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lundi, 17 juillet 2017

Un premier cimetière musulman à Québec

 

La région de Québec a maintenant un cimetière partiellement musulman. L’entreprise funéraire Lépine Cloutier Athos a inauguré la nouvelle parcelle de son cimetière, dimanche, à Saint-Augustin-de-Desmaures, en présence de différents leaders de la communauté musulmane du Québec. Il s’agit donc d’une portion du cimetière de 35 acres Les Jardins Québec, à Saint-Augustin, qui sera désormais […]

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mercredi, 05 juillet 2017

Islamisation, invasion de la France : tous coupables !

 Gérard Brazon

 

Il y a quelques années, encadrant à la RATP, encore en activité, j’étais resté naïf. J’ai longtemps cru à cette époque, en tant que responsable syndical, dans les réunions de travail, que le déni de l’islam que j’entendais dans les discours syndicalistes de la CGT, SUD, CFDT, FO-culs », et autres CFTC et UNSA, venait d’une ignorance des réalités.

Ces responsables syndicaux ne savaient pas. Forcément, ils ignoraient ces andouilles ! Alors bonne pâte, je leur disais bêtement de descendre de leurs  bureaux pour aller voir ce qu’il se passait en bas de l’échelle, sur le terrain, dans les Centres Bus, les lignes de Métro et le RER. Je pensais naïvement qu’ils ne savaient pas les demandes religieuses (halal, salles de prière, repos le vendredi, etc.). L’andouille c’était moi !

En politique, comme Conseiller Municipal, proche des Ceccaldi-Raynaud, et des amis de Sarkozy, Balkany et autres Bertrand et Karoutchy, je disais le danger de l’islamisation dans les entreprises. On m’écoutait d’un derrière distrait. Tous ces braves gens vivaient ailleurs, dans un autre monde, utilisaient des réseaux insoupçonnés, avaient des relations pour mettre leurs enfants dans les bonnes écoles privées de Neuilly, ou d’ailleurs, bien éloignées de l’école publique, y compris avec des enfants de socialistes. Eux aussi savaient. Là encore, j’étais l’andouille.

Instruit de mon expérience syndicale, j’ai compris plus vite qu’ils savaient tout et qu’au fond, ils s’en moquaient n’étant pas concernés. Eux choisissaient leurs hôpitaux, se faisaient soigner par les meilleurs, ne faisaient pas la queue aux urgences, et ne côtoyaient pas les « sans dent » et surtout pas la foule innombrable de la population immigrée.

L’immigration devint un tabou, l’islam devint un sujet électoral. Il fallait se mettre bien avec la communauté musulmane.  C’est ainsi que je fus mis à l’écart du fait de mon discours. Puis que on me demanda de cesser d’écrire sur mon blog islamophobe. J’ai refusé, et ce faisant, j’ai fini par quitter cette classe politique corrompue par les intérêts électoraux à court terme.

Que d’années perdues à penser que les responsables syndicaux, les maires, les conseillers, les instances où j’avais accès, étaient victimes de leur ignorance sur les dangers de l’islam. Je mesure ma naïveté, ma bêtise à l’aune de ces années où je tirais la manche de certains, glissais dans l’oreille d’autres, qu’il serait bon de réaliser et d’agir contre l’islamisation de notre pays.

Puis vint le temps où j’aurais basculé chez les fachos ont-ils dit ! Dans l’extrême droite pour mieux vous effacer, nier vos alarmes, et refuser votre conscience patriote. Pour vous détruire à petit feu. Je suis alors redevenu conseiller, sous les couleurs du Front National, et je fus atterré par la phrase de Marine Le Pen sur « l’islam compatible avec les lois de la République« . Ce fut un grand moment de solitude. Le temps des doutes, le temps des interrogations, celui des abandons. Peut-on continuer à s’appuyer sur des élites aussi peu fiables que ces responsables ? Qu’ils soient syndicaux ou politiques ? Peut-on faire confiance à ces partis politiques qui au fond, se moquent des citoyens et des militants, et ce, à tous les niveaux et de toutes obédiences ? J’en suis là !

Que d’années perdues à hurler dans le vide ! Pourtant, c’est durant ces années que j’ai pu rencontrer des femmes et des hommes d’excellence. Que j’ai rencontré Pierre Cassen, pour qui j’ai une profonde amitié et admiration. Il m’a ouvert les portes de Riposte-Laïque, et cela fait déjà 9 ans. C’est dans ces années-là, que j’ai eu la chance de croiser des femmes et des hommes d’exceptions dans cette mouvance de la Résistance, des contributeurs qui écrivent, font des conférences, analysent et continuent de croire en la France, cette France que nous aimons et que nous refusons de voir s’anéantir dans une sorte de Lander allemand et finir par se noyer dans une Europe liberticide.

Ces années perdues en fait, sont devenues des années d’apprentissage, une accumulation de richesses diverses où j’ai pu, par exemple, en tant qu’agnostique, échanger avec des « catho-tradis » qui n’étaient pas au départ, ma tasse de thé. Nous étions différents certes, mais nous avions une certitude partagée : l’amour de notre pays, de ses traditions, de son histoire millénaire et nous savions qu’ensemble, nous mènerons un combat contre ceux qui souhaitent sa mort lente.

C’est bien d’un combat qu’il s’agit. Nous nous battons avec des mots, des articles, des idées, tandis qu’en face, chez les islamo-collabos de droite comme de gauche, ils nous combattent à coup de procès, d’interdictions, d’insultes, de négations de notre pensée souverainiste, et nous menacent de prison comme Pierre Cassen, voire veulent nous emprisonner, comme Sébastien Jallamion, ce policier victime de sa liberté d’expression, de sa franchise, son honneur, et qui fut dénoncé par une collègue collabo du système.

Les forces sont disproportionnées ! Face aux débats, à nos revendications, c’est la violence judiciaire qui est appliquée. Face à nos interrogations, c’est la délation qui est mise en place et favorisée. C’est bien une sorte de dictature qui s’impose aux patriotes tandis que l’on explique aux citoyens, qu’ils doivent s’habituer aux attentats, aux morts, aux blessés graves et que c’est bien mieux de répondre par les bougies, les fleurs, les larmes de crocodile et les commémorations annuelles. Les pacifistes d’avant guerre sont de retour.

Ce serait donc « humaniste », voire intelligent d’affirmer comme ce père indigne, en réponse à l’assassinat de son fils « qu’ils n’auront pas ma haine ». Qu’en penserait son fils ? De quel droit peut-il affirmer cette horreur. La colère, la vengeance, la haine sont des réactions humaines normales. Quel genre de père peut dire que les assassins n’auront pas, sa peine, sa colère, sa vengeance, sa haine ? Quel genre de mères et de pères, sont ceux qui approuvent cela, devant la mort de son enfant, son assassinat !

Il faut, nous disent les politiques – incapables d’assurer notre sécurité – que les citoyens s’habituent à la mort de leurs enfants, de nos parents, de nos amis, de nos amours. Assurément, les ordures islamistes, les terroristes, en écoutant cela, voyant nos réactions de moutons prêts à l’abattoir, vont bien sûr renoncer à leur violence, cesser de nous agresser à coup de couteaux, de trancher des têtes, de faire exploser des voitures !

Si vis pacem, parabellum ! Pour vivre en paix, prépare la guerre ! Mais nous avons des politiciens achetés par le Qatar, vendus à l’Arabie Saoudite, impliqués dans le grand remplacement, ayant signé des accords avec l’OCI, l’ONU et autres supplétifs de l’islam, qui sont devenus incapables d’arrêter cette machine infernale de l’islamisation de l’Europe, comme ce fut le cas pour l’Empire Perse et celui de Byzance. Suivi par l’Afrique du Nord. Ce sont les politiques au sommet de ces pays et empires qui auront trahis leurs peuples. Sans ces trahisons, les peuples auraient vaincus cette engeance islamique mortifère.

C’est Rome, le Vatican qui devrait alerter le monde Chrétien. C’est le Pape François qui appelle à l’islamisation de l’Europe, à travers son appel à recueillir des milliers de musulmans, qui feront bientôt des millions de croyants doctrinaires, par le jeu du regroupement familial.

Il y a des jours, rarement heureusement, où je regrette ma naïveté d’autrefois ! Que j’envie les simples d’esprits, ces Français lobotomisés, ces citoyens inconscients, aidés par les idiots utiles du pouvoir, car le royaume des cieux leur appartient !

Matrix est un film de fiction, pas besoin de choisir entre deux pilules, nous avons celle que nous avalons chaque jour. Elle est amère, quasi vomitive. Jusqu’à quand les peuples vont-ils accepter de renoncer à eux-mêmes, sans se battre, et défendre leur liberté et leur culture ? Un grand chapeau bas en passant, aux identitaires pour leur action sur une association complice de l’islam !

Gérard Brazon (Liberté d’expression)

lundi, 03 juillet 2017

LE BLOG DU CLAN DES BRIGANDES

Immigration, islam... La société française se raidit, selon un sondage

Selon un sondage Ipsos pour Le Monde, les Français jugent majoritairement que les étrangers sont "trop nombreux" et que l'islam est incompatible avec les valeurs françaises.

