Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 29 juillet 2016

Un très utile rappel (On se souviendra de l'analyse initiale de Roland Hélie)

La Rédaction de Lvci juge utile de remettre en ligne un article tristement prémonitoire, issu de la plume de Roland Hélie, qui fut publié le 9 janvier 2015. Cette prose éclaire au mieux la situation présente. On constatera que là où certains avaient dès l'origine compris (Ce fut le cas pour Roland Hélie), nos élites montraient, et continuent de montrer qu'elles n'en sont justement pas.

 

Roland-Hélie-e1464188727777.png

 

L'article

 

Depuis l’annonce du massacre qui s’est déroulé dans les locaux de Charlie hebdo, le 7 janvier, on assiste à un concert de réactions presque toutes aussi dégoulinantes de niaiseries et d’irresponsabilités les unes que les autres. Toute la classe politico-médiatique y va de son couplet rappelant à qui veut encore l’écouter que cet attentat ne doit pas engendrer « des amalgames douteux » ou encore que « l’islam est une religion de tolérance qu’il ne faut pas confondre avec les tueurs fanatisés ». De Hollande à Sarkozy en passant par Juppé et autres Filippetti, chacun rivalise dans le compassionnel de circonstance et les bons sentiments de vierges effarouchées.

Toutes ces simagrées ne doivent pourtant pas nous faire oublier l’énorme part de responsabilité que portent ces gens dans la situation actuelle. A force de refuser de voir les réalités en face, ceux qui sont sensés depuis des décennies diriger notre pays, qu’ils soient de la droite molle ou de la gauche dogmatique, par confort intellectuel ou par soumission à la volonté mondialiste de broyer les identités, on créés les conditions du carnage qui nous attend. Ils ont bonne mine aujourd’hui d’appeler à « l’unité nationale » alors qu’ils ont tout fait (et qu’ils continueront à tout faire) pour détruire notre nation et anéantir notre civilisation.

Depuis cinquante ans les nationalistes sonnent le tocsin. Nous ne cessons de prévenir que l’importation sur notre sol d’une masse de gens déracinés qui ont une toute autre approche des choses que la nôtre ne peut entrainer à terme que des problèmes graves. Lorsque nous disons cela, je précise que c’est sans aucun mépris pour quiconque. Toute civilisation est respectable chez elle, à condition qu’elle reste chez elle. L’islam est peut être une religion adaptée aux pays où il a prospéré mais il se trouve qu’ici, en France, nous sommes en Europe, terre de tradition helléno-chrétienne hérissée de cathédrales et de beffrois sur laquelle il n’a pas vocation à se développer.

Mais l’immigration massive et incontrôlée n’est pas la seule raison que nous ayons de d’imputer à la classe dirigeante la responsabilité du développement du terrorisme islamique. Depuis une trentaine d’années les gouvernements successifs, et leurs chiens de garde que sont les journalistes aux ordres, se sont tous alignés servilement (à l’exception de Villepin au moment de la seconde guerre du Golfe, reconnaissons-le) sur la volonté américaine de déstabiliser le monde arabe. De l’Irak à la Lybie et de l’Egypte à l’Afghanistan, chacun a pu constater « la brillante réussite » de cette politique hasardeuse imposée par les lobbys et légitimée par quelques donneurs de leçons patentés. Le dénommé Bernard-Henri Levy étant un étalon en la matière. Cette politique belliciste continue à faire des ravages en Syrie aujourd’hui.

Revenons à l’attentat qui a visé Charlie hebdo. Cela étonnera peut être certains mais nous aussi nous avons un cœur et, par conséquent, nous partageons la peine des proches des victimes de la tuerie. Cela étant dit, je n’aime pas Charlie hebdo (1). Ce journal réputé satirique est en fait très conforme au « politiquement correct ». Lorsqu’il s’en prend à l’islam, c’est avant tout pour des raisons sociétales. Il refuse de reconnaître la dimension ethnique qui nous en sépare.  L’esprit dans lequel les caricatures de Mahomet ont été publiées il y a quelques années ne pouvait qu’à un moment ou un autre entrainer des représailles de la part des islamistes. Ce moment est hélas arrivé. C’est triste, mais c’est ainsi.

Quoiqu’il en soit, il faudra un jour nous expliquer comment d’un côté on se permet d’insulter une croyance quelle qu’elle soit et que de l’autre on favorise l’implantation de celle-ci sur notre sol. Il doit y avoir une certaine dose de perversion chez ces gens là...

Note

(1) Un bémol cependant : je n’oublie pas qu’en juin 2013, au moment de l’affaire Esteban/Méric, Charlie hebdo avait publié un article, signé du politologue Jean-Yves Camus, allant à contre-courant des trombes d’insultes déversées alors sur les nationalistes.

Roland Hélie

Article initialement mis en ligne en 2015, disponible en cliquant ici

Sortie prochaine du n°10 des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré à Pierre Drieu la Rochelle

594881932.jpg

Cette dixième livraison des Cahiers d'Histoire du nationalisme est consacrée à l'un des auteurs les plus controversés du XXe siècle : Pierre Drieu la Rochelle.

Il est vrai que, plus de 70 ans après sa disparition, ce "pessimiste actif" comme il se définissait lui-même continue à susciter beaucoup d'intérêt et bien des passions. Nombreux sont ses livres qui ont été dernièrement réédités ainsi qu'une recension fort bien faite de tous ses articles parus.

Réalisé avec l'aimable collaboration de Patrick Parment avec, entre autres, un texte Pol Vandromme, ce Cahier d'Histoire du nationalisme entend donner une autre image de ce grand écrivain fasciste de talent trop souvent insulté par les tenants de la pensée dominante...

Le commander en ligne, cliquez ici

Pour information : Un incident technique à notre imprimerie nous oblige a différer de quelques semaines la parution de ce n°10 des Cahiers d'Histoire du nationalisme initialement prévue pour la fin juillet. Nous en sommes sincèrement désolés. Ce Cahier sortira donc fin août et il sera aussitôt expédié à ceux qui l'ont commandé ainsi qu'aux abonnés.

Nous espérons que vous ne nous tiendrez pas rigueur pour ce contretemps indépendant de notre volonté et vous remercions pour votre compréhension.

