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samedi, 10 décembre 2016

Immigration clandestine. Un réseau démantelé, 8 arrestations en France

Europol a annoncé ce vendredi avoir démantelé un réseau de passeurs de migrants somaliens. Neuf personnes ont été arrêtées, dont huit en France.

 
Un réseau de passeurs, qui a fait venir illégalement en Europe des centaines de personnes originaires de la corne de l’Afrique, a été démantelé et neuf personnes arrêtées, dont 8 en France, à Strasbourg, Modane (Italie) et Paris, a annoncé Europol vendredi.
 
Parmi les personnes arrêtées, deux Somaliens ont été mis en examen et écroués à Nancy pour aide au séjour irrégulier en bande organisée, a indiqué le vice-procureur de la juridiction inter-régionale spécialisée (JIRS) de Nancy, Mathieu Fohlen.
Arrêtées à Strasbourg et écrouées l’une jeudi, l’autre vendredi, ces deux personnes, qui nient les faits, vivent en France depuis plusieurs années, en situation régulière, a-t-il ajouté.

Utilisation de faux papiers

 

« L’instigateur du réseau, arrêté aux Pays-Bas », devrait également être entendu à Nancy, a précisé M. Fohlen.Les policiers de l’office central pour la répression de l’immigration irrégulière (Ocriest) ont été saisis.

Selon un communiqué d’Europol, « ce réseau criminel, composé de Somaliens résidant pour la plupart en France et en Italie, a fait passer clandestinement des migrants somaliens de l’Italie vers d’autres pays, dont la Belgique, les Pays-Bas, la France, l’Allemagne et d’autres pays du Nord ».

Si certaines personnes étaient emmenées depuis l’Italie « en voiture, en train ou en car, d’autres venaient directement d’Afrique vers l’Europe par avion, en passant par l’Asie, et en utilisant de faux papiers », poursuit le communiqué.

Des mandats européens

 

Le démantèlement du réseau fait suite à « un long travail d’enquête » des autorités italiennes, souligne encore Europol, et à une coopération efficace entre les services des différents pays, qui a permis l’exécution de mandats d’arrêts européens menant à l’arrestation « de l’un des principaux suspects » aux Pays-Bas.
En France, où une enquête est ouverte depuis un peu plus d’un an à Nancy sur cette affaire, ce sont notamment des écoutes qui ont permis d’identifier à Strasbourg « plusieurs logisticiens du réseau ».

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Allemagne : un membre de Pegida arrêté après un attentat contre une mosquée

Le suspect, Nino K., s'était fait remarquer à l'été 2015 en dénonçant publiquement les «étrangers criminels», lors d'un rassemblement du mouvement islamophobe Pegida.

Un homme a été arrêté en Allemagne dans l'enquête des deux attentats à la bombe commis fin septembre à Dresde, dans l'est du pays, dont un contre une mosquée, ont annoncé vendredi le Parquet et la police.

Placé en détention, Nino K., 30 ans, est connu pour avoir été l'un des orateurs du mouvement islamophobe Pegida lors d'un rassemblement organisé à Dresde à l'été 2015, a annoncé la police. Il y avait invectivé la foule en dénonçant les «étrangers criminels» et «les Africains feignants», comme on peut le voir dans cette vidéo YouTube (en allemand).


Nino K. est soupçonné d'avoir fait exploser une bombe le 29 septembre au soir devant la porte d'entrée d'une mosquée turque située près de la gare de Dresde, sans faire de victime, quelques jours avant la fête nationale. L'attentat avait suscité un vif émoi, d'autant que l'imam, son épouse et leurs deux enfants se trouvaient alors dans l'édifice.
 

Les enquêteurs l'accusent en outre d'avoir fait exploser, le même soir, un engin artisanal sur la terrasse d'un centre de congrès de la capitale de la Saxe.

Son domicile perquisitionné


Le suspect a été interpellé jeudi en Hesse, dans le centre du pays, sur un chantier de construction qui l'emploie, et deux perquisitions menées chez lui et sur son lieu de travail ont permis de retrouver du matériel pouvant servir à la fabrication d'explosifs, a précisé Wolfgang Klein, porte-parole du procureur général de Dresde.

Selon le parquet, «aucun élément» n'indique pour l'instant qu'il ait pu «appartenir à un groupe», et la piste d'un «homme agissant seul» est pour l'heure privilégiée.

Dresde, «capitale» de l'islamophobie allemande


Dresde avait accueilli le 3 octobre les cérémonies annuelles marquant le 26e anniversaire de la Réunification allemande en présence notamment de la chancelière Angela Merkel et du président Joachim Gauck. Mme Merkel avait été sifflée et prise à partie par une foule mécontente et virulente.

Dresde, ville de plus de 500 000 habitants dans l'ancienne RDA communiste, est devenue depuis deux ans le théâtre de manifestations anti-islam et antiréfugiés du mouvement Pegida alors que la population étrangère y est peu nombreuse.

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Valls: "horreur" sur le refus de scolariser des étrangers

 

 
Manuel Valls, candidat à la primaire organisée par le Parti socialiste, a qualifié vendredi d'"horreur" les propos de Marine Le Pen, prônant d'interdire l'école aux enfants étrangers en situation irrégulière.

"C'est une horreur ce que dit Marine Le Pen. Ce n'est pas uniquement que c'est contraire à notre constitution, c'est une vision de la société", a déclaré l'ancien Premier ministre (PS) au micro de BFMTV/RMC.


"Le projet de Marine Le Pen et de l'extrême droite, c'est l'affrontement entre les citoyens. J'en ai assez de tous ces discours qui stigmatisent là nos compatriotes musulmans, là les réfugiés qui fuient la guerre (...) et ici les étrangers, les immigrés", a déclaré l'ex-chef du gouvernement.

"Je ne veux pas que l'extrême droite soit au deuxième tour de l'élection présidentielle parce que son projet, non seulement sortirait la France de l'Histoire, en la faisant sortir de la zone euro et de l'Europe, mais (...) ruinerait les petits, les sans-grade, les ouvriers, les retraités, il faut leur dire", a-t-il affirmé.

