Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 21 janvier 2017

Philippot au cachot, Marion au balcon !


En décembre dernier, en agressant publiquement Marion Maréchal-Le Pen qualifiée de « personne seule et isolée », Florian Philippot a commis une double faute. 

Il a d’abord attiré l’attention des médias et de l’opinion sur les divergences internes au FN. 

Et, par effet boomerang, c’est lui qui apparaît comme isolé. 
Un sondage IFOP réalisé pour Le Figaro révèle que 52 % des sympathisants du FN se sentent « plus proches des idées défendues par Marion Maréchal-Le Pen » et seulement 29 % plus proches de Florian Philippot (19 % se sentant aussi proches de l’une que de l’autre). 

Cette différence de 23 % est un vrai désaveu pour Philippot. Un homme pourtant omniprésent dans les médias et dans l’appareil du parti, où il diffuse tout à loisir son message. 

Un désaveu d’autant plus grave qu’il concerne toutes les tranches d’âge et toutes les catégories socioprofessionnelles. 

Si, chez les plus âgés (plus de 65 ans), l’écart entre Marion Maréchal-Le Pen et Florian Philippot se réduit à 8 %, il monte à 54 % chez les 18-24 ans. Cela s’explique. Soixante-huitard sur les mœurs et chevènementiste en économie, le message philippotiste se croit « moderne » mais il a… quarante ans d’âge. 

A contrario, la ligne Marion est en phase avec la génération 2013 plus identitaire et plus conservatrice.

Notons, aussi, une différence de style : d’un côté les éléments de langage d’un discours pasteurisé, de l’autre l’affirmation de convictions assumées. Là aussi, il n’y a pas « photo » . 
 Chez les ouvriers, la différence entre Marion et Philippot est aussi très élevée : 36 % au détriment du vice-président du FN . La raison en est simple : c’est une erreur de penser qu’électorat populaire et électorat de gauche se confondent. Bien au contraire : les ouvriers et les employés qui basculent vers le Front national le font d’abord par rejet de l’immigration mais aussi par refus de la société d’assistance et de la permissivité. Non pour un discours socialisant. 
Si elle veut éviter des résultats décevants à l’élection présidentielle, Marine Le Pen serait bien inspirée de prendre en compte les clignotants qui s’allument. De revenir aux fondamentaux de ses électeurs : l’identité, l’arrêt de l’immigration, la lutte contre l’islamisation, la défense des valeurs. 

Elle devrait rééquilibrer sa communication : bref, mettre Philippot au cachot et Marion au balcon.

 Jean-Yves Le Gallou

Source 

Les réfugiés de Mutti Merkel ont traversé le Rhin : ils marchent sur Paris

Après l’attentat de Berlin, le 19 décembre dernier sur le marché de Noël de la Breitscheidplatz – attentat qui a fait 12 morts et plus de 50 blessés -, les Allemands se sont tout à coup réveillés avec la gueule de bois : ils n’étaient pas invulnérables !

Pas immunisés contre le terrorisme. Pas auréolés d’une reconnaissance aussi ineffable qu’inconditionnelle pour avoir accueilli un million de migrants en 2015. Bref, pas si différents pour les islamistes de ces Français sans cœur qui campent de l’autre côté de la frontière et laissent s’installer villages de toile et cabanons de la misère en bord de Manche.

Mais l’efficacité allemande n’est pas une vue de l’esprit. Là-bas, on est réactif et pragmatique, alors la réponse ne s’est pas fait attendre. Aussitôt les blessés ramassés et les morts enterrés, tandis qu’Anis Amri faisait son petit tour d’Europe l’Allemagne commençait à expulser ses déboutés du droit d’asile. Vers leur pays d’origine ? Ben… pas vraiment. Il faut dire que c’est bien compliqué dans la mesure où bon nombre d’entre eux s’inventent des identités fantaisistes, quand ce n’est pas carrément multiples.

Comme le rappelait dimanche le JDD« Thomas de Maizière, le ministre de l’Intérieur allemand, a décidé de renvoyer à Athènes les migrants entrés dans l’espace Schengen par la Grèce », une procédure suspendue en 2011. Et depuis le 19 décembre, les procédures se sont accélérées.

Je vous entends d’ici : « Fort bien, qu’ils retournent donc en Grèce et au-delà s’ils le peuvent ! » Sauf qu’ils ne vont pas tous à Athènes. 

Mieux que cela : ils sont de plus en plus nombreux à franchir le Rhin pour rejoindre Paris. La préfecture de police estime, ainsi, qu’ils seraient entre 50 et 100 à débarquer chaque jour dans la capitale depuis début janvier. Ce qui nous donne une honnête moyenne de quelque 2.000 personnes par mois, rien qu’en provenance d’Allemagne.
 Déjà, « la Bulle », le centre humanitaire ouvert en novembre porte de la Chapelle, est totalement saturée. « La mairie de Paris vient d’ailleurs d’annoncer l’ouverture prochaine de 200 places supplémentaires », écrit le JDD. Et vu la température, on se demande bien qui va en bénéficier, des nouveaux arrivants ou des vieux sans-abri qui peuplent déjà les trottoirs ! « Depuis quelques jours, les associations tirent la sonnette d’alarme, car les campements sauvages commencent à se reformer. En France, les demandeurs “Dublin” (du nom du règlement européen en matière d’asile) seraient déjà actuellement 20.000 », nous dit-on.

Et quand on jette un regard sur les chiffres de nos aimables voisins, on devine que la population des miséreux n’a pas fini de grandir : « En 2016, Berlin a enregistré quelque 280.000 nouvelles demandes d’asile sur un total de 745.545 en cours de traitement, parmi lesquelles 162.510 ont été déposées par des Syriens et 127.892 par des Afghans… Or, si les premiers obtiennent un titre de protection dans près de 100 % des cas – lorsqu’ils réussissent à prouver leur identité –, ce n’est pas le cas des seconds. L’Allemagne refuse une demande afghane sur deux. Et la plupart de ces derniers atterrissent donc à Paris. »

Les bonnes âmes assurent qu’on devrait s’en réjouir, que tout cela fera sous peu de jolis Français qui vont compenser notre petite faiblesse démographique et résoudre tous nos problèmes de retraite. Et puis nous sommes en train de vieillir, et demain nous serons bien contents de trouver quelques Afghans aux yeux de braise pour nous changer les bambinettes et les caoutchoucs du déambulateur.

Bien sûr, comme le dit le JDD, « tous ces naufragés du droit d’asile européen ne sont pas originaires d’Allemagne, certains sont passés par d’autres pays, principalement l’Italie ou la Norvège, mais la part des “réfugiés Merkel” ne cesse de progresser ». (Merci, Mutti !) Alors peut-être serait-il enfin temps de repenser l’Europe, voire de la penser pour de bon au lieu de se payer de mots et se bercer d’utopies, comme on le fait depuis des décennies !

Marie Delarue

Source 

Payer pour appeler la police ?


La « PFANU », ou plate-forme des appels non urgents, c’est par cet acronyme, pas très sexy en vérité, que la préfecture de police de Paris a désigné son nouveau standard téléphonique centralisé. Cet outil de communication moderne est destiné à recevoir tous les appels non urgents, soit 450.000 par an environ, qui aboutissaient jusque-là dans les services de la préfecture de police, ou bien dans les différents commissariats de police de la capitale. Grande innovation cependant, ce « service » sera surtaxé 6 centimes d’euro la minute, le coût normal de la communication s’y ajoutant.
La mise en place de cette plate-forme téléphonique payante fait, comme il fallait s’y attendre, déjà réagir. Et en attendant d’éventuelles réactions des usagers, certains syndicats de police ont fait savoir leur opposition de principe à la facturation d’un service public. En réponse à cette objection, l’administration a, pour sa part, fait valoir que, bien sûr, il ne s’agissait pas de faire des bénéfices mais de compenser le coût de l’installation puis de la maintenance du dispositif technique mis en place par une entreprise spécialisée Prosodie-Capgemini.

Bien entendu, et fort heureusement, le dispositif n’inclut pas (encore ?) les appels d’urgence, tels ceux dirigés vers le « 17 – police-secours », ou bien ceux à destination de la police judiciaire ou du service des passeports, mais il n’est pas sans être porteur d’interrogations.

La première d’entre elles vise, effectivement, la notion de gratuité du service public. Cet argument, déjà brandi par certaines organisations policières, est parfaitement légitime. 

La notion d’accès à tous, gratuitement, au service public est un principe fondamental auquel les Françaises et les Français sont particulièrement attachés. Par ailleurs, n’est-ce pas le rôle de l’impôt – dont la France est championne du monde – que de faire face aux dépenses induites par le fonctionnement des services de l’État ? Certes, de telles mesures existent déjà. Ainsi, les communications en direction de la caisse d’allocation familiale de Paris, de la caisse primaire d’assurance maladie ou bien encore de la mairie de Paris connaissent une surtaxation. Oui, mais il ne s’agit pas de services de secours ou d’urgence comme le sont les commissariats de police, par exemple. Si le principe du maintien du coût d’une communication normale peut s’avérer acceptable, celui du surcoût est, lui, parfaitement contestable.
 
