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lundi, 26 décembre 2016

Joyeux Noël à nos militaires

Au moment où sont écrites ces lignes, nombre d’entre eux sont loin de leur famille, parfois depuis de longs mois. Ils sont soldats de l’armée de terre, marins de la Royale, aviateurs de l’armée de l’air, gendarmes. Ils sont ces hommes et ces femmes à qui la loi impose ce qu’elle n’exige d’aucun autre corps dans l’État : « En toutes circonstances esprit de sacrifice, pouvant aller jusqu’au sacrifice suprême. »

Ils sont déployés au Levant, dans le cadre de l’opération Chammal, pour lutter contre Daech, en fournissant notamment un appui aérien aux forces irakiennes. Mais ils sont aussi au Liban, sous le béret bleu des Nations unies. Ils parcourent inlassablement la bande sahélo-saharienne, comme le faisaient autrefois leurs grands anciens, le cheval-vapeur ayant remplacé le dromadaire. La semaine dernière encore, à des milliers de kilomètres de la France et des années-lumière des achats de Noël, un « groupement tactique désert infanterie » conduisait une opération d’envergure à l’extrême nord du Mali, dans la région de Boughessa-Tin Zaouaten. 

Ils sont prépositionnés, principalement en Afrique, dans des pays avec qui la France a signé des accords de défense : Gabon, Sénégal, Djibouti, Émirats arabes unis. Ils constituent les forces de souveraineté, loin de la métropole, dans nos départements et collectivités d’outre-mer (DOM-COM). Certains d’entre eux pourchassent les orpailleurs clandestins dans la forêt guyanaise.
Loin de la métropole, ils sont aujourd’hui 20.000 hommes et femmes, pour quatre, six mois, parfois plus. 20.000 se préparent à les relever.

Ils patrouillent au large de nos côtes pour assurer l’action de l’État en mer. Ils rôdent sous les océans, prêts à déclencher l’apocalypse. Ils surveillent le ciel français. 

Ils sont prêts à intercepter tout aéronef qui n’a rien à y faire. Ils attendent l’ordre du chef des armées pour monter dans leur Rafale ou leur Mirage 2000 afin d’aller délivrer le feu nucléaire, s’il le fallait.
 Ils interviennent peut-être en ce moment sur un incendie à Paris ou un accident de la circulation du côté du Vieux-Port : ce sont les soldats du feu de la brigade des sapeurs pompiers de Paris et les marins pompiers de Marseille. 

Ils patrouillent dans nos villes – 8.000 environ -, sentinelles infatigables, ne connaissant pas les 35 heures et le droit de retrait.
Ils interviendront sur les accidents de la route des pochtrons du petit matin ou pour maîtriser le forcené qui veut dessouder sa famille parce que la dinde était trop cuite. Ils sont – comme on dit dans le jargon – « prêts à, en mesure de » faire face à une nouvelle attaque terroriste islamiste. Ils sont les gendarmes à qui on demande bien plus que de courir après les voleurs de poules, comme dans La Pastorale des santons.

Ils sont quelque part dans le monde, au milieu d’un désert, d’une brousse, d’une banlieue transformée en champ de ruines. Je n’en sais rien. J’imagine. Ils sont les forces spéciales, l’armée de l’ombre.
Ils vont quand même passer « les fêtes » dans leur garnison. Certains au quartier, comme à la Légion, officiers, sous-officiers et légionnaires réunis, ce 24 décembre soir, après le concours de crèches et la messe du « Padre », n’en déplaise aux amputés de l’âme. 

D’autres, enfin, seront en famille. Tout de même. Et ils l’ont bien mérité, parfois après avoir été absents plus de 200 jours de la maison en 2016.

Ils sont les soldats, les marins, les aviateurs et les gendarmes de France. Joyeux Noël à eux.

Georges Michel

Source 

dimanche, 25 décembre 2016

Céline Pina : Hamon et Peillon « font le travail de propagande du CCIF »

Tandis que Benoît Hamon a relativisé l’interdiction des femmes dans certains cafés, Vincent Peillon a lié laïcité et islamophobie. Pour Céline Pina, les deux candidats de la primaire sacrifient l’intérêt général à leurs calculs électoraux.


Ancienne conseillère régionale d’Ile-de-France, Céline Pina est essayiste et militante. Elle avait dénoncé en 2015 le salon de «la femme musulmane» de Pontoise et a récemment publié Silence Coupable (éditions Kero, 2016).
Le député de Trappes [Benoît Hamon] n’oublie pas que son avenir est dans sa réélection aux Législatives et il se garde de se mettre à dos sa clientèle des quartiers. Sacrifier à cette noble cause l’égalité femmes/hommes ne lui pèse guère.
Quand on est un citoyen engagé, la primaire du PS peut laisser pantoise. Le «Tout Sauf Valls» entraîne les candidats les plus à même de les remporter à faire assaut de relativisme sur deux points essentiels de notre contrat social: l’égalité entre les femmes et les hommes d’une part, la laïcité d’autre part. C’est vendredi, sur BFM-TV, Vincent Peillon qui explique à Ruth Elkrief que la laïcité est utilisée pour attaquer «un certain nombre d’identités historiques et culturelles» et notamment les musulmans. Et dimanche, sur France 3, Benoît Hamon qui relativise le scandale que représente l’exclusion des femmes des cafés et de l’espace public à quelques kilomètres de Paris (même si le député de Trappes a cherché à relativiser son relativisme sur BFM-TV le lendemain…). […]

Marwan Muhamad, leader islamiste et président du CCIF (Comité contre l’islamophobie en France) doit exulter. Les deux hiérarques socialistes font son travail de propagande et relaient ainsi les principales thématiques des frères musulmans. La première vise à présenter comme une agression et une oppression le fait de demander à l’Islam d’accepter le régime qui s’applique à toutes les religions dans notre pays et qui fait de la loi que se donnent librement les hommes la règle d’organisation de notre sphère publique et non la soumission à un dogme soi-disant décrété par un dieu. La deuxième présente des revendications intégristes et obscurantistes, utilisées par les islamistes pour faire reculer les principes et idéaux de nos sociétés, comme des revendications liées aux musulmans. La troisième a pour but de faire de la laïcité une forme d’intolérance religieuse quand elle défend en fait l’exercice des libertés. La quatrième fait du recul des droits des femmes et du refus de les défendre, une des marques de la propagation de l’influence des islamistes chez les Français de confession musulmane et au-delà.. […]

En langage gauche de la gauche, cela signifie: les questions religieuses n’existent pas, elles ne travaillent pas les hommes, ne font pas partie des interrogations fondamentales face à la vie. Seule existe la question sociale et si nous étions en période de plein-emploi, la violence islamiste n’existerait pas. À ce stade de déni et d’aveuglement, on ne sait guère que répondre, si ce n’est qu’un politique incapable de défendre l’égalité entre les hommes et les femmes, ne risque pas d’être efficace pour résoudre la question des inégalités économiques et sociales. […]

Quand on est femme, voir à quel point, en France, on peut bafouer nos droits sans que cela provoque autre chose que de la gêne chez certains hommes politiques, a de quoi inquiéter sur la pérennité de nos droits. Voir ces hommes politiques renoncer à défendre clairement cette égalité par crainte de perdre la clientèle radicalisée des quartiers, provoque légitimement notre inquiétude et notre colère. Les voir incapables de se rendre compte qu’en nous sacrifiant c’est tout ce que nous sommes en tant que peuple et que nation qu’ils sacrifient, nous interroge sur l’état de déliquescence de notre représentation.

Source 

Anis Amri est passé par Chambéry et Lyon avec des billets en règles (Europe1)

 

 
 

Le syndrome de Berlin


On a donc appris que l’auteur présumé de la « tuerie au camion » de Berlin était repéré depuis longtemps, considéré comme dangereux et susceptible de commettre des actes graves, que sa demande d’asile avait été rejetée, et qu’en raison d’une identité mal établie – puisqu’il en utilisait sept distinctes -, son expulsion vers son pays d’origine (la Tunisie) n’avait pu se faire. 

Tunis n’était pas pressé. Lui non plus, qui craignait qu’on l’y accueille mal. On connaissait l’asile des opposants politiques. On a maintenant celui des islamistes dangereux qui craignent davantage leur pays que cette Europe si hospitalière, cette proie si tentante, cette victime si accueillante qu’on peut s’y promener tranquille avant d’abattre quelques mécréants. Bref, l’individu était dans la nature, et il y est encore trois jours après le massacre. Un chauffeur routier polonais et onze Allemands ont perdu leur droit le plus sacré – celui de vivre – parce qu’on aura trop respecté le droit d’étrangers à passer nos frontières et à se balader à leur gré à l’intérieur de celles-ci. 

Un homme raisonnable (ce qui exclut les juristes) doit se dire que le droit des malfaisants s’arrête là où commence le risque, le risque vital a fortiori, des citoyens honnêtes. Un étranger en situation irrégulière devrait être systématiquement placé en rétention administrative. La justice ne devrait même pas être concernée puisque le franchissement illégal de la frontière devrait exclure la possibilité de la saisir. Il est aberrant que le non-respect du droit puisse créer des droits pour l’individu qui ne les possédait pas auparavant ! L’expulsion vers le pays d’origine devrait être le seul objectif. 

Bien sûr, la demande d’asile ouvre, elle, des droits, mais le demandeur devrait être en rétention pendant la durée de la procédure, et sans limite comme au Royaume-Uni. 

