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mardi, 03 janvier 2017
Lyon : à 13 ans, il s'engage dans une course-poursuite en voiture avec les policiers
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Le double visage de la mosquée de Stains, « nid djihadiste »
Article du Monde sur la mosquée de Stains (Seine-Saint-Denis) qui a été fermée le 2 novembre, soupçonnée d’être un foyer djihadiste. Son responsable était pourtant un militant du dialogue interreligieux.
Avant d’être identifiée comme un nid djihadiste, la mosquée Al-Rawda était toutefois connue pour tout autre chose des milieux musulmans informés : la personnalité de son président, notable atypique de la diaspora égyptienne, aujourd’hui engagé dans cette bataille administrative. Salih Attia, dit « Farhoud », 57 ans, champion du dialogue interreligieux et convive assidu de toutes les rencontres interculturelles des cercles politiques de la capitale.
Ce vendredi 13 février 2015, veille de départ pour la Syrie, ils se sont tous retrouvés l’après-midi pour la prière du « Dohr ». Anonymes parmi les quelque 1 300 fidèles. Serrés ensemble sur les tapis. Tous là, dans le sous-sol de cet ancien entrepôt d’une entreprise de transport de Stains, dite mosquée « Al-Rawda », repeinte en vert fluo comme pour mieux défier le gris de Seine-Saint-Denis.
Il y avait Thomas M., 30 ans, cet ex-magasinier d’un fournisseur de pièces détachées automobile, originaire de La Rochelle. Après des années de luxure, il en avait finalement marre des filles en « décolleté » dans la rue. Il y avait ce grand roux d’Adrien Guihal, dit Hamza, 1,80 m de colère « anti-tout », toujours habillé de façon militaire, d’origine italienne et capable de « faire passer le Coran » avant même les clients du garage où il était employé. Karim Z., le plus discret du groupe. Macreme Abrougui surtout, 32 ans, alias « Vega », en référence à ce personnage masqué armé de griffes gigantesques du jeu Street Fighter II. Un pro de la réparation des voitures lui aussi, patron du garage en fait, et parfaitement au courant que l’on visionne dans une salle attenante à son atelier des vidéos de décapitations entre deux vidanges.
Ils ont donc tous prié, ce vendredi 13, à la mosquée Al-Rawda. Puis, dès le lendemain, ils ont filé, en voiture, avec femmes et enfants. Hasard ou rite de passage ? […]
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Le projet d’imposer la carte d’identité fait débat au Royaume-Uni
L’introduction de ce document fait suite à un scandale lors de l’élection du premier maire musulman d’un district du Grand Londres.
Les Britanniques n’ont pas de carte d’identité. Même après les attentats de 2005 à Londres, le gouvernement n’a jamais pu en introduire l’usage, jugé attentatoire aux libertés individuelles. Aussi le projet de Downing Street d’imposer un contrôle d’identité à l’entrée des bureaux de vote suscite-t-il la polémique, d’autant plus vivement que l’idée va d’abord être testée dans dix-huit zones jugées « vulnérables » à la fraude sous prétexte qu’elles sont habitées largement par une population issue de l’immigration.
La mesure, qui doit être expérimentée aux élections locales de 2018, consiste à exiger la présentation d’une preuve d’identification (permis de conduire, passeport où éventuellement facture d’électricité) avant le passage dans l’isoloir. Elle est la conséquence directe du scandale de Tower Hamlets, un quartier de l’est de Londres dont le maire, à l’époque le premier musulman élu à cette fonction au Royaume-Uni, a été destitué en 2015 après avoir acheté le vote de ses coreligionnaires et mis sur place une « usine à vote postal ». Lutfur Rahman, exclu du Labour pour ses liens avec des groupes islamistes, avait été élu en 2014 sous l’étiquette d’« indépendant ». La Haute Cour de Londres l’a condamné l’année suivante pour « corruption, favoritisme et abus de pouvoir ».
Le rapport commandité par le gouvernement de David Cameron après ce scandale, et publié en août 2016, a établi l’existence de « pressions sur des membres vulnérables de certaines communautés ethniques minoritaires, en particulier des femmes et des jeunes, pour qu’ils votent selon le désir des aînés, en particulier dans des quartiers où vivent des personnes d’origine pakistanaise ou bangladaise ». Son auteur, l’ancien ministre conservateur Eric Pickles, a aussi déploré que les autorités locales, la police en particulier, n’aient pas agi de crainte d’être accusées d’islamophobie ou de racisme.
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07:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Ruffec (16) : un goûter pour souhaiter « bonne année » aux migrants
« Que vous souhaiter pour 2017? D’obtenir votre droit d’asile. De retrouver vos familles et la paix. De vivre en homme libre. » Samedi vers 16h30, les bénévoles de la toute nouvelle association Ruffec Accueil ont organisé un goûter du nouvel an pour les 47 migrants accueillis depuis le 24 octobre à Ruffec. « C’est aussi l’occasion de vous présenter notre association qui a été créée par onze bénévoles, le 8 décembre dernier« , leur a expliqué Jean-Marie Villessot, secrétaire de Ruffec Accueil.
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07:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
IMMIGRATION = ISLAMISATION & ISLAMISME = TERRORISME !
Pour certaines connues depuis plus de 60 ans, le FLN, MNA, OLP, FPLP, AMAL, GICM, FARL, GIA, DAESH et consorts, sont toutes des organisations terroristes musulmanes identifiées par les « services ».
Que ce soit à Madrid en 2004 jusqu’à Berlin ces derniers jours, en passant par Londres, Paris, Bruxelles ou Nice, à chaque fois le massacre est revendiqué au nom « d’Allah le très miséricordieux ».
Tous les gouvernements européens lèvent les bras au ciel et implorent leurs concitoyens de ne pas faire d’amalgame ni de rapprochement avec l’Islam (comme si les attentats étaient commis par des Catalans, des Bretons, des Flamands ou des Ecossais !).
Merkel, Hollande, Juncker & C° nous prennent pour des cons. Et ils voudraient que l’on accepte ces assassinats sans murmures, sans réactions, sans vengeances, avec abnégation, comme une punition bien méritée.
Laissons-les à leurs rêves.
Partout en Europe, de Gibraltar à Oslo et de Brest à Bucarest, les peuples ouvrent les yeux et constatent avec stupéfaction l’état de délabrement matériel des forces de l’ordre et la décadence morale où se trouve l’administration qui gère nos pays.
Les Anglais, les Autrichiens et les Italiens ont réagi en votant massivement contre les gourous de l’euro-mondialisme et les bonimenteurs de l’Etat-Providence.
Mensonges, propagandes et manipulations.
On constate depuis fort longtemps que les télés, les radios ou la presse écrite se comportent comme des putains soumises aux fantasmes des gouvernements, parce que grassement subsidiées par ceux-ci.
Leurs mensonges le disputent à la propagande et les exemples sont nombreux.
Rappelons-nous du prétendu charnier de Timisoara en 1988 pour accuser Nicolas Ceausescu et le peuple serbe. Et par la suite ces « atrocités » -mais jamais celles commises par les Musulmans contre les Chrétiens- justifieront les bombardements de l’Otan sur Belgrade en 1999, sans mandat de l’ONU.
Le devoir de mémoire nous impose aussi le souvenir des informations et des images montrant les bébés sortis de leur couveuse à Koweït-city ainsi que de la prétendue 4ème armée mondiale de Saddam Hussein, vils prétextes pour envahir l’Irak lors de la 1ère Guerre du Golfe en 1991. Etc. et. En 25 ans la liste est longue.
