vendredi, 11 mars 2016
Cazeneuve ouvre en grand les portes de la France à l’immigration
Dans un article (1) publié le jeudi 2 juillet 2015 sur Boulevard Voltaire, je vous informais des débats autour du projet de loi immigration concocté dans le plus grand secret par Bernard Cazeneuve.
À l’époque, nous n’étions pas nombreux à nous intéresser à ce projet de loi technique et un peu obscur. Désormais votée, la loi est une réalité qui modifie considérablement le droit des étrangers, dans une optique d’« ouverture à l’autre » inadaptée aux défis posés par la submersion migratoire contemporaine. La loi n° 2016-274, publiée le 8 mars 20166 au Journal officiel, est un immense appel d’air qui encouragera les candidats potentiels à l’installation en France.
La crise migratoire actuelle n’est que la face émergée du grand chantier de l’immigration passée, présente et à venir. Les médias s’attardent sur l’arrivée des « réfugiés », sur la jungle de Calais, sur l’invasion des îles de la mer Égée, sur le funeste sommet entre la Turquie et l’Union européenne, plus rarement sur l’infiltration de faux réfugiés munis de faux papiers dont le trafic enrichit les mafias mondiales, mais ils ne parlent jamais des autres formes d’immigration qui s’intensifient année après année. Le problème est avant tout démographique. Nous ne le réglerons pas sans envoyer un signal fort qui ne peut passer que par le démantèlement de toutes les pompes aspirantes et l’instauration d’une réelle politique de préférence nationale.
Les nouvelles mesures de la loi sont l’antithèse de ce que le bon sens imposerait. Le principe du droit du sang, prévu par le Code civil de 1804, souffrira d’une nouvelle exception qui créera un droit du sol indirect transmis par le lien de fratrie. L’article 59 de la loi prévoit que les personnes vivant sur le territoire français « depuis l’âge de 6 ans et ayant suivi leur scolarité obligatoire en France […] lorsqu’elles ont un frère ou une sœur ayant acquis la nationalité française (par le droit du sol) » pourront obtenir la nationalité française à leur majorité. « Tout le monde il est français », nous disent à nouveau les socialistes.
Tous les articles de la loi ont été conçus pour offrir de nouveaux « droits » aux étrangers, en situation irrégulière comme en situation régulière. Parmi ces mesures pleines de bons sentiments : le droit à la régularisation pour les clandestins malades qui ne pourraient pas être soignés dans leur pays, la création d’une carte de séjour pluriannuelle, le raccourcissement de la durée de la rétention administrative qui ne pourra être prolongée que par le très laxiste juge des libertés.
Nonobstant les torses bombés et les discours martiaux, les socialistes au pouvoir sont des partisans de l’immigration de masse. Si un pouvoir voulait organiser l’invasion de son propre pays, il ne s’y prendrait pas autrement. Le tout dans le silence le plus complet des médias. Le Nigeria fait, chaque année, huit fois plus d’enfants que l’Union européenne tout entière. Croyez-vous que ces généreuses dispositions sont de nature à retenir les cadets de famille de faire le grand saut vers la France ?
Le peuple français est très largement opposé à l’arrivée des migrants. Nous n’avons jamais été consultés pour donner notre accord quant à la politique de peuplement par l’immigration, auparavant majoritairement issue des anciennes colonies, et aujourd’hui « enrichie » par les apports d’autres pays du Sud. L’immigration, loin d’avoir été une chance pour la France, fait aujourd’hui peser une véritable épée de Damoclès au-dessus de nos têtes. Il serait temps d’apprendre des erreurs du passé
Ne les élisez plus, ils vous trahiront toujours.
Gabriel Robin
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Source : Boulevard Voltaire
17:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
La radicalisation touche à présent la police
Une note confidentielle, rédigée fin décembre 2015 par la Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération, vient d’être révélée par Le Parisien. Elle a dénombré 17 cas de transgression du principe de laïcité entre 2012 et 2015, avec une accélération dès 2014 au sein de la police parisienne, forte de plus de 27.000 policiers et agents de surveillance.
Les incidents portaient surtout sur l’exercice de la religion musulmane au sein des commissariats, notamment sur les prières quotidiennes (cinq prières chaque jour).
La préfecture de police a décidé de recenser, désormais, chaque semaine ces comportements contraires à la laïcité et qui ne peuvent que porter préjudice au bon fonctionnement des forces de l’ordre : refus de protéger une synagogue, chants religieux en patrouille, refus de participer à la minute de silence, etc.
De ces constatations, il résulte donc que des fonctionnaires (policiers) armés se radicalisent.
Il s’agit là d’un nombre – limité, certes – de policiers qui se dirigent vers un fondamentalisme musulman.
Pour un tiers, ces policiers sont des femmes : elles affichent des signes extérieurs de religiosité, comme le voile.
Il a même été relevé une incitation à commettre des attentats et un appel au meurtre sur Facebook, qui a conduit son auteur devant la justice (quelle a été la sanction ou la condamnation ?).
Les dérapages les plus importants se produisent sur les réseaux sociaux.
Quatre de ces affaires de radicalisation conduisent vers des convertis à l’islam.
Ces cas recensés concernent des fonctionnaires assez jeunes, entrés comme agent de sécurité au début des années 2000 et qui ont réussi le concours interne.
Ils ne concernent que des gardiens de la paix ou des brigadiers et, jusqu’à présent, aucun cas n’a été relevé dans les échelons supérieurs.
Ces policiers savent qu’ils s’exposent à des sanctions et, à terme, à des exclusions.
Cela semble extrêmement grave et plus que préoccupant car ces policiers ont accès aux fichiers des personnes recherchées (terroristes) et aux renseignements communiqués par les services officiels.
La chaîne anglaise d’informations Sky News vient d’annoncer la remise de documents indiquant les noms de 22.000 djihadistes, dont certains non identifiés, se trouvant encore en Europe occidentale et, peut-être, en France.
Nous espérons que les services du ministère de l’Intérieur prennent très au sérieux ces radicalisations qui sont excessivement dangereuses car, si l’on en croit les services concernés, elles sont susceptibles de se poursuivre au cours des prochains mois. Il serait judicieux que la transparence existe également sur les cas de radicalisation dans la gendarmerie nationale et dans l’armée.
Manuel Gomez
16:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les clubs de sport amateur, des pros de la radicalisation ?
Attitudes communautaristes, endoctrinement au djihad… Les clubs de sport amateur supposés représenter « un formidable outil d’intégration et de lutte contre l’exclusion » seraient devenus « un vecteur de communautarisme et de radicalité ». C’est ce que révèle le député LR Laurence Arribagé, interviewée par La Dépêche. Une note du Service central de renseignement territorial l’avait fait avant elle, en plus de la Fondation d’aide aux victimes du terrorisme ou du CNRS.
S’appuyant justement sur cette dernière, le député de Haute-Garonne demande donc, sur le sujet, la création d’une commission d’enquête « pour à la fois comprendre les racines de la radicalisation […] mais aussi se servir du sport pour combattre ce phénomène, car il touche toutes les régions […] »
Pour exemple, dans le rapport livré à Matignon, en octobre 2015, on apprend qu’à Joué-lès-Tours, deux clubs de boxe recrutent selon l’orientation religieuse et qu’un des éducateurs est un Tchétchène fiché S.
À Perpignan, ils sont deux à être également fichés, en charge d’un club de foot. Aux Ullis (Essonne), les cours de gym sont exclusivement réservés aux femmes. À Auxerre, on prie dans les vestiaires, tandis que dans l’Ain, le club ne voit pas d’inconvénient à interrompre l’entraînement pour faire la prière.
Interdit aux filles, refus de serrer la main des mamans, port des tenues traditionnelles musulmanes, prises de douche tout habillé, disséminés partout en France, des clubs sportifs se sont, au fil du temps, transformés en outil de propagande communautariste et islamiste. Et si, ainsi que le soulignait, en octobre 2015, le délégué général de l’Agence pour l’éducation par le sport Jean-Philippe Acensi, « malheureusement, ce n’est pas un phénomène nouveau », en relatant un fait similaire en 2001, à Tourcoing, pour le politologue Olivier Roy, le phénomène prend ses racines dès les années 90. À partir desquelles s’est observée une « radicalisation ininterrompue de jeunes Français, musulmans ou convertis […] »
« Nous ne sommes pas les bras ballants », assurait en octobre dernier le secrétaire d’État aux Sports Thierry Braillard. Depuis le temps, un peu, tout de même…
Ainsi, face à l’ampleur de ces « comportements inacceptables », que propose l’élue Les Républicains Laurence Arribagé ? « D’abord, il faut être vigilant », avance-t-elle prudemment ; d’ailleurs, elle « ne croit pas à la politique du bâton ». Ça commence fort ! Ensuite, il faut s’assurer « que certains faits sont avérés ». Mais le rapport truffé de témoignages édifiants, sur lequel elle appuie sa demande d’enquête, il compte pour du beurre ? Bon, mais si de tels faits lui étaient rapportés, envisage-t-elle de revoir l’attribution des subventions, lui demande le journaliste. Pas vraiment. Pour le député LR Arribagé, « nous n’en sommes pas là »… C’est vrai, ça, tous les clubs sportifs ne radicalisent pas, c’est rassurant !
Au fond, une commission d’enquête pour si peu… cherchez l’erreur !
Caroline Artus
16:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
Une jungle vraiment très Net
Pour en finir avec les manipulations et contre-vérités entourant la jungle de Calais, Bernard Cazeneuve a souhaité la création d’un site Internet montrant l’action admirable du gouvernement dans la gestion de ce pataquès migratoire. Et le voici, le voilà : etat-a-calais.fr ou « Calais dans un drôle d’état », selon le sens de lecture.
Dès le premier coup d’œil sur la page d’accueil, tout va très bien, Madame la Marquise. Un plan d’eau pour les baigneurs et les amateurs de Jet Ski, deux terrains de camping, quelques bungalows… Les files d’attente de Calaisiens qui veulent venir en week-end ne figurent pas sur le cliché ; ça ne rentrait pas dans le cadre.
