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samedi, 13 août 2016

L’Allemagne fait un pas vers la déchéance de nationalité de jihadistes

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Le ministre de l'Intérieur a énoncé plusieurs mesures fortes dont l'augmentation d'effectifs policiers.

Le ministre allemand de l'Intérieur, Thomas de Maizière, a ouvert hier le débat sur la déchéance de nationalité de jihadistes binationaux en introduisant cette proposition controversée dans un catalogue de mesures élaboré après la série d'attaques en juillet en Allemagne. « Les Allemands qui participent aux combats à l'étranger pour une milice terroriste et qui possèdent une autre nationalité doivent à l'avenir perdre leur nationalité allemande », a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse.
Au total, 820 jihadistes ont quitté l'Allemagne pour la Syrie et l'Irak, selon un décompte au mois de mai des services secrets allemands. Près d'un tiers d'entre eux est déjà rentré en Allemagne et environ 140 autres ont été tués. Quelque 420 seraient ainsi encore en territoire syrien ou irakien.
Mais, de son propre aveu, le ministre conservateur va devoir travailler dur pour imposer cette mesure aux sociaux-démocrates, partenaires incontournables au sein du gouvernement de coalition de la conservatrice Angela Merkel. « Ce sera un point difficile avec le SPD, mais je pense que ça deviendra acceptable » à terme pour ce parti, a-t-il dit, se fixant comme objectif de faire adopter cette mesure et d'autres avant les législatives de l'automne 2017.
Le vice-chancelier et patron du SPD, Sigmar Gabriel, a déclaré au groupe de presse Funke être « prêt à discuter de tout ce qui peut contribuer à renforcer la sécurité », pourvu qu'il ne s'agisse pas « d'initiatives populistes précipitées ». « Pour l'essentiel, les diverses propositions du ministre de l'Intérieur ne sont pas nouvelles », a-t-il commenté.
Parmi les autres mesures proposées hier par M. de Maizière à la suite de deux attaques fin juillet revendiquées par le groupe Etat islamique et qui auraient été commises par des migrants, la création du motif d'arrestation de « mise en danger de la sécurité publique » pour pouvoir placer en détention rapidement des étrangers suspectés de préparer des attaques. Il s'agira aussi selon le ministre d'accélérer les procédures d'expulsions. Il compte placer aussi sous une seule direction les différentes forces spéciales allemandes pour qu'une seule « main puisse mettre à disposition » les forces nécessaires en cas d'attaque.

Période électorale
Enfin, le ministre s'est opposé à une interdiction du port du voile intégral réclamée par certains responsables conservateurs: « On ne peut pas interdire tout ce qu'on rejette, et je rejette le port de la burqa. » M. de Maizière a également proposé de gonfler les effectifs de la police « dans les prochaines années de plusieurs milliers de personnes », d'investir dans les technologies de reconnaissance faciale, de fonder un office central chargé de lutter « contre la criminalité et le terrorisme sur Internet », notamment « les communications entre terroristes » et « le commerce illégal d'armes » sur Darknet.
La chancelière, qui avait ouvert grand les frontières aux réfugiés, a vu sa popularité plonger de 12 points à 47 % d'opinion favorable, selon un sondage début août. Son parti, la CDU, se voit désormais concurrencé sur sa droite, à un an des législatives, par les populistes au discours antimigrants de l'Alternative pour l'Allemagne (AfD). Par ailleurs, des scrutins régionaux sont prévus en septembre dont un en Mecklembourg-Poméranie-Antérieure, fief électoral d'Angela Merkel, mais aussi bastion de l'extrême droite, puis l'élection du maire de Berlin.

Source : L'Orient le jour

De renoncements en compromissions, la France devient islamique

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« Il y a urgence à bâtir un véritable pacte avec l’islam », annonçait Manuel Valls dans une tribune du JDD.

Urgence, mais de quelle urgence s’agit-il, quand la question de l’islam en France, puis de l’islam de France, se fait récurrente depuis les années 80 ? C’est-à-dire après 40 ans d’immigration de travail, puis de regroupement familial, et maintenant d’immigration de masse. À quelle urgence fait-il allusion, qu’à cette question capitale de la solubilité de l’islam dans un pays aux racines chrétiennes, démocratique et laïc, les élus de droite ou gauche n’ont jamais souhaité répondre honnêtement ? Pire : ils l’ont glissée régulièrement sous le tapis et se la sont lâchement refilée.

Sous la présidence de François Mitterrand, l’islam, en 1990, devenant de moins en moins invisible et de plus en plus revendicatif, sera créé le Conseil de réflexion sur l’islam de France. Des batailles de chapelles multiples régnant au sein même de l’islam, le Conseil a tôt fait de se déliter.

