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dimanche, 08 janvier 2017

Rhône : plus de la moitié des migrants mineurs de Calais sont déjà repartis


Le constat est sans appel.

Sur les 36 migrants mineurs arrivés fin octobre de Calais dans le Rhône, il n’en reste plus que 15 aujourd’hui. Le Progrès révèle que plus de la moitié d’entre eux ont fugué, n’abandonnant donc pas leur rêve initial de rejoindre l’Angleterre.

D’ailleurs, jusqu’à 26 des 36 migrants ont quitté un jour leurs quartiers de Châtillon-d’Azergues. Mais certains d’entre eux sont revenus de leur fugue. Sur place, malgré les départs impromptus, on se félicite d’avoir offert "un moment de répit" à ces jeunes qui restent sous la responsabiltié de l'Etat français.


Pour les migrants majeurs, l’histoire n’est pas la même. Sur les 181 réfugiés adultes accueillis dans le Rhône, la plupart sont encore là, répartis entre Lyon, Villeurbanne, Vénissieux et Saint-Fons. Ceux qui sont repartis l’ont fait dans les premiers jours de leur arrivée.

Une dizaine d’entre eux ont obtenu un titre de séjour, la procédure de demande d’asile se poursuit pour une trentaine d’autres migrants. La grande majorité profite des cours de français pour disposer d’un meilleur bagage. Mais aussi des soins dispensés, car un cas de tuberculose avéré a été détecté et traité parmi eux.

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Algérie : de plus en plus d’Algériens quittent leur pays pour l’Europe

On les appelle les harragas. Il s’agit des migrants algériens, qui tentent par milliers, chaque année, la traversée clandestine de la Méditerranée en direction de l’Union européenne. Focus sur un phénomène méconnu.

 



La chasse aux migrants subsahariens transitant par le territoire algérien, lancée par Alger en décembre dernier, a focalisé l’attention des médias locaux et internationaux et contribué à remettre l’Algérie sur la carte de la crise migratoire.
Mais elle masque en partie un autre phénomène qui prend de l’ampleur, selon la presse algérienne : le départ clandestin de ses propres citoyens.
L’Algérie est classée, en 2015, au 9e rang des pays d’origine de migrants clandestins arrivés aux frontières extérieures de l’Union européenne (UE), selon un rapport de l’ONG « Algeria Watch ».
En Algérie, on appelle ces migrants les « harragas », en arabe les « brûleurs ». En l’occurrence, des « brûleurs » de frontières. En quête d’un meilleur avenir et faute de visas, plusieurs milliers d’Algériens décident chaque année de quitter clandestinement le pays sur des embarcations légères, et de traverser la Méditerranée en direction de l’Italie ou de l’Espagne, le plus souvent au péril de leur vie.

Selon le quotidien El Watan, le phénomène des harragas, qui est apparu au milieu des années 2000, a pris ces derniers mois « de plus en plus d’ampleur et suscite de nombreuses interrogations chez les services compétents ».

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Saint-Etienne : une crèche incendiée dans une église

 

 

Une crèche de Noël a été détruite par un incendie dans la cathédrale de Saint-Étienne.

 De la paille de la crèche, mais aussi des cierges ont été incendiés en deux endroits ce qui laisse à penser qu'il était intentionnel. Le feu a pris hier soir, vendredi 5 janvier, moins d'une heure après le dernier office dans l'église de Saint-Etienne. Ce sont des paroissiens avec l'eau d'un bénitier qui ont réussi à éteindre les flammes. L’incendie a été finalement limité mais l'émotion reste vive.

 

"Un moment douloureux"

 

"Le symbole de la crèche est particulièrement fort pour nous les Chrétiens. On sort de Noël, la présence de Dieu est toute proche, est toute simple, c'est toujours douloureux de vivre un moment comme celui-là", indique Mgr Sylvain Bataille, évêque de Saint-Etienne. Sur sa page Facebook, le maire de Saint-Etienne se dit consterné. Il y a eu beaucoup d'effervescence notamment sur les réseaux sociaux de la part des élus de droite et d'extrême droite.

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Saint-Antonin-du-Var (83) : trois jeunes interpellés pour avoir écrasé volontairement la mère de leur « hôte » le soir du Nouvel an

La victime avait mis à la porte trois jeunes hommes que sa fille avait invités via Facebook pour la Saint-Sylvestre. La dispute qui s’en était suivie a amené, dans des conditions qui restent à établir, le conducteur du véhicule volé à écraser mortellement la mère de famille.




Âgés d’une vingtaine d’années, tous trois étaient déjà connus des services de police. Le procureur de la République de Draguignan a annoncé jeudi que les jeunes hommes suspectés d’avoir écrasé une mère de famille de Saint-Antonin-du-Var (Var) les chassant de chez elle, dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, avaient été interpellés.

Tout avait commencé par une invitation sur Facebook. Alors que ses parents sont partis réveillonner chez des amis, laissant la maison à leurs trois enfants mineurs, l’aînée de la fratrie aurait décidé d’organiser une soirée chez elle. Selon Var Matin, elle aurait alors invité une personne qu’elle ne connaissait qu’à travers ce réseau social… et se présentant sous une fausse identité.

