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mardi, 27 décembre 2016

L'extrême droite radicale poursuit son implantation dans le Vieux-Lyon

Après les identitaires c'est au tour du Gud d'affirmer sa présence dans le 5e arrondissement avec l'ouverture de deux commerces et d'un local pour réunir ses quelques adeptes.

 

vieux-lyon
gonedelyon (CC)
vieux-lyon
 
Le Vieux-Lyon comme arrière base de l'extrême-droite radicale ? La tendance semble se confirmer. Six ans après l'ouverture du local des identitaires la Traboule, montée du Change, et deux ans après l'expérience avortée de la Maison Bleue de Yvan Benedetti et Alexandre Gabriac, rue Saint-Georges, c'est au tour du Gud d'affirmer sa présence dans ce quartier historique. Avec une préférence pour le secteur Saint-Paul. Si ces groupes sont peu nombreux numériquement, leur logique territoriale est évidente.
Responsable du Gud Lyon, mouvement radical dit étudiant relancé à Lyon sous l'influence d'Alexandre Gabriac en 2011, Steven Bissuel a ainsi ouvert une boutique au 4, rue Juiverie. Polos Fred Perry, Bombers Longsdale... tous les classiques du genre y sont disponibles. De quoi affûter son look de parfait "gentleman fasciste". Un idéal mis en avant lors de la création de la branche lyonnaise du Gud (comptes-rendus de réunion disponibles ici et ).

Tatouages et néofascisme italien

 

Dans la parallèle, rue Lainerie, c'est un salon de tatouage qui a ouvert ses portes au mois de septembre. Au numéro 10 de la ruelle pavée, se tient désormais le Point d'encrage, où exerce Daniele Castellani dit "Pasquino". Avant de traverser les Alpes, ce jeune italien originaire de Rome s'est présenté aux deux dernières élections municipales sur les listes du mouvement néofasciste Casapound dans le 3e secteur de la capitale italienne (consulter les listes 2016 et 2013).

Un mouvement pour lequel le Gud français ne cache pas sa sympathie. Ses dirigeants viennent régulièrement donner des conférences en France. Et l'on ne compte plus les photos sur les réseaux sociaux faisant apparaitre la collusion entre les membres des deux mouvements. Ici Steven Bissuel avec Simone di Stefano, vice président de Casapound et tête de liste du parti au dernières élections municipales à Rome.

L'ombre de Logan Djian

Portrait tatoué de Dominique Venner essayiste d'extrême-droite
Capture écran Facebook
Portrait tatoué de Dominique Venner essayiste d'extrême-droite
 
Dans la palette de réalisation récentes du tatoueur italien on retrouve notamment ce portrait de Dominique Venner essayiste d'extrême-droite. Et parmi ses clients fidèles, son ami Logan Djian, le patron du GUD Paris, condamné l'an dernier pour violences en réunion, à l'encontre de son prédécesseur. Interdit de séjour en Ile-de-France, l'homme qui cache le blason de division SS tatoué sur son bras gauche quand il prend la pose avec Marion-Maréchal Le Pen, a lui aussi posé ses valises dans le 5e arrondissement, à la fin de l'été.

Tout ce petit monde, se retrouve régulièrement dans le nouveau local du Gud baptisé le Pavillon noir. Une petite pièce exigüe, située "dans le centre de Lyon", où se serrent chaque semaine les quelques adeptes locaux entre les murs peints des portraits de Maurice Bardèche, Gilles Drieu de la Rochelle ou Julius Evola. Sur le modèle des identitaires de la Traboule les partisans du Gud organisent des conférences idéologiques. Les réunions se font autour de planches de saucisson et d'invités ayant une petite notoriété dans le milieu de l'extrême-droite radicale. Ici Sébastien de Boëldieu, en charge des relations extérieures de Casapound.

Sébastien de Boëldieu, représentant extérieur de Casapound dans le local du Gud
Capture écran Twitter
Sébastien de Boëldieu, représentant extérieur de Casapound dans le local du Gud
 

Rock identitaire et distribution de nourriture

 

En janvier le local accueillera des groupes de rock proche de la tendance NSBM (National-socialist black metal). Des rencontres avec le Groupe "Baise ma hache", qui reprend notamment un poème de l'écrivain collaborationniste Robert Brasillach, ou "Peste noire", qui se présente comme "nationaliste" et "racialiste", sont ainsi annoncées. Comme les identitaires parés de leurs tenues jaunes, le Gud organise aussi des distributions de nourriture une fois par semaine. Devant le métro Saint-Jean, le vendredi soir, leur stand a beau ne pas attirer les foules, les opérations sont largement relayées sur les réseaux sociaux.

La présence de l'extrême droite dans le Vieux-Lyon
DR
La présence de l'extrême droite dans le Vieux-Lyon
 
Cette volonté d'enracinement de l'extrême-droite lyonnaise dans le bas du 5e arrondissement est d'ailleurs accréditée par les débordements de la marche des cochons en 2011 ou encore le déroutement de la gay-pride depuis 2015. En ouvrant maintenant des commerces, la droite radicale fait coup double, affirmant sa présence par des lieux communautaires tout en profitant de la rente générée par cette communauté.

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FUCK DAESH !

Dans la nuit du 23 au 24 décembre, des militants de NATION ont accroché des calicots le long de l’autoroute E42.

 
On pouvait y lire: « FUCK DAESH ! »

Des « vœux de Noël » adressés aux djihadistes qui ont essayé de gâcher ces fêtes de Noël en semant la mort lors de l’attentat de Berlin de ce 19 décembre.

Le message est bien celui-ci : « Non, messieurs les islamistes, malgré vos lâches attaques sur nos symboles traditionnels, malgré toutes les victimes innocentes que vous avez faites, Noël est et restera une de nos fêtes favorites !

Bravo aux camarades ! Encore une fois grâce à eux, la seule formation à réagir et à militer en Belgique francophone par rapport aux tragiques événements de Berlin est bien le Mouvement NATION.

Nous encourageons nos camarades de tout le pays à afficher d’une manière ou d’une autre le même slogan : « Fuck DAESH ! »
Ce sera aussi un des slogans que nous utiliserons pour accueillir Angela Merkel le 12 janvier prochain ! En effet, Merkel par sa politique immigrationniste est devenue une complice indirecte mais réelle, des djihadistes. Elle vient recevoir à Bruxelles, un titre de « docteur honoris causa » d’une université belge. Et NATION entend bien rappeler à Merkel, sa responsabilité dans la vague terroriste qui frappe l’Europe (pour rappel, des « migrants » sont impliqués dans 11 attentats ou tentatives d’attentats en 2016). Plus de détails suivent !





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En Allemagne, le débat s’engage sur l’intensification des mesures de sécurité

Dans un pays rétif à tout ce qui peut s’apparenter à un Etat policier, mais frappé par une série d’attaques terroristes, Angela Merkel a choisi de donner la priorité à la protection des citoyens.

 En vingt-quatre heures, le ton d’Angela Merkel a changé. Jeudi 22 décembre, trois jours après l’attentat commis contre un marché de Noël à Berlin qui a fait 12 morts et une cinquantaine de blessés, la chancelière allemande se félicitait des « efforts considérables [ayant été] faits, ces dernières années, pour parer au mieux à la menace terroriste ». Le lendemain, quelques heures après la mort d’Anis Amri – l’auteur de l’attentat, tué à Milan par la police italienne –, elle annonçait que son gouvernement allait « examiner de manière intensive tout ce qui doit être changé dans l’arsenal des mesures dont dispose l’Etat ».

 Accusée par l’extrême droite, mais aussi par une partie de sa majorité parlementaire, de ne pas avoir tout fait pour protéger le pays du terrorisme, Angela Merkel a donc décidé de réagir.

Intérêt politique

 

A dix mois des élections législatives de septembre 2017, lors desquelles elle briguera un quatrième mandat de chancelière, elle affirme désormais que la sécurité est la première de ses priorités. « Pour moi et pour l’ensemble du gouvernement, c’est le devoir le plus important de l’Etat que de protéger les citoyens », a-t-elle assuré, vendredi, lors d’une brève déclaration à la presse depuis la chancellerie. Un changement de ton, donc. Mais pas encore de mesures précises pour autant. Pour celles-ci, Angela Merkel s’en remet à ses ministres de l’intérieur et de la justice.