 La seconde question concerne les modalités d’exploitation du futur standard centralisé. Il est, ainsi, prévu une augmentation des effectifs concernés, qui passeraient de 30 à 40 fonctionnaires, pour faire face au « rapatriement » de tous les appels non urgents des commissariats parisiens. À un moment où il n’est pas de jour sans que soit dénoncée la pénurie d’effectifs au sein de la police nationale, est-il vraiment judicieux de faire tenir le rôle de standardiste téléphonique à des agents administratifs qui seraient bien plus utiles dans les services actifs de police ? La nature même de la mission qui, rappelons-le, ne concerne que la gestion d’appels téléphoniques non urgents, ne mériterait-elle pas une réflexion plus globale sur une éventuelle externalisation de ce type d’emplois ?
Dans cette affaire, on ne peut que regretter, une fois de plus, le manque de vision, d’appréciation et d’anticipation d’un État qui préfère solliciter et pressurer, encore et toujours, le citoyen-contribuable plutôt que de remettre en cause des pratiques dépassées. 

Olivier Damien

Source 

« Molenbeek-sur-Djihad » : voyage au cœur de la capitale mondiale du terrorisme

On ne présente plus Molenbeek, petite commune bruxelloise auparavant sans histoire et désormais connue mondialement pour avoir pouponné, abrité, caché, hébergé et, dans certains de ses quartiers, célébré des djihadistes ayant semé la terreur dans le monde entier.

Deux journalistes belges, autrefois grands reporters ayant bourlingué dans les plaines afghanes et d’autres contrées en guerre, viennent de sortir un livre éclairant sur la capitale européenne du djihadisme.

Le moins que l’on puisse écrire est que le constat dressé par Jean-Pierre Martin (RTL-TVI) et Christophe Lamfalussy (La Libre Belgique), émargeant d’ordinaire à tout ce qu’il y a de plus politiquement correct (notamment sur la question des migrants), est inquiétant – même si nous ne faisions pas partie, pour notre part, et contrairement à la plupart des journalistes issus des médias traditionnels, des naïfs qui faisaient semblant de ne pas savoir.
La commune de six kilomètres carrés compte 41 lieux de prière, dont pas moins de 25 mosquées où exercent des imams radicalisés et hors de tout contrôle. 

Il n’y a, d’ailleurs, plus guère de place pour la modération au sein de l’entité officiellement patronnée par Saint-Jean.
 Une quarantaine de recruteurs, parmi lesquels une certaine « Fatima Dalton », ayant envoyé son fils au front, sillonnent la commune, de long en large, afin de recruter des candidats au djihad.
Et des djihadistes, l’entité en a fourni en nombre, au point que Mohamed Abrini, l’homme au chapeau des attentats de Bruxelles, aurait déclaré avoir été en Syrie et constaté que « tout Molenbeek y était ». Sur les quelque 500 djihadistes belges partis en Syrie, 79 proviennent de la commune.

En ligne de mire de l’ouvrage, l’ancien bourgmestre de Molenbeek, le socialiste Philippe Moureaux, dont la responsabilité est criante dans le développement du djihadisme à Molenbeek : « Sa gestion de la commune de Molenbeek, où il est seul maître à bord et ne supporte pas la contradiction, il favorise l’émergence de petits arrangements et de petits accommodements. »

Le cocktail, auquel sont mêlés la corruption, la délinquance, les trafics en tous genres et le trafic de drogue, mais aussi le chômage de masse (50 % pour les jeunes de 20-25 ans), est explosif.
Les femmes elles-mêmes n’ont pas droit de cité : « Dans le quartier historique, une fille ne peut pas s’attabler seule ou avec un homme à la terrasse d’un salon de thé. »

Cela se passe en Occident, dans la capitale de l’Europe, à quelques kilomètres des institutions européennes. À Molenbeek, la population a déjà été remplacée et les nouveaux occupants y sont déjà pleinement chez eux.

 Gregory Vanden Bruel

Source 

Doubs (25) : 1.248 migrants arrivés en 2016 dans la région

Avec 937 adultes et 311 enfants, les demandeurs d’asile arrivés l’an dernier dans la région représentent l’équivalent en population d’un village comme Arc-et-Senans. Le point sur la situation et leur parcours une fois ici.




Entre le 1er janvier et le 31 décembre 2016, le Doubs a enregistré 800 nouvelles demandes d’asile, dont 607 concernant des adultes et 193 des enfants. La Haute-Saône en a comptabilisé dans le même temps 168, dont 128 adultes et 10 enfants.

Le Territoire de Belfort 143, parmi lesquels 102 adultes et 41 enfants. Et le Jura 137 : 100 adultes et 37 enfants. […]

En Franche-Comté, plus d’un demandeur d’asile sur cinq arrivés en 2016 était Albanais (21,40 %). Viennent ensuite les Syriens (14,72 %), les Irakiens (9,47 %), les Soudanais (7,08 %), les Afghans (6,92 %) et les Kosovars (6,60 %). Les quatre autres nationalités les plus représentées étant les Bosniaques (4,22 %), les Érythréens (3,10), les Russes (2,70 %) et les ressortissants de la République Démocratique du Congo (2,23 %). […]

Au terme de son passage devant le guichet unique, le migrant se voit remettre son attestation de demande d’asile ainsi qu’une carte afin de bénéficier de l’Allocation de Demandeur d’Asile (ADA). Laquelle s’élève à 6,80 € par jour s’il peut être hébergé, 11 € si ce n’est pas le cas.(…)

Source 

vendredi, 20 janvier 2017

Les pays de Visegrád ne bougent pas d’un iota sur l’accueil des réfugiés

 

