Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 22 juillet 2016

687 suspects arrêtés pour terrorisme islamiste en Europe en 2015

20160720165020_000_GTK78R93U.1-0.jpg

En 2015, 687 suspects ont été arrêtés pour terrorisme inspiré de la mouvance islamiste en Europe. C’est ce que révèle Europol dans son rapport Te-Sat 16. Avec 60 arrestations, la Belgique est le troisième pays le plus concerné, après la France (377) et l’Espagne (75).

La Belgique est également le pays européen qui a le plus condamné de djihadistes en 2015 avec 116 peines, dont 45 pour le seul procès ayant trait à l’organisation Sharia4Belgium.

Les «loups solitaires», un risque majeur

Par ailleurs, les attaques commises par des «loups solitaires» représentent un risque majeur en Europe, et les derniers événements en France et en Allemagne montrent que ce type d’attaque est très «difficile à détecter et à empêcher», a souligné mercredi Europol.

Elles restent «une tactique privilégiée par le groupe Etat islamique (EI) et par Al-Qaïda», a indiqué Europol dans un communiqué : «à de nombreuses reprises, les deux groupes ont appelé les musulmans vivant dans un pays occidental à commettre des attaques de ce type».

151 personnes décédées dans des attaques terroristes en Europe en 2015

L’année dernière en Europe, 151 personnes sont décédées des suites d’une attaque terroriste et 350 ont été blessées, indique Europol dans un rapport également publié mercredi sur les évolutions du terrorisme en Europe. Celui-ci ne concerne que l’année 2015 et ne comprend donc pas les attaques de Nice ou de Bruxelles.

116 condamnations pour djihadisme en Belgique en 2015

Le rapport Te-Sat 16 revèle également que, sur les 120 prévenus jugés en Belgique en 2015, 116 ont été condamnés. La Belgique a enregistré le nombre le plus important de condamnations pour terrorisme par rapport aux autres Etats membres de l’Union européenne l’an dernier.

En Autriche (29), en Belgique (120), à Chypre (1), au Danemark (1) et en Suède (2), les citations à comparaître pour terrorisme ont tourné exclusivement autour de violences djihadistes, la plupart en lien avec les conflits en Syrie et en Irak. Pour les autres pays, les procès en matière de terrorisme avaient aussi trait à des mouvances d’extrême gauche, d’extrême droite ou séparatistes.

Source : Le soir.be

Argenteuil : opération antiterroriste en cours autour d'une mosquée

capturetwitterargenteuil.jpg

Menace terroriste. Une opération antiterroriste est menée ce jeudi après-midi autour d'une mosquée d'Argenteuil, par les policiers de la DGSI. Il s'agit de vérifier un renseignement anonyme qui dénonçait un projet d'action violente.

Fausse indication ou renseignement déterminant? Pour connaitre la valeur d'une information transmise par un anonyme à propos d'un projet d'action violente, les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure mènent une perquisition à Argenteuil cet après-midi. Ils sont assistés par les policiers d'élite du Raid. Les recherches sont concentrées autour d'une mosquée qui a la réputation de pratiquer un islam "modéré". La source policière citée par l'AFP ne précise pas si les fouilles ont été concluantes pour l'instant. Au mois de mars, des perquisitions à Argenteuil avaient permis de découvrir des kalachnikovs et de l'explosif dans un appartement, à la suite de l'arrestation de Reda Kriket.

Source : Valeurs actuelles

 

Vitrolles : la mosquée prend de la hauteu

1_2_10_4_1_obj12305209_1.jpg

 

Les responsables du chantier assurent que "le gros oeuvre du centre cultuel sera achevé fin septembre"

 

On aperçoit maintenant nettement le Plateau, et l'Étang de Berre, lorsqu'on monte l'échelle pour accéder au premier niveau de ce qui sera le centre cultuel musulman de Vitrolles.

Habib Malagouen, président de l'Association pour le futur centre cultuel et culturel musulman de Vitrolles avait tenu à laisser passer la période de jeûne du ramadan pour aborder à nouveau de manière officielle l'avancée du chantier. Si celui-ci, qui tourne actuellement avec quatre ouvriers, période estivale oblige, ne progresse pas à la vitesse de l'éclair, force est de constater que l'édifice prend tout de même forme peu à peu.

350 000 euros ont été récoltés à ce jour. L’édifice coûte 1,5 millions d’euros

"On a réalisé 80 % du gros oeuvre du centre cultuel, qui sera achevé fin septembre. Nous avons les financements pour terminer cette partie, ce qui est une grande satisfaction", indique M. Ziani, chef de chantier. Des financements privés, qui affluent grâce à une communication bien huilée de la part de l'AFCCCMV, qui se rend fréquemment dans d'autres mosquées pour sensibiliser les fidèles au projet. "Régulièrement, on invite ceux qui nous aident à des visites de site, pour qu'ils puissent juger par eux-mêmes des travaux. Ils voient comment on utilise leurs deniers", explique Habib Malagouen, président de l'association.

Les ouvriers viennent ainsi d'achever entièrement la dalle de la salle de prière destinée aux femmes d'une superficie de 200m², qu'ils doivent désormais couvrir. Les espaces destinés aux ablutions devraient aussi être terminés dans les prochaines semaines. "La priorité est la partie cultuelle, ensuite on passera à la culturelle. On a des entreprises partenaires qui nous offrent, ou nous prêtent du matériel, leur aide est essentielle. Chacun apporte sa pierre à l'édifice", poursuit Habib Malagouen.