Au premier, Thomas de Maizière (démocratie-chrétienne, CDU), elle a demandé d’« analyser chaque aspect du cas Anis Amri », autrement dit une sorte d’audit à l’issue duquel elle n’exclut pas d’éventuels « changements sur le plan politique ou législatif ». Le second, Heiko Maas (Parti social-démocrate, SPD), doit quant à lui annoncer des décisions « très rapidement, en janvier 2017 » pour « mieux surveiller les personnes dangereuses » et « expulser le plus vite possible » celles interdites de séjour en Allemagne – ce qui était le cas d’Amri, dont la demande d’asile avait été refusée en juin.

Agir de la sorte, pour la chancelière, présente un réel intérêt politique. En se contentant d’un engagement assez général sur le renforcement de la sécurité et en confiant à ses ministres le soin de faire des propositions précises, elle évite de s’exposer personnellement, laissant ces derniers en première ligne pour affronter des débats qui promettent d’être vifs.
 
L’un d’eux a déjà commencé. Il concerne la vidéosurveillance. Mercredi 21 décembre, le gouvernement a présenté un plan prévoyant de l’étendre à un grand nombre de lieux publics, comme les stades et les centres commerciaux, d’autoriser les policiers à porter des minicaméras et de permettre une reconnaissance automatique des visages et des plaques d’immatriculation.
Avalisé deux jours après l’attentat de Berlin mais annoncé au lendemain des violentes attaques commises en juillet en Bavière et dans le Bade-Wurtemberg, dont deux revendiquées par l’organisation Etat islamique (EI), ce plan ne fait pas l’unanimité.
C’est le cas dans la capitale, où la majorité issue des élections de septembre, qui rassemble les sociaux-démocrates, les écologistes et Die Linke (gauche radicale), a déjà exprimé ses réticences. Elle l’a fait savoir par la voix du porte-parole du nouveau ministre de l’intérieur de la ville-Land de Berlin, qui a déclaré, dimanche, que le débat sur le renforcement de la vidéosurveillance était « prématuré ». Une réponse à M. de Maizière qui, dans l’édition dominicale du quotidien Bild, venait précisément de demander aux responsables de l’exécutif berlinois de reconsidérer « en toute urgence » sa position sur le sujet.

Pour l’heure, le gouvernement veut croire qu’il a l’opinion publique avec lui. C’est en tout cas ce que suggère un sondage YouGov-DPA publié ce week-end, selon lequel 60 % des Allemands souhaitent davantage de vidéosurveillance. Reste qu’il s’agit d’une étude réalisée à chaud, avec toutes les réserves méthodologiques qui s’imposent, et que, malgré cela, ce résultat n’est pas un plébiscite. Le reflet d’une société travaillée par les angoisses sécuritaires mais encore marquée par une histoire récente qui la rend rétive à tout ce qui peut s’apparenter à un retour de l’Etat policier.
 
 Thomas Wieder

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L’Europe est attaquée, non pour ce qu’elle est, mais pour ce qu’elle n’est plus

Le bilan de l’attaque survenue lundi à Berlin s’élève désormais à douze morts et quarante-huit blessés. À en juger par le lieu de l’attentat (un marché de Noël à proximité d’une église luthérienne), c’est bel et bien la religion chrétienne qui a été visée.

Ce n’est pas la première fois qu’une telle attaque survient : le 21 décembre 2014, un « déséquilibré » avait foncé avec une voiture sur le marché de Noël de Dijon, blessant 13 personnes ; le lendemain, c’est au marché de Nantes qu’un autre « déséquilibré » avait fauché dix piétons – tuant l’un d’eux – au cri d’« Allah Akbar! »

La France n’est pas régulièrement prise pour cible « parce qu’elle a des valeurs républicaines », mais parce que les islamistes voient en nous un pays chrétien et « croisé ». On se souvient qu’au lendemain du 13 novembre 2015, Daech avait publié un communiqué où il se félicitait d’avoir attaqué Paris, cette capitale « qui porte la bannière de la croix en Europe ». Paris, ville templière ? Une petite excursion à Pigalle ou dans le Marais s’impose pour ces messieurs salafistes.
Non, décidément, l’Europe n’est pas attaquée pour ce qu’elle est mais pour ce qu’elle n’est, hélas, plus. Et les islamistes ne sont pas les seuls à se fourvoyer sur l’état spirituel de l’Occident.

En témoigne ce commentaire d’un cadre du FN, pour qui « s’en prendre à un marché de Noël, c’est s’en prendre à notre civilisation ». Cette phrase est d’autant plus délicieuse qu’elle permet une double lecture. 

Eh oui, « notre civilisation », qui n’est plus celle des chevaliers et des cathédrales, mais des traders et des centres commerciaux. Une post-civilisation qui remplace le don par l’échange, sacrifie tout rapport humain sur l’autel de Mammon, mercantilise tout : fêtes, traditions, croyances religieuses. On compte en centaines de milliards les bénéfices qu’engrange l’industrie de la grande distribution lors d’événements tels que Noël, Pâques ou la Saint-Valentin.
 Car un marché de Noël est avant tout un marché. Or, notre société n’est-elle pas un immense marché planétaire où s’entremêlent flux financiers et cotations des Bourses interconnectées, manipulées par de frêles technocrates spéculant sur le prix des céréales qu’ils seraient infoutus de faire pousser ?

Ainsi, l’image d’une Europe chrétienne, chevaleresque et guerrière ne subsiste plus que dans l’imaginaire des islamistes… et de certains nationalistes. Oui, nous avons (à l’instar de nos ennemis, et contrairement à la plupart de la population) une vision guerrière et spirituelle, loin du déferlement floral qui suit chaque attentat. Les moujahids attendent face à eux une bannière croisée, mais il n’y a que des banderoles « charlistes » ; là où ils attendent des épées, ils ne trouvent que des couteaux à beurre. 

Sans doute le futur combat opposera-t-il quelque milliers d’islamistes à quelques milliers de patriotes, avec entre les deux une masse apathique hésitant entre résistance et collaboration. Comme en 40, direz-vous… L’Histoire ne se répète certes pas, mais elle bégaye.

Nicolas Kirkitadze

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L’AfD peut s’implanter de manière durable en Allemagne

Depuis la Seconde Guerre mondiale, aucun parti patriotique n’est arrivé à s’implanter durablement au sein du paysage politique allemand. Pourtant, l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), née en 2013 en réaction à la politique de sauvetage de l’euro mise en œuvre par le gouvernement d’Angela Merkel, est désormais en passe de surmonter ce défi.

La tâche est pourtant ardue car l’Allemagne est un État fédéral composé de seize Länder (États fédérés) qui ont chacun leurs propres spécificités. Les problèmes qui touchent leurs habitants sont très différents d’un endroit à l’autre, ainsi que la mentalité et les idées de la population. De plus, « le Mur est toujours présent dans les têtes » car les citoyens de la partie orientale du pays, qui a connu le communisme, ont des opinions différentes et sont moins enclins à voter pour les partis du système en place, ce qui profite à l’AfD mais aussi au parti post-communiste die Linke et au parti ultranationaliste NPD. 

En 2016, lors d’élections des Parlements de différents Länder, l’AfD a obtenu dans l’Est 20,8 % au Mecklembourg-Poméranie-Occidentale et 24,3 % en Saxe-Anhalt, alors qu’à l’Ouest, le parti a décroché 12,6 % en Rhénanie-Palatinat et 15,1 % au Bade-Wurtemberg. Berlin, ville réunifiée depuis la chute du communisme, est elle aussi séparée politiquement : l’AfD y a décroché au total 14,2 %, soit 12,1 % à l’Ouest et 17 % à l’Est. Le parti doit affronter la presse et l’establishment qui lui sont globalement hostiles, ainsi que la propagande antipatriotique diffusée dans les écoles et les violences physiques exercées par des gauchistes.
 
