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vendredi, 08 avril 2016

Angers Qui pour financer la suite de la construction de la mosquée ?

Après les fondations et les piliers de la mosquée d'Angers, voilà que la dalle est coulée.

Omer Méral, patron d’Anjou BTP, et ses ouvriers ont déversé mardi près de 240 m3 de béton pour réaliser ce qui deviendra les 1 000 m2 au sol du lieu de culte attendu depuis 35 ans par les musulmans de la ville.

Pour les murs et le toit, l’Association des Musulmans d’Angers (AMA) compte sur la générosité des fidèles.

Un financement participatif est lancé pour boucler le budget de cet équipement : 3,5 millions d’euros.

Source : Le courier de l'ouest

Yvan Benedetti condamné pour injures publiques visant l’ancien préfet Carenco

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Yvan Benedetti, ex-président de L’Œuvre française dissoute en 2013, avait rédigé en mars 2015 un article calomnieux sur le site internet de Jeune nation à la suite de la nomination de Jean-François Carenco, l’ancien préfet de région et préfet du Rhône, au poste de préfet de police, en pestant contre « l’agent de l’anti-France à Lyon et sa servile obéissance aux ordres d’Israël ».

Ces propos considérés comme des « injures publiques envers un dépositaire de l’autorité par voie électronique », avaient valu à ce militant d’extrême droite nationaliste de comparaître une première fois devant le tribunal correctionnel de Lyon en novembre 2015. Il avait été condamné à une amende de 5 000 €, ainsi qu’à verser à la partie civile 2 500 €. Benedetti avait fait appel et l’affaire était à nouveau jugée le 16 février de cette année. Le délibéré a été rendu hier mardi. Sans surprise, Yvan Benedetti a écopé de la même peine.

A. D.

Source : Le Progrès

 

Tribune libre. Amis des métropoles, le Grand remplacement et l’islamisation, vous l’avez déjà accepté !

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"Non, on ne veut pas d’un nouveau centre pour migrants à Paris " peut-on lire ici ou là sur les réseaux sociaux après l’annonce de l’ouverture possible d’un centre prochainement, dans la capitale de France. Cette annonce semble faire trembler les bourgeois de Paris Intra-Muros, et semble heurter les habitants d’Ille de France, comme si ce centre de migrants aller changer la face de Paris.

Mais, en toute honnêteté, la face de Paris n’est-elle pas déjà à jamais changé ? Comme celle de Marseille, de Lyon, de Lille, de Toulouse …et de toutes les grandes villes en France ?

Un séjour à Paris pour le Breton que je suis permet de constater qu’Intra-Muros, dans les beaux quartiers, déjà une personne sur deux n’est pas de souche européenne.

Dès que l’on passe dans les « arrondissements sensibles », on devient une minorité ethnique.

Et quand on franchit la porte de la banlieue, le Breton que je suis à l’impression d’avoir remporté un séjour à Bamako ou à Marrakech.

Je dois vous avouer avoir du mal à comprendre votre raisonnement, vous, autochtones  de Paris, de sa banlieue, mais aussi de toutes les grandes villes de France devenues des jungles multiculturelles : vous parlez avec rage de Grand remplacement, de colonisation même parfois, d’immigration-invasion, mais dans les faits, vous avec intégré et accepté le fait de vivre « avec ou à côté d’eux ».

Dans le bus ou le métro, dans vos rues, dans vos boulots, dans vos bistrots et dans vos soirées, « ils » sont là, à côté de vous, que vous le vouliez ou non. Et encore une fois, vous l’avez accepté, vous l’avez choisi.

Certains prétexteront – pour rester dans cette jungle urbaine – la carrière professionnelle (« tout se passe à Paris », « il faut aller à la ville ») , quand dans le même temps, ils n’auront de cesse de vociférer contre ces femmes qui délaissent leur instinct maternel pour la même raison …

D’autres, y compris sans logement ou logés dans des chambres de bonnes qui équivalent à trois loyers de campagne, expliqueront sans rire, qu’ils ne peuvent pas faire autrement. C’est à devenir chèvre !

« Hé le  Breton, avec ta région qui vote à gauche, tais toi donc ! »

Oui sûrement. Il n’empêche que dans nos campagnes, dans nos villes moyennes, et même encore (pour peu de temps sans doute) dans nos villes de Bretagne, nous vivons encore « entre nous » , de façon apaisée et détendue, bien que certains furieux idéologues désirent absolument nous faire connaitre les joies de votre quotidien multiculturel.

La France des campagnes, cette « France périphérique » que tant d’urbains prétendent défendre du haut de leur métropole, attend pourtant avec espoir, toute une vague de forces vives désireuses de construire, d’entreprendre, de développer, de créer, pour nous mêmes, et pas pour les autres.

Refuser le Grand remplacement pour les autres, c’est d’abord le refuser pour soi-même, au quotidien !

Julien Dir

Source : Breizhinfo

Mode islamique : ce n'est pas les marques qui sont responsables, mais la politique migratoire

Gabrielle Cluzel, auteur de Adieu Simone ! Les Dernières Heures du féminisme, est interrogée dans Minute à propos de la polémique sur la « mode islamique » ? Extrait :

"Cet appel au boycott est une initiative dérisoire. Les responsables de la situation ne sont pas les marques. Pourquoi irait-on, tout un coup, leur faire la morale ? Non, cette affaire n’est qu’un symptôme de l’immigration. On se trouve d’ailleurs là devant la grande incohérence des féministes qui ont toujours soutenu la gauche. Elles ont couché avec la gauche. Un article de « Marianne » paru en 2010 dénonçait les « indignations sélectives des féministes ». Même Elisabeth Badinter, considérée comme une féministe courageuse contre l’islam, est restée longtemps bien silencieuse sur le voile. Elle se réveille un peu tard. Les indignations des féministes sont dérisoires, tardives et hypocrites."

Source : Le salon beige

La guerre contre l'islam radical : Guillaume de Thieulloy sur TV Libertés

Le 4 avril sur TV Libertés, Jean-Christophe Mounicq recevait Guillaume de Thieulloy, rédacteur en chef des 4 Vérités, et directeur de la publication du Salon beige.

 

Inquiétude sur les écoles musulmanes : un danger pour l'enseignement libre ?

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Le Figaro consacre sa Une aux écoles musulmanes, qui inquiètent le gouvernement français. Quelques chiffres :

  • une cinquantaine d'établissements musulmans,
  • 5000 élèves.
  • Souvent de petites écoles : une ou deux classes et une quinzaine d'élèves. 

Au ministère de l'Éducation nationale, on avoue que cela pose un problème :

«Nous explorons toutes les pistes possibles, y compris celle d'une évolution substantielle du droit».

L'emprise des Frères musulmans, par le biais de leur branche française qu'est l'UOIF, sur l'enseignement musulman est réelle. L'UOIF contrôle les principales écoles sous contrat avec l'État mais aussi, plus ou moins directement, une quarantaine d'écoles hors contrat, le plus souvent dans le primaire.

Depuis plusieurs mois déjà, l'Association des maires de France (AMF) alerte sur la déscolarisation d'enfants musulmans. Les élus, en effet, doivent être informés par les parents qui font le choix de l'instruction à domicile. Le député-maire socialiste de Sarcelles (Val-d'Oise), Francois Pupponi, dénonce la création «d'écoles coraniques, détenues par les salafistes» en France et «en toute légalité».

Le problème est réel, mais il ne faudrait pas se tromper de sujet : le problème ne se situe pas au niveau de la liberté de créer une structure scolaire. Le vrai problème est double : il est posé à la fois par l'immigration et par l'islam. Quand le ministère de l'Education nationale évoque une évolution du droit, il y a des raisons de s'inquiéter puisque cela pourrait retomber sur l'enseignement libre non musulman.