Peu après, Jean-Pierre Chevènement, ministre de l’Intérieur sous Lionel Jospin, reprend le flambeau en lançant une consultation qui ne fera pas davantage avancer le schmilblick. Logique, pour le Premier ministre, qui « n’en a rien à faire que la France s’islamise ».

En 1993, Charles Pasqua, suite aux attentats des années 80, s’inquiétant pourtant de l’intégrisme musulman qui « nous menace quotidiennement », reçoit le recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur. Ce dernier pleure sur la pauvreté de sa communauté et Chevènement envisage la création d’une « fondation d’utilité publique qui bénéficiera de fonds et d’aide ». Une mesure qui devait assurer « la tranquillité ». En 1995, le terrorisme fait rage : huit attentats à la bombe, une vingtaine de morts et des centaines de blessés.

Dix ans de palabres plus tard, en 2000, les exigences communautaires se renforçant, Daniel Vaillant écrit un texte intitulé « Principes et fondements juridiques régissant les rapports entre les pouvoirs publics et le culte musulman en France ». Le but ? Que la religion musulmane adhère « aux principes fondamentaux de la République française ». L’Union des organisations islamiques de France (UOIF) accepte, à la condition d’ôter de ce texte une phrase stipulant… la liberté de changer de religion. Le gouvernement capitule. Sans s’alarmer d’une semblable atteinte à la liberté de conscience puisqu’en 2002, sous l’impulsion du ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy, le Conseil français du culte musulman (CFCM) voit le jour, en 2003.

Insuffisant ! En 2005, c’est au tour de Dominique de Villepin de lancer un « plan islam » : sa Fondation des œuvres de l’islam de France (FOIF) fait long feu. Le clou : en octobre 2007, Nicolas Sarkozy se rengorge d’avoir « toujours tendu la main aux pratiquants sincères et engagés, y compris à tous ceux qui ont une conception d’un islam épicé »

Enfin, en 2015, Bernard Cazeneuve annonce la création d’une nouvelles instance de dialogue.

Après tout, ces bidules n’ont eu d’autres visées que d’imposer la charia en lieu et place de nos lois. La France de Manuel Valls serait fin prête pour pactiser avec l’islam ? L’urgent, c’est de changer de gouvernants !

Source : Boulevard Voltaire



La police canadienne abat un partisan de Daesh sur le point d'activer un engin explosif

La police fédérale canadienne a abattu mercredi soir un partisan de Daesh âgé de 24 ans qui s’apprêtait à actionner un engin explosif dans l’Ontario, dans la petite localité de Strathroy. Le jeune homme aurait déclenché un premier engin explosif qui l’aurait blessé ainsi qu’une autre personne, et c’est quand il s’apprêtait à actionner un deuxième engin que la police l’aurait abattu, selon la CBC.

Un suspect repéré depuis 2014

La police avait précisé avoir obtenu une « information crédible indiquant une menace terroriste potentielle »:

« Un suspect a été identifié et les mesures appropriées ont été prises afin de s’assurer qu’il n’y ait aucun danger pour la sécurité publique », a indiqué la Gendarmerie royale du Canada, sans autre détail.

Selon les médias locaux, le jeune Aaron Driver avait été ciblé par les services de renseignement dès l’automne 2014 juste après les attaques jihadistes au Québec et à Ottawa. Il avait été arrêté pour ses sympathies affichées sur les réseaux sociaux avec le groupe jihadiste Etat islamique et avait été libéré en février et placé sous strict contrôle judiciaire. Il avait interdiction de quitter la petite localité de Strathroy, dans l’Ontario.

« Le gouvernement surveille avec vigilance toutes les menaces potentielles et des mesures solides sont en place pour y répondre », a assuré le ministre de la Sécurité publique Ralph Goodale.

Le Canada s’est associé en septembre 2014 à la coalition internationale contre l’EI. 

Source : Boulevard Voltaire



Le ministre de l'Intérieur allemand veut déchoir les jihadistes binationaux de leur nationalité

Le ministre allemand de l’Intérieur Thomas de Maizière a proposé jeudi 11 août la déchéance de nationalité des jihadistes combattant à l’étranger s’ils sont binationaux, l’une des mesures phares d’un catalogue de propositions élaboré après une série d’attaques en juillet en Allemagne. Lors d’une conférence de presse, il a annoncé:

« Les Allemands qui participent aux combats à l’étranger pour une milice terroriste et qui possèdent une autre nationalité doivent à l’avenir perdre leur nationalité allemande ».