La société française reste toujours fracturée. Une enquête Ipsos publiée ce lundi par Le Monde révèle que les crispations envers l'immigration et l'islam demeurent élevées, deux mois après l'élection présidentielle. 65% des sondés jugent ainsi qu'il "y a trop d'étrangers en France", alors que 35% ne le pensent pas. Un chiffre identique à celui de la dernière enquête, réalisée en avril 2016. 

Un clivage entre droite et gauche apparaît sur ce sujet. 95% des électeurs du FN et 83% des sympathisants LR pensent que le nombre d'étrangers est trop important. A l'inverse, cette opinion est partagée par une minorité de sympathisants PS (46%) et de La France insoumise (30%). L'enquête du Monde met également en lumière des clivages sociaux sur cette thématique: 77 % des ouvriers jugent qu'il y a trop d'étrangers en France, contre 46% des cadres. 

 
 

Tensions autour de l'islam

Cette hostilité à la présence des étrangers en France découle d'un jugement partagé par une majorité de Français. 61% d'entre eux estiment que, "d'une manière générale, les immigrés ne font pas d'efforts pour s'intégrer en France". 

La question de l'islam illustre ces fractures. Seules 40% des personnes interrogées estiment que la "religion musulmane est compatible avec les valeurs de la société française" et 74% jugent que l'islam "cherche à imposer son mode de fonctionnement aux autres". Cette dernière opinion est partagée majoritairement par toutes les sensibilités politiques. 

 

Un dernier chiffre témoigne des tensions autour de la religion musulmane. Si 54% des Français jugent que l'islam est une religion "aussi pacifiste que les autres", 46% pensent que l'islam "porte malgré tout en lui des germes de violence et d'intolérance". Un chiffre en hausse de cinq points en un an. 

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La Suède estime héberger 2000 islamistes

Quelque 2.000 islamistes radicalisés se trouvent actuellement sur le sol suédois, dix fois plus qu'en 2010, mais seule une poignée d'entre eux est susceptible de commettre un acte violent, a indiqué aujourd'hui le chef du renseignement.

Sur les 3.000 extrémistes partisans de l'action violente recensés par la Police de sécurité (Säpo) du pays scandinave, 2.000 appartiennent à la mouvance islamiste. Environ 300 autres sont partis en Syrie ou en Irak depuis 2012 - dont 140 sont revenus - et les 600 ou 700 restants évoluent dans la nébuleuse d'extrême droite ou les milieux de la gauche radicale.

En 2010, la Säpo estimait le nombre d'islamistes radicalisés en Suède à 200.

"Il est important que nous tous, en Suède, prenions nos responsabilités pour endiguer cette évolution avant que ne se produise un attentat ou un acte violent que nous redoutions", s'est alarmé le patron de l'agence, Anders Thornberg, dans un entretien à l'agence TT.

Selon M. Thornberg, la forte augmentation de ce chiffre est principalement due à la propagande de l'organisation État islamique (EI), qui a uni différents groupes d'extrémistes islamistes.

Le 7 avril, Stockholm a été meurtrie par un attentat au camion-bélier. Un Ouzbek, qui avait montré des sympathies pour l'EI, a foncé dans la foule dans une rue piétonne, faisant cinq morts. Et plusieurs Suédois sont apparus ces dernières années dans des enquêtes sur des attentats en Europe, dont Osama Krayem, arrêté pour sa participation présumée à la préparation des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et du 22 mars 2016 à Bruxelles.

M. Thornberg a toutefois souligné que seulement quelques-uns des islamistes radicalisés en Suède avaient à la fois l'intention et la capacité de préparer et mettre en oeuvre une attaque terroriste.

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L’immigration et l’islam demeurent des sujets clivants en France

65 % des personnes estiment qu’« il y a trop d’étrangers en France », selon notre enquête « Fractures françaises 2017 ».

S’il est bien deux questions sur lesquelles la campagne présidentielle et l’optimisme macronien n’ont en rien réduit les fractures françaises, ce sont celles de l’immigration et de la place de l’islam dans la société. Dans ces domaines, le malaise des Français est très loin de s’atténuer, encore moins de se résorber.

 

La crispation vis-à-vis de l’immigration reste en effet très forte : 65 % des Français estiment ainsi qu’« il y a trop d’étrangers en France », soit un niveau identique à 2016 et pratiquement constant depuis 2014. Sur ce point au moins, le clivage entre droites et gauches conserve toute sa pertinence : si 95 % des sympathisants du Front national partagent cette opinion, ils sont presque aussi nombreux chez ceux du parti Les Républicains (83 %, + 7 points en un an) ; à l’inverse, ce jugement est minoritaire chez les partisans de La France insoumise (30 %), du PS (46 %) et d’En marche ! (46 %). De même, les clivages sociaux restent un discriminant très net : 77 % des ouvriers jugent qu’il y a trop d’étrangers en France, contre 66 % des employés, 57 % des professions intermédiaires et 46 % des cadres.


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Les mouvements populistes sont-ils une menace pour l’Europe ou, au contraire, une bonne nouvelle ?

 

 

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Comment l’Insee manipule les chiffres de l’immigration

Pour pouvoir poursuivre sa politique immigrationniste sans encombres et sans que la population de souche ne se révolte, la classe dirigeante met en œuvre différentes techniques de propagande et d’intoxication. L’une des principales consiste à manipuler les chiffres concernant l’immigration qu’elle choisit de rendre publics.

Deux organismes publics, l’Insee et l’Ined, sont chargés de fabriquer les chiffres de l’immigration. Ces institutions se livrent à trois manipulations principales, qui usent de la même technique : truquer la définition des concepts utilisés, afin d’obtenir des chiffres sans rapport avec la réalité.


Les chiffres de l’immigration ne comptabilisent que les première et deuxième générations

La première manipulation, la plus importante, consiste à évacuer des chiffres tous les immigrés de la troisième génération et des générations suivantes. Elle repose sur l’adoption d’une définition restrictive de ce qu’est l’immigration.

Selon l’Insee, en effet, un « immigré » est une personne, résidant en France, qui est née à l’étranger et qui était de nationalité étrangère à sa naissance. Autrement dit, selon cette définition, quelle que soit son origine, celui qui est né en France n’est pas un immigré : l’Insee considère qu’il est « descendant d’immigré ». L’Insee définit ainsi le « descendant d’immigré » comme une personne née en France dont l’un des deux parents ou moins est « immigré ». Ces définitions, comme on va le voir, conduisent à ne comptabiliser que les immigrés de la première et de la deuxième génération.

La première génération d’immigrés est née à l’étranger avant de venir s’installer en France : ce sont les « immigrés » au sens de la définition de l’Insee.

Les immigrés de la deuxième génération, c’est-à-dire les enfants des immigrés de première génération, sont eux nés en France. Ce sont eux que l’Insee nomme « descendants d’immigrés ».

Les enfants des « descendants d’immigrés » ne sont pas, eux, considérés par l’Insee comme des descendants d’immigrés, puisque leurs parents sont, par définition, nés en France. Autrement dit les personnes appartenant à la troisième génération de l’immigration sont considérées par l’Insee au même titre que les Français de souche. Il en est de même des générations suivantes.

Prenons l’exemple d’un Algérien arrivé en France en 1965 à l’âge de 20 ans pour travailler dans les usines automobiles. Imaginons qu’il ait fait venir en 1976, à la faveur de la nouvelle loi autorisant le regroupement familial, sa femme et les trois enfants qu’il avait d’elle à cette date. Cet Algérien et sa familles seront considérés par l’Insee comme des « immigrés » (puisqu’ils sont nés étrangers à l’étranger).

Imaginons que cet Algérien ait eu avec sa femme un quatrième enfant, un garçon né en France en 1977. Cet enfant sera, selon l’Insee, un « descendant d’immigré », puisque né en France de parents immigrés.

Imaginons maintenant que ce garçon né en 1977 ait à son tour, en 2000, à 23 ans, avec une femme elle-même d’origine algérienne, un premier enfant, qui seront suivis de 4 autres. Ces 5 enfants ne seront comptabilisés par l’Insee ni comme immigrés, ni comme descendants d’immigrés. Alors qu’ils sont issus de l’immigration, dont ils constituent la troisième génération, ils seront comptabilisés par l’Insee comme des Français de souche. Il en sera de même des générations suivantes (c’est ainsi que, les premiers immigrés non européens étant arrivés en nombre au début des années soixante, ont désormais commencé à naître en France des immigrés de la quatrième génération).

Les définitions de l’Insee sont donc, on le voit, abusivement restrictives. Les immigrés de troisième génération sont bel et bien des descendants d’immigrés : ils sont pourtant comptabilisés par l’Insee comme le sont les Français de souche.

