Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 23 février 2016

Une deuxième mosquée à Bollène (13 000 habitants!) suscite l’ire des riverains


Bollène : l'installation d'une seconde mosquée fait polémique

Reportage France 3 du 22 février 2016 :

Depuis quelques mois, la communauté musulmane de Bollène est secouée par un schisme. Conséquence : les dissidents, structurés en association, veulent se doter d'une nouvelle mosquée. Ils sont actuellement installés dans des locaux inadaptés. La mairie et les riverains s'y opposent.

Il y a scission au sein de la communauté musulmane de Bollène. Une nouvelle association "Solidarité et vivre ensemble" s'est créée, reprochant à l'"association régionale des croyants musulmans"  intégrisme et manque de transparence.

Provisoirement, l'association dissidente s'est installée dans un local qui ne peut accueillir du public pour des raisons de sécurité.

Elle a trouvé un nouveau bâtiment dans le quartier Saint-Ariès, et un compromis de vente a même été signé. Mais certains riverains estiment que "l'infrastructure ne s'y prête pas", et une pétition circule contre la nouvelle mosquée, ayant déjà recueilli une centaine de signatures. 

La maire de Bollène, Marie-Claude Bompard, élue Ligue du Sud, juge que c'est à l'Etat d'intervenir. "Jusqu'à présent, il n'y avait pas eu de problèmes, maintenant il y a radicalisation. Il faut que le problème soit réglé au niveau de l'Etat", estime-t-elle. 

Si la mairie ne préempte pas l'infrastructure et que le projet se développe, les riverains ont annoncé qu'ils prévoieraient d'autres actions. 

Source : islamisation.fr

"Jungle" de Calais: la Belgique rétablit des contrôles à sa frontière avec la France

bde7be5f53ae396cb04366788ecca8b76.jpg                

La Belgique a annoncé mardi le rétablissement temporaire de contrôles à sa frontière avec la France, pour faire face à un éventuel afflux de migrants quittant la "Jungle" de Calais, vaste camp situé près de l'entrée française du tunnel sous la Manche.


"On a informé la Commission européenne qu'on va temporairement déroger à Schengen", a indiqué lors d'une conférence de presse le ministre belge de l'Intérieur, Jan Jambon, en référence aux règles de l'espace Schengen de libre-circulation.


Depuis plusieurs semaines, les autorités belges craignent un afflux de migrants aux abords du grand port de Zeebruges, d'où partent des ferrys pour la Grande-Bretagne. Les contrôles seront également renforcés dans la zone portuaire, selon M. Jambon.


"On veut éviter à tout prix des camps de tentes "à la Calais" en Belgique. C'est une question de maintien de l'ordre", a déclaré M. Jambon.


Le ministre a justifié cette mesure par le démantèlement annoncé de la "Jungle" de Calais, que les migrants ont été sommés de quitter d'ici mardi soir par les autorités françaises.


Les milliers d'occupants des abris de fortune de ce camp ont obtenu un répit, le temps que la justice française rende sa décision sur la légalité de l'opération, probablement mercredi ou jeudi selon une source proche du dossier.


Mais "le démantèlement de ce qu'on appelle la jungle est possible", a expliqué le ministre belge, indiquant qu'il craignait que les migrants se dirigent vers le littoral belge, alors que "la saison touristique va bientôt commencer".


"On observe déjà un mouvement de migrants de transit. Hier, nous avons arrêté 32 personnes à Adinkerke", une localité situé du côté belge de la frontière, a expliqué M. Jambon.


"Le potentiel, ce sont des milliers de migrants. Pour la plupart, ce ne sont pas des demandeurs d'asile, ce sont des migrants de transit, ils ne veulent pas rester en France ou en Belgique mais voyager au Royaume-Uni", a-t-il poursuivi.


"On va contrôler la frontière à différents lieux stratégiques, sur des lieux utilisés par les passeurs et que la police a détectés", a-t-il expliqué.


Les contrôles ont en fait commencé lundi soir et se sont renforcés mardi. Ils atteindront leur plein effet mercredi, avec "quelque 250 à 290 policiers" belges sur le terrain chaque jour, a précisé le ministre.
On compte désormais sept pays membres de l'espace Schengen de libre-circulation à avoir rétabli des contrôles temporaires à leurs frontières (Belgique, Danemark, Norvège, Suède, Autriche, Allemagne, France) comme ils y sont autorisés dans des situations exceptionnelles.

