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dimanche, 17 avril 2016

Beaucoup de musulmans "ont dansé" après les attentats, affirme un ministre belge

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Selon le ministre de l'Intérieur belge, Jan Jambon, une "partie significative de la communauté musulmane a dansé à l'occasion des attentats". 

Le ministre belge de l'Intérieur, le nationaliste flamand Jan Jambon, affirme que la politique d'intégration des étrangers en Belgique a échoué, y voyant pour preuve le fait qu'"une partie significative de la communauté musulmane a dansé à l'occasion des attentats", dans un entretien samedi avec le quotidien flamand De Standaard. Cette figure de proue de la Nouvelle alliance flamande (N-VA), parti qui est un pilier de la coalition de droite au pouvoir depuis octobre 2014, ne précise pas à quels attentats il fait allusion, ceux de Paris en 2015 (130 morts le 13 novembre) ou ceux de Bruxelles le 22 mars (32 morts). 

Des pierres lancées vers la police. Et Jan Jambon d'enchaîner : "ils ont jeté des pierres et des bouteilles en direction de la police et de la presse au moment de l'arrestation de Salah Abdeslam (le seul survivant des commandos djihadistes du 13 novembre à Paris, interpellé le 18 mars dans sa commune bruxelloise de Molenbeek, ndlr). C'est ça le vrai problème".

"Les terroristes, on peut les arrêter, les écarter de la société. Mais ils ne sont qu'une pustule. En dessous se trouve un cancer beaucoup plus difficile à traiter. Nous pouvons le faire, mais pas du jour au lendemain", assure encore le ministre, qui revendique de dépasser "la pensée politiquement correcte" et d'"appeler un chat un chat".

"Danger" lié à la radicalisation chez les jeunes issus de l'immigration. Il explique aussi que le "danger" lié à la radicalisation de jeunes issus des troisième et quatrième générations de l'immigration a désormais "trop profondément pris racine" dans certains quartiers, car la Belgique "a ignoré pendant des années les signaux de détresse". Après les attentats du 13 novembre, Jan Jambon avait créé la polémique en promettant de "nettoyer Molenbeek", quand il était apparu que plusieurs membres des commandos ayant frappé Paris étaient issus de cette commune qui a désormais la réputation d'être un des principaux foyers du djihadisme en Europe.

Source : Europe 1

Le Mali et l'UE s'accordent pour "gérer ensemble" l'immigration

Le Mali et l'Union européenne (UE) se sont accordés pour "gérer ensemble" l'immigration, en finançant des projets pour lutter contre ses causes et promouvoir la migration légale, selon un communiqué conjoint publié vendredi au terme de la visite à Bamako du ministre néerlandais des Affaires étrangères.

Le chef de la diplomatie néerlandaise Bert Koenders, dont le pays assure la présidence de l'UE, a entamé jeudi par le Mali une tournée, au nom de l'Union, devant ensuite le mener au Ghana et en Côte d'Ivoire.
               Cette tournée est axée sur l'application du plan d'action adopté entre États européens et africains au sommet de La Valette sur l'immigration en novembre, a-t-il rappelé lors d'une rencontre avec le Premier ministre malien Modibo Keïa.
               "Nous avons essentiellement discuté de trois points", a-t-il indiqué, citant "comment faire en sorte que les gens profitent davantage à leur famille en restant qu'en partant en Europe", l'arrêt de l'immigration clandestine qui provoque des morts en Méditerranée et la promotion de la "migration légale: travail saisonnier, bourses, etc.".
               L'UE avait décidé à La Valette d'aider financièrement l'Afrique pour endiguer les flux de migrants, avec un fonds d'1,8 milliard d'euros.
               Bamako et Bruxelles "se sont engagés à gérer ensemble les flux migratoires dans tous leurs aspects", selon le communiqué conjoint, se référant aux "principes de solidarité , de partenariat, et de responsabilité partagée" face aux drames de la migration irrégulière".
               Les deux parties se sont notamment accordées pour "lutter contre les causes profondes" de ce phénomène par des investissements au Mali et "en créant des emplois décents" pour la jeunesse de ce pays, ainsi que par une "sensibilisation de la population contre les risques de la migration irrégulière".
               "Trois projets au profit du Mali ont déjà été approuvés pour un montant de 43,5 millions d'euros (soit environ 28,5 milliards de FCFA) et d'autres seront proposés pour adoption le 18 avril", indique le communiqué.
               Ces projets sont destinés à appuyer notamment la mise en oeuvre de l'accord, pour la paix au Mali, signé en mai-juin 2015 entre le camp gouvernemental et l'ex-rébellion, censé isoler définitivement les jihadistes qui ont contrôlé le nord du pays de mars-avril 2012 jusqu'au lancement en janvier 2013, à l'initiative de la France, d'une opération militaire qui se poursuit actuellement.
               M. Koenders, qui a été le premier chef de la Mission de l'ONU au Mali, a également visité le siège de la police de l'air et des frontières, qui délivre les passeports biométriques maliens mis en service le 4 avril, et promis le soutien de l'UE à la modernisation de l'état-civil au Mali.

Source : Portalangop

Des salafistes reconduits aux frontières de la wilaya de Sétif

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Plus d’une vingtaine de salafistes, habillés en tenues afghanes venus à bord de six véhicules, ont tenté, hier, de faire intrusion dans une mosquée du village Lota, commune de Souk-El-Tenine, pour faire un prêche religieux. Selon des sources locales concordantes, les citoyens du village ont aussitôt alerté les services de sécurité sur la présence de ces islamistes qui se réclament d’un islam rigoriste. Les services de la gendarmerie, selon toujours les sources locales, ont procédé à leur interpellation avant de les reconduire aux frontières de la wilaya de Sétif d’où, vraisemblablement, ils sont venus. Il y a lieu de rappeler que ces salafistes “prédicateurs” ont fait dans le passé des haltes dans les villes de la côte Est de Béjaïa sans être inquiétés. Puis, ils se sont manifestés, le 16 mars dernier, devant la mosquée Ibn-Badis de Béjaïa, pour prêcher “la parole de Dieu”. Leur apparition a soulevé, il faut le souligner, un tollé général dans la société civile et les partis politiques qui ont appelé les pouvoirs publics à “assumer leur responsabilité”. Ils appartiennent, apprend-on d’une source crédible, à une association de la prédication et ils activent dans de nombreux pays arabes.

L. Oubira

Source : Setif-info

Des dizaines de migrants ont tenté de forcer la frontière franco-italienne

Une cinquantaine de migrants ont tenté en vain de passer en force la frontière franco-italienne dans la nuit de vendredi à samedi à Menton, en bord de mer.

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«Tous les migrants qui avaient réussi à passer le poste-frontière, de même que ceux qui avaient emprunté la voie ferrée venant d’Italie, ont été interpellés et non-admis en France.» La préfecture des Alpes-Maritimes a reconnu qu'une cinquantaine de migrants avaient tenté de forcer la frontière à Menton, dabns la nuit de vendredi à samedi.

Cette procédure de non-admission, qui implique que les personnes interpellées soient remises directement aux autorités italiennes, est en vigueur depuis le rétablissement, dans la foulée des attentats du 13 novembre, des contrôles aux frontières.

Une autre tentative dans l'arrière-pays niçois

«Ce genre d’événement n’est pas une première, nous avions déjà connu ce type de phénomène l’an dernier», souligne la même source, ajoutant que ces derniers jours à Vintimille une «légère augmentation» du nombre de migrants avait été constatée.

Par ailleurs, une vingtaine de migrants, qui avaient quant à eux réussi à pénétrer en France, ont également été interpellés à L’Escarène, dans l’arrière-pays niçois, au cours de la même nuit, à la suite d’un contrôle de gendarmerie. Tous, selon la préfecture, ont fait, l’objet d’une procédure de non-admission ou d’une demande de réadmission en Italie.

116 migrants recueillis en Méditerranée

Par ailleurs, l’association européenne SOS Méditerranée, qui a affrété un navire, l’Aquarius, avec Médecins du Monde pour secourir des migrants, a annoncé avoir recueilli samedi matin 116 personnes dont trois blessées par balles. Deux d'entre-eux étaient mineurs et ont été touchés par des projectiles il y environ une semaine.

SOS Méditerranée a dénombré des naufragés provenant «de Côte d’Ivoire, Gambie, Guinée Conakry, Mali, Nigéria, Sénégal, Togo, Cameroun, Soudan et Libéria».

«En l’espace d’un mois, ce sont près de 700 personnes désormais qui ont été recueillies à bord de l’Aquarius», indique encore l’ONG qui indique que la campagne de sauvetage qui «devait initialement s’arrêter le 30 avril prochain, a été reconduite jusqu’à la fin décembre 2016».

Source : Le républicain lorrain

«Nous avons expulsé 80 prêcheurs de haine […]. Celui-là ne l’est pas, il est français, mais son lieu de prière, […] ce lieu de haine, a été fermé.»

