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mercredi, 27 avril 2016

Mantes-la-Ville : c’est la mosquée dont le maire FN ne veut pas

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S’il avait des moustaches, Aziz El Jaouhari pourrait se les friser en annonçant la date d’ouverture de la mosquée de Mantes-la-Ville. « C’est prévu pour mi-mai », déclare le président de l’association des musulmans de Mantes-sud.

L’ouverture du site constitue aussi une victoire personnelle contre le Cyril Nauth qui avait fait de ce dossier un thème de campagne durant les municipales de 2014. L’élu a tout fait pour torpiller ce projet qui était encouragé en coulisses par l’ancien préfet Erard Corbin de Mangoux.

Ultime pied de nez, Aziz El Jaouhari envisage d’envoyer une invitation pour l’inauguration à Cyril Nauth. « Je n’irai pas ! », répond d’ores et déjà clairement le maire.

M.G.

Source : Le Parisien

L’extrême droite européenne dopée par les migrants

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Le candidat du FPÖ pourrait être élu le 22 mai à la présidence de l’Autriche. Cette poussée nationaliste s’explique largement par la crise des réfugiés qui a déstabilisé les pays sur la route des Balkans.

L’Autriche va-t-elle élire un président issu de l’extrême droite ? Aussi étonnant que cela puisse paraître pour une grande démocratie européenne, cette hypothèse a pris du corps, dimanche soir, après les résultats du premier tour.

Rien n’est encore fait, mais le candidat du FPÖ (nationaliste) Norbert Hofer a créé la surprise en arrivant en tête du premier tour avec 35 % des voix. Il devance largement l’écologiste Alexander Van der Bellen (21,3 %), qu’il retrouvera au second tour.

Hofer, 45 ans, a surtout pulvérisé les deux candidats des partis de gouvernement : le social-démocrate Rudolf Hundstorfer (SPÖ) et le conservateur Andreas Khol (ÖVP), qui ne recueillent que 11,2 % des voix chacun. C’est un peu comme si le FN et les Verts avaient éliminé d’un coup le PS et les Républicains.

Tout se jouera donc le 22 mai (il y a un mois de délai entre les deux tours en Autriche). Certes, ce n’est pas la première fois que le voisin de l’Allemagne connaît une poussée de fièvre nationaliste. En 1999, après avoir obtenu 27 % des voix aux législatives, le FPÖ de Jörg Haider avait même gouverné dans une coalition avec les conservateurs. Mais cette fois — même si le président autrichien n’exerce qu’une fonction symbolique —, le signal a clairement été entendu dans toutes les capitales européennes.

L'Autriche a vu transiter des centaines de milliers de réfugiés vers l'Allemagne

« Il y a une fronde populiste dans l’ensemble de l’UE et plus particulièrement en Europe de l’Est. L’idée se répand que l’Union européenne n’est plus un rempart contre l’immigration, notamment celle venue des pays musulmans. Le réflexe, c’est le repli sur soi, le retour aux frontières. C’est inquiétant », constate un diplomate français.

L’immigration : un thème largement utilisé par Norbert Hofer, qui a surfé pendant toute la campagne sur la crise des migrants . Car , même si la route des Balkans est désormais fermée après l’accord entre la Turquie et l’UE, le pays a vu défiler des centaines de milliers de réfugiés (en particulier syriens) ces derniers mois. L’immense majorité n’a fait que transiter par l’Autriche pour se rendre en Allemagne. Mais près de 90 000 d’entre eux ont tout de même déposé une demande d’asile dans le pays.

Comme d’autres Etats de l’UE, l’Autriche avait finalement musclé ses contrôles aux frontières, contrairement à l’esprit des accords de Schengen. S’attirant les foudres de Bruxelles. « Les prochains scrutins en Europe devraient confirmer la poussée identitaire », pronostique-t-on à Paris. Une tendance déjà observée dans plusieurs pays comme la Hongrie, la Serbie et même l’Allemagne, où la formation nationaliste AfD (Alternativ für Deutschland) avait obtenu de très bons scores lors des élections régionales du mois de mars

Frédéric gerschel

Source : le parisien

Rue du Caire à Roubaix, le chantier de la mosquée franco-turque avance

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Le chantier de la mosquée franco-turque avance rue du Caire. Une journée portes ouvertes a été très suivie par les fidèles ce samedi.

Cette journée portes ouvertes était visiblement très attendue des fidèles. Du coup, samedi, aux alentours de 14 h 30, ils étaient plus de 500 à venir découvrir l’avancée du chantier de la mosquée franco-turque. Ibrahim Alci, le président du collectif des institutions musulmanes de Roubaix (CIMR) était tout heureux de présenter le nouvel écrin. «  C’était important de montrer l’avancée du projet avant le début du ramadan. Les donateurs et les fidèles ont pu se rendre compte de ce qui a été fait et reste à faire. Ça rassure tout le monde  ».

Le sous-sol et le rez-de-chaussée sont terminés. «  À ce jour, les travaux ont coûté 1,5 million d’euros  », a précisé Ibrahim Alci. Seul bémol de cette journée portes ouvertes, les riverains étaient aux abonnés absents. Clément, un retraité de la rue du Caire qui passe souvent devant le chantier, n’avait pas l’air emballé. «  À l’heure où les églises disparaissent, je ne vois pas l’utilité de construire une mosquée. On ferait mieux d’utiliser l’argent pour aider les pauvres  ». Rencontrée à une centaine de mètres de la future mosquée, Yuzene avait un autre point de vue. «  C’est une belle récompense pour la communauté franco turque et les fidèles du quartier. Avec le temps, la mosquée va créer des liens et aider au vivre ensemble  ».

Source : nord eclair

Le chef du parlement turc réclame «une Constitution religieuse»

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«Nous sommes un pays musulman. Par conséquent, il faut faire une Constitution religieuse» affirme le président du parlement du pays de Kemal Atatatürk, Ismaïl Kahraman

La prochaine Constitution turque doit être «religieuse». La laïcité ne devrait «pas (y) figurer», a estimé lundi le président du Parlement, Ismail Kahraman, cité par l’agence de presse progouvernementale Anatolie.

«En tant que pays musulman, pourquoi devrions-nous être dans une situation où nous sommes en retrait de la religion ? Nous sommes un pays musulman. Par conséquent, il faut faire une Constitution religieuse», a déclaré M. Kahraman qui s'exprimait lors d'une conférence à Istanbul.

«Avant toute autre chose, la laïcité ne doit pas figurer dans la nouvelle Constitution», a ajouté ce député du Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur).

L'islamisation de la société divise

Depuis son arrivée au pouvoir en 2002, l'AKP du président Recep tayyip Erdogan est accusé par ses détracteurs de vouloir islamiser la société turque.

«Le chaos qui règne au Moyen-Orient est le fruit des mentalités qui, comme vous, font de la religion un instrument de la politique», a vivement réagi sur Twitter le chef de l'opposition kémaliste, Kemal Kiliçdaroglu. «La laïcité existe pour que chacun puisse vivre sa religion librement, M. Kahraman !», a-t-il ajouté.

La présence de la religion dans la politique a longtemps été taboue en Turquie. Gardienne autoproclamée des principes laïques de Mustafa Kemal, fondateur de la République turque, l'armée est intervenue à plusieurs reprises pour prévenir tout «péril islamiste».

La présidentialisation du régime en jeu

En 1997, le premier chef de gouvernement islamiste turc, Necmettin Erbakan, mentor de l'actuel président Recep Tayyip Erdogan, est poussé à la démission par l'état-major. Ce putsch sans aucun coup de feu tiré a été surnommé «coup d'Etat postmoderne».

Depuis la reconduction de l'AKP au pouvoir, en novembre dernier, l'une des priorités du gouvernement est de doter la Turquie d'une nouvelle loi fondamentale pour remplacer celle héritée de la junte militaire après le putsch de 1980.

Plusieurs négociations ont échoué, la dernière en février. L'opposition rejette la présidentialisation du régime exigée par M. Erdogan, élu chef de l'Etat en 2014 après trois mandats de premier ministre.