Source : Afp via yahoo

 

L'intervention russe en Syrie vue par Ignace

2197147774.jpg        

Source : Synthèse nationale

 

Jean-Marie Le Pen suggère au Pape d’accueillir 20.000 migrants dans ses salons du Vatican

            

 

L’actualité vue par Jean-Marie Le Pen : les perquisitions chez Jean-Marie Le Pen et au siège du Front National, la nouvelle forfaiture du parlement européen, le Brexit, le conflit entre la Turquie et les Kurdes, les menaces de guerre, l’intervention du pape François dans la campagne électorale américaine,…

Pierre-Alain Depauw
 

Son fils avait lancé un cocktail Molotov sur une mosquée, un arsenal d’armes découvert chez Jean-Jacques

arsenal_guerre_marseille.jpg 

L’homme chez lequel a été découvert un arsenal le 19 janvier avait interdiction de détenir des armes. Il en a fait fi et a été incarcéré.


On ne badine pas avec une mesure de contrôle judiciaire imposée par un juge. Jean-Jacques Lavigne, 55 ans, habitant Belin-Béliet, mis en cause à la suite des perquisitions administratives menées le 19 janvier dernier, vient de l’apprendre à ses dépens. Arrêté à son domicile il y a tout juste un mois en possession d’un véritable arsenal, il avait obligation de ne plus détenir d’arme à feu ou d’arme blanche.
Or, les gendarmes qui se sont rendus, lundi, dans son appartement de la rue des Plantagenêts à Belin-Béliet, ont découvert un fusil de collection de la Première Guerre mondiale, des cartouches et des baïonnettes. Au domicile de sa compagne, ils ont aussi trouvé des revolvers et un fusil à canon scié, également détenus sans autorisation.


Interpellé, Jean-Jacques Lavigne a été conduit sur mandat d’amener devant un magistrat instructeur puis devant un juge des libertés et de la détention qui a révoqué la mesure de contrôle judiciaire. Il a été aussitôt incarcéré à la maison d’arrêt de Gradignan.


Particulièrement surveillé


En janvier dernier, les policiers du renseignement intérieur, venus de Paris, s’étaient intéressés à la mouvance de l’extrême droite en Gironde. Ils avaient effectué des perquisitions administratives dans le cadre de l’état d’urgence.


En janvier, son fils, Christophe, avait également été mis en cause lors d’une perquisition menée à son domicile libournais chez lequel avait également été saisi un stock d’armes. Cet ancien militaire, condamné pour avoir lancé en 2012 un cocktail Molotov sur la mosquée de Libourne, était revenu vivre en Gironde il y a quelques mois. Placé en garde à vue, il a été mis en examen pour détention d’armes sans autorisation et en récidive. Il avait été placé sous contrôle judiciaire.

Fdebranche

Front des Patriotes à Montpellier

montpellier_0602.jpg    

 

En écho aux mouvements de résistance à l’invasion qui s’organisent dans toute l’Europe, cet éveil des peuples qui fait si peur au Système en place, la Ligue du Midi de Richard Roudier a organisé à Montpellier le 6 février un rassemblement qui a été une belle réussite. Pierre Vial et les camarades catalans groupés autour de Llorenç Perrié Albanell représentaient Terre et Peuple, voulant ainsi traduire concrètement (les paroles c’est bien, les actes c’est mieux…) notre volonté de faire vivre un Front des Patriotes, illustré par la présence à Montpellier de divers mouvements (Riposte Laïque, Vigilance Hallal, Réseau Identités). A souligner aussi la présence du mouvement de Catalogne Sud Som Catalans avec Ester Gallego et ses camarades.

Les Antifa du coin auraient bien voulu nous empêcher de parler mais finalement ils sont restés prudemment à distance. Courageux mais pas téméraires…

La manifestation de Montpellier illustre notre volonté de mener des actions de terrain, loin des donneurs de conseils abrités derrière leur clavier d’ordinateur. A qui la bonne question à poser est : « Tu étais à Montpellier ? »

vial_060216.jpg 

Manif de Montpellier : un grand succès contre l'immigration-invasion

Un grand succès par le nombre. Du haut de son appartement, un riverain dénombrait entre 350 et 400 personnes, chiffre qui était confirmé par un journaliste présent dans la manif et de toute façon les photos publiées attestent d'une participation massive de nos compatriotes... Richard Roudier président de la Ligue  du Midi avait indiqué 48 heures plus tôt dans un interview que la comparaison serait faite avec le nombre de manifestants rassemblés il y a un peu plus d'un an suite aux attentats de Charlie Hebdo et là il n'y a pas photo, puisque le nombre des manifestants a ete multiplié par cinq passant d'un peu moins de 8o à prés de 400.

