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lundi, 29 février 2016

Démantèlement de la "jungle" de Calais: 40 cars de CRS sur place

            

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L'évacuation de la partie sud de la "jungle" de Calais a débuté ce lundi matin. Quarante cars de CRS sont sur place tandis qu'une vingtaine de personnes, épaulée de deux bulldozers démontent peu à peu les abris.

A l'issue de l'arrêté d'expulsion validé par le tribunal administratif de Lille jeudi, l'évacuation de la partie sud de la "jungle" de Calais a débuté ce lundi matin. Quarante cars de CRS sont actuellement sur place selon nos informations.

Une présence musclée justifiée par Fabienne Buccio, préfète du Pas-de-Calais, afin de sécuriser l'évacuation de la partie sud de la "jungle". Une activiste no border britannique a été interpellée lors de cette opération, d'après les indications de deux sources policières.

"Les gens regardent leurs abris être détruits"

Deux bulldozers ainsi qu'une vingtaine de personnes d'une entreprise privée mandatée par l'Etat sont en charge de démonter une vingtaine d'abris située sur une zone de 100 mètres sur 100 encadrée par des CRS, mettant les détritus dans une benne. "On a dit au gens "vous avez une heure pour partir. Vous allez soit dans les containers, soit dans un CAO (centre d'accueil et d'orientation), soit dans les tentes bleues de la zone Nord" mais elles sont dans un état épouvantable. Les gens regardent leurs abris être détruits." confie Maya Konforti de l'association L'auberge des migrants. 

Pour le moment, les lieux communautaires construits par les migrants comme l'église, la mosquée ou encore l'école ne seront pas démolis. "C'est ce que l'Etat a promis mais la préfète avait promis de ne pas détruire l'église et la mosquée sur la bande des cent mètres et pourtant elle l'a fait. Nous avons du mal à faire confiance, d'autant que s'il n'y a plus de réfugiés pour se servir de ces endroits, à quoi ça sert?" regrette Maya Konfori. 

Amaigrir le plus grand bidonville de France "Entre 800 et 1000 personnes" vivent sur cette partie de la "jungle" selon la préfecture, 3.450 selon les associations. Les autorités avaient précisé que la mise en exécution ne serait pas immédiate, le but étant toujours de convaincre les migrants de partir pour être "mis à l'abri" dans des centres ouverts en France. Déçues par la décision de justice, certaines associations n'avaient pas hésité à saisir le Conseil d'Etat ce jeudi, sans résultat. La plupart d'entre elles ont jugé les solutions de relogement proposée par l'Etat, insuffisantes. Les centres d'accueil prévus ne peuvent accueillir que 1 000 migrants, tandis que le bidonville de Calais en compterait 3 à 5 fois plus.

A.-F. Lespiaut

 Source : Bfmtv

 

L’immigration clandestine arrivant par la Grèce triplera en 2016

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Le ministre grec de la politique migratoire, Yiannis Mouzalas, affirme que 22 000 « réfugiés et migrants » se trouvent actuellement en Grèce.

 

Un chiffre qui devrait selon lui tripler au mois de mars

Toujours selon le ministre ils devraient en effet être en 50 000 et 70 000 d’ici un mois. Plusieurs facteurs expliqueraient cette hausse. Sous le double effet des contrôles aux frontières et des quotas mis en place unilatéralement par les pays des Balkans, la Grèce se retrouve une impasse pour bon nombre des migrants qui cherchent à rejoindre les pays européens les plus accueillants. 6 pays de l’espace Schengen ont rétabli provisoirement — mais pour combien de temps ? — les contrôles à leurs frontières. L’Autriche a décidé la semaine dernière de limiter l’accès à son territoire. Elle ne laisse plus rentrer que 80 demandeurs d’asile par jour et laisse transiter 3 200 personnes. La Macédoine refuse depuis une semaine l’accès aux Afghans et renforce les contrôles pour les Syriens et les Irakiens.

Jean-Yves Le Gallou

Source : La gauche ma tuer



Xavier Raufer explique la réalité des attentats

 

Source : Terre et Peuple

«Holocauste», «Islam», «Israël»... Jean-Marie Le Pen va publier son abécédaire

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Le patriarche, qui n'exclut pas de fonder un mouvement satellitaire au FN, devrait faire paraître son «livret» courant 2016. Il y évoquera l'«Holocauste», l'«Algérie» et les «arabes».

Il est loin d'avoir dit son dernier mot. Expulsé du Front national après plusieurs mois d'une âpre bataille politico-familiale avec sa fille, le fondateur du parti, Jean-Marie Le Pen, semble avoir conservé toutes ses capacités de nuisance. Après avoir récemment fait parler de lui en relançant la menace de la création d'un mouvement satellitaire au FN, le patriarche a joué une nouvelle carte ce week-end: il a annoncé la publication prochaine d'un abécédaire qui s'annonce déjà sulfureux.
Pourtant dans une logique de réconciliation avec Marine Le Pen, le «Menhir» pourrait anéantir le peu de chances qu'il lui reste de réintégrer un jour le mouvement qu'il a fondé, dont il est toujours le président d'honneur. «C'est un travail d'édition qu'on m'a demandé à partir de l'alphabet: 24 convictions sur A, B, C, D, E, F, ... Voilà, c'est une espèce de livre. Un livret, disons», s'amuse-t-il devant les caméras du «Supplément» de Canal +, qui a révélé l'information dimanche.


Un visuel, filmé par la chaîne cryptée, permet d'avoir une première idée du contenu de ce brûlot: «A comme Algérie, Arabes ou Afriques (sic), B comme Bicamérisme, Bible ou Bibliothèque, C comme Chômage, Combat ou Chirac, D comme Détail ou Décadence, E comme Europe, Étranger ou Enseignement, F comme FN ou Fascisme, G comme Guerre ou Gouvernement, H comme Histoire, Holocauste ou Hollande, et enfin I comme Islam ou Israël», peut-on notamment y lire.

Voir la séquence, isolée par Le Lab d'Europe 1:


Le Pen Abécédaire

Arthur Berdah

Source : Le Figaro

Islam et esclavage

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Si l’on ignore tout des pratiques économiques et sociales de la préhistoire (et qu’il est peu probable que l’on en connaisse jamais grand-chose), l’on sait que toutes les sociétés antiques connues ont été fondées sur l’esclavage des prisonniers de guerre et des peuples soumis par droit de conquête ainsi que sur la servitude des débiteurs insolvables. C’était notamment le cas des Arabes et des Juifs de la Péninsule arabique quand Mahomet vint au monde, l’an vers 570, à La Mecque (Watt, 1958).

S’il faut en croire le Coran, Mahomet a beaucoup admiré Moïse et Jésus de Nazareth. Hélas, il a adopté la tradition esclavagiste moïsaïque, en la remodelant, et s’est détourné du commandement d’amour général du Christ.

Si le Deutéronome fait des peuples vaincus les esclaves naturels du peuple hébreu, le Lévitique ordonne de libérer les esclaves juifs (pour dettes) lors de l’année sabbatique, tandis qu’il n’est pas prévu de libérer les esclaves razziés lors d’une guerre.

Pour les esclaves « frères de race » (les Juifs), les choses se sont aggravées dans la seconde moitié du 1er siècle avant Jésus-Christ, quand Hillel l’ancien, le « bon pharisien », a proposé la clause du prosbul (ou prosbol : à l’époque d’Hillel, on ne notait pas les voyelles dans les écrits rédigés en hébreu ou en araméen, chacun est donc libre d’écrire ce mot à sa guise). Selon cette clause, lors de l’année sabbatique (soit, tous les sept ans), les biens prêtés et les esclaves qui avaient accepté cette clause, du fait de l’ampleur de leur dette ou de leur incurable stupidité, passaient sous l’administration du Sanhédrin de Judée (ou du tribunal juif provincial pour les Juifs de la diaspora), puis étaient rendus, l’année suivante, à leur propriétaire.

Mahomet a été formel : aucun musulman, aucun Croyant en Allah, ne peut être l’esclave d’un autre musulman (ce qui réalise un progrès par rapport à la religion juive), mais pour les autres (prisonniers de guerre non exterminés après une victoire, individus capturés lors d’un rezzou, famille d’un apostat ou d’un homme qui a combattu l’islam), il n’est pas prévu d’affranchissement, tout au plus une rançon, s’il s’agit d’un riche chevalier (sourate 47).

Par ses sourates 2, 6, 16, 24, 29, 30, 31, 33, 47, le Coran légalise l’esclavage (Chebel, 2007, non exhaustif). Il est précisé, in sourates 6 et 33, que l’esclave féminine doit satisfaire toutes les exigences de son maître. Toutefois, les relations homosexuelles sont absolument prohibées, ce qui n’empêche nullement qu’elles n’aient été fort pratiquées par les maîtres et les gardes-chiourmes sur les Européens des bagnes du Maghreb (Davis, 2003) et de Turquie.