Marine Le Pen s'était attiré jeudi une volée de critiques en prônant de barrer l'accès à l'école aux enfants étrangers en situation irrégulière et de faire payer la scolarité pour ceux dont les parents en situation régulière ne travaillent pas. 

"Je n'ai rien contre les étrangers, mais je leur dis: +Si vous venez dans notre pays, ne vous attendez pas à être pris en charge, à être soignés, que vos enfants soient éduqués gratuitement, maintenant c'est terminé, c'est la fin de la récréation!+" a lancé la présidente du FN, interrogée par l'institut de sondage BVA.

Mme Le Pen a ensuite très rapidement précisé à l'AFP que ces propos ne concernaient en fait que les enfants de "clandestins".
Cette position figurait déjà en 2012 au programme du Front national (celui de 2017 devrait être dévoilé fin janvier), au contraire d'une nouvelle mesure annoncée à l'AFP jeudi: une "contribution au système scolaire de la part des étrangers, sauf s'ils cotisent en situation légale". "Demander une participation aux étrangers pour la scolarisation de leurs enfants en France est une mesure qui ne me choque pas outre mesure, cela se fait dans beaucoup de pays", a dit Mme Le Pen.

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Lot-et-Garonne: il poignarde deux femmes à une heure d'intervalle

Un homme d’une trentaine d’années a été placé en garde à vue ce mercredi à Agen après les agressions au couteau de deux femmes, dont l’une a été grièvement blessée, à une heure d’intervalle dans l’agglomération, pour des motifs encore troubles, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.

  
La première agression a eu lieu mardi vers 19h30 sur le parking d’un supermarché du sud d’Agen, où une femme de 55 ans a ressenti une brusque douleur au dos. Pensant d’abord à un coup du hayon de son coffre, ce n’est qu’une fois chez elle qu’elle a aperçu une plaie de 4 cm de profondeur et largeur, a-t-on précisé auprès de la gendarmerie. Elle a fait l’objet d’une ITT de 7 jours.


Le profil du suspect jugé comme « atypique » par les enquêteurs

 

Une heure plus tard, à environ 6 km d’Agen, une automobiliste de 26 ans a été percutée à l’arrière par un autre véhicule qui la suivait de près. Les deux voitures arrêtées, l’occupant du second véhicule est venu à hauteur de la conductrice et, à travers la fenêtre ouverte, l’a poignardée au visage et à l’aisselle, avant qu’elle ne réussisse à démarrer. La victime, sérieusement atteinte, restait hospitalisée jeudi en soins intensifs.
  
Grâce au signalement du véhicule, et après une importante traque police-gendarmerie, le suspect a été interpellé mercredi dans une station-service. Soupçonné de tentative d’assassinat et de violences volontaires avec arme et préméditation, il a été placé en garde à vue.
  
Le profil du suspect, qui travaillerait comme intérimaire, a été jugé comme « atypique » par les enquêteurs, mais sans antécédent connu comme déséquilibre mental. Une éventuelle piste terroriste ou des velléités jihadistes ont été écartées a priori, selon une source proche du dossier.


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La lettre quotidienne d'information d'Eurolibertés

 

 

FN: Marion Maréchal Le Pen et Florian Philippot à couteaux tirés !

La guéguerre — cette fois sur l'IVG — entre Marion Maréchal-Le Pen et Florian Philippot s'intensifie.

Le FN serait-il petit à petit en train de mettre en pratique la théorie de la tectonique des plaques ? Cela gronde en tout cas très fortement au sein du parti d'extrême droite, où la guéguerre entre Florian Philippot et Marion Maréchal-Le Pen a repris de plus belle cette semaine. A l'origine de cette nouvelle passe d'armes : l'interview accordée lundi dernier par la benjamine de l'Assemblée au journal « Présent », où elle envisage de « revenir sur le remboursement intégral et illimité de l'avortement ». Sa tante Marine Le Pen, qui cherche à se présenter en candidate qui défend les femmes, la recadre aussi sec. Florian Philippot, lui, martèle que le FN n'a pas l'intention de remettre en cause l'IVG et sort l'artillerie lourde : « Cette personne est seule, cette personne est isolée. »


Fillon contrarie les plans de Marion-Maréchal Le Pen


Une fois n'est pas coutume, sept responsables départementaux, plus d'une dizaine de conseillers régionaux, de conseillers départementaux ou municipaux et de nombreux militants sont sortis du bois sur les réseaux sociaux pour soutenir la jeune députée du Vaucluse. « Non Marion Maréchal Le Pen n'est pas isolée, elle a fait 80 % au congrès (NDLR : du parti en 2014, 68 % pour Philippot) très loin devant vous », tacle l'un d'eux sur Twitter. « Il s'agit de sept secrétaires départementaux et de quatorze trolls », raille un proche de Philippot. David Rachline, le directeur de campagne de Marine Le Pen, a sifflé la fin de la récréation : « On n'est pas obligé d'être d'accord au millimètre près. En revanche, on s'attend à ce que les responsables locaux soient en phase avec la présidente du mouvement. » Menace à peine voilée.
 

« Marion Maréchal-Le Pen a dit exactement ce que Marine Le Pen disait en 2012, en 2013... Il semblerait que la candidate ait changé de ligne cette semaine, mais elle ne nous a pas prévenus », s'émeut un soutien de la députée. « Ce petit remous n'est pas inutile. Beaucoup d'électeurs pensaient encore que Marine Le Pen était contre l'IVG. Ça permet de clarifier les choses », se félicite Florian Philippot.

