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lundi, 25 juillet 2016

Face au drame de Munich, les partis sont à la peine

Le parti d’ultradroite AfD a tenté un peu vite de récupérer le drame, non lié à la question des migrants.

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Après la retenue observée par la classe politique allemande au lendemain du drame, le temps des propositions politiques semble être arrivé. Mais difficile de tirer les enseignements d’une tuerie de masse dont le caractère hors-norme, tout comme son absence de lien à la fois avec l’islamisme et avec la question des réfugiés, semble avoir rendu un peu vaines les solutions trop simplistes…

Si le ministre fédéral de l’Intérieur, Thomas de Maizière, a estimé qu’il fallait tout faire pour «contrôler plus sévèrement l’accès aux armes», un responsable chrétien-démocrate, Stephan Mayer, notait que «l’Allemagne dispose déjà d’une des législations les plus restrictives en la matière».

Joachim Hermann, le ministre de l’Intérieur bavarois (CSU), a lui évoqué la possibilité d’une intervention de l’armée sur le sol allemand en cas d’attaques terroristes d’envergure, une question hautement sensible en Allemagne. Les alliés sociaux-démocrates sont néanmoins vite venus tempérer ces accents martiaux par le biais de leur secrétaire générale, Katarina Barley: «Ceux qui utilisent cette tragédie pour appeler à davantage de surveillance, de barrières et de militaires instrumentaient les victimes.»

 Dans ce contexte sécuritaire précaire, la coalition centriste que dirige Angela Merkel risque-t-elle d’être doublée sur sa droite? Et les multiples inquiétudes déclenchées en moins d’une semaine par deux attaques diamétralement opposées peuvent-elles redonner un peu d’air à une extrême droite en difficulté? L’attaque à la hache de Wurzbourg, dans un train de banlieue (5 blessés), par un réfugié afghan de dix-sept ans semblait ouvrir un boulevard aux voix les plus hostiles à l’égard de la politique migratoire du gouvernement d’Angela Merkel, et en particulier celles du parti Alternative für Deutschland (AfD). Pas sûr néanmoins que le parti en profite.

 Leur hâte à tirer les marrons du feu a provoqué une instrumentalisation un peu rapide de la fusillade munichoise. Dès 21 h 06, le responsable des relations de presse du parti, Christian Lüth, lançait sur Twitter: «Votez AfD! Tirs au centre commercial Olympia: des morts à Munich – la police parle de terrorisme.» Depuis, le message a disparu de son compte. Peu après, André Poggenburg, l’une des figures les plus radicales du parti, lançait sur le même canal un cinglant: «Parti unifié de Merkel: merci pour le terrorisme en Allemagne et en Europe!» Des dérapages très calculés dont il est difficile de dire s’ils parviendront à faire gagner des voix à un parti à la peine dans les sondages ces dernières semaines.

 Depuis le chaos qui a suivi le Brexit, son message eurosceptique a plus de mal à convaincre. Et le parti se déchire, entre luttes de pouvoir intestines et mises à l’écart d’encombrants élus antisémites. Une chose est sûre: le débat politique consensuel à l’allemande a pris un coup de plus.

Les motivations protéiformes du tueur de Munich

 Le jeune Germano-Iranien, qui a tué neuf personnes à Munich, s'est inspiré d'autres tueries de masse.

 Il est 5 h 30 à la sortie du métro. Ils sont des centaines à attendre en file indienne l’arrivée du bus 613 qui mène au parc olympique de Barra da Tijuca. La station s’appelle Nova América – Nouvelle Amérique. Tout un symbole pour le Brésil qui affiche, depuis le début des années 1980 et la mise en service de la ligne, des ambitions nouvelles et une économie en plein essor. Tous les matins, c’est le même rituel. Il y a ceux qui attendent le long du mur pour avoir une place assise et ceux qui attendent le long de la route, pour arriver sur le site le plus vite possible. Dans le bus, les visages sont fermés et le silence pesant.

 À l’approche du parc olympique, les ouvriers descendent avec la même discipline qu’au départ du bus et rejoignent leur chantier sous le regard de la garde municipale qui surveille les portes d’entrée. Dans douze heures, ils feront le chemin inverse.

 Devant les grilles, une vingtaine d’ouvriers est déjà rassemblée. Chaque jour, depuis le mois de mars, ils viennent réclamer l’argent que leur doit la société pour laquelle ils travaillaient: près de 6500 réais (2000 francs). «Au mois de mars, le président de notre entreprise est venu dire à l’ensemble des ouvriers qu’il nous restait vingt jours de travail et qu’après, on devrait tous partir. Dans ce cas, la Ville doit nous payer deux mois de salaire mais nous n’avons rien eu», raconte Adrian.

 «Du stress et de la fatigue»

 Le Brésil connaît une crise économique historique: en 2015, le Produit intérieur brut a chuté de 3,8% et le chômage a dépassé les 11% des actifs, un record. Le 17 juin, l’Etat de Rio a publié un décret alarmiste dans lequel il déclare l’état de «calamité publique» et autorise «l’adoption de nouvelles propositions destinées à réduire les dépenses» en vue de la réalisation des Jeux. Sur le site Internet G1, considéré comme le principal site d’information du pays, l’économiste Raul Velloso commente: «Le gouvernement doit choisir entre ceux qu’il paie et ceux qu’il ne paie pas.»

 Comme la plupart des ouvriers, Adrian se réjouissait d’accueillir les Jeux et de participer à ce «moment historique». Mais «finalement, il n’y a pas de bénéfice pour nous, ni pour les ouvriers ni pour les habitants; ils promettent plein de choses et ils finissent par détourner l’argent vers d’autres choses», déplore-t-il. Avant d’ajouter, «tout ce qu’on a eu nous, c’est du stress et de la fatigue».

 Ils sont près de 500, selon eux, à venir chaque jour pour réclamer leur paiement devant les grilles du parc. Une semaine plus tôt, Adrian a bloqué le chantier du vélodrome avec d’autres ouvriers. Les travaux de l’arène sont très en retard. Dans dix jours, elle accueillera les épreuves de cyclisme sur piste et plusieurs installations doivent encore être posées.

 «Beaucoup de pression»

 Cette précipitation et les retards font partie de l’identité brésilienne; ils seraient presque charmants, s’ils n’étaient pas tragiques. Depuis 2013, onze ouvriers sont morts sur les chantiers des JO. Une équipe de football. Lors des travaux pour la Coupe du monde, en 2014, huit avaient déjà perdu la vie. Sur le seul chantier du métro, trois d’entre eux sont morts: l’un a eu le crâne écrasé par un camion, un a chuté d’un escalier et un autre a été fouetté par un tuyau contenant de l’air comprimé. Et plus l’échéance approche, plus les conditions sont difficiles. «On a beaucoup de pression en raison du peu de temps qu’on a pour terminer les travaux. Avec les ouvriers, tout se passe bien mais avec les chefs de chantier, c’est très compliqué», témoigne Adrian. En mai 2015, dix mille ouvriers ont mené une grève et paralysé les chantiers du stade d’Engenhao et de l’aéroport international pour demander une augmentation des salaires. Inquiète du retard pris par les travaux, la Mairie leur a accordé une hausse de 8%. En échange, une entreprise venait assurer la surveillance des chantiers et vérifier que les ouvriers étaient bien à l’œuvre.