 Les éléments qui permettent de penser que l’AfD dispose de sérieuses chances de s’implanter durablement au sein du paysage politique allemand résident non seulement dans les évolutions favorables à l’émergence d’idées patriotiques que connaissent le pays et la société (envoi d’argent par le gouvernement vers le sud de l’Union européenne, crise migratoire de 2015 qui a engendré une montée de la délinquance, attaques islamistes…) mais aussi dans le fait que l’AfD ne remet pas en cause les conséquences de la Seconde Guerre mondiale comme l’ont fait, explicitement ou implicitement, les autres partis patriotiques ou nationalistes. L’AfD n’entretient pas la nostalgie d’une grande Allemagne, mais celle du miracle économique de l’après-guerre attribué à l’économie sociale de marché basée sur l’ordolibéralisme – souvent associé au ministre CDU de l’économie de 1949 à 1963 Ludwig Erhard et au chancelier CDU Konrad Adenauer – et fondé sur l’idée que l’État doit créer et maintenir le cadre normatif qui permet la concurrence libre et non faussée ainsi que la liberté des citoyens sur le marché.

Alors que l’AfD est donnée à 15,5 % aux prochaines élections législatives prévues à l’automne 2017, dans un sondage INSA, réalisé après l’attaque contre le marché de Noël à Berlin, la dirigeante de l’AfD, Frauke Petry, a épousé en privé, jeudi dernier, à Leipzig en Saxe, son compagnon, le député européen Marcus Pretzell. Chacun d’eux a quatre enfants. Selon certains organes de presse, Frauke Petry est enceinte de Marcus Pretzell.

 Lionel Baland

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Un ministre allemand refuse que l’on traque sur Facebook un terroriste !

A.B.R.U.T.I. ! Non, ce n’est pas une insulte, mais bien un qualificatif que l’on eût donné, sans réserve, au ministre de la Justice de la ville-État de Hambourg pour avoir refusé de transmettre, sur la page Facebook de la police, la photo de l’« Allemand de souche » qui a commis l’attentat de Berlin. Le motif : il avait peur que ça ne dérape sur la Toile, avec notamment des commentaires haineux et agressifs… C’est donc tout l’appareil de communication qui a été interrompu pendant 12 heures, le temps que le ministre décide enfin de lever l’interdit, vu la gravité des événements et réfléchissant peut-être deux secondes en caleçon dans sa cuisine que ça serait peut-être bien de retrouver le coco à la kalach’ !

Je reviens sur le terme abruti : ce ministre, du parti Vert pour ne pas citer son idéolog…, pardon son obédience politique, est si obnubilé par la lutte contre les discriminations qu’il leur donne la priorité par rapport à la recherche d’un criminel qui a tué des innocents dans un attentat. La bêtise n’est sans doute pas dans le camp de nos ennemis : entre le type qui meurt pour ses croyances et celui qui met la vie des personnes qu’il doit protéger en danger, je me demande lequel des deux est le plus bête ou le plus respectable (toutes proportions gardées). En même temps, il est en communion avec Angel, qui n’arrête pas de dire, comme un vulgaire François Hollande, « amour », « paix », « tolérance », « métissage »… dans l’ordre que vous voulez !

Il faut savoir choisir ses priorités : le ministre lutte contre les commentaires de haine, se prenant sans doute pour une Sophie Sholl des temps modernes, afin d’éviter le retour du nazisme dans les vertes contrées allemandes. Ça, c’est une noble quête ! Par contre, contribuer à arrêter un meurtrier, endoctriné par Daech (sous-entendu, ce n’est pas de sa faute), mérite le temps de la réflexion, tourner la langue sept fois dans sa bouche, etc.
« Pauvre petit être fragile que nous n’avons pas su accueillir chez nous, riches, et qui n’a eu pour seul recours que l’obligation de se retourner vers la haine et la violence », devait se dire ce brillant intellectuel germanique. 

Car, c’est évident, quand des jeunes vont rejoindre Daech, c’est de notre faute. Peu importe leur choix, leur conviction profonde ou leur ressenti : c’est forcément un rejet parce que nous n’avons pas su les intégrer. Attitude méprisante s’il en est, car ce n’est même pas les considérer en homme. Pour des humanistes, ils se posent là ! En Europe, nous vivons une véritable catastrophe : nous en sommes arrivés à un point où l’on estime que diffuser sur Facebook la photo d’un terroriste risque de provoquer des tensions entre les communautés, ce qui nécessite même un principe de précaution. On ne publie rien, surtout si le bonhomme est typé oriental, sinon les « fafs » vont venir balancer des insultes et construire le IVe Reich à coup de posts. Bon, à côté de ça, la sécurité des peuples d’Europe est une cause beaucoup moins noble que de métisser deux cultures : les femmes de Cologne s’en souviennent !

Et j’espère que les hommes s’en souviendront aussi !

 Henri d'Aramis

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Comment l’islamosphère invente une agression de femme voilée

Depuis quelques jours, une vidéo circule sur les réseaux sociaux islamiques :

#ISLAMOPHOBIE : Nouvelle agression particulièrement violente d’une femme voilée dans un centre commercial aux Pays-Bas. pic.twitter.com/o6PgboHpGk
— Dômes & Minarets (@domes_minarets) December 24, 2016
Sur la même vidéo en bonne résolution on voit bien qu’il ne s’agit pas du tout d’une femme voilée

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lundi, 26 décembre 2016

Incontournable !!!

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Ajaccio : l’équipage d’un Samu insulté et chahuté dans le quartier « sensible » des Cannes. MàJ : appel au calme du préfet

Dans un communiqué de presse Bernard SCHMELTZ, préfet de Corse, « dénonce la prise à partie de personnels du SAMU lors d’une intervention dans la soirée du 24 décembre, par ailleurs très calme à Ajaccio.Il rappelle que ces événements sont sans commune mesure avec ceux qui s’étaient déroulés ily a exactement un an – aucune personne n’a en effet été blessée – et dénonce toute instrumentalisation qui pourrait en être faite.La sécurité des quartiers de la ville a été renforcée depuis un an dans le cadre d’un plan d’action volontariste. Dans ce contexte, aucune déambulation dans les quartiers d’Ajaccio ne sera tolérée ce jour ».


 alta-frequenza.corsica

 Dans la nuit de samedi à dimanche, l’équipage d’une ambulance du Samu a été insulté et chahuté lors d’une intervention dans le quartier des Cannes, à Ajaccio. L’incident a ravivé de mauvais souvenirs, ceux du caillassage et de l’agression violente dont avaient victimes les pompiers en intervention dans le quartiers de l’Empereur, le 24 décembre 2015.


Appelés pour un secours à personne dans un immeuble situé sur la place principale, infirmiers et médecin ont été la cible d’insultes dès leur arrivée, proférées par une dizaine de personnes présentes au pied de l’immeuble. Une fois l’intervention réalisée et la victime conditionnée dans l’ambulance, des tirs de pétards et de fusée ont été effectués au-dessus du véhicule, au moment où ce dernier quittait les lieux.

Des événements qui avaient soulevé une vague d’indignation dans toute l’île et un envahissement du quartier qui avait failli tourner au lynchage. Un membre de l’équipage du Samu insulté dans la nuit de samedi à dimanche tient à calmer les esprits, d’autant qu’un appel à manifester devant les grilles de la préfecture a été lancé sur les réseaux sociaux : « Ces comportements ne sont pas acceptables. Mais ce qui s’est passé ne doit pas justifier un nouvel Empereur. Il est anormal de se faire insulter mais nous n’avons pas été la cible de violences. Nous remercions les personnes qui se sont indignées et qui nous témoignent leur soutien, mais surtout, nous en appelons au calme. Inutile de nous exposer à nouveau. »

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Omar Sy reste la personnalité préférée des Français

Selon un classement publié samedi 24 décembre par le Journal du dimanche (JDD) en partenariat avec l’IFOP, Omar Sy est plébiscité une fois encore par les 1.000 personnes interrogées.




L’acteur de 38 ans avait déjà terminé en tête de l’édition estivale de ce classement biannuel. « C’est beaucoup d’amour, je suis très touché », a-t-il réagi sur le site de l’hebdomadaire. « C’est toujours une grande surprise d’être premier. Je le prends avec philosophie : je m’en réjouis jusqu’à ce que je ne sois plus à cette place, ce qui arrivera un jour. »

[…] Le judoka Teddy Riner, l’acteur Dany Boon, le médecin et animateur Michel Cymes, l’humoriste Florence Foresti, les comédiens Sophie Marceau et Jean Reno complètent un top 10 où ne figure aucun responsable politique en activité. […]

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Noël : le Grand Remplacement culturel


Une autocritique.