Face à ces mensonges, ces désinformations, ces manipulations et cette propagande, les politiciens de tous bords se taisent et courbent l’échine, au nom de la Pensée Unique.
L’ancien ministre Jean-Pierre Chevènement avait personnellement déclaré le 22 novembre 1994 à 7h45 au micro de la radio Europe n°1 « …tout a été occulté. On vit actuellement dans un système d’informations biaisées », à propos d’une de ses interventions à l’Assemblée Nationale en décembre 1993.
Et depuis, cela ne s’est pas amélioré, loin de là.
Certains font preuve de doute, de discernement ou de sérieuse contestation pour remettre en cause la Nouvelle Religion droits-de-l ’hommiste. C’est un bon début.
Télés, radios, journaux sont les nouveaux saltimbanques du XXIème siècle.
Les médias ne sont pas dépositaires de la vérité révélée, ni investis du rôle de professeur qui dispense des leçons à des auditeurs/lecteurs décérébrés. Ils se sont accaparés le 4ème pouvoir et veulent nous imposer ce qui est « Bon » ou « Mauvais », en résumé : le Prêt à Penser !
Nous n’avons que faire de leurs sermons nauséabonds et les politiciens qui courent les plateaux de télés seraient bien inspirés de remettre plus souvent les journalistes à leur place.
Car complices des régimes, les journalistes ont perdu leur neutralité et leur objectivité pour rabrouer et critiquer ceux (ou celles) qui n’abonderaient pas dans leur sens ou refuseraient les poncifs des salles de rédaction.
Cette manipulation de l’opinion culmine à un sommet lorsque les charlatans de l’immigration/invasion « bienfaitrice », ont clamé à longueur d’antennes, que les centaines de milliers de clandestins ayant débarqué en Europe l’an dernier « étaient tous d’un excellent niveau, diplômés et attendus par les industriels ». Désinformation et mensonge calamiteux : « seuls 3% ont trouvé du boulot et 10% peuvent prétendre à des cours de formation. 80% n’ont aucun droit au statut de « réfugié » et 50% de ceux-ci sont totalement analphabètes !» C’est ce qui ressort des dernières statistiques allemandes, à propos des 1.200.000 illégaux arrivés en Germanie en 2015.
Le président américain Lincoln disait : «On peut tromper tout le monde pendant quelque temps. On peut tromper quelques personnes tout le temps. Mais on ne peut pas mentir tout le temps à tout le monde ! »
Et il ne faut être ni de gauche ni de droite, ou posséder un diplôme universitaire, pour se rendre compte que le continent européen est une terre de beffrois et de cathédrales et non pas de mosquées et de minarets !
Pieter KERSTENS
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PROJETS 2017. Roissy-en-Brie : la mosquée devrait être terminée cette année
Des difficultés financières ont considérablement retardé ce projet estimé à 2,7 M€. Courant 2013, alors que les travaux sont gelés depuis de longs mois, un don inespéré relance le projet. Le sultan d’Oman offre 1,8 M€ sur ses fonds personnels. En 2014, des études prennent du retard, impactant la deuxième phase.
Les fidèles continuent à collecterdes fonds pour honorer les devis liés à la construction de cet édifice de 2 200 m². Le gros œuvre y est terminé. Les travaux de plomberie et de chauffage ont débuté, mais l’électricité n’est toujours pas installée.
Au rez-de-chaussée de ce bâtiment de deux étages, un espace de 1500 m² sera dédié au culte. Divisé en une salle réservée aux hommes et une autre aux femmes, il pourra accueillir 1 500 fidèles. Le premier étage abritera plusieurs salles de classe et des bureaux pour le tissu associatif local. Cette nouvelle mosquée pourrait aussi devenir un centre de formation pour les imams. « On étudie cette possibilité », confirme Mohamed Nasereddine.
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945 véhicules incendiés durant la nuit du réveillon contre 804 en 2015
Selon le porte-parole du ministère Pierre Henry Brandet, «945 véhicules ont fait l’objet de dégradations par incendie durant la nuit de la Saint-Sylvestre, certains étant totalement détruits, d’autres étant plus légèrement atteints». Il s’agit donc d’une hausse de plus de 17% par rapport 2015.
Dimanche soir, le ministère avait choisi de communiquer sur un autre indicateur, celui des véhicules «mis à feu», qui ne tient pas compte de la propagation des flammes à d’autres voitures. «Cette année encore, le bilan des véhicules brûlés démontre qu’aussi intolérable soit-il, le phénomène est contenu», «avec 650 mises à feu directes, là où elles étaient 602 l’an passé», avait-il annoncé dans un communiqué.
«Il n’y a aucune volonté de dissimuler quoi que ce soit», a assuré lundi le porte-parole, «le chiffre des mises à feu directes est un indicateur très pertinent, car il correspond aux faits délictuels», a-t-il précisé le porte-parole.
«Quelle que soit la hausse, quelles que soient les dégradations (...) cela fait toujours beaucoup trop de victimes», a insisté M. Brandet. «Ces faits ne sont pas tolérables, et leurs auteurs doivent être recherchés et répondre de leurs actes devant la justice.»
La communication de la place Beavau avait été critiquée dans la matinée par le Front national, qui a dénoncé «un bilan sécuritaire extrêmement flou». «Le nouveau ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux (...) n’a pas communiqué le nombre total de véhicules brûlés et estime que le nombre de mises à feu directes de véhicules est contenu alors qu’il connaît une hausse sensible de 8% sur un an», a estimé le parti d’extrême droite.
«Les tendances s’apprécient sur plusieurs années et ce qui est significatif, c’est une baisse sensible sur cinq ans», a fait valoir M. Brandet. Selon les chiffres de l’Intérieur, 1.025 véhicules avaient été incendiés en 2011 la nuit de la Saint-Sylvestre, 1.193 en 2012, 1.067 en 2013, 940 en 2014 et 804 en 2015.
Selon le ministère, le réveillon s’est déroulé cette année «sans incident majeur» mais «quelques tensions ou troubles à l’ordre public» ont eu lieu, justifiant l’interpellation de 454 personnes dont 301 ont été placées en garde à vue.
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06:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
Menaces d’attentat : un homme arrêté dans le Sud-Ouest mis en examen et écroué
L’homme, déjà connu des services de renseignement pour ses liens avec la mouvance islamiste radicale, a été mis en examen samedi pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle » et « apologie du terrorisme » et placé en détention provisoire conformément aux réquisitions du parquet de Paris, a précisé la source.
Interpellé dans la nuit de lundi à mardi lors d’une opération menée par les policiers d’élite du Raid à son domicile à Cugnaux, une commune de 16.000 habitants située à une quinzaine de kilomètres au sud-ouest de Toulouse, il est resté quatre jours en garde à vue avant d’être présenté samedi à un juge antiterroriste.
Déjà visé par une perquisition administrative il y a quelques mois, le suspect « s’était félicité » sur Facebook de l’attaque au camion sur un marché de Noël à Berlin, qui a fait 12 morts le 19 décembre, un attentat revendiqué par le groupe jihadiste État islamique, a-t-on appris de source proche de l’enquête.
Par ailleurs, « certains des messages postés ont fait craindre un passage à l’acte imminent », conduisant à son interpellation, a ajouté la source.