 
En l’absence de nouveau système d’asile européen, le bloc de l’Est n’a aucune raison de changer d’avis sur la relocalisation des réfugiés. Un article des bureaux d’EurActiv en République tchèque, en Slovaquie et en Pologne, ainsi que  du think tank hongrois Political Capital.
« L’application effective des principes de responsabilité et de solidarité reste un objectif partagé », assuraient les chefs d’États et de gouvernement dans les conclusions du Conseil du 15 décembre sur les aspects internes de l’immigration.
La présidence slovaque a qualifié cette formule de « réussite », assurant qu’elle signifiait que le concept de « solidarité effective » permettait aux États de choisir comment ils souhaitaient contribuer aux efforts communs de gestion de la crise migratoire. Pour les pays du groupe de Visegrád, les « V4 », cela veut dire un rejeter des politiques d’accueil. Une interprétation très personnelle de la sémantique.
Car la situation est plus complexe que cela. Le 1er janvier, la Slovaquie a remis l’épineux dossier de la crise des réfugiés à Malte, sans y avoir beaucoup touché. Les pays ne parviennent en effet pas à s’accorder, même entre membres de la même région, notamment en Europe occidentale.
>> Lire : Les pays de Visegrad s’opposent à la réforme de la politique d’asile
Les élections qui approchent aux Pays-Bas, en France et en Allemagne ne faciliteront certainement pas l’élaboration d’un compromis cette année. Le groupe du V4 – Hongrie, Pologne, République tchèque et Slovaquie – a émergé comme un important acteur régional, avec un poids conséquent dans le débat et des membres au diapason.
Outre leur soutien unanime à la « solidarité flexible », à présent devenue « solidarité effective », le groupe promeut la coopération avec des pays tiers via une convention sur la migration, calquée sur l’accord UE-Turquie, et une protection renforcée des frontières externes de l’UE. Le retour à une pleine application des accords de Schengen fait également partie de leurs priorités.
Cet article coopératif tente de mettre en lumière la situation des pays du groupe de Visegrád.
>> Lire : Le distinguo entre réfugiés et migrants divise l’Europe
Slovaquie : l’effet présidentiel
Au début de l’année 2016, le Premier ministre slovaque, Robert Fico, s’est fait remarquer en déclarant vouloir « empêcher la création d’une communauté musulmane dans le pays ». Ces propos ont été tenus au sommet d’une campagne présidentielle où la crise migratoire s’est retrouvée sur le devant de la scène, alors que la Slovaquie ne compte virtuellement aucun migrant ou réfugié. Entre le printemps et l’automne 2015, les sondages ont indiqué que l’immigration était devenue l’une des inquiétudes principales des Slovaques pour leur pays et pour l’UE.
>> Lire : L’UE choquée face au souhait de la Slovaquie de n’accueillir que des migrants chrétiens
Depuis la création de l’État indépendant, en 1993, et après son entrée dans l’UE en 2004, la Slovaquie a adopté et imposé des politiques migratoires très strictes et dissuasives. Bratislava s’est également opposée à toute proposition pour une meilleure harmonisation ou un partage des efforts au niveau européen.
Malgré une riche Histoire multiethnique et des communautés hongroises et tsiganes importantes, le pays adhère généralement à une idée d’« homogénéité culturelle », soutenue par un consensus politique.
Après que l’immigration est devenue une problématique d’Europe centrale, elle s’est immiscée dans le discours politique national. Le gouvernement est dominé par le parti de centre gauche SMER-SD et a enfermé le sujet dans une rhétorique de sécurité et d’incompatibilité culturelle entre les Slovaques et des migrants pour la plupart musulmans. Les élections n’ont fait que renforcer cette tendance. Robert Fico a réussi à se faire élire pour la troisième fois, mais a dû renoncer au contrôle absolu du pays.
Malgré une orientation clairement pro-UE, le gouvernement n’a pas hésité à qualifier la proposition de relocalisation obligatoire de « diktats européens » dès qu’elle a été exprimée. Bratislava a même lancé des poursuites judiciaires à l’encontre du Conseil après la décision de celui-ci d’imposer un programme de relocalisation obligatoire temporaire, avec le soutien de la Hongrie.
Les discours anti-migrants du gouvernement ont néanmoins été adoucis pendant la présidence slovaque de l’UE. La protection des frontières externes de l’UE est toutefois restée au centre des discussions lancées au niveau européen. « Une telle porosité aux frontières est potentiellement mortel pour le prestige de l’UE, ainsi que ses capacité administrative, politiques et d’absorption sociale », a déclaré Igor Slobodník, ambassadeur spécial pour l’immigration, à EurActiv Slovaquie.
La proposition slovaque de « solidarité effective » n’a certainement pas convaincu tous les États membres, mais, selon le diplomate, elle a permis de calmer les discussions.
« Vous ne m’entendrez jamais chanter les louanges de ce concept. Le nom de solidarité ‘flexible’ est malheureux, mais ce système, fondé que une manifestation de solidarité, est durable », a indiqué Ivan Korčok, plénipotentiaire du gouvernement durant la présidence slovaque.
Pour lui, il ne peut y avoir de modification du système pourtant controversé de Dublin. « Ce n’est pas comme ça que l’on assurera la survie de Schengen », estime-t-il.
>> Lire : Orbán fait une tournée européenne pour un «Schengen 2.0»
Une réelle harmonisation des procédures d’asile, comme suggérée par la Commission, semble également hors de question pour Bratislava. Pourtant, selon Zuzan Števulová, de l’ONG Ligue des droits de l’Homme, toute réforme du système d’asile devra passer par là.
« Si nous voulons réellement construire un système d’asile commun, il n’y a pas de place pour des pays dits de transition », déclare-t-elle. Il serait cependant irresponsable de ne pas prendre au sérieux les inquiétudes des pays qui s’y opposent, comme le groupe de Visegrád, admet-elle.
Fin 2015, la Slovaquie a accueilli 149 Irakiens chrétiens, qui ont reçu l’asile pour des raisons humanitaires. Pourtant, « à ce jour, 60 sont déjà repartis en Irak en mentionnant le mal du pays », indique Petra Achbergerová, directrice du département de la migration et de l’intégration du Bureau de l’immigration slovaque.
La Slovaquie a également accepté d’accueillir 100 réfugiés actuellement en Grèce et d’offrir des bourses d’étude à 500 adolescents syriens. Le pays a par ailleurs aidé l’Autriche en fournissant un logement temporaire à plus de 1 000 réfugiés attendant de pouvoir faire une demande d’asile dans le pays voisin.
Au-delà de l’intransigeance politique, des ONG et bénévoles se sont activés pour aider les réfugiés empruntant la route des Balkans aux pires moments de la crise.
République tchèque : protection des frontières
L’immigration est également devenue un sujet brûlant en République tchèque ces deux dernières années. Le débat public s’est radicalisé, et un mouvement anti-immigration a été créé. Celui-ci comprend notamment le Parti de la démocratie directe, sixième parti lors des élections régionales de 2016.
Malgré cela, la politique appliquée n’a pas changé de direction depuis le début de la crise des réfugiés, explique Miroslav Mareš, professeur de sciences politiques à l’université de Masaryk. Gouvernement et activistes ont intensifié leurs actions, que ce soit en envoyant des contingents policiers en Grèce ou en aidant les réfugiés dans leur traversée du pays.
Le ministère de l’Intérieur estime que le système d’asile européen actuel ne fonctionne pas bien, mais est loin d’être convaincu des révisions prévues, surtout en ce qui concerne la redistribution des migrants. « Même si nous parvenons à appliquer le système proposé, cela ne se traduira pas par une réduction importante du flux de migrants », a ainsi déclaré Hana Malá, porte-parole du ministère.
Le ministre considère donc que la redistribution ne devrait pas être obligatoire. La République tchèque soutient le concept de « solidarité effective ». Au lieu d’accueillir des réfugiés relocalisés, Prague préfèrerait offrir un plus grand engagement dans les activités de l’Agence européenne chargée de l’asile et du corps de garde-côte européen.
Les ONG s’opposent ici aussi à la position du gouvernement, comme l’illustre le concept alternatif proposé par Martin Rozumek, de l’Organisation pour l’aide aux réfugiés, et Zuzana Števulová, de la Ligue des droits de l’Homme. Selon eux, les pays de Visegrád devraient suggérer un système d’asile européen fondé sur une procédure d’asile harmonisée. Les demandeurs acceptés bénéficieraient d’un permis de séjour valable dans toute l’UE.
Seules environ 1 500 personnes par an demandent l’asile en République tchèque. Les Syriens et les Afghans ne représentent que des minorités au sein de ce groupe. Pour Zuzana Schreiberová, du Centre multiculturel de Prague, cette situation s’explique par les mauvaises conditions primant dans les centres de détention où sont placés les migrants.
« La grande majorité d’entre eux décident donc de continuer leur route vers d’autres pays, principalement l’Allemagne », indique-t-elle. La République tchèque accepte en outre un nombre limité de demandes, environ une sur trois.
>> Lire : Levée de boucliers contre les migrants en Europe
Hongrie : des hotspots hors Schengen
Le gouvernement de coalition Fidesz-KDNP a surmonté une chute de popularité en exploitant la crise des réfugiés. La Hongrie a été le premier pays à ériger une barricade à sa frontière pour repousser les migrants, et le Premier ministre, Viktor Orbán, a rejeté les quotas de redistribution de migrants dès le début. Il prône une meilleure protection des frontières externes de l’UE.
Nombre d’observateurs estiment que les politiques du gouvernement, notamment ses incessantes campagnes anti-immigrants et la criminalisation des demandeurs d’asile, ont induit des comportements xénophobes au sein de la société hongroise.
Viktor Orbán a notamment déclaré que tous les terroristes étaient des migrants et que la question était uniquement de savoir quand ils étaient arrivés en Europe. Selon l’institut de recherche Tárki, la xénophobie a atteint un plus haut historique en 2016, avec 58% des citoyens concernés.
Le référendum anti-migrants d’octobre 2016 a été invalidéé, mais 98% des 3,3 millions de personnes ayant voté se sont exprimées contre les quotas de réfugiés, et l’attitude intransigeante du Premier ministre lui permet de remporter des victoires au niveau national.
>> Lire : Le référendum antimigrant d’Orbán invalidé
Tous les Hongrois ne voient cependant pas dans ce comportement un opportunisme politique. « Le gouvernement Orbán soutient l’idée d’une société ethniquement homogène qui corresponde aux opinions des Hongrois ; il veut résoudre les problèmes démographiques via une politique de la famille plutôt que grâce à l’immigration », a ainsi expliqué Sándor Gallai, directeur de l’institut de recherche sur l’immigration.
Budapest souhaite donc régler la crise des réfugiés en établissant des hostposts en dehors de la zone Schengen et sans redistribution entre les États membres. « Personne ne peut forcer quelqu’un à s’installer dans leur pays, l’aide doit être apportée là où elle est nécessaire, ce qui signifie que les demandes d’asile doivent être réglées hors de l’UE », assure Zalán Zsolt Csenger, président de la commission parlementaire sur les Affaires étrangères.
La plupart des migrants ne font en effet que traverser le pays. « L’an dernier, environ 30 000 demandes d’asile ont été enregistrées », indique Márta Pardavi, co-présidente du comité d’Helsinki hongrois. « Fin novembre, seules 398 personnes avaient reçu le statut de réfugiés ou une protection supplémentaire. »
À l’heure actuelle, environ 500 personnes se trouvent dans ces centres de réceptions hongrois. Certains d’entre eux sont logés et chauffés, mais une partie non négligeable, dans le camp de Kôrmend, devra survivre à l’hiver dans des tentes militaires. Pour Márta Pardavi, la politique consistant à réduire le nombre de centres et à ne pas améliorer les conditions de vie est un message aux migrants : « quittez le pays le plus vite possible ».
Comme ailleurs, les ONG et associations caritatives, certaines créées spécialement pour l’occasion, s’efforcent de faciliter la vie des réfugiés.
>> Lire : En Hongrie, Viktor Orban met sur les rails son amendement anti-réfugié
Pologne : aides aux pays d’origine
La Pologne est l’un des principaux opposants à la redistribution des réfugiés arrivés en Grèce ou en Italie entre les pays d’Europe et n’en a, à ce jour, accueilli aucun. Si la question migratoire n’occupe pas autant de place sur la scène politique qu’en Hongrie, par exemple, le gouvernement polonais s’est opposé à de nombreuses reprises à l’accueil de demandeurs d’asile.
Mariusz Błaszczak, le ministre de l’Intérieur, estime que l’approche du pays est « raisonnable » et que le mécanisme de relocalisation « attirera davantage de migrants » vers l’UE. Varsovie a donc promis de « faire sa part » des efforts de résolution de la crise en aidant les pays d’origine. Pourtant, aucune action spécifique n’a encore été menée, souligne Jacek Białas, de la Fondation d’Helsinki pour les droits de l’Homme, qui qualifie la politique gouvernementale de « faible, négative, réticente, voire hostile ».
Le gouvernement s’appuie sur une rhétorique d’opposition aux « autres », les « élites libérales », qui ne comprendraient pas les Polonais, par exemple. La figure du réfugié fournit donc un « autre » facilement identifiable auquel s’opposer de toute sa rage.
Le message envoyé est donc celui de la violence, s’inquiète Sylwia Spurek, vice-médiatrice, qui a déclaré à EurActiv Pologne que sans volteface de la part du gouvernement, la xénophobie ne ferait que croître dans le pays. Depuis les dernières élections, le cabinet du Médiateur fait campagne pour la création d’une culture d’accueil plus tolérante.
>> Lire : La Pologne prend prétexte des attentats de Paris pour suspendre l’accueil de réfugiés

Source 

A Plan-les-Ouates, des questions embarrassantes autour d’une mosquée

 

 
Forte de son succès, l’association albanaise Dituria inaugurera en mai un nouveau bâtiment à Plan-les-Ouates. Mais certains membres de la communauté s’interrogent sur le financement et l’orientation de la mosquée, craignant un glissement vers l’islam radical.