Le nombre des pays dont la situation légitime la demande devrait être étroitement limité. Dans de nombreux cas, l’insécurité est relative à certaines régions. Les demandeurs doivent donc être renvoyés dans les zones qui sont sûres pour eux. Lorsque l’armée française est intervenue pour pacifier un pays et a subi des pertes dans ce but, les ressortissants du pays devraient être tenus d’y demeurer et exclus de l’asile en France.
 La chancelière allemande a condensé en elle cette impuissance face à la menace terroriste que l’on pourrait nommer le syndrome de Berlin. On emploie volontiers le terme de sidération pour définir l’attitude des populations touchées par un attentat. Ce terme désigne ce blocage qui crée une distance affective par rapport à la douleur, qui paralyse les mécanismes de défense. La victime ou le témoin s’installent dans leur posture de victimes, tentantes pour un prédateur. Ils cultivent le fatalisme du « on n’y peut rien » et le repli sur un mode de vie à l’odeur de vin chaud. Rien de moins effrayant pour l’agresseur ! Mme Merkel a donné le ton avec un rare génie hypnotique. Elle a salué le professionnalisme de policiers qui n’ont rien empêché et semblent satisfaits d’avoir, après une erreur, identifié l’auteur… 

Elle a célébré « le mode de vie » et l’État de droit, pour éviter de rappeler que l’objectif des islamistes est de viser à Berlin une fête chrétienne, comme ils avaient endeuillé, à Nice, une fête nationale. Elle a remercié le calme du peuple allemand qui oubliera l’attentat comme ils avait oublié les agressions commises le jour de l’An par les « migrants » auxquels il se croit obligé d’ouvrir les bras. En quelques mois, Angela Merkel avait récupéré une partie de sa popularité perdue à la suite de son aveuglement sur la Syrie et la question migratoire. 

Le même cycle va-t-il se répéter ? La nation allemande vit sous le poids entretenu d’un passé tragique. L’Europe a, cependant, besoin qu’elle échappe au syndrome de Berlin et participe à la défense, non d’un mode de vie, mais d’une civilisation.

Christian Vanneste

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Le vivre ensemble est-il possible ?

Après la France à Nice le 14 juillet 2016, nos voisins allemands viennent d’être frappés à Berlin par un attentat similaire avec un camion comme arme de guerre. Au-delà des bougies et des pleurnicheries, et des incantations gouvernementales creuses et pathétiques sur le « Multikulti » à l’allemande ou le « vivre ensemble » à la française, la question est de savoir si ce « vivre ensemble » « Multikulti » est possible.

Il me semble utile de repartir de la définition opérationnelle que Claude Lévi-Strauss donna d’un groupe humain : c’est un ensemble d’hommes qui échangent entre eux de façon pacifique et consentie des femmes à marier.

Cela implique que les méthodes non pacifiques et non consenties comme le rapt ou le viol ne peuvent, normalement, s’appliquer qu’aux femmes d’un autre groupe. On touche, ici, au cœur de l’espèce humaine et de sa psychologie. Les viols de masse sur les Allemandes ou sur les Suédoises, qui sont maintenant 40 % à ne plus oser sortir seules de chez elles, définissent une ligne de partage entre un groupe « elles, bonnes à violer » et un autre groupe « violeurs potentiels ». Les incantations gouvernementales ineptes ne peuvent rien sur la réalité concrète que deux groupes humains ne peuvent pas « faire société » si l’un des groupes se met en tête de violer les femmes de l’autre groupe.

L’autre point est l’endogamie. Par construction, c’est le groupe dans son ensemble qui est endogame. À partir du moment où des membres du groupe s’organisent pour former un sous-ensemble étanche, ils s’instaurent en groupe séparé.

C’était, dans une large mesure, le cas des juifs à l’intérieur de la société française. Mais, contrairement à une idée reçue, la dilution des juifs dans la masse existe depuis des siècles et n’a pas commencé avec Napoléon. Il est probable que des millions de Français « de souche » ont, quelque part, un ancêtre juif dans leur généalogie, spécialement au sud de la Loire.
 Le cas des musulmans est l’archétype du groupe endogame. Le « faire nation » est impossible avec des gens qui considèrent que les femmes musulmanes qui sortent du groupe doivent être tuées et que les hommes musulmans qui s’assimilent culturellement à la France sont des traîtres. L’endogamie est obligatoire dans l’islam ; autant dire qu’elle est un obstacle majeur. Il est parfaitement clair que le voile et autres hijab, jilbab, etc., sont des instruments de ségrégation sociale, dont les femmes sont l’enjeu. Le reste est du bla-bla. Tant que durera cette ségrégation vestimentaire, le « vivre ensemble » est structurellement impossible.

L’autre problème est que l’islam a un projet eschatologique : faire revenir le Messie grâce à la conquête intégrale de la planète. L’islamo-terrorisme est, je le crains, la partie émergée de l’iceberg d’une coexistence impossible avec une oumma consciemment endogame, conquérante et, qui plus est, prête à verser le sang.

 Arnaud Fournet

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Attentat de Berlin : la preuve du laxisme de l’Union européenne

Le périple du terroriste tunisien de Berlin, Anis Amri, est un condensé des errements de la politique migratoire et d’asile de l’Union européenne, qui est devenue une véritable passoire, mais aussi de l’échec de sa politique de la lutte antiterroriste et de sa coordination. Ce cas emblématique confirme la nécessité de prendre des mesures nationales supplémentaires de contrôle et de surveillance que le gouvernement s’ingénie à ne pas vouloir prendre. Il faut pourtant réagir vite.


Absence de contrôle des frontières extérieures et intérieures

 
Les six mille djihadistes tunisiens représentent le plus gros contingent pour Daech. Environ sept cents d’entre eux sont revenus des zones de conflit et représentent un danger majeur pour la Tunisie mais aussi pour l’Europe, et singulièrement pour la France, car il faut raisonner aujourd’hui en termes de djihadistes francophones, susceptibles de rejoindre notre territoire, comme nous l’a montré le réseau belgo-marocain des attentats du 13 novembre 2015. Anis Amri s’est joué des frontières et a séjourné irrégulièrement en Italie, en Allemagne et, qui sait, peut-être, en France depuis 2011. Il a probablement, aussi, franchi au moins deux frontières dont la nôtre (gare de Chambéry) après avoir commis son attentat. Et on nous dit que les contrôles aux frontières ont été renforcés !



Une politique migratoire irresponsable

 
Anis Amri est un « réfugié » qui ne provient pas d’une zone de conflit et qui n’aurait, donc, jamais dû pouvoir séjourner dans l’Union européenne à ce titre. Délinquant en Tunisie, il a rejoint clandestinement l’Italie en 2011 en prenant l’un de ces bateaux clandestins chargés de migrants qui traversent la Méditerranée. Il s’y est fait remarquer pour avoir voulu tromper les autorités sur son identité et pour des faits d’incendie volontaire. 


À sa libération en 2015, il est placé en centre de rétention pour être expulsé, mais faute de papiers valables car non reconnus par les autorités tunisiennes, il est remis en liberté et rejoint l’Allemagne.
 
 Une coopération antiterroriste européenne de nouveau prise en défaut

 
C’est le même scénario qui se produit un an plus tard en Allemagne, où il a pu déposer une demande d’asile qui aurait dû, elle aussi, être rejetée immédiatement. Sa demande n’ayant pas abouti en juin 2016, il n’a pas pu être reconduit à la frontière tunisienne, toujours faute de documents valables. Cela pose vraiment la question de la coopération entre les autorités italiennes et allemandes, mais aussi tunisiennes. Recherché en Allemagne, il fait alors l’objet d’une enquête pour soupçon de préparation d’un « grave acte menaçant la sûreté de l’État »… Une suspicion non confirmée après six mois de surveillance, qui est suspendue au mois de septembre 2016.


Cela nous rappelle amèrement le cas des frères Kouachi, dont la surveillance avait été levée par la DGSI… faute d’éléments suffisants. En octobre, la police perd sa trace. Selon le Spiegel, les services antiterroristes disposaient d’éléments de preuve d’après lesquels Anis Amri se serait proposé comme kamikaze pour perpétrer un attentat. Moralité : la surveillance de ce type d’individu ne doit jamais être suspendue.

Enfin, comme la plupart de ces terroristes, Anis Amri a bénéficié de complicités sans doutes au sein d’une mosquée radicale de Berlin, dite « la mosquée de Daech », qu’il fréquentait et dans laquelle il s’est rendu quelques heures après son crime. Comme nous, les Allemands n’ont pas encore compris la nécessité de fermer toutes les mosquées radicalisées. La radicalisation à vitesse grand « V » par Internet dont on nous bassine depuis des mois a bon dos.

Philippe Franceschi

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Le terroriste islamiste de Berlin abattu à Milan : une cavale européenne

 
 

Anis Amri, principal suspect de l’attentat de Berlin, a été abattu par la police italienne à Milan, au cours d’un contrôle de police. Ce Tunisien de 24 ans, qui ne sera guère pleuré en Europe, emporte avec lui un certain nombre de réponses à des questions que n’auraient pas manqué de lui poser les services de la police allemande. 

Mais quelle que soit l’évolution de l’enquête, qui apportera sans doute des éclairages intéressants sur cette affaire, une interrogation primordiale demeure : comment les autorités allemandes ont-elles pu ignorer les signaux inquiétants que lui envoyait un personnage au passé douteux et aux fréquentations suspectes ? 

Condamné à plusieurs reprises pour des faits de délinquance qui ne cachaient pas ses intentions de poursuivre sa carrière criminelle. Surveillé par les services de renseignement du fait de ses fréquentations religieuses extrémistes. Tout laissait à penser que le pire était envisageable. Alors, pourquoi a t-on cessé les surveillances ? Pourquoi les autorités allemandes n’ont-elles pas expulsé ce dangereux individu, qui était d’ailleurs en situation irrégulière ?

