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dimanche, 21 août 2016

L'extrême droite allemande milite pour le port d'arme

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Tous les citoyens respectueux de la loi devraient pouvoir détenir des armes afin de se protéger ainsi que leurs familles, a déclaré la chef du parti populiste d'extrême droite Alternative for Germany (AfD) samedi.

"Nous savons tous combien de temps cela prend pour que la police arrive, surtout dans les zones peu peuplées", a dit Frauke Petry, co-présidente du parti AfD, dans une interview accordée aux journaux du groupe Funke Medien.

Ce n'est pas un souci quand les habitants sont armés, a-t-elle ajouté.

Frauke Petry a rejeté l'idée de renforcer les lois sur le port d'arme, affirmant que cela n'aurait d'impact que sur "les honnêtes citoyens et non sur ceux qui se procurent des armes via le darknet", du nom d'un réseau informatique nécessitant un logiciel spécial pour y accéder.

Un nombre croissant de personnes en Allemagne détient des licences pour de petites armes à feu, avec environ 402.000 titulaires de permis dans la première moitié de 2016 (+49%), a rapporté le journal allemand Welt am Sonntag en juillet, citant des informations du ministère de l'Intérieur.

Un tel permis peut s'obtenir sans avoir besoin de démontrer de connaissances spécialisées ou une nécessité. Il permet au titulaire de porter des pistolets au gaz et des pistolets de détresse en public.

Toutefois, le nombre de permis pour des armes plus lourdes a chuté dans la première moitié de l'année à 1,894 million de personnes, selon les chiffres du ministère.

Source : 7sur7.be

Des députés belges avaient milité pour la libération d’un djihadiste !

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Cela ne s’invente pas : en Belgique, berceau du terrorisme moderne, quatre députés, tous de gauche – qui l’eût cru ? -, ont appuyé, à grands coups d’accusations contre l’État belge, la libération d’un… djihadiste.

Les faits remontent à 2010. Oussama Atar est, à l’époque, emprisonné dans une geôle irakienne et souffre, selon sa famille, abondamment relayée par les bonnes âmes, d’un cancer du rein nécessitant une opération urgente. Il en guérira, en réalité, dès son retour dans le plat pays… dont on ignorait tout des vertus guérisseuses.

L’homme possédait déjà alors un fameux pedigree : connu des services de renseignement depuis 2000, l’apprenti djihadiste est spécialisé dans le trafic d’armes à destination de groupes terroristes et ne présente en rien les traits du citoyen pacifiste qui se serait retrouvé, par hasard, dans la prison d’Abou Ghraib.

À l’époque, Zoé Genot – archétype, jusque dans le style vestimentaire et capillaire, de l’écologiste bobo toujours prompte à aider son prochain… s’il est étranger -, Ahmed Mouhssin – archétype du communautariste dont le principal fait d’armes parlementaire est d’avoir déposé une proposition de résolution relative à la lutte contre l’islamophobie -, les… Molenbeekois Jamal Izkaban – archétype du militant pro-palestinien et pro-Hamas, qui écrivit un jour, de sa plume ignorante, que Verdun signifiait… la fin du nazisme -, et Ahmed El Khannouss – archétype du politicien sans talent que l’origine a réussi à faire élire – ont donc appuyé les ONG, dont Amnesty International, pour le faire libérer.

Les partis respectifs des quatre dirigeants politiques impliqués – Ecolo, Parti socialiste et Centre démocrate humaniste – mènent, depuis des années, une politique communautariste faite de clientélisme, d’aveuglement volontaire et de renoncements, afin de profiter de la manne de voix des musulmans au cœur d’une région bruxelloise où il naît plus de Mohammed que de Pierre.

Aussitôt revenu en Belgique, Oussama Atar s’engage dans des groupes terroristes et serait impliqué dans les attentats de Bruxelles qui ont, pour rappel, causé la mort de trente-deux personnes. L’homme actuellement recherché n’est ni plus ni moins que le cousin des frères El Bakraoui, qui se sont fait exploser le 22 mars dans la capitale belge.