«Nous avons besoin d'un système présidentiel», a insisté lundi M. Kahraman. «Certains disent : 'la présidentialisation, c'est la dictature'. Quel rapport ? (Le président américain Barack) Obama est-il un dictateur ?»

Source : letemps.ch

Le Conseil municipal « extraordinaire » de ce matin accouche d'une seconde Grande mosquée à Nice Ouest

Communiqué de presse de Marie-Christine Arnautu, Vice-présidente du Front National, Député français au Parlement européen, Conseillère municipale et métropolitaine de Nice

« Nous proposerons d’ici à la fin de la semaine un autre projet pour l’implantation d’une mosquée à l’ouest de la ville, sur un terrain adapté, avec des financements français et qui représentera tous les courants de la religion musulmane (…) Il s’agira d’un complexe beaucoup plus développé qui permettra de limiter aussi les abattages clandestins. » a donc annoncé Christian Estrosi.

Au-delà des gesticulations politico-médiatiques de cette matinée, voici la principale nouvelle qu’il faudra retenir de ce Conseil municipal « extraordinaire » : après avoir encouragé le projet de Grande mosquée saoudienne de Nice Ouest et après que sa municipalité en ait autorisé les travaux, Christian Estrosi entend désormais s’y opposer… en favorisant une seconde Grande mosquée ! Pilotée par ses grands amis de l’UOIF peut-être ? Comme c’est déjà le cas de la mosquée de Nice centre, hébergée dans des locaux municipaux, et de celle de Nice Est, hébergée dans des locaux de l’office HLM de la métropole. Son annonce laisse aussi entendre que le lieu, « beaucoup plus développé », pourrait même être agrémenté d’un abattoir halal.

Ainsi, au final, et après toute cette comédie, c’est donc bien d’une seconde Grande mosquée que risquent d’hériter les habitants des quartiers Ouest de Nice. Une seconde Grande mosquée dont tout laisse à croire qu’on y professera la même dangereuse doctrine politico-religieuse.
Les Niçois peuvent compter sur nous pour continuer à combattre sans relâche tant la Grande mosquée à propulsion saoudienne que celle à propulsion municipale.

Source : Front National

Marseille : une synagogue transformée en mosquée

Lu sur Novopress :

"La synagogue Or Thora, dans le centre ville de Marseille, va être transformée en mosquée ! Cette information, stupéfiante, est ce matin à la une du quotidien La Provence, qui a mené l’enquête. Cette synagogue située 14 rue Saint-Dominique, dans le quartier Saint-Charles – à Marseille, la gare est au cœur de la ville – est en train d’être achetée par l’association Al Badr, « association islamique à but non lucratif créé en septembre 2009 suite à une volonté d’acquérir des lieux permettant aux musulmans de pratiquer leur culte ». Le compromis de vente a été signé et le transfert de propriété devrait aller très vite : la mosquée pourrait remplacer la synagogue dès le mois prochain.

Explication donnée par La Provence, le « transfert des populations » : « La communauté juive diminue au fil des années au centre ville. […] Les Maghrébins sont omniprésents et l’islam (250 000 musulmans à Marseille, dont 10 % de pratiquants) est la religion ultradominante, loin devant le judaïsme. » Ce que Zvi Ammar, président du Consistoire israélite de Marseille, confirme : « Ce qui arrive est dû au transfert des populations. Depuis dix ans, les juifs de Marseille vont du centre ville vers les 8e, 9e, 10e ou 13e arrondissement. Une autre population est venue habiter dans le centre ville. On est dans un mouvement de population naturel »… En clair : les juifs quittent le centre ville devant la pression démographique des musulmans ! [...]"

Source : Le salon beige

Migrants : "La route migratoire en Libye menace d'exploser"

La nouvelle route migratoire vers l'Europe passe par la Libye, un pays en plein chaos. Le journaliste Marc de Chalvron est sur le plateau de France 2.


Migrants : "La route migratoire en Libye menace d'exploser"

Alors que de plus en plus de migrants passent par la Libye pour rejoindre l'Europe, les autorités craignent que ce pays ne devienne le cœur de la prochaine crise migratoire. Le journaliste Marc De Chalvron est sur le plateau pour en discuter. "C'est en tout cas la grande crainte des Européens. Car il y a beaucoup de réfugiés et de migrants en Libye. Ils cherchent du travail, mais ils sont aussi dans les centres de rétention, qui sont saturés et la Libye ne sait pas quoi faire".

Stabiliser la Libye

Combien sont-ils ? "La France évoque le chiffre de 800 000 personnes, l'Italie en attend 250 000. En tout cas, c'est beaucoup plus que l'année dernière. La route migratoire en Libye menace d'exploser, il faut donc trouver une solution et pour ça, il faut stabiliser la Libye en plein chaos depuis quatre ans, car l'immigration clandestine se nourrit de ce chaos", ajoute le journaliste.

Source : Francetvinfo

Syrie : une ville à majorité chrétienne bombardée par al-Nosra

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Il n’y a pas à dire : comme l’avait déclaré Laurent Fabius, ci-devant ministre des Affaires étrangères, al-Nosra fait du bon boulot…

Des milices islamistes liées au Front al-Nosra (rattaché à Al-Qaeda) ont déclenché, le 24 avril, une attaque au mortier sur la ville syrienne à majorité chrétienne de Sqelbiya, sise dans la province centrale de Hama, provoquant la mort d’au moins quatre civils. C’est ce qu’indiquent des sources kurdes consultées par l’Agence Fides. Aux morts, viennent s’ajouter au moins 15 blessés, certains se trouvant dans des conditions graves. L’attaque a consisté en une pluie de tirs de mortier sur les quartiers résidentiels. La ville, contrôlée par l’armée syrienne, avait déjà subi par le passé des attaques de la part des miliciens djihadistes qui ont plusieurs fois tenté d’en prendre le contrôle sans jamais y parvenir.

La même dépêche de Fides aborde ensuite la situation à Kameshli. La trêve se fait à l’avantage des Kurdes et au détriment de la Syrie. Mais la situation demeure volatile…

Entre temps, dans la province d’Hassaké, au nord-est du pays, la trêve entre l’armée syrienne et les miliciens kurdes des Unités de protection populaire (YPG) obtenue samedi dernier après les affrontements sanglants intervenus à partir du 20 avril, en particulier dans la ville de Kameshli tient. Des représentants des milices kurdes, interpellés par l’agence ARA News, ont réaffirmé leur intention de conserver le contrôle des zones conquises au cours des affrontements et leur refus de toute concession au gouvernement […] L’ouverture d’un nouveau front entre milices kurdes et armée syrienne dans le nord-est de la Syrie confirme que, derrière la tragédie syrienne, se trouvent des stratégies et des intérêts complexes ne pouvant être réduits à la lutte contre les djihadistes du prétendu État islamique. Selon des sources locales, au cours des trois jours d’affrontements entre les milices kurdes et l’armée syrienne, 17 civils, 10 miliciens kurdes et 31 militaires et paramilitaires ont trouvé la mort.

Source : Christianophobie.fr

Trois nouvelles mosquées et une école privée en projet à Clermont-Ferrand

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Trois nouvelles mosquées verront le jour dans la capitale auvergnate. Compte tenu du nombre croissant des fidèles dans cette ville de 140.000 habitants, il était nécessaire de bâtir d’autres lieux de culte musulmans, la Grande Mosquée ouverte depuis 2010 ne pouvant accueillir l’ensemble des musulmans clermontois répartis un peu partout dans la cité d’Urbain II.

LA MOSQUÉE ADDA’WA

Il y a d’abord la future mosquée Adda’wa dont le projet est relativement en phase avancé, qui sera construite dans le quartier de la Gauthière au nord de la ville. Le Centre Culturel et Cultuel Islamique de Clermont-Ferrand (CCCICF) avait lancé au printemps 2013 projet de construction d’une mosquée pour les quelques 500 familles musulmanes du quartier. Le terrain de la future mosquée, situé au 10 boulevard Kennedy, a été acquis par l’association. Un bâtiment blanc de plein-pied de 400 m² y sera construit. Près de cent mille euros sont collectés sur les quatre cents mille nécessaires. Le début des travaux est prévu en octobre 2016.