Quelques jours après le 13 Novembre, la mosquée Al-Sunna où l’imam Rachid Abou Houdeyfa exerce, ainsi que son domicile, ont été perquisitionnés. Sans qu’aucune poursuite judiciaire ne soit engagée. Depuis, il a continué ses activités dans son lieu de prière, qui n’est donc pas fermé. Outre le fait que personne n’a pointé jeudi soir, lors de l’émission Dialogues citoyens sur France 2, les erreurs du Président, le procédé a aussi de quoi étonner. Depuis la diffusion d’une vidéo polémique de l’imam en 2014, elle est régulièrement utilisée pour illustrer le cas des «prêcheurs de haine» salafistes, dénoncés comme responsables de la radicalisation des jeunes, avec en toile de fond le jihadisme. Jeudi soir encore, face à cette mère dont le fils est mort en Syrie, on a, tout au long de la séquence, flirté sur la confusion entre jihadisme et salafisme. Pourtant, si les propos de l’imam peuvent être condamnables moralement, ils ne le sont pas juridiquement. Comme le rappelait à Libération le sociologue Raphaël Liogier en novembre : «Pas un seul jihadiste aujourd’hui n’est passé par le salafisme et le néofondamentalisme comme le prône Abou Houdeyfa. Ceux qui se revendiquent du salafisme quiétiste rejettent le jihad parce qu’ils trouvent ça trop moderne.»

G.K.

Source : Libération

Un des terroristes de Bruxelles apparaît dans un documentaire sur l'intégration

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Osama Krayem, soupçonné d'être impliqué dans les attentats de Paris et de Bruxelles et de faire partie d’un réseau terroriste, a participé à la réalisation d’un documentaire sur l'immigration réussie à Malmö.

Osama Krayem, un Suédois d'origine syrienne âgé de 23 ans, a été arrêté plus tôt dans le mois avec Mohamed Abrini, terroriste connu comme étant "l'homme au chapeau" des attentats de l’aéroport de Bruxelles.

Osama Krayem a été accusé de "meurtres terroristes" et serait impliqué dans les préparatifs de l'attaque de Bruxelles, notamment celle du métro.

Le journal suédois Aftonbladet a rapporté vendredi que Krayem avait tourné en 2005 dans un documentaire qui montrait comment le sport avait contribué à l'intégration des immigrants à Malmö (Sud de la Suède).

Dans ce film sur le sport et l'intégration, intitulé "Without Borders" (Sans Frontières), on peut voir un enfant de 11 ans expliquer comment l'équipe de Malmö l'avait aidé à s'intégrer dans la société suédoise. Ce film montre "le rôle essentiel du sport pour l'intégration" à travers l'exemple des "fils fous de football " de la famille Krayem, les protagonistes du documentaire.

"Nous voulions montrer l'importance de l'intégration. Les garçons devaient fréquenter l'association pour voir ce que les autres Suédois faisaient et comprendre que les associations de football étaient importantes pour l'intégration et donnaient un accès à l’emploi", a déclaré au sujet du film Christer Girke, directeur du marketing pour le club de football de Malmö. 

Il a également souligné que le père d'Osama Krayem voulait que son fils intègre la société suédoise et a quitté Rosengard, un quartier de Malmö essentiellement peuplé d’immigrés, pour s’installer dans le quartier plus diversifié d'Oxie, situé à la périphérie de la ville.

"J'avais l'impression que le père était convaincu qu'il fallait quitter Rosengard et je sais qu'ils l'ont finalement fait pour que leurs enfants puissent être inscrits dans l'école d’Oxie, considérée comme meilleure", a déclaré M.Girke. 

"Osama était maussade et était toujours en arrière-plan. Mais c’était un bon joueur. Il n'a jamais posé de problèmes", a-t-il ajouté.

Osama Krayem a réussi à obtenir en 2013 un emploi au conseil municipal de Malmö en tant que stagiaire en gestion.

Mais en juin 2014, il a disparu sans avertissement. Un ami de la famille a déclaré au journal que peu de temps avant de disparaître, Osama Krayem avait commencé à s'habiller différemment. 

"Plus traditionnellement, je dirais. Il a commencé à porter la barbe. Il a dit que tout allait bien quand je lui ai demandé", a-t-il dit.

En janvier 2015 il est apparu dans des photos de djihadistes en Syrie postées sur Facebook. Il est ensuite retourné en Europe via la Grèce, en se présentant comme un migrant.

En septembre 2015, il a été enregistré comme migrant sur l'île grecque de Leros. En Octobre, il était de retour en Europe continentale et a été recruté dans un hôtel de la ville allemande d'Ulm par Salah Abdeslam, un des coordinateurs des attentats du 13 novembre à Paris.

La famille d'Osama Krayem a confirmé au journal local que leur fils apparaissait bien dans le documentaire.

Une série d'explosions, dont l'une au moins serait l'œuvre d'un kamikaze, ont frappé le 22 mars l'aéroport et le métro de Bruxelles, faisant, selon le dernier bilan, 35 morts et environ 340 blessés. 

Le 13 novembre 2015, Paris a été secoué par une série d'attaques d'une ampleur sans précédent. Des assaillants ont tué 130 personnes et en ont blessé 352 autres à six endroits distincts, notamment au Bataclan, une salle de spectacles de la capitale. Cette vague d'attentats a été revendiquée par le groupe terroriste Daech (Etat islamique).

Source : Sputnik

Réfugiés : Angela Merkel reprend la main

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Editorial du « Monde » On connaissait le slogan d’Angela Merkel sur sa politique d’asile : « Wir schaffen das » (« on va y arriver »). Mais jusqu’à présent, nul ne savait comment la chancelière comptait s’y prendre. Elle a apporté une première réponse, jeudi 14 avril, après une nuit de négociations avec ses alliés sociaux-démocrates (SPD) et les chrétiens-sociaux de Bavière (CSU). Celle-ci tient en deux mots jumeaux, que seul un tréma distingue : « fördern und fordern » : « exiger et encourager ».

Apprentissage de la langue et formation

Le plan d’intégration part d’une hypothèse pertinente : une grande partie des réfugiés resteront en Allemagne, même après la guerre en Syrie. Les Allemands ne comptent pas sur un retour massif, comme le firent les Bosniaques après la guerre en Yougoslavie dans les années 1990. Ils ne font plus la même erreur que celle commise dans les années 1960, lorsqu’ils crurent que les immigrés turcs n’étaient que des travailleurs invités (Gastarbeiter), appelés à rentrer promptement en Anatolie.

Forts de ce constat, les Allemands vont faire un effort massif sur l’apprentissage de leur langue et la formation, clés d’entrée sur le marché du travail. Les illusions de l’automne, qui donnaient le sentiment que les réfugiés syriens étaient tous ingénieurs ou médecins, se sont dissipées. Il faut former et adapter les nouveaux venus. L’affaire tombe d’autant mieux qu’environ 40 000 places d’apprentissage sont vacantes outre-Rhin.

Ensuite, le marché du travail sera ouvert aux réfugiés. Dans les régions les plus prospères, qui jouissent du plein-emploi, le chef d’entreprise n’aura pas à vérifier au préalable que le poste peut être pourvu par un Allemand. Par ailleurs, quelque 100 000 emplois seront créés pour eux. Il s’agira essentiellement de travaux d’intérêt général – les fameux jobs à 1 euro, ce qui ne veut pas dire que les aides aux réfugiés ne demeurent pas. Mais c’est aussi un pari : ces emplois sont censés servir de tremplin et non de voie de garage.

La contrepartie est assez exigeante. Les réfugiés devront résider dans des localités désignées par les autorités, pour éviter une trop forte concentration dans les grandes villes ; l’octroi de permis de séjour et d’aides sera fonction des efforts d’intégration accomplis.

Des critiques se font déjà entendre : les capacités des écoles de langue seraient dépassées. Débordée, l’administration allemande serait largement responsable des difficultés d’intégration. Il n’empêche, l’Allemagne propose au million de réfugiés un donnant-donnant crédible et généreux, pour un coût de plus de 10 milliards d’euros par an.

Après des mois de difficultés, Mme Merkel reprend la main. Il était temps, après les agressions des femmes allemandes dans la nuit du 31 décembre 2015, à Cologne, la poussée de l’extrême droite aux élections régionales de mars, et la contestation de sa politique, tant en Europe qu’en Allemagne. Ce temps est peut-être révolu : le flux de migrants se réduit grâce à l’accord contesté avec la Turquie. Sa coalition est ressoudée, du moins provisoirement. Mme Merkel semble en mesure de s’en sortir. Ce serait justice pour elle et pour son pays.

L’Allemagne propose à ses réfugiés un parcours d’intégration fait de droits et de devoirs. Tactiquement, la chancelière satisfait à la fois son aile droite, qui veut pouvoir expulser les migrants qui ne joueraient pas le jeu de l’intégration, et la gauche, qui demandait pour eux une ouverture du marché du travail.
 