Il est important de noter qu’en terres d’islam (le Dâr al-Islam), les dhimmis, en pratique dépourvus de droits civiques, pressurés d’impôts et soumis à de multiples vexations, ne sont pas des esclaves, mais des individus simplement « inférieurs » (Fattal, 1958).

L’esclavage des VII-XIXe siècles conservera les deux caractéristiques initiales, la juive et la musulmane, enrichie d’un apport de très mauvais chrétiens (coptes, monophysites éthiopiens, catholiques et réformés de toutes les variétés à l’exception des quakers).

Il a existé, en Afrique ou en provenance de ce continent, trois courants esclavagistes. Les bons auteurs n’insistent guère que sur la Traite négrière vers les Amériques, ce qui est une façon fort réductrice de considérer le phénomène, à la fois dans les dates et dans les effectifs.

A – La Traite vers les Amériques


C’est la seule qui soit connue des auteurs consensuels. L’on y trouve, parmi les trafiquants, des Juifs et des chrétiens, mais aussi des musulmans.

Les estimations des Noirs razziés par des « rois nègres » et vendus à des négociants musulmans, juifs ou plus rarement chrétiens établis sur les côtes d’Afrique occidentale varient entre 10 et 12 millions. En fait, les deux estimations chiffrées recouvrent des réalités différentes.

Environ 10 millions d’esclaves sont arrivés d’Afrique dans les trois Amériques (Antilles, colonies anglaises d’Amérique du Nord puis USA, colonies néerlandaises, espagnoles et portugaises d’Amérique du Sud), mais il en était parti d’Afrique environ 12 millions entre le milieu du XVe siècle et le début du XIXe (Folhen, 1998 ; Eltis, 2008).

L’énorme mortalité de la traite transatlantique, évoquée par les Lumières françaises du XVIIIe siècle, a été amplement confirmée par les études modernes. Entre mutineries, naufrages et destructions de navires lors des guerres opposant divers États européens, on évalue la mortalité au sixième des captifs (Eltis, 2008). On ne peut en faire porter la responsabilité que sur les organisateurs chrétiens et juifs, le rôle des vendeurs musulmans s’arrêtant aux côtes d’Afrique occidentale.

Le « commerce triangulaire » est effectivement européen. Les vaisseaux partent de Bristol et de Liverpool (c’est le port prédominant de la traite au XVIIIe siècle, in Petré-Grenouilleau, 2004), de Rotterdam, de Bordeaux (où la famille juive Gradis domine la traite au dernier siècle de l’Ancien Régime), accessoirement de Copenhague, de Nantes et de La Rochelle. Ces navires sont chargés de tissus et d’articles de pacotille destinés à satisfaire, moins les vendeurs arabes qui exigent du numéraire, que les Noirs razziant des Africains.

Repartis, avec soutes et entrepont bondés d’esclaves, ils affrontent l’Atlantique pour atterrir aux Antilles ou à Newport (Rhode Island) où la famille juive Lopez domine, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, la vente des esclaves destinés aux plantations de l’Est de l’Amérique du Nord (l’esclavage est interdit au Canada français), ou encore dans les ports de Curaçao ou du Brésil : Isaac da Costa, juif portugais, et sa famille dominent le trafic d’Amérique du Sud (Raphael, 1983).

En ce XVIIIe siècle, six millions d’Africains arrivent dans les Amériques (dont 42 % sont transportés par des Anglais, 28 % par des Portugais, 18 % par des Français, 12 % par des néerlandais et des Danois, in Daget, 1990).

Mais, il ne faut pas oublier la réduction en esclavage des Amérindiens, à l’initiative d’un gouverneur français de Saint-Domingue en 1503 (Daget, 1990), largement imité par les gouverneurs des colonies espagnoles et portugaises, en dépit des initiatives des Jésuites pour éviter cette ignominie. De même, il serait malhonnête de ne pas signaler qu’en 1746, après leur victoire de Culloden, les Anglais ont vendu des milliers d’Écossais des Highlands, comme esclaves, aux Bahamas et à la Barbade (Henninger, 2010).

Ce trafic de chair humaine commence très tôt à révolter certaines consciences. Dès la fin du XVIIe siècle, les quakers de Grande-Bretagne et d’Amérique du Nord ont vainement tenté d’apitoyer leurs concitoyens. En fait, les premières condamnations sont venues de l’Église catholique. Si un mauvais pape, Nicolas V (Tommaso Parentucelli), ignorant probablement tout des écrits de saint Justin, père de l’Église, et répudiant la doctrine de charité du Christ, a autorisé en 1454 les rois du Portugal à déporter des Africains pour leur colonie brésilienne (en échange de leur baptême systématique), d’autres pontifes ont condamné l’esclavage, sans aucune ambiguïté (in Sévillia, 2003) : Paul III (en 1537), Pie V (en 1568), Urbain VIII (en 1639), Benoît XIV (en 1741).

Vers 1750, les Lumières de France prennent le relais : Montesquieu, Diderot, Jean-Jacques Rousseau, Louis de Jaucourt, suivis des prêtres Guillaume Raynal et Henri Grégoire, à la fin du siècle. Leur combat n’aboutira qu’à une tentative mort-née d’abolition de l’esclavage, durant le règne de la Convention Nationale.

B – La Traite d’Afrique noire vers le Maghreb et la piraterie barbaresque

Qu’elle soit transsaharienne ou méditerranéenne, cette traite, exclusivement musulmane celle-là, porta sur 9 à 10 millions d’humains, des Africains, mais aussi des Européens (Austen, 1987 ; Davis, 2004).

Entre 8 et 8,5 millions de Noirs ont été razziés dans les bassins du Tchad et du Niger, puis exportés à pied, enchaînés, à-travers le Sahara, vers les cités du Maghreb, avec une mortalité d’environ 1,5 million d’êtres humains lors des transferts, entre les VIIe et XIXe siècles (Austen, 1987 ; Petré-Grenouilleau, 2004), alors que l’esclavage avait disparu du Maghreb christianisé avant l’invasion musulmane.

Entre 1,2 et 1,3 million d’Européens (des hommes, pour 90 % d’entre eux) ont été réduits en esclavage, entre 1530 et 1830 (Davis, 2004). Ils étaient soit les victimes de raids de vaillants guerriers musulmans sur les cités et les villages non ou mal défendus des zones côtières d’Ibérie, de Provence, de Sicile et d’Italie méridionale, soit des navigateurs dont les navires de pêche ou de commerce avaient été attaqués par des « pirates barbaresques » du Maroc et d’Algérie, ces derniers n’ayant été neutralisés que grâce à l’intervention militaire française de 1830. Les Arabes d’Alger et d’Oran exportaient des esclaves « roumis » vers le Soudan (Mali, de nos jours).

Jusqu’à présent, aucune repentance ne s’est manifestée, à ce propos, du côté de Salé ou de Rabat, ou en provenance d’Oran ou d’Alger. Cela ne saurait tarder, de la part d’individus qui se sentent très concernés par ce concept… à moins que, comme on l’a constaté pour le racisme ou les génocides, la repentance ne soit une notion à géométrie variable.

C – La Traite d’Afrique orientale

Elle fut à la fois juive, copte, monophysite éthiopienne et majoritairement musulmane, pour les trafiquants, quasi-exclusivement musulmane pour les acheteurs. Elle a porté sur environ 8 millions d’humains, avec une mortalité en cours de transport d’environ 100 000 Noirs (Petré-Grenouilleau, 2004).

Les bassins de rapt étaient la Nubie (ou Soudan égyptien), l’Éthiopie et les royaumes de Somalie, la région des grands lacs d’Afrique centrale. Les captures étaient organisées par des roitelets noirs ou le négus éthiopien. Les négociants étaient des musulmans de Khartoum, de Mogadiscio et de Zanzibar, qui dispersaient leurs prises vers les Comores et les Mascareignes, vers la Péninsule arabique, vers l’Égypte (où ils étaient revendus par des musulmans, des Juifs et des coptes), vers le littoral libyen, ainsi que vers le Pakistan, l’Insulinde et la Malaisie.

Des Juifs installés en Égypte assuraient la fourniture en esclaves de la Perse, où ces trafiquants étaient appelés Rhadanites (Heers, 2003).

Musulmans et Juifs, d’Alger et du Caire, n’hésitaient pas à châtrer des esclaves pour en faire des gardiens de harem ou des prostitués mâles (Heers, 2003), en dépit des interdits coraniques sur l’homosexualité.