Actuellement, l’association utilise des locaux d’environ 100 m² pour ses activités cultuelles et culturelles.

LA MOSQUÉE ASSALAM

Un autre projet est en cours. L’Association Cultures et Citoyenneté (ACC63) affiliée à l’UOIF projette de construire une grande mosquée d’une capacité de 5.000 personnes. Les plans prévoient un grand bâtiment sur 5 niveaux avec des salles de prières, des salles de cours/conférences, des bureaux… Le projet comprend également une école musulmane privée. La future mosquée Assalam sera également située dans les quartiers Nord de Clermont-Ferrand. Coût total du projet : 7 millions d’euros. Pour l’instant, 640.000 euros sont réunis.

LA MOSQUÉE SULTAN AHMET

Enfin, un troisième projet du côté des Gravanches où la mosquée Sultan Ahmet doit être démolie et reconstruite sur un autre terrain d’ici 3 ou 4 ans rue Jacques Mailhot à côté de la déchetterie. Un projet porté par la branche locale de la Confédération Islamique du Millî Görüş.

Trois permis de construire ont été déposés mais aucun n’a été délivré pour le moment.

La communauté musulmane de Clermont-Ferrand est forte de 30.000 fidèles. Pendant plusieurs années, ils priaient dans une ancienne chapelle jusqu’en 2010 année d’inauguration de la Grande Mosquée. Avec l’édification de ces deux nouveaux lieux de culte, les fidèles musulmans espèrent en finir avec la pratique de leur culte dans des conditions indignes à l’étroit et sans visibilité.

Source : Des domes et des minarets

mardi, 26 avril 2016

Libye : point de départ de l'immigration clandestine

Après la Syrie et la Turquie, la Libye serait sur le point de devenir le prochain théâtre de la crise des migrants.


Libye : point de départ de l'immigration clandestine

Des centaines de milliers de migrants seraient actuellement en transit en Libye, qui pourrait devenir le prochain point de départ de l'immigration pour l'Europe. Les garde-côtes libyens sont le premier rempart contre l'immigration clandestine qui frappe aux portes de l'Europe. Tous les jours, ils sortent en mer, avec les moyens du bord : un zodiaque de fabrication française, dégonflé depuis de longs mois.

Le chaos libyen

La Libye est le principal pays de départ de l'immigration en provenance d'Afrique. Il faut à peine 70 km de traversée pour sortir des eaux territoriales libyennes. Du Niger, du Soudan ou encore du Tchad, les routes de l'immigration clandestine aboutissent toutes en Libye, un pays depuis quatre ans en plein chaos. Mais les forces de sécurité libyenne veulent montrer qu'elles ne désarment pas.

Source : Francetvinfo

 

Mosquée de Saint-Gratien : l'AMSG condamnée à la fermeture de ses locaux

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La mairie de Saint-Gratien, dans le Val d'Oise, a obtenu gain de cause. La justice a condamné, vendredi 22 avril, l’Association des musulmans de Saint-Gratien (ASMG) à la fermeture de sa propriété aménagée en lieu de culte musulman. Celle-ci appelle à nouveau la préfecture à se saisir de l'affaire qui s'enlise depuis plusieurs années.

Coup dur pour l’Association des musulmans de Saint-Gratien (ASMG). Le tribunal de grande instance de Pontoise a donné raison à la municipalité de cette commune du Val d’Oise, en région parisienne, en ordonnant, vendredi 22 avril, la fermeture dans les 24h au public des locaux occupés par l’AMSG au 5 rue Massenet. Cette décision est également assortie d'une astreinte de 800 euros pour chaque violation de l'ordonnance, consultée par Saphirnews aux lendemains du verdict.

La mairie, qui s’est toujours montrée hostile, sous la direction de Jacqueline Eustache-Brinio (LR), à l’ouverture d’une mosquée tant souhaitée par l’AMSG, reprochait à l’association d’accueillir du public dans une maison non aménagée à cet effet, faisant courir « un danger imminent » à ceux qui la fréquentent.

En ce sens, elle avait ordonné, par arrêté du 15 janvier 2015, la fermeture administrative de l’établissement recevant du public (ERP) sans autorisation dans les locaux de l’AMSG avant de refuser, par arrêté du 8 juillet 2015, le changement de destination demandé d’une maison individuelle en un lieu de culte en raison notamment d’un non-respect du plan local d’urbanisme (PLU) et du manque de places de stationnement. Des arrêtés municipaux parmi tant d’autres rendus par le passé contre l’AMSG depuis sa création en 2010.

« Un dommage imminent » refuté par l'AMSG

Selon le TGI de Pontoise, « les dangers que font courir au public la fréquentation d’un établissement constitué d’une maison d’habitation d’environ 200 m² non aménagée à cet effet apparaissent objectives » dans la mesure où, selon les « très nombreux procès-verbaux établis par les policiers municipaux », « le lieu est fréquenté par un grand nombre de personnes parmi lesquelles de jeunes enfants ».

« Il convient dans ces conditions de faire droit à la demande principale formée par la mairie de Saint-Gratien afin de prévenir un dommage imminent »
par la fermeture immédiate des locaux. Un constat réfuté par l'AMSG qui martèle que la conformité des lieux aux règles applicables aux ERP a été vérifiée par des experts du bureau Veritas.


Il s’agit pour l’AMSG d’un nouvel échec judiciaire après le jugement rendu en novembre 2015 par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise. Celui-ci déboutait l’association de sa requête tendant à faire annuler une délibération du conseil municipal pour l’acquisition d’une propriété située tout juste à côté de celle de l’AMSG alors que celle-ci, dit-elle, avait entamé des négociations bien avant la municipalité en vue de son achat. Cette acquisition aurait permis à l’association de régler le problème du manque de places de stationnement reproché par la mairie, nous indique son secrétaire.

La préfecture appelée à la rescousse

Les responsables musulmans réclament de longue date que la préfecture du Val d’Oise se saisisse du dossier pour espérer voir un jour l'ouverture d'une mosquée dans cette ville de 20 000 habitants. L'AMSG souhaite du préfet « le déclenchement d'une commission de sécurité dans les meilleurs délais compte tenu du fait que, conformément à la loi de 1905, "la République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes" ».

« On ne demande ni plus ni moins que les autres cultes dans les autres communes. On ne veut pas de traitement de faveur mais une simple application du droit », fait part le secrétaire de l’AMSG, qui s'est rendu à la préfecture lundi 25 avril pour formaliser la demande. « Nous avons fait état de notre mécontentement car on ne nous donnait plus de nouvelles. (…) Il y a une réelle frustration dans la communauté musulmane. On a essayé de la contenir mais on n’a pas beaucoup de marge de manœuvre » face à la mairie, dit-il.

La fermeture de la propriété devrait être effective cette semaine dès que l'AMSG se verra notifier la décision par voie d'huissier. Celle-ci étudie la possibilité de faire appel de la décision du TGI de Pontoise. En parallèle, trois autres affaires au fond sont en cours d'examen à ce jour, signes de la très longue relation conflictuelle entre les parties.
Hanan Ben Rhouma

Bientôt une mosquée à Maurepas, qui fut un village des Yvelines

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Une mosquée ouvrira ses portes début juin à Maurepas, dans les Yvelines, juste avant le ramadan, annonce le président de l’association des musulmans de la ville, Mostefa Lazzouni. Elle sera située à l’emplacement d’un ancien snack. Sur une centaine de mètres carrés, elle accueillera aussi un espace pour les conférences et pour les « cours d’éducation civique pour les jeunes ». Une « bonne nouvelle » pour les musulmans écrit 78actu.fr, sans se rendre compte que la formule employée est pour le moins malheureuse.

