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jeudi, 22 décembre 2016

Ils volent pour près de 400 000 euros d'endoscopes à l'hôpital

 

 

 


L'hôpital de Gleizé dans le Rhône a été visité entre samedi et lundi matin.
Un ou plusieurs individus se sont infiltrés dans le bâtiment de l'avenue des Charmilles et son bloc opératoire. Là, ils ont mis la main sur douze endoscopes, les appareils permettant de réaliser des endoscopies et donc de visualiser l'intérieur du corps humain.

Le préjudice est estimé entre 360 000 et 400 000 euros. Reste à savoir à qui les malfaiteurs pourront revendre leur butin.

Une enquête a été ouverte.

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Pincé à Lyon avec 44 boulettes de drogue dans l'estomac

 

 

 


Pour 800 euros, un Nigérian de 32 ans a risqué sa vie le 12 décembre dernier.

Parti de Belgique avec 500 grammes de cocaïne et d'héroïne conditionnés dans 44 boulettes dans l'estomac, il devait rejoindre l'Italie en train, en passant par la France.

C'est d'ailleurs dans un TGV entre Paris et Lyon qu'il a été repéré par des douaniers lyonnais, embarqués.


Selon le Progrès, une analyse d'urine a été menée en gare de la Part-Dieu, confirmant les soupçons des forces de l'ordre. L'individu a coopéré et a expliqué son trajet aux enquêteurs. Sans toutefois indiquer si c'était la première fois qu'il jouait aux mules pour des trafiquants de drogue.

Il a été condamné à 18 mois de prison, ainsi qu'à une interdiction du territoire français durant 10 ans.

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Cologne: La police vide les cellules de prison pour faire face aux prévisibles viols de migrants au jour de l’An

 

 
Les policiers allemands se préparent à vivre un bis repetita des horribles agressions sexuelles commises par des migrants l’an dernier en vidant les cellules des prisons par avance juste avant le Réveillon.




L’an dernier rappelons qu’il y avait eu plus plus de 1200 plaintes pour agressions sexuelles commises par des « réfugiés » à Cologne lors de la Saint-Sylvestre.

Cependant, seulement 35 personnes ont à ce jour comparu devant les tribunaux et seulement 24 ont été reconnus coupables.

La police municipale de Cologne a tenté de rassurer la population en affirmant qu’il n’y aurait pas cette fois-ci de scènes similaires au fiasco de l’an dernier, qui a vu des attaques sexuelles massives bien coordonnées par des réfugiés migrants aux abords de la cathédrale du centre ville.



Ils ont annoncé que 66 cellules peuvent recevoir 100 prisonniers à la fois.

Un porte-parole de la police a déclaré : « En plus de cinq fourgons de la ville prévus au transport des prisonniers, d’autres véhicules de ce genre ont été réquisitionnés auprès d’autres villes pour le Nouvel An ».

« Ils seront disposés dans différents endroits stratégiques de la ville et peuvent transporter chacun à l’intérieur sept personnes en garde à vue en même temps ».

Un juge sera en service dans chaque commissariat pour décider qui doit rester en garde à vue et qui doit partir en prison sur le champs.
Le chef des polices de la ville, Juergen Mathies, a également révélé qu’il y aurait cette année 1500 policiers en service dans la ville, soit dix fois plus que l’an dernier, pour éviter les viols de l’an dernier.

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Daech revendique l’attentat de Berlin

Le groupe djihadiste État islamique (EI) a revendiqué aujourd’hui, par le canal de son agence Amaq, l’attaque au camion-bélier qui a fait 12 morts et une quarantaine de blessés hier soir sur un marché de Noël du centre de Berlin. 

Libye: Washington met fin à ses opérations contre l’EI

 

 
L’armée américaine a officiellement terminé son opération contre le groupe Etat islamique dans la ville de Syrte, ancien bastion des djihadistes en Libye, ont indiqué mardi des responsables américains. Le Pentagone avait lancé le 1er août cette opération pour aider les forces locales à chasser les extrémistes islamistes de cette ville côtière.

« En partenariat avec le gouvernement libyen d’union nationale (GNA), l’opération a été un succès » et a permis de repousser les djihadistes, a indiqué le centre de commandement qui gère la région Afrique. Drones, navires de combat et avions de chasse ont pilonné les positions du groupe EI à 495 reprises. « Nous sommes fiers d’avoir soutenu cette campagne pour éliminer l’EI de la seule ville qu’il contrôlait en dehors de l’Irak et de la Syrie », a ajouté Peter Cook, porte-parole du Pentagone, précisant que les appareils américains pourraient encore intervenir le cas échéant si le GNA le demandait.

Le chef du gouvernement libyen d’union nationale Fayez al-Sarraj a annoncé officiellement samedi la libération de Syrte, même si les forces qui lui sont loyales avaient proclamé le 5 décembre avoir repris le contrôle total de la ville. L’EI s’était emparé de la ville natale de l’ancien dictateur Mouammar Kadhafi en juin 2015 et a défendu son fief avec acharnement, utilisant des tactiques de guérilla urbaine, boucliers humains et mines antipersonnel.
La perte de Syrte est un important revers pour l’EI mais il reste toujours des jihadistes en Libye, comme en témoigne un attentat suicide à Benghazi dimanche. Le GNA espère sortir renforcé de la bataille de Syrte au moment où il peine toujours, depuis son installation fin mars à Tripoli, à asseoir son autorité dans un pays dévasté par les conflits depuis la chute de Kadhafi en 2011.

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Normandie: un réseau de drogue démantelé

 

 
Une longue enquête de plusieurs mois a permit d’interpeller vingt-trois personnes impliquées dans des trafics de drogue entre Rouen et Cherbourg, selon Ouest-France.

Lors d’une conférence hier par la compagnie de gendarmerie de Cherbourg-en-Cotentin, il a révélé que plusieurs opérations ont lieu ces derniers jours pour démanteler plusieurs trafics de stupéfiants.
L’enquête avait commencé en avril dernier, et une première descente simultanée entre Rouen et la Manche en août, avait permis d’arrêter notamment deux Rouennais qui effectuaient plusieurs fois par mois des allers-retours jusqu’à Valognes, où ils alimentaient un réseau local. 

Au total, 23 personnes ont été interpellées, 12 écrouées, un homme est toujours en fuite, et des procès auront lieu en janvier et mars prochains.

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Trump voit les attentats en Europe comme un conflit entre religions

 

 
Toute la clarté n'était pas encore faite sur l'attentat au camion-bélier ayant tué lundi douze personnes sur un marché de Noël à Berlin que le président élu américain Donald Trump y voyait déjà la confirmation de ce qu'il considère comme une guerre de religions à l'échelle mondiale.

"Des civils innocents ont été tués dans les rues alors qu'ils se préparaient à fêter Noël", a-t-il déclaré lundi soir dans un communiqué.


Le groupe "Etat islamique et d'autres terroristes islamistes attaquent continuellement les chrétiens au sein de leurs communautés et lieux de culte dans le cadre de leur jihad mondial", a-t-il poursuivi.
Ce faisant, il a rompu avec la façon dont réagissent la plupart des dirigeants occidentaux face à l'extrémisme violent, mais il est resté fidèle à sa ligne de campagne.


M. Trump, qui doit prendre ses fonctions le 20 janvier, a tiré et communiqué publiquement ses conclusions avant que la police allemande ne libère mardi un demandeur d'asile pakistanais après l'avoir mis hors de cause. Et avant également que l'EI ne revendique mardi l'attentat dans son agence de propagande Amaq.
Le futur président américain a employé le même registre pour condamner l'assassinat lundi de l'ambassadeur de Russie en Turquie par un "terroriste islamique radical".


Mettre ainsi l'accent sur la religion présumée des assaillants constitue un choix délibéré de trancher avec la politique du président sortant Barack Obama.


Ce dernier a appelé mardi la chancelière allemande Angela Merkel pour lui présenter ses condoléances après cette "horrible attaque terroriste présumée".


Son administration combat "l'extrémisme violent", mais souligne que les extrémistes ne représentent pas une religion.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a été jusqu'à qualifier les membres du groupe Etat islamique d'"apostats" ayant perverti le message d'une grande religion.




- 'Cancer insidieux' -



 

Mais la conviction de Donald Trump et de ses conseillers diffère: pour eux, l'extrémisme ne peut être défait que s'il est identifié comme une excroissance de l'islam.

