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jeudi, 20 octobre 2016

A Genève, une tribune pour le «visage souriant» de l’extrême droite autrichienne

 

 
Les étudiants de l’Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) ne décolèrent pas contre l’invitation de Norbert Hofer, vice-président du FPÖ autrichien, à une table ronde sur la crise des réfugiés jeudi à Genève


Un institut fondé sur l’ouverture au monde peut-il inviter un politicien qui capitalise sur la peur des étrangers et de l’islam? L’invitation de Norbert Hofer, l’un des leaders de l’extrême droite autrichienne, agite l’Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) à Genève. Le vice-président du FPÖ participera jeudi à la Maison de la Paix à une table ronde intitulée: «Que peuvent faire les politiciens pour résoudre la crise des migrants?»
 
Les étudiants de l’IHEID ne décolèrent pas. Leur pétition pour que Norbert Hofer ne soit pas invité avait recueilli 140 signatures mardi à la mi-journée. «Son discours islamophobe et anti-réfugiés heurte la diversité des étudiants de l’IHEID», dénonce Julie Melichar, l’une des étudiantes à l’origine de cette protestation. Elle a aussi lancé des cours de français donnés dans le campus à des réfugiés. «Ils seront le même soir dans la salle juste à côté de celle où s’exprimera M. Hofer.»

«Normalisation du discours populiste»

«Cette invitation contribue à normaliser le discours populiste», estime Julie Melichar. L’étudiante ne croit pas que les questions de la salle et une quinzaine de minutes de débat puissent «changer quoi que ce soit». Après avoir tenté en vain d’empêcher la venue de Norbert Hofer, les étudiants se réunissaient mardi soir pour déterminer leur façon d’agir pendant le débat.

Le directeur de l’IHEID, Philippe Burrin, a reçu les étudiants mécontents lundi et leur a répondu dans un courrier mardi. «Il n’y a pas le moindre désaccord sur le jugement à porter sur M. Hofer, sa personne et ses idées, comme sur le danger de mouvements xénophobes et islamophobes comme celui qu’il dirige», écrit-il.
Norbert Hofer est souvent considéré comme le «visage souriant» du FPÖ, un mouvement dont il a largement contribué à lisser l’image. Résultat: cet ingénieur de formation de 45 ans était arrivé largement en tête du premier tour de la présidentielle autrichienne en avril dernier. En Autriche, le rôle de président est largement honorifique mais Norbert Hofer avait promis de lui donner plus de poids. En mai, le candidat du FPÖ n’a été devancé au second tour que par une marge infime. Mais, à cause des irrégularités, un nouveau scrutin sera organisé le 4 décembre prochain.


Au contraire de cette image rassurante, les étudiants reprochent à Norbert Hofer de faire partie d’une corporation pangermaniste, nostalgique de l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne nazie. Qu’en pense le directeur de l’IHEID, qui était justement professeur spécialisé dans l’Histoire du nazisme? Philippe Burrin «ne veut pas mélanger les casquettes» et dit «ne pas avoir les moyens de vérifier sérieusement» ces allégations.

L’initiative de cette table ronde revient à Europaeum, une association qui réunit plusieurs universités, dont l’IHEID, explique le directeur. L’IHEID accueille jeudi le conseil d’administration d’Europaeum, dont font partie José Manuel Barroso et Karel Schwartzenberg. L’ancien président de la Commission européenne, qui a provoqué un tollé en rejoignant la banque Goldman Sachs, et l’ancien ministre des Affaires étrangères seront chargés de porter la contradiction au populiste autrichien. De même que Carol Batchelor, directrice de la division protection au Haut-commissariat aux réfugiés (HCR), rajoutée au dernier moment au programme. Philippe Burrin promet malgré tout une opposition «virulente» à Norbert Hofer.

«Norbert Hofer n’a pas de sang sur les mains»

«C’est un autre membre du conseil d’administration d’Europeaum, Erhard Busek, ancien vice-chancelier autrichien, qui a suggéré le nom de Norbert Hofer. Je ne m’y suis pas opposé, car, à ma connaissance, il n’a jamais été condamné et n’a pas de sang sur les mains», poursuit Philippe Burrin.

Julie Melichar, qui s’est rendue en janvier dernier sur l’île grecque de Lesbos pour aider les réfugiés faisant la traversée depuis la Turquie au péril de leur vie, conteste vigoureusement: «Les discours de fermeture des politiciens européens contribuent à laisser les gens mourir sur le chemin de l’Europe». «Nos étudiants doivent pouvoir se confronter à des thèses qui leur sont répugnantes, rétorque Philippe Burrin. Ce sera leur lot s’ils travaillent dans la diplomatie ou dans les organisations internationales.»

Le directeur de l’IHEID fait aussi valoir que le courant politique de Norbert Hofer représente 25% à 30% de l’électorat. «En Suisse, il ne nous viendrait pas à l’idée de ne pas inviter Christoph Blocher pour un débat, continue Philippe Burrin. Norbert Hofer sera peut-être le prochain président autrichien et il sera reçu partout». En 2000, l’Autriche avait pourtant été brièvement mise au ban de l’Union européenne après l’entrée au gouvernement du FPÖ, alors présidé par le tribun Jörg Haider. Autre temps, autres moeurs.

Simon Petite 

letemps.ch 

À Calais, une jeune femme violée par des migrants… La presse reste discrète

 

 




Douce France, cher pays de mon enfance, bercée de tendre insouciance… Est-ce la poésie de Charles Trenet qui attire les migrants sur nos terres ? L’amour charnel d’un pays fait de villages et de clochers ? Sans doute pas dans la jungle de Calais, où une jeune femme, interprète en langue pachtoune, a subi un viol que le procureur de Boulogne décrit sans langue de bois : alors qu’un journaliste l’accompagnait pour réaliser un reportage prévu de longue date, ils ont rencontré « trois individus parlant pachtoune, munis de couteaux. Ils leur sont tombés dessus, ont volé leur matériel et leur caméra. Pendant que deux des individus maintenaient le journaliste sous la menace d’un couteau, le troisième violait la jeune femme interprète. »

La sécheresse des mots dissimule mal une réalité quotidienne, vécue par de nombreuses femmes, de la part d’individus qui ne sont pas tous immigrés – loin s’en faut. Si les Européens ne commettaient pas ce genre de crimes, cela se saurait. Mais l’information a de quoi plomber l’image d’Épinal du pauvre réfugié, chassé de son pays par la guerre, qui vient chercher ici l’aide solidaire que lui doivent les peuples riches. De quoi écorner le mythe, complaisamment entretenu par la presse, d’un immense besoin d‘aide et du dévouement remarquable d’associations d’aide aux migrants. Avez-vous remarqué, d’ailleurs, comme le mot « association » provoque immédiatement un a priori favorable ?
La presse, d’ailleurs, se montre discrète. L’Express emploie prudemment le conditionnel, sans doute pour ne pas stigmatiser. LCI y consacre huit lignes. 