Les responsables de l’Insee justifient leurs chiffres en affirmant qu’à compter de la troisième génération, les personnes originaires de l’immigration sont intégrées à la société française au même titre que les Français de souche. Cette argumentation est manifestement sans rapport avec la réalité : les personnes de la troisième génération restent ethniquement et culturellement issues de l’immigration. La plupart sont musulmanes. De même on peut constater que les intégristes et djihadistes appartiennent fréquemment à la troisième génération de l’immigration.


Les chiffres de l’Insee mêlent l’immigration européenne et non européenne

Sur la base de ces définitions, l’Insee publie les chiffres suivants. Selon l’Insee les « immigrés » en 2013 étaient 5,8 millions. Concernant les « descendants d’immigrés », l’Insee estime qu’en 2008, ils représentaient 11 % de la population métropolitaine, soit 6,8 millions de personnes (remarquons au passage que le dernier chiffre publié par l’Insee sur ce point date de près de dix ans). En additionnant les deux chiffres (même s’ils ne portent pas sur la même année), on obtient 12,6 millions de personnes qui, selon l’Insee, résident en France et sont immigrés ou descendants d’immigrés.

Ces chiffres en apparence robustes et carrés permettent aux « experts » d’affirmer que « tous les chiffres sont sur la table, contrairement à ce que prétend la fachosphère ». Ces données de l’Insee pourtant ne correspondent pas à la réalité.

Ces chiffres tout d’abord, comme on l’a vu plus avant, ne tiennent pas compte des immigrés de la troisième génération. Ils sont trompeurs également pour une deuxième raison : ils mélangent en effet l’immigration non européenne et l’immigration de personnes originaires d’autres pays européens. Il faut se reporter à différents tableaux enfouis dans les documents et le site de l’Insee pour prendre une mesure approximative de l’immigration non européenne.

S’agissant des « immigrés », un tableau de « deuxième niveau » nous apprend que, sur le total de 5,8 millions d’immigrés, 3,708 sont non-européens. Concernant les « descendants d’immigrés », un autre tableau, partiel et alambiqué (il ne concerne que les personnes de 18 à 50 ans ?!) permet de conclure que les descendants d’immigrés non européens représentent 55 % du total de 6,8 millions, soit 3,74 millions. Selon ces tableaux, l’immigration non européenne (immigrés + descendants) serait donc, non pas de 12,6 millions mais de 7,448 millions (3,708 + 3,74).

On voit que les chiffres totaux mis en avant par l’Insee sur son site et ses documents principaux, conçus pour introduire la confusion, ne signifient rien. Ils sont trop élevés pour rendre compte de l’immigration non européenne, puisqu’ils mêlent immigration européenne et non européenne. Ils sont en même temps abusivement minorés puisqu’ils ne comptabilisent que les immigrés de première et deuxième génération.

Au terme de ces différentes manipulations, le but recherché par l’Insee est atteint : il est impossible de connaître même approximativement le nombre des immigrés non européens et de leurs descendants résidant en France.


Le « solde migratoire » de l’Insee mêle les étrangers et les Français

La troisième manipulation concerne le chiffre du « solde migratoire », qui est la différence entre les entrées du territoire et les sorties. Ce solde annuel est pour 2016 de 67 000.

Les experts malhonnêtes, relayés par les médias, utilisent ce chiffre pour démontrer que l’immigration est faible : « Si l’on prend en compte les immigrés qui s’installent en France et ceux qui en repartent, le nombre des immigrés présents sur le territoire n’augmente que de 67 000 par an, ce qui est peu, rapporté à la population française ». Cette démonstration suffit sans doute à convaincre et à rassurer la plupart de ceux qui en prennent connaissance. Or ce chiffre de 67 000 n’a aucune valeur.

Ce chiffre du solde migratoire est sans signification tout d’abord parce qu’il ne repose pas sur des bases statistiques solides. Il n’existe pas en effet en France d’enregistrement des entrées et des sorties du territoire. Le nombre des immigrés qui entrent en France de façon légale pour s’y installer est connu car le ministère de l’intérieur leur délivre des titres de séjour une fois qu’ils sont entrés sur le territoire, titres de séjour qui sont comptabilisés. En revanche le nombre des sorties du territoire ne fait lui l’objet d’aucune comptabilisation. Dans ces conditions le solde migratoire de l’Insee ne peut résulter d’un décompte : il ne constitue qu’une estimation.

L’absence d’enregistrement et de comptabilisation des entrées et des sorties peut être analysée comme le signe d’une mauvaise administration : mais elle a le grand intérêt de contribuer à camoufler la réalité des flux migratoires.

Ce solde migratoire relativement faible permet aux experts malhonnêtes de prétendre que « de nombreux immigrés repartent». Cette affirmation est comme on vient de le voir sans fondement statistique. Elle est en outre très probablement mensongère : on ne voit pas en effet ce qui pourrait conduire à repartir les immigrés qui ont rejoint la France pour tirer parti des différents avantages qu’elle leur offre (travail, prestations sociales, services publics…).

Le solde migratoire est sans signification pour une deuxième raison : il rend compte des flux immigrés de toute origine, non européens comme européens.

Le solde soit disant « migratoire » n’a aucunement la signification que lui donnent les experts et commentateurs de mauvaise foi pour une dernière raison : il vise à rendre compte des entrées et des sorties du territoire, quelle que soit la nationalité des personnes concernées. C’est ainsi qu’un Français qui part s’installer à Londres réduit le solde migratoire positif et l’augmente s’il revient.

Ces différentes caractéristiques n’empêchent nullement les experts de s’appuyer sur le solde migratoire de l’Insee pour affirmer que « les flux migratoires n’ont rien à voir avec les fantasmes de la fachosphère ».

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Les données que l’Insee publie sont donc partielles, biaisées, déformées. L’Insee cache les deux chiffres essentiels : le nombre des immigrés non européens et de leurs descendants présents sur le territoire ; le nombre des immigrés supplémentaires qui s’installent chaque année.

Si elles camouflent les données essentielles, l’Insee et les autres institutions publiques qui produisent des statistiques (Ined, services statistiques des différents ministères) abreuvent en revanche le public de chiffres portant sur des questions accessoires : la place de la femme dans la population originaire de l’immigration, les modalités de l’insertion professionnelle des immigrés, les modes de consommation des populations issues de l’immigration… Sur des thèmes de ce type, les tableaux, graphiques, gloses et commentaires abondent. Les revues « scientifiques » et les travaux de recherche sont innombrables. Le déluge statistique joue un rôle majeur dans l’opération d’enfumage : multiplier les chiffres concernant la périphérie du sujet pour mieux en cacher le cœur.

Il se trouve pourtant que, curieusement, l’administration laisse à l’occasion filtrer, par négligence ou inconséquence, certains éléments chiffrés, qui, décryptés et mis bout à bout, prouvent la réalité de l’invasion et du Grand Remplacement. On connaît ainsi le chiffre annuel de l’immigration légale : 200 000 immigrés non européens s’installent chaque année en France. L’ordre de grandeur de l’immigration irrégulière est lui aussi connu : au moins 70 000 (soit le nombre des déboutés de leur demande d’asile, jamais expulsés). On connaît même approximativement le nombre annuel des naissances issues de l’immigration non européenne : 300 000. On connaît donc le nombre total des immigrés non européens supplémentaires qui chaque année naissent ou s’installent en France : plus de 500 000 (desquels il faut déduire le nombre des décès et des départs, qui lui n’est pas connu mais qui est probablement très faible).

Les flux sont donc à peu près connus : entre 4 et 500 000 immigrés non européens supplémentaires par an. Et le stock ? Au moins 15 millions de façon certaine. Entre 15 et 20. Nous reviendrons sur ce point, en tentant d’être plus précis.
 

Le tourisme «100 % Halal»: après l’Asie, l’Afrique?

Le marché du tourisme halal a représenté 155 milliards de dollars en 2016, soit 13 % du marché mondial, selon des données récentes

«Voyageshalal.com, halaldiscovery.com, halalbooking.com… », sur le net, les agences dédiées aux voyages «halal» se multiplient, pour le bonheur de plusieurs millions de voyageurs musulmans qui désirent conjuguer bien-être et éthique religieuse durant leurs vacances.

Youssef Abdelhak est un jeune ingénieur franco-marocain. Pour ses prochaines vacances, il a décidé de partir avec sa femme en Malaisie.

« Cette année, nous avons décidé de partir à Kuala Lumpur. Comme nous voulons profiter des plages paradisiaques, des restaurants, et d’excursions sans pour autant mettre de côté notre pratique de la religion, nous avons décidé, sur conseils d’un couple d’amis, de réserver notre séjour par le biais d’une agence spécialisée dans les voyages «halal» », dit-il à Anadolu.

« Pour cela, j’ai simplement tapé ma requête sur un site de réservation d'hôtels basé en Malaisie. J’ai ensuite comparé les différents services proposés notamment la possibilité d’accéder à des salles communes pour prier ou encore la possibilité de privatiser un coin de plage, afin de faire mon choix » explique-t-il.

« J’ai trouvé des offres vraiment intéressantes et j’espère que le voyage sera à la hauteur de nos espérances ! », ajoute le trentenaire.

