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vendredi, 01 avril 2016

Les sites jihadistes sans image ne seront pas classés "terroristes"

En attendant de pouvoir créer un délit pour la consultation de sites politiquement incorrect, et dans le cadre du nouveau projet de loi antiterroriste, le Sénat a adopté hier un amendement Les Républicains créant un délit de consultation habituelle de sites terroristes. Il s'agit de la consultation habituelle de sites

« provoquant aux actes de terrorisme, ou faisant l'apologie de ces actes, lorsque ces sites comportent des images ou représentations montrant la commission d'actes de terrorisme consistant en des atteintes volontaires à la vie ».

Commentaire d'Yves Daoudal :

"On remarquera la précision : il faut qu’il y ait des images.

Pourquoi ?

Parce que, sinon, la fréquentation de tout site musulman citant ce que disent le Coran, les hadiths, la charia, sur la vie de Mahomet et sur le jihad, tomberait sous le coup de la loi…

Autrement dit cet amendement ne crée rien du tout. Il demande seulement aux sites jihadistes de bien vouloir ne pas publier de vidéos trop choquantes s’ils veulent continuer d’être fréquentés."

Source : Le salon beige

 

Terrorisme: la carte des "Molenbeek" à la française

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La carte illustrant les villes d'origines de 50 combattants français morts en Syrie permet de s'en rendre compte: le phénomène jihadiste est étendu en France. Alors que le ministre de la Ville Patrick Kanner a estimé à "une centaine" le nombre de quartiers français qui ressembleraient à Molenbeek, il est en réalité difficile de dresser un état des lieux aussi précis.

De Paris... à Lunel

2005: Chérif Kouachi est arrêté juste avant de rejoindre l'Irak. Il est condamné pour avoir créé, avec le prédicateur Farid Benyettou, la filière dite des Buttes Chaumont, qui sévissait dans le XIXe arrondissement de Paris. Dix ans plus tard, avec son frère Saïd, il attaquera la rédaction de Charlie Hebdo, tuant 12 personnes.

Bien loin de Paris, c'est la commune de Lunel qui a longtemps été sous les projecteurs des services de renseignement. Avec ses 25.000 habitants, cette ville de l'Hérault a accueilli une vingtaine d'apprentis jihadistes, finalement partie en Syrie rejoindre les rangs de l'Etat islamique. Jusqu'à ce jour, la filière n'a jamais été complètement démantelée.

Pas de quartier type

De Lunel à Paris en passant par Toulouse ou Orléans, toutes ces villes ont vu certains de leurs jeunes partir en terres de jihad pour combattre dans les rangs d'organisations terroristes. Une variété géographique qui rend difficile un profilage précis.

D'autant que comme l'explique Marc Trévidic, ancien juge antiterroriste, "les beaux quartiers pourraient très bien être une cachette, une bonne stratégie" pour se dissimuler. Enfin, l'exemple de Maxime Hauchard, jihadiste français, bat en brèche toute tentative de généralisation. L'homme, apparu dans plusieurs vidéos de l'Etat islamique, est originaire de Bosc-Roger-en-Roumois, dans l'Eure. Une commune de 3.200 habitants.

Source : Msn.com

Selon le favori à la mairie de Londres, les hommes blancs sont responsables des agressions sexuelles dans le métro

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Traduction de l’article de New Observer (1)

Dans une démonstration flagrante de racisme anti-blanc, le candidat du parti travailliste à la mairie de Londres, un non-blanc, a déclaré que « trop d’hommes blancs » travaillent au conseil d’administration du métro de la ville, ce qui serait la cause de l’augmentation des agressions sexuelles dans le métro.

N’importe quel blanc déclarant une chose similaire à propos des non-blancs serait sans aucun doute inculpé pour « incitation à la haine raciale », mais parce qu’il s’agit d’un non-blanc parlant des blancs, il n’y aura aucune conséquence.

Parlant lors d’une réunion publique dans le quartier de Brixton – à majorité non-blanche depuis les années 1970, Sadiq Khan a déclaré qu’il réorganiserait le conseil d’administration de Transport for London (TfL) – qui dirige le célèbre métro de Londre – s’il était élu.

« Il doit mieux refléter la diversité de Londre dans l’intérêt des londoniens », a-t-il déclaré.

