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vendredi, 19 février 2016

Montpellier. Les élèves d’un collège privé catholique visitent une mosquée de l’UOIF

 
Montpellier. Les élèves d’un collège privé catholique visitent une mosquée de l’UOIF

Opération séduction cette semaine pour l’Union des Musulmans de l’Hérault (UMH), branche locale de l’ UOIF (Union des Organisations Islamiques de France). L’UMH a reçu ce jeudi 18 février, à la mosquée de l’Union située dans le quartier des Cévennes à Montpellier, des élèves du collège/lycée privé catholique Saint Joseph Pierre Rouge de Montferriez-sur-Lez

Une mosquée de l’UOIF qui invite des imams radicaux

Problème, l’Union des Musulmans de l’Hérault et la mosquée de l’Union ont, par le passé, invité et reçu à plusieurs reprises des conférenciers pour le moins polémiques. C’est notamment le cas de l’imam Hassan Iquioussen, un prédicateur de l’UOIF qui est connu pour avoir ouvertement appelé au Jihad dans un de ses prêches. Ainsi, en 2013, Hassan Iquioussen avait déclaré : « ceux qui préfèrent la dounia à Dieu, au prophète, et au Jihad ont quitté le chemin de la droiture ». Il a également tenu des propos clairement antisémites et révisionnistes en 2004 : « les juifs n’ont cessé […] de comploter contre l’Islam et les musulmans », il ajoute également que « les sionistes ont été de connivence avec Hitler. Il fallait pousser les Juifs d’Allemagne, de France à quitter l’Europe pour la Palestine. Pour les obliger, il fallait leur faire du mal ».

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Hassan Iquioussen a été invité par l’Union des Musulmans de l’Hérault et l’UOIF, à participer en mars 2015, à la troisième rencontre annuelle des musulmans du Languedoc-Roussillon. Il sera de nouveau invité en juin 2016 à la mosquée de l’Union.

Autre invité polémique, la mosquée de l’Union a reçu, le 7 février dernier, le professeur Hani Ramadan, frêre de Tariq Ramadan. Hani Ramadan est connu pour avoir, entre autre, fait la promotion de la lapidation dans une tribune publiée par le journal Le Monde. Dans cette tribune, Hani Ramadan présente la lapidation comme une « punition » et une « purification ».

Photos : Union des Musulmans de l’Hérault/Facebook.

Publié par  Jordi Vives   

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Une nouvelle mosquée bientôt sous la douane de Bardonnex

Grand Genève : Le Conseil municipal de Saint-Julien doit valider le 9 mars la vente d'un terrain communal à deux associations locales musulmanes.

 

Le maire de Saint-Julien-en-Genevois, le centriste Antoine Vielliard, très impliqué dans le développement du Grand Genève, défend dans son blog Portevoix l'érection d'une mosquée sur le territoire de sa commune, à deux pas et au-dessous du viaduc qui relie la douane autoroutière de Bardonnex au réseau français. La première étape du projet porté par l'Association des musulmans du Genevois (AMG) et l'Association culturelle turque est à l'ordre du jour du Conseil municipal du 9 mars. Celui-ci doit valider la vente d'une parcelle appartenant à la Commune.

Le futur centre culturel se situera dans la zone d'activité Sous-Combe à l'entrée de la ville savoyarde en venant d'Annemasse, une entreprise de transports y agrandit actuellement ses bâtiments de stockage. Les deux associations musulmanes, basées à Saint-Julien, proposent 100 euros le mètre carré pour devenir propriétaire, alors que les entreprises ont pu acquérir leur parcelle pour moitié moins. «C'est de loin la meilleure offre, écrit Antoine Vielliard, le projet est conforme au plan localisé d'urbanisme. Les acquéreurs sont sérieux.»

Pour le maire de Saint-Julien, l'enjeu est bien plus essentiel qu'une simple transaction financière. Il s'agit, poursuit-il, de la liberté de conscience en France. «Peut-on être musulman en France au XXIe siècle? Peut-on exercer librement sa foi? Une association musulmane peut-elle acquérir librement une parcelle comme toute autre personne morale? Je réponds clairement oui à ces questions», écrit Antoine Vielliard, qui se dit défenseur d'une «laïcité qui permet à chacun de croire ou de ne pas croire plutôt que d'interdire toute religion».

La Mairie a informé les habitants en automne dernier de l'offre d'achat par les associations, qui ont par ailleurs organisé une réunion d'information publique au début de février, indique le secrétariat du maire. Antoine Vielliard, qui publie régulièrement des billets politiques dans son blog, rappelle qu'un petit lieu de culte existe déjà à Saint-Julien, dans une ancienne carrosserie.

Une nouvelle génération

«Le vote du Conseil municipal ne devrait pas poser de problème, dit-il, l'information diffusée jusqu'à présent n'a soulevé aucune opposition manifeste.» Il relève que deux associations musulmanes travaillent de concert. «Le projet est par ailleurs porté par une nouvelle génération de citoyens nés en France et dont le français est la langue commune», remarque le maire.

Le 21 mai 2015, des membres de l'AMG, déplorant l'absence de mosquée à Saint-Julien, avaient publié sur Facebook un appel aux dons et annoncé la création d'un site Internet. «On récolte donc le moindre euro pour pouvoir construire notre mosquée avec l'aide d'Allah et des musulmans. Inch'Allah que chacun donne ce qu'il peux!»

Pas de minaret

Djamel Bouchareb, président de l'AMG, interrogé par 20 minutes, indique que le bâtiment de 1000 mètres carrés, entouré d'un grand parking, n'aura pas de minaret. «Notre imam viendra de France et aura été formé à Château-Chinon, dans le centre du pays», déclare encore le président.

Sur son site, l'Association des musulmans du Genevois affiche un communiqué dans lequel elle condamne avec la plus grande fermeté les attaques commises contre la France durant la nuit du vendredi 13 novembre 2015. «Nous exprimons en tant que citoyens français et plus généralement en tant qu’humains nos sincères condoléances et notre soutien aux familles des victimes. Nous témoignons notre douleur et notre indignation. En islam, la vie est sacrée. Tuer une âme, c’est tuer l’humanité tout entière.»

Jean-François Mabut

Source : tdg.ch

Projet de mosquée aux portes de Genève

Obligés de prier dehors ou dans la cafétéria de l'actuel lieu de culte, les musulmans de Saint-Julien veulent acheter une parcelle de 5000m2 à la mairie de la ville frontalière.

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Le lieu de culte doit prendre place à l'entrée de la commune, à côté d'un transporteur. (photo: Google)


Après Annemasse, c'est au tour de Saint-Julien-en-Genevois de se doter d'un projet de mosquée. L'Association des musulmans du Genevois (AMG) et l'Association culturelle turque se sont alliées pour avoir un nouveau lieu de culte. La vente d'une parcelle de 5000m2 doit passer en mars devant le Conseil municipal de la commune frontalière de 12'000 habitants.

Situation intenable

Le lieu de culte actuel, d'une capacité de 60 places, ne suffit plus pour la communauté musulmane de Saint-Julien. D'après leur propre recensement, les associations ont estimé à environ 300 le nombre de pratiquants. «Le vendredi, les fidèles doivent prier dans la cafétéria et sur le parking, explique Djamel Bouchareb, président de l'AMG. Et la mosquée la plus proche est à Genève ou à Ambilly, à une quinzaine de kilomètres.» Des installations qui ne sont elles-mêmes plus adaptées au nombre de pratiquants.

Architecture sobre

Pour remédier à cela, ils projettent de construire un lieu de culte flambant neuf à l'entrée de la commune. «Le bâtiment aurait une superficie de 1000m2. Il serait suffisant pour les trente prochaines années», explique le président. Une salle de prière, des salles de cours et une bibliothèque prendront place dans la construction.

L'architecture est prévue pour être «sobre, épurée, s'intégrant à au bâti existant». Il n'est pas question de minaret, «un symbole qui peut être frustrant pour les non-musulmans et qui n'est pas crucial pour nous», indique le responsable. Un grand parking occuperait le reste de la parcelle située dans une zone d'activité, sur la route d'Annemasse.

Financement assuré

Les associations ont proposé à la mairie d'acheter la parcelle 510'000 euros (562'000 fr.). Au total, la mosquée doit coûter 1,4 millions d'euros (1,5 millions de fr.). Elle sera intégralement financée par des collectes auprès des fidèles et des galas de solidarité notamment. «Nous avons de la chance d'être dans une région française riche, précise Djamel Bouchareb. Nous avons un certain nombre de frontaliers parmi nos membres qui peuvent donner 5000 ou 7000 euros (5500 ou 7700 fr.).»

Un autofinancement qui permet également de ne pas dépendre d'un pays étranger, qui serait ensuite susceptible d'imposer un imam. «Le nôtre viendra de France et aura été formé à Château-Chinon, dans le centre du pays, explique le président de l'AMG. C'est important qu'il parle français et qu'il comprenne les enjeux nationaux.» Une question essentielle. «Avoir un contact avec un imam est la meilleure barrière à la radicalisation, estime-t-il. Car sinon l'enseignement des jeunes risque de se faire par internet, de manière incontrôlée.»

Julien Culet

20min.ch

« Des projets de mosquées se débloquent un peu partout dans le 93 »

 

 «Dans 10 ans, on ne parlera plus de construction de mosquées. Elles seront toutes terminées », estime M’hammed Henniche, secrétaire générale de l’Union des associations musulmane du 93.
«Dans 10 ans, on ne parlera plus de construction de mosquées. Elles seront toutes terminées », estime M’hammed Henniche, secrétaire générale de l’Union des associations musulmane du 93. (LP/E.B.)

M’hammed Henniche est secrétaire de l’Union des associations musulmanes du 93 qui regroupe une partie des acteurs du culte musulman. Selon lui, «le département est enfin dans une bonne dynamique de construction de mosquées malgré un retard important. »

Comment s’explique ce retard ?

M’hammed Henniche. Bondy a été la première ville de Seine-Saint-Denis à accueillir une mosquée.

J’entends par là un lieu de culte construit avec la volonté affichée d’en être un. C’était en 2005, longtemps après les premières ouvertures en France. Au-delà de la problématique financière — la construction d’une mosquée coûte cher — ce retard s’explique par des raisons politiques. Un projet de mosquée se réalise au moins sur deux mandats, il a besoin de stabilité or certaines villes n’en ont pas toujours eue. Il faut ajouter que les mairies ont souvent eu peur de braquer  tout le monde avec de tels projets : une société française qui ne serait pas prête mais aussi une communauté musulmane — qui représente un électorat important en Seine-Saint-Denis — à cause des divisions et des tensions que cela peut provoquer, comme c’est le cas à Noisy-le-Sec.

Le nombre des mosquées est-il insuffisant ?

Il manque surtout des mosquées dignes de ce nom. Beaucoup ont été aménagées dans l’attente d’une «vraie » mosquée, dans des lieux inadaptés ou trop petits. A Romainville, par exemple, l’une d’entre elles s’est installée dans une ancienne entreprise où il y a un transformateur électrique, c’est dangereux. Par manque de place, certaines n’ont pas d’espace pour les femmes qui se retrouvent les plus lésées. Un peu par la force des choses, ces lieux de culte ont été reconnus officiellement mais nous ne pouvons pas en rester là. Il faut défendre des projets aux yeux de tous et en bonne et due forme.