 Urgence à construire

 Dans ces conditions, les installations sont terminées dans la précipitation et restent fragiles. Lors de la Coupe du monde de football, en 2014, les équipes et journalistes ont été accueillis dans des hôtels à peine présentables. Le 21 avril, c’est une piste cyclable qui s’est effondrée, causant la mort de deux personnes. Inaugurée trois mois plus tôt, la piste faisait partie des travaux de modernisation de la Ville en vue des Jeux olympiques.

 L’entreprise chargée des travaux, Concremat, a obtenu plus de cinquante contrats, sans passer par des appels d’offres, au prétexte de l’urgence des constructions. Elle est chargée de six autres chantiers liés aux Jeux olympiques.

Gilles Bouvaist

Source : Tdg.ch

Attentat de Nice: Valls fustige une "polémique purement politique"

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Le Premier ministre est revenu sur les propos d'une policière municipale de Nice, qui estime avoir été victime de pressions du ministère de l'Intérieur. Il fustige une "polémique purement politique" venue de la droite.

"Depuis 10 jours, on abaisse le débat national, au moment où on a besoin d'unité", a déploré ce lundi matin Manuel Valls, au micro de BFMTV. Le Premier ministre est revenu sur le débat concernant la sécurité de la promenade des Anglais, alors qu'une policière municipale accuse le ministère de l'Intérieur d'avoir exercé des pressions sur elle, pour qu'elle rédige un faux rapport.  

Le chef du gouvernement a tenu à apporter son soutien total à Bernard Cazeneuve, "un homme intègre, un homme d'Etat, un ministre de l'Intérieur formidable", demandant de ne pas mettre au même niveau un "ministre de l'Intérieur et une policière municipale".  

 

 "Le doute n'est pas possible face au terrorisme"
 

Selon lui, "il faut que tout cela cesse, le doute n'est pas possible face au terrorisme.(...) Il faut laisser la justice aller jusqu'au bout, dans la sérénité". Manuel Valls n'a eu de cesse d'évoquer l'enquête menée par l'Inspection générale de la police nationale, concernant le dispositif de sécurité mis en place le soir du 14 juillet. "Ce n'est ni la ville de Nice, ni la police municipale de Nice, qui sont chargés de l'enquête", a-t-il ajouté."Pourquoi faudrait il mentir?", s'est-il interrogé, dénonçant "cette idée du complot, du mensonge, de la remise en cause, cette idée que l'Etat ment, qui alimente le doute, fracture l'Etat de droit".  

Il fustige une "polémique purement politique, qui vise à déstabiliser le gouvernement". Une polémique menée par "l'ancien maire de Nice", Christian Estrosi, qui a débuté "depuis le premier jour, quand Bernard Cazeneuve a débarqué" dans la ville. "Je pense qu'on doit être à la hauteur de la fonction, digne des conditions de son élection", a lancé le Premier ministre, à l'attention de l'ancien maire de Nice, élu président de la région Paca "dans un contexte particulier, dans le cadre d'un rassemblement républicain, face à l'extrême droite". 

 

"On abaisse le débat national"

 

"Nous exigeons que des réponses soient apportées (...). Il faut que l'Etat cesse de faire obstruction à l'éclatement de la vérité!", a de nouveau réclamé Christian Estrosi, ce lundi sur Europe 1, quelques minutes avant l'intervention de Manuel Valls.  

Le député LR Eric Ciotti est également dans le viseur du Premier ministre. Ce lundi matin, sur BFMTV, l'élu a affirmé que les questions soulevées par la polémique sur la sécurité à Nice "créent un doute qui doit être levé par une enquête judiciaire et une commission d'enquête parlementaire". 

"Messieurs Estrosi ou Ciotti cherchent à mettre en cause le préfet, le travail des policiers, du procureur. Ainsi, on met en cause l'Etat de droit et on s'attaque à la République", a répondu Manuel Valls. Il leur demande "de se reprendre", "de faire preuve de responsabilité".

Source : L'Express

Fusillade à Munich ? Aucun lien avec Daech !

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Ça y est ! Après un suspense insoutenable, moins de 24 heures après « la fusillade », hier soir, dans un McDonald’s et un centre commercial de Munich ayant mortellement atteint 9 personnes et blessé 16 autres, les médias peuvent enfin affirmer que l’auteur, qui s’est suicidé après avoir été touché par les forces de l’ordre, n’a « aucun lien avec Daech ».

Ali David Sonboly ? Âgé de 18 ans, né en Allemagne, accablé de « problèmes psychologiques », n’ayant jamais eu maille à partir ni avec la police ni avec ses voisins. Seulement un « dépressif » chez lequel la police a trouvé « des éléments montrant qu’il se préoccupait des questions liées aux forcenés » et qui aurait attiré sur les lieux ses victimes en piratant un compte Facebook. Un jeune qui a même décliné sa nationalité aux passants : « Je suis allemand, je suis né ici »

Il a suivi de près l’attaque à la hache survenue il y a quelques jours, comme le révèle le chef de la police de Munich. Aucun lien avec un acte de terrorisme islamique. Mais si ni sa double nationalité germano-iranienne ni son cri « Allah Akbar » – selon des témoins, dont Lauretta, interviewée par CNN, même si la police a écarté tout lien avec la problématique islamiste – n’ont à voir avec ce carnage, quelle raison a poussé cette « bonne personne », ainsi décrite par une voisine interrogée par l’AFP, à tuer tous ces innocents ? En fait, quel genre de type c’était, le tueur de Munich ? Ali David Sonboly était… d’extrême droite. Il s’est identifié à Anders Breivik. Vous vous souvenez, celui qui a massacré 77 personnes, à Utøya, il y a plusieurs années : vous haussez un sourcil ?

Si, les enquêteurs sont formels : entre Sonboly le binational et Breivik le Norvégien, « le lien est évident ». Sa chambre était tapissée de croix gammées ? Son ordinateur, son portable peut-être ont révélé d’horribles penchants ? La police n’en parle pas. Sauf qu’il y a un signe qui ne trompe pas : la date ! La preuve : le 21 juillet, c’est, jour pour jour, cinq ans après, celle des attentats de Norvège commis par Breivik. Admettons.