La population de Maurepas, stable et homogène de l’Ancien Régime jusqu’au début des années 1960 – autour de 300 âmes, le curé inclus, rassemblées auprès du donjon du XIe siècle… –, a brusquement augmenté jusqu’à atteindre aujourd’hui près de 20 000 habitants.

Source : Novopress

L'islam à Copenhague : la lutte contre les caricatures

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Plus de 10 ans après les caricatures controversées de Mahomet, un an après les fusillades de Copenhague visant le dessinateur Lars Wilk et une synagogue, l'attitude de la société danoise envers la communauté musulmane a changé. Immersion au sein des associations de jeunesse et des laboratoires culturels qui se racontent entre islamophobie, intégration et lutte contre la radicalisation.

« Lorsque les caricatures de Mahomet ont été publiées, nous avons constaté que la communauté musulmane n’était plus perçue de la même façon, le langage des médias et de la classe politique avait changé. Avec le terrorisme, le climat est devenu moins tolérant, voire même parfois hostile. D'après certains, le pays aurait même fait un retour en arrière de 10-20 ans concernant le processus d'intégration », explique Wassem Rana, un des responsables de Munida une organisation de jeunesse qui promeut l'intégration de l'identité musulmane au quotidien, au sein de la société danoise.

À l'intérieur de la mosquée de Wakf

Nous sommes à Norrebro au nord de Copenhague. Nous nous dirigeons vers un vieux quartier ouvrier où les éléments d'architecture industrielle se mêlent aux signes du multiculturalisme et de la gentrification : des magasins orientaux, des locaux modernes, un skate-park, de l'art de rue et des petits magasins de design. Ce n'est donc pas un hasard si les lieux de prière et les centres culturels musulmans ont leur siège ici.

Tout est prêt pour la prière du soir. Wassem accompagné d'autres jeunes nous attend à l'entrée de la mosquée de Wakf de la société islamique du Danemark. L'espace de prière se trouve à l'intérieur de deux hangars qui accueillent une centaine de fidèles de tous les âges. « Munida est née au début des années 2000 grâce à Ahmad Abu Laban », raconte Waseem, 38 ans, de parents pakistanais qui est né et a grandi à Copenhague. Mort en 2007, Ahmad Abu Ladan était la figure centrale de la controverse suscitée par  la caricature de Mahomet publiée en 2005 par le quotidien danois Jyllands-Posten. Il participé à la délégation du Moyen-Orient, et avec Ahmad Akkari, a signé le « Dossier en soutien du Prophète Mahomet » afin de dénoncer le climat d’islamophobie ambiant de la société danoise. Un acte qui donnera lieu à une vague de protestations et de violences dans tout le pays.

« Laban voulait une section de jeunes, au départ un groupe de 4-5 jeunes l’ont rejoint. Aujourd’hui nous sommes 500, avec 60% de femmes. Nous regroupons des membres d’une quarantaine de nationalités et nos activités couvrent tous les aspects de la vie sociale de la jeunesse danoise. » Des activités sociales et de loisir, mais aussi éducatives. « Nous essayons de venir en aide aux jeunes musulmans pour qu’ils développent leur identité dans la société danoise. S’ils sont sûrs de leur credo et de leur identité, ils deviendront de meilleurs citoyens », ajoute Waseem.

« Ma mère m’a demandé quand je comptais me faire exploser »

La prière commence et nous sommes accueillis avec disponibilité et cordialité, seuls quelques regards sont suspicieux. « Depuis trois semaines nous vivons malheureusement dans un climat de défiance suite à une émission tournée en caméra cachée à la TV publique danoise. » Waseem fait référence à l’interview de TV2 de l’imam de la mosquée de Grimhøj, à Aarhus, qui a défendu la lapidation des femmes commettant un adultère et le droit de tuer les apostats. « Ils ont choisi un épisode radical, on risque de détruire le difficile parcours d’intégration », commente notre interlocuteur. « Après les attaques de Paris et Bruxelles, ma mère et ma soeur qui étaient au supermarché ont été interpelées par un homme qui les accusait d’être coupables des attentats… Certes il était ivre, mais c’est un signe. »

Nous nous rendons à la librairie où des milliers de visiteurs des écoles et des universités viennent chaque année pour mieux connaître l’islam. Elle est gérée par Nils, un étudiant en physique de 24 ans qui s’est converti lorsqu’il avait 17 ans. « Je suis le responsable des nouveaux musulmans, nous nous réunissons tous les lundis pour parler des bases de l’islam », explique-t-il. Il est né et a grandi au sein d’une famille chrétienne, puis s’est converti en 2009. « Mes parents me disaient que Dieu existe et j’y croyais, puis à l’adolescence, tu commences à te poser certaines questions. Au lycée j’ai rencontré des jeunes musulmans, c’est ainsi que j’ai découvert le Coran et son Prophète et trois mois plus tard je me suis converti. » Ce choix a été accepté par ma famille non sans ironie : « Pour plaisanter, ma mère m’a demandé quand je comptais me faire exploser ».

D’après une étude réalisée par l'International Center For Counter Journalism, depuis 2011, 125 « combattants étrangers » seraient partis du Danemark combattre en Syrie. 62 d’entre eux seraient revenus. Pour le reste, Omar El Hussein, l’auteur des attentats du 15 février, est né et a grandi au Danemark au sein d’une famille d’origine jordano-palestinienne. Il avait seulement 22 ans.

« Notre génération essaye de définir l'Islam dans la société danoise »

« Sans les conflits au Moyen-Orient, les prédicateurs de haine auraient moins d’emprise sur les jeunes. Ils sont nombreux à aller en Syrie en ayant la conviction de combattre les injustices », explique Waseem. « Mais s’opposer aux injustices ne signifie pas aller combattre en Syrie. Cela risquerait juste de porter préjudice à leur vie, leur cause et à l’image de l’Islam. Ils doivent transformer les pulsions négatives en énergie positive, en s’ouvrant, en écrivant, en se confiant. Si nous ne parlons pas avec eux, certains prédicateurs extrémistes pourraient s’en charger et les manipuler. »

Ce sujet a depuis toujours mobilisé Minahj ul Quran Danemark, une ONG fondée en 1981 au Pakistan par Mohammad Tahir-ul-Qadri qui promeut la tolérance et le dialogue inter-religieux. Nous sommes accueillis par Hassan Bostan, un avocat pratiquant âgé de 25 ans.

« 90% des membres sont d’origine pakistanaise, arrivés au Danemark pendant les années 70 et 80 », explique-t-il. « Nous, les jeunes, nous sommes nés et nous avons grandi ici. Nous essayons de définir l’Islam au sein de la société danoise, une religion universelle pouvant être pratiquée quel que soit le pays ou la période historique, à condition de définir son rôle et de comprendre comment les musulmans peuvent s’intégrer. Ça n’a pas été chose facile pour nos parents tout juste arrivés. Nous voulons aller de l’avant. »

Nous visitons le reste du bâtiment. Aux étages supérieurs on trouve les espaces de prière, précédés par des lavabos pour les ablutions et des pièces pour les cours donnés aux enfants. En empruntant les escaliers nous en rencontrons plusieurs qui se dirigent tous vers le grand salon de prière où l’imam leur apprend à réciter le Coran.

« Nous enseignons les sciences musulmanes, la méditation et le soufisme pour libérer le coeur de la haine et des pulsions négatives. » Ce n’est pas tout. « Nous collaborons avec des associations juives et chrétiennes et nous avons participé en tant que groupe de pilotage à un programme souhaité par la ville de Copenhague pour comprendre la radicalisation et fournir des indications à la classe politique », poursuit Hassan, ancien membre du Danish Ethnic Youth Council. Un rôle a été joué au niveau européen avec la participation au RAN (Radicalisation Awarness Network), un programme européen visant à prévenir la radicalisation et qui organise aussi des séminaires pour étudier la « Fatwa contre le terrorisme » et l'« Islamic Curriculum on Peace and Counter-Terrorism ». 

