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samedi, 07 janvier 2017

Contrôlé quatre fois sans permis en seulement trois semaines

Le jeune homme n’avait vraiment pas retenu la leçon.

Durant les trois dernières semaines, un jeune homme âgé de 19 ans a été intercepté quatre fois par les forces de police alors qu’il n’a pas le permis de conduire. La dernière fois, c’était le 4 janvier à Saint-Fons, et l’avant-dernière fois la veille seulement le 3 janvier !

Renvoyé en comparution immédiate, il a expliqué avoir acheté une voiture et l’avoir assuré, mais cela sans jamais avoir obtenu le papier rose.

L’individu a été condamné à deux mois de prison ferme, 500 euros d’amende ainsi que la confiscation de son véhicule.

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Identité nationale et immigration : les catholiques divisés

L’appel du pape à accueillir les migrants a crispé une partie des fidèles catholiques en France, inquiets de la perte de l’identité chrétienne de l’Europe.


Pour la première fois, ils exposent au grand jour les crispations que causent à certains catholiques les prises de positions du pape François sur les réfugiés.


Sous le titre « La tentation identitaire », l’hebdomadaire catholique La Vie (groupe Le Monde) publie une enquête sur l’influence des milieux identitaires dans la cathosphère. Y figurent en bonne place les bonnes feuilles du livre d’Erwan Le Morhedec, intitulé ‘Identitaire, le mauvais génie du christianisme’ (Cerf). En face, Valeurs Actuelles met en scène « Le pape qui fait scandale », nourri d’extraits du livre du rédacteur en chef des pages culture de ce magazine, Laurent Dandrieu, intitulé ‘Eglise et immigration, le grand malaise. Le pape et le suicide de la civilisation européenne » (Presses de la Renaissance). […]

Erwan Le Morhedec, auteur du blog Koztoujours.fr, dépeint comment les réseaux identitaires de l’extrême droite issus du néo-paganisme mettent à profit le malaise de certains catholiques face à la crise migratoire, à l’enracinement de l’islam et à la prise de conscience qu’ils seraient aujourd’hui une minorité parmi d’autres, pour instrumentaliser leur foi et la réduire à un attribut identitaire à visée essentiellement politique. «Ici et là, des catholiques cohabitent avec des identitaires, imaginent parfois les évangéliser quand ce sont eux qui les identitarisent», écrit-il. Sa critique a d’autant plus de poids qu’elle n’émane pas de la gauche de l’échiquier politique.

Laurent Dandrieu, lui, met en accusation l’attitude de l’Eglise et de son chef face à l’« invasion », à la « substitution progressive de la population » qui seraient la conséquence de l’actuel flux migratoire. L’Eglise donnerait le sentiment d’avoir « passé l’Europe par pertes et profits », l’ouvrant « aux forces qui menacent de détruire ce qui fait son identité réelle » et demandant à ses ouailles de consentir à « l’islamisation de l’Europe ». Le rédacteur en chef de Valeurs actuelles veut démontrer que « le discours actuellement dominant dans l’Eglise est infidèle à sa propre doctrine sur les droits des nations » et qu’il est urgent qu’elle trouve un discours « plus responsable et plus authentiquement charitable » sur l’immigration. […]

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Genlis : la future mosquée aurait-elle trouvé son terrain ?

C’était il y a deux ans et demi. Le 12 mai 2014, Yassine Boudebza, président de l’Association socioculturelle et cultuelle des musulmans de Genlis (ASCMG), informait dans nos colonnes : 

« Nous nous sommes aperçus, avec d’autres familles du canton, que nous étions plusieurs à devoir nous rendre à Dijon, Chenôve ou Quetigny pour trouver un lieu de culte. On a fait une petite étude et on a établi que trois cents personnes, en comptant les adultes et les enfants, pourraient être concernées ».

Évoquée depuis plusieurs années donc, la construction d’une mosquée à Genlis n’a jamais été aussi probable après la signature annoncée, récemment, d’un ­compromis de vente.

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Aide aux migrants: un enseignant-chercheur du CNRS relaxé à Nice

 Pierre-Alain Mannoni, un enseignant-chercheur du CNRS jugé pour avoir aider des migrants à Nice a été relaxé aujourd’hui.