France Info est plus subtile dans l’ellipse, en utilisant les guillemets et la locution latine qui sème le doute : « a priori trois migrants selon les déclarations des victimes ». Puis ne manque pas de minimiser les faits sous couvert d’objectivité : « Puis l’un des trois individus a obligé l’interprète à avoir un rapport sexuel sous la menace d’un couteau. » Un rapport sexuel… comme ces choses sont délicatement exprimées. Quant à La Croix, elle se surpasse : utilisant les mêmes termes que France Info, elle ne manque pas de rappeler qu’une agression sexuelle a lieu toutes les 40 minutes en France, oubliant au passage qu’entre une main mal placée et un viol, il existe une différence notable. Et sous-titre « Le fantasme du migrant violeur » pour relativiser ces faits.
 Mais la palme revient, comme souvent, à Libé, qui achève son article ainsi : « Au mois de juin, l’Unicef France a publié une enquête intitulée “Ni sains, ni saufs“ sur la situation des mineurs isolés dans les campements du nord de la France. Leurs témoignages dévoilaient notamment des cas récurrents de violences sexuelles et l’existence de réseaux de prostitution, monnayant des passages au Royaume-Uni contre des passes. » En bref, les victimes ne sont pas les victimes.

Voilà comment, en France, on traite l’information. Un viol reste un viol, c’est-à-dire un crime. Quel que soit l’individu qui le commet, sa couleur de peau ou la langue qu’il parle. C’est un crime trop répandu pour faire la une des journaux, et trop traumatisant pour être ignoré. Mais lorsqu’il est commis par un clandestin, la presse relativise et pointe du doigt les conditions dans lesquelles il vit.
Pas besoin de fantasmer sur le migrant violeur. C’est la guerre, c’est la loi de la jungle, c’est le quotidien des Calaisiens. 

François Teusch 

Boulevard Voltaire 

Farouk Ben Abbes, fiché S, touche le RSA. Pas Margot, qui a perdu sa fille à Nice…

 

 




Les assurances prémunissent désormais de tout, y compris de l’impéritie de l’État. Et les primes sont en train de s’envoler : ben tiens, l’évaluation du risque est maximale !

Sur chaque contrat d’assurance de bien (auto, habitation) est prélevée une taxe visant à financer le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions (FGTI). Créé après les attentats de 1986, il gère 1,4 milliard d’euros et emploie 300 personnes. Une vraie entreprise. Qui dit que ce gouvernement ne génère pas d’emploi ? 

En janvier dernier, cette « taxe terrorisme » a augmenté de 30 % (de 3,50 € à 4,50 €). Elle pourrait passer à 6,50 €. Après les derniers « événements », la cagnotte est en passe de s’épuiser.

Jugé « opaque », « inique » par nombre de victimes – « Pourquoi une mère qui a perdu son enfant reçoit-elle 35.000 € et une autre 45.000 € ? » s’étonne, ainsi, un avocat dans Le Figaro -, le fonds pourrait être « réformé », comme l’a suggéré François Hollande, avec notamment l’intervention d’un juge pour valider les décisions.
Une « réforme » suffira-t-elle à faire taire la gronde ? Peu probable. Car le sentiment d’injustice, de rancœur, de révolte ne tient pas que dans les modalités d’indemnisation.

Les attentats perpétrés en France ne sont pas des tsunamis, des tempêtes contre lesquels on ne peut rien, et qu’on regarde passer en faisant le dos rond. 

Que fait, en conséquence, le gouvernement ? Les poches des Français pour acheter la paix sociale : une fois le chèque encaissé, n’est-ce pas, on espère que les parents des victimes seront un peu moins prolixes dans les médias. Mais quand une entreprise chargée d’un chantier salope le travail, que le mur se fissure, l’escalier s’effondre et le toit tombe sur la tête des occupants, sans doute les compagnies d’assurance interviennent-elles pour indemniser les victimes, mais elles se retournent aussi sec contre l’entrepreneur véreux. Jusqu’à lui faire déposer le bilan et l’interdire d’exercer… Quand notre gouvernement va-t-il rendre des comptes ? Si des attentats continuent d’être perpétrés, l’assurance auto, habitation va-t-elle s’envoler en proportion, comme l’a fait la CSG ? Tandis que François Hollande, tout affairé à aller décorer les catafalques de sa médaille nationale du pas-de-bol, ne sera pas le moins du monde inquiété ? 

On comprend mieux le peu d’empressement à qualifier les « actes malveillants », les « incivilités de sauvageons », les « coups de folie de déséquilibrés » d’actes terroristes. Pour Nice, le coup du danseur de salsa mélancolique était bien tenté, mais a finalement peu convaincu. 

Justement, Margot, 22 ans, a perdu sa petite fille de deux ans et demi sur la promenade des Anglais. Avec ses parents, elle a déménagé car tout, dans l’appartement, lui rappelait son bébé. Combien lui a donné le Fonds de garantie ? 35.000 ou 45.000 ? Quels sont les critères et le barème ? L’âge ou l’attachement estimé ? 

Ce qui est certain, en revanche, c’est que n’ayant plus d’enfant à charge – la faute à qui ? -, on lui a retiré le RSA. Quand « l’islamiste radical » – comme l’appellent tous les journaux qui connaissent sans doute des islamistes modérés – Farouk Ben Abbes, fiché S et assigné à résidence à Toulouse, continue d’y avoir droit. Et au micro de France 3, elle a exprimé son incompréhension.
Les assurances prémunissent de tout, sauf de la colère des braves gens. Ce gouvernement peut l’apprendre à ses dépens.

Gabrielle Cluzel 

Boulevard Voltaire 

Les hôpitaux, nouvelles zones de non-droit ?

 

 
Il y a un temps où, même pour les plus compatissants de nos compatriotes vis-à-vis du bordel ambiant, il faut savoir dire non. Mais un véritable « non ». Pas le « non » d’un « antifascisme de carnaval », pour reprendre l’heureuse expression du Lionel Jospin relative au Front national. Car dans toute société, la nôtre, en évidente voie d’atomisation, culturelle, religieuse et identitaire, devraient être au moins respectés ces sanctuaires communs à tous, fussent-ils « laïques », que sont les hôpitaux et les écoles ; et ne parlons même pas des églises…

Il est à craindre que cela soit encore trop demander à notre régime finissant.

Ainsi, dans la nuit du 15 au 16 octobre, à l’immense bazar des urgences nocturnes de l’hôpital de Tourcoing, une dizaine d’individus accompagnant un patient ont-ils roué de coups le personnel médical, semant une assez belle panique, surtout chez les malades qui, entre la vie et la mort, n’avaient pas besoin de ça. Pourquoi ? Parce que le « patient » en question, « responsable d’association », accompagné d’une quinzaine de ses amis, n’aurait pas été examiné assez vite. À en croire le témoignage de sa compagne, recueilli par France 3 : « Ils nous ont très mal parlé, en nous disant de dégager, qu’ils ne soigneraient pas mon mari tant que tout le monde resterait là ! »

Témoignage de l’un des infirmiers de nuit, rapporté par cette même chaîne : « J’ai été tabassé par cinq ou six personnes. J’ai essayé de parer les coups comme je le pouvais. Ma seule crainte, c’était de chuter sur le patient âgé, par peur de lui faire mal. »

Voilà où nous en sommes. 

