mercredi, 21 septembre 2016
Le milliardaire Georges Soros débloque 500 millions de dollars pour financer l’immigration
Le milliardaire cosmopolite George Soros a annoncé ce mardi 20 septembre 2016, dans le Wall Street Journal, qu’il débloquait 500 millions de dollars pour les immigrés.
« J’ai décidé d’affecter 500 millions de dollars d’investissements aux besoins spécifiques des migrants, des réfugiés et des communautés d’accueil« , déclare ce champion de la subversion.
« Je vais investir dans des startups, des sociétés établies, des initiatives sociales et des activités fondées par les migrants et les réfugiés eux-mêmes. »
Rappelant son passé de réfugié juif hongrois, George Soros affirme qu’il fera appel à l’Agence de l’Onu pour les réfugiés (HCR) et le Comité international de secours (IRC) pour le guider dans l’affectation de ce budget.
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Maroc : manifestations contre l’islamisation de la société
Un grand nombre de manifestants en colère sont descendus dans les rues de Casablanca, il y a deux jours, contre Abdelilah Benkirane, secrétaire général du parti Justice et Développement, un parti islamiste, à trois semaines des élections devant se tenir le 7 octobre.
D’après le site marocain Telquel, les causes de cet accès de colère demeurent floues. L’appel à manifester a été en effet lancé via les réseaux sociaux. Lors de la manifestation on pouvait lire sur les banderoles : « Benkirane plie bagages… Le pays n’a pas besoin de Kabbadj », ou « Non aux islamistes », ou encore le fameux « Dégage ».
Si les anti-Benkirane étaient très nombreux, lui en revanche a déclaré, lors d’une conférence de presse, qu’il s’agissait d’une manipulation. « Ceux qui ont manifesté contre moi, je peux l’accepter et si certains ont été manipulés je vous pardonne. »
A pas moins d’un mois de la tenue des législatives, la mouvance islamiste avait lancé un appel au boycott affirmant qu’elles ne serviraient qu’à faire durer « le despotisme ».
Le 7 octobre, une trentaine de partis politiques seront en lice pour les législatives. Mais le duel le plus serré sera celui opposant le PJD (Parti Justice et Développement – islamiste) aux les Libéraux, plus connus sous le nom de Parti de l’authenticité etde la modernité, créé en 2008 (PAM).
Lors du scrutin de 2011, le PJD est arrivé en tête des élections et celui qui est à la tête du pouvoir actuellement a bénéficié d’une large popularité auprès de ses sympathisants.
Cependant, le Printemps arabe a renversé la donne en donnant le pouvoir aux islamistes, comme ce fut le cas en Tunisie, voire aussi au Maroc. Quel est l’intérêt d’une islamisation de la société, s’interrogent certains politologues où l’islamisation n’est autre qu’une prise du pouvoir au détriment du peuple. Il est cependant bien important de distinguer entre islamisme et islam.
Que s’est-il passé durant les cinq dernières années au Maroc? Depuis sa prise du pouvoir, le PJD a voulu « halaliser » la TV et la presse, en avril 2012, en les forçant à diffuser les cinq appels à la prière et à ajouter dans leurs grilles davantage d’émissions religieuses, mais aussi à interdire des spots publicitaires comprenant la promotion des loteries, qui fait à nouveau débat depuis février 2016.
N D
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Sondage sur les musulmans : le responsable de l'enquête s'explique
Un rapport sur les musulmans, publié dans "le JDD", apporte des informations détaillées sur l'islam de France. Hakim El Karoui, son auteur, explique la démarche de cette enquête. Interview.
Hakim El Karoui, consultant en stratégie, est à l'origine de l’enquête sur les musulmans commandée à l’Ifop par l’Institut Montaigne et publiée le 18 septembre dans "Le Journal du dimanche". Pour "l’Obs", il explique sa démarche et détaille ses préconisations, à la fois pour l’Etat, et pour les musulmans.
Quel était le but de votre démarche ?
- La première raison, évidente, qui a motivé cette enquête, c’est que ça va mal. Les attentats, la montée du fondamentalisme, etc... Pire, ça va mal, mais on ne sait rien. Pour qu’un médecin puisse soigner une maladie, il doit pouvoir la décrire.
Il faut faire bouger les lignes. L’organisation de l’Islam repose sur un accord ancien qui donne les clés aux mosquées, très liées aux pays d’origine. Or celles-ci pèsent peu dans l’islamisation ou l’islamité des musulmans aujourd’hui, et sont débordées par des acteurs qui utilisent la religion à des fins politiques.
On a pu mettre en doute la légalité d’une telle enquête, dans un pays où le maniement des statistiques ethniques ou religieuses est très encadré par la loi...
- En France, on peut faire tout ce que l’on veut, tant que les réponses récoltées sont anonymes, volontaires et déclarées à la CNIL [Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés, NDLR]. Il ne s’agit pas de dresser dans un fichier la liste exhaustive des personnes musulmanes qui ont répondu aux questions du sondage de l'Ifop, mais de mener une enquête sur les opinions religieuses.
Comment avez-vous réussi à travailler sur un échantillon de plus de 1.000 personnes ?
- Parmi un échantillon représentatif de près de 15.000 personnes, l’Ifop a trouvé 1.029 musulmans – soit de confession musulmane, soit de culture musulmane, c'est à dire nés de parents musulmans. Cette distinction est importante : 15% des enfants de parents musulmans nous ont dit qu’ils ne l’étaient pas eux-mêmes. A l’inverse, 7% de ceux qui nous ont déclaré être de confession musulmane sont des convertis.
Quels principaux enseignements avez-vous pu tirer des résultats de ce sondage ?
- Les résultats sont paradoxaux. On voit qu’une majorité de la population musulmane est dans une trajectoire d’insertion sans heurts sur le système de valeurs républicaines, alors qu’un bon quart est très conservateur et peut représenter un marché pour les plus fondamentalistes.
Une forme de rébellion idéologique émerge, qui ne se fait pas pour l’islam – les fondamentalistes qu’on voit n’y connaissent pas grand-chose –, mais par l’islam.
La part des personnes musulmanes croyantes ne représente que 5,6% de la population globale. Quelles sont les idées reçues que votre rapport permet de démonter ?