Il avait été arrêté en octobre dernier avec trois illégaux dans sa voiture. Le parquet avait requis une peine de six mois de prison avec sursis.

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Le « taharrush » – viol commis par des bandes de migrants – a encore frappé en Europe le soir du Nouvel An

Les médias francophones n’en disent restent très discrets sur le sujet. Un sujet toujours tabou au sein des rédactions de la presse politiquement correcte. Pourtant, les faits sont là. Cette fois encore, la nuit du Nouvel An a tourné au cauchemar pour des femmes agressées sexuellement par des bandes d’immigrés.

 
Le 31 décembre 2016, c’est en Autriche que plusieurs femmes ont subi les agressions sexuelles de groupes d’hommes décrits comme des immigrés.
 
De nombreuses plaintes ont été déposées dans la ville autrichienne d’Innsbruck (Tyrol). 
 
«Nous n’avons jamais été confrontés à quelque-chose de comparable dans le passé», avoue Ernst Kranebitter, de la police régionale. 
 
«Ils dansaient autour des victimes, puis leur ont soudainement saisi la poitrine ou mis la main entre les jambes. Tout s’est déroulé dans un cadre festif, rendant difficilement repérable ce qui ce passait», a ajouté Ernst Kranebitter. 
 
Craignant de tels incidents, la police autrichienne avait distribué 6.000 alarmes de poche destinées aux femmes. 
 
En vérité, de plus en plus de services de police à travers l’Europe considèrent que ces agressions sexuelles relèvent du Taharrush, un jeu de viol, pratiqué depuis longtemps dans toute l’Afrique du Nord et au Moyen-Orient.
 
Avec l’immigration massive de ces populations en Europe, ce sont leurs coutumes les plus barbares qui s’exportent chez nous. 
 

La lettre quotidienne d'information d'Eurolibertés

 

 

Jacques Toubon ou quand la droite s’oppose aux expulsions

Michel Lhomme, philosophe, politologue

Dans un grand esprit humaniste forcément éclairé par l’esprit des loges, Jacques Toubon dénonce  »fermement » croit-il bon d’ajouter, l’expulsion des immigrés illégaux de Mayotte.

De janvier à avril dernier, des centaines de familles comoriennes avaient été expulsées de villages à Mayotte. Interpellé par les associations, le défenseur des droits, Jacques Toubon vient donc de recommander au préfet de Mayotte d’interdire à l’avenir ces expulsions. Souvenons-nous, nous étions alors à Mayotte en pleine crise au point que la place de la République de Mamoudzou était envahie de réfugiés.

Nous avions alors relaté la gravité de la situation en dénonçant, pour notre part, la lâcheté des autorités françaises  qui, n’assurant pas la sécurité des frontières de Mayotte depuis des années,  condamnaient en avril les  »décassages » mais acceptaient d’expulser les clandestins que les villageois leur apportaient n’ayant même pas le courage en fait d’aller les débusquer par eux-mêmes chez eux.

Or que dénonce notre drauchien, défenseur des droits ?

Foule devant les services de l'immigration à Mayotte
Foule devant les services de l’immigration à Mayotte
 
Jacques Toubon estime que les « courriers, tracts et affiches élaborés et distribués par les collectifs de villageois et ayant pour objet l’expulsion de clandestins sont susceptibles d’être qualifiés de provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence« . En gros, la grande rhétorique des  »heures sombres de notre histoire  » sous forme carrément d’un  » J’accuse » que le pauvre drauchien croyait sans doute voir repris dans la presse métropolitaine où son J’accuse n’a fait hélas pour lui qu’un grand flop !

En notant que les maire des communes incriminées, le préfet de Mayotte, le procureur de la république et les services de gendarmerie étaient informés de la réalité des rassemblements visant à expulser des Comoriens, Jacques Toubon estime que ces manifestations auraient dû être interdites et que les forces de l’ordre auraient dû empêcher la destruction des habitations de ces étrangers.