Des "cours de langue arabe et d’apprentissage du Coran" à la rentrée

Le lieu, qui a par le passé été la cible d'intimidations diverses (une tête de sanglier déposée sur le portail, l'incendie d'un préfabriqué contenant des outils), est désormais sous étroite surveillance. Des caméras ont été installées et des rondes sont effectuées par des fidèles volontaires.

Si à la rentrée, le côté cultuel ne pourra pas encore accueillir les fidèles, ceux-ci continueront à prier sous les grandes tentes installées sur les lieux, qui devraient aussi accueillir ce que le président de l'AFCCCMV appelle des "modules".

Les adhérents pourront participer à "des cours de langue arabe, des séminaires de théologie, des cours d'apprentissage du livre saint dispensés par des frères".

À ce jour, près de 350 000 euros ont été récoltés depuis le lancement du projet, qui devrait coûter dans son intégralité près d'1,5 millions d'euros.

Le commentaire d'Habib Malagouen à la suite de l'attentat de Nice : "Attention aux amalgames!"

Habib Malagouen, président de l'association pour le futur centre culturel et cultuel musulman de Vitrolles (AFCCMV), a immédiatement réagi par un communiqué après l'attentat meurtrier de Nice, comme l'ont fait d'autres responsables de mosquées dans la région. Hier, alors sur le chantier, il se disait encore "meurtri, touché, comme l'ensemble de la communauté musulmane et des Français". Mais pour lui, si l'émotion est logique, "le sang-froid doit revenir dans les débats, car on entend tout et n'importe quoi, notamment de la part des politiques". "Attention aux amalgames. L'Islam, c'est tout sauf cette horreur ! C'est cela que nos responsables, à commencer par ceux de la communauté musulmane, doivent expliquer, marteler ! Il ne s'agit pas de nous justifier, mais simplement de dire clairement les choses. Nous, Musulmans, devons enfin crever l'abcès et regarder sur le pas de notre porte. Quel est notre rôle ? Comment doit-on s'organiser pour faire face à la radicalisation ? Nos instances ont le devoir de travailler sur ces questions, et de trouver des réponses. Mais on ne voit rien venir. Il ne s'agit pas juste d'enchaîner les rendez-vous à l'Élysée ou à Matignon", tonne Habib Malagouen. Afin d'ouvrir un dialogue, ce dernier envisage de proposer, dès que le centre cultuel sera achevé, des temps de parole avec les Vitrollais qui le souhaitent, qu'ils soient musulmans ou non, afin d'évoquer ces sujets sensibles. "Chaque habitant de cette ville pourra venir ici en toute quiétude. On peut tout imaginer, un pot de l'amitié, des heures de visites pour les curieux. Si ça permet de faire avancer les choses, tant mieux".

Lionel Modrzyk

Source : La Provence

"Dehors ou la mort": une mosquée taguée près de Lyon

 

Une mosquée de la région lyonnaise a été la cible d'une menace de mort et de dégradations dans la nuit de mardi à mercredi. Le préfet du Rhône a condamné l'agression et ouvert une enquête.

Attentats du 13 novembre: les détentions de plusieurs suspects prolongées en Belgique

La chambre du conseil de Bruxelles a prolongé « de deux mois » la détention cinq suspects dont Mohamed Abrini, « dans le cadre du dossier concernant les attentats de Paris du 13 novembre 2015 », poursuit le parquet dans un communiqué. 

Mohamed Abrini est poursuivi pour son rôle présumé dans les attentats de Paris et de Bruxelles. Son avocat avait réclamé la tenue d’un seul procès en Belgique. 

 

Source : Boulevard Voltaire

Attentat de Nice: 5 suspects présentés à la justice en vue de mises en examen

Cinq personnes soupçonnées d’avoir été en contact avec Mohamed Lahouaiej Bouhlel avant la tuerie qu’il a perpétrée à Nice le 14 juilllet, sont déférées jeudi devant la justice antiterroriste après leur garde à vue, en vue d’éventuelles mises en examen, a annoncé le parquet de Paris.

Le parquet a précisé qu’il ouvrirait une information judiciaire « dans le courant de la journée ». Les cinq personnes, quatre hommes âgés de 22 ans à 40 ans et une femme, ont intéressé les enquêteurs parce qu’ils ont été en contact avec le tueur ou soupçonnés de lui avoir fourni une arme, un pistolet automatique avec lequel le Tunisien de 31 ans a tiré sur des policiers à bord du camion lancé sur la foule.

 

Source : Boulevard Voltaire

Marion Maréchal-Le Pen : “Il faut dissoudre l’UOIF”

marion_le_pen_sipa.jpg

Sommes-nous armés pour mener cette guerre ?

Pour soigner le mal, il faut déjà accepter de poser le bon diagnostic. Si tous les musulmans ne sont évidemment pas djihadistes, tous les djihadistes sont musulmans. Nous sommes face à un retour mondial d’un islam intégriste et violent que nous avons parfois soutenu et même armé à l’étranger. Je pense notamment à la Libye. Pour éviter l’amalgame, il faut analyser correctement le réel. Manifestement, nos gouvernants ne sont pas prêts à cela.

Notre arsenal juridique est-il suffisant ?