Ce dernier arrive un peu plus tard. Surprise, toujours selon Var Matin, à bord de son véhicule, volé un peu plus tôt dans la région toulonnaise, deux autres jeunes l’accompagnent. […]

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Var. La police municipale à l'école pour s'opposer aux cours d'arabe

Le maire (Les Républicains - LR) a demandé à deux reprises la mobilisation des forces de l'ordre pour une intervention auprès de la personne chargée de l'enseignement de la langue arabe à l'école primaire Reynier, destiné aux élèves d'origine maghrébine, selon une ordonnance du tribunal administratif de Toulon saisi par la préfecture du Var, à, la suite d'une action engagée par le maire.
Alors que l'on savait que ce dernier avait contacté le rectorat pour signifier son désaccord, on apprend auprès de nos confères de LCI qu'il est allé jusqu'à envoyer la police devant l'établissement pour marquer le désaccord de la mairie sur cet enseignement.

Jean-Sébastien Vialatte, maire de Six-Fours-les-Plages (Sud de la France), a autorisé l'intervention de la police municipale dans une école publique pour empêcher l'enseignement facultatif de la langue arabe aux élèves, ont rapporté vendredi des médias français. Le Monde avait révélé qu'il s'agissait en fait d'un gros malentendu, monté en épingle par l'extrême droite: les cours étaient en réalité facultatifs, et proposés en dehors des heures d'école. Les cours d'arabe ont depuis cessé.

Le maire redit aussi son hostilité à ces enseignements. "Il serait opportun d'envisager sans tarder leur suppression au profit, suggère-t-il, de l'enseignement de langues étrangères classiques sur le temps scolaire" et "de mesures supplémentaires à accorder à tous les élèves en difficulté scolaire dont les besoins sont prioritaires". La seconde, elle remet à l'enseignant "un pli émanant de la mairie", "sans pour autant s'opposer à la tenue du cours". De plus, il est assez courant que la police municipale aille porter des plis. Et l'élu de justifier à propos du chargé de cours: "Il s'agit d'un personnage que je ne connais pas, qui n'est pas payé par l'Education nationale, et à propos de qui je n'ai aucune assurance".

Mais le maire de la commune est allé encore plus loin.
Saisi par le préfet du Var, le juge des référés a donné raison au maire de Six-Fours-Les-Plages le 28 novembre 2016, estimant "qu'il n'y a pas eu "d'obstacle effectif à l'exercice de l'enseignement". Le cours d'arabe a eu lieu trois jours plus tôt, le 25 novembre.

Jean-Pascal Bellegarde

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Saint-Seurin (33) : le menu unique à la cantine fait des remous

La commune de Saint-Seurin-sur-l’Isle (Gironde, 3130 hab) a décidé de ne plus faire qu’un menu unique à la cantine scolaire. Les enfants des écoles maternelle et primaire sont concernés par cette nouvelle mesure Ce qui provoque le mécontentement de certains parents notamment ceux de confession musulmane.


Une manifestation pourrait avoir lieu devant les écoles maternelle et primaire de Saint-Seurin-sur-l’Isle, ce lundi matin, après que les parents d’élèves ont appris ce jeudi une mesure phare concernant l’alimentation à la cantine scolaire.

 Le courrier émanant de la direction générale des services municipale date de jeudi. Il est adressé aux parents et indique qu’à compter du 1er janvier 2017, « la restauration scolaire propose un seul et unique menu par repas (sauf contre-indication médicale), comme évoqué dans le compte-rendu du conseil d’école du 3 novembre» dernier.

La commune de Saint-Seurin-sur-l’Isle se lance donc elle-aussi dans la politique du menu unique. Contrairement à certains de ses homologues, qui arguaient de la laïcité pour légitimer leur mesure, le maire Marcel Berthomé est beaucoup plus pragmatique puisque, selon lui, c’est un choix économique. « Il s’agit d’une réduction des dépenses de nos services, livre l’édile. Cela simplifie les activités de la restauration et permet des économies au niveau du personnel. » […]

Sonia ne décolère pas. Elle dont le fils de cinq ans, pratiquant la religion musulmane, est scolarisé à l’école maternelle Jacques-Prévert. «Je ne comprends pas le geste de la mairie, lâche la mère de famille. Nous ne comprenons pas. C’est révoltant. Nous payons ces repas, ce n’est pas gratuit… Peut-être qu’ils cherchent tout simplement à ce que l’on parte ! »

Juridiquement, en tout cas, le menu unique n’est pas illégal. Reste qu’il pourrait accoucher de tensions. « Nous avons des familles maghrébines depuis très longtemps dans la commune, insiste une habitante, maman d’un grand garçon d’une vingtaine d’années. Elles payent leurs impôts, elles sont intégrées. Cette mesure, cela peut juste créer des soucis.« 

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Lyon : 80 personnes au rassemblement antifasciste

Ce samedi après-midi, environ 80 personnes se sont retrouvées place Raspail à Lyon pour le rassemblement antifasciste.

 
Selon les organisateurs, l’extrême-droite est de plus en plus présente entre Rhône et Saône. Et les agressions et opérations coup-de-poing augmentent rappellent-ils, faisant allusion à la récente attaque menée contre la librairie anarchiste La plume noire dans le 1er arrondissement.

Les manifestants ont également dénoncé le fait que Marine Le Pen a choisi Lyon pour lancer sa campagne présidentielle le 4 février prochain.


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Deux hommes condamnés à 15 et 10 ans de prison pour viol de trois mineurs

Deux Marocains en situation irrégulière ont été condamnés aujourd’hui à 15 et 10 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises de Paris pour avoir abusé et violé trois jeunes garçons à Paris. Tous deux sont par ailleurs définitivement interdits de territoire en France.