Source : Le salon beige

Alain de Benoist : Évoquer la « mixité sociale » pour ne pas parler de « mixité ethnique »

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Le gouvernement a récemment déclaré vouloir mettre en œuvre un ambitieux programme de « mixité sociale ». Il s’agit, notamment, d’imposer un quota de « logements sociaux » dans toutes les agglomérations. Mais ne s’agit-il pas, surtout, de rendre « invisibles » des populations qui attirent un peu trop les regards ?

Alain de Benoist : La « mixité sociale » dont on nous rebat les oreilles depuis qu’elle est devenue le maître mot des politiques urbaines n’est évidemment qu’un euphémisme pour parler de mixité ethnique. Il s’agit de répartir la population d’origine immigrée pour éviter qu’elle ne se concentre dans certains quartiers (assimilés à des « ghettos »), et de tenter de faire cohabiter un peu partout des gens d’origine différente. En visant à une répartition « plus équilibrée » des populations, la mixité favoriserait la « cohésion sociale ». Ce discours incantatoire, d’autant plus fort qu’il se place dans une perspective universaliste et égalitariste, se heurte en réalité à deux obstacles principaux.

La « concentration », tout d’abord, est-elle mauvaise en soi ? Elle répond, en fait, à un désir d’entre-soi commun à toutes les populations humaines : qui se ressemble s’assemble. Autrefois, il n’y avait aucune mixité sociale : les riches vivaient dans les quartiers riches, les ouvriers dans les quartiers ouvriers, et personne ne s’en plaignait. C’est même le démantèlement des quartiers ouvriers qui a entraîné l’effondrement de la culture ouvrière. Aujourd’hui, les Maliens qui se sont regroupés à Montreuil l’ont fait pour se retrouver entre eux, et n’ont nulle envie d’aller ailleurs. Les catégories supérieures, même sans avoir à s’enfermer dans des « gated communities » (ensembles résidentiels sécurisés), ont déjà les moyens de pratiquer l’évitement résidentiel et scolaire. Les classes populaires, quant à elles, sont avant tout désireuses de ne pas devenir minoritaires dans leurs quartiers. La demande du « droit à la ville » n’est pas une demande de vivre dans un quartier hétérogène, mais la demande de pouvoir choisir librement son lieu de vie. La solidarité redistributive ne passe pas nécessairement par un mélange social imposé.

Toutes les études empiriques dont on dispose montrent, par ailleurs, que dans les quartiers où règne la « mixité sociale » règnent aussi des formes de cloisonnement et de mise à distance, voire de séparatisme, qui reflètent une contradiction profonde entre la valorisation de la mixité et la réalité des modes de vie. Il en résulte, non pas une cohabitation harmonieuse et une résorption des inégalités ou des tensions, mais au contraire un regain de la compétition que se livrent les groupes sociaux pour l’accès aux ressources urbaines. L’erreur est, ici, de croire que la proximité spatiale entraîne automatiquement la proximité sociale. Au lieu de favoriser la production d’un espace commun, la dispersion des populations gênantes peut aussi détruire le lien social, exacerber les marquages et déstabiliser les sociabilités existantes.

On peut aussi se demander si le débat sur la « mixité sociale » ne détourne pas l’attention d’autres formes de paupérisation ou d’exclusion résultant de l’éviction des populations les plus fragiles de leurs zones d’habitation traditionnelles…

Les classes populaires ont, en effet, été doublement expulsées de leur habitat traditionnel, qu’il s’agisse des centres-villes du fait d’une « gentrification » qui a rapidement transformé les paysages urbains au bénéfice des classes aisées et des « bobos », ou des banlieues, que l’arrivée massive des populations immigrées les a poussées à quitter pour s’installer dans les « périphéries », ce qui les condamne le plus souvent à une exclusion culturelle de fait (dont le vote en faveur du FN est l’une des conséquences). Depuis les années 1980, les quartiers de logements sociaux des grandes villes se sont de facto spécialisés dans l’accueil des populations immigrées, avec comme résultat que les non-immigrés tendent désormais à s’exclure de la demande de logements sociaux.

À une époque où près de 90 % des Français vivent dans des villes, cela pose le problème plus général de ce qu’elles doivent devenir ?

Depuis la fin du XIXe siècle, l’évolution de l’urbanisme a étroitement suivi celle du capitalisme (le capital a besoin de s’urbaniser pour mieux se reproduire, rappelait Henri Lefebvre). On est passé successivement du modèle de la ville-atelier, caractéristique de l’ère industrielle, qui existe avant tout comme concentration d’ateliers de production, à la « ville keynésienne » orientée vers la demande, c’est-à-dire fondamentalement dédiée à la consommation et qui va de pair avec l’exode rural (les centres-villes se tertiarisent, l’État investit massivement dans le transport et les logements, le dynamisme urbain se traduit par l’extension des banlieues et l’accession à la propriété privée immobilière), enfin à la « ville néolibérale » actuelle, orientée vers l’offre, qui s’étend à la proche périphérie (« péri-urbanisation »), favorise la circulation et la mobilité, cherche à attirer des entreprises, met l’accent sur les infrastructures favorisant l’innovation, privilégie l’industrie du divertissement, la création de « styles de vie », etc.

La France est marquée depuis des siècles par l’hypertrophie de la région parisienne. La tendance, aujourd’hui, consiste à miser sur le développement d’un nombre très limité de grandes métropoles régionales. Or, comme le fait observer l’urbaniste Pierre Le Vigan, ce n’est pas de mégapoles que la France a besoin, et moins encore d’un nouveau « Grand Paris », mais d’un réseau de villes moyennes (de 50.000 à 100.000 habitants) dont il faudrait renforcer la densité grâce à un urbanisme de proximité pour mettre fin à cette séparation grandissante des lieux de résidence, de loisir et de production qui a abouti à une « mise en morceaux de l’homme moderne ».

propos recueillis par Nicolas Gauthier 

Source : Metamag

Le coup de gueule d'Olivier Falorni contre le "scandale de la mosquée salafiste" de la prison de St-Martin-de-Ré

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Passe d'armes à l'Assemblée nationale entre Olivier Falorni et le garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas. Lors des questions au gouvernement, le député radical de gauche de Charente-Maritime a dénoncé "le véritable scandale de la mosquée salafiste" de la maison centrale de St-Martin-de-Ré.

Olivier Falorni a pris l'exemple de la prison de St-Martin réservée aux longues peines, pour dénoncer l'abandon de territoires entiers aux salafistes en abdiquant le principe de laïcité.
Olivier Falorni rappelle qu'il s'était rendu par surprise le 13 octobre dernier dans cette prison et qu'il avait découvert des baraquements que tout le monde appelle des "casinos".

"Mais ces casinos n'appartiennent pas au groupe Partouche. Ils appartiennent au groupe Daech" a lancé le député de Charente-Maritime.

Le "triste jeu de la patate chaude"

Olivier Falorni ajoute que lors de cette visite, il a découvert que "l'un d'entre eux abrite une mosquée clandestine salafiste où se regroupe des détenus particulièrement dangereux et radicalisés". L'élu de Charente-Maritime rappelle qu'il avait obtenu en novembre l'engagement de "Mme taubira de supprimer ces casinos" mais il a ensuite dénoncé le "triste jeu de la patate chaude" et a accusé Jean-Jacques Urvoas d'être mal informé sur ce dossier. Le ministre de la Justice avait affirmé la veille que ce "casino" abritant la mosquée a été fermé. "Ce qui est totalement faux" a rétorqué Olivier Falorni.

