Notre pays a déjà sa langue souveraine, merci !
Quant à l’anglais, monsieur Lang oublie que l’Empire britannique – « sur lequel le Soleil ne se couche jamais », disait-on – s’étendait, jadis, aux quatre coins du monde, ceci expliquant cela ; l’anglais a été adopté comme langue officielle dans 32 États sur 50 aux États-Unis, lesquels se sont développés sur les principes du libéralisme économique et ont essaimé sur la planète, comme chacun sait. Cerise sur le gâteau : Adam Smith, père fondateur de l’économie politique, était écossais !
L’arabe ne saurait donc être comparé à la langue de Dickens, au moins dans l’Histoire contemporaine.
Que les liens avec le monde musulman soient anciens, c’est un fait, mais plus pour le pire que le meilleur ! Et si François Ier a « noué la première alliance entre un empire chrétien et un non chrétien avec Soliman le Magnifique », c’était pour contrer Charles Quint à défaut de s’enrichir intellectuellement, comme ce fut le cas avec l’Italie. Toujours pas de minaret en vue à Chambord !
Dans son essai Aristote au mont Saint-Michel, le médiéviste Sylvain Gouguenheim avait tempéré cet apport majeur de l’islam à la chrétienté, ce qui lui valut un lynchage en règle.
Affirmant que « c’est une chance d’avoir été ensemencé par ses cultures », Jack Lang ne fait ainsi que réciter un catéchisme islamophile sans réelle consistance. Catéchisme qui, sous couvert d’enrichissement culturel – toujours à sens unique, au passage ! –, promeut en réalité l’enseignement de l’arabe au nom d’un électoralisme patent. Cet engouement massif pour la langue arabe trahit, surtout, un ancrage identitaire parallèle et un esprit de conquête. C’est un défi lancé à la nation française sur son propre sol.
Enfin, essayer de « faire comprendre qu’elle est rattachée à autre chose qu’à la religion » est un contresens : l’arabe est indissociable du Coran. C’est dans cette langue que ce dernier fut révélé à Mahomet ; celle choisie exclusivement par Dieu, selon les musulmans. Son enseignement revêt forcément une connotation religieuse.
Une fois de plus, la gauche et ses thuriféraires – de Paris, Bruxelles et d’ailleurs ! – prouvent que le Grand Remplacement n’est pas une lubie d’extrême droite mais bien une réalité tangible.
À ce rythme de négation du réel et de notre culture, Albert Camus sera bientôt cloué au pilori pour avoir écrit :
« Ma patrie, c’est la langue française. »Source