D’un point de vu policier, il est vrai que la situation allemande est particulière. L’organisation du pays en 16 länder suppose l’existence d’une multitude de services de police et de justice différents que les autorités fédérales ont la plus grande difficulté à coordonner. Par ailleurs, comme dans de nombreux pays européens qui n’ont pas fait de la sécurité leur priorité, les services de police fonctionnent le plus souvent à flux tendu. Enfin, nous savons que l’Allemagne entretient, par rapport aux services de sécurité en général, une relation de suspicion.

Ajoutées à ces difficultés fonctionnelles et institutionnelles, les orientations prises par l’Europe n’ont pas facilité les choses. Large ouverture des frontières. 

Prédominance des droits des citoyens sur leurs devoirs, arbitrée par une CEDH attentive. Absence de politiques communes dans les domaines régaliens. Bref, tout concourt à ce qu’une grande confusion règne sur l’Europe, ce qui fait, bien entendu, les affaires des islamistes. En résumé, face à des difficultés administratives et légales innombrables, les services de police européens en sont réduits à réagir et ne peuvent plus agir. Le temps de latence que cela implique se retrouve au cœur de la problématique terroriste actuelle.
 L’attentat de Berlin, et la personnalité de celui qui en est vraisemblablement l’auteur, rappelle aussi les liens étroits qui existent entre délinquance et terrorisme. De nombreux auteurs d’attentats ont, ainsi, été identifiés comme ayant eu un parcours criminel préalable à leur implication dans le djihadisme. Cette donnée est importante lorsqu’il s’agit d’enquêter et de déceler d’éventuels comportements suspects, notamment en milieu carcéral. La rapidité de la « conversion » à l’islamisme radical des intéressés, parfois en quelques mois, n’est également pas sans poser de sérieuses interrogations sur les vecteurs qui la permettent.
Une fois encore, il apparaît qu’Anis Amri a agi de façon relativement isolée. La préparation « artisanale » de l’attentat. Ses papiers d’identité retrouvés sur les lieux de son forfait. Et les conditions de sa cavale, au terme de laquelle il finit seul, abattu lors d’un contrôle de routine, attestent d’une organisation minimale. Mais il y a, malheureusement, fort à craindre du retour imminent de djihadistes rompus au combat et susceptibles de bénéficier d’une logistique bien plus efficace.

 Olivier Damien

Source 

Pour les islamo-racailes de Roubaix, le théâtre est une activité satanique


Dans la nuit du lundi 19 décembre au mardi 20 décembre, une voiture a été incendiée juste devant la porte du théâtre de Mackellerie, situé dans un quartier dit « populaire » de Roubaix, selon les informations rapportées par La Voix du Nord. Quelques heures auparavant, la ville de Berlin était meurtrie dans sa chair par un attentat islamiste. 

Les supplétifs de l’islam de combat, nombreux à Roubaix, manifestaient-ils ainsi leur soutien aux actes barbares qui se déroulaient concomitamment outre-Rhin ? C’est fort possible, car ce n’est pas la première fois qu’une voiture brûle juste après un attentat meurtrier. Le 13 novembre 2015, des faits similaires s’étaient produits devant le susnommé théâtre de la Mackellerie.
Ces événements sont de nature à jeter le trouble chez les acteurs associatifs qui font vivre ce petit théâtre. En réponse à un concours d’écriture lancé en début d’année, les responsables du théâtre avaient reçu un texte invitant à commettre des actes terroristes et justifiant le djihad… 

Certains habitants du quartier considérant, en effet, que l’activité de comédien serait « satanique ». Plusieurs stagiaires ont dû abandonner en cours de route, menacés par des voisins et interrogés sur leurs mœurs. Il ne fait aucun doute que les menaces émanaient très précisément d’agitateurs islamistes, véritables fondés de pouvoir de l’État dans les zones de non-France.

Pourtant, il n’est pas fait mention de l’islamisme dans l’article de La Voix du Nord. Lâcheté ? Aveuglement ? Ne pas désigner l’ennemi par son nom ne le rendra pas moins dangereux. Au contraire.
C’est bien parce que les pouvoirs publics ont refusé de voir les problèmes en face que des gens se permettent, maintenant, de faire vivre l’enfer aux habitants de ces quartiers, sortis du droit, de la République et de la France. 
 « Une nation, c’est la possession en commun d’un antique cimetière et la volonté de faire valoir cet héritage indivis », disait Maurice Barrès. Si nous ne sommes plus capables de transmettre notre culture nationale, parce que des arriérés jugent le théâtre comme relevant du satanisme, c’est que nous ne formons plus une nation unitaire. 

Au Parlement européen, je ne cesse de défendre la France historique contre ses ennemis. Ainsi, j’ai manifesté mon soutien aux chrétiens d’Orient, durement éprouvés ces dernières années, notamment en Syrie et en Égypte. Pendant ce temps, les responsables du chaos se rencontrent pour ne rien faire. Les élus de Molenbeek étaient en Seine-Saint-Denis cette semaine. Pour y faire quoi ? Se lamenter une nouvelle fois sur les échecs français et belges, profondément similaires ?

Porte-parole de François Fillon, le sociétaliste Apparu déclarait que le terrorisme et l’immigration n’avaient pas de lien de cause à effet… Aussi médiocres les uns que les autres, ces gens nous conduisent au bord du précipice. Aujourd’hui, c’est un théâtre qui pourrait fermer car il n’est pas « charia-compatible ». Demain, sera-ce notre pays ?

 Dominique Bilde

 Source

François Fillon et l'islam : rumeurs et vérités

Documentaire de l'Observatoire de l'islamisation sur la politique volontariste de François Fillon concernant la construction de mosquées (discours d'Argenteuil), ses rencontres avec d'une part les islamistes pro-niqab et pro-charia de l'UAM93 et le recteur de la mosquée de Stains fermée début novembre 2016 par la préfecture du 93 pour cause de prêches radicaux et de présence de nombreux djihadistes. Le voyage de François Fillon à Alger en 2008 est aussi rappelé, lorsqu'il promis d'augmenter les visas pour les Algériens. Pour finir, un extrait d'une interview de son porte-parole de campagne, Benoist Apparu qui plaide pour le financement public des mosquées.

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La responsabilité britannique dans la constitution de l'Etat islamique

Lisa Murr Nehme, Franco-libanaise, professeur, polémiste, historienne, politologue et islamologue vient de publier, aux éditions Salvator, « Quand les Anglais livraient le Levant à l’État islamique » sous titré «  OR, CORRUPTION ET POLITIQUE ÉTRANGÈRE BRITANNIQUE ». Elle a été longuement interrogée par Breizh-info.com. Extraits :

L

Entre le 19ème siècle et le 20ème siècle, les Anglais ont, au moins par trois fois, (1840, 1915, 1925) sauvé ou aidé à fonder des états islamiques. Avec les conséquences actuelles que nous connaissons. Pour quelles raisons ?
Les Anglais ont des intérêts à la fois économiques et stratégiques à sauvegarder.

En 1840, ils étaient en plein essor industriel et cherchaient à améliorer l’écoulement de leurs produits et le transport des matières premières. En outre, les Indes étaient le “joyau” de leur Empire. Ils étudiaient donc les moyens par lesquels ils pourraient raccourcir les distances entre l’Inde et l’Angleterre. Ils avaient d’abord pensé à un canal à Suez, mais ils avaient estimé le projet irréalisable. Alors ils s’étaient rabattus sur l’idée de faire un canal pour relier l’Euphrate (fleuve irrigant l’Irak et la Syrie), à l’Oronte (fleuve prenant sa source au Liban, irriguant une partie du Liban et de la Syrie et aboutissant à Antioche, aujourd’hui en Turquie).

Mais sur le plan humain, la chose était difficile. D’abord, les Libanais n’aimaient pas les Anglais (et c’était réciproque), à cause des missionnaires anglais qui se moquaient d’eux et de leurs rites, et qui étaient soutenus par le gouvernement. Ensuite, les tribus qui contrôlaient l’embouchure de l’Euphrate n’étaient pas commodes. Ce projet et son éventuel financement étaient étudiés très sérieusement au niveau parlementaire britannique à cette époque, quand soudain, ils apprennent que l’armée égyptienne, dirigée par un officier français, a occupé la Palestine, le Liban et la Syrie. Et après avoir écrasé l’armée ottomane après une série de victoires décisives, elle était arrivée en bordure de l’Euphrate. Les Égyptiens menaçaient ainsi de renverser le sultan et de prendre sa place.

Le ministre britannique des Affaires Étrangères, lord Palmerston, paniqua à l’idée qu’on allait non seulement rendre le projet du canal irréalisable, mais aussi, couper carrément aux Anglais la route des Indes.

Il décida de restaurer le pouvoir du calife et de restituer le Liban, la Syrie et la Palestine à l’État islamique. Il envoya des agents en déguisement qui promirent aux Libanais l’indépendance au nom des Français. Pendant ce temps, les Anglais assemblaient une flotte et arrivaient en rade de Beyrouth, qu’ils bombardèrent. Ils distribuèrent des armes aux Libanais, qui se révoltèrent et vainquirent les Égyptiens. Eux qui se battaient pour leur indépendance, furent très déçus d’apprendre qu’on les avait en fait livrés à l’État islamique. Les Anglais avaient obtenu la promesse que les chrétiens seraient bien traité, mais ce ne fut pas du tout le cas.