Benyounes Lmehdi, 47 ans, a écopé de la peine la plus lourde. Considéré comme l’initiateur et le principal acteur des viols, il a reconnu l’ensemble des faits. La cour a été un peu moins sévère pour Driss Kherraki, 52 ans. Un jugement « intelligent, sévère, mais légitime au regard des faits », a estimé Me Jean-Alain Michel, avocat de l’une des parties civiles.

Les deux hommes, considérés par leur voisinage comme de gentils « tontons », étaient jugés depuis lundi pour des viols et attouchements sur trois garçons âgés à l’époque de 8 à 11 ans, qu’ils gardaient en l’absence de leurs parents. Ils offraient des cadeaux et des bonbons aux enfants, dont l’un a dénoncé les faits en juin 2014. L’affaire s’est déroulée en grande partie dans un petit ensemble d’immeubles en plein coeur de Paris, sur fond de précarité sociale et de misère sexuelle.

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Val-de-Marne: 25 ans de prison pour l’assassin d’un trafiquant de drogues

La Cour d’assises du Val-de-Marne a condamné ce vendredi à 25 ans de réclusion criminelle l’assassin d’un trafiquant de drogue qu’il avait tué à la terrasse d’un café.


Cet homme de 41 ans avait semé la panique en 2013 dans la commune cossue de Saint-Mandé (Val-de-Marne). Arrivé à visage découvert dans un bar-restaurant situé à deux pas du périphérique parisien, il avait sorti un pistolet automatique et logé une balle dans la tête de l’un des trois trafiquants avec qui il faisait affaire. Les deux amis de la victime l’avaient immédiatement maîtrisé, avant l’arrivée de la police.

Selon cet homme, déjà condamné pour escroquerie, détention d’arme, trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs, il s’agissait du seul moyen de protéger sa famille, « menacée de mort » à plusieurs reprises par la victime et ses acolytes. Des pressions exercées à cause de deux gros convois de cannabis interceptés par les forces de l’ordre françaises, et pour lesquels il avait servi d’intermédiaire en faisant jouer ses relations au Maroc.
Les trois transporteurs réclamaient un troisième convoi. Lui les soupçonnait de travailler avec la police et souhaitait trouver un arrangement financier pour s’extraire d’une situation épineuse. « C’est pas le tuer qui m’intéresse, c’est que cette situation cesse », a maintenu l’accusé face aux jurés. Avant le rendez-vous, il a encore espéré s’arranger avec le trio, mais s’est procuré au cas où son arme le matin-même, qu’il n’a chargée que d’une seule balle. C’est après de nouvelles menaces qu’il aurait tiré, a-t-il juré.

L’instruction a révélé que les transporteurs étaient des indics de la gendarmerie nationale, et étaient aussi en relation avec la police judiciaire de Seine-Saint-Denis. L’accusation comme la défense souhaitaient en savoir plus, mais un militaire convoqué comme témoin a opposé le « secret défense ». « C’est aussi le procès d’un système (…) qui a installé les indics en position de toute puissance. Sans protection particulière, ils n’auraient jamais fait ce genre de menaces », s’est indigné à l’issue de l’audience Hugues Vigier, un des avocats du condamné. « Il était impossible d’en rester à l’assassinat sans évoquer le contexte », a estimé Jean-David Scemama, l’avocat de la famille de la victime. Mais les menaces « n’étaient pas la raison première de l’assassinat », a-t-il rétorqué. « On a affaire à quelqu’un qui se savait en situation de porte-à-faux et qui a volontairement donné un signal au milieu, qu’il était capable de tuer, pour couper court à tout effet boomerang ».
La cour est allée au-delà des 20 ans de réclusion demandés par l’avocate générale, qui dénonçait un « escroc », incapable de prouver les menaces sur sa famille.

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Rhône : une vingtaine de migrants mineurs de Calais sont partis

Plus de la moitié des migrants mineurs arrivés de Calais dans le Rhône, à l'automne 2016, ont déjà quitté leur centre d'accueil.



L'arrivée de réfugiés à Lyon, au sein des bâtiments de Forums réfugiés.
©Tim Douet
 
L'arrivée de réfugiés à Lyon, au sein des bâtiments de Forums réfugiés.
 
Ils étaient 36, ils ne sont plus que 15. Le Progrès révèle ce jour que moins de la moitié des mineurs soudanais arrivés en octobre dans le Rhône sont encore présents. Ils avaient été accueillis, suite au démantèlement de la lande de Calais, dans le Centre d'accueil et d'orientation pour mineurs isolés (CAOMI), géré par la Fondation OVE à Châtillon-d'Azergues.

Trois rapprochements familiaux

 

De nombreux "fugueurs", jusqu'à 26 au total, sont partis, principalement la semaine avant Noël. Mais certains sont revenus, et il ne sont plus que 15 aujourd'hui. Trois ont pu rejoindre l'Angleterre dans le cadre du rapprochement familial. À noter qu'en décembre, dans l'Ain, le CAOMI de Bourg-en-Bresse dénombrait le départ légal de neuf mineurs vers le Royaume-Uni, sur un total de 46 accueillis.

En revanche, pour les autres, l'espoir de passer outre-Manche s'amenuise. Ceux qui n'ont pas déserté le Centre vont relever du dispositif d'aide sociale à l'enfance, et/ou pouvoir déposer une demande d'asile. Pour ceux qui sont partis seuls (mais qui ne sont pas assignés à résidence, le CAOMI n'étant pas une prison), parfois en direction de Paris, de la Belgique ou de l'Angleterre, indique au Progrès la préfecture, ils demeurent "sous la responsabilité de l'État" et sont signalés à la gendarmerie.