«  Savez-vous qu’il y a 16 personnes dans le conseil d’administration de TfL ? Parmi eux, treize sont des hommes blancs. Il ne compte que trois femmes. C’est moins de un sur cinq.»

Il a continué en déclarant que les « besoins » des femmes et des non-blancs sont négligés dans le métro londonien, faisant spécifiquement référence à l’augmentation brutale des agressions sexuelles dans le réseau.

Comme Khan l’a déclaré : « Les femmes font face à des défis spécifiques dans notre réseau de transport, qui ne sont pas actuellement traités. J’ai été consterné par la décision récente de la police des transports britannique d’abandonner l’unité des violences sexuelles. Les rapports d’agressions sexuelles dans le métro de Londres ont presque triplé au cours des cinq dernières années. Comme maire, je traiterais ces problèmes sérieusement. »

Ce que Kahn a « oublié » de dire est que l’augmentation des agression sexuelle est une conséquence directe du changement de la composition raciale de la ville, désormais à majorité non-blanche (2).

Khan, qui est né à Londres, est le fils d’immigrés musulmans pakistanais arrivés au Royaume-Uni en 1969. Il a été élu député au parlement pour la circonscription de Tooting, à Londres, en 2005.

Il fut aussi le premier ministre musulman du Royaume-Uni, pour le dernier gouvernement travailliste, et a été choisi comme le candidat du parti travailliste pour l’élection municipale prévue pour le 5 mai 2016.

Il est actuellement en tête de la plupart des enquêtes d’opinion sur l’élection, et sera probablement élu dans la ville à majorité non-blanche.

Lien (1)

Lien (2)

Source : Blanche Europe

 

Djihadisme: une étude américaine pointe du doigt la francophonie

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Les ressortissants des pays francophones sont plus susceptibles d’aller faire le djihad en Syrie ou en Irak. C’est ce que dévoile une étude du think-tank américain Brookings Institution, révélée dans la revue Foreign Affaires par ses auteurs, Will McCants et Chris Meserole. Et ce n’est pas une prédisposition génétique…

Depuis le 11 septembre 2001, il n'y a pas eu d'analyses fiables et concrètes sur les causes de la « conversion » au salafisme des jeunes. Les scientifiques américains ont donc décidé de trouver une fois pour toute une réponse adéquate expliquant ce phénomène. « Nous avons compris que la science sur le radicalisme sunnite était en plein désarroi », a indiqué Chris Meserole. Les auteurs de l'étude ont examiné les profils des candidats au djihad, dont les données sont centralisées au Centre international pour l'étude de la radicalisation.

Ils ont ensuite créé un algorithme complexe qui traite toutes sortes de données sociologiques des pays-cibles, comme le chômage des jeunes ou le niveau d'instruction pour déterminer quels facteurs permettaient de prévoir le taux de djihadistes dans chaque pays.

Ce qu'ils ont découvert les a fortement surpris. Les pays qui « produisent » le plus de djihadistes sont francophones. Camel Bechikh, président de l'association de musulmans patriotes « Fils de France », l'explique par le fait que la communauté musulmane de la France est l'une des plus importantes en Europe.

« Evidemment il y en a depuis la France. Mais ce n'est pas étonnant du tout puisque la France a la première communauté musulmane en Europe. Il y a une histoire de proportionnalité. Il y a plus de musulmans en France qu'en Tunisie. Fatalement, par le jeu de proportionnalité on va la trouver [la France, ndlr] comme étant la première… »

Selon l'analyse des spécialistes américains, quatre pays francophones sur 5 se sont révélés être les plus « radicaux », France et Belgique en tête. Les scientifiques reconnaissent que ce sont des résultats préliminaires. Mais s'ils se confirment, cela pourrait éclairer le phénomène qui préoccupe la communauté internationale depuis les attentats du 11 septembre. Riadh Sidaoui, directeur du Centre arabe d'analyses et de recherches politiques et sociales (www.caraps.net/fr) basé à Genève se dit pourtant surpris du bilan tiré par les experts américains.