Comme lui, de nombreux voyageurs musulmans cherchent des Hôtels ou Clubs de vacances dotés d’espaces de loisirs réservés aux femmes ou aux familles, qui ne servent que de la nourriture 100 % halal, qui proposent des salles de prière ou encore qui disposent d’une interdiction de consommation d’alcool au sein de l’établissement.

Face à cette demande croissante, de plus en plus d’enseignes à travers le monde ont décidé de leur côté, d’adapter leurs établissements à cette clientèle particulière, comme en Turquie, où plus d’une cinquantaine d’hôtels en accord avec les principes religieux de l’islam fonctionnent déjà à travers le pays. 

- Le tourisme halal, un marché en pleine expansion :

Le marché du tourisme halal explose donc. En 2016, il a représenté 155 milliards de dollars, soit 13 % du marché mondial, selon l’édition 2017 du Global Muslim Travel Index (GMTI) publiée par le cabinet spécialisé CrescentRating et le fournisseur américain de solutions de paiement MasterCard.

Le rapport publié le 3 mai dernier et consulté par Anadolu, indique que le marché du tourisme halal devrait continuer à croître et atteindrait, selon les prévisions, 220 milliards de dollars d’ici 2020 et près de 300 milliards usd d’ici 2026.

Le nombre de touristes musulmans qui a atteint 121 millions en 2016 contre 117 millions en 2015, devrait quant à lui dépasser la barre des 168 millions de touristes en 2020, souligne le document.

Les touristes musulmans privilégient les destinations asiatiques en premier lieu telles que la Malaisie qui occupe la première marche du podium des destinations « muslim friendly », suivie des Emirats arabes unis, de l’Indonésie, de la Turquie, de l'Arabie saoudite et du Qatar, informe le texte. 

- Après l’Asie, l’Afrique ?

Emboitant le pas à l’Asie, le continent africain veut, lui aussi, attirer les millions de touristes musulmans.

Actuellement, le Maroc est la destination touristique présentant l’offre la mieux adaptée aux besoins des voyageurs musulmans en Afrique, selon l’édition 2017 du GMTI, qui retient trois critères pour classer les destinations « muslim friendly » -sécurité, qualité des services halals et communication autour du tourisme halal.

Le royaume chérifien occupe par ailleurs le 7ème rang sur les 130 destinations étudiées. Viennent ensuite l’Egypte (14E du classement global), la Tunisie, l’Algérie, le Sénégal, l’Afrique du Sud, le Soudan, Djibouti et les Comores et la Gambie qui ferme le Top 10 africain.

Si les pays d’Afrique du Nord sont ceux qui sont encore les plus tournés vers le halal, le classement pourrait toutefois bien être chamboulé dans les années à venir par d’autres pays du continent, notamment le Kenya et l’Afrique du Sud qui ont montré, ces derniers mois, un intérêt accru pour le domaine du halal, rapporte le site Quartz Africa, dans une publication daté du 3 juin 2017.

« L’agence de voyages Islamic Travels and Tours, établie à Johannesburg, en Afrique du Sud, propose des formules touristiques spécialement conçues pour des voyageurs musulmans » indique le site américain, précisant que les voyageurs musulmans peuvent par exemple partir en safari dont les parcours sont aménagés en fonction des heures de prière.

« Les excursions aux vignobles, les casinos et les boîtes de nuit ne sont en revanche pas au programme», poursuit le média.

Dans la même lignée, le Kenya veut lui aussi, devenir une destination «halal» pour les touristes musulmans. C’est d’ailleurs ce qu’avait annoncé le secrétaire d’Etat au tourisme kényan, Najib Balala, lors de l’inauguration du premier salon du halal en Afrique de l’Est, qui s’est tenu à Nairobi en novembre dernier.

«Le tourisme halal offre l'accès à une population jeune, au pouvoir d'achat de plus en plus élevé et friande de voyage. Nous avons besoin de services et d’installations qui répondent aux besoins de cette catégorie de personnes», avait-il dit, cité par la presse locale.

Le tourisme « halal » permettrait notamment de relancer l’industrie du tourisme au Kenya, pays qui compte environ 10 % de musulmans (sur 46 millions d’habitants) et qui a particulièrement souffert ces dernières années de la menace des shebabs somaliens.

Et si Donald Trump rendait service à l’Afrique ?

Le tourisme halal en Afrique (et dans le reste du monde) pourrait aussi bénéficier d’un paramètre encore improbable il y a quelques temps, à savoir l’interdiction de l’entrée de certains musulmans sur le territoire américain tant désiré par le président des Etats-Unis Donald Trump.

Tandis que le très controversé décret de Trump interdisant l’entrée du territoire américain aux ressortissants de six pays à majorité musulmane (Iran, Yemen, Syrie, Somalie, Soudan et Libye) a été partiellement remis en vigueur par la Cour suprême mardi, en attendant que le dossier soit examiné en audience en octobre prochain, il est fort probable que la majorité des touristes musulmans (y compris ceux non concernés par le décret), s’orientent vers de nouvelles destinations qui elles, seront en mesure de les accueillir à grands bras ouverts. AA

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Viande halal avariée : le boucher pris sur le fait à Nantes sévirait toujours à Angers

Le 27 mai dernier, un boucher d’origine tunisienne se voyait interdit de vente et de déballage sur le marché nantais de la Petite Hollande, après qu’un autre commerçant ait constaté que des asticots tombaient de sa remorque. Trois tonnes de viande avariée avaient été saisies dans sa remorque et à son domicile. Si le boucher, déjà connu pour avoir vendu de la viande avariée, est maintenant interdit de vente sur les marchés de la métropole nantaise, il sévirait toujours en Anjou.

Il dispose en effet de sept points de vente – dont la petite Hollande à Nantes (samedi) et Bellevue à Saint-Herblain (vendredi), où il ne vient plus. Ce n’est pas faute d’essayer – il s’est présenté les 3 et 10 juin à la Petite Hollande, mais à chaque fois il a été viré, non sans mal, par la police et les placiers. Par contre sa femme est toujours présente sur plusieurs marchés, dont celui de la Petite Hollande, où elle vend des plats préparés.

 

Selon un commerçant qui a travaillé dans plusieurs abattoirs de la région, notre boucher aurait « écumé les abattoirs pour s’approvisionner. Ils vendent de la viande proche de la date de péremption, qui ne coûte rien, mais doit être consommée très rapidement».

Selon notre enquête, l’homme sévit toujours en Anjou – il déballe notamment à Angers le dimanche, où certains clients mécontents de ses poulets sont venus les lui rendre avec force imprécations. D’autres commerçants s’en sont émus auprès des services vétérinaires, d’autant que l’affaire de Nantes a fait beaucoup de bruit. Ils se sont faits répondre en substance que ce qui se passait à Nantes ne concernait pas Angers, et que de toute façon, la direction des services vétérinaires du Maine-et-Loire ne travaillait pas le dimanche. Faudra-t-il attendre que quelqu’un s’empoisonne ?

Louis Moulin

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Mode islamique, tourisme « halal » : une manne en Orient , un cheval de Troie en Occident

Le tourisme « halal » se développe fortement, notamment en Afrique. Le site Quartz Africa, par exemple, propose à ses clients musulmans des parcours touristiques aménagés autour de temps de prière et de menus 100 % halal. Pas de visite des vignobles du coin, mais la découverte des mosquées du pays.

De même, de multiples enseignes et grandes maisons de mode courtisent la femme musulmane, particulièrement les femmes du Golfe : Dolce & Gabbana, Michael Kors, UNIQLO, les chaînes Mango ou Zara se lancent sur le marché de la mode islamique. Il faut dire qu’en 2019, le marché musulman de la mode devrait peser près de 500 milliards de dollars, soit deux fois plus qu’en 2013…

Le sociologue Fredéric Monneyron explique : « On assiste à un véritable tournant. Que des grandes marques s’intéressent au marché du Moyen-Orient, cela existe depuis les années 1970. Elles lui ont toujours proposé des vêtements en les modifiant à la marge. La grande nouveauté est que, pour la première fois, elles créent des tenues islamiques. » S’adapter hier, conquérir aujourd’hui.

Les grandes marques ont aussi l’Occident en ligne de mire. La mode islamique envahit nos boutiques. Marks & Spencer a lancé en 2016 sa collection de burkinis, contraction démagogue de « burqua » et de « bikini », mais recouvrant l’intégralité du corps de la femme sur nos plans.

 

Du petit bikini itsi bitsi fini ouin ne reste que le concept 7lointain, visant à faire accepter à notre société l’engrillagement progressif de la femme. Une méthode, tout un symbole.

 

 H&M, la marque suédoise de nos adolescentes, n’est pas en reste, qui lançait une publicité mondiale dans laquelle apparaissait une jeune femme musulmane dont le cou et les cheveux étaient voilés. L’image était accompagnée du slogan « Soyez chic ». Le choc des mots pour un chic tendance. La firme japonaise UNIQLO mettra bientôt en vente les hijabs dans son magasin de Londres et la maison de haute couture Dolce et Gabbana annonce le lancement d’une ligne de voiles islamiques. Cette mode est dite « pudique » : terme marketing choisi, visant à éloigner le concept islamique de nos têtes d’Occidentaux, pas encore tout à fait mûres pour intégrer l’idée que remiser les décolletés pour les cacher sous des voiles est une avancée pour la cause des femmes.