Benjamin Roure
 

Actes christianophobes en France : en augmentation de près de 40 %

En matière d’actes christianophobes commis en France, le mois de décembre fut particulièrement “lourd” car 27 lieux ont été touchés : le nombre le plus important de toute cette année 2016. En nombre d’actes christianophobes différents, décembre vient en troisième position avec 35 actes, plus d’un par jour… En nombre de départements touchés, décembre en a compté 21, un peu moins que mai qui fut un mois “record” avec 22 départements touchés.
 
Cette dernière synthèse pour l’année 2016, nous permet de tirer un bilan provisoire des actes de christianophobie en France sur les douze moins écoulés. J’ai enregistré 375 actes différents (contre 273 en 2015, soit une augmentation de 37,4 % !).
 
Si vous souhaitez recevoir gratuitement notre synthèse pour décembre 2016, n’hésitez pas à nous la demander ici (en précisant bien #synthèse décembre 2016) et avant lundi 9 janvier à midi !
 

Lyon : pas de poursuite contre le provocateur musulman de l’église Saint Joseph

Le 22 décembre dernier, lors d’une cérémonie d’obsèques en l’église Saint-Joseph de Lyon (6ème arrondissement), les parents du défunt avaient été surpris de voir au premier rang de l’assemblée, un homme vêtu d’une djellaba qui leur était parfaitement inconnu. Dans ce climat bien compréhensible de “précaution”, ils alertèrent la police qui vint interpeller l’importun ainsi qu’une autre personne, également vêtu d’une djellaba, qui l’attendait devant l’église au volant d’une voiture. Les deux hommes auraient prétendu s’être rendus aux obsèques pour manifester leur compassion à la famille du défunt. L’église fut évacuée et une équipe de déminage se rendit sur les lieux : mais rien de suspect ne fut trouvé. Comme ils n’en étaient pas à leur première provocation aux abords d’un lieu de culte chrétien, mais qu’ils n’ont, en l’occurrence, commis aucun délit, ils ne seront pas poursuivis par la justice. Toutefois, la Préfecture leur a interdit par arrêté l’accès à tout lieu de culte chrétien jusqu’au « 9 janvier 2017, lendemain des fêtes de l’Épiphanie ».

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Cette gauche de l’Église qui déteste ses frères en toute charité chrétienne

L’ami Koztoujours, alias Erwan Le Morhedec, commet un nouvel ouvrage au titre évocateur : Identitaire : le mauvais génie du christianisme. Ceci dans la droite ligne de son dada : l’exclusion de ses frères chrétiens.

Nous ne pourrons le lire que le 13 janvier. Mais nul doute, au vu de ce que cet auteur en dit dès maintenant sur son blog, qu’on y trouve de délicieuses perles qui mériteront cette sage parole : ne fais pas à ton frère…

Koztoujours y va en affirmant haut et fort « [qu’il] connaît l’Église ». Il doit avoir un instrument pour sonder les reins et les cœurs. Qui peut, en effet, prétendre connaître et comprendre l’ensemble des réseaux, les amitiés et l’avenir d’un tissu de plus de 16.500 paroisses en France ?

Le ton de la suite vaut son pesant de cacahouètes. Extrayons-en quelques points :

Le pape n’est pas le « défenseur de la chrétienté », dit-il. Faudrait-il, dès lors, songer à réviser l’Histoire ? Courir à Rome et faire supprimer jusqu’au souvenir de Lépante et Urbain II ? Demandons-nous plutôt s’il demeurerait encore des chrétiens en Israël si tout cela n’avait pas eu lieu ? Plus essentiel : Israël serait-il l’État juif que l’on connaît, sans la présence occidentale maintenue là-bas des millénaires durant, ou ne serait-il qu’un État musulman de plus, comme tous ses voisins ?

Poursuivons : « Si j’ai des proches, les miens ne sont pas d’une race ou d’une ethnie. » Le génocide fratricide lui démange la plume… Là où l’ont eût aimé un « Au-delà de ma famille, sont mes proches tous ceux que je connais, qui sont dans le besoin et que je peux secourir », on ne voit qu’un délire obsessionnel. Ne voyant que racistes en ses frères chrétiens ou français, Koz utilise l’argument éculé auquel seule une minime partie des évêques et les Loges croient encore : la reductio ad hitlerum.

« Vous ne pensez pas comme moi, vous êtes donc comme les nazis. » Selon lui, nous voudrions « concilier la foi catholique avec le racisme le plus évident ». Plus évident que ceux ayant sévi dans les dictatures socialistes ? Alors, oui ! Koz met en rogne les braves gens. D’où vient qu’il se permette ces jugements assenés sans mesure ? Où, donc, trouve-t-il de quoi alimenter ces calomnieuses accusations ? Hormis Vincent Peillon et sa nouvelle religion laïque, plus personne ne fait ce procès-là à la droite de la droite. L’insulte est tellement facile quand le serpent la souffle et quand Erwan Le Morhedec la siffle dans l’air comme le fouet de la bise glaciale et sans racine.

Assez de ces délires ! Assez de ces obsessions ! « Le christianisme ne saurait être outil d’exclusion », dit-il. Et nous le disons tous, autant que nous sommes. Mais force est de nous souvenir, aussi, que le Christ est venu apporter la division… Qu’Il fut saisi de colère et de violence quand on offensait la maison de son Père. Devrait-on, par exemple, ne rien dire des 100 crimes et délits commis chaque mois en France contre des églises et contre lesquels on ne l’entend guère protester ?

Feu Emmanuel Ratier le disait bien, lui qui parlait de « cette gauche de l’Église qui nous déteste en toute charité chrétienne » !