Si l’on additionne les deux dernières traites, en très grande partie musulmanes pour trafiquants et acheteurs – des traites si rarement citées par les auteurs bien-pensants –, l’on arrive à un chiffre approximatif de 16 à 17 millions d’êtres humains victimes de rapt à des fins d’esclavage : c’est nettement plus que le total de la Traite des Noirs vers les Amériques.

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* *


C’est d’Europe qu’est venue la campagne pour l’abolition de l’esclavage et ce sont les Européens qui l’ont interdit partout où ils ont dominé : en terres musulmanes aussi bien qu’en Éthiopie, où la victoire italienne de 1936 fut suivie de la fin de l’esclavage (les derniers négus n’avaient interdit que l’esclavage des Éthiopiens, mais ils poursuivaient la politique de razzia des Noirs étrangers à leur empire et l’exportation, fort rémunératrice, de ces esclaves en terres d’islam).

Après un premier essai en février 1794, les gouvernants français n’ont interdit la pratique de l’esclavage dans les possessions coloniales qu’en 1848. Mais il est bon de rappeler que le Code Noir de 1685 affranchissait au moins en principe tout esclave dès qu’il mettait le pied sur le territoire métropolitain. Les Britanniques avaient interdit la traite dès 1807, puis abolirent l’esclavage dans leurs colonies par un vote du Parlement en 1833, la date d’application étant fixée au 1er janvier 1835.

Abraham Lincoln en fit autant, à la date du 1er janvier 1863, en pleine guerre de Sécession. L’application de ce décret présidentiel attendit la fin du conflit, soit l’année 1865. Au Brésil, l’esclavage ne fut aboli qu’en 1888 (Petré-Grenouilleau, 2004).

En terres d’islam, l’esclavage disparut rapidement avec la colonisation par l’homme blanc. Toutefois, il fallut attendre 1922 pour l’obtenir au Maroc, simple protectorat français, alors que le sultan-calife de l’Empire ottoman l’avait aboli en 1876.

En Arabie saoudite, où les Wahhabites avaient chassé, de 1926 à 1932, les chérifs de La Mecque, l’esclavage fut très florissant dès les années 1920 ; la pratique n’en fut officiellement abolie qu’en 1968.

L’esclavage a repris en Mauritanie après la décolonisation française et ne fut déclaré hors la loi qu’en 1980, mais il fallut renouveler l’avis à la fin de la décennie 1990, et l’on considérait qu’au début du XXIe siècle, il existait encore environ 100 000 esclaves dans ce pays (Delacampagne, 2002).

En 2003, un rapport présenté devant l’Organisation des Nations Unies (un organisme dont l’efficacité n’échappe à personne) faisait état d’environ 20 millions d’esclaves adultes et de dix à quinze fois plus d’enfants esclaves (Petré-Grenouilleau, 2004). Aucune mesure ne fut prise contre les États esclavagistes de fait, dont les représentants nièrent tous la réalité du phénomène et hurlèrent leur parfaite bonne foi, s’indignant d’une accusation « colonialiste ».

De nos jours (Chebel, 2007), il semble que l’esclavage soit florissant au Pakistan oriental (Bengladesh), en Arabie saoudite et dans les Émirats arabes, ainsi que dans les États du Sahel où le prosélytisme et le terrorisme islamistes progressent d’année en année, pour la plus grande gloire d’Allah, le Tout-puissant et le miséricordieux.
 
* R. Austen : African economic history, Currey, Londres, 1987
* M. Chebel : L’esclavage en terre d’islam. Un tabou bien gardé, Fayard, 2007
* S. Daget : La Traite des Noirs, Éditions Ouest-France, Rennes, 1990
* R. C. Davis : Christian slaves, muslim masters. White slavery in the Mediterranean, the Barbary coast and Italy, 1500-1800, McMillan, New York, 2003 (en réalité la traite des esclaves européens se poursuit jusqu’en 1830 en Algérie et jusqu’au milieu du XIXe siècle au Sahel)
* C. Delacampagne : Histoire de l’esclavage. De l’Antiquité à nos jours, Librairie Générale de France, 2002
* D. Eltis : The trans-atlantic slave trade database, Emory University, 2008 (en libre lecture sur le Net)
* A. Fattal : Le statut légal des non-musulmans en pays d’Islam, Institut Catholique de Beyrouth, 1958 (consultable dans les facultés catholiques de France et de Belgique)
* C. Folhen : Histoire de l’esclavage aux États-Unis, Perrin, 2007
* J. Heers : Les négriers en terre d’Islam, Perrin, 2003
* L. Henninger : Révolution militaire et naissance de la modernité, Krisis, N° 34, juin 2010, p. 58-75
* O. Petré-Grenouilleau : Les traites négrières, essai d’histoire globale, Gallimard, 2004
* M. L. Raphael : Jews and judaism in the United States. A documentary history, Behrman, New York, 1983
* J. Sévillia : Historiquement correct. Pour en finir avec le passé unique, Perrin, 2003
* W. M. Watt : Mahomet à La Mecque, Payot, 1958
 
Docteur Bernard Plouvier
 

Lundi 14 mars : 7e cérémonie des Bobards d'or

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Procès de Redoine Faid, braqueur « repenti »

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Il se disait braqueur repenti. Il comparaîtra mardi devant la cour d’assises de Paris pour tentative de braquage en état de récidive aux côtés de 7 autres personnes. Redoine Faid est soupçonné d’être le cerveau de l’opération commando qui projetait d’attaquer un fourgon blindé le 20 mai 2010. Projet avorté qui s’est achevé en fusillade au cours de laquelle la policière municipale Aurélie Fouquet a perdu la vie. […]

[..] A désiré plus que tout cette « ascension sociale dans le monde de la délinquance« . Et s’y est attelé tôt, « en autodidacte », certifie-t-il. La légende qu’il s’est fabriquée dit qu’à six ans, il volait déjà des chariots de bonbons chez Cora. Qu’à neuf, il dévalisait avec son frère l’école maternelle de Creil où la fratrie Faid a grandi. Et qu’un peu plus tard, il cambriolait des magasins. 80, selon ses estimations. […]

Le psychiatre qui a expertisé Redoine Faid le décrit comme un homme « doué pour la manipulation« . « C’est un prédateur social, il utilise les qualités de sa personnalité – charme, charisme, intelligence… – pour contrôler les autres et obtenir ce qu’il souhaite« .

En 2013, le détenu modèle de la prison de Sequedin a refait la une de l’actualité. Une évasion spectaculaire, violente, explosive. Sa fin de cavale, un peu moins : au bout de six semaines, il s’est fait cueillir dans son sommeil dans un B&B Hôtel de Pontault-Combault. Trois années en arrière, Redoine Faïd jurait pourtant devant les caméras à qui voulait l’entendre : « S’échapper de prison, aujourd’hui, c’est impossible« . Parole de braquo.

Source : islamisme.fr

En Norvège, les soldats d’Odin et d’Allah se font face

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Les musulmans norvégiens ont créé l’organisation les Soldats d’Allah destinée à faire face au groupe d’autodéfense islamophobeles Soldats d’Odin, dont plusieurs membres ont patrouillé les rues de villes norvégiennes le week-end dernier.

"Face à l'activité mécréante de l'organisation les Soldats d'Odin, nous avons décidé de créer le groupe les Soldats d'Allah qui patrouillera désormais les rues des villes norvégiennes, notamment celles de la ville d'Oslo, dans le but d'empêcher le mal de se produire et d'encourager les gens à faire le bien", ont expliqué les Soldats d'Allah, cité par le site Local.

Pour le moment, la police norvégienne, poursuit le site, n'a pas encore réagi à cette déclaration. Toujours est-il que l'ancienne ministre norvégienne de la Culture, Hadia Tajik, a de son côté dénoncé l'activité des deux organisations, tout en soulignant que la "police est la seule institution en droit de patrouiller les rues et de recourir à la force en cas de nécessité".

Les Soldats d'Odin (Odin est le dieu de la guerre dans la mythologie nordique, ndlr) ont patrouillé le week-end dernier les rues de villes norvégiennes, montrant que le mouvement apparu en Finlande essaime en Europe du Nord à la faveur de la crise migratoire.

Plusieurs dizaines d'hommes, certains vêtus de bombers noirs frappés d'un logo censé représenter un casque de viking, se sont rassemblés samedi soir dans des villes comme Stavanger, Drammen et Kristiansand.

Le groupe, qui a aussi des ramifications au Danemark et en Suède, est calqué sur un mouvement proche de l'extrême-droite fondé l'an dernier en Finlande.

M. Alte, un ancien des groupes islamophobes Norwegian Defence League et Pegida, a toutefois affirmé qu'"il représente tout le spectre politique" et qu'il vient en aide à tous, sans distinction.

