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jeudi, 05 mai 2016

Antoine Griezmann, l’anti-Ribéry

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Ce mardi soir, sur le terrain du Bayern de Munich, se déroulait la première demi-finale de la Coupe d’Europe des clubs, que les « modernes » appellent la « Champions League ». Il y avait, au départ, un Français dans chaque équipe : Franck Ribéry pour les Allemands, et Antoine Griezmann pour les Espagnols de l’Atlético Madrid.
 
Tout le monde connaît le premier, et ses nombreux « exploits ». Un langage de racaille qui fait le bonheur des imitateurs, la grève en Afrique du Sud, en 2010, en solidarité avec son coreligionnaire Anelka, les prières musulmanes sur le terrain, l’affaire Zahia, un fils appelé « Glaive de l’islam », et même la construction d’une mosquée à l’intérieur du stade du Bayern… Bien évidemment, comme son complice Benzema, il n’a jamais daigné desserrer les dents au moment des hymnes nationaux. Il est aujourd’hui en fin de carrière, à 33 ans.
 
Peu de personnes connaissent Antoine Griezmann. Il a juste 25 ans, et c’est un rescapé du football français version multiculturelle. Il est blanc, plutôt frêle, beau, intelligent, bien élevé, et surtout talentueux. Pourquoi un rescapé ? Parce que, dans le football formaté qu’impose la direction technique nationale (DTN), il faut d’abord avoir un gabarit impressionnant pour intéresser les détecteurs de jeunes talents.
 
Rappelons la sordide polémique déclenchée par l’inévitable Plenel, relayée par « l’antiraciste » Thuram, en 2011. Le directeur technique national de l’époque, François Blaquart, s’était ému. À cause des problèmes de double nationalité, l’équipe de France formait de nombreux jeunes d’origine africaine qui, une fois la majorité atteinte, choisissaient leur pays d’origine pour devenir internationaux, au détriment des intérêts de notre équipe nationale.

D’autre part, le DTN s’était interrogé, à une époque où Barcelone dominait le football européen avec ses petits gabarits (Messi, Iniesta et Xavi), de l’importance donnée, dans les clubs de formation, aux joueurs d’origine africaine, sélectionnés essentiellement à cause de leurs qualités physiques. Le lynchage médiatique avait suivi ces déclarations pourtant empreintes de bon sens.
 
Antoine Griezmann est pourtant la preuve vivante de ce que disait Blaquart en 2011. Aucun club français n’a voulu le prendre, il y a 10 ans, dans son centre de formation, car il était jugé trop frêle. La mode, comme le disait Guy Roux, c’était « 80 % Africain, 10 % Maghrébin et 10 % Gaulois ». Pourtant, le Real Sociedad le repère, à 14 ans, et le fait venir en Espagne. Il devient à 20 ans la vedette du club et franchit un nouveau palier en signant au prestigieux Atlético de Madrid. En deux années, Antoine est devenu la vedette de l’équipe, l’homme qui respire le football qu’on aime. Il a une technique exceptionnelle, voit le jeu plus vite que les autres et a toujours le geste juste.
 
Le contraste était saisissant, ce mardi, entre la classe d’Antoine et sa bonne éducation, et l’attitude d’un Ribéry, surexcité, qui n’arrêtait pas d’engueuler ses partenaires, de protester auprès de l’arbitre, et d’être bien évidemment au centre de tous les points chauds du match.
 
Et que croyez-vous qu’il arriva ? Archi-dominé, l’Atlético de Madrid n’a eu qu’une seule occasion. Antoine Griezmann se retrouva seul devant Neuer, considéré comme le meilleur gardien au monde. La tête bien haute, sans trembler, il le fixa intelligemment et marqua le but, qualifiant son équipe.
 
Antoine était qualifié pour la finale, et Franck, malgré ses cinq prières par jour, était éliminé…

Pierre Cassen

Source : Boulevard Voltaire

 

Oise : les pompiers portent plainte après une violente agression à Beauvais

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Des sapeurs-pompiers du département de l'Oise ont été victimes d'une violente agression lors d'un intervention pour un feu de scooter mercredi soir, peu avant 22 heures, au coeur de la ville préfecture de Beauvais.