Italie: près de 6.000 migrants arrivés depuis mardi

Près de 6.000 migrants sont arrivés en Italie depuis mardi, au moment où vient de démarrer la « saison » des traversées, s’est alarmé vendredi l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Seulement 174 arrivées signalées

« Cette semaine, presque toutes les arrivées » ont été enregistrées en Italie, a indiqué un porte-parole de l’OIM, Joel Millman. Au total, 5.664 arrivées ont été enregistrées en Europe depuis mardi, mais seules 174 d’entre elles ont été signalées en Grèce, et 357 personnes sont arrivées ce vendredi matin à Messine (Italie), selon l’OIM

Source : Boulevard Voltaire

Attentats de Bruxelles: toujours 44 personnes hospitalisées

Vendredi 15 avril, 44 victimes des attentats terroristes perpétrés le 22 mars à Bruxelles étaient toujours hospitalisées en Belgique, dont 23 placés sous soins intensifs. Une semaine après les attentats qui avaient fait 340 blessés, 94 personnes étaient encore hospitalisées. Les attentats jihadistes avaient par ailleurs fait 32 morts.

La capitale belge, avait été frappée dès 7h58 par un double attentat-suicide à l’aéroport de Bruxelles-Zaventem puis, environ une heure plus tard, par un troisième kamikaze dans le métro.

Source : Boulevard Voltaire

samedi, 16 avril 2016

L'Afrique Réelle N°76 - Avril 2016

Numéro spécial : Le jihadisme en Afrique

 

- Les fronts du jihad africain

- Afrique de l’Ouest : islam arabo oriental contre islam africain

- Pourquoi le royaume saoudien soutient-il les fondamentalistes musulmans en Afrique comme ailleurs ?

- La subversion saoudo-wahhabite bute sur l’Algérie

- L’Algérie, cible principale d’Aqmi

- Le Maroc est-il menacé par l'islamisme ?

 

A travers la presse

Les Saoudiens vont-ils détruire le mausolée du prophète Mohamed ?

Editorial de Bernard Lugan :

Connaître le jihadisme africain pour mieux le combattre

 

Le jihadisme contemporain est l’héritier politique, doctrinal et spirituel, à la fois des Frères musulmans et du wahhabisme. Les premiers sont au pouvoir en Turquie, le second l’est en Arabie saoudite et au Qatar.

Depuis qu’ils ont été renversés par l’armée égyptienne, les Frères musulmans ne contrôlent plus en Afrique du Nord que la ville libyenne de Misrata d’où ils entretiennent le chaos avec l’appui de la Turquie. Quant aux wahhabites, ils sont à la manœuvre au sud du Sahara. 

Quatre mouvements jihadistes mènent des actions terroristes sur le continent africain. Il s’agit des Shabaab en Somalie, de Boko Haram dans le nord du Nigeria, de Daesh-Etat islamique (EI) dans une partie de la Libye et d’Al-Qaïda qui fédère plusieurs groupes opérant au Maghreb, au Sahara, au Sahel et jusqu’en Côte d’Ivoire.

Les Shabaab somaliens et Boko Haram sont ancrés sur des revendications locales ou régionales. Leurs possibilités d’extension sont donc limitées.

Il n’en est pas de même d’Al-Qaïda (Aqmi), et de Daesh qui ont montré de remarquables facultés d’adaptation à divers terrains.

Daesh qui, il y a quelques mois a semblé menaçant en Libye, n’a guère progressé depuis. Sa puissance en Irak et en Syrie reposait sur une opposition chiites-sunnites qui n’existe pas en Libye où l’organisation se heurte aux profondes identités tribales.

Pendant que Daesh occupait l’avant-scène, Al-Qaïda-Aqmi refaisait ses forces et redéfinissait sa stratégie en s’efforçant  de ne pas trop s’en prendre directement aux membres de la Umma, tout en se greffant avec opportunisme sur des revendications locales. Si le mouvement a un objectif mondial, il tient en effet compte des aspirations des populations qu’il tente de rallier, qu’il s’agisse des Touareg ou de certaines fractions du monde peul. 

Sur le terrain, face à cette entreprise de subversion à grande échelle, la France est militairement seule. Le dispositif Barkhane ayant rendu les espaces nordistes du Mali et du Niger de plus en plus hostiles aux terroristes , ces derniers ont décidé d’opérer plus au sud, à l’abri de la toile wahhabite tissée par l’Arabie saoudite et par le Qatar[1]. La tentation est donc grande chez certains décideurs civils français, de redéployer Barkhane vers le sud. 

L’erreur serait grande car, détourner nos forces en les faisant basculer sur des positions plus sudistes ferait le jeu des jihadistes qui attendent de nous voir relâcher notre étau sur les zones limitrophes de la Libye et de l’Algérie. De plus, cette bascule d’effort ne serait pas suffisamment significative pour interdire des actions terroristes ponctuelles par des groupes jihadistes au sein desquels les Peul semblent jouer un rôle croissant[2] . 

Enfin, comment prétendre lutter contre le jihadisme menaçant les équilibres africains sans dénoncer son support idéologique qui est le wahhabisme, la religion d’Etat de l’Arabie saoudite et du Qatar ? Or, la France socialiste est de plus en plus liée à ces deux monarchies…

[1] Voir mon communiqué en date du 20 janvier 2016 intitulé « La critique de Barkhane procède d’une erreur d’analyse ».

[2] L’attaque de Ouagadougou le 16 janvier 2016 a été menée par le FLM (Front de libération du Macina), un mouvement peul. Sur les trois terroristes  identifiés de Grand Bassam, deux étaient  Peul d’après leurs noms, Hamza al-Fulani et Rahman al-Fulani.

Bernard Lugan

Source : Le blog officiel de Bernard Lugan

Guingamp. Une conférence sur la radicalisation islamiste et …le Ku Klux Klan

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Six étudiantes en licence de psychologie organisent une conférence, lundi 18 avril 2016 autour de la radicalisation. Elle se déroulera dans l’amphithéâtre de l’UCO (l’université catholique de l’Ouest) et sera animée par Michel Botbol, psychanaliste de l’enfant.

Cette conférence et l’exposition qui va avec son réalisées dans le cadre de leur troisième année de licence de psychologie. Les étudiantes déclarent à un quotidien de la presse subventionnée : « L’actualité en a même été le déclencheur ! Le 13 novembre 2015 nous a choquées, soulignent les étudiantes. Un sentiment de peur, de révolte mais aussi d’incompréhension est né. »
Mais hors de question de faire des amalgames ! Ainsi, les islamistes ne sont pas les seuls dans le collimateur de ces jeunes femmes. L’exposition pointera également du doigt, le nazisme, le Ku Klux Klan, et des sectes … « Tout le monde sait que la menace nazie est forte en Bretagne » remarque  ironiquement un observateur de la vie politique locale. « Les Renseignements Généraux surveillent de prêt la montée en puissance de sections bretonnes du Ku Klux Klan, et la crainte, c’est de les voir mener des actions de terreur à l’encontre des populations immigrées en Bretagne » poursuit-il, espérant « que des boîtes de Padamalgam 75mg seront distribuées par celles qui sont peut être de futures psychiatres à l’entrée de l’amphithéâtre, afin de prévenir de toute focalisation sur le terrorisme islamiste ».

Des étudiantes qui manifestement peu au fait de l’actualité, n’ont pas encore cerné que l’intégralité des attentats terroristes en France depuis quelques années est le fait exclusif des islamistes se revendiquant d’une religion et d’une seule.  La padamalgamite aiguë, prochain sujet d’étude en psychanalyse pour Michel Botbol ?

Conférence le lundi 18 avril, de 15 h à 17 h, amphithéâtre de l’UCO, campus de la Tour-d’Auvergne, rue Maréchal-Foch. Entrée libre.

Source : Breizh-info

Autriche: une pièce jouée par des réfugiés perturbée par l'extrême droite

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Des militants d'extrême droite ont perturbé à Vienne la représentation d'une pièce de théâtre jouée par des réfugiés, en montant sur scène et en aspergeant le public de faux sang, rapporte l’agence Reuters.

L'incident s'est produit jeudi soir peu après le début de la pièce "Die Schutzbefohlenen" ("Les Suppliants"), une œuvre de l'Autrichienne Elfriede Jelinek, lauréate du prix Nobel de littérature en 2004, jouée par une troupe amateur composée de demandeurs d'asile de Syrie, d'Irak et d'Afghanistan.

Selon la police, une trentaine de manifestants ont envahi la scène pendant quelques minutes agitant des drapeaux et déployant une banderole proclamant: "Hypocrites. Notre résistance à votre décadence!"

Ils ont également jeté des tracts affirmant que "le multiculturalisme tue" et du faux sang sur les 700 spectateurs réunis dans une salle de l'Université de Vienne, a précisé un porte-parole de la police à l'agence autrichienne APA.

 Une courte rixe a opposé des spectateurs aux extrémistes se revendiquant, sur leur site Internet, du groupuscule d'extrême droite "les identitaires". Ils ont finalement été chassés de la salle et la représentation a pu reprendre.

Huit plaintes pour blessures ont été déposées, selon la police.

Le ministre autrichien de la Culture, Josef Ostermayer, a jugé vendredi cet épisode "choquant", dernier incident en date d'une série de provocations imputées à ce groupuscule, rapporte l'AFP.

Cette pièce de Jelinek, montée pour la première fois en Allemagne en 2014, est une critique acerbe du traitement jugé inhumain réservé aux demandeurs d'asile en Europe.