A Drammen, la police a contrôlé samedi les membres de la patrouille pour relever leur identité et vérifier qu'ils n'avaient pas d'armes. A Kristiansand, les "soldats" n'ont été autorisés qu'à distribuer du café et des pâtisseries.

Dans un rapport annuel publié le 9 février, les services de renseignement norvégien (PST) ont estimé que "la menace des milieux d'extrême droite s'accroît en Norvège" à la faveur de la crise migratoire.

Tous contre "l'extrême droite"! Avec les islamistes de Daech alors?

"Suite à l’annonce de l’implantation des “Soldats d’Odin” en Norvège depuis la Suède, les islamistes du pays ont annoncé la création d’une milice islamiste en charge d’assurer la progression de l’islam dans le pays.

Le Daily Mail s’en fait l’écho :

Les islamistes ont formé une milice dénommée “Les Soldats d’Allah” en Norvège en réponse à l’arrivée controversée des Soldats d’Odin. Ils ont présenté des uniformes arborant le drapeau de l’État Islamique. La nouvelle organisation, basée à Oslo, s’est donnée le nom de “Jundullaah” et a patrouillera dans les rues. Elle a été créée afin de contrer le groupe d’autodéfense affiliée à l’extrême-droite “Les Soldats d’Odin” qui s’est récemment développé en Scandinavie depuis la Finlande".

Source : Le salon beige

La Turquie parle à l'Etat islamique : "Où t'es, grand frère ? Là où je t'ai dit ?"

"Des policiers turcs ont eu des échanges téléphoniques avec un important membre du groupe jihadiste Etat islamique (EI). C'est ce qu'affirme le quotidien turc Cumhuriyet, cité mercredi par le site Europe 1.

"Où es-tu, grand frère ? Là où je t’ai dit ?". Ces bribes de conversations publiées par le journal turc dans son édition de lundi "constituent une nouvelle preuve de la collaboration entre le groupe jihadiste et la police turque à la frontière entre la Syrie et la Turquie", explique Europe 1, qui souligne que les documents sont issus d’une enquête en cours, à Ankara, sur des citoyens turcs qui ont rejoint les rangs de Daech (acronyme arabe de l'EI).

Le responsable au sein du groupe terroriste serait un certain "Mustafa Demir, présenté comme un membre (....) chargé de l’acheminement de bombes depuis la Syrie vers la Turquie", ajoute Europe 1.

Le jihadiste s’adresse à un officier turc qui lui dit être, avec ses camarades policiers, "dans le champ de mines" et l’appelle à le rejoindre immédiatement, poursuit le site. "Viens ici, de ce côté, les hommes sont ici", indique le policier. "OK grand frère, j’arrive. C’est cet endroit où j’ai donné une voiture au lieutenant Burak ?", répond Demir".

Source : Le salon Beige

Dimanche 24 avril, près de Lille : 4e Journée régionale de Synthèse nationale

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Source : Synthèse Nationale

« Génération salafiste » : les enfants voulus de la République

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« Le salafisme, courant ultraconservateur de l’islam […], ses fidèles revendiquent une pratique […] qui remonte au temps du Prophète, il y a 1.400 ans, adeptes d’un islam rigoriste, littéraliste du Coran. Pourtant, la plupart de ces imams condamnent la violence armée. » Ainsi « Envoyé spécial » a-t-il présenté, le 25 février, son reportage, effectué en 2012 et 2013, intitulé « Génération salafiste ». Introduction conclue par : « Leurs pratiques sont-elles compatibles avec la République ? »

En aucun cas pour le libraire, dont la boutique regorge de livres islamiques, qui explique au reporter que « vous, vous avez une loi, nous, on en a une autre ; les deux ne peuvent pas se mélanger […]. Et dire que Sarkozy-Hollande-Valls-Cazeneuve et consorts clament à qui mieux mieux tout le contraire ! » « Mais là, on est en France », lui fait remarquer le journaliste. Justement. Il paraît que les salafistes cherchent à partir sous des cieux plus cléments. En terre islamique. Mais, parbleu, qu’est-ce qui les retient encore en France ? C’est bête, le journaliste n’a pas pensé à le leur demander.

En aucun cas pour Abdel, père algérien et mère australienne, fervent pratiquant qui a renié les femmes et l’argent, « des trucs qui servent à rien », aujourd’hui… en détention pour trafic de stupéfiant. Son souhait, en 2013 ? Partir en Algérie parce qu’il n’a pas choisi d’être français. Et les défenseurs de l’abrogation du droit du sol sont montrés du doigt !

En aucun cas pour Jessica, père cubain et mère marocaine, fière de sa burqa, qui, tout en ne se revendiquant pas salafiste, adhère sans exception à tous les préceptes du Coran et des hadiths, même quand ils lui promettent l’enfer parce que les femmes seraient grandement « médisantes ». Son idéal, à Jessica ? Vivre « dans l’adoration d’Allah », au Yémen ou, mieux, en Arabie saoudite, « là où elle sera libre ». On ne rit pas ! Au fond, salafiste prétendument non violent ou pas salafiste du tout, l’islam, il n’y a pas à tortiller, c’est l’islam !

En aucun cas, non plus, pour toutes ces sortes de femmes « enburqanées », qui se plaignent de l’école laïque, de ses chants en général et ceux de Noël, en particulier, qui félicitent une petite fille de quatre ans pour avoir clamé, en classe « C’est Allah, le chef » et s’offusquent de la punition de la maîtresse. Qui redoutent, si elles restent ignorantes de l’islam, « d’entrer en mécréance sans le savoir », par exemple de voter ou signer l’acte de leur mariage. Et dire que des suffragettes ont sacrifié leur vie pour l’obtenir, le droit de vote ; quel progrès !

Enfin, les pratiques musulmanes – la charia, quoi – ne sont pas non plus compatibles avec les valeurs de la République, selon les prêcheurs de la centaine de mosquées salafistes. Des « psalmodieurs », comme les appelait presque affectueusement le progressiste Bernard Cazeneuve, au Sénat, il y a peu – qui récusent toute lecture interprétative du Coran, autant que tous les livres « qui ramènent le doute ». L’islam doit être « préservé de toute ambiguïté », l’islam, « c’est la science religieuse ». Contradictoire ? Un peu, tout de même ! L’islam, selon la vision du polytechnicien et écrivain Gilles Cosson, interviewé par TV Libertés, s’assimilerait plutôt à un « astre mort, un trou noir figé dans ses certitudes ». Confirmé, en quelque sorte, par un prêcheur, qui interdit de lire les « ouvrages de l’innovation » ou ceux des « gens de la déviance ». C’est de nous qu’il parle. Sympathique, ce garçon !

Des hommes et des femmes, très jeunes et, sans doute, pour l’écrasante majorité d’entre eux nés en France, se tourner vers la plus rétrograde mais aussi la plus vigoureuse et prosélyte des religions traduirait l’échec de l’intégration ? Plutôt l’éclatante et effrayante réussite des politiques menées depuis plusieurs décennies, conjuguant culpabilisation et haine de tout ce qui fait français avec l’encouragement à revendiquer ses origines et ses convictions religieuses. Et à les imposer.

Génération salafiste, Abdel, Jessica et les autres, des cobayes, purs produits de l’expérience Génération multiculturelle et laïque. Multiculturalisme, laïcité ? Que du pipeau !

Caroline Artus

Source : Boulevard Voltaire

Rendons à César ses arabesques

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Rendons à César… ses César ! La cuvée 2016 nous prouve (ouf !) qu’en France la diversité est célébrée et que le monde du spectacle ne s’est pas « droitisé », bien arc-bouté sur sa gauche malgré des spectateurs qui, quel scandale, votent parfois à 50 % pour le FN…

Vus de l’extérieur mais aussi de l’intérieur par des gens de passage, les Français – du moins ceux de la catégorie la plus « répandue » – passent pour des « racistes », voire (plus grave) pour des « islamophobes ». Or, qu’ont choisi les 4.500 jurés des César – certes noyautés par trois collèges (techniciens, réalisateurs, acteurs) totalisant 60 % des voix, les 40 % restants s’éparpillant entre sept collèges (dont, pourtant, ceux des auteurs, des producteurs, des distributeurs) – ? Eh bien, les représentants de la vie cinématographique phagocytée par l’intelligentsia de la culture n’ont pas hésité un instant à récompenser Fatima, un film qui, après trois petits tours, a fait (incroyable score) 161.945 entrées (7.712 par jour). Fatima l’a emporté face à Marguerite, qui a réalisé, en six semaines, 980.161 entrées (23.337 par jour). Ne parlons pas d’un autre film français mais si vulgairement enfantin, Les Nouvelles Aventures d’Aladin, avec le gamin Kev Adam, plusieurs semaines en tête, resté huit semaines en salles et ayant engrangé 4.362.560 entrées, soit 77.903 par jour, soit dix fois plus que Fatima… C’est dire le courage des jurés impartiaux des César. Applaudissons-les debout ! Comme la France !