L’essentiel y est. Nous pouvons déjà lutter contre l’expansion de l’islamisme en fermant les mosquées et associations radicales, en expulsant les imams intégristes, en engageant la dissolution de l’UOIF, en bloquant les financements étrangers de pays dont on sait qu’ils soutiennent le terrorisme islamiste. Nous pouvons aussi déchoir de leur nationalité les soldats revenus de Syrie, incarcérer les Français entretenant des liens avec l’État islamique au nom de l’article 411-4, désarmer les banlieues.

Qu’auriez-vous fait pour éviter les attentats que notre pays connaît depuis dix-huit mois ?

Dans notre programme, il est prévu l’expulsion automatique de tout étranger condamné. Autrement dit, le terroriste tunisien multirécidiviste n’aurait pu se maintenir sur le sol français. Par ailleurs, nous aurions quitté l’espace Schengen, empêchant ainsi l’arrivée continue de clandestins parmi lesquels se sont glissés les terroristes du Bataclan. Le droit d’asile aurait été réformé pour une lecture plus restrictive, limitant ainsi cet appel d’air à l’immigration clandestine. Enfin, une nouvelle politique pénale plus répressive, supprimant notamment les remises automatiques de peine, aurait permis, dans certains cas, d’éviter le pire.

Par où commencer ?

Commencer par accepter de voir l’évidence. L’immigration de masse a entraîné le communautarisme, provoqué la sécession culturelle de certains territoires et importé l’islam radical. Notre code de la nationalité et les naturalisations à tout va ont favorisé la fabrication de Français de papier, dont certains sont devenus des ennemis de l’intérieur. La repentance permanente et le mépris de soi véhiculés par nos élites ont enfermé les Français issus de l’immigration dans le ressentiment à l’égard de la France. La politique pénale de l’excuse a même encouragé à piétiner ses lois. C’est cela qu’il faut remettre en cause. Une révolution intellectuelle s’impose.

Raphaël Stainville
 

Publicité au profit des terroirs

rjn4.png

Hongrie: une nouvelle campagne anti-migrants fait polémique

hongriemigrant_0.jpg

Une nouvelle campagne contre les migrants vient de voir le jour sur les sites internet du gouvernement hongrois et dans quelques journaux proches de la majorité conservatrice. Les messages hostiles aux étrangers ont notamment pour thème le terrorisme et la violence envers les femmes.

« Le saviez-vous ? Les attentats de Paris ont été commis par des migrants ! » peut-on lire dans l'un des messages hostiles, diffusés par les autorités de Budapest. Amalgames et contre-vérités s'enchaînent : « Le saviez-vous? Les abus contre les femmes ont augmenté de manière exponentielle depuis le début de la vague migratoire en Europe ».

Et la campagne anti-migrants fait appel sans retenue à tous les fantasmes : « Le saviez-vous ? Rien qu'en Libye, un million de réfugiés attendent de venir en Europe », ou encore : « Le saviez-vous ? Bruxelles veut que nous recevions un nombre de migrants équivalent à la taille d'une ville ».

Répandre la xénophobie

L'opposition hongroise a beau dénoncer une campagne dont « l'objectif n'est autre que de répandre une xénophobie absolue et sans limite à travers le pays », le gouvernement de Viktor Orban est déjà en campagne pour le référendum du 2 octobre au sujet du mécanisme des quotas de répartition des réfugiés dans les pays de l'Union européenne.

Source : Rfi

 
 
Le Premier ministre hongrois juge « trop permissive » la politique européenne d'immigration. Il se pose régulièrement en « défenseur de la civilisation européenne » et joue de la fibre nationaliste, alors qu'en face l'opposition a du mal à s'organiser.

En Allemagne, Pegida veut s’essayer à la politique

16744672166_2b15f0c554_b-1024x576.jpg

 

Le mouvement allemand anti-immigrés, Pegida, a annoncé lundi vouloir créer un parti politique.

Cela fait deux ans, deux ans que les « Patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident » (Pegida) manifestent chaque semaine contre les immigrés à Dresde, dans l’est de l’Allemagne.

Le pays, jusqu’alors épargné par les attaques terroristes, a subi l’attaque, hier, d’un homme âgé de 17 ans qui a grièvement blessé quatre passagers d’un train à la hache et au couteau. Daech a revendiqué cette attaque.

Une agression qui conforte les idéologies du parti d’extrême droite, avec à sa tête Lutz Bachmann. Celui-ci dit vouloir aller plus loin, avec comme ambition de créer le Parti populaire pour la liberté et la démocratie directe (FDDV).

Depuis plusieurs mois, Pegida est menacé d’interdiction par des pouvoirs publics inquiets de ses dérives extrémistes. « Ils ont recyclé les idées d’extrême droite de la Seconde Guerre mondiale. On ne s’attaque non pas aux juifs, mais aux musulmans. Par exemple, on dit que ces gens-là ne sont qu’une cinquième colonne, que leurs valeurs ne sont pas compatibles avec celles du pays », affirme au Figaro Thomas Guénolé, politologue.

Un flirt avec le populisme

Bachmann a toutefois indiqué que le nouveau parti ne fera pas d’ombre à l’Alternative de l’Allemagne (AfD). Ce parti de droite populiste, proche de l’extrême droite, connait un essor fulgurant depuis plusieurs mois. Lors des élections régionales en mars dernier, l’AfD était même arrivée second du scrutin recueillant 24,2% des suffrages en Saxe-Anhalt (est). « Nous soutiendrons l’AfD lors des prochaines élections législatives (prévues à l’automne 2017, ndlr) et ne présenterons de candidats que dans un nombre limité de circonscriptions », a précisé Lutz Bachmann.