Urvoas : "tolérance zéro"

La réponse du garde des Sceaux a été tout aussi cinglante. Il assure avoir appelé hier le directeur de la maison centrale et l'officier chargé des renseignements pénitentiaires et qu'une inspection des services pénitentiaires a eu lieu les 25, 26 et 27 janvier.
"Depuis votre passage, monsieur le député, l'établissement pratique une tolérance zéro. Les deux détenus identifiés, qui sont les deux prosélytes, sont placés à l'isolement depuis fin 2015" a-t-il affirmé en ajoutant "le bâtiment va être détruit. Il va y avoir un gymnase à cet endroit".

"Ce que je dis m'engage" a conclu Jean-Jacques Urvoas.

Il a ensuite invité Olivier Falorni à se rendre sur place "y compris accompagné de journalistes pour vérifier si ce que j'ai dit est faux".

Christine Hinckel

Source : Francetvinfos

 

L'UE envisage une réforme en profondeur de son système d'immigration

L'Union européenne envisage une réforme en profondeur de son système d'immigration, puisque le régime actuel exerce une pression inacceptable sur des pays comme la Grèce et l'Italie après l'arrivée de plus d'un million de migrants au cours de la dernière année.

La Commission européenne a annoncé mercredi qu'elle veut abolir l'obligation pour les migrants de présenter une demande d'asile dans le premier pays où ils posent les pieds. Cette politique, qui se trouve au coeur du système européen, a échoué lamentablement depuis un an, a dit le vice-président de l'Union européenne, Frans Timmermans.

Il a ensuite ajouté que le système actuel est insoutenable.

La Commission propose plutôt que les migrants soient répartis à travers l'UE, ce qui signifie que chaque pays membre serait contraint d'accueillir un nombre de demandeurs d'asile déterminé par le bloc.

Cela étant dit, un système de répartition des demandeurs d'asile qui se trouvent déjà en Europe a généré des frictions importantes entre plusieurs pays européens, et la proposition formulée mercredi par la Commission risque de ne rien y changer dans l'immédiat.

La Commission prévient dans un document transmis aux institutions européennes que le système actuel est criblé de «problèmes structuraux et de défaillances (qui) placent une responsabilité disproportionnée» sur certains pays — tandis que d'autres, surtout les membres d'Europe de l'Est, tentent d'éviter de devoir accueillir un trop grand nombre de réfugiés.

L'incapacité de l'Union européenne à gérer la pire crise de migration à toucher le continent depuis la Deuxième Guerre mondiale renvoie de l'UE l'image d'une institution démodée et inefficace. Même le président français François Hollande, qui compte parmi les plus farouches défenseurs de l'UE, a dû admettre mercredi que le plus gros problème du bloc est la lenteur de son processus décisionnel — qu'il s'agisse d'une crise financière, de la guerre au terrorisme ou d'une réponse commune à cette vague de migrants.

M. Hollande a déclaré au quotidien allemand Bild que «éventuellement, (l'Europe) finit toujours par trouver une solution (...) mais nous payons le fort prix pour le temps perdu».

Plus de 53 000 personnes sont coincées en Grèce depuis que les frontières ont été fermées le long du corridor des Balkans que des milliers de personnes ont emprunté pour rejoindre l'Europe occidentale.

Une entente intervenue entre l'UE et la Turquie prévoit que les migrants qui arrivent après le 20 mars peuvent être arrêtés et déportés, s'ils ne demandent pas l'asile ou si leur demande est jugée inadmissible. Leur dossier doit toutefois être traité par les responsables des demandes d'asile avant leur renvoi. Les premiers migrants déportés sont ceux qui n'ont pas soumis de demande d'asile ou dont la demande a été jugée inadmissible.

Quelque 200 personnes ont été déportées lundi. En échange, des dizaines de Syriens déjà en Turquie ont été envoyés en Allemagne, en Finlande et aux Pays-Bas lundi et mardi.

La Presse Canadienne

Source : Huffpost Québec

jeudi, 07 avril 2016

Grèce : Le gouvernement d’extrême-gauche accélère la construction d’une grande mosquée à Athènes par peur des djihadistes

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Le gouvernement d’extrême-gauche grec a décidé d’accélérer la construction d’une mosquée au cœur d’Athènes de peur de subir des attentats islamistes, rapporte la presse britannique.

 Mail on line (source)

Un officiel du ministère de l’Éducation et des Affaires Religieuses a déclaré que les autorités doivent avancer rapidement sur la construction de la mosquée qui été annoncée en 2006 mais qui a été retardée par des recours.

“C’est précisément en raison des récentes attaques terroristes que nous devons avancer rapidement sur la construction de la mosquée d’Athènes. Chaque jour sans mosquée et imams officiels à Athènes, nous payons pour un risque accru de radicalisation des musulmans agissant dans l’ombre ou dans des lieux non officiels de culte” a t-il déclaré.

Source : Breizatao

Le Japon fait contre mauvaise fortune immigration

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Le nombre de travailleurs étrangers au Japon franchira la barre du million d'individus cette année. Mais à tous égards, l'Archipel demeure extraordinairement strict et circonspect sur la question.

Historique: le nombre de travailleurs étrangers au Japon franchira la barre du million d'individus cette année, a calculé le gouvernement. Depuis 2009 cette population a crû de 49%. Une poussée exponentielle, visible surtout dans le grand Tokyo, où est concentrée 30% de la main d'œuvre étrangère: il suffit de pousser les portes d'un konbini, une des épiceries de proximité qui quadrillent le pays, pour se retrouver devant des caissiers généralement chinois. Serait-ce le signe d'une tolérance nouvelle du Japon à l'immigration? Pas encore. A tous égards, l'Archipel demeure extraordinairement strict et circonspect sur la question. Le Premier ministre ne manque jamais une occasion de rappeler que la troisième économie du monde n'a pas de politique d'immigration, à la grande joie de l'opinion publique et des syndicats nippons, qui n'ont jamais été bercés par l'"Internationale" quand on leur parlait d'ouvriers étrangers. Même si le nombre des étrangers augmente, il est au même niveau qu'en 2008, avant le terrible choc Lehman et la catastrophe de Fukushima, qui ont provoqué énormément de retours aux pays.

Les critères d'obtention de visas professionnels demeurent drastiques.

« Le problème d’accepter des étrangers est qu’ils risquent d’acquérir la nationalité japonaise. Nous ne voulons pas nous retrouver dans la situation de la France », déclare crûment Akira Morita, directeur général de l’institut national de la population IPSS avant d’opposer des arguments définitifs à une ouverture du pays  « le Japon n’est de toute façon pas attirant pour les travailleurs immigrés. Ils peuvent aller partout sur la planète, où ils seront mieux payés qu’au Japon. Et leur propre pays leur offrira bientôt le même salaire que le nôtre ».

Seuls les milieux patronaux se prononcent prudemment en faveur d’une politique d’immigration. Car eux connaissent leurs comptes de résultats. « Il n’y a pas d’alternative: le Japon doit utiliser davantage la main-d’œuvre étrangère », martèle Hiromichi Shirakawa, économiste en chef de Crédit Suisse. Pour répondre à la pénurie actuelle de main-d'œuvre le gouvernement doit soit augmenter la taille de la population active, soit encourager la mobilité professionnelle, rappelle-t-il. Mais aucune de ces options n’est satisfaisante: sur les quatre millions de personnes qui pourraient rejoindre la population active, seul 1,2 million (en majorité des femmes de 45 à 64 ans) pourraient travailler. Quant à la mobilité professionnelle, elle demeure bloquée par un régime du licenciement très strict. « Les seules personnes professionnellement mobiles sont celles qui ont pris leur retraite », résume l'économiste. « À ma grande surprise les bureaucrates du ministère du Travail commencent à parler d’une politique d’immigration. Mais ils sont terrorisés à l’idée d’évoquer le sujet ouvertement. Car s’ils le font, les médias leur tomberont dessus à bras raccourcis », explique le grand démographe japonais Naohiro Ogawa.

