Mark Rutte, chef du gouvernement depuis 2010, a publié une lettre ouverte dans laquelle il s'en prend aux étrangers qui ne s'intégreraient pas à la société néerlandaise. Il y indique que les personnes qui "refusent de s'adapter, et critiquent nos valeurs" devront "se comporter normalement ou s'en aller".
Les Néerlandais se sentiraient "de plus en plus mal à l'aise" avec ceux qui abusent des libertés une fois fois arrivés dans le pays. Par ailleurs, le premier ministre attaque les étrangers qui "harcèlent les homosexuels, sifflent les femmes en jupe courte ou jugent racistes les Néerlandais ordinaires".
Cette lettre n'est pas anodine dans un contexte de campagne électorale en vue des élections législatives de mars. Mark Rutte, également chef du Parti populaire libéral et démocrate (VVD), de centre-droit, doit faire face à la montée en puissance du mouvement d'extrême droite de Geert Wilders, le Parti pour la liberté (PVV). Allié du Front National, à l'échelle européen, le parti est connu pour ses prises de position contre l'islam et l'immigration.
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