Au sein de la mouvance nationale, nous entendons souvent nos amis identitaires réagir à raison contre le Grand Remplacement – dont les Modernes affirment qu’il est inexorable – d’un peuple par un autre. Mais s’il est bien un remplacement dont on parle peu, c’est bien celui de la culture, de l’essence, du dedans.

Oui, il est vital de lutter contre les causes du remplacement (immigration, chute démographique, etc.) mais, pour autant, cela ne nous exonère pas de savoir ce que nous sommes et d’être ce que nous sommes. Sommes-nous l’un des fruits de la modernité (par modernité, j’entends cette anti-civilisation libérale-libertaire, stérilisant le monde de toute fibre supérieure) ? Des générations n’existant que par rejet ? L’islam devient prépondérant et, donc, par réaction, je deviens, je suis chrétien, juif, athée, etc. ? Notre identité contemporaine n’est-elle devenue que le fruit d’une réaction ou est-elle quelque chose de plus profond ?

Pour être civilisation, nous ne devons pas être simplement dans une posture de réaction, mais dans une posture positive de civilisation. Je suis chrétien car c’est mon essence, mon échelle de valeurs, mon hygiène de vie. 

Mes modèles sont l’Iliade, l’Odyssée et la Bible ; Achille et le Christ sont mes héros.
 C’est le grand sujet : aimons-nous le Noël jouisseur, consumériste de la civilisation de l’avoir ou aimons-nous le Noël chrétien, fraternel, de la civilisation de l’être ? 

Noël ? Produit de la Tradition, naissance du Christ Roi, moment familial de solidarité, qu’est-il devenu ? Dans la logique totalitaire du marché, Noël s’est mû progressivement en une fête vidée de toute substance et réduite à la consommation et la jouissance – l’inverse d’une substance helléno-chrétienne.

L’islamisation n’est que la conséquence d’une cause qui est le véritable remplacement : celui de la civilisation helléno-chrétienne par le totalitarisme marchand nihiliste. La nature a horreur du vide. D’où est né ce vide spirituel et, donc, par continuité, ce vide culturel en France ? Vide que l’islam comble donc assez facilement. Qui sont les responsables ? Quels événements politiques, économiques, culturels ont participé à la situation de désarroi démographique et culturel dans lequel nous sommes ? 

Une civilisation et sa nuance nationale sont construites sur trois piliers : un peuple (dont une ethnie majoritaire et unificatrice), une culture et une transcendance. Répondre à toutes ces questions, c’est s’attaquer aux causes, dont nous remarquerons que l’islamisation n’est qu’une conséquence.

 David Berton

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Toulouse (31) : trois balles tirées « à bout portant »

Trois balles: une dans le cou, deux autres dans le dos, une d’elle plutôt sur le flanc. Jeudi vers 20 h 30, l’homme qui a ouvert le feu sur un homme de 45 ans «était manifestement animé par la volonté de tuer», lâche un enquêteur. Les faits se sont produits lieu dans un parking à étage à la station de métro des Argoulets, sur la ligne A dans l‘Est de Toulouse à quelques centaines de mètres du pont qui surplombe le périphérique vers Balma-Gramont.





La victime allait vers sa voiture quand elle a été prise pour cible par au moins un individu qui a pris la fuite. Quand l’alerte a été donnée par une femme logiquement effrayée par ce qu’elle venait de voir, les policiers ignoraient le caractère de cette agression. Trois groupes de la compagnie d’intervention et de sécurisation, lourdement armés, ont donc progressé avec beaucoup de prudence dans le parking, pensant qu’ils pouvaient affronter un individu aux motivations extrémistes. La station de métro a même été fermée pendant une très grosse heure.

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Marseille : 18 mois de prison pour Soni Boutouba, le faux livreur de bijoux

Soni Boutouba est un peu le « Toni Musulin du pauvre« . Jugé hier en comparution immédiate pour avoir détourné près de 23.000 euros de bijoux en endossant les faux habits du chauffeur de la marque de bijoux marseillaise pour laquelle il ne travaillait plus. […]

 



Le tribunal lui a laissé une chance. Il l’a condamné hier soir à trois ans de prison, dont 18 mois ferme et 18 mois assortis d’un sursis et mise à l’épreuve avec obligation de travailler et d’indemniser sa victime. Le mis en cause est ressorti libre du palais de justice, mais il sera convoqué très prochainement par un juge de l’application des peines, auquel, cette fois, il devra montrer qu’il est réellement sur la voie de la réinsertion et non en quête de quelque nouvel habit chimérique destiné à tromper quiconque.

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Billom (63) : un mineur s’échappe pendant sa garde à vue

Profitant d’un instant d’inattention, un jeune homme de 17 ans s’est échappé de sa garde à vue en se glissant par une fenêtre coulissante, vendredi soir, alors qu’il était entendu dans les locaux de gendarmerie de Billom, pour « vol avec violence« .




[…] Avec son cousin de 20 ans, ils sont soupçonnés d’avoir menacé avec un bâton un infirmier, mercredi à 22h30, dans le but de lui dérober sa Twingo, à Billom. Ce véhicule avait été retrouvé peu après, incendiée, dans les alentours de Billom.

Si le casier judiciaire du majeur est déjà garni de sept condamnations, celui du mineur est encore vierge. Toutefois, il sort tout juste de prison, après avoir purgé un mois de détention provisoire pour des faits qu’il aurait commis dans la Nièvre

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Annonay (07) : de jeunes Roms cajolaient les personnes âgées hospitalisées pour leur voler leurs bijoux

Selon la brigade de gendarmerie d’Annonay, c’est un mode opératoire qui tend à se développer. […] Deux jeunes femmes d’une vingtaine d’années se seraient introduites dans l’hôpital local de Serrières avant de pénétrer dans la chambre de certains résidents. Selon le témoignage des victimes, les jeunes femmes auraient eu des gestes tendres envers ces personnes âgées, les serrant notamment contre elles alors qu’elles ne les connaissaient pas du tout. Une marque d’affection qui n’était qu’un stratagème destiné à leur subtiliser leurs bijoux : gourmettes, colliers, pendentifs, etc. Les victimes ne se sont rendu compte de ces vols qu’après coup.




Après une première série de vols ce dimanche, les deux jeunes femmes sont revenues ce jeudi. Mais, cette fois-ci, elles ont été repérées par le personnel de l’hôpital. L’une d’entre elles a réussi à être bloquée par des employés, l’autre a pu prendre la fuite dans une berline. La jeune femme bloquée a ensuite été interpellée par les gendarmes qui l’ont placée en garde à vue. Âgée de 22 ans et d’origine roumaine, elle comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Privas en janvier prochain. L’autre jeune femme a pu être identifiée par les enquêteurs et une fiche de recherche a été émise.

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Mous Européens, pleurez et crevez !

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Bernard Plouvier
 
 
Dans l’océan d’âneries dénommé Ancien Testament, il y avait au moins une phrase sensée : « Croissez et multipliez-vous ». Décérébrés par la propagande soixante-huitarde (venue des campus universitaires des USA et de leurs gourous marxistes), les Européennes ont décidé de ne plus affronter les risques de la maternité ni les aléas de l’éducation des enfants, ou le moins possible.
 
De ce fait, les maîtres de la grande distribution décidèrent d’importer des millions de consommateurs, en provenance d’Afrique noire et maghrébine et d’Asie, préférentiellement du Sud-Ouest… bref, une majorité de non-valeurs, mais apportant avec eux une religion de haine et de domination violente : l’islam.
Là-dessus, comme si cela ne suffisait pas au bonheur des Européens, l’été 2014, un calife autoproclamé lance de Mossoul, volée aux Kurdes, un appel au nouveau Djihâd : tous les bons sunnites, quels que soient leur âge et leur sexe doivent tuer en masse de l’infidèle… tant pis si quelques mahométans sont des victimes collatérales de ce Djihâd terroriste : il n’en iront que plus vite au paradis du sieur allah, censé reconnaître les siens.
 
En France, les premiers attentats datent de la fin de 2014. Au cas où les lecteurs l’auraient oublié, en décembre de cette année-là un honnête mahométan a suriné trois policiers à Joué-lès-Tours (son enterrement au carré mahométan du cimetière municipal fut l’occasion de manifestations d’hystérie méditerranéenne), tandis que d’autres honorables sectateurs du même allah menaçaient d’égorger deux Blancs à Perpignan et que divers militaires d’Europe occidentale se faisaient assassiner dans les rues de leur pays.
 