« Il faut définir d'abord qu'est-ce que ça veut dire "francophone". J'habite à Genève. Il y a une bonne partie de la Suisse qui est francophone. Mais on n'a aucun Suisse qui fait le djihad en Syrie et en Irak. On n'a pas non plus de terroristes qui viennent de Montréal, ni de pays africains francophones. Par contre, la France et la Belgique, oui. A mon avis, le lien entre francophonie et terrorisme en Syrie, sociologiquement parlant, n'est pas direct. A Bruxelles et à Paris… on a eu la 1ère et la 2e générations des jeunes qui n'ont pas été intégrés dans la société et en même temps marginalisés par cette société. Ils prennent leur revanche. Il faut expliquer aussi que les deux premières années les médias français appelaient les terroristes qui font le combat contre Bachar el-Assad des combattants pour la liberté».

Will McCants et Chris Meserole soulignent, eux aussi, que c'est le couple franco-belge qui joue le rôle principal dans la « production » des djihadistes. Selon eux, la faute est à la Révolution française… et la laïcité comme l'un des produits de cette révolution. A en croire les scientifiques américains, la laïcité n'est donc pas un acquis mais un fléau qui rend l'Etat vulnérable face à toutes sortes de radicalisme. Riadh Sidaoui estime qu'il y a encore une raison pour laquelle les jeunes francophones, en l'occurrence les Français, partent combattre aux côtés de Daech. Il s'agit des liens forts qui se sont tissés entre la France et les pays du golfe Persique.

"La France aujourd'hui n'est pas celle de Jacques Chirac ou Charles de Gaulle. C'est-à-dire la France s'est approchée de l'Arabie saoudite et du Qatar. Nous savons bien que ces pays ont acheté des quantités énormes des armes françaises alors que l'industrie d'armement française ne trouve pas souvent de débouché. Pour des raisons économiques la position française est très proche de celles du Qatar et de l'Arabie saoudite. Et cela malgré le fait qu'il y a de temps en temps des déclarations comme celle d'Yves Bonnet qui disait qu'il y a un vrai problème [avec le Qatar, ndlr]. Et je me fiche des résultats du Paris Saint-Germain+. Ça veut dire qu'il y a une conscience au sein des élites françaises que cette relation pourrait se retourner contre la sécurité française elle-même ».

En France, les résultats de l'étude américaine ont suscité une réaction plutôt négative. L'ambassadeur de France aux USA Gérard Araud a écrit sur Twitter que le texte présenté n'avait pas de sens du point de vue de méthodologie. Il est allé encore plus loin en le qualifiant d'insulte à « l'intelligence » («This text doesn't make any methodological sense. An insult to intelligence»). Camel Bechikh ne donne pas non plus raison à l'analyse des Américains et les pointe du doigt.

« Le gouvernement français a des données très différentes parce que pour lui, officiellement, la première nation représentée par les djihadistes de Syrie et d'Irak c'est l'Albanie. Je ne peux pas souscrire à une étude américaine… En mettant le chaos en Albanie, en Tchétchénie et en Bosnie, ils ont facilité le salafisme grâce à leur union avec les Saoudiens. Ayant laissé libre cours aux Saoudiens par le biais du salafisme, on se retrouve avec des gens qui se réislamisent, des gens qui étaient extrêmement violents dans la drogue, dans l'alcool, dans la délinquance. Lorsqu'ils se réislamisent par le salafisme, ce passé violent produit un salafisme violent, du djihadisme. Si les USA n'avaient pas historiquement passé un pacte avec l'Arabie saoudite, jamais l'Europe n'aurait suivi, jamais la France ne se serait permise d'avoir des liens commerciaux qu'elle a aujourd'hui avec l'Arabie saoudite ».

Quoi qu'on en dise, il n'y a pas de fumée sans feu. Malheureusement, c'est en France et en Belgique que se sont produits les récents attentats. Ils ont été commis par des ressortissants de ces pays, comme l'a démontré l'enquête…

Victoria Issaïeva

Source : Sputnik

 

Nucléaire et terrorisme: le cocktail explosif

Un sommet sur la sécurité nucléaire débute en ce moment à Washington. Il rassemble une cinquantaine de pays parmi lesquels la Belgique. Sa présence est plus qu’attendue une semaine après les attentats de Bruxelles et après un faisceau concordant d'informations sur un possible attentat terroriste nucléaire en Belgique.

