« 2017-02-05 | Page d'accueil
| 2017-02-07 »
lundi, 06 février 2017
Depuis le tournage sauvage du clip du rappeur Elams aux Minguettes jeudi, la tension n’est jamais retombée depuis dans le quartier de Vénissieux.
Samedi, trois mineurs âgés de 13 à 16 ans avaient été interpellés, ils sont soupçonnés d’avoir pris part à l’incendie de voitures dans le secteur du boulevard Lénine.
Et ce dimanche après-midi, cinq nouveaux individus ont été arrêtés par la police. Quatre auraient incendié des véhicules, le cinquième est soupçonné d’avoir brandi un couteau dans le tramway pour menacer des usagers. Source
Un Lyonnais âgé de 24 ans était jugé ce vendredi.
Deux jours plus tôt, il avait été interpellé dans la rue des Rancy à Lyon. Les policiers avaient repéré son comportement suspect alors qu’il fouillait le coffre de sa voiture. Et pour cause, il gardait à l’intérieur 7 kilos de résine de cannabis conditionnés dans des paquets.
Aux enquêteurs, l’individu au chômage a expliqué avoir accepté de faire la nourrice pour des connaissances et de garder la drogue une semaine en échange de 1000 euros.
La justice lyonnaise, pas émue par le fait qu’il doive rembourser les dealers à hauteur de 11 000 euros pour la cargaison saisie par la police, l’a condamné à 10 mois de prison. Source
Plus de 5 ans après la mort de Yacine Mebarki, poignardé aux Minguettes à Vénissieux un jour d’octobre 2012, son meurtrier Salif Keita a été condamné aux Assises du Rhône.
Malgré ses remords face à cette rixe qui avait dégénéré, il a écopé, conformément aux réquisitions, de 20 ans de réclusion. Le procès, ainsi que l’enquête initiale, n’ont pas été faciles, les témoins et les accusés préférant se murer dans le silence. Cela a profité à Yacine M. et El Yamine C., la justice a été incapable de déterminer leur rôle dans la mort de Yacine Mebarki. Elle a donc décidé de les acquitter. Quant à Byllal Mebarki, le frère de la victime, il a écopé de 2 ans avec sursis pour avoir tenté de se venger en poignardant à son tour Salif Keita. Source
La mosquée Essalam a été victime d’un acte islamophobe en fin de semaine dernière. Vendredi en milieu de journée, un membre de la communauté a découvert une patte de cochon accrochée sur la grille d’entrée de ce lieu de prière implanté dans un paisible quartier résidentiel. « Nous n’avions plus de problèmes depuis deux ans et demi », constate le président Tijani Bouki. Autrefois victime de vols notamment, la mosquée avait rehaussé ses grilles d’entrée et installé un système de vidéosurveillance qui lui avait assuré la tranquillité. Jusqu’à vendredi. Une plainte a été déposée. Les représentants de la communauté invitent les fidèles « à ne pas céder aux sirènes de la division, plus que jamais notre volonté de vivre ensemble s’en trouve raffermie. » Source
Un militaire en civil qui rentrait au camp de Sainte-Marthe à Marseille (14e) a été agressé en fin d’après-midi. Trois individus qui circulaient à bord d’une voiture se sont arrêtés à sa hauteur et l’ont apostrophé. S’approchant d’eux, le militaire a reçu une violente gifle qui l’a projeté au sol.
Les agresseurs ont été mis en fuite par l’arrivée d’un véhicule, permettant à la victime de se réfugier dans le camp militaire. […] Légèrement blessé, le militaire a été hospitalisé à Laveran. Source
À rebours des politiques actuelles d’accueil des réfugiés en Europe, jugées sévèrement par les ONG, Venise fait preuve d’une grande hospitalité…
[…] Depuis 2015 on observe la « renaissance » de la notion de ville-refuge, voire de l’engagement, différemment décliné, des pouvoirs locaux dans la prise en main des conditions et des logiques d’accueil des étrangers, qui compense une progressive déresponsabilisation étatique. Ces expériences des villes-refuges – ville d’asile, ville hospitalière ou solidaire ou encore « sanctuaire », Sanctuary city – prennent de l’ampleur et s’imposent dans le débat public. Il ne s’agit pas pourtant de quelque chose d’inédit : la ville de Venise a une expérience d’accueil qui la caractérise. Dans les années 1990, la situation initiale n’est pas des plus simples, en raison de problèmes d’ordre matériel, sanitaire et socioculturel. L’engagement de la mairie fait la différence : elle organise des assemblées citoyennes pour discuter des modalités d’accueil et pour envisager des formes de cohabitation en interpellant directement la collectivité. Une approche « par le bas », en antithèse avec une gestion institutionnelle de l’accueil, qui s’aligne sur une gestion humanitaire souvent quantitative et anonyme. […] Source
Près de 3.000 personnes ont manifesté ce samedi dans les rues de Vienne pour protester contre le projet du gouvernement de bannir le voile intégral de l’espace public.