Pendant sa campagne électorale, l'homme d'affaires a souhaité interdire à tous les musulmans d'entrer aux Etats-Unis, au moins "jusqu'à ce que nous soyons capables de comprendre ce qui se passe".


Son conseiller à la sécurité nationale, l'ancien général Michael Flynn, a affirmé en août que l'islam n'était pas une religion mais une "idéologie politique". "Ils nous ont déclaré la guerre", affirmait-il alors. "Et notre gouvernement ne nous permet pas de parler de cet ennemi".


"C'est l'islamisme", avait-il dit au sujet de cette menace. "C'est un cancer insidieux dans le corps de 1,7 milliard d'habitants sur cette planète et il doit être retiré".


Mais cet ancien soldat qui a combattu les extrémistes en Irak et en Afghanistan n'est pas le seul à avoir l'oreille de Donald Trump. Steve Bannon, un très proche et futur conseiller en stratégie, incarne une vision nationaliste aux racines dans l'extrême droite très dure.


M. Bannon dirigeait le site d'information Breitbart, considéré comme la plaque tournante de la "droite alternative", mouvement associé aux idées nationalistes et partisan de la supériorité de la "race blanche", avant de rejoindre en août la campagne Trump.
L'attentat de Berlin dominait la page d'accueil du site mardi, insistant sur les critiques de la politique d'accueil de réfugiés musulmans de Mme Merkel.


En 2014, Steve Bannon avait participé par liaison vidéo à une conférence conservatrice au Vatican, saluant notamment "le capitalisme éclairé de l'Occident judéo-chrétien".


"Nous sommes engagés dans une guerre pure et simple contre le fascisme jihadiste islamique", avait-il affirmé, selon une retranscription publiée par Buzzfeed News. "Et cette guerre est, je pense, en train de métastaser beaucoup plus vite que ce que les gouvernements peuvent gérer".


La victoire de Donald Trump le 8 novembre va faire entrer cette vision du monde à la Maison Blanche, mais le futur conseiller en stratégie voyait plus loin lorsqu'il parlait en 2014.


Selon lui, les partis populistes de droite comme le Front National en France et l'UKIP au Royaume-Uni vont supplanter les conservateurs de centre-droit.


Source 

La lettre quotidienne d'information d'Eurolibertés

 

 

Saint-Germain-de-la-Grange (78) : des policiers agressés et menacés de mort durant une interpellation

 

 
De six mois à un an de prison ont été prononcés à l’encontre de trois jeunes femmes et d’un homme, après l’agression de policiers sur un camp de gitans de Saint-Germain-de-la-Grange.



Quatre personnes d’une même famille issue de la communauté des gens du voyage, étaient jugées, mercredi 14 décembre, par le tribunal correctionnel de Versailles. Le père, deux de ses filles et sa belle-fille, se trouvaient dans le box après des violences commises sur des policiers dans leur camp de Saint-Germain-de-la-Grange.
Le 2 novembre dernier en début d’après-midi, cinq fonctionnaires du commissariat de Plaisir se rendent sur place pour enquêter sur un vol de moto. Ils interpellent le fils du prévenu, 17 ans, suspecté dans cette affaire. Michel, 52 ans, son papa, vient récupérer le téléphone de son enfant, alors qu’il est assis dans le véhicule de police. Un fonctionnaire de la brigade anticriminalité demande qu’il lui remette l’appareil, celui-ci pouvant s’avérer utile dans l’enquête.
Le quinquagénaire refuse et s’énerve. À plusieurs, les policiers tentent de le maîtriser. Il les repousse, les invective, donne des coups et ameute le reste du camp. « Tu vas crever. Je vais te mettre une balle dans la tête », crie-t-il à l’intention d’un membre des forces de l’ordre.

Un attroupement se forme. C’est alors qu’Anaïs et Allisson, ses filles, et Cindy, sa belle-fille, entrent en scène. Les trois jeunes femmes, âgées de 20 à 22 ans, insultent les fonctionnaires et les menacent de représailles : « On va diffuser votre photo à tous les gens du voyage. Comme ça, quand ils vous croiseront sur la route, ils vous écraseront », a notamment lancé l’une d’elles, en prenant des clichés avec son téléphone. Les trois femmes lanceront aussi des cailloux en direction des forces de l’ordre. Deux fonctionnaires ont été blessés au visage, recevant un et deux jours d’incapacité.

La tension est à son comble dans le camp. Michel a été maîtrisé, à l’aide d’un Taser. Mais les insultes, les menaces et la pluie de cailloux se poursuivent. Les prévenues, aux allures d’adolescentes fragiles, sont entrées dans une rage folle. Rien ne peut les arrêter. Alors que des renforts sont arrivés, Allisson saisit une grosse pierre pour frapper un policier. Elle est maîtrisée à son tour.

Au bout de quarante-cinq minutes de heurts, les policiers préfèrent quitter le camp avec leur cible initiale.

(…)


Les trois jeunes femmes, inconnues de la justice jusque-là, ont été condamnées à six mois de prison et laissées libres. Le père, déjà connu, a écopé d’un an de prison ferme avec incarcération immédiate.


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Sur les lieux du carnage à Berlin, « ils » font la fête sur les corps des chrétiens assassinés…

 

 

Zurich Le tireur aurait pu être arrêté avant la fusillade

 

 

Le matin même, quelques heures avant l'attaque, la police avait tenté d'interpeller l'individu à son domicile pour un meurtre commis pendant le week-end.

Rien n’indique que les trois musulmans blessés par balle lundi à 17 h 30 dans une mosquée zurichoise – soit un peu plus de deux heures avant l’attentat islamiste de Berlin – aient été victimes d’un acte terroriste. «Ce que nous avons vu jusqu’à présent au domicile du tireur évoque un intérêt marqué pour l’occultisme», a déclaré hier la cheffe de la police criminelle cantonale, Christiane Lentjes Meili, lors d’une conférence de presse donnée conjointement avec la procureure en charge du dossier.

Les enquêteurs ont rapidement pu avoir la certitude que le corps retrouvé sous un pont à 400 m du centre islamique était bien celui du tireur, et que l’homme s’est bien donné la mort. L’arme à feu retrouvée à côté de la dépouille étant la même que celle utilisée lors de la fusillade.

Domicilié dans le district d’Uster, à une dizaine de kilomètres à l’est de Zurich, l’auteur des coups de feu est un Suisse d’origine ghanéenne âgé de 24 ans, vivant seul. Trois jours avant l’attaque, le jeune homme avait démissionné avec effet immédiat de son emploi de vendeur. Impossible à ce stade de savoir si le tireur avait une quelconque connexion avec la mosquée.

Désormais hors de danger, les trois fidèles du centre islamique (essentiellement fréquenté par des Somaliens, Érythréens et Maghrébins, à en croire le voisinage) auraient pu s’éviter des actes de chirurgie d’urgence: la police avait voulu interpeller le tireur le matin même à son domicile pour un crime commis pendant le week-end. Sauf que l’individu ne s’y trouvait pas…

Le cadavre de la victime avait été retrouvé poignardé dimanche matin dans un parc du nord-est de la ville, quartier de Schwamendingen. Il s’agit d’un Suisse d’origine chilienne âgé de 25 ans, ami de longue date de l’auteur de la fusillade de lundi. «Les deux jeunes hommes ont eu des différends récemment, mais nous n’en savons pas plus», a déclaré Christiane Lentjes Meili. Et de préciser que le tueur a pu être confondu par son ADN, déjà en possession des services de police (de même que sa photo) en raison d’un vol de vélo et de voies de fait perpétrés en 2009 dans le district d’Uster.

«Quittez notre pays!» aurait lâché le tireur avant de faire feu, selon des témoignages recueillis par les médias locaux. La procureure n’a pas été en mesure de confirmer cet élément. Ni de l’infirmer.