Terrorisme et nucléaire: deux termes qui, mis ensemble, font froid dans le dos. Au lendemain des attentats de Paris, le 13 novembre 2015, ils semblent pourtant se conjuguer en Belgique. La police perquisitionne le domicile de l'un des " logisticiens " présumés de la cellule terroriste de Molenbeek. Elle retrouve une étrange vidéo montrant les allées et venues d'un haut responsable du centre d'étude nucléaire de Mol. Dans le monde nucléaire belge c'est la consternation. Car ce n'est pas le premier fait troublant qui touche ce monde très fermé.

En 2013 déjà, un ingénieur de Doel 4, l’un des réacteurs de la centrale nucléaire près d’Anvers, est licencié pour cause de radicalisme.

En août 2014, la turbine du réacteur de Doel 4 est sabotée. La vanne de décharge d'huile de graissage de la turbine est ouverte. En une demi-heure à peine, 65 000 litres d'huile s'écoulent tandis que la turbine tourne à sec. Les dégâts sont considérables mais la catastrophe est évitée de justesse L'enquête menée par le parquet fédéral piétine. En attendant, le sabotage impose à Electrabel et l’agence fédérale de contrôle nucléaire de prendre de nouvelles mesures au sein des centrales. Désormais, il est interdit de prendre son téléphone portable dans les zones techniques mais surtout les travailleurs doivent pénétrer obligatoirement à deux dans ces zones. C’est ce que l’AFCN prénomme la " politique des quatre yeux "

Quatre personnes interdites d'accès à Tihange

Le personnel des centrales nucléaires reste dans le viseur jusqu’à aujourd’hui. Au lendemain des attentats de Bruxelles du 22 mars, quatre personnes sont interdites d'accès à la centrale nucléaire de Tihange. A l'évidence, les autorités belges craignent l'infiltration de nos sites nucléaires. Et ce n'est pas leur seule crainte: quelques semaines avant les attentats, elles déploient 140 militaires autour de Doel , le centre de Mol, l'institut des radio-éléments à Fleurus et les centrales de Tihange. Mais pour Damien Ernst, professeur en électromécanique à l’Université de Liège, c'est insuffisant. Il faut aussi déployer des missiles sol-air comme le font déjà les américains et les français sur leurs sites nucléaires car une attaque aérienne est possible. Nos réacteurs ont beau avoir une double barrière de protection, elles ne résisteraient pas à l'impact d'un avion de ligne détourné.

La menace venue du ciel

La menace est déjà venue du ciel sous forme de drones. Sept centrales nucléaires françaises et une belge sont survolées à l'automne 2014. Pour Bruno Comby, expert indépendant français, ancien d’EDF, il s’agissait de repérage pour localiser les transformateurs des centrales nucléaires. Ceux-ci transforment l’électricité produite par la centrale pour l’injecter sur les lignes de haute tension. Détruire les transformateurs de plusieurs centrales nucléaires provoquerait, selon cet expert, un black out qui paralyserait l'Europe entière et son économie.

Bombes sales 

MaisD’autres avancent également le risque de fabrication de bombes sales avec des matériaux radioactifs. Autrement dit, les terroristes confectionneraient une bombe sale qui répandrait des substances radioactives au moyen d’un explosif classique.

Un risque suffisamment réel pour que 35 prix nobel décident de signer une lettre ouverte dans laquelle ils demandent de ne plus utiliser d'éléments hautement radioactifs dans la recherche scientifique et médicale.

Lucie Dendooven

Source : Rtbf.be

Centre de "déradicalisation"à Beaumont-en-Véron : le Front National lance une pétition pour dire non !

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Communiqué de presse de Nicolas Bay, Secrétaire général du Front National, Député français au Parlement européen

Nicolas Bay tiendra ce jeudi à Tours à 12h, avec les élus régionaux FN d’Indre-et-Loire, une conférence de presse sur le projet de centre de « déradicalisation » à Beaumont-en-Véron.

Alors que les Français attendent des réponses fermes pour combattre la menace djihadiste, l’ouverture d’un centre de « déradicalisation » en Indre-et-Loire illustre le décalage total du pouvoir socialiste avec la gravité de la situation.