Les responsables de l’AfD, eux, restent divisés. Certains assument leur proximité avec Pegida. D’autres veulent s’en dissocier. « Suite à l’extermination des juifs lors de la Seconde Guerre mondiale, il y a eu un tabou fort à propos des discours de haine envers une minorité en Allemagne. La montée de Pegida est le symbole d’un début de banalisation », explique Thomas Guénolé.

Plus extrême que l’extrême, sur l’échiquier politique, Pegida est clairement ancré à l’extrême droite. Plusieurs enquêtes judiciaires sont d’ailleurs en cours contre l’association pour incitation à la haine. Après les attentats de Charlie Hebdo en janvier 2015, Lutz Bachmann avait d’ailleurs appelé à l’expulsion de tous les islamistes d’Allemagne. Fer de lance de l’anti-immigration, le mouvement proteste contre la politique d’asile du gouvernement d’Angela Merkel.

Habitués des manifestations, ils étaient parvenus à réunir près de 15 000 personnes en décembre 2014 dans leur fief de Dresde, environ 20 000 en octobre 2015, puis 5 000 en février dernier. Mais Pegida n’a toutefois jamais vraiment réussi à remplir son objectif de s’étendre dans tout le pays, n’étant vraiment populaire que dans l’est du pays. Selon le politologue, « les discours islamophobes restent plus faibles en Allemagne qu’aux Pays-Bas ou qu’en France ».

Une section française

Pegida possède une section en France. Elle a été lancée en janvier 2015 par Renaud Camus, théoricien du « grand remplacement ».

Or, peu de chance qu’ils puissent émerger chez nous. Il y a déjà un parti construit sur l’hostilité voire la haine envers les gens de confession musulmane et c’est… le Front national. Certes, les deux sont différents, mais l’islamophobie est un point commun. « On ne se rend pas compte de la gravité de leur discours », assure Thomas Guénolé, toujours au Figaro.

Pour l’heure, l’association ne comporte que quelques membres et son action sur le territoire français reste relativement restreinte. Sans oublier que pour que le mal triomphe, seule suffit l’inactivité des hommes de bien…

Guillaume Almalech-Asmanoff

Source : Aujourdhuilaturquie

État d’urgence : donc, on continue comme avant…

valls-cazeneuve.jpg

Certes, le discours fut – en apparence, tout du moins – plus musclé que les déclarations de François Hollande au lendemain du massacre de Nice, ce qui en soi n’est pas une performance, convenons-en.

Certes, dans ce discours furent évoqués ces milliers et milliers de jeunes radicalisés à travers le pays. Certes, le chaos moyen-oriental fut bien mis sur le compte des Américains et la sagesse de Jacques Chirac de ne pas se lancer dans l’aventure irakienne en 2003 y fut saluée. Certes, les mots tabous dans la bouche de François Hollande furent employés sans contorsions excessives : islamisme radical, djihadisme, salafisme. Certes…

Certes, mais encore ? Encore des mots, toujours des mots. Encore et toujours la même chose. On ne change pas une politique qui perd. C’est ce que l’on retiendra du discours de Manuel Valls, hier soir à l’Assemblée nationale, à l’occasion du vote sur la prolongation de l’état d’urgence pour six mois. On va continuer comme avant… avant le 14 Juillet. Ce 14 Juillet où, dans l’euphorie d’un pouvoir de parade à qui il ne manquerait pas un bouton de guêtre pour ne pas faire la guerre, François Hollande pérorait et annonçait la fin de l’état d’urgence.

On va donc continuer comme avant. C’est en substance ce qu’a dit Manuel Valls. En effet, aux propositions plutôt musclées de Christian Jacob – mais bien loin de celles faites le matin même par Marion Maréchal-Le Pen et Gilbert Collard, lors d’une conférence de presse -, Manuel Valls a clairement opposé une fin de non-recevoir. Pas de mesures d’exception, s’est exclamé le Premier ministre. Et pourtant, ce que proposaient Christian Jacob et les LR n’allait pas bien loin, avouons-le ! Pas de mesures d’exception : c’est vrai qu’être en guerre n’a rien d’exceptionnel…

Dissolution de l’UOIF, fermeture des mosquées radicales, enquête sur les financements étrangers de ces lieux de culte, suspension de l’espace Schengen, expulsion des étrangers condamnés pour crimes et délits graves, réforme du droit d’asile, suppression du droit du sol, arrêt du regroupement familial, élargissement des cas de déchéance de nationalité aux radicalisés binationaux ainsi qu’aux naturalisés condamnés pour crimes et délits graves… Toutes ces mesures – que les LR n’ont, du reste, pas proposées – qui permettraient d’initier une véritable politique préventive de longue haleine sont évidemment aux antipodes de l’idéologie qui continue de dominer la gauche, avec en sans les coups de menton de Valls. Il n’en sera donc pas question. On va continuer à bricoler.