Enquête ICI

Source 

La lettre quotidienne d'information d'Eurolibertés

 

 

Immigration : des écrivains sonnent le tocsin

 

 
Camille Galic, journaliste, essayiste
cg-occidentEn 1973, le succès presque immédiat et bientôt international du Camp des saints de Jean Raspail éclipsa l’autre grand roman d’anticipation sur l’immigration paru quelques années plus tôt, L’Occident (éditions Robert Desroches, 1969), publié en anglais sous le titre The Walled City : redoutant d’être attaqués, les provinciaux fuient leur campagne et affluent vers la ville, mais les remparts de la cité ne les protègent pas car l’omniprésent et protéiforme ennemi est déjà à l’intérieur. Qualifié de « grand livre hallucinatoire » par le critique Robert Poulet, qui n’hésitait pas à comparer à Céline le libraire Marcel Clouzot (frère du célèbre cinéaste Henri-Georges), L’Occident devait marquer durablement l’imaginaire de la droite dure, inspirant par exemple ses célèbres « rats noirs » à Jack Marchal, le dessinateur du Groupe Union Droit qui faisait alors trembler les gauchistes.
le camp des saintsDepuis Clouzot et Raspail, la veine ne s’est jamais tarie, au contraire, à mesure que montaient les flux migratoires. Qu’on pense à La Toussaint blanche de Philippe Gautier (éd. Les 5 Léopards, 1993), à La Mosquée Notre-Dame de Paris 2048 de la romancière russe Elena Tchoudinova (éd. Tatamis 2009), la date de 2048 étant un clin d’œil au 1984 d’Orwell, aux Chiens enragés de Marc Charuel (Albin Michel 2014) et à maints autres.
Tout récemment : Le Grand Rembarquement d’Emmanuel Albach, qui se déroule en 2019, et L’Edit de Mantes de Modeste Lakrite (1), situé en 2027. Autrement dit demain.

Par leurs prémisses, les deux romans se ressemblent. A partir des banlieues et de certains centres villes dont les auteurs connaissent visiblement la triste réalité quotidienne, avec leur population indigène déjà tombée en dhimmitude et la si prospère économie parallèle qui finance les réseaux djihadistes (2), la France est grignotée, puis largement occupée et violentée par ses immigrés.
Autochtones impuissants et souvent terrorisés, pouvoirs publics dépassés et d’ailleurs noyautés par une kyrielle de politiciens issus de l’immigration et habiles au double jeu, armée malade de la « diversité » laïque et obligatoire, cette déliquescence totale au sommet se double d’une panique générale à la base. Inévitablement on pense à la terrible lettre prémonitoire adressée par Albert Camus à son ami Jean Grenier en 1957, année où l’écrivain reçut le prix Nobel de littérature : « A longue échéance, tous les continents (jaune, noir et bistre) basculeront sur la vieille Europe. Ils sont des centaines et des centaines de millions. Ils ont faim et ils n’ont pas peur de mourir. Nous, nous ne savons plus ni mourir, ni tuer. Il faudrait prêcher, mais l’Europe ne croit à rien. »
Pourtant, des résistances s’organisent.

L’Édit de Mantes

cg-edit-de-mantescg-grand-rembarquementDans le livre de Lakrite, la Ligue des Vieux Habitants réveillée par Geneviève Nisat (un anagramme ?), ainsi prénommée sans doute en hommage à la sainte patronne de Paris qu’elle défendit contre les Huns, puis contre les Francs païens de Childéric, et sorte de pasionaria de Riposte laïque revue par la Manif pour tous, fait front et le commissaire Lelièvre (car le roman d’anticipation se double d’un roman policier) ne s’en laisse pas conter. Une partie du territoire sera sauvée, mais à quel prix ! L’Édit de Mantes, réédition de l’Edit de Nantes par lequel Henri IV avait garanti les droits des protestants, est un concordat avec les musulmans mais il conduit à la partition. Quelle humiliation pour la « fille aînée de l’Eglise » !

Le Grand Rembarquement

Le titre en témoigne, Le Grand Rembarquement se veut plus optimiste. Si les Shabeb, clones hexagonaux des Shebab ayant instauré par la terreur la Charia en Somalie, ont imposé leur loi au gouvernement, des citoyens se lèvent. Considérant qu’en ne les protégeant pas la République a violé l’antique Traité de Saint-Clair-sur-Epte, la Normandie s’insurge, bientôt suivie par d’autres provinces. Les cadres d’entreprise mettent à profit leurs capacités pour organiser l’opposition aux allogènes ; la notion de salut public renaît.
Finalement convaincus d’évacuer la France, où la présidente Marie Lapotre a succédé au président Noël Servi, les Shabeb s’éloignent, avec l’assurance que femmes et enfants les rejoindront très vite. Ainsi « de nouveau, dans les campagnes, et en ville aussi, comme jadis, on peut laisser sa maison et sa voiture ouvertes sans risquer le vol ou le pillage. En outre, comme les insurrections locales ont été l’occasion d’arracher et de détruire tous les radars du réseau routier, l’ombre menaçante de la tracasserie étatique a aussi disparu, détendant sérieusement l’atmosphère. Pour tout dire, les Français se retrouvent libres, et savourent pleinement cette liberté retrouvée, bien décidés par ailleurs à ne plus jamais laisser l’Etat s’ériger en persécuteur permanent, ni en créature “bruxellisée” »
.
Trop beau pour être vrai, que ce retour au meilleur des mondes ? « Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer », disait, avant Pierre de Coubertin, Guillaume Ier d’Orange-Nassau, auquel cette devise ne réussit pas si mal puisqu’il se retrouva Stathouder de Hollande (avant, il est vrai, d’être assassiné). Quand, et surtout comment, va-t-on entreprendre la reconquête tant qu’il en est encore temps pour éviter les années vraiment les plus sombres de notre histoire ?

Modeste Lakrite, L’Edit de Mantes, Ed. Diffusia, novembre 2016, 496 pages.
Emmanuel Albach, Le Grand Rembarquement, Ed. Dualpha, juillet 2016, 331 pages.
Notes :
 
(1) Cet étrange pseudonyme a été choisi en référence aux akrites, soldats-paysans grecs chargés par Byzance de protéger ses frontières anatoliennes des incursions de la cavalerie turque, comme les Habsbourg devaient ensuite mobiliser les Uskoks et autres Haïdouks slaves du sud contre l’envahisseur ottoman menaçant l’Autriche.
(2)
L’islamo business, de Jean-Paul Gourévitch 

Source 

Répétez après moi : "Le grand remplacement n'existe pas"

La preuve avec ces élèves de 3e du collège Thomas-Mazaryk de Châtenay-Malabry, qui ont passé la journée au ministère de l’Education nationale ou ils ont déjeuné avec Najat Vallaud-Belkacem :

Crèche de Beaucaire : la LDH saisit le Conseil d’État…


conseil d etat LDH Beaucaire
 
Déboutée de son référé contre la crèche de Noël à la mairie de Beaucaire (voir ici), la Ligue française pour la défense des droits de l’homme et du citoyen – et autres lieux découverts à marée basse –, a vraiment du temps à perdre, à nous faire perdre et à faire perdre à la justice. La LDH vient de se pourvoir en cassation devant le Conseil d’État comme l’indique un courrier du Conseil d’État du 13 janvier. Le courrier indique : « La chambre chargée de son examen peut […] refuser de l’admettre si elles estime qu’il est irrecevable ou n’est fondé sur aucun moyen sérieux ». Cela tourne au suspense insoutenable…
 
6a00d83451619c69e201b7c8ca6963970b-pi
 Source 

Un 4ème refus pour le permis d'urbanisme de la nouvelle mosquée de Court-Saint-Etienne...

Il y a quelques jours, les responsables de la mosquée stéphanoise se sont vus refuser une quatrième fois leur demande de permis pour la nouvelle construction. Une sérieuse déception pour eux…

 «  Je n’ai plus de mot. C’est dégueulasse  », souligne Abdelhafid Jellouli, coordinateur du projet de la mosquée Assalam. La communauté musulmane stéphanoise vient en effet de se voir, une nouvelle fois, refuser le permis d’urbanisme pour bâtir la future mosquée sur l’emplacement de l’ancien home Chantebrise à l’avenue des Combattants. Il s’agit du quatrième refus qui lui est opposé. «  Il existe une communauté musulmane à Court-Saint-Etienne depuis plus de 50 ans et tout le monde est d’accord pour dire que notre communauté n’a jamais posé de problème  », expose le coordinateur. «  Cela fait presque 50 ans qu’il y a une mosquée à Court-Saint-Etienne et tout le monde est d’accord pour dire que la mosquée actuelle, dans un ancien dépôt, n’est absolument pas adaptée. La communauté a donc décidé de financer elle-même, entièrement, la construction d’une nouvelle mosquée.  »

Source 

Trois quarts de musulmans et 5 % d’Européens dans les prisons, l’islam radical se généralise

Même si les prisons ne sont pas la filière privilégiée du recrutement djihadiste, l’islam radical s’y est généralisé. Face à cette menace, les personnels pénitentiaires sont handicapés par le manque de moyens et l’absence d’arsenal judiciaire approprié.