Les pompiers ont notamment été la cible de jets de pierres, d'insultes et leur véhicule a même reçu un parpaing, rapporte le site de France Info. Le service départemental d'incendie et de secours (Sdis) de l'Oise a décidé de porter plainte après ces faits jugés très graves.

Selon un communiqué du président du Sdis de l'Oise, Eric de Valroger, publié sur Facebook et Twitter, les faits sont survenus mercredi soir vers 21 h 40 lorsque les « sapeurs-pompiers de Tillé ont été appelés rue des Pervenches à Beauvais pour fumée suspecte. A leur arrivée sur les lieux, ils ont constaté qu’il s’agissait d’un feu de scooter. Immédiatement, ils ont été pris à partie par un groupe d’une dizaine d’individus.» Insultés, visés par des projectiles et après avoir reçu un parpaing «contre la calandre du fourgon pompe tonne, les soldats du feu ont été dans l'obligation de se replier avant de revenir escortés par la police pour achever leur mission». Un individu, auteur des insultes, a au même moment été arrêté par la police et placé en garde à vue.

Eric de Valroger indique dans son communiqué qu'«il est intolérable de s’en prendre à celles et ceux qui, de jour comme de nuit, ont pour mission de secourir les personnes et les biens. Ce soir, j’exprime mon entière solidarité et mon total soutien» aux sapeurs-pompiers victimes de cette agression. Il précise que le Sdis portera systématiquement plainte après de telles agressions.

De nombreux précédents

Ce n'est pas la première fois que les soldats du feu sont pris à partie lors d'une intervention dans ce département. Dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 octobre 2015, un camion des sapeurs-pompiers de Nogent-sur-Oise a été pris au piège dans le quartier Saint Exupéry. Appelés pour un feu de poubelle les pompiers avaient été piégés par une barrière au sol pour bloquer leur camion. Un groupe d'individus a entouré leur camion et un cocktail Molotov a été lancé en direction du réservoir du véhicule. Il n'y a pas eu de blessés mais les six pompiers en intervention ont eu très peur.

Victor Fortunato avec l'édition de l'Oise

Source : Le Parisien

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Source : hallal mosquée lyon

Visas : l'Europe cède aux exigences de la Turquie

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La Commission européenne a recommandé mercredi l'exemption de visas pour les Turcs dans le cadre de l'accord sur les migrants, malgré de très fortes réserves au sein de l'Union.

La décision n'était pas facile, tant elle suscite de réserves au sein de l'Union européenne. Mais Ankara l'attendait avec impatience. La Commission européenne s'est donc exécutée. Elle a recommandé mercredi aux États membres et au Parlement européen d'accepter d'exempter de visas les 75 millions de ressortissants turcs souhaitant effectuer des séjours limités à 90 jours dans les pays de l'espace Schengen, soit 22 des 28 pays de l'UE. Le Royaume-Uni, l'Irlande, la Grèce, Chypre, la Roumanie et la Bulgarie sont restés en dehors. Cette dérogation est considérée à Ankara comme un brevet de démocratie, ce qui fait grincer des dents au Parlement européen. Le plus combatif est l'ancien premier ministre belge Guy Verhofstadt, président de l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe, qui dénonce un chantage.

Le gouvernement turc ne souhaite pas polémiquer. Son ministre des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a préféré louer «un tournant» dans les relations entre la Turquie et l'Union européenne. Mais personne à Ankara n'est dupe. L'accord des gouvernements et du Parlement européen n'est pas acquis. La Turquie maintient donc sa menace. «Si les États ou le Parlement européen disent non, c'est la fin de l'accord de réadmission», avertissent ses dirigeants. L'exemption de visas est le prix politique de l'accord conclu avec la Turquie pour endiguer l'exode des réfugiés syriens vers la Grèce. Les États membres de l'UE ont cherché à verrouiller la mesure, avec un mécanisme de suspension de cette libéralité en cas d'abus. L'Allemagne et l'Autriche, où sont installées d'importantes communautés turques, redoutent en effet une multiplication des séjours irréguliers de ressortissants turcs qui ne rentreraient pas dans leur pays. Ainsi qu'une vague de demandes d'asiles introduites par les Kurdes fuyant les violences et les affrontements entre l'armée et le PKK. Ces deux éventualités ont été évoquées dans la proposition franco-allemande qui a servi de base pour la formulation des conditions permettant de rétablir l'obligation de visas.