Pourtant, les projets semblent se multiplier aujourd’hui…

Aujourd’hui, le sujet est définitivement sur la table. Des projets se débloquent un peu partout. Au moins douze sont en cours. Selon moi, dans dix ans, on ne parlera plus de construction de mosquées. Elles seront toutes terminées.

F.L.

Source : Le Parisien

Noisy-le-Sec : le projet de mosquée exacerbe les tensions

 
Noisy-le-Sec, jeudi. Au moins 150 personnes sont venues soutenir l’association musulmane Aman qui a tenté de prendre la parole, lors du conseil municipal, pour défendre son projet de mosquée.
Noisy-le-Sec, jeudi. Au moins 150 personnes sont venues soutenir l’association musulmane Aman qui a tenté de prendre la parole, lors du conseil municipal, pour défendre son projet de mosquée. (DR.)

Même scénario, même pagaille. Le conseil municipal de Noisy-le-Sec de jeudi soir, comme en décembre, a mal tourné. La raison est toujours la même : l’association cultuelle des musulmans de Noisy-le-Sec, Aman, soutenue par près de 150 personnes dans le public, a voulu prendre la parole en début de séance.

Le maire (UDI), Laurent Rivoire a refusé. Et, devant la bronca, les élus ont dû voter le huis clos.

Au cœur de ces tensions, un projet de mosquée qui traîne dans les tiroirs depuis au moins 10 ans.«Noisy-le-Sec fait partie de ces villes très en retard sur le sujet », rappelle M’hammed Henniche, président de l’UAM 93 (lire ci-dessous). Aujourd’hui, deux projets se font face. D’un côté, depuis 17 ans, les musulmans de la commune prient dans un pavillon aménagé rue Brément. Ce lieu, géré par l’association Aman, est trop petit. «Nous avons dû acheter une 2e maison à côté pour agrandir », explique son porte-parole, Ahmed Amri.

La communauté musulmane est divisée

Sauf que la mairie n’est pas d’accord : pas assez de stationnements dans cette zone pavillonnaire, trop de bruit… Elle leur a refusé le permis de construire et leur propose autre chose. Ce jeudi, le conseil municipal a acté l’achat d’un terrain de 430 000 € pour que les fidèles construisent une grande mosquée. L’idée est soutenue par plusieurs associations musulmanes de Noisy-le-Sec. Pas par Aman. Ahmed Amri explique, parmi d’autres arguments, que «son projet, au moins, ne coûtera rien aux contribuables. Et puis, il se fera alors que ce terrain n’est encore qu’une promesse. Une de plus… »

Les fidèles favorables au projet municipal se sont rassemblées au sein de la Fédération des musulmans de Noisy-le-Sec. «A la base, tout le monde vient d’Aman qui s’est scindée entre les communautés », précise la fédération. Pour Olivier Sarrabeyrouse (FG), le maire joue de ces divisions. Laurent Rivoire dément fermement : «J’ai fait mon boulot, maintenant il faut que tout le monde s’entende et ça, ce n’est pas le mien. »

En attendant la construction de cette mosquée de la discorde, la Fédération va installer des préfabriqués provisoires à Rosny-sous-Bois. Aman, quant à elle, a attaqué le refus du permis de construire devant le tribunal administratif. Une décision devrait être rendue en mars.

Floriane Louison

Source : Le Parisien

12 projets en cours en Seine-Saint-Denis

700 000 musulmans en Seine-Saint-Denis. Les statistiques sur l’appartenance religieuse étant interdites, ce chiffre n’est ni officiel, ni vérifié. Il a été indiqué par la préfecture en janvier 2015 dans un article publié dans nos colonnes.

160 mosquées et lieux de prière. Là aussi, difficile de savoir combien il existe de mosquées. L’annuaire en ligne des lieux de culte de musulmans, «Trouvetamosquée », indique 160 adresses de mosquées et lieux de prière, soit environ un lieu pour 4 400 fidèles.

Au moins 12 projets de construction de mosquée en cours : Saint-Denis, Aubervilliers, Noisy-le-Grand, Pantin, Sevran, Saint-Ouen, Rosny, La Courneuve, Montfermeil, Le Pré-Saint-Gervais, Noisy-le-Sec, Aulnay-sous-Bois.

L’abbé Pagès, un salafiste sous couverture

Dans le cadre de l’état d’urgence, le 16 février, le site www.islam-et-verite.com tenu par l’abbé Guy Pagès a été saisi chez son hébergeur, sur réquisition judiciaire. La police, sans aucun préavis, est venue saisir toutes les données et sauvegardes du site, au motif des nouvelles dispositions légales relatives à la lutte contre le terrorisme, et des articles 5461-2, 227-24 et 225-17 du Code pénal incriminant, notamment, la « diffusion d’un message à caractère violent, incitant au terrorisme, pornographique ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine […] lorsque ce message est susceptible d’être vu ou perçu par un mineur, et atteinte au respect dû aux morts. »

 

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Il est vrai – et personne ne le niera – que l’abbé Pagès connaît bien le Coran, en a étudié de nombreux passages. Il connaît également les hadiths, la Sunna et a même déjà eu un code de charia entre les mains. Il en diffuse de nombreux versets dans ses vidéos, en grand nombre, traduits en français, pour toucher un maximum de nos concitoyens et leur faire découvrir l’islam. Il explique souvent ces textes de façon claire et fondamentale pour bien donner un enseignement de ce qu’est l’islam. Il n’y a pas de doute, on ne peut que féliciter les services de renseignement et de police pour leur flair manifestement infaillible dans la traque des réels soutiens au terrorisme et des vrais ennemis de la France !

Les vidéos de l’abbé Pagès expliquent à la fois des bases de la théologie musulmane, comme par exemple ce qu’est le paradis pour les musulmans, qui est le diable de l’islam ou encore ce qui attend les musulmans dans l’autre monde. Il explique aussi les points concernant la façon dont doit vivre un musulman, en abordant le sujet des droits de l’homme en islam, la pratique de la lapidation ou encore ce que peut apporter l’islam à notre société.

Ce site Islam et Vérité comportait, en fait, deux parties parallèles. Une sur l’islam et une autre sur la vérité. Cette partie, moins connue, propose des vidéos sur la façon d’être chrétien aujourd’hui ou sur des sujets de société où une lecture chrétienne est nécessaire.

Ce prêtre est bien connu des milieux fondamentalistes islamistes. En effet, certains vont même jusqu’à lui répondre par vidéos. En examinant bien celles-ci, il n’est pas rare d’y voir, en image de fond, des personnes brandissant des drapeaux de Daech ou pratiquant des exactions au nom d’Allah. Parmi les personnes qui regardent ces vidéos, ou qui les côtoient, se trouvent des personnes proches de Jean-Frédéric Poisson, ce député ayant rencontré Bachar el-Assad à plusieurs reprises. Ce qui laisserait supposer que M. l’abbé Pagès aurait des liens avec la Syrie.

Comme dommages collatéraux, le serveur neutralisé par la police hébergeait d’autres sites n’ayant aucun rapport avec celui de l’abbé Pagès, tel celui de la très honorable Fondation pour l’école. Beaucoup se trouvent désormais rayés de la carte. Les vidéos de l’abbé Pagès, quant à elles, sont toujours visibles sur YouTube, et d’autres plates-formes, et le réseau qui l’entoure dispose de copies de ces dernières en grand nombre, de sorte qu’elles pourront être remises en ligne aussi longtemps que cela sera nécessaire.

D’un point de vu critique, on peut également se demander si cette saisie n’est pas simplement une réaction à sa lettre ouverte parue sur le site de Nouvelles de France et qui remettait en cause l’action de M. Valls face à l’islamisme radical.

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Projet de loi El Khomri : bientôt des salles de prière obligatoires dans les entreprises ?

Le projet de loi portant réforme du Code du travail était récemment révélé en avant-première par Le Parisien. Présenté comme une simplification nécessaire d’un droit du travail particulièrement contraignant pour les employeurs, le projet cache aussi nombreux dangers. Au-delà de la « flexisécurité à la française » et de la place accordée aux accords de branche, certains détails interpellent. Je m’attarderai principalement sur les dispositions qui consacreront et légitimeront les revendications communautaires au travail.

 

Myriam El Khomri, binationale franco-marocaine, a adhéré au Parti socialiste après le 21 avril 2002. Apparatchik du parti, elle est passée par toutes les étapes classiques de l’ascension personnelle à la sauce « sociétaliste ». Collaboratrice de la mairie du 18e arrondissement de Paris à partir de l’année 2001, Myriam El Khomri finit par être élue au Conseil de Paris en 2008 tout en poursuivant sa progression au sein des instances du parti (elle siège au conseil national à partir de 2008, puis au bureau national à partir de 2012). Adjointe au maire de Paris, chargée de la protection de l’enfance et de la prévention spécialisée de 2011 à 2014, avant d’être appelée au gouvernement Valls II pour prendre le portefeuille de secrétaire d’État à la Politique de la ville, l’actuel ministre du Travail est un véritable « bébé Delanoë ». Depuis l’élection de Bertrand Delanoë, la mairie de Paris est un laboratoire du communautarisme politique tel que l’a conceptualisé le groupe de réflexion Terra Nova.

Les propositions du projet de loi de Myriam El Khomri sortent tout droit du cerveau du cacochyme Robert Badinter. L’ancien garde des Sceaux publiait l’an passé, avec le professeur Antoine Lyon-Caen, un ouvrage intitulé Le Travail et la Loi. Quelques analyses étaient justes. En effet, notre Code du travail est trop volumineux et sa complexité peut terrifier certains petits patrons qui se retiennent d’embaucher. Mais d’autres points trahissaient le vieux fond « démocrate américain » de Robert Badinter, repris in extenso par le gouvernement. Hillary Clinton joue sur les clientèles communautaires pour les élections primaires : les femmes, les noirs, les latinos… François Hollande fera de même en 2017.

Robert Badinter écrivait ceci : « La liberté du salarié de manifester ses convictions, y compris religieuses, ne peut connaître de restrictions que si elles sont justifiées par l’exercice d’autres libertés et droits fondamentaux ou par les nécessités du bon fonctionnement de l’entreprise et si elles sont proportionnées au but recherché.» Je pensais naïvement qu’un salarié devait avant tout travailler, voici qu’il peut maintenant « manifester ses convictions religieuses » !

En somme, le projet de loi El Khomri permettra aux représentants d’une communauté religieuse de demander des menus spéciaux à la cantine ou des horaires aménagés pour prier, sans que l’employeur ne puisse réellement s’y opposer. C’est là une terrible régression. Bientôt des syndicats religieux défendant l’application de la charia ? Bientôt l’obligation de construire des salles de prières dans les entreprises ? Il faut s’y opposer.