On peut dire qu’entre la fusillade, hier en fin d’après-midi, et les conclusions annoncées en milieu de journée dès le lendemain, l’enquête a été rondement menée. Claire, nette, précise. On a même appris une chose : qu’entre prendre « un traitement psychiatrique » et se transformer en tueur d’extrême droite, il n’y a qu’un pas…

Et en ces temps d’attentats islamistes se succédant à un rythme de plus en plus rapide, sans vouloir me montrer désobligeante, certains médias semblaient – presque – soulagés…

Caroline Artus

Source : Boulevard Voltaire



Les uns célèbrent notre retenue, les autres fustigent notre ressentiment

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« Un homme incapable de se défendre ou de se venger manque de l’une des plus essentielles composantes qui constitue le caractère d’un homme. » L’auteur de cette phrase n’est pas un héraut de l’extrême droite, mais le père du libéralisme économique : Adam Smith. Si, comme Montesquieu, il est un partisan du « doux commerce », facteur de paix entre les nations, il redoute l’amollissement consécutif à la modernité.

Deux siècles plus tard, dans l’émission « C dans l’air du 20 juillet, le géopoliticien Gérard Chaliand vante la « retenue » des Français : partout ailleurs qu’en Occident, la majorité attaquée aurait, dans l’heure, pogromisé la minorité hostile.

Or, la retenue, c’est de contenir sa pulsion de mort. Et de pulsion de mort, les Européens n’en ont plus guère. Il suffit de lire un des exemples prisés par nos médias, censé illustrer la « montée de la haine » à Nice : les rares Niçois qui ne fassent pas « preuve de retenue » viennent déposer des ordures à l’endroit où le djihadiste a été abattu.

Dans Généalogie de la morale, Nietzsche démasque le mensonge des agneaux, qui travestissent leur faiblesse en vertu. Les Français ne sont pas ces oiseaux de proie qui, en bons chrétiens, se retiennent de fondre sur leurs ennemis ; ils sont, pour l’essentiel, des agneaux dépourvus de tout instinct prédateur. Ne transformons pas notre impuissance en vertu, notre lâcheté en acte de mérite.

Mais pour nos médias, la riposte par dépôt d’ordures est disproportionnée : un « autel à la haine », selon le magazine Marianne ; un « autel de la honte et de la haine », selon Nice-Matin. Car c’est pour les simples Niçois, rescapés de la tuerie, que la caste des journalistes réserve ses traits les plus acérés. Un correspondant au Washington Post affirme que c’est la première fois qu’il observe une telle colère après un attentat. Rien de comparable, en effet, avec la patrie de Gandhi où, en février 2002, ce sont près de 2.000 musulmans qui ont été massacrés, suite à l’incendie (accidentel ou criminel) d’un train de pèlerins hindous (59 morts).

Reste que pour Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l’IFOP, « les pires ressentiments, mis un peu de côté depuis la tragédie de Paris, remontent à la surface ». Bien sûr, ces ordures qui s’entassent sont l’expression d’un ressentiment et non pas de sentiments nobles. Mais il y a ici moins d’hypocrisie, de bassesse et de veulerie que dans les complaintes journalistiques priant de « comprendre la misère » qui a poussé des « gueules d’anges » (la description de Mohammed Merah par des journalistes) à devenir des meurtriers.

Idéalement, c’est une « guerre sans haine » que nous devrions mener, pour reprendre le titre du journal de guerre du maréchal Erwin Rommel, exécuté par les nazis. Mais la guerre dans la haine sera toujours préférable à la soumission dans l’amour ; surtout quand cet amour n’est que le cache-sexe de la couardise.

Reste que certaines manifestations de haine doivent être combattues, car aussi lâches que contre-productives. À l’instar de ces Français s’en prenant à une femme musulmane venue assister à la minute de silence sur la promenade des Anglais. Dans cette conflagration qui vient, il est urgent de tendre la main aux nombreux Français musulmans qui manifestent un attachement patriotique. Et pas seulement pour des raisons tactiques ; il en va de notre honneur et du respect de notre tradition assimilationniste.

Romain d’Aspremont

Source : Boulevard Voltaire



Attentat de Nice : immigration et « taqiya »

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L’attentat de Nice est d’abord un drame de l’immigration. Il suffit d’étudier la liste des personnes suspectées de complicité avec Mohamed Lahouaiej Bouhlel, fournie par le procureur de la République de Paris, pour s’en convaincre. Cinq individus ont été déférés au parquet de Paris à l’issue de leur garde à vue à la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire : deux Franco-Tunisiens, un Tunisien, un Albanais et une Franco-Albanaise. Vous constaterez que pas un d’entre eux n’était un Français de souche, comme tous les auteurs d’attentats islamistes en France depuis Khaled Kelkal en 1995.

Si les rôles précis des complices restent encore à déterminer, il ne fait plus guère de doute que ces derniers ont aidé Mohamed Lahouaiej Bouhlel à accomplir ses funestes desseins. Deux hommes semblaient être de proches amis du musulman fanatique. Mohamed Oualid G., 40 ans, franco-tunisien, aurait pris des photos de lui dans le camion qui a servi au massacre et se serait filmé sur la scène du crime juste après l’attentat. Les perquisitions montrent qu’il aurait échangé 1.278 fois au téléphone avec Mohamed Lahouaiej Bouhlel sur une période d’une durée d’un an. Choukri C., un Tunisien de 37 ans, aurait été filmé par la caméra de surveillance du camion. Les trois autres, le Franco-Tunisien Ramzy C. (délinquant multirécidiviste âgé de 21 ans), l’Albanais Artan H. et la Franco-Albanaise Enkeldja Z., sont soupçonnés d’avoir fourni le pistolet. Artan H. a même été contrôlé par la police le 2 mai 2016, puis relâché sur ordre de l’officier de police judiciaire, en dépit d’une mesure de reconduite à la frontière le concernant! Les faits sont têtus.

La politique migratoire menée par la France depuis des décennies est suicidaire. Nous la payons désormais au prix fort, au prix du sang versé. Les six immigrés impliqués dans les attentats de Nice n’auraient pas dû se trouver en France. Aucun. Ces gens-là n’avaient rien à faire dans l’Hexagone. Ils n’ont rien apporté de bon avec eux. Point à la ligne. Les pouvoirs publics les ont laissés entrer sur notre territoire. Pire : ils n’ont pas saisi les occasions qui se présentaient pour les en chasser.

Dissimulateurs, les terroristes islamistes nous connaissent bien mieux que nous ne les connaissons. Passés maîtres dans l’art de la taqiya, ils savent adopter un mode de vie « occcidental » pour mieux se fondre dans la population. Cruelle ironie de l’histoire, la taqiya a d’abord été utilisée par des minorités islamiques non sunnites pour se protéger de la répression. Aujourd’hui, certains sunnites vivant en Europe usent de ce stratagème pour punir un monde qu’ils abhorrent : le nôtre.