Encore 5 critères non remplis

La machine est désormais sur les rails. La Commission a formulé sa recommandation dans les délais impartis pour permettre aux Vingt-Huit et au Parlement européen de se prononcer pour la fin du mois de juin. «La Turquie a réalisé des progrès impressionnants», a plaidé le vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, artisan de l'accord avec Ankara. Les Turcs devaient satisfaire à 72 critères. Il leur en reste 5, notamment la lutte contre la corruption et la lutte contre le terrorisme, très importantes pour les Européens. Mais Ankara doit aussi convaincre de sa volonté de respecter l'accord. «Il ne s'agit pas seulement d'un exercice mathématique. Il ne suffit pas de cocher des cases. La question est beaucoup plus large», a commenté un diplomate européen. «L'exemption de visas n'est pas un chèque en blanc accordé aux autorités turques pour leur permettre de bafouer la démocratie et la liberté d'expression», a averti plus explicitement le groupe du Parti populaire européen (PPE), première force politique au Parlement européen.

Le pragmatisme devrait toutefois l'emporter. L'accord est vital pour les Européens. Sa mise en œuvre doit permettre de surmonter la pire crise des réfugiés depuis la Seconde Guerre mondiale. Le conflit en Syrie et l'exode de sa population ont fait voler en éclats le système d'asile de l'Union européenne et menacent la libre circulation dans Schengen, l'un des acquis de l'UE. Les Européens cherchent à réparer les dégâts et à renforcer leurs défenses aux frontières extérieures. La tâche est compliquée, car les États refusent toutes les solutions communautaires, considérées comme un abandon de souveraineté. «Les frontières extérieures ne sont pas un bien commun», soutient le représentant d'un grand pays de l'UE.

250.000 euros de pénalité

La Commission européenne est donc contrainte de composer avec les règles existantes et de proposer des ajustements. La réforme des dispositions du règlement de Dublin pour l'asile, présentée mercredi, est l'illustration de cet exercice d'équilibriste. La règle demeure inchangée: l'accueil et le traitement des demandes d'asile incombent au pays d'entrée dans l'Union européenne. Mais Dublin n'a pas été conçu pour faire face à un afflux massif de réfugiés. En première ligne, l'Italie et la Grèce ont laissé filer les arrivants sans les enregistrer. Furieux, les pays traversés par les réfugiés et les migrants ont rétabli les contrôles à leurs frontières nationales. La Commission préconisait de «communautariser» la prise en charge des demandeurs d'asile en cas de crise. L'idée a été rejetée. Sa proposition prévoit bien un mécanisme de solidarité et préconise d'infliger une amende de 250.000 euros par réfugié pour punir les États «égoïstes» qui refuseraient de prendre en charge leur quote-part de demandeurs d'asile. Mais elle a peu de chances d'être acceptée. «L'idée de la pénalité a déjà été soumise aux États il y a quelques mois, et elle a été recalée», a confié un diplomate.

La solidarité ne sera en outre pas totale, car le Royaume-Uni, l'Irlande et le Danemark peuvent refuser cette nouvelle mouture du règlement et demander l'application des anciennes dispositions. «Nous aurions souhaité une autre donne, mais le jeu a été distribué et nous devons en tirer le meilleur parti», a commenté Frans Timmermans.

Christian Lemenestrel

Source : Le Figaro

 

La préfecture de gironde demande un abattoir halal “au nom du service public” selon le vétérinaire Peretti

Alain de Peretti (photo) est vétérinaire et président de l’association Vigilance Halal. Après les scandales à répétition dans les abattoirs français, il dénonce le tabou autour de l’abattage rituel où la souffrance animale est annihilée et les conditions sanitaires régulièrement bafouées. Face à cette situation, Alain de Peretti a plusieurs objectifs. Le premier est d’informer les citoyens sur les risques potentiels qu’ils encourent en consommant de la viande halal… souvent à leur insu… L’exactitude de la traçabilité est également un combat de l’association Vigilance Halal, d’autant qu’une taxe sur ces produits rituels revient au culte musulman. Fort de toutes ces constatations, Alain de Peretti et son association s’inscrivent dans une démarche positive en recensant les abattoirs ne pratiquant pas l’abattage rituel. Ils proposent également aux bouchers d’adhérer à une forme de charte pour garantir aux consommateurs que leur viande n’est pas issue d’abattage confessionnel. C’est un peu la naissance d’un nouveau label “Boucherie traditionnelle”.