Marchandisation de la société oblige, dans l’hôpital, le patient devient simple client, client agressif par nature. Tout, tout de suite ! Sans même imaginer que ce système de santé, même mal en point, le monde entier nous l’envie encore. Sans même chercher à comprendre que, pour bringuebalant qu’il soit, il tient encore à peu près debout parce que d’essence mutualiste : tout le monde paye pour tout le monde ; et qu’il a surtout des « saints laïques » sous-payés pour persister à le faire tourner. 
 Par nos soins interrogé, Olivier Toma, fondateur de l’agence Primum non nocere, consacrée à la santé et au développement durable, par ailleurs interlocuteur régulier de Boulevard Voltaire, affirme : « Le système hospitalier est à bout de souffle. Pour lutter contre cette violence, il faudrait des moyens humains et financiers. Mais là n’est pas forcément le cœur du problème. »
 
D’où ces deux questions.

La première relève d’une perte générale de la dignité la plus élémentaire. Elle ne relève pas de l’oubli, tant on ne saurait pratiquer une vertu n’ayant jamais été inculquée ; mais de la simple ignorance de la plus élémentaire des politesses qui, elle, n’a jamais été enseignée : soit le respect d’autrui, surtout lorsque s’agissant d’un médecin susceptible de sauver la vie de vos proches.
La seconde est d’ordre culturel. Quand une maternité se trouve au bord de l’émeute parce que le personnel hospitalier refuse l’entrée d’une famille au sens large – entre trente et quarante personnes – au chevet de la femme qui vient d’enfanter ; il n’est pas toujours aisé de faire comprendre que les coutumes des villages d’Afrique, du Nord comme subsaharienne, ne sont pas exactement les mêmes de ce côté de la Méditerranée.

Olivier Toma, donc : « Nous n’avons pas vocation à rééduquer le peuple, que ce soit en matière de bonne éducation ou d’us et coutumes. Ce qu’il nous faut en urgence, c’est une protection policière, mais l’argent manque ! » Triste présage… Quand une société s’en remet aux flics ou au manque de fric plutôt qu’à la bonne entente consentie entre citoyens participant de la même société, il y a véritablement un gros souci civilisationnel.
Pas de doute, c’est une joyeuse société qu’on nous prépare.

Nicolas Gauthier 

Boulevard Voltaire 

Comment le gouvernement planifie la submersion migratoire de la France

 

Le changement de peuple est en marche. Dans sa volonté inébranlable de démanteler la « jungle » de Calais, le gouvernement n’a, évidemment, rien trouvé de mieux que de disséminer les allogènes qui s’y concentraient sur tout le territoire français. 

 

Dans le plus grand silence médiatique. Parfois dans le dos des élus placés devant le fait accompli. Il se trouve que cette colonisation de peuplement rencontre l’hostilité de certains autochtones qui, comme à Louveciennes (Yvelines), à Allex (Drôme), à Trégunc (Finistère), à Pierrefeu-du-Var, à Forges-les-Bains (Essonne), à Arès (Gironde), à Bernay Saint-Martin (Charente-Maritime), etc., ont manifesté « pacifiquement » leur opposition à cette submersion démographique planifiée.

 

Car il existe bien un plan de l’État en la matière. Ainsi le ministère de l’Intérieur a-t-il lancé, le 24 septembre dernier, un avis d’appel public à la concurrence ayant « pour objet la création de places d’hébergement d’urgence avec accompagnement social dans le cadre du dispositif dénommé “programme d’accueil et d’hébergement des demandeurs d’asile” (PRAHDA) ». Le marché public porte sur la mise à disposition de 5.351 places d’hébergement et d’accompagnement « d’un plus grand nombre de demandeurs d’asile mais également d’offrir un hébergement et un accompagnement aux personnes de nationalité étrangère s’orientant vers la procédure d’asile ».

 

Toutes les régions, excepté la Corse (comme par hasard !), devront accueillir sur cinq ans renouvelables (!) leur lot d’immigrants. 

 

647 places d’hébergement pour la région Nouvelle-Aquitaine, 670 pour la région Auvergne-Rhône-Alpes, 282 en Normandie, 339 en Bourgogne-Franche-Comté, 348 en Bretagne, 206 en région Centre, 578 en Île-de-France, 621 en Occitanie, 312 pour la région Hauts-de-France, 259 en Pays de la Loire et 297 en PACA. Le tout pour un coût total net assumé par le contribuable de 162.186.837,50 euros TTC !

 

PLANIFICATION, on vous dit !

 

En d’autres termes, cela signifie que la source migratoire est loin de se tarir, la France s’étant généreusement – et inconsidérément – engagée devant la Commission de Bruxelles à faire entrer 31.000 allochtones, sans compter ceux qui sont déjà sur notre sol et nullement pris en compte par les derniers recensements statistiques.

 

Précisons, en outre, que « concernant l’offre de logement dans l’existant, les élus nous ont proposé des T4-T5, pensant que c’était des familles [qui arrivaient], mais aujourd’hui, nous avons essentiellement des hommes [seuls] en demande de studios », précise le coordinateur national nommé par la Place Beauvau, le préfet Kléber Arhoul (20 Minutes, 2 mars). Pour être complet, relevons encore que 30.000 places sont déjà ouvertes dans les centres d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA), tandis que 25.000 places assurent leur hébergement d’urgence, que 3.000 places en centres d’accueil et d’orientation (CAO) existent depuis 2015 et que 7.000 seraient en cours de création sur 9.000 annoncées (Les Échos, 17 octobre). Chiffres authentifiés par la presse « mainstream ».

 

Les Français se retrouvent donc dans la situation des Palestiniens. Totalement démonétisé par la politique désastreuse qu’il a menée durant cinq ans, ce gouvernement arbore le visage hideux de l’ignominie et de l’abjection. Il se rend définitivement illégitime en accomplissant l’ultime forfaiture. Le peuple français se meurt sous nos yeux. Indifférent à lui-même. Amnésique de sa longue histoire léguée par ses pères que, ce faisant, par son apathie et son refus de résister, il trahit.

 

Aristide Leucate 

 

Boulevard Voltaire 

Profs, médecins et policiers travaillent au quotidien dans des lieux à risque…

 

 

Ce lundi 17 octobre, un instituteur a été violemment agressé par deux individus dans une rue d’Argenteuil, sous les yeux de sa classe de CE2, alors qu’il était en train de sermonner une élève indisciplinée au cours d’une sortie sportive, selon les informations du Parisien. Un des agresseurs lui aurait assené plusieurs coups de poing en hurlant « le seul maître, c’est Allah ! », reprochant manifestement à l’enseignant en service de faire acte d’autorité sur les élèves dont il a la charge.

Dans la nuit de samedi à dimanche, le service des urgences de l’hôpital de Tourcoing était victime d’une agression d’une « rare violence », selon La Voix du Nord. D’après les premiers témoignages, une quinzaine d’individus qui accompagnaient un patient s’en sont pris au personnel médical, vers minuit. Un médecin a été frappé et une infirmière brutalement tirée par les cheveux. « Il n’y a pas une garde de nuit où il ne se passe pas quelque chose », a par ailleurs souligné un des responsables du service.