Ce « petit remous » souligne en tout cas le regain de tension entre les deux fortes têtes du FN, aux lignes politiques parfois divergentes. La victoire de François Fillon à la primaire de la droite a sans doute ravivé l'affrontement. Au sein du FN, certains cadres estiment en effet que la qualification triomphale du député de Paris affaiblit Marion Maréchal-Le Pen. La jeune femme est ultraconservatrice, proche des catholiques traditionnels. Des milieux qui semblent désormais plus prompts à voter Fillon que FN. A contrario, la ligne plus sociale et étatiste de Florian Philippot semble confortée. De quoi donner des ailes au vice-président du FN, et l'inciter à lâcher ses coups...

 Valérie Hacot

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Pays-Bas : Geert Wilders reconnu coupable de discrimination

 

 
Le patron du Parti pour la liberté a néanmoins été relaxé du chef d'incitation à la haine pour des propos controversés sur les Marocains. Absent à l'annonce du verdict, il a fait savoir son intention de faire appel.
 
Aucune peine n'a été prononcée contre lui. Relaxé du chef d'incitation à la haine, Geert Wilders, le dirigeant d'extrême droite néerlandais, vient toutefois d'être condamné de discrimination pour des propos tenus 2014. Ce 19 mars est une soirée électorale, elle marque la fin de campagne des municipales. Pour le Parti de la liberté (PVV), dont Geert Wilders est le président, les résultats ne sont pas bons. Peu de listes étaient présentées, celle qui l'étaient n'ont pas donné les résultats escomptés. À La Haye notamment. Le PVV espérait bien gagner la capitale politique, il n'arrivera qu'en seconde position. C'est le lieu qu'a choisi Geert Wilders pour tenir son discours de fin de campagne, devant ses partisans. En quelques mots, il va réussir à ravir la vedette aux vainqueurs de l'élection.
«Je vais vous poser trois questions, explique-t-il sur scène. Donnez-moi les réponses claires, celles qui définissent notre parti, le PVV. Voulez-vous plus ou moins d'Union européenne?

 Deuxièmement, peut-être encore plus important, voulez-vous plus ou moins de PVDA [le Parti travailliste néerlandais, gauche, NDLR]? La dernière question, je ne sais pas si je suis autorisé à dire cela, peut-être que des membres du D66 (parti démocrate, centre) vont nous intenter un procès […] Voulez-vous, dans cette ville et au Pays-Bas, plus ou moins de Marocains?» En guise de réponse, la foule scande pour chaque réponse: «Moins! Moins! Moins!» À la fin de sa tirade, il conclut, dans un sourire, «nous allons y remédier». La scène avait provoqué un vif émoi dans le royaume et nombre de plaintes avaient été déposées à l'encontre du leader d'extrême droite.

Tribune

 

Alors qu'il encourait jusqu'à deux ans de prison et plus de 20.000 euros d'amende, le procureur n'avait requis que 5000 euros d'amende à son encontre, estimant qu'il y avait «pire» que ces propos. Le parquet n'en avait pas moins estimé qu'ils étaient «insultants envers les Marocains comme groupe de population» et étaient porteurs de «sentiments fortement négatifs» envers eux et pouvaient donc être considérés comme une incitation à la haine. «Les remarques racistes doivent être arrêtées», avait affirmé le procureur. Geert Wilders a fait savoir vendredi par la voix de son avocat son intention de faire appel de sa condamnation pour discrimination.


La fameuse crinière blonde du condamné n'était pas présente à l'annonce du verdict. Il prévoit tout de même de faire connaître sa réaction dans une vidéo en anglais et en néerlandais. Les juges avaient dû attendre la dernière journée pour apercevoir Geert Wilders qui n'avait pas daigné assister aux précédentes audiences, dénonçant «un procès politique» sur Twitter. Changeant finalement d'avis, le patron du PVV va utiliser la barre comme une tribune, son intervention étant diffusée en direct sur Internet. Il se pose en champion de la liberté d'expression. «Si vous me jugez coupable, c'est la moitié des Pays-Bas que vous jugez coupable, tonne-t-il, affirmant plaider pour «des gens normaux qui veulent récupérer leur pays et qui en ont assez de ne pas être écoutés.» Il rejette toute accusation de racisme. «C'est mon droit et mon devoir en tant qu'homme politique que de parler des problèmes de notre pays.»

Le procès, au final, pourrait apparaître comme une véritable opportunité pour Geert Wilders. Il lui a offert une visibilité inespérée et l'occasion de se poser en victime du système, alors que se profilent des élections législatives cruciales pour les Pays-Bas. D'après les sondages, si elles avaient lieu maintenant, le PVV les remporteraient largement, offrant une chance à Geert Wilders d'accéder au poste de premier ministre. Une progression fulgurante pour ce parti créé seulement en 2006 mais qui a su en 10 ans imposer le populisme aux Pays-Bas. Le jugement pourrait bien encourager une tendance déjà dopée par l'effet Trump.

  Julien Licourt 

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Migrants : l’Allemagne lance une aide au retour

 

 
Berlin va lancer un programme de 150 millions d’euros d’aide au retour pour des demandeurs d’asile qui n’ont pas de perspective de rester en Allemagne ou qui souhaitent rentrer dans leur pays d’origine, a annoncé aujourd’hui le ministre du Développement dans un entretien.
 
« Pour les trois prochaines années, nous mettons à disposition 50 millions d’euros annuels pour ce programme de retour« , a indiqué le ministre Gerd Müller au quotidien régional Augsburger Allgemeine. Concrètement, les mesures d’aide concerneront des personnes originaires d’Irak, d’Afghanistan, des différents pays des Balkans qui, pour diverses raisons, veulent finalement rentrer chez elles, ou dont la demande d’asile ne pourra être acceptée, selon un document de présentation de ce programme dont le journal a eu copie. Il s’agit pour l’Allemagne de les aider « à entreprendre un nouveau départ » dans leur pays d’origine. « Nous pouvons leur offrir de l’éducation, une formation, des emplois, et des aides« , a détaillé le ministre.

L’Allemagne, qui a accueilli 900.000 demandeurs d’asile en 2015, a décidé de serrer la vis en matière d’immigration. Sous pression dans son propre camp, la chancelière Angela Merkel s’est engagé à ce que l’afflux massif de migrants, dont beaucoup de Syriens, Irakiens et Afghans, de l’an dernier ne se reproduise plus. Certains responsables politiques dénoncent en outre ces derniers mois le faible nombre d’expulsions effectives de demandeurs d’asile déboutés.