Face au terrorisme islamique, préparons la riposte !

ob_a8e078_riposte.jpg

Suite à l'annulation du concert de Northmen Impakt pour des raisons techniques, l'événement, qui se déroulera à proximité de Saint-Quentin (02), est remplacé par une soirée de résistance nationaliste suivie d'une animation musicale (RAC, Oï, RIF,...) par un DJ natio.

Thomas Joly prendra la parole pour rappeler qu'il n'est pas question de se laisser égorger comme des moutons par la racaille islamiste et qu'il existe encore des Français non-reniés qui sont prêts à rendre la France aux Français.

Réservation obligatoire à cette adresse mail : thomasjoly60@yahoo.fr ou 06.09.96.44.37

Evénement Facebook : https://www.facebook.com/events/735406413264099/

Source : Le blog de Thomas Joly

Le sang des martyrs est-il encore semence de chrétiens ?

martyre_chretien.jpg

Le prêtre martyrisé hier matin à Rouen a été assassiné à quelques kilomètres de chez moi. En célébrant la messe aujourd’hui, comme tous les prêtres rouennais, comme tous les catholiques de France, je ne pouvais m’empêcher de penser que j’aurais pu être à sa place.

Mourir martyr, mourir en célébrant le saint sacrifice de la messe, et être ainsi assimilé jusque dans la mort à Celui qui a donné sa vie pour moi sur la croix, à Celui à qui j’ai déjà donné ma vie au jour de mon ordination sacerdotale, je ne le refuse pas, même si je tremble en écrivant ces lignes.

Ce que je refuse, c’est qu’un tel sacrifice, celui de ce prêtre héroïque aujourd’hui – et peut-être le mien demain –, soit rendu inutile, stérile, à cause des paroles creuses et des discours faux de ceux, politiques ou religieux, qui refusent de voir la réalité, qui s’aveuglent volontairement par manque de courage, par manque de foi, par manque de virilité. Le père Jacques n’est pas mort pour le vivre ensemble ou pour la tolérance, pour le dialogue interreligieux ou pour les droits de l’homme. Il est mort, sacrifié, immolé, comme Jésus-Christ, innocent, pour sauver le monde du mal et de l’erreur. Car comme chrétiens, imitateurs du Christ, nous savons que c’est par la paix que l’on combat l’injustice, par la vérité que l’on détruit l’erreur, par la vertu que l’on triomphe de la décadence.

Encore faut-il savoir désigner ce qui est mal et ce qui est faux, et ne pas se satisfaire de l’indifférentisme absurde et du relativisme criminel. Le chrétien aime ses ennemis, mais pour cela, il doit savoir les désigner, et haïr leur erreur. Nous croyons, oui, qu’il faut prier pour le salut des hommes, et même de ses ennemis. Mais nous croyons aussi que la foi dans le bien et dans le vrai exige, tout autant, la défense de sa patrie et celle des innocents : « En plus d’un droit, la légitime défense peut être un devoir grave […]. La défense du bien commun exige que l’on mette l’injuste agresseur hors d’état de nuire. À ce titre, les détenteurs légitimes de l’autorité ont le droit de recourir même aux armes pour repousser les agresseurs de la communauté civile confiée à leur responsabilité » (Catéchisme de l’Église catholique, n° 2265).

Comme prêtre, comme chrétien, je suis prêt à donner ma vie pour défendre la vérité, pour sauvegarder le bien, pour témoigner que Dieu seul peut sauver le monde des plus sordides barbaries ; je veux bien mourir, même décapité, pour que la foi catholique renaisse, pour que les musulmans se convertissent ; pour que la France chrétienne se redresse, pour qu’elle retrouve la fierté et la joie de son baptême ; pour qu’une nouvelle jeunesse se lève, prête à donner sa vie face à ceux qui la prennent. Pour que des hommes libres, nobles, droits luttent à nouveau, sans peur, contre le mal, et que refleurisse notre civilisation, fondée sur Jésus-Christ et son Église. Pour que l’on puisse redire, comme le sage Tertullien, que « le sang des martyrs est semence de chrétiens ».

Abbé Matthieu Raffray

Source : Boulevard Voltaire



Comment fonctionne la double peine pour les étrangers, jamais vraiment supprimée ?

Beaucoup de personnalités politiques se sont prononcées à plusieurs reprises pour le rétablissement de la double peine pour les étrangers en France, à l’instar de Nicolas Sarkozy après l’attentat de Nice et celui de Saint-Etienne-du-Rouvray. Pourtant, elle n’a jamais été véritablement supprimée et existe donc toujours. En quoi consiste le régime de la double peine ?

Un principe daté de 1945

La « double peine » désigne le fait qu’un étranger – c’est-à-dire une personne qui n’a pas la nationalité française – ayant commis un délit ou une infraction sur le territoire français puisse en être exclue si « sa présence menace l’ordre public ».

En plus de la peine judiciaire, qui peut passer par de l’emprisonnement ou une amende, le condamné subit une mesure administrative complémentaire, l’interdiction judiciaire du territoire français, qui vise à l’exclure temporairement ou définitivement du territoire (à l’issue de son emprisonnement, le cas échéant).

Environ trois cents crimes et délits sont concernés : meurtre, viol, trafic de stupéfiants, vol aggravé, recel, blanchiment, espionnage, terrorisme, contrefaçon, etc. Si l’étranger expulsé revient sur le territoire, il risque une nouvelle peine de prison.

Autorisée par l’article 23 du 2 novembre 1945, la double peine peut être administrative ou judiciaire. L’expulsion est prononcée soit par le ministère de l’intérieur ou le préfet à l’aide d’un arrêté d’expulsion, soit par le tribunal par le biais d’une interdiction du territoire français (ITF), l’un ou l’autre pouvant être limité dans le temps ou définitif. D’autres mesures d’éloignement peuvent être prises pour renvoyer un étranger, comme l’obligation de quitter le territoire français (OQTF), mais elles concernent plus largement des étrangers en situation irrégulière.

Mais, ces dernières années, de nombreuses voix se sont élevées à son encontre, dénonçant une atteinte au droit de séjour, à l’égalité devant la loi pénale ou encore à l’unicité de la peine. L’article 23 a ainsi été modifié plusieurs fois par de nouvelles lois.