Un grand succès par la qualité du plateau mais aussi par sa diversité. Une grosse moitié d'identitaires et une petite moitié de souverainistes. Cette diversité se retrouvait également dans l'assistance avec une population de tous âges et de toutes conditions sociales mais cependant avec une dominante de jeunes. Les connaisseurs de la vie montpelliéraine détectaient dans la foule une une bonne dizaine d'élus et autant d'officiers et sous-officiers ce qui prouve que la « grande muette » -et c'était confirmé dans le même temps à Calais- commence sérieusement à s'intéresser au délitement de la France. La manifestation était surmontée d'un grand nombre de drapeaux français, mais également de très nombreuses bannières occitanes et catalanes ainsi que de la bannière officielle de la Ligue du Midi qui flottait au dessus de la tribune. Des délégations de Valencia, Barcelone, Perpignan, Toulouse, Cannes, Valence étaient venues renforcer la déjà forte mobilisation des languedociens de Sète, Beziers, Narbonne, Alès, Nîmes, Lunel, du sud-Ardèche etc

Mais où étaient donc passée l'extrême gauche. Ceux, toujours si prompts à s'enthousiasmer pour n'importe quelle cause à condition qu'elle soit xénophile ou nihiliste s'étaient inscrits aux abonnés absents. Il est vrai que nombreux sont ceux qui ont abandonné le terrain politique pour se retirer dans des associations sectorielles dont les réunions peuvent se tenir dans une cabine téléphonique. D'autres, à la suite des élections, sont aller pantoufler dans les divers cabinet du Conseil régional, de l’agglo ou du département . D'autres enfin ont préféré abandonner le terrain de la rue constatant, toute honte bue, que la Ligue du Midi était un ennemi particulièrement difficile à manoeuvrer physiquement; d'ailleurs une énième scission vient de se créer entre les réalistes, qui voudraient se faire discrets et les jusqu'auboutistes qui voudraient nous voir disparaitre . Certains affirment qu'ils ont croisé une dizaine de « crasseux », tentant de rameuter les foules au bas de la Rue de la Loge. Aucun incident donc, à part un lascar qui importunait un groupe de filles et qui fut évacué rapidement par notre service de sécurité très élégant dans des chasubles « bleu de France ».

Un autre absent de marque a été le « grand » quotidien d'information du Midi , dont tout le monde se fout d'ailleurs et qui ne survit que grâce à sa position monopolistique,  à des renflouements périodiques de magnats de la finance et grâce aux largesses gouvernementales par le biais des subventions attribuées à la PQR. Mais le Midi Libre est à l'unisson des « gross Médias » qui ont totalement effacé les divers rassemblements en France ainsi que le sort ignoble réservé au Général de Corps d'armée Piquemal embarqué, si l'on peut dire, « manu militari » et déferré ce lundi en comparution immédiate. Mais il y a un espace de liberté qui s’appelle Internet... et l’on peut penser que cette affaire Piquemal sera l’une des plus grosses bourdes qu'aura commis le gouvernement socialo et dieu sait qu'il en fait.

Richard Roudier prévenu de cette situation inouïe à Calais quelques secondes avant le début des allocutions commençait par conspuer le gouvernement pour l'interpellation sans ménagement et sans base juridique du général Piquemal. A sa suite les orateurs se succédaient et l'on citera Philippe Gibelin président de Nationalité-Citoyenneté-Identité, qui dénonça les excès du droit du sol et de la bi-nationalité, particulièrement représentée chez certains ministres du gouvernement actuel. Daniel Pollett, responsable Gard-Hérault de Résistance Républicaine, a comparé la situation des années 30, -montée du nazisme et la lâcheté des démocraties- avec la situation actuelle faite de mondialisation et d'islamisation. A ce propos, il cita Maurice Vidal retenu par la réunion de Rungis. La parole était donnée par Richard Roudier, dans le rôle de Monsieur Loyal, à la première femme de la soirée, Michèle Bros, responsable de Ligue du Midi-Alès, qui insista sur la question des femmes, « c'est elles qui ont le plus à perdre avec l'Islam », et sur l'absolue nécessité du renvoi des envahisseurs et avec eux de tous les collabos au rang desquels les « autorités morales » et le Medef.