Erwan Le Morhedec l’affirme : « Notre angoisse est véritablement celle de l’avenir du catholicisme en France, alors je crois qu’il nous faut dépasser le réflexe simpliste de défense et d’affirmation identitaires pour chercher le sens et l’apport que peut avoir la présence catholique dans la société française. » Nous faisons nôtre cette phrase, nous la revendiquons, même, haut et fort. Mais sans exclusive. Sans besoin de rejeter une quelconque partie des ouailles de bonne volonté.

 Bertrand du Boullay

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Immigration et droit d’asile : la Suisse exemplaire ?



 Sur plusieurs sites, cette information : en 2016, en Suisse, plus de 8.000 demandeurs d’asile se sont évanouis dans la nature ! Rien dans les grands médias. Serait-ce une fausse rumeur ? 

Il faut se méfier des rumeurs, fussent-elles répandues de bonne foi. N’a-t-on pas lu, récemment, que Vincent Peillon n’aurait pas obtenu l’agrégation, alors que chacun peut constater qu’il est inscrit sur la liste des lauréats du concours externe en 1986 ? Suivons plutôt les recommandations de Fontenelle, l’un des premiers philosophes des Lumières : « Assurons-nous bien du fait, avant que de nous inquiéter de la cause […]. Nous éviterons le ridicule d’avoir trouvé la cause de ce qui n’est point. »

Remontons donc aux sources de cette information : elle provient du secrétariat d’État aux Migrations (SEM) lui-même. La plupart des « disparus » sont africains : ils ont été déboutés du droit d’asile ou ils se doutent que leur demande sera rejetée. Ils entrent, alors, dans la clandestinité ou rejoignent d’autres pays comme la France ou l’Allemagne. Le phénomène n’est pas nouveau, mais il s’est accentué en 2016. L’une des raisons en serait la politique rigoureuse de la Suisse en matière d’asile.

L’objectif est de « permettre aux personnes ayant besoin de protection d’être protégées en Suisse et s’assurer que les autres quittent le pays au plus vite », déclare le SEM. Les requérants d’asile en provenance de certains pays sont soumis à des procédures accélérées ; s’ils sont déboutés, ils sont systématiquement expulsés de Suisse. 

En outre, s’il s’avère que la Suisse n’est pas responsable du traitement d’une demande, elle transfère la personne dans l’État compétent. Il s’agit, pour la Suisse, de maintenir le nombre des demandes d’asile infondées à un niveau aussi bas que possible. Cette politique marche… Le nombre de demandeurs d’asile aurait diminué cette même année : 25.441 demandes ont été enregistrées, contre 34.653 au cours de la même période en 2015. Mais certains échappent au radar : n’est-ce pas la preuve que tous ne proviennent pas de pays en guerre où ils risqueraient leur vie ?

On se souvient qu’en 2014, 50,3 % des électeurs suisses ont dit « oui » à la limitation de l’immigration, ce qui a provoqué des frictions avec Bruxelles. On a, alors, beaucoup parlé de l’immigration européenne et des travailleurs frontaliers : mais c’est aussi l’immigration en provenance du Moyen-Orient et de l’Afrique qui était visée par le référendum.

La France qui, dans bien des domaines, est à l’affût de ce que font les autres pays pourrait au moins s’interroger sur la pertinence de cette politique, revoir la sienne en matière d’immigration et se montrer plus rigoureuse dans l’application de ses lois. Certes, il existe des demandeurs d’asile qui risquent vraiment leur vie s’ils sont expulsés. Mais est-il responsable d’accueillir tant de monde sans distinction quand tant de Français sont eux-mêmes au chômage et dans la misère ?

Sur ce sujet s’opposent les partisans du multiculturalisme et les partisans de l’assimilation. Il est vrai que la France a accueilli beaucoup d’immigrés européens, polonais, italiens, espagnols. Mais ils se sont assimilés sans problème, gardant entre eux quelques coutumes qui maintenaient un lien avec leur pays d’origine. Ce n’est pas être raciste ou xénophobe que de constater que ce n’est plus le cas d’une partie de l’immigration d’aujourd’hui.

À cet égard, l’exemple de la Suisse pourrait être instructif. Il ne faut pas confondre la solidarité – qui peut prendre d’autres formes que l’accueil dans le pays – avec l’angélisme et l’irresponsabilité.

 Jean-Michel Léost

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Farid Benyettou, l’indécent « repenti »

Il va et vient, d’un plateau de télévision à l’autre, comme un héros des temps modernes. Le béret vissé sur la tête a remplacé le keffieh ; la veste en cuir s’est substituée à la tenue de prédicateur ; les Ray-Ban finissent de moderniser l’apparence d’un homme qui portait autrefois des binocles d’adolescent complexé.

Farid Benyettou, pourtant, n’est pas n’importe qui : il fut « l’émir des Buttes-Chaumont », le mentor de l’un des frères responsables de la tuerie dans les locaux de Charlie Hebdo, le propagateur de haine auprès de qui certains jeunes venaient prendre, si ce n’est des ordres, au moins des renseignements.

Le message était clair : le djihad était, selon le gourou islamiste, la seule voie à suivre ; les martyrs étaient des héros, et les héros des martyrs ; l’Irak était un terrain de jeu et d’entraînement pour les combats futurs.
 
« J’ai changé », affirme désormais l’ex-djihadiste en utilisant la formule seyant à toute personne peu à l’aise avec son passé turbulent. Le déclic serait survenu après les assassinats commis par Mohammed Merah. Pour Farid Benyettou, apparemment, inciter les autres à passer à l’acte, c’est bien ; les commettre, moins.