Des exceptions…

L’arrêté d’expulsion est limité une première fois par la loi Defferre du 21 octobre 1981, qui instaure huit catégories « protégées » d’étrangers, qui, en prouvant leurs attaches profondes à la France, peuvent opposer un recours au renvoi. Ne peuvent donc pas être, en cas de démêlés avec la justice, renvoyés vers leur pays d’origine des étrangers qui remplissent les critères suivants :

  • les mineurs,
  • les étrangers qui habitent en France depuis l’âge de 13 ans (résidence habituelle) ou depuis plus de vingt ans (résidence régulière, sauf étudiants),
  • les étrangers qui ne sont pas en situation de polygamie,
  • les étrangers qui sont parents d’un enfant qu’ils élèvent ou dont ils contribuent « à l’entretien » depuis au moins deux ans,
  • les étrangers qui justifient d’au moins trois ans de mariage avec une personne de nationalité française,
  • les étrangers qui perçoivent une rente accident du travail ou maladie professionnelle pour une incapacité permanente de plus de 20 %,
  • les étrangers qui nécessitent une prise en charge médicale qui ne serait pas assurée dans le pays de renvoi,
  • les étrangers qui possèdent un droit de séjour permanent en tant que citoyen de l’Union européenne.

Ces critères ne s’appliquent pas si les faits reprochés à la personne étrangère relèvent d’une atteinte aux droits fondamentaux : incitation à la haine, terrorisme, faux-monnayage, participation à un groupe de combat.

En mars 2003, après plusieurs propositions de loi, le groupe de travail instauré par Nicolas Sarkozy propose une réforme, adoptée en novembre. La protection contre l’expulsion est étendue aux personnes étrangères arrivées en France avant l’âge de 13 ans et à celles qui y résident depuis plus de vingt ans. Là, les expulsions se transforment en assignation à résidence, comme le raconte Libération en 2004.

… mais pas de suppression

La double peine n’est donc pas supprimée ; son cadre d’application est renforcé. En 2013, le ministère de l’intérieur décompte ainsi 14 076 mesures d’éloignement forcé dans un rapport sur les étrangers en France. Parmi ces mesures, on retrouve les étrangers « en situation irrégulière qui sont sous le coup d’une OQTF, d’un arrêté de reconduite à la frontière, d’un arrêté d’expulsion préfectoral ou ministériel, d’une mesure de réadmission ou condamnés à une peine d’interdiction du territoire ». La double peine s’applique donc bien.

Ainsi, en 2010, on compte 3 750 interdictions du territoire français sur 13 456 condamnations pénales, pouvant être assorties d’une peine complémentaire, selon le rapport du 22 février 2012 fait dans le cadre de la proposition de loi tendant à renforcer l’effectivité de la peine complémentaire.

Aujourd’hui, une partie de la droite et de l’extrême droite appelle à généraliser la double peine, ce qui reviendrait à supprimer les exceptions existantes. Mais pour cela, il faudrait enfreindre plusieurs articles de la convention européenne des droits de l’homme, dont l’article 8 sur le respect de la vie privée et familiale.

La France a été retoquée à plusieurs reprises par la cour européenne des droits de l’homme (CEDH) au sujet de la double peine. Sur l’année 2015, elle a notamment constaté six violations du droit à un procès équitable (article 6) et une violation de l’article 8.

 Marie Boscher
 


L’imam de Nice comprend les terroristes

1468920784-imam-1-300x100.jpg

Abdelkader Sadouni, prédicateur sunnite, est un imam de Nice, installé dans le centre historique de la ville. Là se trouve une mosquée dans ce vieux quartier populaire de la cité transformé en une médina musulmane. Dans la rue, on rencontre continuellement des hommes barbus, à la longue robe blanche, chaussés de sandales. Tous les magasins d’alimentation vendent des produits hallal, les vieux magasins ont été transformés en centres pour les associations islamiques ou en librairies coraniques.

L’imam, d’origine algérienne, y tient une boutique. Depuis de nombreuses années, Abdelkader Sadouni prêche la loi coranique en France, rapporte le quotidien italien Il Giornale.it qui l’a interrogé. Dans son magasin entrent fréquemment des groupes de fidèles pour acheter des produits rigoureusement islamiques ou obtenir un conseil.

La communauté de Nice est sous tension depuis des jours, depuis l’ horrible attentat du 14 juillet. L’imam prodigue ses conseils de rester calmes et de continuer à propager la parole du prophète Mahomet : « Nous ne sommes pas concernés par ce qui est arrivé. Les responsables sont autres. » Il est très écouté à Nice et se vante d’avoir de bons rapports avec le ex-maire de la ville, Christian Estrosi.

Nice est par ailleurs la capitale européenne des foreign fighters, c’est-à-dire des combattants européens, partis faire le djihad en Syrie, pour le compte de Daesh.

Pour Abdelkader Sadouni, qui a répondu aux questions du journaliste italien, la faute de la radicalisation des jeunes musulmans et de leur départ en Syrie incombe à la France :

« Il s’agit de personnes qui ont tout le confort et la nationalité française (…) Cela démontre l’échec des politiques françaises par rapport à l’islam. La discrimination des musulmans en France, les attaques islamophobes et l’interdiction de l’utilisation publique de symboles religieux sont les motifs qui poussent ces jeunes à se sentir exclus de la communauté nationale et à décider de partir pour s’unir à qui ils retiennent être comme eux. Selon moi, la situation des musulmans en France est le premier facteur qui pousse beaucoup de jeunes au combat. Tant que les mosquées seront si peu nombreuses, tant que leur construction causera des protestations, tant que les musulmans seront discriminés, alors ces réactions existeront. »

En résumé, si on a bien compris l’imam, mise à part la pleurnicherie sur une discrimination factice, tant que la France reste un tant soit peu chrétienne et pas totalement soumise à l’islam, parsemée de mosquées et livrée aux symboles coraniques, ces attentats continueront ! Que la France s’intègre à l’islam et le problème sera résolu !