Jean Théron, responsable de Résistance Républicaine-Provence, dans un discours très émouvant et d'une voix puissante a appelé « a choisir son camp », celui de la France souveraine, de la démocratie et des Lumières et s'éleva aussi avec force contre le recrutement de jihadistes sur notre sol. Un des événements de cette journée mémorable fut le discours identitaire d'Ester Gallego, présidente du parti nationaliste-identitaire « SOM Catalans », qui exprima de longs remerciements et sa fierté d'être parmi nous. Elle a dénonça dans un discours en Catalan traduit par Llorenç Perrié Albanell de Terre et Peuple Catalogne-Nord, la colonisation démographique et l'expansion musulmane en rappelant l'histoire de l'Espagne et a appelé à une nouvelle Reconquista. Elle souhaita en finale la reconquête pour tous les pays européens. En guise de remerciement devant la foule sous le charme de cette belle sudiste, Richard Roudier proposait à l'assistance d'entonner le premier couplet de la Coupo Santo, chant d'amitié catalano-occitan. Alain De Peretti, président de Vigilance Halal, s'enthousiasmait de la fraternité qui régnait sur ce rassemblement et appelait de ses voeux un mouvement anti-immigration dans son Pays Basque. Il présenta Vigilance Halal, dont la motivation initiale a été la santé et la maltraitance animale mais mais qui connaît une évolution identitaire en raison du Halal : « Le Halal sert à envahir et à islamiser, c'est un cheval de Troie et un marqueur de l'islamisation ». Il insista sur l'importance de l'union dans la reconquête et du réarmement moral.

Pierre Vial, fondateur de Terre et Peuple, faisait référence à cet éveilleur de peuples que fut Dominique Venner affirmant que pour « la première fois dans l'Histoire, les peuples européens ne règnent plus sur leur territoire, spirituellement, ethniquement et politiquement. Nous sommes entrés dans le système du nihilisme et du chaos. Seules la fermeté de l'esprit et la résolution du cœur pourront nous sauver. Il faut éveiller la conscience des autres. Ceux qui veulent détruire notre identité ne supportent pas que l'on parle de nos ancêtres les Gaulois. Ils n'ont de cesse que de faire disparaître cette longue mémoire. La révolution du 21° siècle sera identitaire avec le réveil des peuples que nos ennemis nomment populisme. Chaque peuple a droit à son identité. Vive le droit à notre différence. Il faut un front uni des patriotes dans tous les pays européens. Le réveil des peuples et des patries charnelles est en train de se développer ».

Olivier Roudier, porte-parole de la Ligue du Midi, déclarait pour clore le meeting « il faut mettre des mots sur un phénomène historique majeur. Les récents événements sont une invasion, une colonisation, une guerre et un génocide. L'extrême gauche et le capitalisme veulent supprimer nos frontières. Le droit du sol est une imposture. Les dirigeants ne nous ont pas entendu lorsque nous annoncions ce qui arrive aujourd'hui. Et pourtant nous avions raison. Nous voulons bien payer la croissance en sueur mais certainement pas avec les larmes et le sang des nôtres. L'invasion n'a aucune légitimité et n'engage en rien l'initiative populaire ». Il terminait par un appel a rejoindre les différents mouvements de résistance.

Aucun incident n'a été à signaler. Lors de « l'after » on dénombra pas moins de 100 personnes dans le local que la Ligue venait juste d'ouvrir tandis que se déroulait à proximité une réunion d’une vingtaine de femmes qui a abouti à la création du Collectif “Femmes en colère” placé sous la direction de Michèle Bros.

La Ligue du Midi s’implante durablement en terre occitane

Source : Terre et Peuple

Niederau (All) : un bénévole se fait racketter par des migrants

1602230150140106.jpeg           

(…) Mais un incident au cours du week-end peut maintenant changer l’ambiance. Un volontaire de Coswig qui travaille dans le camp de réfugiés, a été attaqué dimanche soir sur le chemin du retour par trois inconnus, menacé avec un couteau. Les auteurs ont exigé son argent. Le lendemain, la victime a reconnu l’un des coupables dans le camp de réfugiés. C’était un demandeur d’asile de 22 ans en provenance d’Afghanistan.

Source : islamisme.fr

Evacuation de la jungle de Calais : ce ne sera pas ce mardi

3-700-personnes-photo-afp-1456228653.jpg            

La juge administrative s'est rendue sur place ce mardi matin pour rencontrer les parties et se faire une idée de la situation. C'est de là qu'elle a annoncé qu'il n'y aurait pas de décision aujourd'hui sur un démantèlement de la jungle, comme attendu. L’ultimatum fixé par les autorités pour l’évacuation n’expirera donc pas à 20 heures ce soir.