En mission de surveillance à Viry-Châtillon, à l’orée de la cité sensible de La Grande Borne, quatre policiers ont été blessés la semaine dernière, dont deux très grièvement, suite à des jets de cocktails Molotov. Des policiers censés surveiller une caméra de surveillance. 

Le drame est pire, encore, lorsqu’il frise l’absurde.
 Pourtant, l’absentéisme supposé des professeurs — mais aussi du personnel hospitalier et des policiers — semble préoccuper tout à coup l’ensemble de la classe médiatique et politique. Alors qu’ils sont, en réalité, moins absents que le reste de la fonction publique ou que les employés du secteur privé.

Selon une récente enquête, les professeurs manquent en moyenne 6,6 journées de travail par an. Sur 180 environ. Les policiers cumulent huit journées d’absence annuelle, et le personnel médical hospitalier une dizaine.

Au lieu d’accabler nos fonctionnaires, ne devrait-on pas leur décerner une médaille, au vu de leurs conditions de travail et de stress ?

Mais les clichés ont la vie dure. Surtout lorsqu’ils sont alimentés par la hiérarchie. Afin de lutter contre les salles de classe censées être décimées, le ministre de l’Éducation nationale a ainsi annoncé, ce mardi, une série de mesures providentielles. La rue de Grenelle souhaiterait fluidifier le système en permettant à certains professeurs de remplacer un collègue sur une zone géographique beaucoup plus vaste.

Envoyer des professeurs déjà fragilisés par des affectations difficiles à l’autre bout de leur académie, mais quelle bonne trouvaille ! Au lieu d’affronter la seule réalité douloureuse et indicible, à savoir l’ensauvagement de certains territoires, le ministre envoie ses troupes sur tous les fronts et sans aucun ménagement.

En exercice dans les zones les plus sensibles de France, les professeurs, le personnel hospitalier et les policiers mériteraient un peu plus de considération. À commencer par leur hiérarchie, qui incrimine toujours, avec plein de sous-entendus insupportables, l’éternelle fainéantise supposée de ceux qui instruisent, soignent et protègent nos concitoyens – là où des ministres escortés n’oseraient pas poser leurs jolis petits talons républicains.

Thomas  Clavel

Boulevard Voltaire 

Salah Abdeslam se mure toujours dans le silence, mais pas son frère !

 

 


Salah Abdeslam se mure dans le silence. Qu’importe : un procès peut se tenir, même si le suspect garde le silence. Toujours est-il qu’il est présumé innocent jusqu’à ce qu’un juge le reconnaisse coupable… Alors, pourquoi devons-nous supporter les interviews de son frère, Mohamed ?

Ce dernier nous affirme qu’il a l’impression « que ses conditions [de détention] le poussent à se refermer sur lui-même. J’ai l’impression qu’il est plus radicalisé que déradicalisé. Je comprends que ces conditions sont aussi là pour sa sécurité, mais à plusieurs reprises, il a eu l’occasion de mettre fin à ses jours et il ne l’a pas fait. Et puis, sa sécurité est-elle si importante s’il se mure dans le silence ? »

On est bien malheureux pour le pauvre Salah, victime malgré lui, qui « a des regrets et n’aurait pas voulu que cela se passe comme ça », toujours selon son frère…

Premièrement, les conditions de détention de Salah Abdeslam, outre sa sécurité pour éviter qu’il ne nous file entre les pattes par un suicide, ont d’abord pour but de protéger la population de ce personnage et, surtout, éviter qu’il ne soit au contact d’autres prisonniers et qu’il les radicalise. 

Deuxièmement, ses regrets, littéralement, toute la France se les taille en biseau. Il fut un temps où la famille d’un traître à la patrie avait la décence de s’exiler, ou du moins de se murer dans un silence honteux. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas : la famille d’un terroriste a droit à la parole médiatique… Et puis, en passant, un petit coup envers la justice : c’est la faute de la justice française s’il n’est pas déradicalisé et s’il se mure dans le silence !
 Alors, simplement, Salah Abdeslam et tous les fumiers qui ont attaqué lâchement des civils innocents ne méritent qu’un opprobre national et une indifférence médiatique. Ensuite, leur famille devrait faire profil bas et supporter la honte dans le silence (qui, pour le coup, devrait être de rigueur) et éviter de passer sur des chaînes nationales. Enfin, Salah Abdeslam peut s’estimer chanceux d’avoir pour adversaire un système qui autorise le droit à un procès équitable, même pour des actes de terrorisme !

Mohamed Abdeslam demande à son frère de coopérer avec la justice et de sortir du silence. Qu’importe : qu’il parle ou non, la France a à cœur de voir cet homme jugé pour ses actes barbares et son nom flétri à jamais.

« C’est pour aider les familles dans leur deuil afin qu’elles sachent pourquoi ! » diront les médias. C’est faux : le seul fait qui vaille, c’est une peine de justice. Cette page tournée, les familles feront leur deuil et panseront les blessures avec le sentiment d’avoir tout perdu, mais que le coupable au moins, lui, ne nuira plus ! Nous leur devons au moins ça !

Et pas les témoignages du frère des terroristes du Bataclan, ni ses « regrets »… Parce qu’à ce compte-là, si on le laisse partir en canon, il nous affirmera que Salah était un chic type et qu’il quêtait tous les vendredis pour la Croix-Rouge…

Henri d'Aramis

Boulevard Voltaire

Le cri d’alerte des policiers… avant la guerre civile ?

 

 

La colère monte au sein de la police nationale. Des centaines de policiers se sont rassemblés, hier à Paris, pour dire leur « ras-le-bol » des violences récurrentes dont ils sont l’objet depuis des mois, mais surtout leur inquiétude face au délitement de notre société. Car ne nous y trompons pas : réduire le mouvement de ces agents à de simples considérations sur leur situation matérielle et professionnelle serait une grave erreur.

Vigies de la République, les policiers dénoncent, en réalité, le désordre dans lequel la France s’enfonce inexorablement. Certes, ils sont les premières victimes d’une violence aujourd’hui quotidienne. Mais ils voient surtout, à leur grand dam, cette violence se répandre comme un cancer qui dévore peu à peu notre pays.

Bien sûr, le manque d’effectifs, les matériels obsolètes, inadaptés et en nombre insuffisant, les violences physiques subies au jour le jour depuis trop longtemps altèrent grandement le moral et les convictions de celles et ceux qui ont fait le choix de défendre la France et les Français. Mais de cela ils ont l’habitude. Depuis des décennies, et leurs prédécesseurs avant eux, ils sont confrontés à des situations similaires dont ils se sont toujours, malgré quelques « coups de gueule », accommodés.

Aujourd’hui, le mal est bien plus profond. Et les forces de l’ordre ont pu, au fil de ces dernières années, le mesurer. Spectateurs impuissants d’un laxisme institutionnalisé, ils voient le pays qui, lentement mais sûrement, s’installe dans le chaos.

Or, ce n’est pas seulement en recrutant de nouveaux policiers – même si cela est nécessaire -, en distribuant des matériels ou en décernant des décorations que la situation sécuritaire de la France s’améliorera. 