En 1915, le même scénario resservit, mais à l’envers. Pour diviser les musulmans, les Anglais voulaient susciter une guerre de djihad arabe contre les Turcs. Ils tentèrent donc de convaincre Hussein, chérif de La Mecque, de lancer lui-même l’appel au djihad contre ses maîtres qui le finançaient. Hussein exigea un très gros bakchich, dont les Anglais acceptèrent de lui donner une partie : ils acceptèrent de reconnaître la création d’un État islamique ou califat arabe. Un État islamique, c’est un État régi par la charia : l’adultère y est lapidé s’il est marié (fouetté s’il ne l’est pas), la main du voleur y est coupée, l’athée et l’insulteur de Mahomet y sont décapités, etc. Cela s’opposait totalement aux valeurs occidentales, mais cela ne faisait rien au gouvernement britannique, puisque cela ne concernait pas des citoyens britanniques. Les Anglais acceptèrent aussi que le califat arabe englobe les pays entre la mer Rouge et la Méditerranée. En d’autres termes, ils acceptèrent de fermer les yeux sur l’invasion, par Hussein, de toutes ces régions.

[...] L’argent dépensé par les Anglais durant la Première Guerre mondiale a propulsé cet enseignement au premier plan. L’aide diplomatique et militaire accordée par les Anglais au chérif Hussein, était semblable à l’aide accordée par les Américains de nos jours d’abord à Ben Laden et à Al-Qaïda, puis à Daech, et maintenant, au Front Nosra ou Fatah-el-Cham. Elle ressemblait également à l’aide accordée par les Américains aux Frères Musulmans en Égypte et ailleurs. Elle a été le pétrole jeté sur le feu d’un mouvement qui n’était que latent, et qui est devenu assez puissant pour survivre aux modes communiste, socialiste, nassérienne, etc. Grâce à ce climat quasi hystérique, Hassan Al-Banna, grand-père de Tariq Ramadan, a pu fonder le mouvement des Frères Musulmans et avoir beaucoup de succès. Et son ami le mufti Hajj Amine Husseini, fait par les Anglais mufti de Jérusalem, a été en position de créer une guerre entre les juifs et les Palestiniens non-juifs, qui dure encore. Dans le livre, je cite les discours qui poussaient une infime minorité à massacrer les juifs. Une infime minorité, mais malheureusement, c’est sa volonté qui a prévalu, et le peuple palestinien a été divisé.

Le Printemps arabe d’aujourd’hui ressemble comme deux gouttes d’eau au Printemps arabe qui a eu lieu en 1919-1920 en Syrie, en Palestine, en Égypte et que je décris dans le livre Quand les Anglais livraient le Levant à l’État islamique. [...]"

Source 

En Allemagne, les milieux jihadistes en plein essor

La nébuleuse jihadiste connaît depuis deux ans un essor croissant en Allemagne, particulièrement chez les jeunes issus de l'immigration, un milieu au sein duquel l'auteur de l'attentat de Berlin a un temps évolué avant de passer à l'acte.

Lorsque le 8 novembre la police lance une opération contre la mosquée de Hildesheim, personne n'est surpris. Cette ville de 100.000 habitants en Base-Saxe (nord) s'était taillée la réputation d'être devenue "un bastion" de groupes islamistes radicaux, selon la formule des autorités.


Après des mois d'enquête, les policiers arrêtent Ahmad Abdulaziz Abdullah A. alias "Abou Walaa", surnommé "le prédicateur sans visage" en raison de ses vidéos où il prend soin d'apparaître de dos.
Populaire sur les réseaux sociaux, il est accusé avec quatre complices d'avoir piloté un réseau de recrutement pour le compte du groupe Etat islamique.


Cette figure du salafisme jihadiste en Allemagne --branche très minoritaire du courant salafiste pour l'essentiel non-violent-- a aussi croisé le chemin d'Anis Amri, l'auteur présumé de l'attentat au camion-bélier dans la capitale allemande, tué vendredi en Italie.
Si l'arrestation d'Abou Walaa puis l'attaque du marché de Noël ont focalisé l'attention des médias, il ne se passe en réalité guère une semaine sans que les policiers allemands annoncent l'interpellation d'un suspect de "terrorisme" ou la dissolution d'une association douteuse.



- 549 individus dangereux -


Le 25 octobre, c'est un groupe tchétchène qui est démantelé, le 3 novembre trois Allemands rentrés de Syrie sont condamnés, et le 15 novembre une vague de perquisitions dans dix régions allemandes vise quelque 190 sites liés à "La vraie religion", un groupe interdit accusé d'avoir incité 140 personnes à rejoindre la Syrie ou l'Irak.
Le renseignement intérieur fournit des statistiques inquiétantes.
En juin, il estimait le nombre d'islamistes radicaux à 9.200, dont 1.200 susceptibles de basculer dans la violence. Parmi eux, 549 sont classés "dangereux", à l'instar d'Anis Amri. A titre de comparaison, en 2011, 3.800 personnes étaient cataloguées radicales.


Géographiquement, la Rhénanie du Nord-Westphalie, à la frontière de la Belgique et des Pays-Bas, et Berlin ont connu le plus fort essor. C'est là aussi qu'Amri avait ses habitudes.


Le plus inquiétant est que cet essor est observé en particulier chez les jeunes.


"EI est clairement une sorte d'idéologie de rébellion, une contre-culture, quelque chose qui peut satisfaire le besoin de protestation de jeunes", souligne à ce titre Peter Neumann, directeur du centre d'étude sur la radicalisation du King's College de Londres.
Dès janvier 2015, le patron du renseignement intérieur, Hans-Georg Maassen, estimait que l'islam radical était devenu "une sorte de sous-culture pour la jeunesse". 


Un an et demi plus tard il se fait plus pressant: "Clairement, les jeunes gens se radicalisent vite et de manière durable à la puberté (...). Leur aptitude et leur capacité à mettre en oeuvre les appels de l'Etat islamique à tuer des +infidèles+ dans leur patrie sont particulièrement problématiques".


Illustrant ce danger, à trois reprises cette année l'extrême jeunesse de suspects de tentatives d'attentats a fait la Une en Allemagne.


- 'Parents impuissants' -


Mi-décembre, les autorités ont créé la stupeur en annonçant qu'un Germano-Irakien de 12 ans, radicalisé "à distance", avait tenté à deux reprises, sans succès, de faire exploser un engin artisanal sur un marché de Noël à Ludwigshafen.


En février, c'est une adolescente germano-marocaine de 15 ans qui poignarda au cou un policier à Hanovre.



Et trois adolescents, tous nés en Allemagne, sont jugés depuis le 7 décembre pour avoir incendié un temple sikh, faisant trois blessés, une attaque aux motivations islamistes.


La mère de l'un deux, Neriman Yama, a raconté à l'AFP comment elle a vu son fils dériver dès l'âge de 14 ans, deux ans avant les faits, vers un islamisme radical et violent en regardant des prédicateurs sur internet. 


Il épousa aussi une adolescente couverte d'une burqa.


"En tant que parents, nous étions impuissants", expliquait-elle il y a quelques semaines. "L'autre côté était plus fort que nous".
Enfin les autorités allemandes sont aussi très inquiètes des efforts de prosélytisme auprès de réfugiés dés?uvrés, traumatisés et influençables, alors que plus d'un million de migrants sont arrivés en Allemagne en 2015 et 2016.


C'est ainsi par des "chats" et des messageries que deux demandeurs d'asile, l'un syrien et l'autre afghan, se sont radicalisés et ont commis des attentats, revendiqués par EI, en juillet, faisant plusieurs blessés.


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La menace terroriste "reste très élevée" en France (patron de la police)

La menace terroriste « reste très élevée » en France mais il n’y a « pas d’éléments formels » sur une menace pour Noël, même s’il y a « un risque », estime le Directeur général de la Police nationale (DGPN) Jean-Marc Falcone, dans une interview au Journal du Dimanche.


» Après la mort du tueur de Berlin, les questions demeurent
« Nos services de renseignement analysent quotidiennement l’état de la menace. Depuis plusieurs mois, celle-ci reste très élevée, en France comme dans les pays européens qui participent à la coalition (contre l’organisation Etat islamique). Après l’expérience, hélas, de l’attentat de Nice, l’attaque de Berlin nous confirme qu’il faut mettre en place un dispositif de sécurité de haute intensité, à la fois actif et passif, sur les grands rassemblements », explique Falcone.
Il n’y a pas « pas d’éléments formels » concernant une menace spécifique pour Noël, « mais les fêtes de Noël ont une dimension à la fois religieuse et festive, c’est-à-dire qu’elles présentent une dimension symbolique et en même temps qu’elles occasionnent de grands rassemblements. Il y a donc évidemment un risque », estime le patron des policiers.

« L’attentat de Berlin a rappelé à l’ensemble des préfets qu’il fallait procéder à de nouvelles réévaluations, vérifier que tous les marchés de Noël et toutes les messes de minuit étaient bien protégés », ajoute-t-il, en évoquant notamment « l’installation de plots et de barrières, les contrôles des entrées piétons, les fouilles et les palpations par des agents privés de sécurité appuyés par la police ».
« Pour les messes de Noël les plus fréquentées, identifiées dans certaines grandes villes, nous aurons non seulement une présence policière, mais une capacité de riposte quasi immédiate », assure le DGPN.

» Près de 2400 églises placées sous haute surveillance pour Noël

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Une enquête en France pour établir l’itinéraire d’Anis Amri

Le procureur de la République de Paris a ouvert une enquête pour déterminer l’itinéraire du principal suspect de l’attentat de Berlin, abattu vendredi à Milan, a annoncé Bruno Le Roux, qui appelle à « la plus grande prudence » sur les informations faisant état de son passage par la France.