Mariam, la mosquée pour femmes

Vient ensuite la question des femmes : « L'intégration des femmes est un problème très pakistanais et qui va au-delà de la religion », déclare Hassan. « Nous avons une Ligue des Femmes et toutes les activités, aussi bien sportives que ludiques, mettent les hommes et les femmes sur un même pied d’égalité. » C’est un sujet qui a donné lieu à une expérience culturelle d’intégration novatrice : la mosquée des femmes. Appelée Mariam, c'est la maison de toutes les musulmanes, mais les prières du vendredi seront uniquement réservées aux femmes dirigées par des « fem-imam », des imams femmes. Sa fondatrice Sherin Khankan, 41 ans, de père syrien et de mère finlandaise, est journaliste d’opinion et commentatrice connue au Danemark pour ses publications sur l’islam et son militantisme d’extrême gauche.

« Le débat a commencé en 2001 lorsqu’on a fondé le Forum de l’Islam Critique. On voulait mettre un terme à la structure patriarcale de l’islam. Le Coran n’interdit pas les imams femmes », précise Sherin Khankan. La mosquée, en construction, se situe dans un appartement au cœur de Copenhague, à quelques mètres des magasins bondés de touristes en quête de souvenirs. Ici, le 9 février, lorsque l’AFP a diffusé la nouvelle, les premiers mariages et divorces islamiques ont été célébrés. Il s’agit de la première étape d’un parcours ambitieux qui mise beaucoup sur l’éducation des jeunes : « Nous nous inspirons des traditions, mais nous les adaptons au XXIème siècle, explique Sherin Khankan. Les nouvelles générations ne connaissent pas leurs origines, elles veulent introduire la philosophie islamique et les penseurs comme Ibn Arabi qui admettaient les femmes imams. » Le message a déjà conquis les premières jeunes. « Elles ont participé à une rencontre à l’université et se sont identifiées à notre projet, nous pouvons être une référence pour les nouvelles générations. »

Tullio Filippone

Source : Café Babel

Helmut Kohl – L’immigration menace l’ordre social judéo-chrétien

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L’ex-chancelier Helmut Kohl, très populaire en Allemagne et connu pour l’importance qu’il accorde à une Union européenne chrétienne, a écrit dans un avant-propos de la nouvelle traduction hongroise de son livre Out of Concern for Europe : An appeal (paru en 2014) : « La solution (à la crise migratoire) se situe dans les régions concernées. Pas en Europe. L’Europe ne peut être la nouvelle patrie de millions de personnes dans le besoin. » Il fait remarquer que beaucoup de réfugiés ont des « racines culturelles différentes. Ils ont, sur des points importants, des croyances qui diffèrent du judéo-christianisme, l’un des fondements de nos valeurs et de notre ordre social. »

Source : Riposte catholique

lundi, 25 avril 2016

Au moins 2 000 migrants dans les camps en Ile-de-France

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Il y a déjà au moins 2 000 immigrés en situation irrégulière en Ile-de-France, selon la présidente d'une association d'aide aux migrants, qui justifie ainsi l'occupation illégale de bâtiments.

Malgré l'accord entre l'Union européenne et la Turquie, la France croule toujours sous l'afflux de migrants. Selon Geneviève Domenach-Chich, présidente régionale du Comité inter-mouvements auprès des évacués (Cimade) interrogée sur France Info, "il y a au moins 2 000 personnes dans la rue, dans des campements" en Ile-de-France. Elle évoque ici un bilan total prenant en compte "tous les campements et tous les squats".

Une occasion pour elle de préciser sa position quant aux occupations illégales de bâtiments par les immigrés : "A priori, je ne suis pas particulièrement favorable aux occupations illégales, sauf qu'il faut être réaliste", a-t-elle expliqué. "Il y avait eu une occupation illégale du lycée Jean-Quarré [un lycée inoccupé]. Voilà qu'il est devenu un centre d'hébergement soutenu par la municipalité de Paris, où les choses se passent correctement." Et d'insister : "Quand les gens vivent dans des conditions si terribles, il ne faut pas s'étonner qu'il y ait des tensions. C'est une banalité, mais c'est une réalité".

Source : Valeurs actuelles

Agression de Gennevilliers : Journée de la jupe et langue de bois médiatique

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À Gennevilliers, cette semaine, Illham, 19 ans, a roué de coups une copine de 16 ans qui attendait le tramway. Pas une dispute entre copines sympas dopées d’hormones adolescentes, non, un tabassage en règle, de ceux qui mènent une adolescente aux urgences dans le coma.

De la barbarie dans notre quotidien jusqu’au quai du tramway, le « tous-les-jours » de nos vies, rythmé par une violence devenue ordinaire. Mis à part le motif : lynchée de coups parce qu’elle était en jupe.

Dans la France normale, maltraitée par quarante ans d’abandon d’identité, de reculades communautaristes, de zones de non-droit érigées en royaume du multiculturalisme où le vivre ensemble a remplacé le vivre bien, une jeune fille de 16 ans est frappée à terre par une furie haineuse parce qu’elle porte une jupe. Le constat est déjà si affligeant qu’il n’aurait pas été besoin de lui rajouter un traitement de l’information à vous faire prendre des vessies pour des lanternes.

La jeune fille a d’abord expliqué « qu’elle ne supportait pas de voir la victime habillée d’une mini-jupe, qu’elle considérait que c’était une tenue indécente ». « Elle ne s’est pas expliquée plus que cela à ce sujet », raconte la magistrate.

Bien conseillée, la jeune fille en fleur. Pas plus d’explication que cela sur cette aversion subtile liée au port d’une jupe ? C’est dommage. Ou bien vu ? Rouer de coups à terre une copine jusqu’à ce que coma s’ensuive, la maintenir par les cheveux pour lui éviter de se sauver dans le tramway, pour une jupe trop courte ?

En revanche, poursuit le procureur de la République, « aucun motif religieux n’est apparu lors de l’enquête ». On respire ! Un grand ouf de soulagement !

Une seconde dans l’esprit des ballots primaires que nous pourrions être, l’idée qu’une jeune fille de banlieue dont le nom résonne oriental ait pu assommer à coups de pied, en la traitant de « sale pute », une copine juste parce qu’elle portait une mini-jupe contraire à sa religion a pu traverser nos esprits étroits…

Nous voilà rassurés car anesthésiés par le bien–pensé, dérivé subtil du vivre ensemble à n’importe quel prix, et surtout celui du renoncement.

D’autant que nos médias s’y sont tous mis afin de rassurer nos âmes torturées en passe de conversion au politiquement correct. Le Parisien y voit « une agression sur fond de féminité ». Plus poétique, tu meurs. À coups de pied dans la tête ? La jeune fille (entendez l’agresseur) s’est rendue d’elle même au commissariat. Sympa, non ?

Du coup, une forêt de micros s’est tendue vers la nouvelle mise en examen, star d’un moment et tabasseuse d’hier, afin qu’elle puisse s’expliquer. Sur son tabassage ? Et elle a démenti en bloc : « Franchement, je ne suis pas contre ça, même moi, je sors en jupe. » En jupe ? Ce que la jeunesse ose, de nos temps, quand même…

Car il fallait oser. Il fallait oser traiter cette information sans nommer la cause probable et effleurer l’agression sans pointer du doigt l’ignominie du motif.

Anne-Sophie Désir

Source : Boulevard Voltaire

Algérie: nouvelle polémique autour de la future Grande mosquée d’Alger

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En Algérie, le ministre des Affaires religieuses a répété ce week-end que le projet de la Grande mosquée d'Alger serait livré à temps. Le projet est gigantesque : 20 000 hectares, un minaret de 270 mètres, ce qui en ferait la 3e plus grande mosquée au monde, et il est régulièrement au cœur de polémiques. Mais cette fois, ce sont les cabinets d'études allemands chargés du projet et les autorités algériennes qui s'affrontent par médias interposés.