Sadouni continue avec autant de culot :

« Le problème de la communauté musulmane est qu’elle ne trouve pas d’espace à l’intérieur de la société française. La France est un pays laïc qui s’oppose à la promotion de la religion et de ses manifestations. Ainsi l’islam est mis dans un coin, les musulmans discriminés et attaqués parce qu’ils veulent pratiquer leur foi. Le problème ce n’est pas la communauté musulmane mais qu’elle n’a pas assez d’espace dans la société. »

Et si le problème était bien plutôt que l’islam a trop de place dans la société française et européenne, qu’il y a trop de repas hallal dans les cantines, de mosquées salafistes, de barbus et de femmes voilées dans les rues, trop de revendications, en croissance continuelle, pour imposer la religion mahométane dans l’espace public et aux Français de souche. L’échec de l’intégration est patent et c’est plutôt une politique d’arrêt définitif de l’immigration qui aurait du être pratiquée depuis des décennies. D’ailleurs l’histoire contredit l’analyse de cet imam prétentieux : les communautés italiennes, portugaises, espagnoles, arrivées en Europe au début du XXe siècle, il est vrai de religion chrétienne, se sont intégrées et ont été assimilées par la société française, n’ont jamais parlé de discriminations, ont eu le désir et la volonté de devenir de vrais Français. A leur actif, aucun des actes barbares que perpétuent les djihadistes musulmans !

Le problème est donc bien religieux : ces populations étrangères trop nombreuses soumises à la religion mahométane universaliste et antinomique à la culture et à la civilisation européennes et chrétiennes, hostile au christianisme et à tout ce qui s’y rapporte de près ou de loin, ne sont pas assimilables. Et encore moins par le laïcisme républicain.

L’imam met d’ailleurs en garde fermement les Français que

« la laïcité est un extrémisme qui tente de déraciner toutes les religions. Les chrétiens se sont adaptés, les musulmans ne le feront pas parce que ce serait une injustice. Si la laïcité continue à être appliquée comme elle l’est aujourd’hui alors le désir de s’unir aux musulmans qui combattent en Syrie restera très fort chez beaucoup de jeunes (…) Daesh représente une identité violente et forte, qui attire pour cela beaucoup de jeunes. Les personnes qui ne se sentent pas appartenir à l’Europe, sont en revanche attirées par leurs propres origines et par leurs propres racines religieuses. »

Si l’on comprend bien le propos menaçant, Daesh devient donc une expression valable de l’islam pour s’opposer au laïcisme étatique, pour permettre aux musulmans de conserver leur foi face au marteau-compresseur de l’agnosticisme ! Extrémisme contre extrémisme, diable contre diable…

Peut-on sur ce sujet de la laïcité lui donner tort, à l’imam de Nice ? La laïcité, et son corollaire conciliaire qu’est la liberté religieuse, ont tué la foi des Français et des occidentaux en général, ont annihilé leur anticorps spirituels, ont détruit leur fierté d’être chrétiens et occidentaux. Or jamais, les soi-disant valeurs laïques et le relativisme religieux ne seront une réponse adéquate aux aspirations spirituelles, surnaturelles, inscrites dans toutes les âmes. Par ailleurs, le monde décadent, matérialiste et athée actuel, fruit entre autre de cette laïcité pourrie, qui promeut le vivre-ensemble et toutes les déviances sexuelles, ne peut que répugner à tout homme qui  respecte son identité et recherche une appartenance dont il a besoin pour se construire. L’islam traditionnel et scrupuleux, avec son corpus doctrinal et pratique, son idéal universaliste, sa virilité, sa morale extérieure, son paradis naturaliste, séduit ces jeunes musulmans déracinés, déboussolés, déséquilibrés, désœuvrés et écœurés par la société nihiliste occidentale.

Cependant la réponse au terrorisme et aux violences islamiques n’est pas, et ne sera jamais, dans une expansion de l’islam en terre européenne comme le suggèrent l’imam de Nice et malheureusement aussi de trop nombreux occidentaux, laïcs et religieux, à l’esprit corrompu par le politiquement et le religieusement corrects depuis des décennies ! La seule véritable solution, sous peine de voir la barbarie islamique s’étendre en Europe et la charia faire la loi en France dans un futur pas si lointain, ne peut être que dans un renouveau de l’esprit chrétien dans nos pays européens et un réveil de leur fierté identitaire et civilisationnelle, à transmettre aux jeunes générations, quelles que soient leur origine et leur religion.

La lumière de la chrétienté face aux extrémismes islamique et laïc.

Francesco de Villasmundo

Source : Media presse info

Marine Le Pen prédit "des attentats terroristes en série"

La présidente du Front national, Marine Le Pen, estime qu'après les tueries de Nice et de Saint-Etienne-du-Rouvray, la France "va probablement assister à des attentats terroristes en série", dans un entretien au quotidien Présent paru jeudi.


Après l'attentat sur la Promenade des Anglais le 14 juillet (84 morts), "je l'ai dit immédiatement à des proches : la situation va s'accélérer. On va probablement assister à des attentats terroristes en série. Je pense que le fait que ce soit les vacances joue aussi dans l'esprit de ceux qui cherchent à imposer la terreur et à imposer le sentiment que nul n'est en sécurité nulle part", déclare-t-elle dans le quotidien d'extrême droite catholique.


Avec l'attaque dans une église catholique près de Rouen, où un prêtre a été égorgé, "un pas a été franchi par les barbares", souligne la députée européenne.


"Ce sont nos églises que l'on attaque, intentionnellement" et "le symbole est fait pour nous tétaniser", ajoute-t-elle en jugeant le gouvernement et la classe politique "complètement tétanisés et incapables d'analyser ce à quoi nous devons faire face".


"Sous les quinquennats de MM. Sarkozy et Hollande, la dérive islamiste n'a connu aucune entrave ni ralentissement", réaffirme Mme Le Pen, pour qui "la seule solution est politique".
"Si l'Etat de droit était véritablement appliqué, des attentats auraient pu être évités. Je ne parle pas de l'état d'urgence mais de l'Etat de droit", qui "commence lorsque les lois et les peines sont appliquées", poursuit-elle.


"La non-application des lois pénales - peines des délinquants terroristes non effectuées, absence d'expulsion des délinquants devenus terroristes, absence de mise hors d'état de nuire des fichés "S", prolifération des zones de non-droit, non-application des règles sur la laïcité, absence de sanctions contre les discours appelant à la haine anti-française - fait que nous ne sommes pas dans un Etat de droit", insiste Marine Le Pen.