L'Autriche a été l'un des principaux pays d'accueil des demandeurs d'asile lors de la vague migratoire de 2015.

 L'Europe est confrontée à un véritable exode en provenance des pays du Proche-Orient, d'Afrique et même de la partie balkanique du continent. Il ne s'agit pas de travailleurs immigrés, mais de gens persécutés par la guerre et la famine, dont les problèmes sont aggravés par l'attitude méfiante, voire hostile des Européens à leur égard. Les forces d'extrême droite profitent de ces sentiments négatifs pendant que l'Union européenne se divise sur la question migratoire.

Source : Sputniks

Des cas de radicalisation au sein de l'armée allemande

Il ne s'agit pas de nostalgiques de la Waffen SS mais bien de soldats musulmans préparant le djihad :

"L'Allemagne est confrontée à des cas de radicalisation dans son armée. Les services du contre-espionnage ont rendu public un rapport inquiétant sur une infiltration d'éléments radicalisés. Parmi ces 29 soldats identifiés, il y a même des anciens sous-officiers. Ce ne sont pas des déserteurs, mais ils sont partis au Moyen-Orient une fois leur service terminé, ou bien, dans plus d'une quinzaine de cas, après avoir été renvoyés de l'armée, justement pour cause d'extrémisme religieux.

Au total, au cours des dix dernières années, les services de la direction allemande des renseignements militaires ont placé sous surveillance 320 soldats, soupçonnés de basculer dans l'islamisme. Des jeunes hommes et des jeunes femmes, qui par exemple, tout à coup, se mettent à refuser les douches ou les vestiaires collectifs. Pour 65 d'entre eux, l'enquête se poursuit toujours. On veut notamment éviter qu'ils deviennent des recruteurs de Daech à l'intérieur même des casernes allemandes. D'après les experts, le but n'est pas d'infiltrer la Bundeswehr proprement dit, mais bien de faire de l'armée allemande une base arrière de la formation des djihadistes."

L'armée du pays d'accueil pour se former au combat ? Ce serait surprenant qu'aucun islamiste n'y ait également pensé en France...

Source : Le salon beige

Après le Cahuzac, le cas Mandon…

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Où il est démontré, sur l’air de « Tout va très bien, Madame la Marquise », que Manuel Valls, lui aussi, comme Nicolas Sarkozy en son temps, travaille entouré de « collaborateurs ».

« Il n’y a pas de “contagion du foulard” », assure Thierry Mandon qui, de toute évidence, n’a jamais sorti la tête de ses cartons… ou bien se fout de celle du monde avec un aplomb, une détermination qui forcent l’admiration.

Sur les ondes de la radio RTL, répondant ce mercredi 13 avril 2016 aux questions d’Olivier Mazerolle, le secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche poursuit, toujours évoquant le « problème » soulevé quelques jours auparavant par le Premier ministre, son « patron » au sein du gouvernement, problème de l’irruption des femmes voilées dans les universités, de leur prolifération, de l’inquiétude grandissante, relayée par le journaliste qui l’interroge, de beaucoup de professeurs devant « l’affluence de plus en plus importante de jeunes femmes, d’étudiantes, avec un foulard sur la tête ».

Derrière son micro, le petit homme n’est pas disposé à s’en laisser conter. Il proteste, il s’insurge, il se rebelle, il pense à la postérité : « Il n’y a pas de problème ! C’est pas utile de créer un problème là où y en a pas ! » (sic).

Comment ne pas penser à l’un de ses anciens et célèbres collègues, alors ministre du Budget de son état, chargé entre autres de la lutte contre la fraude fiscale ?

Les yeux dans les yeux, la main sur le cœur : il n’y a pas, il n’y a jamais eu, Mesdames et Messieurs qui m’écoutez, de problème avec le voile… ni à l’université, ni ailleurs !

Ainsi, se dégageant jour après jour de l’actualité, se dessine dans l’idéal ce que pourrait donner, en sa composition, la future équipe gouvernementale de ce bon Président Mohammed Ben Abbes, cher à Michel Houellebecq, avec, pourquoi pas, une promotion pour le sieur Thierry Mandon (qui n’aura pas démérité), un bel avancement au titre de gratification pour service rendu à « La Fraternité musulmane » et, par-delà le parti de ses nouveaux maîtres, à l’islamisation de la France et de l’Europe : « ministre du Renoncement et de la Haute Trahison » !

Maxime Sentence

Source : Boulevard Voltaire

Intégriste et fraudeur, mais pas expulsé ?

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« Il n’y a pas un prêcheur de haine en France qui a vocation à rester en France », déclarait solennellement Bernard Cazeneuve, en juin 2015. Eh bien, si : Mohamed Khattabi ! Qui est aussi un « fraudeur et un tricheur », comme le dénonçait le préfet de l’Hérault, en décembre 2015, dans Le Figaro.

Non seulement cet imam destitué, en 2014, au bout de dix ans, de ses fonctions à la mosquée La Paillade de Montpellier pour cause de discours incompatible avec les « valeurs républicaines » continue de prêcher dans un hangar connu pour s’appeler « mosquée Aïcha », mais il vient juste d’être requis, contre lui, six mois de prison avec sursis avec mise à l’épreuve pour « recel de fraude aux allocations, travail dissimulé et blanchiment ». Pour sa femme et mère de quatre de ses enfants, c’est trois mois avec sursis pour « fausse qualité de parent isolé ». Un petit air de polygamie dans l’air, chez Khattabi ?

Faux, ils ne vivent pas sous le même toit ! Nadia Mallem, « elle vient, elle s’installe, elle repart, c’est très irrégulier », témoigne Mohamed. Un imam venu au tribunal en djellaba adepte de modernité, qui l’eût cru ? Pas la Caisse d’allocations familiales (CAF), en tout cas, qui a évalué les sommes indûment perçues à 20.000 euros. En outre, le préfet Pierre de Bourquet l’accusait aussi de percevoir l’allocation « adulte handicapé, alors qu’il ne l’est pas ». La raison pour laquelle, sans doute, à l’audience, ce sombre personnage de 53 printemps s’appuyait ostensiblement sur une canne… Sentence sera rendue le 18 mai 2018.

Et le clou : il n’est pas français ! Monsieur Khattabi est canado-marocain. Ah, il peut l’exhiber, sa carte de séjour renouvelée vingt fois depuis vingt ans par la France, cette bonne mère, alors qu’il est persona non grata au Canada ! Pour quelle raison le gouvernement n’a-t-il pas déjà expulsé manu militari cet imam étranger fraudeur qui « symbolise l’islam dont on ne veut pas dans ce pays », dont « les paroles de haine contre notre mode de vie » risquent d’influencer les jeunes, toujours selon le préfet sus-nommé ?

À cause de l’amitié, peut-être. À tu et à toi avec Philippe Saurel, le maire de Montpellier, qui lui doit une partie de sa victoire, en mars 2014. Très reconnaissant, le maire : Khattabi – interdit de prêche à celle de la Paillade – l’aura, sa grande mosquée. La preuve : 45.000 euros ont déjà été récoltés. Quoi d’autre ? L’amitié, peut-être encore, entre Manuel Valls et le maire en question, décoré par ses soins de la Légion d’honneur,en décembre 2014, soit neuf mois plus tard…

Récapitulons : l’État garde sur son territoire un étranger condamné pour l’avoir volé ; l’État héberge un imam, étranger qui, le 13 novembre 2015, jour des attentats, dans son prêche à la mosquée soutient « les moudjahidines ». Enfin, l’État ne trouve rien à redire à ce qu’un fraudeur, imam, étranger, déclame, enflammé : « Le Coran est notre identité, notre hymne, notre Constitution. ».

« Nous avons décidé d’être intransigeants » [envers les imams radicaux], déclarait Manuel Valls, en 2012. « S’il est étranger, il sera expulsé, je le fais systématiquement », renchérissait Bernard Cazeneuve, en 2015. Et depuis, combien d’autres spécimens comme Mohamed, à être toujours là ? Hein, combien ? On n’ose pas le savoir..

Caroline Artus

Source : Boulevard Voltaire

Thibault de Montbrial : Sécurité et Justice : « Nous sommes à l’aube de ruptures majeures »

Thibault de Montbrial participera le 28 mai prochain au Rendez-vous de Béziers. Il siégera à la table ronde « Sécurité/justice : comment faire en cinq ans ce que ni Chirac ni Sarkozy n’ont fait depuis trente ans ? ». Dans une interview accordée à Boulevard Voltaire, il explique notamment sa vision de l’élection présidentielle de 2017 et comment les politiques développées jusqu’à présent sur la sécurité et la défense ont, pour la plupart, abouti à un échec.

Source : Boulevard Voltaire

Écraser la dissidence : l’exemple de Pierre Cassen

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« Tous les animaux sont égaux mais certains sont plus égaux que d’autres », écrivait Orwell dans sa célèbre fable, La Ferme des animaux. Il en est de même pour l’actuel gouvernement socialiste, qui use et abuse de son pouvoir discrétionnaire.

