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jeudi, 19 janvier 2017

« Malheureusement, Juvisy-sur-Orge est tout sauf une exception ! »

 

 

Xavier Raufer : "Malheureusement, Juvisy-sur... par bvoltaire
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Un groupe d’une trentaine de jeunes, armés notamment de sabres, de machettes, et de barres de fer, a saccagé un quartier de Juvisy-sur-Orge dans la nuit de samedi à dimanche. Un véritable déchaînement de violence qui a vu des portes de hall d’immeubles défoncées, des véhicules abîmés et un appartement ravagé sous les yeux d’un père de famille et de son bébé.
Les habitants du quartier sont encore aujourd’hui sous le choc.
Réaction de Xavier Raufer.

La lettre quotidienne d'information d'Eurolibertés

 

Mahomet ou Mohamed ?

Cette question, qui a l'air anodine et ressemble à un non-sujet, est pourtant importante, car elle dénote l'état d'esprit de celui qui emploie telle ou telle orthographe du nom du "prophète". Soutenue en cela par Tareq Oubrou lui-même (!), Annie Laurent dans la Petite Feuille Verte montre que l'orthographe traditionnellement utilisée en France et fixée depuis le XVIIIe siècle, Mahomet, est une francisation du nom du "prophète" qui a toujours été utilisée dans les écrits de langue française, et que cette orthographe ne constitue en rien une dépréciation du personnage. Cette graphie de Mahomet a permis la création et l'usage du terme "mahométan", qui signifie un adepte de l'islam et rien d'autre.

Ce qui semble le plus contestable est l'emploi par des journaux catholiques et même par des ecclésiastiques, du terme "Prophète" avec une majuscule, accolé au nom de Mahomet, car cela révèle une adhésion intellectuelle à une vérité qui n'est pas celle de l'Eglise : le dernier prophète n'est pas Mahomet mais Saint Jean-Baptiste. La dhimmitude intellectuelle existe.
 
Annie Laurent estime que la formule la plus correcte pour un catholique est soit « Mahomet », soit « le prophète de l’islam ».
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Source 

Le grand remplacement, l'un des axes principaux de la campagne de Nicolas Dupont-Aignan

Nicolas Dupont-Aignan a lancé sur Twitter :

«En 2016, les socialistes compensent la baisse de natalité par l'invasion migratoire. Le changement de population, c'est maintenant!»

Au Figaro il répond :
Images-2«Si nous voulons un État en capacité d'assimiler les nouveaux venus, il faut d'urgence réguler l'afflux de nouveaux migrants». «En 5 ans, la France a accueilli près d'un million d'immigrés légaux (…) le nombre de titres de séjour accordés a encore augmenté en 2016 pour atteindre 227.550. Le nombre d'immigrés légaux annuels a ainsi explosé de 32,3% par rapport à il y a 10 ans! À cette immigration légale s'ajoute l'ensemble des clandestins qui vivent sur notre territoire en bénéficiant de l'appel d'air social, tout en profitant du laxisme socialiste en matière d'expulsions: au moins 300.000 au regard des bénéficiaires de l'AME».
«Il faut arrêter d'avoir peur des mots. Cette prise de position est tout à fait réfléchie et je brise ce tabou volontairement. Je ne suis pas pour l'immigration zéro, mais pour la prise en compte de ce remplacement rampant».
Dupont-Aignan ajoute qu'il s'agira-là de l'un de ses axes principaux de campagne, «avec la relocalisation de l'emploi». 
«Le choc démographique historique qui s'annonce en Afrique devrait être une obsession de tout futur chef d'État. La population pourrait y croître dans les années à venir d'un million d'individus. Si je suis président de la République, il y aura une carte de l'Afrique placardée dans mon bureau». 
Source 

Fournes-en-Weppes : un calvaire profané

 

 
Christ peint rose - copie
Une « mauvaise blague » ? Vraiment ? Il s’agit d’une profanation. Et double : parce qu’il s’agit et d’un monument aux morts et d’un Christ en croix ! Souvenons-nous : « Les passants l’injuriaient en hochant la tête ; ils disaient : “Toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, si tu es Fils de Dieu, et descends de la croix !” » (Mt 27, 39-40). N’est-ce pas ajouter une nouvelle injure au Rédempteur crucifié ? En tout cas, cet acte odieux nous remémore la pensée de Blaise Pascal : « Jésus sera en agonie jusqu’à la fin du monde. Il ne faut pas dormir pendant ce temps là ». D’où, aussi, la “veille” persévérante de notre Observatoire
 
À la mairie, on n’a pas souvenir que le Christ près de l’église ait déjà été victime d’actes de malveillance. Ce lundi matin [16 janvier], un employé municipal a découvert la statue barbouillée de rose, visiblement avec un pistolet à peinture. En début d’après-midi, deux employés juchés à tour de rôle sur une échelle, étaient occupés à décaper la statue, à l’eau puis avec un produit anti tags. Une multitude de taches, à l’arrière, sur la terre, subsistaient. On ignore qui a pu commettre cet acte de vandalisme, et surtout, pourquoi – mis à part pour faire une mauvaise blague. Cette statue est située au-dessus du premier monument aux morts de Fournes-en-Weppes, 2 000 habitants, construit juste après la Première Guerre mondiale par les catholiques. Un autre monument aux morts a ensuite été édifié sur la place par le comte d’Hespel, en 1926.
 