Source : islamisation.fr

La jeunesse de France en colère après l'assassinat de Luigi

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Luigi Guardiera est décédé aujourd'hui, après avoir été violemment agressé dimanche sur le parking d'une boîte de nuit de Tarbes. A 23 ans, il a été enlevé à sa famille et ses amis par par des racailles multirécidivistes.

Luigi Guardiera était un fervent patriote : il s'apprêtait à s'engager dans l'armée et avait défendu les couleurs du Front National lors des élections départementales 2015.

La direction de Génération Identitaire adresse ses sincères condoléances à la famille et aux amis de Luigi Guardiera, toutes nous pensées les accompagnent dans cette épreuve.

Nous adressons aussi un salut fraternel aux militants du Front National de la Jeunesse qui viennent de perdre l'un des leurs. Aujourd'hui, c'est la jeunesse de France toute entière qui est en colère.

Source : génération identitaire

L'association qui gérait la mosquée "radicale" de Lagny a été dissoute

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La salle de prière de Lagny-sur-Marne avait été fermée le 2 décembre après une vaste opération de police qui avait conduit à 22 interdictions de sortie du territoire et neuf assignations à résidence "d'individus radicalisés".

Loi Veil et regroupement familial : les deux faces du suicide français

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À l’heure où le peuple français est confronté à une vague migratoire inédite voulue et encouragée par l’oligarchie technocratique et mondialisée, et de nature à porter atteinte à sa substance même de manière définitive, il n’est pas inutile de rappeler l’incroyable responsabilité de la droite libérale dans ce suicide français.

C’est sous le gouvernement Giscard qu’ont été votées les premières prétendues lois antiracistes de 1972 dites Pleven, qui en réalité visaient à sanctionner les donneurs d’alerte face aux prémices de l’immigration de peuplement et l’abandon de la souveraineté monétaire et financière, avec l’interdiction à l’État de se financer auprès de la Banque de France. Le mondialisme était déjà en route.

Mais avec la loi sur le regroupement familial votée en 1974, c’est le début de l’immigration de peuplement qui a pris la relève de l’immigration du travail voulue par le patronat pour faire baisser les coûts salariaux.

Or, l’année suivante était votée la loi Veil autorisant le recours à l’avortement.

Sans y voir la marque d’un quelconque complot, il n’est pas anodin de voir un parallèle entre ces deux dernières lois votées à un an d’écart.

Au moment où le Parlement s’attaque à la vie et aux ventres des femmes françaises par l’avortement, il confie le soin d’assurer le renouvellement des générations par les femmes issues de l’immigration de masse. Le Grand Remplacement était déjà en germe. Il y a quelque chose de symbolique dans cette concomitance.

Quelques décennies plus tard, le technocrate mondialiste Juppé n’hésitait pas, avec un incroyable cynisme, à rappeler que l’immigration était un moyen pour faire venir une main-d’œuvre et des populations susceptibles de pallier le problème des retraites.

C’est aussi la position du patronat allemand qui, pour faire face à une population vieillissante, a largement encouragé ces derniers mois l’arrivée de millions de réfugiés sur les côtes de la vieille Europe.

Il serait vain de blâmer ces populations fuyant la misère et la guerre, si les Français et les Européens ne sont pas animés par un profond respect pour la vie humaine et une politique familiale vigoureuse et ne renoncent pas à un consumérisme hédoniste et individualiste.

En d’autres termes, un patriote sincère ne peut être cohérent s’il ne défend pas vigoureusement la vie qui repose sur l’union d’un homme et d’une femme en même temps qu’il défend les remparts de sa cité.

« Honore les dieux, aime ta femme et défends ta patrie » : tels étaient les mots d’Hector de Troie défendant les murs de la cité contre les envahisseurs qui y étaient entrés par ruse.