Afficher des abayas sur nos mannequins et dans nos vitrines, c’est entériner l’enfermement du corps de la femme comme une évidence dans notre culture et laisser à la population musulmane d’origine étrangère l’occasion d’afficher publiquement sa différence et de revendiquer fièrement leur communautarisme. C’est aussi, de fil en aiguille prosélytes, suggérer aux jeunes filles dont ce n’est pas la culture que d’envoyer valser les minijupes pour se couvrir de la tête aux pieds, cela peut être « chic ».

À l’époque de Casimir ou de Starsky et Hutch, du temps des soirées Maritie et Gilbert Carpentier, le voile islamique et autres hijabs ne faisaient pas partie de nos conversations. Aujourd’hui, le monde musulman est devenu notre centre et se revendiquerait volontiers notre horizon. Un simple coup d’œil dans le rétroviseur permet de se rendre compte de la place croissante, depuis ces trente dernières années, de l’islam et du monde musulman en France et, plus largement, dans nos civilisations occidentales. Il en va des changements de civilisation comme de toutes les révolutions : elles commencent toujours en douceur, gorgées de tolérance doucereuse, se nourrissent de bon sentiments et finissent pas nous paver un enfer.

Anne-Sophie Désir

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Nice : Et si des terroristes se cachaient parmi les parents d’élèves ?

Ambiance. A Nice, depuis deux ans, les kermesses et autres animations sont interdites aux parents pour des raisons de sécurité. Quant à la mairie, elle envisage de déployer des policiers armés dans les établissements scolaires :


Paoli succède à Lesquen à la tête de Radio Courtoisie

À l’issue de l’assemblée générale ordinaire du CDARS de ce 1er juillet 2017, un nouveau conseil d’administration a été élu. Henry de Lesquen n’a pas été réélu. Lors du conseil d’administration qui a suivi, Dominique Paoli a été nommée présidente de Radio Courtoisie à l’unanimité.

Historienne et journaliste, auteur d’ouvrages de référence, Dominique Paoli est une familière de Radio Courtoisie, où elle dirige les Mardis de la mémoire depuis 1999. Elle avait succédé avec Anne Collin à Pierre Chaunu, de l’Institut. Depuis 2007, elle était déléguée aux questions éditoriales, et depuis 2012, secrétaire générale de Radio Courtoisie.

Petite nièce du penseur monarchiste Charles Maurras, Dominique Paoli s’inscrit dans la droite ligne de Jean Ferré, fondateur de Radio Courtoisie, mais elle entend laisser la place à la plus grande diversité d’opinion :

« Mon tempérament me porte plus naturellement vers le ton ferme et pondéré qu’employait Jean Ferré. Radio Courtoisie est aussi le fruit de la personnalité volcanique de son autre cofondateur, Serge de Beketch. Il y aura toujours une place pour cette droite truculente qu’il incarnait fort justement : parfois emporté, voire excessif, mais toujours juste et dont la radicalité était tempérée par une immense générosité. »La défense de la langue et du patrimoine culturel français restent au cœur des préoccupations de la nouvelle direction.

La présidente de Radio Courtoisie ajoute que « la gestion responsable, la recherche de la vérité, la pugnacité combinée à la courtoisie » seront les maîtres mots de son mandat.

« En ces temps troublés, où les menaces s’accumulent, Radio Courtoisie peut être un carrefour pour la recomposition d’une droite de conviction. Il est vital, pour les cinq prochaines années, d’œuvrer de manière efficace et constructive, sans se laisser emporter par ses passions ou des querelles personnelles. Il faut fédérer, avec toutes les droites et tous les talents. »

 

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La Flandre retire la reconnaissance de la mosquée de Beringen: "Des populations y sont montées les unes contre les autres"

La ministre flamande des Affaires intérieures, Liesbeth Homans (N-VA), a décidé de retirer la reconnaissance de la mosquée Fatih de Beringen. "Des populations y sont montées les unes contre les autres, ou exclues", a-t-elle conclu après avoir reçu un courrier de la mosquée en question, écrivent lundi les journaux Het Laatste Nieuws et De Morgen.

En avril, la ministre avait annoncé avoir lancé la procédure pouvant aboutir à un retrait de reconnaissance de cette mosquée, qui fait partie du réseau Diyanet de la Direction turque des Affaires religieuses. "J'ai décidé samedi de lever la reconnaissance", indique la ministre dans Het Laatste Nieuws. "Une réponse envoyée par la mosquée Fatih dans le cadre de la procédure m'a convaincue. Dans cette lettre, le mouvement Gülen est placé sur une même ligne que l'État islamique, et la mosquée dit que c'est de son devoir de combattre les organisations violentes. Ce mouvement n'est pas reconnu par nos services de sécurité comme une menace contre l'État. En tant que ministre de l'Intégration, je ne peux pas tolérer que des groupes de population soient montés contre d'autres, ou exclus. Je prends donc ma responsabilité".

À noter que la Belgique compte énormément de mosquées non reconnues, qui se sont plutôt organisées sous d'autres formes juridiques. Selon les chiffres de l'Exécutif des musulmans de Belgique, il y a 14 mosquées reconnues en région bruxelloise et 39 en région wallonne.


Le bourgmestre déplore la décision

"J'ai reçu un mail cette nuit à une heure du matin du cabinet de la ministre Homans pour m'annoncer le retrait de reconnaissance", a expliqué le bourgmestre Maurice Webers (sp.a). "Je déplore cette décision: la mosquée continuera à exister, mais elle devra aller chercher ses moyens (financiers) ailleurs. Cette décision aura donc une autre conséquence que ce que la ministre pensait". La commune n'a pas encore examiné la question, mais son bourgmestre estime qu'il revient maintenant à la mosquée elle-même d'éventuellement réagir.

Le président de la section sp.a de Beringen, Abdulkadir Yilmaz, qui fut aussi l'un des membres de la direction de l'établissement religieux, juge que la décision de la ministre monte les groupes de la population les uns contre les autres. Ce qui est précisément l'un des reproches que la ministre adressait à la moquée. Pour M. Yilmaz, la ministre Homans n'a pas non plus privilégié le dialogue, ce qui, dit-il, pourrait encore être envisagé.

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Otages: une vidéo diffusée cette nuit, met en scène 6 otages au Sahel dont une Française

Des islamistes armés opérant au Mali ont diffusé cette nuit, via la messagerie chifrée Telegram, une vidéo montrant 6 otages, dont la Française Sophie Pétronin, enlevée le 24 décembre dernier à Gao, dans le nord du Mali.

Cette vidéo a été repérée par SITE, le centre américain spécialisé dans la surveillance en ligne de la mouvance djihadiste. L’enregistrement de plus d’un quart d’heure provient du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), alliance formée par plusieurs mouvements dont Ansar Eddine, Al-Mourabitoun et l’Emirat du Sahara, une émanation d’Al-Qaida au Maghreb islamique.

La diffusion de cette vidéo intervient à quelques heures du G5 Sahel à Bamako, auquel participe Emmanuel Macron. L’otage française Sophie Petronin, à la tête d’une association d’aide à l’enfance, s’adresse d’ailleurs au chef de l’Etat, lui demandant d’œuvrer pour qu’elle retrouve sa famille.

 

Les 5 autres otages sont une religieuse colombienne, une missionnaire suisse, un Australien, un Roumain et un Sud-Africain.

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Ça se passe en Europe : l'Italie exige une aide de ses partenaires pour le sauvetage des migrants

Rome exige que cette aide soit immédiate et qu'elle porte sur le sauvetage mais aussi l'accueil et la répartition des migrants.

"Nous écouterons l'Italie, mais nous ne donnerons aucune réponse", a d'ores et déjà déclaré la présidence estonienne de l'Union européenne en vue du sommet de Tallinn des ministres de l'Intérieur de l'UE. Mais l'Italie veut être entendue et a décidé de hausser le ton en prévision du G20 de Hambourg qui aura lieu les 6 et 7 juillet prochains.

Elle a eu l'occasion de le faire dès ce dimanche avec une réunion à Paris entre les ministres de l'Intérieur français allemand et italien à laquelle a participé le commissaire européen à l'Immigration, Dimitris Avramopoulos. Marco Minniti aura pu faire part de son irritation à ses collègues concernant le manque de solidarité dont ils font preuve. En particulier la France qui, dans les mots, assure l'Italie de son soutien, mais reconduit les migrants pénétrant sur son territoire à Ventimille.

83.360 migrants en six mois

Rome souhaite qu'un protocole plus sévère soit adopté concernant les navires des ONG étrangères opérant en Méditerranée, sans quoi elle leur fermera ses ports. Une menace qui sera difficilement réalisable mais qui aura eu le mérite de faire comprendre aux différents gouvernements européens, l'exaspération de l'Italie sur ce dossier.