 Benjamin Pillard

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L’Allemagne terrorisée : l’indicible vérité

 

 
En ce mardi matin, l’Europe se réveille une nouvelle fois avec la gueule de bois. La matinée avance et les médias « attendent la confirmation officielle pour évoquer un attentat terroriste sur le marché de Berlin ». Tout juste se risque-t-on à avancer que « la piste terroriste ne fait plus guère de doute ». À 10 h, c’est « un attentat terroriste probable ». À 11 h, on fait toujours mine de s’interroger. Il faut « se méfier des conclusions hâtives », dit la presse allemande. C’est vrai, quoi, il ne faudrait pas aller trop vite en besogne : un 35 tonnes lancé à pleine vitesse dans les cabanons, c’est peut-être le pot d’échappement qui a lâché…

Premier commentaire d’un « expert » au petit matin sur France Info : « Ça va compliquer les élections allemandes. » Pour sûr. Et compliquer aussi la fête de Noël pour la soixantaine de victimes, mortes ou estropiées. Convoqués pour blablater en continu sur les chaînes d’info qui n’ont aucune information intéressante à délivrer, d’autres experts nous expliquent le mauvais coup fait à madame Merkel : « Elle doit convaincre les électeurs qu’elle maîtrise la situation », alors, forcément, la petite farce berlinoise va lui compliquer la tâche.

On le comprend bien : c’est moins la réalité du terrorisme qui tracasse tous ces gens que ses conséquences qui risquent de gripper la gentille marche du monde politique. Mettre en danger la réélection de Mutti Merkel pourrait perturber leur cuisine, et c’est mauvais pour les affaires. Et puis, sait-on jamais, ça pourrait encore booster les envies de voter pour « les partis extrémistes », comme ils disent. Et, en effet, après la poussée contestataire de 2015 suite à l’arrivée du million de réfugiés et la vague d’agressions sexuelles, de vols, de braquages et de viols qui s’en est ensuivie au 1er janvier 2016, les Allemands sévèrement chapitrés avaient remballé leurs critiques.

Pourtant, dans cette Allemagne apaisée où tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes accueillants, on a dénombré depuis l’été de multiples attaques au couteau par des réfugiés et demandeurs d’asile, une fusillade dans un centre commercial de Munich, une tentative d’attentat déjouée contre un aéroport de Berlin et, il y a quelques jours seulement, l’arrestation d’un enfant « germano-irakien » de 12 ans qui tentait de faire exploser un engin artisanal dans un marché de Noël. Une bagatelle, en somme.
« Berlin craignait ce jour », écrivait ce mardi matin le quotidien économique Handelsblatt. Il faut croire, alors, qu’on ne le craignait pas assez pour accroître la vigilance ou pour infléchir le positionnement politique.

Mais ce qui est sans doute à retenir, au-delà de l’horreur des faits qui endeuillent les familles dans ce temps de Noël qui, par principe, est celui de la paix et de la fraternité, c’est la portée hautement symbolique de ce drame. En effet, comme l’écrit Le Figaro :
« Les assaillants ont frappé un marché de Noël dans un pays qui, contrairement à la France, a inscrit ses racines chrétiennes dans la loi fondamentale, sa Constitution. »
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Mais chut… ceci n’a évidemment aucun rapport avec cela.

 Marie Delarue

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Camion fou à Berlin : vite, de vraies mesures !

 

 

Un marché de Noël à quelques jours de la fête de la Nativité, au pied de l’église du Souvenir à Berlin… Évidemment, on aurait pu s’en douter. Beaucoup le craignaient. Le symbole était trop « beau »… D’ailleurs, ne nous avait-on pas prévenus ? « Risques importants de nouveaux attentats en France, en Grande-Bretagne, en Belgique et en Allemagne… » Ne nous avait-on pas avertis ? « Le problème n’est pas de savoir “si” mais de savoir “quand” » disait déjà Manuel Valls, alors encore Premier ministre, en juin 2015.

Et maintenant, qu’allons-nous faire ? Allumer de nouvelles bougies ? Laisser les patrouilles de musulmans « protéger » nos églises lors de la messe de minuit, le 24 décembre prochain, comme ils avaient déjà tenté de le faire l’an dernier ? Tendre le cou, dociles, jusqu’à la certaine prochaine fois ? 

Vous me direz, que faire ? Comment résister ? Comment se protéger ?

Il existe bien quelques actions possibles, cent fois rappelées, rabâchées, comme une leçon qui, décidément, a du mal à rentrer. Fermeture des mosquées radicalisées, enfermement des fichés S, expulsion des imams salafistes, autorisation des gardes urbaines, à la manière de celle proposée par le maire de Béziers et retoquée par le sous-préfet, interdiction des « revenants », pour reprendre le titre du livre de David Thomson sur les retours des djihadistes en France… Oh, ce ne serait pas suffisant, bien sûr, mais aurait le mérite de montrer notre volonté de réagir, de ne pas se laisser faire, de se battre pour notre culture, notre civilisation, notre France.
Tout cela, on le sait, relève malheureusement du vœu pieux tant que François Hollande sera à la tête de notre pays. Enfin, à la tête, je me comprends… Parce que la palme des réactions indécentes revient, une fois encore, à notre illustre Président : « J’exprime ma solidarité et ma compassion à la Chancelière Merkel, au peuple allemand et aux familles des victimes de Berlin. »

Faire passer la chancelière allemande avant les victimes, quand on connaît la folle politique migratoire qu’elle a mise en place, c’est plus que maladroit, plus que douteux… Oserai-je « indécent » ?
Quand madame Merkel va-t-elle comprendre ? Quand nos dirigeants vont-ils ouvrir les yeux ? Quand vont-ils cesser de se vautrer dans la compassion et l’émotion pour réagir enfin en hommes et en femmes d’État ? Faut-il vraiment s’appeler Donald Trump pour oser nommer les choses ?
« Des civils innocents ont été tués dans les rues alors qu’ils se préparaient à fêter Noël. L’État islamique et d’autres terroristes islamiques attaquent continuellement les chrétiens au sein de leurs communautés et lieux de culte. »
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« Ces terroristes ainsi que leurs réseaux régionaux et mondial doivent être éradiqués de la face de la Terre, une mission que nous allons mener à bien avec tous nos partenaires épris de liberté. »
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Il y a des jours où on envie les Américains…

 Emmanuelle Duverger

Source 

Marché de Noël : l’islamiste a vite compris où frapper l’âme allemande

 

 
ll faut s’être promené une fois dans sa vie sur un marché de Noël allemand pour comprendre la portée symbolique de cet attentat. Quand on évoque des Européens ayant le sens de la fête, on cite plus volontiers les Espagnols que les austères « Teutons ». Et pourtant. Il y a dans ces petits chalets de bois, ces lumières, ces effluves de vin chaud et de cannelle, ces humbles objets d’artisanat tout tournés vers la Nativité – rien à voir avec la bimbeloterie « made in China » que l’on trouve aussi bien sous la tour Eiffel que sur le marché de Noël des Champs-Élysées – une chaleur indescriptible. Comme si tout ce qui reste de cœur d’enfant d’une nation vieillissante, d’espérance d’un pays foncièrement pessimiste, venait y trouver refuge. On y va en famille, toutes générations confondues, pour honorer une tradition datant du Moyen Âge.
Le terroriste, quel qu’il soit, – puisqu’il serait encore en cavale -, a compris où frapper l’âme allemande.

Quelques jours auparavant, de l’autre côté de la frontière, à Strasbourg, la mairie socialiste décidait de supprimer le portique monumental à l’entrée historique d’un marché similaire portant – depuis le XVIe siècle – l’appellation « Marché de l’Enfant-Jésus ». Mais les islamistes savent bien ce que nous sommes quand nous ne le savons plus nous-mêmes. Dans ces renoncements, ils ne voient qu’un adversaire qui a peur et qui se cache, preuve que la victoire est proche. Loin de les amadouer, tout cela les encourage.

À Berlin, comme en France à chaque attentat, on glosera sur les responsabilités du maire ou de la police, qui n’avaient pas mis en place les chicanes nécessaires pour bloquer le camion. 

Qui connaît la configuration de ces lieux sait qu’il est impossible de les sécuriser. À Strasbourg, encore, où le marché de Noël est disséminé aux quatre coins de la ville, les forces de l’ordre avouent que leurs mesures ne servent pas tant à protéger qu’à rassurer. Il se dit, dans les dîners en ville, que les haut gradés, bien au fait de la situation, recommandent surtout à leurs propres enfants de ne pas y traîner… 
 Il n’y aurait, à dire vrai, que deux mesures efficaces. 

La première serait d’interdire. 