La photo centrale est tout aussi aérienne que la vision socialiste de cette crise migratoire. Le cliché a probablement été réalisé par Bernard Cazeneuve en personne lors d’un de ses passages en planeur. L’homme survole. De loin, c’est bien. Tous ces gens rangés dans des boîtes, c’est un vrai bonheur. France, terre de boîtes. La misère rangée comme dans un magasin de chaussures. Quelle modèle ? Nous avons du Syrien, du Soudanais, de l’Afghan, toutes les couleurs, toutes les tailles. Bernard Cazeneuve, juché sur un escabeau, trie les boîtes et prend des photos.
Ceux qui ne rentrent pas dans ces parallélépipèdes parce que trop grands ou claustrophobes seront logés ailleurs. Les plus petits dans les colonnes de Buren, les autres dans des chambres d’hôtel à 1.500 € par mois, où les employés d’origine immigrée commencent à la trouver saumâtre, de voir le nouvel arrivant logé aux frais de la princesse quand eux-mêmes attendent l’attribution d’un logement depuis des mois, voire des années.
Mais priorité au romantisme d’État. Pour mériter assistance et compassion, la misère se doit de réponde à certains critères dont Bernard Cazeneuve détient la liste. Sur l’échelle de Richter de l’humaniste bêlant, réfugié est plus fort qu’immigré. Travailleur d’origine étrangère, tu es démodé, tu nous emmerdes. C’est comme ça. Fous-nous la paix et passe la serpillière.
Tout au long de ses pages, le site déroule un optimisme radieux. Les migrants vont apprendre le français, ouvrir la porte aux dames, les passeurs ne passeront plus et dans la jungle courent des moutons blancs et roses…
Sur l’une des photos, un migrant adresse un signe amical à un policier… Peut-être va-t-il l’épouser ? Pour le savoir, il nous faudra attendre la prochaine mise à jour de etat-a-calais.fr. Le suspense est intenable.
Jany Leroy
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Mister France 2016 : Selim Arik, métrosexuel sans frontières
Le progrès ne connaît désormais plus de limites et, grâce aux avancées sociétales, les hommes seront désormais des gourgandines comme les autres, au même titre que d’autres nénettes sentant fort des aisselles. Ça doit être l’effet David Beckham, ce footballeur métrosexuel, tatoué de haut en bas, devant derrière, coiffé par un toiletteur canin, affublé de fringues dont même un migrant syrien ne voudrait pas, et flanqué d’une dame emblématique, prénommée Victoria, ancienne du groupe Spice Girls, dont les couinements quasi vaginaux ont durablement ravagé le paysage musical anglais des années 90.
Comme toujours, il fallait bien que cela arrive en nos contrées avec l’élection de Selim Arik, le nouveau Mister France.
Le jury était présidé par Clara Morgane, ancienne actrice de ce cinéma à ne voir que d’une main, les deux yeux grand ouverts, histoire de situer l’ambiance, et décerné à l’Espace Cardin, patine vieille France oblige. Qu’on n’aille pas non plus se méprendre, Clara Morgane n’est pas une mauvaise fille, bien au contraire. Au même titre qu’une Brigitte Lahaie, par l’auteur de ces lignes longuement interrogée dans un numéro spécial de National Hebdo (le défunt journal du Front national), sachant que même croquant du pain de fesse cinématographique, cette dame était autrement plus classieuse et érudite que, mettons, une Nathalie Kosciusko-Morizet, pour ne citer que cette donzelle dont le seul talent notoire consiste à être assise dessus.
Dans le registre philosophique de ses augustes devancières, Selim Arik, en revanche, n’a pas démérité. Les Miss France sont pour la paix dans le monde, l’éradication de la famine et du paupérisme dès dix-huit heures passées ? Lui aussi. Contre le racisme, la haine, l’intolérance et le foutu robinet qui fuit dans la salle de bains. Idem et tout pareil, puisque prônant « un message d’unité et de diversité », prêt à « casser les clichés et les a priori ». Mieux : né d’un père marocain et d’une mère française, Selim Arik est natif d’un petit village aujourd’hui dirigé par un édile du Front national. Tweet à l’appui : « Si le maire veut faire une photo avec moi, il n’y a aucun problème. […] Il n’y a pas une France blanche et une France black. Il y a la France. Je suis un candidat à l’image de la France de 2016. »
Ces choses dites, Selim Arik est également boxeur de la catégorie semi-professionnelle, et détenteur d’une médaille de bronze gagnée au championnat de France de 2012. Nous ne pouvons que l’en féliciter. Et déplorer, au passage, que ce « bogoss » à la coupe de douilles des plus surréalistes – façon j’ai couché avec les Boches tout en passant sous la tondeuse à gazon – puisse exciper de sa « culture franco-marocaine pour seul viatique intellectuel.
Eh oui, petit bonhomme, n’est pas le maréchal Lyautey qui veut. Et il n’est pas donné à tout le monde d’être héritier putatif d’un Thami El Glaoui – cherche sur Wikipédia, tu devrais trouver… Parce que ce que l’on voit sur les photos de la presse people, si éloignée de la cause du peuple, c’est que toi, le gamin post-adolescent en question, n’est jamais rien d’autre que le énième avatar de l’humanité de demain, ayant poussé hors-sol, sans attaches. Uber-humain sans racines, nigaud transfrontalier sans cœur ni cervelle. Ni Français et encore moins Marocain. Juste un misérable petit Terrien.
Bonne fête quand même, Selim Arik, si tel est ton nom, en admettant que tu te souviennes de ce qu’il a pu un jour signifier, d’histoire ancienne et de glorieux ancêtres. Joue-la comme Beckham ? Ça ne devrait pas suffire, galopin…
Nicolas Gauthier
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Jean-Yves Le Gallou : Défendre l’identité doit redevenir l’alpha et l’oméga de la politique
Jean-Yves Le Gallou vient de publier Immigration : la catastrophe. Que faire ? aux Éditions Via Romana. Non, l’immigration n’est pas une chance pour la France. Explications et solutions.
16:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le pacte d’Ankara d’Angela Merkel
La chancelière allemande a confié les clés de l’immigration en Europe à la Turquie… Et l’Europe s’est pliée à son plan.
L’Europe s’est soumise aux conditions de la Turquie sans lésiner sur la mise en scène. Les Vingt-Huit étaient tous réunis, ce lundi 7 mars, à Bruxelles. Ce devait être un Conseil consacré à la coordination des politiques pour affronter la crise des migrants ; c’est devenu un sommet euro-turc. On nous en promet d’autres, comme s’il fallait mieux souligner que l’Europe était à la merci d’Ankara.
À la veille du Conseil du 7 mars, les Européens nourrissaient toutes sortes de griefs à l’égard des Turcs. Ils estimaient que les autorités d’Ankara ne respectaient pas leurs engagements concernant le contrôle des migrants : elles étaient trop faibles dans la lutte contre les passeurs, elles avaient trop longtemps freiné l’intervention des garde-côtes de l’Otan pour assurer la surveillance en mer des trafics ; elles n’avaient pas fermé leur frontière avec la Grèce, laissant ce pays se faire submerger ; elles laissaient des centaines de milliers de gens venus de bien au-delà de la Syrie (depuis le Pakistan jusqu’au Soudan) franchir les points d’entrée depuis ce pays. La Turquie ne se privait pas en outre de se livrer à une guerre sans merci contre les Kurdes, ce qui aggravait encore la situation, tandis qu’elle laissait passer les convois de camions-citernes évacuant le pétrole clandestin produit par l’État islamique. Quant au respect des “droits de l’homme” ou de la liberté de la presse, il valait mieux ne pas citer ses manquements…
Bref, cette longue liste de griefs appelait une remise à plat et, pour appuyer leurs demandes, les Européens offraient déjà aux Turcs un plan d’action conséquent de 3 milliards d’euros. Ce qui était une manière de dire : “S’il vous plaît, M. Erdogan, comme nous sommes incapables de contrôler nos frontières, nous vous demandons de le faire à notre place.”
Le 7 mars, les Turcs ne sont pas venus à Bruxelles avec l’intention de répondre aux critiques. Ils avaient, disaient-ils, de “nouvelles propositions” à présenter ; c’est pourquoi il fallait faire durer la représentation. En fait, ces “nouvelles propositions”, c’était purement et simplement de la surenchère : jusque-là, ils réclamaient la libre circulation des citoyens turcs sans visa dans l’espace européen et le rapprochement économique avec l’Union ; maintenant, il leur fallait beaucoup plus, doubler l’enveloppe. Le plan d’aide qui était de 3 milliards le matin passait le soir même à 6 milliards.
Était-ce surprenant de la part de M. Erdogan ? À partir du moment où l’on avait laissé la Turquie nous faire chanter, elle n’allait pas s’arrêter en si bon chemin. Pour comprendre la dimension du chantage, il suffit de comparer ce que l’on attribue à la Turquie (6 milliards) par rapport à ce qui est prévu pour la Grèce (700 millions), alors que les deux pays sont les premières destinations de la même vague migratoire.
Or, qui s’est opposé au plan turc ? Aucun des vingt-huit membres de l’Union. Et pour quelle raison ? Parce que aucun d’eux n’avait le choix. C’était le plan de la chancelière et il n’y en avait pas d’autre… C’est elle seule qui, début février, s’était déplacée en Turquie pour négocier directement avec M. Erdogan, au terme de six réunions de travail, un “pacte d’Ankara” destiné à réduire l’immense flot de migrants qu’elle avait elle-même provoqué en ouvrant grand ses portes, le 5 septembre dernier.
C’était une folie, la suite l’a montré. Mais la chancelière rêvait alors que cette vague d’immigration puisse être une chance, celle de donner à l’Allemagne austère et égoïste une image de générosité, tout en venant combler les effectifs cruellement manquants de sa démographie — et elle pouvait se permettre d’y consacrer 20 milliards d’euros en comptant que ceux-ci reviendraient en dépenses de consommation. Mais n’avait-elle pas imaginé que cette vague allait charrier avec elle non seulement des djihadistes que l’on verrait à l’oeuvre à Paris, mais aussi de l’antisémitisme et de la délinquance dont les événements de Cologne, le 31 décembre, devaient révéler l’ampleur ? Les voisins de l’Allemagne se sont vite rendu compte des dégâts ; ils se sont mis à rétablir leurs frontières, à élever des barrages, et Viktor Orbán, le chef du gouvernement hongrois, qui passait pour le diable, il y a encore trois mois, parce qu’il s’opposait à l’entrée des migrants chez lui, est désormais imité partout. Pour la chancelière, l’échec était patent.
