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dimanche, 01 janvier 2017

L'islam, l'oecuménisme et la liberté religieuse

L'abbé Guy Pagès a donné un entretien à Media-presse.info. Extrait :

Capture d’écran 2016-12-30 à 10.57.02"Vos positions vont à contre-courant des positions de l’Eglise conciliaire qui prône l’œcuménisme et qui a une réelle empathie pour l’Islam. Dès lors quelle marge de manœuvre avez vous avec votre hiérarchie ? 
Permettez-moi quelques mises au point :
  1. Je ne connais pas d’Église conciliaire. Pour moi il n’y a qu’une Église, qui n’a pas commencé à être « conciliaire » avec le concile Vatican II.
  2. L’œcuménisme est le projet de retrouver l’union de tous les chrétiens aujourd’hui séparés, et n’a donc rien à voir avec l’islam.
  3. Je ne dirais pas que c’est l’Église qui a une réelle empathie avec l’islam, car « Quel rapport entre la justice et l’impiété ? Quelle union entre la lumière et les ténèbres ? Quelle entente entre le Christ et Béliar ? Quelle association entre le fidèle et l’infidèle ? Quel accord entre le temple de Dieu et les idoles ? Or c’est nous qui sommes le temple du Dieu vivant (2 Co 6.14-16) », mais ce sont nombre de ses serviteurs qui se rendent coupable de lâchetés, de dramatiques compromissions, d’apostasie et de criminelles trahisons.
    Quant à ma marge de manœuvre avec la hiérarchie, elle est aussi restreinte que possible. [...]
Dernière question: que pensez-vous de la liberté religieuse tolérée par l’Eglise actuellement? Ne va-t-elle pas à l’encontre du message du Christ?
Je pense que personne ne peut remettre en question l’enseignement traditionnel de l’Église à l’égard de la liberté religieuse, que quelques papes ont ainsi formulé : « Quelle mort plus funeste pour les âmes, que la liberté de l’erreur ! » disait saint Augustin.(Grégoire XVI, Mirari vos) » ; « Il s’en trouve beaucoup aujourd’hui pour oser enseigner que le meilleur régime politique et le progrès de la vie civile exigent absolument que la société humaine soit constituée et gouvernée sans plus tenir compte de la Religion que si elle n’existait pas, ou du moins sans faire aucune différence entre la vraie et les fausses religions. (Pie IX, Quanta cura, n°5) ; « Convaincus qu’il est très rare de rencontrer des hommes dépourvus de tout sens religieux, on les voit nourrir l’espoir qu’il serait possible d’amener sans difficulté les peuples, malgré leurs divergences, religieuses, à une entente fraternelle sur la profession de certaines doctrines considérées comme un fondement commun de vie spirituelle. C’est pourquoi, ils se mettent à tenir des congrès, des réunions, des conférences, fréquentés par un nombre appréciable d’auditeurs, et, à leurs discussions, ils invitent tous les hommes indistinctement, les infidèles de tout genre comme les fidèles du Christ, et même ceux qui, par malheur, se sont séparés du Christ ou qui, avec âpreté et obstination, nient la divinité de sa nature et de sa mission. De telles entreprises ne peuvent, en aucune manière, être approuvées par les catholiques, puisqu’elles s’appuient sur la théorie erronée que les religions sont toutes plus ou moins bonnes et louables, en ce sens que toutes également, bien que de manières différentes, manifestent et signifient le sentiment naturel et inné qui nous porte vers Dieu et nous pousse à reconnaître avec respect sa puissance. En vérité, les partisans de cette théorie s’égarent en pleine erreur, mais de plus, en pervertissant la notion de la vraie religion ils la répudient […] (Pie XI, Mortalium animos) ». La liberté religieuse dont a parlé le dernier concile signifie le droit pour tout homme de chercher la vérité, non celui de croire et enseigner l’erreur. Je déplore donc très amèrement la conduite de tant d’ecclésiastiques de tous rangs qui, au lieu de défendre le salut des âmes qui leur sont confiées contre cet anti-christ caractérisé qu’est l’islam (1 Jn 2.22), le dénonçant comme tel, lui ouvrent au contraire toutes grandes les portes de leurs églises, et favorisent son implantation dans notre pays. Ils ignorent ce que veut dire saint Jean : « Si quelqu’un vient à vous sans apporter cette doctrine [l’Évangile], ne le recevez pas chez vous. Quiconque le salue participe à ses œuvres mauvaises. (2 Jn 1.10-11) »…"
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A Cologne, un an après le réveillon qui a changé l'Allemagne