Sauf qu’aucun maire ne souhaite en porter la responsabilité économique ni symbolique : la dernière fois qu’un marché de Noël a été annulé, c’était pendant la Deuxième Guerre mondiale.
Et que, dans ce cas, il faudrait aussi (soyons logiques) interdire les messes de minuit – que l’on sait aussi être une cible et que l’on n’est guère en mesure de protéger, sauf à missionner quelques paroissiens désarmés qui seraient bien en peine d’arrêter un terroriste déterminé – ainsi que tous les lieux publics portant marques de liesse liées à Noël, les centres commerciaux dont on fouille – vaguement – les clients à l’entrée, en en déléguant la responsabilité à des sous-traitants de plus en plus nombreux, eu égard à une menace de plus en plus forte dont il y a fort à parier que, dans le tas, certains ont des sympathies islamistes. L’homme qui a tiré sur l’ambassadeur russe n’a-t-il pas pénétré en montrant une carte de policier ? 

La deuxième serait de réagir. 

Aux sources. Reconnaître que l’on s’est trompé. Que certains, de plus en plus nombreux, meurent de vivre ensemble. Que les djihadistes ne sont pas assez idiots pour refuser cette porte qu’on leur laisse grande ouverte en accueillant indifféremment tous les « migrants ».

Et retrouver fierté et identité, par lesquelles passent notre combativité, face à un islam conquérant qu’il faut accepter de nommer. En vérité. 

Gabrielle Cluzel

Source 

Berlin : immigration, islam, islamisme, terrorisme

 

 

« Des civils innocents ont été tués dans les rues alors qu’ils se préparaient à fêter Noël. L’État islamique et d’autres terroristes islamistes attaquent continuellement les chrétiens au sein de leurs communautés et lieux de cultes. […] ça ne fait qu’empirer, le monde civilisé doit changer de mode de pensée, »
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disait Donald Trump, peu après l’attentat de Berlin qui a coûté la vie à au moins douze innocents et a blessé gravement 45 personnes. Angela Merkel a sciemment laissé le loup entrer dans la bergerie allemande, livrant son peuple à la folie meurtrière d’extra-Européens musulmans haineux.

Une société civilisée n’est pas fermée. Elle n’est pas ouverte non plus. Elle doit, comme une habitation, filtrer les entrées en installant portails et portes. La disparition des frontières externes et internes de l’Europe n’est pas le signe d’un progrès humain mais d’une régression vers les temps barbares. Nous sommes envahis. Parmi lesdits « migrants » (souvent de faux réfugiés et des clandestins trompeusement renommés « exilés » par le novlangue) se cachent des islamistes qui profitent de nos faiblesses pour tuer les nôtres.
Pendant quelques heures, le principal suspect était un individu d’origine pakistanaise âgé de 23 ans qui se serait présenté comme Afghan (ces derniers bénéficient quasi automatiquement du statut de « réfugiés »). Entré en Allemagne le 31 décembre 2015, l’homme est venu en Allemagne par Passau, ville située à la frontière autrichienne régulièrement prise d’assaut par des « demandeurs d’asile ». Il n’avait alors pas eu besoin de passer par des contrôles de sécurité, ceux-ci étant inexistants en raison des flux trop importants que ne pouvaient pas gérer les gardes-frontières. Déjà connu de la police allemande pour des faits considérés comme appartenant au registre de la « petite délinquance », en réalité un cas d’agression sexuelle selon Die Welt, l’homme n’était néanmoins pas soupçonné d’appartenir à la mouvance de l’islam de combat. Cette piste semble ne pas aboutir pour l’heure, les enquêteurs privilégiant une autre hypothèse qui les aurait conduits à perquisitionner un téléphone portable dans un « centre d’accueil de réfugiés » de Tempelhof. Des tâtonnements qui témoignent d’un amateurisme certain de la part de la police outre-rhénane. Quoi qu’il en soit, il ne fait aucun doute qu’il soit question d’un attentat islamiste commis par un extra-européen.
Toute l’Europe se trouve au bord du précipice, rongée par des cinquièmes colonnes contre lesquelles personne ne semble se décider à agir sérieusement. Les larmes ne servent à rien. Il faut sévir et comprendre pourquoi nous en sommes arrivés là. 

L’immigration apporte l’islam en Europe. L’islam en Europe génère des phénomènes islamistes. L’islamisme amène forcément du terrorisme. Le terrorisme créera les conditions propices à la partition des territoires. C’est très simple mais encore faut-il l’admettre. À chaque attentat, nous réclamons la même chose : le retour des frontières, l’arrêt de l’ingérence coupable dans le capharnaüm moyen-oriental, une politique migratoire digne de ce nom… En vain. Pourtant, tout prouve que nous avions raison avant tous les autres. Sous les injures, nous disions que les bateaux chargés de « migrants » charrieraient leur lot de délinquants, de criminels et de terroristes islamistes vers nos sociétés déjà incapables d’intégrer l’immigration des quarante dernières années… Que ne nous a-t-on alors écoutés…

Angela Merkel est coupable comme tous les autres dirigeants de l’Union anti-européenne. Un jour, ils seront jugés. Voulez-vous comme président d’un François Fillon, estimant il y a tout juste un an que les frontières seraient une « démagogie » ? Pensez-vous que les solutions d’hier soient toujours adaptées aux défis que l’Histoire nous impose ? Le drame qui se joue en Syrie ajoute des risques supplémentaires à une situation déjà intenable comme le prouvent les profils des terroristes Français de papiers tels ceux de Mohamed Merah ou des frères Kouachi. Demain, ils seront des centaines à venir après la bataille d’Alep, en provenance de l’État islamique ou de groupes dits « rebelles ». Préparez-vous.

 Gabriel Robin

Source 

Message de Bruno Le Roux : pas plus de 90 km/h sur les marchés de Noël

 

 

Le passager retrouvé mort dans le camion est polonais. Partout, sur toutes les ondes, toutes les chaînes, il y a du Polonais dans l’air. Probablement un attentat. Pas sûr. Avec un peu de chance, il s’agit d’un déséquilibré, d’un fou, d’un père Noël enragé… Mais savez-vous que le passager était polonais ? Et le camion suédois. Il était suédois, le camion. Peut-être piloté par personne. Un camion Google sans conducteur… Ah, c’est pas au point, ces machins-là. Ça fonce n’importe où. 

Dans les heures qui suivent l’attentat, à aucun moment notre brave BFM (et les autres) n’aborde la question du chauffeur. Tant d’embarras nous embarrasse. Sur les plateaux des chaînes d’info, dans les radios, les rédactions, la patate chaude passe de main en main. De toute évidence, il n’y avait aucun conducteur à bord de ce camion. Et la pomme de terre circule. Quelqu’un pourrait la manger, en faire des frites, une purée… Mais non. On se la passe… Vous a-t-on dit qu’il y avait un Polonais dans le camion ? Oui ? Ah… Désolé… 

Et puis, au matin, l’ombre d’une esquisse d’un profil de terroriste se dessine. Mais qui est-ce ?

Heu… Un Afghan… 


Ah bon ?
Oui. Un réf… Un réfu… Euh… Un réfugi… 

Précisez votre pensée, que diable ! 

Eh bien, c’est-à-dire que… Euh… C’est un mig… Un mimig… Un migra… 

Vous voulez dire un migrant ?

Voilà, c’est ce que je voulais dire… 

Eh ben, l’accouchement n’a pas été facile. Des heures de contractions… Une douleur ! Mais qu’attend-on pour placer ces pauvres journalistes sous péridurale ? Dans son message, François Hollande n’a même pas eu un mot pour la souffrance des employés de BFM, RTL et tutti quanti. À quelques jours de Noël, quel manque d’humanité ! 

Mais le championnat du monde de l’empotage est remporté par Bruno Le Roux, ci-devant ministre de l’Intérieur à peine démoulé. Au micro d’Europe 1, l’homme se lance dans un numéro de patinage artistique doublé d’un grand moment de transparence politique. « Compassion bla-bla… Solidarité bla-bla… De l’unité… » Lorsque le journaliste aborde la douloureuse question de l’origine « migrationnelle » du terroriste, tout se fige dans le studio… « L’enquête… Il faut attendre les résultats de l’enquête… L’inspecteur Derrick est sur le coup… Les autorités allemandes restent prudentes… Alors moi, pensez donc… »
Puis vient le message final qui laisse l’auditeur KO debout devant son café :
« Je leur demande [aux Français] de s’amuser, je leur demande de sortir, je leur demande aussi d’être prudents… Et je pense en particulier à la question de la sécurité routière, je leur demande, sur les routes, d’être particulièrement prudents. »
​‌”
Après le patinage, un peu de ski hors piste… Qu’est-ce que la prudence sur les routes vient faire là ? Pas plus de 90 km/h sur les marchés de Noël ? Le ministre a oublié le sujet et part en figure libre… 

Comme une cerise sur la choucroute, Angela Merkel apparaît en grand deuil et repasse une couche de « vivre ensemble »… 

L’ambiance hôpital psychiatrique bat son plein…

Dernière minute : la personne interpellée ne serait pas le chauffeur du camion… C’est confirmé, Google conduisait. 