» Après la mort du tueur de Berlin, les questions demeurent
Dans une brève déclaration à la presse, le ministre français de l’Intérieur, qui fait face à une salve de critiques de l’opposition sur les contrôles frontaliers au sein de l’espace Schengen, a affirmé que la sécurité avait été renforcée au soir de l’attentat de Berlin, lundi soir, aux frontières avec l’Allemagne, le Luxembourg et la Suisse.
« Il appartient maintenant aux différentes enquêtes, et notamment celle placée sous l’autorité du procureur de la République, d’établir précisément son itinéraire », a déclaré Bruno Le Roux. « J’appelle à la plus grande prudence concernant les informations qui circulent actuellement, et je le répète, seules les enquêtes permettront d’établir précisément les faits », a-t-il souligné.

Anis Amri, le Tunisien de 24 ans recherché pour l’attentat meurtrier au camion-bélier sur un marché de Noël berlinois, a été abattu vendredi par la police italienne lors d’un contrôle d’identité à Milan. Un billet de train retrouvé sur le suspect montre qu’il a effectué un trajet entre la France et Turin, a indiqué une source judiciaire italienne. Le jeune homme a ensuite pris un train régional pour se rendre dans la banlieue de Milan.

Selon des médias italiens, le billet mentionnait un départ de Chambéry (Savoie).

Europe 1 affirmait vendredi soir qu’Anis Amri serait passé par la gare de Lyon-Part-Dieu jeudi soir en direction de Chambéry, où il aurait acheté un billet pour Milan.

Dans un entretien samedi dans Le Journal du Dimanche, Jean-Marc Falcone, directeur général de la police nationale, précise que « la sous-direction anti-terroriste de la police judiciaire (…) procède à des vérifications poussées. » « Il s’agit notamment de déterminer très précisément si dans son périple, ce terroriste a pu transiter par notre territoire », confirme-t-il.

Il ajoute que les services français ne connaissaient pas Anis Amri.

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Joyeux Noël à tous !

La direction du Mouvement NATION souhaite un très joyeux Noël à tous ses militants, membres et sympathisants.

Que Noël soit l’occasion de vous ressourcer et de retrouver un peu de paix et de quiétude dans une période bien troublée.

 

samedi, 24 décembre 2016

Les Européens sont-ils devenus lâches ?

Mais quand allons-nous enfin réagir ? À une certaine époque, quand un ennemi tentait de nuire à un pays, la première chose logique et saine à faire était de lui éclater la tronche à grand renfort de pierres, de flèches, de balles, de boulets ou de bombes (en fonction de l’époque).

A priori, ce n’est plus le cas en Europe ! « La faute à » une pax romana de 60 ans doublée d’une propagande multiculturaliste qui aurait fait rougir un Goebbels ou un Orwell. L’Européen est trop gros, trop gras, trop à son aise. Il est décadent mais se prétend être la gloire d’une civilisation !

Aujourd’hui l’Allemagne, hier la France, qu’en sera-t-il demain ? Quand comprendrons-nous que l’islam, qui se revendique aujourd’hui clairement notre ennemi, nécessite un principe de précaution dans tous les pays où il est présent ? Combien d’ambassadeurs devront laisser leur vie pour que l’on daigne bien sortir de notre supermarché et marcher contre nos ennemis ?
Pour toute réaction, nos politiciens n’ont eu que des mots compatissants, comme une litanie qu’ils répètent au fil des attentats. En soi, ce n’est pas critiquable… Sauf lorsqu’on sait que cette bande de jean-foutre nous ressort la même soupe chaque fois qu’un fondu vient se faire sauter le caisson en essayant de massacrer le plus de roumis possible !

« Les musulmans sont les premières victimes du terrorisme ! » nous répondra-t-on, comme pour justifier notre inaction.

Oui, mais non ! Car là, il ne s’agit pas de savoir si des musulmans se font dessouder par les mêmes fondus dans un pays d’Orient, mais de savoir ce que l’on peut faire pour ceux qui sont chez nous. Et puis on se bat contre les musulmans qui combattent Daech et on soutient ceux que l’on devrait combattre dans ces pays-là ! Taqiya ou non ? La France est-elle un pays de dhimmis ? Ses politiciens sans doute, vendus au Qatar, à l’Arabie saoudite, tapinant à la moindre occasion tout en se goinfrant de « tolérance » et de « lutte contre les discriminations ». Quant aux peuples européens, ils semblent avoir déjà choisi la servitude !

La pensée de la petite mère de l’Europe (Angela, pour ceux qui ne suivent pas), sitôt l’attentat de Berlin commis, a été pour les migrants, d’ailleurs : refuser l’amalgame et ne pas « céder à la peur ». Oui, il vaut mieux ! Céder à la peur, c’est donner aux hommes l’occasion d’être courageux dans le combat. Le contraire, c’est laisser les lâches défiler un crayon à la main pour la liberté d’expression… Et Dieu sait que l’Europe a besoin de lâches pour accepter docilement ce que ses politiciens ont prévu pour elle !

Timi mater non flet (la mère du lâche ne pleure pas), nous rappelle un vieux proverbe latin : autres temps, autres mœurs, mais au moins, malgré tous leurs défauts, nos ancêtres ne refusaient jamais de défendre bravement une cause. Aujourd’hui, on voue un culte au lâche, à l’anti-héros, au déserteur, à celui qui fait la guerre sans la comprendre et qui fait tout pour la fuir : tu parles d’un exemple !

Peu de mères vont pleurer en Europe car les Européens, aujourd’hui, ont troqué le panache d’un Cyrano contre la lâcheté d’un Bardamu, l’honneur d’un Bigeard contre l’antimilitarisme d’un Sartre… Où sont les hommes ?

Henri d'Aramis

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On continue le massacre ?

Souvenons-nous. Martin Niemöller (1892–1984) « Quand ils sont venus chercher les socialistes, je n’ai rien dit
Parce que je n’étais pas socialiste
Alors ils sont venus chercher les syndicalistes, et je n’ai rien dit
Parce que je n’étais pas syndicaliste
Puis ils sont venus chercher les Juifs, et je n’ai rien dit
Parce que je n’étais pas juif
Enfin ils sont venus me chercher, et il ne restait plus personne pour me défendre. »

De nos jours, on pourrait dire :
Quand ils sont venus tuer les gens de Charlie Hebdo, je n’ai rien dit
Parce que je ne suis pas caricaturiste
Alors ils sont venus tuer des militaires, et je n’ai rien dit
Parce que je suis antimilitariste
Puis ils sont venus tuer un prêtre, et je n’ai rien dit
Parce que je suis laïque
Puis ils sont venus tuer des spectateurs d’un concert, mais je n’ai rien dit
Parce que je n’aime pas la musique
Puis ils sont venus tuer des policiers, mais je n’ai rien dit
Parce que je n’aime pas l’autorité
Puis ils sont venus tuer des spectateurs d’un feu d’artifice, mais je n’ai rien dit
Parce que je n’aime pas les spectacles
Puis ils sont venus tuer des visiteurs d’un marché de Noël, mais je n’ai toujours rien dit
Parce que je suis devenu aveugle et sourd
Et enfin ils sont venus me tuer, sans raison, mais personne n’a rien dit
Parce que leurs cibles sont des innocents, et que personne ne leur dit jamais rien.

Depuis le 11 septembre 2001, l’islam, c’est près de 30.000 attentats. Ce nombre sera certainement atteint avant la fin de l’année.
Près de 2.000 attentats par an au nom d’une religion qu’on nous présente de paix. Il serait peut-être temps de se réveiller, non ? De prendre les mesures face aux conséquences qui se répètent mois après mois, mais aussi – et surtout – de faire taire tous ces pro-islam qui vomissent leurs inepties et leurs excuses à longueur d’antenne, se refusant à tout prix de remettre en question et l’islam et l’immigration massive, alors qu’elle amène toujours plus de divisions, de « faits divers », de surcoûts et d’attentats. 1.200.000 « réfugiés » en Allemagne en 2016, pour 34.000 qui ont trouvé un emploi. Parmi ces « réfugiés », moins de 15 % viennent de Syrie. On continue le massacre ou on se décide à ouvrir les yeux ?

 Olivier Pfister

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Roumanie : petit coup de pouce au Grand Remplacement

 

 
La Roumanie, pour Bruxelles, c’est un peu ennuyeux. L’orthodoxie y est religion d’État, la croix surplombe la salle des séances de l’Assemblée nationale et le blason officiel de la nation. Pendant toute la période pascale, on se salue au quotidien d’un « Christ est ressuscité » auquel on répond « Il est vraiment ressuscité ». Bref, ça pue le rance. Ajoutez à cela qu’un projet de loi visant à inscrire dans la Constitution qu’une famille, c’est « un homme et une femme », a fait la une de l’actualité toute l’année… vous aurez compris que ni Soros ni Juncker – ni même Obama, qui a tant de pouvoir ici – ne pouvaient laisser bien longtemps l’un de ces derniers îlots de chrétienté jouir d’une paix durable. Il faut tout péter. Bucarest delenda est.

Comme nous l’avons relaté ici même il y a quelques jours, la gauche a remporté par un raz-de-marée les dernières élections législatives. C’est donc à elle que revient de former le gouvernement. Et là, vous n’allez pas être déçus…

Hier, la coalition désormais majoritaire a présenté comme Premier ministre… Sevil Shhaideh. 

Une femme, musulmane, mariée à un Syrien.
 Quasi inconnue des affaires politiques nationales jusqu’à l’année dernière (hormis un minuscule maroquin de secrétaire d’État), cette disciple de la religion de paix et d’amour hérite du « Matignon » roumain. Et le moins que l’on puisse dire est que les réseaux sociaux font la tête. 

À l’heure où j’écris ces lignes, l’ancien président Băsescu sort du palais présidentiel où il est venu informer l’actuel locataire Iohannis des données confidentielles en sa possession à propos de l’époux de Sevil Shhaideh. Le type est un ancien apparatchik syrien qui a passé 20 ans au ministère de l’Agriculture de Damas. Ce n’est donc pas « un point de détail ». 