Le parvis de la cathédrale est bondé. Malgré ce maudit réveillon de 2015, Cologne ne veut pas changer ses habitudes en 2016. Cette ville réputée pour sa bonne humeur se prépare à fêter le Nouvel An — avec cependant 10 fois plus de policiers que l'an passé — en essayant d'oublier le 31 décembre d'il y a un an lorsque des jeunes, pour la plupart réfugiés et demandeurs d'asile d'Afrique du Nord, surnommés depuis les « fantômes de la Saint-Sylvestre », avaient agressé sexuellement des centaines de femmes sans être inquiétés par la police.

Mais, cette année, les Allemands ont compris que les choses avaient changé. Outre les agressions contre les femmes à Cologne, et celles à Düsseldorf, Bielefeld, Berlin, Stuttgart, Francfort ou encore Hambourg, qui avaient donné lieu à plus d'un millier de plaintes (lire encadré), ils savent qu'ils ne sont pas épargnés par le terrorisme.

Les attaques de Wurtzbourg puis d'Ansbach en juillet dernier et l'attentat de Berlin sur le marché de Noël, tous revendiqués par l'Etat islamique (EI), ont renforcé cette peur diffuse qui pourrait déstabiliser la société allemande. A chaque fois, ceux qui sont passés à l'acte étaient des réfugiés. Bien que les statistiques de la police démontrent que la criminalité n'a pas augmenté avec le million de réfugiés arrivés depuis septembre 2015.

Cologne a permis à l'extrême droite de prendre son envol. L'AfD (Alternative pour l'Allemagne), un parti islamophobe sorti du néant après cette crise, pourrait entrer au Parlement dans neuf mois. Ce serait du jamais-vu depuis la victoire des nazis en 1933. De son côté, Angela Merkel a effectué un revirement politique pour contrer ce péril. « Cologne a légitimé des lois sécuritaires qui n'ont plus rien à voir avec le droit d'asile », critique Günter Burkhardt, président de la principale organisation non gouvernementale d'aide aux réfugiés (Pro Asyl).

Le droit d'asile et la sécurité seront donc les deux thèmes de la campagne de 2017, sans doute la plus difficile de toute la carrière de la chancelière. « Tous les responsables politiques adaptent désormais leur discours au populisme ambiant », déplore Günter Burkhardt. « L'élan de solidarité est intact. C'est le racisme qui est plus visible », ajoute-t-il.

« Cologne a changé beaucoup de choses », confirme Samy Charchira, membre de la Conférence sur l'islam initiée par le gouvernement. « Les attaques de mosquées se multiplient. Dans la rue, des femmes se font arracher leur voile ! » déplore-t-il. En 2016, il y a eu plus de 900 attaques de foyer de réfugiés, soit trois par jour...


Christophe Bourdoiseau

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Farid, du Gers, préfère qu’avec ces trois millions on construise une mosquée

Décidément, le bonheur est dans le Gers ! Comme la France entière l’a découvert en 1995 grâce au film d’Étienne Chatiliez. Et nos dirigeants socialistes aussi : M. Fabius y possède une résidence secondaire et M. Hollande y rend visite à la famille Gayet.

Le bonheur est dans le Gers ? Pas pour tous. Car le Gers a aussi ses « quartiers », ses « petites banlieues ». Auch, la préfecture, et son quartier du Garros, avec ses barres. Rien à voir avec Le Mirail, le grand frère de la métropole toulousaine.

Même si, évidemment, des grands frères doivent faire le lien… Donc, Le Monde a envoyé un reporter, pour Noël, découvrir la reconversion de ce quartier, financée par la nouvelle politique de la ville de Hollande : distribuer quelques millions, sur les milliards déversés sur les « gros quartiers », à nos petites villes de province.
Cela nous vaut un beau reportage bien « France profonde », au contact des vraies gens, avec des noms, des photos, des déclarations authentiques : du vécu !