Nantes : après les lycéens, des séminaristes visitent la mosquée de l’UOIF

Nantes : après les lycéens, des séminaristes visitent la mosquée de l’UOIF
Nantes : après les lycéens, des séminaristes visitent la mosquée de l’UOIF
La ville de Nantes possède trois mosquées monumentales  ( une 4ème est en projet). Deux d’entre elles sont fort discrètes, la mosquée Ar-Rahma contrôlée par le Maroc et la mosquée turque Osmanli. Il n’en est pas de même de la troisième, la mosquée Assalam gérée par l’Association Islamique de l’Ouest de la France AOIF, succursale régionale de la très intégriste UOIF.
Sur son site elle se présente ainsi :
« A son évident mérite, Nantes intègre au cœur de son prestigieux patrimoine, la plus spacieuse mosquée du grand ouest, la mosquée Assalam et son centre culturel Abdullah Al Darwish. Cet édifice majestueux, d’une conception architecturale admirablement fondée sur le respect de son environnement et de son immersion dans l’urbanité de notre métropole, inspire sans complexe la résurgente mémoire du fameux traité de la tolérance et de la liberté. En référence à l’épithète gravé sur le fronton de la République, la fraternité de la Nation se renforce ainsi inéluctablement par la reconnaissance des consciences ».
Un style très ampoulé qui fait penser à la takia largement pratiquée dans les milieux islamistes.
La mosquée Assalam aurait été en partie financée par « un riche Qatari » d’après certains témoignages. Elle dispose d’un centre culturel qui, lui,  a été subventionné par la Ville de Nantes sous les mandatures de Jean-Marc Ayrault à hauteur de 200 000 €. Le sulfureux prédicateur de l’UOIF Hassan Iquioussen y est venu plusieurs fois en conférence.
Cette organisation très proche des frères musulmans égyptiens tient un congrès annuel. Parmi les prédicateurs orientaux qui s’y expriment, certains s’en prennent durement aux apostats, homosexuels, juifs et invitent les musulmans à dominer l’Europe.
De leur côté, les dirigeants de la mosquée Assalam depuis 4 ans, ménent  une intense campagne de relations publiques pour s’implanter sur l’agglomération nantaise. Ils affichent également leur présence dans maintes  manifestations. Ainsi, suite à l’attentat  islamiste contre Charlie Hebdo, on vit au 1er rang du défilé nantais son jeune imam Belgacem Ben Saïd tenant la banderole « ensemble libres égaux et solidaires ».
Symbole de son influence,  plusieurs milliers de personnes participèrent en octobre dernier  à la 8ème rencontre des musulmans de l’ouest. Au cours de celle-ci, un concours de mémorisation et de récitation du Coran était organisée pour les enfants dont de nombreuses fillettes quasi intégralement voilées. A cette occasion le chargé des « actions citoyennes » à  l’AOIF devait déclarer : « notre vœu qui doit s’approcher du ‘comportement exemplaire’ prôné par l’Islam est à l’opposé des tenants de Daech qui ont une lecture erronée de l’Islam ».
Le 15 décembre dernier, une classe de terminale ES du lycée public Jules Verne de Nantes s’est rendue dans cette mosquée ( voir notre compte-rendu ) dans le cadre de cours de sciences sociales et d’histoire.
Après cette visite des lycéens, ce sont des futurs prêtres qui viennent d’aller à la mosquée UOIF Assalam de Nantes, comme le rapporte le Facebook de l’imam Belgacem Ben Saïd. La rencontre était une formation sur l’islam et le dialogue interreligieux en présence du Père dominicain  Jean-François Bour. Celui-c est responsable-adjoint du SNRM (service national des relations avec l’Islam, créé par la conférence des évêques de France qui possède une antenne en Loire atlantique).
Or ce même imam sur sa page Facebook dénonçait « l’holocauste d’Alep » commis par l’armée syrienne et ses alliés russes. Mais rien sur les chrétiens des quartiers Est d’Alep qui ont vécu quatre ans sous l’oppression des islamistes, ni sur les bombardements des quartiers Ouest de la ville, qui ont fait des milliers de victimes.
La télévision belge diffusait mercredi dernier un documentaire consacré à Zineb El Rhazoui, journaliste  marocaine, survivante de l’attentat qui a frappé Charlie Hebdo http://echelledejacob.blogspot.fr/2017/01/denominateur-co..., il y a deux ans, nous reproduisons ses propos en conclusion : « Quand tu parles avec ces gens-là, ils te disent toujours : « Ça, ce n’est pas le vrai islam, amen. OK, je veux bien les croire, mais, le vrai islam, il est où ? (…)  C’est celui des talibans, celui de l’Arabie saoudite ? Je pense que ce concept de vrai islam est douteux puisqu’il n’y a pas d’islam, il n’y a que des musulmans.(…) Sur les textes, il faut que l’on sorte de ce mythe selon lequel ‘l’islam est une religion de paix et d’amour. Pour moi, l’islam est comme toutes les autres religions, monothéistes notamment, c’est-à-dire un ensemble de textes écrits dans un contexte bédouin il y a 15 siècles.
Ces textes sont archaïques et n’ont certainement pas vocation à régir la cité aujourd’hui. Tant que beaucoup de gens continueront, d’une part, à penser que le Coran est une Constitution et que l’islam est censé régir la cité et que, d’autre part, nous avons des gens complaisants qui, dans un paternalisme insupportable, continuent à répéter qu’en réalité l’islam serait une religion magnifique, on continuera à avoir des problèmes avec la religion musulmane ».

L'immigration en hausse de 4,6% en France en 2016

PARIS (Reuters) - L'immigration a connu une hausse de 4,6% en 2016 en France, avec la délivrance de 227.500 titres de séjour, selon les chiffres diffusés lundi par le ministère de l'Intérieur. 

Les autorités soulignent l'impact des réfugiés sur le bilan, les titres "humanitaires" ayant en effet augmenté de 45%, à 19.845.

Dans le même temps, l'immigration professionnelle est restée modeste, à 22.600 titres, même si cela représente une hausse de 9,4%. Le principal motif d'admission au séjour reste l'immigration familiale, qui a cependant reculé de 2,3% à 88.000 titres.

En 2016, les éloignements forcés d'étrangers en situation irrégulière sont en baisse de 16,3 %, à 12.961 après 15.485 en 2015.

Dans le contexte du rétablissement des contrôles aux frontières intérieures, cette évolution est à rapprocher de la très forte augmentation des non admissions d'étrangers en situation irrégulière prononcées aux frontières (63.732 en 2016 contre 15.849 en 2015, +302 %), souligne le ministère.

(Gérard Bon)

Source 

mercredi, 18 janvier 2017

Mantes-la-Jolie : la mosquée va bientôt passer sous pavillon marocain

La cession de la mosquée Othmane de Mantes-la-Jolie (Yvelines) au royaume du Maroc est imminente. Les autorités chérifiennes et l’association Othmane ont prévu de se rencontrer dans les prochains jours afin de signer l’acte de vente de ce lieu de culte situé dans la cité du Val-Fourré. «Cela doit se faire très rapidement, peut-être même ce mercredi, confie un acteur du dossier au Parisien. Lundi midi, au cours d’un repas organisé dans la grande mosquée de Mantes-la-Jolie, le consul du Maroc a confirmé l’information aux élus présents.» Les travaux de construction de la mosquée Othmane, entamés il y a une dizaine d’années, sont à l’arrêt depuis plusieurs mois. L’arrivée du Maroc devrait permette de relancer le chantier.

Source 

Quelle réalité de l'immigration en France ?

 
L'économie internationale en campagne, avec le CEPII. Questions à Anthony Edo, économiste au CEPII.

-La France est-elle un pays d'immigration massive ?

Oui elle l'a été... à la fin des années 1920, lorsque le pays affichait un taux d'immigration record devant les États-Unis, ou dans les années 1950-1960. Aujourd'hui, avec en moyenne 200 000 immigrés (définis comme des personnes nées étrangères à l'étranger) qui sont entrés chaque année sur le territoire français entre 2004 et 2012 selon l'INSEE ou 235 000 en 2013, soit entre 0,3 % et 0,4 % de la population française, on est loin d'un phénomène massif. A titre de comparaison, ce chiffre correspond à l'arrivée de 291 supporters dans un Stade de France de 81 000 places. Avec un tel taux d'immigration, la France est en dessous de la moyenne des pays de l'OCDE, qui s'établit à 0,6 %. En outre, pour évaluer de façon pertinente le flux d'immigrés, il faut soustraire aux 235 000 entrées de 2013 les 95 000 immigrés qui ont quitté la France cette année là, ce qui porte le flux net d'entrées d'immigrés à 140 000.

Une autre façon de répondre à la question est de quantifier la contribution des migrations à la croissance de la population française. Pour cela, il convient de comparer le flux net d'immigrés au solde naturel (naissances moins décès). En 2013, la France comptait 243 000 naissances de plus que de décès. L'apport de l'immigration net à la croissance de la population française est donc de moins de 40 % (140 000 / (243 000 + 140 000)). A comparer aux presque 200 % que représente l'apport des migrations à la croissance de la population allemande, du fait d'un solde naturel négatif lié à une fécondité en berne.

-Donc pas tant d'entrées nettes que ça chaque année. Mais qu'en est-il de la présence immigrée en France ?

Au siècle dernier, la part des immigrés dans la population française est passée de 6,6 % en 1931 à 7,4 % en 1975, puis s'est stabilisée jusqu'au milieu des années 1990. En 2014, l'INSEE a recensé un peu moins de six millions d'immigrés en France, soit 8,9 % de la population. Parmi eux, 3,6 millions sont de nationalité étrangère et 2,3 millions, soit 39 % des immigrés, ont acquis la nationalité française. Selon l'OCDE, la France se situe ainsi au 17ème rang des pays développés pour la part d'immigrés dans la population ; en Allemagne et aux Etats-Unis, par exemple, 13 % de la population est immigrée en 2013.

-Ces chiffres sont-ils conformes à la perception que les Français en ont ?

Loin de là. Les Français interrogés en 2010 par le Transatlantic Trend Survey estimaient que la part des immigrés était de 24 % alors qu'elle n'était que de 8,5 %. Cette surestimation du nombre d'immigrés qui résident dans leur pays n'est d'ailleurs pas propre aux Français. Les Allemands et les Américains, par exemple, estiment le pourcentage d'immigrés dans leur population respective à 22 % et 37 %, bien au-delà des 13 % réels.