Mais sait-il ce pauvre Toubon que les forces de l’ordre sont inexistantes à Mayotte, qu’il n’y a par exemple qu’une seule brigade de gendarmerie celle de Mtzamboro qui dessert le Sud et le Nord de l’île avec simplement une petite antenne à M’Zouazia ?
Le secrétaire national pour l’Outre-mer du syndicat Alliance-Police, Eric Mildenberger lors d’une visite  à Mayotte a constaté le manque de moyens et d’effectifs criants en se rendant sur le terrain. Il en est abasourdi. Selon lui, “la police nationale à Mayotte est celle qui cumule le plus de difficultés en Outre-mer…” . En fait à Mayotte, la police se sent déshéritée encore plus par les annonces non tenues du Plan Cazeneuve-Mayotte du printemps 2016. Le départ de Bernard Cazeneuve et l’arrivée de Bruno Le Roux ne changeront d’ailleurs rien. C’est une fin de régime. A Mayotte, sur les 76 policiers annoncés par le plan Cazeneuve, la majeure partie était des remplacements et si l’on sort très précisément  sa calculette, on enregistre en fait seulement 35 policiers en renforts réels, là où la préfecture n’en avait que 14. Alors ne se moque-t-on pas du peuple mahorais ?

Jacques Toubon en tout cas n’en a cure. Il se contente de donner des leçons de grande morale aux autorités en qualifiant les expulsions « d’illégales ». Ces événements qu’on appelle à Mayotte les  »décassages » constituent selon le défenseur des droits une atteinte au droit fondamental des personnes à vivre en sécurité, Toubon ignorant bien sûr l’insécurité permanente dans laquelle vivent les Mahorais et les métropolitains en place. Toubon relève – et sur ce point il a raison – que 150 enfants ont été déscolarisés, du fait des expulsions alors que selon les accords internationaux signés par la France « tout enfant bénéficie du droit à l’éducation, et la scolarisation des enfants relève d’une obligation d’État« . Le défenseur des droits recommande donc au préfet de Mayotte « de prévenir à l’avenir ces expulsions« . Il recommande aux 17 maires incriminés de faire respecter l’ordre public sur son territoire. Enfin il rappelle à la ministre des Outre-mer son annonce du 29 septembre 2016 qui prévoyait l’augmentation de la présence des forces de l’ordre à Mayotte, annonce, nous le répétons, restée toujours sans suite à l’heure qu’il est.

Les propos de Jacques Toubon ont le mérite d’être clairs. Les renforts, à supposer même qu’ils arrivent, ne devront pas servir à l’expulsion des clandestins mais à défendre, comme en métropole, leur installation illégale sur le département. Comme en France, les choses sont claires : les Mahorais s’ils veulent rester français, ne pourront compter que sur eux-mêmes .

Comme en Italie,  n’allons-nous pas arriver à devoir céder, sous peine d’inculpation, sa maison secondaire aux  »réfugiés ».

Jacques Toubon a notamment été député de Paris, maire du 13ᵉ arrondissement de Paris de 1983 à 2001, ministre de 1993 à 1997 et député européen de 2004 à 2009. Il assure ensuite la présidence du conseil d’orientation de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration de 2007 à 2014 et celle de la FEVIS (Fédération des ensembles vocaux et instrumentaux spécialisés ) depuis 2011. Il devient Défenseur des droits, le 17 juillet 2014, nommé par François Hollande.

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Inde : les violeurs d’une religieuse missionnaire acquittés

 

 
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Le 20 juin 2015, une religieuse de 47 ans, membre de la congrégation des Salésiennes missionnaires de Marie Immaculée, fut agressée dans le dispensaire Christ Help Center (Khrist Sahay Kendre) de Raipur (Chhattisgarh), où elle était infirmière, par deux jeunes gens masqués qui la ligotèrent sur le lit de sa chambre, la bâillonnèrent et la violèrent en réunion. L’affaire fit grand bruit dans l’État du Chhattisgarh et dans les communautés chrétiennes locales. La religieuse déposa une plainte, la police interrogea plus de 200 personnes et finit par arrêter et inculper deux jeunes hommes, l’un de 19 ans et l’autre de 25. Ils viennent de passer au tribunal, mais le juge les a acquitté pour « manque de preuves ».
 