Croyez-vous que si, cette année, une équipe cinématographique – assurément déclarée par la profession « complètement déjantée » – se mettait à proposer, produire, réaliser, commercialiser un film sur la tragédie vécue par une famille de paysans dans laquelle le père se suiciderait et la mère et le fils reprendraient l’élevage ou la production de lait malgré les tracasseries décidées par l’Europe, les contrôles administratifs de l’État français, les interdictions sanitaires répercutées par le préfet du coin… Croyez-vous que, même en prenant des comédiens amateurs jouant leur propre vie – comme ce fut le cas avec Fatima -, avec des noms fleurant bon le terroir normand, breton, auvergnat, picard ou autre… Croyez-vous que ces mêmes jurés voteraient en faveur d’un film portant comme titre un prénom tel que Florence, comme Foresti, l’hôtesse de la soirée des César ? Assurément oui !

À moins qu’ils ne veuillent confirmer leur attachement à la diversité en récompensant un film sorti le 17 février : La Vache (déjà 48.392 entrées par jour). D’autant que ce film a été réalisé par Mohamed Hamidi et qu’il réunit Fatsah Bouyahmed, Jamel Debbouze et, accessoirement, Lambert Wilson… Et qu’en outre le synopsis est des plus tentants pour nos jurés des César : « Fatah, petit paysan algérien, n’a d’yeux que pour sa vache Jacqueline, qu’il rêve d’emmener à Paris, au Salon de l’agriculture. » Donc, inutile de faire un film sur le malheur des paysans. Tout est déjà dans La Vache !

À propos de vache et de Salon de l’agriculture, pourquoi ne pas donner le César du meilleur acteur de la tragi-comédie « La Vache et le Président », tournée en décors naturels le 27 février et aussitôt projetée sur tous les (petits) écrans de France, à François Hollande ! Non ? En plus, lui aussi aime bien la diversité…

Jacques Martinez

Source : Boulevard Voltaire

 

Il est temps de qualifier de génocide ce que subissent les chrétiens d’Orient

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Deux ONG étatsuniennes, In Defense of Christians et les Chevaliers de Colomb (Knights of Columbus) ont lancé, le 22 février, une pétition intitulée Stop the Christian Genocide (Halte au génocide des chrétiens) destinée, notamment, à faire pression sur le gouvernement Obama pour qu’il reconnaisse formellement que les atrocités commises contre les chrétiens d’Orient portent un nom : génocide. Le secrétaire d’État John Kerry tergiverse. On le comprend, car reconnaître officiellement que les chrétiens d’Orient subissent un génocide, c’est s’engager non seulement à combattre ceux qui le perpètrent mais aussi ceux qui en soutiennent directement ou indirectement les auteurs. Beaucoup d’État occidentaux, empêtrés dans des sujétions financières ou géopolitiques avec les pétro monarchies, y sont rétifs. Raison de plus pour soutenir cette pétition qu’on peut signer ici  (près de 30 000 signataires ce dimanche matin). Pour appuyer cette pétition, les deux organisations ont réalisé une courte vidéo qu’elles diffusent, comme publicité, sur les chaînes de télévision aux États-Unis. Elle est très efficace et a notamment pour intérêt de montrer que plusieurs candidats à l’investiture pour la présidentielle, républicains ou démocrate, ne craignent pas de qualifier de génocide les atrocités commises contre les chrétiens d’Orient. Voici cette vidéo.

christianophobie.fr

Saïd Boulahtit, nouveau président de la grande mosquée

Saïd Boulahtit, 49 ans, vient d’être élu samedi président de la grande mosquée de Strasbourg, par son conseil d’administration. Il succède à Ali El Jarroudi qui a démissionné de ses fonctions pour des raisons professionnelles et familiales.

Chef d’entreprise, le nouveau président a occupé le poste de secrétaire général de la GMS et a accompagné le bureau exécutif depuis le 10 octobre 2013.

Il souhaite « vivement restructurer la grande mosquée afin d’en faire une véritable institution, qui sera dotée de compétences et de moyens financiers pour pouvoir mener à bien ses missions. »

Dna.fr

Les démocrates musulmans se préparent pour 2017

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Salué par la presse, l’Union des Démocrates Musulmans Français est présenté comme la possibilité d’une diversité politique en France.


Un parti musulman a dépassé les Verts dans certaines villes d’Ile-de-France et prépare les présidentielles de 2017…


Le score du Front National au premier tour des élections régionales a totalement éclipsé le résultat non négligeable d’un parti communautaire musulman en Ile-de-France.


L’Union des Démocrates Musulmans Français (UDMF) a déposé une seule liste aux élections régionales : en Ile-de-France. Certes, ce parti n’a pas obtenu un résultat suffisant pour se qualifier pour le second tour. Mais l’UDMF a tout de même dépassé les Verts d’EELV à Mantes-la-Jolie avec 5,90 % des voix.


4,71 % à Villetaneuse, 4,58 % à Chanteloup les Vignes, 4,38% aux Mureaux, 4,4% à la Courneuve, 4,2% à Trappe, 4,03% à Garges-lès-Gonesse, 3,72 % à Villeneuve la Garenne, 3,70 % à Stains, 3,66% à Montereau, 2,91 % à Bobigny … d
Force Vie aux Européennes 2014 avait fait 1.24 % à Mantes-la-Jolie
Au programme de ce parti : le halal dans les cantines scolaires, l’apprentissage de l’arabe à l’école, la défense de la finance islamique, etc …


Et ce parti n’entend pas s’arrêter à l’échelon local mais affirme se préparer à présenter un candidat musulman à l’élection présidentiel.

Riposte catholique

La construction d'une mosquee à Saint Malo

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À l'attention : des habitants de saint malo

Les musulmans, très nombreux dans le pays malouins, ont besoin d'un lieu décent pour accomplir leur culte.

La mosquée de Saint Malo fonctionne très bien depuis 5 ans, alors merci de ne pas nous mettre des bâtons dans les roues. Ne politisez pas le débat.

On ne peut pas stopper le fonctionnement à cause de l’actualité.

Comment allez-vous faire dans 20 ans quand beaucoup de gens français de souche seront musulmans !
 
El Kettani
 

Immigration : La conspiration d’un proche de Blair pour tromper la population britannique

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La conspiration d’un homme de confiance de Blair pour tromper la population britannique et permettre à 2 millions de migrants d’entrer illégalement : la nouvelle biographie de Tony Blair met à nu la trahison de l’ex PM.

Le nouveau livre de Tom Bower « le serment brisé : Tony Blair – La tragédie du pouvoir » met à nu comment le PM a dirigé une conspiration silencieuse pour changer le visage du Royaume-Uni.

Le Livre révèle comment Blair a ordonné a ses ministres de faire entrer des dizaines de milliers de sois-disant demandeurs d’asile au Royaume-Uni alors qu’ils étaient des migrants économiques.

Un livre révèle que Tony Blair a dirigé une conspiration silencieuse pour changer le visage de la Grande-Bretagne pour toujours avec l’immigration de masse.

Il a ordonné à son gouvernement travailliste de ne jamais discuter en public des supposés « avantages » de l’afflux sans précédent.

Dans les coulisses, on a ordonné aux ministres de faire entrer des dizaines de milliers de migrants au Royaume-Uni sous couvert de demande d’asiles alors qu’ils étaient des migrants économiques. Le ministre des frontières a ordonné que les personnes déboutées ne soient expulsé car c’eût été trop « émotionnel ».
Le but principal était de faire voir au pays le « bénéfice d’une société multiculturelle ». Le gvt Blair ne voyait pas son travail comme « contenir l’immigration ». Cette politique est enfin exposée au grand-jour grâce à cette biographie de Tom Bower. Basée sur plus de 200 interviews, fonctionnaires, ex ministres, etc., le livre montre que Tony Blair ne souhaitait pas que le public puisse connaître son plan sur l’immigration. Il est dit avoir donné la consigne aux officiels de ne pas mentionner les avantages de l’immigration en public parce qu’il ne l’accepterait pas. Les règles permettant les épouses étrangères et les étudiants furent très fortement allégées

Fdesouche

Grèce : le nombre de migrants bloqués attendrait 70.000

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Le nombre de migrants « pris au piège » en Grèce s'établira à entre 50.000 et 70.000 personne en mars, estime le gouvernement grec.