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Attentat d’Istanbul : le point sur la situation
• Au moins 39 morts, dont une Française Le dernier bilan fait état d’au moins 39 personnes, dont 15 étrangers, et 65 blessés, selon le ministre de l’Intérieur Süleyman Soylu. Parmi les personnes tuées, une Française (également de nationalité tunisienne) et son époux tunisien, au moins trois Jordaniens, deux Tunisiens, plusieurs Saoudiens, des ressortissants du Maroc, du Liban et de Libye, une Israélienne, deux Indiens. Trois ressortissants français ont par ailleurs été blessés dans l’attentat, selon le Quai d’Orsay. Le parquet de Paris a annoncé dimanche l’ouverture d’une enquête, du fait de la présence de Français parmi les victimes.
• L’assaillant toujours en fuite, pas de revendication Les autorités turques ont lancé une chasse à l’homme pour capturer l’assaillant qui est parvenu à s’enfuir en « profitant de l’anarchie » semée dans la discothèque, selon le premier ministre Binali Yildirim. Ce dernier a qualifié d' »infondées » les informations de presse selon lesquelles l’assaillant était déguisé en père Noël, ajoutant que l’agresseur avait laissé son arme sur les lieux.
Des témoins cités par l’agence de presse Dogan ont rapporté l’avoir entendu s’exprimer en arabe, mais cela n’a pas été confirmé par les autorités. L’attaque n’a pas encore été revendiquée (dimanche à 17h), mais la Turquie a été la cible de nombreux attentats attribués à l’Etat islamique ou liés à la rébellion séparatiste kurde, qui ont notamment frappé Istanbul et Ankara.
• Indignation internationale « Le président de la République dénonce avec force et indignation l’acte terroriste qui a provoqué la mort d’au moins 39 personnes dans une discothèque à Istanbul lors de la soirée du nouvel an », a assuré l’Elysée dans un communiqué. La Maison Blanche a ainsi condamné une « horrible » attaque. « Il est difficile d’imaginer crime plus cynique que de tuer des civils pendant la célébration du Nouvel An. Nous avons tous le devoir de combattre avec détermination les agressions terroristes », a affirmé le président russe Vladimir Poutine dans un message de condoléances à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan. « Malheureusement, la violence a encore frappé dans cette nuit de vœux et d’espoir », a déploré pour sa part le pape François, devant quelque 50.000 fidèles rassemblés place Saint-Pierre, à l’occasion de ses vœux pour la nouvelle année.
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La police allemande dit avoir empêché des agressions à Cologne
Le chef de la police de Cologne, Jürgen Mathies, n’a pas précisé dimanche combien des hommes contrôlés avaient été autorisés à se rendre dans le centre-ville et il s’est défendu d’avoir eu recours à des contrôles au faciès. Il a souligné qu’une part importante des hommes interpellés avaient eu un comportement agressif. « Il s’agissait clairement d’empêcher des incidents comparables à ceux de l’an dernier », a-t-il dit lors d’une conférence de presse. « Une part importante du groupe qui a été contrôlé faisait craindre de tels actes criminels. C’est la raison pour laquelle nous avons adopté cette approche claire. »
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Espagne: un millier de migrants prennent d’assaut la clôture de Ceuta
Un millier de migrants ont pris d’assaut aujourd’hui la double clôture séparant le Maroc de l’enclave espagnole de Ceuta, et un policier a perdu un oeil dans les heurts qui ont suivi, ont indiqué les autorités locales. Un groupe de 1.100 personnes originaires d’Afrique subsaharienne qui voulaient gagner l’Europe, s’est précipité sur la clôture haute de six mètres, vers 4h, d’une manière « extrêmement violente et organisée », a indiqué la préfecture de Ceuta. Aucun d’entre eux n’a réussi à passer de l’autre côté, sauf deux migrants, grièvement blessés, qui ont été hospitalisés à Ceuta, selon la préfecture.
Selon les autorités locales, une centaine d’entre eux ont réussi à grimper en haut de la clôture extérieure et y sont restés pendant quelques heures. « Cette tentative avortée par les forces de l’ordre a permis l’arrestation de l’ensemble des immigrés clandestins, alors que l’on déplore cinquante blessés dont dix graves parmi les éléments des forces de sécurité », a indiqué de son côté dans un communiqué le ministère de l’Intérieur marocain.
Des images de la télévision locale Faro ont montré un homme perché sur la clôture, assis, la tête penchée sur sa poitrine. Puis lorsque le jour s’est levé, il est descendu dans l’espace entre les deux clôtures et s’est couché tandis qu’un policier espagnol est allé lui chercher une bouteille d’eau avant de le faire revenir sur le territoire marocain. Les migrants ont « utilisé des barres en fer, des cisailles et des grandes pierres avec lesquelles ils ont attaqué les forces marocaines et des agents de la Guardia Civil (police espagnole). Un policier marocain a perdu un oeil.
« Ces tentatives d’immigration illégales placent leurs auteurs en marge de la loi (…). Dorénavant leurs auteurs seront présentés devant les juridictions compétentes qui statueront » sur leur possible expulsion du Maroc et seront « condamnés à des peines plus lourdes selon la gravité de leurs actes ». Lors d’un assaut similaire, le 9 décembre, près de 400 migrants avaient tenté de forcer cette même barrière.
Les enclaves espagnoles au Maroc de Ceuta et Melilla sont les deux seules frontières terrestres séparant l’Union européenne de l’Afrique. Ce nouvel assaut intervient alors les autorités marocaines mènent depuis la mi-décembre une nouvelle campagne de régularisation des étrangers en situation irrégulière, pour la plupart originaires d’Afrique subsaharienne. Il s’agit de la deuxième opération du genre après celle lancée deux ans plus tôt et qui avait concerné près de 25.000 migrants.
Autrefois simple pays de transit, le Maroc est progressivement devenu pays d’accueil, même si de nombreux migrants gardent l’espoir de rejoindre l’Europe, en traversant le détroit de Gibraltar ou en pénétrant dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla. Entre début janvier et le 30 septembre 2016, quelque 10.800 migrants avaient atteint l’Espagne par voie terrestre ou maritime, selon l’Organisation internationale des migrations.
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La lettre quotidienne d'information d'Eurolibertés
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2017 : la persécution des chrétiens va croître cette année
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Aube : crèche de Noël vandalisée et jetée à la Seine à Fouchères
04:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
En Allemagne, la police a voulu éviter les viols en série
La police a affirmé avoir contrôlé des centaines de personnes d’origine nord-africaine durant la nuit à Cologne, afin d'éviter des agressions en série contre des femmes comme l'an passé.
Cela n'a pas empêché quelques agressions sexuelles à Francfort où 5 suspects ont été arrêtés.
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Sur la liste des grands événements politiques de 2016 : la multiplication et la banalisation des attentats islamistes
Mathieu Bock-Côté retrace l'année 2016 avec FigaroVox. Extraits :
"[...] À la liste des grands événements politiques de 2016, on me permettra d'ajouter la multiplication et la banalisation des attentats islamistes - on pourrait parler aussi plus largement de l'agression contre la civilisation européenne. L'année 2016 a commencé à Cologne et s'est terminée à Berlin. Les agressions sexuelles massives de Cologne nous ont rappelé qu'il existe une telle chose qu'un choc des cultures et l'asservissement des femmes représente une forme archaïque de prise de possession d'un territoire par une bande qui se sent animée par un esprit conquérant. Il y a eu autour de ces agressions un effrayant déni: on a tout fait pour en nier la signification politique. Certaines féministes, souvent occupées à traquer l'intention la plus malveillante qui soit dans un compliment masculin un peu insistant ou maladroit, ont décidé de détourner le regard. De peur de stigmatiser les réfugiés ou les musulmans, elles ont fait semblant de ne rien voir. Elles se sont déshonorées.