 Jany Leroy

Source 

Angela Merkel : l’aigle allemand n’en finit plus de perdre ses plumes

 

 
Attentat sur un marché de Noël à Berlin. Douze morts au moins et près de cinquante blessés. L’homme retrouvé au volant du camion est-il le véritable assassin ? L’enquête est en cours. Il est, en revanche, officiellement avéré qu’il s’agirait d’un « migrant » d’origine pakistanaise, pays dont nous ignorions qu’il était en guerre, si ce n’est, depuis des décennies, de façon larvée contre son puissant voisin indien. Dernière minute : ce dernier vient d’être relâché…

Quelle que soit la tournure que prend cette affaire, c’est la chancelière Angela Merkel qui se retrouve une nouvelle fois en fâcheuse posture, après les débordements de Cologne ayant démontré à l’opinion publique allemande que ces mêmes « migrants, ou « réfugiés », n’étaient pas tous précisément portés sur l’amour courtois.

Finalement, Angela Merkel incarne en sa seule personne ce que l’Allemagne est devenue. Même si elle n’a pas connu les affres de la Seconde Guerre mondiale, elle n’ignore pas non plus que son pays traîne un lourd passif en matière de politique étrangère. Elle a donc mis ses pas dans les traces de ses prédécesseurs, lesquels acceptaient que l’Allemagne demeure un nain politique, tant qu’il restait géant économique. Ce qui explique qu’il ait pu préserver son extraordinaire outil industriel, alors que la France laissait le sien se désagréger à coups de privatisations hasardeuses, avant qu’à force de rachats financés par de l’argent étranger, il ne soit dispersé aux quatre vents.

Aujourd’hui, l’Allemagne n’est plus un nain politique : la véritable patronne de l’Europe, c’est elle. Mais son leadership politique ne sert qu’à défendre ses intérêts économiques. 

En ce sens, Berlin n’a pas véritablement de vision géostratégique. La preuve par sa gestion catastrophique de la crise grecque, durant laquelle la chancelière n’a pensé qu’en termes financiers, alors qu’il aurait fallu raisonner à la lumière de l’histoire de notre vieille Europe. Idem pour ses rapports contrariés avec la puissante Turquie : quand le président Recep Erdoğan évoque des arguments civilisationnels – pour le meilleur ou pour le pire –, elle se contente de sortir son chéquier.
 Voilà qui explique sa gestion abracadabrantesque de cet afflux d’immigrés clandestins. Car, une fois de plus, elle se pose dans le rôle du comptable plutôt que de celui d’un véritable chef d’État, estimant n’avoir de comptes à rendre qu’à ses retraités, certes de plus en plus nombreux. Sans songer à ses enfants présents et à venir, de plus en plus rares. Car parmi ce flot de « réfugiés », il y a beaucoup de matière grise – elle a besoin d’ingénieurs – et un inépuisable vivier de bras vigoureux dans lequel le complexe industriel allemand pourra puiser à foison et pour pas cher.
Mieux, car une comptable peut effectivement se révéler maligne, ce sauvetage à échelle européenne est une belle opération de relations publiques, susceptible selon elle de régler une fois pour toutes la petite ardoise de la Shoah.

Pourtant, les business plans les mieux ficelés, même fonctionnant sur le papier, n’en font pas toujours de même dans cette fichue réalité, connue pour souvent vous revenir en pleine face. Les terroristes islamistes se moquent du multiculturalisme heureux à l’allemande comme de leur première kalachnikov. Quant aux immigrés, même pacifiques, il n’est pas sûr qu’un destin consistant à pallier une démographie chancelante, à jouer aux nounous ou aux gardes-malades, suffise à faire d’eux des citoyens à part entière.
Angela Markel à l’image de ce que l’Allemagne est devenue ? C’est à croire. Fille de pasteur, son protestantisme participe d’une conception de la vie des plus matérialistes, conception faisant que l’on puisse craindre plus de devenir pauvre que d’aller en enfer. Pour tout arranger, Angela Merkel n’a pas d’enfants. Et ceux qu’elle importe par wagons entiers paraissent être singulièrement turbulents.

Bienvenue dans un monde tragique, Madame la Chancelière.

 Nicolas Gauthier

Source 

L'attentat de Berlin relance les débats sur l'accueil des migrants

 

 
L'auteur de l'attentat de Berlin, lundi 19 décembre, n'a pas été formellement identifié et un migrant, d'abord soupçonné d'être le chauffeur du camion, a été relâché dès le lendemain, mardi. Mais cette attaque a tout de même relancé la polémique sur la politique migratoire d'Angela Merkel en Allemagne, et d'ailleurs aussi en France.
La porte de Brandebourg illuminée aux couleurs du drapeau allemand : noir, rouge et jaune. Un hommage aux victimes du camion-bélier qui a foncé sur un marché de Noël de la capitale lundi soir a été rendu à Berlin le lendemain. L'Allemagne est en deuil, elle cherche à comprendre, mais pour l'heure l'enquête piétine. Un ressortissant pakistanais interpellé après le drame a finalement été relâché.

Qu'à cela ne tienne, les critiques sur la politique migratoire de la chancelière Angela Merkel ont redoublé. Face à la répétition des attentats en Europe, et leur arrivée en Allemagne, la politique reprend ses droits. « Ce sont les morts de Merkel ! », a dénoncé l'un des responsables du parti de droite populiste Alternative pour l'Allemagne (AfD), Marcus Pretzell, à propos des personnes tuées dans l'attentat.


D'Alternative pour l'Allemagne jusqu'à la CDU, les critiques arrivent


L'Allemagne n'est plus sûre face « au terrorisme de l'islamisme radical », a renchéri la figure de proue du mouvement, Frauke Petry, mettant en cause la décision de la chancelière d'ouvrir le pays à l'été 2015 à près de 900 000 demandeurs d'asile fuyant guerre et misère. Environ 300 000 autres sont arrivés en 2016.

La menace islamiste « a été importée de manière systématique et irresponsable au cours de l'année et demie écoulée », a dénoncé Mme Petry, dont le parti d'extrême droite risque de gagner des voix, comme le redoute le pasteur Kurt Anschüt, pasteur de l'église du Souvenir, au pied de laquelle a eu lieu l'attaque et où s'est déroulée la cérémonie de recueillement mardi soir, avec Mme Merkel et plusieurs ministres.

 Le drame du marché de Noël de Breitscheidplatz survient à un moment où la chancelière commençait à regagner une partie du terrain perdu depuis 16 mois, au sein d'une opinion publique inquiète de l'afflux de réfugiés en Allemagne. Après les succès électoraux du parti cette année, l'AfD compte donc bien, de nouveau, utiliser ce sujet et engranger de nouveaux bons résultats l’année prochaine aux élections fédérales.

Les critiques pointent aussi au sein du camp conservateur de la chancelière. Dès mardi, ses alliés bavarois ont critiqué sa politique, estimant qu’elle devait être remise à plat, qu’il fallait parler des risques que constituaient les réfugiés. Au sein même du parti d'Angela Merkel, l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU), les voix dissonantes se font entendre, comme on l’a vu lors du congrès de début décembre à Essen.


« Le willkommen de Merkel », une erreur historique pour l'Allemagne ?


En France non plus, il n'y a pas eu de délai de précaution après l'attentat de Berlin. Marine Le Pen a presque immédiatement dénoncé l'existence d'un lien entre l'arrivée massive de migrants en Europe et le risque terroriste. Le député Les Républicains Guillaume Larrivé s'en est pris à la politique d'accueil de la chancelière allemande.