< Ces écarts sont-ils liés à l'immigration irrégulière ?

Chiffrer l'immigration irrégulière est par définition difficile. Mais si l'on s'appuie sur les 282 000 demandes de l'aide médicale d'État offerte en 2013 aux étrangers en situation irrégulière ou même sur le chiffre plus élevé qui circule de 500 000 immigrés en situation irrégulière, la part des immigrés dans la population française n'atteint pas 10 %. On est toujours loin de la perception des Français.

-Mais alors pourquoi un tel écart ? Est-ce dû à l'inégale répartition des immigrés sur le territoire ?

Probablement. La très forte concentration locale des immigrés et leur surreprésentation dans des quartiers précarisés et modestes peut conduire les Français à estimer qu'il en va ainsi ailleurs et donc à surestimer le nombre d'immigrés dans le pays.

Cet écart entre le chiffre et la perception tient aussi à des confusions, comme celle entre immigrés et personnes nées en France de parents immigrés qui, par définition, n'en sont pas. Cependant, si on ajoute à la population immigrée les individus nés en France dont au moins l'un des deux parents est immigré, on obtient une proportion d'environ 19 % de la population française en 2011, ce qui pourrait indiquer que cette confusion contribue à l'écart observé. Le regroupement familial fait l'objet d'une autre confusion lorsque le discours politique en fait la principale source d'immigration en France, alors qu'il a représenté moins de 24 000 personnes immigrées en 2014 selon le ministère de l'intérieur, soit 11 % seulement du total. C'est un dispositif qui permet aux étrangers vivant en France de faire venir conjoint et enfants de moins de 18 ans. Il ne faut pas le confondre avec l'entrée des membres étrangers de familles de Français sur le territoire qui représente la plus forte composante des admissions au séjour pour motif familial (99 374 personnes).

-Cette perception de l'immigration peut-elle changer ?

Pour cela, il faut informer davantage. Une étude réalisée par des chercheurs des universités d'Oxford et Bocconi montre clairement que les individus, lorsqu'ils sont informés des chiffres de l'immigration, sont moins enclins à considérer que les immigrés sont trop nombreux.

Source : INSEE
Propos recueillis par Isabelle Bensidoun & Jézabel Couppey-Soubeyran
-Pour aller plus loin
Chojnicki X. et Ragot L. [2012], « Pour une refondation de la politique migratoire française », Billet de Blog du CEPII, 18 juin.
Edo A. [2016], « Migrations et mouvements de réfugiés : état des lieux et conséquences économiques », in CEPII L'économie mondiale 2017, La Découverte, « Repères », Paris.
Grigorieff A., Roth C., Ubfal D. [2016], « Does Information Change Attitudes Towards Immigrants? Evidence from Survey Experiments », Available at SSRN: https://ssrn.com/abstract=2768187, November 12.
Héran F. [2005], « Cinq idées reçues sur l'immigration », Population et Sociétés, n° 397.
Insee Première [2014], Les immigrés récemment arrivés en France, n° 1524, novembre.

Source 

Immigration: Les réfugiés « Merkel » arrivent à Paris

 

 
Immigration: Les réfugiés « Merkel » arrivent à Paris
Chaque jour, entre 50 et 100 migrants déboutés du droit d’asile en Allemagne entreraient en France. À Paris, les centres d’accueil sont saturés.
 
C’est le nouveau casse-tête du gouvernement. Combien de migrants, déboutés en 2016 de leur demande d’asile en Allemagne vont tenter leur chance en France? Selon nos informations, depuis le début de l’année, la préfecture de police estimerait qu’ils sont entre 50 et 100 à arriver chaque jour dans la capitale, leurs conditions de séjour outre-Rhin étant de plus en plus difficiles.
Thomas de Maizière, le ministre allemand de l’Intérieur, a décidé de renvoyer à Athènes les migrants entrés dans l’espace Schengen par la Grèce. Cette procédure avait été suspendue en 2011. Mais depuis le 19 décembre et l’attentat de Berlin, la police fédérale a intensifié les expulsions de sans-papiers, déboutés du droit d’asile compris…
En 2016, Berlin a enregistré quelque 280.000 nouvelles demandes d’asile sur un total de 745.545 en cours de traitement, parmi lesquelles 162.510 ont été déposées par des Syriens et 127.892 par des Afghans… Or si les premiers obtiennent un titre de protection dans près de 100% des cas – lorsqu’ils réussissent à prouver leur identité –, ce n’est pas le cas des seconds. L’Allemagne refuse une demande afghane sur deux. Et la plupart de ces derniers atterrissent donc à Paris.
 
Un phénomène inquiétant car la capitale n’a plus de capacité d’accueil. La « bulle », le centre humanitaire de 400 places ouvert porte de la Chapelle au mois de novembre par Anne Hidalgo, est déjà saturée. La Mairie de Paris vient d’ailleurs d’annoncer l’ouverture prochaine de 200 places supplémentaires. Depuis quelques jours, les associations tirent la sonnette d’alarme, car les campements sauvages commencent à se reformer. En France, les demandeurs « Dublin » (du nom du règlement européen en matière d’asile) seraient déjà actuellement 20.000.
 

Un député allemand, opposé à la politique migratoire, quitte le parti de Merkel

Un député, en désaccord profond sur la politique migratoire, quitte le parti de la chancelière allemande Angela Merkel tout en gardant son mandat.


Le député de la CDU Erika Steinbach claque la porte, car elle est en désaccord profond avec la politique d’ouverture des frontières de la chancelière Angela Merkel. Représentante de l’aile nationaliste de la CDU, Erika Steinbach reproche également au parti sa dérive vers les idées ambiantes de gauche.

Dans une interview accordée au Welt am Sonntag, elle déclare : « Voterais-je actuellement pour la CDU ? Non. Entrerais-je de nos jours à la CDU ? Non. Par conséquent, je ne peux honnêtement que tirer la conclusion de quitter la CDU. » Elle estime qu’en ouvrant les frontières en 2015, Angela Merkel a bafoué les règles juridiques : « Le fait que durant des mois des personnes non identifiées aient franchi les frontières en bus ou en train n’était pas une exception, mais une mesure volontaire allant à l’encontre de nos règles légales et des traités européens. L’Office fédéral pour la migration et les réfugiés a identifié des milliers de passeports comme étant falsifiés, sans que les conséquences juridiques prévues en soient tirées. 

Aucune autorité fédérale ne se permettrait de sa propre initiative une telle ignorance de notre droit. Une volonté politique se trouve là derrière. » Erika Steinbach estime qu’Angela Merkel n’a pas respecté la loi, également, dans le domaine du sauvetage de l’euro et du tournant énergétique.
 Elle ne désire pas rejoindre, pour le moment, le parti patriotique Alternative pour l’Allemagne (AfD) mais espère que cette formation politique entrera au sein du Parlement national à l’issue des élections législatives de septembre 2017.

Madame Steinbach est née en 1943, en tant qu’Erika Hermann. En 1972, elle a épousé le chef d’orchestre Helmut Steinbach et a adhéré à la CDU en 1974. Elle siège depuis 1990 au Parlement en tant que député d’une circonscription de Francfort-sur-le-Main, la capitale de la Hesse. En 1991, elle a voté contre la reconnaissance de la ligne Oder-Neiße comme frontière avec la Pologne et a déclaré : « On ne peut pas approuver un traité qui sépare une partie de notre patrie. » Entre 1998 et 2014, elle a dirigé l’Association des personnes déplacées, qui se donne pour vocation de défendre les intérêts des personnes expulsées des territoires de l’Est au sortir de la Seconde Guerre mondiale.

Erika Steinbach s’est distinguée au cours des derniers mois par ses prises de position ainsi que par un tweet portant l’inscription « Deutschland 2030 » (Allemagne 2030), accompagné d’une photo montrant un enfant blanc entouré d’enfants de couleur qui lui demandent « D’où viens-tu donc ? »
 
Le départ de ce député bénéficie à l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), qui compte en son sein de nombreux déçus de la CDU et qui voit, ainsi, confirmer le fait que les patriotes n’ont plus de place dans la formation politique de la chancelière. Le député européen de l’AfD Beatrix von Storch invite, sur Twitter, Erika Steinbach à rejoindre l’AfD.