Gabriel Robin

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L’imâm de la mosquée Taqwa de la Plaine-Saint-Denis entendu concernant une filière de djihadistes en Syrie

Lu dans le parisien Le Parisien  du 18 février 2016 :

Il va devoir s’expliquer sur ses connaissances troubles. Selon nos informations, l’imam d’une mosquée de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) a été placé tôt ce mercredi matin en garde à vue dans le cadre d’une enquête préliminaire pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste.

Le suspect prêche à la mosquée Taqwa, rue Bailly, dans le quartier de La Plaine. Le nom de cet homme, considéré comme salafiste par les services de renseignement, est apparu récemment dans le cadre d’investigations visant un djihadiste français parti en Syrie. Sa garde à vue, décidée par le parquet antiterroriste de Paris, peut durer jusqu’à 96 heures.

Sur son site officiel, la mosquée Taqwa cite en référence les cheikhs wahhabites Bin Baz et Albani. Danscite en référence le prêche du 5 octobre 2015 , l’imâm précise les moyens d’atteindre “une belle fin en islam”. La retranscription   du prêche précise :

11/ Mourir dans la mobilisation (pour le djihad).

Car Mouslim (1913) a rapporté d’après Salman al-Farissi  que le Messager d’Allah  a dit

« Se mobiliser pendant un jour et une nuit (pour le djihad) est meilleur que de jeûner et de prier pendant tout un mois. Celui qui meurt (mobilisé) bénéficiera du mérite de son action et on lui maintiendra la subsistance dont il jouissait et le protégera contre les épreuves ».

Est précisé à La retranscription La retranscription une autre page   que ” En fait, l’Islam consiste à faire preuve de soumission à la Charia et à mettre en pratique ce que le Prophète  a transmis de son Seigneur”. Et plus loin, sur “les signes de la fin des temps” est commenté ce que Djibril rapporte des prévisions du “Prophète” : “C’est comme si le Prophète  indiquait qu’à la fin des temps, les musulmans conquerront les pays du monde et que les esclaves se multiplieront, de sorte que l’esclave donnera naissance à des enfants de son maître. Ce sera alors un signe précurseur de l’Heure.

Encore une mosquée salafiste qui est tolérée par le ministère de l’Intérieur, qui n’a fermé presque aucune mosquée sur les 140 identifiées radicales par la DGSI que compte la France.

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Bouches-du-Rhône : Kurdes et Turcs se battent à Marignane, devant une mosquée

 
 
Bouches-du-Rhône : Kurdes et Turcs se battent à Marignane, devant une mosquée
 

Importation des tensions de plus en plus fortes en Turquie et en Syrie entre Turcs et Kurdes ou simple coïncidence ? Il y a quelques jours, c’est une rixe qui a opposé les membres des deux communautés à Marignane, et ce devant la mosquée rue Molière.

Quand Erdogan s’invite à Marignane…

Tout aurait débuté avec des affiches collées par des Kurdes à quelques pas de la mosquée fréquentée par des Turcs. Sur celles-ci, des mots dénonçant la politique de Recep Tayyip Erdogan. Les Turcs se trouvant à la mosquée auraient montré leur mécontentement en arrachant les affiches en question. S’en est suivie une bagarre. Afin de mettre fin à ces heurts, ce sont les forces de l’ordre qui ont été appelées à la rescousse. Elles ont fait usage de lacrymogènes. Le bilan a fait état de quelques personnes blessées. Cependant cet évènement n’est pas sans conséquence puisque ce n’est pas la première fois que Turcs et Kurdes se tiennent tête.

Le maire de Marignane souhaite utiliser son droit de préemption afin de faire fermer définitivement la mosquée en question pour des raisons de sécurité. Pas sûr que cela empêche Turcs et Kurdes de s’affronter ailleurs….

Siham

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Strasbourg (67) : « Allah Akbar », »Je vais tuer les Français »

 

Le 1er août dernier, quatre policiers ont été violemment pris à partie à Strasbourg par un homme qu’ils venaient interpeller parce qu’il terrorisait sa famille. Ivre et caché dans un placard, il a repoussé les agents en criant « Allahu Akbar », puis en proférant des menaces de mort et en tenant des propos tels que « Vive l’État islamique », « Je vais tuer les Français », « Vive Mohammed Merah » ou « Je vais aller en Syrie tuer des chrétiens ». Pour le maîtriser, les policiers ont fait usage d’un pistolet à impulsion électrique. Par la suite, l’homme de 35 ans les a faussement accusés de viol à l’aide d’une matraque, avant de se rétracter.

« J’avais beaucoup bu et pris de la drogue », expose au tribunal correctionnel Benyahia Belakhal, qui dit avoir « l’alcool très mauvais. Je suis désolé, j’ai jamais voulu en arriver là. »

Déjà très défavorablement connu de la justice, celui-ci a été condamné, conformément aux réquisitions du parquet, à un an de prison ferme avec mandat de dépôt.

Merci à Bobbynette

Benyahia Belakhal

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jeudi, 18 février 2016

La Belgique financera le salaire de 80 nouveaux imams

La mesure annoncée jeudi 17 février par le gouvernement fédéral complète un plan de lutte contre le terrorisme axé sur le renseignement et la sécurité

 

Marche blanche le 18 mars 2012 à Anderlecht (Belgique) en mémoire de l’imam chiite Abdellah Dahdouh tué par l’explosion d’une bombe dans la mosquée Rida d’Anderlecht le 12 mars. 

Marche blanche le 18 mars 2012 à Anderlecht (Belgique) en mémoire de l’imam chiite Abdellah Dahdouh tué par l’explosion d’une bombe dans la mosquée Rida d’Anderlecht le 12 mars. / CHRISTOPHE LEGASSE/AFP

Le gouvernement fédéral de Belgique, qui finance l’activité du clergé de toutes les confessions autorisées dans le royaume, a débloqué 3,3 millions d’euros afin de financer le salaire de 80 nouveaux imams, rapporte De Standaard jeudi 17 février.

« Cette stratégie correspond à notre philosophie pour un islam plus intégré », explique le ministre de la Justice Koen Geens, compétent pour les salaires des imams. « Pour combattre la radicalisation, il est important que les jeunes ne se tournent pas vers des mosquées radicales. Cela nous donne également plus d’interlocuteurs. »

Les nouveaux imams ainsi que les nouvelles mosquées feront l’objet d’une enquête de la Sûreté de l’État.

Cette mesure s’inscrit dans le cadre du plan antiterrorisme présenté vendredi 5 février, qui veut notamment promouvoir un « islam intégré ». Elle complète un plan axé sur le renseignement et la sécurité après que les attentats de Paris en novembre dernier ont mis en évidence de graves lacunes qui ont permis à des personnes fichées d’échapper à toute surveillance.

Une trentaine de mosquées salafistes

« Une trentaine de mosquées installées en Belgique font l’objet d’une influence salafiste », soit le double de l’estimation faite en 2001 dans un rapport du Comité R, indique vendredi La Libre Belgique, qui précise avoir obtenu cette estimation à bonne source.

À Molenbeek, petite commune de l’ouest bruxellois, 16 des 24 mosquées fonctionnent en dehors de tout cadre officiel, souligne la police. Quatre seulement sont officiellement reconnues et quatre autres ont lancé une procédure pour obtenir un agrément, qui permet notamment la rétribution de l’imam et l’entretien du bâtiment, mais impose aussi un contrôle des messages qui sont délivrés dans ces lieux de culte, ainsi que de leur financement.

Le gouvernement entend avoir une vision globale des lieux du culte musulman dans tout le pays. Il a également évoqué la nécessité d’une formation des imams dans l’enseignement supérieur.

Le renseignement belge estime que le salafisme est bien implanté dans le pays. Cette situation est notamment observable à la présence d’imams ou de directeurs de mosquées, de groupes de croyants ou de prédicateurs de passage inspirés par ce courant rigoriste et conservateur de l’islam.

A lire aussi : <a href="http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Actualite/Monde/En-Belgique-la-moitie-des-musulmans-aurait-une-conception-intransigeante-de-l-islam-2015-02-11-1279523">En Belgique, la moitié des musulmans aurait une conception « intransigeante » de l’islam</a>

Cette annonce survient alors que s’est ouvert lundi à Bruxelles le procès de 31 prévenus soupçonnés d’avoir acheminé des candidats au djihad en Syrie. L’un d’eux, Mohammed Benajiba, enseigne toujours à des adolescents dans la mosquée d’Anderlecht. Né au Maroc et éduqué dans une école coranique, il a parfait ses connaissances en Syrie et à l’Université Al-Azhar au Caire, université de référence du monde islamique.

Christophe Chaland (avec La Libre)
 

mutilation

 

A Marseille, on tue. Dans le 93, on mutile

 

 

« A Marseille, on tue. Ici, on mutile: une ou plusieurs balles dans les jambes, c’est une particularité locale. » En Seine-Saint-Denis, les policiers ont désormais un nom pour désigner les expéditions punitives entre dealers: « jambisation ».


[…]
« Cuisse, cuisse, jambe, genou -deux impacts-, genou… », égrène le médecin. « Le nombre de blessures aux membres inférieurs est… frappant. »
[…]
« Désormais, en Seine-Saint-Denis, on donne des leçons en mutilant, dit-il. Pourquoi? En terme d’exemplarité, c’est plus efficace: un mec qui disparaît, au bout de 15 jours, on l’oublie. Alors que celui qui se trimballe dans la cité avec des béquilles ou en fauteuil roulant, c’est autre chose. »

Autre hypothèse avancée: « Pour coups et blessures avec armes, les auteurs ne risquent pas les assises. Et donc pas de lourdes peines ».

Et le fonctionnaire, « sidéré par ces actes punitifs », d’ajouter: « Il y a dix ans, au Clos Saint-Lazare, à Stains, les mecs se flinguaient à la pelle. Ça a complètement disparu ».
[…]
Le phénomène a pris une telle ampleur que, dans son discours de rentrée en janvier, la procureure de Bobigny Fabienne Klein-Donati n’a pas manqué de mentionner ces « jambisations » lorsqu’il s’est agi de brosser le portrait du département (278 cités, dont 44 considérées comme sensibles) au nouveau président du tribunal.

Certains points de vente de drogue « rapportent jusqu’à 25.000 euros par jour », a expliqué la chef du parquet.

Merci à Pure souche

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"Le viol de l'Europe" : La couv' d'un magazine polonais qui ne passe pas

La revue wSieci a réussi à créer le buzz en mettant en scène une agression sexuelle symbolique servant à critiquer la politique d'accueil des réfugiés.

 

Une jolie jeune femme blonde, vêtue d'une robe one-shoulder taillées dans le drapeau étoilé européen agressée par des bras d'hommes, tous "bronzés" qui tentent de lui arracher son vêtement, lui tirent les cheveux, lui tiennent les mains pour qu'elle ne puisse pas se défendre et lui touchent les hanches... Une mise en scène dont le message n'est pas très difficile à comprendre mais qu'un gros titre vient confirmer "Le viol islamique de l'Europe". Voilà la Une choc du magazine polonais wSieci qui a fait un tollé sur le Web et ça n'est pas très étonnant.