Régis Arnaud

Islam : Benoît XVI fut prophétique à Ratisbonne mais il n'est pas suivi

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L'ancien président du Sénat Marcello Pera, proche de Benoît XVI avec qui il avait écrit un livre, dénonce le silence de l'Occident face à l'avancée de l'Islam. Entretien traduit par Benoît-et-moi :

"Président Pera, le pape émérite, dont vous êtes proche, dans le discours désormais historique de Ratisbonne, a lancé l'alarme sur l'Islam. Mais il ne fut pas écouté, au contraire ...

« Vous êtes bien bon, parce que non seulement il n'a pas été écouté, mais il a même été insulté. Ce discours, qui devrait être étudié, fut prophétique. Il a été durement attaqué par le monde musulman, avec des manifestations violentes et c'était prévisible. Mais il y eut un silence honteux de la part de ceux qui comptent en Europe, ils l'ont laissé seul et l'on est déconcerté par un certain profil bas de l'Eglise catholique qui ne l'a pas défendu comme cela aurait été juste. Bref, Ratzinger n'a pas été protégé».

On peut dialoguer avec l'Islam?

« Il faut le faire, ça oui. Mais en restant ferme dans la vérité sans renoncer à nos racines et à notre identité, solides dans nos positions, auxquelles peu à peu, il semble que nous renoncions sans coup férir. Retomber dans le "buonisme" ne sert à rien, et même de nombreux musulmans le prennent pour de la peur ou de la soumission. Bien sûr, tous les musulmans ne sont pas des terroristes et tout l'Islam n'est pas violent, mais après les attentats de Paris et de Bruxelles, je n'ai pas vu de manifestations vives, ni d'indignation réelle des soi-disant musulmans modérés. En un mot, je n'ai pas assisté à des prises de positions qui laissent bien espérer».

Prophétique, Benoît XVI ?

« Il le fut. Il a eu la force de parler clair, chose qu'il a toujours fait et c'est une qualité qui parfois fait défaut aux hommes d'Eglise, dans de nombreuses circonstances. J'ai entendu après Paris et Bruxelles beaucoup de discours d'évêques, et pas seulement d'évêques, dans aucun d'eux le mot Islam n'apparaît, comme si c'était un gros mot. Alors de quoi sont-ils mort à Paris et à Bruxelles? De mort naturelle, ou dans une catastrophe? Ou bien l'Islam est derrière?. Je suis désolé de le dire, mais même le Pape n'a pas mentionné le terrorisme islamique, probablement que c'est un tabou».

L'évêque Polonais Pieronek parle d'islamisation de l'Occident, vous êtes d'accord?

« Je suis d'accord. L'Occident, au nom d'une tolérance feinte et erronée, renonce à défendre ses valeurs et ses principes, alors que nous devrions plutôt faire le contraire et en être fiers. Les musulmans prient, manifestent leur foi, nous sommes timides et absents. L'Eglise s'occupe de forages et d'écologie, mais la doctrine est laissée de côté. Un exemple? L'attitude ambiguë de l'Eglise sur Cirinnà (l'auteur du projet de loi sur les unions gays, ndt). Sauf exceptions louables, et je pense à Bagnasco, l'Eglise catholique italienne a peu parlé, peut-être résignée à la défaite et n'a pas voulu risquer de perdre la face, connaissant le résultat, mais de cette façon, on ne fait pas de témoignage, seulement du calcul. À l'heure actuelle en Europe, je ne vois que l'Eglise polonaise, les paroles de Pieronek le prouvent, courageuse et prophétique, décidée. Mais elle ne plaît pas à (celui/ceux) qui commande(nt)».

Vous êtes en contact avec le pape émérite, il est préoccupé?

« Je lui téléphone souvent, mais je ne peux pas révéler ce qu'il me dit. Il est très lucide et suit tout»

Source : Le Salon Beige

Quel remède pour ces territoires perdus qui font le lit du banditisme… et du terrorisme ?

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À Marseille, les règlements de comptes se succèdent au rythme des rafales de kalachnikov. « 2016 part sous de mauvais auspices », déclare Brice Robin, le procureur de Marseille. Pour qui ? Après les revolvers calibre 38 d’avant-guerre et les pistolets 9 mm ou 11,43 d’après-guerre, place aux fusils d’assaut. Aux tirs ciblés, les truands des quartiers Nord préfèrent maintenant « l’arrosage systématique », et peu importe les victimes collatérales. Quand il s’agit du trafic de drogue et des millions d’euros qu’il génère, l’élimination de masse s’impose. Pas de sentiments. Pas de pitié.

Cependant, pour qui connaît l’histoire criminelle de la cité phocéenne, ces tueries entre bandes rivales ne datent pas d’aujourd’hui. Elles sont le résultat d’une ville laissée entre les mains du « milieu » depuis les années 1930, de politiques urbaines aléatoires, d’une police qui, déjà au début des années 1920, se plaignait de manquer d’effectifs et de moyens dans sa lutte contre le crime. À cela, il convient d’ajouter les comportements, au fil des années, d’élus, de fonctionnaires, d’entrepreneurs, etc., dont les rapports avec le milieu marseillais n’ont pas toujours été très clairs.

Mais ne nous y trompons pas, Marseille n’est que le symptôme révélateur d’une société en pleine dérive. Même si la poudre y parle moins souvent, nombreux sont les quartiers, en France – n’en déplaise à M. Juppé -, où les trafics prospèrent et dont les bandes ont pris le contrôle. Le problème, c’est que la police n’y entrant plus depuis longtemps en vertu du sacro-saint principe de la paix sociale, il est aujourd’hui impossible de mesurer l’effectivité du mal. Tout ce que l’on sait, c’est qu’il est profond.

Une chose est toutefois certaine : des pans entiers du territoire échappent au contrôle de la République. Ils font le lit de la criminalité organisée mais aussi – l’actualité récente le prouve – du terrorisme. Prétendre le contraire relève ou du mensonge éhonté ou de l’incompétence crasse.

Alors quelles sont les solutions ? Envoyer l’armée dans ces quartiers, comme le suggèrent certains élus ? Pour quoi faire ? Avec quelles missions ? Comptent-ils que l’on reprenne le contrôle de nos villes les armes à la main ? Ce n’est pas sérieux.

Des moyens, il y en a. D’abord, dénoncer les narco-États – dont certains sont très proches de la France – et prendre à leur encontre des mesures draconiennes s’ils n’agissent pas pour éradiquer le phénomène. Ensuite, reprendre le contrôle de nos frontières dont on sait qu’elles sont devenues de véritables passoires pour les trafiquants en tous genres (drogue, armes, traite des femmes). Appliquer la loi française dans toute sa rigueur. Criminels et trafiquants doivent être écartés, pour longtemps, des endroits qu’ils gangrènent. Enfin, donner davantage de moyens aux services répressifs et à la justice. Mais dans ce pays où l’on sanctionne plus facilement le policier que le délinquant, qui aura le courage de prendre de telles mesures ?

Olivier Damien

Source : Boulevard Voltaire

 

Condamnation de Riposte Laïque Suisse par le TGI de Paris : vers une police mondiale de la pensée

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Alain-Jean Mairet, citoyen helvétique et directeur de Riposte Laïque Suisse, vient d’être condamné par la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris à verser 8000 euros dont 2000 euros de dommages et intérêts à la LICRA. La 17e Chambre s’était estimée compétente pour juger un citoyen suisse, et a donc admis que la LICRA, association française, avait le droit de traîner un résident suisse devant la justice française, arguant que les textes, publiés sur sur un site suisse, étaient accessibles en France.