Quelques portraits, quelques initiatives, comme cette marche des femmes, dont beaucoup sont voilées, et une bonne sœur au milieu – photo tendance. Enfin, tendance Bergoglio. Ou Charlie, comme vous voulez.

Le portrait d’une « Mère Courage » qui a dû arrêter de travailler pour s’occuper de son « fils turbulent » et qui vit des aides sociales…

Le tour des élus, des associations et de la CAF, confits d’autosatisfaction sur ce beau projet plein d’espoir.
Mais la fin de l’article nous ramène au réel, au présent et à l’avenir, quand cette vieille bonne sœur, sans descendance (spirituelle s’entend), aura fini ces « marches de femmes » avec ces femmes voilées, l’avenir, ce sera Farid.

Farid, 17 ans, un jeune du quartier. Et Farid, lui, il n’est pas content. Car il voudrait que ces « trois millions d’euros » utilisés pour reconstruire la cité servent à reconstruire… la mosquée !

Quelque part, Farid a raison : avant de reconstruire à coups de millions des logements, des services, des espaces verts, des écoles, peut-être faudrait-il songer à ce grand vide sur la place centrale. Et dans les têtes. Et dans les âmes.

Alors, au milieu de « Porthos » et « d’Artagnan », les noms des immeubles de cette cité, qui seront, espérons-le, conservés, ce n’est bien sûr pas une mosquée qu’il faut mais, évidemment, la croix que les mousquetaires arboraient sur leurs uniformes.

Et si notre bonne sœur gersoise en soufflait l’idée à ses amies voilées, et aux éducateurs de quartier, et au maire, et à la CAF, et à tous les Farid de France ?

Pascal Célérier

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Schengen : un progrès pour la crapule !

Il y a quelques jours, un papier de Boulevard Voltaire titrait : « Terrorisme islamiste : qu’on arrête d’accabler Schengen et l’Europe. » L’auteur y fustigeait « les ayatollahs de l’État-nation », dont l’exigence de rétablissement des frontières constituerait « un recul gigantesque de l’idée européenne »

L’une des avancées majeures de cette « idée » étant « la libre circulation des personnes »… Du temps où les deux grands « blocs » de l’Ouest et de l’Est se faisaient face, l’Europe et les États-Unis étaient les champions autoproclamés du « monde libre ». Au sein de ce dernier, particulièrement en Europe occidentale, les frontières constituaient pourtant bel et bien une réalité. En vérité, la « libre circulation des personnes » y était effective : elle y exista antérieurement à la suppression des frontières internes actuelles, moyennant un contrôle éventuel à des postes-frontière et des papiers en règle. 

Avec mes parents et mes deux sœurs, nous fîmes ainsi des dizaines de voyages à la fin des années soixante, entre la France, les Pays-Bas, la Belgique et la Suisse. Personne ne nous a jamais interdit de sortir d’un territoire ou d’y pénétrer, moyennant formalité douanière et papiers en règle : nous bénéficiions déjà d’une pleine et entière « liberté de circulation », contrairement au bloc communiste… 

Mais, sous les coups de boutoir de l’idéologie pro-Schengen, le sens du mot « liberté » subit un glissement sémantique progressif et crapuleux. Il laisse entendre aujourd’hui que, si les frontières avaient subsisté, un employé parisien eût été moins « libre » de déjeuner à Rotterdam et de digérer son repas à Barcelone. Or, sa « liberté de circulation » serait en réalité moins entravée par d’éventuelles frontières qu’assujettie à des limites de budget et de temps… On lui vend comme un « absolu » une « liberté » dont l’urgence n’est pas toujours établie, d’une part, et d’autre part qu’il ne pourrait souvent pas même assumer, le désirât-il !

