mardi, 01 mars 2016
Visite de Jude Law à Calais : du migrant au hooligan
Dimanche 21 février, Jude Law, accompagné d’autres comédiens britanniques, s’est rendu dans la « jungle » de Calais. Cette visite était dans la droite ligne d’une lettre ouverte envoyée au Premier ministre, David Cameron, et signée par plus de 100 personnalités britanniques.
L’interprète du Dr Watson dans Sherlock Holmes est apparu peu après midi sur le site où vivent, selon la préfecture du Pas-de-Calais, 3.700 « migrants » (ou, plus exactement, clandestins). Vêtu d’un bonnet, d’une épaisse veste rembourrée et de bottines vite recouvertes de boue, il a traversé à pied le camp détrempé par les intempéries pour se diriger vers le dôme du « Good Chance Theatre », créé par des associatifs anglais. L’acteur et les autres comédiens à ses côtés veulent que la Grande-Bretagne accueille les mineurs isolés. Ils ont lu, chacun leur tour, des lettres de migrants présents dans la « jungle », accompagnés par de la musique traditionnelle afghane notamment. Le spectacle, qui était traduit en direct en arabe, kurde, pachtoune et farsi par des associatifs, a été salué par des applaudissements nourris. Voilà ce que vous avez pu lire dans vos quotidiens favoris et pu voir sur toutes les chaînes d’information de la télévision.
Lorsqu’on lit ces lignes ou lorsqu’on voit les images de ce reportage, on ne peut que s’extasier devant le courage de cette vedette internationale qui, prenant le risque de salir ses belles bottines et de côtoyer la misère du monde, n’a pas hésité à dénoncer sur le lieu même du « délit » son gouvernement. Tout irait donc bien dans le meilleur des mondes du politiquement correct si ce même personnage n’avait pas été choqué par des résidents se comportant, juste avant son départ, comme des « racailles ».
En effet, l’équipe de sécurité gardant Jude Law – on n’est jamais trop prudent – a été attaquée par les migrants. Les caméras venaient juste de cesser de tourner lorsque les gardes du corps ont été pris en embuscade par certains habitants de la jungle et se sont fait voler leurs téléphones portables.
Lire aussi : Jude impose sa Law dans la jungle de Calais
Peu de temps avant l’embuscade, alors que la tension grandissait, les accompagnateurs de Jude lui avaient demandé de rester dans le bus. C’est justement au moment où il s’installait à l’intérieur avec l’équipe de production que des voyous sont passés à l’attaque. L’équipe de sécurité s’est fait caillasser et deux membres ont vu leurs téléphones fracassés et volés.
D’après une source proche de l’acteur, celui-ci ainsi que ses compagnons auraient « été choqués de voir certains des migrants agir comme des hooligans ». Ces faits ont été relatés par le quotidien britannique The Mirror, anciennement The Daily Mirror. On peut d’autant plus faire confiance à ce journal qu’il est proche des milieux travaillistes.
Deux remarques : pourquoi ce magazine a attendu le 27 février pour faire connaître l’information alors que les faits se sont passés six jours plutôt ?
Mais, surtout, pourquoi aucun organe de presse français n’a cherché à connaître les derniers développements rattachés à la venue de Jude Law ou, au minimum, n’a repris les propos du Mirror ?
On voit bien, comme d’habitude, que le deux poids deux mesures est de mise dans les médias de notre pays. D’un côté, il ne faut pas décourager les « droits-de-l’hommistes » et, de l’autre, interdiction de conforter une majorité de Français dans leur refus de cautionner une immigration prolifique génératrice de délinquance.
J.-P. Fabre Bernadac
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Démantèlement de la jungle de Calais : où vont aller les immigrés clandestins ?
N'allez pas imaginer que les immigrés clandestins ou illégaux vont-être expulsés comme la loi l'exigerait. Selon le Figaro :
"L'État assure que tout le monde sera relogé".
Gilles Pennelle, chef de file du FN au conseil régional de Bretagne, donne des éléments de réponse qui datent d'avant le début du soi-disant démantèlement, confirmés par la presse locale :
"Dans un silence quasi-complet, le gouvernement est en train d’installer de très nombreux immigrés directement issus de la « jungle de Calais » dans les bourgs et villages bretons. Seul le FN combat cette politique, seul le FN se déplace dans ces communes avec ses élus pour attirer l’attention de nos concitoyens bretons de cette menace qui pèse sur leur portefeuille bien sûr, mais également sur leur identité et leur sécurité. Les élus du FN sont mobilisés sur ce dossier, ils sont d’ailleurs les seuls. La première mission qu’ils remplissent est d’informer les populations sur ce qui est en train de se passer. On installe avec l’argent des contribuables de fortes communautés immigrées en Bretagne contre l’avis des Maires de ces communes, contre l’avis des administrés ; tout ceci pour désengorger la « jungle de Calais » qui se remplira immédiatement. C’est une politique irresponsable menée par les socialistes avec la complicité et le silence de l’ex-UMP et des centristes."