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Eurislam : le projet des élites européennes

 

 
« Eurislam »… Pas besoin de vous faire un dessin, vous avez compris où ils veulent en venir. À ce titre, le montage illustrant le rapport dit tout : un minaret orné d’un croissant islamique figure au centre du drapeau bleu européen aux étoiles dorées. L’islam n’est pas « inclus », il est central dans le destin historique que comptent bâtir les déconstructeurs qui nous gouvernent.

Récemment, Philippe de Villiers révélait l’existence de ce rapport, qui prévoit notamment un plan formel de partition, à l’identique du constat d’échec formulé par François Hollande dans Un Président ne devrait pas dire ça. Financé par le fonds FP7-SSH, qui bénéficie d’un budget de 623 millions d’euros entièrement consacrés aux recherches en sciences humaines pour l’Union européenne de demain, le rapport Eurislam essaye de donner des clés aux États membres pour qu’ils parviennent à correctement intégrer les populations immigrées, et plus particulièrement les musulmans.

Le rapport propose les solutions suivantes, que je vais m’efforcer de décrypter en expurgeant la novlangue :

– conseiller aux associations musulmanes de s’affranchir de leurs relations avec les États pour privilégier des partenaires privés ;

– renforcer les missions des associations dites « antiracistes », médiatrices idéales pour l’intégration des musulmans en Europe ;

– obliger les médias à parler en bien des musulmans plutôt que de rapporter les drames du terrorisme ou les difficultés que leurs pratiques font naître dans nos sociétés occidentales ;

– rééduquer les peuples qui estiment que la distance culturelle entre eux et les musulmans serait trop importante ;

– promouvoir l’intégration « socioculturelle » ;

– envisager de créer une organisation supranationale représentant les intérêts des musulmans ;

– pratiquer la discrimination positive et offrir des politiques prenant en compte les différences ethniques.

Je n’invente rien.

Tout est disponible sur Internet. Pendant que les Européens financent ces rapports iréniques, les femmes n’ont plus le droit de prendre un café en terrasse dans la ville de Sevran, comme le montrait un reportage de France 2. L’Union imposera bientôt aux États membres les politiques d’immigration qu’ils doivent mener, forcément « inclusives » et « multicuturelles ». « À Rome, fais comme les Romains » semble bien loin de leur préoccupation. Quel message envoie-t-on ? À Paris, fais comme à Kaboul. Et c’est ainsi que les civilisations s’effondrent…

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Interdit aux chiens et aux femmes !

 

 
Il paraît qu’on trouve encore au Royaume-Uni des pubs portant l’écriteau : « Interdit aux chiens et aux Français. » Cette formule avait servi de titre – les plus anciens s’en souviennent – à l’ouvrage de Jean Brune sur la tragédie de la guerre d’Algérie. Un reportage diffusé récemment sur France 2 nous rappelle qu’il existe des cafés où les femmes ne sont pas – c’est le moins qu’on puisse dire – les bienvenues. Lira-t-on bientôt sur les devantures : « Interdit aux chiens et aux femmes » ? 

On sait que cela se produit dans des pays du Moyen-Orient, comme l’Arabie saoudite, où la chaîne de café Starbucks a interdit aux femmes d’accéder à l’un de ses établissements : il ne possédait pas le mur de séparation hommes-femmes obligatoire. La non-mixité s’est donc imposée, au détriment d’un des sexes : devinez lequel.
Mais ce n’est pas dans un État où un comité pour le commandement de la vertu et la répression du vice surveille l’application de la charia que cela se passe. Cette fois, c’est en France.

Dans ce reportage, intitulé « Lieux publics : quand les femmes sont indésirables », France 2 suit deux militantes de la Brigade des mères : elles se battent contre la radicalisation des jeunes et pour la liberté des femmes dans les quartiers. Aux terrasses des cafés, aucune représentante de la gent féminine. Elles entrent dans l’un d’entre eux. Le dialogue est instructif : « Vous cherchez qui, madame ? », « Un monsieur ? », « Ici, y a que des hommes », « Voilà, dans ce café, y a pas de mixité », « On est à Sevran, pas à Paris ». Sevran n’est donc plus en France ?

Après Sevran, un saut dans la banlieue lyonnaise. Une assistante maternelle, qui promène un enfant dans une poussette, fait tout pour ne pas se faire remarquer. 

Selon ses propres mots, elle « s’efface ». Un groupe de femmes militantes s’installe à la terrasse d’un café. Les hommes finissent par partir : pas question de cautionner une telle immoralité ! Ces exemples, qu’on pourrait malheureusement multiplier, montrent symboliquement à quel point certains quartiers échappent à la loi française : c’est la loi musulmane qui domine. On peut imaginer les pressions qui s’exercent sur les jeunes femmes, les insultes qu’elles subissent si elles sont maquillées ou portent une jupe jugée trop courte… 

Apparemment, les autorités laissent faire. Elles ont déjà du mal à assurer un minimum de sécurité. Alors, on ne va pas leur demander, en plus, de lutter contre la discrimination entre les sexes. C’est pourtant un principe fondamental – celui de l’égalité entre l’homme et la femme – qui est remis en question ! Il y a neuf mois, ne célébrait-on pas en grande pompe la Journée de la femme ? Bof ! Ça donne bonne conscience une fois par an…

Les pouvoirs publics semblent fermer les yeux pour ne rien voir. Pourtant, il y aurait beaucoup à faire si l’on ne veut pas que la loi et les coutumes islamiques étendent leur domination – les plus pessimistes diront que c’est déjà trop tard. Il faut, notamment, aider les filles, les femmes en général, à résister aux pressions, à se libérer du joug masculin avant qu’elles ne cèdent toutes, bon gré mal gré, à cette oppression qui les abaisse.