Source : Le Parisien

Les fiches S: sans suivi, rien ne sert de ficher

au-chef-de-cette-organisation_5644415.jpg

S comme sûreté de l'État. La question de l'efficacité des fameuses fiches S, qui signalent notamment les islamistes radicaux, est de nouveau posée deux jours après l'attentat contre l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray, commis par deux hommes dont l'un était l'objet d'une telle fiche.

Une alarme, une étiquette' Un "clignotant", selon Jean-François Daguzan, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique. "Une espèce de thermomètre sur lequel il faut veiller en permanence", explique à l'AFP un policier. 

Destinée à attirer l'attention des forces de sécurité si l'un des fichés est contrôlé ou interpellé, la fiche S est un outil qui sert surtout aux services de renseignement.  

Par définition, celui qui fait l'objet d'une fiche S n'en est pas informé, ce qui permet aux services de renseignement de suivre ses déplacements, lorsqu'il passe une frontière par exemple.  

- 'Pas probant en soi' - 

Faire l'objet d'une fiche S ne signifie pas être surveillé en permanence, ou même occasionnellement. Dans les cas les plus sérieux, la fiche S permet de déclencher une surveillance plus poussée : écoutes, filatures, balises posées sur un véhicule, sonorisation de locaux (micros), surveillance électronique (mails). 

"Si, au terme de cette surveillance, les services obtiennent des éléments probants (d'un futur passage à l'acte, NDLR), ils saisissent la justice", indique Jean-Charles Brisard, président du Centre d'analyse du terrorisme. 

"La fiche S est un outil de renseignement, pas un outil de police ou même un outil judiciaire", rappelle-t-il. "Elle n'est pas un élément probant en soi, elle révèle l'existence de soupçons". 

"La fiche S donne une indication vis-à-vis d'une personne concernant un attrait pour le jihadisme, mais ça s'arrête là. Pour qu'il y ait une efficacité, il faut un suivi", renchérit Jean-François Daguzan.  

La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) alimente quotidiennement ce fichier, qui ne vise pas que des islamistes radicaux ou des individus pouvant avoir un lien avec la mouvance terroriste, mais aussi, pour moitié, des hooligans, des membres de groupes d'utra-gauche ou d'extrême droite... 

En novembre, Manuel Valls évoquait 10.500 "individus mis en attention pour leur appartenance à la mouvance islamique, la mouvance radicale, ou leur lien avec la mouvance" parmi les 20.000 fiches S. 

- 15 à 30 hommes pour chaque fiché - 

Mohamed Merah, Yassin Salhi (qui avait décapité son patron à Saint-Quentin-Fallavier), les trois assaillants du Bataclan, les frères Kouachi, Amédy Coulibaly: tous ont été fichés, à un moment ou un autre. Et tous sont passés à l'acte. 

Abdel Malik Petitjean, un des deux auteurs de l'attaque de Saint-Etienne-du-Rouvray, était fiché S depuis le 29 juin pour avoir voulu gagner la Syrie. 

Dès qu'ils sont mis en examen, les services de renseignement ne peuvent plus suivre ni intercepter les gens les plus dangereux "à moins, s'ils sont impliqués dans un autre projet, qu'une autre enquête soit ouverte", soulignait Patrick Calvar, le patron de la DGSI, devant la commission d'enquête parlementaire sur les attentats de 2015. 

"La judiciarisation met fin à la surveillance", résume Jean-Charles Brisard. 

Face à la multiplication du nombre de fiches S, la tâche s'avère compliquée pour les services de renseignement. Manque de moyens humains, difficulté de détecter une action imminente, invoquent les experts. 

"C'est illusoire de penser qu'on aura un jour suffisamment de fonctionnaires pour surveiller tous les fichés, rétorque M. Brisard, il en faut entre 15 et 30 pour surveiller une personne 24H/24". "On doit se concentrer sur le haut du spectre", insiste-t-il, alors que des responsables de droite réclament des mesures plus dures envers les fichés S. 

"Vu le nombre, les policiers vont faire une évaluation de la dangerosité pour donner des priorités. C'est comme ça qu'on rate Mohamed Merah", pointe Jean-François Daguzan. 

Source : L'Express

La "contagion" terroriste frappe une Europe en crise

579a0a8935705dcbd70999c1.jpg

En moins de 15 jours, la France et l'Allemagne ont connu chacune deux attaques revendiquées ou inspirées par l'idéologie jihadiste. Tuerie de masse ou opérations ciblées, ces attentats restent extrêmement difficiles à décrypter mais se produisent dans une Europe affaiblie et en pleine crise existentielle.

Armés d'un camion, d'une hache, d'une bombe ou de couteaux, les tueurs de Nice, Wurtzbourg, Ansbach et Saint-Etienne-du-Rouvray ont suivi à la lettre les appels de l'organisation Etat islamique, exhortant ses troupes à "tuer les mécréants de n'importe quelle manière".

Ce "terrorisme de proximité" comme l'a qualifié le procureur de Paris François Molins, dont la fréquence augmente dangereusement et dont les auteurs présentent des profils très divers, peut faire "contagion", s'inquiètent des experts, et frappe des pays en proie au doute.

Réfugiés, Brexit, montée du populisme et crispations identitaires... L'Europe est en crise, et les attaques ont frappé les deux pays moteurs du continent européen: l'Allemagne, qui a accueilli plus d'un million de réfugiés, majoritairement syriens, depuis 2015, et la France, pays qui compte la plus importante communauté musulmane d'Europe.

"L'environnement actuel n'aide pas. Il est possible que le climat négatif que nous connaissons en Europe renforce la tendance violente de certaines personnes", estime Emily Winterbotham, chercheuse à Londres au Royal United Services Institute for Defence and Security Studies.

"Il faut rester très prudent car les motivations et implications de chacune de ces attaques sont très différentes", souligne-t-elle. "Mais il semble qu'il y a une propension grandissante à l'utilisation de la violence, pour quelque raison que ce soit", dit-elle.