Le ministre de l’Intérieur allemand veut également créer comme motif d’arrestation la « mise en danger de la sécurité publique » pour pouvoir placer en détention rapidement des étrangers suspectés de préparer des attaques. Il s’agira aussi selon le ministre d’accélérer les procédures d’expulsions. Il propose aussi de punir pénalement « l’expression de sympathie pour le terrorisme ».

Ces propositions font suite aux deux attentats commis fin juillet en Allemagne. Un total de 820 jihadistes a quitté l’Allemagne pour la Syrie et l’Irak, selon un décompte au mois de mai des services secrets allemands. 

Source : Boulevard Voltaire



Le maire de Cannes interdit le port du burkini à la plage

David Lisnard, maire LR de Cannes (Alpes-Maritimes), a pris le 28 juillet un arrêté municipal interdisant le port du burkini, un maillot qui couvre intégralement le corps, sur les plages de la ville, a indiqué jeudi la municipalité. 
    
Cet arrêté dispose que « l’accès aux plages et à la baignade sont interdits à compter de la signature du présent arrêté jusqu’au 31 août 2016, à toute personne n’ayant pas une tenue correcte, respectueuse des bonnes moeurs et de la laïcité, respectant les règles d’hygiène et de sécurité des baignades adaptées au domaine public maritime ».  

L’arrêté ajoute que « le port de vêtements pendant la baignade ayant une connotation contraire à ces principes est également interdit ».  « Toute infraction fera l’objet d’un procès verbal et sera punie de l’amende », de 1ère catégorie, soit 38 euros, est-il écrit. Selon l’arrêté du maire, « une tenue de plage manifestant de manière ostentatoire une appartenance religieuse, alors que la France et les lieux de culte religieux sont actuellement la cible d’attaques terroristes, est de nature à créer des risques de troubles à l’ordre public (attroupements, échauffourées, etc.) qu’il est nécessaire de prévenir ».
    
« Il ne s’agit pas d’interdire le port de signes religieux à la plage » a indiqué Thierry Migoule, directeur général des services de la ville de Cannes, « mais les tenues ostentatoires qui font référence à une allégeance à des mouvements terroristes qui nous font la guerre », des tenues que l’on commence à observer à Cannes depuis l’an dernier, selon lui. 
    
Thierry Migoule a précisé qu’aucun burkini n’a été observé sur les plages de Cannes depuis la prise de cet arrêté et que lorsque ce sera le cas, les personnes seront d’abord invitées à changer de tenue ou à quitter la plage sans être immédiatement verbalisées. La loi française interdit le port du voile intégral dans l’espace public. En revanche rien n’interdit le port de signes religieux dans l’espace public.  Au début du mois d’août, une polémique était née dans les Bouches-du-Rhône quand un parc aquatique des Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône) avait annoncé vouloir organiser une journée burkini, qu’il a finalement annulée.

Source : Boulevard Voltaire  

Les victimes de l'attentat de Nice et leurs proches créent une association

Des victimes et des proches de victimes de l’attentat de Nice ont créé une association d’entraide intitulée « Promenade des Anges: 14 juillet », a annoncé vendredi 12 août la Fédération nationale des victimes d’attentats et d’accidents collectifs (Fenvac). L’association et le secrétaire général de la Fenvac Stéphane Gicquela ont souligné :

« [L’association permettra] à ceux qui le souhaitent de s’unir pour affronter au mieux les conséquences dramatiques de cet attentat. (…) Il est essentiel que les victimes et les familles de victimes soient pleinement actrices des suites de l’attentat du 14 juillet. Le chemin à parcourir par chacune d’entre elles, pour pouvoir vivre avec ce drame, est long et semé de multiples difficultés. Se réunir ainsi au sein d’une association va les aider, non seulement à défendre leurs droits, mais également à combattre pour la vérité et contre l’oubli ».

Une récente réforme législative permettra à l’association de se constituer partie civile dans l’enquête judiciaire. La création de cette association « Promenade des Anges: 14 juillet » s’est faite en présence notamment d’un représentant de l’association « 13 novembre: fraternité et vérité », créée après les attentats de Paris et Saint Denis. 85 personnes sont mortes et plus de 400 blessées sur la Promenade des anglais lors de l’attaque revendiquée par Daesh.

Source : Boulevard Voltaire



Un nouveau record de près de 9 000 migrants dans la jungle de Calais

L’association l’Auberge des migrants estime à 8 922 le nombre de réfugiés vivant actuellement dans le camp de réfugiés de Calais. Selon Nord Littoral, le dernier recensement conforte l’idée d’une arrivée massive de réfugiés cet été, une tendance qui devrait suivre le même rythme au cours du mois d’août selon les associations. 