On retiendra aussi, dans ce discours, la grande capacité de Manuel Valls à se défausser : nous ne laisserons pas remettre en cause le travail des forces de police, s’insurge-t-il, lorsque la moindre ombre de demande d’explications sur ce qui s’est passé à Nice est évoquée. Mais ce n’est pas aux forces de police que l’on demande des comptes. C’est à toi, Coco ! De même que ce n’était pas les victimes qui étaient huées à Nice lundi, mais toi, toi seul et ton gouvernement ! D’ailleurs, le sondage paru lundi est révélateur. Trois chiffres cinglants à retenir : 99, 84, 33. 99 % des Français sont convaincus de la menace terroriste. 84 % font confiance aux forces de sécurité et de renseignement, mais seulement 33 % au gouvernement, pour faire face à cette menace…

Donc, on continue comme avant. Et l’on comprend mieux alors pourquoi le Premier ministre nous dit que la guerre sera longue. Non, à ce rythme et avec ce train de non-mesures, elle ne sera pas longue, elle sera interminable. Manuel Valls nous invite à serrer les rangs. Je n’ai vu qu’un Premier ministre qui serrait les dents… et les fesses.

Georges Michel

Source : Boulevard Voltaire



Éducation au terrorisme

propagande-media-tv-1.jpg

Le site France TV Éducation a publié, le 20 avril 2016 sur son site Internet, une présentation partielle et partiale du terrorisme.

Sous couvert d’une instruction basée sur l’idéologie à la mode (à savoir, en utilisant la méthode du divertissement qui, comme son nom l’indique, œuvre dans le sens contraire de l’instruction ; toutefois, en adoptant le point de vue de monsieur Valls, il faudra aussi « nous habituer à » cela avec la réforme du collège), ce film de présentation fait remonter l’apparition du nom « terrorisme » à l’attentat de la rue Saint-Nicaise contre Napoléon Bonaparte le 24 décembre 1800.

En vérité, le substantif « terroriste » apparaît avec son idéologie sous la Terreur (1792-1794) : bref, elle désigne ces Républicains qui guillotinaient insatiablement et n’avaient pour seul désir que de s’emparer des biens des aristocrates tout en supprimant les sources d’inspiration de ces biens, utilisant ouvertement et explicitement la méthode de la « terreur », c’est-à-dire les délations, les calomnies, les injures et, pour finir, la sentence finale afin d’instiller la peur dans le rang de leurs ennemis politiques (pourtant leurs frères et sœurs de sang)… Quant au nom « terrorisme », le Centre national de ressources textuelles et lexicales l’attribue pour la première fois à la plume de Victor Hugo en 1852 pour désigner des actions politiques relayées par les journalistes (déjà au XIXe siècle !), fondées sur la terreur à la manière de la période révolutionnaire susmentionnée, mais en désignant à la fois les révolutionnaires et les libéraux.

Nous pouvons ajouter que la première définition du dictionnaire Le Robert est « politique de terreur des années 1793-1794 en France » : il est donc pour le moins curieux que France TV Éducation n’en fasse nullement mention… Elle a préféré considérer que les premiers terroristes à signaler (car, après tout, il s’agit aussi de prévenir la population, comme nous l’explique madame Vallaud-Belkacem pour défendre sa réforme du collège sous l’angle de la lutte contre toutes les discriminations) sont ces Français de souche, béret et fusil sous le bras, qui défendent la libération du cassoulet : je souhaiterais donc demander à France TV Éducation où se trouvent de tels terroristes qui me paraissent tout droit sortis de l’imagination déviante d’idéologues gauchistes aveugles sur les attentats de ces dernières années.

Ne feraient-ils donc pas partie de ces fameux « complotistes » contre lesquels le gouvernement nous met en garde avec une délicatesse si subtile qu’ils semblent diaphanes, voire parfaitement inexistants, si ce n’est dans le cerveau fécond de nos ministres et de notre Président ?

À moins qu’ils ne désignent, dans une réalité déformée par le prisme de la bien-pensance, le peuple français qui n’entend pas se soumettre ni même seulement « s’habituer » aux actions terroristes de tous bords perpétrées à la fois par les islamistes radicaux et fondamentalistes, mais aussi par un pouvoir en place complice de ces actions lorsqu’il s’acharne à inciter la population à la délation et au lynchage médiatique dès que l’on « ose sa droite »…

Bertrand Dunouau

Source : Boulevard Voltaire



État de siège ou chaos

ada-baf4-11e5-8998-90a267b0dfd0.jpg

Un attentat en Province, comme à Nice, déclenche le processus de balkanisation. L’explosion de l’unité nationale affichée après la compassion pour les victimes innocentes peut amener l’implosion du pays.

La France n’est plus en état d’urgence, son pronostic vital est engagé.

Le plan d’urgence est un échec total, il nécessite la démission de tous ceux qui l’ont décidé, voté et appliqué. L’Assemblée nationale devrait voter l’état de siège. Le terrorisme islamiste est une affaire trop sérieuse pour être gérée par des politiques qui ne pensent qu’à leur avenir, quitte à laisser supprimer celui de 250 personnes en 18 mois. Seule cette mesure est capable d’éviter une guerre civile, une révolution sanglante ou le génocide de notre nation.

Il faut impérativement reconquérir une à une les zones de non-droit, supprimer toutes les ressources d’économie parallèle, interdire toute réunion qui ne se déroulerait pas dans notre langue. Renvoyer tous les résidents non européens dans leur pays pour raison de sécurité nationale, et pour la leur… car les moyens d’assurer la sécurité des citoyens sont insuffisants et ne permettent plus d’assurer l’accueil et la protection de personnes qui pourraient devenir victimes de la colère d’une population victime autant de l’incompétence de ses dirigeants que des attentats de ses ennemis.