Boulevard Voltaire a recueilli les réactions de Maître Jean-Luc Addor, avocat d’Alain-Jean Mairet.

Source : Boulevard Voltaire

 

Le président du CFCM à Valls: attention aux paroles "clivantes" et "anxiogènes"

Le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Anouar Kbibech, a mis en garde mardi contre les prises de position « clivantes » et « anxiogènes », après les propos offensifs de Manuel Valls sur le voile et la « bataille identitaire » à mener contre le salafisme. « Je considère que le Premier ministre est dans son rôle quand il s’agit d’alerter sur un certain nombre de risques », a déclaré le dirigeant de l’instance considérée comme représentative de l’islam en France, pays où vivent quatre à cinq millions de musulmans.

Mais « sur le terrain, nous ne voyons pas de signaux qui confortent cette hypothèse d’un raz-de-marée de la pensée extrémiste et salafiste », a poursuivi Anouar Kbibech, estimant même qu' »on ne peut pas dire que ces groupes ont le monopole de la communication et de l’action sur les réseaux sociaux ». 

Le CFCM oppose le « travail de fond » aux « effets d’annonce »

Lundi soir, lors d’une table ronde organisée au théâtre Déjazet, le Premier ministre s’était inquiété d' »une forme de minorité agissante, des groupes (salafistes) qui sont en train de gagner la bataille idéologique et culturelle ». « Les salafistes doivent représenter 1% aujourd’hui des musulmans dans notre pays, mais leur message, leurs messages sur les réseaux sociaux, il n’y a qu’eux finalement qu’on entend », avait-il tranché. Quant au voile, sans soutenir explicitement son interdiction à l’université, il a jugé que la question était « posée ». « Ce que représente le voile pour les femmes, non ce n’est pas un phénomène de mode, non, ce n’est pas une couleur qu’on porte, non : c’est un asservissement de la femme », a-t-il lancé.

Pour Anouar Kbibech, « on a plus besoin maintenant d’apaisement et de travail de fond, et pas tellement d’effets d’annonce et de prises de position un peu clivantes, qui pourraient être perçues comme stigmatisantes et donneraient du grain à moudre à ces groupuscules ». Evoquant la prévention de la radicalisation jihadiste, dans laquelle certains responsables musulmans sont engagés, le président du CFCM, réputé proche de l’ancien maire d’Evry, a fait valoir que « le contexte est déjà assez compliqué pour ne pas véhiculer des thèses anxiogènes qui ajouteraient à la complexité de la situation ».

Source : Boulevard Voltaire

Arabie saoudite: Daesh revendique d'assassinat d'un colonel de police

Un colonel de la police saoudienne a été assassiné par des inconnus ce mardi près de Ryad, a annoncé le ministère de l’Intérieur, une attaque aussitôt revendiquée par le groupe jihadiste Daesh, actif dans le royaume.

Le colonel Kattab Majed al-Hammadi, un officier du département des investigations criminelles, a été tué par des tirs d’inconnus, a déclaré un porte-parole du ministère sans donner plus de précisions sur l’attaque, revendiquée par Daesh dans un communiqué.

Source : Boulevard Voltaire

Salafisme: Florian Philippot "pourrait presque donner la carte du Front national" à Manuel Valls

Florian Philippot, invité ce mardi soir de News & Compagnie sur BFMTV, a réagi aux propos tenus par Manuel Valls lundi sur la mouvance salafiste, qu’il juge comme « en train de gagner la bataille » de l’islam en France.

Pour le vice-président du Front National, le Premier ministre « a parfois des moments de vérité ». « On aurait presque pu lui donner sa carte du Front National », a-t-il plaisanté. Perdant très vite le sens de l’humour, Florian Philippot a reproché à Manuel Valls son manque d’action. « Il y a une centaine de mosquées radicales salafistes en France. Pourquoi sont-elles encore ouvertes? », a-t-il critiqué.

Le député européen a par ailleurs estimé son exaspération de la peur des mots face à la mouvance salafiste. « Maintenant on va créer la ‘salafismophobie’? L »islam-radicalophobie’? Arrêtons d’avoir cette pudeur indécente sur les mots, sur les réalités de ce qu’est aujourd’hui l’horreur qu’est l’islam radical », s’est-il emporté.

Source : Boulevard Voltaire

Migrants: l'Allemagne pourrait lever le contrôle frontalier le 12 mai

L’Allemagne pourrait lever temporairement mi-mai les contrôles frontaliers instaurés en septembre, si le flot de migrants continue de diminuer, a déclaré mardi le ministre allemand de l’Intérieur Thomas de Maizière. « Nous ne prolongerons pas les contrôles frontaliers au-delà du 12 mai si le nombre (de migrants) reste aussi faible », après la fermeture de la « route des Balkans », a déclaré M. de Maizière à la télévision nationale autrichienne ORF.

Source : Boulevard Voltaire

16 avril : formation sur l'islam avec l'abbé Pagès

A Paris de 9h à 17h.

Source : Renseignements ici

Salafisme : le message ambigu de Manuel Valls

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Le salafisme prive le PS de voix décisives pour 2017 ET Manuel Valls, comme d’habitude, en perd ses nerfs.

Selon une étude du corps électoral menée par OpinionWay et Fiducial le 6 mai 2012 pour Le Figaro sur 10 000 votants, 93% des musulmans pratiquants ont glissé un bulletin « François Hollande » dans leur enveloppe. Seuls 7% d’entre eux ont voté pour Nicolas Sarkozy. Ce qui confirmait les recommandations du think Tank Terra Nova, prêt-à-penser du PS tendance : les prolos et les petits-blancs ont abandonné les rivages souriants marxistes pour les sombres côtes couleur bleu-marine-qui-nous-rappellent-les-pires-moments-etc. Il faut envoyer les remplacer par des troupes fraîchement arrivées.

D’où toutes ces Molenbeek français dénoncés, maintenant, par le ministre socialiste de la ville Kanner. Un comble, on est toujours trahis par les siens. La gestion complaisante des populations musulmanes (Jusqu’à Martine qui autorisa la non-mixité dans des piscines lilloises), les pressions pour ne pas déranger les chouffeurs (guetteurs) des cités territoires des djeunes ont abouti aux tirs de loisir en 7,62 kalachnikov qui défraient régulièrement la chronique médiatique parisienne par les cartons regrettables, par exemple, marseillais.

Si le libéral se réjouit de ces volontés forcenées de non-interventions de l’État dans l’exercice du libre-marché, le citoyen s’inquiète de certaines dérives. Ainsi des trekkings organisés dans des pays à risque où, visiblement, les djeunes se laissent aller en ne se rasant plus.

Eh bien, houlà ! Je ne suis pas le seul à m’inquiéter : Manuelito Valls Confetti -non, Galfetti, je confonds toujours- Premier Ministre, vient de déclarer « Le salafisme est en train de gagner la bataille idéologique et culturelle de l’Islam de France ». Hou !

Mais, rassurez-vous les salafistes ne représentent que 1 % des Musulmans de France. Oui, mais ils sont en train de saloper la belle mécanique mise au point pour récupérer le vote communautaire convoité en y agitant pensées et idées – 1 500 volontaires au djihad en Syrie – ce qui n’est pas le fort des socialos, parce que un socialo, ça ne sait pas- mais aussi, à l’autre bout, en confortant les discours du Front qui dénoncent, en gros, la même chose depuis des lustres. Marine Le Pen avait décidé de se faire discrète : ses ennemis politiques tonitruent pour elle. Et les fuites Pampers-Panama ne vont rien arrangé dans la dialectique « tous pourris ».

Le salafisme prive le PS de voix décisives pour 2017 ET Manuelito, comme d’habitude, perd ses nerfs.

Le regard de René Le Honzec.