2015 et 2016 ont été de grands crus du terrorisme meurtrier mahométan, tandis qu’à la fin de 2016, notre bibendum élyséen faisait un premier ministre avec le titulaire de l’Intérieur et des Cultes qui avait proclamé antérieurement : « Ce n’est pas un délit de prôner le Djihâd »… une promotion plutôt qu’un séjour en milieu psychiatrique, décidément notre Ripoublique est bien bonne.
Après les scores superbes de Paris (novembre 2015) et de Nice (juillet 2016), les mahométans de la Chancelière toquée d’Outre-Rhin remettent ça. Lors de la dernière Saint-Sylvestre, d’honorables sectateurs du sieur allah avaient violé une centaine d’Allemandes à Hambourg, Cologne et Düsseldorf ; un an plus tard, ils repassent le plat avec un camion bélier.
 
Qu’ont fait les Français, en 2015-2016, à l’occasion des meurtres en série commis par des mahométans ? Ils ont gémi et pleuré. Certains ulémas et imams nous ont assuré que « l’islam, ce n’est pas ça » ! Que le Djihâd, c’est de « tenter de se perfectionner moralement » ! N’importe quel individu sachant lire peut ouvrir le coran et admirer la dizaine de sourates traitant du Djihâd : « Quand vous rencontrerez des infidèles, tuez-les, faites-en un grand carnage » ! Les sbires du fou de Mossoul, eux, savent lire. Ils n’en ont rien à faire des lénifiantes interprétations des soufis.
 
Que vont faire les Teutons, administrés par la mollasse luthérienne ? Gémir et pleurer ! C’est indéniable : ce n’est plus la même qualité de Français que ceux de 1914, ni la qualité de la Wehrmacht de feu Adolf Hitler qui eut au moins le mérite de s’attaquer à la barbarie de l’époque : la citadelle de l’ignominie marxiste. Que monsieur Hitler ait ordonné d’abominables génocides, c’est indéniable et cela ternit l’héroïsme de ses soldats morts pour une certaine conception de l’Europe. Mais le contraste est saisissant entre les Européens des années 1914-1945 et leurs tristes descendants.
 
À force de manger du chapon à Noël, ils croient probablement qu’imiter les castrats est une bonne réponse aux conflits humains. 
 
Fatale erreur !
  
Pleurez, mols Européens, c’est tout ce que vous savez faire. Pleurez, avant de crever, dans la honte et le déshonneur. Car vos futurs assassins ne sont que des débiles mentaux, la lie de l’humanité.
 

« Plus les lois contre les immigrés sont dures, plus les installations sont définitives »

Coauteur d’un «Atlas des immigrations», l’historien Pascal Blanchard rappelle l’incroyable dynamisme des migrations en France ces deux derniers siècles. Plutôt que se positionner «pour ou contre», il s’agit de mieux connaître les étapes majeures de cette histoire. Afin de «sortir des fantasmes et entrer dans le réel».




Une image d’Épinal domine toute l’historiographie de l’immigration: celle du travailleur immigré maghrébin des années 70-80. Cette polarisation masque des enjeux migratoires bien plus complexes, que rappelle cet Atlas des immigrations en France. Les critères qui définissent «l’immigré» fluctuent en permanence, suivant les époques, les diasporas et les régions.

Pascal Blanchard, historien spécialiste de l’immigration, ses deux coauteurs, Hadrien Dubucs et Yvan Gastaut, et la cartographe-infographiste Aurélie Boissière montrent à quel point la France est un pays qui a élaboré ses identités collectives en lien avec les multiples strates de présences migratoires. «Parler de l’histoire de France sans parler de l’histoire de l’immigration, rappelle Pascal Blanchard, ce serait comme raconter l’histoire des États-Unis en oubliant la guerre de Sécession et l’histoire de la ségrégation.» […]

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Noël : quand les sapins deviennent des « arbres festifs »

De «joyeuses fêtes de fin d’année», des arbres «festifs», des «vacances d’hiver». Osera-t-on encore, demain, se souhaiter simplement «Joyeux Noël»? Comme chaque année, il y a bien eu quelques polémiques sur les crèches dans les lieux publics, des écoliers privés de sapins ou de la visite de Saint-Nicolas. Mais pas seulement. Les «excellentes fêtes #LAÏQUES» partagées sur Twitter par la FCPE, première fédération de parents d’élèves, ont déclenché des réactions passionnées le week-end dernier.




À Strasbourg, c’est l’arche rappelant que le marché de Noël était depuis le XVIe siècle le «Christkindelsmärik», celui de l’«Enfant Jésus», qui a disparu. À Avignon, pas de marché de Noël cette année, mais… d’improbables girafes multicolores! «En ce mois de décembre, où vous allez très païennement fêter le solstice d’hiver et où les fêtes du Noël chrétien vont ramener leur chargement de crèches çà et là, on peut s’attendre à ce que les polémiques autour de la loi de séparation rejaillissent, écrit Jean-Sébastien Pierre, président de la Fédération nationale de la libre pensée, dans l’éditorial de décembre de son magazine La Raison. Nous y sommes prêts comme en 2015, et tant que la loi de 1905 tient, nous avons le droit pour nous.»

(…) Dénonçant «une sorte de rouleau compresseur», «un changement de civilisation», l’archevêque d’Avignon, Mgr Jean-Pierre Cattenoz, s’étrangle: «D’abord, on a retiré la crèche du hall de la mairie, puis les santonniers du marché de Noël, l’année suivante c’est la suppression de ce marché… On a l’impression qu’on veut supprimer tout ce qui rappelle les fêtes de Noël!» Au passage, il met aussi à l’index la ville de Carpentras, qui a choisi «des monstres du Nouvel An chinois» pour animer ses fêtes.(…)

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Brest (29) : une exposition pour sensibiliser les enfants contre le racisme

L’association des Petits débrouillards s’est installée à Brest pour présenter sa nouvelle exposition interactive autour de l’être humain et du vivre ensemble. L’exposition, encadrée par deux animatrices, vise à sensibiliser les jeunes à la lutte contre le racisme et les préjugés via une approche scientifique.





[…] Les enfants sont ainsi amenés à se questionner sur l’humain, le vivre ensemble et la diversité. « Il ne s’agit pas de donner des leçons de morale », indique Coline Rannou-Colliot, coordinatrice d’activités au sein de l’antenne brestoise des Petits débrouillards. « Mais de montrer comment on peut être en même temps tous différents et tous similaires. »

Bien que destinées à des jeunes de 8 à 12 ans, ces animations sont aussi constructives pour les parents. Elles ouvrent sur des échanges avec les enfants mais également entre adultes. […]

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Un homme poignardé dans un bus à Paris

Un Erythréen de 29 ans, domicilié dans un centre pour demandeurs d’asile en Saône-et-Loire, a été violemment agressé dans la nuit de jeudi à vendredi dans un bus dans le Xe arrondissement de Paris. Un passager de cette ligne de nuit qui relie la gare de l’est à Sarcelles s’est rué sur lui après une dispute futile liée à une place. L’agresseur a alors asséné une dizaine de coups de couteau à sa victime.


Il a ensuite quitté le bus avant d’être interpellé quelques minutes plus tard par les policiers du service régional des transports (SRT) présents dans le secteur de la gare du Nord. Formellement identifié, cet homme de 37 ans en état d’ivresse avancé a été placé en garde à vue. Samedi soir, nous ne savions pas s’il avait pu être entendu.
Placée en coma artificiel, la victime a été transportée à la Pitié Salpêtrière. Le jeune homme est entre la vie et la mort, indique Le Parisien qui rapporte les faits.

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Un homme tué par balles à Marseille

Un homme a été tué par balles dans un cité des quartiers nord de Marseille samedi soir, a indiqué une source proche de l’enquête. La victime, « âgée d’une vingtaine d’années », a été tuée « vers 21 heures » dans le Parc Kalliste, un ensemble d’immeubles du 15e arrondissment de la ville, a indiqué cette source, confirmant une information de La Provence.

Selon le journal, la victime aurait été touchée par des tirs de kalachnikov alors qu’il se déplaçait à pied dans la cité. Le procureur de la République de Marseille Xavier Tarabeux et le préfet de police des Bouches-du-Rhône Laurent Nuñez se sont rendus sur place.