Ainsi, des bandes de casseurs – agglomérat d’antifas et de « jeunes » des banlieues – sèment allègrement la terreur dans la capitale et quelques autres villes de province sans que cela émeuve outre mesure les pouvoirs publics. La réaction est même très molle.

Par contre, alors que tous les services de police et de justice devraient converger vers un seul but – vaincre le terrorisme, depuis son financement par les trafics, les prêches fielleux dans les mosquées salafistes jusqu’aux cellules prêtes à passer à l’acte -, il semblerait que la priorité soit tout autre : écraser la dissidence et ce, par des moyens qui ne sont pas sans rappeler certains régimes autrefois encensés par une bonne partie de la gauche intellectuelle. Souvenons-nous de l’« Ode à Staline » de Paul Éluard – pourtant immense poète -, par exemple !

Cette dissidence dérangeante est incarnée, entre autres, par Riposte laïque, dont le fondateur, Pierre Cassen, vient de subir l’ire des gardiens du temple de la rose, le jour même où François Hollande s’apprêtait à remuer du vide à la télévision.

Qu’a donc fait Pierre Cassen pour être convoqué à la brigade de répression de la délinquance à la personne, suivi d’une perquisition chez lui – avec confiscation de ses ordinateur et téléphone portable – sur ordre du parquet ? Il aurait adressé un tweet jugé injurieux à l’égard d’Anne Hidalgo – une femme très pointilleuse ! – et serait reconnu comme le vrai responsable de Riposte laïque Suisse. Avouez qu’à côté, Salah Abdeslam, c’est de la roupie de sansonnet ! Et pourquoi, au fait, une partie de Riposte laïque se trouve-t-elle en Suisse ? Mais pour éviter les affres d’une censure infatigable, mon capitaine ! Car en France, aujourd’hui, il y a effectivement ce qu’on a le droit de dire et faire – « sous-chiens », pour désigner les Français de souche ; dévaster des églises – et ce que l’on n’a pas le droit de dire et faire : lutter contre un dogme religieux mortifère dont l’histoire nous montre qu’il n’est compatible qu’avec lui-même. Cet interdit justifie qu’une commission rogatoire ait été délivrée à l’encontre de Pierre Cassen, aux avant-postes de la lutte contre les dangers réels de l’islam. Paraphrasant librement Stendhal, je constate que tout est ignoble en fait de résistance patriote aux yeux de nos délicats socialistes !

Pendant ce temps, notre pays est devenu un géant aux pieds d’argile qui s’enfonce dans une vase malodorante composée de mondialisme frénétique, d’invasions barbares et de négation de son passé. Pierre Cassen et beaucoup d’autres tentent, quant à eux, de réveiller les consciences, mais ce n’est pas lorsque nous aurons la tête immergée qu’il faudra réagir : c’est maintenant, comme le changement, le vrai !

Charles Demassieux

Source : Boulevard Voltaire

« Radicalisation » : citée dans « Enquête Exclusive », la mosquée de Givors menace de poursuivre l’émission

Pour les dix ans de l’émission « Enquête Exclusive » de M6, Bernard de Lavillardière a consacré la soirée du dimanche 10 avril à « lutte anti-terroriste ». Des mosquées décrites comme « salafistes » ou « radicales » ont été citées dans cette émission dont la grande mosquée de Givors.

« L’évolution » de la deuxième plus grande mosquée du Rhône « inquiète » selon l’émission.

Son recteur a tenu à réagir aux accusations de l’émission, regrettant l’image renvoyée aux téléspectateurs.

« L’image de la Grande Mosquée a été dégradée malgré un travail de plusieurs années sur l’esprit d’ouverture, le respect et la fraternité ». Et de conclure « Nous nous réservons le droit de poursuivre l’émission devant les juridictions compétentes afin de rétablir la vérité ».

COMMUNIQUÉ DU RECTEUR DE LA MOSQUÉE Mr. NACER SAADIA

Suite au reportage diffusé sur M6 dimanche 10 avril 2016, sur l’islamisme radical et notamment sur la mouvance salafiste, des informations erronées ont été diffusées.

Nous tenons à apporter des précisions en ce qui concerne l’ancien Président. En aucun cas il y a eu d’éviction le concernant. Il y a bien eu démission de sa part, documents à l’appui attestant cette dernière. Ils peuvent être mis à votre disposition, le cas échéant.

La Grande Mosquée de Givors n’a pas été reprise par deux Imams. L’Imam actuel est présent depuis 23 ans. Les membres actuels sont majoritairement les mêmes qu’à sa création.

Au départ, ce reportage avait pour sujet « le travail de terrain des renseignements territoriaux ».

Notre avis ne nous a pas été demandé et aucun droit à l’image n’a été cédé à M6.

L’image de la Grande Mosquée a été dégradée malgré un travail de plusieurs années sur l’esprit d’ouverture, le respect et la fraternité.

Nous nous réservons le droit de poursuivre l’émission devant les juridictions compétentes afin de rétablir la vérité.

Source : Des domes et des minarets

 

L'Italie refuse de se faire coincer entre le conflit libyen et les murs anti-migrants

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La décision unilatérale de Vienne  (et donc très grave en matière de droit international) de procéder depuis lundi à l'aménagement de structures visant à filtrer, voire à fermer, sa frontière avec l'Italie sur le Col du Brenner suscite une vive émotion à Rome. Le gouvernement italien estime depuis le début que la crise migratoire est une crise qui ne peut être gérée qu'au niveau européen, et que laisser seuls Athènes et Rome est non seulement un acte de lâcheté et un manque de solidarité, mais aussi un calcul à courte vue. Selon les autorités italiennes, 6 000 migrants sont arrivés cette semaine. Soit plus de 25% d'augmentation par rapport à une année 2015 déjà fortement marquée par une croissance des flux migratoires.

Immigration Compact après le Fiscal Compact

Dans la presse italienne de ce vendredi, comme tous ces jours derniers, les commentaires sont nombreux. Face à ce que l'éditorialiste du quotidien IlSole24Ore appelait l'autre jour "l'Orbanisation de l'Europe", tous les journaux lancent l'alarme. La Repubblica, estime que l'UE " ne peut pas nous abandonner dans la gestion de la vague venant de Libye’’, et précise que "l’Italie est en train de préparer une lettre à l’attention de l’UE, appelée ‘’immigration compact’’ à l’instar du ‘’fiscal compact’’ imposé par l’Allemagne en 2012 en matière économique. L’Italie demandera que l’Europe accélère sur les accords avec les pays de transit et d’origine des migrants. Et un fonds aux pays de transit pour arrêter les flux de l’urgence migratoire ».

« L’Europe des Nations revient » 

Dans son éditorial, le quotidien La Stampa évoque le retour d'une Europe des Nations: «L’Autriche pourrait fermer ses frontières pour se sauver, les murs pourraient surgir pour se sauver aussi. L’été qui approche va porter une autre vague de migrants, après la fermeture de la ‘’route des Balkans’’, ils arriveront surtout en Italie. L’installation du nouveau gouvernement d’Al-Sarraj à Tripoli ouvre une possibilité de stabilisation, mais il faudra beaucoup de temps pour arriver à contrôler tout le territoire. Le Président italien Sergio Mattarella a parfaitement raison, les murs seraient le suicide de l’Europe, toutefois ses mots risquent de ne pas être pris au sérieux si les officiers ainsi que l’équipage du navire Europe ne sont pas capables de rassurer les passagers que ce bateau ne finira pas comme le Titanic. »

Soutien de Bruxelles contre Vienne

Dimitris Avramopoulos, commissaire UE pour les Affaires Intérieures, déclare dans un entretien à La Stampa.  « Nous enverrons une lettre formelle, l’Italie a notre soutien total et nous sommes prêts à renforcer Frontex sur les côtes. L’Italie et la Grèce ont été surprises par l’afflux extraordinaire de migrants, mais maintenant elles sont  fortement engagées à faire ce qu’elles ont promis. »

Source : Ouest France

Lagny : la municipalité se bat pour que les musulmans aient un nouveau lieu de culte

À Lagny-sur-Marne, la situation dégénère. Il devient crucial de trouver un nouveau lieu de culte pour les musulmans.

Il y a quelques jours, Manuel Valls s'inquiétait de la montée du salafisme. La France compte une centaine de mosquées salafistes dont trois ont été fermées depuis les attentats du 13 novembre. À Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne), pour empêcher les prières de rue, le maire plaide pour la réouverture d'une de ses mosquées.

Avant le ramadan

Depuis quatre mois, cinq fois par jour, des musulmans prient en plein air. De l'autre côté de la rue : la cour de récréation d'une école primaire. De sources policières, certains de ces hommes ont leurs avoirs gelés par la justice française, d'autres sont interdits de sortie du territoire ou assignés à résidence. L'ancien lieu de culte musulman de Lagny a été fermé après novembre 2015. Avec l'État d'urgence, les forces de l'ordre ont pu perquisitionner cette mosquée. Les enquêteurs y ont découvert un disque dur, des documents sur le jihad et une école coranique non déclarée. L'ancien imam, Mohamed Hammoumi, est accusé de prêches antisémites et d'endoctrinement de jeunes en vue du jihad. La municipalité se bat désormais pour que les musulmans aient un lieu de culte avant le ramadan, qui débute début juin.
 