Source : Contrepoints

Refus de serrer la main à une prof à Therwil: le signe d’une dérive?

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L’un des deux garçons musulmans dispensés de poignée de main partage des vidéos de l’Etat islamique sur son profil Facebook

Deux garçons musulmans vivant en Suisse depuis plusieurs années refusent soudain de serrer la main de leur enseignante. Est-ce le signe d’une interprétation stricte de leur religion, une simple provocation d’adolescent, ou un symptôme de radicalisation?

Cette question s’est posée à la direction de l’école secondaire de Therwil. L’établissement bâlois a accordé une exception à deux jeunes élèves de 14 et 15 ans qui ne veulent plus toucher la main de leur professeure – un salut usuel dans cet établissement – au nom leurs convictions religieuses.

Contacté lundi, le recteur, Jürg Lauener affirmait qu’il avait estimé «très faible» la probabilité que les deux jeunes ne soient concernés par une dérive fanatique. Cette question revient toutefois sur le devant de la scène. Sur son profil Facebook, l’un des deux garçons montre des affinités avec l’univers guerrier de l’Etat islamique.

«Pas de fondamentalistes dans notre mosquée»

Leur père, un Syrien qui travaille dans une entreprise de transport, officie en tant qu’imam les vendredis au centre islamique du roi Fayçal de Bâle. Avant de s’installer en Suisse il y a quatorze ans, il aurait œuvré dans des mosquées aux Emirats Arabes Unis.

D’après l’administrateur du centre Fayçal, Nabil Arab, ce n’est toutefois pas le prédicateur qui aurait dicté à ses enfants le comportement à adopter à l’égard de leur enseignante. «Cet homme n’a rien d’un radical. Ce n’est pas chez nous qu’on enseigne un islam fondamentaliste. Ces jeunes font leurs propres choix», dit-il.

D’où tirent-ils alors leur enseignement religieux? Sur son profil Facebook, l’un des deux Bâlois a publié une vidéo du prédicateur islamiste Pierre Vogel. Star dans les milieux salafistes allemands, il avait été invité en Suisse par le Conseil central islamique de Nicolas Blancho, en 2009. Interpellé à la frontière, il s’était vu notifier une interdiction d’entrée sur le territoire.

A côté des discours de Pierre Vogel et d’images de mangas, le garçon partage aussi des vidéos montrant des soldats rampant dans une rivière ou pointant un kalaschnikov sur le visage d’un ennemi. Pas de violence explicite. Mais un drapeau noir, identique à ceux brandis par le groupe Etat islamique. Simple attirance adolescente pour l’univers martial, ou premier signe d’une dérive? Seule une enquête approfondie permettrait de le dire.

Le responsable de la fondation Fayçal, Nabil Arab, lui, n’a pas cherché à le savoir. Il temporise: «Partager ces vidéos ne signifie rien». Pour Hafid Ouardiri, en revanche, «c’est très grave». «Un jeune qui diffuse ce type d’imagerie doit susciter notre plus grande vigilance». Le Genevois a fondé le centre Fayçal dans les années 1980.

Atterré, Hafid Ouardiri a convoqué une réunion du conseil de fondation de la mosquée pour discuter de cette affaire. «Nous devons prendre ce cas très au sérieux. Que ces jeunes réclament le droit de ne pas serrer la main de leur enseignante au nom de l’islam est inadmissible. En leur accordant une dispense pour avoir la paix, l’école encourage un comportement qui nuit aux musulmans. Notre religion prône avant tout le respect».

Selon le Genevois, il y a bel et bien un problème avec les sermons délivrés au sein de la mosquée bâloise, comme dans d’autres lieux de culte islamique en Suisse: «La majorité des musulmans estiment que les prédicateurs sont en décalage avec leur réalité. Nous devons faire ne sorte que les imams transmettent les valeurs de citoyenneté et de civisme».

Dès lors, pour Hafid Ouardiri, il est urgent de «mettre en place un discours pédagogique qui empêche ce type de comportements». C’est à ses yeux le rôle de tous: mosquées, parents et en premier lieu de l’école.

Avant d’octroyer une dispense au nom du respect de la liberté religieuse, l’établissement de Therwil a-t-il cherché à connaître les motivations de leurs élèves? Nous n’avons pas pu leur poser la question. Hier, un message vocal indiquait que le secrétariat ne répond plus aux appels «pour cause de maladie».

Source : Letemps.ch

Pays-Bas: large victoire des eurosceptiques lors d’un référendum

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Les électeurs néerlandais ont dit massivement non mercredi à l’accord d’association entre l’Ukraine et l’Union européenne après un référendum devenu un vote symbolique sur l’UE, affirme l’agence de presse néerlandaise ANP, dans une projection basée sur plus de 99% des votes.

Le vote a été salué comme une victoire par les mouvements eurosceptiques néerlandais, et la classe politique du pays, dont le Premier ministre libéral Mark Rutte, a rejeté une ratification de l’accord sous sa forme actuelle.

Selon l’ANP, le non l’emporte avec 61,1%, et le taux de participation s’élève finalement à 32,2%. Des estimations initiales le plaçaient sous les 30%, ce qui l’aurait invalidé.

Les résultats définitifs seront publiés mardi par la commission électorale mais si le référendum est bel et bien validé, «l’accord ne peut être ratifié tel qu’il est actuellement», a affirmé M. Rutte.

Les partis politiques, dont ceux qui avaient mené campagne en faveur du oui, ont secondé cette déclaration et rejeté une ratification de l’accord, qui vise à renforcer le dialogue politique ainsi que les échanges économiques et commerciaux entre l’UE et l’Ukraine.

Selon la loi sur le référendum, le texte doit être représenté au Parlement et au Sénat.

«Il semble que les Néerlandais ont dit non à l’élite européenne et non au traité avec l’Ukraine, le début de la fin de l’UE», a réagi le député d’extrême-droite Geert Wilders, qui avait activement mené campagne pour le camp du non.

Il s’agit pour lui d’une «motion de défiance du peuple contre les élites de Bruxelles et de La Haye» (Pays-Bas).

Les résultats de ce référendum, dont les organisateurs admettent qu’il ne concerne pas l’Ukraine mais répond à une animosité plus large envers l’UE, seront examinés à la loupe en Grande-Bretagne, quelques mois avant un vote en juin sur une sortie de l’Union européenne, le «Brexit».

«Ce rejet humiliant de l’accord avec l’Ukraine prouve que les gens n’ont pas besoin de supporter l’Union européenne pour se sentir européens», a affirmé dans un communiqué Brian Monteith, le porte-parole de la campagne en faveur du Brexit.

Les Pays-Bas sont le dernier pays de l’UE à ne pas avoir ratifié l’accord, qui a cependant reçu le feu vert du Parlement. Le vote n’est pas contraignant mais une victoire du non peut «ouvrir la voie à une crise européenne», avait prévenu le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.

-«Une chose à la fois»-

Les Européens et Moscou suivent attentivement ce scrutin, tout comme l’Ukraine où la volte-face en 2013 de l’ancien président Viktor Ianoukovitch, qui avait renoncé au dernier moment, sous la pression de Moscou, à signer cet accord, avait provoqué le soulèvement proeuropéen du Maïdan.

Pour Kiev, qui a envoyé des ministres faire campagne aux Pays-Bas, cet accord représente une «nouvelle ère» pour l’Ukraine, tandis que Moscou le considère comme un empiètement des Européens dans sa sphère d’influence.

Des associations eurosceptiques avaient collecté plus de 300.000 signatures pour demander ce vote, sur la base d’une nouvelle loi autorisant les Néerlandais à s’exprimer sur des décisions législatives.

Cet accord n’est qu’un exemple de plus, assure un de ces groupes, d’une UE bureaucratique et technocratique ayant perdu le contact avec ses citoyens.