Lionel Baland

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« Dans 10 ans à cause de notre stupidité, nous serons musulmans »


Dans une interview au journal La Fede Quotidiana, le 9 janvier, Carlo Liberati, archevêque de Pompéi, tient des propos très iconoclastes contre la politique d’immigration européenne.

Il s’indigne que l’on oublie les « pauvres vieux Italiens qui cherchent à manger dans les poubelles et ne peuvent pas se soigner, pendant que les enfants sont partis à la plage », et de voir « des migrants jeter leur repas ». Il estime que « la Pologne et la Hongrie ont raison quand elles veulent se protéger contre un flux incontrôlé, une invasion qui pourrait mettre en danger les traditions et les valeurs religieuses ».

Qui rend-il responsable de cette situation ? Pas les musulmans, pas l’islam mais les lois injustes, le « no kid », le manque de « vraie vie chrétienne » : « L’Italie et l’Europe font des lois qui vont contre Dieu et ont des coutumes qui ne parlent que de paganisme », « Eux font des enfants et nous non », « L’Église fonctionne peu, les séminaires sont vides sauf les paroisses qui sont encore soutenues mais il manque une vraie vie chrétienne ».

Manque de vie chrétienne ou répression de la vie chrétienne, y compris aujourd’hui par l’Église elle-même ?

Les musulmans ont usé et abusé du cliché de « l’islam des caves », rappel « subliminal » du « christianisme des catacombes ».
Et il semble que bien des chrétiens, roulés dans la farine, aient pris leurs « baïonnettes » pour des lucernaires… L’enseignement de Louis Massignon, dont les professeurs Marie-Thérèse et Dominique Urvoy montrent, dans leur livre La Mésentente, les falsifications éhontées auxquelles il se livrait pour « prouver » ses thèses favorables à l’islam, a une influence très forte dans le clergé catholique.
 Alors que les vrais « chrétiens des catacombes », aujourd’hui, ce sont les convertis au christianisme.

Joseph Fadelle, Irakien musulman devenu chrétien, auteur du livre Le prix à payer, explique qu’un site Internet permettant à des personnes de pays musulmans de discuter de religion réunit, notamment, à sa connaissance 120.000 convertis au christianisme rien qu’en… Arabie saoudite. Mais il est le seul à y paraître sous son nom véritable, les autres utilisent des pseudonymes et les intervenants ne s’échangent aucune adresse… Une « Armée du salut des ombres », en quelque sorte.

Comme si cela ne suffisait pas, l’injonction au silence vient aussi des milieux catholiques. Ainsi, il a été demandé à Joseph Fadelle de ne pas trop s’exprimer sur l’islam… Ainsi, Aquila de France, Algérienne née dans une famille musulmane, raconte dans son autobiographie Pour un monde sans islam qu’un prêtre à qui elle demandait le baptême lui a reproché de ne pas comprendre l’islam…

Une association catholique, « Forum Jésus le Messie », s’est constituée en 2010 pour soutenir l’accueil des convertis venus du monde musulman. Elle réunit des religieux orientalistes de haut niveau : les pères Samir Khalil Samir, Pierre-Marie Soubeyrand, Édouard-Marie Gallez, Fabrice Loiseau, Guy Pagès, Dominique Rey… Son prochain « Forum » se tiendra les 4 et 5 février à Lyon.

Elise Elisseievna

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En prison, Salah Abdeslam correspond avec des admiratrices !

Faut-il s’étonner que Salah Abdeslam, le dernier survivant des commandos du 13 novembre 2015, en isolement à la prison de Fleury-Mérogis, corresponde librement avec des personnes extérieures ? C’est pourtant une réalité. Libération vient de publier des extraits de sa réponse à une admiratrice. 

Selon le journal, ce type de courriers est fréquent : « Des catholiques lui écrivent pour l’interroger sur sa foi, des femmes crient leur amour et déclarent vouloir porter son enfant, des avocats proposent leurs services, c’est incessant. »
 
C’est que tout cela se fait le plus légalement du monde. Pire : l’État se mettrait en tort s’il ne laissait pas au terroriste cette liberté. La circulaire du 14 avril 2011 précise notamment que « les personnes détenues placées au quartier d’isolement conservent l’intégralité de leurs droits en termes d’accès à l’information, de relations avec l’extérieur, de correspondance, d’exercice du culte ou d’utilisation de leur compte nominatif »

Elles peuvent donc écrire tous les jours à toute personne de leur choix. Cependant, un « détenu particulièrement signalé » peut « justifier une attention particulière portée au contenu de sa correspondance ». On est rassuré ! En l’occurrence, les échanges épistolaires de Salah Abdeslam seraient systématiquement ouverts et lus par l’administration pénitentiaire et le juge d’instruction.
On peut comprendre que, dans un État de droit, pour éviter les abus et les contentieux, des textes officiels prévoient une réglementation en la matière. 

Il reste qu’on peut s’inquiéter des facilités données à ce terroriste dans ses relations avec l’extérieur. Le gouvernement répète sans cesse que la France est « en guerre » et les tueurs de l’État islamique ne sont pas hommes à en respecter les conventions. Certes, ce qui distingue un pays civilisé de la barbarie islamique, c’est précisément le respect du droit et de la dignité humaine avec lequel il est censé ne pas transiger. Mais, sans tomber dans les excès du camp de Guantánamo et, qui plus est, en plein état d’urgence, les égards prodigués à ce terroriste peuvent en surprendre plus d’un.
On s’interroge, aussi, sur l’opportunité d’une telle publication : les tueurs islamiques ont-ils besoin de cette publicité, qui pourrait susciter des émules ? Mais, paradoxalement, ne permet-elle pas de mieux comprendre la personnalité et les motivations d’un individu qui reste systématiquement silencieux face aux juges ? C’est la justification que donne Libération.

Salah Abdeslam déclare sans ambages : « Je n’ai pas honte de ce que je suis. » Il professe sa foi et sa soumission à Allah (l’orthographe n’a pas été rectifiée, ndlr) : « Tu es sincère alors je vais l’être aussi, si je te demande les intentions de ta démarche c’est pour m’assuré que tu ne m’aime pas comme si j’étais une “star ou une idole” parce que je reçois des courriers comme ca et je ne cautionne pas cela car le seul qui mérite d’être adorer c’est Allah, Seigneur de l’univers. » Il fait du prosélytisme : « Est-tu soumise ?, demande-t-il à sa correspondante, sinon alors dépêche toi de te repentir et de soumettre à Lui n’écoute pas les gens mais plutôt les paroles de ton Seigneur. Il te guidera. »

Ces propos n’apportent aucune révélation sur Salah Abdeslam, sinon ce que l’on savait déjà. On ne peut écarter l’hypothèse qu’ils aient été conçus comme une justification à l’intention de ses « amis », pour faire oublier les obscurités de son attitude pendant les attentats. Ni que, sachant que son courrier est lu par les autorités, il joue avec ses lecteurs. Quant à la justice, elle assurerait « ne rien connaître de cette mystérieuse expéditrice ». Difficile de la croire…

 Jean-Michel Léost

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Enquête exclusive : Saint-Denis est-elle toujours en France ?

 

Comment appeler la ville de Saint-Denis en 2017 ? Auparavant, les sociologues et les géographes parlaient des « quartiers populaires », puis ont supprimé l’adjectif « populaire » pour garder les seuls « quartiers ». Plus récemment, la notion de « territoires perdus de la République » obtenait un certain succès. Aujourd’hui, on parlera plus volontiers de « zones de non-droit », de « territoires interdits de la République », voire, pour certains (dont moi), de « zones de non-France ». Il m’est même arrivé d’utiliser l’expression choc d’« ambassade de l’État islamique en France », susceptible de réveiller ceux de mes concitoyens qui se refusent à regarder la réalité en face !