La famille est, en période de crise, le principal lieu de résistance aux totalitarismes mondialiste et niveleur, parce qu’elle transmet naturellement un héritage, une éducation, une langue… Elle est le premier lieu vital dans lequel les personnes s’enracinent et le premier rempart de notre identité et de nos libertés.

Soit la France et l’Europe renouent avec leur identité profonde par une politique familiale énergique et la réhabilitation d’une figure virile de l’homme et elles sortiront du chaos.

Soit, gavée de subventions au Planning familial, à la Gay Pride et idôlatrant Conchita Wurst comme icône de l’homme nouveau, elle sera mûre pour une dhimmitude définitive et irréversible.

Vieille Europe, tu as le choix entre la mort et la vie. Il est temps de choisir…

Me Frédéric Pichon

Source : Boulevard Voltaire

Les musulmans auront bientôt une mosquée dans le quartier de Beauval

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Le Collectif musulman de Meaux aménage un nouveau lieu de culte dans l'ancien magasin Gigastore, à Beauval. Il était très attendu depuis la fermeture de la salle du foyer Adoma.

C’est un soulagement pour les centaines de musulmans qui fréquentaient la petite salle de prière du foyer Adoma, fermée l’été dernier pour des raisons de sécurité. Depuis plusieurs semaines, les travaux d’aménagement d’une nouvelle mosquée ont débuté, à Beauval, dans l’ancien magasin Gigastore. Le site, en friche depuis plusieurs années, offre à l’association un espace considérable : 1 500 m2 au rez-de-chaussée et 500 m2 au sous-sol, équipés du chauffage et de la climatisation. De quoi accueillir aisément entre 1 000 et 2 000 fidèles.

Un million d’euros pour acquérir le site

Le Collectif musulman de Meaux (CMM) porte le projet et a déjà trouvé le nom de sa mosquée : Bilal. Ouahid Abassi, conseiller municipal de la majorité, en fait partie. Mohamed Mellouk, le président, voit sur le long terme : « Pour le moment, on fonctionnera simplement comme une salle de prière. Au fur et à mesure, on va développer de nouvelles activités : du soutien scolaire, des cours d’arabe, des projets humanitaires, des conférences… » Les responsables savent qu’ils auront besoin de temps et d’argent pour cela. Ils sont actuellement locataires des lieux. Ils se donnent 24 mois pour récolter la somme nécessaire pour acquérir le bâtiment, soit environ un million d’euros, sachant que les mensualités seront déduites de ce montant.

Le CMM a déjà reçu une aide du roi du Maroc de 10 000 euros. Mohamed Mellouk précise qu’il s’agit d’un don « sans arrière-pensée » et qu’il n’y aura aucune ingérence dans la gestion du lieu. Il compte de toute façon surtout sur la collecte auprès des fidèles : « Nous n’avons aucune autre ressource. Cette collecte se fera en toute transparence avec l’aide d’un commissaire aux comptes. »

« Il y a un réel besoin »

Ce nouveau lieu de culte pose la question de l’avenir de la mosquée Al Badr, située dans le quartier Dunant…

L’article complet avec tous les détails du projet, la réaction de la mairie et celle des responsables de la mosquée du quartier Dunant dans notre édition en vente jusqu’au mardi 10 mai, disponible aussien version numérique 

Source : journaldelamarne

Christian Estrosi dévoile son propre projet de mosquée à Nice

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En guerre larvée contre l’ouverture de la mosquée En-Nour de Nice, Christian Estrosi a présenté, vendredi 29 avril, son propre projet de création de lieu de culte musulman. 

Lors d’un point presse, il a promis un terrain de 3 000 m² appartenant à sa ville, dans la plaine du Var, à l’ouest de la ville. Un bâtiment de 1 000 m² serait construit et entouré d’un parvis et d’un parking. Un abattoir temporaire pourrait s’établir pour l’Aïd al-Adha au sein du parking. La délibération du conseil municipal, qui sera en mesure d’acter le projet, devrait intervenir « avant l’automne », d’après Christian Estrosi. 

Le lieu serait attribué sous forme d’un bail emphytéotique à une association regroupant des personnes issues du Conseil régional du culte musulman (CRCM) et de l’Union des musulmans des Alpes-Maritimes (UMAM). Ces deux structures sont également sollicitées par la préfecture qui impose qu’elles prennent en charge la direction de la mosquée En-Nour pour qu’elle puisse ouvrir. 