Allemagne : vers une loi sur l’intégration des réfugiés

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La coalition gouvernementale allemande a approuvé tôt jeudi une série de mesures encadrant l’intégration des réfugiés, leurs droits et leurs devoirs : une «première» et un accord «historique» pour un pays longtemps réticent à se définir comme une terre d’immigration.

«C’est une première dans l’histoire de la République fédérale d’Allemagne», s’est réjouie la chancelière conservatrice Angela Merkel lors d’une conférence de presse à la mi-journée avec plusieurs ténors de sa coalition conservateurs/sociaux-démocrates. Cet accord, conclu au bout de sept heures de tractations et qui doit être converti en loi, est «un pas historique» traitant d’un «changement profond de la société», a renchéri le social-démocrate Sigmar Gabriel, vice-chancelier et ministre de l’Économie.

La future loi encadrera les droits et les devoirs des migrants en Allemagne, pays qui a accueilli plus d’un million de demandeurs d’asile en 2015, ce qui a mis la chancelière sous pression, particulièrement dans son camp conservateur. Entre autres mesures, les autorités attribueront un lieu de résidence aux demandeurs d’asile reconnus en tant que tel, afin de mieux les répartir sur le territoire et d’éviter ainsi les ghettos. «Une violation de cette attribution exposera les personnes concernées à des conséquences», indique le document.

Droits et devoirs

Le document prévoit également de ne pas attribuer de droit de séjour durable aux réfugiés qui ne feraient pas suffisamment d’efforts pour s’intégrer, notamment par l’apprentissage de la langue allemande. «L’acquisition de la langue est aussi nécessaire pour un séjour provisoire» en Allemagne, stipule le document.

L’accord comporte également un volet dédié à l’emploi des réfugiés afin de faciliter leur embauche. Jusqu’ici, les demandeurs d’asile ou personnes de statut équivalent ne pouvaient occuper un emploi que dans la mesure où il ne trouvait pas preneur parmi les Allemands ou les citoyens de l’UE : cette restriction sera levée durant trois ans. Les réfugiés en formation se verront attribuer un droit de séjour pour la durée de leur apprentissage, afin qu’ils puissent trouver un emploi. «Celui qui interrompra sa formation se verra retirer son titre de séjour et, par là-même, le droit de rester en Allemagne», a prévenu la chancelière.

Quelque 100 000 offres d’emploi seront proposées aux demandeurs d’asile, dont seront exclu les migrants issus de pays classés sûrs, comme par exemple les pays des Balkans. Les députés allemands votent à partir de jeudi pour classer également l’Algérie, le Maroc et la Tunisie parmi ces pays sûrs. Résumant la philosophie de la nouvelle législation, M. Merkel y a vu «une offre pour chacun, mais aussi des devoirs pour tous ceux qui arrivent». «Nous voulons des gens intégrés, fiers, pas des personnes assimilées de force», a renchéri Sigmar Gabriel.

« 50 ans après »

Ce texte sur l’intégration est une première pour l’Allemagne, les conservateurs allemands ayant toujours freiné de peur de créer un appel d’air et de transformer le pays en terre d’immigration. Ironie du sort, c’est une conservatrice, Mme Merkel qui a ouvert la voie à travers sa politique d’accueil massive des migrants en 2015. «50 ans après le début de l’immigration, l’Allemagne a désormais une loi sur l’intégration», a salué dans un tweet le patron des députés sociaux-démocrate, Thomas Oppermann.

Une référence aux «travailleurs invités», majoritairement turcs, arrivés dans les années 60 pour nourrir le «miracle économique» allemand mais que le pays a longtemps peiné à intégrer faute d’une politique volontariste en la matière. Sigmar Gabriel a par ailleurs estimé que cette loi ne constituait qu’un premier pas vers une loi plus générale sur l’immigration. Le mouvement pro-migrants Pro-Asyl a de son côté dénoncé une loi de «désintégration», s’offusquant particulièrement de l’obligation de résidence qui sera introduite. Les populistes de l’AfD, en plein essor depuis le début de la crise migratoire, se sont de leur côté emportés contre une «forme perfide de dumping social».

Autre thème, la coalition s’est aussi entendue sur des mesures destinées à combattre le terrorisme, notamment en autorisant la police fédérale à utiliser des agents infiltrés afin de prévenir des attentats et en renforçant la coopération avec les renseignements étrangers.

Source : Lequotidien.lu

Une commission souhaite la préférence nationale

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Le plan B du Conseil fédéral pour appliquer l'initiative contre l'immigration de masse ne convainc pas.

La commission des institutions politiques veut approfondir le dossier, notamment sur la question de la préférence nationale. Le plénum ne tranchera qu'à l'automne.

Le gouvernement mise sur une clause de sauvegarde consensuelle avec Bruxelles. Mais en attendant que les discussions aboutissent et vu que l'initiative doit être mise en oeuvre d'ici février 2017, il a présenté une solution unilatérale au Parlement.

La clause de sauvegarde permettrait une limitation temporaire et ciblée des autorisations de séjour des ressortissants de l'Union européenne. Un seuil d'immigration serait fixé au-delà duquel des contingents devraient être définis.

La commission est entrée en matière sans opposition sur cette proposition. Elle n'a pas l'intention de la refuser sans autre forme de procès, mais elle a des doutes et se demande si des alternatives ne seraient pas meilleures, a indiqué son président Heinz Brand (UDC/GR) devant la presse vendredi. A titre personnel, il n'exclut pas que la commission revoie complètement le projet.

Eclaircissements

En attendant, la commission a décidé de demander des éclaircissements à l'administration. Confrontée à une vingtaine de propositions, elle a préféré se concentrer sur les questions relevant de la préférence nationale. Il s'agira de définir clairement le concept et quelles en sont les implications.

Le PLR a notamment plaidé en ce sens. Le modèle présenté par le canton du Tessin devrait être étudié dans ce cadre. Celui-ci est basé sur une approche ascendante. Partant du niveau le plus bas, à savoir les branches économiques régionales, il envisage ensuite les régions et en dernier lieu seulement le pays entier.

La commission va d'ailleurs auditionner l'ancien secrétaire d'Etat Michael Ambühl, auteur d'une étude dans ce sens. Un employeur devrait par exemple prouver qu'il a d'abord cherché à engager de la main-d'oeuvre indigène avant de recruter un frontalier. La commission va aussi entendre une délégation de la Conférence des gouvernementaux cantonaux, qui serait intéressée par une telle solution. D'autres personnes pourraient être invitées.

Foule de propositions

L'idée de renvoyer le projet au Conseil fédéral, en lui demandant de trouver une solution qui soit en tout cas compatible avec les bilatérales, a été rejetée par 18 voix contre 8.

La commission a également écarté toute une série d'éclaircissements allant d'une meilleure intégration des requérants d'asile sur le marché du travail à l'inscription de limites quantitatives dans la loi en passant par un traitement séparé par le Parlement des dispositions concernant les ressortissants de l'UE et ceux des pays tiers.

Décision à l'automne

Pour pouvoir mener avec sérieux ses travaux, la commission n'entend pas rendre sa copie avant la session d'automne. La tenue d'un référendum de la Grande-Bretagne sur la sortie de l'UE le 23 juin n'a eu aucune influence, a assuré Heinz Brand, affirmant que ce scrutin ne concernait pas les relations entre la Suisse et Bruxelles.

De toute façon, il devrait y avoir référendum en Suisse sur la loi d'application de l'initiative sur l'immigration, la votation ne pourra pas se tenir avant mai 2017, a-t-il ajouté. «Ca ne sert donc à rien de presser le pas.» Et le Conseil fédéral pourra toujours appliquer l'initiative par voie d'ordonnance en février 2017 si la loi ne peut pas encore entrer en vigueur.

Source : Tdg.ch

Chelles : la mosquée rachète un terrain à la ville pour agrandir son parking

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Un pas de plus a été franchi mardi soir vers l’extension de la mosquée des Coudreaux, gérée par l’association Aboubaker Essadik. Le conseil municipal de Chelles a en effet voté le déclassement du domaine public et décidé la cession d’une parcelle de 3254m² située derrière l’emplacement actuel de la mosquée au prix de 75 000 € à cette association, dans le but d’y réaliser un parking de 120 places.

A terme, ces nouvelles places de stationnement seront ouvertes à tous, et pas uniquement réservées aux fidèles. Sur un temps plus long, l’association Aboubaker Essadik souhaite agrandir la mosquée et y développer des activités culturelles. Disposer d’un nombre de places de parking suffisant est un préalable indispensable à l’obtention d’un permis de construire.