Expliquer les attentats par d’autres raisons que l’immigration de masse, et son corollaire qu’est l’islamisation, serait une démonstration d’aveuglement quasi criminel. Le reste n’est que de la littérature. Une armée est déjà dans nos murs. Elle recrute chaque jour de nouveaux soldats. Oui, la politique étrangère de la France n’a pas été très habile ces dernières années, mais il faut surtout blâmer sa politique intérieure à l’égard de ce qui lui est étranger…

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire



Irak : au moins 12 morts et 22 blessés dans un attentat suicide à Bagdad

Moins d’un moins après l’attentat le plus meurtrier qu’ait connu l’Irak, un nouvelle attaque suicide a eu lieu à Bagdad faisant au moins 12 morts et 22 blessés. L’attentat a été mené près d’un point de contrôle dans un quartier chiite du nord de la capitale irakienne. 

Si elle n’a pas été revendiquée dans l’immédiat, les jihadistes de Daesh mènent régulièrement des attaques visant la communauté chiite, majoritaire en Irak. 

Un contexte meurtrier 

Le 3 juillet, Daesh avait perpétré à Bagdad l’un des attentats les plus sanglants qu’ait connu l’Irak avec 292 morts et 200 blessés dans un secteur commerçant du centre de la capitale où de nombreux habitants faisaient leurs courses pour la fête du Fitr, à l’occasion de la fin du ramadan.

Cinq jours plus tard, 40 personnes avaient été tuées dans une attaque de Daesh contre un mausolée chiite dans la ville de Balad, à 70 km au nord de la capitale.

Régulièrement, Daesh vise l’Irak, alors qu’elle contrôle certaines parties du territoire, comme la ville de Mossoul. Mais l’organisation jihadiste maintient son emprise sur un territoire morcelé, notamment après la reprise de Fallouja par l’armée irakienne. 

Source : Boulevard Voltaire

Fusillade à Munich: Merkel évoque « une nuit d'horreur »

La chancelière allemande Angela Merkel a évoqué « une nuit d’horreur » au lendemain de la fusillade de Munich, dans le sud de l’Allemagne, perpétrée vendredi par un jeune de 18 ans souffrant de troubles psychiatriques, qui a tué neuf personnes avant de se donner la mort.

« Les gens à Munich ont derrière eux une nuit d’horreur », a-t-elle dit samedi à l’occasion de sa première réaction après la fusillade dans un centre commercial, « une telle soirée est pour nous tous difficile à supporter ».

« Nous tous, et je le dis au nom de l’ensemble du gouvernement, pleurons avec le coeur lourd ceux qui plus jamais ne rentreront dans leurs familles », a-t-elle ajouté depuis la chancellerie à Berlin.

Hommage aux Munichois

La dirigeante conservatrice a rendu hommage aux Munichois, notamment à ceux qui ont ouvert leurs portes aux personnes errantes dans la ville après que la ville s’est retrouvée en quasi-état de siège.

Ils ont montré que « nous vivons dans une société libre et qui fait preuve d’humanité », a-t-elle souligné. C’est dans ces valeurs que réside « notre grande force », selon elle. 

Le tueur, un jeune Germano-Iranien, a tué neuf personnes et blessés seize autres vendredi en fin d’après-midi avant de prendre la fuite et de se suicider non loin du centre commercial. Son corps avait été retrouvé dans la soirée.

La plupart des victimes sont des adolescents ou des jeunes et les autorités ont évoqué l’acte d’un forcené souffrant d’une forme de dépression. En aucun cas son geste n’apparaît lié à une quelconque motivation islamiste, selon la police.

Source : Boulevard Voltaire 



Le chauffeur VTC fiché S écroué pour détention d'explosifs

Un chauffeur VTC, fiché S pour radicalisation et chez lequel la police avait saisi détonateurs, explosifs et documents d’identité volés, a été mis en examen et placé en détention provisoire, a-t-on appris ce samedi de source judiciaire.

À l’issue de sa garde à vue, la justice n’a toutefois pas retenu de charges en lien avec le terrorisme. L’homme a été mis en examen pour acquisition et détention illégale de produit explosif, association de malfaiteurs en vue de commettre des infractions de vol en bande organisée et destruction par moyens dangereux.

L’homme de 22 ans, qui exerçait son activité de VTC de manière illégale, avait été interpellé dans la nuit de dimanche à lundi à Sucy-en-Brie, dans le Val-de-Marne. Des policiers de la BAC (Brigade anti-criminalité) avaient contrôlé son véhicule pour une infraction routière. À l’intérieur de la voiture se trouvaient des papiers, des passeports et des permis de conduire volés lors d’un cambriolage. 

Déjà connu de la police

Les policiers, qui soupçonnaient le chauffeur de faire parler ses clients pour connaître la durée de leur absence et de se rendre ensuite chez eux pour les cambrioler, avaient alors perquisitionné son domicile. Deux détonateurs et quatre bâtons de dynamite de 100 grammes cachés dans une chambre y avaient été saisis par les enquêteurs, qui cherchaient à savoir s’ils étaient destinés aux cambriolages « ou à d’autres projets », selon une source policière. Des « documents laissant penser à une radicalisation » du conducteur avaient aussi été saisis.
    
Le conducteur du VTC (véhicule de tourisme avec chauffeur) était déjà connu de la police pour des cambriolages, violences, escroqueries et trafic de stupéfiants. Son passager, âgé de 20 ans et également connu des services de police, a aussi été écroué.

Source : Boulevard Voltaire

78% des Français pensent qu'on ne peut pas empêcher tous les attentats

Près de quatre Français sur cinq (78%) pensent qu’on ne peut pas empêcher tous les attentats et une petite majorité (54%) estime que l’état d’urgence n’est pas efficace pour lutter contre le terrorisme, selon un sondage BVA pour Orange et iTÉLÉ paru samedi.

Alors que la polémique sur le dispositif de sécurité déployé à Nice le 14 juillet perdure, « les Français semblent faire preuve d’un certain fatalisme sur ce sujet », constate BVA, selon qui « 78% d’entre eux considèrent que, même si on s’en donne les moyens, on ne peut pas empêcher tous les attentats ». Ils sont 94% à gauche à penser cela, 78% à droite et 41% au Front national. A contrario, un sondé sur cinq (21%) estime que si on s’en donne les moyens, on peut empêcher de tels actes. Cette opinion n’est majoritaire (56%) que chez les sympathisants du FN.

Interrogés sur l’efficacité de l’état d’urgence, instauré en novembre 2015 et dont le Parlement vient de voter la prolongation pour six mois, les Français sont partagés. Une petite majorité se dégage pour faire part de son scepticisme (54%) tandis que 45% croient en l’efficacité de la mesure face à la menace terroriste.

Les plus fatalistes pour qui l’état d’urgence n’est pas une réponse efficace sont issus à 59% des catégories populaires et ont pour 64% d’entre eux entre 18 et 34 ans, selon BVA. Sur le plan politique, les sympathisants de gauche sont plus nombreux à penser que l’état d’urgence est efficace (57%), et notamment les sympathisants PS (72%), alors que les sympathisants de droite se montrent plus partagés. Ainsi 61% des proches du parti Les Républicains et 65% de ceux du FN jugent majoritairement le dispositif inefficace.
    