Le maire de Nice souhaite, en revanche, faire détruire l’édifice religieux pour le remplacer par une crèche. Le président de la région PACA encourage les institutions musulmanes à se tourner vers ce nouveau projet de lieu de culte.

Source : pagehallal 

Merkel veut lutter contre la montée du FN en France, une "ingérence" pour Marine Le Pen

Allemagne: Angela Merkel veut lutter contre la montée du Front national en France, des déclarations qualifiées d'"ingérence" par Marine Le Pen

La chancelière allemande Angela Merkel s'est engagée mardi devant des élèves francophones de Berlin à lutter contre la montée du Front national en France, des déclarations "très graves" immédiatement qualifiées d'"ingérence" par la présidente du parti d'extrême droite, Marine Le Pen.

"Je vais essayer de contribuer à ce qu'évidemment d'autres forces politiques soient plus fortes que le Front national pour autant qu'on puisse le faire de l'étranger", a déclaré la dirigeante conservatrice à l'occasion d'une visite au Lycée français de Berlin.

La chancelière commente rarement la situation politique intérieure française.

"Mais c'est une force (politique) à laquelle nous devons nous confronter, exactement comme nous avons désormais en Allemagne des forces politiques qui ont un discours très négatif sur l'Europe, quand on voit la rhétorique de l'AfD (le parti populiste de droite Alternative pour l'Allemagne)", a-t-elle ajouté.

"Nous devons veiller à ce que l'Europe soit un projet que les gens comprennent", a-t-elle estimé, ajoutant: Il faut qu'ils voient que "c'est mieux avec l'Europe que sans l'Europe".

- "Humiliante" - Marine Le Pen a immédiatement dénoncé dans un communiqué des propos "très graves" qui "témoignent d'une ingérence dans nos affaires intérieures aussi outrancière qu'humiliante pour la France, et marquent une cruelle vérité : celle de la soumission de notre pays à l'Allemagne".

Marine Le Pen dénonce régulièrement la "tutelle" qu'exercerait l'Allemagne sur l'UE et sur la France. 

"Pour s'autoriser de tels propos, il faut en effet que la Chancelière allemande considère définitivement la France comme son pré-carré et François Hollande comme son vice-chancelier", répétant ainsi un slogan déjà formulé devant le Parlement européen, "par ailleurs si faible qu'il faudrait même l'aider, chez lui, à lutter contre son principal parti d'opposition", raille l'eurodéputée.

"Hélas, aucune réaction officielle française ne viendra protester contre cette ingérence manifeste de la patronne du gouvernement allemand dans les affaires démocratiques du peuple français", selon elle.

Très critique envers l'Allemagne, Marine Le Pen avait qualifié l'an dernier Angela Merkel "d'impératrice" et l'avait accusée de "chercher à imposer une immigration clandestine +à la schlague+ à toute l'Europe, après lui avoir imposé son ordre financier".

Le FN et l'AfD, qui ont des positions fort différentes sur les questions économiques par exemple, se caractérisent par un discours anti-UE. 

Source : orange

Le parti populiste allemand a conquis des sièges dans la moitié des puissants parlements régionaux d'Allemagne ainsi qu'à l'assemblée européenne, dans un contexte d'inquiétude avec l'arrivée de plus d'un million de demandeurs d'asile l'an dernier.

Beaucoup parient désormais sur son entrée à la chambre des députés, le Bundestag, lors de son renouvellement l'an prochain.

Une «voie anglaise» pour limiter l’immigration en Suisse

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Face à l’impasse des négociations entre l’UE et la Confédération sur l’application de la votation dite «contre l’immigration de masse», un nouveau passage devant le peuple se profile.

L’initiative RASA, prévoyant l’annulation pure et simple du 9 février 2014, sera étudiée par le Conseil fédéral en septembre, faute de solution. Une perspective inquiétante, selon Cenni Najy, expert en politique de Foraus, think tank qui a proposé mardi un contre-projet visant à rendre euro-compatible la volonté populaire: «En demandant au peuple de se déjuger, l’initiative RASA a de faibles chances de passer. Un échec obligerait à une application stricte de la  votation du 9 février, avec des conséquences très préoccupantes pour les milieux économiques.»