Source : Le Parisien

vendredi, 15 avril 2016

Condamné pour fraudes à la CAF, l’imâm Khattabi de Montpellier restera en France

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Outre sa qualité de fraudeur, Khattabi est de plus étranger et musulman radical. Cela fait beaucoup pour le même bonhomme, mais ne semble pas du tout déranger les autorités françaises. Joachim Véliocas s'en indigne à juste titre :

"Condamné à six mois de prison avec sursis en ce 13 avril 2016 pour recel de fraudes aux allocations et “travail dissimulé”, son assignation à résidence avait été levée en décembre comme nous le révélions en exclusivité. Une de ses femmes a été également condamnée pour se prétendre “parent isolé” , technique bien connue dans les familles polygames pour toucher l’allocation liée. L’imâm de la mosquée Aisha est aussi accusé par le parquet de travail dissimulé. Un catalogue à la Prévert que l’on peut lire dans la dépêche du Figaro.

Il est incroyable que malgré ses prises de positions en faveur des moudjahidines et de moult dérapages, il soit encore toléré sur le sol français. Même le Canada -dont il a aussi la nationalité- n’en veut plus. Son titre de séjour en France a été renouvelé vingt fois, il s’en vante, mais sur quels critères?  Manuel Valls qui a surtout le ministère de la parole, ne compte pas l’expulser de notre territoire, ce qui démontre son double discours à l’endroit des imâms radicaux, fussent-ils étrangers."

Joachim Véliocas rappelle les méfaits de cet imam, qu'il a recensés dans plusieurs articles, à lire sur l'Observatoire de l'islamisation. Ne pas expulser cet imam, c'est encourager tous les autres.

Source : Le salon beige

Déradicalisation : avec un Coran et un tapis de prière, ça marche ?

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Parents du monde entier, vous n’êtes pas musulmans du tout, vous vous occupez bien de votre petite Camille, meilleure élève de sa classe avec son amie Sarah la musulmane, vous lui donnez tout votre amour, mais en dépit de tous ces facteurs bénéfiques, elle a basculé dans la radicalisation ? Comment faire, à présent, pour l’aider à se sortir des griffes des djihadistes ? Ainsi, sur France 5, le 7 avril, Dounia Bouzar présente-t-elle son livre Ma meilleure amie s’est fait embrigader.

Parce que les statistiques, c’est les statistiques. Les nouveaux djihadistes ayant « tellement affiné leurs techniques de recrutement », dit la pionnière en Centre de prévention des dérives sectaires liées à l’islam, créé en 2014, toutes les familles sont concernées. Y compris et surtout celles dans lesquelles on s’y attend le moins. D’ailleurs, même Sarah – « une musulmane vendue », d’après Camille – n’a rien vu venir. Le temps que tout le monde s’aperçoive de l’étrange retranchement de Camille dans son monde intérieur devenu paranoïaque, c’était trop tard : le mal était fait.

Et Dounia Bouzar – qui, soit dit en passant, en février 2016, en protestation de la loi sur la déchéance de nationalité, renonçait finalement à sa mission de déradicalisation auprès du gouvernement – de nous éclairer sur la personnalité du jeune sous emprise islamique. Le radicalisé ne sachant jamais qu’il est radicalisé, il s’avère donc impératif de ne pas chercher à le raisonner. Le radicalisé souffrirait donc d’une pathologie mentale – la folie, par exemple – dont l’anosognosie est l’un des symptômes constamment avérés. Un « déséquilibré », en somme, comme les médias présentent quasi systématiquement l’auteur d’une attaque au couteau. Comment s’y prendre, alors, avec ce type de jeune ? Il faut « lui parler avec le cœur ». Celui-là même qu’il ne ressent déjà plus, puisqu’il a été embrigadé ? Et, par-dessus tout, appréhender la radicalisation comme une désocialisation et non comme une islamisation…

D’ailleurs, la maman de Camille, dans le livre, a une idée de génie : à sa fille rattrapée in extremis sur le chemin du djihad, elle offre… un Coran et un tapis de prière ! « Et ça marche ? », demande, en gros, Anne-Sophie Lapix, un peu sonnée. « Mâme » Bouzar est un peu embêtée. Non, elle « ne pense pas qu’on puisse déradicaliser juste avec le bon islam parce que le jeune pense qu’il détient la vérité ». Bref, l’amour, qu’il vienne des parents ou du Coran, rien n’y fait. C’est gai ! Que reste-t-il, alors, pour éradiquer le mal ?

Les Frères musulmans ? Excellent ! D’accord, « ils ont l’inconvénient de penser que l’islam a inventé beaucoup de choses et ils gèrent les domaines de la vie quotidienne, mais par contre ils incitent les jeunes à se mélanger à des non-croyants », ils vantent nos « valeurs communes », et puis « ils disent qu’une femme doit avoir bac+8 pour être une vraie musulmane ». Si si, « normalement, ils ont énormément évolué », affirme la dame, tout sourire. Sur le plateau, un ange passe… Devinez qui se bouscule au portillon des centres de déradicalisation, d’après Caroline Fourest, récemment ? Vous avez dit islamisation ?

Caroline Artus

Source : Boulevard Voltaire

Un Molenbeek dans votre village ? Remerciez le gouvernement !

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Manuel Valls a déjà utilisé l’expression (choquante, mensongère) d’« apartheid social, territorial et ethnique » pour qualifier la situation vécue par les habitants des quartiers, pudiquement qualifiés de « populaires ». Mensongère ? Disons plutôt que l’expression est partiellement exacte. Si certains quartiers sont devenus, au fil du temps, des zones de Non-France, ce n’est pas parce que l’État ne leur a pas donné la chance de s’intégrer, mais bien parce qu’ils se sont eux-mêmes affranchis de nos lois, parfois avec la complicité bienveillante du pouvoir. Catéchisme officiel de l’excuse, laxisme, repentance permanente, concessions à l’islam et promotion d’une infra-culture anti-française ont entraîné une séparation de fait entre la France issue de l’immigration et la France historique.

Dernier « grand texte du quinquennat » (sic), le projet de loi Égalité et citoyenneté a été conçu pour répondre à l’explosion de la France « façon puzzle » communautaire, comme aurait pu le dire Michel Audiard. Dans un livre dense et exhaustif, intitulé Immigration : la catastrophe. Que faire ?


, Jean-Yves Le Gallou démontre que l’immigration ruine la France à tous points de vue. Les politiques dites de la ville ont été de véritables gouffres financiers, sans autres résultats visibles que l’augmentation de la criminalité. Des populations entières ne se sont pas intégrées, et encore moins assimilées.

Le projet de loi Égalité et citoyenneté ne rompt pas avec l’idéologie qui a contribué à l’immigration de masse et, par voie de conséquence, à la division du pays en deux grands ensembles qui se regardent sans se mélanger, en viennent même à se haïr. En effet, on retrouve la même logique : arroser les quartiers de subventions, discriminer « positivement ». Les mesures imaginées par Patrick Kanner, ministre de la Ville, en collaboration avec le ministre du Logement Emmanuelle Cosse et la secrétaire d’État à l’Égalité réelle (re-sic) Ericka Bareigts, consistent simplement en une série de cadeaux. Tels de mauvais parents, nos gouvernants offrent des cadeaux pour calmer l’enfant colérique. Tout bon pédopsychiatre dirait que l’enfant réclamera alors toujours un peu plus. Le projet compte un volet consacré à l’« Égalité réelle », que signifie cette expression ? Faudra-t-il une fois de plus accorder moins de chances aux classes moyennes pour prolonger une fiction mortifère ?

Les habitations à loyer modéré sont déjà réservées aux populations d’origine extra-européenne, cela sera renforcé. Parmi les réformes proposées, quelques-unes sont purement délirantes : la loi SRU sera considérablement renforcée alors qu’elle est déjà inapplicable, possibilité offerte aux préfets d’attribuer des logements sociaux en dépit des réticences des maires, obligation pour les collectivités territoriales d’octroyer 25 % des logements sociaux aux ménages prioritaires, dont ceux bénéficiant du droit au logement opposable, renforcement de la lutte contre les « discriminations » avec durcissement des sanctions, élargissement de l’accès au 3e concours dans la fonction publique (faux emplois qui continueront d’alourdir le mammouth)… Une véritable tyrannie de la « mixité sociale », pour ne pas dire la mixité ethno-culturelle imposée. Chaque village de France aura son mini-Molenbeek, de gré ou de force.

En Seine-Saint Denis, l’économie de la drogue générerait un chiffre d’affaires annuel d’un milliard d’euros par an. De quoi faire vivre grassement toute une partie de la population, par ailleurs gavée d’aides indues et bénéficiant de logements à loyer modéré. Aucun ministre n’a jugé bon d’analyser ce chiffre. Pourtant, l’économie parallèle ne sert pas qu’à financer des locations de voitures de sport pour flamber sur les Champs-Élysées. L’argent de la criminalité a aussi permis de financer les dernières équipées terroristes islamistes qui ont ensanglanté l’Europe. De cela il ne sera pas question. Pourquoi ? Pour une raison évidente : si les trafics sont coupés, les quartiers exploseront à nouveau, bien plus violemment qu’en 2005.

Rien de ce qui devrait être fait n’est prévu par ce projet de loi. Le gouvernement ne tire pas les conclusions de bon sens qui s’imposent. Les attentats n’auront-ils servi qu’à aggraver un peu plus la dette publique ? Plus de discrimination dite positive, plus d’immigration, plus d’argent public gaspillé, plus de génuflexions. Jusqu’à quand ? Jusqu’à l’explosion !