L’Europe ? Ouvrir librement un compte bancaire à Stockholm pour y effectuer des retraits ? Très pratique pour faire mes courses à Perpignan où je travaille et je vis ! Quel recul obscurantiste si je n’avais cette « liberté » ! Personne n’a jamais osé affirmer que le principe du contrôle de votre titre de transport dans un train constituait une entrave à votre « liberté de circuler » vers la destination de votre choix, dans la mesure où vous êtes en règle.
Concernant les frontières, c’est pourtant ainsi que les choses sont présentées : la suppression des contrôles constitue une « avancée ». Elle l’est en effet, mais pas pour la personne en règle qui, de fait, circulait déjà. La grande avancée, la grande nouveauté est pour la crapule, celle qui n’est pas en règle. Comme celle, tunisienne, grâce à laquelle douze Berlinois bouffent les pissenlits par la racine en cette fin d’année 2016. Le Parisien titrait ainsi le 29 décembre : « Comment Anis Amri s’est joué des frontières. » Comment, en effet, « se jouer » de choses qui n’existent plus ? Pincez-moi… Il débarque sans papiers d’identité le 4 avril 2011 à Lampedusa, affirmant avoir 17 ans alors qu’il en a 19. Bientôt condamné à 4 ans de prison, purgés en Sicile, pour incendie volontaire. En fin de peine, frappé d’un décret d’expulsion, la Tunisie refusant de l’accueillir, il est… relâché. Direction l’Allemagne avec faux permis de séjour italien et quatre ou six fausses identités, selon les sources.
Puis, un beau soir, il passe ses petits nerfs à coups de semi-remorque sur un marché de Noël berlinois, avant une petite escapade via les Pays-Bas, la France et, pour finir, l’Italie, où il sera abattu « par hasard ». Pour Anis Amri, Schengen fut, à n’en pas douter, un gigantesque progrès.

Silvio Molenaar

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Rassemblement anti-islamisation PEGIDA à Dresde annulé

Le 13e rassemblement de la PEGIDA, ces « patriotes européens contre l’islamisation de la société » prévu à Dresde lundi 19 janvier, a été annulé pour des raisons de sécurité. La cause: des menaces terroristes.


 
Qui participe au mouvement PEGIDA ?
 
 
Si la PEGIDA rassemble au départ des Allemands qui expriment leur mécontentement envers l’islamisation de la société, elle regroupe aussi des manifestants se disant insatisfaits envers les médias et la classe politique. Ainsi, chaque lundi depuis douze semaines, des milliers de personnes se réunissent dans les rues de Dresde ; lundi 12 janvier, 25 000 manifestants ont protesté dans cette ville est-allemande.
 
L’étude de l’Université de Dresde démontre que 54 % des manifestants réclament un changement politique. Seuls 15 % des interrogés citent l’islamisation de la société comme motivation de leur participation au mouvement PEGIDA. Le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung conclut : les manifestants de la PEGIDA expriment « leur mécontentement quotidien ».
 
Ce mouvement, très peu populaire au sein de la classe politique allemande, l’est aussi auprès d’une partie de l’opinion publique, qui a déjà organisé des marches anti-Pegida et anti-racisme, notamment à Cologne, Munich ou encore Leipzig.


Selon la police, le risque d’une attaque terroriste contre la PEGIDA est réel.
 
 
Pour des raisons de sécurité, la direction de la police a interdit pour lundi 19 janvier pendant 24 heures toute manifestation en plein air à Dresde. Au vu de la situation actuelle, le danger n’est plus abstrait, mais bien réel, selon un préfet de police de la ville est-allemande.
Les organisateurs de la PEGIDA vont dans le même sens que la police et ont donc annulé leur 13e marche. Ce qui a déclenché leurs craintes : la Sûreté de l’État a des preuves selon lesquelles un terroriste, dissimulé parmi la foule, pourrait commettre un attentat et s’en prendre à un membre organisateur du mouvement anti-islam lors de la manifestation, l’organisateur Lutz Bachmann. Par ailleurs, un tweet en arabe désignant la manifestation PEGIDA comme « ennemie de l’islam » a attisé l’hypothèse d’un réel danger de représailles.
 
Etant dans l’impossibilité de mettre un dispositif de sécurité en place rapidement, les co- organisateurs ont donc préféré annuler la marche plutôt que d’exposer au danger leurs sympathisants.
 