Le gouvernement centriste autrichien veut proposer une loi dite « de neutralité » après consultation des communautés religieuses. 600.000 musulmans vivent en Autriche Source
Les garde-côtes ont intercepté au large de la Libye plus de 400 migrants dont des femmes et des enfants qui tentaient de rejoindre l’Europe par la mer
Selon le général Ayoub Qassem, 431 migrants à bord d’embarcations pneumatiques ont été interceptés entre jeudi matin et samedi, à quelques miles marins au large de la ville de Sabratha, à 70 km à l’ouest de la capitale Tripoli. Les migrants sont de plusieurs nationalités africaines et comptent parmi eux un grand nombre de femmes et d’enfants. Réunis en sommet à Malte, les dirigeants européens se sont engagés vendredi à aider la Libye à lutter contre les passeurs. Chaos en Libye Les passeurs de migrants clandestins profitent du chaos qui règne en Libye depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. La plupart des départs ont lieu depuis l’ouest du pays, à destination de l’Italie qui n’est qu’à 300 kilomètres. En l’absence d’une armée ou d’une police régulières, plusieurs milices font office de garde-côtes tout en étant souvent accusées de complicité voire d’implication dans ce trafic lucratif. Source
Un bateau transportant près de 100 migrants a été secouru au large de Chypre dans la nuit de vendredi à samedi, ont annoncé les autorités de l’île méditerranéenne.
L’embarcation, à bord de laquelle se trouvaient 93 personnes dont 47 enfants, a été repérée à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest des côtes avant d’être escortée vers Kato Pyrgos, dans la région de Paphos. Selon les médias locaux, les migrants ont affirmé à la police être partis de Turquie et avoir payé chacun 2.000 dollars (1.850 euros) pour rejoindre Chypre. La guerre en Syrie qui fait rage depuis 2011 a fait plus de 310.000 morts et poussé la moitié de la population à quitter son foyer. La majorité d’entre eux ont trouvé refuge en Turquie et dans des pays voisins (Liban, Jordanie) mais beaucoup tentent de rejoindre l’Europe. Source
Ce samedi à Lyon, alors que se déroulait un meeting d'Emmanuel Macron, candidat à la présidentielle, et le premier jour des Assises présidentielles du Front National, 32 interpellations ont été effectué par les forces de l'ordre, dont 9 garde à vue et 23 vérifications d'identité.
©Tim Douet
"Pour empêcher les affrontements entre extrême gauche et extrême droite : 69 personnes d'extrême droite ont été contrôlées et 48 personnes d'extrême gauche, dont 21 sur le site du Palais des Sports", indique le préfet du Rhône, Michel Delpuech, dans les colonnes du quotidien Le Progrès. Au Palais des Sports, Emmanuel Macron tenait un discours face à ses militants et sympathisants, des militants du GUD ont tenté d'entrer dans la salle avec de faux billets d'un dollar à l'effigie du candidat et sur lesquels étaient inscrits "approuvé par Rothschild", en référence à l'ex-employeur d'Emmanuel Macron. Ils seront reconduits par le service d'ordre avant d'être intercepté par la police, tout comme des militants d'extrême gauche qui ont eux aussi tenté de s'infiltrer au meeting un peu plus tard. Précédemment, en fin de matinée, un rassemblement était organisé place Raspail, environ 150 personnes ont souhaité marquer leur "rejet de la mascarade présidentielle", mais ce n'est qu'en fin d'après midi, en fin de manifestation, que quelques casseurs auraient brisé des devantures dans la rue Sébastien Gryphe ainsi que celle d'une banque sur la place Jean Macé, rapporte le quotidien. Les services de police, préparés à cette éventualité, ont alors procédé à des vérifications d'identités et à des interpellations. Sur la journée, selon la préfecture, neuf individus ont été placé en garde à vue. Les services de police seront de nouveaux mobilisés ce dimanche à Lyon pour éviter tout débordements violents entre militants politiques pendant les discours de Jean-Luc Mélenchon et de Marine Le Pen. Mathilde Régis Source
Nouvelle agression à domicile contre des personnes âgées, en Seine-et-Marne. Après Cesson à la mi-janvier, c’est le village de Boissise-la-Bertrand qui a été visé. Ce vendredi, vers 20 heures, trois hommes cagoulés et gantés ont fait irruption dans la maison d’une femme de 95 ans qui était en compagnie de deux amis, un homme de 77 ans et une femme de 69 ans.