Mais je le disais, les attentats se sont multipliés et banalisés cette année. Nice, Bruxelles, Saint-Étienne-du-Rouvray, Orlando, Berlin. Chaque fois, c'est un carnage, mais c'est un carnage auquel nous nous habituons. Qu'est-ce qu'un mois sans attentat? Une anomalie. Au fond d'eux-mêmes, bien des Occidentaux ont accepté la normalité des attentats les plus sordides. Nous avons intériorisé la présence dans nos vies de la violence islamiste, même si nous ne savons toujours pas quelles conséquences en tirer. Nous ne savons pas non plus ce que voudrait dire gagner cette guerre contre l'islam radical. Alors nous la menons dans la confusion: on parle avec raison d'une nouvelle époque, mais les repères nous manquent pour nous y orienter. Cela prend du temps, prendre pied dans un nouveau monde.
Et sur le plan intellectuel et culturel?
Un événement intellectuel, me demandez-vous? Je vous parlerais alors franchement, et avec admiration, du renouveau conservateur de la pensée politique française. Je suis impressionné par la qualité des ouvrages qui d'une manière ou d'une autre, la construisent, la déploient ou la rendent possible: ils ne se réclament pas tous de la même vision des choses mais ils témoignent pour la plupart d'une commune sensibilité par rapport à l'époque. Et ces ouvrages viennent à la fois d'intellectuels bien installés dans la vie publique et de nouvelles figures qui impressionnent par leur vigueur et leur intelligence. J'en nomme quelques-uns, tous parus en 2016: Un quinquennat pour rien, d'Éric Zemmour, L'âme française, de Denis Tillinac, La cause du peuple, de Patrick Buisson, Les cloches sonneront-elles encore demain?, de Philippe de Villiers, Écrits historiques de combat, de Jean Sévillia, Malaise dans la démocratie, de Jean-Pierre Le Goff, La haine du monde, de Chantal Delsol, Le retour du peuple, de Vincent Coussedière, La compagnie des ombres, de Michel de Jaeghere, Chrétien et moderne, de Philippe d'Iribarne, Vous avez dit conservateur, de Laetitia Strauch-Bonart, Éloge de la pensée de droite, de Marc Crapez, La guerre à droite aura bien lieu, de Guillaume Bernard, Bienvenue dans le pire des mondes, de Natacha Polony et du Comité Orwell, Adieu mademoiselle, d'Eugénie Bastié, sans oublier votre excellent ouvrage Les nouveaux enfants du siècle, cher Alexandre Devecchio! Et j'attends avec impatience le livre à venir de Guillaume Perrault sur le conservatisme français! Il ne s'agit pas de mettre tous ces ouvrages dans le même sac, loin de là, mais chacun à sa manière décrypte l'idéologie dominante et contribue à la réhabilitation d'une anthropologie de la finitude et d'une philosophie politique plus classique. J'étudie depuis plusieurs année le conservatisme dans ses différents visages en Occident, et ce renouveau conservateur français me semble d'une formidable fécondité philosophique. [...]
Les nations ont une trajectoire propre, elles ne se laissent pas réduire au rôle que le système de la mondialisation leur avait réservé: le cas de la Russie est ici fascinant. [...] Avec le Brexit, les Britanniques ont cherché à restaurer leur souveraineté nationale. [...] Maintenant, les autres nations d'Europe se demandent aussi comment restaurer leur souveraineté sans jeter tout simplement aux poubelles un cadre politique commun à la civilisation européenne. Reste à voir qui pourra porter cela politiquement. Cela ne va pas de soi, et les candidats ne sont pas si nombreux. Dans le cas de Trump, nous avons surtout assisté à un grand référendum antisystème. [...] Mais le vote pour Trump était aussi un vote politique: sa candidature se serait épuisée si elle n'avait aucune dimension programmatique. Même s'il ne l'a pas dit ainsi, il s'est emparé de grands pans du vieux programme paléoconservateur de Pat Buchanan [photo]. Il tenait en deux points: nationalisme culturel et nationalisme économique. Autrement dit, critique de l'immigration et protectionnisme économique. L'enjeu de l'immigration qui lui a permis de décoller dans les sondages. Le protectionnisme économique lui a permis de mobiliser un vote ouvrier et populaire que l'on considérait généralement acquis aux démocrates. [...]
Comment analysez-vous le déroulement et le résultat de la primaire à droite? La victoire de François Fillon traduit-elle une percée conservatrice ou un grand soir libéral?
Dans le texte qu'il consacre à la mort de Caton dans Le treizième César, Montherlant écrit une phrase terrible: «Il regarde à droite, il regarde à gauche, il regarde en haut, il regarde en bas, et il ne trouve que l'horrible. C'est quelquefois la tragédie d'un peuple, à un moment donné: il n'y a personne». [...]
On se doute bien que Fillon ne se lancera pas dans de nouvelles innovations sociétales à la Taubira, mais suffit-il de ralentir la catastrophe ou de prendre une pause dans la marche vers le paradis postmoderne pour devenir le héraut des conservateurs? Une bonne partie de la droite a finalement des espérances assez limitées: elle veut accueillir les innovations sociétales à son rythme, sans qu'on la brusque, mais ne s'imagine pas renverser le sens de l'histoire. Est-ce qu'il y a chez François Fillon quelque chose comme un programme de reconquête culturelle? Dans quelle mesure croit-il pouvoir regagner du terrain sur la gauche, sur les grandes questions sociétales ou identitaires? Quel avenir pour la droite conservatrice avec Fillon? Sera-t-il celui qui traduira politiquement ses idées ou sera-t-il plutôt celui qui emploiera la rhétorique conservatrice sans jamais aller au-delà des mots? [...]
L'année 2017 sera une année d'élection présidentielle en France. Quels en seront les enjeux?
La question identitaire sera présente, on n'y échappera pas, car c'est à travers elle que l'époque pose celle des nations. Elle se décline autour de nombreux thèmes: immigration, frontières, Europe, laïcité, place de l'islam, assimilation. Comment y échapper? On s'entête, dans certains milieux qui semblent incapables de sortir d'un matérialisme à courte vue, à ne pas prendre au sérieux la question identitaire, qui serait secondaire par rapport aux enjeux économiques. Pourtant, à travers elle, l'individu redevient un animal politique. Il ne s'agit plus, aujourd'hui, de gérer raisonnablement une société qui ne va pas trop mal, mais de défendre l'existence même de la nation française et de la civilisation française. Par temps calmes, la politique gère des intérêts potentiellement réconciliables et consensuels: dans les temps tragiques, elle canalise aussi les passions et des visions du monde.
La question de la réforme libérale du modèle social français se posera aussi, quoi qu'on en pense. Car François Fillon a beau ne pas avoir été élu à cause de son programme libéral, il ne l'a pas empêché de gagner la primaire non plus. Peut-être est-ce qu'une partie de la France croit aux vertus d'une thérapie de choc libérale? Chose certaine, ce morceau de programme pourrait contribuer à reconstituer, au moins partiellement, le temps de l'élection, le clivage gauche-droite dans sa forme la plus classique: la gauche présentera Fillon comme le candidat de l'argent et des privilégiés, et se présentera comme la seule capable de défendre les droits sociaux. Ce sera du théâtre, mais rien ne dit que cette pièce ne s'imposera pas aux Français. Mais la gauche est tellement éclatée qu'on ne sait trop qui, finalement, parviendra à porter ce programme. À l'heure où on se parle, on ne sait pas trop qui portera on étendard, au-delà de la seule question des primaires de la gauche.