Avec ce numéro voulant revenir sur la vague d'agressions sexuelles survenues à Cologne au Nouvel An, la revue réputée d'extrême-droite et populaire a annoncé faire la lumière sur ce que les dirigeants de l'UE cacheraient à leurs citoyens en matière d'immigration et offre un bilan et des perspectives alarmistes de ce territoire au coeur de la crise des réfugiés. Des envahisseurs, plutôt, tels que les dépeint la publication qui emprunte par ailleurs ce dangereux raccourci religieux, catégorisant sans distinction ces personnes, quelle que soit leur situation et leur pays d'origine, selon leur foi commune.

 

De la propagande digne des années 40

 
 

"L'enfer de l'Europe", "L'Europe veut-elle se suicider ?" le magazine poursuit son discours catastrophe dans ces articles tandis que son éditorial évoque une guerre entre Islam et Europe vieille de "14 siècles" et le "choc de civilisations" qui se déroule aujourd'hui dans tous ses pays et pointe du doigt la politique d'Angela Merkel qui obéirait aux lobbys allemands favorables à l'arrivée de main d'oeuvre peu coûteuse. En ouvrant ses frontières, la Chancelière aurait également ouvert "la boîte de Pandore" (qui, on le rappelle, contenait tous les maux du monde), écrit un autre auteur. Si la revue dans son ensemble a de quoi faire grincer des dents, c'est avant tout cette couverture qui a indigné les internautes qui ont été nombreux à réagir sur Twitter.

 

Dans l'un de ses messages, un journaliste irlandais Ronan Burtenshaw dénonce une forme de propagande, juxtaposant la fameuse Une et une affiche italienne datant de la Seconde Guerre Mondiale sur laquelle on peut voir un soldat noir s'apprêtant à violer une jeune femme symbolisant le pays avec l'ordre "défends-la !". Il poursuit en réponse à un autre Twittos, qualifiant ce numéro de panique raciste typique. "Il s'agit d'un spectacle bien commun de conservateurs qui n'ont habituellement que faire des droits des femmes mais qui s'y intéressent dès lors que des musulmans s'y attaquent."

""Le viol islamique de l'Europe"... remplacez "islamique" par "juif" et vous retournez dans la Pologne des années 30", constate tristement une autre journaliste spécialisée dans les pays touchés par la guerre.

"Le viol islamique n'existe pas. Ce sont les violeurs qui violent, pas les musulmans, les catholiques ou les juifs. Un écho très inquiétant du passé"

"Cette couverture est absolument écoeurante. Comment diaboliser les réfugiés, extrait directement des règles du jeu des nazis"

"Honte à vous d'avoir fait ça. C'est du racisme pur. Etes-vous nostalgique du 3ème Reich ?"

 

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Fermeture de la mosquée de l’Arbresle : une dérive de l’état d’urgence ?

 


 

 

 
La mosquée de l'Arbresle - LyonMag

 

La mosquée de l'Arbresle - LyonMag

 

Le parlement vient de prolonger l’état d’urgence pour une durée de trois mois supplémentaires, jusqu’au 26 mai. A Lyon, la fermeture de la mosquée de l’Arbresle le 26 novembre dernier, dans un contexte post-attentat aux effets de sidération inouïe, met en évidence une dérive inquiétante de cet état d’exception. Ainsi, l’utilisation de  "notes blanches" au contenu faux et approximatif, en justification de la fermeture du lieu de culte, interpelle.

 

 

Elles étaient censées ne plus exister depuis une douzaine d’années. L’Etat vient d’en faire un usage intensif dans le cadre de l’état d’urgence décrété après les attentats du 13 novembre. Les  "notes blanches" ont permis aux autorités de motiver des assignations à résidence ou de justifier la fermeture de lieux de culte musulman. Trois mosquées ont été fermées en France dans le cadre de l’état d’urgence, dont la mosquée de l’Arbresle à quelques kilomètres à l’ouest de Lyon dans un coin de campagne réputé paisible. Elle a été rouverte depuis, le 27 janvier dernier précisément.

 

Recours devant le tribunal

C’est en premier lieu ce dernier point qui suscite les premières interrogations lorsqu’on se penche sur le dossier de la mosquée de l’Arbresle. Car celle-ci devait en effet rester fermée jusqu’à la fin de l’état d’urgence, initialement prévu le 26 février, selon l’arrêté du préfet. 

 

Mais la décision de Michel Delpuech, préfet du Rhône, de rouvrir la mosquée est intervenue au moment même où le tribunal administratif de Lyon était saisi d’un recours en référé contre la décision de fermeture du préfet. Ce recours a été introduit par l’ancien président de la mosquée, Kaled Boulanouar, le 20 janvier. "Quand ils ont fermé la mosquée, on nous a dit : "la mosquée sera rouverte à la condition que vous ne fassiez pas de recours et qu’on démissionne du bureau de l’association". C’est ce qu’on a fait mais les semaines ont passé et jamais il y a eu la réouverture de notre mosquée. Alors, on a fait ce recours devant le tribunal administratif", raconte M. Boulanouar.

 

L’argument est d’ailleurs repris par le tribunal administratif dans son jugement : "si les requérants ont attendu presque deux mois pour intenter leur recours, c’est en raison du fait même que des réunions ont eu lieu, avec les services communaux et préfectoraux, afin de pouvoir procéder à la réouverture du lieu de culte ; il leur a été imposé, dans les faits, de dissoudre le bureau […] mais la promesse de la réouverture tarde pourtant être mise en œuvre".

 

Si le tribunal a rejeté le 26 janvier la demande de Kaled Boulanour, c’est donc dans la stricte correspondance de cette procédure que le préfet du Rhône a décidé de la réouverture du lieu de culte le lendemain, soit le 27 janvier. La décision du préfet donne le sentiment que l’Etat s’est subitement rappelé à sa bonne promesse sous la pression du recours intenté par les fidèles.

 

Une association cultuelle (loi 1905) et une association culturelle (loi 1901) ont été créées afin de chapeauter la mosquée. Dans la première siègent des membres du Conseil Régional du Culte Musulman et dans la seconde, ce sont des membres de la mairie qui sont présents dans les statuts de l’association. Cette reprise en main institutionnelle a de quoi rassurer le préfet.

 

La fiabilité des notes blanches ?

Mais ce sont les "notes blanches" utilisées par le préfet pour justifier de la fermeture de la mosquée qui étonnent le plus. En 2002, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, avait supprimé cette pratique largement utilisée par les anciens RG.

 

A l’époque des Renseignements Généraux, ces notes non datés et totalement anonymes faisaient état de renseignements dont la fiabilité pouvait paraître suspectes mais étaient un instrument redoutable de contrôle à la disposition du pouvoir. Elles viennent de faire leur réapparition massive dans le cadre de l’état d’urgence. Pourtant, en 2004, Dominique de Villepin, alors ministre de l’intérieur, déclarait à l’Assemblée Nationale qu'"il n'est pas acceptable en effet dans notre République que des notes puissent faire foi alors qu'elles ne portent pas de mention d'origine et que leur fiabilité ne fait l'objet d'aucune évaluation".

 

Pour justifier de la fermeture de la mosquée de l’Arbresle, Michel Delpuech a pris sa décision en prenant appui sur deux notes blanches des services de renseignements. Les documents énumèrent un certain nombre de prêcheurs salafistes qui sont intervenus dans la mosquée. Mais aucun "processus de radicalisation, ni propos contre les valeurs de la République ne sont établis par les services de l’Etat", souligne Me Kaddour Haboudou, l’avocat de Kaled Boulanouar.

 

Le préfet évoque par exemple l’intervention d’Abderahamane Colo, un salafiste diplômé de l’université de Médine en Arabie Saoudite. Mais le préfet omet de rappeler que ce prédicateur a condamné au sein de l’association Dine Al Haqq les attentats de Paris en appelant explicitement à dénoncer Daesh: "il incombe aux prédicateurs, orateurs et autres journalistes d’unir leur discours en annonçant clairement qu'ils se désavouent de ces actes criminels. De même, je dirai à mes enfants et frères salafi de France : […] Mettez en garde contre eux, exposez clairement aux gens leur égarement, leur déviance, leur maux et leur dangerosité".

 

Cet appel lancé aux salafistes de contribuer à dénoncer la dangerosité de Daesh confirme que les responsables de la mosquée de l’Arbresle se revendiquent d’un salafisme quiétiste et non d’un salafisme radical prônant un discours violent contraire aux valeurs de la République.

 

 

Méconnaissance de l’islam ?

La note blanche évoque un autre prêcheur qui serait intervenu au sein de la mosquée de l’Arbresle. "Ce professeur de mathématiques dans un lycée d’Orléans, est en relation avec l’association tunisienne nommée "Oqba Ibn Nafaa" située à Ingre (Loiret), nom tiré d’une katibat liée à AQMI [Al Qaida au Maghreb Islamique, ndlr.]."

 

S’il ne fait pas de doutes que cette Katibat (groupe de combattant) affiliée à AQMI est à l’origine de l’attaque du musée du Bardo en Tunisie, les services de renseignement font néanmoins l’aveu de leur méconnaissance de l’islam. Car "Oqba Ibn Nafaa" n’est pas "tiré" d’un groupe djihadiste d’Al Qaida, mais il s’agit avant tout d’un général arabe du 7e siècle qui a édifié la mosquée de Kairouan en Tunisie. N’importe qui peut dès lors revendiquer l’héritage de ce général arabe.

 

 

"Le monde à l’envers"

La seconde note blanche fait état que le lieu de culte a été fréquenté par Julien B., en lien avec des individus qui se trouvent en Syrie et qui a été en lien avec le djihadiste algérien Saï Arif, chef de Jund al-Aqsa, groupe jihadiste proche du Front al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda. Saïd Arif a été tué en mai 2015 par un tir de drone américain en Syrie.

 

Pourtant, les responsables de la mosquée de l’Arbresle avaient signalé les agissements de Julien B. aux services du renseignement territorial ( RT). Un fonctionnaire du RT nous a en effet confirmé cette information. "C’est le monde à l’envers", s’agace Kaled Boulanouar, l’ancien président du lieu de culte qui ajoute : "c’est nous qui sommes allés voir les gendarmes pour signaler des individus dangereux à nos risques et périls. Et à la fin, les informations qu’on a pris soin de donner aux autorités se retrouvent dans des notes blanches pour être utilisées contre nous. Comment on peut faire confiance aux policiers du renseignement avec lesquels on travaille ?".

 

Pour justifier les approximations des notes blanches, le préfet évoque "les contraintes propres au travail des services de renseignement, qui doivent s’abstenir de révéler des éléments couverts par le secret de la défense nationale". Pour le préfet, "il ne saurait être question d’appliquer le même régime de preuve que lorsqu’il s’agit d’établir l’existence d’une infraction pénale".

Voilà qui définit précisément l’état d’urgence comme un état de suspension du droit. Les approximations dans l’administration de la preuve vont continuer encore trois mois en France.

 

Slim Mazni

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Noisy-le-Sec : un grand pas vers une mosquée rassembleuse pour la communauté ?

laurent Rivoire
 

Ce jeudi 18 février 2016 est un jour à marquer d’un trait vert pour les musulmans de Noisy-le-Sec, le conseil municipal doit délibérer sur l’acquisition d’un terrain pour la future mosquée locale.