Appelés enfin à classer neuf axes d’action du gouvernement en réponse aux attentats, les Français mettent en priorité « la lutte contre la propagande jihadiste et la radicalisation » (86%) et « la sécurité intérieure » (75%). Viennent ensuite, « l’éducation » (73%), « la lutte contre le terrorisme international » (69%), « la surveillance des réseaux sociaux » (63%), « l’emploi des jeunes » (57%), « la situation des banlieues » (54%), « la question de l’intégration (51%) et « la lutte contre le racisme » (36%).

Enquête réalisée auprès de 1.234 Français représentatifs de la population française de 18 ans et plus, échantillonnés selon la méthode des quotas, recrutés par téléphone puis interrogés par internet les 20-21 juillet.

Source : Boulevard Voltaire



Au lendemain de la tuerie, les Munichois se recueillent

« Oh mon Dieu, oh mon Dieu », hurle d’une voix déchirante une jeune femme aux cheveux noirs au milieu de la foule silencieuse. De nombreux Munichois sont venus se recueillir samedi, dans une atmosphère poignante, sur le lieu qui a ému toute l’Allemagne.

A l’entrée du centre commercial près du stade des Jeux olympiques de 1972, partout où le jeune Garmano-Iranien de 18 ans, David Ali Sonboly, a semé la mort vendredi, tuant neuf personnes, fleurs et bougies s’accumulent.

Au milieu de la foule silencieuse, la jeune femme éplorée, encadrée par des proches, pousse soudain un hurlement de douleur et s’effondre au pied des marches qui mènent au centre commercial. Passants et riverains restent pétrifiés.

Une homme d’une quarantaine d’années fond au même moment en sanglots, dans les bras de son amie. Sur les visages, des larmes coulent.

« Nous sommes tous très touchés. Nous habitons dans le quartier, les enfants viennent souvent faire des achats ici. C’est pour nous un lieu très familier », confie Alexa Gattinger, 43 ans, ses trois enfants à ses côtés.

« Il faut se rassembler »

Georg Schäfer, 39 ans, est aussi un habitué des lieux. « Je voulais être là, marquer mon soutien. Beaucoup de jeunes ont été tués à cause d’un fou. Il faut se rassembler, être ensemble », lâche-t-il.

Le ministre de l’Intérieur, Thomas de Maizière, les traits tirés, a aussi fait le déplacement pour exprimer le « soutien du gouvernement, des Allemands (..) aux parents qui pleurent leurs enfants, aux jeunes qui pleurent leurs camarades d’école ».

Faudra-t-il changer de mode de vie? « Il est trop tôt pour tirer des leçons », dit-il. Mais il faut se méfier des « discours de haine abrutissants », s’interroger sur ces « jeux vidéos violents » dont les jeunes se gargarisent, avertit-il, dans une allusion à la passion du jeune tueur pour ces jeux.

Plus loin, à l’entrée du métro, les fleurs aussi abondent. « So sorry » (tellement triste), peut-on lire sur une bougie. « Warum ? » (Pourquoi), s’interroge un anonyme sur un écriteau en carton.

« J’ai pensé: c’est comme à Paris »

Juste à côté Amir Najjarzadeh, vigile d’origine afghane, est encore sous le choc de ce qu’il a vécu la veille. Il travaille à quelques dizaines de mètres seulement du lieu de la tuerie, dans un autre centre commercial.

« J’ai pensé: ça y est, c’est comme à Paris », a-t-il raconté, dans une allusion aux attentats de novembre 2015 dans lesquels 130 personnes ont péri à la suite d’une opération commando de jihadistes se revendiquant du groupe Etat islamique.

« J’ai vu plein de gens courir vers nous, s’engouffrer dans notre centre commercial. J’ai fermé la porte, aidé un certain nombre d’entre eux à sortir par une autre porte, environ 100 à 150 autres à se réfugier dans le sous-sol », raconte-t-il.

Une fois remonté au rez-de-chaussée, il a été plaqué au sol par des policiers, puis relâché, le temps d’un contrôle d’identité. « Depuis je n’ai pas dormi, tout cela me hante », confie-t-il, encore ébranlé.

Source : Boulevard Voltaire



Roubaix: les Trois-Ponts auront leur nouvelle mosquée

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La mosquée Arrahma vient d’obtenir le feu vert de la municipalité pour bâtir son nouveau lieu de culte. Elle sera la quatrième des six mosquées de Roubaix à édifier un bâtiment d’envergure.

L’association qui gère la mosquée Arrahma des Trois-Ponts a annoncé la bonne nouvelle à ses fidèles en juin : elle a obtenu le feu vert de la mairie pour lancer le chantier qui va transformer le bâtiment actuel en « vraie » mosquée. Après deux rejets de sa demande de permis de reconstruire, la ville a validé le troisième projet que l’association lui a présenté. La maquette du projet (photo) a été présentée lors du repas de rupture de jeûne organisé par le CIMR (collectif des institutions musulmanes de Roubaix), à la fin du ramadan.

Après la mosquée Bilal (Épeule), achevée depuis l’an dernier, la mosquée Abou Bakr (Pile), en cours de finition, et la mosquée turque (Oran-Cartigny), qui devrait être inaugurée dans un an, la mosquée Arrahma sera la quatrième mosquée sur les six que compte Roubaix à entreprendre la construction d’un vrai lieu de culte, qui comprendra une salle de prières, des salles de classe et de réunions. Le bâtiment sera surmonté d’un dôme et flanqué d’un minaret.

Source : pages hallal

Socialistes au pouvoir : une gesticulation pathétique qui a assez duré

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Une semaine après l’attentat de Nice, qui a remis les pendules de la nation à l’heure de la guerre, et non à celle du farniente estival vers lequel voulait doucement nous pousser notre Président le 14 juillet, quelle image a montrée le pouvoir socialiste à une population sous le choc ?

D’abord l’image d’un Président imprévoyant et impuissant, qui se dédit en quelques heures, le 14 juillet, au sujet de la nécessité de l’état d’urgence. État d’urgence qui ne convainc, d’ailleurs, plus la majorité des Français. Quant au pouvoir socialiste, contrairement à janvier et novembre 2015, où la com’ Charlie puis Congrès de Versailles avait permis un éphémère sursaut de popularité, il suscite la défiance des deux tiers des Français. Les Français sont patients et indulgents envers les dirigeants qu’ils ont choisis. Mais cette patience a, visiblement, des limites.

Ensuite, pour affronter la défiance et la colère, le pouvoir s’est agité, multipliant réunions, séminaires et conseils de défense : quatre conseils de défense en 6 jours ! Et de quoi a accouché cette montagne ? D’une garde nationale aux contours assez flous…

Et puis il y a eu la polémique Cazeneuve, où le pouvoir a donné l’impression, avec ces histoires de vidéos à détruire ou de pressions sur la policière de Nice, d’être bien plus réactif pour préserver son image que pour prendre les mesures de moyen et long terme qui s’imposent si nous sommes vraiment en guerre et sous le régime de l’état d’urgence.