Cela nous conduit à la question du FN, qui voudrait bien occuper le créneau du national-républicanisme, contre le libéral-conservatisme présumé de Fillon. En gros, le FN aimerait représenter la gauche national-chevènementiste contre la droite balladurienne. Le programme du FN mariniste ressemble de temps en temps à celui du défunt CERES auquel on ajouterait la lutte contre l'immigration. Le FN fait un souhait: que l'avenir de la gauche nationale soit la droite populiste. On verra d'ici quelques mois si ce pari était tenable. On sait qu'il n'est pas sans créer des tensions dans ses rangs.
Source[...] Les conservateurs français, comme ceux de partout en Occident, devront accepter une réalité pénible: la reconstruction du monde ne prendra pas qu'un mandat présidentiel, ni deux, ni même trois. C'est une tâche qui dépasse l'horizon politique à court et moyen terme. Ce qui ne nous dispense pas d'y œuvrer. Chaque génération doit savoir qu'elle n'est qu'un maillon dans la longue histoire d'un peuple, même si elle doit jouer chaque fois son rôle comme si l'avenir du pays dépendait d'elle. Car les conservateurs travaillent, pour emprunter les mots du poète québécois Pierre Perrault, pour la suite du monde."
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Alsting (57) : un homme gravement blessé par une explosion de mortier
Le réveillon de la Saint-Sylvestre a tourné au drame à Alsting, en Moselle. Selon les informations recueillies par Europe 1, c’est lors d’une fête privée samedi soir au centre équestre de la commune que l’accident s’est produit. Un homme de 30 ans a été très grièvement blessé par l’explosion d’un mortier de gros calibre.
La victime a été touchée à la tête et transportée d’urgence à l’hôpital de Nancy, où son pronostic vital est engagé. […]
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Cologne : « Les critiques sur les réfugiés sont de plus en plus hystériques »
Professeur à l’université de Cologne, Siebo Janssen,s’inquiète de la tournure « de plus en plus hystériques » prise par le débat sur les réfugiés depuis un an en Allemagne.
Un an après les agressions de la Saint-Sylvestre, les habitants de Cologne parlent-ils toujours encore beaucoup de ces événements ?
Plus vraiment. Pendant les six ou huit premières semaines qui ont suivi la Saint-Sylvestre, les gens en parlaient fréquemment, mais ce sujet n’est plus tellement évoqué aujourd’hui.
Ces attaques n’ont-elles donc rien changé à Cologne ?
On ne peut pas dire cela non plus. La présence policière a nettement augmenté en un an. De janvier à mars, beaucoup plus d’agents circulaient dans les rues du centre-ville. Leur nombre a ensuite chuté, mais on voit de nouveau de plus en plus d’uniformes depuis le début du mois de décembre. […]
Le parti xénophobe et populiste AfD atteint 12 % des intentions de vote en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, une région pourtant traditionnellement ancrée à gauche. Les attaques du nouvel an n’ont-elles pas participé au succès de cette formation ?
C’est difficile à dire. Les habitants de Cologne restent convaincus que le rire et la joie de vivre sont la meilleure façon de combattre le fondamentalisme et le terrorisme. Cette ville est la plus libérale d’Allemagne.Les populistes, que ce soit l’AfD ou le mouvement Pro Köln, n’attirent ainsi toujours pas plus de 5 % des intentions de vote. Par contre, il est indéniable que l’AfD séduit de plus en plus d’électeurs en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Leur succès dans certaines circonscriptions est directement lié au taux de chômage. Plus le nombre de demandeurs d’emploi est élevé, plus leur popularité est grande. C’est pour cela que, dans le bassin de la Ruhr, qui est un bastion traditionnel du parti social-démocrate (SPD), l’AfD séduit 15 % des électeurs. Les attaques de la nuit du nouvel an et les attentats de cet été ainsi que celui du marché de Noël à Berlin contribuent toutefois à relancer le débat national sur les demandeurs d’asile. Les critiques deviennent de plus en plus fortes et hystériques.
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Rétrospective 2016 : « La grande peur de l’homme occidental » (Le Monde)
Les journalistes du Monde, Alain Salles et Gilles Paris (correspondant à Washington), font un bilan de l’année 2016 : « un cocktail de peurs d’une dilution religieuse, du métissage culturel et d’un déclassement social« .
Le fait que de nombreux terroristes des attentats de Paris ou de Bruxelles aient emprunté la route des Balkans prise par les réfugiés fuyant la guerre en Syrie est largement exploité par les partis d’extrême droite ou les Etats (Hongrie, Pologne, Slovaquie) qui s’opposent à l’accueil des réfugiés. Ils mettent en avant les risques de perte d’identité provoqués par le multiculturalisme et l’arrivée de centaines de milliers de musulmans venus en Europe.Deux hommes hilares, pouces levés en signe de victoire, sur fond de dorures clinquantes. La photo a fait la « une » de la presse britannique et le tour du monde. Donald Trump, fraîchement élu, à la surprise générale, a reçu la visite du trublion Nigel Farage, qui a imposé le Brexit. […]
Les ressorts de ces « révolutions » sont partagés de part et d’autre de l’Atlantique. Aux Etats-Unis, en dépit d’une baisse du chômage et d’une hausse, tardive, des salaires, la classe moyenne naguère centrale est rongée par la peur du déclassement. Il s’ajoute à la perspective de la fin de la domination de la communauté anglo-saxonne, blanche et protestante, sous l’effet de la croissance démographique des communautés latino et asiatique.
La reprise encore plus fragile en Europe et la plus forte exposition aux migrations venues du Moyen-Orient et de l’Afrique sub-saharienne (qui s’ajoutent à la circulation des personnes dans l’espace européen) renforce au sein des mêmes classes sociales un appel au retour des frontières.
Cette convergence autour de la crainte d’une disparition du modèle culturel occidental figure au cœur du projet du conseiller stratégique de M. Trump, Stephen Bannon, qui imagine une « Internationale » américano-européenne contre la mondialisation, un rempart pour des Blancs sur la défensive contre la menace de l’immigration et du multiculturalisme. […]
Les partis d’extrême droite – tout comme le M5S italien et Donald Trump – développent un discours contre les élites et l’« établissement » cher à Jean-Marie Le Pen. Ils attaquent les médias dominants et développent leurs critiques en bénéficiant du soutien de sites identitaires, efficaces à répandre les rumeurs et les contre-vérités, comme cela s’est produit aux Etats-Unis avec Breibart News, et d’autres sites de l’« alt-right » (la droite alternative). […]
Ce cocktail de peurs d’une dilution religieuse, du métissage culturel et d’un déclassement social vient de provoquer deux explosions démocratiques aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Et les autres pays occidentaux redoutent désormais leurs éventuelles répliques.
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lundi, 02 janvier 2017
Lyon (69) : Rima tuée par son mari Yassine, qui venait de sortir de prison
Yassine Amari sera déféré ce samedi matin devant le parquet en vue de sa potentielle mise en examen.