Aux inquiétudes légitimes exprimées par les médias, le président du PSD a déclaré que « les services secrets pourraient indiquer s’ils avaient le moindre doute quant au mari de la future Premier ministre ». Akram – c’est son prénom – est arrivé en Roumanie en 2011, et il a déjà obtenu la nationalité et épousé la future Premier ministre. Même Paul Lefebvre, dans Le Bureau des légendes, n’aurait pas réussi une telle performance ! En même temps, le gars, il a pu tomber amoureux, hein… Enfin, bref, le Hubert Bonisseur de La Bath de Bachar, il est fort. Très fort.

Énormément de raisons ont pu pousser le PSD à promouvoir cette illustre inconnue qui détonne dans ce pays au christianisme charnel : le souhait de faire un geste vers les dictateurs remplacistes de Bruxelles, l’envie d’en finir un peu plus vite que la musique avec les valeurs chrétiennes, un sursaut de post-modernité de gôôôche, une bonne grosse valise pleine de cash, que sais-je ? En Roumanie, tout est possible.

Reste que c’est donc de l’un des membres les plus chrétiens de l’Union européenne qu’arrive un Premier ministre musulman. Prenons les paris que ce ne sera pas la dernière.

Bruxelles delenda est.

 Robin de La Roche

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Attentat islamiste de Berlin : l’Allemagne va-t-elle enfin se réveiller ?


L’attentat de Berlin, depuis sa conception jusqu’à sa réalisation, ainsi que l’incapacité des autorités policières et judiciaires à réagir rapidement et avec efficacité, est symptomatique de la fragilité des démocraties occidentales face au terrorisme. Il révèle, par ailleurs, les énormes dysfonctionnements qui touchent les services étatiques dans différents pays européens qui, pourtant, depuis plus d’un demi-siècle, ont fait le pari de coopérer et de s’unir pour être plus forts et plus prospères.

D’un point de vu purement sécuritaire, de la même manière que ceux qui ont touché la France au cours de ces derniers mois avaient révélé de réelles carences dans nos dispositions de sécurité intérieure, ce nouvel attentat a mis en exergue la totale impréparation de la société allemande pour faire face au mal endémique qui s’installe aujourd’hui en Europe occidentale.
En effet, tous les signaux qui permettaient d’attirer l’attention de la police et de la justice allemandes sur ce qui ne pouvait manquer de se produire ont été ignorés. Bien plus : des erreurs graves de jugement et d’appréciation ont été commises, en laissant circuler, en totale liberté, un individu dont les intentions criminelles ne faisaient aucun doute. Emprisonné en Italie pour des faits de délinquance. Impliqué dans une affaire de faux papiers. Surveillé pour avoir voulu voler des armes. En relation avec la mouvance salafiste et des prédicateurs de la guerre sainte connus en Allemagne. 

Qu’attendaient donc les autorités allemandes pour mettre hors d’état de nuire ou, à tout le moins, pour expulser manu militari cet individu manifestement devenu un danger public ?
 Certainement objectera-t-on de la présomption d’innocence. Du fait qu’il n’y ait pas eu suffisamment d’indices probants. Ou encore d’une culture de l’accueil allemand fondée sur une contrition permanente depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Les dysfonctionnements qui auront coûté la vie à 12 personnes et provoqué de graves blessures à des dizaines d’autres s’avèrent donc être le prix à payer pour l’incapacité de la première puissance économique européenne et la quatrième mondiale à faire preuve de réalisme et de pragmatisme face aux nouveaux enjeux sécuritaires de ce siècle.

Ce drame met également en évidence l’incapacité maintes fois soulignée de l’Europe à assurer le premier des droits fondamentaux individuels des citoyens européens : la sécurité. Il est, manifestement, plus facile pour les chantres du libéralisme bruxellois de prendre des directives contraignantes et pénalisantes pour les entreprises et les travailleurs que de prévenir, par les mesures adaptées, les actes terroristes.

Incapable d’avoir une politique étrangère commune cohérente. Encore moins capable de développer une politique de défense crédible, si ce n’est l’échange de quelques militaires et fonctionnaires. Complètement dépassée en matière de police et de justice, si ce n’est pour condamner régulièrement les États et les citoyens au nom des droits de l’homme, l’Europe, avec ce nouveau drame, fait preuve de sa totale inadaptation aux volontés, aux désirs et aux besoins des peuples qu’elle prétend gouverner. 

Malheureusement, il y a fort à parier que ces nouvelles victimes seront des victimes pour rien. Les campagnes électorales à venir verront se présenter, dans nos deux pays, comme si de rien n’était, les mêmes candidats avec les mêmes promesses et les mêmes mensonges. C’est aux peuples qu’il appartient maintenant de se réveiller.

 Olivier Damien

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Après Berlin : Antigone et Créon irréconciliables ?

 

 

D’un côté, il y a l’infirmité des mots et des consolations face à la gravité des dévastations criminelles islamistes. Les morts, les victimes du 19 décembre à Berlin.

D’un côté, il y a nos démocraties qui s’arc-boutent sur leurs principes en même temps qu’elles croient s’être armées contre une guerre – elles qualifient ainsi le combat à mener – atypique, singulière, imprévisible et diffuse.

Et, de l’autre, il y a les gouvernants qui, emplis de bonne volonté, font tout ce qu’ils peuvent pour rassurer après avoir inquiété.
Il me semble que la chancelière Angela Merkel, longtemps considérée comme "l’homme fort de l’Europe", a connu avec les réfugiés une évolution très révélatrice de l’inaptitude politique à embrasser dans un même mouvement la générosité et le réalisme, le cœur et l’esprit, Créon et Antigone.

Qu’on se souvienne en effet d’une première séquence où elle ouvrait grand les bras de l’Allemagne aux réfugiés en exhortant ses compatriotes à faire la preuve de leur compassion et de leur sens de l’hospitalité. D’une certaine manière, elle était Antigone qui, contre les vents et marées de la suspicion et de la peur, se dressait dans sa pureté morale.

Mais la seconde séquence a vu surgir Créon avec l’irruption d’une réalité et la manifestation d’une lucidité, voire d’un pessimisme pratique qui ont mis à bas, par un mouvement contrasté et inverse, l’idéalisme d’avant. Ce qui était récusé devient nécessaire.
Il n’y a rien de honteux dans cette alternance contradictoire.
Seulement la démonstration qu’au plus haut niveau de la politique, il y a une totale incapacité à appréhender la matière et l’action, en même temps sous deux angles qu’il est absurde de séparer puisqu’ils sont l’avers et le revers d’une unique réalité. Aussi bien sur le plan intellectuel, éthique que dans la conduite des affaires d’un État.

Pourquoi Angela Merkel n’a-t-elle pas été capable, au moment même où elle plaidait sincèrement en faveur de l’accueil libéral des réfugiés, de percevoir et d’expliquer le risque, de mêler le pragmatisme de la clairvoyance à la sollicitude espérée de la part de l’âme collective, de sa communauté nationale ? Quand Antigone oublie Créon, si Créon se moque d’Antigone, le monde ne tourne plus rond.

Parce que, d’abord, l’intelligence, où qu’elle se déploie, manque de cette plénitude qui embrasse les contraires et touche donc de très près la vérité. La synthèse n’est pas forcément un compromis lâche ou facile mais une exigence de rectitude pour ne rien laisser sur le bord du chemin.

Ensuite l’idéologie et le caractère partisan de la vie démocratique, fût-ce la moins imparfaite, contraignent à des choix pour ne pas paraître donner une place à l’adversaire. Il faut à tout prix, même artificiellement, se distinguer en se campant dans une position dont on sent profondément qu’elle est partielle, inachevée et incomplète. Il est plus important de s’opposer que de succomber à la tentation d’accepter une vérité complexe, moins politique qu’humaine.

Enfin, face à une politique qui brillerait moins, sous le regard et avec l’écoute des citoyens, par une radicalité forcément sommaire mais avec de la nuance, du scrupule, non plus une vision hémiplégique du réel mais une analyse globale et donc pertinente de celui-ci, nul doute qu’une majorité se détournerait de l’intelligence et de ses finesses au bénéfice d’une partialité avec ses certitudes.
Ce qui me touche dans les positions successives d’Angela Merkel tient à ce qu’elle est certes vilipendée de manière indigne – pour certains, à Berlin, ce seraient ses "morts" – mais que son approche et son comportement sont très éclairants sur une méthode politique qui peut faire des dégâts partout.

Comme il est plus confortable de se persuader que Créon et Antigone sont fatalement un couple impossible ! Pourtant, récuser cette facilité serait alors, mais pour de bon, faire de la politique autrement.

Extrait de : Antigone et Créon : un couple impossible en politique ?

Philippe Bilger 

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Et maintenant, au tour des migrants de manifester !

 

 
Où les ex-migrants de Calais font reparler d’eux. On se souvient que cet automne, à grands renforts de forces de l’ordre, d’autocars, de caméras et d’appels aux bons sentiments, les migrants de Calais avaient été évacués de la jungle pour être répartis sur l’ensemble du territoire national. Subito, ces clandestins, entrés illégalement sur le territoire de la République, étaient passés du statut intermédiaire et plutôt neutre de migrants à celui de réfugiés. 