La Grèce craint que le nombre de migrants bloqués sur son territoire puisse atteindre les 70.000 en raison des nouveaux quotas imposés par les pays des Balkans aux candidats à l'établissement en Europe. "Selon nos estimations, le nombre de ceux qui seront pris au piège dans notre pays s'établira entre 50.000 et 70.000 personne le mois prochain", a déclaré dimanche le ministre grec de la Politique migratoire, Yiannis Mouzalas. "Aujourd'hui, il y a 22.000 réfugiés et migrants" en Grèce, a-t-il dit dans une interview télévisée à la chaîne Mega Channel. Environ 6.500 migrants étaient bloqués dimanche au poste-frontière d'Idomeni, dans le nord de la Grèce, à la frontière macédonienne, après que quatre pays des Balkans eurent décidé d'imposer de nouveaux quotas pour endiguer l'afflux de migrants.

Les Balkans emboîtent le pas à l'Autriche

La Macédoine n'a laissé passer samedi que 300 personnes depuis le camp d'Idomeni prévu pour en accueillir 1.500, Skopje ayant décidé la semaine dernière de refuser l'accès à son territoire aux Afghans et de renforcer le contrôle des documents d'identité pour les Syriens et Irakiens. La situation devrait s'aggraver car la Slovénie et la Croatie, membres de l'UE, ainsi que la Serbie et la Macédoine ont annoncé vendredi limiter désormais à 580 le nombre quotidien d'hommes, de femmes et d'enfants transitant vers l'Europe du Nord. Ces pays des Balkans ont emboîté le pas à l'Autriche qui a décidé il y a plus d'une semaine de limiter l'entrée des migrants à 80 demandeurs d'asile par jour, et à 3.200 personnes en transit.

Campagne d'information

Yiannis Mouzalas espère toutefois que l'afflux des migrants finira par ralentir quand l'information sur les nouvelles restrictions parviendra en Turquie d'où part la majorité des candidats à l'immigration. "Je pense que l'afflux va diminuer quand les nouvelles de la fermeture du poste frontière d'Idomeni se diffuseront. Nous préparons une campagne d'information à destination de la Turquie", a dit le ministre grec.Il a estimé que cette initiative, ajoutée au déploiement prévu de navires de l'Otan en mer Egée, devrait réduire le nombre des arrivées en Grèce de 70%.

Le soutien insuffisant de l'Union européenne

Par ailleurs, un sondage publié dimanche dans le journal To Vima indique que pour 21% des Grecs la principale responsabilité de la crise revient à l'Union européenne. Le même pourcentage l'attribue aux troubles dans le monde arabe. Quelque 92% des Grecs jugent insuffisant le soutien de l'UE à la Grèce et 60% souhaitent que leur pays reste dans l'espace de libre circulation de Schengen. Enfin, 67% des personnes interrogées disent ressentir de la compassion pour les réfugiés, mais 55% ne souhaitent "plutôt pas" qu'ils s'établissent en Grèce.

La Tribune

Quand une fondation européenne liée au PS signe une tribune avec Tariq Ramadan

La FEPS (Fondation européenne d’études progressistes en français), fondation du PSE, le parti socialiste européen, regroupant tous les partis socialistes et sociaux-démocrates de l’UE, publie un texte commun de Massimo d’Alema, ancien premier ministre italien, et de Tariq Ramadan.

Source : islamisme.fr

Toutes les communes genevoises balayent l'initiative UDC

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Contrairement au scrutin de 2010 où cinq communes avaient dit oui, le rejet du renvoi des criminels étrangers est général à Genève.

Genève a refusé dimanche à 64,54% l’initiative de l’UDC dite loi d’application «Pour le renvoi des étrangers criminels». Un rejet aussi net n’était pas forcément évident, puisque la première initiative sur le même thème n’avait été repoussée, le 28 novembre 2010, «que» par 55,73% des Genevois. Cinq communes l’avaient même acceptée. Il s’agissait de Meyrin, d’Onex, de Vernier, de Jussy et d’Aire-la-Ville.

Rien de tel cette fois, et François Longchamp , le président du Conseil d’Etat, se félicitait dimanche «de ce rejet très massif puisqu’il se situe huit points au-dessus du résultat de 2010». Selon lui, ce non sec est à rapprocher de celui de Genève le 9 février sur l’initiative «Contre l’immigration de masse» (60,9% de non). Villes et campagne unies

Contrairement à ce qui arrive fréquemment, les petites et grandes communes n’ont pas voté très différemment. Le non est un peu plus large en Ville de Genève qu’ailleurs (66,89%), mais pour le reste du canton, globalement, il n’y a pas de gros écarts.

Dans le détail, c’est à Meyrin que l’initiative fait malgré tout son meilleur score avec 43,3% de voix favorables. Onex n’est pas très loin avec 42,76% de oui. C’est toutefois dans l’arrondissement des Avanchets, à Vernier, que les partisans de l’UDC sont proportionnellement les plus nombreux: 45,83% des votants. Pour la petite histoire, c’est à Troinex que le taux de refus est le plus fort: 72,36%

Zurich mieux que Genève

En comparaison intercantonale, le résultat genevois place le canton dans le peloton de tête des opposants à l’initiative. Bâle-Ville est premier avec 70,2% de non, devant Vaud et Neuchâtel. Beaucoup plus étonnant, Zurich fait mieux que Genève avec 65% de refus. En 2010, ce canton avait accepté d’un cheveu la première initiative (50,77%).

A l’heure où les résultats tombaient dimanche après-midi, la réaction était au soulagement, mais le sujet était peu commenté. Quasi absents, les représentants UDC n’étaient pas là pour expliquer leur déconvenue.

Satisfecit et mises en garde

Tous les partis, à l’exception de l’UDC et du MCG, étaient opposés au texte proposé. Tous se sont donc félicités du large rejet enregistré. Les bémols sont venus de la société civile. Ainsi, la Coordination genevoise contre l’exclusion et la xénophobie définit le résultat comme «une victoire à l’arrière-goût amer». Car Stopexclusion ne peut être satisfait de la loi d’application adoptée par le Parlement fédéral.

«Cette nouvelle législation est le signe que la Suisse dérive, sous l’effet d’un courant populiste et xénophobe qui traverse toute l’Europe, écrit l’association. Nous rappelons ici que les dispositions de la première initiative sur le renvoi introduisent dans notre Constitution un principe de discrimination entre nationaux et étrangers.»

De son côté, la section suisse d’Amnesty International décèle un espoir dans le refus de l’initiative, mais elle demande de poursuivre l’effort. Elle appelle tous les acteurs de la société «à inclure sans tarder dans leurs activités l’éducation aux droits humains et la sensibilisation aux libertés fondamentales».

Eric Budry

Tribune de Genève

Quand Donald Trump refuse de condamner le Ku Klux Klan

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Malgré de nouvelles polémiques et les efforts du camp républicain pour le mettre en échec, Donald Trump aborde le scrutin du «super mardi» des primaires présidentielles américaines en position de force, de même qu’Hillary Clinton, large vainqueur en Caroline du Sud samedi.

Le candidat aux primaires républicaines pour la présidentielle Donald Trump n'en finit plus de caracoler en tête des sondages... ni de déclencher des polémiques.  

Ce dimanche, Donald Trump a refusé de prendre ses distances avec David Duke, un homme d'extrême droite, ancien chef de file du Ku Klux Klan, et qui soutient Trump.

Il veut se "renseigner" sur le KKK...

Bien qu’il a désavoué ce soutien, il est revenu sur ses propos, assurant ne rien savoir de David Duke. Ensuite, pressé de condamner le Ku Klux Klan et les mouvements que soutient Duke, Donald Trump a expliqué qu’il lui faudrait d’abord se "renseigner" sur ces groupes.

Ces propos plus qu'ambigus ont été dénoncés par trois des quatre autres candidats républicains, Ted Cruz, Marco Rubio et John Kasich: "Nous ne pouvons pas être un parti qui désigne quelqu’un qui refuse de condamner les tenants de la suprématie blanche et le Ku Klux Klan", a tweeté Marco Rubio.

Le Parti républicain en ordre de bataille contre Trump

Les condamnations sont aussi venues du Parti démocrate: "Le premier président noir des Etats-Unis ne peut pas avoir et n’aura pas pour successeur quelqu’un qui incite à la haine et refuse de condamner le KKK", a dit, sur son compte Twitter, Bernie Sanders, message retweeté - fait rare - par sa rivale Hillary Clinton.

Un peu plus tôt dimanche, Trump avait déjà été critiqué pour avoir retweeté une citation de Benito Mussolini: avec son assurance coutumière, il a défendu son geste et expliqué qu’il ne s’intéressait pas à l’auteur mais à la phrase en elle-même.