Interpellé dans la nuit de jeudi à vendredi, cet homme de 24 ans venait de tuer sa femme à leur domicile du Vergoin, dans le 9e arrondissement de Lyon.
En pleine dispute conjugale, le mari s’était saisi d’un pistolet de calibre 7.65 et avait fait feu, touchant mortellement sa femme à la gorge. Une plaie qu’il tentera de contenir avec l’aide de voisins, sans succès. Il exprimait alors déjà des remords, expliquant que son tir était accidentel.
On apprend que Yassine Amari venait de sortir de prison, où il avait été incarcéré pour cambriolages.Sa femme, Rima, 24 ans elle aussi, était la mère de deux enfants qu’ils avaient eu ensemble, âgés de 5 ans et 18 mois.
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Les Suisses toujours favorables à l'initiative UDC
Immigration de masse Selon un sondage paru dimanche, les Helvètes tiennent aux bilatérales. Mais ils restent en faveur de l'initiative de l'extrême-droite.
Si les Suisses étaient appelés à se prononcer à nouveau sur l'initiative anti-immigration de l'UDC, qui visait à réintroduire des contingents de travailleurs étrangers, 47% d'entre eux glisseraient un «oui» dans l'urne. C'est ce qu'indique un sondage.
Quarante-trois pour cent s'y opposeraient, alors que 10% sont incertains, selon l'enquête d'opinion diffusée par le SonntagsBlick. Les Helvètes rejettent en revanche une résiliation de l'accord sur la libre circulation des personnes avec l'Union européenne (par 52% des voix). Seuls 30% soutiennent l'initiative en ce sens qu'envisage de lancer l'Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN).Parmi les personnes qui soutiennent l'initiative de l'UDC mais qui s'opposent en même temps à la résiliation des accords bilatéraux, c'est le maintien des bilatérales qui obtient la majorité (54%) face aux dispositions de l'initiative (41%), tandis que 5% des citoyens sont indécis.
S'agissant de l'initiative Rasa («Sortons de l'impasse»), qui vise à biffer purement et simplement l'article constitutionnel anti-immigration voté le 9 février 2014, elle est rejetée par 44% des sondés, contre 37% qui l'acceptent, alors que 19% sont indécis.
Les deux contre-projets rejetés
Le Conseil fédéral a présenté la semaine passée deux contre-projets à ce texte. Avec la première option, il serait précisé que l'article doit tenir compte des accords internationaux d'une grande portée pour la position de la Suisse en Europe.
Les dispositions transitoires prévoyant que les traités contraires à la constitution doivent être renégociés et adaptés dans les trois ans suivant l'acceptation de l'initiative seraient également supprimées. La seconde solution se limiterait à abroger ce passage.
La première variante est repoussée par 44% des personnes interrogées, alors que 35% y sont favorables, pour 21% d'indécis. La seconde proposition obtient quasiment le même résultat: elle est rejetée à 44% également, acceptée à 34% et 22% d'indécis.
L'institut Opinio a interrogé 1000 personnes pour son enquête.
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Deux Tunisiens jugés dangereux expulsés
La France a expulsé ce samedi vers la Tunisie deux ressortissants tunisiens jugés dangereux, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bruno Le Roux, dans un communiqué. L’un des deux hommes avait purgé une « lourde peine d’emprisonnement pour des faits de délinquance de droit commun », l’autre pour des faits de terrorisme, a-t-il précisé, sans donner leur identité.
« Ils ont fait l’objet d’arrêtés ministériels d’expulsion, prononcés le 1er et le 13 décembre 2016, compte tenu de la menace grave que faisait peser sur l’ordre public leur maintien sur le sol français », a ajouté le ministre. Bruno Le Roux rappelle que 109 arrêtés d’expulsion ont été pris depuis mai 2012 à l’encontre d’individus liés au terrorisme ou à l’islamisme radical. Un tiers d’entre eux concerne la seule année 2016, précise-t-il.
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L’attaque d’Istanbul a fait 39 morts, le tireur est toujours en fuite
L’assaillant qui a ouvert le feu dans une boîte de nuit d’Istanbul, y faisant selon un nouveau bilan 39 morts et 69 blessés au cours de la nuit du Nouvel An, n’a toujours pas été retrouvé, a annoncé ce dimanche matin le ministre turc de l’Intérieur.
Seuls 21 corps ont été identifiés jusqu’à présent, a-t-il dit. A ce stade, une quinzaine d’étrangers sont au nombre des tués dans la boîte de nuit « Reina », qui se trouve dans le quartier d’Ortaköy, au bord du Bosphore, dans la partie européenne de la plus grande ville de Turquie, a continué Suleyman Soylu.
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Nouvel An: hausse des accidents dus aux pétards à Strasbourg
Au moins 10 personnes, dont un enfant de trois ans, ont été opérées de la main dans la nuit du nouvel An à Strasbourg à cause de pétards, une nette augmentation par rapport à l’année dernière, d’après l’AFP.
Sur ces 10 personnes, six ont été opérées par le service SOS Mains des Hôpitaux au Universitaires de Strasbourg, basé à Illkirch-Graffenstaden, a indiqué son responsable, Philippe Liverneaux.
Trois ont dû être amputées d’une partie de doigt, dont l’enfant de trois ans. On ignore pour l’instant s’il tenait ou non le pétard, et ses parents étaient entendus dimanche matin par la police, selon France Bleu Alsace.
Le service SOS Mains de la clinique des Diaconesses, dans le centre de Strasbourg, a lui opéré 4 personnes dans la nuit.
L’an dernier, 3 personnes avaient été soignées à Illkirch-Graffenstaden.
« On a l’impression de se retrouver comme il y a trois ou quatre ans, c’est énorme par rapport à ce à quoi on s’attendait », a expliqué le Dr Liverneaux.
« Ce qui est dangereux c’est d’allumer les pétards dans la main », a-t-il ajouté. « Instinctivement, on regarde le pétard avant de le jeter, ça dure une fraction de secondes, qui s’ajoute au geste de l’allumer, et après de le lancer. Si on ajoute l’alcool, qui ralentit le temps de réaction, et l’effet de groupe… sur les milliers de pétards allumés, statistiquement, forcément certains entraînent des accidents ».
Pour éviter les accidents: « Posez-le sur un support et allumez-le, quelques doigts seront sauvés », conseille le médecin.
A l’origine bon enfant, la tradition des pétards et des feux d’artifice de la Saint-Sylvestre s’est déjà traduite en Alsace par plusieurs accidents dramatiques: deux morts il y a quatre ans, un mort l’année suivante, et chaque année des blessures graves.
Ce bilan a poussé les autorités à sévir, en prenant notamment des arrêtés interdisant le transport de pétards depuis l’Allemagne voisine.
Mais la réglementation a été quelque peu assouplie par la justice administrative, saisie par des fabricants d’engins pyrotechniques. L’usage des pétards reste toutefois interdit dans les « grands rassemblements » de personnes. Leur vente reste également interdite aux enfants de moins de 12 ans.