Saint-Denis, qui abrite la nécropole des rois de France, monument aussi symbolique qu’émouvant, n’est plus vraiment un territoire français. Notre civilisation n’y a plus cours, nos lois n’y sont plus appliquées et une majorité de ses habitants ne se sentent pas vraiment français. Le reportage « Enquête exclusive » diffusé hier sur M6 l’aura certainement fait comprendre à quelques-uns parmi vous. C’est une synthèse admirable de tous les thèmes développés par les oiseaux de malheur qu’il faut absolument faire taire, de peur qu’ils n’empêchent la réélection des élus locaux qui ont sciemment laissé se développer une France parallèle.

On y voit, notamment, la vie des derniers « Français de souche » qui n’ont pas encore fui la ville.

Ils se retrouvent au fond d’une cour d’immeuble, dans une charmante vinothèque, pour pouvoir consommer de l’alcool et de la charcuterie… La majorité des commerces traditionnels ont fermé, remplacés par des magasins islamiques ou africains : boucheries halal, coiffeurs afro, esthéticiennes charia compatibles, restaurants de kebabs et autres taxi-phones… Les Euro-Français sont une minorité visible au sein de leur nation historique, contraints de se cacher afin d’éviter la police « métissée » qui les stipendie et les moque. Quant aux employés des grands groupes attirés par les loyers bas et les réductions d’impôt, ils utilisent des chauffeurs pour se rendre au métro ! Notons que les personnes d’origine asiatique sont aussi les victimes récurrentes de la terrible insécurité qui fait rage dans la ville.
 
Saint-Denis, où les Français populaires ont été littéralement remplacés par les immigrés, est l’une des dernières villes de plus de 100.000 habitants à être toujours dirigée par le Parti communiste. En 2016, Didier Paillard, maire PCF de 2004 à 2016, cédait sa place à Laurent Russier, lui aussi membre du PCF. Au vu de l’état de la ville, on pourrait s’interroger : pourquoi le candidat communiste est-il toujours élu ? Tout simplement parce qu’ils agissent en féodaux et pratiquent une politique ouvertement clientéliste. La communauté musulmane de Saint-Denis, largement majoritaire, a trouvé de parfaits alliés dans les athées du Parti communiste. Pour preuve, une mosquée géante d’une valeur de 7 millions d’euros sera prochainement édifiée. Elle a été financée pour 800.000 euros par l’Arabie saoudite qui bombarde, en ce moment même, les populations yéménites qui n’intéressent personne…

Point de convergence de tous les trafics, de la drogue aux armes, Saint-Denis est une ville gangrenée. Qui s’étonnera du fait que le « cerveau » des attentats du Bataclan, Abdelhamid Abaaoud, ait pu y trouver refuge alors qu’il était en cavale suite à un massacre de masse commis sur le sol français contre des Français ? Il faudra bien dire un jour ce qui est et en tirer toutes les conclusions : Saint-Denis est un territoire occupé ! Regardez, d’ailleurs, l’illustration de cet article. Pour l’année 2017, la carte des vœux de la mairie représente un motif oriental et non un motif français…

Gabriel Robin

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Merci aux médias de starifier Abdeslam !

Salah Abdeslam est « l’unique survivant du commando du 13 novembre », « l’homme le plus surveillé de France », il est « placé à l’isolement et filmé 24 heures sur 24 » et les journalistes citent son nom en feignant de défaillir de peur sur leurs jambes. Les commentaires sur les conditions de sa détention et les mots choisis pour évoquer le personnage l’entourent d’une sorte de mystère qui favorise la fascination. La cruauté des actes dont il s’est rendu coupable et son omniprésence médiatique invisible en font une sorte de croisement entre Hannibal Lecter et la bête du Gévaudan. Dans une société où toutes les subversions sont favorisées par le discours sur la libéralisation des mœurs et des passions, faut-il s’étonner de trouver, entre les lettres de curieux et les lettres d’insultes qu’il reçoit, quelques véritables déclarations d’amour ? Dont certaines de femmes qui, apprend-on, rêvent de porter l’enfant de la Bête.

En faisant d’Abdeslam ce personnage de film d’épouvante, les médias ont sans doute cru qu’ils faisaient d’une pierre deux coups : le sensationnel pour l’Audimat et la mise en scène angoissante pour rendre le tueur le plus répulsif possible.

C’est oublier qu’à ce jeu, on récolte parfois des fruits que l’on n’a pas semés. Dans Émile, ou De l’éducation (1762), Jean-Jacques Rousseau doute qu’il faille utiliser les Fables de La Fontaine dans l’enseignement des règles de sagesse et de morale aux enfants. Il remarque qu’avec des fables qui mettent en scène un personnage malicieux supposé représenter le vice, contre un personnage qui incarne finalement la droiture, l’enfant, au lieu de s’identifier à ce dernier comme on s’y attend, trouve finalement la malice plus exaltante et plus séduisante ! Et Rousseau d’en tirer la conclusion qu’avant d’aller à la pêche, il faut bien choisir son hameçon. Du fond de sa cellule, pour la première fois, Salah Abdeslam a répondu à l’un des nombreux courriers qu’il reçoit, et comme s’il était une star d’Hollywood, son acte est scruté par les médias qui en font un événement. Kate Middleton a eu un enfant ! Salah Abdeslam a écrit une lettre ! Nelson Mandela est mort ! Qui sait si, à ce rythme, la lettre du terroriste ne sera pas vendue aux enchères dans cent ans, comme objet historique, comme on achète aujourd’hui la correspondance de Baudelaire ou un manuscrit autographe de Saint-Exupéry.

On apprend, toutefois, grâce à cette lettre que l’assassin n’exprime pas le moindre regret, qu’il est toujours aussi zélé, qu’il n’a honte de rien et qu’il encourage son admiratrice à se soumettre à Allah, « seigneur de l’univers ». Cette inflexibilité dans sa foi et dans son engagement devrait bientôt nous valoir un éloge de la part d’un écrivain de gauche ou d’un journaliste à moustache noire et épaisse, très émus de cette fidélité pure et noble, sans parler des apprentis talibans que ce modèle de « rectitude » ne manquera pas d’inspirer. Disons donc encore merci aux médias de « starifier » Salah Abdeslam chaque fois qu’ils en parlent.

Jonathan Sturel

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« Ils obligeaient les hommes à prendre les armes et tuaient ceux qui refusaient »

Dans le camp des déplacés de l’est d’Alep, ceux qui ont vécu avec les rebelles les accablent. 

Laurent Dandrieu : « L’Église confond charité et politique d’immigration ! »

 Dans son dernier ouvrage, Église et immigration : le grand malaise, Laurent Dandrieu revient sur l’histoire de l’Église catholique vis-à-vis de l’immigration. Un livre qui, selon l’auteur, a pour vocation de créer l’électrochoc qui permettra l’ouverture d’un débat sur la notion même de charité. Explications.

La lettre quotidienne d'information d'Eurolibertés

 

 

Allemagne: un sulfureux parti d'extrême droite évite l'interdiction

 

 

La plus haute juridiction allemande a rejeté mardi une demande d'interdiction d'un parti d'extrême droite, le NPD, pointant du doigt sa faible audience dans un arrêt très attendu dans un contexte d'essor de la droite populiste anti-immigration.

"Certes le NPD a des objectifs anticonstitutionnels, mais il n'y a actuellement pas d'éléments concrets de poids laissant penser que l'action (du parti) puisse être couronnée de succès", a indiqué le président de la Cour constitutionnelle du pays, Andreas Vosskuhle. 
La Cour a ainsi rejeté à l'unanimité des juges la demande d'interdiction présentée en 2013 par la chambre haute du Parlement allemand, le Bundesrat. Il s'agit du deuxième rejet de ce type, après une première décision en ce sens concernant le NPD en 2003. 
Le ministre de la justice Heiko Maas a estimé que cette décision rendait plus que jamais nécessaire "le combat contre l'extrême droite" et appelé à la mobilisation de l'ensemble "des responsables politiques, de la société civile et des services de sécurité" allemands. 