Un mot-clé #NeverTrump lancé

Mais l’heure de la mobilisation a sonné au sein du Parti républicain, pour tenter de faire échec au favori des sondages, mais considéré comme bien trop sulfureux par les instances de sa formation politique. L’ensemble des rivaux républicains de Trump cherchent plus que jamais à le présenter comme incapable de remporter l’élection face à Hillary Clinton.

Sur Twitter, le mot-clé (hashtag) #NeverTrump, lancé par des républicains opposés au favori des sondages, a été repris par plusieurs milliers d’internautes.

Et, en coulisses, les barons du parti tentent de manoeuvrer pour le torpiller. Ils restent néanmoins prudents, pour éviter que cette stratégie ne renforce encore la popularité de Donald Trump qui se présente depuis le début de sa campagne comme un candidat anti-establishment.

Le dauphiné libéré

Marco Rubio, candidat rép. à la présidence des USA, a fait du lobbying immigrationniste auprès de Fox News

Quelques semaines après que le sénateur républicain Marco Rubio ait rejoint les travaux pour un projet de loi bipartisan de naturalisation massive des immigrés illégaux, il a participé avec le sénateur démocrate Schumer à un dîner avec Rupert Murdoch, propriétaire d’un empire audiovisuel et Roger Ailes propriétaire de Fox News pour éviter que les journalistes des chaînes de télés et stations de radio du groupe ne s’attaquent et sabordent ce projet de loi immigrationniste.

M. Murdoch et M. Ailes se sont mis d’accord, le 17 janvier 2013, d’accorder à cette loi une bienveillance particulière.

islamisme.fr

Bienvenue dans la Provence de 2050

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Mais qui connaît L’atlas de la France du futur ? Un autre atlas avec des cartes. Mais un atlas où l’on vous dit dans quelle région vous vivrez en 2050. L’atlas de Benoist Simmat n’est pas vraiment réconfortant pour notre région, où le nombre de médecins pourrait baisser de 20 à 30 %. […]

À quoi faut-il s’attendre pour 2050 ? À une augmentation du nombre de musulmans. Dans les Bouches-du-Rhône, qui sont le « cœur » de l’islam en région Paca, on sait qu’il y a près de 250.000 musulmans. Il devrait y en avoir plus dans les trois ou quatre décennies à venir. Et le phénomène, même s’il faut rester prudent, pourrait concerner tout le pays. Une hausse due à plusieurs facteurs: populations plus jeunes, espérance de vie croissante, moindre désaffection religieuse.

La communauté des chrétiens, de son côté, ne connaîtrait pas le même essor. Mais pas de quoi nourrir le fantasme de ceux qui redoutent une domination écrasante de l’islam. Car dans un demi-siècle, la première communauté pourrait être celle des non croyants, les athées. […]

Source : islamisme.fr

dimanche, 28 février 2016

Dans une rédaction, des collégiens ont dû imaginer leur conversion à l’islam

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Guernesey est une petite île, proche de la France, au régime politique particulier et archaïque. Ce micro-État féodal compte 65.000 habitants et le nombre de musulmans qui y résident ne dépasserait pas la dizaine. Son Premier ministre a refusé sèchement d’accueillir le moindre réfugié (on voulait lui en imposer 20.000, un pour trois habitants. Une pure folie) en arguant avec beaucoup d’aplomb qu’il y avait beaucoup d’islamophobes chez ses administrés. Comme Guernesey est indépendante du Royaume-Uni, le Premier ministre n’a pas été arrêté par la police britannique, a contrario du malheureux Écossais qui avait osé protester contre l’invasion (comment dire autrement) de son île par des migrants imposés par le pouvoir d’en haut.

Cependant, la petite île vient d’être secouée par un mini-scandale. Madame Amber Stables, professeur au lycée Les Beaucamps, a demandé à ses élèves, âgés de 12 à 13 ans, d’imaginer leur conversion à l’islam. Chaque enfant a dû écrire une lettre (fictive) à ses parents pour leurs apprendre la nouvelle, leur dire combien il les aimait, pour leur expliquer pourquoi il changeait de religion, et combien sa vie était transfigurée (ben voyons). L’élève devait conclure en espérant qu’ils accepteraient son choix. Dans sa grande mansuétude, l’enseignante a envoyé un petit mot aux parents pour les rassurer et leurs assurer que la conversion de leurs enfants était purement imaginaire, juste une « création littéraire » censée leur apprendre la tolérance.

Encore heureux que le professeur ne les ait pas obligés à prononcer ou à écrire la chahada ! S’ils avaient déclamé la profession de foi islamique (ou même simplement couché les mots sur le papier), ils seraient devenus automatiquement et irrémédiablement musulmans, condamnés à mort s’ils apostasiaient.

Les supérieurs de ce professeur ont couvert ses agissements et n’ont rien vu de litigieux dans ce devoir.

Imaginez, un instant, que dans une classe où se trouve un collégien musulman, on ait proposé d’expliquer combien c’est chouette de se faire baptiser. L’enseignant téméraire qui aurait osé donner un devoir aussi inepte aurait été, bien sûr, révoqué sur-le-champ pour prosélytisme.

Christian de Moliner

Boulevard Voltaire

 

Cologne : l’aveuglement de Rokhaya Diallo

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Dans Libération du 25 février, Rokhaya Diallo aborde les violences faites aux femmes dans un papier intitulé « Après Cologne, interroger les sources de la violence sexuelle ». C’est un peu comme dire : après le Bataclan, interroger les sources de « la violence religieuse » – ce qui annonce la couleur.

De fait, nous n’en apprendrons pas plus sur ces fameuses « sources », si ce n’est qu’elles sont « multiples », que « la violence contre les femmes n’est pas l’apanage d’un groupe », que « la lutte contre le sexisme ne peut qu’aller de pair avec le combat antiraciste » et que « toutes les formes de sexisme […] doivent être punies ». Ritournelle sémantique possédant sa part de vérité, mais rappelant néanmoins celle du combat contre « tous les extrêmes » : cela évite d’avoir à nommer la nature spécifique de certains d’entre eux, lorsque cela dérange.

Selon cette logique, les stages de « déradicalisation » devraient, en effet, concerner indifféremment catholiques, juifs et musulmans. L’auteur s’élève contre la récupération raciste des faits par ceux désignant « les origines ethniques et géographiques des agresseurs » ainsi que « le monde arabo-musulman ». Qu’importe à madame Diallo si, par exemple, dans le domaine des traites esclavagistes, cette logique a largement prévalu, et ce, au plus grand bénéfice des compagnons d’infortune arabes (complicité victimaire), considérant qu’une seule, parmi les trois traites majeures (interne, arabe-musulmane, atlantique) mérita d’être soulignée. En l’occurrence celle pratiquée par les « Blancs européens » (origine ethnique et géographique des agresseurs).

Fi, donc, de la dénonciation de « tous les esclavages », mais sus à « tous les sexismes ». L’auteur reconnaît, cependant, que « l’horreur […] a frappé un incroyable nombre de femmes victimes d’une série d’agressions sexuelles perpétrées en pleine rue à Cologne » et parle « d’agressions d’une ampleur rarement vue », omettant de préciser que le mode opératoire, également, avait été rarement – si ce n’est jamais – vu en Europe.

Et pour cause : il était, à ce jour, spécifique à certains pays du Moyen-Orient. « Le harcèlement sexuel collectif est connu dans les pays arabes sous le terme de “taharrush gamea”. Il semble avoir été utilisé pour la première fois de façon intentionnelle en 2005 par la police égyptienne ayant engagé des voyous pour tenter de rabaisser l’image de manifestants en les humiliant. C’est plus tard, vers 2011 et la révolution égyptienne, que cette technique s’est sophistiquée et a intégré l’isolement des femmes par la formation d’un anneau d’hommes autour d’elles, qui les isolaient et les entraînaient pour les agresser ou les violer » (AgoraVox, 16 janvier 2016).

Il s’agit d’un produit d’importation lié à des mouvements migratoires récents, voilà ce que madame Diallo nous interdit de voir et de formuler. Tout en regrettant que « les victimes de Cologne » n’aient pas été « au centre des débats », elle ne s’offusque nullement – dans l’article, du moins – de l’exécrable tartufferie d’Henriette Reker, la bourgmestre de Cologne, invitant les femmes en général, et donc les victimes en particulier, à adapter leur comportement, ni du fait que les autorités aient eu une attitude pour le moins équivoque en cherchant à minimiser, voire à étouffer, ces « violences d’une ampleur rarement vue » faites aux femmes. Les paradoxes du féminisme antiraciste.