Le député libéral, et souvent en rupture avec son parti très timoré, Alain Destexhe a demandé qu’une commission d’enquête sur les attentats diligente une investigation sur les informations dont disposaient Amnesty International et les députés en question.

C’est pourtant au tribunal de l’Histoire que devront paraître les quatre députés. Ils auront été, certes involontairement, complices du terrorisme qui ronge nos sociétés. En temps de guerre, il s’est toujours trouvé des responsables politiques pour pactiser avec l’ennemi.

Gregory Vanden Bruel

Source : Boulevard Voltaire



Hillary Clinton, championne des deux charias

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Hillary Clinton est aujourd’hui la déléguée commerciale de deux sponsors qui l’ont abondamment financée : les mondialistes et les islamistes. Deux commanditaires, vecteurs de deux charias : celle des droits de l’homme et celle du salafisme. Deux charias pour un pacte transitoire : l’annulation du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Fidel Castro disait qu’avant de seriner ad nauseam les droits de l’homme, on ferait mieux de s’occuper des droits de l’humanité. Du concret, en somme… et c’est là que le pacte clintonien devient contradiction. La charia des droits de l’homme, qui fait se retourner dans leur tombe les maçons originels des républiques américaine et française, alors conçues unes et indivisibles, ne fera pas le poids face à celle du salafisme.

Les droits de l’homme, arrogante abstraction, sont en perpétuelle quête de confirmation ; les droits de Dieu sont immanents, intuitivement compris… même si l’on n’y croit pas. La première charia, celle des punaises de sacristie de la raison universelle, est inculquée, abstraite ; la seconde, celle des soldats de Dieu, est consentie, concrète. On meurt facilement pour Dieu, mais pas pour une équerre, un marteau ou une faucille. Les Cristeros mexicains l’ont démontré. Staline, ancien séminariste, aussi, transformant aux forceps le marxisme en « communisme sacerdotal », avant-garde de la grande guerre patriotique.

Les masses musulmanes fournissent aujourd’hui l’ingrédient d’un cocktail explosif entre « l’esprit cristero » et la conduite « sacerdotale » staliniste. Riches ou pauvres, respectueux des lois ou non, ils ne voient pas l’utilité de s’intégrer à une société décadente, corrompue, qui se bat pour des idoles mais pas pour sa survie. Et qui n’a rien à leur offrir au plan psychologique, encore moins spirituel. La question pour eux n’est pas d’être modérés ou non, mais d’être excédés ou pas par la veulerie du pays « hôte ». Passé ce stade, c’est le Bataclan. Trop tard…

Le jour où les amis mondialistes de madame Clinton auront détruit les peuples, la Constantinople occidentale, malgré tous les byzantinismes dont elle sera capable, malgré tout son argent, tombera sous les coups des soldats de Dieu cachés derrière les commanditaires de la fondation Clinton, ceux du Proche-Orient ou d’Asie Mineure.

Quant à Trump, il résiste et joue la carte du respect, celui d’un peuple indivisible : les immigrés, de quelque origine qu’ils soient, ne s’assimilent jamais quand ils méprisent le pays d’accueil, lequel devient fatalement pays de conquête. Trump lance donc les 15 et 16 août son offensive identitaire, prenant le taureau par les cornes sur le terrorisme comme sur la résurgence des désordres raciaux, offrant une main tendue à tous les musulmans ainsi qu’à tous les électeurs afro-américains afin de « refaire » l’Amérique, le politiquement correct en moins. Les machos parlent aux machos… Il semble avoir été entendu : Zuhdi Jasser, responsable de l’American Islamic Forum for Democracy, tout comme Harris Zafar, porte-parole de l’Ahmadiyya Muslim Community, soutiennent la proposition trumpienne de criblage « idéologique » des immigrants ou réfugiés, avec la charia pour note éliminatoire. Les deux groupes, minoritaires, se veulent une force de contre-feu idéologique au djihadisme et à la charia salafiste.

Clinton commence à s’inquiéter pour ses protectorats. À voir la tête des journalistes… elle a raison !

André Archimbaud

Source : Boulevard Voltaire

Un député travailliste veut négocier avec Daech !