À défaut vont se créer très rapidement de petites communautés qui vont vouloir se protéger, défendre leurs familles en raison de l’incapacité du système politique. C’est ainsi que commencera la guerre civile…

L’image francilienne d’une France de 16 siècles risque de disparaître très vite dans les régions qui ne sont françaises que depuis moins de 300 ans, ou qui n’ont été rattachées à la France que par les mariages de familles qui voulaient rester au pouvoir. Nice a été touchée par les problèmes qu’un État francilien n’a pas su régler ou gérer, par une menace qu’il n’a pas su prévenir. L’écho dans le sud de la France est immense parce que la Provence n’a été débarrassée des Maures et de leurs exactions qu’en 1830. Et 200 ans après, cela recommencerait ? Difficile à imaginer. En revanche, il est à craindre des représailles qui risquent d’être aussi lâches que les actions terroristes, qui seront le détonateur d’explosions en chaîne.

Messieurs les politiques, prenez la seule décision de bon sens car à l’émotion succède la colère, la suspicion puis la haine. Vous en serez l’exutoire. J’aime trop mon pays pour accepter ce scénario, mais je n’ai plus confiance en vous et ne la retrouverai que si vous AGISSEZ dans mon intérêt immédiat et non en fonctions de principes idéalistes et/ou doctrinaires : il y a urgence à proclamer l’état de siège. Ne siégez plus dans l’état d’urgence.

Alors je pourrai rejoindre le pèlerinage « Maranatha-Conversion » à Sarajevo où catholiques, orthodoxes, juifs et musulmans vont se regrouper pour faire de cette ville meurtrie une capitale de paix. C’est mieux qu’astiquer un fusil.

Philippe Bonnet

Source : Boulevard Voltaire



L’État n’a plus les moyens de garantir l’ordre public

de-la-mort-de-Remi-Fraisse.jpg

Qu’est-ce que l’ordre public, si ce n’est un état social dans lequel règnent la paix, la sécurité publique, la tranquillité et la sûreté ? Cet état, consubstantiel de la prospérité d’une nation, garantit aussi le « vivre ensemble ». Le vrai « vivre ensemble », pas la fumisterie idéologique qui sert d’argument d’autorité à une majorité d’hommes politiques incompétents.
 
Qui pourrait décemment affirmer, en 2016, que le ministère de l’Intérieur garantit le respect de l’ordre public ? Les atteintes aux « bonnes mœurs » sont tolérées. Les incivilités sont récurrentes. Les émeutes sont fréquentes, malgré cet état d’urgence qui n’en a que le nom. Les attentats nous frappent régulièrement sans qu’on puisse vraiment y mettre un terme.
 
Dès que l’État n’est plus en mesure d’assurer cette mission première, il met en danger sa population et se met en danger. Le chaos, l’anarchie et l’insurrection guettent. Ces fléaux s’incarnent de diverses manières, tant par la violence politique des émeutiers de la gauche radicale que par les outrages constants de l’islamisme, ou bien encore la criminalité de droit commun qu’exerce le lumpenprolétariat urbain.
 
Un ami me faisait dernièrement part d’une anecdote. Allant chercher ses enfants à l’école, il a surpris trois « jeunes » mimant des rafales d’armes automatiques à la sortie. Évidemment, ils ne seront pas sanctionnés pour cela. Et pourtant, ils devraient l’être. Un État bien administré, bien conçu, a normalement les moyens techniques de retrouver et de punir les auteurs de ces intimidations quotidiennes qui pourrissent la vie des citoyens français.
 
Inapte à garantir notre sécurité et à appliquer les lois qu’il a édictées, l’État français réduit la vie publique. De nombreuses manifestations populaires seront annulées cet été, en raison des risques d’attentats. Nous ne sommes pas suffisamment armés pour affronter la menace parce que notre appareil ne s’est pas correctement entraîné quand une paix relative prédominait. 
 
Prenons un cas tout à fait commun. Le mercredi 20 juillet, soit six jours après l’attentat de Nice, cinq gendarmes ont été blessés au terme d’une nuit de violences en banlieue parisienne, plus précisément dans le Val-d’Oise. Ces attaques ont éclaté suite à la mort, causée par un malaise cardiaque, d’un « jeune » d’une vingtaine d’années qui s’était interposé lors de l’interpellation de son frère par les gendarmes, dans le cadre d’une affaire « d’extorsion de fonds et d’agression à domicile ». 
 
Un accident tragique coûtant la vie à un jeune homme, dans un contexte criminel, rappelons-le, a tout de même provoqué des émeutes de grande ampleur, sans que personne, ou presque, ne s’en émeuve, à commencer par le ministère de l’Intérieur. Feux de voitures et de poubelles, tentatives d’incendie d’une mairie et d’un collège, tirs d’armes à plomb sur des gendarmes… Bientôt des émeutes insurrectionnelles avec des tirs à armes réelles ? Comment ce qui ne devrait déjà pas arriver en temps normal peut-il survenir lors de l’état d’urgence ? Pourquoi devons-nous mobiliser 130 membres des forces de l’ordre et 60 pompiers pour ce qui aurait dû rester un fait divers, au moment où nous avons besoin d’eux pour d’autres missions ? Tout simplement parce que l’État a trop laissé faire, créant un sentiment généralisé d’impunité. Les épreuves qui nous attendent ne sont que la conséquence de la faillite de l’État. 