- L'enquête révèle qu’il n’y a pas de communautarisme musulman ni d’école confessionnelle. 78% des musulmans interrogés ne voteraient pas pour un candidat aux élections juste parce qu’il serait musulman. Ils sont par ailleurs très peu engagés dans des associations, et il n’y a pas de lobbys musulmans. Et puis, ils ont les mêmes problèmes que le reste de la population française : ils considèrent qu’ils paient trop d’impôts, qu’il n’y a pas assez d’emploi…
En revanche, les personnes interrogées se différencient sur certains points bien précis : 67% des non religieux considèrent que les enfants pourraient devoir manger halal dans les cantines scolaires, et les musulmans sont majoritairement favorables au port du voile en dehors de l’école (65% des personnes interrogées). Enfin, ils sont beaucoup plus conservateurs sur la sexualité avant le mariage.
Selon le rapport, la moitié des jeunes musulmans croyants (15-25 ans) adhèrent à un islam d’affirmation, qualifié de "fondamentaliste". Qu’est-ce que cela signifie ?
- Ce chiffre révèle un immense problème identitaire chez les jeunes, et l’utilisation de l’islam comme d’une identité de rupture. Rejetés par la société française, ces jeunes sont victimes de discrimination de manière constante et n’ont pas accès à l’école, ou alors à une école complètement ghettoïsée.
Ils n’ont ni l’identité du pays d’origine, ni celle de la classe ouvrière… Être musulman devient une identité à part entière. On se retrouve dans une sorte d’équation maléfique : si vous voulez être vous-mêmes, il faut être musulman, et pour vous épanouir complètement, il faut être le plus fondamentaliste possible.
N’avez-vous pas peur que la publication de tels résultats attise la peur et les craintes ?
- Savoir, c’est pouvoir. Non, les résultats ne sont pas bons, mais la politique de l’autruche n’a jamais résolu quoi que ce soit.
Quelles préconisations faites-vous ?
- Il faut mener la bataille de la connaissance de toute urgence. Cela peut être le rôle de la Fondation pour l’islam de France, ou de l’enseignement de l’arabe, que l'on propose de relancer très rapidement.
De la même manière que le latin et le grec ancien servent à l'apprentissage du français, la langue arabe est construite à partir de ses racines. Quand on apprend l’arabe, on voit défiler l’histoire et on s'imprègne de sa culture. C’est un moyen d’avoir accès à du savoir, dans un contexte où les seuls qui se donnent cette tâche, aujourd’hui, sont les islamistes radicaux, voire les terroristes.
Mais cette bataille ne se mènera pas sans argent, en réunissant trois intellectuels dans un bureau. Il faut des gens dont les jeunes musulmans puissent être fiers, avec une vraie légitimité scientifique et religieuse et un niveau de professionnalisme plus abouti que les gestionnaires de lieux de cultes – 68% des musulmans interrogés ne connaissent même pas le Conseil français du culte musulman (CSCM).
Enfin, il faut d'importants relais de communication. Cette bataille de la connaissance, c'est aussi une bataille de communication.
Propos recueillis par Julia Mourri
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Suisse - Initiative UDC Le National va plancher sur le dossier de l'immigration
Deux ans et demi après le vote du 9 février 2014, la Chambre du peuple débat mercredi de la mise en oeuvre de l'initiative de l'UDC.
C'est un débat très attendu qui démarre ce mercredi 20 septembre aux Chambres. Le Conseil national discute en effet de la mise en oeuvre de l'initiative de l'UDC approuvée le 9 février 2014 par le peuple, contre l'immigration de masse. Le temps presse car l'initiative doit être mise en œuvre d'ici au 9 février 2017. Rappel des faits et des questions en suspens.
Quel est le projet du Conseil fédéral ?
La Chambre du peuple devra étudier le projet du Conseil fédéral. Celui-ci mise toujours sur une solution négociée avec Bruxelles. Mais comme aucun accord n'a encore pu être trouvé, il a remis un plan B au Parlement. Cette solution unilatérale prévoit de soumettre les étrangers à des contingents dès 4 mois de séjour. Une clause de sauvegarde s'appliquerait aux citoyens de l'Union européenne (UE): un seuil d'immigration serait fixé au-delà duquel des contingents devraient être définis. Par ailleurs, le projet du gouvernement contient des mesures pour éviter les abus à la libre circulation des personnes.
La commission a proposé une version light. C'est quoi ?
Mais la commission des institutions politiques du National n'a pas retenu le concept du Conseil fédéral. Elle a présenté sa solution «light» pour appliquer l'initiative, une solution qui fait appel à la préférence nationale sans mentionner ni plafonds ni contingents. Selon ce projet, le Conseil fédéral est d'abord appelé à arrêter des mesures visant à épuiser le potentiel qu'offre la main d'oeuvre indigène. Il devra déterminer des seuils à partir desquels peut être introduite une obligation de communiquer les postes vacants. Lorsque ces mesures ne suffisent pas et que l'immigration depuis l'UE dépasse un certain niveau, le gouvernement pourra prendre des mesures coercitives (des quotas). Des mesures qui devront perturber le moins possible le fonctionnement de l'accord sur la libre circulation des personnes. Si elles ne sont pas compatibles avec ce dernier, elles seront décidées par un comité mixte Suisse/UE. La commission espère que l'UE entrera en matière sur son modèle. Une clause de l'accord de libre circulation autorise en effet des mesures spéciales si des «difficultés économiques et sociales sérieuses» surgissent dans un pays. Le Conseil fédéral devrait décider s'il y a lieu d'activer cette clause de sauvegarde et le proposer au Comité mixte Suisse/UE qui trancherait.
Quid du côté de l'UE ?
Mais cette solution pour la mise en pratique de l'initiative contre l'immigration de masse se heurte à la Commission européenne. Après 18 mois de tractations avec Berne, plusieurs désaccords demeurent. Selon Bruxelles, il n'est pas possible de s'accorder sur la signification exacte des termes de «graves difficultés» et de «problèmes économiques ou sociaux». Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a rencontré pour la 3e fois lundi 19 septembre le président de la Confédération Johann Schneider-Ammann. Les deux hommes seraient passés tout près d'un accord, semble-t-il. Mais une 4e rencontre est prévue fin octobre, juste avant que la Commission des Etats ne planche à son tour sur le dossier. «Berne et Bruxelles veulent une solution et la discussion va dans le sens d'un accord», a martelé le Bernois. Jean-Claude Juncker s'est lui aussi montré optimiste, parlant que l'on s'acheminait vers un «accord à l'amiable».