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En 1938, France, Italie et Angleterre négociaient lâchement avec Hitler les accords de Munich, avec les suites que l’on connaît. En 2016, un député socialiste anglais veut « négocier » avec l’État islamique.

Dans l’esprit éclairé d’Owen Smith, qui s’exprimait sur la BBC,

Toutes les solutions à ce genre de crises internationales passent par le dialogue. Pour résoudre ce problème, tous les acteurs doivent être impliqués.

Et, osant comparer, en quelque sorte, cette « négociation » avec le terrorisme islamique à la résolution du conflit en Irlande du Nord, dans laquelle il aurait joué, évidemment, un rôle bénéfique, notre député émet l’idée délirante de se « mettre autour de la table » avec les représentants de l’État islamique !

L’Angleterre accepte le port d’accoutrements islamiques, ordonne la réduction du carillon des cloches des églises, ne trouve rien à redire à l’exercice de près d’une centaine de tribunaux islamiques, et maintenant un élu de gauche envisage de négocier avec Daech ! « Propos hâtifs et irréfléchis », selon l’actuel chef du parti Labour, brigué par le Owen en question : semblable proposition, c’est « ne pas comprendre le défi posé par Daech ».

En effet, est-ce qu’on négocie avec des terroristes ?

Est-ce qu’on négocie avec des terroristes islamistes ?

Est-ce qu’on négocie avec des individus qui lapident les femmes, exécutent pour blasphème, apostasie, espionnage, homosexualité, qui pratiquent l’esclavage et décapitent ?

Est-ce qu’on négocie avec des tueurs sanguinaires qui vendent, noient, crucifient, ou enterrent vivants les enfants non musulmans ?

Est-ce qu’on négocie avec un État qui, dès 1996 – comme le relate le journaliste Andrew Hosken dans Empire de la peur : à l’intérieur de l’État islamique -, a planifié l’invasion de l’Europe entière, du Proche-Orient, de l’Afrique du Nord, de la Chine, la déstabilisation de l’Irak et de la Syrie ou encore l’utilisation d’armes chimiques et biologiques ? Qui, depuis, a perpétré plus de 30.000 attentats partout dans le monde ?

Bref, est-ce qu’on négocie avec un État qui sème la terreur partout où il passe et qui enjoint de « massacrer les infidèles » ? Smith s’imagine vraiment nous faire croire que ces fous d’Allah rêvant de califat se rangeraient, comme ça, bien gentiment, à des desseins plus cléments ? Surtout, des négociations entraînant ipso facto des tractations, quelles contreparties projetterait-il de leur accorder, aux terroristes, pour qu’ils nous laissent tranquilles ? De leur céder le pouvoir contre la promesse « de faire de ce pays un havre de paix si la charia est appliquée », comme le réclamait le porte-parole du Conseil musulman d’Angleterre, en 2008, interviewé par le Daily Telegraph ? Crétin ou dément ou traître corrompu, peut-être tout cela à la fois, ce socialiste gallois ! Et déçu, aussi, l’État islamique n’étant « pour le moment clairement pas intéressé par la question »

Alors, au vu du tollé généré par aussi extravagante idée, le bonhomme tempère. Négocier, oui, mais après que l’État islamique – dont le Code pénal, tout juste rédigé, applique strictement la charia – aura « renoncé à la violence, cessé tout acte de terreur et se sera engagé à un règlement pacifique ». Pire encore que l’état d’esprit munichois : si Mein Kampf n’avait jamais eu de précédent, le Coran et son application, si. En 1938, hier, en 2016, aujourd’hui, il se trouve toujours, chez les politiques, des socialistes pour pactiser avec le diable.

Caroline Artus

Source : Boulevard Voltaire



Rixe de Sisco : une vision trop « ethnicisée » de l’affaire, selon SOS Racisme !