"La situation devient ingérable" , ne cesse-t-elle de répéter. Selon les chiffres du ministère italien de l'Intérieur, 83.360 migrants ont déjà débarqué sur les côtes de la péninsule au cours des six premiers mois de l'année 2017, soit une augmentation de 18,7% comparé à la même période en 2016. Les prévisions évoquent 220.000 arrivées d'ici à la fin de l'année, un record absolu. Rien que la semaine dernière, 12.600 personnes ont été sauvées et débarquées sur son territoire.

 

Relancer le plan de répartition

Les conditions d'accueil deviennent de plus en plus difficiles et les structures d'hébergement sont déjà saturées. Même si 35 millions d'euros ont immédiatement été débloqués par Bruxelles pour aider l'Italie, et que les autorités européennes ont renouvelé l'appel à plus de solidarité de la part de ses partenaires, le gouvernement italien veut plus, et plus vite.

Il cherche avant tout à obtenir une véritable relance du plan de répartition des migrants jusqu'ici resté lettre morte, face notamment à la réticence des pays de l'Est de l'UE. En outre, l'Italie attend plus de ressources financières pour faire face à la crise, une action concrète et commune pour stabiliser la Libye d'où partent la plupart des migrants, ainsi qu'un soutien pour l'aider à enregistrer les personnes ayant pénétré sur son territoire. Pour la grande majorité d'entre elles, les pays de provenance sont le Nigeria, la Guinée, la Côte d'Ivoire, la Gambie, le Sénégal, ou encore le Bangladesh.

Des "migrants pour des raisons économiques", a souligné Emmanuel Macron. Mais ces derniers jours, des familles de réfugiés avec des enfants originaires de Syrie et d'Irak sont arrivées dans la gare centrale de Milan. L'Italie sous tension ne veut pas que l'attention de ses partenaires ne retombe et cherchera par tous les moyens à leur arracher, enfin, des actes de solidarité et non des promesses cette semaine.

@OlivierTosseri

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A-t-on le droit de falsifier l’Histoire en niant les faits ?

On se souvient que, dans son roman 1984, Orwell décrit une société totalitaire où les archives sont manipulées par le régime en place pour forger la réalité officielle. Le Commissariat aux Archives travaille ainsi en collaboration avec le ministère de la Vérité pour qu’il n’y ait jamais de discordance entre les faits et la pensée de Big Brother.

Sans aller jusqu’à ces extrémités, c’est une détestable habitude, chez les bien-pensants de notre époque, que de chercher à imposer leur opinion, non par une argumentation rigoureuse, mais au mépris de la vérité, qu’ils déforment ou passent sous silence.

Je n’ai jamais éprouvé une sympathie immodérée pour Roselyne Bachelot, depuis sa calamiteuse gestion de l’épidémie de grippe H1N1 et sa reconversion comme chroniqueuse sur une chaîne de télévision privée. Mais l’une de ses interventions dans l’émission « C dans l’air » consacrée, vendredi soir, à Simone Veil m’a fait penser à cette tyrannie intellectuelle.
Cinquante-deux minutes et trente secondes après le début de l’émission, Bruce Toussaint, évoquant les prises de position de l’ancien ministre de la Santé, lance timidement : « La Manif pour tous, par exemple… »

L’air irrité, Roselyne Bachelot, le coupe :

« Je ne veux pas en parler. Simone Veil était déjà très, très affectée au moment où elle est descendue sur le bord du trottoir pour la Manif pour tous. Je considère comme nulle et non avenue cette manifestation. »

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Et le journaliste de ne pas insister et de passer à une autre question.

 

Ainsi donc, Roselyne Bachelot nie la réalité quand elle ne l’arrange pas. Se sentirait-elle, en prenant de l’âge, quelque attirance pour Big Brother et ses méthodes ? Si Simone Veil est venue saluer la manifestation – elle ne peut le nier puisque des photos ont été publiées –, c’est forcément parce qu’elle était gâteuse ! Et, sans doute, son mari avait-il lui aussi perdu la tête, puisqu’il n’a pas su la raisonner et l’accompagnait, tenant à la main un drapeau de la Manif pour tous ?

Notre chroniqueuse, que ne dirait-elle pas de Lionel Jospin ou de Sylviane Agacinski, qui ont osé – ces factieux, ces déviants ! – émettre de fortes réserves sur la loi Taubira ? Sont-ce des dégénérés mentaux qu’il faudrait interner dans un établissement psychiatrique ? L’ancien Premier ministre n’a-t-il pas déclaré sur le plateau de Canal+ : « Ce que je pense, c’est que l’idée fondamentale doit rester, pour le mariage, pour les couples et pour la vie en général, que l’humanité est structurée entre hommes et femmes » ? Il ne connaît même pas les théories du genre, ce vieux schnock !

Rien n’est plus malhonnête intellectuellement que de falsifier ainsi l’Histoire. Ceux qui se livrent à cet exercice ne s’honorent guère. Ils veulent imposer leur vérité au lieu de chercher à comprendre et à expliquer la complexité de chaque être. Le mensonge ou l’omission ont la prétention de définir le bien et le mal.

Malheureusement, il est courant, dans la sphère de la bien-pensance, d’user de tels procédés pour refaire l’Histoire à sa convenance. Chacun pourra en trouver des exemples dans le passé. Ainsi se forment des légendes qui sont autant une offense à la vérité qu’aux personnes qui en font l’objet.

D’où la nécessité de toujours aiguiser son esprit critique et de ne pas prendre pour argent comptant tout ce que racontent les médias, voire des historiens qui ont oublié les règles de leur métier et se laissent subjuguer par leurs passions et leur certitude d’avoir raison.

Philippe Kerlouan

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Le dernier album de Bob et Bobette est-il raciste ?

Bob et Bobette sont dans la tourmente. Les deux héros de la bande dessinée aux (déjà) 340 numéros en septante-deux années d’existence se trouvent actuellement mêlés à une polémique sur fond de racisme.

Dans Mami Wata, album qui paraîtra en Belgique le 4 juillet, des personnages de couleur noire sont représentés sous des traits caricaturaux. Ainsi, un homme à l’allure débonnaire affiche une mâchoire proéminente et une femme apparaît dans son plus simple appareil.

Il n’en fallait guère plus pour qu’une auteure flamande, jusque-là relativement anonyme, ne s’empare du dossier pour monter une affaire dont raffole l’époque. Dalila Hermans accuse ainsi le collectif d’auteurs ayant pris la relève de Willy Vandersteen, père de Bob et Bobette décédé en 1990, de relayer une vision raciste et stéréotypée du Noir :

« Je ne comprends pas que personne n’ait été choqué par l’image qui est donnée de l’homme noir, c’est une image très raciste. Avec ces lèvres on dirait presque un singe. Cela me fait penser à l’expo ’58 et à notre passé colonial. J’ai été très longtemps une fan [de Bob et Bobette]. Je sais que dans les précédents albums il y a eu aussi des représentations racistes mais étant donné l’époque cela me dérangeait moins. Mais aujourd’hui nous sommes en 2017 et nous ne devons plus accepter cela. »

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Si représenter des Africains sous des traits caricaturaux est certes d’un goût douteux au XXIe siècle – nous ne sommes plus au temps de Tintin visitant le Congo -, l’émoi suscité pour une double case dans un album semble tout aussi disproportionné. Le droit à la caricature ne doit pas échoir uniquement à Charlie Hebdo et à la gauche bien-pensante.

 

Dépassées par la polémique, les éditions Standaard Uitgeverij se sont néanmoins empressées de présenter leurs excuses afin d’éteindre une polémique qui commençait à enfler sérieusement :

« Il n’a jamais été question de choquer qui que ce soit ni avec les textes ni avec le scénario. Cependant, cette réaction se base sur un seul dessin, d’un seul personnage qui n’est qu’un figurant dans l’album. Alors que de très nombreux autres personnages noirs sont représentés. Une bande dessinée est aussi basée sur des caricatures. »

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Ce n’est pas la première fois que des héros de bande dessinée se trouvent dans l’œil du cyclone. Tintin est, ainsi, la cible fréquente d’attaques pour son comportement au Congo, au point que des demandes d’interdiction de l’album signé Hergé sont déjà arrivées devant les tribunaux.

Comble de l’ironie, Bob et Bobette ont été publiés pour la première fois dans… Le Journal de Tintin en 1948. Depuis, ils auront vécu d’aventures en aventures. La prochaine pourrait s’intituler « Le Pays des bien-pensants ».

Gregory Vanden Bruel

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Une appli pour géolocaliser les fichés S de votre quartier ?

Toute la France numérique – celle qui s’y connaît, et l’autre, qui pense que ça fait bien de faire semblant de s’y connaître – se pâme devant notre Président start-upper et son projet de faire de la France une « start-up nation ».