Il est scandaleux qu’en France, il puisse y avoir des lieux publics interdits aux chiens et aux femmes ! Un gouvernement qui se dit soucieux des droits de l’homme et prétend donner des leçons aux autres devrait commencer par les faire respecter sur tout le territoire. Il est vrai que quand un ministre affirme, sans être repris par le Premier ministre, que le régime castriste n’est pas une dictature, il y a de quoi en perdre son latin.

Jean-Michel Léost

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« Toujours le choix » ? : la campagne anti-djihadisme pose quelques questions

 

 
Le gouvernement lance une vaste offensive pour lutter contre le djihadisme. « Toujours le choix ? » présente deux histoires réalistes, tournées en vidéo subjective : une jeune fille, séduite par un recruteur, part en Syrie ; un jeune homme, manipulé durant des mois, finit par commettre un attentat en France. Dans ce jeu de rôle, l’internaute peut à chaque étape choisir s’il écoute les propositions du recruteur ou les conseils de ses amis. Des témoignages de victimes authentiques (parents d’une jeune fille partie en Syrie, djihadiste repenti) s’intercalent dans ces séquences.
À moins qu’il ne s’agisse d’un simple coup de com’, l’opération est en elle-même inquiétante. Dans cette vidéo, en effet, un des recruteurs lâche : « Même le gouvernement nous dit qu’ils sont déjà des milliers à être partis en Syrie. » Ah… En effet, si même ce gouvernement, d’ordinaire si prompt à nier l’évidence, ne peut plus dissimuler ou minimiser le problème, c’est qu’il y vraiment le feu à la maison.

Mais alors, comment a-t-on pu laisser la société dériver au point d’avoir rendu nécessaire une campagne de prévention contre le djihadisme d’une telle ampleur ? À qui la faute si la tentation djihadiste menace, aujourd’hui, tant d’adolescents français ? Et pas seulement des Français musulmans puisque, si l’un des protagonistes de cette vidéo s’appelle Mehdi, l’autre se prénomme Emma.

Je m’interroge également sur la forme de cette campagne. D’abord, cette vidéo interactive reprend, pour séduire les adolescents, le principe des jeux de rôle dont ils sont friands. Mais elle est censée s’adresser à des esprits fragiles, déjà privés de repères. Ne risque-t-elle pas de leur faire considérer le parcours qui mène au djihadisme comme un jeu dont ils seraient les héros ? Il s’agit de retenir ceux qui ont déjà mis le doigt dans l’engrenage en montrant qu’« il n’est jamais trop tard » pour interrompre le processus.
Mais c’est aussi leur laisser croire que la machine infernale peut être aisément arrêtée tant qu’on n’est pas complètement radicalisé. Ensuite, le djihadisme y est en quelque sorte présenté comme un simple avatar de la crise d’adolescence. Certains adolescents répondraient au malaise fréquent à cet âge en partant faire le djihad, comme naguère ils fumaient des joints ou dérobaient des Ray-Ban dans un grand magasin. C’est, là, une dangereuse banalisation du djihadisme, qui prouve surtout la frilosité du gouvernement sur la question de l’islam.
 Cette vidéo comporte, d’ailleurs, une ambiguïté à mon sens significative de l’incohérence du discours officiel sur l’islam. Son slogan (« Se radicaliser, c’est détruire sa famille, sa vie et celle des autres ») présente explicitement le djihadisme comme une radicalisation de l’islam. Or, la radicalisation est le retour aux racines : le djihadisme, loin d’être une excroissance étrangère à l’islam, tiendrait donc bien au principe même de cette religion. Pourtant, on continue à nous dire que l’islam est parfaitement « compatible avec la République ». Il y a, là, quelque chose que je ne comprends décidément pas.

« Toujours le choix » ? En avril et mai prochains, les Français pourront encore choisir celui ou celle qui dirigera le pays. Ensuite, il leur faudra assumer les conséquences de ce choix pendant cinq ans.

 Christine Célérier

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Reconquête des territoires perdus de la République : elles montrent l’exemple

 
Pour ceux qui doutent encore de la réalité du Grand Remplacement et de l’islamisation de pans entiers de notre territoire, le journal télévisé de 20 h 00 de France 2 du 7/12/2016, au cours duquel a été diffusée une enquête sur le sort des femmes dans l’espace public de nos quartier, a fait l’effet d’un électrochoc.

Alors que Bernard de La Villardière a subi les foudres de la critique suite à la diffusion de son documentaire sur l’islam en France, voici que David Pujadas crève à son tour l’abcès en s’intéressant au sort des femmes dans les territoires perdus de la République.

La nouveauté réside dans le fait que, pour une fois, ce n’est pas un site de réinformation – que certains se plaisent à caricaturer en l’appelant « fachosphère » – qui a diffusé ce reportage, mais une chaîne du service public. 

Est-ce le signe d’une prise de conscience ? 
 Saluons, en tout cas, le militantisme de ces femmes, en particulier celui de Nadia Remadna, qui dénoncent une réalité sur laquelle un tabou médiatique s’abat depuis des années : l’islam a remplacé les lois de la République dans nos quartiers, et le sort des femmes illustre l’obscurantisme lié à un mode de vie qui n’a sa place ni en France ni en Occident. Elles ne peuvent, en effet, se vêtir comme elles le souhaitent, ni circuler librement, encore moins fréquenter des espaces tels que les cafés…

À l’heure où la victimisation systématique des femmes voilées est utilisée comme une arme de propagande par les islamistes, via leurs réseaux d’influence (notamment le CCIF et l’UOIF), voilà donc une enquête journalistique qui, pour une fois – l’expression ne peut être mieux choisie –, lève le voile sur la discrimination faite aux femmes qui ne répondent pas à des codes dictés par la charia, c’est-à-dire la loi islamique.

Tournées à Sevran et à Rillieux-la-Pape, les images de ce reportage pourraient se décliner en des milliers d’autres lieux et doivent éclairer nos concitoyens sur l’impérieuse nécessité de reconquête de ces territoires, qui ne pourra se faire ni par l’aveuglement ni par le dialogue.