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Sidérant d'entendre encore certains hommes politiques français nier la réalité que constitue l'infiltration des migrants par les djihadistes
Thibault de Montbrial revient sur les attentats de Berlin dans Le Figarovox. Extraits :
"[...] Le parcours d'Amri est consternant. Après avoir incendié le centre de réfugiés qui l'avait accueilli à son arrivé début 2011, l'intéressé a pu rester en Europe à l'issue de ses quatre années de détention en Italie ; repéré par les Allemands pour sa radicalisation, il a fait l'objet d'une surveillance pour le moins légère ; après le rejet de sa demande d'asile, il est demeuré sur le territoire européen ; enfin, après l'attentat et bien qu'il ait fait l'objet d'une fiche de recherche dans toute l'Europe, il a pu tranquillement traverser quatre frontières (Allemagne/Pays-Bas, Pays-Bas/Allemagne, Allemagne/France, France/Italie) tout en portant une arme sans être inquiété le moins du monde. Ces évènements successifs illustrent la faillite de la construction européenne en matière de sécurité, mélange d'angélisme idéologique et d'impuissance à appliquer ses propres textes.
Pour ce qui concerne le cas particulier des conséquences sécuritaires de la libre circulation au sein de l'espace Schengen, je suis frappé par le parallèle entre le parcours d'Amri et celui de Medhi Nemmouche fin mai 2014.
À l'époque, l'auteur de l'attaque du musée juif de Bruxelles (4 morts) avait pu tranquillement monter dans un autocar en Belgique et n'avait été arrêté à Marseille que par l'heureux hasard d'un contrôle douanier inopiné. Il avait passé la frontière belgo/française avec une kalachnikov dans son sac sans la moindre difficulté. Trente mois plus tard, et bien que les pays intéressés aient entretemps fait application des mécanismes dérogatoires du traité de Schengen permettant de reprendre les contrôles aux frontières, l'homme le plus recherché d'Europe a donc pu lui aussi franchir quatre frontières avec une arme à feu sans être inquiété le moins du monde, et c'est là encore un contrôle inopiné qui a permis sa neutralisation.
À chaque attentat, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Le gruyère européen est traversé de part en part par ceux qui sont venus s'y attaquer. Il est à cet égard particulièrement navrant que la réponse du Président de la Commission Européenne Jean-Claude Juncker aux derniers évènements soit d'encourager à toujours plus d'ouverture. Vient un moment où on ne peut plus s'étonner que l'irresponsabilité de tels discours renforce l'attractivité de certains populismes.
En Allemagne, le débat s'est également focalisé sur l'accueil des migrants. Il est avéré que des djihadistes se glissent parmi ces derniers. Un principe de précaution doit-il être mis en place?
Non seulement il est avéré que des djihadistes se glissent parmi les migrants, mais tout le monde a oublié que le programme avait été annoncé dès l'hiver 2015! En effet, les services de sécurité italiens avaient indiqué dans une note que l'État islamique allait contribuer à organiser une vague migratoire sans précédent à compter de l'été, afin d'une part de déstabiliser l'Europe par le nombre de migrants et d'autre part de permettre, par les conséquences de la submersion sur l'efficacité des contrôles, l'infiltration de ses combattants au sein du territoire européen.
Force est de constater que le programme annoncé a été exécuté à la lettre. Outre les auteurs d'attaques ou de projets d'attaques en Allemagne rappelés ci-dessus, il faut se souvenir que plusieurs des auteurs de l'attaque du 13 novembre sont passés par la route des migrants. C'est également le cas de l'auteur de l'attaque du Thalys d'Août 2015, qui l'a détaillé récemment sur procès-verbal devant le Juge d'Instruction, ou encore de l'assaillant du commissariat du 18ème arrondissement de Paris, abattu par des policiers le 7 janvier 2016.
Dès lors, il est par hypothèse certain que d'autres individus sont ainsi entrés en Europe par la route des migrants et qu'ils attendent des instructions et/ou des moyens pour agir.Dans ces conditions, je suis sidéré d'entendre encore certains hommes politiques français nier encore la réalité que constitue l'infiltration des migrants par les djihadistes, alors qu'elle a d'ores et déjà été judiciairement établie à de multiples reprises. [...]Près de deux ans après la tuerie de Charlie Hebdo, l'Europe est-elle prête à relever le défi de l'islamisme et du terrorisme?
Le véritable défi qui est posé non seulement à l'Europe, mais à l'Occident, est celui de l'islamisme. Nombreux sont ceux qui évoquent encore «le terrorisme» comme s'il s'agissait d'une entité autonome. Il faut rappeler une fois encore que le terrorisme n'est qu'un moyen, mis au service d'une cause: l'islamisme, qui est une doctrine politique de conquête.
Or, le terrorisme n'est lui-même qu'un des moyens d'action de cette doctrine. En effet, pour s'en tenir à la France, nombreux sont ceux qui, dans le monde associatif notamment, sont aujourd'hui engagés dans un combat communautariste qui a vocation à saper notre lien social. Le CCIF est par exemple aussi actif qu'habile en la matière, combinant logique victimaire, culpabilisation de notre société et revendications communautaristes incessantes. Du côté de l'UOIF, la logique et les objectifs sont régulièrement mis en lumière, comme encore récemment dans l'excellente enquête de Bernard de la Villardière diffusée sur M6 qui a en particulier mis en exergue la duplicité de certains élus locaux.
Il faut rapprocher ces agissements des chiffres révélés par l'Institut Montaigne cet automne: 28 % de ceux qui se réclament de religion, de culture ou de tradition musulmane considèrent la charia comme supérieure à la loi de la république (avec une terrifiante proportion de 50 % chez les jeunes…). Il apparaît ainsi que le défi qui est proposé aux occidentaux par l'islamisme radical dépasse de loin la seule violence du terrorisme commis en son nom.
Cette «guerre» peut-elle être gagnée uniquement par une politique sécuritaire? Le combat est-il également idéologique et psychologique?
SourceBien entendu. C'est la nécessaire conséquence du constat qui précède. L'islamisme de conquête est loin de reposer exclusivement sur la violence. En toute hypothèse, il est essentiel de tenter d'éviter la fracture que les islamistes veulent nous imposer. Pour tenter d'y parvenir, il est absolument crucial de «réarmer» notre société sur les plans idéologiques et psychologiques. Les travaux de l'universitaire Gilles Kepel démontrent notamment que l'attirance d'une fraction de la jeunesse française pour le djihadisme repose pour beaucoup sur une quête de sens et une transcendance proposée par l'islam. [...] Ceux qui considèrent que l'Occident en général, et l'Europe en particulier, doit renier ses racines et s'accommoder d'un multiculturalisme qui gommerait ce socle millénaire commettent à cet égard une erreur stratégique calamiteuse. D'abord, ils offrent à notre ennemi l'un de ses arguments majeurs de recrutement, qui repose sur le constat de notre propre vacuité. Ensuite, et quelles que soient les intentions qui président à leurs errances, leur attitude n'est perçue que comme une faiblesse qui renforce la détermination islamiste. Enfin ils oublient que, dans la construction des individus comme celle des peuples, seule la connaissance et l'acceptation de son identité permet de se structurer et donc d'une part, de vivre selon des règles admises par chacun, et d'autre part, de tendre la main aux autres avec la confiance que confère cette solidité intérieure. [...]"