Que pensent les partis de cette version «light» ?
La solution light a recueilli l'adhésion de presque tous les partis qui ont estimé qu'il devenait possible de mettre l’initiative en œuvre tout en préservant la voie bilatérale. Le PDC estime que son concept a été repris, la gauche salue un «bon compromis». Seule l’UDC qui avait lancé cette initiative , campe sur ses positions et déclare que la proposition de la commission est inacceptable et ne respecte «aucun point d’un mandat constitutionnel pourtant clair». Après le vote du 9 février, la Constitution exige un contrôle autonome de la migration. Ce ne sera pas possible si l'UE a son mot à dire, critique le parti.
Qu'en pensent les experts ?
Pour le politologue Klaus Armingeon interrogé par l'ats, la solution «light» devrait passer la rampe à Bruxelles. Elle reste acceptable, car elle ne contrevient pas fondamentalement au principe de la libre circulation des personnes, selon lui. En revanche, Bernhard Ehrenzeller, professeur en droit constitutionnel à l’Université de St-Gall, est très dubitatif dans la Neue Zürcher Zeitung. «On se demande ce que cette loi d’application a à voir avec le nouvel article constitutionnel. Visiblement, pas grand-chose», écrit-il. Etant donné que même le gouvernement ne parviendra probablement pas à adapter la libre circulation des personnes avec l’UE dans le délai de trois ans, le Parlement se trouve face à un indéniable dilemme. Soit il s’en tient à l’article constitutionnel et met à mal la libre circulation, soit il donne la priorité aux accords bilatéraux et ne tient pas compte de l’article constitutionnel, résume-t-il.
Et que dit le peuple ?
Selon un sondage paru dimanche dans le SonntagsBlick, une majorité de Suisses soutient toujours l'initiative contre l'immigration de masse. Quelque 45,6% des interrogés glisseraient un «oui» dans l'urne, 43,8% un «non» et 10,6% restent indécis, selon le journal. Le 9 février 2014, le peuple avait accepté de justesse l'objet à 50,3%. La solution de mise en oeuvre proposée par la commission du National convainc une bonne partie des Helvètes. Ils sont 66,4% à la trouver bonne et 28,5% la rejettent.
Que va-t-il se passer maintenant ?
Si le National accepte la solution light de sa commission, le Conseil des Etats devrait se prononcer durant la session suivante, soit la session d'hiver. Si aucune solution n'est trouvée d'ici au 9 février 2017, le Conseil fédéral pourrait choisir la voie de l'ordonnance pour mettre en oeuvre l'initiative sur l'immigration de masse. La Constitution l'autorise en effet à emprunter ce chemin-là. Autre solution possible: il pourrait soutenir le contre-projet à l’initiative «Rasa» (ndlr: qui propose une voie médiane pour respecter les accords bilatéraux tout en limitant l’immigration).
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Le milliardaire George Soros sponsorise l’immigration clandestine
Selon le New York Times de ce jour, le sulfureux milliardaire George Soros s’apprête à investir jusqu’à 500 millions de dollars dans des entreprises créées par des immigrés clandestins (par ailleurs régulièrement appelés « migrants »).
George Soros, qui préside l’Open Society Foundation dont nous avons révélé l’activité subversive dans nos colonnes, a fait cette annonce hier, le 19 septembre 2016 lors du premier sommet des Nations Unies sur les migrants et les réfugiés, précédant d’un jour la réunion présidée par le président Barack Obama.
« Notre objectif est d’exploiter le secteur privé pour le bien public » a déclaré George Soros. « Ces investissements sont destinés à être couronnés de succès. Mais notre objectif principal est de créer des produits et des services qui profitent réellement aux migrants et aux communautés d’accueil. » Le messianique milliardaire compte bien entraîner d’autres investisseurs dans cette voie. Le richissime spéculateur financier a en effet exprimé l’espoir que son engagement « inspirera d’autres investisseurs à poursuivre la même mission. »
Aujourd’hui le président américain Barack Obama viendra remercier son ami et sponsor pour de telles intentions humanitaires.
Nice Provence Info propose à ces deux dirigeants une autre approche bien plus humanitaire encore, en même temps que plus économique, tout inspirée de bons sens :
- Le président des États-Unis Barack Obama, dont on rappellera qu’il est Prix Nobel de la Paix, pourrait réduire de quelques pourcents, vraiment un tout petit peu, son colossal budget militaire et mettre fin à l’armement, à la formation, à l’entraînement et au financement des milices djihadistes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Il pourrait également mettre fin aux bombardements meurtriers contre l’armée régulière et la population civile syriennes.
- De son côté le milliardaire George Soros pourrait alors investir d’abord dans la reconstruction de la Syrie puis dans l’aide à la création d’entreprises par les Syriens. Dans un premier temps à ceux restés sur place pour défendre leur pays afin de les aider à relancer l’économie et retrouver une place dans la société civile. Puis dans un deuxième temps aux réfugiés en Europe qui seraient alors encouragés à retrouver les leurs et leurs terres. Gagnant-gagnant, « win-win » comme on dit dans le business.
Mais Obama et Soros font tout le contraire de ce que le bon sens suggère. C’est bien qu’ils ont leurs raisons que la raison ignore.
Massimo Luce
04:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Vigilance Hallal
04:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
Ali Juppé et sa mosquée de Bordeaux est-il un menteur ou bonimenteur?
04:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
L’institut Montaigne et les musulmans
«livre d’histoire commun aux deux rives de la Méditerranée»
L’hebdomadaire Le Journal du dimanche (JDD) a publié l’essentiel d’un rapport de l’Institut Montaigne qui fait des propositions innovantes, comme la création d’un institut d’Etat de formation des imams ; la fonctionnarisation des aumôniers de prison, l’élection d’un grand imam de France ou encore la valorisation de l’enseignement de l’arabe classique à l’école.