«Une chose à la fois», a néanmoins tempéré le Premier ministre: «d’abord avoir les résultats définitifs, ensuite en discuter au sein du gouvernement et avec nos partenaires à Bruxelles et au Parlement».

«Cela va prendre des semaines», a-t-il ajouté.

Selon des analystes, le gouvernement, qui assure la présidence tournante de l’UE jusque fin juin, pourrait négocier afin de se désengager de certaines parties du traité.

Le camp du non avait notamment évoqué comme arguments la corruption en Ukraine et la guerre dans l’est du pays. Si ces arguments ont été entendus dans la majorité du pays, Amsterdam a choisi de les ignorer.

Dans la capitale néerlandaise, le oui l’emporte à 52,5%. Alex, chauffeur de taxi, a voté oui: «les Ukrainiens se sont battus pour cet accord, on ne va pas les prendre en otage dans une bataille contre Bruxelles alors qu’on peut les aider».

Nik Tam, 65 ans, a de son côté voté contre l’accord d’association. «L’Ukraine ne peut pas entrer dans l’Union européenne, ça fait trop de monde», a-t-il déclaré.

Source : Libération

Un site d'extrême droite dirigé par un Suisse condamné pour une "diatribe violente" contre les musulmans

Le directeur de la publication du site d'extrême droite Riposte laïque, le Suisse Alain Jean-Mairet, a été condamné mercredi en France à 5.000 euros d'amende pour provocation à la haine envers les musulmans, pour avoir publié en octobre une "diatribe violente" contre les musulmans.

Intitulé "Et si l'islam était le culte de la perversion sexuelle et morale?", le texte avait été signalé au parquet par la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra).

Signé Salem Bennamar, le texte énumérait en introduction une foule d'abjections, "abuser sexuellement d'enfants pré-pubères", "terroriser, racketter, décapiter" et accusait les "gouvernements occidentaux et musulmans" de silence voire de complicité active.

Le tribunal correctionnel de Paris a estimé que "sous couvert d'expliquer les faits qu'il dénonce par la supposée déviance morale de l'islam, l'auteur impute ensuite aux musulmans, de manière explicite, sans aucune réserve et sans distinction entre eux, une perversion morale et des comportements abjects".

Pour les juges, le texte procède à une "stigmatisation généralisée et systématisée des musulmans", en évoquant "leurs supposées +pratiques zoophiles, pédophiles, incestueuses et nécrophiles, voire démoniaques+".

Loin de se livrer à une critique de l'islam, son auteur "s'adonne à une diatribe violente contre les musulmans, auxquels il prête des perversions inhérentes à leur seule appartenance religieuse", ont estimé les juges, pour qui "les propos poursuivis ont amplement excédé les limites admises à la liberté d'expression".

Alors que la défense considérait que la justice française n'était pas compétente pour juger M. Jean-Mairet, présenté comme le président de Riposte laïque Suisse, pays où s'est établi le site internet, le tribunal a rejeté cet argument, estimant être compétent dès lors que les propos litigieux étaient accessibles en France.

Le parquet avait estimé que l'établissement du siège social de l'association en Suisse constitue en fait une manœuvre pour tenter d'échapper aux poursuites. Mercredi, le site de l'association renvoyait vers le nom d'un responsable domicilié en Thaïlande, tout en indiquant être basé à Genève.
Riposte laïque s'était fait connaître en voulant organiser en juin 2010 un "apéro saucisson-pinard" dans le quartier multiethnique de la Goutte d'Or à Paris, qui a été interdit.

Source : L'Orient le jour

Prison de Ré (17) : Falorni dénonce encore "le scandale de la mosquée salafiste"

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Interpellé par Olivier Falorni, député de Charente-Maritime, le ministre de la Justice a assuré que la maison centrale pratiquait "une tolérance zéro".

Olivier Falorni, le député de Charente-Maritime, a interpellé, ce mercredi, le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas, sur la situation de la maison centrale de Saint-Martin-de-Ré. Un établissement pénitentiaire où il a découvert, en octobre dernier dans un préfabriqué, une mosquée salafiste clandestine.

Alors qu'il avait déjà prévenu Christiane Taubira sur l'existence d'un tel lieu, un endroit plus connu sous le nom de "casino", il a donc renouvelé son alerte. Et son agacement.

"Le 24 novembre j'avais enfin obtenu de Mme Taubira l'engagement de supprimer ces casinos. Mais depuis, malgré mon harcèlement constant, c'est le triste jeu de la patate chaude. Un jour, on nous renvoie à des travaux lointains, peut-être en 2017. Un autre jour, hier en l'occurrence, un membre du gouvernement mal informé répond (...) que ces casinos ont été fermés par la directrice de l'établissement. Ce qui est totalement faux. Tout cela a assez duré. Il est insupportable qu'une pépinière de jihadistes puisse exister plus longtemps."

En réponse, Jean-Jacques Urvoas lui a assuré que le problème était désormais réglé.  Expliquant qu'"une inspection des services pénitentiaires s'est rendue" à cette maison centrale de St-Martin-de-Ré "les 25,26 et 27 janvier", le ministre de la Justice a indiqué : "Depuis votre passage, l'établissement pratique une tolérance zéro. Les deux détenus identifiés, qui sont les deux prosélytes, ont été placés à l'isolement depuis fin 2015. Les préfabriqués que vous évoquez font l'objet de visites bi-quotidiennes des surveillants."

Et de poursuivre :

"Le bâtiment va être détruit, mais il nous faut un appel d'offres. Je ne peux pas envoyer un pelleteuse comme ça... Il va y avoir un gymnase qui sera construit à la place. Comme vous l'avez demandé il y a un officier a été dédié au renseignement pénitentiaire qui travaille à plein temps depuis janvier 2016 et un certain nombre de détenus font l'objet d'une attenttion particulière."

Pour appuyer son propos, le ministre de la Justice lui a proposé de venir constater par lui-même, accompagné de journalistes, s'il disait vrai. 

Source : Sud Ouest

Une riposte laïque condamné à une amende pour une "diatribe violente" contre les musulmans

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mercredi, 06 avril 2016

Le prisonnier - Liberté pour tous (extrait 1).mov

Des élections libres au Village ? Tout comme dans la vie réelle, tout a été décidé et planifié en amont, vous n'aurez pas le choix ! Votez pour le n°6 ! ^^ (Et bonjour chez vous ! ^^)

Syrie: avion du régime abattu, un groupe proche d'Al-Qaïda revendique

Un groupe rebelle syrien allié à Al-Qaïda a affirmé mardi avoir abattu un avion militaire du régime au-dessus de la localité d’al-Eis, dans le nord de la Syrie, une opération auparavant attribuée aux jihadistes du Front al-Nosra.

Dans un communiqué sur Twitter, le groupe salafiste Ahrar al-Cham qui se bat aux côtés du Front al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda, affirme « avoir abattu un avion qui menait des raids » sur la localité.

Auparavant, une source rebelle et l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) avaient indiqué que l’appareil avait été abattu par les jihadistes d’Al-Nosra près de la localité d’al-Eis, dans la province d’Alep, et que le pilote avait été capturé.

Ce « sont des jihadistes du Front Al-Nosra » qui avaient conquis al-Eis la semaine dernière après en avoir chassé l’armée, avait affirmé l’OSDH.

La source rebelle avait elle précisé que l’avion avait été abattu « au moyen de la DCA » (défense anti-aérienne).

Une vidéo diffusée par les militants sur internet montre une multitude d’hommes armés entourant un corps gisant au sol. « Il est Syrien! il est Syrien! », crient-ils.