Dès son élection en 2012 et surtout après sa réélection en mars 2014, le nouveau maire de la ville, M. Laurent Rivoire, avait pris l’engagement d’accompagner les musulmans dans leur projet d’une vraie mosquée digne des attentes de la communauté locale. Signe de cette volonté : il inscrit cette délibération tout au début de l’ordre du jour du conseil municipal.

Laurent Rivoire (UDI) tranche dans sa démarche avec la majorité précédente de gauche qui n’a jamais été claire sur le dossier d’une mosquée pour les musulmans, brandit haut pendant la campagne et tout de suite classé dans les tiroirs après la victoire.

Le maire de la ville démontre qu’il est dans la même dynamique que l’actuelle présidente de la région Mme Valérie Pécresse qui a déclaré pendant l’Iftar de Ramadan en juillet 2015 au Blanc-Mesnil :

« Il faut résoudre la question des lieux de culte et des écoles confessionnelles car ce qu’on a donné aux catholiques et aux Juifs par le passé, on doit aussi pouvoir le donner aux musulmans de France « .

Enfin, la nouvelle majorité conduite par M. Laurent Rivoire a invité toutes les associations musulmanes de la ville à porter collectivement ce grand projet sans distinction aucune. Cette exigence louable a agacé une partie de l’opposition qui souhaite capoter le projet qu’elle n’a pas réussi à faire aboutir en jouant la division entre les différentes associations musulmanes.

mosquée noisy

Les musulmans de Noisy-le-Sec disposent actuellement de deux lieux de culte loin de satisfaire la communauté, il s’agit d’une modeste mosquée, un pavillon acheté il y a dix ans, qui n’arrive plus à accueillir tous les fidèles sans créer des problèmes supplémentaires avec le voisinage, et d’une salle de prière dans des Algéco (mobil-home).

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ISLAMISATION A MADAGASCAR

Le paradoxe d’une religion

La peur, la méfiance, et la bonté 

 

La montée en puissance de la religion musulmane effraye au plus haut point les dirigeants malgaches, actuellement.  Les responsables religieux  partagent également  ce souci, surtout que les jeunes  se tournent de plus en plus  vers la foi musulmane. Dans la paroisse Saint André  sis à Ambohidratrimo, par exemple, les parents et les enseignants de catéchèses projettent d’organiser  mensuellement une série de sensibilisations auprès des jeunes. L’objectif c’est de prévenir leurs éventuelles  reconversions.

« Nous respectons énormément la liberté de religion à Madagascar, mais notre souci se situe au niveau de la manipulation avec des intérêts financiers. Nous souhaitons que la religion reste à éduquer et  non pas une arme à détruire une  personne avec des lavages de cerveaux », explique Armanda Ralalaoarinirina, une bénévole en enseignement de catéchèses.

Il est néanmoins important de mentionner que cette femme a fait de réserves car il y a toujours des atouts et des inconvénients en matière de religion, au moment où  il y a les extrémismes.

Justement, certains chefs d’églises surtout chrétiennes profitent du contexte mondial  où les actes de violences perpétrés par les islamiques sont en recrudescence. Ils  véhiculent d’une manière généralisée le culte du terrorisme  pour freiner l’islamisation à Madagascar. « Nous déplorons ce comportement car l’islam est contre toutes sortes de violence. Nous respectons l’homme et nous prêchons la tolérance et l’amour », témoigne le Cheik Abdoul, d’une mosquée Chiite à Antohomadinika.

Les anciens étudiants, membres de la ligue des diplômés des universités islamiques de Madagascar ou le LDUIM, dont leur siège se situe au 67 ha Nord Ouest, partagent cet avis d’un cheik, malgré leur appartenance à la congrégation sunnite. «  Je pense que le problème se situe au niveau de la communication. A Madagascar, on crée une image négative de l’islamisation. La mise en lien avec le terrorisme n’est qu’une pure discrimination faite par des gens malintentionnés. Non seulement la philosophie de terrorisme est contre notre religion mais il est complètement contraire à la culture malgache. Nous tenons beaucoup à la vie. Se sacrifier ou mourir pour défendre une cause qui ne lui appartient pas, ne tente pas un malgache », argumente Alexis Razafindrabe de son vrai nom, mais l’Oustase Said, selon ses amis de la communauté. Il est un professeur d’arabe et de culture musulmane bénévole au centre LDUIM.

 

Partage

 

On compte plus d’un millier d’écoles coraniques à Madagascar. Il est imaginable que même dans les quartiers les plus pauvres de la capitale, on trouve une mosquée. Les habitants se mettent petit  à petit dans la pratique musulmane en commençant par les habillements. Les responsables de ces mosquées distribuent gratuitement des foulards pour les femmes, des Kofis  et des  vêtements pour les hommes. Il y a aussi des distributions de vivres hebdomadaires, après la séance de prière qui a été facultative au début, mais devient obligatoire après des mois d’initiation. La notion de partage est largement exploitée car la population locale en a besoin face à la pauvreté qui ronge leur société.

A part la mise en place des mosquées et des écoles coraniques, la plupart des grandes communautés musulmanes envoient des étudiants de diverses spécialités vers les pays islamiques : Egypte, Tunisie, Maroc, Arabie Saoudite, Yemen, Iran, et Irak.

« Une quarantaine de jeunes jouit annuellement des  bourses d’études vers ces pays étrangers. Mais localement nous aidons des milliers de jeunes malgaches en payant leurs frais de scolarités de la maternelle jusqu’au terminale. Nous sélectionnons des enfants malgaches qui n’ont pas les moyens alors qu’ils veulent s’épanouir. Nous créons même des écoles pour tous et nous offrons les fournitures nécessaires », explique fièrement Abdoul El Khader Abdoul, un responsable d’une école coranique et de lycée privé à Ambohitahara Ambohidratrimo.

 

Méfiance

 

L’Etat malgache ne minimise pas l’expansion de l’Islam à Madagascar. Le ministre de la justice Noeline Ramanantenasoa, a déjà annoncé en 2015 que : « Les mosquées et les écoles coraniques font l’objet d’une surveillance très stricte. Cette décision entre dans le cadre de la mesure préventive contre les éventuels actes de terrorisme à Madagascar ». D’ailleurs, depuis le mois de juin, 2015, l’Etat malgache ne minimise pas la lutte contre le terrorisme, même la situation n’est pas encore inquiétante. L’envoi d’étudiants à l’étranger, la mise en place des centres d’accueils pour enfants en difficulté par les musulmans sont d’ailleurs  mal vus à Madagascar. « On les considère toujours comme des centres d’initiation et d’apprentissage pour terroristes. C’est une accusation mal fondée », condamne  Elias Tovoson, un jeune de 14 ans, bénéficiaire d’une bourse ans un collège et  école coranique sis à Ambohidratrimo. « Je prépare mon diplôme de BEPC cette année. Nous sommes boursiers dans cette école et nous résidons également, ici. Nous suivons le même programme que les autres élèves en classe de troisième. Mais, nous sommes avantageux par rapport à ceux qui sont dehors car, nous maitrisons déjà quatre langues : malgache, français, anglais, et l’arabe. Nous faisons aussi de l’informatique. Je me considère comme un chanceux dans ce centre. Après le Baccalauréat même, quand nous aurions une mention, l’avenir est assuré car nous partirons d’office à l’étranger dans un pays où nous aimions poursuivre nos études. Nos directeurs nous a promis et il va le réaliser »,  se réjouit cet adolescent.

Interrogé sur la culture musulmane et le terrorisme, il ne connait pas vraiment le fondement de sa foi.

 

Randrianary

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Le dhimmi du jour est le maire de Courbevoie, Jacques Kossowski, pour l’implantation d’une mosquée UOIF sur sa commune

Pendant la menace d’attentats islamistes et l’état d’urgence, l’islamisation continue. À Courbevoie, les habitants ont pu découvrir leur future mosquée, sur terrain municipal bien sûr.

Le bail emphytéotique de 80 ans pour un terrain communal de Courbevoie pour la construction d’une mosquée d’une surface au sol de 680m2 avait été signé fin juin. Ce week-end, les Courbevoisiens ont pu découvrir leur future mosquée lors d’une journée portes ouvertes de l’actuelle salle de prière dirigée par l’ACMC, l’association Cultuelle des Musulmans de Courbevoie. Le bâtiment pourra recevoir environ 1 800 fidèles, avec salles de prière pour femmes séparées, bien entendu. Si le style est bien d’inspiration orientale, il ne comporte pas de minaret, c’est toujours ça.


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Il faut croire que ce projet était d’une grande importance puisque la présentation des maquettes et plans s’est faite en présence du préfet des Hauts-de-Seine, Yann Jounot, du président du Conseil français du culte musulman, Anouar Kbibech, de militants de gauche, en passant par les adjointes de droite de Courbevoie, Aurélie Taquillain et Puteaux.
Le parisien relève aussi la présence de « riverains, un peu sur la réserve ». Ce délicat euphémisme dit bien la joie des voisins d’entendre bientôt l’appel à la prière.

Mieux, le site officiel de la mosquée annonce la visite du co-fondateur de l’UOIF Abdallah Ben Mansour. « Quand les musulmans auront mis en place la charia partout dans le monde, tout le monde sera heureux », affirma Ben Mansour au Bourget en 2013 et la visite du prédicateur UOIF Hassan Iquioussen, connu pour nier le « pseudo génocide arménien »

Si la laïcité suppose le respect de tous les cultes, elle n’implique pas d’en favoriser une par l’octroi de conditions particulièrement favorables pour l’implantation de ses lieux de culte, faut-il le rappeler une nouvelle fois. Par l’octroi d’un bail emphytéotique dont le montant des loyers reste mystérieux, la présence de son adjointe à cette journée portes ouvertes, consacrant l’importance que le projet revêt à ses yeux, Jacques Kossowski mérite bien son titre de dhimmi du jour.

 

Ingolstadt : Les Allemands de Russie en colère contre l’immigration musulmane

Arrivés eux-mêmes dans les années 1990, les Allemands de souche venus de l’Est se mobilisent aujourd’hui contre l’accueil des réfugiés arabo-musulmans. Au risque de tomber dans la xénophobie.

 

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Il fait gris et froid lorsque l’homme à la chapka grimpe sur le banc, devant l’hôtel de ville. C’est une ouchanka comme en portait jadis Brejnev, en fourrure, avec les oreilles rabattues. A la main, l’homme tient une pancarte en carton où l’on peut lire : “Protégez nos femmes et nos enfants !” Il hurle, lance des invectives, gesticule. Il est très remonté, mais on ne sait pas exactement pourquoi, en tout cas si l’on ne comprend pas le russe.

Puis un autre se juche sur le banc à son tour. De haute stature, bien en chair, un bonnet de laine sur la tête, il parle allemand avec un accent russe. “Si on ne fait rien maintenant, on est foutus, s’exclame-t-il avant d’ajouter: Merkel doit démissionner !” Nous sommes le dernier samedi de janvier. Un millier de personnes environ se sont réunies sur le parvis de la mairie d’Ingolstadt. Lorsque l’homme bien en chair évoque la démission de la chancelière, la foule approuve, applaudit, siffle.