La dernière estimation de la préfecture qui date du 13 juin dernier s’élevait à 4 486 personnes, soit environ deux fois moins. L’association britannique Help Refugees, elle, recensait 7 037 réfugiés, ce qui correspondrait à une augmentation de près de 2 000 personnes. Parmi elle, l’association recense 305 femmes et 865 enfants dont les 3/4 sont ds mineurs non-accompagnés. 

François Guennoc de l’Auberge des Migrants, confie à l’hebdomadaire:

« On s’attendait à une augmentation d’environ 1 000 réfugiés par mois cet été, mais on est bien au-dessus de ce à quoi nous nous attendions. (…) Il y a une asphyxie dans le camp, et il y a une asphyxie du système d’accueil de l’État. (…) il n’y a plus de place et qu’ils ne peuvent pas prendre tout le monde. En plus, il y a une insuffisance des personnels qui travaillent sur les demandes d’asiles, qui plus est en cette période estivale avec les congés ».

Source : Boulevard Voltaire



Sondage : les Belges disent non à l’immigration

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Une personne sur dix : c’est la proportion de Belges observant de façon favorable et bienveillante l’arrivée de migrants dans le pays, selon un sondage Le Soir/Ipsos publié le 11 août. Autant écrire qu’il n’y a pas grand monde, en dehors des cénacles bien-pensants, pour qualifier de positifs les mouvements migratoires ayant transformé l’image de la Belgique depuis plusieurs décennies.

Par ailleurs, dans ce même sondage, six personnes sur dix estiment que les immigrés sont trop nombreux dans une contrée où le nombre d’étrangers a déjà allègrement dépassé le million sur une population totale avoisinant les 11 millions d’habitants.

Sur les terres de la bien-pensance, on « relativise » les chiffres qu’il importerait de remettre dans le contexte de l’arrivée de migrants et des 39.000 demandes d’asile parvenues l’an dernier. Les bonnes âmes n’ont pas manqué de tracer un parallèle avec un précédent historique : en 2000, 45.000 personnes avaient remis un dossier et, selon le très politiquement correct François De Smet, directeur de Myria, le centre fédéral chargé des migrations, « une bonne partie de ces gens sont repartis, sont allés ailleurs ou sont restés ou ont été parfaitement intégrés […] Deux demandeurs d’asile pour mille habitants en Europe, ce n’est pas cela qui peut bouleverser notre démographie, notre identité et nos valeurs. »

Certains, décidément, ne semblent pas vivre dans le même monde que la majorité des Belges et ne remarquent pas, ou ne veulent pas remarquer, la présence accrue de migrants dans certaines villes, notamment de taille moyenne, où l’on était moins habitué à la diversité et à la multiculturalité que dans les grands centres urbains. C’est notamment le cas à Namur, capitale de la Wallonie, où l’exaspération commence à monter.

L’enquête menée dans vingt-deux pays à travers le monde révèle une moyenne européenne de 20 % d’opinions favorables sur l’immigration. Le constat est donc partagé par l’ensemble des peuples du continent. Pourtant, les dirigeants, à quelques notables exceptions, ont ceci de commun qu’ils restent aveuglés et méprisent le sentiment des peuples qui, en rien, ne souhaitent une immigration massive qui a tout de la catastrophe économique, identitaire, sociale et culturelle.

Par ailleurs, 53 % des Belges sont convaincus que des terroristes se sont immiscés parmi les réfugiés, 55 % estiment que les migrants sont venus dans nos pays pour des raisons économiques, 19 % jugent que l’immigration est favorable à l’économie. Les populations, décidément, sont plus clairvoyantes que les élites économiques, intellectuelles et politiques.

Parmi celles-ci, Pascal Martin, éditorialiste au Soir (journal de centre gauche), dans son éditorial du jour (« Cette indécrottable peur de l’immigration »), mettait les points sur les i : « Aussi loin que remonte la mémoire des hommes, aucune immigration ne s’est faite sans heurts ni ajustement […] Il importe […] d’éviter l’empoisonnement des esprits. » De quoi rire, si le sujet n’était si grave.

Gregory Vanden Bruel

Source : Boulevard Voltaire



La politique migratoire à la française ? Un voyage en absurdie

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Ce vendredi, le tribunal administratif de Lille doit rendre sa décision sur l’affaire jugée en référé voilà deux jours. Mercredi, la préfète du Pas-de-Calais assignait les « lieux de vente illégaux » de la jungle de Calais. Des lieux pour la plupart fermés depuis l’opération policière du 19 juillet.