Les braqueurs se sont jetés sur les deux femmes, les plaquant au sol, les frappant, puis les emmenant dans une chambre où ils les ont ligotées avec du fil électrique. L’homme a également été frappé, recevant des coups de genou dans les côtes notamment. Les agresseurs ont demandé à leur victime où se trouvait l’argent et ont fouillé la maison. Une fois leur butin en poche — au moins plusieurs centaines d’euros mais le préjudice total était en cours d’estimation ce samedi —, ils ont pris la fuite. Les trois victimes ont été légèrement blessées et transportées à l’hôpital. Source
Un guichet fermé, des grands noms de la scène du rap et du hip-hop français et surtout, des poings levés. À la Cigale, jeudi 2 février, les mots « Vérité et justice pour Adama » ont résonné de la scène à la fosse, lors d’un concert organisé en l’honneur du jeune Beaumontois de 24 ans, mort lors de son interpellation en juillet 2016. Devant une salle comble d’environ 1.000 spectateurs, le rap et le hip-hop engagés ont rendu hommage à Adama Traoré.
L’UOIF, proche des Frères Musulmans, tient son colloque annuel aujourd'hui samedi 4 février à Paris, au Palais des Congrès (Porte Maillot).
Les Identitaires ont fait une intervention remarquée : 
On ne saurait, par définition, qualifier le royaume de Belgique de « république des juges ». Pourtant, dans le plat pays, plus encore qu’en France, les juges, auréolés d’une couronne, sévissent. Un juge vient, ainsi, d’empêcher l’expulsion d’un Algérien de 41 ans considéré comme dangereux et détenu depuis deux mois dans le centre fermé de Vottem. L’homme, le dénommé Mohamed Bouhafara, n’est autre que l’époux de la première femme à avoir été arrêtée en Belgique après son retour, il y a trois ans – une éternité, sur le front de la guerre -, de Syrie. Le secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration Theo Francken (Nieuw-Vlaamse Alliantie) qui, dans un passé récent, avait déjà (courageusement) refusé d’accorder un visa à une famille syrienne malgré une décision de justice, est à nouveau monté au créneau : « Je pense qu’il y a beaucoup d’éléments manifestes pour dire que c’est absolument nécessaire de le rapatrier le plus vite possible. » Alors que tout semblait en ordre en vue de l’expulsion, notamment avec l’Algérie qui avait accordé un laissez-passer à Mohamed Bouhafara, un juge du tribunal de première instance de Liège vient donc, après un recours déposé par l’ex-futur expulsé, d’annuler les décisions de justice précédentes. L’homme invoquait des problèmes de santé pour faire annuler son expulsion. Seulement, dans le passé, en 2010, la Belgique, pour les mêmes motifs, avait réussi à faire libérer, avec l’appui de politiciens appartenant aux partis traditionnels, un autre individu, retenu quant à lui dans les geôles irakiennes. Son nom ? Oussama Atar, soupçonné aujourd’hui d’avoir été un des planificateurs des attentats de Paris et de Bruxelles. Le juge a également imposé une astreinte de 500 euros si Mohamed Bouhafara restait détenu. Cet homme dangereux est donc désormais libre comme l’air. Au royaume des juges, terroristes et magistrats marchent main dans la main et l’on ne sait, des uns ou des autres, qui sont, finalement, les plus dangereux. Gregory Vanden Bruel Source
Afin de s’adapter aux évolutions de la délinquance, la police a toujours dû faire preuve d’imagination et de réactivité. Ainsi, pour faire face aux gangs organisés et motorisés qui se jouaient des forces de sécurité, Georges Clemenceau créa-t-il, en 1907, ces fameuses brigades mobiles, ancêtres de la police judiciaire, qui prirent le nom de « Brigades du Tigre ». C’est aussi pour s’adapter à un contexte particulier, mais de plus en plus courant, que des policiers d’une brigade spécialisée de la direction de la sécurité publique des Bouches-du-Rhône ont récemment revêtu le kamis et le voile intégral afin de procéder à l’interpellation d’un dealer, dans le XVe arrondissement de Marseille. Cette arrestation