OMAR HAJ KADOUR, AFP – Débris d’un avion abattu, une attaque revendiquée par un groupe rebelle allié à Al-Qaïda au dessus de la localité d’al-Eis le 5 avril 2016, dans le nord de la Syrie, une opération auparavant attribué aux jihadistes du Front al-Nosra

Source : Boulevard Voltaire

L’immigration massive produit des djihadistes radicalisés

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Les observateurs du terrorisme sont frappés par l’origine sociale des jeunes gens qui décident, ou sont décidés par d’autres barbus, à se transformer en bombes humaines : une majorité d’entre eux sont nés en Europe, et ont grandi à l’intérieur du système scolaire et médico-social des démocraties occidentales. Leur ascendance culturelle marquée par l’Islam explique t-elle tout ? Ce n’est pas certain.

Le moins qu’on puisse dire est que les démocraties occidentales sont dans le brouillard depuis trop longtemps. Devant la barbarie qui se déchaîne à ciel ouvert, alors que, ne nous cachons pas la face, d’autres barbaries qui nous sont propres, notamment contre les enfants privés de vie ou plus récemment interdits de leurs parents naturels, couvent dans le même berceau. Face aux actes terroristes donc, comment pouvons nous comprendre l’enchaînement des causes ?

Adoptons trois échelles d’observation : tout d’abord l’échelle des individus-terroristes qui sont les acteurs visibles de ces drames. Ces individus, les Merah, les Coulibaly, les Abdeslam, sont-ils réellement des éléments déterminants du système terroriste ? Ont-ils agi sous l’empire aveugle de certains versets du Coran ? ou bien ces jeunes sots ont-ils été simplement instrumentalisés au profit d’un objectif masqué ?

Ensuite, à l’échelle des opinions publiques occidentales. S’il y a manipulation du terrorisme, l’objectif n’est-il pas simplement d’empêcher les opinions publiques occidentales de réagir aux décisions anti-nationales ou liberticides des «élites» politiques dans notre propre pays ? Cela se serait déjà vu, et les décisions à l’emporte-pièce d’une Union Européenne «hors-sol» qui commence à se méfier des peuples récalcitrants à se laisser plumer, tendraient à le suggérer. Les démagogues moqueront une «théorie de complot», mais il serait irresponsable de ne pas l’envisager, au moins comme une hypothèse à explorer, car les attitudes des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France, de l’Allemagne et de la Turquie, pays de l’OTAN, apparaissent de plus en plus ambiguës dans le conflit syrien, sans oublier leurs alliés et clients, l’Arabie Saoudite et le Quatar.

Enfin, envisageons l’échelle géopolitique de la carte des États, carte qui mélange des intérêts multiples et indiscernables, idéologiques et religieux, économiques et politiques. La déstabilisation organisée des États du proche-Orient et de l’Afrique du Nord est-elle à l’origine du terrorisme ? ou bien le terrorisme n’est-il pas seulement un des aspects de la grande manipulation géo-stratégique dans laquelle les États-Unis ont entraîné avec eux les pays de l’OTAN ? Le terrorisme ne serait alors qu’un instrument parmi d’autres.

La juste réponse est probablement dans la synthèse de ces trois analyses, mais quelle qu’elle soit, la situation actuelle dans laquelle la démocratie réelle a été confisquée par un super-système d’États européens baptisé «Union Européenne», sous contrôle d’une administration corrompue et d’une Amérique manipulatrice, et pour tout dire «pas claire» dans ses mensonges et revirements multiples, est insupportable.

Or, s’il est un fait indiscutable, parce que démontré par les chiffres de l’immigration depuis les années 1970, c’est bien la corrélation entre l’importation massive de populations culturellement marquées par l’Islam, et l’exportation des djihadistes qui forment aujourd’hui les milices armées et criminelles du terrorisme. Cette semaine, Valeurs Actuelles fait état d’une étude parue aux Pays-Bas, selon laquelle la France est le pays européen qui fournit le plus de combattants à l’État islamique en Syrie et en Irak.

La Belgique, l’Allemagne et le Royaume-Uni suivent, mais la France domine clairement ce classement. Plus de 900 Français ont pris le départ pour la Syrie ou l’Irak selon cette enquête. La statistique permet même de prédire la suite, puisqu’un million d’habitants génère 41 départs pour le djihad chaque année. Faites le comptes. Mais plus démonstratif encore est ce fait indiscutable : la grand majorité de ces combattants ont grandi dans les périphéries des grandes villes européennes, dites «les banlieues». Molenbeek est le parfait archétype de l’usine à djihadistes. La quasi-totalité des terroristes des 13 novembre et 22 mars en sont issus, une quasi-marque de fabrique.

Autrement dit, les démocraties occidentales ont inventé un système à produire des terroristes. Que certains petits malins sachent en tirer profit pour alimenter leur sale guerre, qu’elle soit économique ou hégémonique est une chose, mais que les populations occidentales continuent à le supporter en est une autre. Or, l’Union Européenne ne semble toujours pas comprendre, que les peuples européens ont enfin compris qu’elle est LA source du problème.

Oui, l’Union Européenne est LE problème, parce que le calcul économique fondé sur l’importation massive d’une main d’œuvre bon marché, en plus d’être amoral, ne fonctionne plus. Oui ce système injuste ne fonctionne plus, tout simplement parce qu’après 40 années d’immigration massive, les équilibres sociaux élémentaires des démocraties occidentales sont maintenant rompus par l’insolubilité des cultures, la dissolution du lien social, et les tensions paralysantes qui en découlent. Si les évolutions actuelles durent encore, les tensions ne pourront que s’aggraver. C’est probablement le but recherché par nos ennemis.

Aujourd’hui, Il nous faut de toute urgence démembrer les usines à terroristes que le mercantilisme d’inspiration américaine a installé dans nos territoires. Il nous faut cesser de faire confiance aux technocrates de Bruxelles qui veulent à n’importe quel prix nous imposer encore et toujours la continuation de ce système inique et mortifère. Comme le Chrétiens d’Orient, disons nous bien, sans nous voiler la face : «C’est une question de survie», pour nos enfants.

Source : 24heures.ch

Montpellier : la conférence de Houria Bouteldja dénoncée par la Ligue du Midi

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Manifestation des militants d'extrême droite devant la Cimade, ce mardi 5 avril.

Cible régulière des militants d'extrême droite, la porte-parole du Parti des Indigènes de la République, Houria Bouteldja, a été indirectement prise à partie, mardi 5 avril, en début de soirée, devant les locaux de la Cimade. Une vingtaine de militants du groupuscule extrémiste de la Ligue du Midi se sont rendus devant l'association d'entraide protestante où la militante donnait une conférence dans le cadre de la sortie de son livre Les Blancs, les Juifs et nous.

Les propos tenus ont stupéfait passants et riverains

Face à certains manifestants ayant le visage dissimulé et devant l'hostilité des slogans et discours tenus contre Houria Bouteldja et la Cimade, les organisateurs ont préféré abaisser le rideau de fer du local associatif. L'action de la Ligue du Midi, conduite par son leader, Richard Roudier, et les propos tenus ont stupéfait plusieurs passants et riverains de la rue du Faubourg-Boutonnet, qui ont signalé les faits au commissariat.

Dans la semaine, le groupuscule avait écrit au préfet pour demander... l'interdiction de la conférence de Houria Bouteldja, accusée, selon eux, de pratiquer un "racisme anti-blanc". Un courrier resté sans conséquence. Les militants d'extrême droite reprochent à la militante politique d'avoir utilisé, en 2007, à la télévision, le néologisme de "souchien", pour qualifier les Français de souche. Une polémique close judiciairement par une relaxe de l'intéressée mais qui n'a pas purgé toutes les rancunes.

Source : Midi libre

Le concert de Laibach à Bruxelles (09 02 2016)

Source : Synthèse Nationale