"Contagion est un mot fort", estime de son côté Tahir Abbas, spécialiste de la radicalisation au sein du même centre de recherches Rusi. "Mais nous sommes clairement à un point de bascule", poursuit-il, en évoquant la crise des migrants, le séisme provoqué par la décision des Britanniques de quitter l'Europe, et la crise économique qui frappe les pays du continent.

Le risque d'imitation

 "Nous devons prendre du temps, réfléchir, décomposer, essayer de comprendre comment nous en sommes arrivés là", insiste de son côté le psychanalyste français Roland Gori, qui a pris l'initiative il y a quelques années d'un appel pourfendant l'idéologie néolibérale.

"Les démocraties ciblées par Daech (acronyme arabe de l'EI) incarnent les Lumières, la morale, la liberté, mais ont aussi leur face sombre: la religion du marché, l'égoïsme, l'individualisme forcené...", estime-t-il.

Même si certains des attentats peuvent être idéologiquement motivés, voire commandités par l'EI, les experts s'inquiètent aussi de l'effet d'émulation qu'ils peuvent susciter.

"Psychologues et politologues réfléchissent depuis longtemps aux liens" entre terrorisme et couverture médiatique, rappelle le Dr Michael Jetter, chercheur à l'université de Western Australia. Il a effectué des recherches sur ce thème en étudiant les attaques terroristes perpétrées dans le monde depuis 1970, environ 60.000.

"D'après les résultats préliminaires de mes recherches, il y a un rapport de cause à effet entre une importante couverture médiatique et davantage de terrorisme", indique-t-il.

"Si vous vous placez du point de vue d'une organisation terroriste, une importante résonnance médiatique est exactement ce que vous voulez".

"Toute la couverture accordée à ces attaques peut encourager des copycats" (infraction inspirée par une autre), des individus qui reproduisent les actes violents dont tout le monde ne cesse de parler, avertit-il.

Ce débat a d'ailleurs commencé en France, plusieurs médias renonçant à publier les photos des auteurs d'attentats, voire à citer leurs noms, afin d'éviter toute glorification posthume et de ne pas tomber dans le piège de la propagande de l'EI.

Source : La libre.be

France: Marine Le Pen repart à la charge contre le gouvernement

 

FRANCE-POLITICS-LE-PEN_0.JPG

Elle avait réagi juste après l'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray, critiquant la droite et la gauche. Marine Le Pen repart à l'attaque aujourd'hui dans le quotidien d'extrême droite Présent. Dans une interview, elle prédit des « attentats terroristes en série », en France.

Récemment sortie de son silence pour se confier dans les colonnes de Valeurs actuelles, la présidente du Front national a donné une nouvelle interview pour réagir aux attentats qui ont frappé la France le 14 et le 26 juillet.

Pour la présidente du Front national, en s'en prenant à une église et à un prêtre, « un pas a été franchi par les barbares ». Et cela va continuer, s'accélerer même, estime Marine Le Pen. La faute à la classe politique dans son ensemble, affirme-t-elle. Une classe politique qui n'a rien fait au cours des trente dernières années pour lutter contre la dérive islamiste et aujourd'hui, face aux attentats, la droite et la gauche sont tétanisées, toujours selon elle.

Pourtant des solutions existent, juge encore Marine Le Pen. Elle ne demande pas de nouvelles mesures. Elle se contente d'affirmer que l'Etat de droit n'existe plus de fait, en France, car selon elle, les lois pénales et antiterroristes ne sont pas vraiment appliquées. Les terroristes n'effectuent pas l'intégralité de leurs peines, ils ne sont pas expulsés. Les fichés S ne sont pas mis hors d'état de nuire. Les règles sur la laïcité ne sont pas respectées. Marine Le Pen accuse donc une nouvelle fois le gouvernement actuel d'être laxiste.

Source : Rfi

Merkel écourte ses vacances pour défendre sa politique

La chancelière allemande Angela Merkel a écourté ses vacances, aujourd’hui, pour défendre sa politique d'accueil des migrants et des réfugiés de plus en plus contestée avec la multiplication des attaques dont certaines ont été attribuées à des radicaux islamistes.

Angela Merkel tiendra une conférence de presse à 11h00 GMT à Berlin après la série d'attaques qui ont fait 15 morts, dont quatre assaillants, et des dizaines de blessés depuis le 18 juillet. Selon les autorités, deux des assaillants, un demandeur d'asile syrien et un réfugié originaire d'Afghanistan ou du Pakistan, étaient liés au djihadisme. Ces attaques ont dissipé les dernières illusions qui pouvaient laisser croire aux Allemands que leur pays était à l'abri de la violence islamiste.

De la gauche à la droite, de nombreux responsables politiques fustigent la politique d'accueil d'Angela Merkel qui a permis à plus d'un million de migrants et réfugiés d'entrer l'année dernière en Allemagne. "Toutes nos prédictions se sont avérées justes", a déclaré Horst Seehofer, ministre-président du Land de Bavière et opposant de longue date à la politique de la chancelière. "Le terrorisme islamique est arrivé en Allemagne", a-t-il encore dit, réclamant un durcissement des mesures de sécurité et des politiques d'immigration.

En vacances dans le nord de l'Allemagne depuis samedi, Angela Merkel a délégué à son ministre de l'Intérieur, Thomas de Maizière le soin de répondre à ces accusations. Contrairement au président François Hollande, qui s'est déplacé mardi en Normandie après le meurtre d'un prêtre, Angela Merkel ne s'est pas rendue sur les lieux des dernières attaques ce qui a soulevé quelques interrogations en Allemagne.

Les critiques ne viennent pas que de la droite puisque des représentants du parti d'extrême gauche "Die Linke" reprochent à leur tour la gestion d'Angela Merkel. Sahra Wagenknecht a ainsi fustigé le credo "désinvolte" de la chancelière qui répète "Wir schaffen das", "nous pouvons le faire", à propos de la crise des réfugiés. "Les événements de ces derniers jours montrent que l'entrée et l'intégration d'un grand nombre de réfugiés et de migrants provoque de nombreux problèmes", a-t-elle poursuivi.

Source : Le Figaro

Allemagne: perquisition dans une mosquée salafiste

La police allemande a mené ce mercredi une perquisition dans une mosquée de Hildesheim considérée comme un haut-lieu de l'islam radical, a annoncé l'agence allemande DPA citant le ministère régional de l'Intérieur de Basse-Saxe.