a été filmée par un riverain, comme cela est fréquemment le cas, et il semblerait que cette façon de procéder des policiers ait provoqué une polémique, laquelle s’est étendue sur les réseaux sociaux. Cette manière d’agir aurait même entraîné la réaction mitigée d’un syndicaliste policier, l’idée étant que pour agir, certes, il faut se confondre dans la masse, « mais pas jusqu’au bout quand même ». Il est vrai qu’observée, bien au chaud, depuis un bureau parisien, une telle interpellation dans un quartier sensible de Marseille peut susciter des réserves ! Pourtant, au regard du droit, l’opération est parfaitement légale. Il est, en effet, un principe connu de tout enquêteur : celui de loyauté. Ce principe a des origines jurisprudentielles qui remontent au XIXe siècle. Il pose la question de savoir dans quelle mesure sont recevables les éléments de preuve (ou d’enquête) issus de pratiques policières reposant sur la ruse et le stratagème. La réponse à cette question, maintes fois tranchée par la Cour de cassation, est maintenant solidement établie. Les pratiques en question ne doivent en aucun cas inciter le mis en cause à passer à l’acte, mais révéler une infraction préexistante. Ancré dans les pratiques policières, ce fondement a même été confirmé par la pointilleuse Cour européenne des droits de l’homme, laquelle admet le procédé, dès lors qu’il n’est pas porté atteinte au libre arbitre des individus concernés. Pour renforcer cette position, des décisions de la chambre criminelle ont établi que « policiers et gendarmes n’ont pas à annoncer préalablement leur qualité ou à porter un uniforme pour constater une infraction ». Sur le plan juridique, l’interpellation de ce dealer, qui était en possession d’un kilo de cannabis et de 300 euros, lesquels ne provenaient certainement pas de son travail à l’usine, était donc parfaitement « bordée ». Reste, bien entendu – et c’est plutôt là que l’on entend les réactions outrées -, le fait que la tenue portée par les policiers était musulmane. La nécessité, pour intervenir dans un milieu donné, de se fondre dans un décor ne concerne pas que les quartiers de Marseille. Qu’il s’agisse de la tenue d’employé du gaz, de préposé de La Poste ou de ministre du culte, l’histoire de la police est jalonnée d’affaires qui n’ont pu être résolues que grâce à ces pratiques qui, seules, permettent de pénétrer utilement le milieu de la délinquance. On peut, bien sûr, comprendre que ces stratagèmes puissent troubler une organisation mafieuse qui, jusque-là, était florissante et bénéficiait parfois d’une protection communautaire active ou passive. Mais restons lucides, ce qui est constitutif d’une infraction, c’est de se livrer au trafic de stupéfiants et non de revêtir une tenue traditionnelle, qu’elle soit musulmane ou autre. Olivier Damien Source
Plus d’un mois après la reprise de Palmyre par l’État islamique, le massacre patrimonial reprend… Deux monuments antiques, dont le tétrapyle (un édifice de seize colonnes), ont été détruits, a annoncé, vendredi 20 janvier, le chef des Antiquités syriennes, Maamoun Abdelkarim, que le collectif Culture et Libertés du Rassemblement Bleu Marine avait interrogé. Également détruite par les terroristes islamistes, la façade du théâtre romain de la ville où s’était produit un orchestre russe, juste après la libération de la ville.
« Dès le premier jour, je m’attendais à un tel scénario. Nous avions déjà été témoins de la terreur lors de la première occupation de la ville et, franchement, je ne pensais pas que Palmyre serait occupée une seconde fois. La bataille pour Palmyre est culturelle et pas politique. Je n’ai pas compris comment la communauté internationale et les acteurs du conflit syrien ont accepté que Palmyre tombe », a déclaré Maamoun Abdelkarim. Nous assistons à un véritable drame. Selon l’Organisation des Nations unies, « environ 60 % de la vieille ville d’Alep a été gravement endommagée, et 30 % totalement détruite ».