Il lui fallait une issue de secours. Elle est allée la chercher à Ankara. Comme si, en confiant les clés de l’immigration en Europe à la Turquie, elle ne nous faisait courir aucun risque ! Elle le sait pourtant : elle a sur son sol une communauté turque qui comptera bientôt 4 millions d’âmes (avec un taux de natalité double du taux allemand) et à laquelle Erdogan a publiquement recommandé de ne pas s’assimiler. S’il en allait ainsi, le pacte d’Ankara ne serait qu’un visa de plus pour le désastre.
François d'Orcival, de l’Institut
16:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
Bruxelles doit réagir à la montée de l’extrémisme en Europe
Qu’elle découle du ressentiment vis-à-vis d’autrui, souvent étranger, ou bien des situations économiques nationales, encore exsangues, la montée en puissance des partis d’extrême droite en Europe peut avoir, outre les conséquences politiques et électorales, des répercussions économiques néfastes.
Au sein d’une Union européenne (UE) toujours plus en proie à la montée de l’extrémisme, l’Espagne, le Portugal ou encore l’Irlande font office d’exceptions. Jusqu’ici épargnés par la percée électorale des partis nationalistes, ces Etats situés à l’extrême gauche de l’Europe sont de plus en plus isolés sur l’échiquier européen. L’extrême droite prospère effectivement depuis quelques années dans une bonne partie de l’Europe, notamment dans les pays scandinaves, en France et en Grande-Bretagne. Avec, à chaque fois, une particularité nationale : les formations fascistes ou néonazis, comme le Jobbik hongrois, Aube dorée en Grèce ou le NPD allemand, se distinguent des partis conservateurs, xénophobes, nationalistes et anti-européens comme l’Ukip britannique, et a fortiori des organisations d’extrême droite dites « classiques », comme le FN en France, le PVV en Hollande, le FPÖ en Autriche ou la Ligue du Nord en Italie.
L’économie « extrémiste » est ontologiquement anti-européenne
Mais leurs spécificités ne sauraient faire oublier la porosité existante entre ces mouvances. C’est ainsi que Marine Le Pen a finalement réussi à former en juin 2015 un groupe au Parlement européen. Baptisé l’Europe des nations et des libertés, ce groupe politique compte 38 membres, dont certains sont issus de formations aux positions sulfureuses, telles que la Ligue du Nord, le FPÖ, le PVV, le KNP (parti polonais qui cultive le révisionnisme et parle ouvertement de « colonisation » arabo-musulmane), le Belge Vlaams Belang (formation séparatiste flamande) et l’Ukip. Si le projet institutionnel de ces formations reste flou, il est clair qu’elles valorisent la « démocratie directe » au détriment de la démocratie représentative. Elles colportent volontiers le slogan du « coup de balai » destiné à chasser du pouvoir des élites jugées corrompues et coupées du « peuple », celui-ci étant conçu comme une entité transhistorique, un ensemble formé par un fonds culturel invariant et homogène, d’où la distinction entre les nationaux « de souche » et les autres.
En surfant sur l’arrivée massive de migrants sur le sol européen, les droites radicales profitent de la hausse des ressentiments. En Autriche, en Suède, aux Pays-Bas ou encore en Allemagne, les discours dénonçant « le tsunami de l’asile en provenance de pays musulmans » (selon la formule du Néerlandais Geert Wilders, du Parti pour la liberté), ont un succès de plus en plus inquiétant. Or, aux conséquences néfastes pour l’accueil et l’intégration de nouvelles populations en Europe, il faut ajouter le danger que les discours d’extrême droite représentent en matière économique. En effet, les droites radicales promeuvent en général un capitalisme exclusivement national, fondé sur une hostilité explicite à la mondialisation, celle-ci étant désignée comme la cause des problèmes économiques européens. Face à la crise, l’extrême droite propose un « changement drastique d’économie », mais cette proposition s’avère vaine et infondée. Et qui plus est totalement contraire à l’essence même de la construction européenne, qui vise depuis 1957 à rapprocher de manière toujours plus intégrée les Etats membres.
Bruxelles doit réagir
Ainsi, l’inclusion en 2000 du FPÖ dans la coalition gouvernementale autrichienne « ne semble pas avoir radicalement changé les politiques publiques menées », analyse Christophe Bouillaud, professeur à Sciences Po Grenoble. Le discours raciste du parti, en revanche, n’a fait que se renforcer depuis cette expérience. En Italie, au Danemark et aux Pays-Bas, les partis d’extrême droite ayant participé au gouvernement se sont montrés aussi inféconds et inefficaces en matière économique que les formations qu’ils étaient censés combattre. A une différence près : leur inanité s’accompagne souvent de dérives autoritaires, comme c’est notamment le cas de Victor Orban en Hongrie, qui s’en prend clairement à la liberté d’expression et altère profondément le régime démocratique.
En Grèce, Panos Kammenos, « l’encombrant allié d’Alexis Tsipras » comme le surnomme la presse locale – mais pas que –, continue de faire grincer des dents. Après avoir combattu les mesures économiques suggérées par les créanciers du pays, le chef du parti souverainiste des Grecs indépendants, membre détonnant du gouvernement hellène, ne cesse de multiplier les dérapages médiatiques. En mars 2015, M. Kammenos, alors ministre de la Défense, menace d’« inonder l’Europe de migrants » si celle-ci n’arrive pas à régler la dette grecque. « On leur distribuera des papiers valides qui leur permettront de circuler dans l’espace Schengen. Ainsi, la marée humaine pourra se rendre sans problèmes à Berlin. Et tant mieux si, parmi ces migrants, se trouvent des djihadistes de l’État islamique », avait-il osé lancer.
Panos Kammenos illustre parfaitement la capacité de nuisance politique et économique de l’extrême droite. Avec des discours agressifs contre la « troïka », il avait réussi à atteindre 10 % des suffrages, trois mois après la création de son parti, lors des législatives de mai 2012. Pendant la campagne, il n’hésitait pas à affirmer que la Grèce « avait été victime d’un complot international » visant à la brader aux nations les plus offrantes. Or, ministre de la marine à l’époque, il avait lui-même participé aux négociations en vue de la concession du port du Pirée à la Chine en 2008 – dont le dénouement vient d’être acté récemment. Mais M. Kammenos ne semble pas avoir peur de la contradiction. S’il promet par exemple d’attaquer la corruption et les paradis fiscaux, il baigne lui aussi dans des affaires révélées par la presse locale, notamment la possession d’un yacht familial supposé détenu par des sociétés offshore.
Alors que les extrêmes droites européennes poussent des formations traditionnelles de droite à alourdir leurs programmes en mesures sécuritaires – frôlant parfois la xénophobie –, Bruxelles doit à tout prix empêcher que leur influence ne s’étende sur les idées et les programmes économiques nationaux. Pour cela, il est bien sûr nécessaire que les gouvernements proposent des solutions et des projets politiques et économiques à la hauteur des enjeux actuels. Mais ils ne sauraient reléguer l’UE au rang de faire-valoir : c’est l’Union qui a tout à perdre de la montée de l’extrême droite ; c’est son projet politique et social qui est remis en question ; c’est à elle d’agir en première ligne.
Source : Affaires internationales
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Camps de Grande-Synthe et Calais: deux stratégies aux résultats différents
Le nouveau camp de migrants de Grande-Synthe, de type HCR, a accueilli tous ses occupants en trois jours, malgré l'opposition du gouvernement. Une situation bien différente de celle de Calais, où l'Etat, qui démantèle la zone "sud" de la "Jungle", peine à convaincre les réfugiés d'intégrer le camp en dur.
- Quelles sont les propositions de logements offertes ?
A Calais, les services de l'Etat proposent deux options principales, lors de "maraudes sociales" régulières à l'intérieur de la "jungle" :
- soit le centre d’accueil provisoire (CAP), un espace clos aménagé par l'Etat, pouvant accueillir 1.500 personnes dans des conteneurs chauffés de 12 places.
- soit l'un des 112 centres d'accueil et d'orientation (CAO) de France où les migrants pourront déposer une demande d'asile.
Dans l'esprit de la préfecture, le CAP est un sas, "les migrants y venant avant de le quitter pour des CAO". Il est doté de toilettes, mais pas pourvu en douches et il n'est pas possible d'y cuisiner: il faut pour cela se rendre au centre d'accueil Jules Ferry tout proche. Le fonctionnement est assuré par une quarantaine de salariés de l'association La Vie active.
A Grande-Synthe, des agents de l'OFPRA (protection des réfugiés) et de l'OFII (Office français de l'immigration et de l'intégration) effectuent aussi des "maraudes sociales".
Mais, pour "répondre à l'urgence humanitaire", le maire écologiste Damien Carême, sans le soutien de l'Etat, a ouvert lundi un camp avec le concours de Médecins sans frontières, où 1.300 personnes sont logées dans des cabanons chauffés de quatre places. Douches, toilettes et espaces de vie (cuisines, école) y sont installés. Les services annexes (repas, cours, soins) sont assurés par des bénévoles.
Il se substitue au cloaque de Basroch, aux conditions sanitaires épouvantables.
MSF l'a financé à hauteur de 2,6 millions d'euros, la ville et la communauté urbaine de Dunkerque apportant 0,5 million d'euros. Le maire espère une prise en charge du coût par l'Etat. "Ce n'est pas envisagé", a répondu le préfet du Nord Jean-François Cordet. Depuis le début de la crise des réfugiés, le gouvernement s'est toujours catégoriquement opposé à l'ouverture de camps de réfugiés sur le territoire national.