« Dans les prisons parisiennes, il y a à peu près trois quarts de musulmans et seulement 5 % d’Européens. »
Prières collectives illégales, apologie du terrorisme, prosélytisme omniprésent : le dernier ouvrage du sociologue Farhad Khosrokhavar1 dresse un portrait alarmant des prisons françaises, devenues l’un des théâtres de la propagation de l’islam radical en France. Il aura fallu des centaines de morts pour que, en haut lieu, on prenne le problème au sérieux. Reste à se demander si les moyens mis en œuvre sont à la hauteur des enjeux.

Que se passe-t-il vraiment à l’ombre des cellules, derrière les portiques de sécurité, dans le secret des parloirs, entre les yeux des miradors ? Nous avons interrogé surveillants, hauts fonctionnaires de la pénitentiaire, directeurs honoraires ou en fonction, experts et conseillers qui, tous, vivent ou ont vécu la prison au quotidien. Derrière les grilles, on ne parle pas. Aussi ont-ils tous tenu à être protégés par un strict anonymat, refusant d’être identifiés, fût-ce par de faux prénoms.

Pour commencer, il faudrait connaître la véritable ampleur du problème. […]« Lors du ramadan, 80 % des détenus des prisons franciliennes demandent des plateaux-repas compatibles avec leurs impératifs religieux ».
L’une de ses collègues confirme : «Le Coran est, avec le Code de procédure pénale, l’ouvrage le plus emprunté dans les prisons.»
Pour autant, tous deux rejettent toute corrélation systématique entre prison et radicalisation. « Il est ridicule de jeter la pierre à la seule pénitentiaire. Avant d’atterrir chez nous, ils ont fréquenté des terreaux infiniment plus favorables à la radicalisation. Il peut exister un phénomène de contagion, mais la prison est loin d’être un élément déclencheur. » […]

Source 

Expulsions de clandestins : l’impéritie du pouvoir


Les expulsions de clandestins du territoire français ont diminué de 16,5 % en un an, selon les chiffres donnés par la Direction générale des étrangers en France. En 2016, 24.707 éloignements ont été recensés, contre 29.596 en 2015. Quant aux « retours forcés », correspondant au renvoi sec d’un étranger en situation illégale entre deux agents de la police aux frontières, ils n’ont été que 12.961 en 2016 alors qu’ils étaient 15.485 en 2015. Un laxisme proprement sidérant dans la période que nous connaissons.

Tous les chiffres sont en baisse : éloignements contraints, aidés ou « départs spontanés ». Pas de quoi affoler la Direction générale des étrangers en France, dont les représentants assurent que « ces évolutions ne traduisent pas un relâchement ». Adepte de la méthode Coué, la Direction générale des étrangers en France estime que le rétablissement des frontières (tout relatif) aurait permis de signifier environ 60.000 non-admissions sur le territoire français pour l’année 2016.

Primo, ces personnes « refoulées » n’ont peut-être pas renoncé à s’introduire dans l’Hexagone. Un préfet, cité anonymement par Le Figaro, déclarait que « ces chiffres de non-admission » montreraient surtout « l’énorme pression migratoire »

Ce qui m’amène à mon deuxième point : les chiffres du nombre d’expulsés ou de « refoulés » sont dérisoires quand on les rapporte à l’immigration, légale et illégale, prise dans son ensemble, mais aussi aux « stocks » d’immigrés non assimilés !
 Les contrôles supposément renforcés n’y changeront rien : les clandestins rentrent en nombre en France et continueront à le faire ! Pour l’éviter, il ne suffit pas de donner plus de moyens à la police aux frontières, ni même de rétablir mensongèrement les frontières. Les solutions sont ailleurs. Vous les connaissez toutes et tous. La vérité est que seul le Front national se propose de les mettre en œuvre : suppressions des pompes aspirantes (AME, préférence étrangère), sortie de la zone Schengen, vrais contrôles aux frontières, tolérance zéro pour les délinquants du droit d’asile que sont les clandestins qui se font trompeusement passer pour des réfugiés.

Ces méthodes ont été appliquées avec succès en Australie. Tous les clandestins sont immédiatement expulsés et l’immigration légale y est très strictement contrôlée. Qui pourrait, pourtant, nier que l’Australie reste une grande démocratie libérale ? Personne. Les socialistes nous laisseront un bilan calamiteux en matière d’immigration : 120.000 clandestins régularisés sur la base de la circulaire Valls de 2012, moins de 10 % des déboutés du droit d’asile reconduits à la frontière (!), l’abandon du placement des clandestins en centres de rétention administratif et la loi Cazeneuve qui a étendu le principe du regroupement familial et a complexifié les procédures d’expulsion.

Il faut tout changer. Sujet central de la prochaine élection présidentielle, l’immigration n’a jamais été correctement traitée par les partis qui se sont succédé au pouvoir, gauche et droite comprises. Si le docteur ne donne pas les bons médicaments et que vous continuez à être malade, continuez-vous à le consulter ? Marine Le Pen a le bon diagnostic et les bons remèdes.

Dominique Bilde

Source 

Afrique : la crise migratoire n’en est qu’à son commencement !


Le lundi 16 janvier, une journée de débats sur les crises migratoires se tenait à Sciences Po Paris, organisée à l’occasion du Youth & Leaders Summit 2017. Arnaud Leparmentier, directeur éditorial du journal Le Monde, a cosigné une tribune avec Maryline Baumard, spécialiste des migrations du même quotidien. Les constats qui y sont dressés font froid dans le dos mais conforteront ceux qui, comme moi, pensent que nous n’en sommes qu’au début d’un phénomène historique majeur, dont il faut absolument se prémunir.
Rappelons quelques données brutes pour commencer :

– l’immigration africaine a largement supplanté l’immigration moyen-orientale en 2016 ;
– selon Frontex, 93 % des personnes débarquées sur les côtes italiennes en 2016 provenaient du continent africain ;
– les Africains venant en Europe transitent par la Libye, pays en proie au chaos suite à la funeste décision de la communauté internationale, menée par Nicolas Sarkozy et Hillary Clinton, de l’attaquer ;
– parmi les « migrants » arrivés en Italie en 2016, des personnes venues indifféremment d’Afrique de l’Est comme d’Afrique subsaharienne (21 % de Nigérians, 11,7 % d’Érythréens, 7,2 % de Guinéens et 6,7 % d’Ivoiriens) ;
– quelques « migrants » sont éligibles au droit d’asile, véritable machine à blanchir les clandestins, quand les autres, beaucoup plus nombreux, ne sont que de simples « migrants économiques » ;
– quand les pays commencent à se développer, les candidats à l’émigration se font plus nombreux parce qu’ils ont les moyens techniques, intellectuels et financiers de nourrir un tel projet ;
– les Maghrébins continuent à arriver en Europe, par tous les moyens mis à leur disposition, le plus souvent légaux (il faudra y mettre un terme) ;
– la natalité continue d’exploser au Sahel, zone francophone comprenant notamment la Mauritanie, le Burkina Faso et le Tchad ;

Rien de très réjouissant pour nous. Insuffisamment préparés et culpabilisés par l’idéologie mondialiste, nous ne sommes pas en mesure de lutter contre ce qui ressemble de plus en plus à une invasion, pire que celle que vécut l’Empire romain finissant au cours des Ve et VIe siècles après Jésus-Christ. 

Ce que nous disions, sous les injures, est confirmé par toutes les études sérieuses en la matière : les « migrants » sont pour la plupart des Africains, viennent pour des motifs économiques et ne devraient pas bénéficier du régime de l’asile, lequel est par ailleurs très souvent dévoyé. L’asile n’est pas un droit. C’est une faveur que nous accordons.
 Monsieur Leparmentier, que nous pourrions difficilement classer dans les rangs des « populistes » ou des « identitaires », explique très bien que l’Afrique est une bombe à retardement : « Qu’un pays relativement prospère du continent africain comme le Nigeria rencontre des difficultés économiques ou politiques imprévues, et c’est toute une émigration régionale qui se redirige vers l’Europe. » En 2050, l’Afrique abritera 2,5 milliards d’âmes. Un chiffre qui donne le tournis.

Il suffit de songer aux difficultés que l’immigration cause à la France comme au reste de l’Europe, y compris les petits-enfants d’immigrés qui ne sont pas encore intégrés, pour mesurer l’ampleur des dégâts que pourraient causer ces mouvements de population inédits. Nous pourrions sombrer et, avec nous, toute une civilisation qui a longtemps été un phare pour le monde.