GPA : le retour du commerce triangulaire

 

 

 

Images-9Le commerce triangulaire est la traite négrière menée au moyen d'échanges entre l'Europe, l'Afrique et les Amériques, pour assurer la distribution d'esclaves noirs aux colonies du Nouveau Monde.
Sur un forum de propagande en faveur des mères porteuses, on trouve un argumentaire en faveur de la location d'utérus de femmes africaines :
L'homosexuel, qui a loué le ventre d'une Béninoise, révèle la constitution d'un réseau de mères porteuses africaines "pour aider les blancs comme nous et à moindre coût".
"les gens ignorent qu'il y a des tonnes de femmes en Afrique qui pour peu d'argent seraient ravies de porter votre Bébé, sans duperie, sans trahison, encore qu'elles sont encore très naives pour la plupart qui ne savent encore rien de la GPA au Togo et au Bénin."

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L’Etat a versé 1,5 million d’euros par mois aux clandestins installés à Calais

C'est gratuit c'est l'Etat qui paie ? Ben non, il s'agit de notre argent :

"Chaque mois, les pouvoirs publics déversaient sur le campement de migrants de Calais plus d’1,5 million d’euros. Non content d’avoir créé de toutes pièces ce bidonville géant, en obligeant en mars 2015 les résidents des petits camps disséminés dans le centre-ville à s’y réunir, l’Etat a ensuite « subventionné » à son insu l’économie informelle de ce lieu qu’il a finalement fini par démanteler…"

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Pas d'amalgame avec les "chances pour"

Lu sur Novopress à propos de la Bavière:

"En 2014, selon les chiffres officiels de la police, 32,9 % des viols et agressions sexuelles étaient commises par des étrangers. Un tiers ! Ce chiffre, déjà considérable, a encore augmenté. En 2015, suite à l’ouverture des frontières par la chancelière Angela Merkel, le pourcentage est monté à 42,7 % !"

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Plus de cours d’arabe à Six-Fours-les-Plages !

L’affaire commence en septembre 2016. Dans un message diffusé sur Facebook, la mère d’une élève de l’école primaire Reynier, à Six-Fours-les-Plages, dans le Var, se plaint que sa fille va devoir suivre des cours d’arabe. Les Décodeurs, ces fameux redresseurs de torts du Monde, s’empressent de rétablir la vérité : ces cours se déroulent en dehors du temps scolaire et ils sont facultatifs.

Mais, même dispensés hors du temps scolaire, ils le sont dans l’école. Or, « la mairie est responsable de ce qui se passe à l’école en dehors du temps scolaire », comme le rappelle le maire LR de Six-Fours-les-Plages, Jean-Sébastien Vialatte. Et ce maire (on le comprend) s’oppose à la tenue de ces cours. 

Il faut avouer que l’enseignement de langue et culture d’origine (ELCO) ne favorise pas vraiment l’intégration des populations immigrées. Enseigner l’arabe à de jeunes enfants maghrébins qui ne maîtrisent pas le français risque, au contraire, de les maintenir dans un communautarisme délétère. Mais M. Vialatte, visiblement soucieux de ne pas polémiquer, n’avance pas cet argument.
Il met, en revanche, l’accent sur un autre problème, majeur, de ces enseignements : « [Le chargé de cours est] un personnage que je ne connais pas, qui n’est pas payé par l’Éducation nationale, et à propos de qui je n’ai aucune assurance. » Autrement dit, ce type d’enseignement, pourtant dispensé à de très jeunes enfants, est confié à des gens sur lesquels ne s’exerce aucun contrôle véritable. Mme Vallaud-Belkacem a, certes, prévu de réformer le système, mais pourquoi n’a-t-elle pas mis immédiatement fin aux ELCO si elle en perçoit le danger et les dérives possibles ?

Le 28 novembre, l’affaire rebondit, plus de trois mois après la rentrée. Une audience se tient devant le juge des référés, après qu’un déféré préfectoral a été déposé contre le maire. C’est que Jean-Sébastien Vialatte a demandé, à deux reprises, à la police municipale d’intervenir auprès de la personne en charge de ces cours. Scandaleux ? En réalité, l’ordonnance stipule que la police « a, le 18 novembre 2016, constaté que le cours avait été annulé et, le 25 novembre 2016, remis à l’enseignant un pli émanant de la mairie sans pour autant s’opposer à la tenue du cours ». Le maire a donc seulement voulu, par cette lettre, « signifier à une personne qui voulait rentrer dans l’école que la mairie ne donnait pas son accord ». On est loin des lettres de cachet ou, puisque la comparaison est à la mode, des mandats d’amener sous le régime de Vichy…