Et vendredi soir, pour l’inauguration de Station F, le plus grand incubateur de start-up au monde, tout ce petit monde communiait dans la célébration du premier start-upper de France, qui était venu, avec humour, raconter sa success story :

« Il y a trois ans, j’avais promis à ma femme que j’arrêterais totalement la vie politique et que j’allais créer une entreprise. J’ai ensuite pivoté de business model et les choses se sont faites en marchant. Beaucoup de gens m’ont dit “ça ne marchera jamais”, puis on a dit “ce type est tout seul”, d’autres “il n’y a pas de business model”, puis “il n’y a pas d’investisseurs”, “il n’y aura pas de clients”, puis “c’est devenu presque une secte”. Et, à la fin, on l’a fait. »

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De quoi faire rêver nos entrepreneurs, jeunes ou moins jeunes, et aussi nos futurs responsables politiques.

Mais tout ce beau petit monde oubliait quelques réalités. D’abord qu’en matière de « plus grand incubateur », la France détient, depuis longtemps déjà, un autre record mondial que la grande halle de Station F, ses milliers de m2, n’arriveraient pas à contenir : celui des fichés S, des islamistes radicalisés. Et je n’élargis pas l’énumération des cercles concentriques dont ces dizaines de milliers d’individus constituent le centre. Là aussi, le business model a parfaitement fonctionné, les clients et les investisseurs sont nombreux. Et la vieille économie ne sait pas du tout comment arrêter cette réussite.

La nouvelle le peut-elle ? En a-t-elle même envie ? Elle aurait quelque moyen d’y arriver, si elle le voulait. Si, au sommet de l’État, siégeait plus qu’un start-upper savourant sa réussite et se mirant comme un coq sur l’écran de son iPhone.

 

Valeurs actuelles vient de publier la carte, à actualiser en permanence, des fichés S : plus de 15.000 fichés S pour radicalisation… qui se concentrent, sans surprise, à Paris et en banlieue parisienne, dans le Nord, l’Est, le Sud-Est et le Midi toulousain. Chez nous. Chez vous. Dans votre rue. Votre village.

Et là, en songeant à Merah, au Bataclan, à Nice, à notre agriculteur poignardé du 18 juin qui ne comprend toujours pas pourquoi son agresseur, assigné à résidence, ne respectait pas cette petite obligation, pourquoi les gendarmes qui l’ont contrôlé quelques minutes avant ne savaient guère qui il était et l’ont laissé filer, on se disait quand même que la France d’un Xavier Niel, d’un Macron, la France du plus gros incubateur de start-up – et de djihadistes – pourrait peut-être faire preuve d’inventivité, non ? Nous offrir autre chose qu’une appli post-attentat ?

Mais non, à la halle Freyssinet, vendredi soir, l’heure n’était pas aux sujets qui fâchent. On était entre amis. Et le Président était d’ailleurs accompagné d’Antoine Martin, cofondateur de Zenly, l’application qui permet de géolocaliser ses amis. Mais les fichés S et les autres dangereux, Zenly ne pourrait pas les géolocaliser aussi ? Moi, ça m’arrangerait bien, et mes enfants aussi. Bien sûr que la technique le peut, mais ne seront informés que quelques happy few, pas vous, pas le maire, pas les gendarmes, pas les voisins, pas le directeur de l’école du quartier. Peut-être quelque juge lointain, mais qui, le voudrait-il, ne pourra rien pour vous protéger…

Mais le mot de la fin revenait à Brigitte, inquiète des dérives possibles de cette appli de géolocalisation des amis : « On peut tricher ? » On lui dit que oui. « C’est rassurant », sourit-elle. Et la France entière était rassurée avec elle, par cette note d’humour sage et souriant. Notre première dame pourrait continuer à ne pas être importunée par ses amis. Et tricher avec eux.

Les centaines de victimes de nos djihadistes auraient, elles aussi, préféré échapper à ces individus géolocalisables… Et les futures proies que nous sommes aussi. Mais, dans cette affaire de géolocalisation de nos ennemis, on peut aussi « tricher » avec nous. Et l’État Macron ne fait que cela.

Pascal Célérier

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Suède : un orchestre pour les réfugiés

Ils viennent d’Afghanistan, de Syrie ou d’Albanie et n’avaient pour certains jamais touché à un instrument de musique de leur vie. On dit que la musique adoucit les mœurs. Pour ces enfants et adolescents réfugiés, elle a certainement cette vertu, voire plus encore. En Suède, l’orchestre « Dream » d’El Sistema propose à des jeunes réfugiés, qui […]

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La police fribourgeoise empêche la tenue d'un concert d'extrême droiteLes femmes ont l’IVG mais plus le droit de se montrer dans certains quartiers

« Jamais je ne me balade. Je ne sors que pour aller chercher les enfants à l’école et faire les courses. » Cette phrase, vous l’entendez de plus en plus souvent exprimée par des mères dans nombre de grandes villes françaises.

Au moment où, avec la mort de Simone Veil, la presse nous rappelle le droit « acquis » à l’avortement pour la gent féminine, plus de quarante ans plus tard, c’est le droit de s’habiller comme elles le veulent et de se déplacer en tout lieu et à toute heure du jour et de la nuit qui est remis en cause.

Pourtant, pour ce problème récurrent lié à l’immigration, pas de vociférations frénétiques des féministes. En 1972, Gisèle Halimi plaida lors du procès de Bobigny, faisant du tribunal une estrade politique au nom du droit à l’avortement, permettant ainsi au MLF et à Choisir de descendre dans la rue. Aujourd’hui, d’autres, moins nombreuses, ont déboulé dans la rue, quartier La Chapelle Pajol mais elle n’ont pas eu la chance d’être soutenues par les féministes qui ont préféré se rassembler à République. Pourquoi cette différence de traitement ? Parce que la responsabilité de cette restriction de liberté ne provient pas des lois de la société française mais de celles de l’islam. Car, aujourd’hui, ces dernières sont, sans conteste, plus taboues que les codes régis par la société « puritaine » de l’époque.

Nous en avons un dernier exemple avec l’article de La Voix du Nord du 1er juillet sur les marches « exploratoires » entreprises par des femmes dans les rues de Lille : « Simplement marcher sur le trottoir peut devenir une épreuve », dit [l’une d’elles], faisant référence à ces terrasses de bistrots et de salons de thé qui débordent tout le long de la rue Pierre-Legrand.[…] « C’était pas triste », avoue une des marcheuses.

« Oh oui, vraiment pas triste », renchérit une autre. Pourtant, elles ont arpenté le bitume, elles sont même allées plus loin dans leur questionnement en « [engageant] la conversation avec ces hommes qui tuent le temps devant les salons de thé :
– « Pourquoi il n’y a jamais de femmes ? »
– « Les femmes sont à la maison avec les enfants. »
Les échanges n’iront pas plus loin. Catherine, du Petit-Maroc, avance son explication : « En fait, eux [les hommes], ils sont chez eux dans la rue et nous [les femmes], on ne doit faire que passer. »»

 

Et quand les racailles du lieu adressent la parole à Dominique, c’est pour dealer : « Les jeunes nous demandent en rigolant pour combien on en veut. Pourtant, le commissariat n’est pas loin. Vous savez, moi, le soir, je n’aurais jamais traversé le square des Mères toute seule. »

 

On peut se demander comment ces familles peuvent vivre avec le père au salon de thé et la mère à la maison à garder les gosses. D’où vient l’argent ? La réponse se trouve en partie à la fin du texte, quand Dominique parle des vendeurs de drogue.

Mais le plus surprenant, dans cet article, est qu’il ne précise jamais qui sont ces hommes auxquels il est fait allusion. Il ne les nomme pas, pourtant on nous révèle qu’ils sont à la terrasse des salons de thé et que leurs femmes sont à la maison, mais chut, il ne faut pas en dire davantage. Que voulez-vous, on parle suffisamment des migrants dans le Nord, pas la peine d’en rajouter sur une certaine population urbaine.

Depuis 1974, la situation des femmes, qui ont gagné le droit à l’IVG mais sont aujourd’hui en train de perdre celui de se déplacer librement dans certains quartiers, s’est-elle vraiment améliorée ?

J.-P. Fabre Bernadac

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Les deux Europe face à l’immigration

Deux Europe antinomiques et de plus en plus irréconciliables se font désormais face. Un rideau d’incompréhension est même en train de se dresser entre les deux ensembles géographiquement homogènes.

D’un côté, à l’ouest, le multiculturalisme est perçu comme une richesse ; les réfugiés sont accueillis à bras ouverts ; l’étranger est une chance et ne saurait en aucun cas constituer une menace.

De l’autre, à l’est, l’histoire nationale est chose tellement sacrée qu’elle ne doit en aucun cas se diluer dans la mondialisation ; les frontières constituent une démarcation entre l’ici et l’ailleurs ; l’immigration de masse signifie un appauvrissement.

Chaque prise de parole sur la thématique de l’immigration marque un peu plus la césure entre la vieille et la nouvelle Europe.