 Gabriel Robin

Source 

Église et immigration : Le grand malaise de Laurent Dandrieu

On peut écrire un livre par plaisir. Celui-ci, on le sent, a été écrit par devoir. Parce qu’il fallait bien, un jour, que quelqu’un crève l’abcès. Que quelqu’un pose les questions qui fâchent, non pas de façon épidermique, mais en posant les faits. Et qu’il le fasse de l’intérieur, avec un regard catholique, une connaissance de l’enseignement bimillénaire de l’Église, et un respect filial.


Et c’est aussi un devoir pour nous autres, catholiques, de le lire.
Parce que nous n’avons pas le droit de rester dans un confort intellectuel schizophrénique qui écarte comme une mouche importune les incohérences : combien peuvent prétendre, en leur for intérieur, considérer en toute quiétude ce déferlement migratoire ? Mais combien osent en parler, tant, en haut lieu, le clergé semble tout acquis à la cause de cet accueil total ? Comme l’écrit Laurent Dandrieu , il est « plus facile de se situer sans autre question dans le camp des belles âmes qui prônent une générosité inconditionnelle à l’égard de ces migrants que de passer pour un cœur sec en rappelant certaines évidences »

Parce que la charité n’est pas l’utopie. Parce que l’universalisme n’est pas le mondialisme, le catholicisme n’est pas « l’autrisme », comme l’appelle Laurent Dandrieu , ni la religion de l’indifférence. Parce que seul Dieu peut aimer tous les hommes pleinement et également, et ce serait se croire son égal que de s’en prétendre capable. Parce que notre devoir d’État nous commande de prendre soin, d’abord, de notre prochain que le hasard (« Dieu qui passe incognito », dit-on) a mis sur notre route. Parce que saint Thomas professe lui-même, comme le rappelle l’auteur, que « toutes choses étant égales, les plus proches ont un droit de priorité ».

Parce qu’un père de famille qui accueillerait toutes sortes d’étrangers au grave détriment de ses enfants ne serait pas qualifié de généreux mais d’irresponsable. Et qu’il en est de même, par extension, pour un gouvernant. 
 Parce que la religion n’est pas opposée à la raison et qu’il est déraisonnable d’imaginer qu’un continent puisse se déverser dans un autre sans de tragiques bouleversements. Et ce serait, du reste, une folie que de le laisser croire aux étrangers eux-mêmes.
Parce qu’étant croyants, nous pensons que notre foi est notre plus grand trésor et que ses manifestations culturelles ne sont pas d’orgueilleux musées, mais autant de moyens d’oraison, catéchisation, méditation, contemplation, célébration de la création que nous souhaitons faire partager, connaître et rayonner, mais non laisser submerger, engloutir, piétiner par une autre religion conquérante débarquant en masse. 

Parce que la charité, c’est aussi se laisser aider, et nous devons donc écouter nos frères chrétiens d’Orient lorsqu’ils nous mettent en garde. 

Parce qu’aborder ces sujets, ce n’est pas, comme le dit Laurent Dandrieu« accabler l’Église » mais, au contraire, « tenter modestement de l’aider ». On a assez reproché à celle-ci de garder une respectabilité souriante de façade en cachant sous le tapis les sujets inconvenants pour éviter, par un nouveau tabou, de récidiver. 

Si, depuis Pie XII, règne sur le sujet de l’immigration une certaine ambiguïté, il faut dire que la question ne s’est jamais posée avec autant d’acuité. C’est donc maintenant qu’il est urgent d’y revenir, en regardant en face la réalité. Si le dialogue interreligieux, par esprit d’apaisement, a pu générer un inconscient syncrétisme qui paralyse face à l’islam, c’est aujourd’hui qu’il faut l’évoquer, en toute vérité. Et c’est un service à rendre à l’Église que de montrer à tous ceux qui, amers, l’assimilent à une élite déconnectée et indifférente au sort de ses ouailles son aptitude à en parler sans faux-semblant.

 Gabrielle Cluzel

Source 

Un policier avec son arme a été écarté d’un match du mondial de handball


Force est de constater que, souvent, la France et ses dirigeants restent les champions de la demi-mesure. Que ce soit sur le plan social, où la volonté de changement reste subordonnée au « On ne touche pas aux avantages acquis ». Que ce soit dans le secteur économique, où toute volonté de modernisation se heurte immanquablement à des résistances conservatrices hors du temps. Ou bien encore dans les affaires de sécurité où, malgré les multiples échecs enregistrés, et des victimes du terrorisme et de la criminalité de plus en plus nombreuses, il y a encore trop de voix pour considérer qu’il est plus important de préserver une liberté devenue mortifère plutôt que de concéder les quelques avancées sécuritaires indispensables aujourd’hui. Deux exemples flagrants illustrent cette réalité.

Tout d’abord, les règles relatives à la légitime défense des policiers. Ce vaste chantier, dont il est question depuis de nombreuses années, et qui ne consisterait, en fin de compte, qu’à aligner sur les policiers la procédure applicable aux gendarmes, se trouve régulièrement retoquée et sans cesse reportée. Une tentative législative, récemment initiée par l’actuel pouvoir, risque à son tour de s’enliser dans les sables électoraux d’une période peu propice à ce genre de réforme. Il y a en effet fort à parier que, face aux campagnes de presse et d’opinion, cette mesure, pourtant indispensable à la sécurité dans notre pays, connaisse le même sort que les initiatives identiques qui ont précédé. 

Le deuxième exemple peut être emprunté à l’actualité. Il y quelques jours, un policier qui venait en famille, mais en possession de son arme de service, assister à un match du Mondial de handball s’est vu refuser l’entrée de la salle. Pourtant, depuis plusieurs mois, suite aux attentats, tous les policiers sont autorisés à être porteurs de leur arme même en dehors du service normal. Cette mesure, destinée à permettre une réaction rapide des forces de l’ordre en cas d’actions terroristes, n’est cependant pas applicable dans les lieux privés. Et c’est la loi. En effet, seul le propriétaire d’un tel lieu est en mesure de pouvoir accorder, ou non, le droit d’accès à un fonctionnaire de police (ou à un gendarme) porteur de son arme.
Une telle situation n’est pas sans poser de nombreuses questions. Tout d’abord, quelle signification, et surtout quelle portée peut avoir un état d’urgence dont les modalités pratiques d’application peuvent rester à l’appréciation de personnes privées ? L’intérêt général qui recouvre la notion de sécurité publique doit-il pouvoir être déterminé par des personnes n’ayant pas forcément les compétences pour ça ? Ensuite, malgré les expériences dramatiques vécues, comment peut-on encore accepter de faire courir un risque mortel à nos concitoyens, en se privant sciemment de l’aide de la force publique ? Enfin, plutôt que de tergiverser sur des sujets sans intérêt, le moment n’est-il pas venu de faire évoluer notre arsenal législatif pour permettre aux policiers et aux gendarmes d’intervenir en tout temps et en tout lieu.

Malgré ses expériences douloureuses, la France n’a toujours pas choisi de lutter contre le terrorisme. Bien que la menace soit plus que jamais à un niveau élevé, les autorités temporisent et hésitent à prendre les mesures de bons sens qui s’imposeraient. Faudra-t-il un autre Bataclan pour que l’on comprenne enfin que les terroristes, eux, n’ont que faire de la distinction sphère publique/sphère privée ?

Olivier Damien

Source 

Jean-Paul Gourévitch : « Les statistiques de l’INSEE sur le solde migratoire sont un enfumage »

 

 

Jean-Paul Gourévitch : "Les statistiques de l... par bvoltaire
*****
Jean-Paul Gourévitch conteste les statistiques de l’INSEE qui, selon lui, confond dans ses calculs immigration et expatriation et oublie les naissances d’origine étrangère. Il réclame la mise en place d’un observatoire indépendant des migrations qui permettrait d’éviter les schémas, les amalgames, les rumeurs et les faux chiffres.

Source 

Retour au tribunal le 15 février pour la mosquée de Montfermeil

Rarement la petite salle des audiences de l’exécution au troisième étage du tribunal aura été aussi prisée par le public que ce mercredi matin. Quelques policiers du dépôt avaient même été dépêchés dans la salle, pour éviter d’éventuels débordements, qui n’ont pas eu lieu. Une trentaine de fidèles musulmans, dont l’imam de Montfermeil, sont repartis tout aussi calmement qu’ils étaient arrivés, lorsqu’ils ont appris que l’audience concernant l’association qui gère leur lieu de culte était reportée.

La mairie de Montfermeil a assigné l’association pour faire exécuter les décisions de justice visant le pavillon transformé en lieu de culte depuis plus quinze ans, avenue Jean-Jaurès. En cause : des extensions illégalement construites, des amendes de plusieurs dizaines de milliers d’euros et l’accueil du public. Plusieurs procès ont déjà eu lieu. « Un certain nombre de régularisations ont été faites, une demande d’ouverture au public a été déposée et nous attendons une réponse », a expliqué l’avocat de l’association Me Hatem Hsaïni à la sortie du tribunal pour justifier sa demande de délai. L’audience a été renvoyée au 15 février.

Source 

Nos excellences et le sens du ridicule

16113444_1366281700110499_2848669178140807340_o.jpg

Bernard Plouvier
 
Stupeur et consternation chez les bien-pensants de Lamballe ! Un politicien en rupture d’emploi a reçu un soufflet d’un gamin de 18 ans… la « baffe » était donnée d’assez loin par un jeune homme fluet et n’a donc guère pu faire de mal à la solide et colérique victime (sauf à son ego surdimensionné, bien entendu).
 