L’homme, libre comme l’air (!), se dit donc déradicalisé.

Foi d’un repenti. Suffisant, en tout cas, pour séduire une partie de la gauche qui, si l’heure n’était pas aussi grave, en ferait un nouveau Che Guevara (et pourquoi pas une mère Teresa ?).

Farid Benyettou vient de publier un livre (Mon djihad, itinéraire d’un repenti) en collaboration avec Dounia Bouzar, spécialiste controversée de la déradicalisation. Toute proportion gardée, c’est un petit peu comme si, demain, Francis Heaulme faisait un tour des prisons pour lutter contre le crime et Marc Dutroux une tournée des écoles pour mettre en garde contre la pédophilie.

Dans les interviews qu’il donne à foison, Farid Benyettou ne manque jamais d’indécence : il se plaint de ne pas trouver d’emploi dans les hôpitaux, en raison de son passé. Qu’il se rassure : il se trouvera un réalisateur pour l’engager au cinéma. En attendant, il travaille comme « formateur en déradicalisation » au centre de prévention, de déradicalisation et de suivi individuel de Dounia Bouzar.

La responsabilité, au moins morale, de Farid Benyettou dans les attentats qui ont endeuillé la France, et d’autres pays européens, aurait dû inciter les médias à plus de retenue au moment de l’inviter. Il n’en sera rien : c’est ainsi que va, désormais, le monde.


Gregory Vanden Bruel

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Italie : des migrants séquestrent 25 humanitaires


Le décès d’une demandeuse d’asile ivoirienne de 25 ans, lundi, dans le centre d’hébergement de Cona près de Venise, a déclenché la révolte des quelque 1.400 migrants africains y résidant. Bloquant les accès au centre, ils ont déclenché plusieurs incendies, détruit du mobilier et forcé 25 opérateurs humanitaires (dont deux médecins et une infirmière) à se barricader dans un des containers de la structure, sans chauffage ni lumière, ayant préalablement coupé l’électricité. Les captifs seront libérés dans la nuit grâce à l’intervention des forces de l’ordre qui, après plusieurs heures de « délicates médiations » (selon les mots du préfet de Venise), sont parvenus à pénétrer dans le territoire soustrait à leur autorité.
Un préfet, Angelo Senna, qui s’empressera devant les caméras de démentir aussi bien la prise d’otages – les opérateurs et médecins se seraient délibérément abrités dans les bureaux – que les incendies volontaires – les migrants auraient allumé des feux pour se réchauffer. À ces doux euphémismes (lire : contre-vérités), le maire de la petite ville de Cona répondra qu’il n’a vu, lui, que de constantes incivilités de la part des résidents du centre, et ce, depuis leur arrivée.

Concernant le regrettable décès, les voix des migrants sont unanimes : les responsabilités seraient à imputer au centre d’accueil ou au service de secours. Les accusations divergentes – manque d’accès aux médicaments d’une femme malade depuis des jours, conditions sanitaires faisant proliférer les maladies contagieuses, lenteur de l’ambulance – seront démenties par l’heure d’appel aux urgences et par l’autopsie effectuée sur le corps de la jeune femme, qui révélera une embolie bilatérale massive, un incident fulgurant ayant entraîné une mort immédiate.

Les motivations de la révolte et de la détérioration du centre étant infondées, cela s’apparente donc plus à l’énième déchaînement d’occupants qui, fidèles à une attitude victimiste à eux familière et à des prétentions toujours plus agressives, saccagent la maison de leur hôte.

Ils auront, cependant, raison sur un point : la structure est saturée, et cela génère divers problèmes de gestion dont ils ont à pâtir. Oui, ils ont raison : ils sont souvent logés dans des conditions indignes… Parce que l’Italie est au bord de la faillite, une faillite alimentée aussi par le poids d’une crise migratoire sans précédent dont les quantités sont simplement ingérables. Oui, ils ont raison : l’Europe n’est pas l’eldorado promis à leur départ.
Mais ils n’ont raison que dans une certaine mesure (et prendre 25 personnes en otage pour protester contre une mort naturelle ne l’est certainement pas). Car ils sont les premiers responsables de la dégradation et de la saleté du camp, et les vidéos de dénonciation publiées à partir de leurs smartphones dernière génération, montrant des déchets et excréments jonchant le sol, susciteront difficilement l’émoi : à défaut de rester chez eux pour participer à l’amélioration de leur pays, ils pourraient au moins faire ici ce que nous faisons tous : le ménage.

Audrey D’Aguanno

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Lille : à 19 ans, elle a le courage d’affronter une bande de barbares


Sur Boulevard Voltaire, vous appreniez qu’un homme s’était fait poignarder dans un train près d’Agen par une jeune chance pour la France pour lui avoir demandé gentiment d’arrêter d’importuner trois jeunes demoiselles. Aucune réaction des autres passagers. C’était le 28 décembre. Dimanche dernier, autre scène violente, mais au McDo de la gare de Lille. Un autre exemple de la lâcheté d’autrui, mais en pire, celui-là, car il va opposer une jeune fille, un handicapé mental et une bande nombreuse de « jeunes ».

Axelle, une étudiant de 19 ans, venait de fêter la nouvelle année à Lambersart et s’apprêtait à rentrer chez elle à Douai. Elle avait un peu de temps et avait choisi d’aller se restaurer au McDo de la gare de Lille-Flandres en compagnie de deux amis. Comment pouvait-elle imaginer que les dix prochaines minutes allaient se transformer en cauchemar ?