Le contre-projet de Foraus prévoit la réécriture de l’article 121 de la Constitution, modifié après le 9 février. Les contingents ou quotas d’immigrés, principale pomme de discorde entre l’UE et la Confédération, disparaîtraient et les traités n’auraient plus à être renégociés.

Concessions au Royaume-Uni

En compensation, l’article inclurait la possibilité de limiter les avantages sociaux aux étrangers. Une solution compatible avec les statuts européens, puisque concédée par l’UE à David Cameron en février, lors des discussions pour éviter la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne: «On peut imaginer un scénario où un travailleur étranger ne toucherait pas – ou moins- d’allocation chômage après deux ans de travail, avec des allocations familiales revues à la baisse pour les résidents non-Suisses, détaille Cenni Najy. Cela permettrait de limiter le « tourisme social » dénoncé par l’UDC. La disposition étant constitutionnelle, ce serait au parlement d’en déterminer les applications.» Des lois pourraient également être votées afin de limiter le dumping salarial des travailleurs européens détachés en Suisse.

Reste que les concessions accordées au Royaume-Uni sont conditionnées à son maintien dans l’Union européenne. Le vote anglais du 23 juin sera déterminant pour savoir si la possibilité restera d’actualité en septembre, quand le Conseil fédéral se penchera sur la question. Plusieurs représentants politiques, présent mardi pour l’annonce du contre-projet ont manifesté leur intérêt, mais ont déclaré attendre le résultat du scrutin au Royaume-Uni pour se prononcer.

Source : a2itv

Beauraing : « Leur chien était dressé contre les immigrés »

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Le parquet de Namur a requis, mardi devant le tribunal correctionnel de Dinant, deux ans de prison avec sursis probatoire à l’encontre d’un individu poursuivi pour avoir frappé un homme, le 16 décembre 2013 à Beauraing. Le prévenu se dit victime de racisme.

La victime, qui était accompagnée d’un ami, dit avoir été prise à partie par trois autres personnes, dont le prévenu, alors qu’elle se trouvait en voiture, immobilisée à un carrefour.

Tous s’étaient rencontrés quelques heures plus tôt à une soirée privée lors de laquelle les esprits se sont échauffés à la suite d’une conversation portant sur l’immigration.

Selon le parquet de Namur, les trois individus ont encerclé la voiture des deux victimes avant d’en venir aux mains. L’une d’elles a souffert de 17 fractures au visage et a été en incapacité de travail durant trois mois et demi. Elle souffre aujourd’hui d’une légère incapacité permanente.

Entendu à l’audience, le prévenu, d’origine irakienne, a reconnu avoir porté des coups mais pour se défendre. Ce sont, selon lui, les victimes qui ont encerclé sa voiture. Il ne serait pas à l’origine des nombreuses et graves blessures occasionnées qu’il remet sur deux familles de la région bien connues de la justice. «Durant la soirée, j’ai subi des violences physiques et morales. Des propos racistes et xénophobes ont été tenus. Les gens me disaient que leur chien était dressé contre les immigrés». La défense a plaidé l’acquittement. Jugement le 31 mai.

Source : lavenir.net

 

Le fondateur de Pegida condamné pour ses propos

Lutz Bachmann a été condamné mardi à 9600 euros d'amende par un tribunal de Dresde.

Le fondateur du mouvement islamophobe Pegida avait comparé les réfugiés à du «bétail».

Déjà condamné pour braquages, violences et trafic de cocaïne, Lutz Bachmann, 43 ans, a été reconnu coupable d'«incitation à la haine» pour des propos postés en septembre 2014 sur sa page Facebook. Il y décrivait les «réfugiés de guerre» comme du «bétail» ou de la «racaille».

Le juge Hans Hlavka a estimé qu'il était «clair» que M. Bachmann était à l'origine de ces propos tenus sur le réseau social et que ces insultes ne pouvaient pas relever de la liberté d'expression. A l'énoncé de la décision de justice, des partisans de Pegida ont manifesté bruyamment leur insatisfaction au point que certains ont été conduits vers la porte de sortie.