Qu’il s’agisse d’un geste stupide. Nul ne va dire le contraire. Mais les nervis trotskistes, qui furent les protégés de ce politicien lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, ont fait bien d’autres cochonneries aux patriotes français, sans que cela émeuve les clowns des media.
 
Le gamin est placé en garde à vue. Cela peut paraître excessif en une époque où tant de suspects de viols et de « braquages » sont relâchés sur intervention plus ou moins discrète d’un magistrat ou d’un politicien sensible à certains arguments. 
 
La formulation retenue pour justifier la garde du galopin est néanmoins très étonnante et pose un énorme problème juridique : « Violences sur une personne chargée d’une mission de service public ». On ne savait pas, jusqu’à présent, que le fait d’être candidat à une désignation, par un parti politique, du candidat à une élection était « une mission de service public »… en outre, « une candidature à la candidature », ça fait un peu ridicule, voire grotesque : les crocodiles qui veulent nous gouverner ne sont même pas capables de s’entendre sur un nom ni sur une politique. 
 
Que notre distingué et bedonnant Président de la République soit l’ex-patron de ce parti fait-il de cette désignation partisane une affaire de service public, c’est-à-dire engageant l’État, donc la responsabilité et les finances de la Nation ? Si la réponse légale actuelle à cette question était positive, il y aurait lieu de se révolter, d’exiger un referendum d’initiative populaire pour exiger la mise en examen tous les chefs de ce parti et de leurs candidats pour forfaiture : un parti politique est en soi une association privée régie par la Loi de 1901 et nullement une instance étatique, à laquelle sont dévolues des « missions de service public ».
 
Certes, le gamin (qui serait un indépendantiste breton à qui il est, semble-t-il, arrivé de fumer du haschich… mais à la différence de nombre d’immigrés-réfugiés-envahisseurs, il n’en fait apparemment pas commerce) mérite une claque assénée par son père, voire une douzaine de jours de travaux d’intérêt général… mais la formulation juridique retenue contre lui le rend passible de 3 années de prison et de 45 000 euros d’amende !!!
 
De deux choses l’une. Ou notre Ve République agonisante est un régime où l’on ne sait plus qualifier les délits et adapter le châtiment à la peine. Ou nous sommes en Ripoublique très inégalitaire, dans laquelle le parti du chef de l’État représente un « service public »… et c’est très grave, car cela sent la forfaiture, le trafic d’influence, en un mot : la corruption. 

Source 

Opérations antiterroristes autour de Strasbourg et Trappes ce mardi

Capture d’écran 2017-01-18 à 17.23.28Lu dans Le Point de ce mercredi 18 janvier :
« Une vague de perquisitions et d’interpellations a été menée mardi dans cette commune des Yvelines, « bastion » du djihadisme français.

Les enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) épaulée par le Raid ont investi plusieurs appartements des quartiers populaires de la ville de Trappes, dans les Yvelines. Selon différentes sources, certains des individus interpellés seraient en lien avec des « Trappistes » combattants en Syrie. D’autres sources font état de l’achat de matériel « sensible » nécessaire à la préparation d’attentats. Contacté par Le Point, le parquet antiterroriste n’a pas répondu à nos sollicitations. Le ministère de l’Intérieur a confirmé l’information, mais ne souhaite pas « faire plus de commentaires à ce stade de l’enquête ». La direction de la DGSI, quant à elle, « ne souhaite pas communiquer sur une enquête en cours ».(…)

Depuis plusieurs mois, Trappes fait l’objet d’une attention particulière de plusieurs services de renseignements français. Près d’une centaine de jeunes hommes et femmes parfois avec leurs enfants ont rejoint les rangs de l’organisation État islamique dans les zones de combat en Irak et en Syrie ces dernières années.  (…) Lire la suite

A Strasbourg :

La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a mené plusieurs opérations antiterroristes, ce mardi dans la banlieue de Strasbourg. Selon les informations de nos confrères des Dernières Nouvelles d’Alsace, les hommes de la DGSI ont pénétré dans un immeuble de deux étages, situé dans un quartier résidentiel de Schiltigheim.

Un jeune homme d’origine turque, entre 20 et 30 ans, qui vivait là avec sa mère et deux autres membres de sa famille, a été placé en garde à vue.

Toujours selon le quotidien, d’autres opérations ont été dirigées en même temps. Selon des témoins, des policiers lourdement armés et encagoulés auraient été aperçus devant un immeuble de la route du Rhin, à Neudorf.

Trois personnes auraient été placées en garde à vue.

Source 

jeudi, 19 janvier 2017

Trappes (78): opérations antiterroristes dans le « bastion du djihadisme français »

 

 
Hebergeur d'imageUne vague de perquisitions et d’interpellations a été menée mardi dans cette commune des Yvelines, « bastion » du djihadisme français.

Les enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) épaulée par le Raid ont investi plusieurs appartements des quartiers populaires de la ville de Trappes, dans les Yvelines. Selon différentes sources, certains des individus interpellés seraient en lien avec des « Trappistes » combattants en Syrie. D’autres sources font état de l’achat de matériel « sensible » nécessaire à la préparation d’attentats. Contacté par Le Point, le parquet antiterroriste n’a pas répondu à nos sollicitations. Le ministère de l’Intérieur a confirmé l’information, mais ne souhaite pas « faire plus de commentaires à ce stade de l’enquête ». La direction de la DGSI, quant à elle, « ne souhaite pas communiquer sur une enquête en cours ».(…)

Depuis plusieurs mois, Trappes fait l’objet d’une attention particulière de plusieurs services de renseignements français. Près d’une centaine de jeunes hommes et femmes parfois avec leurs enfants ont rejoint les rangs de l’organisation État islamique dans les zones de combat en Irak et en Syrie ces dernières années.  (…)

Source 

Remous autour de la grande Mosquée de Marseille

Alors que les travaux de la grande Mosquée de Marseille devraient débuter en décembre prochain, une demande de permis de construire devait être formulée le 15 mai avant la fin du mois en cours, des voix s´élèvent déjà pour s´opposer à ce projet. Ces opposants ont même exigé de Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille, de surseoir à toute décision concernant le permis de construction. D´ailleurs, un recours d´annulation a été déposé auprès de la Cour d´Appel de Marseille. Mais le prétexte avancé a trait au fait que le budget serait augmenté passant de 8 à 22 millions d´euros. Ce qui, selon les opposants, dénaturerait l´esprit du projet, particulièrement sur la durée du bail qui se transformerait en achat du terrain par l´association musulmane.

Paris : animateur de la ville, Nassim, pédophile présumé, s’était enfui en Algérie

Un homme de 24 ans, , Nassim H, vient d’être écroué après avoir été mis en examen pour une agression sexuelle sur une mineure de 10 ans à Paris. Les faits remontent à l’été 2016. Le suspect s’était réfugié en Algérie après les faits. De retour en France la semaine dernière, il a été interpellé à sa descente d’avion, mis en examen et écroué. . Les investigations se poursuivent afin d’identifier d’éventuelles autres victimes.




Employé comme animateur par la ville de Paris, le suspect s’en était pris à une fillette, le 28 juillet dernier, alors que cette dernière regagnait le domicile de ses parents, du côté du boulevard de la Chapelle dans le XVIIIe arrondissement.

Après avoir agrippé sa victime par un bras, l’agresseur l’a ensuite forcée à le suivre dans le hall d’un immeuble avant de descendre dans les caves. Il l’a ensuite menacé de mort à plusieurs reprises avant de prendre la fuite.

Sous le choc, la fillette a trouvé refuge auprès de proches. Ces derniers ont aussitôt alerté la police. Un minutieux travail d’investigations a permis d’isoler un ADN sur les lieux des faits. Enregistré dans le fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg), il a rapidement « matché » avec celui d’un homme, connu pour infraction à la législation sur les stupéfiants. […]

Source 

Viry-Châtillon: les gardes à vue prolongées

Les gardes à vue des onze personnes interpellées hier matin dans l’enquête sur l’attaque de policiers début octobre à Viry-Châtillon ont toutes été prolongées de 24 heures aujourd’hui.


« Sauf alibi solide pour l’un des suspects le jour des faits, nous irons a priori au bout des 96 heures », durée maximale de la garde à vue pour ce type d’affaire, a indiqué une source policière. « Le gros du travail a été fait en amont pour recueillir un maximum de d’éléments mais les prochaines heures vont être décisives », a ajouté cette source.

Les auditions, menées par les enquêteurs de la Sûreté départementale de l’Essonne, doivent permettre « d’entendre et de confronter des personnes, dont certaines sont susceptibles d’avoir participé aux faits », avait expliqué mardi le parquet d’Évry. Le contenu des téléphones portables et du matériel informatique saisis lors des perquisitions doit également être analysé.

Sur les onze interpellations, neuf se sont déroulées dans le quartier difficile de la Grande Borne à Grigny, ville voisine de Viry-Châtillon. Les deux autres, ont eu lieu à Étampes, dans le sud de l’Essonne, et en Seine-et-Marne.

Neuf majeurs et deux mineurs

Le groupe de suspects compte neuf majeurs, dont quatre étaient mineurs au moment des faits, et deux mineurs âgés de 17 ans. Deux d’entre eux font déjà l’objet d’une mise en examen et d’un placement sous contrôle judiciaire dans le cadre d’une autre affaire dans le Val-de-Marne. Un troisième, régulièrement interpellé par la police, a déjà été condamné pour des violences volontaires par le tribunal pour enfants.