 
« Interdire de manifester à cause de la mise en garde de terroristes doit rester une exception », l’ancien président de la Cour constitutionnelle allemande


L’annulation de la manifestation suscite beaucoup de critiques de la part des hommes politiques, aussi bien de la part des sociaux-démocrates, que des Verts. Ils regrettent que la police n’ait pas été en mesure de garantir que la manifestation ait lieu et soulignent que cela représente une entrave à la liberté d’expression.
 
Sur la page Facebook de la PEGIDA, les organisateurs se montrent quant à eux toujours aussi déterminés à exprimer leur mécontentement. Ils ont ainsi publié l’ordre suivant : « Chaque Européen qui est pour la liberté d’expression et contre le fanatisme religieux est prié d’accrocher à sa fenêtre le drapeau de son pays et de mettre une bougie sur le rebord de sa fenêtre à 18 :30 ! Exprimez nos droits par un signe ! ». Le prochain rassemblement anti-islamisation de la société est prévu pour le lundi 26 janvier. Afin d’en garantir le bon déroulement, les autorités sont en train de réfléchir à un dispositif de sécurité.
 
La menace terroriste lance donc un débat sur la sécurité intérieure des citoyens en Allemagne. Même si le mouvement PEGIDA est très peu populaire au sein de la classe politique allemande, tous s’accordent sur un point : il faut garantir la liberté d’expression des manifestants, quels qu’ils soient.

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Où va notre Argents ? vous le savez pas... bah à l'immigration !!! vous me croyez pas et bien regardez la vidéo...

Une prime exceptionnelle de 2500 euros pour inciter

les migrants à rentrer chez eux et plus encore...

France Révolution vous dit tout...


IMMIGRATION - Les migrants acceptant de rentrer dans leur pays pourront, dans le sillage du démantèlement de la Jungle de Calais et jusqu'à la fin de l'année, toucher une prime exceptionnelle de 2500 euros maximum, a-t-on appris ce mercredi 23 novembre auprès de l'Ofii.
 
Le gouvernement a temporairement décidé "de porter à 2500 euros le montant maximum d'aide au retour" pour les étrangers (hors Union européenne ou pays dispensé de visas) acceptant de rentrer volontairement dans leur pays.
 
Cela représente une augmentation conséquente de la prime, puisque l'allocation de base de 650 euros, qui avait déjà été augmentée une première fois de 350 euros en octobre, est désormais majorée de 1850 euros, précise un arrêté du ministère de l'Intérieur daté de début novembre.
 
Il s'agit toutefois d'une action ponctuelle, concernant uniquement les demandes faites "avant le 31 décembre", selon le texte.
Dans le sillage du démantèlement du bidonville calaisien, l'idée est d'"augmenter significativement le nombre de départs volontaires aidés", notamment pour les quelque 7000 migrants évacués de la "Jungle" et logés en Centres d'accueil et d'orientation (CAO).
 
4500 retours prévus en 2016
"Les Afghans sont sans doute les plus intéressés", a-t-il ajouté, alors que 400 d'entre eux ont pu bénéficier du dispositif depuis le début de l'année - contre 19 en 2015 sur la même période.
Au total, l'Ofii a procédé à 3051 retours cette année et "nous allons en faire aux alentours de 4500 sur l'année pleine, c'est-à-dire presque autant que l'année dernière", a-t-il précisé.
Les candidats au retour pourront en outre, selon les pays, bénéficier d'une aide de l'Ofii à leur arrivée (à la réinsertion sociale, par l'emploi et par la création d'entreprise) et ce "jusqu'à un montant de 10.000 euros".
"Selon les pays, cela peut les aider à monter une petite entreprise", en précisant que la réinsertion se faisait sur place avec l'accompagnement d'un opérateur "pendant 12 mois". Ce pécule ne doit pas servir à financer le billet d'avion, puisque l'aide au retour prévoit aussi une aide à la préparation du voyage ainsi que la prise en charge des frais de transport.
L'aide au retour, instituée pour "faciliter les départs de France des ressortissants étrangers, en situation irrégulière, qui souhaitent rentrer dans leur pays", est "l'une des priorités de la loi de juillet 2015" sur le droit au séjour des étrangers.
VIDEO  :  https://gloria.tv/video/SZHg2jYtQSNh2UcvdZhek3C8P

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