Ceux qui affirmeront le contraire nieront que c’est précisément pour acheter la paix sociale que les politiques ont choisi de renoncer aux libertés fondamentales qui définissent notre identité, en particulier l’égalité entre les hommes et les femmes, en livrant certains de nos territoires aux islamistes.

Les citoyens les plus modestes, ceux qui n’ont d’autre choix que de vivre dans ces secteurs, se retrouvent donc en première ligne et doivent courber l’échine en se soumettant à des codes issus de traditions extra-européennes et de traditions moyen-âgeuses directement importées du « bled », comme cela est clairement et fièrement assumé par un interlocteur dans le reportage.

C’est pourquoi il est urgent de rappeler que l’islam n’est pas compatible avec la République, et que Karim Ouchikh, président du SIEL, a raison d’affirmer qu’il doit être mis sous tutelle. Il y va de la sauvegarde de nos modes de vie, de notre identité et, plus simplement, de nos libertés.
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La guerre civile est à nos portes, arrêtons de parler de l’âge du capitaine !

 

 


La célèbre formule de l’officier prussien Carl Clausewitz dans son ouvrage « De la guerre » (« La guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens ») est toujours autant d’actualité. Il suffit simplement d’en modifier quelque termes et elle se change en : « La guerre civile est la continuation des fractures communautaires par d’autres moyens. » En effet, examinons lucidement l’état de notre nation :

– Les avancées, religieuses avec l’islam, ethniques avec les migrants, progressent de plus en plus vite. Or, elles ne peuvent générer qu’un destin conflictuel.
– La greffe du multiculturalisme, malgré la propagande de tous les partis de gouvernement, n’a pas fonctionné. Elle engendre simplement un repli territorial de la « France périphérique » et de nouvelles délimitations.
– Le retour de l’identité, la quête de notre histoire et l’affirmation de nos racines prennent, avec le temps, de plus en plus d’ampleur.
– Le déni de réalité des gouvernants conduit la « France profonde » vers un désarroi aussi bien social que culturel qui engendre une sourde colère. Celle-ci est de moins en moins freinée par les anathèmes lancés par le politiquement correct avec les accusations de racisme, nazisme, fascisme ou islamophobie. 

Il est évident que les digues de la bien-pensance sont prêtes à se rompre. 

Il suffit d’un incident issu des cités ou d’un fait divers meurtrier pour mettre le feu aux poudres.
 Ces tensions sous-jacentes mais visibles entraîneront l’action de groupes armés de chaque côté. Sera-t-il trop tard ? Là est la question.

Quel est l’intérêt, alors, de l’élection présidentielle face à cette conflagration programmée ? Il est à la fois superflu et fondamental :
– Il est superflu car la machine à détruire les peuples est en marche et celle-ci suscitera indubitablement une réaction immunitaire. S’il est impossible de savoir quand, il est aussi impossible d’imaginer par le vote des changements cruciaux.

– Il est fondamental car il peut faire émerger de nouvelles entités dans les domaines du social, du religieux, du fait migratoire et des médias. Pour aborder au mieux ce conflit avec le vieil ordre mondial, ces entités anti-système nous aideront à savonner la planche des libéraux-libertaires.

Aujourd’hui, les mouvements identitaires et patriotes sont d’abord des baromètres de l’état d’esprit de nos concitoyens. Mais ils recèlent aussi une autre capacité : celle, une fois au gouvernement, de préparer le terreau fertile de la réaction des peuples.
L’arrivée, au sommet de l’Etat, des partis souverainistes doit être, même si ceux-ci n’en sont pas conscients, un prélude à la victoire dans la lutte clanique qui, inexorablement, embrassera le monde occidental.

Il est donc important, en France, que le FN accède au pouvoir. Il est le seul mouvement à placer les valeurs d’une solidarité ancestrale au sommet de l’État. Dans cette perspective, et sachant la probabilité d’un affrontement, il est irritant d’observer que les seules questions faisant débat dans nos rangs sont : 

Faut-il que le FN se débarrasse ou pas de Philippot ? Faut-il que Marion prenne plus ou moins de recul ? Marine doit-elle se situer plus à droite pour contrer Fillon ? L’IVG doit-elle être interdite ou, au moins, ne plus être remboursée ? 

La guerre civile est à nos portes, elle risque d’être effroyable, elle n’épargnera aucun de nous, alors arrêtons de nous préoccuper de l’âge du capitaine !

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Pays-Bas: verdict attendu pour Geert Wilders

 

 

Justice : Le député néerlandais populiste n'assistera pas vendredi au prononcé de son jugement pour incitation à la haine.

 Le député néerlandais populiste Geert Wilders n'assistera pas vendredi au prononcé de son jugement pour incitation à la haine, un verdict qui, quelle que soit son issue, ne fera que gonfler sa popularité à l'approche des élections législatives de mars, d'après les experts.

«Je diffuserai ma réaction par vidéo en anglais et en néerlandais» après la décision des trois juges, a déclaré jeudi à l'AFP l'élu d'extrême droite, contre lequel le ministère public a requis une amende de 5000 euros.

Connu pour ses positions anti-islam, le politicien est poursuivi pour des propos tenus lors d'une soirée après les élections municipales de mars 2014 à La Haye. L'homme à la chevelure peroxydée avait demandé à ses militants s'ils voulaient «plus ou moins de Marocains dans (leur) ville et aux Pays-Bas».

Face à une foule scandant «Moins! Moins! Moins!», il avait répondu dans un sourire: «Nous allons nous en charger».


A trois mois des élections


Le jugement sera rendu à peine trois mois avant que des millions de Néerlandais ne se rendent aux urnes pour élire leur prochain Premier ministre, un poste sur lequel Geert Wilders lorgne depuis longtemps. Les derniers sondages attribuent 34 sièges à son Parti pour la Liberté (PVV), soit dix de plus qu'au parti du Premier ministre libéral Mark Rutte.