« Le willkommen [bienvenue en allemand, NDLR] de Mme Merkel à l’été 2015 a été une erreur historique », lance ce parlementaire dont la famille politique est alliée à celle de la chancelière. Et le socialiste Malek Boutih n'est pas loin de dire la même chose :« Faire rentrer plus d’un million de personnes au cœur de l’Union européenne, évidemment dedans des cellules, des acteurs terroristes sont rentrés », observe-t-il.

Député Les Républicains des Français de l'étranger, Thierry Mariani va encore plus loin : « Les Allemands ont été naïfs, les Européens ont été naïfs, les Français ont été naïfs, on n’a pas fini de le payer », prévient-il. Mais cette position ne fait pas l'unanimité non plus. A droite, Bernard Debré refuse les raccourcis : « Quand vous avez des femmes qui meurent dans la Méditerranée avec leurs enfants, ce ne sont pas des terroristes », rappelle-t-il.

Le socialiste Pascal Cherki invite lui aussi à la prudence et au discernement : « Au nom du fait qu’il y a potentiellement des terroristes qui pourraient s’inviter dans ces filières, est-ce qu’il faudrait refuser les 99,9 % de personnes qui sont rentrés dans nos pays pour fuir la guerre ? Je ne le crois pas. Je trouve particulièrement exécrables les amalgames qui sont faits », souligne-t-il.

Source 

Attentat de Berlin : Le Roux appelle les Français à «être prudents»

 

 

Au lendemain de l'attaque du marché de Noël de Berlin, le nouveau ministre de l'Intérieur, Bruno Le Roux, assure qu'en France, les services de police sont «tous mobilisés en cette fin d'année» mais appelle tout de même les Français à la vigilance. L'extrême-droite, elle, met en cause la politique d'ouverture aux migrants de l'Allemagne.

A six mois de la présidentielle, chaque candidat exprime ce mardi son soutien aux Allemands, au lendemain de l'attaque au camion qui a fait au moins douze morts à Berlin. Si tous parlent de «compassion» et de «solidarité», certains élus et militants d'extrême-droite ciblent la politique d'ouverture aux migrants qui, selon eux, est responsable de l'attentat - annoncé dans un premier temps comme l'oeuvre d'un réfugié, demandeur d'asile. La police a depuis précisé ne pas être certaine d'avoir arrêté le bon suspect mais Marine Le Pen a d'ores et déjà demandé un «rétablissement immédiat de nos frontières». Côté gouvernement français, on tente de rassurer, tout en appelant à la prudence. Le président François Hollande confirme en effet un «haut niveau de menace» en France ainsi qu'«un plan de vigilance» mis en place.
 

En France, les moyens de sécurité sont mis en place mais... «haut niveau de menace».«Les services de police, en civil également, sont totalement mobilisés en cette fin d'année», veut rassurer Bruno Le Roux. Le nouveau ministre de l'Intérieur était justement lundi à Berlin. «Nous sommes tous berlinois», affirme-t-il d'abord, interrogé ce mardi sur Europe 1. Puis, sans donner volontairement trop de détails, il assure que les marchés de Noël, en France, sont très surveillés (cf. encadré ci-dessous). «Il y a une attention particulière sur les réseaux sociaux», précise-t-il, faisant passer plusieurs messages aux Français, auxquels il veut dire que «leur protection est assuré, qu'ils s'amusent mais qu'ils soient prudents. Il y a les effectifs mais ils ont eux-mêmes un grand rôle. Je demande à chacun de nos concitoyens d'être prudents mais d'éviter le climat de peur.» Pour appuyer son propos, Bruno Le Roux s'est également rendu symboliquement au marché de Noël Strasbourg en fin de matinée.

Dans la foulée, François Hollande confirme un «haut niveau de menace» en France mais qu'«un plan de vigilance particulièrement élevé» est mis en place dans l'Hexagone.

L'extrême-droite française accuse la politique d'ouverture aux migrants. Avant même d'avoir une quelconque confirmation de l'origine du terroriste - réfugié pakistanais ou afghan selon les premiers titres de la presse allemande - plusieurs élus et militants de l'extrême droite, FN ou identitaires, tirent des conclusions et les partagent sur les réseaux sociaux. «Le terroriste islamiste était un réfugié, une fois de plus. Ceux qui défendent l'immigration massive portent une lourde responsabilité », prévient notamment Robert Ménard. Et le maire de Béziers d'insister plus tard : «Encore une conséquence effroyable de l'immigration massive. Notre émotion ne suffira pas. (...) La vague de migrants est une vague de mort. Les européens sont en train de le comprendre...» «On continue jusqu'à quand ?» interroge pour sa part le conseiller régional FN Philippe Vardon. «Jusqu'à quand refusera-t-on d'avoir des frontières nationales et jusqu'à quand cet accueil irresponsable de migrants ?» demande aussi le vice-président du FN, Florian Philippot. Dans un communiqué, Marine Le Pen demande, elle, le «rétablissement immédiat de nos frontières».

 Plusieurs identitaires moquent par ailleurs le hashtag (mot-clé) #RefugeesWelcome (bienvenue aux réfugiés, ndlr), ce mouvement de solidarité très actif en Allemagne.

Entendant ces mêmes critiques dans son pays, la chancelière allemande enjoint ses concitoyens à continuer de «vivre libre et dans un esprit d'ouverture». Angela Merkel rappelle également que «les demandeurs d'asile ont besoin de notre protection».

  Interrogé sur BFM TV, le commissaire européen français Pierre Moscovici appelle à «résister sur nos valeurs et dire que nous sommes toujours des sociétés ouvertes !» Selon lui, c'est plutôt «le financement du terrorisme (...), les mouvements de liquides, l'or, les titres, les cartes pré-payées» qu'il faut contrôler. «Rétablir les frontières nationales coûtera trois fois plus cher qu'aujourd'hui, et ça ne marchera pas», prévient-il.

Les candidats à la présidentielle ont tous un mot pour Berlin.

  En cette période pré-électorale, chaque candidat y va de son petit tweet depuis lundi soir. Côté Les Républicains, François Fillon exprime par exemple sa «solidarité avec nos amis allemands frappés au cœur». La frontiste Marine Le Pen assure également le peuple allemand de sa «compassion après cette terrible attaque». L’ancien Premier ministre, Manuel Valls, qui réagit pour la première fois à un attentat d’ampleur sans son costume de chef du gouvernement, déplore un «acte ignoble». Emmanuel Macron tweete en allemand. Et Jean-Luc Mélenchon, depuis la Guadeloupe, sollicite une minute de silence pendant son meeting au Gosier.

Aurélie Rossignol

Source 

Attentat de Berlin: un uppercut sévère pour la chancelière Angela Merkel

 

 
Sans attendre de confirmation des autorités sur l'origine du chauffeur de poids lourd qui a foncé sur la foule du marché de Noël de Berlin, l'opposition d'extrême droite s'en est donné à cœur joie. «Ce sont les morts de Merkel», a déclaré un responsable d'«Alternative pour l'Allemagne» (AfD), pointant du doigt la décision de Mme Merkel d'ouvrir la porte aux migrants et demandeurs d'asile en 2015.

Epargnée jusqu'à aujourd'hui par les attaques djihadistes d'ampleur, l'Allemagne fait désormais partie des pays occidentaux durement touchés par le terrorisme, qui plus est en son cœur, Berlin.

C'est en tout état de cause une épreuve terrible pour le pays et pour la chancelière Merkel qui, il y a quelques semaines, a annoncé vouloir briguer un quatrième mandat en septembre 2017. Cette décision n'allait pas de soi tant l'image de la dirigeante allemande avait pâti de sa politique d'immigration généreuse.


Début 2016, sa popularité a beaucoup chuté et son parti, la CDU, a été puni dans plusieurs scrutins électoraux par la montée du parti de Frauke Petry, l'AfD. Mais ces derniers temps, Angela Merkel bénéficie à nouveau d'une embellie dans les sondages où la CDU est créditée de 37% des intentions de vote pour les prochaines élections législatives, après avoir connu une perspective à un peu plus de 30% seulement.

Merkel veut donner des gages à ses électeurs

 
Pour asseoir sa candidature, la chancelière s'est fait adouber par son parti début décembre. L'occasion pour elle de sensiblement durcir son discours sur l'immigration, afin de donner des gages à ses électeurs, promettant en particulier qu'une situation comme celle de l'automne 2015, où étaient arrivés près d'un million de demandeurs d'asile, fuyant pour une partie la guerre civile en Syrie, ne se reproduirait plus.