"Nous allons pouvoir vraiment rebondir et nous consacrer à notre tâche, c'est-à-dire contribuer à la formation de la volonté politique du peuple", a déclaré pour sa part l'avocat du NPD Peter Richter à la sortie de l'audience. 


- 'Aveuglement' - 


Les juges ont considéré que même s'il a une "parenté avec le national-socialisme" et que le NPD vise un "Etat autoritaire fondé sur communauté populaire définie ethniquement", le mouvement n'a "pas de portée" réelle. 

La décision rendue mardi a suscité l'incompréhension du Comité international Auschwitz qui a dénoncé dans un communiqué une "journée tragique pour la démocratie" et "l'aveuglement" de la cour. 

Le Congrès Mondial juif a lui estimé que si le NPD ne représente aucune menace immédiate, il a fallu "très peu de temps à Hitler et son parti pour détruire la démocratie allemande et tuer 6 millions de juifs". 

Ultranationaliste, le NPD prône une "Allemagne aux Allemands" et mentionne dans son programme "la survie et le maintien du peuple allemand dans son espace vital héréditaire d'Europe centrale", une rhétorique qui évoque le vocabulaire nazi. 

La demande d'interdiction avait été présentée deux ans après la découverte d'une série de meurtres racistes commis par trois militants néo-nazis d'un groupuscule baptisé "Clandestinité national-socialiste" (NSU), proches du NPD.

La Cour a admis que son arrêt pouvait "irriter" mais a pointé du doigt la faible audience du NPD pour expliquer son arrêt. Fondé en 1964, le parti qui compte moins de 6.000 membres a perdu l'année dernière ses derniers représentants dans un parlement régional et il ne compte plus qu'un siège significatif, un député européen élu en 2014, Udo Voigt. 


- Essor de l'AfD - 


Si ce mouvement a fait longtemps figure d'épouvantail en raison notamment de ses liens avec des groupuscules néo-nazi, il n'est crédité que de 1% des intentions de vote dans les sondages. Et l'émergence ces dernières années du parti anti-immigration Alternative pour l'Allemagne (AfD), à la réputation moins sulfureuse, l'a encore plus marginalisé. 

Ce dernier est crédité de 10 à 15% des intentions de vote, son discours anti-islam et anti-système convainquant une part croissante de l'opinion, notamment depuis l'ouverture du pays aux migrants en 2015. L'AfD pourrait au vu des sondages avoir des députés à l'issue des législatives de septembre, une première pour un parti de ce type en Allemagne depuis 1945. 

En raison du souvenir de la dictature hitlérienne, des critères très stricts ont été fixés dans la Constitution pour interdire un parti politique. Il n'y a que deux précédents: contre un héritier du parti nazi, le SRP, en 1952, puis contre le Parti communiste ouest-allemand (KPD), quatre ans plus tard. 

Même cette dernière décision reste très contestée en Allemagne, la Cour ayant été accusée d'avoir rendu une décision politique en pleine guerre froide. 

La première demande d'interdiction du NPD rejetée en 2003 l'avait été pour sa part pour vice de procédure, après des révélations sur la présence d'"indicateurs" du renseignement intérieur au sein de la direction du NPD. Ceux-ci ont été "désactivés" depuis.

Source 

Le Pakistan est désormais le 4ème pays le plus dangereux pour les chrétiens

 

 
Pakistan 4eme de la liste
 
La British Pakistani Christian Association (BPCA) souligne le sinistre “progrès” du Pakistan dans le classement des pays où les chrétiens sont les plus persécutés. Elle s’appuie, pour cela, sur le dernier Index annuel de persécution des chrétiens dans le monde publié par Portes Ouvertes (Open Doors) et relatif aux faits constatés et documentés pour l’année 2016. Pour l’année 2014, le Pakistan se situait au 8ème rang. Pour l’année 2015, au 6ème. Et pour l’année 2016, le Pakistan s’est “hissé” la 4ème place ! Il n’est précédé dans ce “tableau d’horreur” que par la Corée du Nord, la Somalie et l’Afghanistan, étant toutefois précisé par la BCPA qu’en nombre d’incidents antichrétiens constatés et documentés, le Pakistan est sans doute le pays n° 1…
 

"Dans 10 ans à cause de notre stupidité, nous serons musulmans"

D'Elise Elisseievna sur Boulevard Voltaire

Vescovo-liberati"Dans une interview au journal La Fede Quotidiana, le 9 janvier, Carlo Liberati, archevêque de Pompéi, tient des propos très iconoclastes contre la politique d’immigration européenne.
Il s’indigne que l’on oublie les « pauvres vieux Italiens qui cherchent à manger dans les poubelles et ne peuvent pas se soigner, pendant que les enfants sont partis à la plage », et de voir « des migrants jeter leur repas ». Il estime que « la Pologne et la Hongrie ont raison quand elles veulent se protéger contre un flux incontrôlé, une invasion qui pourrait mettre en danger les traditions et les valeurs religieuses ».

Qui rend-il responsable de cette situation ? Pas les musulmans, pas l’islam mais les lois injustes, le « no kid », le manque de « vraie vie chrétienne » : « L’Italie et l’Europe font des lois qui vont contre Dieu et ont des coutumes qui ne parlent que de paganisme », « Eux font des enfants et nous non », « L’Église fonctionne peu, les séminaires sont vides sauf les paroisses qui sont encore soutenues mais il manque une vraie vie chrétienne ».

Manque de vie chrétienne ou répression de la vie chrétienne, y compris aujourd’hui par l’Église elle-même ?
Les musulmans ont usé et abusé du cliché de « l’islam des caves », rappel « subliminal » du « christianisme des catacombes ».[...]

Joseph Fadelle, Irakien musulman devenu chrétien, auteur du livre Le prix à payer, explique qu’un site Internet permettant à des personnes de pays musulmans de discuter de religion réunit, notamment, à sa connaissance 120.000 convertis au christianisme rien qu’en… Arabie saoudite. Mais il est le seul à y paraître sous son nom véritable, les autres utilisent des pseudonymes et les intervenants ne s’échangent aucune adresse… Une « Armée du salut des ombres », en quelque sorte.

Comme si cela ne suffisait pas, l’injonction au silence vient aussi des milieux catholiques. Ainsi, il a été demandé à Joseph Fadelle de ne pas trop s’exprimer sur l’islam… Ainsi, Aquila de France, Algérienne née dans une famille musulmane, raconte dans son autobiographie Pour un monde sans islam qu’un prêtre à qui elle demandait le baptême lui a reproché de ne pas comprendre l’islam…
Une association catholique, « Forum Jésus le Messie », s’est constituée en 2010 pour soutenir l’accueil des convertis venus du monde musulman. Elle réunit des religieux orientalistes de haut niveau : les pères Samir Khalil Samir, Pierre-Marie Soubeyrand, Édouard-Marie Gallez, Fabrice Loiseau, Guy Pagès, Dominique Rey… Son prochain « Forum » se tiendra les 4 et 5 février à Lyon."
Il y a urgence à oeuvrer pour la conversion des musulmans; nous n'avons pas oublié cette prière islamique au Colisée, le 21 octobre 2016, qui est sans doute un avant-goût de ce que nous risquons de connaître d'ici peu :
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Élection présidentielle : au deuxième tour, la question de l’islam fera la différence

De Bernard Antony :

"Affirmant cela, je ne dis pas bien sûr que les positions des candidats sur les questions économiques, sociales et sociétales n’auront pas d’importance. Elles seront même sans doute décisives pour la sélection du premier tour et notamment dans les choix des électeurs chrétiens très majoritairement (catholiques de conviction et protestants évangéliques) attachés au respect de la vie innocente, de la famille et des libertés scolaires.