Selon un décompte de l’AFP, depuis le début de l’année, il s’agit de la 33e personne tuée par balle dans le département, la plupart dans des règlements liés au banditisme ou au narco-banditisme.

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Je suis...

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Bangladesh : Une kamikaze se fait exploser

Une femme liée aux extrémistes musulmans au Bangladesh a actionné sa veste explosive lors d’une opération de police samedi à Dacca, blessant l’enfant qu’elle portait dans ses bras et tuant un autre activiste, a indiqué la police.




Ayant bénéficié de renseignements, les forces de sécurité ont encerclé un appartement à Dacca pendant plus de douze heures et ont échangé des coups de feu avec des activistes qui y étaient retranchés.

Selon M. Rahman, les deux activistes tués étaient membres du groupe islamiste Jamayetul Mujahideen Bangladesh (JMB), responsable selon les autorités de la sanglante attaque avec prise d’otages en juillet dans un café de Dacca, qui avait fait 22 morts dont 18 étrangers.

L’attaque contre le café avait été revendiquée par le groupe Etat islamique (EI), mais les autorités en accusent le JMB, niant que des groupes terroristes internationaux soient en position d’intervenir dans le pays. […]

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Arizona : arrestation d’un djihadiste projetant pour Noël des attentats contre des églises

Un Afro-Américain de 30 ans, Derrick Thompson connu également sous son pseudonyme d’Abu Talib al-Ameriki, a été arrêté en début de semaine par la police de Phoenix (capitale de l’Arizona) et inculpé par un tribunal de participation à une association de malfaiteurs, de soutien à une association de malfaiteurs et de tentative d’achat illégal d’armes. Pour le tribunal, il s’agit d’un « djihadiste revendiqué ». L’analyse de son ordinateur a permis d’établir ses liens avec l’État Islamique depuis 2014, et on y a trouvé ses recherches sur les horaires et lieux des messes de Minuit et autres célébrations de Noël à Phoenix.

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La « résistance » catholique au pape n’est pas le seul fait de la curie

Il y a deux jours, le pape François, tout de neuf chaussé, s’est livré à son exercice favori, lors des vœux à la curie : remonter les bretelles à ses collaborateurs dans des termes très vifs, en dénonçant « les résistances cachées » et « malveillantes » à sa réforme de la curie.

Attaque très habile, de la part du souverain pontife, consistant à se placer en réformateur entravé par une « superstructure » archaïque et, bien sûr, « malveillante ». On croirait entendre nos ex-Présidents ou nos ministres de l’Économie avouer leur impuissance et en rejeter la responsabilité sur leurs administrations.

Sur le fond, on ne peut que saluer la volonté réformatrice du pape en faveur d’un gouvernement de l’Église plus collégial, avec un comité de cardinaux (le C9) qui viendraient de l’étranger deux fois par trimestre à Rome pour l’aider.

Quant à la volonté du pape de réduire le rôle de la secrétairerie d’État, l’intermédiaire entre le Vatican et les Églises locales, et de faire du pape le seul référent direct, on ne peut qu’être dubitatif : n’est-ce pas, au contraire, accroître un pouvoir personnel qu’il prétend par ailleurs rendre plus collégial ?

Et certains propos du pape, malheureusement, vont dans ce sens : l’appel à « l’obéissance inconditionnelle » des collaborateurs de la curie, la demande que toutes les réunions interministérielles soient « présidées par le pontife romain ». Et que « tous les dicastères réfèrent directement au pape ».

L’idée de « court-circuiter » la curie afin que l’information circule directement entre les évêques du monde et le pape est, en apparence, une bonne chose. 

Mais, alors, il ne sera guère surprenant que ces évêques, nommés par ledit pape avec l’aval des autorités politiques locales, l’entretiennent dans la vision, pour ne pas dire l’idéologie, officielle du moment.
 La mise au pas actuelle de cardinaux en désaccord avec certaines orientations du pape est un autre signe de la crispation papale.
Et risque alors de surgir une autre « résistance » interne à l’Église, bien plus nombreuse, bien plus puissante que celle de quelques membres de la curie jaloux de leurs prérogatives.

Mais, en fait, cette résistance a déjà commencé et s’est puissamment exprimée, et dans plusieurs pays occidentaux.
En effet, il faut être aveugle pour ignorer qu’une grande partie des catholiques occidentaux désapprouvent certaines positions hasardeuses du pape sur la famille, les migrants et l’islam.
Son voyage aux États-unis et sa condamnation, aussi violente qu’imprudente, de Trump n’y a rien fait : les catholiques américains ont voté majoritairement Trump.

Il en a été de même, avant-hier en Hongrie et en Pologne, hier en Angleterre et en Autriche. En France et en Allemagne aussi, des catholiques, de plus en plus nombreux, ne suivent plus les anathèmes médiatiques d’une hiérarchie et d’un pape gagnés à une complaisance coupable pour les « migrants » et l’islam.
Il serait grand temps qu’ils ouvrent les yeux. Et sur la réalité de la crise migratoire et de l’islam. Et sur cette périphérie qu’ils ont devant eux, tous les dimanches, dans leurs églises: le peuple catholique.

 Pascal Célérier

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Les « migrants » ont le droit plus que vous … d’être chez vous !


Nous sommes fin octobre, 48 « migrants », tous des hommes majeurs, d’origine soudanaise, érythréenne et afghane, sont accueillis à leur descente du car comme des « VIP » par les autorités. Ils sont tous là : le préfet de Bretagne, suivi du sous-préfet de Saint-Malo, du maire de Cancale, Pierre-Yves Mahieu, entouré lui-même de deux adjoints, dont Marcel Le Moal, chargé de la sécurité. Pour la circonstance, le ban et l’arrière-ban des associations humanitaires se sont déplacés. Pour mieux sacraliser cette venue, le représentant de l’État socialiste serre la pogne à chacun des clandestins. 

Il ne manque plus que les majorettes et la fanfare municipale pour donner à cette soirée un côté festif. « Festif » : le mot ne coïncide pas avec l’état d’esprit des habitants qui, contrairement aux médias, ont boudé l’arrivée triomphale. Cette réception enflammée de la municipalité cancalaise tirerait certainement des larmes à Muriel Robin et Jean-Michel Ribes.

Mais n’allons pas trop vite car cet accueil n’est pas réservé à tous, loin de là.

Depuis plusieurs semaines, le premier parti de France, sous l’impulsion de la responsable local du FNJ, parcourt la région de Saint-Malo accompagné d’une caravane publicitaire. Rien que de plus naturel en période de campagne présidentielle. Le but : prendre contact avec la population locale et distribuer tracts et opuscules pour Marine sur les marchés. 

« Tout s’était parfaitement bien déroulé lors de nos premières sorties, à Dol-de-Bretagne, puis à Dinard », explique Justine Dieulafait, « l’accueil était chaleureux et de nombreuses adhésions avaient été enregistrées ».

Le samedi 17 décembre, la caravane se positionne à Cancale, stationnant derrière l’église. 

L’accueil se montre sympathique, un agent de police municipale leur précisant qu’ils auraient dû prévenir, il leur aurait trouvé une bonne place pour stationner en plein milieu du marché. Une heure plus tard, le ton change. Un autre agent les rejoint, accompagné de Le Moal, l’adjoint au maire « Les Républicains », présent à l’arrivée des « sans-papiers ». Ce dernier, agressif, s’en prend à la jeune militante et lui demande immédiatement de quitter les lieux sous peine de dresser un procès-verbal pour stationnement abusif de la caravane. Cette dernière, peu impressionnée, exige que la substantifique « Moal » lui montre l’arrêté municipal justifiant l’interdiction. Celui-ci refuse, empêchant même l’agent contractuel d’aller chercher l’arrêté. 
 « Qu’est-ce qui vous dérange ? Auriez-vous accepté que la caravane du Parti socialiste stationne ici ? » demande Justine ? Réponse immédiate et catégorique de Le Moal : « Oui. C’est parce que c’est le Front national que cela me dérange. » Les adhérents du FN, sachant très bien que toute résistance implique arrivée des médias et articles sectaires et haineux, préférèrent plier bagages. Nombreux seront les commerçants à les soutenir en se révoltant contre ce déni de démocratie.