Là est le véritable message que souhaitent faire entendre policiers et gendarmes. Ils demandent des dirigeants courageux, qui cessent de pleurnicher à chaque événement dramatique, pour décider et ordonner des mesures à la hauteur des dangers que nous courons aujourd’hui. Ils veulent des politiques sécuritaire, pénale et migratoire réalistes et efficaces, à même de préserver et de sauvegarder l’ordre public dans notre pays. Ils veulent de vraies décisions pour lutter, et mettre hors d’état de nuire, les terroristes, les criminels, les casseurs et tous ceux qui ont juré la fin de notre pays. Ils veulent, enfin, la vérité sur la situation dans laquelle se trouve notre pays, et ne pas être envoyés systématiquement et inutilement au « casse-pipe ».
 Oui, la situation est grave. Notre pays, et les forces de l’ordre chargées de le défendre, paient plusieurs années de négligences coupables, d’incompétence avérée et d’une idéologie socialiste criminelle. Le drame est que bien peu de nos politiques, actuels candidats aux plus hautes responsabilités institutionnelles, ne semblent avoir pris conscience de la gravité du phénomène. En effet, en dehors de quelques mesures superficielles, telles que l’augmentation des effectifs ou l’augmentation de certains budgets liés à la sécurité et à la justice, aucun (ou presque) ne traite de ces sujets sur le fond. C’est pourtant d’un véritable « plan Marshall » que relèvent ces domaines, tant ils vont être déterminants pour notre proche avenir.

Ce cri d’alerte que lancent les policiers doit donc être pris très au sérieux. Il est peut-être un des derniers, avant que la situation ne dégénère définitivement dans notre pays. Si, une fois encore, ils ne sont pas entendus, le risque est grand, alors, de voir cette guerre civile, tant redoutée, advenir.

Olivier Damien 

Boulevard Voltaire 

Violences à l’école : Najat n’a « pas d’explication particulière » !

 

 




Najat Vallaud-Belkacem était, mardi matin, l’invitée d’Élizabeth Martichoux sur RTL. Pour y dire tout le bien qu’elle pense de François Hollande, lequel ne l’a pourtant pas épargnée dans son livre de confidences : elle est « bonne, très forte en langue de bois… Ce n’est pas une intellectuelle… Elle est très formatée ». Parfaite, en somme.

Contente du Président, donc, dont elle espère bien conduire la prochaine campagne où sa langue de bois fera merveille. Contente, aussi, de son propre bilan. Mais l’actualité cherche à la faire mentir. En effet, les agressions contre les enseignants et les personnels de l’Éducation se multiplient et montent en violence depuis la rentrée.
« C’est vrai qu’il y a, en Seine-Saint-Denis et dans le Val-d’Oise, depuis quelques jours, une montée des violences à l’égard des fonctionnaires, parce que ça vise aussi bien les policiers que les enseignants, les proviseurs, ce qui commence à faire beaucoup… Et, donc, il faut condamner, absolument, chacun de ces actes. Il faut déposer plainte », dit le ministre. 

Pour se défausser aussitôt, puisque c’est la politique de l’Éducation nationale en la matière : « Ce sont des éléments extérieurs qui sont les auteurs des coups et des agressions. » Donc, ça ne le concerne pas. La preuve : « On a vu aussi des violences à l’égard des policiers… » Et alors ? « Je n’ai pas d’explication particulière, si ce n’est que chacun prenne conscience de la gravité de ces actes. » Phrase qui n’a aucun sens en soi mais résume, néanmoins, la cécité idéologique de la dame. Enfin, elle l’assure, elle « n’a pas de remontées d’un climat de violence qui frappe l’école ». C’est étonnant, parce que tout le monde en a ! Et les faits ne sont pas circonscrits à la Seine-Saint-Denis, loin de là !

Certes… Argenteuil, hier, où un prof de sport a été roué de coups devant sa classe de CE2 ; Bobigny, où le proviseur et son adjointe ont été tabassés dans leur bureau ; Tremblay-en-France, où l’on a jeté un cocktail Molotov dans la cour du lycée et tabassé, là aussi, la proviseure ; Calais, où un professeur au lycée Coubertin a eu la mâchoire fracturée vendredi par un élève, et puis… le collège Longchambon, dans le 8e arrondissement de Lyon, où il suffit d’un regard ferme ou du moindre rappel à l’ordre pour que les profs soient agressés en pleine classe : jet de chaise, tentative d’étranglement, coups de pied et de poing…

Mais si Najat Vallaud-Belkacem n’a ni remontées du terrain, ni explication particulière, les syndicats, eux, font un constat : « Tous les établissements concernés par les violences sont des lycées professionnels ou polyvalents (filières générales, technologiques et professionnelles mélangées). » Comprenez les établissements dépotoirs de l’Éducation nationale auxquels, il faut le dire, ils ont largement contribué. Surtout, confie un responsable à 20 Minutes : il y a, de la part des autorités, « une volonté de minimiser la situation. À chaque agression, le rectorat dépêche un agent dans l’établissement pour la gestion de crise. En soi, c’est une bonne chose. Sauf que, par gestion de crise, ils entendent d’abord gestion de la communication, avec rappel du devoir de réserve des professeurs, entendu de manière très stricte. » Un seul mot d’ordre, donc : circulez, y a rien à voir !

Je n’ai pas de boule de cristal, mais je vois à peu près ce qui se profile à l’horizon. Une école de plus en plus éclatée, avec une hypertrophie du privé où tous les parents cherchent à caser leurs gosses pour les sauver – car c’est bien de cela qu’il s’agit – et puis l’école publique où, bientôt, les profs feront cours dans des cages, en tenue ignifugée et gilet pare-balles.

Marie Delarue 

Boulevard Voltaire 

Pourquoi je soutiens Pierre Cassen, mis en examen par le pouvoir socialiste !

 

 




Au nom des droits humains, je soutiens Pierre Cassen, qui vient d’être mis en examen pour deux dessins représentant Anne Hidalgo et Bernard Cazeneuve en train de lécher des babouches ; d’autant plus que s’il en est là, j’en suis en partie coupable.

J’ai rencontré Pierre à gauche, syndicaliste CGT, en compagnie d’amies féministes de longue date : Anne Zelensky et Annie Sugier. Il n’était qu’un laïcard de gauche innocent, indifférent aux religions et juste vaguement outré par le sexisme du voile. Si quelqu’un doit être incriminé pour l’avoir poussé, contre son goût, presque contre son gré, à s’intéresser à la doctrine de l’islam, c’est ma pomme.
Lui me disait : « Je ne veux pas de religion dans l’espace public, cela me pèse de voir des crucifix au bord des chemins, qu’est-ce que tu veux que je fasse de lectures sur une religion ? »

Et moi d’insister : « Mais si, Pierre, tu dois lire les textes de l’islam, tu es un militant politique, je te parle de textes politiques, du moins qui ont une dimension politique, et qui ont un impact politique majeur… »
 
Voilà où mène d’écouter les féministes… Case tribunal…
Je soutiens Pierre d’autant plus que lui m’a soutenue, face à une petite bande de délateurs qui s’était mise à justifier, sur le Web, la révélation des noms d’auteurs critiques de l’islam. Comme par hasard, des auteurs qui avaient le malheur d’être quelque peu des obstacles aux ambitions des délateurs. Il fallait arrêter cette infamie en réfutant leurs sophismes, en montrant la malhonnêteté et l’incohérence de leurs articles, et leur cynisme total. Question de droits humains, là encore : droit de ne pas être mis en danger de mort…

Je soutiens aussi et d’abord Pierre au nom de la liberté d’expression, du droit de faire circuler des idées et des informations. Autrefois, je défendais des prisonniers d’opinion de tous bords. Aujourd’hui, les persécutions sont financières, ce qui peut aboutir à priver les personnes des droits élémentaires à la santé et à la sécurité…

Certes, je ne suis pas pour un droit absolu à la liberté d’expression – aucun droit n’est absolu. Je pense, au contraire, que nous avons, nous militant-e-s, un devoir de veiller au sens de nos propos, de réfléchir à leur impact humain, politique. 