Gabriel Robin
 

Vers l’ubérisation du terrorisme ?

abballa01okjpg-960x660.jpg

L’actuelle période troublée que nous traversons est propice à toutes les inflations langagières et autres surenchères sémantiques. En ce domaine, Manuel Valls n’a pas son pareil. « Guerre civile », « guerre » tout court, « état d’urgence », en attendant « l’état de siège » et le vote des pleins pouvoirs au maréchal Hollande ?

Au cœur de ce débat qui n’en est d’ailleurs pas un : le « terrorisme », auquel il faut « faire la guerre », une « guerre totale », dixit l’énervé de Matignon. Traditionnellement, la violence légitime – peine de mort incluse – est monopole d’État. Idem pour la violence illégitime – le terrorisme d’État, donc. Ce dernier peut être franc et direct (opérations de déstabilisation conjointes entre CIA et KGB, opposant blocs de l’Est et de l’Ouest) ou de manière détournée : le Mossad israélien était prompt à aider l’OAS, tandis que la CIA américaine ne fut jamais la dernière à filer quelques discrets coups de main au FLN.

Ce terrorisme institutionnel, l’Europe l’a longtemps affronté. Il y eut l’OLP palestinienne, les Brigades rouges italiennes, l’IRA irlandaise, la Fraction armée rouge d’Andreas Baader, la plus française Action directe et même Carlos – pas le chanteur, mais l’énervé argentin. Le dernier de cette lignée de « princes » du terrorisme ? Oussama ben Laden qui, lui au moins, avait des revendications claires : obliger l’armée américaine à quitter ses bases installées dans le sanctuaire mecquois. Et une organisation digne de ce nom, Al-Qaïda, laquelle n’existe plus depuis 2006, sachant qu’aucune officine de ce type ne peut tenir longtemps si elle a tous les services secrets de la planète sur le râble.

De la même façon, la campagne d’attentats ayant frappé la France dans les années 80 du siècle dernier était parfaitement identifiable et identifiée. L’Iran était à la manœuvre tandis que l’État syrien assurait la sous-traitance. Paris avait arnaqué Téhéran sur le dossier nucléaire – déjà ! –, empiétait sur le pré carré syro-iranien du Liban. Mais, à l’époque, il était encore possible de temporiser la situation, de faire libérer nos otages beyrouthins, d’arranger le tout à l’amiable, malgré quelques victimes collatérales, dans les deux camps, précisons ; ce, grâce aux services secrets français, forts de la bonne connaissance du terrain.

Mais aujourd’hui ? À l’instar d’une économie globalisée, le terrorisme lui aussi se mondialise. Al-Qaïda avait franchisé la chose, façon Benetton ; d’où ses épigones maliens et maghrébins. Avec l’État islamique, c’est l’ubérisation de la profession. Chacun peut être son propre terroriste. Tout près au coin de la rue, comme ces supérettes tentant de coloniser nos centres-villes.

Mais là, il n’y a plus personne au bout du fil ; un peu comme chez Orange, lorsque vous pleurez pour avoir un être humain dans le turlu, naviguant entre touches étoile et dièse. Ainsi le moindre dingue peut-il sortir de l’anonymat, histoire de se faire une célébrité planétaire. Tenez, celui de Nice… En Amérique, il se serait contenté de buter quelques dizaines d’étudiants sur un campus ou de faire un carton lors de la première du dernier Batman, film certes mauvais – la peine de mort n’aurait pas été de trop pour son réalisateur et son scénariste –, mais de là à démastiquer l’assistance entière… Qui sait leurs noms ?

Celui de Nice, se proclamant d’un État islamique ne revendiquant ce triste bazar que de loin, aura donc le sien gravé sur le trottoir, façon Hollywood Boulevard.

Ce monde est définitivement le sien. Fortuitement, il est aussi le nôtre.

Nicolas Gauthier

Source : Boulevard Voltaire



Violence contre une mère et ses trois filles : où est la vérité ?

couteau-sanglant.jpg

C’est dans un centre de vacances de Garde-Colombe, situé dans les Hautes-Alpes, qu’une mère de famille et ses trois filles, âgées de 9, 12 et 14 ans, ont été violemment attaquées à coups de couteau le 19 juillet vers 10 heures.

Heureusement, elles sont aujourd’hui hors de danger. Le suspect, qui avait pris la fuite en voiture, a été interpellé quelques minutes plus tard par les gendarmes et, depuis, se mure dans le silence.

Selon les informations, il a d’abord poignardé les trois filles devant leur bungalow, avant de pénétrer dans l’habitation et de s’en prendre à la mère. L’homme de 37 ans, musulman pratiquant, logeait dans le bungalow voisin avec sa femme. L’agresseur, né au Maroc, était connu de la justice pour des faits de délinquance remontant à plus de dix ans. Le parquet de Gap a ouvert une enquête en flagrance, confiée aux gendarmes.

Voilà présentés simplement les faits. Suite à ceux-ci, une première explication a été fournie : les tenues légères portées par les victimes.