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À l’heure du bilan, il y a une association qu’il ne faudra pas oublier de démanteler : vous l’avez deviné, SOS Racisme fait encore des siennes après la rixe de Sisco. Les médias ont parlé de « communauté corse » en Corse (heureusement, ils n’ont pas parlé de minorité corse), ce n’est pas pour autant que SOS Racisme est venu prendre leur défense. C’est même, d’ailleurs, plutôt le contraire : SOS Racisme blâme les autorités corses ainsi que le traitement médiatique de l’affaire. En bref, l’association continue de nous jouer du pipeau !

L’association dénonce tout particulièrement une « vision très ethnicisée » de la rixe de Sisco : les faits sont capricieux et, quand des Maghrébins agressent des Corses, l’analyse en devient nécessairement ethnique. À ce propos, Mesdames et Messieurs de SOS Racisme, que pensez-vous du meurtre d’Aubervilliers, pourtant un crime raciste d’une communauté envers une autre ? On ne vous entend pas prendre la défense des travailleurs chinois… Et pourtant, eux auraient besoin d’une association pour les défendre des criminels que vous protégez à tout instant, invoquant la pauvreté, l’exclusion et le racisme de la société pour seule excuse (chose que la communauté chinoise ne connaît absolument pas, comme chacun le sait) !

SOS Racisme est une association faite par et pour les communautés noire et maghrébine. SOS Racisme était, à ses débuts, composé de quelques jeunes qui tentaient de pénétrer dans des boîtes de nuit dans le but d’être refoulés pour ensuite attaquer en justice ladite boîte de nuit au motif du racisme, si bien que la situation d’aujourd’hui est cocasse. SOS Racisme nous demande de ne pas « ethniciser » le débat alors que ça fait 30 ans qu’ils le font pour protéger les communautés noire et arabe et culpabiliser les « sales babtous ». Et quand ils tombent sur un os, de type corse aujourd’hui, ils viennent pleurer sur le maire de Sisco qui a pris un arrêté anti-burkini…

SOS Racisme s’est aussi offusqué de la réaction des nationalistes corses qui ont pris le parti des deux Corses placés en garde à vue avec les trois agresseurs maghrébins. Bienvenue : dans l’île de Beauté, la Corse est aux Corses et ils sont chez eux !

À l’heure du bilan, il existe une association qu’il ne faudra vraiment pas oublier de démanteler : SOS Racisme est typiquement l’association qui gangrène la France et qui empêche les Français de bouger par son discours culpabilisant et en répétant sans cesse l’absence de responsabilité de l’islam dans les boucheries modernes. Et pourtant, en paraphrasant la pensée du général de Gaulle, si les problèmes viennent d’une seule communauté, ce n’est pas la majorité qui est raciste mais bien la minorité qui ne s’intègre pas. Et tous les défenseurs de cette minorité, lui cherchant des excuses et participant à son communautarisme, devront, eux aussi, être punis pour avoir fait croire au peuple français que c’était lui le foutu méchant de cette mauvaise fable !

Henri d'Aramis

Source : Boulevard Voltaire



Les Français sont-ils si lâches ?

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Dans le camp « patriote », après chaque attentat, nous pouvons lire une avalanche de critiques sur la lâcheté française : notre peuple se laisserait massacrer, consciemment, et sans réagir. Pourtant, il ne faut pas penser que la majorité désire la paix à tout prix. Nombreux sont ceux qui seraient joyeux de prendre les armes et d’entrer en guerre. Mais pas une guerre sur deux fronts, à la fois contre les islamo-racailles et contre l’État français.

Il est facile de condamner la passivité des Français d’aujourd’hui, qui feraient piètre figure face au courage des hoplites grecs, des légionnaires romains et des poilus. C’est oublier qu’ils étaient tous appuyés, commandés, par leurs dirigeants politiques. Ils n’étaient pas pris en étau entre l’ennemi étranger et leurs propres institutions. Certes, c’était la situation des résistants durant la Deuxième Guerre mondiale, à ceci près qu’il n’ont jamais été éduqués par une idéologie transformant l’envahisseur allemand en une chance pour la patrie.