Mais j’ai la conviction que Pierre n’est pas visé pour ses idées en soi, ou pour un problème de maladresse ou d’abus d’expression. Pierre paye avant tout pour ce qu’il est. Un syndicaliste, un défenseur du peuple. Un incorruptible. Un homme qui n’a d’autre ambition que l’honneur de défendre ses idées. Un sans peur qui affronte à visage et arguments découverts les militants et les potentats de l’islam. Un homme libre et relativement seul, qui pourtant ne renonce pas à sa liberté, au combat pour la liberté.
Pierre a face à lui tous les prostitués à l’islam. 

Et au-delà, bien plus largement, son dévouement et son courage font crever de honte la masse des lâches et des pleutres de France. Et pour cela, tous les veaux de France le haïssent. Et le persécutent – le mot n’est pas trop fort. Être persécuté pour une telle raison est un honneur…

 Elise Elisseievna

Boulevard Voltaire 

La banlieue black-blanc-beur version FN

 

 

La première émission web de Banlieue Patriote vient d’être enregistrée dans un café du XIXème arrondissement de Paris. Son intitulé ? « Nos quartiers la France ». Son premier invité ? Camel Bechikh, porte-parole de la Manif pour tous, président de l'association Fils de France... et membre de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF). L’homme, d'origine algérienne, se définit comme « musulman et patriote ». Son maître d’œuvre ? Jordan Bardella, secrétaire départemental du FN en Seine-Saint-Denis, conseiller régional d'Île-de-France et Président du collectif RBM Banlieues Patriotes. Son modèle ? La webradio Bondy Blog Café, tournée dans un café à Bondy (93) et diffusée une fois par mois depuis 2011... Ce choix ne tient, évidemment, pas du hasard. Depuis son apparition pendant les émeutes de 2005 dans les banlieues, le Bondy Blog raconte et fait « entendre la voix des quartiers populaires ».

Enfin, l'ambition affichée de Banlieues patriotes ? (Re)conquérir les banlieues, les réintégrer au « projet français » sans oublier d'alimenter le programme présidentiel du FN de 2017 sur la thématique de la politique de la ville. La banlieue version FN ne devient pas que bleu-blanc-rouge. Des mots de Jordan Bardella, elle s'intègre dans un « projet à l’avant-garde de la réconciliation entre la République et ses Banlieues et de la reconquête des zones de non-droit ». En d'autres termes, le Front national entend capter un électorat incompatible avec son logiciel idéologique en proposant cette égalité : FN = banlieues.

Le Front national n'a pas attendu Marine Le Pen pour s’intéresser aux banlieues. Simplement, il met les bouchées doubles en cette période de « dédiabolisation » mariniste et de course aux voix. La stratégie frontiste de la main tendue vers la population issue de l'immigration est, aujourd'hui, mise en avant. Le vote FN des Français d’origine étrangère est devenu un enjeu pour le parti de Marine Le Pen.

L'histoire commence timidement. Pendant les années 1980, Jean-Marie Le Pen impose des personnes issues de l’immigration ou d’origine maghrébine au conseil général d’Île-de-France (IDF), au grand regret de Jean-Yves Le Gallou, alors président du groupe FN. En 1986, c’est Soraya Djebbour, la fille de son ami et ancien député d’Alger Ahmed Djebbour, qui devient conseillère régionale d’IDF. En 1992, c’est Sid-Ahmed Yahiaoui puis, six ans plus tard, Farid Smahi. Celui-ci est alors connu pour sa position anti-israélienne, proche de la ligne Soral et favorable à une alliance entre le Front national et les Maghrébins de France et, en cela, hostile à la diabolisation de l’islam. Des démissions répondent à ces nominations autoritaires. Ceux qui quittent le FN au tout début des années 2000 expliquent, en s’appuyant sur le cas de Farid Smahi, qu’il a été imposé en position éligible aux régionales de 1998 ainsi qu’au Bureau politique « à la place de militants d’exception ». Ils ne font pas qu'invoquer la négation et la trahison de leur patrimoine idéologique. Ils considèrent que le « nouveau FN s’appuie sur une ligne pro-musulmane et une position anti-américaine inacceptable au risque de conforter l’islamisation de la France ».

À la présidentielle de 2002, Jean-Marie Le Pen se situe derrière Lionel Jospin dans les banlieues populaires. Aux européennes de 2004, quelques résultats des listes Euro-Palestine (où figure entre autres Dieudonné M’Bala M’Bala) dans des banlieues se distinguent. Certes le résultat est de 1,83 % des voix sur le plan national mais de 10,75 % à Garges-lès-Gonesse, de 8,1 % à Villetaneuse, de 7,19 % à La Courneuve et de 6,7 % à Bobigny. L'histoire se précise et s'accélère dans le cadre de la campagne présidentielle de 2007. On peut entendre Marine Le Pen intervenir sur Beur FM (juin 2006). On voit Jean Marie Le Pen discuter avec des rappeurs et, à l'occasion du lancement de sa campagne à Valmy (20 septembre 2016), adresser un appel aux « Français d’origine étrangère ». Le président du FN donne aussi une interview sur le site de « La banlieue s’exprime » d’Ahmed Moualek fin novembre 2006. Il y explique que l’« intérêt pour les banlieues de voter Le Pen en 2007, c’est de voir rétablir l’ordre et la justice dans toutes les villes de France. Il y a un mur intellectuel entre la banlieue et la ville, il faut rompre ce mur, passer par-dessus, avoir le courage d’aller les uns vers les autres, avec bonne volonté. Dieudonné est symbolique de cela ». Le pseudo-humoriste est dans le sillage de Jean-Marie Le Pen tout comme Alain Soral, nommé conseiller spécial du président du FN. Sa mission ? Rapprocher le FN des banlieues.