 

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire

Pour le député Grouard, l’islam n’est pas une chance pour la France

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Le 8 avril dernier, Serge Grouard, député LR du Loiret, écrivait sur Facebook une lettre ouverte aux musulmans de France. À ma connaissance, aucun média ne l’a diffusée alors qu’en quelques heures, l’« islamo-dhimmi-sphère » fut déchaînée. Je vous invite donc à découvrir cette lettre qui a la forme d’un réquisitoire bien aiguisé.

Ainsi, Serge Grouard rappelle que la France, c’est deux mille ans d’Histoire, que les musulmans se sont installés, pour la plupart, il y a cinquante ans. Cependant, au lieu de nous enrichir de « chances pour la France », l’immigration musulmane nous a permis de faire connaissance avec le repli identitaire, les revendications communautaires, la victimisation, la violence et, aujourd’hui, le terrorisme.

À la différence de Manuel Valls, Serge Grouard refuse de dénoncer le « salafisme » ou encore, comme Marine Le Pen, à combattre « le fondamentalisme islamique ». Non, pour lui, il ne s’agit là que de « subtiles nuances ». Serge Grouard nous fait donc savoir qu’il n’est plus dupe. Il a compris que l’islam est à la fois une spiritualité ainsi qu’une idéologie juridico-politique. Ne pas le reconnaître, c’est, au final, se battre contre des moulins à vent.

Il appelle donc les musulmans de France à faire une inévitable « révolution interne », qu’ils entament à leur tour une « séparation de la religion et de l’État ». Bref, il les invite à entrer dans la laïcité sans plus tarder, qu’ils rejettent le voile, qu’ils renoncent à imposer dans les cantines scolaires des menus confessionnels, et surtout à chasser l’obscurantisme prêché dans certaines mosquées. En somme, il leur demande de devenir Français. Serge Grouard termine sa lettre sous la forme d’un avertissement. Notre tolérance, socle moral sur lequel est basée notre société moderne, est sur le point de se briser. Si les musulmans ne changent pas, alors « attention, ce peuple tolérant [que sont les Français] est aussi violent et il l’a montré dans son histoire ».

Cette lettre est, à mon sens, importante et j’espère que vous la partagerez. Même si, comme moi, vous n’êtes pas un sympathisant LR, je pense qu’il est nécessaire de faire front commun quand qui que ce soit se décide à franchir le Rubicon afin d’affronter l’islam. À nos dépens, nous avons compris que l’islam n’était pas une religion de paix et d’amour mais un poison qu’on aurait aimé ne jamais découvrir. Nous avons également intégré que chacune de nos concessions n’était, au final, reçue que par plus d’exigences. De nombreux politiques continuent à courtiser l’islam, mais il est nécessaire de leur faire comprendre que pour le peuple, l’islam est aujourd’hui autant le bienvenu qu’un astéroïde. Comme le fait savoir Serge Grouard, nous n’avons plus de tolérance à offrir à l’islam car cette dernière a léché l’assiette sans jamais rien donner en retour. Il est fondamental de montrer qu’on ne se laissera plus intimider, que toute revendication sera désormais rejetée, et cela même si on doit aller jusqu’au point de non-retour.

Xavier Scott

Source : Boulevard Voltaire

 

Le nouveau Forum des Halles : temple des bobos-bios contre « la racaille »

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« La canopée se dévoile », comme dit la presse. Et comme il a été fort bien écrit ici, il faut une forte dose d’imagination pour voir dans cette horreur vaguement verdâtre « l’étage sommital de la forêt tropicale humide » !

Qu’importe, d’ailleurs, puisque la canopée n’est qu’une couverture. Dans tous les sens du mot. Elle ne sert, en effet, qu’à abriter le nouveau temple de la consommation chic, des boutiques branchées destinées à cette gauche qui ne veut plus être caviar mais « bobo-bio ».

Avant que vous n’alliez vous ruiner dans ce trou vaste comme trois halls de gare, je vous livre la description dithyrambique qu’en fait le magazine À nous Paris, l’hebdomadaire du mercredi distribué dans les couloirs du métro. Tout est dans le style :
– un quartier « où l’expérience shopping, food, sport et culture nous embarque dans une nouvelle ère » ;
« des marques inédites, internationales ou esprit “made in Paris” » ;
– « le concept-store en ligne L’Exception ouvre enfin sa première boutique physique » ;
« un spot dédié aux talents de la mode où se refaire un look et un dressing dans l’air du temps » ;
« des sessions de running collectives » ;
« Lego et son premier flagship store à Paris » ;
– le « design innovant » et même « le bar à selfies (sic) » pour une « expérience shopping beauté » ;
– tout cela avant d’aller « déjeuner healthy ».

Déjeuner « healthy » au prix de La Tour d’Argent dans des « concept food » imitant les épiceries de quartier des années cinquante mais où l’on vous vend la boîte de sardines à 10 euros.

Pourquoi pas, me direz-vous, s’il y en a qui veulent bien payer. Sauf que… sauf que le même Premier ministre qui inaugurait la semaine dernière, avec le maire socialiste Anne Hidalgo, ce nouveau Forum voulu par l’ex-maire socialiste Delanoë, ce Premier ministre, donc, était hier à Vaulx-en-Velin pour « lutter contre l’apartheid social ». Il paraît, en effet, que « l’État monte au front contre les inégalités ». La bonne blague.

Sous la bannière socialiste, Paris se transforme. Je ne dis pas « se nettoie » parce que la ville ressemble toujours à une poubelle. Enfin, dans les quartiers où la boîte de sardines est à un prix normal. Ailleurs, on pousse les pauvres et les colorés pour faire place aux CSP+++. L’exemple par le Forum. En effet, comme tous les points de jonction des lignes de RER, les Halles sont le lieu de rencontre de tous les « jeunes » de banlieue. Jusqu’ici, les boutiques du Forum, clients comme personnel, concentraient donc une population qui ne plaît guère à nos édiles. Alors, on a décidé de les chasser par le fric. En leur imposant un nouvel univers, un nouveau monde dont ils n’ont pas les codes.

Le message est clair : qu’ils aillent voir ailleurs. Le Paris des Blancs friqués ne veut plus des « racailles ». C’est, en effet, une façon de « lutter contre l’apartheid social » : en le renforçant encore un peu plus.

Marie Delarue

Source : Boulevard Voltaire

Syrie: Daesh contrôle plusieurs villages près de la frontière turque

La province d’Alep est le théâtre de combats de plus en plus violents sur plusieurs fronts, qui menacent la fragile trêve négociée par la Russie et les Etats-Unis et globalement respectée depuis le 27 février. Ils pourraient également peser sur le nouveau round de pourparlers indirects en vue d’un règlement politique qui se tient à Genève sous l’égide de l’ONU. En attendant Daesh a mis la main sur des villages près de la frontière avec la Turquie.

Six villages sous le joug de Daesh

« De violents combats font rage entre les rebelles et l’EI après une progression des jihadistes qui ont pris le contrôle de six villages près de la frontière turque », indique l’OSDH qui dispose d’un large réseau d’informateurs à travers la Syrie. Le plus important de ces villages est Hiwar Kallis, situé à 1 km environ au sud de la frontière, souligne le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane.

Source : Boulevard Voltaire

Une collégienne de 12 ans rackettée et battue par des adolescentes

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Trois adolescentes âgées de 13 et 15 ans attendaient la collégienne à la sortie de son établissement de Créteil. Elles l'ont frappée, brûlée avec des cigarettes, menacée et humiliée après des mois de racket.

Brûlures de cigarettes sur le visage et le bras, coups sur le corps, mâchoire déplacée... Une élève de 12 ans a subi mardi dernier un déferlement de violences à la sortie de son collège de Créteil, dans le Val-de-Marne, comme le révèle Le Parisien. Des faits par ailleurs filmés par les agresseuses. Cette agression, qui est le fait de trois adolescentes âgées de 13 et 15 ans, est le point culminant de mois de racket.  

"Grand couteau de cuisine"

Le récit que la victime livre est glaçant: "Ces six filles m'attendaient à 17 h 30 à la sortie et m'ont obligée à les suivre à cause du grand couteau de cuisine avec lequel elles m'ont menacée. Je me doutais qu'il allait arriver quelque chose. Elles m'avaient réclamé 170 € que je ne pouvais pas leur donner. Elles m'ont frappée, craché dessus, brûlée avec leur cigarette, fait déshabiller, coupé des mèches de cheveux avec le grand couteau et même uriné dessus. On a changé deux fois de lieux parce qu'elles entendaient des sirènes de police."  

 C'est la mère de la collégienne qui va la retrouver dans la soirée, titubant, en sang, avec des difficultés à respirer, toujours selon Le Parisien. Les policiers ont réussi à retrouver ses trois agresseuses ainsi que le couteau qui a servi aux sévices chez l'une d'entre elles. 

Une enquête a été ouverte pour extorsion de fonds en bande organisée, torture et actes de barbarie sur mineur de moins de 15 ans a été confiée à la sûreté territoriale. La victime s'est vue prescrire trente jours d'arrêt.  

Source : L"Express