Le tribunal administratif a, d’ailleurs, donné raison au maire de Six-Fours-les-Plages. Puisque le cours d’arabe a bel et bien eu lieu le 25 novembre, le juge des référés a en effet estimé qu’il n’y avait pas eu « d’obstacle effectif à l’exercice de l’enseignement » et que « la présence de la police municipale ne peut être regardée comme une tentative d’assurer l’exécution forcée d’une telle mesure d’interdiction ». À une époque où la justice est si encline à sanctionner une islamophobie et un racisme souvent fantasmés, c’est une bonne nouvelle !

Le maire nous informe également que la personne chargée du cours d’arabe « n’intervient plus aujourd’hui dans l’école ». Nous ignorons pourquoi, mais c’est à coup sûr une deuxième bonne nouvelle !

Christine Célérier

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Aider les migrants : Légion d’honneur ou prison ?

La Légion d’honneur récompense les « services éminents acquis au service de la nation ». Le maire de Pouilly-en-Auxois, commune de Côte-d’Or de 1.600 habitants, fait partie de la promotion du Nouvel An dans notre premier ordre national, sur le contingent du ministre de l’Intérieur. Le Journal officiel, laconique comme il se doit, précise que le récipiendaire justifie de 48 années de service. Il est maire de sa commune depuis 2014. Le Bien public, le quotidien de la Côte-d’Or, nous apprend que cette distinction aurait été accordée à l’édile « pour avoir accueilli les migrants »

On imagine que le maire, en apprenant sa nomination, a dû se renseigner auprès de la préfecture et qu’il lui a été répondu qu’il devait cette croix à « sa gestion des migrants », pour reprendre les mots du quotidien bourguignon. Donc, l’accueil des migrants est un service éminent rendu à la nation. Qu’on se le dise.

On se souvient, en effet, qu’en février 2015, cette commune avait été l’une des premières à se voir imposer des migrants en provenance de Calais – une soixantaine de Soudanais, en l’occurrence. France 2 avait, du reste, présenté un reportage au JT de Pujadas en juin de la même année. On y voit le maire faire face à l’une de ses administrées, au chômage, menacée d’exclusion. « Ces gens-là [les migrants], ils ont tout et que nous, Français, on n’a rien. 

Quand on est dans la misère, on nous met dehors. » Réponse du maire, qui évite d’aborder le fond de la question : « Mais c’est temporaire, temporaire. C’est-à-dire que c’est trois mois, six mois maximum, le temps que leur statut soit reconnu ou pas. » Temporaire, comme la misère et le chômage de cette Bourguignonne. Temporaire, comme la misère et le chômage de ces millions de Français qui ont le malheur de se trouver dans l’angle mort de la mondialisation.

Le reportage se poursuit dans le bureau du maire. Question de la journaliste : « Est-ce que vous avez eu le choix ? » Réponse : « Pas du tout. » Aujourd’hui, donc, le maire reçoit sa récompense pour ce qu’il qualifie – l’arrivée des migrants -, dans l’interview qu’il vient de donner au Bien public, comme un « non-événement ».

Au pays merveilleux d’Alice, on distribue des cadeaux pour les non-anniversaires. Au pays de Hollande, des Légions d’honneur pour des non-événements. Et c’est fou comme il y a eu des non-événements en 2016, partout en France. Il est vrai qu’avec un non-Président !

Effet du hasard ou « campagne jumelée » – pour reprendre l’expression de Coluche -, on jugeait, mercredi au tribunal correctionnel de Nice, un agriculteur de la vallée de la Roya qui, depuis plusieurs mois, aidait des clandestins, notamment érythréens, en leur faisant franchir la frontière franco-italienne dans sa camionnette et en organisant un centre illégal d’hébergement dans un local désaffecté de la SNCF. Près de 200 Érythréens auraient, ainsi, bénéficié de l’aide de ce passeur bénévole. Ce « héros » presque ordinaire du grand village mondial revendique clairement ses actes : « Ce que je fais n’est pas un sacrifice, c’est un honneur. » Les policiers, les gendarmes et douaniers qui s’échinent à pourchasser les clandestins apprécieront. Un honneur qui peut lui coûter jusqu’à 30.000 euros d’amende et cinq ans de prison. Le procureur a requis huit mois avec sursis…

La France n’est pas le pays merveilleux d’Alice mais le royaume d’Ubu. Aider des individus, entrés illégalement sur le territoire de la République et qui n’ont rien à y faire, peut donc in fine valoir la Légion d’honneur comme la prison. Tout est question de tempo et de tampon, comme toujours en France.