Elle a raconté à La Voix du Nord, qui n’a pas mentionné l’origine des « jeunes », ce qui s’est passé : « Une personne handicapée mentale était assise à côté de nous. Elle parlait très fort. Il y avait un groupe d’une quinzaine de jeunes installés à proximité d’elle. L’un d’eux a commencé à l’insulter : “Bitche (sic), incapable, grosse débile, tu sers à rien !” »

L’amie d’Axelle ose prendre la défense du handicapé et se fait aussitôt insulter avec force gestes par l’individu. Axelle prend naturellement la défense du handicapé et apostrophe l’excité : « Je lui ai dit de se calmer. Il est venu devant moi, avec une dizaine de ses potes derrière, et voulait que je sorte pour s’expliquer. Je lui ai demandé d’aller se rasseoir. Il m’a mis une gifle en plein visage. Puis il m’a porté un coup de poing dans l’œil gauche et un coup de pied dans le haut de la cuisse.

Je suis tombée sur ma copine. »
 
Cette frêle jeune fille face à ce barbare et à ses « potes » venait d’avoir le courage de la résistance. On se dit toujours que « si j’avais été là, moi aussi, je serais intervenu »… Mais un coup de couteau est si vite arrivé que l’on réfléchit à deux, voire trois fois et plus, avant d’affronter le fou, le violent, l’agresseur qui importune le restaurant, le wagon ou une passante dans la rue. Alors, oui, Axelle peut à juste titre dénoncer l’indifférence des clients et du personnel de ce McDonald’s lillois. Mais l’homme restera l’homme, égoïste et indifférent à son environnement, surtout lorsque de celui-ci surgit l’hostilité. 

Le second ami d’Axelle a bien essayé d’interpeller, à son tour, le groupe, mais son intervention n’a fait qu’empirer la violence et… l’indifférence des autres. Elle a exprimé son ressentiment à La Voix Du Nord : « Dans le restaurant, personne n’a réagi ! Pourtant, il était plein, il y avait des hommes. Tout le monde a vu la scène. Même s’ils avaient peur, les gens auraient pu appeler des policiers en gare ! Je suis choquée par ce comportement indigne. »
 
La plainte qu’elle a déposée ne sera sans doute que symbolique. Pourtant, elle affirme : « Physiquement, j’ai eu des troubles de la vision pendant quelques jours et, psychologiquement, je me méfie dans la rue, alors que ce n’était pas mon tempérament. » On peut espérer aussi que la direction de McDonald’s va rappeler à ses employés qu’ils sont là pour servir. Des hamburgers, certes, mais aussi servir. 
 
Une courageuse jeune fille a su faire face à la violence verbale et physique de jeunes désorientés, inéduqués et probablement inéducables. Un simple fait divers qui doit nous rappeler que survivre dans ce monde nécessite une force de résistance que nombre de nos aînés ont eue, eux, pour affronter d’autres barbares.

Floris de Bonneville

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A Milan, la chapelle devient mosquée !

L’islam vient semer la guerre religieuse sur nos terres européennes, anciennement chrétiennes, et les autorités ecclésiastiques, au nom de l’amour fraternel, ouvrent leurs bras aux envahisseurs musulmans. De capitulation en reddition, l’occident avachi dépose les armes avant même de combattre et se croit grand humaniste alors qu’il n’est que masochiste.
 
A Milan, à l’aéroport de la Malpensa, le deuxième d’Italie, la chapelle de la Madonne de Lorette devient pour moitié une mosquée ! Les tapis pour prier Allah sont disposés devant l’autel où trône le Crucifix. Première fois que cela arrive dans cet espace sacré dédié à Notre-Dame de Lorette, protectrice de ceux qui volent dans les airs. 
 
Le chapelain depuis 11 ans, Don Ruggero Camagni, ne voit en cet œcuménisme accommodant pour les mahométans aucun inconvénient :
« Ils m’ont posé la question. Ils n’avaient pas de lieu de culte à la Malpensa, ils m’ont demandé de l’aide. Le chrétien est porté à partager : s’il a trois chambres, il se serrera pour donner un toit à qui n’en a pas. C’est pareil pour la prière. »
Foin de l’identité des catholiques, le merveilleux partage avec l’étranger liquide leurs prérogatives et livre, sourire aux lèvres et main sur le cœur, leurs églises à l’ennemi du Christ.
 
Étonnamment ces mêmes mahométans ne sont pas prêts eux à prêter leurs mosquées en terre d’islam aux chrétiens. Ce message de communion est à sens unique :
« Nous sommes frères, tous frères, c’est beau de prier ensemble»
continue extasié le bonhomme sans soutane.
 
Le nouveau credo à la mode de ces nouveaux prêtres de l’œcuménisme est le dialogue à tout va avec l’islam, qui s’apparente en somme à un agenouillement détourné envers le culte de Mahomet. Signe des temps de l’apostasie générale du monde chrétien et de son autopunition perverse.
 
 Francesca de Villasmundo
 

Le rappeur diffuse un clip tourné alors qu’il était incarcéré

Le rappeur marseillais Elams a diffusé mercredi le clip de sa dernière chanson, intitulée « Prétoire », tourné dans la prison de Luynes en 2016, alors qu’il y était incarcéré. A la direction des services pénitentiaires de la région Paca, on évoque le problème des téléphones portables en détention, qui sont très difficiles à détecter.


Le rappeur marseillais d’origine comorienne Elams a diffusé un nouveau clip tourné dans la prison de Luynes (Bouches-du-Rhône) en 2016, alors qu’il y était incarcéré. Le clip de la chanson, intitulée «Prétoire», comptait ce vendredi près de 140 000 vues sur YouTube depuis sa diffusion mercredi. Elle a été suspendue sur DailyMotion.