Lorsque le projet de la Grande mosquée est lancé en 2012, un cabinet allemand est chargé de l'étude, une entreprise chinoise de la réalisation.  A la fin de l'année dernière, Alger met fin à sa collaboration avec les Allemands. Motif : le cabinet n'a pas fait assez de formation. Mais dans la presse, il y a quelques semaines, l'un des responsables algériens accuse l'entreprise allemande d'être surtout responsable du retard qu'a pris le chantier.

Le cabinet allemand réplique par voie de presse : le retard est lié à l'entreprise chinoise, dont la qualité n'est pas à la hauteur des attentes. L'entreprise aurait par ailleurs tenté à plusieurs reprises de faire de la surfacturation. Le cabinet allemand conclut en affirmant que, vu le retard, la Grande mosquée ne sera pas terminée avant 2019.

Mais ce projet, lancé par Abdelaziz Bouteflika, est très politique. Alors ce week-end, le ministre des Affaires religieuses algérien réplique et déclare que la mosquée sera bien livrée fin 2016, et ceux qui affirment le contraire n'ont qu'un objectif, « saper les efforts de l'Algérie ».

Source : Rfi.fr

La Grande mosquée de Beuvrages (59) en cours d’édification dans le valenciennois

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Beuvrages, petite commune de 6728 habitants, se dote d’une grande mosquée. Un dénommé Ismail, en lien avec l’Etat islamique, 17 ans, avait planifié un attentat déjoué à Fort Bear le 17 Juillet 2015. Il habite la commune…

Source : islamisation.fr

Imams et prêtres du 93 appellent au dialogue entre les religions

 

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« Chacun va partager les expériences de rencontres entre musulmans et chrétiens qu’il s’efforce de favoriser dans sa communauté. » Jean Courtaudiere, prêtre et délégué du service diocésain des relations avec les musulmans de l’église catholique du 93 (SDRM 93), lance le débat.

Autour de la table, des responsables musulmans et catholiques se sont rassemblés, ce samedi, dans une salle paroissiale du Raincy à l’initiative du SDRM 93 et de l’association cultuelle et culturelle du Bourget, pour promouvoir le dialogue entre les religions. Ils livrent leurs témoignages.

« Le dialogue existe depuis longtemps en Seine-Saint-Denis »

« Le dialogue interreligieux existe depuis des siècles, commence Mohamed Bendada, imam à Saint-Denis, en citant des versets du Coran. Et en Seine-Saint-Denis, c’est une réalité depuis longtemps. » Le 22 mai prochain, il ouvre les portes à tous de la future grande mosquée de sa ville. « Il faut se rencontrer et se parler pour casser les préjugés », estime-t-il. Dans la même logique, à Gagny, par exemple, églises et mosquées organisent depuis trois ans des déjeuners entre fidèles des deux communautés. Les initiatives sont nombreuses « et pas suffisamment mises en avant », selon Merzak El-Bekkay, porte-parole de l’association cultuelle de Sevran. Dans cette commune, le 6 mai prochain, les jeunes croyants de la mosquée rencontrent l’aumônerie d’un lycée de Bretagne. Une initiative, parmi d’autres, qui se renouvelle depuis 2008.

« Comment accompagner les conversions ou les mariages ? »

« Un jeune de Clichy-sous-Bois, d’une famille musulmane, vient aux messes au Raincy depuis quelques années, témoigne le prêtre Frédéric Benoist, du Raincy. Il demande le baptême mais indique que cette décision provoquera une rupture familiale. » Le sujet est sensible et pourtant la question se pose : « Comment pourrions nous les accompagner ensemble, ce jeune et sa famille, entre prêtre et imam ? », interroge le religieux. « Le monde a évolué, poursuit Mouloud Benzaoui, président des musulmans du Bourget. Il y a des nouveaux sujets. » Jean Courtaudiere réagit : « j’ai marié, à la Basilique de Saint-Denis, une jeune femme musulmane, fille d’un imam, avec un chrétien. Les couples mixtes sont de plus en plus nombreux. Ils se marient parfois à la mosquée et à l’église. Il y a un enjeu dans l’accompagnement de ces mariages qui sont le témoignage d’un vivre-ensemble exceptionnel. »

« Je propose une action commune autour de la charité »

Un diacre, responsable de l’accueil des sans-papiers pour le Secours catholique dans le 93, prend la parole : « la majorité de nos bénéficiaires sont de confession musulmane et certains de nos bénévoles le sont aussi. Il y a une vraie convergence sur ce sujet ». Mardi 24 mai, pour les 70 ans du Secours catholique, c’est une célébration interreligieuse qui sera organisée à la paroisse Saint-Charles du Blanc-Mesnil. Pour Nouefel Lebed, vice-président des associations musulmanes de Gagny, « il ne faut pas s’attarder sur les différences mais regarder les points communs et parmi eux, il y a la charité. Je propose d’organiser une action dans le département, musulmans et chrétiens réunis, contre la précarité ».

Un comité de travail s’est constitué, ce samedi, pour lancer le travail.

Floriane Louison

Source : Le Parisien

Belgique: heurts entre nationalistes et forces de l'ordre à Anvers

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Samedi soir, une manifestation organisée par les militants de Pediga a dégénéré en heurts avec la police dans la ville belge d'Anvers, selon les médias locaux.

Samedi à Anvers (Belgique), une manifestation des partisans du mouvement anti-islamisation Pediga a dégénéré, rapportent les médias locaux.

"Cette marche vise à montrer que nous souhaitons (…) la fermeture des frontières et l'arrêt de subsides pour l'Islam", a déclaré un manifestant, cité par le quotidien Nieuwsblad.

Les militants de Pegida, qui se présentent comme des "patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident", se sont réunis sur la place Hendrik Conscience d'Anvers pour demander notamment le rétablissement permanent des frontières. Après quelques discours, le cortège est parti dans les rues d'Anvers, où une bagarre a rapidement éclaté avec, semble-t-il, des personnes qui se trouvaient dans un salon de coiffure. Une vitrine a été brisée et plusieurs équipes de la police ont été déployées dans le quartier.

Pediga, acronyme désignant Européens patriotes contre l'islamisation de l'Occident, a commencé à organiser des manifestations en 2014 à Dresde, en Allemagne, auxquelles ont pris part des centaines, puis des milliers de sympathisants.

Le mouvement allemand d'extrême droite s'est développé dans plusieurs pays membres de l'Union européenne suite à la plus grave crise de migrants que l'Europe ait jamais connue depuis la Seconde Guerre mondiale.

Source : Sputniknews

La justice ordonne la fermeture de l’unique mosquée de Saint-Gratien

Après plusieurs années de conflit entre la mairie (Les Républicains) de Saint-Gratien et l’Association des Musulmans de la ville (AMSG), la justice vient de trancher en faveur de la municipalité.

Le Tribunal de Grande Instance de Pontoise a en effet ordonné vendredi 22 avril « la fermeture sous 24 heures de la mosquée sise 5 rue Massenet ». En outre, l’Association des Musulmans de Saint-Gratien est condamnée aux dépens (remboursement des frais de justice).

En 2013, l’ASMG a fait acquisition d’un pavillon sise 5, rue Massenet en vue de le transformer en mosquée. Mais la ville s’est toujours opposée à cette transformation, et un premier permis a été refusé. Elle a même changé le PLU (Plan Local d’Urbanisme) obligeant cet établissement à disposer de places de parking (15), qu’il ne pourra aménager.

APPEL AU PRÉFET

«Elle n’aime pas l’islam visible et taper sur les musulmans c’est son fonds de commerce. Nous souhaitons désormais que le préfet prenne les choses en main face aux abus de pouvoir d’un maire qui use de sa fonction pour interdire un lieu de culte nécessaire. Nous ne perdons pas espoir et nous sommes convaincus que nous aurons une mosquée un jour», réagissait Ali Mecis, président de l’AMSG dans les colonnes de la Gazette du Val d’Oise en novembre dernier.