Le rapport propose aussi l’implication des collectivités pour favoriser l’émergence d’un islam local et la rédaction d’un livre d’histoire équitable commun aux pays des deux rives de la Méditerranée. Enfin, il avance l’idée qu’il faudrait revoir la politique étrangère de la France pour endiguer l’influence des régimes wahhabite.
L’Institut Montaigne se repose sur une série de nombreux entretiens avec des musulmans étayés par une sondage-enquête de l’Ifop pour tenter de comprendre ce que sont les musulmans d’aujourd’hui en France, alors que le pays, depuis janvier 2015, est frappé par des attentats, et que les amalgames fleurissent. On apprend ainsi que les musulmans compteraient pour 5,6% des habitants de la métropole française. Ce qui représenterait entre 3 millions et 4 millions de personnes. 84 % des musulmans ont moins de 50 ans, pour une moyenne de 35,8 ans. 74 % sont Français et 50 % sont nés Français.
L’une des informations importantes qu’on peut pressentir (sans sondage !) est que le Conseil français du culte musulman (CFCM) est mal connu (seulement 32% des personnes interrogées). Les sondés se reconnaissent plus dans le prédicateur islamiste Tarik Ramadan que dans la personnalité de Dalil Boubekeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris.
Alors que le gouvernement français, avec la Fondation de l’islam de France et le CFCM veut créer les conditions d’un islam de France, la partie est mal entamée. Sur l’ensemble du quota étudié, l’Ifop évalue à 28%, ceux qui ont «adopté un système de valeurs clairement opposé aux valeurs de la République». Les jeunes les moins insérés dans l’emploi et les convertis y seraient les plus enclins. Les deux autres tiers vivent la religion comme identité culturelle forte ou dans le simple suivi des rites principaux, tout en épousant parfaitement la laïcité.
Thème sur lequel 66% estiment que la laïcité permet de pratiquer librement. Une majorité, pratiquante ou non, souhaite que ses enfants puissent manger des repas halal dans les cantines. Quant au voile, une majorité (60% des sondés et 37% de non-musulmans) ne voient pas d’empêchement à ce que les filles le portent, même à l’école.
Une majorité est contre la polygamie et plutôt favorable au libre choix d’avorter pour les femmes (59%). Sur la fréquentation de la mosquée, 29% y vont chaque semaine et 5% quotidiennement. Autre enseignement, un musulman sur deux vote, indiquant que cela n’est pas forcément pour un candidat musulman. Au plan politique, 30% se disent à gauche et 45% n’ont pas de camp défini. Les enseignements de cette étude sont ainsi, pour une part, assez déroutants.
Walid Mebarek
04:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
Oui, l’islam est un totalitarisme meurtrier !
Je n’ai pas encore lu le nouveau livre d’Éric Zemmour, mais j’ai pu voir des entretiens qu’il a donnés récemment.
Je lis et écoute souvent ses chroniques, et je suis certain que le livre est courageux, lucide, indispensable.
J’en suis d’autant plus certain que je dois constater qu’Éric Zemmour est traîné dans la boue, vilipendé, objet de plaintes en justice, alors qu’il ne dit que la vérité.
Oui, il existe présentement en France une dictature de juges dévoyés qui sont une insulte à l’idée même de justice.
Oui, les diktats du politiquement correct sont devenus insupportables et criminels, partout où ils sévissent.
Oui, la désinformation règne, et elle règne en particulier concernant le totalitarisme le plus délétère pour le monde aujourd’hui, le totalitarisme islamique.
Éric Zemmour dit – et c’est exact – que l’islam est davantage qu’une religion : un dogme conquérant, guerrier, meurtrier, qui n’admet que la soumission et ne fait régner qu’une seule paix, celles des cimetières.
Il dit – et c’est exact encore – que le coran demande à être obéi à la lettre, et qu’un musulman qui passe au djihad violent est un bon musulman, alors qu’un musulman occidentalisé est, selon l’islam, un mauvais musulman, presque un mécréant.
Il ajoute que les musulmans en France devraient choisir entre l’islam et la France, et il a pleinement raison : c’est peu ou prou ce que je suggérais ici la semaine dernière en disant qu’à Rome, il faut faire comme les Romains, et en France comme les Français.
Il dit que les musulmans qui donnent des prénoms musulmans à leurs enfants montrent qu’ils choisissent l’islam plutôt que la France, et il a pleinement raison encore une fois.
Il ajoute que les zones de non-droit en France sont si dangereuses désormais que l’armée a des projets pour les reconquérir si nécessaire : je ne sais si l’armée a de tels projets, mais je sais que les zones de non-droit en France sont effectivement dangereuses.
Qu’il soit scandaleux de dire tout cela en France aujourd’hui montre à quel point la France est malade.
Que le livre d’Éric Zemmour connaisse le succès, alors que l’essentiel des journalistes et de ceux qui tiennent les médias dans ce pays préféreraient visiblement que le livre n’existe pas du tout montre qu’un fossé aux allures de gouffre abyssal s’est creusé en France entre une nomenklatura frelatée et une large part de la population.
Qu’Éric Zemmour ait pu parler, ici ou là, ne peut dissimuler la gravité de la situation.
Aucun débat n’est possible en France aujourd’hui concernant les sujets les plus cruciaux pour l’avenir du pays et du monde, et les débats qui se mènent en France aujourd’hui dans les médias français, à de rares exceptions près, sont tous des débats mutilés, indignes du nom de débat.
Un fonctionnement totalitaire qui ne dit pas son nom est en place et ne suscite, pour l’heure, qu’une révolte relativement silencieuse.
J’aimerais espérer, je l’ai écrit ici, qu’un changement s’opérera en 2017, et que la révolte se fera plus nette.
Je n’en suis pas certain.
Mais ce qui se passe ailleurs en Europe peut donner de l’espoir.
La victoire du Brexit au Royaume-Uni a été un signe très positif, et ceux qui y voyaient le début d’un cataclysme ont dû constater qu’ils ne parviennent plus si aisément à faire peur.
La défaite récente d’Angela Merkel en Allemagne lors d’élections partielles a été elle-même un signe très positif.