Une cinquantaine de ces migrants arrivèrent en Vaucluse, dans le village de Grambois, une commune de 1.200 habitants, aux portes du Luberon, plus précisément dans un centre de vacances de La Poste. Le Front national, avec Marion Maréchal-Le Pen, manifesta contre l’arrivée de ces clandestins. Les Républicains restèrent à la maison, évidemment. Il est vrai que la manifestation du Front national avait lieu à la même heure que Drucker ! Le Parti communiste, lui, écrivit au préfet afin de l’interdire pour risque de trouble à l’ordre public : un avis d’expert, comme vous pouvez l’imaginer ! En vain. Alors, la gauche et l’extrême gauche, piquées de voir le Front national oser venir sur ce qu’elles considèrent comme leur chasse gardée, manifestèrent contre cette manifestation, rameutant tout ce qu’elles pouvaient trouver comme associations biberonnées au lait des subventions publiques. Un rôle de composition, en somme. 

Et puis, tant qu’à faire, mercredi, c’était au tour des clandestins de manifester – une quarantaine d’Érythréens. On imaginait qu’ils étaient assignés à résidence. Eh bien, non ! Les migrants – puisque, par la magie de l’administration française, ils ne sont plus clandestins – ont donc manifesté dans les rues de Pertuis, la ville la plus importante du secteur, bloquant au passage impunément la circulation. Une manifestation, non pas pour dire merci à la France et aux Français qui les entretiennent, les hébergent, les nourrissent et les soignent, mais parce qu’ils ne sont pas contents. Le gouvernement n’aurait pas tenu ses promesses, affirment-ils. Sang blague ! On ne leur avait sans doute pas expliqué la valeur des promesses du gouvernement socialiste… Et quelles étaient ces promesses ? Apparemment celle de pouvoir rejoindre la Grande-Bretagne rapidement. En effet, six de ces migrants arrivés à l’automne ont déjà pu rejoindre le Royaume-Uni ; les autres attendent toujours.

Outre le fait que l’autorité de l’État est bafouée par des personnes qui sont entrées illégalement sur notre sol, cette manifestation révèle l’absurdité absolue de la politique immigrationniste conduite par les socialistes et l’Union européenne. Vous ne voulez pas rester en France ? Eh bien, on va vous obliger à y rester. Au fond, faire le bonheur des gens malgré eux, cela doit être cela, le socialisme. Le bon sens voudrait qu’à une telle manifestation, l’État réponde : vous ne voulez pas rester en France ? Alors, que cela ne tienne, rentrez dans votre pays !

Le bon sens ? Celui que vous trouviez près de chez vous, pour reprendre une réclame d’antan. Aujourd’hui, vous avez plus de chances d’y trouver des migrants que ce fameux bon sens… Il se trouvera peut-être même des bonnes âmes pour suggérer à ces migrants-manifestants de réclamer le pouvoir de voter à la primaire de la gauche !

 Georges Michel

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Paray-le-Monial (71) jumelée avec Bethléem : la justice ordonne le retrait d’une crèche fabriquée par des handicapés à la demande de la LDH

La justice a ordonné aujourd’hui le retrait de la crèche installée dans le hall d’accueil de la mairie de Paray-le-Monial (Saône-et-Loire), a-t-on appris aujourd’hui auprès de l’avocate du demandeur.

« C’est une crèche qui a été fabriquée par des personnes handicapées de Béthléem, musulmanes est chrétiennes, en feutrine, et qui est destinée à faire connaître l’association qui accueille ces personnes handicapées. » (Jean-Marc Nesme, le maire)
 « L’exécution de la décision du maire de Paray-le-Monial exposant une crèche de Noël à l’intérieur de l’hôtel de ville est suspendue », indique dans son jugement le tribunal administratif de Dijon, saisi en référé-suspension. « La justice administrative a estimé que cette crèche était contraire au principe de neutralité qui doit être observé dans les services publics« , a expliqué à l’AFP le conseil de la Ligue des droits de l’Homme (LDH), Me Sophie Mazas, à l’initiative du recours judiciaire.

Le tribunal a également condamné la commune à payer 1000 euros à la LDH. « On n’est pas opposé à l’installation de crèches mais pas dans un endroit où vous allez voter. La mairie n’est pas un lieu de culte« , a ajouté Me Mazas. Installée depuis le début du mois, la crèche bourguignonne a été confectionnée par des personnes handicapées à Bethléem (Territoires palestiniens), ville jumelée avec Paray-le-Monial et berceau du christianisme.

« Cette crèche a une valeur culturelle« , a souligné pour sa part le maire LR de Paray-le-Monial, Jean-Marc Nesme. « C’est inimaginable. Je ne fais que respecter une convention d’échanges culturels entre Paray-le-Monial et Bethléem, signée le 9 septembre 2003 sous couvert du Consulat général de France à Jérusalem et de Yasser Arafat« , a fait valoir l’édile assurant qu’il paiera « de (s)a poche » les 1000 euros demandés par la justice.

Outre la crèche de Paray-le-Monial, la LDH avait également saisi ces dernières semaines les instances administratives contre celles des mairies de Béziers (Hérault), de Beaucaire (Gard) et de la Région Auvergne-Rhône-Alpes à Lyon. Ses requêtes ont toutes été rejetées, selon Me Mazas. L’an dernier, l’installation dans des mairies de crèches, représentant la naissance de Jésus, avait déjà suscité des polémiques. La justice, saisie dans plusieurs villes, avait rendu des décisions diamétralement opposées. […]

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La mairie de Montpellier vend la plus grande mosquée de la ville aux fidèles

 

 
La Ville de Montpellier a vendu la mosquée Averroes un million d'euros à l'Association cultuelle ACMIR. L'acte notarié a été signé à la veille de Noël, tout un symbole...
 
Le maire de Montpellier n'a pas choisi la date au hasard. Signer l'acte de vente à la veille de Noël correspond à l'idée qu'il se fait "de la grande civilisation de la grande Méditerranée où les Chrétiens, les Juifs et les Musulmans vivaient ensemble."

La mosquée Averroes, ouverte en 2004 dans le quartier populaire de la Paillade, a été cédée un million d'euros à l'ACMIR, l'Association cultuelle de la mosquée Ibn Rochd de Montpellier.
"La loi de 1905 interdit aux collectivités le financement d'un lieu de culte. Nous nous y conformons, en assurant à nos concitoyens leur liberté religieuse" a expliqué Philippe Saurel.

L'argent vient des dons des fidèles

 

"Un acte heureux dans un contexte tragique" selon Anouar Kbibech, le président du CFCM, le Conseil français du culte musulman qui a fait le déplacement à Montpellier pour l'occasion, faisant référence aux "attentats à répétition depuis plusieurs mois". Cette vente est selon lui, "un signe fort et positif envoyé aux Musulmans de France".

La mosquée Averroes peut accueillir jusqu'à 3.000 fidèles. La moitié du prix de vente a été réglé comptant à la signature de l'acte. 25% seront payés dans un an et les 25% restant seront payés dans deux ans.

Une 2e mosquée vendue

 

Pas question de solliciter les Emirats du Golfe ou les pays du Maghreb, ce sont les fidèles qui ont mis la main à la poche selon le président de l'ACMIR.

La mairie de Montpellier devrait prochainement vendre une autre mosquée mais cette fois à la Grande mosquée de Paris. Il s'agit de la mosquée Avicenne, située dans le quartier du Petit-Bard, au prix de 850.000 euros.

 Salah Hamdaoui

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Attentat à Berlin. La droite populiste allemande gagne du terrain

 

 
La popularité de la droite populiste allemande progresse fortement, à plus de 15 % d’intentions de vote, selon un sondage à paraître samedi et réalisé après l’attentat du marché de Noël de Berlin.
L’Alternative pour l’Allemagne (AfD) recueille 15,5 % d’intentions de vote pour les législatives de 2017, soit 2,5 points de plus que la semaine précédente, indique l’enquête d’opinion à paraître samedi dans le quotidien Bild et réalisée par l’institut Insa.

Il s’agit du niveau le plus élevé atteint par le mouvement anti-immigration et anti-islam depuis le mois de septembre, période à partir de laquelle il avait reculé.

À l’inverse, le parti conservateur CDU de la chancelière Angela Merkel recule de 1,5 point à 31,5 % et le parti social-démocrate SPD, membre de la coalition gouvernementale actuelle, perd un point à 20,5 %.

Merkel responsable ?

 

L’AfD a accusé Angela Merkel d’avoir accru le risque d’attentats islamistes par sa politique d’accueil généreuse des réfugiés, dont près d’un million sont arrivés en 2015 et 300 000 supplémentaires cette année.

« Ce sont les morts de Merkel ! », a même tweeté un responsable du mouvement, provoquant toutefois une polémique, y compris dans son parti.

Un autre responsable de l’AfD, Alexander Gauland, a pris ses distances en jugeant qu’il « est erroné de dire que Merkel a du sang sur les mains » car « une seule personne ne peut être rendue responsable ».

Failles dans le renseignement

 

Au-delà de l’attentat lui-même, l’affaire a mis en évidence toute une série de failles à la fois dans le système de surveillance des islamistes en Allemagne par la police et dans les procédures d’asile.
L’auteur présumé, un Tunisien de 24 ans tué par la police italienne vendredi à Milan, avait été débouté de sa demande d’asile en Allemagne en juin, mais il n’avait pas été expulsé.

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Yves Calvi : « Nous participons à la naissance des djihadistes et assassins de demain »

Éric Dénécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement, dénonce la désinformation sur la Syrie et le Yémen dans les médias français, ainsi que les conséquences dramatiques de ces mensonges (21 décembre 2016, LCI)

Eric Dénécé : Un autre point me paraît tout à fait important de signaler, c'est ce qui se passe à Alep en ce moment. Parce que là, on est à mon sens sur une falsification de l'information qui est énorme. Bien sûr qu'il y a une guerre civile en Syrie, bien sûr que la situation est inadmissible. Ceci dit, ça ne concerne que 30% d'Alep, ça concerne soit des civils qui sont pris en otage par des djihadistes, soit des gens qui refusent de quitter les quartiers parce qu'ils soutiennent ces mêmes djihadistes. On ne vous parle pas de tout ce qui se passe ailleurs en Syrie.
 