On a, aussi, senti que toute la famille socialiste serrait les rangs, avec sa maladresse habituelle. On a rappelé les icônes Vallaud-Belkacem et Taubira, chargées d’attaquer le Front national, le grand danger du moment.

Et puis il y a eu l’aveu touchant de Malek Boutih nous informant qu’« au bureau national du PS, ces derniers mois, on a beaucoup plus débattu, avec beaucoup plus de passion, de la loi Travail et d’Emmanuel Macron que de la sécurité nationale » ! À vrai dire, on s’en doutait bien… La sécurité, la guerre, l’état d’urgence, ce sont des mots pour les soirs d’attentat, chez les socialistes, mais après, bof, c’est pas trop leur truc… Et les Français constatent à leurs dépens que ce n’est vraiment pas leur truc, pour leur plus grand malheur…

On a même entendu Julien Dray dire que la faille était à chercher dans la « pression populaire » lors des feux d’artifice… « Pression populaire »… Belle expression. Il ne nous reste plus qu’à espérer qu’elle continue à s’exprimer puissamment dans les urnes.

Pascal Célérier

Source : Boulevard Voltaire

Lyon : l’indécent pas de deux du préfet Delpuech et du recteur Kabtane

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Il se passe de drôles de choses, à Lyon. Le maire, Gérard Collomb, voulant imiter Anne Hidalgo, a fait voter une subvention de 1 million d’euros pour financer l’Institut français de civilisation musulmane, suivi quelques jours plus tard par la Métropole. Deux Identitaires, coupables d’avoir déployé une banderole de protestation, ont été traités comme des délinquants : 48 heures de garde à vue et une matinée devant le juge. Un traitement qui n’a jamais été réservé aux habituels perturbateurs des conseils municipaux de Béziers ou d’Hayange…

Le préfet, Michel Delpuech, n’a pas cru devoir réagir à ce viol manifeste de la laïcité, alors que son rôle est de rappeler à l’ordre les élus quand ils ne respectent pas les lois de la République.

Cet énarque de la promotion Voltaire a, par contre, été beaucoup plus réactif sur un autre dossier. Quelques jours après les attentats de Nice, il s’est produit à Lyon un fait divers épouvantable. En lettres rouges, sur une mosquée, on avait écrit : « Dehors ou la mort ». Cazeneuve, dont la famille politique soutenait, en Algérie, ceux qui disaient aux Français « La valise ou le cercueil », se devait de réagir. Il envoya donc en mission le vaillant préfet Delpuech, qui en fit des tonnes.

Dans un pas de deux indécent avec le recteur de la Grande Mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, le préfet, à nouveau en violation de tous les principes laïques, a cru devoir comparer, dans un édifice religieux où il n’avait rien à faire, les auteurs du graffiti (forcément des racistes d’extrême droite, selon le formatage socialiste) aux nazis se préparant à passer à l’action pour la Nuit de cristal. Michel Delpuech, en comparant les musulmans du XXIe siècle aux juifs du XXe siècle, relaie sans vergogne l’indécente propagande victimaire des islamistes. Ces paroles sont sordides car, à notre connaissance, les juifs, dans les années 1930, n’avaient pas commis 30.000 attentats mortels dans le monde lors des quinze dernières années. Faut-il, surtout, lui rappeler que le mufti de Jérusalem était allié à Hitler, lors de la dernière guerre mondiale, qu’il lui a fourni des troupes de choc dans les compagnies de la Waffen SS de Handchar, en Bosnie, et qu’il a convaincu les nazis d’accélérer « la solution finale » ?

Quant à Kamel Kabtane, se moquant ouvertement du monde, il a pleurniché, devant un préfet ému, sur la peur et le traumatisme des malheureux musulmans, à cause de ce graffiti. Pourtant, suite aux attentats de Charlie, du Bataclan et de Nice, aucun musulman n’a subi la moindre action de représailles. Il ose, malgré tout, se victimiser, et renvoie dos à dos, sans que cela émeuve le préfet, un tag sur une mosquée et des massacres de masse.

Ce pas de deux du recteur et du préfet est doublement scandaleux. Kabtane n’ignore pas que les assassins de Nice ont obéi aux textes sacrés du Coran, mais il doit encore donner le change – cela s’appelle la taqiya – pour expliquer aux idiots utiles que, bien évidemment, l’islam, ce n’est pas cela.

Quant au préfet, il explique aux musulmans que, malgré les massacres des plus radicaux d’entre eux, la République sera impitoyable contre les Français, abandonnés, en temps de guerre, par leur gouvernement, qui veulent s’organiser et refusent de se laisser assassiner.

Puisque ce préfet paraît aimer les références historiques des années 1930, est-il indécent de lui faire remarquer qu’il paraît plus proche, dans son action, de Pierre Laval que de Jean Moulin ?

Pierre Cassen

Source : Boulevard Voltaire

Aylan, Vlad, Abdullah, Éric, victimes de la barbarie et de l’indifférence

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Sur son compte Twitter, Laurent Fabius fait, en une phrase, le bilan de son passage au Quai d’Orsay : « J’ai dirigé la diplomatie française avec une grande fierté, et je l’ai servie avec beaucoup de bonheur. ». Je pense qu’en mai prochain, sur le compte Twitter personnel de François Hollande, on retrouvera une autosatisfaction similaire. Mais ce serait un peu vite oublier les aveux que l’un et l’autre ont faits d’avoir fourni des armes aux rebelles modérés de Syrie, ceux qui combattent aux côtés des barbares de l’État islmique ou contre eux, selon leur humeur.

Ces rebelles qui, selon les mots effrayants de Fabius prononcés en août 2015, « ont fait du bon boulot » et qui, sous Ayrault, continuent de faire le même bon boulot. Ah ! notre Président et nos diplomates en chef peuvent être fiers, en effet. Fiers d’avoir utilisé la photo du petit Aylan pour nous apitoyer sur les migrants pour mieux leur ouvrir nos portes et provoquer toute une série de catastrophes dont nous aurons à souffrir pendant des générations. Mais sont-ils fiers d’encourager le régime ukrainien à bombarder tous les jours les populations russophiles du Donbass, tuant sans distinction civils et militaires ? Sont-ils fiers d’avoir autorisé nos pilotes à bombarder, hier, un village au nord de la ville de Manbij, à la frontière turque, tuant, selon Damas, 220 civils ? Sont-ils fiers d’avoir avec « beaucoup de bonheur » armé les rebelles modérés ? Sont-ils fiers d’avoir appris, mardi dernier, que ces rebelles modérés, membres du groupe islamiste Noureddine Zinki, avaient publié sur leur page Facebook la vidéo d’une action dont, selon Amnesty International, ils sont apparemment coutumiers : la décapitation ? Et dans ce cas précis et « facebooké », ils l’ont fait avec un petit couteau, égorgeant un enfant de 11 ans, après l’avoir torturé à bord du camion dans lequel il était transporté. La vidéo, publiée mardi dernier, montre l’horreur de ce crime perpétré sous les rires de ces rebelles modérés chers à notre Président et à notre diplomatie. Que le chef de leur mouvement, devant le tollé général, ait déclaré qu’il s’agissait là d’une erreur individuelle qui sera condamnée n’enlève rien à la monstruosité de ces hommes capables du pire. Des barbares qui font, en effet, du bon boulot au nom de leur Prophète.