Ce sont surtout des Russlanddeutsche [“Allemands de Russie”, descendants des Allemands ayant émigré en Russie sous le règne de Catherine II et rentrés en Allemagne après la chute du Mur] qui descendent dans la rue pour manifester contre la politique migratoire du gouvernement Merkel. Ils ne manifestent pas seulement à Ingolstadt, mais aussi à Nuremberg, à Kempten, à Ratisbonne, dans toute la Bavière. […]

Eugen Kunz (nom modifié) a participé à la manifestation. Quinze jours plus tard, nous le retrouvons au centre d’animation du quartier Pius, dans le nord d’Ingolstadt. Dans les boutiques, au pied des barres d’immeubles, tout est écrit en cyrillique. Eugen Kunz est arrivé à Ingolstadt dans les années 1990. Comme tant d’autres Allemands de Russie, c’est un Spätaussiedler [rentré d’Europe de l’Est après 1993]. Ingolstadt en a vu affluer plus qu’aucune autre ville : ils ont été environ 15.000 à y poser leurs valises depuis les années 1990. Beaucoup, à l’instar d’Eugen Kunz, 63 ans, ont élu domicile dans le quartier Pius.

Double nationalité

Kunz pose son couvre-chef sur la table, s’assied, puis se relève et recule sa chaise. “C’est trop près pour moi”, dit-il. Il n’aime pas trop les journalistes et préfère donc mettre un peu de distance. Première question : pourquoi les Allemands de Russie s’en prennent-ils aujourd’hui aux réfugiés ? Eux-mêmes n’ont- ils pas été parfois mal accueillis à leur arrivée en Allemagne, dans les années 1990 ? “Je ne vois pas le rapport, tranche Eugen Kunz. Je n’admets pas qu’on nous compare à ces gens qui débarquent chez nous.

Eugen Kunz est né en Russie, où il a vécu 47 ans durant, il a un passeport russe et un autre allemand, ses grands-parents étaient allemands, ses parents aussi, et l’allemand est sa langue maternelle. Il a raison : on ne peut pas mettre sur le même plan les réfugiés d’aujourd’hui et les Aussiedler d’hier [tous les Allemands de souche qui sont rentrés après la chute du Mur] – mais il existe bien des parallèles. On se souvient par exemple que l’ancien ministre de l’Intérieur bavarois Günther Beckstein (CSU) fustigeait la criminalité de cette population, lors des campagnes électorales de 1998.

Selon les préjugés de l’époque, les Allemands de Russie étaient des ivrognes, des vandales, des voleurs. Et voilà qu’aujourd’hui, surtout depuis les événements du nouvel an à Cologne, les préjugés sont de retour : tous des ivrognes, vandales, voleurs – sauf que, cette fois-ci, ils s’agit des réfugiés de Syrie, d’Afghanistan, d’Irak, du Maroc . “Bien sûr que la période où l’on traitait les Allemands de Russie de criminels a été difficile à vivre, admet Eugen Kunz, mais les gens se sont pris en main et aujourd’hui nous sommes parfaitement intégrés.

Dont acte. Dans un rapport de l’Office fédéral des migrations et des réfugiés, on peut lire : “Les Spätaussiedler [arrivés après 1993] sont pour la plupart intégrés sur le marché du travail. Leur taux de chômage est faible.” Leur intégration a été une réussite. Pour Eugen Kunz aussi, tout a bien marché.

En Sibérie, il était ingénieur. A la fin des années 1990, il est arrivé avec son épouse en Allemagne, où il a pu suivre une formation. Moins d’un an et demi plus tard, il avait un travail. Aujourd’hui, il est ingénieur R&D chez un fournisseur d’Audi. “Sans l’aide de l’État, j’aurais mis deux fois plus de temps. Mais je voulais vivre le moins longtemps possible aux crochets de l’État.” Et c’est là qu’il voit la différence avec la situation actuelle : à leur arrivée en Allemagne, les Allemands de Russie parlaient la langue et comprenaient la culture, au moins pour la plupart d’entre eux.

Alors qu’aujourd’hui, pour les réfugiés, “l’intégration prendra deux fois plus de temps, si ce n’est trois fois plus”, assure Eugen Kunz. Voilà pourquoi il ne veut plus qu’il en vienne. Le fait que les Allemands de Russie aient eux-mêmes expérimenté les difficultés de l’intégration est-il la cause de leur mouvement de grogne ?

Se croient-ils mieux placés pour juger de la situation que des gens qui n’ont jamais eu à s’intégrer dans la société ? Les médias ont échafaudé ces derniers temps des théories bien différentes – en l’occurrence, que les Allemands de Russie auraient été montés contre les réfugiés par les médias russes et que les manifestations auraient été téléguidées par le Kremlin pour affaiblir la chancelière.

“N’importe quoi !” grommelle Sofia Dortmann, 62 ans, lunettes à monture dorée, boucles d’oreille dorées, chaînette dorée autour du cou, dans la cuisine de son deux- pièces, situé dans l’ouest d’Ingolstadt. Elle regarde aussi bien les journaux télévisés allemands que les russes “et c’est bien là le problème”, dit-elle.

En d’autres termes : c’est le contraste entre les médias russes et allemands qui inquiète les Allemands de Russie. “Je ne crois ni les uns, ni les autres”, conclut Sofia Dortmann. Elle fait davantage confiance aux gens du quartier qui racontent des horreurs. Par exemple l’histoire de ces réfugiés qui auraient immolé une jeune fille, ici même, à Ingolstadt, juste comme ça.

“Je n’en ai pas entendu parler aux informations, commente Sofia Dortmann, mais je suis sûre que c’est vrai. Une chose pareille, ça ne s’invente pas.” Est-ce que ce genre d’histoire ne lui rappelle pas les clichés colportés jadis contre les Allemands de Russie ? Des clichés qui se sont dissipés depuis. “Pour l’instant, je m’en fiche”, tranche Sofia Dortmann.

Tout ce qu’elle veut, c’est pouvoir sortir à nouveau dans la rue sans avoir peur. Sofia Dortmann était enseignante en Sibérie. A son arrivée en Allemagne, dans les années 1990, elle a dû se reconvertir. Après ça, elle a été pendant 12 ans opératrice de saisie chez Audi, puis deux ans au chômage, avant de prendre sa retraite.

“J’ai perçu 260 euros d’allocations-chômage, alors que j’avais travaillé douze ans. Les réfugiés, ils n’ont jamais travaillé, et ils touchent plus que ça. Ça me met en colère”, tempête-t-elle. Fermer les frontières. Et sa cou- sine, qui a dû patienter neuf ans en Russie avant que son dossier de Spätaussiedlerin [candidate au retour] soit accepté ? “Les réfugiés, eux, ils entrent comme dans un moulin. Ça, je ne comprends pas.” Les envierait-elle ? Elle assure que non, se dit sceptique quant à leur intégration.

“Moi, je suis allemande. Quand j’étais petite, ma grand-mère me chantait des chansons allemandes, j’ai appris à les chanter. Eux, ils ont une culture radicalement différente, ils ne chanteront jamais de chansons allemandes.” Aux yeux de Sofia Dortmann, il n’y a qu’une solution : “Fermer les frontières, ne plus laisser entrer personne.” Pourtant, elle ne participera pas à la prochaine manifestation. “On y parle trop russe, je trouve que ce n’est pas bien.

Va-t-elle rejoindre le mouvement Pegida [mouvement des “Patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident”] ? Non, Dieu soit loué, on trouve encore des hommes politiques qui ont la tête sur les épaules en Allemagne. Elle hèle son mari qui est au salon, plongé dans la lecture de la presse sur son ordinateur : “Pas vrai, Alexander ?” Ce jour-là [4 février], le patron de l’Union chrétienne-sociale [et ministre-président de Bavière], Horst Seehofer (CSU), rencontre Vladimir Poutine à Moscou. Alexander se lève, nous rejoint dans la cuisine et confirme : “Notre bon roi Seehofer, c’est vraiment quelqu’un de bien.

Sueddeutsche.de

(Merci à Diberville)

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Le maire Sarkozyste de Suresnes achète un terrain 977 000 euros pour une mosquée !

“L’association Islamique Al Badr peut avoir le sourire. Tous les élus municipaux Ump Ps pcf ont voté hier [28 mai] lors d’un Conseil municipal houleux un bail emphytéotique administratif pour l’inauguration d’une salle de prière musulmane de 349M²au 5 rue des Velettes.
 
 

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Laurent SALLES, Chef de file du FN Suresnois, a une nouvelle fois dénoncé le double jeu de la fausse droite qui, au niveau national reprend nos thématiques, mais qui au niveau local applique le programme du Parti socialiste. Cette délibération est symptomatique des libertés que l’UMPS prend avec les principes fondamentaux de la laïcité édictés par la loi de 1905.
Depuis 2006, vraie gauche et fausse droite ont permis aux élus locaux de contrevenir au principe de non-subventionnement des cultes, grâce au bail emphytéotique administratif. Nous ne voyons pas en quoi un édifice ou un local cultuel constituerait une mission de service public ou même une opération d’intérêt général comme le sont les crèches, les commerces par exemple… alors que cela relève d’un intérêt privé.
 
En achetant en VEFA ce lot nu au promoteur Bouygues pour 977 000€, on peut considérer que la Ville a pris à sa charge le coût du gros œuvre, ce qui est à notre sens un avantage considérable accordé à cette association cultuelle, même si il lui est laissé le soin de réaliser les travaux de second œuvre évalués par France Domaine à 506 000€. […]
Laurent SALLES s’insurgea contre le Maire C. Dupuy quand celui-ci évoqua le financement de lieux de culte antérieur à la loi de 1905 : « Monsieur le Maire vous n’allez tout de même pas comparer nos cathédrales, nos églises avec des mosquées en parpaing !?. Il s’agit là de notre patrimoine. C’est d’ailleurs pour cela que nous avons chaque année 70 millions de touristes ! »”
 
Les deux élus vont attaquer la délibération en justice devant le Tribunal administratif de Cergy-Pontoise.

Annemasse : un compromis de vente pour le terrain de la mosquée

Jeudi 18 février, le conseil municipal se prononce sur le compromis de vente d’un terrain destiné à accueillir la future mosquée.

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Cette fois sera-t-elle la bonne ? C’est ce que doivent se demander les musulmans de l’agglomération annemassienne qui attendent depuis plus de trente ans la construction d’un lieu de culte décent. La Ville va proposer au Centre culturel et cultuel des musulmans d’Annemasse (CCMA) de lui vendre une parcelle de 7 500 m² qui se trouve dans le quartier du Brouaz. Situé entre les services des espaces verts et une réserve foncière appartenant à ATMB, le terrain a été estimé à 80 euros du mètre carré par le service des Domaines.