Yves Calvi : On se fait rouler dans la farine avec Alep ?
 
Eric Dénécé : On se fait rouler dans la farine avec Alep. Ca ne veut pas dire qu'il n'y a pas des victimes innocentes qui périssent mais j'insiste sur ce point...
 
Yves Calvi : Il y a bien une ville qui est détruite quand même.
 
Eric Dénécé : Non. Il y a un tiers du quartier d'Alep, seulement un tiers, qui sont victimes des bombardements, et j'insiste, c'est un tiers de la ville dans lequel des djihadistes dangereux sont présents. Et ce sont ces djihadistes qui depuis des années tirent sur les quartiers chrétiens, tirent sur le reste de la ville, ce dont on ne parle jamais. On ne parle pas non plus du massacre humanitaire que conduisent les Saoudiens aujourd'hui au Yémen où systématiquement des hôpitaux sont ciblés, où des sites archéologiques sont détruits. Un de nos contacts qui est rentré du terrain l'autre jour nous disait la chose suivante : il nous disait qu'en Syrie, il y a des tas d'endroits où les choses se passent bien. C'est vrai qu'on peut aller dîner dans la rue le soir dans les quartiers de Damas, les gens de Damas vont passer l'été dans des bungalows  à Lattaquié au bord de la mer...
 
Yves Calvi : Je rappelle que c'est une situation qu'on a connue notamment au Liban.
 
Eric Dénécé : Voilà, donc le pays n'est pas à feu et à sang. Au Yémen, c'est totalement différent, il n'y a quasiment pas 1 km² qui ne soit pas bombardé par les Saoudiens, dans lequel des combats n'aient pas lieu, et on ne parle pas de cela. Il y a un autre point que je voudrais évoquer, c'est que nous avons eu dans les années 90, dans une ancienne colonie française, le Congo, une guerre civile qui a fait 400 000 morts sur 4 millions d'habitants, c'est-à-dire 10% de la population. On n'en parle pas non plus. Donc aujourd'hui, le focus qui est mis sur la Syrie d'une part et sur Alep avec les désinformations qui les accompagnent est une falsification complète de la réalité, ce qui ne veut pas dire qu'on défende Bachar al-Assad, ce qui ne veut pas dire qu'il n'y ait pas de victimes civiles qui disparaissent, mais il y a quelque chose d'extrêmement dangereux : pour un jeune islamiste aujourd'hui, la façon dont les médias occidentaux présentent la crise d'Alep est une motivation pour passer à l'action.
 
Yves Calvi : Comment expliquez-vous justement cette situation, ce manque de lucidité ? En l'occurrence, ce que vous êtes en train de nous expliquer l'a été à ma surprise aussi en partie très largement par les invités de l'émission que nous avons consacrée la semaine dernière à Alep, donc...
 
Eric Dénécé : Je pense qu'il y a une stratégie...
 
Yves Calvi : ...je vous le dis franchement, je m'inquiétais tout simplement d'être en train de faire une émission révisionniste sur ce qui est en train de se passer au même moment et qui tire des larmes au monde entier...
 
Eric Dénécé : Par exemple, ce qui est très frappant, on voit la communauté syrienne en France et dans d'autres pays européens qui est absolument scandalisée de voir la façon dont les médias présentent la situation. Alors je pense que nos médias en France (et je suis obligé de rester un peu général) sont un peu suivistes du mainstream médiatique qui est impulsé et imposé par les médias anglo-saxons et par les médias arabes qui, eux, ont intérêt à présenter la situation en Syrie comme quelque chose d'absolument scandaleux. Et comme toujours, 300 000 morts dans cette guerre, 5 ans de guerre civile, c'est quelque chose d'horrible. Il y a à peu près 90 000 militaires qui ont été tués, il y a à peu près 60-70 000 personnes soutenant le régime ou en tout cas neutres qui ont été massacrées, on nous présente les faits comme si Bachar avait tué 90% de la population, ce qui est inexact, ce qui ne veut pas dire que ce soit un saint.
 
Yves Calvi : C'est extrêmement grave ce que vous nous dites, parce que ça veut dire que nous participons d'une façon ou d'une autre à la naissance des djihadistes et des assassins de demain.
 
Eric Dénécé : De deux façons : en étant toujours en relation avec des Etats qui encouragent directement ou indirectement le djihadisme - par le wahhabisme notamment, l'Arabie Saoudite et le Qatar -, et de l'autre côté, sur ce qui se passe aujourd'hui à Alep, le fait de mettre le focus en montrant à tort que les pauvres populations islamistes de ces quelques quartiers d'Alep sont des victimes de l'Occident, eh bien on redonne du carburant à ceux qui dans nos banlieues ou à l'étranger considèrent que le peuple arabe dans le monde est victime de l'ostracisme occidental, et ça les pousse à passer à l'action.
 
Yves Calvi : Et on a aussi des attentats sur le sol français.
 
Voir l'interview complète :
https://youtu.be/VDcbBbUaxEA

Anis Amri est passé par Chambéry et Lyon avec des billets en règles (Europe1)

 

 

Un cadavre trouvé dans un jardin

Un homme était en garde à vue à Toulouse après la découverte jeudi à Montastruc-la-Conseillère (Haute-Garonne) d’un cadavre qu’il a avoué avoir enterré dans son jardin, a-t-on appris aujourd’hui de source policière.


Ces aveux sont intervenus dans le cadre d’une enquête ouverte après la disparition d’un Toulousain de 32 ans qui n’a plus donné signe de vie depuis la nuit du 30 septembre au 1er octobre, a-t-on indiqué de même source. Une autopsie doit être pratiquée demain pour confirmer l’identité de la victime mais aussi déterminer les causes du décès, a-t-on précisé de même source.

Aujourd’hui en fin d’après-midi, le suspect n’avait pas encore été entendu sur les faits. Il devait l’être dans la soirée et demain, alors que le parquet de Toulouse devait prolonger la garde à vue, a-t-on ajouté de même source. L’affaire avait débuté avec la disparition de Jean-Philippe Raynaud après un dîner avec des collègues. 

Téléphone coupé, voiture introuvable…: les policiers n’avaient plus aucune trace de cet homme et envisageaient toutes les hypothèses (accident, mauvaise rencontre, départ volontaire). Ils avaient lancé un appel à témoin.

Mais hier, un témoin, déjà interrogé par les enquêteurs après la disparition, s’est présenté à la police et a avoué avoir enterré la victime à son domicile. Il a ensuite guidé les policiers jusqu’à la découverte du corps.

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Un homme retrouvé décapité à Clamart

Le corps décapité d’un homme de 57 ans a été découvert aujourd’hui par son épouse à leur domicile de Clamart, dans la banlieue sud de Paris, mais la piste terroriste est exclue, a-t-on appris de sources policières. 


Le cadavre, dont la tête avait été tranchée et se trouvait à quelques mètres du corps, a été retrouvé dans la chambre du domicile conjugal, cet après-midi. « Nous excluons la piste terroriste », a indiqué à l’AFP une autre source policière.

La victime et son épouse, réputées sans histoire, vivaient seules dans leur logement de Clamart. « Ils travaillent tous les deux », a précisé cette même source. La police judiciaire des Hauts-de-Seine a été saisie de l’enquête.

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Toulouse: un homme blessé par balles

Un homme a été blessé ce jeudi soir à la sortie d’une station de métro de Toulouse par plusieurs coups de feu mais ses jours ne sont pas en danger, a-t-on appris de source policière.


La victime a été la cible d’un tireur à la sortie les Argoulets sur la ligne A du métro toulousain peu après 20H30, a-t-on indiqué de même source, précisant qu’elle a été touchée par trois balles, une au niveau du cou et deux dans le dos.

Selon les premiers éléments de l’enquête, la victime n’est pas défavorablement connue des services de police et cette tentative d’homicide volontaire ne serait pas liée à un règlement de comptes exécuté dans le cadre d’un trafic de stupéfiants, a-t-on encore indiqué de même source.

Les policiers de la Sûreté départementale ont été chargés de l’enquête.

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L’EI diffuse une vidéo montrant deux soldats turcs brûlés vifs

Le groupe Etat islamique en Syrie a diffusé ce jeudi sur les sites jihadistes une vidéo montrant deux soldats turcs brûlés vifs, et revendiqué l’acte, au moment où les forces d’Ankara combattent l’EI au prix de lourdes pertes.


Les images, violentes, montrent les deux hommes en uniforme enfermés dans une cage, dont ils sont extirpés avant d’être attachés et brûlés vifs. L’armée turque avait affirmé le mois dernier avoir perdu tout contact avec deux de ses soldats en Syrie, dont l’agence de presse affiliée à l’EI, Amaq, avait revendiqué plus tôt l’enlèvement.

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Mantes-la-Jolie : bonbonne de gaz suspecte près de la mosquée, les démineurs interviennent cette nuit

 

 
Le service de déminage de Versailles est intervenu cette nuit de jeudi à vendredi vers minuit et demi à la grande mosquée de Mantes-la-Jolie, rue Denis Papin, suite à la découverte d'une bonbonne de gaz suspecte placée à proximité. Un périmètre de sécurité avait été établi préalablement par les services de police aux abords de l'édifice religieux.
Après inspection et sécurisation par les démineurs, il s'est avéré que la bonbonne ne présentait aucun danger. Celle-ci a été prise en charge par la police municipale qui a procédé à son évacuation.


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