Soutenu par le parti socialiste et avec le silence complice des élus UMP locaux, ce centre de « déradicalisation » est un énième projet extrêmement coûteux et inutile, qui par ailleurs ne disposera pas des moyens et effectifs de sécurité comme une prison. Outre les nuisances évidentes, c’est un véritable péril que les pouvoirs publics vont laisser planer sur les habitants.

Il est par ailleurs scandaleux que le suivi psychologique, l’encadrement et l’hébergement d’islamistes soient pris en charge par le contribuable. Comment peut-on accepter de déverser l’argent public pour le confort d’individus radicalisés, qui ont parfois commis des actes d’une violence inouïe, alors que des millions de Français sont dans la précarité et ne parviennent même plus à se loger ?

Le Front National lance donc une pétition contre l’implantation de ce centre à Beaumont-en-Veron pour rappeler que les djihadistes ne doivent pas être choyés mais combattus par la République.

Tant que le gouvernement refusera d’admettre que l’implantation de l’islamisme sur notre sol est directement liée à l’immigration que nous subissons, tant qu’il ne rétablira pas des frontières dont la disparition nous a laissés à la merci de toutes les menaces extérieures, tant qu’il ne rompra pas avec le laxisme judiciaire, tant qu’il ne fermera pas la centaine de mosquées radicales présentes sur le territoire national, alors la France et les Français seront menacés.

Source : Front National

 

Urbanisme : une mosquée risque de fermer

«C’est un problème de mosquée, alors tout de suite, ça devient sensible. Je vous le dis, ils sont tous de bonne foi. Il y a bien une infraction. Quoique… Mais il n’y a aucune intention frauduleuse », souligne le bâtonnier Louis-Alain Lemaire. Ponctuant une plaidoirie enflammée où il n’a eu de cesse de clamer devant le tribunal correctionnel d’Avignon que ses clients « ne sont pas des voyous ».

Hier, l’avocat a porté à la barre la parole de Brahim Bouharrada, 60 ans, président de l’Association de la renaissance culturelle sorguaise (ASCS) et de Jamel Moulouda, 43 ans, à la tête de l’association socioculturelle La Sérénité. Soupçonnés de toute une série d’infractions aux règles de l’urbanisme après avoir transformé un hangar et des bureaux en mosquée au 297 de l’avenue Blaise-Pascal, dans la zone du Fournalet à Sorgues.

Durant son réquisitoire, Bernard Marchal, procureur de la République, s’est concentré sur l’aspect juridique du dossier. « Il n’y a pas de permis ». Le magistrat a sollicité 100 euros d’amende par mètre carré illégal, la démolition d’une caisse de camion posée sur le terrain, la mise en conformité de la clôture et que les lieux soit restitués en l’état.

Le tribunal a mis sa décision en délibéré au 27 avril.

« Le maire nous a dit que l’on pouvait acheter »

Les deux associations ont acquis le bâtiment le 5 août 2014. Payés cash 350000 euros grâce aux dons de fidèles.

Une fois les clés en main, les bénévoles ont retroussé leurs manches et commencé des travaux d’aménagement. Coups de truelles et de pinceaux, tapis… Le rez-de-chaussée devient un espace de prière. L’étage est divisé en cinq salles de classe. Tous les week-ends, près de 200 élèves y suivent des cours de religion et de soutien scolaire.

« Le maire nous a dit que l’on pouvait acheter et qu’il verrait ensuite pour modifier le PLU (plan local d’urbanisme). On lui faisait confiance », déplore Brahim Bouharrada. Mais l’appareil administratif se met en route. Les PV s’accumulent. Et le 11 février 2015, le couperet tombe. La demande de travaux pour transformer le hangar en un établissement recevant du public est refusée. Idem pour le permis de construire cinq jours plus tard.

« Il n’y a aucun doute. L’infraction est constituée. On a voulu forcer la main », pointe Me Frédéric Guittard, au nom de la mairie. Et de son premier magistrat Thierry Lagneau que les membres de l’association n’ont pas épargné. Persuadés qu’ils ont été les victimes d’un jeu politique.

Depuis des années, les fidèles des deux associations prient dans un appartement mis à disposition par la mairie dans la cité des Griffons. Trop petit, certains d’entre eux sont obligés de le faire dans la rue.