Car, même si cela ne représente que 3 à 5 % de l’électorat, ce n’est pas marginal, cela peut être très déterminant pour la désignation des deux compétiteurs parmi le trio actuel des possibles : Marine Le Pen, François Fillon et Emmanuel Macron. Je crois que ce dernier est idéologiquement le plus exécrable des trois.

Les militants cultivés de la droite de conviction savent ce que recouvre un discours de « progressisme » et « d’émancipation », vocabulaire idéologique aussi vieux que celui des « philosophes » et « pédagogues » rousseauistes des ténébreuses « Lumières ». Progrès en effet vers le « meilleur des mondes » et émancipation de la loi morale naturelle. On aura l’occasion de revenir sur ses autres aspects de grandiloquent vendeur d’utopie. Mais sur la question de l’islam, déterminante, il est jusqu’ici creux, démagogique, nul.

Sa défaite, rien que pour cela, devrait être assurée dès le premier tour, du moins si chez les deux autres il y en a au moins un (ou une) à le défoncer sur cette question décisive aux yeux de plus en plus de Français. Car, sur ce point au moins, ces derniers  rejettent l’idéologie de l’antiracisme, socle nihiliste du néo-totalitarisme.

Fillon, notamment sur cette question de l’islam, n’a pas du tout laissé un bon souvenir. Dans son livre « La cause du peuple » que je trouve globalement superbe, Patrick Buisson rappelle le triste épisode de l’inauguration par Fillon de la mosquée Al-Ihsan à Argenteuil le 28 juin 2010 avec son éloge débile d’un prétendu « islam de France ». Et Buisson nous révèle que Fillon toujours fit tancer par son directeur de cabinet, le pitoyable Jean-Paul Faugère, la courageuse Jeannette Bougrab alors secrétaire d’État à la jeunesse. N’avait-elle pas commis le crime d’avoir répondu dans un entretien au Parisien : « Je ne connais pas d’islamisme modéré… Il n’y a pas de charia light ».

Or, la pseudo-innovation islamique au VII° siècle n’a été qu’une formidable hérésie de régression barbare, transmise par Mahomet ou par les manipulateurs de ses propos, avec leurs innombrables versets de haine et d’appel au meurtre dans le Coran et les Hadîths. L’islam n’est pas dans la continuité du Décalogue parachevée dans l’infinie plénitude de l’amour du Christ.

Ce n’est pas grâce à l’islam mais malgré l’islam que nombre de musulmans ne sont pas dans le registre de la haine. Mais Fillon aura-t-il le courage, qui lui vaudrait d’ailleurs un immense courant de sympathie chez la majorité des Français, de dire que l’on peut et doit aimer les musulmans tout en refusant la théocratie totalitaire  islamique dont il faut les aider à se libérer ?

Quant à Marine, qui, philippotiquement, ne se veut ni de droite ni de gauche, et dont la position de respect du grand tabou de l’IVG n’est pas si différente de celle de Fillon, demeurera-t-elle comme lui sur un discours, évidemment bidon, de croyance en la compatibilité de l’islam et de la République ? Mais n’a-t-elle pas, d’ailleurs, comme son père Jean-Marie Le Pen, un peu trop de complaisance pour une réalisation de cette compatibilité qui s’appelle « République islamique d’Iran » ? Refuser l’immigration, c’est bien. En dénoncer et vouloir combattre l’aspect le plus dangereux chez nous, l’islam, c’est mieux ! Nous aurons l’occasion d’y revenir. [...]"
Source 

Les bandes sont constituées autour d'une logique ethnico-territoriale

Suite au  déchainement de violence à Juvisy, Thibault de Montbrial déclare au Figarovox :

"[...] La tendance est donc nettement à l'accentuation de ce phénomène de «bandes». Leur violence toujours plus désinhibée n'est guère freinée par des moyens policiers très vite submergés par le nombre. Quant au système judiciaire, il est dépassé, d'une part du fait de la difficulté de rassembler les preuves contre les participants à ces razzias, et d'autre part, en raison de l'entrave que constitue l'ordonnance de 1945 applicable aux nombreux participants mineurs: lorsque ceux-ci sont arrêtés, leur remise en liberté assortie d'une lointaine convocation chez le juge des enfants n'a en effet pas grand-chose de dissuasif.

Certains des casseurs seraient rentrés dans un appartement privé pour le saccager. N'y a-t-il pas un risque d'un basculement collectif dans l'autodéfense?

Non seulement la propriété privée n'est pas un frein à la violence, mais elle constitue manifestement une incitation.
Comme certains des commentaires recueillis par la presse auprès de riverains de Juvisy concernés le montrent, de tels phénomènes ne peuvent sur la durée qu'inciter les résidents à envisager leur sécurité différemment.

Plutôt que le terme péjoratif d'autodéfense, je préfère l'expression légale de légitime défense, qui permet à un individu qui est soumis à une agression d'utiliser la violence pour se défendre ou défendre des tiers (famille, voisins…). À cet égard, il est intéressant de rappeler que le Code pénal prévoit une présomption de légitime défense spécifique pour «celui qui accompli l'acte pour se défendre contre les auteurs de vols ou de pillages exécutés avec violence» (article 122-6-2e).

Lorsque l'irruption dans un appartement se produit la nuit, cette présomption se combine à celle prévue par le 1er alinéa de ce même article 122-6 du Code pénal, qui présume de la légitime défense de «celui qui accomplit l'acte pour repousser, de nuit, l'entrée par effraction, violence ou ruse dans un lieu habité».

Il va de soi que si, dans un monde idéal, il appartient à la police et à la gendarmerie de protéger les populations, personne ne pourra sérieusement reprocher à un père de famille de défendre sa famille y compris par la violence si les forces de l'ordre n'ont pu empêcher l'agression subie, qu'elles aient été débordées ou que, trop peu nombreuses, elles soient tout simplement absentes.

Les politiques proclament leur refus des zones de non-droit mais ont-ils selon vous pris la mesure de cette violence endémique?

On sent un embarras politique autour de cette question. Si certains ont la lucidité de reconnaître l'existence de «zones de non-droit» sur notre territoire, d'autres dans un mélange d'angélisme, de déni et d'incantation, prétendent toujours qu'elles n'existent pas.

La réalité permet de jouer sur les mots: s'il n'existe aucun endroit du territoire qui soit totalement et en permanence inaccessible aux forces de l'ordre et aux services de secours, certaines zones ne font plus l'objet que d'intrusions ponctuelles d'effectifs en nombre, pour les besoins d'une opération précise et pour une durée limitée. Mais en pratique, les forces de l'ordre n'y sont plus présentes au quotidien, état d'urgence ou pas.

D'une façon générale, les hiérarchies préfectorales et policières n'hésitent plus à décourager, voire à interdire verbalement aux équipages de sécurité publique de se rendre dans tel ou tel quartier, sous le prétexte édifiant de ne pas «provoquer». La même logique conduit à stationner les unités de CRS ou de gendarmes mobiles à l'extérieur des périmètres les plus chauds. La crainte quotidienne des autorités est qu'un «incident», comme on appelle pudiquement les guets-apens contre les policiers, gendarmes ou pompiers par des bandes agressives et souvent armées, ne conduise les fonctionnaires à ouvrir le feu pour se dégager, ce qui constituerait l'étincelle que chacun redoute avant un enchaînement de grande violence.
Il faut avoir la lucidité de comprendre deux choses. D'abord, ces bandes sont constituées autour d'une logique ethnico-territoriale, et leur développement est une des nombreuses conséquences néfastes de la communautarisation de la société. Ensuite, corollaire du point précédent, ces bandes sont mues par une haine de notre pays, qui s'exerce contre ses représentants (les forces de l'ordre) et ses habitants, comme dans les transports ou bien à Juvisy samedi.

Il s'agit donc d'un phénomène d'une gravité extrême, à la fois par ses causes éthiques et par son expression.