Ce sont des baraquements, des commerces de la misère. Comme l’écrit Libération: « Finies, les baraques où on se réchauffait du vent et de la pluie avec un thé à 50 centimes et un plat de haricots et d’épinards à 3 euros, à côté de jeunes Afghans ou Iraniens avec qui on bavardait. » Un point pour recharger le téléphone qui relie au pays, un coiffeur de fortune, une douche, une brique de lait pour les gosses, une cigarette… Mais la loi est la loi et le représentant de l’État, monsieur Desplanques, s’indigne des manquements aux normes. Ah, les normes… Il énumère : « Des rats, pas de sécurité incendie, nourriture avariée, pas de permis de construire, pas d’impôts payés… » Pour un peu, il les accuserait de faire concurrence aux hôtels de la côte. On en rirait tellement c’est bête.

La France, le gouvernement, l’État et ses représentants, les préfets sont eux aussi des errants. Incapables de définir une politique cohérente et de s’y tenir, ils voyagent en absurdie et nous baladent avec eux. Et si l’on braque les projecteurs sur la jungle de Calais, c’est sans doute le plus spectaculaire mais peut-être pas le plus fou.

À Paris, par exemple, on balade les migrants tout le long du métro aérien. Par-dessus, par-dessous : La Chapelle, Stalingrad, Jaurès, Colonel Fabien, La Villette… Passé le marché aux voleurs qui se tient depuis des décennies à Barbès, la misère et la crasse suivent la ligne. Parfois, elles s’en écartent le temps de squatter un lycée ou un supermarché en attente de travaux, et puis la ronde reprend : La Villette, Colonel Fabien, Jaurès, Stalingrad, La Chapelle… La dernière « évacuation » date du 26 juillet. C’était la vingt-sixième en un an ! Les malheureux continuent leur ronde, traînant leur misère en balluchon dans les quartiers nord de la capitale.

Ce qu’on ne dit pas non plus, et qu’on montre encore moins, ce sont les marchés de grande pauvreté qui fleurissent maintenant au long des boulevards. Tous les jours, les trottoirs de ces mêmes quartiers sont transformés en bazar où l’on peut acheter, comme à Calais, une cigarette, une pile usagée, une vieille paire de chaussettes, des chaussures éculées, trois comprimés frelatés… C’est le rendez-vous des miséreux venus de Syrie, d’Éthiopie, du Soudan, d’Érythrée, de Somalie ou d’Afghanistan. Ils tournent en rond, poussés par la police d’un carrefour à un square et du square au trottoir, bientôt rejoints par d’autres, européens ceux-là, qui vivaient dans leurs bidonvilles de fortune, sous les ponts du périphérique, et qu’on a dégagés à la pelleteuse.

C’est la ville folle qui tourne en rond, et va tourner plus vite encore jusqu’au printemps des élections. C’est absurde, c’est inhumain, c’est surtout sans lendemain. C’est simplement à l’image de la lâcheté des politiques.

Marie Delarue

Source : Boulevard Voltaire



Face à la radicalisation, il faut affirmer son identité et ses atouts

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Le mot à la mode est « radicalisation ». Un projet d’attentat formulé par une adolescente de 16 ans sur Internet a concentré les regards sur cette dérive monstrueuse. Dans notre société tolérante, métissée, notre belle mosaïque de toutes les couleurs, arc-en-ciel pour tout dire, et grâce aux multiples canaux offerts à la libre expression et à la libération des fantasmes les plus intimes, voilà que de jeunes esprits sombrent dans le fanatisme mortifère d’un islam déformé, extrémisé, en un mot, radicalisé. Notre culture ouverte à l’accueil de toutes les différences, fondée sur la paix et l’amour, sur la solidarité compassionnelle et le libre épanouissement de chacun, tombe sur un os.

Elle qui héritait de ces beaux sentiments d’un passé chrétien, qu’il était préférable de gommer par souci d’ouverture, découvre avec stupeur qu’elle a favorisé la présence en son sein d’une religion qui, renouant avec ses origines les plus étroites, permet à des individus, souvent jeunes, d’exprimer leur singularité en disant à quel point ils haïssent le pays dans lequel ils vivent, à quel degré ils méprisent notre « civilisation » et ses valeurs. Stupéfiés par ce désastre, celui de politiques menées depuis des décennies, nos politiciens planchent tous sur la « déradicalisation ».