Car, plutôt que de porter un coup au député controversé, son procès a renforcé sa popularité auprès des électeurs.

L'élu se trouve désormais dans une situation des plus confortables: «dans tous les cas, pour lui, c'est gagnant-gagnant», analyse Joost van Spanje, professeur assistant à l'Université d'Amsterdam. S'il est relaxé, Geert Wilders accueillera l'acquittement comme «un triomphe», d'après le quotidien néerlandais populaire AD.


Un «procès politique» selon lui


Les représentants du ministère public, qu'il qualifie de «marionnettes» du gouvernement, se trouveront «à nouveau sous le feu» des critiques. «Pourquoi n'ont-ils pas laissé le leader du PVV tranquille?», réagira l'opinion publique, selon le journal.

De quoi renforcer la position du député qui accuse le ministère public et les élus de l'opposition de mener un «procès politique» et de chercher à le réduire au silence en vue du scrutin. Et s'il est condamné, le politicien de 53 ans aura le loisir de confirmer que ce procès était celui de «l'élite contre le peuple», précise Algemeen Dagblad.

Celui qui a snobé la quasi-totalité des audiences devant le tribunal de Schiphol, près d'Amsterdam, «pourra jouer la victime du régime et du système, qui +essaient de l'arrêter+», selon Andre Krouwel, professeur en politique à l'Université libre d'Amsterdam.


Casier judiciaire


Mais, dans ce scénario, une ombre viendrait tout de même noircir le tableau: un casier judiciaire pour discrimination.

Jusqu'à présent, aux Pays-Bas, seul le député et chef d'un parti néerlandais d'extrême droite aujourd'hui disparu, Hans Janmaat décédé en 2002, a été condamné en 1997 à quatre semaines d'emprisonnement, dont deux ferme, pour incitation à la discrimination, après avoir scandé des slogans hostiles aux étrangers lors d'une manifestation, comme «Les Pays-Bas aux Néerlandais», «Plein, c'est plein» ou «Notre peuple d'abord».

Or, si Geert Wilders a été poursuivi devant la justice, c'est parce que «les remarques racistes doivent être arrêtées», avait assuré le parquet.

Des paroles comme les siennes, qui avaient provoqué le dépôt de 6400 plaintes par des citoyens et des organisations, «nuisent profondément à la dignité humaine», avait déclaré le représentant du ministère public Wouter Bos.

Des Néerlando-Marocains disent s'être sentis comme des «citoyens de seconde zone» tandis que «les enfants ont peur» des déclarations de Geert Wilders.

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Présidentielle 2017. Qui sont ces petits candidats déclarés ?

 

 
Certains sont engagés dans les primaires organisées par leur parti. D’autres vont passer outre. Certains n’obtiendront pas les 500 parrainages nécessaires mais entendent juste goûter à un peu d’exposition médiatique. Le point sur les candidats, poids lourds de la politique ou parfaits inconnus qui aspirent à la plus haute fonction de l’État.
On approche doucement mais sûrement de la centaine de candidats… Parmi eux, quelques noms connus comme ceux d’Alexandre Jardin, François Asselineau. Mais aussi Bastien Faudot, proche Jean-Pierre Chevènement ou encore l’ex-Frontiste Carl Lang qui considère Marine Le Pen comme une « usurpatrice ».
D’autres politiques se rappellent au souvenir des électeurs comme Rama Yade, ancienne secrétaire d’État sous Nicolas Sarkozy, Paul Mumbach, maire de Dannemarie (Haut-Rhin) qui souhaite représenter les élus ruraux et qui se dit le candidat des « maires en colère ».
Des anciens candidats à la Présidentielle aussi comme Antoine Waechter, président fondateur du Mouvement écologiste indépendant, qui avait recueilli 3,78 % des voix en 1988. Ou Gérard Schivardi (Parti ouvrier indépendant), maire de Mailhac (Aude).
Des gens de la société civile aussi comme le sociologue Michel Fize qui a reçu le soutien de Brigitte Bardot, mais aussi des ex-candidats d’émissions de télévision comme Jean-Pierre Mélia qui a participé à Pékin Express. Ou encore Henry de Lesquen, président de Radio Courtoisie, classée à l’extrême droite.