DÉCEMBRE 2014 : 400 MANIFESTANTS DANS LES RUES DE SAINT-GRATIEN

«Pour que la lutte contre l’islamophobie soit aussi une cause nationale», «Touche pas à ma mosquée». C’est sous ces slogans que près de 400 musulmans avaient défilé le 20 décembre 2014 dans les rues de la ville à l’appel de l’AMSG et des associations luttant contre l’islamophobie. Une forte mobilisation pour cette commune de 20.000 habitants.

SAINT-GRATIEN EST DONC LA DEUXIÈME VILLE APRÈS LAGNY-SUR-MARNE À ÊTRE PRIVÉE DE SA MOSQUÉE.

Source : Des domes et des minarets

Elections en Autriche: l'extrême-droite largement en tête

L'extrême droite est arrivée largement en tête du premier tour de l'élection présidentielle dimanche en Autriche, les deux grands partis au pouvoir depuis 1945 étant éliminés d'entrée, selon des projections basées sur des résultats partiels et des sondages de sortie des urnes.

Le candidat du parti FPÖ, Norbert Hofer, remporterait 36,7% des voix, réalisant le meilleur résultat de ce parti depuis la guerre à une élection nationale en Autriche. Un écologiste, Alexander van der Bellen, et une candidate indépendante, Irmgad Griss, sont au coude-à-coude pour la deuxième place, à respectivement 19,7% et 18,8% des suffrages, selon ces projections. 

La crise des migrants qui a particulièrement touché le pays en plein sur la route des Balkans, a fait largement progresser les mouvements d'extrême-droite. 

Source : Le Figaro

Accord sur l’immigration : Merkel sur les bords de l’Euphrate

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A l’occasion de la tournée médiatique de la chancelière allemande Angela Merkel, accompagnée d’Ahmet Davutoglu, Premier ministre turc, du président du Conseil européen, Donald Tusk, et du commissaire Frans Timmerman, au camp de Nizip-2 sur les bords de l’Euphrate, où vivent pas moins de 5.000 réfugiés syriens, des ONG et des défenseurs des droits de l’Homme ont, une nouvelle fois, dénoncé laccord signé entre Bruxelles et Ankara, l’état des centres d’accueil des migrants illégaux pakistanais ou afghans et le blocage de milliers de réfugiés syriens à la frontière turque, rapporte le journal Le Monde.

Même si l’arrivée en Grèce des migrants a baissé, selon la Commission européenne, l’application de l’accord UE-Turquie sur le terrain reste très limitée puisque, depuis le 20 mars, seulement 325 migrants ont été renvoyés de Grèce en Turquie tandis que 103 réfugiés syriens ont pu rejoindre l’UE. « Nous ne devons pas attendre pour appliquer notre part de l’accord », a indiqué, jeudi 21 avril à Luxembourg, le ministre néerlandais aux migrations, Klaas Dijkhoff.

Quant à Ankara qui estime appliquer les clauses de ce contrat, elle attend les six milliards d’euros promis, la relance des négociations d’adhésion à l’UE ainsi que l’obtention des visas pour ses ressortissants. Le gouvernement turc qui reste méfiant, a menacé, par la voix de son Premier ministre M. Davutoglu, de se désengager de cet accord si les procédures d’obtention des visas ne sont pas assouplies d’ici le mois de juin.

Source : impact24

dimanche, 24 avril 2016

Un militaire de l'opération Sentinelle agressé au cutter à Strasbourg

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Un militaire de l'opération Sentinelle a été agressé samedi soir à la gare de Strasbourg (Alsace), révèle «L'Alsace».

D'après le quotidien régional, le soldat patrouillait sous la verrière lorsqu'un individu a surgi en brandissant un cutter. Le militaire a été blessé légèrement à la joue. Il n'a pas eu besoin d'être conduit à l'hôpital. 

«Au cours d'une patrouille à la gare, deux groupes de deux militaires ont tenu à distance un individu qui s'avançait vers eux avec un cutter et un militaire a reçu une petite estafilade à la joue», a expliqué à l'AFP Dominique-Nicolas Jane, directeur de cabinet du préfet du Bas-Rhin.

 L'agresseur «s'est exprimé en arabe», a précisé une source policière à l'AFP et a pris la fuite rapidement après avoir commis son geste. La police est toujours à sa recherche ce dimanche matin. Ses motivations sont pour le moment inconnues.

L'opération Sentinelle a été lancée par François Hollande à la suite des attentats de Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher en janvier 2015. 

Source : Le Parisien

Rennes: refusé à l'entrée d'un bar, il égorge le videur

L’homme n’a eu aucune chance de survie. Le videur d’un bar du centre-ville de Rennes, en Ille-et-Vilaine, a été égorgé vendredi soir par un client éconduit.

Le drame s’est déroulé dans la rue Saint-Michel, surnommée « la rue de la soif », très fréquentée et particulièrement animée le week-end. Peu avant minuit, un jeune homme alcoolisé a tenté d’entrer dans un bar où une soirée à thème était organisée, comme le raconte Ouest-France.

Un coup dans la gorge avec un objet tranchant

En état d’ébriété, il s’est vu refuser l’accès par le videur de l’établissement. L’homme éconduit a alors sorti un objet tranchant et a donné un coup dans la gorge du travailleur, âgé de 35 ans.

Ce dernier a titubé et est tombé sur les tables installées en terrasse. Il est mort quelques minutes plus tard. L’agresseur présumé s’est rendu de lui-même au commissariat, précise le quotidien régional.

Source : Boulevard Voltaire

Le coût de l’accueil des réfugiés : les vrais chiffres

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Vous vous souvenez, à l’été 2015, ceux qui osaient parler du coût de l’accueil d’une nouvelle vague de réfugiés étaient systématiquement rabroués, et pour cause : en Europe, et singulièrement dans les médias français, qu’on se le dise, l’immigration est une chance.

Mais demandez combien rapporte un immigré ? Vous ne le saurez jamais. Combien coûte-t-il, alors ? Vous ne le saurez pas plus… en France, du moins. Heureusement, dans d’autres pays européens, on a encore le souci de dire (parfois) la vérité aux électeurs ; c’est justement le cas en Suède.
 
À l’automne dernier, lors du débat budgétaire, le gouvernement (centre gauche) avait prévu une enveloppe de 15 milliards de couronnes (environ 1,6 milliard d’euros) à renouveler chaque année jusqu’en 2020.

Toutefois, au début du mois en cours, le ministre des Finances, Mme Magdalena Andersson, a bien été obligé d’admettre que cette somme serait notoirement insuffisante. De combien ? C’est là que ça devient vraiment intéressant. Le ministre a dû reconnaître devant les députés que l’enveloppe pour 2016 ne serait pas de 15 mais de 56 milliards de couronnes ! Et de rajouter que ce nouveau montant servirait de base aux budgets suivants jusqu’en 2020.
 
Que faut-il comprendre ?
 
Premièrement, avant de nous mettre devant le fait accompli, les gouvernements – même ceux qui passent pour les plus vertueux – avancent des chiffres totalement fantaisistes pour ne pas affoler les électeurs.

Deuxièmement, le coût de l’accueil des réfugiés est littéralement astronomique.

Cinquante-six milliards de couronnes, soit plus de 6 milliards d’euros annuels. Jugez-en ! Rapportée au PIB de la France, cette somme équivaut à un effort budgétaire de 30 milliards d’euros, soit l’équivalent des réductions d’impôts promises par Hollande en 2014 sur trois ans, mais… chaque année !
 
En 2015, la Suède a accueilli 175.000 réfugiés, soit par tête d’habitant le plus gros quota en Europe. En 2016 sont attendus au minimum 75.000 réfugiés supplémentaires. Au total, le SCB (l’INSEE suédois) table sur un flux net de 575.000 nouveaux migrants sur les cinq prochaines années.
 