Si Norbert Hofer l’emporte prochainement dans les élections a la présidence en Autriche, ce sera un signe extrêmement positif : n’en déplaise aux désinformateurs, Norbert Hofer n’est ni un fasciste ni un antisémite, et le chantage au fascisme devrait être rangé par la gauche au rayon des accessoires hors d’usage ou à celui des farces et attrapes.
Le seul fascisme qui menace l’Europe aujourd’hui n’est pas un fascisme brun, façon national-socialisme, mais un fascisme vert islam, teinté de rouge néo-communiste, de rose socialiste et d’une nuance de vert supplémentaire, celui des écolo-communistes.
Ce fascisme doit être détruit, d’urgence.
Il n’est pas encore tout à fait trop tard. Mais il sera bientôt trop tard…
Guy Millière
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Tension à Lille avec l'inauguration samedi d'un bar privé d'extrême droite
Un bar privé du groupuscule d’extrême droite «Génération identitaire» doit être inauguré samedi à Lille, ont annoncé mardi leurs responsables, une initiative qui provoque des remous, avec un rassemblement prévu le même jour pour dénoncer son ouverture.
«On ouvre quelque chose de central pour répondre aux interrogations des gens et mettre des visages sur un mouvement», a déclaré Aurélien Verhassel, responsable de «Génération identitaire» pour la section Flandre-Artois-Hainaut, revendiquant 300 adhérents.
«L’idée de Génération identitaire est de s’enraciner durablement à Lille et dans la région», a-t-il dit lors d’une présentation du lieu aux médias, précisant qu’il s’agissait du cinquième local de ce type en France, après ceux de Paris, Lyon, Nice et Rouen.
D’une trentaine de m2, ce local, appelé «La citadelle», situé dans une arrière-cour, ressemble à un estaminet, ces auberges typiques des Flandres. Ouvert uniquement aux adhérents, cette «maison de l’identité» se veut également permanence juridique, salle de boxe ou encore ciné-club.
L’ouverture de ce local, situé à 200 m de la célèbre Grand’place de la capitale des Flandres, ne passe pas inaperçue, alors que ce mouvement islamophobe a déjà revendiqué plusieurs opérations coups de poing, comme l’occupation de la mosquée de Poitiers (2012), de la gare d’Arras (2015) ou encore le blocage de ponts aux alentours de la «Jungle» de Calais.
Une pétition sur les réseaux sociaux demandant l’interdiction de ce bar privé avait ainsi recueilli mardi plus de 50.000 soutiens. Un rassemblement «d’anti-fascistes» est également prévu samedi après-midi.
Génération identitaire est la branche jeunes du Bloc identitaire, fondé en 2003 par d’anciens leaders d’Unité radicale, le groupuscule dissous un an plus tôt après la tentative d’assassinat de Jacques Chirac par l’un de ses sympathisants lors du défilé du 14 juillet. Adepte d’actions très visibles, très présent sur l’internet, le Bloc identitaire défend une vision «ethnique» et «culturelle» de l’identité européenne, avec un discours islamophobe.
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Islamisation : Les dix propositions de l’Institut Montaigne
L’institut Montaigne vient de pondre un rapport censé expliquer que la majorité des musulmans sont bien intégrés, tellement intégrés que dans ce fameux document ils sont par exemple 85% à être favorables aux repas hallal dans les cantines. Il y a eu une bataille de chiffres, finalement sans grand intérêt, il est évident que l’institut minimise le nombre de musulmans, peut importe ils sont plusieurs millions. Au moins 4, ok, si l’on additionne les conservateurs et les préumés salafistes, ça fait au moins la moitié de l’échantillon qui veut l’application de la charia, soit 2 millions…
Plus intéressant l’Institut fait des propositions et on en a peu parlé, pour une meilleure intégration des musulmans en francarabia, ou plutôt pour un adaptation des francaouis à la charia. Rappelons que cet organisme est l’émanation de la grande finances apatride, on y trouve des assureurs, des banksters, des administrateurs du Cac 40, que des gens proches du peuple ! Et il est financé par ces mêmes grandes banques et grandes entreprises.
1. Étendre le concordat à l’islam en Alsace-Moselle afin de permettre le financement de la formation des imams par l’État. Coût supplémentaire : 5, 5 millions d’euros.
2. Perception, par la Fondation des œuvres de l’islam, d’une contribution sur la consommation halal. Gain espéré : 50 millions d’euros.
3. Création d’une École nationale d’aumônerie pour former et recruter des aumôniers fonctionnaires.
4. Création du TIF, le test d’islam français pour les imams et les aumôniers.
5. Implication des collectivités pour favoriser l’émergence d’un islam local.
6. Enseignement de l’arabe classique à l’école publique pour réduire l’attractivité des cours d’arabe dans les mosquées.
7. Suivre la situation par des statistiques religieuses.
8. Rédiger un livre d’histoire équitable commun aux pays des deux rives de la Méditerranée.
9. Créer un secrétariat d’État à la laïcité et aux cultes actuellement rattachés au ministère de l’Intérieur.
10. Revoir la politique étrangère de la France pour endiguer l’influence des régimes wahhabites (Qatar, Arabie saoudite…).
03:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
«C'est toujours au nom des droits individuels qu'avance l'islamisation»
Le plus polémique des éditorialistes français publie une épaisse compilation de ses chroniques radiophoniques, brossant l’état des lieux d’une France et d’une Europe en passe de perdre leur culture.
Avec «Un quinquennat pour rien» (Albin Michel), regroupant ses chroniques sur la station de radio RTL, Eric Zemmour s’est d’emblée placé dans le haut du classement des ventes. Avec aussi son lot de polémiques évidemment, dont celle, assez surréaliste, concernant l’absence, à sa propre surprise (une erreur d’édition que personne ne s’explique) de quelques textes qui avaient fait débat, dont l’intervention où il parlait de «bombarder Molenbeek»: elle devrait être rajoutée dans les prochaines éditions.
Mais le cœur de ce livre réside dans son propos liminaire: un essai d’une cinquantaine de pages au pessimisme revendiqué, dans lequel Zemmour décrit une France à la souveraineté perdue (c’était déjà le thème de son précédent ouvrage, «Le suicide français»), et prédit le pire: un pays en train de mourir, perdant son identité en cédant, sous le nombre, à l’islamisation. Il viendra en parler mardi soir à Genève, lors d’un dîner débat qui promet de faire le plein.