À l’instar de Viktor Orbán, le dirigeant du parti polonais Droit et Justice (PiS), Jarosław Kaczyński, s’oppose fermement à la politique migratoire européenne et s’accorde la possibilité de refuser l’accueil des migrants sur le sol de son pays. Il vient de réaffirmer sa position lors du Ve congrès de son parti :

« Nous n’avons pas exploité les pays dont proviennent les réfugiés qui arrivent maintenant en Europe. Nous n’avons pas utilisé leur main-d’œuvre et ne les avons pas invités en Europe. Nous avons le droit moral de dire non.

 

En 2015, les vingt-huit États membres s’étaient accordés sur un plan de répartition des migrants présents sur le territoire de l’Union européenne. La Pologne s’était vu octroyer un quota de 7.000 réfugiés, avant de revoir sa position.

Jarosław Kaczyński a donc réaffirmé le droit des États à s’opposer à une politique migratoire ne correspondant pas à leurs besoins. Le discours tranche singulièrement avec les grandes tirades des dirigeants ouest-européens. À titre de comparaison, voici, pour rappel, ce que disait Emmanuel Macron lors du dernier sommet européen :

« Nous devons accueillir des réfugiés car c’est notre tradition et notre honneur. »

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En guise de représailles face aux pays hostiles à l’accueil des migrants, la Commission européenne a entamé dernièrement une procédure contre la Hongrie, la République tchèque et, donc, la Pologne. En homme du monde, Emmanuel Macron avait rencontré les dirigeants du groupe de Visegrád (soit les trois États épinglés et la Slovaquie). En vain.

La crise migratoire n’en finit plus de diviser l’Europe : moins de trente ans après la chute du communisme, un nouveau rideau est en train de diviser l’Europe. Et l’avenir, cette fois-ci, pourrait bien se trouver à l’est.

Gregory Vanden Bruel

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La défense de la Patrie ne prend pas de vacances !

Le premier week-end de Juillet n’aura pas empêché NATION de continuer à s’activer.

Ainsi s’est tenue le 1er juillet à Bruxelles, la réunion du Comité Exécutif du Mouvement. Réunion qui a permis de faire un bilan, fort positif, de la première partie de l’année mais aussi de préparer les activités des prochains mois dont, en particulier, le congrès doctrinal du 9 septembre prochain.

Le même jour, des tractages et collages ont eu lieu à Dourbs et Viroinval.

Il y a aussi eu une réunion des noyaux militants de Couvin/Viroinval au cours de laquelle, vu l’arrivée de nouveaux membres, il a été décidé de créer deux noyaux militants distincts, l’un pour Couvin, l’autre pour Viroinval.

Le début de mandat compliqué de Danièle Obono

 

Invitée sur le plateau des « Grandes Gueules » sur RMC, le 21 juin, quatre jours après son élection, la représentante de La France insoumise est interpellée pour avoir signé en 2012 une pétition de soutien au groupe de rap ZEP, auteur de la chanson Nique la France. Ce dernier avait été attaqué en justice […]

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Vatican : un cardinal souhaite que l’on « ferme le robinet » de l’immigration en provenance d’Afrique

Le cardinal ghanéen Peter Turkson, qui préside un vaste ministère du Vatican, juge souhaitable de « fermer le robinet » de l’immigration en provenance d’Afrique et de se concentrer sur les pays d’origine des migrants, a-t-il expliqué vendredi à des journalistes. Interrogé sur la menace de l’Italie de bloquer l’entrée de ses ports aux bateaux transportant des […]

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Montpellier. La Ligue du Midi rend visite à l’association subventionnée pro-immigration RAIH

 

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Richard Roudier remet les profiteurs à leur place

02/07/2017 – 20h25 Montpellier (Lengadoc Info) – Ce vendredi 30 juin le local de l’association Réseau d’Accueil et d’Insertion de l’Hérault (RAIH) a reçu la visite virile d’une dizaine de militants de la Ligue du Midi. Les identitaires d’Occitanie ont, ainsi, manifesté contre les subventions publiques attribuées aux associations pour l’accueil des immigrés clandestins et notamment les mineurs isolés étrangers.

Le local de l’association RAIH mis sans dessus dessous

A dix heures du matin, une dizaine de personnes pénètrent dans le local de l’association Réseau d’Accueil et d’Insertion de l’Hérault situé rue Castilhon. En l’espace de quelques instants, le local est mis sens dessus dessous et les papiers volent dans tous les sens. Les trois employées de l’association ne comprennent pas ce qui se passe.

En fait, l’association RAIH vient d’être prise pour cible par la Ligue du Midi, le mouvement identitaire de la région Occitanie. RAIH est une association qui s’occupe de l’accueil des mineurs isolés étrangers (renommés aujourd’hui mineurs non accompagnés). Des mineurs isolés étrangers qui sont coupables depuis plusieurs mois d’une multitude d’agressions (vol à l’arraché, cambriolage, passage à tabac, viol, etc) à Montpellier et notamment dans le centre-ville.

RAIH, une association pro-immigration ultra subventionnée

Quelques jours avant l’action de la Ligue du Midi, le Conseil départemental de l’Hérault avait voté une subvention de 116 000 € pour l’association RAIH. Une somme importante qui est régulièrement attribuée à cette association puisqu’en 2016, une subvention équivalente avait déjà été votée.

Aussi, en ciblant l’association RAIH, la Ligue du Midi a voulu manifester son opposition à l’attribution de subventions à des associations pro-immigration et au business social qui existe autour de la question des migrants.

Voir le film cliquez ici

La police fribourgeoise empêche la tenue d'un concert d'extrême droite

 

 
La police a procédé au contrôle d'identité d'une soixantaine de personnes. (illustration)
 

Manifestation - Un concert d'extrême droite devait se tenir samedi soir à Seiry, dans le canton de Fribourg, ce sans autorisation. La police cantonale est intervenue pour interdire la manifestation.

 La police cantonale fribourgeoise est intervenue samedi pour empêcher la tenue d'un concert organisé par le groupe d'extrême droite des Hammerskins suisses à Seiry, dans la Broye fribourgeoise. Aucune demande d'autorisation pour cet événement n'avait été déposée.

La police a décidé d'interdire la manifestation, a-t-elle indiqué dimanche dans un communiqué. Elle a procédé au contrôle d'identité d'une soixantaine de personnes.

 

Les membres du groupe de musique italien Katastrof Aryan Rock, interdits de territoire en Suisse et qui devaient se produire lors de la soirée, n'ont pas pu entrer en Suisse. Quant au deuxième groupe au programme du concert, les Allemands de Wolfsfront, il a quitté les lieux sous escorte policière, a précisé la police.

Le responsable de la manifestation sera dénoncé à l'autorité compétente pour organisation d'une manifestation sans autorisation.

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Italie: Naissance du parti anti-islamisation « Je connais bien les musulmans. Voilà ce que nous risquons. »

 

 
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Naissance du parti italien anti-islamisation, dont le but est d'arriver dans quelques années à 20% de suffrage. La réponse, ambitieuse et courageuse, au Parti islamique qui s'est formé autour de Hamza Roberto Piccardo, mais aussi aux politiques gouvernementales comme le droit du sol et l'intégration forcée, provient de deux journalistes assez connus: Alessandro Meluzzi, chroniqueur au Tempo, psychologue, professeur d'université et aussi célèbre pour ses discours à la télévision, et le chroniqueur du Giorno, Stéfano Cassinelli.

Telle que rapportée par le Tempo, la présentation officielle aura lieu le 4 juillet à Milan. « Le programme du Pai (Parti italien anti-islamisation) - explique une note - se développe sur divers sujets allant de la sécurité au soutien des personnes handicapées, en passant par l'immigration, l'environnement, la justice et l'économie".

Bien entendu, le thème central est le rapport entre l'Etat et l'islam, "avec la conviction que l'ensemble du problème doit être géré en se basant sur le respect de la Constitution.

Le Pai - lit-on - met le contraste de l'islamisation de la société au centre de son activité afin de défendre les normes et la culture italienne" afin de préserver "la liberté, la démocratie, la culture et les traditions italiennes dans le respect de tous".

« Je connais très bien l'islam - explique Meluzzi au Tempo, - je respecte cette religion, mais je la redoute sous nos latitudes parce que l'islam est une culture forte, alors que la nôtre est chaotique et dissolue. » Ensuite, il y a la question démographique, bien exprimée par une pensée de Hassan al Tourabi, chef des Frères musulmans: « Il prévoyait que les ventres de leurs femmes coloniseraient un Occident désormais stérile. Chaque musulman possède plus ou moins quatre femmes, dont chacune conçoit trois ou quatre enfants, et par conséquent les calculs sont vite faits. »

Le troisième facteur, et probablement le plus important aujourd'hui, l'immigration « nous ne pouvons pas assister à ce phénomène avec l'hébétement des bien-pensants et du politiquement correct. J'ai visité de nombreux pays musulmans, de la Turquie à l'Irak, où je me trouvais lors de la première guerre du Golf, et je crains que notre civilisation ne soit complètement désarmée.

(...)

Source Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

Nos remerciements à Alain Jean-Mairet