- Pourquoi des réticences plus fortes à Calais ? -
Les migrants restent méfiants vis-à-vis du CAP, ouvert en janvier et dont quelque 200 places sont encore vacantes. "Il reste des inquiétudes à dissiper, des discours faux de passeurs et de militants +No border+ à déconstruire", observe la préfecture du Pas-de-Calais. En cause principalement: son aspect sécuritaire. Les entrées et sorties du camp, entouré de grilles imposantes, y sont contrôlées, au moyen d'une identification de "la morphologie palmaire" assimilée par des migrants à une prise d'empreintes digitales.
"A Grande-Synthe, c'est un camp humanitaire libre d'accès, alors que le CAP est un camp d'Etat avec contrôles des entrées", fait valoir Olivier Caremelle, directeur de cabinet de la mairie écologiste nordiste.
S'y ajoute la structure du nouveau camp de "la Linière": "on a voulu proposer des espaces plus personnels et personnalisables pour des familles et non des dortoirs sans réels lieux de vie communautaires comme à Calais", explique Angélique Muller, coordinatrice à Grande-Synthe de MSF.
- Les camps sont-ils limités dans le temps ?
Oui selon les responsables, mais aucune échéance n'a été fixée pour leur démantèlement.
La préfète du Pas-de-Calais a régulièrement rappelé son souhait de ramener la population de la "jungle" et de ses annexes à "2.000 personnes sur le site", contre 3700 (source préfecture) à 7000 (source associations) aujourd'hui. Sur les 18 hectares de la "Jungle", 7,5 sont en cours de démantèlement dans la partie sud, mais aucune date n'a été donnée pour la partie nord, où vivent, hors CAP et centre Jules Ferry, entre 1.100 personnes (préfecture) et 2.040 (associations).
"Les réfugiés n'ont pas vocation à rester 10 ans. On les a sortis du bourbier, à eux de montrer leur motivation à vouloir rester dans un camp sommaire ou effectuer une demande d'asile", estime de son côté M. Caremelle. "La Linière" est cependant dimensionné pour "à terme" 2.500 personnes, selon MSF.
David Courbet
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Hollandie : mosquée géante en construction à Tulle
Tulle, la ville laboratoire du hollandisme est en train de faire voter un projet de construction d’une mosquée immense, complètement disproportionnée à la taille de la cité. En dehors de l’interrogation légitime des élus de l’opposition locale sur la participation des contribuables corréziens à un tel édifice, la hauteur du minaret et la taille du projet, qui ambitionne d’abriter une école coranique, illustrent l’islamisation de notre pays, dont même les terres rurales sont désormais touchées.
Comme s’en étonnent les opposants locaux dans une brochure qu’ils ont distribuée lorsqu’ils ont réalisé que la mairie (ancien fief de Hollande tenu par Bernard Combes, son conseiller à l’Elysée) ne voulait pas aborder ce sujet et voulait faire passer cette construction dans la pénombre la plus totale, le projet est pharaonique pour une petite ville comme Tulle. Surtout si il doit être financé par les impôts locaux des Corréziens…
La future mosquée tulliste devrait donc faire 1200 m2 et être composée, en plus d’un appartement pour l’imam (salarié par qui ?), de salles de prières séparées pour les hommes et les femmes, mais également de 4 salles de cours qui posent la question légitime de savoir s’il y est également prévu l’installation d’une école coranique.
Bien sûr, le minaret d’une hauteur de 13m96 installé sur cette colline surplombera la ville, comme un symbole de domination, choquant ainsi l’inconscient collectif populaire, qui n’est pas manipulé par les médias et sait encore renifler un mauvais présage… D’ailleurs, cette future mosquée prévoit une possibilité d’accueil pour 500 fidèles, alors que la communauté musulmane de Tulle est composée de moins d’une centaine de musulmans pratiquants. Pourquoi alors un si grand bâtiment ? A moins qu’ils aient prévu des arrivages… Histoire d’entretenir les clientèles électorales ? Ca ne serait pas surprenant venant d’un parti qui est au pouvoir grâce au vote massif des musulmans français.
Dans une petite ville entourée de campagne de 12 000 habitants, au fin fond du Limousin, en Corrèze, la construction d’un minaret à l’entrée de la ville donne raison à ceux qui s’inquiètent de l’influence grandissante de l’Islam en France. Et il ne s’agit pas que d’une anecdote : l’identité nationale se construit aussi autour d’une esthétique et de la projection que l’on a du monde dans lequel on vit. En l’occurrence, la France des clochers veut encore dire beaucoup pour de nombreux Français attachés à notre paysage urbain. Il ne faut pas négliger l’impact psychologique, lié au remplacement de ces clochers, synonymes de notre civilisation occidentale, judéo-chrétienne, héritée de Rome et de la Grèce antique, par de minarets, symboles d’une autre culture, une autre civilisation, qui ont aussi leurs attraits et leurs inconvénients, mais qui ne sont pas les nôtres.
Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront vingt millions et après-demain quarante ? Si nous faisions l’intégration, si tous les Arabes et Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherait-on de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées !
Malgré l’indépendance de l’Algérie dont parle le général de Gaulle dans cette célèbre phrase, et à cause de la lâcheté de ses successeurs, nous en sommes arrivés là. Le général pensait surtout qu’une telle situation se terminerait dans un bain de sang si elle devait avoir lieu… Souhaitons qu’il y ait une prise de conscience avant que l’on en arrive là.
15:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
Trois mosquées neuves et une école privée musulmane en projet à Clermont-Ferrand
“Trois quartiers de Clermont-Ferrand vont avoir une mosquée neuve. Des projets sont en cours à la Gauthière, aux Gravanches et dans les quartiers nord où devrait être construit le premier collège privé musulman d’Auvergne.” dirigé par les radicaux de l’UOIF à laquelle est rattachée la mosquée Assalam qui porte le projet.
15:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
L’accueil des réfugiés, ou le réveil des divisions allemandes
Les violences à l’encontre des migrants sont nombreuses dans l’ex-RDA.
Divisée entre Est et Ouest sur l’accueil des réfugiés, l’Allemagne est à l’image de l’Europe.
La Saxe, son histoire ancienne, ses pierres baroques, ses vins et… sa xénophobie. Avec une redoutable constance depuis l’été, ce Land (État régional) de quatre millions d’habitants, situé dans l’ex-République démocratique d’Allemagne (RDA), se rappelle au « bon » souvenir des médias par des actes racistes envers des réfugiés.
L’un des derniers en date remonte au 21 février, quand un foyer de demandeurs d’asile de la petite ville de Bautzen a pris feu dans la nuit, très probablement après un geste criminel, devant des badauds ivres et hilares.
À l’Est, émergence d’un nationalisme xénophobe
La Saxe ne constitue pas, loin de là, la destination principale des exilés qui atteignent l’Allemagne. Ces derniers sont bien plus nombreux dans l’ouest du pays, en Bavière ou dans le Bade-Wurtemberg notamment.
Mais la violence à l’encontre des demandeurs d’asile y est bien moins fréquente et intense que dans ce Land frontalier de la République tchèque et de la Pologne. Sa capitale, Dresde, est le berceau du mouvement d’extrême droite Pegida, apparu à l’automne 2014.
La région est représentative de l’ex Allemagne de l’Est, qui n’échappe pas à cette règle vérifiée ailleurs en Europe : la haine de l’étranger y est inversement proportionnelle à sa présence. Mais le constat y surprend plus qu’ailleurs.
« La crise des réfugiés a réveillé un potentiel nationaliste et xénophobe qui, jusqu’alors, était en sommeil, indique Stefan Sievert, chercheur à l’Institut de Berlin pour la population et le développement. Il existe partout en Allemagne mais est plus important dans l’ancienne RDA. »
La création de Pegida ou la présence de cinq élus du parti national-démocrate (NDP, néo-nazi) au parlement de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, Land que borde la mer Baltique, ne pouvaient-elles pas être considérées comme des indices ? « Rétrospectivement, ce sont des alertes, mais alors, il était impossible de prédire cette violence », nuance Stefan Sievert.
L’Allemagne, métaphore européenne
Vingt-six ans après sa réunification, l’Allemagne constate, à la faveur de la crise des réfugiés, qu’un profond fossé demeure entre les esprits des deux côtés de l’ancien Rideau de fer. L’Est est moins habitué que l’Ouest à accueillir des étrangers.
Le taux de chômage y est plus élevé. La société civile y est moins développée. Conjuguées, ces spécificités, en grande partie héritées du communisme, expliquent les réactions xénophobes, qui ne sont toutefois pas absentes dans les régions occidentales de l’Allemagne.
L’analyse vaut à l’échelle de l’Union européenne, dont l’Allemagne divisée offre une sorte de reflet miniature. Jusqu’à ses dirigeants, l’Europe centrale s’est montrée hostile à l’accueil des exilés, suspectés haut et fort en Hongrie et en Slovaquie d’être des terroristes, ou, en Pologne, de véhiculer des maladies. Autant d’anciens pays communistes où, comme dans l’ex-RDA, les étrangers ne représentent qu’une part infime de la population.
Marianne Meunier
04:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
Qui utilise les réfugiés comme arme pour diviser l’Europe ?
Le 14 février le journal allemand « Frankfurter Allgemeine Zeitung » titrait : « Poutine utilise les réfugiés comme arme ».
Le « FAZ » cite ici ce que le sénateur américain John McCain avait dit la semaine précédente lors de la « conférence de Munich sur la sécurité ». Le « FAZ » écrit : « Pour le partisan de la ligne dure qu’est John McCain, Poutine n’a qu’un seul but : diviser l’Occident ». Il est révélateur que le multimilliardaire américain George Soros a utilisé presque les mêmes mots que McCain sur son site internet « project-syndicate.org » le 10 février, donc deux jours avant le début de la conférence de Munich sur la sécurité.
Soros écrit ce qui suit : « Le but actuel de Poutine, c’est d’accélérer la dissolution de l’UE, et le meilleur moyen pour y parvenir, c’est de l’inonder avec des réfugiés ». Selon Soros, c’est la Russie qui provoque les énormes flux de réfugiés, parce qu’elle effectue sans cesse selon lui des attaques aériennes contre la population civile en Syrie. Evaluons maintenant les accusations de McCain et Soros contre Poutine.