Deux leçons sont à tirer de cette mésaventure :

– Nombreux sont les élus de droite qui, par leur sectarisme, rappellent, comme deux gouttes d’eau, les élus socialistes ou écologistes.
– À Cancale, si les autorités municipales et administratives déroulent le tapis rouge pour des clandestins, pour les patriotes français, l’attitude est diamétralement opposée. Ce n’est plus « On est chez nous », c’est : « Ils ont le droit plus que vous d’être chez vous ! »


Pendant ce temps, sur le port, face à l’océan, les pseudo-migrants, paresseusement allongés sur les bancs, se consacrent à l’oisiveté. En face, les vieux Cancalais, eux, n’ont d’autre choix que de se poser tant bien que mal sur les rochers glissants.

 J.-P. Fabre Bernadac

Source 

Entretien avec Bernard Plouvier, auteur du livre "Le dérangement du monde"

 

 

 

Derangement-Monde-e.jpgEntretien avec Bernard Plouvier, écrivain, chroniqueur à Synthèse nationale cliquez là, auteur du Cahier d'Histoire du nationalisme n°8 sur le NSDAP cliquez ici
 
« Mon objectif est de traiter des trois compagnons maudits de l’être humain : l’angoisse existentielle, l’ennui et la solitude, et d’envisager une étude des remèdes, erronés ou bons, dont l’histoire porte témoignage »
 
 
Que signifie le sous-titre de ce livre : « des erreurs et des hommes » ? Est-ce que par hasard vous vous prendriez pour un gourou omniscient ?
 
 
Certes non. Je ne prétends nullement au statut de pontife de la philosophie. Quant à l’omniscience, je la laisse bien volontiers aux « politologues », ces curieux spécialistes à la mode, qui développent leur arrogante suffisance en une époque où la politique n’est plus que l’humble servante de l’économie globale.
 
Mon objectif est de traiter des trois compagnons maudits de l’être humain : l’angoisse existentielle, l’ennui et la solitude, et d’envisager une étude des remèdes, erronés ou bons, dont l’histoire porte témoignage.
 
 
Il va pleuvoir des vérités premières ; faut-il tendre nos vastes tabliers pour les récolter ?
 
 
Bravo pour la citation de Tristan Bernard, mais le problème mérite mieux qu’une boutade, puisqu’après tout chaque être humain un peu dégagé de l’animalité est confronté aux trois facteurs majeurs cités plus haut.
 
La société de consommation offre en abondance les remèdes ultra-classiques, mais autrefois moins aisément abordables : l’excès de nourriture, la sexualité sous tous ses aspects (qui n’ont rien de bien neuf, car ce n’est pas à un vieux singe, comme l’est collectivement l’humanité, que l’on apprend à grimacer), l’alcool, le tabac, les stupéfiants (et de nombreux commerçants de haschisch sont favorables à sa libre consommation), auxquels la chimie moderne a joint les tranquillisants et les antidépresseurs.
 
 
Et les autres remèdes, moins minables, pour lutter contre les démons de l’être humain... 
 
 
Ils sont nombreux et ce livre en est une recension, probablement non exhaustive. Une majorité d’humains dotés de sens moral se contente de trois valeurs fondamentales : honneur, travail et famille… et nul ne peut le leur reprocher ! Certains y joignent une passion pour le sport, qui risque de tourner au narcissisme, ou une activité manuelle, d’utilité pratique souvent évidente, en plus d’être parfois une source d’économies.
 
On peut être tenté par l’aventure collective de la politique. Très vite toutefois, force est de constater que l’idéaliste est une exception dans ce milieu où abondent les vulgaires ambitieux. De façon universelle et à toute époque, ce milieu trop souvent proche de celui des malfrats, a dégagé de forts relents méphitiques. 
 
D’autres individus fort insatisfaits de leur sort ont recours aux fééries de l’imagination pour embellir un quotidien plat, médiocre et parfois ignoble. À notre époque de triomphe des images virtuelles, ces poètes passifs sont à la fête, mais risquent fort de se détacher des réalités de la vie.
 
L’intellectuel pur calme son angoisse, son ennui, sa solitude en essayant d’appréhender le monde de l’extérieur, soit rationnellement, découvrant un peu tard qu’il n’existe aucune certitude, aucune « vérité » en dehors de la simple arithmétique.
À l’opposé, l’on trouve une majorité d’humains pour se jeter avec passion dans l’irrationnel, assurés qu’ils sont de pénétrer les mystères intimes de l’Univers. Que ce soit par l’entremise d’une religion établie, par de subtiles dissertations métaphysiques concoctées en cénacles ou par des rituels de magie, tous souhaitent en tirer une gratification. On n’évoque l’essence supérieure, imaginée par un cerveau humain plus ou moins pathologique, que dans l’espoir qu’elle s’occupera personnellement, voire préférentiellement du croyant et de ses proches, punissant en outre leurs ennemis. 
 
Le cerveau humain étant ce qu’il est, toutes ces options ne sont pas dénuées de risque pour l’individu ni pour la collectivité. La conviction, qu’elle soit de nature religieuse, politique ou scientifique débouche presque inévitablement sur le fanatisme et la violence.
 
Les comportements animaux – et l’homme actuel n’est que l’exemplaire le plus élaboré du monde animal terrestre – étant génétiquement programmés, donc non susceptibles d’éducation ni de rééducation, sauf cas de sainteté dont on voudra bien admettre qu’elle fut toujours et partout une exception, l’humanité refait constamment les mêmes erreurs depuis qu’elle est apparue. 
 
Il est vain d’espérer grand-chose de l’eugénisme, soit la sélection des reproducteurs. Le fils du grand Wolfgang Mozart (et de Constance Weber, nièce de Carl-Maria) ou celui du grand Wagner (petit-fils, par sa mère, de Franz Liszt) furent de très médiocres compositeurs. Et l’on pourrait multiplier les exemples de nullités issues de parents remarquables. À l’inverse, nombre de génies (tels le pape Sylvestre II ou le grandiose Kepler) sont nés dans la fange.
En attendant que notre espèce disparaisse ou mute en sur-espèce, il n’est pas inutile de réfléchir aux errements des humains pour tenter, chacun pour soi, d’utiliser au mieux ses dons et d’orienter ses pulsions de façon utile à la communauté.  
 
Le dérangement du monde de Bernard Plouvier, Éditions de l’Æncre, collection « À nouveau siècle, nouveaux enjeux », 582 pages, 37 euros. Pour le commander cliquez ici
 

Attentat de Berlin : pour essayer de répondre à quelques questions


L’attentat de Berlin n’en finit pas de faire couler de l’encre, et de susciter de nombreux commentaires. Il est vrai que les conditions de sa réalisation, ainsi que ses suites – qui ont abouti à la mise hors d’état de nuire d’Anis Amri par la police italienne -, ont de quoi susciter de nombreuses questions. Essayons de répondre aux principales d’entre elles.

En premier lieu, le mode opératoire, à savoir l’utilisation d’un camion bélier. Ce procédé que l’on peut qualifier d’« artisanal », dans la mesure où il ne fait appel à aucun système sophistiqué, est tout à fait dans la démarche terroriste. Les techniques de guérilla urbaine – car c’est bien de cela qu’il s’agit – ont toujours privilégié l’utilisation de méthodes de combat simples et efficaces, le but étant de permettre à n’importe quel combattant de causer un maximum de victimes dans le « camp adverse ». C’est exactement ce que préconise aujourd’hui Daech, partant du principe que tous les moyens sont bons pour tuer les mécréants. Les différents attentats qui se sont déroulés en Europe attestent parfaitement de cette réalité.

Le second point, souvent évoqué, concerne le fait que des documents permettant d’identifier l’auteur de l’attentat aient été retrouvés dans le camion. Deux raisons principales peuvent être retenues. D’une part, qu’ils aient été laissés volontairement sur place par le terroriste pour signer son crime, sachant qu’a priori, il avait prévu de ne pas « en revenir ». D’autre part, la possibilité d’une négligence, hypothèse que l’on ne peut jamais écarter, tant on sait, lorsque l’on a enquêté sur des affaires criminelles, que tout reste toujours possible. 