Dans cette enquête confiée à deux juges d’instruction, un adolescent de 17 ans, soupçonné d’avoir participé à la confection des cocktails Molotov utilisés lors de l’agression, a déjà été mis en examen et écroué début décembre, avant d’être remis en liberté. Un second mineur âgé de 15 ans, soupçonné aussi d’avoir participé à la fabrication des engins incendiaires, avait été placé sous le statut de témoin assisté, intermédiaire entre la mise en examen et l’état de simple témoin.

Le 8 octobre, une quinzaine d’agresseurs avaient incendié deux voitures de police, occupées par quatre agents en mission de surveillance près d’un feu rouge connu pour ses vols avec violences sur des automobilistes.

L’agression, qui avait grièvement brûlé deux policiers et blessé plus légèrement les deux autres, avait déclenché un mouvement de fronde, inédit par son ampleur, chez les policiers.

Source 

Toujours plus d’immigrés en France, et toujours moins d’expulsions !

 
Toujours plus d’immigrés en France, et toujours moins d’expulsions !
 
Ce sont les statistiques officielles sur l’immigration, rendues publiques hier, qui le disent, et Le Monde qui en livre le détail : l’an dernier, la France a « délivré 4,6 % de premiers titres de séjours de plus que l’année précédente » et les « sorties forcées du territoire » ont enregistré « une baisse de 16,3 % » : « La France a délivré 227 550 premiers titres de séjour en 2016, soit 4,6 % de plus qu’en 2015 », et ceux qui se présentent comme des réfugiés « en ont été les premiers bénéficiaires, puisque quelque 32 285 leur sont revenus, soit 41 % de plus que l’année d’avant. »
 
Quant à ce qu’on appelle les « éloignements forcés », il « globalement plongé de 16,3 % » pour ne concerner que 12 961 personnes…
 
Pïre encore : la Direction générale des étrangers de France (DGEF) « comptabilise plus de 2,3 millions de titres en cours de validité au 31 décembre, soit 20 % de plus qu’en 2010. Ce sont surtout les documents provisoires qui ont explosé (+ 26 % en six ans), pour atteindre quasiment 250 000 ».
 
« Pourtant, ajoute Le Monde, les naturalisations, notamment par décret, continuent leur remontée engagée en 2012, avec le quinquennat Hollande. En 2016, 68 067 personnes en ont bénéficié (10,6 % de plus qu’en 2015) »
 

Syrie/Alep : le seul résultat des rebelles, c’est la destruction !

 

A la mosquée des Ommeyyades par bvoltaire
*****
À la célèbre Grande Mosquée des Omeyyades désormais en ruines, Charlotte d’Ornellas a tendu son micro aux Alépins. Leur jugement sur les rebelles est sans appel : ce sont des ignorants qui ont été attirés par l’argent et ont vendu leur pays.

Saccages à Juvisy-sur-Orge : un remake d’Orange mécanique !


C’est à un remake d’Orange mécanique qu’ont été confrontés, samedi soir, les habitants du Plateau, un quartier de Juvisy-sur-Orge dans l’Essonne. Après Viry-Châtillon, c’est la deuxième fois que ce département attire l’attention des médias. Certes, ce n’est pas le seul à défrayer la chronique sécuritaire, mais c’est celui dont est issu l’ancien Premier ministre, actuel candidat aux primaires de la gauche, Manuel Valls. Et on ne peut s’empêcher de rapprocher ces événements des discours triomphalistes, en matière de sécurité, de celui qui fut, un temps aussi, ministre de l’Intérieur.

Ainsi, en plein week-end, une vingtaine de jeunes, cagoulés et armés de barres de fer, de battes de baseball et de machettes, ont fait irruption sur la voie publique, détruisant voitures et halls d’immeubles. Un appartement a même été saccagé, alors que ses occupants (dont un enfant) s’y trouvaient encore. Fort heureusement, il semblerait que ce règlement de comptes entre bandes rivales – puisque c’est de cela qu’il s’agirait – se soit achevé de manière moins dramatique que le film de Stanley Kubrick. Il n’empêche, une telle violence déployée en pleine rue, à une heure où de nombreux passants peuvent circuler, ne peut que poser de nombreuses interrogations sur l’état sécuritaire dans lequel se trouve notre pays.

Depuis des mois, malgré la présence sur le terrain de nombreux militaires et policiers dans le cadre de la lutte antiterroriste, la délinquance ne cesse de s’aggraver. Les chiffres ont été soigneusement « travaillés » par le ministère de l’Intérieur pour que le bilan du quinquennat puisse s’achever sur une note pas trop noire, comme ce sera sans doute le cas dans d’autres domaines (chômage, dette). Mais les faits sont là, têtus, attestant du fait que nombre de nos quartiers deviennent de véritables coupe-gorge.
Ce nouveau fait divers, qui ne manquera pas de provoquer des déclarations tout aussi martiales qu’inefficaces, renvoie à l’organisation et au fonctionnement de nos services de police. Il aura fallu une heure et demie pour que les premiers policiers arrivent sur place et procèdent à des interpellations.

Ce délai, anormalement long, s’explique pourtant de différentes manières. 
 Tout d’abord, le jour et l’heure où se sont déroulés les faits. Le samedi soir correspondant à une période de la semaine où les effectifs en service, déjà en sous-nombre habituellement, sont les moins nombreux. Ensuite, les repos accordés au cours des fins de semaines, qui sont plus nombreux pour permettre de compenser les heures supplémentaires déjà effectuées. Par ailleurs, cette période est également celle des chevauchements d’effectifs. Les policiers en fin de journée sont sur le point d’être relevés par ceux qui feront la nuit. Ce créneau est donc peu propice à une présence importante sur le terrain. Enfin, la nécessité, pour mener ce type d’intervention, de regrouper un nombre suffisant d’agents pour pouvoir mener la mission en toute sécurité. Ce regroupement, qui peut faire appel à des effectifs venant d’autres commissariats, prend nécessairement du temps.

Ce fait divers rappelle, une fois encore, la nécessité qu’il y a à opérer une vraie réforme de nos services de sécurité. Effectifs et matériels supplémentaires ne suffiront pas à endiguer la montée de violence que connaît notre société. C’est une réforme de fond qu’il faut. À cet égard, les actuelles propositions formulées par nos candidats à la présidentielle sont d’ores et déjà insuffisantes.

 Olivier Damien

Source 

Anis Amri drogué : incompatible avec l’islam ?

 
Selon la version dominicale du Welt, journal allemand d’obédience libérale-conservatrice, Anis Amri, auteur de l’attentat de Berlin, qui a tué douze personnes, le 19 décembre dernier, était un grand consommateur d’ecstasy et de cocaïne.

Selon le même journal, il était même probablement sous influence au moment de perpétrer, au volant d’un camion, la tuerie qui a ensanglanté le marché de Noël berlinois. Pourtant, lors de son arrestation, le 23 décembre, à Milan, les policiers n’avaient trouvé aucune trace de drogue sur lui.

Que faut-il conclure de ces informations ?

Écartons d’emblée l’hypothèse, complotiste, de mensonges en série qui partiraient des services de renseignement teutons et qui auraient, ensuite, été abondamment relayés par la presse.

Néanmoins, la conjecture d’un Anis Amri drogué jusqu’au moment des faits arrange les islamophiles désireux de dédouaner la religion dans les attentats commis. 

De la même manière, ils ont souvent vu des « détraqués » n’ayant rien à voir avec l’islam plutôt que des islamistes derrière les tueries de masse.
 Ont-ils totalement tort ? Sur les substances psychotropes et enivrantes, l’islam laisse peu de place au doute : « Ô les croyants ! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu’une abomination, œuvre du Diable. Écartez-vous-en, afin que vous réussissiez », peut-on lire dans le Coran (5:90).

A priori, être musulman et drogué est incompatible. Pourtant, le cas d’Anis Amri est révélateur d’une problématique forcément plus complexe que les islamologues et les sociologues, souvent inféodés à la pensée admise, n’ont jusqu’à présent su — ou voulu — démêler.

Nombre de terroristes ayant agi sur le territoire européen, ces dernières années, émargeaient à la petite délinquance, milieu dans lequel la drogue n’est jamais éloignée, tout en se « fondant » dans leur environnement – certains ont été aperçus en boîte quelque temps avant leurs méfaits.

Pour ces jeunes voyous, aguerris dès le plus jeune âge, donc, aux méthodes de la criminalité, tantôt pour gagner de petits revenus, tantôt sans autre but que la violence gratuite, l’islam et ses injonctions guerrières sont venus agrémenter leurs errances d’un but transcendant l’intérêt personnel, immanent et immédiat.

Il faut, dans ce cas, distinguer, d’une part, les délinquants ayant rangé leur vie passée pour vivre pleinement un islam radical et mener le petit djihad (guerre sacrée contre les infidèles) après avoir mené le grand djihad (interne, spirituel) et, d’autre part, les voyous désireux de mener la guerre sainte (en réalité une guerre contre l’Occident) sans avoir fait, au préalable, un travail spirituel sur eux-mêmes. Anis Amri semble appartenir à cette seconde catégorie.

Gregory Vanden Bruel

Source 

Jean-Paul Gourévitch : « Les demandeurs d’asile les plus nombreux sont les Albanais, pas les Syriens ! »