Ce qui est rassurant, c’est que vous semblez mauvais pronostiqueur. Dans une de vos récentes chroniques vous expliquiez que la France allait se faire battre par l’Allemagne en demi-finale de l’Euro de foot.
Arrêtez, vous avez tout faux: relisez ma chronique. J’y explique qu’effectivement, si tout se passe comme d’habitude, ce n’est même pas la peine de jouer: on va perdre. Mais que… et ce «mais que» est fondamental. Car, il représente le sursaut possible, si on ne se comporte pas comme à l’ordinaire, et c’est ce qui est arrivé. La France a, c’est la première fois, éliminé l’Allemagne. On passe aux choses sérieuses?
Pourquoi portez dans le texte liminaire un regard si négatif sur la France d’aujourd’hui?
C’est la même histoire que ce que je viens de vous expliquer sur le football. Si on regarde l’histoire de France, il y a toujours eu une succession d’effondrements et de sursauts. A chaque fois, il y a eu une sorte d’homme providentiel, ou une femme, avec Jeanne d’Arc: Bonaparte, de Gaulle, etc.
Alors, aujourd’hui, soit on croit que la France va continuer son histoire, et donc on aura une révolte populaire contre ce que je décris: la colonisation, l’envahissement; soit on continue comme cela, et la France connaîtra le destin que nous promet Houellebecq dans «Soumission».
Quelle différence entre lui et vous?
C’est un romancier, voilà. Je vous dirais que Tariq Ramadan a eu une intéressante formule au moment de la sortie du «Suicide français»: il a dit que «Soumission» était la version romancée du livre de Zemmour. Pour une fois, je suis d’accord avec ça.
Vous rappelez le combat de Philippe Séguin contre le Traité de Maastricht.
Oui, j’aimais beaucoup Séguin, j’avais de l’affection pour lui, au-delà de la politique. Ce qu’il a mené alors, et perdu, c’était le combat pour la souveraineté.
Mais l’argument européen, c’était garantir la paix: c’est le cas depuis plus de septante ans, ce n’est pas rien, non?
Votre erreur est de croire que la paix est venue de cette construction européenne. Mais on ne vit pas en paix grâce à l’Europe, c’est l’inverse: l’Europe est une conséquence de la paix. Et la paix est elle-même une conséquence de la domination américaine sur l’Europe, et de la longue opposition à l’URSS. En 1945, les Etats-Unis ont réglé une histoire vieille de trois siècles. La France, puis l’Allemagne, avait essayé d’unifier le continent européen.
A chaque fois, une puissance continentale a tenté de s’agrandir, de reconstruire, pour aller vite, l’empire de Charlemagne. Et à chaque fois, l’Angleterre, jouant des divisions, a fait échouer ce projet. Sur les ruines de ces trois pays, les Etats-Unis ont imposé un genre de protectorat. C’est ça, l’histoire de l’Europe. Et l’Europe actuelle a détruit les souverainetés nationales sans forger une souveraineté européenne. Un ratage total, mais qui n’est plus la question. Désormais, c’est notre identité qui est menacée.
Cette bataille de l’identité, doit-elle passer par le populisme?
Je suis de ceux qui pensent que le populisme, c’est ce que le peuple a trouvé de mieux pour répondre au mépris des élites. Il existe aujourd’hui une angoisse identitaire de toute l’Europe.
Vous qui êtes le produit de l’intégration, vous ne croyez plus à ce modèle?
Ma famille vient de contrées qui sont tout à fait les mêmes que celles d’où viennent les immigrés d‘aujourd’hui. Mes parents, mes grands-parents, au-delà d’une culture française récente – ma famille n’est française que depuis 1870 – avaient aussi une culture orientale, arabo-andalouse, avec des ancêtres berbères. J’ai ainsi longtemps pensé que tous pourraient s’assimiler, qu’il n’y avait aucune raison de croire le contraire.
Mais il y a plusieurs «mais». Le premier, c’est la démographie. Comme disait le général de Gaulle: «On assimile des individus, pas des peuples.» Aujourd’hui, le nombre est trop grand. Engels, que je cite dans le livre, avait cette analyse: «A partir d’un certain nombre, la quantité devient une qualité.»
C’est la première base de mon désespoir. Nous avons laissé venir trop de gens. Aujourd’hui, on ne vient plus en France pour s’intégrer à la France, mais pour s’intégrer à une diaspora. Elle peut être arabo-musulmane, évidemment, mais aussi africaine, ou asiatique, etc.
Mais on n’intègre plus la France. Deuxième «mais»: nos élites ont renoncé à l’assimilation pour accepter une espèce de multiculturalisme de fait. Troisième «mais»: tout simplement l’islam, qui est, je le crois, inassimilable au monde français, européen, chrétien.
L’islam, qui ne s’est jamais considéré comme une minorité, mais qui, au contraire, entend imposer sa domination.
Vous avez aussi une agressivité absolue envers les droits de l’homme, au nom desquels on défend souvent les différences. Pourquoi?
La tradition française, rousseauiste, fait un équilibre entre les droits de l’individu et les droits de la nation. C’est la nation qui est libre et souveraine, et l’homme n’est libre que parce que sa nation l’est. Ça me va tout à fait.
Sauf que cette tradition a été abandonnée par les élites et les juges. Tous se sont soumis, sous l’influence anglo-saxonne, à une façon de privilégier les droits individuels.
Les dirigeants musulmans les plus engagés, des Frères musulmans aux salafistes, ont bien compris l’usage redoutable qu’ils pouvaient faire de cette conception, et c’est toujours au nom des droits des individus qu’ils avancent dans l’islamisation de la société: voile à l’école, vêtements, prière dans la rue, nourriture halal en entreprise, se faire soigner par un médecin du même sexe, ou récemment la tentative de privatiser des plages, avec cette trouvaille du burkini. Tout cela, avec une grande habileté rhétorique, impose peu à peu une islamisation.
Vous n’avez pas poussé un peu en disant que Rachida Dati n’aurait pas dû prénommer sa fille Zohra?