Patriotes européens

La défense qui avait demandé la relaxe de l'accusé a d'ores et déjà décidé de faire appel du jugement. Le Parquet, qui avait réclamé sept ans de prison, s'est également réservé ce droit.

Les «Patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident» (Pegida) ont lancé leur mouvement à l'automne 2014 à Dresde. Mais après avoir tenté d'essaimer dans toute l'Allemagne et chez ses voisins, Pegida a subi un coup d'arrêt avec la publication par le journal Bild de photos de M. Bachmann grimé en Adolf Hitler, puis l'implosion de sa direction.

Source : Tdg.ch

Imam de Brest. Une enquête préliminaire ouverte

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Depuis le 21 avril, une enquête préliminaire, confiée à deux services bretons, a été ouverte à l'encontre de Rachid El Jay, plus connu sous le nom de Rachid Abou Houdeyfa, imam de la mosquée Sunna, à Brest.

« Celui-là est français, on ne peut donc pas l'expulser, mais son lieu de prières - je ne veux même pas utiliser ce mot, son lieu de haine - a été fermé. Il est inquiété, il est poursuivi, et il est dans une procédure judiciaire. Nous devons lutter contre ces prêcheurs, ces artisans de la haine, qui induisent la radicalisation ». Les mots sont ceux du Président François Hollande, prononcés sur le plateau de France 2, le 14 avril dernier.

Immédiatement, l'erreur présidentielle provoque une cascade de réactions. Non, la mosquée Sunna, à Brest, n'a jamais été fermée, et non, son imam n'est pas « inquiété » par la justice. Tout au plus, le lieu de culte et son domicile ont donné lieu, en novembre dernier, à une perquisition administrative qui n'avait débouché sur aucune poursuite. Joint par Le Télégramme au lendemain des déclarations de François Hollande, le parquet de Brest confirmait que Rachid El Jay, alias Rachid Abou Houdeyfa, « ne faisait l'objet d'aucune procédure judiciaire » (nos éditions du 16 avril). Mais en haut lieu, il semble urgent de sauver la mise. Les services sont alertés, mobilisés, des notes sont exigées.

Train de vie passé au crible

Hasard du calendrier ? Une semaine plus tard, le 21 avril dernier, une enquête préliminaire a été ouverte, sous l'autorité du parquet de Brest, à l'encontre de Rachid El Jay. Conduite en co-saisine par le Groupement d'intervention régional (Gir) Bretagne, basé à Rennes, et l'antenne de police judiciaire de Brest-Quimper, elle offre un cadre juridique large aux policiers, notamment pour passer au crible tout ce qui a trait au train de vie, aux ressources, à d'éventuelles dissimulations d'actifs ou de fraudes fiscales. Dans la mesure où les propos tenus par Rachid El Jay, concernant la musique ou le statut de la femme, ne tombent pas sous le coup de la loi même s'ils ont provoqué un émoi considérable, c'est bien en scrutant son activité économique (dons pour financer l'école coranique qui devrait ouvrir dans les semaines à venir, revenus de ventes en ligne ou générés par les vidéos postées sur la chaîne YouTube, ou encore son activité de voyagiste) qu'il pourrait être, cette fois, « inquiété par la justice ». Contacté hier, le parquet de Brest a affirmé n'avoir « aucun commentaire » à faire sur le sujet.
 

Pic historique des violences d'extrême droite en Autriche

L'Autriche a connu une "augmentation dramatique" des actes d'extrême droite au cours de l'année 2015, a annoncé lundi un bulletin d'information émis par le ministère autrichien de l'Intérieur. Les actes d'extrême droite et les actes de nature raciste et xénophobe sont passés de 750 en 2014 à 1156 l'année dernière, soit une hausse de 54,1%. Peter Gridling, du Bureau fédéral de Protection de la Constitution de la lutte contre le terrorisme (BVT), a déclaré que le nombre de personnes signalées dans ce type d'affaires avait atteint 1 691, un chiffre qu'il a qualifié de "pic historique".  Les groupes appartenant à la soi-disant  "nouvelle droite", et qui comprennent entre autres les Identitaires - une mouvance qui tend à attirer une base partisane plus jeune que par le passé - sont de plus en plus fréquemment impliqués dans ce genre d'actes d'extrême droite.

Source : lexpressiondz