Dans les mosquées, les prisons, les écoles, sur la Toile, avant le départ pour le djihad ou à son retour, il faut surveiller, déceler, signaler et « déradicaliser ». Des centres de prévention vont être consacrés à cet effet, des équipes spécialisées vont s’y employer. L’État maternant va ajouter à la pile de ses services d’accompagnement et d’assistance un outil destiné à libérer les esprits de l’emprise salafiste. On évitera d’évoquer une « rééducation » tellement contraire à notre éthique libertaire. S’agira-t-il de « soigner » ? D’une certaine manière, oui. L’idée repose sur un postulat : l’islam n’est pas en cause. Comme le dit Olivier Roy, ce n’est pas l’islam qui est radicalisé, mais la radicalisation qui s’est islamisée.

Des jeunes révoltés par l’injustice sociale et en recherche d’eux-mêmes au travers d’une identité religieuse vont devenir djihadistes, comme ils auraient été anarchistes ou gauchistes auparavant. L’ascenseur social toujours en panne donne l’avantage aux psychologues sur les sociologues. Des initiatives privées existent déjà, comme le Centre de prévention des dérives sectaires liées à l’islam de Dounia Bouzar qui vise à restaurer cher les jeunes la raison et le goût de vivre. Les pays scandinaves, pionniers du maternage social, ont créé des centres comme celui d’Aarhus au Danemark. La France va imiter ce modèle d’une manière plus contraignante. Un premier centre fondé sur un programme de réinsertion et de citoyenneté doit être ouvert en Septembre à Beaumont-en-Véron.

Le vivre ensemble ne peut être une simple juxtaposition de groupes dont les frictions et les rapports de force vont croître jusqu’à la rupture. Il exige donc un double effort de lucidité et de volonté. Celui-ci nous demande de prendre conscience de la spécificité de la religion musulmane. Il est faux de dire, comme Haoues Seniguer, que cette confession « ne prédispose pas à la violence ». Ses textes, son histoire, sa réalité politique actuelle montrent l’inverse, même si cette prédisposition reste le plus souvent latente. Il faut donc en contenir la progression dans notre pays et en limiter l’enseignement. Mais, par ailleurs, pour intégrer des personnes à une société, il faut encore que celle-ci soit attirante et qu’elle affirme sereinement son identité et ses atouts.

Christian Vanneste

Source : Boulevard Voltaire

Terrorisme : nos écoles seront-elles visées à la rentrée ?

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De nouvelles instructions viennent d’être adressées aux préfets et aux recteurs pour renforcer les mesures de sécurité dans les écoles. Le magazine de l’État islamique Dar al-Islam avait déjà proféré des menaces contre les établissements français et leurs professeurs : le gouvernement dispose-t-il d’informations particulières sur des risques d’attentat ? L’ancien juge antiterroriste Marc Trévidic a annoncé une année « épouvantable » : pessimisme ou lucidité ?

Les ministres de l’Éducation nationale et de l’Intérieur, évoquant « les récents attentats et le contexte de menace terroriste », soulignent « la priorité absolue » donnée à la sécurité des établissements scolaires. Parmi les mesures annoncées, trois exercices seront organisés durant l’année, dont l’un portera sur un « attentat-intrusion ». Les abords des écoles devront être sécurisés, les espaces vulnérables repérés, les travaux prioritaires à réaliser identifiés.

Dès la rentrée, les élèves et les parents seront informés de ces mesures. Outre les exercices prévus dans l’année, le texte annonce notamment « une sensibilisation [de tous les élèves de troisième] aux gestes qui sauvent » et la formation au brevet de secouriste « de tous les élèves délégués ». Toutes ces consignes s’ajoutent aux décisions prises après les attentats de 2015, confirmées après la tragédie de Nice et l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray.

Ainsi peut-on lire, sur le site du ministère, que les entrées doivent être assurées par des adultes, un contrôle visuel des sacs effectué et l’identité des personnes étrangères à l’établissement systématiquement vérifiée. On ne saurait reprocher au gouvernement de prendre ces mesures. On constate, cependant, qu’il n’agit qu’après avoir subi. Il proclame que la France est en guerre mais ne se donne pas les moyens matériels et politiques de prendre l’offensive. Par angélisme coupable, par moralisme hypocrite ou par opportunisme irresponsable, le pouvoir socialiste hésite même à désigner clairement l’adversaire.

Comment lutter efficacement contre un ennemi dont on n’ose prononcer le nom, dont on n’explique ni la stratégie ni les objectifs ? Comment prévenir les risques liés à la radicalisation d’une partie de la jeunesse, voire des personnels, comme le confirme Malek Boutih dans son rapport, quand on les minimise ? La droite, de son côté, joue la carte de la fermeté, par conviction dans le meilleur des cas – ou pour récupérer des voix du Front national.