Des travaux sont cependant à prévoir. Le lieu a accueilli des abattoirs et le sous-sol devra être dépollué par la Ville. Le chantier le plus important pour rendre la parcelle constructible sera cependant de détourner un écoulement d’eaux pluviales. « Nous en avons tenu compte dans le prix de vente », indique Michel Boucher, premier adjoint en charge de l’urbanisme. L’offre faite au CCMA comprendra ainsi une ristourne de 60 000 euros, correspondant au coût des travaux. Le prix demandé sera donc de 540 000 euros, soit 72 €/m².

« L’heure est grave, assure Hamid Zeddoug, président du CCMA. Il faut doter les musulmans d’ici d’une mosquée digne de ce nom. » Car pour la communauté comme pour la mairie, la construction d’un nouveau lieu de culte va bien au-delà d’une simple question de confort. « Cela serait un outil pour limiter la radicalisation des jeunes », assure Hamid Zeddoug. Car pour lui, accueillir les croyants qui pourraient être attirés par les sirènes djihadistes dans un endroit convivial permettrait de stopper bien des dérives.

« Il est hors de question d’attendre », estime le responsable musulman qui veut oublier les péripéties du précédent projet (lire ci-contre). La proposition de la mairie sera ainsi débattue lors la prochaine assemblée générale de l’association, le 27 février.

En juillet 2015, lorsque la parcelle avait été déclassée, la majorité n’avait pas voulu entrer dans les débats sur l’utilisation de ce terrain. Les échanges promettent d’être plus animés lors du conseil du 18 février mais la proposition devrait être adoptée sans souci. Lors de la dernière campagne électorale, le groupe A-GIR (alors emmené par Louis Mermet) s’était prononcé pour le projet de mosquée tandis que Jean Capasso, tête de liste FN, avait exprimé son opposition.

Yves GALLARD

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Mosquée de Marignane : le maire souhaite une "fermeture définitive"

À la suite des incidents entre Turcs et Kurdes vendredi dernier, le lieu de culte sera fermé demain pour la prière. La Ville entend bien aller plus loin

 

 

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La semaine dernière, le contexte international, qui oppose actuellement Turcs et Kurdes sur la problématique syrienne, s'est invité sans prévenir dans les ruelles du centre ancien de Marignane, où se situe la mosquée. Une violente rixe a opposé des jeunes gens issus des deux communautés, et a nécessité une intervention massive des forces de l'ordre, caillassées au passage (lire ci-dessous).

De quoi déclencher l'ire d'Éric Le Dissès, maire (sans étiquette) de la commune, qui a officialisé hier par un communiqué son souhait de "fermer définitivement la mosquée. La ville fera jouer son droit de préemption et j'irai jusqu'au bout".

"La mosquée turque n'a plus sa place au centre-ville"

"Il n'est pas question de transporter à Marignane ce qui se passe en Turquie. Ici, nous sommes en France et les étrangers accueillis sur notre sol doivent savoir se tenir. Je ne peux accepter ce qui s'est passé, c'est intolérable et je veux éviter que cela ne recommence. Les affrontements de vendredi dernier ont mis en exergue de graves problèmes de sécurité et de risques potentiels d'atteintes aux personnes", ajoute le premier magistrat dans sa missive. Ces cinq dernières années, trois incidents similaires se sont déjà déroulés devant la mosquée, où les tensions se faisaient de plus en plus palpables ces dernières semaines. Dans un centre ancien qui fait l'objet d'un vaste plan de réhabilitation. Un point qui semble avoir motivé la décision municipale.

"Le centre ancien se restructure, il n'est pas question d'y laisser s'installer un climat de tension, en plus des autres problèmes : la mosquée turque, installée depuis des décennies et située en quartier kurde, n'a plus sa place au centre-ville", assène Éric Le Dissès. Joint hier soir, Sali Agdad, représentant de la communauté kurde de Marignane s'est dit "satisfait par cette sage décision". "Nous ne sommes jamais contents lorsqu'une mosquée ferme, mais si dans ce cas ça peut éviter les tensions, les débordements, alors nous disons oui", précise-t-il. Le maire a, avant d'émettre son voeu de fermeture, rencontré l'imam turc de la mosquée, qui s'est dit "favorable à une fermeture ponctuelle ce vendredi dans un souci d'apaisement". Mais sur une fermeture définitive, la Ville n'a pour l'heure aucun pouvoir direct, la mosquée étant une partie d'immeuble que les fidèles louent à un privé. Si en revanche ce dernier envisage une vente, le fameux droit de préemption évoqué par le premier magistrat sera alors, vraiment, d'actualité.

Lionel Modrzyk

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mercredi, 17 février 2016

"L’imam à la voix d’or" et ses relations dangereuses

Belgique

C’est, assurément, une première dans les annales terroristes en Belgique. Un imam, qui a reçu une formation dans une des universités les plus réputées au monde dans l’étude de l’islam, se retrouve sur le banc des prévenus dans un dossier de terrorisme . Contrairement à l’idée reçue, les présumés terroristes n’ont en effet généralement qu’une connaissance très parcellaire de la religion.

On reproche à cet homme d’avoir pris part à une filière d’acheminement de candidats au djihad en Syrie. Mais il nie tout discours radical et tout contact avec, comme le relève le parquet fédéral, de nombreux jeunes hommes partis se battre en Syrie.

Mohammed Benajiba est né au Maroc. Il ne parle pas français mais néerlandais, choisi, dit-il, car la langue présente des similitudes avec les sons de l’arabe. Eduqué dans une école coranique, il a parfait ses connaissances en Syrie et à l’Université Al-Azhar au Caire.

 

Entre chômage et CPAS

 

Il est arrivé en Belgique en 2005. Il a officié comme imam à Amsterdam, tout en vivant en Belgique. Il a été imam à Gand avant de venir à la mosquée Ettaouba à Evere, une des plus grandes de Bruxelles. Ce fut toujours des temps partiels, entrecoupés de périodes où il a vécu d’allocations de chômage ou du CPAS.

C’est là un parcours qui intrigue les juges car, malgré ses faibles revenus, il a fait de très nombreux allers-retours vers le Maroc, confiant sa carte de pointage à un ami. "Je ne savais pas que c’était interdit", dit-il candidement.

Ses prêches ont été diffusés sur YouTube. Il y était connu, en raison de la douceur de sa voix, comme "l’imam à la voix d’or". Il a changé physiquement. Comme quasi tous les hommes jugés pour terrorisme, il est rasé de près.

Il nie avoir jamais été radical : "Me prêter une telle appellation, c’est me dénigrer", dit cet homme qui se dit soufi et parle de lui à la troisième personne.

Sa seconde femme, de qui il a divorcé, l’a chargé. Elle a expliqué qu’il lui imposait le port du voile, l’empêchait de sortir seule, de voir d’autres hommes. Il le nie.

L’enquête a relevé que l’on venait de loin pour l’écouter à Evere, dans cette mosquée qui pouvait accueillir plus d’un millier de fidèles. C’était le cas des membres de Sharia4Belgium, venus d’Anvers. "Ils ne venaient pas que chez moi", dit-il de ces "gens un peu zinzins", qu’il conteste connaître.

Jean-Louis Denis et d’autres recruteurs condamnés seraient venus prêcher à sa demande dans la mosquée d’Evere. Là encore, il le conteste, affirmant que cela n’a rien à voir avec son éviction de la mosquée, qu’il attribue à des règlements de comptes internes.

Il officie aujourd’hui dans une mosquée à Anderlecht. Il garde un mauvais souvenir de son incarcération - "c’était indescriptible" - car il avait violé les conditions fixées à sa libération.

 

Une filière syrienne démantelée

 

 Cinq lieux visités par la police à Molenbeek, deux à Koekelberg et à Schaerbeek et un à Etterbeek : les policiers de l’antiterrorisme ont mené une nouvelle action mardi matin à l’aube. Dix personnes ont été emmenées pour interrogatoire. L’opération, a précisé le parquet fédéral, visait une filière d’envoi de combattants vers la Syrie. Les candidats djihadistes voulaient rejoindre les rangs de l’Etat islamique. Certaines personnes - le parquet fédéral ne peut préciser combien - ont réussi. D’autres personnes, parties en Syrie, sont revenues et ont fait l’objet des perquisitions menées mardi. 

L’enquête est dirigée par un juge d’instruction liégeois car les premiers indices faisaient état d’une candidate au départ - qui ne partira finalement pas grâce à sa famille qui a prévenu la police - installée en région liégeoise. Cette enquête, dit-on encore au parquet fédéral, n’a aucun lien avec les attentats de Paris. La cellule terroriste qui a été visée ne projetait pas d’actions sur le territoire belge ou en Europe. Ni armes ni explosifs n’ont été retrouvés lors des perquisitions. 

Ces cellules, dont plusieurs ont déjà été démantelées ou jugées, disposent de recruteurs et de logisticiens, chargés notamment de conduire les recrues vers les aéroports. Trois des dix personnes interpellées ont été placées sous mandat d’arrêt pour participation aux activités d’un groupe terroriste : un Français âgé de 25 ans, un Belge de 23 ans et une Belge de 31 ans.

 

Jacques Laruelle

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“Le viol d’une femme alaouite ou chrétienne n’est pas contraire aux préceptes de l’Islam”

Lu sur l’Agence Fides, traduit par Le Salon Beige :

“La conquête du quartier de Cheikh Maksoud à Alep par la milice anti-Assadpourrait marquer le sort de la métropole battue pendant des mois par une guerre civile sanglante. “Ce quartier», confirme à l’Agence Fides le Père David Fernandez, un missionnaire de l’Institut du Verbe Incarné – est situé sur une colline surplombant Alep et est un point stratégique pour ceux qui veulent conquérir la zone centrale de la ville, où il y a aussi des bâtiments gouvernementaux. On me dit que déjà de nombreuses rues du centre-ville ont été fermées et personne ne peut passer à travers ces rues, parce que des snipers tirent sur tout ce qui bouge.

 

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Parmi les fugitifs, des nouvelles sur les meurtres et les viols de femmes commis ont circulé. “Même moi, j’en ai entendu parler”, dit le père David, “mais l’information que nous recevons est parfois contradictoire, et pour le moment il n’y a aucun moyen de la vérifier.” Hier, une fatwa émise par Yasser al-Ajlawni – un salafiste jordanien résident à Damas – a été émise sur le réseau social, qui déclare légale pour les opposants au régime de Bachar al-Assad le viol commis contre toute femme syrienne non sunnite. Selon le cheikh, la capture et le viol de femmes alaouites ou chrétiennes ne sont pas contraires aux préceptes de Islam.”

Sur cette question de la légalité du viol en islam (sur les femmes considérées comme butin de guerre),lire notre article précédent

Un imam salafiste de Saint-Denis placé en garde à vue

Il va devoir s’expliquer sur ses connaissances troubles. Selon nos informations, l’imam d’une mosquée de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) a été placé tôt ce mercredi matin en garde à vue dans le cadre d’une enquête  préliminaire pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste.

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Le suspect prêche à la mosquée Taqwa, rue Bailly, dans le quartier de La Plaine. Le nom de cet homme, considéré comme salafiste par les services de renseignement, est apparu récemment dans le cadre d’investigations visant un djihadiste français parti en Syrie. Sa garde à vue, décidée par le parquet antiterroriste de Paris, peut durer jusqu’à 96 heures.