J’espère que le visage de ce garçonnet terrorisé restera gravé à jamais dans la mémoire de tous ceux qui arment ces barbares, pensant ainsi se débarrasser de leur ennemi principal : Bachar el-Assad. Le pauvre martyr identifié comme étant Abdullah Issa n’est qu’un exemple parmi des milliers d’autres. On a récemment vu la photo d’un ado chrétien exécuté sur une place publique à Raqqa pour avoir refusé de prononcer la chahada, la profession de foi de l’islam. Le petit Abdullah, lui, était palestinien. Ses tortionnaires l’accusent sur la vidéo d’être un membre des brigades Al-Qods (la Brigade de Jerusalem), une milice pro-Assad chargée de protéger Alep. Il a été capturé dans le quartier de Handarat, au nord de la ville persécutée d’Alep, que les forces gouvernementales tentent de récupérer à tout prix pour désenclaver les quartiers encore aux mains des « rebelles modérés ».

Pour Aylan, le petit migrant noyé, Vlad, l’enfant du Donbass tué par un obus ukrainien « made in USA », Éric, victime de la promenade des Anglais, pour le jeune Abdullah et ces dizaines de milliers d’autres enfants victimes de l’indifférence de dirigeants avides de pouvoir, et de la barbarie de leurs bras armés, que pouvons-nous faire d’autre que prier pour leur repos éternel et l’espérance qu’ils rejoignent la cohorte des anges qui veillent sur ceux qui ont été épargnés de la furie des hommes ?

Floris de Bonneville

Source : Boulevard Voltaire

Quand l’imam de Nice accuse la laïcité d’être responsable des attentats

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Interrogé par un journaliste italien, Luca Steinmann (Il Giornale), suite à l’attentat islamiste du 14 juillet, Abdelkader Sadouni, prêcheur sunnite du centre-ville de Nice, déclare : « S’il y a des attentats, c’est la faute de la laïcité des Français. ».

Et de nous expliquer que les lois laïcistes provoquent des réactions, certes inadmissibles, mais compréhensibles chez certains musulmans sans doute mal formés.

Il faudrait, selon lui, montrer plus de souplesse vis-à-vis du port du voile et des divers préceptes de la charia (qui ne prévoit, d’ailleurs, pas l’obligation du voile), ainsi que des coutumes vestimentaires, alimentaires et que sais-je…

Quand le journaliste lui rétorque que ces lois ont finalement été acceptées par les autres pratiquants des religions présentes en France, en particulier chrétienne et juive, il répond : « La laïcité d’aujourd’hui est un extrémisme qui tente d’éradiquer toutes les religions. Les chrétiens se sont adaptés, les musulmans refuseront, car ce serait une injustice. »

Chacun se souvient de 1905, l’affaire des inventaires et l’acharnement du pouvoir contre les chrétiens… Cela provoqua des émeutes et il y eut même des morts. Mais, bizarrement, à ma connaissance, à aucun moment le moindre acte terroriste ne fut enregistré. Des charges de police, des arrestations en masse, toute la panoplie d’un pouvoir fascisant ont pourtant bien été déployées, sans provoquer en retour le massacre aveugle de populations innocentes. Dernièrement, les répressions violentes contre la Manif pour tous n’ont entraîné aucun attentat…

Les élucubrations du prêcheur musulman, ami de monsieur Estrosi, sont significatives de l’état d’esprit qui se répand aujourd’hui dans une partie non négligeable de la communauté musulmane. Monsieur Sadouni est un modéré !

Les manifestations publiques de cette religion, sous ses différents aspects les plus provocants, ne visent qu’à imposer aux Français un nouveau paysage hérissé de minarets, complété par un environnement sonore saturé par le muezzin. Après environ quinze siècles de résistance aux invasions barbares, dont les croisades ne sont qu’un aspect, l’Europe devrait se soumettre par esprit démocratique ?

M. Sadouni ne nous laisse guère le choix.

Sa naïve franchise permet d’y voir plus clair. Bien sûr qu’il désapprouve les actes criminels de ses coreligionnaires, mais il explique que c’est la faute de la laïcité française.

Vous ne voulez plus de carnage ? Laissez-nous installer notre religion dans cette terre chrétienne qui se renie.

Voilà le chantage pernicieux. Bien sûr, nous savons que le laïcisme pathologique des francs-maçons et autres libres penseurs, ayant stérilisé notre terre de toute verticalité, ouvre un boulevard fantastique aux religions conquérantes comme l’islam. Et on sait aussi que ce ne sont pas ces êtres éteints, sans aucune étincelle de spiritualité, s’abritant derrière les droits de l’homme – qui ne sont qu’une déclaration d’intention changeant au fil du temps -, qui pourront faire face à cette déferlante qu’ils ont suscitée et qu’ils ne contrôlent absolument plus.

Mais si telle est, effectivement, la position officielle des musulmans modérés aujourd’hui, alors il va falloir qu’ils commencent à raser les murs, car ils offrent à la « Résistance », pour reprendre l’expression de madame Hidalgo, des adversaires tout à fait accessibles…

Olivier Perceval

Source : Boulevard Voltaire

Le discours de Ratisbonne de Benoît XVI plus actuel que jamais

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Il y a un aspect tragique dans notre confrontation avec les fondamentalistes islamiques. Notre détermination à entretenir le combat est l’objectif de l’ennemi. D’où le fatalisme qui envahit certains d’entre nous pour qui l’issue ne peut qu’être dramatique ; et en corollaire l’annonce de la guerre civile, chacun se résignant à se défendre plutôt qu’à attendre de l’État qu’il le fasse. En même temps, nous avons sacrifié notre identité au profit de principes trop généraux et non civilisateurs, sur l’autel de la lutte contre les discriminations, ainsi que l’exprime Alain Finkielkraut !

Dans son discours de Ratisbonne (dont je pense qu’il ne serait pas critiqué aujourd’hui comme il le fut à l’époque), Benoît XVI insistait sur le fait que l’esprit moderne est profondément marqué par la déshellénisation du christianisme, c’est-à-dire le rejet de la synthèse réalisée grâce à des docteurs de l’Église comme saint Augustin ou saint Thomas d’Aquin entre le christianisme et la raison grecque, le logos, en ce qu’il signifie à la fois la raison et la parole ; cette rencontre unique dans l’Histoire entre le message biblique et la pensée grecque dont saint Paul fut l’initiateur.