La liste (très évolutive) des candidats

Alain Mourguy (Union des Gens de bon sens), 68 ans, ancien directeur commercial.
Alexandre Jardin (Maison des citoyens), 51 ans, écrivain, cinéaste.
Alexandre Lecouillard (La primaire.org), 40 ans ; conseiller en communication.
Antoine Waechter (Mouvement écologiste indépendant), 67 ans, ex-député européen, candidat des Verts à la présidentielle de 1988.
Ariane Vitalis, 24 ans, auteure.
Bastien Faudot (Mouvement Républicain et Citoyen), 38 ans, conseiller municipal et départemental de Belfort.
Carl Lang (Parti de la France), 58 ans, ex-député européen FN.
Charlotte Marchandise Franquet, 42 ans, maire-adjointe de Rennes à la santé, présidente du réseau français des Villes-Santé de l’OMS.
Christian Troadec, 50 ans, maire de Carhaix, conseiller département du Finistère.
Daniel Adam, 68 ans, consultant en économie de la santé.
Daniel Bussard, 43 ans, ancien délégué du préfet de Seine-et-Marne.
David Saforcada, 44 ans, président de France Bonapartiste, ancien Debout la France.
Didier Tauzin (Rebatir la France), 65 ans, ancien général armée de terre.
Édouard De Broglie (La vraie primaire), président fondateur d’Ethik Investment.
François Asselineau (Union Populaire Républicaine), 59 ans, inspecteur général des finances, ancien conseiller de Paris.
Gérard Charollois (Convention Vie et Nature), 65 ans, magistrat et militant écologiste.
Gérard Schivardi (Parti ouvrier indépendant), 66 ans, maire de Mailhac (Aude).
Henry de Lesquen, 67 ans, président de Radio Courtoisie.
Jacques Borie, 51 ans, responsable restauration dans l’hôtellerie.
Jean-Marc Fortané, 54 ans, Dr vétérinaire.
Jean-Michel Billaut, 71 ans, ancien cadre de BNP Paribas.
Jean-Pierre Mélia (Le Vrai Rassemblement), 70 ans, ancien cadre.
Mathieu Leporini (La vraie primaire), 39 ans, ancien chercheur et Dr en sciences de l’atmosphère.
Maxime Verner, 26 ans, président de l’Association des Jeunes de France.
Michael Pettini, 42 ans, médecin.
Michel Bourgeois, 59 ans, avocat pénaliste.
Michel Fize (Parti des animaux), 65 ans, sociologue au CNRS.
Nicolas Bernabeu, 31 ans, médecin. Candidature commune avec Pauline Lejeune.
Oscar Temaru, 71 ans, ancien président de la Polynésie française et ancien président de l’Assemblée de la Polynésie française.
Paul Mumbach, (Les Fédérés), 64 ans, maire de Dannemarie (Haut-Rhin), président de la fédération haut-rhinoise de l’association des maires ruraux de France.
Pauline Lejeune, 25 ans, employée dans une association de santé environnement. Candidature commune avec Nicolas Bernabeu.
Philippe Mazuel (Parti des citoyens européens), 60 ans, administrateur civil, ex-maire adjoint d’Abbeville (Somme).
Pierre Larrouturou (Nouvelle Donne), 51 ans, économiste et ancien conseiller régional d’Ile-de-France.
Rafik Smati (Objectif France), 39 ans, directeur du groupe Aventers.
Rama Yade.
Rama Yade. | AFP
Rama Yade, 39 ans, ancienne secrétaire d’État (2007-2010), ex-conseillère régionale d’Ile-de-France.
Ramïn Farhangi, 31 ans, Fondateur de l’école dynamique, ancien professeur de mathématiques et de physique.
Roxane Revon, 30 ans, actrice, directrice artistique, fondatrice de l’Atelier Théâtre NY et maître de conférences à l’université John Jay (New York).
Régis André, 38 ans, chef d’entreprise.
Serge Tinland, 54 ans, responsable du développement des formations Aéronautiques à la CCI Nice Côte d’Azur.
Stéphane Guyot (Parti du vote blanc), 47 ans, fleuriste.
Sébastien Nadot (Mouvement des progressistes), 43 ans, professeur agrégé d’éducation physique et sportive, Dr en Histoire.
Thomas Nonnez, 37 ans, professeur de mathématiques.
William Rouanet (L’autre voie de l’écologie), 41 ans, juriste et consultant.
Yves Bontaz, 78 ans, ancien chef d’entreprise.

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Vannes (56) : exercice antiintrusion au lycée Lesage aux cris de « allah akbar » et « on va tous vous tuer »

Sur les 1.200 lycéens et 300 étudiantes (BTS et classes préparatoires) du lycée Lesage, à Vannes (Morbihan), 800 élèves et 40 professeurs ont été confinés dans leurs classes dès le début de l’attaque et le déclenchement de la sirène antiintrusion.


14 h 03. Les trois individus pénètrent dans la cour aux cris de « allah akbar » et « on va tous vous tuer ». Ils tirent à vu sur un groupe de personnes qui nettoyent la cour, avant d’entrer dans le bâtiment administratif.

14 h 13. Une première voiture de police-secours arrive devant l’établissement. Les policiers prennent le témoignage d’un groupe de personnes qui a pu s’enfuir au début de l’attaque. Les trois individus sont retranchés à l’étage du bâtiment administratif. […]

14 h 32. « On a les intrus en visuel« , entend-on à la radio. « Quatre victimes à l’étage« .

14 h 37. 10 personnes sont évacuées du bâtiment administratif.

14 h 41. Les trois individus sont neutralisés.

14 h 45. La cour est sécurisée. Les forces de l’ordre ont recensent 15 victimes. […]

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Fillon a rencontré longuement le recteur anti chrétien de Stains (mosquée fermée pour djihadisme)

 

Fillon a rencontré longuement le recteur anti chrétien de Stains (mosquée fermée pour djihadisme)
Fillon a rencontré longuement le recteur anti chrétien de Stains (mosquée fermée pour djihadisme)
 
François Fillon a bien rencontré le recteur de la mosquée Al Rawda de Stains, Salih Farhoud , dont la mosquée est fermée depuis novembre pour radicalisme :
BFMTV du 7 décembre informait :
Dans l’arrêté pris le 2 novembre par la préfecture de Seine-Saint-Denis, il était notamment reproché à la mosquée Al Rawda, qui accueillait près de 600 fidèles lors de la prière du vendredi, d’avoir laissé la parole à un imam qui « tenait ouvertement des prêches radicaux » ou encore de compter parmi ses anciens fidèles « de très nombreux individus jihadistes ».
    
Les autorités reprochent également au président de l’association de n’avoir « jamais désavoué publiquement l’imam » et d’avoir deux fils « combattants jihadistes (…) recherchés pour association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme ».

Nîmes (30) : Jin Linotte condamnée à 30 ans de réclusion pour un double assassinat

Jin Linotte était accusée d’actes de barbarie et d’avoir tué ses deux voisins au Pontet (Vaucluse). Après un délibéré de quatre heures ce mercredi 7 décembre, la cour l’a condamné à 30 ans de réclusion criminelle, dont 20 ans de sûreté.




Parce qu’elle ne supportait pas les « bruits » de ses deux voisins, Didier Gérard et Bruno Declas. Parce qu’elle se sentait épiée par ces deux-là qui l’invitaient pourtant souvent chez eux. Et enfin parce qu’elle leur reprochait d’être à l’origine de son expulsion, Jin Linotte a séquestré et frappé en octobre 2012 pendant trois nuits et deux jours ses voisins, deux braves types alcooliques vivant de peu de chose dans leur appartement au Pontet (Vaucluse). […]

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