Pendant la campagne, des hommes et des femmes du FN arpentent les marchés en banlieue parisienne. Par exemple, Marine Le Pen se trouve le 5 avril 2007 avec Alain Soral à Aulnay-sous-Bois. Le lendemain, Jean-Marie Le Pen se rend à la cité du Val d’Argent à Argenteuil, répondant ainsi à l’ancien ministre de l’Intérieur. L’épisode est connu : Nicolas Sarkozy y était fin octobre 2005 et lançait devant caméras : « Vous en avez assez de cette bande de racailles. On va vous en débarrasser ». Lorsque Jean-Marie Le Pen s’adresse aux quelques personnes devant lui moins de deux ans plus tard - des jeunes issus de l’immigration - ces « Français à part entière » qui doivent « contribuer au redressement de la République par le travail, seul facteur de réussite sociale et économique », il poursuit bien ce qu’il a commencé quelques mois auparavant, à savoir la conquête de cet électorat : « Le mot beur est déjà un mot qui rejette l’assimilation, il vous a été imposé par la pensée unique. Vous êtes les branches de l’arbre France, vous êtes des Français à part entière. Si certains veulent vous karchériser pour vous exclure, nous voulons, nous, vous aider à sortir de ces ghettos de banlieue où les politiciens français vous ont parqués pour vous traiter de racaille par la suite. (...) Vous êtes des citoyens français, des enfants légitimes de la France faisant partie de notre République. Vous avez les mêmes droits et devoirs comme nous tous, comme la préférence nationale car seuls vous pouvez comprendre pourquoi il est urgent de l’appliquer. Vous êtes les victimes de ce système qui ne contrôle plus rien, en laissant de manière anarchique pourrir les situations les plus délicates. Vous devez contribuer au redressement de la République par le travail, seul facteur de réussite sociale et économique ».

La campagne de la présidentielle de 2007 constitue donc un premier temps fort de cette histoire. Une de ses affiches phares est connue. Elle s’adresse justement aux immigrés, particulièrement à ceux des banlieues. Pour Marine Le Pen, nommée directrice stratégique de la campagne de son père, la beurette mise en avant est en « parfaite cohérence avec le message du FN depuis trente ans. Ce qui change, c’est que nous rendons visible ce qu’est réellement le FN : un parti qui se bat contre le communautarisme ».
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En 2007, le Front national ne fait pas que se présenter comme la seule alternative pour préserver la nationalité française. Il revendique aussi une immigration assimilée, dénuée de tout signe religieux dans une France tolérante au sein de laquelle coexistent diverses populations. Le parti lepéniste entend séduire une nouvelle catégorie d’électeurs… tout en prenant le risque d’en décourager d’autres. La campagne de 2007 est un échec. Elle ne fonctionne pas entre autres parce qu'elle est déconnectée de l’appareil qui ne s’y reconnaît aucunement. Marine Le Pen voulait faire une « campagne sociale, communautariste, à gauche, tournée vers les banlieues » rapporte un ancien cadre du FN. En cherchant à séduire les jeunes issus de l'immigration, le FN a pris son électorat à contre-pied. Si certains cadres historiques sont favorables à l’assimilation, l’intégration reste en revanche loin de leurs objectifs politiques. Pour eux, le vote des jeunes issus de l’immigration maghrébine est incompatible avec le capital idéologique du parti. De son côté, la génération des trentenaires entend mettre les choses au point. 2007 n’est pas la « campagne qu’on aurait aimé faire », explique en 2013 Louis Aliot : « Soral, on le voit peu mais il arrive à convaincre Le Pen que les banlieues allaient voter pour lui, pour remplacer l’électorat qui vote pour Sarkozy. Nous, on n’y a jamais cru » !

La première campagne présidentielle de Marine Le Pen ne se remarque pas pour son intérêt pour les banlieues.... mais plutôt pour les campagnes. En 2012, cette « France des oubliés » dont parle la présidente du FN  n'intègre pas franchement ces territoires. Cinq ans plus tard, les choses ont bien changé. Le parti dit ne pas oublier cette « majorité silencieuse » des « territoires perdus de la République » qui est laissée aux « mains des racailles ». On peut être musulmans mais « français d'abord ». En somme, avec le FN, il s'agit de choisir sa banlieue et de faire le choix entre le national et l’islam, la liberté et la « soumission » ou, encore, entre l'assimilation et le « communautarisme ». La présidente du FN devrait aller sur le terrain début 2017. Pourquoi pas Clichy-sous-Bois ? Cette ville de Seine-Saint-Denis où, en 2005, deux adolescents ont été électrocutés dans un site EDF.

En quelques décennies, les banlieues ont, certes, changé mais elles continuent à s'opposer au vote FN. Le parti lepéniste aimerait (faire) penser que ces électeurs pourraient se rallier à son vote. « Il est illusoire de croire que le FN arrivera à conquérir “l’électorat des banlieues” » explique Jérôme Fourquet de l'IFOP.  Avec la mise en place d'émissions diffusées sur internet, le FN tente de se faire entendre autrement que par sa présence sur le terrain. Car un autre aspect doit être souligné. Le travail sur le terrain et la rencontre avec les habitants s'avèrent compliqués dans ces territoires où les représentants du FN ne sont pas les bienvenus.

La réaction de Jean-Yves Le Gallou est intéressante à plus d'un titre. L'ancien dirigeant du GRECE, entré au FN en 1985, théoricien de la « préférence nationale », revient justement sur les opérations militantes. La première démarche pour élargir son électorat, explique-t-il, c’est de « mobiliser les abstentionnistes de son camp. Il faut aller voir les réserves d’électorat démoralisé dans les quartiers pavillonnaires encore européens. (...) Rue par rue et maison par maison. Et les convaincre. Il y aussi toute la "France périphérique", celle qui se révolte contre l’implantation de clandestins venus de Calais. En voilà, des champs électoraux à labourer avec des militants convaincus et formés. Cela suppose un travail militant plus ingrat, c’est sûr, que de faire le beau dans les médias ». Jean-Yves Le Gallou - un des principaux artisans de la scission de 1998 - ne fait pas que pointer ce qu'il estime comme une différence fondamentale entre le FN des années 1980-1990 et 2010, à savoir le travail militant et la stratégie médiatique du parti. Il est aussi critique à propos de la vision politique contre-productive du FN mariniste. Pour le fondateur de Polémia, un vote musulman FN n'a, non seulement, jamais existé mais il est impensable de l'imaginer. La raison, mise en avant, est simple : l’islam est « incompatible avec la culture, la civilisation, le mode de vie français ». Les électeurs du FN n’attendent pas un discours complaisant avec l’islam ni la « mise sur le même plan, au nom d’une illusoire laïcité, de l’islam d’un côté et du christianisme et des traditions européennes de l’autre ».

Et l'ancien du FN de conclure ainsi : le « plus grand risque aujourd’hui pour le FN, ce serait d’apparaître comme un parti comme les autres. D’autant que la "normalisation" n’empêchera pas les campagnes de "diabolisation" là où il y aura des deuxièmes tours ». 

Valérie Igounet

Derrière le Front

Hamon juge "grave" la position de Mélenchon sur l'immigration

 

 

Benoît Hamon, candidat à la primaire de la gauche, a qualifié de "grave" ce que "raconte" Jean-Luc Mélenchon sur l'immigration et s'est "désolé" du soi-disant manque de clarté politique du co-fondateur du Parti de gauche sur le sujet.

"J'ai adoré le Mélenchon de Marseille sur l'immigration", a déclaré mardi M. Hamon, en référence à un discours d'avril 2012 de M. Mélenchon vantant le "métissage" de la France. "Mais aujourd'hui je pense que Mélenchon c'est grave ce qu'il raconte", a poursuivi le député des Yvelines, en marge d'un rassemblement consacré au revenu universel d'existence, l'une de ses propositions-phares. 