Georges Michel

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Oummaloc, ou quand le communautarisme s’invite sur le Web


Le communautarisme s’invite sur le Web. Des ghettos se forment sur la Toile. Un site d’annonces immobilières vient d’ouvrir, destiné uniquement aux musulmans.

La Toile permettait, déjà, de rencontrer une âme sœur chrétienne ou musulmane. Elle va, désormais, pouvoir mettre en relation propriétaires et locataires sur la seule base de leur foi. 

Pour les rencontres amoureuses où le sexe n’est pas la priorité – puisque le but n’en est pas de trouver le « plan d’un soir » mais un mari ou une épouse -, les musulmans offrent une multitude de sites où le communautarisme ne fait aucun doute : muslima.com, mektoube.fr, etc.

Les offres chrétiennes ou juives sont beaucoup plus restreintes, mais elles existent, telles theotokos.fr ou jetunoo.frt. Même les bouddhistes peuvent se retrouver entre eux sur le Web. Il leur suffit de taper sur la barre d’adresse de leur navigateur oulfa.fr.
Disons que ce communautarisme-là est plus personnel, plus discret. Celui qui vient d’éclore à destination des musulmans sous l’appellation de oummaloc.com risque d’accélérer la ghettoïsation de nos régions. Il est très clairement énoncé que nul autre être qu’un musulman pratiquant, bien sûr, ne pourra fréquenter le site (en utilisant des règles de bonne conduite assez strictes).
Cet Airbnb islamisant offre donc, désormais, aux millions de musulmans de notre pays, et de bien d’autres pays, d’ailleurs, l’assurance d’une mosquée proche, d’un régime halal, d’un environnement qui n’est pas haram.
 
Mais, contrairement au site d’herbergement américain, Oummaloc refuse d’appliquer le règlement très ouvert à toutes les cultures, religions et sexes divers et variés imposé depuis peu aux abonnés d’Airbnb.
 
Pourtant, son règlement paraît plutôt sain puisqu’il exige que « les relations au sein de la communauté Oummaloc s’articulent autour de 4 valeurs principales qui sont destinées à tous les hébergeurs et voyageurs : Respect, Confiance et Sécurité, Fiabilité, Honnêteté. » Mais le communautarisme qu’il sous-tend l’est beaucoup moins. La page d’accueil se réclame de prime abord comme la première plate-forme d’hospitalité « muslim-friendly » (en anglais dans le texte) et sa page d’accueil précise qu’« Oummaloc s’ouvre à tous les amateurs de nouvelles rencontres, à tous ceux qui souhaitent partager ou découvrir l’hospitalité musulmane dans le respect et la volonté de tisser des liens de fraternité ».

Soyons honnête, il est un autre site communautariste qui s’adresse, lui, aux chrétiens de toutes origines : ephatta.com. Et comme son équivalent islamiste, son règlement se présenté sous forme de commandement, mais il est axé, évidemment, sur l’hospitalité et les valeurs chrétiennes. Ephatta en araméen, la langue du Christ, signifie « ouvre-toi ». On peut y lire qu’« Ephatta est une des solutions pour retisser du lien entre les hommes, retrouver le goût de donner et de recevoir, reconnaître et découvrir en l’autre ce qu’il est de plus fondamental. L’hospitalité est un concept qui – s’il n’est pas exclusivement chrétien – en est un principe fondamental, la vertu sur laquelle s’est construite le christianisme quand les disciples du Christ sont allés porter la bonne parole dans le monde entier. C’est pour s’appuyer sur cette vertu particulière qu’est l’hospitalité chrétienne qu’Ephatta a été créé. »

Et la grande différence de ce site chrétien réside dans sa gratuité. L’hospitalité offerte par les propriétaires est gracieuse. C’est un service proposé pour découvrir une famille, une région, un pays. Alors qu’Oummaloc est une plate-forme payante.