Les appartements de huit membres de la direction de l'association qui gère cette mosquée, "le cercle de l'islam de langue allemande d'Hildesheim" (DIK), ont également fait l'objet de fouilles de la police, selon la même source. "Le DIK est un haut lieu de la scène salafiste radicale", a indiqué le ministre de l'Intérieur de Basse-Saxe, Boris Pistorius. "Après des mois de préparation, nous avons franchi aujourd'hui avec ces perquisitions un pas important vers l'interdiction de l'association", a-t-il ajouté. Selon les services de renseignement cités par DPA, cette mosquée est connue pour radicaliser certains fidèles et les inciter au jihad dans les zones de conflit.

Dans des prêches, des séminaires et des interventions orales, des appels à la "haine contre les incroyants" sont également lancés, selon Boris Pistorius. 

Source : Le Figaro

Attaque d’une église : de Béthune à l’Avesnois, la communauté musulmane s’inquiète

Comme dans la communauté catholique, c’est un doute insidieux qui monte chez les musulmans du Nord-Pas-de-Calais.

000_GBJ7A51U1.3-0.jpg

À la mosquée de Villeneuve-d’Ascq, Abderrazak évoque ses vacances, la semaine prochaine, à Langres. « Là-bas, il n’y a pas beaucoup de musulmans. Je ne sais pas comment les gens vont réagir. C’est pour mes enfants que je suis le plus inquiet. »

Abbouche, lui, habite une maison mitoyenne de la petite mosquée d’Aulnoye-Aymeries, dans l’Avesnois. Et lui aussi est inquiet. « On ne sait pas ce qu’il peut se passer, le climat est tendu, on le sent. J’ai déjà eu une pierre dans mon pare-brise alors que rien n’a été volé… »

« Ça n’a rien à voir avec l’islam »

Sans même parler de la stupidité du geste qui consiste à accrocher une tête de porc devant une mosquée comme cela a été le cas mercredi à Béthune, ce soudeur de 63 ans sent des regards qui se durcissent. « Pas ici, parce que je suis connu. mais en déplacement oui. » Et bien sûr qu’il condamne les fous de Daech, mille fois plutôt qu’une. Lui, musulman croyant non pratiquant, mais aussi Saïd, 30 ans, barbe traditionnelle qui passe devant la mosquée. À ceux qui voudraient que la minorité silencieuse condamne plus bruyamment, le jeune homme rétorque que « si on commence à se justifier, c’est qu’on se sent coupable. Or, ça n’a rien à voir avec l’islam. Ce sont des débiles, des voyous. Je n’ai pas plus à condamner que vous. »

Lui dont la barbe le stigmatise un peu plus encore ajoute : « Récemment, j’étais en usine, je n’ai pas été gardé. Je suis persuadé que c’est à cause de ma barbe, le boulot était très basique… Je voyais bien que ça ne passait pas avec mon chef. » Ne veut-il pas la raser pour que ce soit plus simple ? « Avec ou sans, c’est perdu. On voit que les regards ont changé. »

Source : La Voix du Nord

Immigration : cette loi votée en catimini le 8 mars 2016 et qui élargit le droit du sol

5893af0a-e542-11e5-a19a-ab33d8463c4.jpg

En pleine crise migratoire européenne, la loi publiée au journal officiel le 8 mars 2016 affaiblit l'Etat dans la lutte contre l'immigration illégale.

Jamais aucune loi sur l'immigration n'a connu un destin aussi étrange que la loi n°2016-274 publiée le 8 mars 2016 au journal officiel. Cette loi, en chantier depuis près de deux ans, a fait l'objet d'un silence absolu des médias, de la presse, du monde politique. Le Front national, nourri depuis trente-cinq ans du thème de l'immigration est totalement muet. Les Républicains n'en soufflent mot. Le gouvernement et les socialistes ne fanfaronnent pas non plus. Lors du vote final de cette loi à l'Assemblée nationale, l'hémicycle était quasiment vide: un seul député de l'opposition (Les Républicains) pour une dizaine de socialistes, tandis que les deux députés d'extrême droite brillaient par leur absence… Or ce texte fondamental bouleverse le droit des étrangers dans le sens de l'ouverture et de l'accueil.

Ainsi, son article 59, élargit l'accès à la nationalité française par le droit du sol, en introduisant une innovation majeure qui modifie sensiblement le droit français de la nationalité. Il ouvre la nationalité française à leur majorité, aux personnes vivant sur le territoire français «depuis l'âge de six ans et ayant suivi leur scolarité obligatoire en France […] lorsqu'elles ont un frère ou une sœur ayant acquis la nationalité française [par le droit du sol].» Cette loi crée ainsi une nouvelle forme d'acquisition de la nationalité française, un droit du sol dérivé, indirect, transmis par le lien de fratrie, qui ne nécessite pas d'être né sur le territoire français, mais d'avoir un frère ou sœur devenu lui-même français par le droit du sol.

Son article 13 concerne les personnes en situation irrégulière, malades sur le territoire français. Il prévoit en faveur de tout étranger malade et en situation illégale, un droit à la régularisation si «eu égard à l'offre de soins et aux caractéristiques du système de santé dans le pays dont il est originaire, il ne pourrait pas y bénéficier effectivement d'un traitement approprié». Un étranger en situation irrégulière en France qui n'a pas les moyens personnels d'être soigné dans son pays d'origine, obtient ainsi le droit à une régularisation et donc celui d'être soigné en France. L'intention est certes généreuse mais une telle mesure risque d'entraîner un appel d'air d'une ampleur inconnue.

L'article 17 de la loi crée une carte de séjour pluriannuelle de quatre (ou deux ans) qui sera délivrée «au terme d'une première année de séjour régulier». Jusqu'alors, le système français reposait sur la délivrance d'une carte de séjour d'un an renouvelable pendant cinq ans, avant d'accéder au titre de résident de dix ans. Les cinq ans de séjour temporaire constituaient une période probatoire, destinée à s'assurer d'une bonne intégration. Désormais, dès l'expiration du visa de long séjour d'un an, l'étranger obtient le droit à un titre de séjour consolidé, ne nécessitant pas un renouvellement annuel, d'une durée de quatre années, avant l'obtention du titre de dix ans.