Une façon aussi pour Mme Merkel d'évacuer le souvenir traumatisant des agressions sexuelles dont plus de 1.000 femmes ont été victimes cet hiver-là à Cologne et Hambourg, lors de la nuit de la Saint-Sylvestre. Des faits criminels associés à l'arrivée massive de réfugiés en Allemagne.

Les populistes montent au créneau

 
L'attentat de Berlin risque de mettre à mal ce nouveau départ et de nuire une nouvelle fois à la figure protectrice et rassurante que représente traditionnellement la chancelière pour ses concitoyens. Angela Merkel va devoir à nouveau démontrer que ses choix ont été les bons, que les réfugiés «s'efforcent de s'intégrer», même si elle a admis le 20 décembre l'idée «odieuse» que cet «acte terroriste» pouvait avoir été commis par «une personne qui a demandé à l'Allemagne protection et asile».

«L'Allemagne n'est plus sûre» face «au terrorisme de l'islamisme radical», lui a rétorqué la figure de proue de l'AfD, Frauke Petry. Et de dénoncer la menace islamiste qui «a été importée de manière systématique et irresponsable au cours de l'année et demi écoulée».

«Ce sont les morts de Merkel», s'est empressé d'ajouter sur Twitter, Marcus Pretzel, un autre dirigeant du parti d'extrême droite.


 Mais ces critiques ne se limitent pas à la droite populiste. Le carnage de Berlin a réveillé celles de la branche bavaroise du parti conservateur d'Angela Merkel, la CSU, qui depuis plus d'un an dénonce l'arrivée des réfugiés et réclame, sans résultat jusqu'à présent, qu'un plafond annuel soit fixé sur le nombre de demandeurs d'asile autorisés à entrer en Allemagne.


«Trouver la force de vivre la vie que nous voulons»
 
 
Pour le ministre de l'Intérieur de Bavière, Joachim Herrmann, l'opinion ne peut accepter «que l'on continue avec une situation où nous avons des risques accrus d'attentats provenant de personnes inspirées par l'islamisme radical».

A ces polémiques, «Mutti», comme on surnommait Mme Merkel quand tout allait bien, a répondu d'avance. «Il faut, a-t-elle dit émue, quelques heures après l'attaque au camion-bélier, trouver la force de vivre la vie que nous voulons en Allemagne: libres, ensemble et ouverts les uns aux autres».
 
Véronique le Jeune
 

mercredi, 21 décembre 2016

Berlin : immigration, islam, islamisme, terrorisme

 

 

« Des civils innocents ont été tués dans les rues alors qu’ils se préparaient à fêter Noël. L’État islamique et d’autres terroristes islamistes attaquent continuellement les chrétiens au sein de leurs communautés et lieux de cultes. […] ça ne fait qu’empirer, le monde civilisé doit changer de mode de pensée, »
​‌”
disait Donald Trump, peu après l’attentat de Berlin qui a coûté la vie à au moins douze innocents et a blessé gravement 45 personnes. Angela Merkel a sciemment laissé le loup entrer dans la bergerie allemande, livrant son peuple à la folie meurtrière d’extra-Européens musulmans haineux.

Une société civilisée n’est pas fermée. Elle n’est pas ouverte non plus. Elle doit, comme une habitation, filtrer les entrées en installant portails et portes. La disparition des frontières externes et internes de l’Europe n’est pas le signe d’un progrès humain mais d’une régression vers les temps barbares. Nous sommes envahis. Parmi lesdits « migrants » (souvent de faux réfugiés et des clandestins trompeusement renommés « exilés » par le novlangue) se cachent des islamistes qui profitent de nos faiblesses pour tuer les nôtres.
Pendant quelques heures, le principal suspect était un individu d’origine pakistanaise âgé de 23 ans qui se serait présenté comme Afghan (ces derniers bénéficient quasi automatiquement du statut de « réfugiés »). Entré en Allemagne le 31 décembre 2015, l’homme est venu en Allemagne par Passau, ville située à la frontière autrichienne régulièrement prise d’assaut par des « demandeurs d’asile ». Il n’avait alors pas eu besoin de passer par des contrôles de sécurité, ceux-ci étant inexistants en raison des flux trop importants que ne pouvaient pas gérer les gardes-frontières. Déjà connu de la police allemande pour des faits considérés comme appartenant au registre de la « petite délinquance », en réalité un cas d’agression sexuelle selon Die Welt, l’homme n’était néanmoins pas soupçonné d’appartenir à la mouvance de l’islam de combat. Cette piste semble ne pas aboutir pour l’heure, les enquêteurs privilégiant une autre hypothèse qui les aurait conduits à perquisitionner un téléphone portable dans un « centre d’accueil de réfugiés » de Tempelhof. Des tâtonnements qui témoignent d’un amateurisme certain de la part de la police outre-rhénane. Quoi qu’il en soit, il ne fait aucun doute qu’il soit question d’un attentat islamiste commis par un extra-européen.
Toute l’Europe se trouve au bord du précipice, rongée par des cinquièmes colonnes contre lesquelles personne ne semble se décider à agir sérieusement. Les larmes ne servent à rien. Il faut sévir et comprendre pourquoi nous en sommes arrivés là. L’immigration apporte l’islam en Europe. L’islam en Europe génère des phénomènes islamistes. L’islamisme amène forcément du terrorisme. Le terrorisme créera les conditions propices à la partition des territoires. C’est très simple mais encore faut-il l’admettre. À chaque attentat, nous réclamons la même chose : le retour des frontières, l’arrêt de l’ingérence coupable dans le capharnaüm moyen-oriental, une politique migratoire digne de ce nom… En vain. Pourtant, tout prouve que nous avions raison avant tous les autres. Sous les injures, nous disions que les bateaux chargés de « migrants » charrieraient leur lot de délinquants, de criminels et de terroristes islamistes vers nos sociétés déjà incapables d’intégrer l’immigration des quarante dernières années… Que ne nous a-t-on alors écoutés…

Angela Merkel est coupable comme tous les autres dirigeants de l’Union anti-européenne. Un jour, ils seront jugés. Voulez-vous comme président d’un François Fillon, estimant il y a tout juste un an que les frontières seraient une « démagogie » ? Pensez-vous que les solutions d’hier soient toujours adaptées aux défis que l’Histoire nous impose ? Le drame qui se joue en Syrie ajoute des risques supplémentaires à une situation déjà intenable comme le prouvent les profils des terroristes Français de papiers tels ceux de Mohamed Merah ou des frères Kouachi. Demain, ils seront des centaines à venir après la bataille d’Alep, en provenance de l’État islamique ou de groupes dits « rebelles ». Préparez-vous.

 Gabriel Robin

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Nancy, samedi 14 janvier

 

 

 

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Attaque de Berlin: «tous victimes de Merkel» pour l’extrême droite allemande

 

 
Pendant qu’Angela Merkel s’efforce d’apaiser la population, affirmant que l’attaque à Berlin «ne secouera pas la liberté dans le pays», les eurosceptiques européens estiment que l’attentat est une conséquence directe de la politique migratoire de la chancelière allemande.