Floris de Bonneville

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La dette de la France vis-à-vis des colonies ? Parlons-en !

François Hollande s’est engagé, ce 19 décembre 2016, à faciliter l’accession à la nationalité française aux soldats sénégalais ayant participé aux combats pour la libération de la France.

Il me semble nécessaire de rafraîchir certaines mémoires et, tout en rendant hommage aux régiments coloniaux qui participèrent à cette libération de la France, de rappeler qu’en 1943, ils étaient composés de 410.000 mobilisés (57 % de Maghrébins et 43 % de pieds-noirs, soit 16 % de la population française d’Algérie, la communauté la plus engagée dans ce conflit mondial).
Il est donc faux de prétendre, par exemple, que l’armée du général de Lattre de Tassigny était composée de 60 % de Maghrébins car dans ce pourcentage sont incorporés les pieds-noirs, assimilés donc aux Arabes.

L’armée de De Lattre se composait, en réalité, de 50 % de Maghrébins, 32 % de Français d’Algérie, 10 % d’Africains et 8 % de métropolitains. En revanche, il est intéressant de rappeler que des milliers de Maghrébins combattirent aux côtés des nazis, contre la France et ses alliés, et que des milliers poursuivirent leurs exactions, après-guerre, en Algérie.

Notamment la Brigade nord-africaine, créée par Henri Lafont et la star du foot de l’époque, Alexandre Villaplane, et financée et armée par l’homme d’affaires israélien Joseph Joanovici. Combattants recrutés parmi les immigrés maghrébins de la région parisienne, composée principalement d’Algériens et dirigée par le capitaine Mohamed El Maadi.

Cette brigade se distingua surtout par les pillages, les viols et les exactions commis dans les régions de Tulle, Bergerac et Montélimar. 

Elle fut surnommée « SS Mohamed » et se composait de membres du PPA (Parti populaire algérien) et de transfuges du Parti communiste français, qui fournirent le gros de l’encadrement. Citons, également, le cas de Saïd Mohammedi, dit Si Nacer, aspirant de l’armée française, qui s’engagea volontairement dans les Waffen-SS et devint lieutenant d’une Panzerdivision sur le front de l’Est. Il fut décoré de la croix de fer directement par Hitler.
Si Nacer fut envoyé en mission de sabotage en Algérie, dès l’été 1944, dans la région de Tébessa. Condamné aux travaux forcés à perpétuité, il rejoint le FLN en 1952 et, en 1957, assume le massacre du village de Melouza (315 habitants exterminés par le FLN parce qu’ils refusaient de collaborer).

Nommé colonel et chef d’état-major de l’ALN, puis chef de la Wilaya 3 et, par la suite, député et ministre. Il sera disgracié par le président Boumédiène et, après avoir rejoint les rangs islamistes du FIS, en 1989 en Algérie, il mourra à Paris le 5 décembre 1994.
Et puisqu’il est question des « indigènes », citons le cas du bataillon Deutsche-Arabische 845, créé en 1943 et composé de Nord-Africains, notamment 10.000 Tunisiens. Il combattra en Grèce, Croatie et fut totalement écrasé en s’opposant aux Anglais, en Tunisie.

N’est-il pas un peu tard, 70 ans après, de se souvenir de la « dette de la France » vis-à-vis des « colonies » ?

 Manuel Gomez

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Les magouilles de Youssoufi Touré, l’ancien président de l’université d’Orléans

La mauvaise gestion de l’ancien président de l’université d’Orléans a creusé un déficit de 12 millions d’euros. Des suppressions de postes et de formations sont prévues. Il faudra «au moins cinq ans» pour que l’établissement s’en remette.






Des notes de frais injustifiées, des factures téléphoniques de 8500 euros et des billets d’avion Paris-Cayenne «classe affaires» facturés à l’université d’Orléans. Outre ces dérapages personnels, Youssoufi Touré est critiqué pour sa gestion de l’établissement, qu’il a présidé au cours de deux mandats entre 2009 et 2016. À son départ, il a laissé un déficit cumulé de 12 millions d’euros, soit près d’un dixième de son budget annuel. Des 75 universités françaises, celle d’Orléans se retrouve dernière pour sa gestion, selon l’agence d’information spécialisée AEF.

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