Premièrement. Les flux massifs de réfugiés ont déjà commencé en 2014, donc bien avant que la Russie n’intervienne dans le conflit syrien avec des bombardements. L’agence des Nations Unies pour les réfugiés indique fin 2014 un nombre de 3,88 millions de Syriens en fuite.
Deuxièmement. L’escalade militaire au Proche-Orient, qui s’intensifie continuellement, peut être en grande partie attribuée aux activités du gouvernement des Etats-Unis et de ses instigateurs. La mise en place, l’entraînement et le financement du groupe terroriste islamique « EI » par les services secrets américains (la CIA) fait partie de cette escalade. Le gouvernement américain a lui-même avoué que la cible véritable de la « coalition anti-EI » n’est pas le groupe terroriste « EI », mais la Syrie elle-même. Le gouvernement des Etats-Unis a donc plus nui à la Syrie avec ses bombardements pendant des années, qu’elle n’a efficacement combattu le groupe terroriste EI. C’est exactement cela qui a principalement provoqué les vagues de réfugiés syriens.
Troisièmement. Il est avéré que le spéculateur financier américain George Soros soutient les flux de réfugiés vers l’Europe depuis 2005 déjà. Il met cela en œuvre au travers de son réseau qui englobe ses médias et douze fondations extrêmement riches appelées « fondations pour la démocratisation ». Soros a posé l’exigence que dans un futur proche l’UE accepte un million de demandeurs d’asile par an. « Pro Asyl » est vu comme « la branche allemande des fondations Open Society », à travers lesquelles Soros soutient la migration vers l’Allemagne.
Quatrièmement. Au reproche du premier ministre hongrois Viktor Orban contre Soros, « d’attiser le feu et de vouloir affaiblir l’Europe à travers la vague de réfugiés », Soros a répondu de la manière suivante : « Le plan d’Orban considère que la protection des frontières des pays est le but et les réfugiés sont les obstacles. Notre plan en revanche considère que la protection des réfugiés est le but et les frontières des pays sont l’obstacle ».
Selon le docteur Michael Vogt, journaliste et professeur à l’Université de Leipzig, Soros a pour la première fois « vendu la mèche » avec cette déclaration. De plus, le professeur Vogt a dit dans un exposé : « Pour la première fois il est dit clairement qu’il s’agit de nier, de détruire et de ruiner les frontière des pays (c’est-à-dire les identités nationales), et que cela est le but déclaré d’un plan en six étapes ».
En résumé nous pouvons dire qu’aussi bien le sénateur américain McCain en tant que représentant du gouvernement américain, que le globaliste Soros veulent faire porter le chapeau au président russe pour ce qu’ils ont précisément eux-mêmes planifié de manière ciblée et mis en pratique sans aucun scrupule, à savoir la dissolution des identités nationales et des frontières ainsi que l’affaiblissement et la déstabilisation totale de l’Europe au moyen des immenses flux de réfugiés. L’Europe aussi doit sombrer dans la destruction et le chaos et appeler au secours un nouvel ordre mondial, comme cela est déjà arrivé au Proche-Orient et au Moyen-Orient, ainsi qu’en Afrique du Nord.
Mais ce nouvel ordre mondial va conduire les peuples dans la dépendance totale, la misère et l’esclavage.
Sources:
http://www.faz.net/aktuell/politik/sicherheitskonferenz/senator-mccain-putin-nutzt-die-fluechtlinge-als-waffe-14069548.html.
http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/peter-orzechowski/der-heimliche-drahtzieher.html;jsessionid=267D8CA60BD909D4CB02AB668DE40ED6
http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/deutschland/friederike-beck/betreutes-fliehen-george-soros-und-das-netzwerk-um-pro-asyl.html;jsessionid=A2E7437F82F67144879428800702B82E
https://www.project-syndicate.org/commentary/putin-no-ally-against-isis-by-george-soros-2016-02/german
http://www.info-direkt.eu/duell-viktor-orban-george-soros/
http://www.bloomberg.com/news/articles/2015-10-30/orban-accuses-soros-of-stoking-refugee-wave-to-weaken-europe
http://www.breitbart.com/london/2015/11/02/soros-admits-involvement-in-migrant-crisis-national-borders-are-the-obstacle
04:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
Grande-Synthe: fin du déménagement des migrants vers le nouveau camp
Le déménagement de plus d'un millier de migrants du camp insalubre du Basroch vers un autre aux normes internationales à Grande-Synthe (Nord), premier du genre en France, est terminé, a-t-on appris jeudi auprès de la mairie.
"C'est un vrai succès, une satisfaction. Il faut à présent passer à autre chose pour que la relation avec les associations se passe le mieux possible", a affirmé à l'AFP le directeur de cabinet du maire, Olivier Caremelle.
D'après le dernier comptage de la préfecture du Nord, 1.050 personnes, majoritairement des Kurdes irakiens, dont 60 femmes et 74 enfants, vivaient dans le camp du Basroch, le deuxième plus grand bidonville de France après la "Jungle" de Calais en cours de démantèlement.
Mais selon la coordinatrice de MSF à Grande-Synthe, Angélique Muller, 1.300 personnes ont été accueillies depuis lundi dans le nouveau camp, dit de "la Linière".
Pour le moment, 267 cabanons en bois et chauffés ont été construits par l'ONG et au moins 18 autres sont en train de l'être. "Le camp a été dimensionné pour pouvoir accueillir 2.500 personnes", a rappelé Mme Muller.
Lundi, ce premier camp aux normes internationales en France, un projet de la mairie et de Médecins sans frontières, avait accueilli ses premiers occupants.
Ce déménagement fait l'objet d'un différend entre l'Etat et le maire écologiste Damien Carême qui a critiqué la mise en demeure du préfet du Nord Jean-François Cordet de mise aux normes des installations.
"Il va à présent falloir que l'Etat infléchisse sa position. On compte sur lui. Plutôt que d'être dans le déni et le mépris, car ces camps existent, on a décidé de prendre en charge ce camp en proposant des réponses individuelles aux réfugiés", a affirmé le directeur de cabinet du maire écologiste de cette ville de 21.000 habitants proche de Dunkerque.
"Le maire a eu un regard bienveillant et humanitaire sur ces réfugiés en les considérant pour ce qu'ils étaient, des personnes qui fuient la guerre", a-t-il déclaré.
Dans un communiqué paru mercredi, plusieurs associations dont Amnesty international, l'Auberge des migrants, Emmaüs, MSF ou encore la Ligue des droits de l'Homme, ont dénoncé un "cynisme hors norme" de l?État concernant ce camp, "déjà menacé de fermeture", selon elles, par l'attitude du préfet.
Les signataires ont déploré que l?État "se pose en inspecteur des travaux finis" au lieu de "s'engager enfin dans des actions concrètes dont beaucoup relèvent de sa responsabilité".
Pour sa part, le préfet du Nord souligne que "le sujet de la protection des personnes est un sujet fondamental" auquel il a le devoir de veiller. Interrogé mardi soir par l'AFP, il rappelait que la commission communale de sécurité n'avait pas inspecté avant son ouverture le site de "la Linière", ce qui revenait pour la mairie à se mettre "dans l'illégalité la plus totale". Il soulignait aussi que, après l'avoir visité, la commission de sécurité avait rendu "un avis défavorable" concernant le respect des normes de sécurité, édictant 14 prescriptions.
Selon M. Cordet, la mise en demeure signifie que la mise aux normes doit être faite "sans délai", en tout cas "dans les meilleurs délais". M. Cordet a pris note que, mardi, le maire était "plutôt dans la situation où il va faire" le nécessaire.
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Percée annoncée de l’AfD aux élections régionales allemandes
Les trois élections régionales de ce dimanche en Allemagne pourraient marquer un tournant dans le paysage politique. Sur fond de crise des réfugiés le parti populiste AfD, Alternative pour l’Allemagne, est en passe de faire son entrée dans les parlements régionaux.
La ville d’Offenbourg vit les dernières heures de cette campagne. L’accueil d’un millier de réfugiés a occupé le cœur des débats. Les électeurs vont avoir l’occasion d’exprimer leur opinion sur la politique d’ouverture menée par Angela Merkel à l‘égard des migrants. Ces scrutins vont donc servir de test politique pour la chancelière allemande. Avec l’arrivée l’année dernière de plus d’un million de demandeurs d’asile sur le territoire allemand, le parti Alternative pour l’Allemagne espère bien convertir dans les urnes son discours anti-immigration. Pour son candidat à Offenbourg le mouvement pourra peser davantage dans les débats. Selon Stefan Räpple « si nous entrons au Parlement alors nous serons vraiment dangereux pour le système. Et nous ferons progresser l’Allemagne ».
Si le pays a accueilli l’année dernière les réfugiés à bras ouverts les agressions parfois sexuelles commises lors de la nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne ont choqué les esprits. Certains responsables seraient en effet des demandeurs d’asile. Les partis traditionnels prennent au sérieux la progression de l’AfD. Dimanche dernier lors d‘élections locales la formation populiste est arrivée en troisième position.
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L’Université de sociologie de Bordeaux vandalisée
Portes défoncées à coup de pied, amphis souillés, salle de musique et instruments détruits, argent dérobé. C’est le triste constat d’une nuit de saccage dans les locaux de l’Université Victor Segalen à Bordeaux-Victoire.
Hier en fin de journée, 300 étudiants s’installent dans l’amphi Paul Broca de la faculté de sociologie de Bordeaux. L’opération est destinée à organiser une assemblée générale et bloquer l’entrée des cours ce jeudi matin. Dans la soirée, un groupe de plusieurs dizaines de casseurs sont passés à l’acte. Ils ont systématiquement saccagé les quatre étages du bâtiment. Tous les ordinateurs ont été détruits. Les portes ont été enfoncées à coup de pied. Les murs tagués. L’ensemble des instruments de la salle de musique ont été également détruits. De l’argent présent dans certaines caisses a été dérobé. Même les dossiers administratifs confidentiels ont été dégradés ou détruits.
Plusieurs dizaines de milliers d’euros de dégâts selon le témoignage d’un étudiant présent sur place ce matin. Pour le moment, on ignore si ces individus faisaient ou non partis des étudiants.