A l'instar des simples internautes allemands, les représentants de l'extrême droite ont accusé la politique intérieure de porte ouvertes d'Angela Merkel qui a vu prêt d'un million de migrants illégaux gagner l'Allemagne pour fuir la pauvreté et les conflits armés au Proche-Orient. « Quand est-ce que la législation actuelle sera révisée ? Quand mettrons-nous fin à cette hypocrisie ? Ce sont les victimes de Merkel », a martelé Marcus Pretzell, membre du parti eurosceptique Alternative pour l'Allemagne (AfD, Alternative für Deutschland), ajoutant les hashtags Nice et Berlin. ​« Le contexte fertile pour de tels actes a bel et bien été importé au cours des 18 derniers mois », a également lancé dans un communiqué la porte-parole de l'AfD Frauke Petry, ajoutant que « l'Allemagne n'est plus en sécurité, et c'est de la responsabilité de la chancelière de le rendre public ». Selon Nigel Farage, l'ancien leader du Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni (UKIP, UK Independence Party), ce terrible attentat n'est pas une surprise, ce genre de tragédies constituant le patrimoine personnel de Mme Merkel. ​« Le risque majeur pour Merkel est la manière dont son propre parti va réagir à l'attaque », a averti Christian Moelling, analyste allemand du groupe Marshall Fund, supposant que l'extrême-droite allemande ne tardera pas à gagner encore du terrain sur fond de prises de position de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) de la chancelière allemande. Police à Berlin © REUTERS/ Pawel Kopczynski Attaque de Berlin: la police pense avoir arrêté la mauvaise personne D'après M. Moelling, la façon dont sera menée l'enquête pourrait déterminer en partie le sort politique de la CDU lors de l'élection en Allemagne. Pour sa part, la chancelière allemande avait déclaré qu'elle aurait beaucoup de mal à avaler toute cette affaire s'il s'avérait que le terroriste de Berlin était un migrant. Juste après l'attaque, un citoyen du Pakistan, âgé de 23 ans, a été interpellé sur les lieux. Il a quitté son pays natal pour l'Allemagne entre décembre 2015 et février 2016 avant de s'installer dans le camp de migrants situé près de l'aéroport Tempelhof à Berlin. Selon la police allemande, le suspect appréhendé n'est pas l'exécuteur de l'attentat du 19 décembre et le terroriste est toujours armé et en liberté, ce qui n'exclut pas la possibilité d'un nouvel acte terroriste. Cependant, le fait que l'éventuel malfaiteur soit un migrant pakistanais, même s'il n'est pas considéré comme un extrémiste islamique religieux, pourrait bien ruiner les chances de Mme Merkel à la prochaine élection. Le flux migratoire record en Allemagne en 2016 a fait chuter la côte d'Angela Merkel, au profit de l'AfD, selon l'expert politique Michael Burleigh, cité par le site du quotidien britannique DailyMail. Ces derniers temps, le renseignement allemand avait déjà prévenu les autorités de Berlin sur fond d'appels récurrents de Daech à passer à l'action en Europe occidentale et notamment en Allemagne. Attentat au camion à Berlin © AFP 2016 Markus Schreiber Attaque de Berlin: «Nous devons nous préparer pour une lutte dure et prolongée» De son côté, l'Office fédéral de protection de la constitution (BfV) avait indiqué que des centaines des terroristes se déguisaient en réfugiés pour pénétrer dans le pays. Le 19 décembre, un camion a foncé dans la foule au marché de Noël à Berlin, faisant 12 morts et 48 blessés. À cette heure, les enquêteurs considèrent que le conducteur a délibérément visé la foule et évoque désormais une « attaque terroriste probable ». Le conducteur a été interpellé peu après les faits. Pourtant, il dément toute implication, rapporte mardi la chaîne de télévision allemande N-TV, qui cite une dépêche de l'agence de presse DPA. En 2015, l'Allemagne avait accueilli 890 000 candidats à l'asile, un record. Ce flux a soumis l'administration allemande à une forte pression et a retourné une partie de l'opinion contre la chancelière. Avec la fermeture de la route des Balkans menant de Grèce en Allemagne et la signature d'un accord controversé entre l'UE et la Turquie en mars, dont Mme Merkel a été la cheville ouvrière, le nombre de nouveaux arrivants a nettement baissé. Sur les neuf premiers mois de 2016, l'Allemagne a accueilli 213 000 candidats à l'asile. Depuis le début de l'année 2016, le taux de criminalité a augmenté de 40 % en Allemagne. Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join »
 

Journal du Mardi 20 décembre 2016 - Terrorisme / Nuit tragique à Berlin

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ZOOM : Débat J.Y Le Gallou / Bruno Larebière La réinfosphère : mythe ou réalité ?

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Ruhe in Frieden

 

 

Ruhe in Frieden

Le Mouvement NATON s’incline évidemment devant les victimes de la récente attaque terroriste de Berlin !

Cet énième attentat islamiste à Berlin doit nous rappeler le danger que représente l’islamisme partout dans le monde.

Mais il doit aussi nous rappeler que si l’afflux de migrants représente bien entendu un danger identiaire et économique, il représente aussi aujourd’hui un danger au niveau sécuritaire.
Il nous rappelle aussi l’écrasante responsabiité d’Angela Merkel et de ses congénères européens dans cette crise migratoire.

Enfin, ces tristes événements devraient faire réfléchir tous ceux qui appellent à l’action…sur les réseaux sociaux. Alors bien entendu, il faut réagir ! Mais pas n’importe comment ! Il faut le faire de manière réfléchie, avec une stratégie et de l’organisation. Il faut agir, bien sûr, mais collectivement et pas tout seul…

Bref, il faut s’engager et pas dans un « truc » populiste dont on sait bien que,comme d’habitude, il ne fera rien de ses éphémères victoires électorales…

Rejoignez-donc NATION, l’unique altenative, la seule opposition !

Source 

L'auteur de la fusillade de Zurich est un Suisse de 24 ans

 

 
L'auteur de la fusillade qui a fait trois blessés lundi dans un centre de prière musulman à Zurich est un Suisse de 24 ans sans lien apparent avec l'islamisme radical, dont les mobiles restent inconnus, a déclaré mardi la police cantonale. 
 
Les enquêteurs ont confirmé que le corps retrouvé dans la soirée près du lieu de la fusillade était bien celui du tireur, qui a été identifié. 
 
Lors d'une conférence de presse, les responsables de la police zurichoise ont déclaré que l'agresseur présumé s'était vraisemblablement donné la mort. 
 
L'homme a fait irruption vers 17h30 (16h30 GMT) dans le centre islamique et a ouvert le feu sur les fidèles.
 
Deux des trois personnes touchées, âgés de 30, 35 et 56 ans, souffrent de blessures graves, a précisé la police.
 
(Angelika Gruber; Danielle Rouquié et Jean-Stéphane Brosse pour le service français)
 

La lettre quotidienne d'information d'Eurolibertés

 

 

Danemark : une Danoise, d’orgine kurde, risque la prison après avoir combattu l’EI

 

 
Joanna Palani, une Danoise de 23 ans, née de parents kurdes, qui a quitté ses études à Copenhague pour combattre dans les rangs kurdes en Syrie et en Irak est jugée pour avoir enfreint son interdiction de quitter le territoire danois. Son avocat dénonce une mesure hypocrite auprès de L’Express.

Elle fait partie de ces jeunes Européens qui ont rejoint l’Irak et la Syrie. Mais son histoire n’a rien à voir avec les parcours de radicalisés venus grossir les rangs de l’organisation Etat islamique (EI).

 Mais à la façon des djihadistes de l’EI rentrés dans leurs pays, Joanna Palani risque aujourd’hui une peine de prison pour avoir enfreint son interdiction de quitter le territoire danois, selon le Guardian, une information confirmée auprès de L’Express par son avocat. La jeune femme a même été placée en détention provisoire le 7 décembre et doit retourner devant le juge mardi.

Son cas est atypique, probablement unique. Rembobinons. Joanna Palani naît de parents Kurdes iraniens en 1993 dans un camp de réfugiés de l’ONU en Iraq, avant d’emménager par la suite à Copenhague avec sa famille, qui a fui la guerre du Golfe. […]

En 2014, elle lâche ses études de philosophie pour combattre Daech et Bachar Al-Assad en Syrie au côté des Unités de protection du peuple (le YPG, branche armée du Parti de l’union démocratique, lui-même considéré comme la branche syrienne du PKK). Elle combat également en Irak dans les rangs des peshmergas du Kurdistan irakien, comme elle l’a raconté à Vice en juin dernier. Deux groupes qui ont reçu le soutien de la coalition internationale emmenée par les Etats-Unis, et dont le Danemark fait partie.
La jeune femme participe notamment à la mission d’un bataillon pour libérer des jeunes filles retenues comme esclaves sexuelles par l’EI, près de Mossoul. A l’époque de l’interview de Vice, elle se marre – « Les combattants de l’EI sont très faciles à tuer » – mais raconte aussi avoir vu un camarade suédois mourir au combat juste à côté d’elle. […]

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Fusillade dans un centre de prière musulman

 

 
A Zurich :
"Les tirs se sont produits à l'intérieur d'un centre islamique de Zurich, lieu de réunion et de prière pour les musulmans, a précisé la police à une journaliste de la télévision suisse publique RTS présente sur place.

La police a bouclé le quartier, à la recherche de l'auteur de la fusillade, a constaté un photographe de l'AFP sur place. D'après les médias suisses, la fusillade a fait trois blessés."

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