L'article 33 chamboule le dispositif de lutte contre l'immigration irrégulière.

L'article 33 chamboule le dispositif de lutte contre l'immigration irrégulière. Il supprime la rétention administrative de cinq jours pendant laquelle le préfet peut décider de garder un étranger en situation irrégulière en rétention, le temps d'organiser son départ. Celle-ci passe à 48 heures, une durée bien entendu insuffisante pour organiser le retour d'une personne dans son pays. Seul le juge des libertés, traditionnellement ultralibéral en matière de droit des étrangers, pourra autoriser une prolongation de cette durée. En outre, la nouvelle loi interdit, sauf exception, le placement en rétention des familles avec enfant.

En pleine crise migratoire européenne, la loi socialiste du 8 mars 2016 affaiblit l'Etat dans la lutte contre l'immigration illégale. Aujourd'hui, seule une décision de reconduite à la frontière sur quatre prises par les préfets est appliquée (environ 15000 par an). Avec le nouveau dispositif, la paralysie du système ne peut que s'aggraver. Alors pourquoi une telle omerta sur un sujet aussi sensible? Le silence général face à cette réforme reflète la situation politique. Le pouvoir socialiste n'est pas fier de cette concession à sa base militante, qui contraste si fortement avec ses postures de fermeté. Si le porte- parole des Républicains, Guillaume Larrivé s'est battu ardemment contre le projet de loi (il est intervenu 204 fois contre le texte), les grands leaders de la droite sont préoccupés par autre chose, tout comme d'ailleurs ceux d'extrême droite, plongés dans la course à la «dédiabolisation». Cette réforme, adoptée en catimini dans le dos des Français, alors que plusieurs pays d'Europe renforcent la rigueur de leurs lois sur l'immigration irrégulière, est un nouveau coup dur pour la démocratie.

Source : France Revolution

L’arc identitaire, de Washington à Budapest

orban_viktor_-680x365.jpg

Doit-on s’étonner que le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, ait manifesté son soutien au candidat à la présidentielle américaine, Donald Trump ? Certes, beaucoup de pays d’Europe de l’Est, anciennement communistes, ont toujours eu pour les États-Unis les yeux de Chimène. Pour preuve, le récent sommet de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord à Varsovie fut un succès, notamment vu de Budapest.

Mais Orbán fait aussi figure d’épouvantail à Bruxelles, au même titre que Trump outre-Atlantique. Leur populisme intransigeant heurte les bonnes consciences mondialistes qui ne comprennent pas que les peuples veuillent sauvegarder leur façon d’être immémoriale. « Le peuple, écrit Vincent Coussedière, veut conserver ses mœurs qui lui suffisent pleinement pour donner sens à son existence. »

Orbán est donc sur la même longueur d’onde que Trump, notamment sur la question, sensible (et primordiale) entre toutes, de l’immigration. D’abord, le chef du gouvernement hongrois, qui n’a jamais caché son attachement (sans doute plus politicien et opportuniste que réel) aux « valeurs chrétiennes de l’Europe », s’est singularisé, fin août 2015, pour avoir érigé un mur de barbelés de 175 km entre la Hongrie et la Serbie, ce, afin d’endiguer le flot intarissable d’immigrants se déversant dans le pays. Surtout, le 2 octobre prochain, se tiendra un référendum sur le plan européen de répartition des réfugiés dans les pays membres de l’Union européenne.

Sur les rives du lac Balaton commencent à fleurir des affiches gouvernementales dont les slogans ne s’embarrassent pas de précautions sémantiques. Déclinées sur le mode « Le saviez-vous ? » (« Tudta ? », en hongrois), toutes font référence à l’actualité récente : « Le saviez-vous ? L’attentat de Paris a été commis par des immigrés » ; « Le saviez-vous ? Depuis le début de la crise migratoire, le harcèlement contre les femmes augmente considérablement en Europe » ; « Le saviez-vous ? Depuis le début de la crise migratoire, plus de 300 personnes sont mortes dans des attaques terroristes en Europe » ; « Le saviez-vous ? Bruxelles veut installer l’équivalent d’une ville d’immigrés illégaux en Hongrie ».

Bien plus à l’ouest, de l’autre côté de l’Atlantique, Donald Trump s’inspire des solutions mises en œuvre par Viktor Orbán, lequel reconnaît que « Trump a fait des propositions pour mettre fin au terrorisme, et en tant qu’Européen, je n’aurais pas su dire mieux ». Ainsi, le milliardaire américain préconise-t-il l’édification en continu d’une clôture à la frontière américano-mexicaine, comme le déploiement de 25.000 agents supplémentaires dédiés à la surveillance d’icelle, et l’utilisation de drones Predator.

À l’instar d’Orbán et d’autres populistes conséquents, Trump a clairement conscience qu’il est le dernier rempart d’une Amérique blanche contre les remplacistes de l’« Emerging Democratic Majority » (la « majorité démocratique émergente », socle électoral du Parti démocrate composé de minorités visibles, de jeunes diplômés et de Noirs américains). Au point, d’ailleurs, de vouloir remettre en cause la section première du XIVe amendement qui, selon lui, « octroie, à tort, la citoyenneté aux enfants nés en Amérique d’étrangers illégaux ».

Aristide Leucate

Des tags islamophobes découverts sur la grande mosquée de Bagnolet

La nuit dernière la mosquée Bagnolet a été victime d’inscriptions islamophobes. Une croix gammée (emblème du nazisme) et une tag islamophobe ont été peints à la peinture noire sur le mur de la façade principale de cette mosquée qui surplombe le périphérique parisien.

20160727_155600.jpg

La mosquée est équipée de caméras de vidéosurveillance. Ce qui pourrait aider les enquêteurs à identifier le ou les auteurs de cet acte lâche.

Le maire (PS) Tony Di Martino a fermement condamné ce nouvel acte islamophobe.

Un acte islamophobe qui intervient quelques heures après la tuerie de l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray. La même nuit, une mosquée en construction à Muret près de Toulouse a été partiellement incendiée.

Source : Des domes et des minarets