Université de sociologie saccagée pic.twitter.com/oKHohUO0sw
— medias motard (@motardmedias) 10 Mars 2016
Université bordeaux
Faculté des sciences porte condamné plusieurs dégât dans les locaux pic.twitter.com/5zeOJ8p8SL
— medias motard (@motardmedias) 10 Mars 2016
01:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
Kad Mera
Kad Merad, était invité des Grandes Gueules sur RMC, ce jeudi midi, pour promouvoir son film, Marseille. Interrogé sur la politique puisqu’il vient d’interpréter un homme politique dans la série diffusée sur Canal+, Le Baron noir, il s’est exprimé sur le parti de Marine Le Pen.
« Je suis tellement contre toutes ces idées, que je ne pourrais pas jouer un homme politique du Front national ».
« Je pourrais incarner un électeur du Front national, un homme qui se mettrait à hésiter ou à choisir, cela pourrait-être intéressant à créer. Mais pas un type qui ferait de la politique. Je ne lui trouve aucune circonstance atténuante. Je n’y trouve aucun plaisir« , a expliqué l’acteur.
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Deux prédicateurs radicaux samedi à Perpignan
Les profils des deux conférenciers, un imam et un "enseignant" qui interviendront samedi à la salle des Libertés, interpellent.
L'"invitation" circule sur les réseaux sociaux. Samedi soir, la salle des Libertés de Perpignan, accueillera une conférence sur le thème "L'éducation, notre priorité", qui sera animée par Rachid Haddach et Abou Omar. Deux hommes considérés comme des prédicateurs radicaux et dont la présence inquiète certains.
Des CV explicites
Ainsi Christine Espert, présidente du Modem 66 et vice-présidente de l'association L'Olivier, a-t-elle été interpellée par la "qualité" des deux conférenciers. "Ils véhiculent une idéologie sectaire qui est attentatoire aux valeurs de la République en général et aux droits des femmes en particulier !, réagit-elle. Laisser ces deux prédicateurs salafistes faire du prosélytisme dans une salle municipale en plein mois des droits des femmes est très inquiétant. Surtout dans une ville comme Perpignan où on sent un repli communautaire dans les quartiers.»
Quelques recherches sur internet permettent en effet de dresser des CV explicites de ces deux conférenciers. Ainsi Rachid Haddach, qui se présente comme "enseignant et conférencier", est né et vit toujours en Belgique où il a officié (officie encore ?) au CICB, le Centre islamique et culturel de Belgique. CICB qui fait partie de la Grande mosquée de Bruxelles, construite par l'Arabie saoudite qui en détient toujours le bail.
Un conférencier "surveillé de près"
Après les attentats qui ont fait 130 morts à Paris en novembre dernier, l'hebdomadaire Marianne republiait une enquête qui évoquait longuement Haddach et ses prêches. La journaliste s'interrogeait : "Pourquoi Abdelkader Merah, connu pour défendre des positions aussi radicales que celles de son frère, Mohamed Merah, auteur des attentats de Toulouse, a-t-il assisté, selon une note des renseignements français, le 14 janvier 2007, à l'écart du centre-ville toulousain, à une conférence de Rachid Haddach, célèbre prédicateur lié au CICB de Bruxelles et débarqué la veille à l'aéroport de Carcassonne ?". Selon Marianne, qui s'appuie aussi sur le témoignage d'un journaliste belge, "si on écoute bien, on peut percevoir à quel point le discours d'Haddach est radical", le prédicateur "ne cesse de frôler la ligne jaune. Il le sait, il est surveillé. De près".
Et l'ex-imam d'une mosquée salafiste
Le second conférencier, Abou Omar, est un ex-imam d'Argenteuil, une mosquée identifiée comme salafiste, c'est-à-dire pronant l'Islam rigoriste des premiers siècles et s'appuyant sur la charia. Il a été licencié par l'association qui gère ce lieu de culte pour avoir accusé celle-ci de malversations. Abou Omar prêche aujourd'hui à la mosquée de Puteaux.
Enfin, l'organisateur de ce rendez-vous perpignanais est l'association Transmettre. Basée à Toulouse, elle dirige une école primaire privée hors contrat (à l'enseignement libre donc) et dispense des cours d'arabe en milieu associatif.
Frédérique Michalak
00:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un gala pour financer la mosquée de Montfermeil
L’association socioculturelle des musulmans de Montfermeil espère une ouverture de la mosquée au printemps 2018. Ils organisent ce vendredi un gala de bienfaisance, à Clichy-sous-Bois, pour faire le point sur l’avancement des travaux et récolter des fonds, autour d’un repas gastronomique et d’animations, avec des lots à gagner, dont un pèlerinage à La Mecque.
Le chantier, qui a démarré l’été dernier, a pris quatre mois de retard «du fait du dépôt de bilan d’une entreprise », précise un représentant de l’association.
Vendredi 11 mars, à partir de 19 h 30, 30 €, à l’Espace 93 (3, place de l’Orangerie) à Clichy-sous-Bois.
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jeudi, 10 mars 2016
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Intervention de Thomas Joly à la Table-ronde de Terre et peuple du 29 novembre 2015
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Un nouveau pas dans la destruction progressive et programmée de notre patrimoine culturel et de nos racines chrétiennes.
Réagissez contre le danger de transformation de nos églises en mosquées.
Oui, c'est là une menace bien réelle qui plane sur les clochers de nos villes et de nos villages lorsqu'ils ne sont plus desservis par un prêtre.
Cette proposition révoltante a déjà été avancée par le recteur de la Grande Mosquée de Paris en juin dernier. Il a exprimé l'intention de "récupérer les églises vides" pour le culte musulman.
Cette idée a suscité un vif rejet dans tous les secteurs de l'opinion. Non seulement les églises ne sont pas matériellement vides, mais surtout elles sont remplies de nos souvenirs, de notre histoire, de notre culture et de notre civilisation.
"Ne touchez pas à nos églises, elles sont l'âme de la France !"
Mais il y a encore plus grave. Car la remise en cause de l'héritage culturel de la France chrétienne n'est pas seulement venue d'un représentant de l'Islam en France.
Car après le choc initial, les catholiques français se sont sentis trahis par l'évêque d’Évry, Mgr Dubost.
Dans une entrevue donnée au "Figaro" (15 juin 2015) il a soutenu la proposition de M. Boubakeur en prononçant ces mots pour le moins étranges : "Je préfère que les églises deviennent des mosquées plutôt que des restaurants". (Mais personne ne songe à les transformer en restaurants!)
Voilà pourquoi je vous demande, si vous le voulez bien, d'agir avec moi :
– Signez dès maintenant le texte : "Correction fraternelle à l'évêque d’Évry : nos églises pour les musulmans ? Les Français disent massivement NON !"
(La TFP, avec sa campagne "La France a besoin de la culture chrétienne" se joint ainsi à l'initiative lancée par l'association amie Avenir de la Culture).
La suite avec la pétition en ligne (cliquez ici)
17:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
Migrants : l’été sera chaud, très chaud
Il faut lire la presse suisse, belge ou carrément la presse israélienne ou les articles du Spiegel repris par le Daily Mail (et traduits par Fdesouche) pour trouver des échos de ce qui préoccupe sérieusement nos voisins allemands : la crainte que « l’immigration conduise à davantage de criminalité et à une charge de travail accrue » du fait d’une augmentation exponentielle « du nombre de délits (violences, atteintes à la propriété, agressions sexuelles et trafic de stupéfiants) ».
C’est ce qui est écrit dans un document intitulé « Défis et impact sur la police » émanant du ministère de l’Intérieur de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie. En principe confidentiel, il a néanmoins été communiqué au site du Spiegel. Tablant sur les chiffres d’un rapport de l’an passé émanant du Bureau pénal fédéral (BKA) – chiffres approximatifs car trois des seize Länder n’ont pas transmis leurs statistiques -, la police s’attend à « un pic de crimes de la part des réfugiés, y compris dans le domaine de la drogue et des infractions sexuelles, ainsi qu’une augmentation de la radicalisation contre l’État ».
Si la très grande majorité des 1,1 million de migrants enregistrés en 2015 n’ont commis aucun délit, il faut néanmoins leur en imputer « plus de 200.000, dont les deux tiers impliquent le vol, la contrefaçon et la délinquance financière. Environ 18 % constituent des infractions dites physiques, comme des blessures, des menaces et des contraintes. »
On relève également dans le rapport l’influence toujours plus prégnante des islamistes qui sèment l’« agitation » au sein des foyers d’asile, entraînant la radicalisation de nombreux migrants. On rapporte aussi que Hans-Georg Maaßen, le chef du Service de renseignement intérieur allemand (l’Office pour la protection de la Constitution), a prévenu que les mineurs arrivés seuls en Allemagne « pouvaient constituer une proie facile pour les islamistes ».
À tous ces éléments, il faut ajouter les crimes et délits commis à l’intérieur des camps et dont l’estimation, par définition, ne peut être que très approximative. En août dernier, un groupement de travailleurs sociaux et mouvements de défense des droits des femmes a adressé une lettre aux chefs de partis politiques du Parlement régional de Hesse afin d’attirer leur attention sur la situation des femmes et des enfants dans les camps de réfugiés. « Un nombre croissant de femmes et de jeunes filles hébergées dans des abris pour réfugiés en Allemagne sont violées, agressées sexuellement et même forcées à se prostituer par les demandeurs d’asile de sexe masculin », écrivent-ils, ces derniers les considérant comme du « gibier sauvage » (sic) à leur disposition. « Nous recevons également un nombre croissant de rapports faisant état de prostitution forcée. Et il faut le souligner, ce ne sont pas des cas isolés […] Même en plein jour, traverser le camp est une situation terriblement dangereuse pour de nombreuses femmes. »
La radio bavaroise Bayerischer Rundfunk révèle qu’environ 80 % des réfugiés/migrants dans ces centres d’hébergement sont des hommes. Et quand elles ne sont pas violées, le prix des rapports sexuels avec des femmes demandeurs d’asile est de 10 euros.