Car des Français, on exige l’impossible. On demande à des individus ayant grandi dans une société dévirilisée et pacifiste de montrer davantage de ferveur que leurs ancêtres, forgés dans le monde de la guerre. Si le courage est l’aptitude à surmonter sa peur, le Français qui osera brandir le glaive en aura bien davantage que le soldat s’élançant à l’assaut des tranchées allemandes. Le premier doit réapprendre la guerre, étant à lui-même son propre général, et de surcroît criminel au regard de l’État ; le second n’est qu’un pion au milieu d’une marée humaine, encadré par une discipline de fer. Ce ne sont pas les Français que nous devons juger, mais le monde qu’ils habitent.

Les seuls individus susceptibles de passer à l’acte seront des marginaux, qui n’ont que peu à perdre, des dépressifs aux tendances suicidaires, mais choisissant de quitter ce monde en entrant dans l’Histoire. Des déséquilibrés qui, pour une fois, joueront en notre faveur.

Leurs représailles pourraient hâter la guerre civile, ce qui serait heureux car, au regard des évolutions démographiques, le temps joue contre nous. Mais la priorité reste la reconquête des commandes de l’État, afin qu’à nouveau il serve le vrai peuple, plutôt que de le combattre. Nous ne saurions nous satisfaire d’un scénario où l’État arbitrerait un affrontement entre Français. De la même façon que l’État islamique préfère s’en prendre à l’ennemi proche (les régimes militaires mécréants) plutôt qu’à l’ennemi lointain (les attentats sur sol européen sont pensés comme des ripostes aux bombardements aériens en Irak et en Syrie), les Français doivent évincer l’ennemi proche : les collabos qui, depuis trop longtemps, nous gouvernent.

C’est la première bataille, et la plus difficile : celle pour la reconquête de l’Élysée. La seconde bataille – la reconquête territoriale – sera, elle, une promenade de santé.

Romain d’Aspremont
 

Farouk Ben Abbes indemnisé par la justice : dame République est bien généreuse

Farouk Ben Abbes est un islamiste notoire, connu des services de renseignement depuis l’année 2009, date de son signalement par leurs homologues égyptiens qui avaient alors indiqué que l’homme projetait un attentat contre… le Bataclan. Cette année-là, une école française avait été la cible d’une attaque. Une jeune femme, arrêtée puis envoyée en France par la police égyptienne, avait révélé qu’un proche, Farouk Ben Abbes, voulait « se faire exploser » dans la salle de concert car le patron était « un juif [finançant] l’armée israélienne » (aucune mesure particulière de protection n’avait été mise en place avant le drame de novembre 2015). Peu de temps après, l’islamo-racaille était appréhendée à son retour de Gaza.

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Ami des frères Clain (les voix françaises des vidéos de l’État islamique), l’islamiste belge réside actuellement au cœur d’une zone de non-France à Toulouse : Le Mirail. Placé en détention provisoire le 20 juillet 2010 dans le cadre d’une information judiciaire, Farouk Ben Abbes a été emprisonné jusqu’au 9 décembre 2011 pour cette affaire, purgeant un mois supplémentaire en prison dans le cadre d’un autre dossier. Bref, il s’agit d’un habitué des prétoires. Un non-lieu fut prononcé en septembre 2012, faute de preuves…

Peu au fait de l’honneur, l’islamiste réclama immédiatement une indemnisation au titre du préjudice subi, comme le droit français le lui permettait. Au terme de la procédure judiciaire, la Cour de cassation finit par concéder à monsieur Ben Abbes une indemnisation pour le préjudice moral, s’élevant à la somme de 6.000 euros. Inexplicablement, l’État a versé 21.950 euros à ce voyou en 2016, soit le montant initialement prévu par la cour d’appel (majoré des intérêts de retard), qui avait pourtant été largement revu à la baisse devant la juridiction la plus élevée de notre ordre judiciaire !

Comme le rappelle Philippe Bilger dans les colonnes du Figaro, c’est par pure démagogie que l’État a facilité l’indemnisation en réparation d’une détention suivie par un non-lieu, une relaxe ou un acquittement à partir de l’année 1996. Auparavant, il fallait démontrer l’existence d’un préjudice « anormal et d’une particulière gravité », ce qui n’est manifestement pas le cas dans l’affaire Farouk Ben Abbes.