Silvio Molenaar

Boulevard Voltaire

Hongrie. La Commission européenne dénonce le référendum démocratique sur les quotas de migrants

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Le gouvernement hongrois a décidé, afin de donner la parole à son peuple, de mettre en place un référendum sur le système de quotas de migrants imposé par l’Union européenne.« Nous ne pouvons pas décider d’ignorer la volonté du peuple pour des décisions qui changerait leur vie et détermineraient la vie des générations à venir, puisque les quotas modifieront les profiles ethniques, culturels et religieux de la Hongrie et de l’Europe », a déclaré le Premier ministre Viktor Orbàn lors d’une interview avec le journal allemand Bild.


Il n’en fallait pas plus pour irriter la très immigrationniste Commission européenne : « Nous ne comprenons pas comment ce référendum s’intégrerait au processus de décision accepté par tous les États membres, y compris la Hongrie, dans le cadre des traités », a déclaré Natasha Bertaud, porte-parole de la Commission.


En septembre dernier, les gouvernements européens ont décidé – sans consulter leurs population – que 160 000 migrants, pour la plupart arrivés en Grèce ou en Italie, seraient redirigés vers d’autres États membres dans les deux ans à venir, selon des quotas par pays. Cette décision fût prise alors même que le nombre de migrants s’amassant aux frontières de l’Europe ne cesse de croître, rendant le chiffre de 160 000 caduc. Les pays de l’Europe centrale, dits du groupe de Visegrad (République Tchèque, Slovaquie, Hongrie, Pologne ) se sont opposés à cette décision, et s’affirment désormais comme les seuls à vouloir défendre les frontières et l’avenir de l’Europe.


Ainsi, une Commission non élue par les Européens entendrait décider pour eux de leur avenir. Rappelons que la Commission Européenne est composée de 28 commissaires, nommés sur proposition des gouvernements des États membres et que ces derniers sont généralement issus des majorités politiques nationales. Elle joue un rôle majeur dans le fonctionnement de la bureaucratie de l’Union européenne, un rôle supérieur à celui du Parlement européen, composé pourtant d’élus du peuple.


Parallèlement aux déclarations de ces fonctionnaires européens n’ayant aucune légitimité populaire, le Conseil de l’Europe a déploré que des pays européens songent à se protéger de l’invasion migratoire. Un « commissaire européen », Nils Muiznieks, ose même : « De nombreux États songent à instaurer, ou l’ont déjà fait, des politiques contre-productives : ériger des barrières, réduire les aides pour les demandeurs d’asile, leur confisquer leurs biens, les faire payer pour être hébergés dans des centres d’accueil ou parfois en détention, restreindre le regroupement familial ». Des mesures qui, selon lui, vont « à l’encontre des standards européens en matière de droit de l’Homme ». Les droits de l’homme annihileraient donc le droit des autochtones à vivre comme ils l’entendent sur leur territoire.


« Comprenez que des pays comme les nôtres, qui ont vécu l’invasion soviétique et le communisme, et qui ont payé le prix du sang, veuillent se protéger, à la fois de l’immigration et de la submersion, mais aussi de ces commissaires européens qui ressemblent de plus en plus à des bolchéviques assassins de leurs propres peuples » nous écrit un correspondant hongrois proche du parti au pouvoir. « Nous sommes votre dernier rempart avant la mort de l’Europe , c’est un avertissement, une alarme lourde ».


Pas de quoi inquiéter François Hollande qui, entre un séjour en Argentine et un autre en Nouvelle-Calédonie, a affiché d’autres priorités que la lutte contre l’invasion migratoire : exclure de l’Union Européenne un pays qui aurait porté l’extrême droite au pouvoir. Une conception – sans doute « très républicaine » – mais bien étrange de la démocratie…

Breizh-info

 

Les écoles aux Pays-Bas sont libres de fermer pour l’Aïd Al Fitr

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Les écoles aux Pays-Bas ont le droit de décider elles-mêmes si elles souhaitent instaurer un jour libre à l’occasion de l’Aïd Al Fitr, fête marquant la fin du Ramadan.
La seule condition est que le conseil des parents donne son accord. C’est ce qu’a fait savoir le secrétaire d’Etat néerlandais à l’Education, Sander Dekker.


D’après le responsable, aux Pays-Bas, tout le monde a le droit de vivre sa religion librement. Le gouvernement ne s’opposera donc pas à l’instauration de jours fériés musulmans.


Sander Dekker répondait ainsi à une question du parti d’extrême droite PVV, lequel, sans grande surprise, s’oppose à cette proposition.

Bladi.net

François Hollande répond positivement à la construction des 2000 mosquées en France

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Cet article d’un média magrébin provient d’une information fournie par le journal du soir de France 2, du 7 avril 2015

Vous pouvez visionner la séquence à partir de 14mm38 en cliquant sur ce lien : Ici

Le gouvernement français a répondu par la positive au recteur de la Grande Mosquée de Paris qui a demandé récemment la construction d’au moins 2 000 nouveaux lieux de culte musulman en France​. L’information, donnée «furtivement» par France 2, hier soir, montre déjà une certaine crispation, en ce sens qu’aucun média français ne l’a relayée.

Or, la proposition fait débat dans certains médias parisiens, et des sondages sont lancés pour en évaluer les échos au sein de l’opinion publique française, avec comme question : «Faut-il doubler le nombre de mosquées en France ?»

Le recteur de la Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, avait proposé de doubler le nombre de mosquées en France, d’ici deux ans, afin de lutter contre ce qu’il appelle l’«islam de caves» contrôlé par les salafistes et qui est, pour une grande partie, à l’origine de l’embrigadement d’une partie de la jeunesse issue de la communauté musulmane établie dans ce pays.

Pour le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), qui s’exprimait samedi lors du Rassemblement annuel des musulmans de France, organisé par l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) au Bourget, les 2 200 mosquées actuelles «ne suffisent pas» pour satisfaire les besoins d’une communauté forte de plus de 5 millions d’âmes.

Après cette réponse diligente du gouvernement, des questions restent posées. La première et la plus lancinante : qui assurera le financement d’un tel projet ? Parce que, d’abord, la construction ou le parachèvement de 2 200 autres lieux de culte nécessite un effort d’investissement que l’Etat (laïc) français ne peut assumer.

Or, dans le cas où les autorités accepteraient de confier le projet à des opérateurs privés ou à des initiatives communautaires, il y a le risque d’intrusion des idéologies extrémistes. Chose qui pourra alors produire l’effet inverse et doubler, pour ainsi dire, le nombre de djihadistes potentiels dans l’Hexagone.

Dans ce cas, il restera la possibilité de faire appel, sous couvert de coopération, à des pays comme l’Algérie ou le Maroc, pays dont sont originaires la majorité des citoyens issus de cette communauté. La France a déjà sollicité l’Algérie pour la formation des imams en France.

Le plus dangereux serait alors que la France sollicite l’aide des pays comme l’Arabie saoudite ou le Qatar, lesquels contrôlent déjà la quasi-totalité des réseaux islamistes dans le monde, dont ceux qui pullulent en France, et qui sont considérés comme les deux principales matrices du terrorisme islamiste dans le monde, même si Paris demeure, pour les affaires du Moyen-Orient, un allié privilégié de Riyad et de Doha.

L’autre question que suscitera un éventuel acquiescement du gouvernement à cette proposition du recteur de la mosquée de Paris : comment réagiront les partis de droite, UMP en tête, et ceux de l’extrême-droite comme le Front national ?

Après une campagne électorale très marquée par des discours ouvertement antimusulmans, électoralement toujours porteurs, ces deux partis de l’opposition vont s’emparer du sujet pour aiguiser davantage leurs attaques contre la majorité accusée de «laxisme» face à la montée de la violence terroriste et d’«indulgence» à l’égard de la communauté issue de l’immigration.

Le peuple de France

 

 

Mali : les chrétiens de nord du pays fuient les menaces islamistes

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Ce sujet est bien rarement traité dans nos “grands” médias… De nombreux chrétiens du nord du Mali ont été contraints de fuir leurs maisons en raison de la pression et des menaces des Maliens islamistes, probablement du groupe Ansar Eddine (Défenseurs de la religion). Un de ces chrétiens, parlant sous couvert d’anonymat, a raconté ce qui suit à International Christian Concern (ICC) : « Les récentes menaces terroristes contre les chrétiens au nord du Mali nous ont poussé à fuir et à nous réfugier à Bamako. Ma tête a même été mise à prix par ces extrémistes. Nous avons perdu nos biens et nos maisons sont occupées par ces extrémistes, notre église a été détruite. J’ai tenté de rester, mais j’ai échappé à trois reprises au projet de ces islamistes de m’enlever et de me couper la tête ». Dans ce pays très majoritairement musulman, les chrétiens représentent moins de 10 % de la population.

Christianophobie.fr