"Il y a un vrai changement entre le discours du Prado et ce que dit Jean-Luc maintenant", a estimé M. Hamon. "Sauf à être naïf sur le bonhomme, quiconque ne voit pas la différence et ne voit pas qu'il a maintenant un côté à dire: +les migrants je les prends quand ils sont docteurs, les autres il vaut mieux les nourrir là-bas plutôt qu'ils viennent chez nous...

"Le sujet c'est: est-ce qu'on assume de dire que de nouvelles générations d'immigrés enrichiront la France ' Ou l'on se contente de dire que les immigrés qui sont devenus Français ont enrichi la France mais il faut quand même faire une pause parce qu'on n'a pas les moyens de les accueillir", s'est encore demandé l'ancien ministre, en assurant que "faire une pause n'existe pas" en matière d'immigration.  

Epinglant également Arnaud Montebourg, son principal concurrent déclaré à la primaire de la gauche organisée par le PS, M. Hamon a assuré que son rival rejoignait M. Mélenchon sur les constats "d'insécurité sociale et d'insécurité culturelle". 

"Moi je ne méprise pas l'angoisse identitaire. Ca existe", a relevé M. Hamon. "Sauf que ça me désole de voir que ça structure en partie les prudences voire la transhumance de dirigeants clairs sur ces questions-là auparavant et qui ne le sont plus aujourd'hui. C'est valable pour Arnaud comme pour Jean-Luc.
Lundi, le porte-parole de Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) Olivier Besancenot avait aussi interpellé Jean-Luc Mélenchon sur ce thème. 

"On lance un appel à toute la gauche radicale: ne tombons pas dans le piège de l'identité close et refermée sur elle-même", avait déclaré M. Besancenot en exprimant son "désaccord" avec le co-fondateur du Parti de gauche qui avait exprimé son opposition à la liberté d'installation des migrants. 

L'Express 

Trappes (78) : ils agressent leur sœur pour l’empêcher de fréquenter des garçons

 

 




Deux frères de 20 ans et 23 ans ont été interpellés, lundi, à Trappes, pour avoir tailladé les bras de leur sœur dans le but, semble-t-il, de lui inculquer la morale.

 L’affaire commence par une violente dispute dans un appartement du square Van-Gogh. Vers 13h30, la police intervient suite à un appel leur signalant qu’une jeune fille de 16 ans vient de se faire menacer par ses frères, armés d’un couteau et d’une batte de base-ball. […]

La jeune fille, qui présente des traces de coups et des coupures sur les bras, qui semblent plus anciennes, est transportée à l’hôpital de Trappes. Elle raconte aux policiers que ses frères l’ont blessée à coups de tesson de bouteille pour la punir et l’empêcher de fréquenter des garçons. […]


Tous deux ont reconnu les faits devant les enquêteurs, expliquant que leurs actions avaient « un but pédagogique » et qu’ils entendaient ainsi faire de leur sœur « une femme vertueuse ». […]


Islamisme.fr 

Pas-de-Calais : mort d’un migrant au camp de Norrent-Fontes

 

 
Un migrant est mort mardi dans le camp regroupant entre 150 et 200 personnes, situé à Norrent-Fontes, à une soixantaine de kilomètres de Calais.

Il s’agit du premier migrant mort dans ces conditions dans ce camp. Un migrant est décédé mardi 18 octobre, dans la soirée, suite au « lynchage » dont il a été victime, lundi, dans le camp de Norrent-Fontes, dans le Pas-de-Calais, précise l’association Itinérance qui les suit au quotidien. De son côté, la préfecture du Pas-de-Calais avait imputé ce décès à une rixe entre Érythréens et Soudanais.

Ce camp, situé à une soixantaine de kilomètres de Calais, regroupe entre cent cinquante et deux cents personnes. Selon la municipalité, il avait été prévu pour accueillir trente personnes.

Trois interpellations

Deux versions se contredisent donc. D’un côté, Nan Suel, la présidente de Terre d’Errance qui connaissait la jeune victime, rapporte qu’elle avait « été exclue du campement par les passeurs à qui elle tenait tête. Il était absent du lieu depuis une quinzaine de jours et semble être revenu le jour du drame ». Il aurait été « tabassé et lynché » par un groupe d’autres hommes, qui ne souhaitaient pas son retour sur le campement. À leur arrivée, les gendarmes ont retrouvé son corps inanimé qui avait été déplacé pour être caché et ont pu constater que « l’ami de ce jeune homme de 26 ans, qui l’avait défendu avait aussi été frappé ». Les humanitaires démentent formellement la version qui voudrait qu’une rixe soit à l’origine de ce décès, qui s’est produit dans la journée de mardi, à l’hôpital de Beuvry, près de Béthunes
La version de la préfecture, est en revanche celle d’une rixe. Selon son porte-parole parole, lundi soir, vers 23 h 30, « une bagarre a éclaté entre une cinquantaine de migrants soudanais et érythréens alcoolisés (...) Les services de gendarmerie sont immédiatement intervenus pour mettre fin à cette rixe. Deux migrants ont été blessés et transportés au CH Beuvry, près de Béthune. L’un d’eux, retrouvé à quelques centaines de mètres du camp et dont le pronostic vital était engagé, est décédé ce soir (mardi) des suites de ses blessures ». Les services de l’Etat n’étaient pas en mesure de préciser ni la nationalité ni l’âge du défunt.

Les soutiens aux migrants, arrivés sur place en même temps que les forces de l’ordre ont effectivement constaté un taux de tension extrême sur le lieu, qui aurait pu faire penser à une rixe, mais ils réfutent totalement cette version. « D’ailleurs s’il s’était agi d’une bagarre, il y aurait eu des traces sur d’autres personnes que sur les deux victimes des coups », insiste Nan Suel. Les membres d’Itinérance, qui suivent au quotidien le lieu, mais aussi des migrants du campement se sont rendus à la gendarmerie, mardi matin pour témoigner. Trois migrants ont été interpellés et une enquête est en cours, a ajouté la préfecture , interrogée par l’AFP. Selon l’association Itinérance, tous les agresseurs n’ont pas été arrêtés.

Un phénomène nouveau

Selon un comptage officiel, il s’agit du trente-troisième migrant mort depuis janvier 2015 – date qui coïncide avec le début de la crise migratoire – dans ce département, le plus proche des côtes anglaises.
Mais les causes des décès de migrants sont souvent liées à des accidents sur la route, notamment lorsqu’ils sont percutés la nuit par des poids lourds en tentant d’y monter. Cet été, deux migrants (un Éthiopien et un Soudanais) sont morts au cours de rixes intercommunautaires dans la « jungle » de Calais, dans ce qui apparaissait comme étant un phénomène nouveau.

À la mi-octobre, la mairie de Norrent-Fontes et des propriétaires privés avaient été déboutés par le tribunal de grande instance de Béthune de leur demande d’évacuation d’un terrain où vivent des migrants dans des conditions précaires.

Saisi en référé, le tribunal avait jugé que les requérants ne proposaient « aucune solution concrète et durable pour le relogement » des migrants aux abords de cette commune de quinze cents habitants.

Le Monde