Non. j’assume et je le lui ai dit. Le prénom, c’est la France, c’est le lien avec sa culture d’accueil. Qu’elle préfère un prénom arabe démontre ce que je vous explique.
L’élection présidentielle à venir se jouera sur ces enjeux?
Je pense que cette élection présidentielle ne servira à rien. Marine Le Pen sera au second tour. Elle va perdre. La gauche va faire élire Nicolas Sarkozy ou Alain Juppé. Et comme, ou même pire, qu’en 2002, le président de droite sera prisonnier de son élection due à la gauche, et il ne se passera rien.
Alain Juppé, sur le thème de l’identité, a de toute façon le programme de la gauche. Nicolas Sarkozy, pour des raisons électorales, s’est, certes, emparé de thèses opposées, comme la suppression du regroupement familial par exemple, à laquelle je suis favorable.
Mais il ne dit pas que, pour cela, il devrait sortir de la Convention européenne des droits de l’homme. Il faut le faire, mais je crains que Sarkozy ne tienne ensuite rien de ce qu’il a promis. Il n’y a pas d’issue pour l’instant.
Nous n’avons pas besoin de politique, maintenant, nous avons besoin de diagnostic. C’est ce que j’essaie de faire. Après, les mesures viendront d’elles-mêmes. (Le Matin)
03:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
Eric Verhaeghe : Le rapport sur les musulmans de France est téléguidé pour être rassurant !
Le rapport « Un islam français est possible », publié par l’Institut Montaigne, fait beaucoup parler de lui, notamment du fait des chiffres avancés sur la pratique de l’islam en France.
Mais si les conclusions du rapport se veulent rassurantes, certains en ont une autre lecture. C’est le cas d’Éric Verhaeghe…
03:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
« Islam de France » : qu’en sera-t-il dans 20 ans ?
L’Institut Montaigne (rapport de septembre 2016) a conduit, avec l’institut de sondage IFOP, une enquête inédite sur un échantillon de la population musulmane résidant en France métropolitaine. Ont été interrogées 15.459 personnes de 15 ans et plus.
Par cette enquête, il est rassurant d’apprendre que 46 % des musulmans interrogés se disent parfaitement intégrés dans la République et à l’aise avec ses valeurs, et que 60 % disent avoir un rapport distancié ou inexistant avec les lieux de culte. Alléluia, si j’ose dire !
Ce qui est moins rassurant et qui ressort de cette enquête est que le fondamentalisme progresse.
Un groupe de 28 % est qualifié d’« autoritaire » par le rapport. Ces musulmans sont pour le port du voile intégral. Ils considèrent que « la charia est au-dessus des lois de la République » et « utilisent l’islam comme instrument de révolte », écrit l’Institut Montaigne. 65 % des sondés se déclarent favorables au port du voile et 24 % sont favorables au principe du port du voile intégral. Par ailleurs, 12 % refusent de serrer la main d’une personne du sexe opposé.
Et 37 % se déclarent proches de l’islamologue Tariq Ramadan, considéré comme proche de l’islam politique des Frères musulmans.Autre enseignement de cette étude, les marqueurs identitaires progressent : 70 % des musulmans de France déclarent toujours manger halal et près de 35 % des femmes disent porter le voile. C’était 10 points de moins en 2010. Toujours selon l’enquête, 30 % des musulmans de 15 ans et plus sont inactifs non retraités. Ces personnes ne figurent pas dans les statistiques du chômage tel qu’il est calculé en France ; elles n’occupent pas d’emploi mais ne sont pas enregistrées comme demandeuses d’emploi. Allez savoir pourquoi ?
Les données de l’enquête révèlent également que 50 % des enquêtés sont français de naissance. Parmi les Français, nombreux sont ceux qui possèdent également une autre nationalité, en lien avec leur trajectoire migratoire ou celle de leurs parents. 24 % sont français par acquisition et 26 % sont de nationalité étrangère.
Sur l’échantillonnage précisé plus haut, les musulmans de moins de 25 ans représentent aujourd’hui 10 % de la population française. Les plus rigoristes religieusement et les plus autoritaires passent d’environ 20 % de la population des plus de 40 ans à près de 50 % chez les cohortes les plus jeunes.
Qu’en sera-t-il dans 20 ans, avec un taux de fécondité de 3,3 enfants par femme, bien plus élevé aujourd’hui que le reste de la population française, et une arrivée massive de migrants à plus de 90 % de confession musulmane ?
Certains de nos compatriotes pensent ne pas devoir s’alarmer. À chacun ses alertes, à chacun ses peurs !
Richard Pascal
03:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Forte poussée populiste à Berlin
Le parti conservateur d'Angela Merkel a enregistré hier le pire résultat de son histoire pour des élections régionales à Berlin, dans un climat de mécontentement croissant sur l'immigration dont continue de profiter la droite populiste, le deuxième revers électoral consécutif en deux semaines pour l'Union chrétienne-démocrate (CDU) de la chancelière allemande.
A Berlin, la CDU n'a recueilli que 17,5% environ des suffrages, en recul de plus de 5 points par rapport au dernier scrutin de 2011, tandis que l'AfD fait son entrée dans le parlement local de la capitale allemande avec environ 14% des voix, capitalisant sur les inquiétudes de l'opinion après l'arrivée de centaines de milliers de réfugiés depuis l'été 2015.
Jamais dans l'histoire de Berlin, puis celle de la ville réunifiée après 1990, la CDU n'avait connu pareille débâcle.
03:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne : 1 mineur sur 3 est issu de l’immigration
Jamais autant de personnes avec des origines étrangères n’ont vécu en Allemagne auparavant. Le nombre de personnes avec une origine migratoire ont augmenté de 4,4 pour-cent à 17,1 millions entre l’année dernière et l’année précédente, comme l’a indiqué vendredi à Wiesbaden l’Office Fédéral de la Statistique.
La part dans la population totale est donc de 21 pour-cent. L’Office fédéral attribue clairement l’augmentation au fait qu’il y a plus d’immigrés.
Les citoyens sont considérés comme personnes issues de l’immigration, si eux-mêmes ou au moins un de leurs parents ne sont pas nés avec avec la nationalité allemande.