Les mesures annoncées par le gouvernement pour sécuriser les établissements scolaires sont nécessaires, mais elles ne sont pas suffisantes ni à la hauteur du danger qui menace la France. François Hollande avait l’occasion de se hisser au niveau d’un véritable chef de l’État : il se comporte en petit matamore. D’un chef de l’État, il n’a ni l’envergure ni les compétences. D’un chef de guerre, il n’est que la caricature. Pire  : il n’inspire aucunement la confiance, qui est le fondement de l’adhésion du peuple.

« Si vis pacem, para bellum », disaient les Romains : « Si tu veux la paix, prépare la guerre. » Nos dirigeants actuels sont incapables de l’un et de l’autre. Ils sont de l’espèce des Munichois. Dans l’intérêt de tous, ils doivent être remplacés au plus vite !

Jean-Michel Léost

Source : Boulevard Voltaire



Déjà 30.000 attentats au nom de l’islam depuis septembre 2001 !

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Pouvait-il en être autrement d’un journal comme Libération (Observatoire des actes islamophobes), qui nous libère essentiellement de notre bonne humeur, pour dresser un tableau des « actes islamophobes en France depuis le 14 juillet » (au moins 20, rendez-vous compte !) sous l’intitulé « Racisme » ? Nous compatissons donc avec les musulmans, et espérons que les catholiques, protestants, bouddhistes ou autres manifesteront la même solidarité à l’égard de la religion musulmane que celle-ci n’en manifesta à leur égard lors des divers massacres commis à Nice ou au Bataclan au nom de cette théologie. Notons, sur ces 20 « actes », une seule agression physique, à laquelle survécut sans trop de problèmes l’infortuné représentant de la communauté musulmane, contrairement aux 32 morts des attentats de Bruxelles (mars 2016), des 130 morts des attentats de Paris (novembre 2015) ou encore des 85 morts de Nice (juillet 2016).

Plus sérieusement, le site thereligionofpeace.com a répertorié, pour le mois de juillet 2016, 194 attaques terroristes commises au nom de la théologie islamique ou musulmane dans 24 pays, et qui ont fait 1.671 victimes. L’attaque de Nice ainsi que l’égorgement du prêtre de Saint-Étienne-du-Rouvray figurent au palmarès. Pour rappel, le même site répertorie le nombre d’attentats commis au nom de l’islam depuis septembre 2001 : il se chiffrait, le 8 août, à presque 30.000 !

À part, donc, cet infortuné sympathique musulman bousculé près de Rouen, nulle atteinte physique contre le moindre représentant de la théologie musulmane. Mais jugez plutôt de la gravité de certaines attaques : « Un journaliste franco-marocain de Ouest-France suspecté dans une église. Un paroissien a téléphoné à la gendarmerie pour signaler qu’un homme jugé suspect se trouvait dans l’église. Il s’agissait d’un correspondant de Ouest-France. Le prêtre a présenté ses excuses au nom de la paroisse. »

On vous passe les lardons dans la boîte aux lettres d’une mosquée, ou la traditionnelle tête de porc et autres tags, pour signaler tout de même ce crime barbare et odieux commis contre un gâteau islamique : « Une femme voilée transportait un gâteau d’anniversaire dans le tramway. Elle s’est fait agresser par un groupe de jeunes. Ils lui ont demandé si c’était une bombe et ont mis le gâteau en bouillie. » Autre attentat contre la communauté islamique : « Échange sur la promenade des Anglais, quatre jours après l’attaque. Un homme estime que l’islam est incompatible avec l’Occident. »

Pour tout homme encore un peu sensé, cela s’appelle la liberté d’opinion, en démocratie. D’autres objecteront encore que ces dizaines de milliers d’attentats touchent majoritairement les musulmans eux-mêmes : pas forcément faux, mais cela (dé)montre surtout que l’islam lui-même est gangrené par l’islamophobie, et que quantité de musulmans n’aiment pas d’autres musulmans. Cela n’exonère donc en rien la communauté musulmane de la violence qui la traverse, et cela s’appelle aussi une guerre civile. Cette guerre civile est maintenant en voie d’implantation sur le sol français, et plus largement européen, sous le triple effet migratoire, multiculturel et de l’absence de frontières (ces effet relèvent tous du politique).

Silvio Molenaar

Source : Boulevard Voltaire



Une majorité des belges contre la politique d’asile et l’immigration!

C’est Le Soir qui publie le sondage, et les partis de pouvoir, tout comme leurs organes de presse, ont du souci à se faire, par rapport à la politique menée main dans la main par les partis traditionnels et les media subsidiés qui les soutiennent: 60% des Belges jugent qu’il y a «trop de migrants» dans notre pays. C’est clair, c’est net: une belle majorité, à l’exact opposé de la politique d’accueil de Charles Michel. Jamais le fossé entre les décideurs politiques et la population n’a été aussi profond, jamais!