Certes, cela se passe en Suède, mais cela pourrait bien se passer en France aussi. Pourquoi ? Parce que la route des Balkans désormais fermée, c’est l’Italie qui redevient le point de passage privilégié des candidats au départ. En 2015, le HCR avait dénombré plus de 150.000 traversées entre la Libye et Lampedusa – un peu moins qu’en 2014. Mais sur les deux premiers mois en 2016, plus de 24.000 personnes sont déjà arrivées en Italie et, depuis plusieurs semaines, on observe une nette augmentation du flux au départ de l’Afrique du Nord, notamment favorisée par le retour d’une mer plus calme au printemps.

Certains redoutent même une année 2016 record. La presse italienne n’hésite pas à parler d’un prochain « tsunami » que les services secrets de la péninsule estiment de l’ordre de 500.000 réfugiés.
 
Un citoyen averti en vaut deux. Ce qu’il faut absolument retenir de l’exemple suédois, c’est qu’un réfugié coûte environ 30.000 euros par an. Pendant combien d’années ? Nul ne le sait.

Christophe Servan

Source : Boulevard Voltaire

Pour Libération, l’intégration ne pose pas de problème en Belgique

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Attention, exclusivité Libération du 20 avril 2016 : il n’y a pas de problème musulman en Belgique !

Bien au contraire. Il n’y a pas « ce truc de ghetto qu’il y a en France » et l’intégration est « de plus en plus forte », peut-on lire en titre d’un papier signé de l’envoyée spéciale à Bruxelles, Haydée Sabéran.

Tout le contraire, donc, de ce qu’a déclaré le ministre de l’Intérieur, le « nationaliste flamand Jan Jambon » (cela ne s’invente pas), selon lequel la politique d’intégration des étrangers a échoué.

Las, être nationaliste et s’appeler Jambon… vous n’avez aucune chance contre Libération, malheureux !

La recette du journal ?
1) Se munir de sa boîte à sophismes.
2) Partir du postulat que l’islam n’est jamais coupable de rien en tous temps et en tous lieux, y compris dans les problèmes d’intégration.
3) Corollaire : les musulmans ne peuvent être que parfaitement intégrés, ce qu’ils confirment par ailleurs volontiers et avec empressement dans l’article. Même si certains d’entre eux ont tendance à se désintégrer.
4) Publier le papier le 20 avril.

Exemplaires, donc, ces musulmans posant « par centaines » qui une bougie, qui un bouquet de fleurs place de la Bourse à Bruxelles, au lendemain des attentats.

Et pourquoi ne descendent-ils pas massivement dans la rue ? « Parce que nous sommes en train de conduire des taxis qui ramènent gratuitement la population chez elle, parce que nous sommes en train de soigner les blessés dans les hôpitaux, parce que nous sommes en deuil », explique le metteur en scène Ismaël Saidi, qui s’y connaît donc en cinéma.

« On sait que ça existe, on ne va pas nier l’islamophobie », reconnaît presque à contrecœur, et illustrant ainsi sa grandeur d’âme, Ali, au Pôle jeunesse. Ce qu’Ali, au Pôle jeunesse, ne sait pas – et comment le saurait-il, puisque les sophismes de Libération (et de l’idiotie utile en général) ainsi que sa propre certitude d’appartenir à « la meilleure des communautés » (garanti Coran, 100 % parole de Dieu) le lui dissimulent si soigneusement -, c’est qu’il ne souffre pas d’islamophobie mais de démocratie.

C’est en effet en démocratie que l’on peut clamer publiquement, et sur tous les toits qui vous chantent, son amour ou son aversion pour une religion, ou toutes les religions réunies. Cela s’appelle la liberté d’expression. Nous pensions naïvement qu’Ali avait perçu l’écho des cinq millions de Charlie battant pavé parisien et bêlant cette vérité comme autant de moutons de Panurge, un beau jour de janvier 2015.

Les déclarations de l’archevêque de Mossoul m’inspirent plus que celles de Libération et d’Ali réunies, allez savoir pourquoi, peut-être parce qu’il vit déjà en terre d’islam (propos récents rapportés sur Radio Courtoisie, dimanche 17 avril, Libre Journal de Lumière de l’espérance).

"S’il vous plaît, il faut que vous compreniez. Vos principes libéraux et démocratiques n’ont aucune valeur ici. Vous devez reconsidérer la réalité du Moyen-Orient, car vous accueillez un nombre croissant de musulmans. Vous êtes en danger. Il vous faut prendre des décisions courageuses et dures, y compris en allant à l’encontre de vos principes. Vous croyez que tous les êtres humains sont égaux. L’islam ne dit pas que tous les êtres humains sont égaux. Vos valeurs ne sont pas leurs valeurs. Si vous ne comprenez pas ça rapidement, vous tomberez, victimes d’un ennemi que vous aurez accueilli dans votre maison"

Silvio Molenaar

Source : Boulevard Voltaire

La mosquée de Cergy accueille à bras ouverts

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Découvrir un élément du patrimoine local et mieux connaitre la religion musulmane, c’était l’objectif de la journée portes ouvertes qui se tenait ce samedi à la mosquée de Cergy. « Les gens viennent pour se renseigner, lever certains amalgames», indique Ousmane Gory, le trésorier de la Fédération musulmane de Cergy, l’organisation qui gère ce lieu de culte.

Des gens arrivent au compte-gouttes, se font accompagner par un bénévole à leur arrivée.

«On nous demande parfois d’où vient notre imam » indique Modibo Traoré, le président de l’association. Leur nomination se fait de façon collégiale, car la mosquée a été fondée par dix associations issues de différentes communautés. Marguerite, 93 ans, a beaucoup apprécié cette visite. « On a reçu un accueil chaleureux », souligne-t-elle.

« Ce qu’on voit à la télé, c’est de l’approximation »Marguerite, qui a participé à la journée portes ouvertes de la mosquée

Élisabeth, son accompagnatrice est tout aussi enthousiaste. « On a appris des choses sur les rites, sur comment se passe un enterrement », indique-t-elle. « Ce qu’on voit à la télé, c’est de l’approximation, ajoute Marguerite. Le mieux c’est d’aller à la source. »

Inaugurée en 2012, la mosquée a été construite grâce à une garantie bancaire qui s’est transformée en prêt sur 20 ans. Si les dons s'élevaient à environ 40000€ par mois avant la construction, ils ont chuté après à moins de 15000€, or tous les mois l’association doit réunir 37000 €. « Pour l’instant ça va, car nous avons environ 150 000 € de réserve », indique Modibo Traoré.

Pour améliorer la situation financière une souscription lancée en décembre a permis de récolter 84 000 €. D’autres actions sont prévues comme une brocante qui se tiendra sur place dimanche 1er mai. Une soirée de gala est aussi à l’étude.

Thibault Chaffotte

Source : Le Parisien

Les grands partis menacés dès le 1er tour de la présidentielle autrichienne

Les sociaux-démocrates et les conservateurs autrichiens sont menacés d'être éliminés dès le premier tour de la présidentielle test dimanche. Un écologiste et un candidat d'extrême droite font figure de favoris.

Quelque 6,4 millions d'électeurs sont appelés aux urnes pour désigner un successeur au social-démocrate Heinz Fischer, qui achève son deuxième mandat, qui a vu les sociaux-démocrates et les conservateurs gouverner l'Autriche au sein d'une grande coalition depuis 2008.

L'ancien patron des Verts Alexander Van der Bellen est crédité d'environ 26% des intentions de vote devant le candidat FPÖ Norbert Hofer (24%). Tous deux peuvent espérer accéder au second tour, prévu le 22 mai.

Chancelier et vice-chancelier sur la sellette

Pour la première fois depuis la Seconde guerre mondiale, les deux grands partis traditionnels - le SPÖ social-démocrate et l'ÖVP conservateur- pourraient être écartés de la tête de l'Etat. Une élimination de ces deux partis serait un coup de semonce majeur pour le chancelier Werner Faymann (SPÖ) et le vice-chancelier Reinhold Mitterlehner (ÖVP), dont les mandats courent jusqu'en 2018.

Source : Rts.ch

Condamné à deux ans de prison pour avoir appelé à résister à l’islamisation (Réaction de Boris Le Lay)

 

Source : Breizatao