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Génocide des chrétiens d’Orient : l’appel d’une philosophe allemande
Sophia Kuby est une philosophe allemande, co-fondatrice de l’ONG European Dignity Watch à Bruxelles elle travaille aujourd’hui pour ADF International, autre ONG bruxelloise au service de la défense de la vie, de la famille et de la liberté religieuse. Elle a fait paraître, le 26 février dans le journal de l’Église catholique allemande, un appel intitulé Den Genozid stoppen (pour arrêter le génocide), qui a été traduit hier par nos confrères d’Aleteia. Voici cette traduction (légèrement remaniée).
« Le prétendu État Islamique [EIIL] tue, viole, torture, et réduit en esclavage toujours plus de monde en Syrie et en Irak : la communauté internationale voit cela et continue à rester passive. Nous vivons aujourd’hui un exode historique de toutes les minorités du Proche-Orient et pourtant l’action tarde à prendre corps : “Réveillez vous !” », s’est exclamé le père Bazi d’Erbil, en Irak, la semaine dernière quand il était devant le Parlement européen.
Il faut reconnaître que là-bas et ailleurs des actes commencent à émerger : le 27 janvier les 47 États membres du Conseil de l’Europe ont reconnu que les monstruosités commises par L’EIIL constituaient un génocide. Peu de temps après, une résolution a été prise au Parlement européen et qui dit les choses de manière suffisamment claire : les chrétiens, les Yézidis et les autres minorités ethniques et religieuses sont persécutés de manière systématique. Ce qui se traduit par un nom que l’immense majorité des parlementaires a reconnu : c’est un génocide, c’est-à-dire l’extermination d’un peuple, qui a lieu en Orient.
« Génocide » : il s’agit du concept le plus puissant qu’offre le droit international pour évoquer ce genre de meurtres de masses systématisés. On ne parlait jusqu’alors que de crimes contre l’humanité et d’épuration ethnique : des concepts proches mais pas aussi vastes et englobants que le terme génocide, qui inclut toutes ces dimensions dans l’horreur. Que ce soit au Rwanda ou au Kosovo, c’est le fait de nommer le génocide en tant que tel qui avait permis à la communauté internationale de s’entendre pour agir : « Les mots comptes ! », s’est exclamé le député suédois à l’origine de la résolution, Lars Adaktusson, devant l’assemblée plénière.
Ce sujet est maintenant abordé de manière brûlante à la chambre des Lords en Grande-Bretagne. De nombreux Lords ont écrit la semaine dernière un appel enflammé à leur Premier Ministre, pour faire en sorte qu’il agisse au niveau de l’ONU afin de mettre un terme à ce massacre abominable. Le Congrès américain a lui aussi adopté une résolution de la sorte et fin décembre Hilary Clinton évoquait le génocide chrétien qui a lieu en Syrie et en Irak.
Un consensus international semble enfin intervenir, lentement et bien tard, mais absolument nécessaire. Le patriarche catholique chaldéen de Babylone, Louis Sako, appelait début février le président du Parlement européen Martin Schulz dans une lettre ouverte à faire « tout ce qu’[il peut] pour arrêter ce génocide avant qu’il soit achevé ». Prions pour que la communauté internationale s’engage rapidement et véritablement dans cette direction et que se rapproche le terme de ces massacres.
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L’oscar de la diversité pour nos césars
A-t-on le droit de préférer le « Revenant » à « Fatima » ?
Notre presse idéologique est contente. Elle a pu nous donner de césars en oscars des leçons d’antiracisme pendant trois jours entre deux informations sur les pauvres migrants bloqués en Grèce.
Tout d’abord un immense sujet de satisfaction
Le cinéma français l’est de moins en moins. C’est un cinéma qui s’inscrit fièrement dans la préférence étrangère. Que d’Algériens, de Turcs et autres talents de la diversité pour bien démontrer combien notre courageux monde du cinéma résiste avec courage à la lepénisation des esprits. Rien à voir avec ces balourds d’américains qui en sont encore à récompenser du cinéma spectacle, incapables même d’établir des quotas en attendant la parité pour les talents noirs.
Et notre belle presse de dénoncer le Hollywood des blancs. Tout cela sans dire vraiment qui a fait Hollywood, qui le domine, qui le finance et s en sert depuis toujours comme d’une formidable fabrique des esprits.
La ségrégation serait elle de retour ?
Difficile à croire dans un cinéma où les noirs sont toujours innocents et persécutés, les femmes admirables, les gros des génies de l’informatique et les homosexuels attendrissants. Le problème ce n’est pas le contenu, c’est la récompense. S’il y a un problème de suprématisme blanc ce n’est certes pas le cas chez nous. C’est pourquoi on ose à peine écrire qu’on ira voir Le Revenant et pas Fatima.
Nos critiques n’ont que mépris pour cette aventure dans le grand nord glacé d’un Edmond Dantès des grands espaces entre ours et indiens survivant dans les tempêtes pour revenir se venger. Ils n’ont qu’admiration pour la femme de ménage voilée d’origine algérienne dont la banalité de vie est forcément une épopée sociale qui a du sens. C’est facile d’écrire comme eux.
Peu importe si seule Fatima, sa famille, sans doute nombreuse cependant, et quelques amis iront voir ce film qui parait-il est bon. Il ne manquerait plus que le cinéma français attire le grand public, ce ramassis de populistes. On est pas mieux entre nous ?
Des césars de la diversité et féministes comme le note Le Figaro. Il faudra bien sur un quota mais pour les hommes et les indigènes.
On laissera donc le césar de l’antiracisme ridicule de cette chronique à Adèle Haenel, qui a estimé, le cinéma français, «blanc et masculin» lors d’une interview pour Télérama, dont elle fait la Une. Franchement c’est difficile à défendre. Elle aurait sans doute donné les oscars à Star Wars qui n’a rien obtenu, à son acteur noir insipide et à la nouvelle héroïne peu convaincante.
Hollywood a toujours fait de l’idéologie. Le classique Spotlight mettant en valeur un journalisme d’investigation dénonçant la connivence de l’église catholique pour ses pédophiles en soutane en est une preuve. L’anti-catholicisme est assez bien vu à Hollywood, mais il faut dire que le sujet s’y prête vraiment.
Le meilleur film étranger aussi qui a tant déçu nos critiques. Ils auraient bien vu un film très turc sur les femmes récompenser la France. Méconnaissance complète d’Hollywood, car là aussi on a eu du classique avec Le fils de Saul. Le film montre, début octobre 1944, deux journées de la vie de Saul Ausländer, prisonnier juif hongrois à Auschwitz. Il fait partie du Sonderkommando de l’un des fours crématoires, groupe d’ouvriers strictement séparé du reste du camp et qui, tout en attendant leur propre exécution à tout moment, est forcé de participer à la crémation et à la dispersion des cendres des victimes de l’extermination massive. Saul croit reconnaître son fils dans un enfant mort, et décide de tenter de le sauver de l’incinération et d’entrer en contact avec un rabbin, avec qui il l’enterrera selon le rite approprié.
Á Hollywood le palmarès très politiquement correct aime les films qui ont du souffle. En France le palmarès encore plus politiquement correct préfère les films à prétentions intellectuelles.
On se mord la queue en se scrutant le nombril et c’est au niveau des scénarios à l’exception notable de Jean-Jacques Annaud que la diversité nous manque.
Jean Ansar
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Syrie : Daech exécute huit de ses combattants néerlandais
Le groupe extrémiste Etat Islamique (EI) a exécuté la semaine dernière huit de ses combattants néerlandais, «après les avoir accusés de tentative de désertion et de sédition», a affirmé un des responsables de l'ONG «Raqqa est massacrée en silence».
Cette organisation documente secrètement depuis avril 2014 les abus des djihadistes de cette ville du nord de la Syrie, désignée comme la «capitale» de l'EI. Depuis un mois existait une tension entre 75 djihadistes néerlandais, dont certains d'origine marocaine, qui étaient regroupés à Raqqa, et des Irakiens membres des services de renseignements de Daech. Ces derniers avaient arrêté trois djihadistes néerlandais, les soupçonnant de vouloir fuir, et l'un d'eux était mort sous les coups assénés durant l'interrogatoire.
Peut-être une vengeance
La direction de l'EI à Raqqa avait envoyé un délégué auprès des Néerlandais pour résoudre le problème, mais ces derniers l'avait assassiné pour venger la mort de leur camarade. La haute direction de Daech en Irak avait alors donné l'ordre d'arrêter tout le groupe de Néerlandais, qui ont été incarcérés dans deux prison à Tabaqa et à Maadan (province de Raqa), et huit ont été exécutés, toujours selon cette ONG.
L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) n'a pas confirmé ces exécutions mais a fait état d'informations selon lesquelles trois combattants originaires du Maghreb mais ayant des nationalités européennes avait été exécutés dans la «wilayat d'al Fourat«, région à cheval sur la Syrie et l'Irak, sans indiquer précisément où ils avaient été tués ni pour quelles raisons.
Selon les services de renseignements des Pays-Bas, qui n'ont pas confirmé ces exécutions, 200 Néerlandais, dont 50 femmes, ont rejoint Daech en Syrie et en Irak.
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Huit ans requis à Paris contre un cyberdjihadiste tunisien
Il se présentait comme l'administrateur du «plus grand forum jihadiste du monde», lié à Al-Qaïda. Huit ans de prison ont été requis en appel lundi à Paris à l'encontre du «cyberjihadiste» tunisien Nabil Amdouni, exactement la peine à laquelle il avait été condamné en première instance. Le jeune homme âgé de 37 ans avait été arrêté en juillet 2012 à Toulon, où il vivait avec son épouse et leurs deux enfants.
Les services de renseignement l'avaient identifié depuis environ un an comme administrateur du site «Choumoukh al-islam» (fierté de l'islam) hébergé sur un serveur en Malaisie.
Le site qu'il avait créé après avoir sévi sur un autre site djihadiste avait reçu l'agrément d'Al-Fajr, la branche médiatique d'Al-Qaïda. Nombre des messages dans la partie privée des forums étaient cryptés et le site était en lien régulier avec Al-Qaïda dans la péninsule arabique et Al-Qaïda au Maghreb islamique. C'est ainsi qu'ont été transmis des détails sur des personnalités cibles potentielles, la fabrication d'explosifs, ou encore des revendications d'enlèvement. Des filières de recrutement ou de financement étaient également promues même si Amdouni a affirmé n'avoir aidé que deux candidats jihadistes à partir au Yémen.
«J'ai fait des choses immorales»
Dans son réquisitoire, l'avocat général a assorti sa demande d'une peine de sûreté des deux tiers. «M. Nabil Amdouni nous dit que du musulman radical qu'il était, il est devenu un musulman tolérant avec une toute nouvelle vision de sa religion», a ironisé le représentant du ministère public. Mais ces propos ne doivent pas nous faire oublier ce qu'il a fait.» «Je me condamne moi-même. J'ai fait des choses immorales. Je le sais maintenant», a reconnu lundi Nabil Amdouni, qui n'a jamais nié les faits au cours de ses deux procès.
«Il y a autre chose à faire que la prison pour mon client», a plaidé son avocat Me Éric Bourlion, brandissant un rapport de la maison d'arrêt d'Osny (Val d'Oise) qui démontre que «(s)on client a changé». Pour l'avocat, expulser son client «vers la Tunisie est contre notre intérêt car après quatre années de déradicalisation en maison d'arrêt, on pourrait espérer un retour sur investissement».
La cour d'appel de Paris rendra sa décision le 5 avril.
07:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Samedi 12 mars : Gabriele Adinolfi présente le Projet Lansquenet à Paris
06:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Santé : L’imam de Brest préconise de boire de l’urine de chameau
L’imam de Brest, Rachid Abou Houdeyfa, se réfère à un hadith sahîh de Boukhari et Mouslim : « Le prophète صلى الله عليه وسلم leur ordonna de suivre ses chameaux et de boire leur lait et leur urine. C’est ce qu’ils firent jusqu’au recouvrement de leur santé. »
Il dirige aussi l’école Al Amâna qui ” propose un cursus d’étude pour les enfants (5-15 ans) réparti sur 4 niveaux : maternelle, débutants, intermédiaires, avancés
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En Turquie, hommes politiques et chercheurs vent debout contre l'islamisation du pays
La grogne monte en Turquie contre la politique appliquée par le gouvernement en place.
Plusieurs hommes politiques et artistes turcs ont signé la pétition "Mouvement des Lumières contre les idées réactionnaires". Selon les signataires, la Turquie est sur le point de devenir un Etat islamique avec tous les dangers que cela présente pour la population. Le peuple doit s'opposer à la politique d'islamisation et protéger sa liberté et ses droits contre les atteintes des autorités actuelles, estiment les militants.
Les partis turcs semblent rivaliser pour savoir qui sera le plus réactionnaire, a déclaré à Sputnik l'avocat Hüseyin Aygün, signataire de la pétition. "Par exemple, la récente exigence de fréquenter les namaz (prières rituelles) du vendredi dans les mosquées risque de provoquer des affrontements et une discrimination à l'égard des citoyens qui ne vont pas à la mosquée, comme les alaouites ou les chrétiens. Mais aucun parti n'en parle, personne ne formule de préoccupations, alors que les exigences de la sorte contredisent, premièrement, le principe fondamental d'Etat laïc et, deuxièmement, risquent de devenir un instrument de pression sur certaines couches de la société turque de la part du gouvernement".
Le principal objectif du Mouvement des Lumières contre les idées réactionnaires, selon lui, consiste à protéger les valeurs de l'Etat laïc accumulées par la Turquie durant de longues années et à contribuer à la modernisation du pays, selon M. Aygün.
"Nous appelons la population à défendre ses droits et à résister aux provocations de l'administration Erdogan qui collabore avec le Front al-Nosra, reconnue dans le monde entier comme une organisation terroriste", a-t-il souligné.
De son côté, le membre du Parti communiste de Turquie Kemal Okuyan a déclaré à Sputnik que le gouvernement actuel faisait tout pour rendre la société turque plus religieuse et transformer à terme la Turquie en un Etat islamique. "Une protestation profonde existe dans la population, mécontente des activités des dirigeants du pays" souligne-t-il. Le Mouvement des Lumières contre les idées réactionnaires cherche, selon lui, à canaliser cette protestation et à faire savoir ses préoccupations à un maximum des gens.
A l'heure actuelle, les écoles laïques sont activement transformées en établissements religieux, a raconté M. Okuyan. "Nous envisageons d'engager une lutte juridique et politique légitime contre la politique d'islamisation de la Turquie appliquée par la direction actuelle", a-t-il déclaré.
Les activités du gouvernement sont soutenues par des représentants de grandes entreprises en Turquie et des acteurs internationaux influents, a souligné Kemal Okuyan. Sans cela, le Parti de la justice et du développement (AKP, au pouvoir depuis 2002, présidé par le premier ministre Akhmet Davutoglu, ndlr) n'aurait jamais réussi à se maintenir au pouvoir, a fait ressortir le responsable communiste.
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Education à la danoise: un imam prêche la lapidation des femmes infidèles
Un imam d'une mosquée danoise interprète les textes coraniques à sa manière: il explique comment punir les femmes "correctement".
Les vidéos officielles révèlent une mosquée de Grimhøj fonctionnant en conformité avec toutes les règles danoises et encourageant les paroissiens à participer activement à la vie de la société… Pourtant, une chaîne de télévision danoise a réussi à filmer en caméra cachée les prédications de l'imam Abu Bilal, au moment où il explique comment punir les femmes infidèles: à savoir par la lapidation et des coups de fouet, rapporte le média Berlingske.
"Si un époux infidèle ou une épouse infidèle commet un adultère, leur sang est halal, et ils doivent être lapidés à mort. Si c'est une femme, il faut des coups de fouet", prêche Abu Bilal.
La mosquée de Grimhøj suscite des débats depuis longtemps.Ainsi, l'imam Abu Bilal avait été déjà condamné à une amende de 75.000 couronnes danoises pour des appels visant à assassiner des Juifs au cours de sa visite dans une mosquée à Berlin.
L'année derrière, le représentant de la mosquée Oussama El-Saadi a ouvertement exprimé sa sympathie pour Daech, après quoi un grand nombre de jeunes associés à ce centre spirituel se sont rendus en Syrie et en Irak afin de rejoindre les rangs des terroristes.
Mosquées portes ouvertes : un moyen efficace de lutter contre l’islamophobie ?
Oussama El-Saadi a également exhorté le gouvernement danois à accepter des jeunes épouses qui ont l'âge d'un enfant, car c'est selon lui une pratique qui fait partie de la culture de nombreux réfugiés arrivés dans ce pays européen.
Certains hommes politiques se prononcent pour la fermeture de la mosquée et l'expulsion de l'imam du pays.
"Si nous ne fermons pas la mosquée, ce sera une reconnaissance du fait que nous permettons aux gens d'y aller et d'y écouter les sermons de l'imam ", a déclaré un représentant du Parti social-libéral danois, Naser Khader.
Néanmoins, l'expert en terrorisme Magnus Ranstorp estime que la fermeture de la mosquée ne résoudra pas le problème de la radicalisation des jeunes, qui dans ce cas prendront le maquis, ce qui rendra plus difficile la surveillance de leurs activités.
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La grande Mosquée financée uniquement par ses fidèles
Le chantier de la future grande mosquée de Glain se poursuit, les travaux ont certes pris du retard notamment dû à la météo mais surtout à un soucis de financement.
Explication. Le projet est de taille, le bâtiment devrait pouvoir accueillir 1.000 fidèles, comprendra 7.000 m² de parc, un minaret lumineux, une bibliothèque, et d’autres éléments encore. Il s’agit d’un projet monumental de quatre millions d’euros.
Une facture qui n’est assumée que par les musulmans de Liège et de sa région via l’ASBL qui gère la mosquée. « Du coup, au fur et à mesure que les travaux avancent, il y a parfois des moments de « pause » parce que le financement suit moins », explique Mehmet Aydogdu, conseiller communal PS à Liège et « coordinateur » du projet.
Ce qui a ouvert la voie à des propositions de financement moins claires, selon Le Soir plusieurs « puissances étrangères » ont tenté de participer à la construction de la mosquée. Jamais de manière directe, mais via des approches discrètes et répétées.
Notamment, des sympathisants des courants wahhabite, courant d’origine saoudienne connu pour être extrêmement fondamentaliste.
Le président de l’ASBL, M.Aktas poursuit : « Vous savez, cela pourrait être très simple de se financer. Il suffirait d’aller aux ambassades d’Arabie ou du Qatar et ça suivrait. Mais alors, l’imam serait imposé, la « ligne » aussi, et ainsi de suite. »
C’est pourquoi les responsables tiennent à rester maître de la situation même si cela entraîne des retards. « Nous n’avons aucune entente financière avec personne. Ni avec la Turquie, ni avec des pays comme l’Arabie et le Qatar. »
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Les chercheurs du CNRS présentent 200 projets pour lutter contre le terrorisme
Protéger les cathédrales gothiques des risques d’attentat, étudier le prosélytisme islamiste sur les terrains du sport, repérer des suspects grâce à un nez artificiel… des chercheurs français ont présenté plus de 200 projets pour aider à répondre à la menace terroriste.
Peu après les attentats du 13 novembre à Paris qui ont fait 130 morts, le président du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) Alain Fuchs avait appelé les scientifiques à faire des propositions pour offrir «sinon des solutions, du moins de nouvelles voies d’analyse et d’action». […]
L’organisme public de recherche a reçu 202 projets à fin janvier. La date butoir pour recevoir des réponses est fixée au 3 mars. Après examen, il a décidé d’en financer 53, soit un peu plus du quart. Pour chaque projet, l’enveloppe varie entre 2.000 et 30.000 euros. Le budget total consacré à l’appel «attentats-recherche» dépassera les 600.000 euros, précise le CNRS. […]
Une chimiste veut développer une sorte de «nez électronique» pour la capture d’odeurs corporelles ou l’analyse de résidus d’explosifs. En effet, chaque individu aurait une «empreinte olfactive» unique. Un détecteur de molécules pourrait permettre de détecter la «signature» d’un suspect sur le lieu d’un attentat.
Un autre scientifique veut travailler à la neutralisation d’armes chimiques sur le lieu de leur détection, grâce au développement de dispositifs transportables rapidement.
Les chercheurs en sciences humaines et sociales ont également été nombreux à présenter des projets. L’un d’eux vise à étudier les processus de radicalisation liés à l’islam salafiste au sein des structures de sport amateur. L’enquête de terrain se fera dans des «quartiers sensibles» en Alsace. Un autre s’interroge sur la façon dont la France combat le terrorisme d’aujourd’hui. Il entend montrer que les instruments de politique publique sont «inadaptés aux menaces actuelles» et compte proposer des pistes, en s’appuyant notamment sur les réponses d’autres pays exposés.
Depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis, «il y a eu énormément de recherches» autour de l’islam, des pays du Moyen-Orient, du terrorisme, souligne Sandra Laugier, du CNRS. Mais «elles n’ont pas été suivies d’effet sur le plan de la connaissance du grand public et des politiques publiques». […]
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La visibilité de l'islam : un "problème" pour le FN
« C'est un jugement particulièrement laxiste » regrette David Rachline. Les propos du sénateur-maire FN de Fréjus se rapportent au jugement du 26 février dernier. La mosquée de Fréjus échappe en justice à la démolition, malgré des irrégularités dans le permis de construire.
Dès la fin des années 1980, le FN se pose en adversaire déclaré de ce lieu de culte. En 1987, on peut lire « Inch’Allah ! Dans vingt ans, c’est sûr, la France sera une république islamique » sur une affiche anonyme (imprimée par Jean-Pierre Stirbois). Une autre, plus confidentielle, suit. Comme la précédente, elle met en avant les signes visibles de ce que le parti d'extrême considère comme une « menace islamique », mosquée, minaret et voile religieux
Le FN aborde la question de l’immigration sous plusieurs angles dont un essentiel : sa visibilité. Pour Jean-Yves Le Gallou, l’islam n’est pas seulement une religion, c’est aussi un « ensemble de pratiques sociales qui tendent de s’imposer à l’ensemble de la société et (...) à remettre en cause une partie de l’identité française ». Pour l’idéologue de la « préférence nationale », l’islam rend « visible » les immigrés et, de ce fait, rend visible l’immigration. Dans son livre programme de la présidentielle de 2012 Pour que Vive la France, Marine Le Pen va dans le même sens lorsqu'elle avance qu'il est « désormais interdit de considérer que la France, ce sont aussi les clochers et les cathédrales par héritage, et que l’irruption soudaine dans notre paysage de signes prosélytes tels que les mosquées cathédrales ou les minarets ne sont pas nécessairement souhaitables ».
Après une parenthèse d'une vingtaine d'années, la propagande du FN réinvestit le thème de l’islamophobie à partir du printemps 2010. Ce faisant, Marine Le Pen marche sur les plates-bandes d’un de ses ennemis politiques : Bruno Mégret. Le mouvement de l'ancien numéro 2 du FN, le MNR, n'a cessé d'exploiter le thème de la « menace islamique ». Voici l'affiche du MNR pour la présidentielle de 2002
Le FN entend mettre un terme à la visibilité de l'islam par l'interdit. La présidente du FN s'est déjà prononcée pour l'interdiction dans l'espace public, notamment, du voile religieux porté par certaines femmes musulmanes et de la djellaba. La ligne politique du parti de Marine Le Pen, fondée sur le rejet de l’islam, assimilé en tant que culture et religion à un danger, dénonce ce qu'elle considère comme des « signes religieux ostentatoires ». Dans un entretien à Zaman France (avril 2013), Marine Le Pen précise un peu plus certaines de ses positions : « Il y a toujours eu des musulmans en France. Mais la majorité des musulmans sont arrivés ces trente dernières années. Je ne peux que regretter que cette immigration se fasse sur la base d’une radicalisation religieuse. Or, la multiplication du voile dans les rues n’est pas un simple effet de mode. (...) Il n’y a pas de signes ostensibles dans la religion catholique. Il y a des religieux qui portent l’habit mais c’est autorisé par la loi de 1905. Les Français se sentent agressés dans leurs habitudes. Les voiles, les exigences sur les lieux de prière, les demandes de nourritures spécifiques… tout ça est en contradiction avec notre culture ».
Et de conclure : « Par conséquent, ce n’est ni l’islam qui pose problème ni même son exercice mais c’est sa visibilité ».
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Les Pays-Bas identifient 30 suspects de crimes de guerre parmi les réfugiés
Les autorités néerlandaises ont identifié 30 suspects de crimes de guerre, dont 10 Syriens, parmi les dizaines de milliers de réfugiés ayant demandé l’asile dans le pays en 2015, a affirmé lundi le ministère de la Justice et de la Sécurité.
Les services de l’immigration ont enquêté sur 170 personnes, a indiqué le secrétaire d’Etat en charge du dossier, Klaas Dijkhoff, dans une lettre adressée au parlement après des questions sur le sujet par des députés.
La convention de Genève qui définit les droits des réfugiés prévoit une clause d’exclusion - l’article 1F - «quand il existe de sérieuses raisons de croire que les personnes se sont rendues coupables de crimes de guerre, crimes contre l’humanité ou de graves crimes non politiques», a précisé M. Dijkhoff.
Un an plus tôt, les services néerlandais avaient mené un nombre similaire d’enquêtes et avaient conclu qu’une cinquantaine de personnes étaient suspectes.
La question des réfugiés divise les Pays-Bas, qui ont accueilli une nombre record de réfugiés l’an dernier, avec 58.880 demandes sur l’année, soit près du double du nombre de demandes déposées en 2014.
Dix des suspects sont d’origine syrienne alors que les autres sont originaires de l’Érythrée, du Nigeria, du Soudan et de la Géorgie, a souligné M. Dijkhoff.
Vingt d’entre eux ne peuvent être renvoyés chez eux à cause de guerres, notamment, ou de menaces de traitements inhumains, comme le prévoit l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme.
Le débat néerlandais sur la pire crise migratoire en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale profite au Parti pour la liberté (PVV) du populiste Geert Wilders, plus populaire que jamais alors que se rapprochent les élections législatives de 2017.
Plusieurs manifestations violentes ont eu lieu contre des projets de centres d’accueil pour les réfugiés, obligeant notamment la police à procéder à des tirs de sommation dans le village de Geldermalsen, dans l’ouest du pays.
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Un rapport du Conseil de l’Europe déplore la « banalisation » du racisme en France
Selon les données du ministère de l’intérieur, les violences associées à ces préjugés ont augmenté de 14 % entre 2012 et 2014, dont 36 % pour celles relevant de l’antisémitisme. Dans leur rapport, les spécialistes de la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (ECRI) dénoncent également l’homophobie et les discriminations anti-Roms.
« Le discours de haine, de par sa banalisation dans la sphère publique, demeure un sujet de préoccupation », a commenté le secrétaire général de l’organisation paneuropéenne, Thorbjorn Jagland. Il a appelé les responsables politiques à s’abstenir « de tenir des propos qui stigmatisent des groupes déjà vulnérables et attisent les tensions dans la société française ».
« Conception restrictive de la laïcité »
L’ECRI cite le cas du député et maire de Cholet, Gilles Bourdouleix, qui avait affirmé en 2013, lors d’une altercation sur un terrain agricole occupé illégalement par des gens du voyage : « Hitler n’en avait peut-être pas tué assez. »
Le texte évoque aussi une persistante alarmante des discours islamophobes, notamment chez des dirigeants comme la présidente du Front national Marine Le Pen, qui a comparé les prières de rue à l’occupation allemande en décembre 2010, ou le maire Les Républicains de Meaux Jean-François Copé, qui a évoqué des « voyous » musulmans qui auraient arraché un pain au chocolat à un jeune au motif « qu’on ne mange pas pendant le ramadan », en octobre 2012.
La Commission déplore également des décisions prises « au nom d’une conception restrictive de la laïcité » et pouvant être « perçues comme sources de discrimination », comme exemple celle en 2015 du maire de Chalon-sur-Saône, Gilles Platret, de supprimer les menus sans porc des cantines scolaires.
« Circonstance aggravante »
Les experts européens demandent par ailleurs aux autorités de « clarifier » la réglementation concernant l’accompagnement de sorties scolaires par des mères d’élèves portant le voile. En décembre 2013, le Conseil d’Etat avait jugé son interdiction illégale. Mais la circulaire qui précisait cette prohibition n’a pas été abrogée, si bien que « des incidents de même nature se reproduisent régulièrement », insiste l’ECRI.
L’organisation demande aussi de légiférer pour que le racisme ou l’homophobie constitue « une circonstance aggravante de toute infraction pénale ordinaire ». Une réforme promise à plusieurs reprises l’an dernier par le président François Hollande.
Quant aux Roms, les responsables politiques française doivent leur accorder une domiciliation administrative, même s’ils n’ont pas de résidence stable, afin de ne pas entraver leur accès « aux droits de base », notamment à la scolarisation de leurs enfants.
L’ECRI déplore enfin une inflation des discours haineux sur Internet et les réseaux sociaux, « malgré les efforts des autorités pour endiguer ce phénomène ». Le même phénomène a été observé lors des manifestations contre l’instauration du mariage homosexuel, début 2013.
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Cameroun : Un correspondant de RFI jugé pour complicité de terrorisme
Un correspondant camerounais de Radio France International (RFI), Ahmed Abba, interpellé en juillet 2015, a comparu pour la première fois lundi devant le tribunal militaire de Yaoundé sous l’accusation de »complicité de terrorisme ».
Il lui est reproché d’être le complice de deux membres du groupe islamiste nigérian Boko Haram, qui mène des attaques en territoire camerounais. Le ministère public l’accuse aussi d’avoir « manqué d’avertir » les autorités quand il a eu connaissance d’ »activités de la secte Boko Haram« .
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