L’islamisme contemporain pratique la politique de la tabula rasa : il est à la fois réactionnaire avec le moderne et destructeur du passé. Cette théologie représente l’aboutissement d’un monde de l’unique, créateur d’un homme nouveau entièrement soumis au fait religieux, tant juridiquement que politiquement. On comprendra, donc, que la destruction des traces préislamiques dans le monde musulman est une tâche de première importance pour ces idéologues. Comme en témoignait, l’an passé, le saccage du musée des antiquités de Mossoul.
Une vidéo publiée le 26 février 2015 par l’État islamique montrait plusieurs de ces monstres détruisant à la masse des œuvres inestimables datant du VIIe siècle avant Jésus-Christ. Notamment, et prioritairement, les statues anthropomorphes ou « païennes ». Ces trésors n’avaient pas de prix, ils étaient l’héritage indivis des habitants de l’Irak et, plus largement, de l’humanité. Les barbares nihilistes de l’État islamique nous ont privés de témoignages importants sur la vie de ces ancêtres lointains, et sur la beauté de leur art. Le crime est irréparable, majeur, et vient s’ajouter à la longue série d’abjections dont ils se sont rendus coupables et qu’ils paieront un jour. L’Union européenne n’a pas pris la mesure du danger, se trompant constamment sur la stratégie à mener en Syrie. Nain géopolitique, elle n’a pas plus pu que su faire entendre une voix commune car elle n’est pas une nation. Résultat : tous les États membres sont décrédibilisés dans cette région du monde, la France en tête. Nous aurions dû faire de la lutte contre l’État islamique la priorité des priorités, plutôt que de nous entêter à exclure l’État légal syrien représenté par Bachar el-Assad. En cherchant à l’abattre, nous n’avons fait que renforcer ces fameux « rebelles », qui sont le plus souvent des islamistes radicaux concurrents de l’État islamique… Ces gens sont plus que des iconoclastes, ce sont des destructeurs de mémoire. Ils essaieront de faire la même chose en Europe si nous ne les en empêchons pas. Palmyre a été libérée une fois. Il faudra la libérer à nouveau. Dominique Bilde Source
Vous vous souvenez de l’affaire Traoré ? Sa mort, après son interpellation par les gendarmes, le 19 juillet 2016, avait mis le feu à Persan et à Beaumont, dans le département du Val-d’Oise. Encore une « bavure » de la police, répètent à l’envi des médias complaisants qui prennent pour argent comptant la version de la famille, savamment orchestrée. Jeudi dernier, des rappeurs ont organisé un concert : 1.200 personnes se sont déplacées pour dénoncer « la violence policière ». Youssoupha, Mac Tyer, Kery James, Tito Prince, Ärsenik, Dosseh et quelques autres noms du rap français se sont mobilisés : ils demandent « Justice pour Adama ». Un membre du groupe Ärsenik explique que « c’est partout pareil, il faut que ça s’arrête », tandis qu’une sœur d’Adama déclare : « Ce soir, nous pouvons être fiers de notre combat. » Depuis juillet 2016, les manifestations de soutien se multiplient. Ainsi, une affiche du FUIQP 93 (Front uni des immigrations et des quartiers populaires) invitait, le 2 décembre, à une réunion, en présence de la famille Traoré, dans un centre social autogéré de Saint-Denis. Sous le titre « Gendarmes, policiers : violents et impunis. Comment les arrêter ? Comment se défendre ? », on voit un policier et un gendarme avec, au-dessus de leur tête, ce bandeau : « Attention : ces individus sont dangereux. » Belle concurrence à l’affiche de la CGT ! Le ministre de l’Intérieur s’en est-il ému ? Certains médias ont délibérément pris le parti de la famille. Sur Mediapart, Assa Traoré, évoquant son frère, a porté des accusations graves : « Il a rendu l’âme dans les locaux de la gendarmerie de Persan. Ces gendarmes ne l’ont pas aidé à vivre, mais l’ont aidé à mourir. » Elle cite les « violences physiques d’État », mentionne Sivens ou encore Notre-Dame-des-Landes qui « ont vu couler le sang des manifestants, à coups de Flash-Ball®, de grenades […]. » Tous les frères Traoré, aux dires de chacun, étaient de petits saints. Quelques journaux ont eu l’honnêteté de mener une véritable enquête. Selon Valeurs actuelles, il existe une autre vérité sur cette affaire. « Tout le monde a peur des frères Traoré, ici », disent des habitants de Beaumont. Apparemment, ce ne sont pas des tendres. On n’a