Thibault Raisse

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Reconquête islamique de l’Europe

Depuis des années, l’Europe est soumise à un envahissement régulier par les peuples du Tiers-monde, principalement musulmans. Ces migrations peuvent prendre une allure légale ou illégale, mais elles s’amplifient
et deviennent une vague déferlante incontrôlable.

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Nous assistons désormais à un tsunami hallucinant qui risque de submerger les pays européens. Si, auparavant, les migrations se chiffraient en milliers d’individus, aujourd’hui, c’est en millions qu’on doit compter. Il faut bien admettre que les peuples européens subissent une invasion massive, organisée et dirigée, pour reconquérir l’Europe, sans que, pour l’instant, les meneurs soient clairement identifiés. Cette invasion est le principal danger pour l’identité des nations européennes. Tous les pays européens sont concernés. Il semblerait même qu’il y ait une collaboration étroite entre les dirigeants européens et les dirigeants nationaux pour favoriser
cette marée humaine. Cette catastrophique situation pour les pays euro-chrétiens a de fortes chances d’être fatale dans les prochaines années, s’il n’apparaît pas une opposition efficace de la part des peuples européens ayant retrouvé leur volonté de combattre l’engourdissement et l’esclavage coranique.

Pourquoi l’Europe doit-elle assurer seule l’accueil, l’installation, l’hébergement, la santé, l’éducation de ces foules de migrants musulmans? Quelles sont les lois qui obligent les pays européens à ce sacrifice financier et humain Pourquoi les pays européens doivent-ils accepter les diktats stupides et criminels de l’Union européenne? Raison de plus pour supprimer cette Union européenne qui veut accélérer le « grand remplacement » de la population authentiquement européenne, par l’admission de la Turquie, sans consultation populaire préalable.

L’islam s’est installé en Europe et progresse régulièrement, spécialement en France, et il est idiot de discourir sur l’islam de France, comme le font tous les politiciens méconnaissant l’histoire musulmane et la lutte
séculaire entre islam et chrétienté. La religion mahométane n’admet aucun accord, aucune compromission avec d’autres religions ou institutions laïques. L’islam est un, c’est une religion intransigeante, intolérante, conquérante. Les infidèles doivent se soumettre volontairement ou de force. Pourquoi les riches monarchies pétrolières arabes n’accueillent-elles pas généreusement leurs frères en priorité ? Pourquoi le
Pape incite-t-il les catholiques à accueillir nos « frères musulmans » qui nous haïssent et veulent nous exterminer ? Bien sûr, cet amour du prochain est la base de notre foi, mais il serait préférable que le Pape prêche nos Évangiles, assure leur diffusion dans le monde et participe à la défense des chrétiens persécutés.

En extrapolant les courbes démographiques des populations allogènes et autochtones en Europe, on peut tirer des conclusions effrayantes. Si aucune politique énergique, authentiquement nationale, n’est mise en place rapidement, nous assisterons à un changement complet du peuplement européen. Il est presque certain qu’une telle situation engendrera de violents conflits.

Une telle catastrophe humaine se produira-telle au cours des prochaines décennies ? Rien n’est moins sûr, compte tenu de la possibilité du réveil des peuples européens. L’avenir reste ouvert. Quoi qu’il en soit, il est fort possible que ce XXIe siècle ne soit pas « un long fleuve tranquille »!

 

Jean de Sourel pour les4Vhebdo

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Pour aller plus loin, immigration et charité chrétienne

 

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Bonne nouvelle : une prof musulmane enseigne que les musulmans peuvent violer et voler les femmes non-musulmanes dans certaines circonstances

Comment les apologistes de l’islam peuvent ils encore rationaliser la violence et la haine de l’infidèle et des non-musulmans. Voici une autre vidéo ou une « Prof » musulmane qui justifie l’asservissement et le viol de femmes non-musulmanes?

Suad Saleh est professeur de doctrine à l’Université Al Azhar. Elle définit correctement l’expression arabe melk al – Yamin –  » possession de droit  » (voir Coran 4 : 3 ) :

[ non – musulman(e)s ] prisonnières de guerre sont « ceux que vous possédez.  » Afin de les humilier , ils deviendront la propriété de l’armée commandant [ musulmane ] , ou d’un musulman , et il peut avoir des relations sexuelles avec eux comme il a des relations sexuelles avec ses femmes.

 

Les commentaires de Mme Saleh ne sont pas exceptionnels ou uniques. D’innombrables musulmans, à commencer par Mahomet lui-même, ont confirmé que l’Islam permet la réduction en esclavage sexuel de femmes non-musulmanes capturées pendant le jihad. SOURCE: PJMEDIA

 

 

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Winterthour : les visites scolaires à la mosquée An'Nur sont supprimées

Sortie scolaire - "Pas sensé", a estimé l'office scolaire de Winterthour en ce qui concerne les visites scolaires à la mosquée An'Nur. Celle-ci s'est retrouvée sur le devant de la scène médiatique à plusieurs reprises pour la radicalisation présumée de jeunes. La visite d'autres lieux de culte musulmans du canton sont toujours autorisées.

Les visites scolaires dans la mosquée An'Nur à Winterthour (ZH) sont supprimées. Ce lieu de culte a fait à plusieurs reprises la "une" des médias en raison de la radicalisation présumée de certains jeunes qui l'ont fréquenté.

L'office scolaire de Winterthour estime que la visite de la mosquée An'Nur "n'est actuellement pas sensée", a-t-il indiqué mercredi. L'office attend d'obtenir des informations supplémentaires avant d'éventuellement autoriser à nouveau les visites scolaires.

La mosquée An'Nur est la seule concernée par la suppression des visites scolaires. D'autres mosquées et organisations musulmanes peuvent être visitées dans le canton de Zurich. La visite de lieux de culte de différentes religions fait partie du plan scolaire des cours obligatoires de "religion et culture".

La ville de Winterthour a souvent été citée ces derniers mois en relation avec la radicalisation de jeunes partis en Syrie. Ils seraient tous passés dans la mosquée An'Nur avant de rejoindre les combattants de l'Etat islamique.

Soupçonné de diriger une filière djihadiste, il enseigne toujours la religion à Anderlecht

Nathalie Gallant, avocate de Ben Ajiba: «Je n’ai pas entendu quiconque venir se plaindre de la qualité des prêches ou du contenu des prêches de M. Ben Ajiba à la mosquée d’Anderlecht.» © NICOLAS MAETERLINCK   BELGA -                                                         128c8fa76ba26d7e7cd-1455699769.jpg

Professeur de religion dans une mosquée d'Anderlecht, un ancien mmam d'Evere, en région bruxelloise, est accusé d'avoir recruté des djihadistes. Il enseigne donc la religion à des adolescents, alors qu'il est accusé d'avoir dirigé une organisation terroriste qui organisait une filière de combattants vers la Syrie. 31 prévenus sont poursuivis dans ce procès. L’imam n’aurait-il pas dû être suspendu, jusqu'au prononcé du jugement ?

Selon son avocate, le parquet fédéral a tout simplement "oublié" de reconduire une série de conditions à sa libération. Cet imam a été arrêté en février 2014, puis relâché, mais à certaines condition s: il ne pouvait plus prêcher et avait uniquement le droit de prier, mais dans une seule et unique mosquée.

Suite à cet "oubli", ces conditions sont aujourd’hui supprimées. Il peut donc légalement donner des cours de religion, ce qu’il fait chaque mercredi et dimanche après-midi. Il s'occupe également de la prière du vendredi à Anderlecht. Et selon l'avocate de cet imam, Nathalie Galant, ça se passe tout à fait bien : "Je n’ai pas entendu quiconque venir se plaindre de la qualité des prêches ou du contenu des prêches de M. Ben Ajiba à la mosquée d’Anderlecht."

Un interrogatoire a permis de constater qu’entre l’image qu’il donne de lui aujourd’hui, sans barbe et habillé à l’occidentale, et les éléments du dossier d’enquête, cela ne correspond pas vraiment. Mais un imam qui enseigne alors qu'il est soupçonné de diriger une organisation terroriste, ça pose question. Comme tous les prévenus, il est présumé innocent.

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Communiqué de Civitas : 19 mars : Colloque de géopolitique à Paris

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Les mosquées de Dreux sous la même bannière

Wassim Kamel en visite à la mosquée des Oriels, accueilli par Oulaïd Alami, l’un des bénévoles de l’association qui gère l’une des plus grandes mosquées de la ville.? - Photo d’archives

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Les bénévoles de sept lieux de culte majeurs du Drouais sont invités par Wassim Kamel à travailler ensemble, avec les élus et l’État.

Depuis la grande réunion de tous les responsables des lieux de culte musulmans du département, réunis par le préfet, le 18 décembre, les choses avancent ( notre édition du 19 décembre).

Dans un souci de transparence, plusieurs mosquées de Dreux et Vernouillet ont ouvert leurs portes au grand public. Aujourd'hui, c'est au tour de Wassim Kamel de prendre la part qui revient au représentant de l'État pour établir des rapports sereins entre les lieux de culte musulmans, la population et les institutions.

L'abattoir mobile à bout de souffle

Hier soir, le sous-préfet a réuni les représentants des associations qui gèrent les sept mosquées du Drouais (*). Deux bénévoles de chaque association étaient invités ainsi que les maires de Dreux, Gérard Hamel, Vernouillet, Daniel Frard et Gérard Sourisseau, Saint-Lubin-des-Joncherets.

Pas question pour Wassim Kamel de transiger avec la laïcité et de se mêler des cultes. « Il s'agit simplement de mettre en place un comité de liaison qui réunit les associations des sept mosquées du Drouais.

La réunion d'hier n'était pas une simple rencontre de courtoisie autour d'un thé. Mais bien une réunion de travail autour de quatre axes.

« On s'intéresse d'abord au fonctionnement d'une mosquée. Cela va de la simple traduction de leur nom jusqu'aux initiatives que chacune peut prendre pour s'ouvrir au public. » Wassim Kamel entend bien faire avancer les choses vers une transparence totale du financement des lieux de culte. « Mais également se pencher très sérieusement sur le recrutement des imans et leur formation. »

 

Autre sujet de taille : les pratiques rituelles avec au centre la question de l'abattage des moutons le jour de l'Aïd. « L'abattoir mobile arrive à bout de souffle et l'Agglo ne renouvellera pas l'achat de ce matériel. Nous avons deux ans pour trouver une solution satisfaisante. »

Deux ans ne seront sans doute pas de trop pour pérenniser le marché au vif de Flonville qui a réussi, depuis dix ans, à résoudre, en grande partie, le problème de l'abattage clandestin.

Dernier thème abordé par le sous-préfet, celui de la sécurité des lieux de culte. Sans doute le morceau le plus léger de ce menu : les mosquées du Drouais n'ont jamais été gravement victimes de vandalisme ou d'agressions.

(*) À Dreux : deux mosquées aux Oriels, une aux Bâtes, une aux Rochelles, une rue Hoche. À Vernouillet : une mosquée à La Tabellionne. En vallée d'Avre : une mosquée à Saint-Lubin-des-Joncherets.

Valérie Beaudoin