Dans le cas de figure qui nous occupe aujourd’hui, la première version est cependant la plus vraisemblable.
 Troisième point : la fuite de l’auteur des faits après la commission de son forfait. Pour aussi décidés qu’ils soient à mourir en martyr, ces criminels restent des hommes. On ne peut donc exclure qu’au dernier moment, si la possibilité s’offre à eux, ils préfèrent rester en vie plutôt que de rejoindre Allah. Le cas Abdeslam, dans les attentats de Paris, est révélateur à cet égard. Il se peut, également, que les terroristes aient pour objectif de poursuivre leurs actions meurtrières et, donc, profitent de la confusion générale pour se sauver afin d’agir ultérieurement. Dans le cas de Berlin, compte tenu de la suite des événements, il est probable que le terroriste ait utilisé une occasion de fuite.

Quatrième point : l’existence d’un réseau. Tant la préparation de l’attentat que sa réalisation, ainsi que la brève cavale d’Anis Amri, laissent à penser que s’il a pu bénéficier de complicités, il n’y avait pas derrière lui, à proprement parler, de réseau organisé et/ou « professionnalisé ». Ainsi, si d’éventuels complices ont pu le cacher quelques heures (y compris dans la mosquée où il a été repéré après l’attentat), acheter pour lui des billets de train, lui procurer une arme, dont le calibre (22LR) ne correspond en rien à celui des armes habituellement utilisées par des combattants aguerris et bien approvisionnés, là encore, aucun signe n’atteste de l’existence d’une organisation structurée et pérenne.

Cinquième point, enfin : la fin de sa cavale à Milan. Si organisation il y avait eu, Anis Amri ne se serait pas retrouvé seul, en pleine nuit, sur une place publique, à la merci du premier contrôle policier venu (ce qui est arrivé). Il aurait été exfiltré après avoir pu se soustraire aux recherches et n’aurait certainement pas fini de la sorte. Du moins, pas si vite.

 Olivier Damien

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L’Allemagne est-elle l’homme malade de l’Europe ?

 

Si la France de 2016 est dans un état avancé de décrépitude, l’Allemagne ne semble pas se porter beaucoup mieux. Meurtrie par une série de drames toujours en cours, l’Allemagne ne veut pas revenir dans l’Histoire. Pleinement contaminés par les idéologies mondialistes contemporaines, ses dirigeants ne sont clairement pas à la hauteur des enjeux, laissant leur pays envahi et dépouillé de toutes ses défenses immunitaires naturelles.

Pendant plus de douze heures, le sénateur pour la justice du Land de Hambourg a empêché la police de diffuser l’avis de recherche du terroriste islamiste Anis Amri, par peur des « amalgames » et des commentaires haineux sur les réseaux sociaux ! De son nom Tim Steffens, l’élu écologiste illustre à lui seul la profonde dérive d’un peuple, rendu incapable d’affronter ses ennemis car traumatisé par son passé. Certains responsables politiques sont donc prêts à sciemment mettre en danger la vie des individus qu’ils sont censés représenter afin de protéger à toute force un « vivre ensemble » devenu caduc sous les assauts de la réalité. Mieux vaut qu’un terroriste islamiste hyper violent s’échappe plutôt que cautionner les bas instincts d’un peuple à qui l’on a déclaré la guerre en bonne et due forme.

Heureusement, un esprit de résistance se lève contre l’absurdité du marxisme culturel qui voudrait achever l’histoire allemande. Les élus de l’Alternative für Deutschland veulent poser une question écrite au Sénat. Porte-parole de l’AfD en charge des affaires intérieures, Dirk Nockemann a notamment déclaré : « C’est un dossier incroyable et scandaleux. 

Le sénateur pour la justice doit enfin abandonner sa position de blocage des avis de recherche sur Internet. Ses réserves sont inconsistantes et tirées par les cheveux parce qu’on a déjà fait comme cela dans les autres Länder et ça a très bien réussi. »
  À quelle époque a-t-on cherché à défendre les assassins contre l’opprobre public qu’ils suscitent légitimement ? Surtout, la priorité d’un responsable national devrait être d’assurer la sécurité physique de ses concitoyens. Ubu est roi, désormais. En Allemagne, toujours, les prisons ont commencé à être vidées en anticipation des futures agressions sexuelles qui seront immanquablement commises au soir du réveillon. Expulser les clandestins et les faux réfugiés ? Prévenir les violences ? Vous n’y pensez pas, ce serait « fasciste ».

Anis Amri incarne physiquement l’échec de l’Europe multiculturelle, du sans-frontiérisme, de l’économie comme unique horizon et du laxisme. Arrivé à Lampedusa en 2011 en tant que « réfugié », il s’est fait passer pour un mineur isolé en mentant sur son âge. Peu après, il a été condamné à plusieurs années de prison en Italie avant de circuler librement sur le continent. Individu au lourd passé criminel fréquentant une mosquée salafiste, il n’a pourtant jamais été inquiété par les autorités allemandes. 

Probablement parce qu’il est le modèle de la nouvelle Allemagne qu’ils souhaitent construire ? Après le massacre, il a pu traverser trois pays avant d’être abattu à Milan après avoir subi un contrôle de routine… Du pur hasard.

L’Allemagne est-elle l’homme malade de l’Europe ? L’Europe est-elle encore plus malade parce qu’elle est dirigée par une Allemagne zombie ? Peuples d’Europe, sortez de votre dormition !

 Gabriel Robin

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Les terroristes islamistes se placent d’eux-mêmes en dehors du genre humain

On se souvient qu’en février 2015, l’État islamique avait filmé le supplice d’un pilote jordanien, brûlé vif, et en avait diffusé la vidéo. Il a réitéré jeudi dernier en montrant la mort, dans les mêmes circonstances horribles, de deux soldats turcs : ils sont extirpés d’une cage où ils étaient enfermés, enchaînés et brûlés vifs, quelque part en Syrie. 

Alors que l’opinion internationale s’est beaucoup apitoyée sur le sort des rebelles prétendument « modérés » d’Alep et celui des civils – sans préciser, d’ailleurs, s’ils étaient ou non heureux d’être délivrés du joug djihadiste –, ces exécutions viennent prouver, s’il en était besoin, que les combattants de l’État islamique sont loin d’être des anges. 

Certes, la prise d’Alep-Est a fait de nombreux morts. C’est, malheureusement, le lot de toute guerre. En France, les bombardements alliés pendant la Seconde Guerre mondiale ont montré qu’en matière de vies humaines, rares sont les pays qui se soucient des victimes civiles : des villes comme Le Havre, Lorient, Brest ou Saint-Nazaire furent rasées, notamment par les Américains qui bombardaient de jour, à haute altitude.

Faut-il rappeler le bombardement de Dresde, en février 1945 ? Faut-il parler de ces véritables crimes contre l’humanité que furent les envois de bombes nucléaires contre Hiroshima et Nagasaki, les 6 et 9 août 1945 ? Ces quelques exemples sont l’illustration d’une triste réalité : toute guerre est sale, tue, mutile, blesse physiquement et moralement, soldats et civils, massacre des enfants, brise des familles.

Aussi est-il révoltant d’entendre ceux qui n’ont pas hésité, sous prétexte d’une fin qu’ils considéraient comme bonne, à utiliser les pires moyens donner la leçon à d’autres nations.

Ils feraient mieux de méditer cette parole simple de Prévert dans son poème : « Oh Barbara/Quelle connerie la guerre. »
 Sans compter que l’indignation est le plus souvent à sens unique. Certes, dans la bataille d’Alep, les bombes russes et syriennes ont semé la destruction et la mort. Mais les politiciens donneurs de leçons et les médias de la pensée unique ont, pour la plupart, négligé d’évoquer les habitants d’Alep-Ouest qui subissaient les obus de mortiers et les bonbonnes de gaz remplies de clous et d’explosif envoyés par les « rebelles » d’Alep-Est, à l’égard desquels les puissances occidentales sont si indulgentes.

Toute guerre, fût-elle nécessaire, est un mal en soi. Mais les attentats islamistes sont d’une autre nature. Ils marquent le réveil de l’inhumanité qui sommeille en chacun des hommes, surtout lorsqu’elle est renforcée par le fanatisme religieux. Cet événement tragique, la cruauté, le scénario macabre, la mise en scène réfléchie de ces mises à mort par le feu relèvent de la barbarie. Pire encore : ceux qui les ont ordonnées et exécutées se sont placés d’eux-mêmes en dehors du genre humain.

Jean-Michel Léost

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