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Non seulement nous ne brandissons plus l’épée, mais nous répugnons à la sortir
Atlantico vient de publier une interview de Roland Lombardi, consultant indépendant et chercheur à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman. Ce fin connaisseur de l’islam met le doigt sur une réalité que nos gouvernants se refusent à observer. Dédaignant la langue de bois, il exprime librement ses pensées :
« Certes, Daesh sera vaincu à plus ou moins long terme. Mais une fois l’EI disparu, un autre mouvement verra sûrement le jour et n’oublions pas qu’Al-Qaïda existe toujours… Ainsi, le problème n’est pas tant les problèmes socio-économiques, ni même le terrorisme ou encore l’organisation mais bien l’« idéologie », à savoir le wahhabisme et le salafisme djihadiste, en un mot, l’islamisme conquérant et politique, qui survivra à Daesh et qui sera plus difficile à vaincre… »
« Aujourd’hui avec 5 à 8 millions de musulmans en France dont la grande majorité souhaite vivre et travailler paisiblement, la société française reste toutefois très fracturée et le “vivre ensemble” n’existe plus que dans les rêves de quelques idéologues. »
Ainsi, si Israël se bat avec autant de force, c’est parce qu’il possède un credo religieux propre. Comme elle n’est entourée que de populations hostiles, la seule solution de la nation juive est de faire face. Dans ce pays c’est se battre ou être anéanti.
De même, si la Russie contient un islam activiste, c’est que sa société et son régime politique se basent principalement sur deux piliers : le patriotisme russe et l’orthodoxie. L’islam implanté dans le nord du Caucase depuis 1300 ans a concédé le vivre ensemble à une Russie où résident 160 nationalités. Foi contre foi, les forces orthodoxes et islamiques s’observent et se font face. Depuis des siècles elles se jaugent et la plus faible en nombre sait que tout agissement en dehors de la légalité entraînerait des représailles sanglantes. Souvenons-nous : en octobre 2002, 850 spectateurs du théâtre Doubrovka à Moscou pris en otages par une cinquantaine de terroristes tchétchènes. Au matin du quatrième jour, les forces spéciales russes donnèrent l’assaut et tuèrent tous les terroristes mais, hélas, 130 otages périrent pendant l’engagement. Quand on demanda aux familles des victimes ce qu’elles pensaient de l’attaque, l’ensemble de celles-ci répondirent qu’elles approuvaient l’intervention, même si leurs fils ou leurs filles avaient été tués durant le coup de main.
Mais revenons à Lombardi. Dans son texte, il manque l’élément moteur pour lutter efficacement contre le terrorisme islamique : la référence à des contre-valeurs.
Il faut se réapproprier nos certitudes volontaristes. Il faut impérativement retrouver un idéal. Un pays ne peut lutter contre une religion hégémonique qu’en recouvrant les vertus qui transcendent ses citoyens. Nous ne croyons plus en nous, en notre civilisation occidentale et chrétienne et en notre pays. La société de la mollesse, du bien-être et du progrès a anéanti celle de l’effort, de l’abnégation et du courage.
Non seulement nous ne possédons plus les convictions nous permettant de brandir l’épée mais, de plus, nous répugnons à la sortir.
Comme disait Romain Rolland : « Le pire mal dont souffre le monde est, non la force des méchants, mais la faiblesse des meilleurs. »
J.-P. Fabre Bernadac
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Pour lutter efficacement contre les terroristes : la reconnaissance faciale
Quelle que soit l’efficacité des services de renseignement, ils ne pourront faire face et prévenir toutes ces attaques.
Il y a une solution, elle est imparable, il faudra y parvenir tôt ou tard, et il serait souhaitable que ce soit tôt avant de comptabiliser encore des centaines de victimes : le système de reconnaissance faciale, qui analyse les images en temps réel.
Les révélations d’Edward Snowden sur la surveillance faciale mise en place aux USA, illustrée par l’excellente série télévisée canadienne Person of Interest, en apporte la certitude.
Les traits marquants de chaque visage sont uniques : orbites, nez, menton.
Un visage peut être identifié en temps réel, parmi plus de trente millions d’autres visages, à partir d’une simple photo prise de n’importe quel appareil photo numérique compact grand public, soit d’une caméra de vidéosurveillance mais également d’un portrait sur les réseaux sociaux (par exemple Facebook), et cela grâce à un réseau de caméras de vidéosurveillance.
L’individu surveillé ou recherché peut donc être identifié dans une foule en temps réel et son portrait parvient instantanément à l’opérateur.
L’individu peut, ainsi, être filé quel que soit le lieu où il se trouve, où il se déplace.
Cette surveillance faciale peut être installée dans tous les points sensibles : aéroports, gares, grandes surfaces, rassemblement, stades, etc.
Tous les « fichés S » pourraient ainsi être identifiés en temps réel dans leurs déplacements. Si cette procédure avait été mise en place, de Mohammed Merah à Anis Amri (janvier et novembre 2015 à Paris, 14 juillet 2016 à Nice), tous connus, photographiés et recherchés, des dizaines de victimes auraient pu être épargnées.
Ce procédé a été présenté par Hitachi Kokusai Electric, Inc., au salon Security Show, au Japon. D’autres systèmes similaires sont également à étudier : le fameux Kinect de Microsoft ou le redoutable Wawi Xtion d’Asus.
Tout cela a évidemment un coût financier très important, mais est-ce que nos moyens de protection inefficaces actuels (90.000 militaires et policiers, des caméras qui ne servent qu’à constater le passage a posteriori – donc trop tard – d’un terroriste, des agents de sécurité en nombre insuffisant, et j’en passe) n’ont pas également un coût très important pour des résultats insuffisants ?
Ah, oui ! Il y aura bien des opposants, la Ligue des droits de l’homme par exemple ; ces opposants au seul moyen imparable de lutte contre le terrorisme se feront, ainsi, les complices objectifs de ces mêmes terroristes et porteront une part de responsabilité dans la longue liste des victimes à venir.
Manuel Gomez
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Dans ma ville, les cambriolages explosent. Et chez vous ?
Comme je me demandais si ma petite cité était une exception dans une Gaule qui serait paisible, le quotidien régional Sud-Ouest, pourtant pas alarmiste pour deux euros, est venu m’apporter un début de réponse dans son édition d’hier.
Dans un article au titre explicite, « Métropole de Bordeaux : une hausse inquiétante des cambriolages », notre confrère a interrogé les policiers bordelais :
« Ce sont des raids. Il ne se passe pas une journée sans que nos services soient appelés, »
Et l’agglomération est attaquée de toutes parts : centre, beaux quartiers, mais aussi les villes de la CUB (Communauté urbaine de Bordeaux) :
« Bordeaux est bien entendu visé. L’hyper-centre mais aussi Caudéran, le quartier du Jardin public, Saint-Genès, etc. Les villes de la périphérie sont également touchées : Le Bouscat, Eysines, Villenave-d’Ornon, Pessac, Gradignan, Mérignac, Le Haillan, etc. »
Des équipes extérieures au département… Et chez moi, c’était aussi des équipes extérieures à mon département ? Celles de Gironde qui venaient donc d’un autre département ? Du vôtre ? Et chez vous, ils venaient d’où, les cambrioleurs ?
En tout cas, je peux me rassurer sur ma petite ville : elle est bien à l’image de notre capitale régionale et, je le crains, de la France entière : une France cambriolée… Mais je compte sur vous, fidèles lecteurs, pour me signaler si j’ai procédé à une généralisation hâtive, et si votre ville, votre village, votre quartier échappent à cette « flambée sur Bordeaux » (et sur ma ville !).
Soyez gentils de m’indiquer dans vos commentaires le nom de ce village gaulois préservé auquel il m’arrive encore de rêver. Et si vous avez choisi de réveillonner à l’extérieur, je vous souhaite de retrouver votre maison intacte pour bien commencer l’année !
Pascal Célérier
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Une démonstration détruit à jamais le mythe de l'immigration humaniste
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dimanche, 01 janvier 2017
2017 sera un combat contre l'islamisation de la France
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