À cet égard, je suis sidéré de constater que la question de ces violences en bandes ethnico-territoriales est quasiment absente des débats politiques actuels, qu'il s'agisse des primaires de droite ou de gauche ou des déclarations publiques des autres candidats. À supposer que l'explosion générale de violence redoutée par la plupart des professionnels ne survienne pas d'ici à la prochaine élection, il est crucial que notre prochain président de la République prenne conscience de ce que les tensions ont désormais atteint sur différents points de notre territoire un degré paroxysmique, et nécessiteront d'autres initiatives que les éternelles condamnations de circonstance pour éviter une réaction en chaîne dont chaque jour nous rapproche."

Source 

Islamisation : la funeste prophétie de l'évêque émérite de Pompéi

 

 
Image d'illustration. Photo © SIPA
 

Islamisation. Dans une interview au journal italien La Fede Quotidiana, l’évêque émérite de Pompéi, Monseigneur Carlo Liberati, dénonce la “décadence morale et religieuse” de l’occident. “Dans 10 ans, nous serons musulmans à cause de notre stupidité”, prédit-il.

 Dans un livre paru récemment, notre collaborateur Laurent Dandrieu analyse l’attitude ambiguë et souvent bienveillante de l’Eglise catholique envers les migrants et l’islam. L’évêque émérite de Pompéi, Carlo Liberati, ne dit pas autre chose dans une interview au journal italien La Fede Quotidiana publiée le 9 janvier dernier. Avec le journaliste, il partage les mêmes inquiétudes vis-à-vis du “suicide de la civilisation européenne”. 

 

Ils font des enfants, pas nous”

 

Quelles sont selon lui les raisons de l’islamisation grandissante de l’Europe ?L'Italie et l'Europe vivent d'une manière païenne et athée, ils font des lois qui vont contre Dieu et ils ont des traditions qui sont propres au paganisme. Toute cette décadence morale et religieuse, au-delà de la foi, favorise l’islam” explique l’ecclésiastique.
 
Il poursuit : “Dans dix ans, comme je l'ai déjà dit, nous serons musulmans non pas à cause de l’islam, mais par notre stupidité. Ils font des enfants, pas nous. Nous sommes en plein déclin”.

Une “invasion”  dangereuse

 

Alors que le pape est souvent critiqué, au sein même de l'Eglise, pour son discours et ses gestes symboliques à destination des migrants, l’évêque prône une posture moins angélique :
 
Donner l'aumône aux migrants errant dans les villes n'est pas seulement mauvais, mais aussi moralement nocif parce que nous encourageons leur comportement et ils s'habituent à cela, sans mentionner le fait que nous les nourrissons déjà.
Selon lui, cette “invasion pourrait mettre en danger les traditions et les valeurs religieuses” de l’Europe.

Source 

2016 : moins de touristes, plus de migrants

 

 
Des migrants installent un camp illégal dans le quartier Stalingrad, à Paris. Photo © Sipa
 

Immigration. Le ministère de l'Intérieur a publié, lundi 16 janvier, le premier bilan de l'année 2016 en matière d'immigration. Si la France a accueilli moins de touristes dans le sillage de la psychose des attentats, le nombre d'immigrés a augmenté.

Moins de touristes, mais plus de migrants. Selon le bilan 2016 du ministère de l'Intérieur, la France a accordé en 2016 plus de titres de séjour qu'en 2015 : + 4,6 %, passant de 217 533 à 227 550. Le principal motif d'admission au séjour reste l'immigration familiale, avec 88 010 titres accordés, même si celle-ci a reculé de 2,3 %.

Les expulsions diminuent fortement

 

Le motif économique a évolué pour sa part de manière très importante (+9,4 %), et représente 22 575 titres accordés en 2016. “C’est l’évolution des titres accordés aux réfugiés qui explique cette augmentation”, assure le ministère de l'Intérieur. De même, 32 285 titres de séjour ont été accordés pour motif humanitaire en 2016 contre 22 903 en 2015, soit 41 % en plus.
 
85 244 demandes d'asile ont également été enregistrées en 2016, soit 6,5 % de plus qu'en 2015. 26 531 d'entre elles ont donné lieu à l’obtention d’un statut de réfugié, soit une hausse de 35,1 %. Les nationalités dont les ressortissants demandent le plus fréquemment l’asile sont les Soudanais, devant les Afghans, les Albanais et les Syriens. Les reconductions à la frontière ont en revanche diminué de 16,3 %, à 13 000 environ.

Les touristes chinois beaucoup moins nombreux

 

Du côté des visas, une baisse de la fréquentation s'est fait sentir de manière importante en 2016. Les principaux ressortissants à déserter la France sont les Chinois (baisse de 13,2 % à 716 000 visas), échaudés par les attentats et par la délinquance dont les touristes chinois seraient les victimes.

Enfin, en 2016, 70 300 titres étudiants ont été délivrés, ce qui place la France à la troisième place des destinations universitaires dans le monde, et à la première pour les pays non anglophones.

Source 

Italie : base arrière du jihadisme en Europe

 

 
C’est en Italie, dans la banlieue nord de Milan, qu’Anis Amri, l’auteur de l’attentat de Berlin, a été abattu le 23 décembre 2016. Depuis, l’Italie est pointée du doigt pour son rôle dans la circulation des jihadistes en Europe. Car Anis Amri n’est pas le seul à avoir transité par la péninsule: Salah Abdeslam, Mohamed Lahouaiej Bouhlel ou encore Khalid El Bakraoui sont tous passés par là avant de participer à des attentats ailleurs en Europe.

mardi, 17 janvier 2017

Le bio aussi passe au halal

 

 

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Vous pensiez consommer des produits respectueux des animaux et de notre traditions en choisissant le bio? Détrompez-vous. De nombreuses marques sous couvert de ce label ont aussi fait le choix, apparemment compatible, de se soumettre aux préceptes islamiques. Cautionnant ainsi souffrance animale, risques sanitaires et financement du culte par l'entrée dans la charia.

Le marché halal: une «tradition» qui remonte à 30 ans

L’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler pour son livre : Le marché halal ou l’invention d’une tradition (Seuil). 

1300 milliards de dollars par an: le marché halal s’étend à la surface de la planète. De la viande au tourisme en passant par les médicaments, la mode, les produits de maquillage et même l’eau, le marché halal est le mariage lucratif entre le néo- libéralisme et le fondamentalisme islamique pour la chercheuse du CNRS, la seule en France à travailler depuis plus de 20 ans sur ce sujet devenu sensible. Loin d’être issu d’une tradition qui remonterait aux origines, le marché halal s’est construit en plusieurs étapes à partir de la Révolution iranienne de 1979. Il bénéficie aujourd’hui de la finance et du marketing islamiques qui ont créé un consommateur musulman. En 30 ans, le marché halal est devenu le vecteur de diffusion d’un islam intégral qui séduit particulièrement les jeunes dans de nombreux pays.

Geneviève Delrue

 

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La lettre quotidienne d'information d'Eurolibertés

Tahar ben Jelloun, l’école catholique et l’islamisation en douceur

Lu sur le blog de l'abbé Pagès :

"De nombreux parents d’élèves catholiques m’ont interpellé au sujet de l’entretien de Tahar ben Jelloun paru dans la livraison de décembre 2016 de la revue « Famille et éducation » (pp. 58-60), tirée à 900 000 exemplaires, par l’APEL, l’Association des Parents d’élèves de l’École Libre. J’ai alors décidé de vous présenter la critique de cet entretien parce qu’il est exemplaire de la façon dont la propagande islamique est instillée actuellement en Occident, et de la complicité avec laquelle celle-ci est reçue par des institutions ecclésiales, lesquelles collaborent de ce fait activement à notre islamisation programmée, chose si grave qu’elle appelle sans aucun doute l’interrogation du Christ : « Quand le Fils de l’homme reviendra, trouvera-t-Il encore la Foi ? (Lc 18.8) ». [Lire la suite]

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