Quant à la Bayernkaserne, une ancienne base militaire de Munich transformée en centre d’accueil pour réfugiés, un travailleur social l’a décrite ainsi : « C’est le plus grand bordel de Munich. »
Marie Delarue
16:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
Il ne faut pas confier la déradicalisation à des associations musulmanes
Présence djihadiste parmi les migrants, réponse sécuritaire au terrorisme, échec de la déradicalisation… Thibault de Montbrial analyse.
16:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Erdoğan, lui, connaît l’art de la guerre
L’Europe s’apprête à sous-traiter la question des migrants à la Turquie : Erdoğan rafle la mise, car celui qui tient le robinet des flux migratoires en Europe est le véritable maître du jeu.
Dans une proposition surprise, Ankara accepterait que l’Europe lui renvoie les migrants irréguliers (économiques) qui ont transité par la Turquie, ainsi que certains Syriens débarqués en Grèce. De son côté, l’Europe s’engagerait à accueillir dans l’Union européenne un réfugié venant de Turquie pour chaque personne reconduite par la Turquie, un principe baptisé « un Syrien pour un Syrien ».
En paiement, la Turquie recevra 6 milliards d’euros (au lieu de 3), l’Europe libéralisera la fourniture de visas pour les ressortissants turcs et le processus d’intégration de la Turquie à l’Europe sera accéléré.
Un dirigeant européen, après douze heures de sommet avec la Turquie, a lâché : « Nous avons affaire à des maîtres chanteurs. Et ils savent très bien jouer de nos divisions et de nos faiblesses européennes. »
Et si Erdoğan avait lu Sun Tzu ?
Sun Tzu est un général chinois, mort l’année qui vit naître Périclès, il y a vingt-sept siècles. Il est connu pour son ouvrage L’Art de la guerre. Voici quelques extraits de ce petit opuscule de 13 chapitres, frappant d’actualité :
« Le nœud des opérations militaires dépend de votre faculté de faire semblant de vous conformer aux désirs de votre ennemi. »
« Traversez le gouvernement de votre ennemi, semez la dissension parmi ses chefs, fournissez des sujets de colère aux uns contre les autres… faites-leur donner sans cesse de fausses alarmes et de faux avis ; voilà à peu près ce que vous devez faire, si vous voulez tromper par l’adresse et par la ruse. »
« Attaquez à découvert, mais soyez vainqueur en secret. Voilà en quoi consistent l’habileté et toute la perfection même du gouvernement des troupes. Le grand jour et les ténèbres, l’apparent et le secret ; voilà tout l’art. »
« Toute campagne guerrière doit être réglée sur le semblant ; ne manquez jamais d’offrir un appât à l’ennemi pour le leurrer… Plongez l’adversaire dans d’inextricables épreuves. Lorsque l’ennemi est uni, divisez-le. »
« La meilleure politique guerrière est de prendre un État intact… Il faut plutôt subjuguer l’ennemi sans donner bataille ; tel est l’art de la stratégie victorieuse. »
« Un habile général sait l’art d’humilier ses ennemis sans répandre une goutte de sang, sans tirer même l’épée ; sans mettre les pieds dans les royaumes étrangers, il trouve le moyen de les conquérir sans opérations. »
« Vous profiterez de la dissension qui surgit chez vos ennemis pour attirer les mécontents dans votre parti en ne leur ménageant ni les promesses, ni les dons, ni les récompenses. »
Et enfin : « La victoire est le principal objectif de la guerre. »
Les Européens, coincés entre la taqiya islamique – la dissimulation – et la très possible rouerie de la Turquie, ont tout intérêt à analyser avec grande précision les termes du marché qu’ils s’apprêtent à passer avec le futur ex-Empire ottoman, sous peine de se faire rouler dans le loukoum.
Yannik Chauvin
16:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
Haro sur Guillaume Gallienne pour ses propos sur le film Fatima
Je ne vais pas me livrer ici à l’art difficile, et tout à fait subjectif, de la critique de cinéma. Je me dois, d’ailleurs, de vous avouer ne pas encore avoir vu le film Fatima. Il n’y a rien de plus malhonnête que de juger une œuvre, quelle qu’elle soit, sur ses intentions ou l’idée que l’on peut s’en faire dans les médias et ailleurs.
Tout juste vais-je me contenter d’analyser les réactions qui ont fait suite à l’attribution du César du meilleur film au dernier opus de Philippe Faucon, réalisateur auparavant peu connu, et pas spécifiquement distingué par les critiques.
Son œuvre traite principalement de la question de l’immigration musulmane en France. Avant Fatima, il a réalisé La Désintégration, qui racontait la « radicalisation » de deux jeunes des quartiers dits « sensibles », et dans lequel jouait Rashid Debbouze, frère de.
J’avais trouvé malsaine la fascination ressentie par le réalisateur pour son personnage principal, salafiste haïssant la France. Triste ironie de l’Histoire, Charlie Hebdo avait descendu le film : « Lénifiant, d’une platitude analytique et esthétique qui ferait passer un exposé de collège pour une thèse de normalien, ce téléfilm aux allures de docu-fiction appliqué révèle un nouveau journaliste, mais pas encore un cinéaste. »
C’est avec un thème plus consensuel que Philippe Faucon se voit aujourd’hui consacré. Fatima narre l’histoire d’une femme de ménage d’origine maghrébine qui renoue avec ses filles suite à un accident de travail l’obligeant à s’arrêter. Un film au thème très « service public », louchant du côté d’un réalisme social qui plaît généralement aux jurés et aux institutions, ministère de la Culture compris. La plupart des critiques ont été bonnes, sans excès.
Dans ce concert de louanges polies, quelques voix dissonantes, notamment celle de Patricia Neves pour Marianne : « Bourré de bons sentiments voire de clichés – la mère dévouée, la patronne bourgeoise pingre, l’enfant pauvre qui veut devenir médecin et l’enfant riche qui ne fout rien, etc. -, le film déroule alors une succession de tableaux attendus qui frisent parfois la caricature. »
Typiquement le discours délivré à nos enfants en cours d’éducation juridique et sociale. L’immigrée est gentille, ses enfants sont vaillants. La Française « de souche » est radine, ses enfants sont mal élevés et fainéants. Certes, je n’ai pas vu le film. Pourtant, mon petit doigt me dit qu’il doit y avoir du vrai dans la critique de Patricia Neves. Fatima semble avoir toutes les caractéristiques du mauvais épisode de L’Instit déguisé en film de cinéma.
Un professionnel du cinéma le pense aussi. Pas n’importe qui. Rien moins que Guillaume Gallienne, sociétaire de la Comédie-Française, réalisateur primé l’an passé pour Les Garçons et Guillaume, à table !, personnalité médiatique appréciée dans et hors du sérail. « Je m’interroge quand même sur le choix du cinéma français, en tout cas de la famille du cinéma français, à vouloir, tout le temps, prôner la diversité culturelle. Parfois, je ne sais pas à quel point le moteur de ça est artistique ou politique », a-t-il déclaré au micro de RTL, suscitant l’ire de la presse bien-pensante. Didier Péron, rédacteur en chef adjoint du service culture de Libé, l’a carrément insulté et, comme il est d’usage, psychanalysé.
En France, il ne faut pas toucher aux tabous sous peine d’excommunication. Guillaume Gallienne l’apprend à ses dépens. Quant à moi, je le salue pour son courage, je le salue pour avoir osé susciter une polémique sur un sujet qui devrait nécessairement faire consensus dans le petit milieu compassé du cinéma bobo.
Vive la liberté d’expression !
Gabriel Robin
16:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
Partez en Syrie, les filles. Et surtout, restez-y !
A-t-on le droit de le dire ? Marre de ces « alertes disparitions inquiétantes » quand deux midinettes en mal de psy veulent partir en Syrie. Ras le bol de les voir envahir les bulletins d’infos pendant deux jours. Et maintenant, « les recruteurs » ! Ça claque comme un titre de film de Belmondo.
Deux jours de désinformation continue. On parle de radicalisation, sans oser dire plus. Parlerait-on « d’intégristes », on comprendrait que l’on est dans le domaine religieux, mais le mot est réservé à…
Les journalistes les plus dhimmitisés usent de l’adjectif « radicalisé » pour dédramatiser ; comme on dirait « Elle est en cinquième », « Elle est membre d’une assoc' ».
Ou bien, l’on prend l’air savant de ceux qui font mine de comprendre la gravité de la situation. Le diagnostic tombe, inéluctable. Manque plus que le toubib ôtant son masque en sortant de salle d’op : « Elle a été radicalisée ! » Comprenez atteinte d’une affection nuisant à leur santé. Contaminée par quelque bacille microbien ou un virus dont on ne réchappe pas. « Vous comprenez, ce n’est pas de sa faute. On n’y peut rien. » À son insu, la radicalisation, ou par hasard ? Oh, le méchant hasard ! Il est barbu ?
De quelle radicalisation s’agit-il ? Ça, on le tait. L’emploi de verbes qui ne sont pas d’action, par tous les médias, est une soumission journalistique telle que Houellebecq la décrit.
Les parents faussement perplexes comme tous – absolument tous – les parents de terroristes islamiques de dire : « Je ne comprends pas ! Ma fille est une brave petite. Elle n’a pas pu faire ça ! Elle a été prise dans un engrenage. » Hélicoïdale ou droite, la denture, Madame ? Serait-ce qu’un organe mécanique est cause de cette prise ? Aussitôt, les cellules de décontamination de niveau 4 se mettent en place : Attention, alerte radicalisation ! Une jeune fille risque de… risque de quoi, au fait ?
Le labo de campagne est monté, les journalistes ci-dessus cités entretiennent le suspense ! « Va-t-on les retrouver ? On les a vues ici ou là. Ah non, soyons prudents… On les aurait vues. Sous toute réserve. » Nous n’en savons pas plus. D’ailleurs, on ne sait rien. On ne sait pas si la fugue et l’envie de faire parler d’elles étaient les motifs de leur quasi-disparition ou si M. Ayrault va devoir rançon payer. Pensez donc, Madame Michu ! On ne peut pas les laisser faire cela. Alors que l’on vient de fêter la Journée de la femme.