Ces gens interrogent l’État de droit, dont les contours sont flous et mal définis, et auquel certains auteurs, comme Carré de Malberg, préféraient l’État légal. D’ailleurs, et sans rapport avec le droit positif, une question un peu provocatrice mérite aujourd’hui d’être posée : puisque les islamistes ne reconnaissent pas les lois des hommes, celles de la République française, faut-il leur accorder des droits ? Pour contradictoire avec nos principes que soit cette interrogation, elle fait sens.

Nous devons bâtir un arsenal juridique qui nous mette en mesure d’éviter ces situations déplorables, ubuesques et choquantes. Les terroristes et leurs soutiens ne doivent plus bénéficier de l’État de droit qu’ils espèrent ardemment abattre pour instaurer la charia. En premier lieu, il convient d’appliquer à la lettre le droit en vigueur. Dans un second temps, il ne faut pas se priver d’un droit d’exception à même de répondre à une situation exceptionnelle : la guerre.

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire



L’islam en France 3 La vraie question est celle de l’immigration.

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La véritable question, c’est que la présence dans un pays de migrants porteurs d’une autre religion et d’une autre culture est un fait qui doit être observé de près et contrôlé. Les discours politiques et religieux qui n’en voient pas le danger sont irresponsables. L’immigration est un phénomène considérable. Il a un aspect quantitatif qui est lié à son importance démographique. Il a un aspect qualitatif dont va dépendre l’identité même du pays d’accueil. Certaines nations sont en quasi totalité constituées d’immigrants. Lorsqu’une large majorité de ceux-ci appartient à la même culture, la mentalité nationale, le patriotisme ne subissent pas d’obstacle insurmontable. Les communautés anglaise, irlandaise, italienne, chinoise, et d’autres encore, aux Etats-Unis ont leur particularité, leurs fêtes, leurs quartiers. Les vagues d’immigrants ont fait se succéder des confessions différentes mais majoritairement chrétiennes. Des frictions se sont produites. La criminalité a prospéré sur les solidarités des minorités. Des problèmes persistent : celui des noirs qui forment un groupe par défaut, non pas fondé sur une origine culturelle commune, mais sur le statut historique de l’esclavage ; celui des hispaniques dont le nombre modifie l’identité culturelle « wasp » et dont la situation comporte une légère similitude avec celle des anciens colonisés immigrés en Europe. Mais, l’immense majorité de la population est chrétienne. La minorité juive joue un rôle important et positif dans la vie et la politique du pays. La prudente ségrégation imposée durant la guerre aux Japonais est oubliée. Les immigrés qui ont choisi l’Amérique, le Canada ou l’Australie en retirent pour beaucoup une certaine fierté, celle d’être devenus les citoyens de pays riches, respectés dans le monde et qui offrent à leurs capacités des chances de s’épanouir assez librement. Plusieurs attentats commis par des musulmans, étrangers le 11 Septembre 2001, américains depuis, comme à Fort Hood, Boston, San Bernardino et Orlando soulignent toutefois la difficulté particulière posée par l’islam et les immigrés qui s’en réclament. Les musulmans ne représentent cependant que 1% de la population américaine et beaucoup sont des Afro-Américains convertis, non des migrants. Donald Trump a été jusqu’à envisager l’interdiction de toute immigration musulmane en raison de cette dangerosité spécifique. Ni les Allemands, ni les Italiens n’ont choisi leur nation d’origine contre leur nation d’accueil durant la seconde guerre mondiale. Des membres de « l’oumma » islamique choisissent manifestement son camp contre les Etats-Unis qui d’après eux lui font la guerre.