Les trois principaux pays d’origine de ces populations sont selon les statistiques la Turquie, la Pologne et la Russie.
Part par enfants en-dessous de cinq ans au plus haut
Les personnes issues de l’immigration sont en moyenne clairement plus jeunes que les autochtones sans origine étrangère. Ainsi, selon les statistiques, un tiers des moins de 18 ans sont issus de l’immigration. Au plus haut, est la part des enfants ayant moins de cinq ans avec 36 pour-cent.
Des différences considérables de niveau de formation
Il y a aussi de considérables différences de formation. Les personnes issues de l’immigration ont le plus souvent aucun diplôme de fin d’études secondaires ou seulement un diplôme de fin de cycle primaire. En outre, ils ont trois fois plus souvent que les autochtones aucun diplôme professionnel. En ce qui concerne, les diplômes universitaires, il n’y avait en revanche plus aucune différence.
03:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
OCDE : « Les gouvernements doivent lutter contre le rejet de l’immigration »
Il faut que les pays de l’OCDE luttent contre le rejet croissant dont l’immigration fait l’objet et renforcent leurs politiques relatives aux migrations et à l’intégration tout en favorisant la coopération internationale en la matière, selon un nouveau rapport de l’OCDE.
Le public adhère plus largement qu’auparavant aux idées hostiles à l’immigration parce qu’il craint que les frontières ne soient plus gardées, que les immigrés provoquent la saturation des services publics de proximité et que certains d’entre eux refusent de s’intégrer. Les Perspectives des migrations internationales 2016 viennent souligner la nécessité d’agir de manière systématique et coordonnée pour répondre énergiquement à ses préoccupations et tirer parti des multiples atouts que les migrations ont à offrir aux économies et sociétés qui les accueillent.
« Trop d’individus, dans trop de pays, en viennent à douter de la manière dont nous gérons les migrations, et la crise des réfugiés n’a fait qu’aggraver les choses », a déclaré le Secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría, présidant au lancement du rapport, à New York, lors de l’ouverture du débat général annuel de l’Assemblée générale des Nations Unies. « Il ressort de l’analyse à laquelle l’OCDE s’est livrée que l’immigration a une incidence positive, à moyen et long termes, sur les finances publiques, la croissance économique et les marchés du travail. Pour faire barrage à la montée d’opinions contraires, les gouvernements doivent expliquer, clairement et sans équivoque possible, quels bénéfices sont à la clé et de quelle manière ils entendent assurer la gestion des flux migratoires. Ils doivent également muscler leurs politiques concernant les migrations et l’intégration, afin que ceux qui sont arrivés de fraîche date dans leur pays puissent y donner le meilleur d’eux-mêmes. »
1,5 million de nouveaux demandeurs d’asile en Europe l’an dernier
Les Perspectives nous apprennent qu’avec plus d’un million et demi de nouveaux demandeurs d’asile entrés dans les pays de l’OCDE en 2015, pour la plupart en Europe, la crise des réfugiés a marqué un record.
En termes absolus, l’Allemagne est le pays de l’OCDE qui a comptabilisé le plus grand nombre de ces entrées, avec 440 000 demandes d’asile officielles, auxquelles s’ajoutent encore plus d’un million de demandeurs préenregistrés. En termes relatifs cependant, la première place revient à la Suède, qui a accueilli l’équivalent de 1,6 % de sa population. En Turquie, et toujours en 2015, le nombre de Syriens bénéficiant d’une protection temporaire a atteint 2,7 millions. D’après les dernières données en date, au cours de la première moitié de l’année 2016, quelque 750 000 nouvelles demandes d’asile officielles ont été enregistrées dans les pays de l’OCDE – dont plus de la moitié en Allemagne.
Les mesures d’intégration des demandeurs d’asile et des réfugiés ont été renforcées dans bon nombre de pays européens touchés par la crise des réfugiés. Les dépenses en éducation et en formation linguistique ont augmenté de façon substantielle en Allemagne, en Autriche, en Finlande, en Norvège et en Suède. Plusieurs pays ont réduit les délais d’entrée sur le marché du travail et ont facilité un accès anticipé aux cours de langues et à l’évaluation des compétences.
À ce que l’on peut lire dans les Perspectives, même en 2015, les réfugiés n’ont jamais représenté qu’une fraction relativement modeste des 4.8 millions de personnes qui, selon les estimations, ont gagné les pays de l’OCDE cette année-là. Aujourd’hui quelque 120 millions de personnes nées à l’étranger vivent dans les pays de l’OCDE, où les nouvelles arrivées de migrants représentent moins de 0,5 % de la population totale.
« Défis mondiaux, solutions mondiales »
En plus d’efforts redoublés en faveur de l’intégration, l’OCDE préconise, pour que les pays tirent le meilleur parti possible des migrations et remédient aux clivages qui se révèlent chez certains, d’agir d’urgence sur trois fronts :
· Traiter l’incidence des migrations au niveau local. Les afflux soudains de migrants se concentrent généralement dans des régions et des zones urbaines précises, qui sont souvent les plus défavorisées. Il en résulte une forte sollicitation des services publics de proximité – par exemple, logement, transport et éducation. L’arrivée de migrants peu qualifiés peut aussi, dans certains cas, avoir des conséquences, sur le marché de l’emploi, pour les habitants du lieu présentant un profil analogue. Il est essentiel de renforcer les services publics, afin qu’ils soient à même de faire face à ce genre de situation, et de veiller au respect de la réglementation relative au marché du travail, en particulier en ce qui concerne les salaires minimums.
· À défis mondiaux, solutions mondiales. La coopération internationale demande à être dynamisée, chaque pays apportant sa propre contribution.
· Les besoins doivent être identifiés et traités plus rapidement. Les crises prolongées impliquant d’importants déplacements de personnes accroissent les tensions entre la nécessité de trouver et financer des solutions de long terme et la préférence générale pour les mesures de protection à court terme. Une solution plus pérenne consisterait à arrêter des normes minimales concernant cette protection et à faciliter l’accès à une protection plus durable lorsque nécessaire. Il y a lieu, par ailleurs, que la communauté internationale intensifie de façon significative l’action qu’elle mène en faveur de la réinstallation des réfugiés.
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