De l’avis unanime, les soldats du djihadisme sont victimes d’un lavage de cerveau. Ils ont perdu la raison pour se soumettre à la folie des hommes, entretenue par la volonté folle et suicidaire de soi-disant répondre à l’appel d’Allah. Tant qu’on ne leur aura pas rendu la raison, à eux et à leurs leaders, tant qu’on ne les aura pas convaincus d’accepter de se soumettre au pouvoir de la raison, dans le domaine spirituel, nous ne pourrons pas sortir de ce cercle infernal, pervers, sanguinaire et diabolique !

Impossible ? Il n’y a pas d’autre solution… Le problème est qu’à coups de nihilisme, d’horizontalité, de subjectivisme, nous avons perdu la raison, nous aussi. Car comme l’analyse Benoît XVI dans son discours, la conscience subjective devient l’unique instance éthique de chaque citoyen. « L’éthique et la religion perdent leur force de construction d’une communauté et tombent dans le seul arbitraire. » Cet état d’esprit est marqué par une « exclusion du divin de l’universalité de la raison qui est un outrage aux convictions les plus intimes des cultures profondément religieuses du monde. […] Une raison qui reste sourde au divin et qui repousse la religion dans le domaine des sous-cultures est inapte au dialogue des cultures. »

Nous avons choisi la voie de l’arbitraire. Comme la religiosité islamiste. Arbitraire de ce Dieu dont les voies sont impénétrables, isolé des hommes et de leur entendement par sa transcendance.

Face aux islamistes qui rejettent la raison et promeuvent un prosélytisme violent et sanguinaire, nous rejetons toute forme de prosélytisme et toute structuration sociale susceptibles d’avoir un impact sur la spiritualité et la pratique religieuse. Nous nous lavons les mains comme Ponce Pilate au moment où la croix se profile pour sauver le monde.

Il est temps de faire notre « coming out » spirituel, de sortir des nimbes du modernisme et de l’isolement de notre subjectivisme, de renouer avec la tradition de l’humanisme chrétien, d’affronter la question divine et spirituelle afin de répondre aux questions de toujours et de provoquer l’islam et ses fous sur le seul terrain qu’ils craignent : celui de la foi et de son inculturation par la raison. À défaut, ils continueront de nous provoquer et de nous détruire sans que rien ne puisse les arrêter !

L’alternative est simple et fondamentale : la raison ou la violence.

Bernard Hawadier

Source : Boulevard Voltaire



Attentat de Nice : Estrosi et Cazeneuve dans la tourmente

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Depuis quelques jours, Bernard Cazeneuve se trouve dans l’œil du cyclone. De lourdes accusations pèsent sur le premier flic de France, accusé de mensonges par la mairie de Nice. Plusieurs failles ont été révélées dans le dispositif de sécurité mis en place pour la soirée du 14 juillet à Nice ; certaines relèvent de la responsabilité de la mairie, d’autres de l’État. La première accusation, lancée par Christian Estrosi, portait sur les effectifs de policiers nationaux mobilisés le soir du 14 juillet. Dès le lendemain des attaques, Christian Estrosi déclarait : « Le ministre de l’Intérieur a affirmé qu’ils étaient 64. Le Premier ministre a indiqué qu’ils étaient au total 185. Ces deux chiffres sont mensongers. »

Christian Estrosi, premier adjoint à la sécurité de la mairie de Nice, prétend s’appuyer sur la vidéosurveillance pour contester les chiffres officiels. Le Canard enchaîné et Libération auraient consulté des documents du ministère confirmant la version officielle et contredisant la thèse de monsieur Estrosi. Une chose est néanmoins acquise : Christian Estrosi a été invité à toutes les réunions préparatoires au feu d’artifice du 14 juillet, et n’a assisté à aucune d’entre elles en raison de ses multiples mandats électifs. Il a prétendu y avoir envoyé ses « adjoints les plus compétents ». La journée était pourtant un enjeu majeur entre le défilé, le feu d’artifice et une soirée qui obligeaient à travailler avec des effectifs réduits.

La polémique a rebondi, suite à l’entretien accordé par Sandra Bertin, en charge de la vidéosurveillance le soir de l’attentat, au Journal du Dimanche. La fonctionnaire municipale affirme avoir été « harcelée pendant une heure » pour qu’elle change son rapport, en indiquant des « positions spécifiques de la police nationale », qu’elle n’aurait pas vues à l’écran. Une version que réfute Bernard Cazeneuve, lequel, désormais déterminé à porter plainte pour diffamation, s’est justifié dans un communiqué : « Contrairement à ce que Madame Bertin affirme, ce n’est donc en aucun cas le cabinet du ministre de l’Intérieur qui a envoyé un commissaire au CSU ou qui aurait eu des échanges avec elle. » Dernière chose : Libération a été accusé de « complotisme » par le ministre de l’Intérieur. Le journal affirme que la première version du ministre était inexacte, et que l’entrée de la promenade des Anglais n’était pas protégée par des policiers nationaux.

La mairie de Nice n’est pas non plus exempte de reproches graves. Première observation : la ville possède des blocs de béton de sécurisation et n’en a pas fait usage, alors que l’installation de ces blocs est à la charge de la police municipale. Ensuite, le camion loué par le terroriste a pu circuler et rester garé autour de la promenade des Anglais, en dépit d’un arrêté préfectoral en vigueur interdisant la circulation des véhicules de plus 7,5 tonnes les veilles de jour férié à partir de 22 h jusqu’à 22 h le lendemain. Le camion utilisé par le terroriste ne pouvait d’ailleurs pas être confondu avec un camion frigorifique…

Dans cette affaire complexe, les torts semblent partagés entre la mairie de Nice et le ministère de l’Intérieur. Il se dégage un sentiment étrange, un peu malsain. Les responsables politiques se renvoient la balle, plutôt que d’essayer de travailler à mieux assurer la sécurité des Français. Christian Estrosi est un politicien qui cherche absolument à polémiquer pour faire oublier son triste passif. Nice est une ville gangrenée par l’islamisme. Un imam de Nice proche du « premier adjoint à la sécurité », Abdelkader Sadouni, affirmait récemment que les attentats auraient pu être évités si la France s’était montrée plus généreuse, plus arrangeante avec les musulmans. Très étrange raisonnement…

Quant à Bernard Cazeneuve, il est aux abois, épidermique. Et sa prestation au JT, face à la policière qui maintenait son témoignage, n’a guère arrangé sa situation.

Toutes ces questions permettent au moins aux deux hommes d’éviter d’aborder les deux enjeux majeurs qui pourraient rendre possible la lutte contre la présence islamiste sur notre territoire : la lutte contre l’immigration massive et la mise en place d’une direction politique à donner à l’ordre public.

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire