Assurément le livre que Jean-Yves Le Gallou vient de faire paraître aux Editions Via Romana, Immigration :la catastrophe. Que faire ? fera date.
Jean Yves Le Gallou a déjà écrit de nombreux essais sur la question de l’immigration, de l’identité ou de la préférence nationale. Mais son dernier livre marque un tournant.
Un ouvrage de référence sur l’immigration
C’est d’abord une somme : près de 500 pages denses, ponctuées de nombreuses références, cartes, tableaux, graphiques et annexes. Car l’auteur, qui connaît à fond son sujet, aborde l’immigration sous tous ses aspects : économique, social, éducatif, culturel, sécuritaire, institutionnel, politique, historique, religieux, géopolitique, etc. Rien n’échappe à son analyse. Et tout est référencé, justifié, démontré.
On en viendrait à regretter l’absence d’un index tant son étude est vaste et argumentée ! Mais il est vrai que le sommaire, très détaillé, facilitera la tâche des chercheurs. Car il s’agit à l’évidence d’un ouvrage de référence mais qui se lit facilement, car le style est alerte, non dénué d’humour, au surplus, malgré la gravité du sujet.
Un ouvrage contre le mensonge systémique
Il serait vain de prétendre résumer en quelques lignes un ouvrage aussi riche. Mais son titre parle de lui-même : Immigration : la catastrophe, sans point d’interrogation.
Contrairement à ce que prétendent l’oligarchie et les médias de propagande à longueur de journée, Jean-Yves Le Gallou démontre en effet que l’immigration n’est une chance ni pour la France ni pour l’Europe.
C’est l’objet de la première partie de son ouvrage de démonter le mensonge systémique qui entoure les réalités de l’immigration et de décliner, secteur par secteur, les conséquences catastrophiques de la politique menée depuis 40 ans en la matière. Le constat est accablant.
Mais, justement, l’auteur ne vise pas à nous accabler, ce qui ne serait qu’une autre forme de renoncement, mais à nous ouvrir les yeux.
Une analyse innovante des causes de la catastrophe
Jean-Yves Le Gallou ne se limite pas à ce constat, déjà en partie abordé dans ses précédents essais, mais ouvre une vaste réflexion sur les causes, lointaines ou proches, de cette catastrophe. Avec une certaine modestie qui l’honore, d’ailleurs, puisqu’il reconnaît l’enchevêtrement et la complexité des facteurs.
Cette analyse correspond au second grand temps de son ouvrage. C’est sans doute la plus innovante.
Que nous dit-il en substance en effet ? Que l’immigration en Europe ne correspond pas tant à une fatalité démographique, climatique ou géopolitique, comme le prétendent les oligarques, qu’à un projet :
– Car l’immigration est d’abord le projet du patronat qui dès les années 1970 compte sur elle pour pousser les salaires à la baisse.
– L’immigration est ensuite le projet de la super-classe mondiale qui entend abolir les frontières et dissoudre les identités pour établir son utopique gouvernement mondial.
– Enfin, la bombe migratoire correspond au projet chaotique des Etats-Unis pour neutraliser durablement l’Europe, concurrent potentiel de son leadership.
Et, à chaque fois, l’auteur verse des pièces probantes au dossier.
Immigration : la grande trahison des « élites »
La troisième partie de l’ouvrage s’intitule d’ailleurs significativement La Grande Trahison. Car le livre est aussi un lourd réquisitoire.
– C’est d’abord un réquisitoire contre les pouvoirs publics qui, non seulement se sont révélés incapables de réguler l’immigration, mais qui font désormais la guerre à leur propre peuple pour imposer son Grand Remplacement, pour reprendre l’expression de l’écrivain Renaud Camus.
– C’est notamment un réquisitoire contre le gouvernement des juges qui n’a eu de cesse d’empêcher toute tentative de juguler la catastrophe migratoire au nom de l’idéologie des droits de l’homme ou de la « lutte contre les discriminations ».
– C’est un réquisitoire contre les politiciens qui se sont sciemment mis à la remorque du communautarisme à des fins électoralistes.
– C’est aussi un réquisitoire contre les « élites » qui vantent les charmes du « vivre-ensemble » ou de la « discrimination positive », tout en se préservant, personnellement, d’en subir les conséquences. On appréciera à cet égard l’annexe rappelant où habite exactement le gotha judiciaire français ainsi que l’anecdote relative à la scolarisation des enfants de Fleur Pellerin !
L’économie de l’immigration derrière l’idéologie de l’immigration
C’est enfin un réquisitoire contre les idiots utiles ou intéressés qui se font les agents de la catastrophe migratoire, en échange de la considération médiatique ou de bénéfices matériels encore plus palpables.
Car Jean-Yves Le Gallou montre bien que derrière les « nobles » sentiments invoqués se cachent la plupart du temps de sordides intérêts. L’idéologie de l’immigration cache l’économie de l’immigration, comme l’écrit si bien l’auteur.
Elle cache notamment que la superclasse mondiale empoche seule les bénéfices du chaos migratoire pendant que les peuples du Nord s’appauvrissent.
Que faire ?
On attend évidemment la réponse à la question du titre : Que faire ?
C’est le dernier temps du livre de Jean-Yves Le Gallou.
Fort de son expérience politique mais aussi administrative, l’auteur n’entend pas nous bercer d’illusions, si fréquentes à droite quand il est question d’immigration. Il nous montre d’ailleurs selon quel processus fatal les mâles déclarations à répétition des politiciens de droite promettant de juguler l’immigration, irrégulière ou non, finissent toujours par produire les résultats inverses : toujours… plus d’immigration !
A l’évidence, mettre un terme à la catastrophe sera long et difficile.
Significativement, l’auteur cite l’ancien ministre Hubert Védrines selon qui « un recours à la force sera à un moment ou à un autre inévitable ».
Force et courage
La force, telle est bien la question.
Car Jean-Yves Le Gallou nous explique qu’on ne mettra pas fin à la catastrophe migratoire sans un réarmement moral préalable des Européens. Lequel suppose de briser les tabous qui interdisent de mettre en œuvre les solutions. Car, comme il l’écrit : « Sans nommer les maux, sans évoquer les vraies solutions, rien ne sera réglé ».
Les solutions existent, mais l’oligarchie les a rendues taboues car elles menaceraient, non pas l’humanité comme elle veut nous le faire croire, mais son projet et ses intérêts.
On ne mettra donc pas fin à la catastrophe migratoire si on ne se libère pas d’abord de la chape de mauvaise conscience et de repentance ethno-masochiste que l’oligarchie et ses idiots utiles nous ont imposée ; si on ne met pas fin aux lois liberticides dont la fonction réelle est de museler le peuple français ; et si on ne retrouve pas la fierté de notre identité et de notre civilisation.
Le courage de mettre fin à notre dormition
Maurras disait « Politique d’abord ». Jean-Yves Le Gallou nous dit à sa manière : « Courage d’abord ».
Le courage d’appeler les choses par leur nom, droit que le politiquement correct nous refuse. Le courage d’être fier de sa race, de son identité et de ses ancêtres. Le courage de proposer les solutions qui se nomment : souveraineté du peuple, préférence nationale, préférence de civilisation, remigration, indépendance européenne. Le courage enfin de les mettre en œuvre sans faiblesse le moment venu.
Jean-Yves Le Gallou termine son livre par ces mots « L’histoire revient ». C’est plus qu’un constat : c’est un appel à sortir de notre dormition avant qu’il ne soit trop tard.
Immigration : la catastrophe, un livre destiné, non pas à nous accabler, mais à nous réveiller.
Michel Geoffroy
Acheter le livre ici
Polemia