Marre de ces « Ouf ! » de soulagement quand elles sont retrouvées. Heureusement, les cellules de déradicalisation sont activées. On évite que la contamination se propage. Comme la peste ou le typhus ? Par voie aérienne – Turkish Airlines – ou par contact et voie sexuelle ? Ah tiens ! Aurait-on droit de dire que l’endoctrinement subi serait une source pestilentielle ? Va-t-on les mettre en quarantaine et passer à l’insecticide les mosquées de Haute-Savoie ou de Sevran ?
Chers amis « radicalisé(e)s », je ne me battrai pas pour votre cause, mais si votre désir est de retourner vers un ensauvagement bestial d’avant l’Homo sapiens je me battrai pour que l’on vous laisse tenter vos choix, à vos risques et périls. C’est cela, le respect de votre dignité. Laisser aux hommes la liberté ! Laisser à chacun de choisir sa cause, de s’y donner…
Et d’y rester, sans espoir de retour.
Bertrand du Boullay
16:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
Des milliards d’euros pour les « immigrants-réfugiés » ?
La grande question qui agite depuis peu les sommités européennes et les eurodéputés - tous gens d’une grande utilité pour les Nations européennes, comme chacun peut aisément s’en rendre compte – est de déterminer le nombre de milliards d’euros que l’on va donner au gouvernement turc pour qu’il cesse d’enrichir l’Europe d’immigrés économiques, mêlés aux réfugiés politiques (par ailleurs épicés de quelques milliers d’honorables djihadistes).
Noble tâche que celle des commissaires exécutifs et des élus des Nations ! Distribuer une partie du produit des impôts prélevés sur les Européens pour l’exporter vers un gouvernement islamique, qui est responsable en partie du bourbier syro-irakien – qu’on l’appelle Daesh, État Islamique ou califat ressuscité ne change, hélas, rien à la réalité -, et qui achète des armes en grande quantité, ce qui est naturel puisque le Grand Turc Erdogan est le maître de l’avant-poste des USA dans la lutte d’influence contre la Russie.
D’abord, on ne se savait pas si riches : gaspiller 2, 3 ou 5 milliards d’unités de compte, alors que les agriculteurs crient misère en divers pays d’Europe et qu’il existe un énorme chômage en France, en Belgique, en Espagne etc… n’est-ce pas une véritable provocation envers les autochtones, par ailleurs soumis quotidiennement, dans des milliers de cités, au racisme anti-Blancs, au racket, aux vols et aux viols, spectacle généreusement offert aux Européens de souche par les fruits pourris de cette immigration-invasion ?
Encore une aide aux immigrés-réfugiés ? Alors que depuis le début des années 1980, rien qu’en France, on a dépensé, chaque année, des milliards de francs puis d’euros pour tenter d’intégrer les honorables immigrés venus d’Afrique, noire et maghrébine, avec l’immense succès que tout le monde peut constater. On nous dit que nos honorables gouvernants sont de puissants cerveaux, issus de grandes écoles ; ils devraient donc, en bonne logique, tirer l’enseignement de 35 années d’une politique rappelant le Tonneau des Danaïdes.
Pour justifier ces énormes dépenses, toujours renouvelées, il faudrait au moins donner une raison aux contribuables. Sommes-nous, peuples d’Europe occidentale, danubienne, scandinave ou centrale, responsables des guerres et des subversions qui ont perturbé les États islamiques depuis 2001 ? Lorsque des gouvernants français, italiens ou britanniques sont intervenus en Libye ou en Irak, en Afghanistan ou en Irak, les peuples – seuls souverains légitimes des États – ont-ils été consultés ?
Nenni, pas plus qu’ils ne l’ont été en 1976, lorsque les magiciens Chirac et Giscard ont sorti de leur chapeau le décret de « regroupement familial » en faveur des immigrés économiques, pour relancer la consommation intérieure, grâce à des allocations multiples aux familles, des subventions aux collectivités, et jusqu’au principe antidémocratique de la « discrimination positive »… tout cela revenant, en dernière analyse, à prélever d’énormes sommes sur le produit des impôts pour financer l’implantation en France d’allogènes que seuls divers employeurs et les patrons de la grande distribution avaient jugés utiles.
Il est amusant de constater que les éthologues connaissent bien les problèmes désastreux de la transplantation d’indésirables. « L’introduction d’animaux étrangers dans des régions où ils n’ont jamais existé et à l’écologie desquelles ils ne sont pas adaptés est considérée, à juste titre, comme une opération très risquée. Un grand nombre de zoologistes s’opposent totalement à ce genre de ‘’falsification de la faune’’. Mais comme certaines personnes concernées ont coutume de ne jamais demander leur avis aux spécialistes avant d’agir… elles ne les appellent à l’aide qu’après qu’il se soit produit des catastrophes impossibles à réparer ». (Pr Otto Koenig, in Das Paradies vor unserer Tür, Verlag Molden, Munich, 1971).
Les Nations n’ayant jamais été consultées par aucun gouvernement de la soi-disant Europe Unie sur le bien-fondé de l’invasion de dizaines de millions d’immigrés économiques en une période de chômage majeur (il y avait déjà 1 million de chômeurs autochtones, en France, l’année 1976) ou sur l’accueil massif (1,1 million en Allemagne pour la seule année 2015) de réfugiés politiques, réels ou supposés, on ne voit nulle raison de leur imposer un effort financier considérable de plus, en faveur d’Extra-Européens qui, toujours et partout, ont adopté un comportement méprisant ou agressif, parfois violent, souvent parasitaire (les relations entre les trafics de drogues et l’immigration africaine, proche-orientale ou caucasienne – notamment tchétchène – sont trop connues pour devoir être rappelées).
Back to Africa, Back to Mesopotamia ou Back n’importe où, tels sont les slogans qui viennent à l’esprit d’un Européen, lassé de la démagogie faussement humanitaire qui n’a pour seul but que de ruiner l’Europe.
Docteur Bernard Plouvier
16:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
Trois mosquées neuves et une école privée musulmane en projet à Clermont-Ferrand
Trois quartiers de Clermont-Ferrand vont avoir une mosquée neuve. Des projets sont en cours à la Gauthière, aux Gravanches et dans les quartiers nord où devrait être construit le premier collège privé musulman d'Auvergne.
Actuellement, Clermont-Ferrand compte cinq mosquées principales, qui accueillent environ trois mille fidèles, sans compter les petits lieux de culte et les salles de prière. Les nouveautés se situent à la ZUP de la Gauthière (une cinquantaine d'adhérents), dans les quartiers nord ( Bd Etienne Clémentel) et du côté des Gravanches où la mosquée Turque Sultan Ahmet (deux cent cinquante adhérents) doit être démolie et reconstruite sur un autre terrain d'ici 3 ou 4 ans rue Jacques Mailhot à côté de la déchetterie.
Le projet le plus important devrait être construit d'ici 5 à 10 ans boulevard Etienne Clémentel, dans les quartiers Nord. L'actuelle mosquée ASSALAM sera étendue sur un terrain voisin de plus de 2200 m2 en cours d'acquisition. Et grande nouveauté, le site accueillera un collège privé musulman, le premier en Auvergne. Il devrait accueillir à terme cinq cents à six cents élèves.
Tous ces projets sont financés par les associations qui gèrent les mosquées, par des appels aux dons auprès des fidèles locaux mais aussi auprès d'autres mosquées de France et d'Europe . Et c'est bien là, le nerf de la guerre ! Par exemple dans les quartiers nord, sans les 7 millions nécessaires, la nouvelle mosquée Assalam et le futur collège privé musulman ne pourront pas voir le jour. Pour l'instant 640 000 euros ont été collecté à 80% parmi les fidèles locaux mais aussi des mécènes de toute la France et d'Europe.
Enfin, le projet le plus avancé est la nouvelle mosquée de la ZUP de la Gauthière. Un 2ème permis de construire moins coûteux est en cours de validation. Le bâtiment de 2 étages à l'origine sera finalement de plain-pied, d'une surface de quatre cents m2 environ. Près de cent mille euros sont collectés sur les quatre cents mille nécessaires. Le début des travaux est prévu en octobre 2016, après le Ramadan.
Claudie Hamon
16:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Agressions de migrants : nouveau coup de filet à Calais mercredi
Milices civiles armées, agressions racistes, ratonnades.
Depuis de nombreux mois les exilés sont victimes d’agressions à Calais, des agressions parfois très violentes. La police enquête. Et depuis un mois, les interpellations et les mises en examen pour agressions de migrants se succèdent. Mercedi, « plusieurs personnes ont été interpellées à Calais, l’enquête porte sur des agressions de migrants », confirme la Police judiciaire de Lille qui est saisie de l’affaire, avant d’ajouter qu’en fin de journée hier que « les gardes à vue étaient toujours en cours ». Ces interpellations pourraient concerner des agressions datant de plusieurs semaines et lors desquelles des exilés auraient aussi été victimes de vol, comme cela a été le cas le 21 janvier pour un migrant de 15 ans passé à tabac, insulté et dont des affaires personnelles lui ont été dérobées.
Onze interpellations en février
Depuis plusieurs mois, le centre d’information juridique de l’Appel de Calais ainsi que Médecins du monde ont recueillis de nombreux témoignages d’exilés victimes « d’agressions fascistes ou de milices civiles, qui ressemblent à des policiers et qui sortent de véhicules banalisés ; ceux-là ont un mode opératoire bien spécifique », indique Marianne Humbersot du centre juridique. De nombreuses plaintes ont été déposées.
Le 22 février, quatre personnes ont été interpellées pour des agressions de mai et juin 2015 : trois hommes originaires de Oye-Plage et Grand-Fort-Philippe et une Marckoise, tous mis en examen par le parquet de Boulogne. Dix jours avant, sept hommes, dont certains très proches de mouvances racistes et de groupuscules d’extrême droite, ont été interpellés en flagrant délit à Loon-Plage, mis en examen et écroués. Tous ont fait des demandes de remise en liberté. L’un a vu sa demande refusée, deux ont été acceptées.
« L’information judiciaire suit son cours, explique le procureur de Dunkerque, rappelant que les mis en cause de Loon-Plage « ont des déclarations qui divergent, notamment sur leurs rôles ». Les autres demandes de remises en liberté devraient avoir lieu dans les deux semaines.
15:59 | Lien permanent | Commentaires (0)