pas beaucoup entendu dire, non plus, que, selon le procureur, « Adama Traoré était sous l’emprise des effets psychotropes du cannabis au moment de son décès ». L’enquête, dépaysée à Paris, se poursuit. Il est à parier que ses conclusions seront contestées si les gendarmes ne sont pas inculpés. Car ce n’est pas la mémoire d’un délinquant, malheureusement décédé, que les manifestants veulent célébrer : c’est le procès de la police et, plus généralement, de nos institutions qu’ils veulent faire. Selon Valeurs actuelles, la fratrie Traoré serait connue pour être proche des associations SOS Racisme, le CRAN ou le collectif « Urgence notre police assassine », très influents dans ces quartiers. Faut-il expliquer par cette proximité l’écho que trouve cette affaire dans certains médias ? Même si Adama Traoré n’était pas un ange, la mort d’un être est toujours douloureuse pour sa famille et pour ses proches. Mais ce fait divers tragique illustre aussi le degré de délinquance que connaissent certaines villes et certains quartiers. Plus coupables que les délinquants sont ceux qui profitent de tels incidents pour continuer leur travail de sape contre l’État et ses institutions. Plus coupables, encore, les dirigeants veules, les intellectuels conformistes, les journalistes partisans qui, par calcul politique, sectarisme ou bien-pensance, trouvent toujours des excuses aux délinquants et sont prompts à condamner les forces de l’ordre. Jean-Michel Léost Source
L’agence d’État Lernia a lancé mardi une campagne visant à remplacer la forme standard du suédois par une version plus inclusive pour les migrants. Le «nouveau standard suédois», développé en collaboration avec le linguiste Mikael Parkvall, mélange les accents et les dialectes communément parlés en Suède.
Selon la société de recrutement et de formation, le nouveau dialecte reflètera mieux la Suède en 2017 et la société espère qu’elle remplacera la forme neutre du suédois dans les messages enregistrés et sur les répondeurs. Le responsable de la formation à Lernia, Ina Tzacheva, a déclaré à Östra Småland News qu’il y avait une pénurie de main-d’œuvre en Suède et en Europe et qu’il était donc important que les personnes qui n’avaient pas l’accent ne se sentent pas exclues du marché du travail. «Nous voulons nous concentrer sur la façon dont l’accent d’une personne ne reflète pas ses compétences… Nous ne pouvons pas exclure les gens simplement parce qu’ils ne peuvent pas parler de la même manière que nous». Lernia espère que les entreprises et les organisations vont utiliser cette «nouvelle norme suédoise» sur leurs répondeurs, et qu’elle deviendra la voix par défaut dans les messages enregistrés utilisés, par exemple, dans les ascenseurs. « Nous cherchons des organisations, des entreprises et des sites dans tout le comté de Kalmar qui veulent aider à moderniser le son de la Suède« , a déclaré Mme Tzacheva. Jusqu’à présent, le dialecte a déjà été repris par la bibliothèque de l’Université de Stockholm et chez les Scouts. Caroline Thunved des Scouts a déclaré : «Nous sommes fiers et heureux que nous ayons été invités à être la première organisation à utiliser le nouveau standard suédois. En tant qu’organisation qui critique activement les normes sociétales dans plusieurs domaines, cela ajoute maintenant une nouvelle dimension, à savoir la façon dont nous sonnons lorsque nous accueillons des membres nouveaux et existants sur notre central téléphonique. » La bibliothécaire de l’université de Stockholm, Birgitta Lindgren Hellmark, a déclaré que l’institution espère que les enregistrements de la nouvelle norme suédoise «augmenteront le sentiment d’appartenance des gens, quelle que soit leur prononciation». […] Sur Flashback, le plus grand forum linguistique en langue suédoise, les réactions au nouveau standard suédois sont largement négatives . CaptainNemo a écrit: « Juste écouté et un frisson d’inconfort… au lieu d’une prononciation uniforme [le nouveau Suédois standard] migre entre les dialectes différents et même les accents étrangers. » D’autres personnes ont trouvé la nouvelle forme de suédois sinistre. « Alors maintenant, ils abolissent la seule forme nationale de suédois. C’est impossible. Les choses commencent à ressembler au système soviétique dans lequel tout ce qui existait au préalable dans l’histoire est effacé « Source