Et ce n’est pas tout; les Belges sont très sceptiques vis-à-vis des « réfugiés – demandeurs d’asile », puisque 55 % des Belges pensent que la majorité ne sont pas de « vrais » réfugiés mais viennent « pour des raisons économiques ou pour profiter du système ». Les Belges sont cependant nettement moins nombreux que dans les autres pays européens à penser que des terroristes se cachent parmi eux.

Dans la même veine, seul un Belge sur 10 trouve que l’immigration a un impact globalement positif, contre 20 % pour les autres pays. En d’autres termes 90% des Belges considèrent comme MENSONGER le discours de Charles Michel (MR), Angela Merkel ou Jean-Claude Juncker à la Commission européenne, sur la « grande chance pour l’Europe » que constitue la déferlante migratoire actuelle

D’un point de vue spécifiquement culturel, ils ne sont que 17 % à juger que les migrants « font de la Belgique un endroit plus intéressant ». Deux fois moins qu’en Allemagne.

Seuls 6 % des Belges se sont déclarés d’accord avec l’assertion « L’Union européenne a bien réagi à la crise des réfugiés », contre 69 % en désaccord avec la politique de l’EU. Cet avis est partagé dans les mêmes proportions par les autres pays européens (64 % en désaccord en moyenne).

Voilà donc les politiciens qui nous gouvernent et prétendent « savoir mieux » que le bon peuple, sont TOTALEMENT désavoués par leurs concitoyens, avec des scores impressionnants. Ce dont on peut donc être sûr, c’est que dans notre caricature de démocratie, JAMAIS les partis au pouvoir, à commencer par le MR, ne lanceront un referendum sur le sujet. JAMAIS. Ils seraient déshabillés en place publique. 

Ce qui va sans doute se passer, c’est que ces partis; les MR, PS, CDH et même Ecolo et les communistes du PTB, vont gentiment retourner leur pantalon et commencer à tenir un discours sécuritaire, sans plus parler de la « Chance » qu’ils viennent de nous donner en important à ce jour à peu près 1.300.000 migrants musulmans en un an et demi, avec libre parcours dans la zone Schengen… Et ce n’est pas fini.

Il n’y a toujours aucune politique de fermeture des frontières en place. Les marines européennes qui croisent en Méditerranée, ramènent toutes les semaines des milliers d’Africains qui sont des migrants économiques, en Sicile ou en Calabre. Ils sont libres de circuler en Europe et ne sont pas expulsés, même s’ils ont reçu un Ordre de Quitter le Territoire (OQT). Bravo à nos gouvernants et à la Commission européenne. Continuez comme ça, et accusez vos concitoyens de racisme, pour couronner le tout…

L.R.

Lepeuple.be

Nord: un Britannique arrêté avec dix-huit migrants dans un fourgon

Un Britannique d'origine kurde a été arrêté dans la nuit de mercredi à jeudi à Grande-Synthe (Nord) avec dix-huit migrants à bord de son fourgon, dont quatre mineurs, a-t-on appris de sources concordantes.

Les passagers, tous d'origine irakienne, venaient sans doute du camp de réfugiés, situé aux abords de cette ville limitrophe de Dunkerque, et qui accueille actuellement près de 800 migrants.

Après avoir refusé de s'arrêter sur ordre des policiers, il a finalement immobilisé son véhicule et tenté de se cacher dans des buissons attenants, avant d'être interpellé par les forces de l'ordre, a affirmé le parquet de Dunkerque, confirmant une information de la Voix du Nord.

Quatre migrants ont été auditionnés pour les besoins de l'enquête puis laissés libres, pouvant ainsi rejoindre leurs compagnons d'infortune. En revanche, le chauffeur du fourgon est toujours en garde à vue, a affirmé la préfecture du Nord.

Elle a également précisé que le suspect n'était pas inconnu des services de police, puisqu'"il avait déjà été précédemment interpellé vers Modane (Savoie), près du tunnel du Fréjus" pour des faits similaires "d'aide à l'immigration". On ignore la suite qui avait été donnée à ce dossier.

Dans le cas où des charges seraient retenues contre lui, le conducteur pourrait être poursuivi pour "aide à l’entrée, à la circulation et au séjour irrégulier d’un étranger en France" et passer au tribunal en comparution immédiate.

La police aux frontières de Coquelles (Pas-de-Calais) est en charge de l'enquête, diligentée par le parquet de Dunkerque.

Source : Tv5monde