Le procureur de la République démentait quelques heures plus tard cette « rumeur » : l’agression n’avait pas un motif vestimentaire. Il était rejoint dans ses dires par Edmond Francou, le maire de Garde-Colombe, qui, après avoir lancé le jour même « padamalgam », précisa le lendemain que rien n’allait dans le sens d’un acte religieux. Ajoutant, concernant l’épouse : « C’est une dame très traumatisée, elle a dit “Mais mon mari il est fou, qu’est-ce qu’il a fait ? Mais depuis hier, il n’est pas bien, il ne prend plus ses médicaments”. Elle m’a dit qu’il était sous tranquillisants. »

L’affaire serait donc entendue, rien à voir avec l’islamisme radical ? Selon le site d’Europe 1, pourtant, ce n’est pas l’avis de Chantal, la meilleure amie de la mère poignardée, présente au moment de l’attaque, qui revient avec obstination sur la tenue vestimentaire : « L’homme est arrivé, a ordonné immédiatement aux filles de se vêtir. C’était l’heure du petit déjeuner et il faisait alors 26 degrés. Face à leur incompréhension, les insultes sont arrivées et les coups de couteau ont commencé à pleuvoir. »

Nous savons, par ailleurs, par le même site, que l’épouse de l’agresseur est voilée de la tête aux pieds. Et venons d’apprendre par un autre – francetvinfo – que l’homme a crié par trois fois « Allah Akbar » pendant sa garde à vue.

Deux versions bien différentes. Quelle est la vraie ?

Il n’est guère étonnant que le procureur soit en phase avec le garde des Sceaux, c’est-à-dire le gouvernement. La thèse à caractère religieux serait explosive. N’oublions pas qu’il ne s’est écoulé que quelques jours depuis la tuerie de Nice.

Mais pourquoi est-il rejoint dans son analyse par ce maire de village ?

Un début de réponse se trouve peut-être dans deux liens qu’a partagés l’élu sur son compte Facebook. Le premier s’intitule « Nous voulons accueillir les réfugiés » :

« C’est notre devoir d’humains, de citoyens. C’est le devoir de nos élus de mettre en œuvre cet impérieux élan d’assistance. Nos sœurs, frères en humanité nous appellent à l’aide et nous ne supportons plus le silence qui leur répond. Parce qu’il n’y a pas d’autre position digne. Il y a urgence absolue. »

Le deuxième avec textes et images nous expose le thème : « Je hais le racisme ».

« La croyance en la préservation des racines », le « culte du héros », la « fierté nationale »… autant de « choses sales et malodorantes ».

Monsieur le maire, au demeurant fort sympathique, a parfaitement le droit de penser ce qu’il veut, simplement, peut-il nous assurer que son idéologie n’a rien à voir avec sa vision de l’agresseur et de la nature des faits ?

Même si ce musulman est « malade » (comme beaucoup d’autres, a priori, depuis deux ans), est-il certain qu’il n’a pas lié son acte à des préceptes du Coran ?

J.-P. Fabre Bernadac

Source : Boulevard Voltaire

Video · «Non à l’islamisation» : la Ligue du Midi manifeste à Montpellier après l’attaque de Nice

 

Source : Actudirect

FN :mesures parlementaires pour lutter contre l’islamisme !

marion.png

Seul le FN propose des mesures concrètes contre l’islamisation.

 

1) dissolution de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), branche des frères musulmans

2) résolution réclamant la suspension immédiate de l’espace Schengen

3) commission d’enquête sur le financement de l’islam en France et du culte musulman

4) commission d’enquête parlementaire pour assurer le suivi des fermetures des mosquées radicales et les associations intégristes

5) proposition de loi pour demander l’expulsion immédiate des étrangers condamnés pour crimes et certains délits graves

6) proposition de loi pour réformer le droit d’asile, devenu aujourd’hui une nouvelle filière d’immigration clandestine

7) proposition de loi sur la suppression du droit du sol et l’arrêt du regroupement familial.

8) proposition de loi pour élargir les cas de déchéance de nationalité aux radicalisés binationaux ainsi qu’aux naturalisés condamnés pour crimes ou délits graves

source : http://www.frontnational.com/2016/07/communique-de-presse-de-marion-marechal-le-pen-et-de-gilbert-collard-deputes-a-lassemblee-nationale/

Source : France sans islam

Une mosquée profanée dans la banlieue de Lyon

Le mur d'enceinte d'un lieu de prière musulman de Bron a été la cible d'un tag menaçant dans la nuit de mardi à mercredi.

Une inscription menaçante - «dehors ou la mort» - a été tracée sur le muret clôturant la mosquée, a indiqué Belgacem Louhichi, président de l'Association culturelle musulmane de Bron (ACMB) confirmant une information du quotidien régional «Le Progrès».

La plaque d'entrée de la mosquée a été recouverte de peinture rouge, a ajouté M. Louhichi qui a annoncé son intention de porter plainte. «C'est la première fois que la mosquée est victime de vandalisme», a déploré le président de l'ACMB.

Le préfet du Rhône, Michel Delpuech, a condamné «avec la plus grande fermeté l'inscription «dehors ou la mort» découverte ce (mercredi) matin sur le muret d'enceinte de la mosquée de Bron». «Cet acte irresponsable sème la discorde et crée un contexte de division alors que l'heure doit être plus que jamais à l'unité nationale», a-t-il souligné dans un communiqué.

Enquête ouverte

«L'État islamique n'a de cesse de vouloir fracturer la société française. L'État républicain doit y répondre par l'esprit de concorde qui ne saurait laisser place à quelque amalgame que ce soit», a ajouté le préfet, en apportant «tout son soutien aux responsables de la mosquée».

Une enquête a été ouverte pour identifier le ou les auteurs de cette inscription menaçante. Située dans le quartier populaire de Terraillon, la mosquée a été inaugurée en mai 2015.

Source : 20min.ch