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Royaume-Uni : la parodie de « the real housewives » version djihadiste passe mal

Une vidéo intitulée «The Real Housewives of ISIS» («Les vraies ménagères de Daesh») diffusée dans une émission satirique de la BBC, mardi soir, provoque depuis un vif débat au Royaume-Uni.


Elle a été vue à plus de 21 millions de reprises et s’était attirée plus de 87.000 commentaires sur la page Facebook de BBC 2, ce vendredi matin. Les avis oscillaient entre «scandaleux» et «génial» sur ce sketch de moins de deux minutes qui se veut une parodie de l’émission de télé-réalité américaine «The Real Housewives» qui suit le quotidien et les péripéties sociales d’un groupe de riches femmes au foyer aux États-Unis.

Dans le sketch de la BBC, elles sont remplacées par des femmes de djihadistes en hijab qui évoquent leurs problèmes de garde-robe ou leurs déboires conjugaux.

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Michel Onfray : « la civilisation occidentale est en phase terminale »

Les jours de la civilisation occidentale sont comptés, affirme le philosophe Michel Onfray dans « Décadence », un livre au titre volontairement provocateur à paraître le 11
janvier chez Flammarion.




« La civilisation judéo-chrétienne européenne se trouve en phase terminale », soutient le philosophe athée, qui assure avoir constaté ce phénomène « comme un médecin le ferait d’une desquamation ou d’une fracture, d’un infarctus ou d’un cancer« .

Pavé de 650 pages, « Décadence », sous-titré « de Jésus au 11-Septembre, vie et mort de l’Occident », entend raconter l’histoire de la civilisation judéo-chrétienne des origines à nos jours au risque, parfois, de raccourcis hasardeux. […]

L’auteur ne cache pas son admiration pour le travail de Samuel Huntington et son « Choc des civilisations » (1996), un livre, écrit Onfray, « validé par le réel » bien qu’il fut « déconsidéré lors de sa parution en France par l’intelligentsia parisienne« . […]
« L’effondrement du judéo-christianisme en Europe, la baisse du taux de fécondité de sa population couplée à la Résurgence de l’Islam et à l’augmentation de son taux de fécondité, témoigne en faveur de l’islam porteur d’une nouvelle spiritualité européenne capable de disposer de la puissance avec laquelle se constituent les civilisations nouvelles », prévoit l’auteur du « Manifeste hédoniste », qui dénonce tout à la fois le concile Vatican II qui « a fait de Dieu un copain à tutoyer » et la libéralisation des moeurs.
« Les législations postchrétiennes qui libèrent la sexualité et la découplent de la procréation, de l’amour et de la famille contribuent à l’effondrement démographique« , écrit-il.
« Le judéo-christianisme a régné pendant presque deux millénaires. Une durée honorable pour une civilisation. La civilisation qui la remplacera sera elle aussi remplacée. Question de temps. Le bateau coule: il nous reste à sombrer avec élégance.« 

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Identité nationale et immigration : les catholiques divisés

L’appel du pape à accueillir les migrants a crispé une partie des fidèles catholiques en France, inquiets de la perte de l’identité chrétienne de l’Europe.

 
Pour la première fois, ils exposent au grand jour les crispations que causent à certains catholiques les prises de positions du pape François sur les réfugiés.


 Sous le titre « La tentation identitaire », l’hebdomadaire catholique La Vie (groupe Le Monde) publie une enquête sur l’influence des milieux identitaires dans la cathosphère. Y figurent en bonne place les bonnes feuilles du livre d’Erwan Le Morhedec, intitulé ‘Identitaire, le mauvais génie du christianisme’ (Cerf). En face, Valeurs Actuelles met en scène « Le pape qui fait scandale », nourri d’extraits du livre du rédacteur en chef des pages culture de ce magazine, Laurent Dandrieu, intitulé ‘Eglise et immigration, le grand malaise. Le pape et le suicide de la civilisation européenne » (Presses de la Renaissance). […]

Erwan Le Morhedec, auteur du blog Koztoujours.fr, dépeint comment les réseaux identitaires de l’extrême droite issus du néo-paganisme mettent à profit le malaise de certains catholiques face à la crise migratoire, à l’enracinement de l’islam et à la prise de conscience qu’ils seraient aujourd’hui une minorité parmi d’autres, pour instrumentaliser leur foi et la réduire à un attribut identitaire à visée essentiellement politique. «Ici et là, des catholiques cohabitent avec des identitaires, imaginent parfois les évangéliser quand ce sont eux qui les identitarisent», écrit-il. Sa critique a d’autant plus de poids qu’elle n’émane pas de la gauche de l’échiquier politique.

Laurent Dandrieu, lui, met en accusation l’attitude de l’Eglise et de son chef face à l’« invasion », à la « substitution progressive de la population » qui seraient la conséquence de l’actuel flux migratoire. L’Eglise donnerait le sentiment d’avoir « passé l’Europe par pertes et profits », l’ouvrant « aux forces qui menacent de détruire ce qui fait son identité réelle » et demandant à ses ouailles de consentir à « l’islamisation de l’Europe ». Le rédacteur en chef de Valeurs actuelles veut démontrer que « le discours actuellement dominant dans l’Eglise est infidèle à sa propre doctrine sur les droits des nations » et qu’il est urgent qu’elle trouve un discours « plus responsable et plus authentiquement charitable » sur l’immigration. […]

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