On voit immédiatement qu’un pays qui n’est pas essentiellement issu de l’immigration mais qui comprend une proportion importante d’habitants qui sont d’origine musulmane court un risque infiniment plus grave dont les dirigeants européens semblent inconscients. Le péril est d’autant plus aigu pour un Etat que ses frontières sont des passoires, que la présence et l’accès à la nationalité des immigrés sont facilités, et que l’histoire coloniale suscite avec eux des sentiments mélangés. La France est donc particulièrement exposée. Depuis la fin de la dernière guerre mondiale, l’Europe a connu une évolution considérable à des vitesses différentes suivant la situation politique des Etats. Le nationalisme a été rejeté. Un individualisme hédoniste et narcissique a envahi l’idéologie dominante d’une société de consommation doublée d’une montée de l’Etat-Providence. La course aux droits a supplanté le parcours des devoirs. Le recul de la famille à travers la progression des divorces et la diminution des mariages a traduit ce phénomène dans la structure de la société. L’ensemble a conduit à un hiver démographique freiné ici et là par des politiques familiales dynamiques, comme dans notre pays. Mais les exigences légitimes de niveau de vie se sont conjuguées avec les revendications d’égalité entre les sexes pour faire croître le travail féminin. Le déficit ou la stagnation démographiques qui entraînent un vieillissement de la population et un déséquilibre catastrophique à terme, notamment pour assurer les revenus et les soins des plus âgés, ont amené à trouver dans l’immigration la sortie de l’impasse. L’arrivée des migrants sur le marché du travail permettait à la fois de rééquilibrer la pyramide des âges, d’occuper des emplois délaissés par les autochtones et d’exercer une pression sur le coût du travail. C’est pourquoi les bons sentiments et les intérêts se sont mêlés pour appeler les Européens à accepter le regroupement familial des étrangers, l’accueil des réfugiés, la régularisation des clandestins en plus de l’immigration régulière fondée sur le travail devenue très minoritaire. Les Français avaient intégré les Italiens, les Polonais, les Espagnols et les Portugais. Il en irait de même pour les populations maghrébine et subsaharienne. Une véritable machine à fabriquer des Français s’est mise à tourner, avec efficacité puisque la France parvenait à peu près à renouveler sa population quand des pays comme l’Allemagne se voyaient disparaître à terme. C’est ce qui explique la frénésie de Mme Merkel pour ouvrir généreusement les portes de la Germanie aux « réfugiés ». Sans eux, ce sera la retraite à 70 ans !

La France a en fait entamé le processus depuis plus longtemps et de façon plus subtile. Le droit du sol permet à ceux qui naissent sur le territoire national d’être français à terme, même à Mayotte ou en Guyane, et immédiatement si leurs parents sont nés en Algérie avant 1962. Le droit du sang permettait aux Allemands de la Volga de regagner leur ancienne « patrie », mais ne facilitait pas l’acquisition de la nationalité par les Turcs. Le droit du sol l’a donc emporté sous le masque de la générosité juridique. Il n’est que l’ersatz de la démographie. L’Allemagne s’est engouffrée avec son excès habituel sur le chemin emprunté depuis longtemps par la France. La gauche française pas mécontente de voir arriver de futurs électeurs endort l’opinion publique en lui serinant que le nombre des étrangers reste stable. Juridiquement, oui, mais politiquement, non. Les acquisitions de nationalité automatiques ou par naturalisation compensent l’arrivée des nouveaux étrangers et augmente évidemment le nombre des double-nationaux. Le nombre d’enfants des familles issues de l’immigration africaine étant plus important, la proportion de la population musulmane croît sensiblement. Derrière cette évolution quantitative masquée, comme l’a montré Michelle Triballat, un changement qualitatif profond se produit avec la présence massive d’habitants de notre pays qui ne partagent pas notre culture. Or l’intégration des immigrés dépend évidemment de leur proximité culturelle. Hugues Lagrange avait souligné ce phénomène. Jean Paul Gourévitch estimait au 1er Janvier 2015 qu’il y avait entre 6 et 9 millions de personnes en France qui étaient d’origine musulmane dont entre 2,5 et 4 millions pratiquaient plus ou moins. Impossible d’être plus précis et de quantifier les islamistes radicalisés potentiels. Notre République qui a horreur des chiffres déplaisants a cassé le thermomètre sous prétexte de vie privée et de laïcité. Il est évident que cet aveuglement technique et idéologique nos prépare des problèmes communautaires dont le terrorisme sera le plus douloureux, mais non le seul.

Christian Vanneste

Source : Le blog de Christian Vanneste