La justice examine ce mardi à 14 heures l'injonction préfectorale fixant à 20 heures le début de l'évacuation d’une partie importante de la "jungle" de Calais. Hors, contre toute attente, le tribunal administratif de Lille a décidé de ne pas statuer aujourd'hui sur le référé déposé par 250 migrants et dix associations qui réclamaient la suspension de l'arrêté préfectoral pris vendredi ordonnant aux occupants de la zone sud du bidonville de quitter les lieux d'ici ce soir.
Décision mercredi ou jeudi


"Il s'agit d'une violation des droits fondamentaux des migrants. Les solutions proposées ne sont pas du tout adaptées à leurs besoins. Il faut qu'ils puissent rester ici en attendant que d'autres solutions soient trouvées", avait argumenté leur avocate, Me Julie Bonnier.


La juge administrative s'est rendue sur place ce mardi matin pour rencontrer les parties et se faire une idée de la situation. C'est de là qu'elle a annoncé qu'il n'y aurait pas de décision aujourd'hui sur un démantèlement de la jungle, comme attendu.


L’ultimatum fixé par les autorités pour l’évacuation d’une partie du camp de la «jungle» à Calais n’expirera donc pas à 20 heures, la décision du tribunal administratif n’étant pas rendue avant mercredi ou jeudi.

Source : Le Dauphiné libéré

Logo Lvci

544032615.jpg

En 2020, trois mosquées vont poindre à l’horizon de Genève

file6ok6z4bng4711jszuhaq.jpg

Trois villes de Haute-Savoie ont accepté de vendre des terrains communaux afin que des lieux de culte y soient érigés. Un moyen de vider les salles de prière clandestines et marginaliser les intégristes, soutiennent élus et religieux

Trente ans qu’ils attendaient cela. Les musulmans d’Annemasse auront dans quatre ans un lieu de prière digne de ce nom, assez vaste pour accueillir le vendredi, jour de la grande prière, 800 fidèles.

Le 18 février, le conseil municipal de la deuxième ville de Haute-Savoie s’est prononcé en faveur d’une vente au CCMA (Centre culturel des Musulmans d’Annemasse) d’un terrain communal situé dans le quartier du Brouaz. Superficie: 7 500 m2. «Mais la mosquée elle-même n’occupera qu’un quart de la surface, nous allons construire un parking de 250 places et conserver un grand espace vert» indique Hamid Zeddoug, le président du CCMA.

Les fidèles se retrouvent depuis 15 ans dans une ancienne grange à Ambilly dont la salle de prière ne peut contenir que 200 personnes. Le double de personnes prie dehors, qu’il pleuve, vente ou neige. Hamid Zeddoug précise: «Nous avions besoin d’un vrai lieu de culte, un lieu rassembleur pour en finir avec les divisions dans la communauté. C’est un moyen également de vider les salles de prière improvisées dans les caves où on ne contrôle pas ce qui s’y passe et s’y dit. Le combat contre la radicalisation passe par ces mosquées officielles et ouvertes à tous». Michel Boucher, maire adjoint d’Annemasse, confirme: «Nous connaissons les responsables du CCMA depuis plus de trente ans et nous savons qu’ils prônent un islam de France et républicain, il paraît normal qu’ils puissent se retrouver dans un lieu décent».

Refus des donations étrangères

Coût du terrain: 540 000 euros financés par le CCMA hormis la dépollution du site à la charge du vendeur, la ville en l’occurrence. «La somme est déjà réunie car cela fait 20 ans que nous organisons des quêtes dans notre communauté pour ce projet de mosquée. Elle pourra même couvrir en partie le début du chantier pour ériger le bâtiment qui n’aura pas de minaret» souligne Hamid Zeddoug. Ensuite d’autres collectes seront organisées. Le CCMA insiste sur le fait que sont mis à contribution les fidèles et qu’il refuse les donations des pays étrangers «parce que ceux-ci attendent toujours quelque chose en retour, comme un contrôle sur le lieu de culte via un imam imposé».

L’imam Bousekri qui prêche depuis 30 ans à Annemasse sera reconduit dans la nouvelle mosquée. «Mais il faudra préparer sa succession, le profil idéal est un prêcheur qui outre son instruction religieuse en France a reçu une formation profane de deux années à l’université catholique de Paris, c’est-à-dire prodiguée par des laïques et qui intègre l’anthropologie» insiste le président du CCMA.

Projets avancés à Saint-Julien...

Autre commune frontalière, Saint-Julien-en-Genevois vient aussi de céder au prix de 510 000 euros une parcelle de terrain acquise par l’Association des musulmans du Genevois. Ceux-ci se rassemblaient dans un local d’une capacité de 60 places (pour près de 400 pratiquants). Le terrain situé au lieu-dit Sous Combe non loin de la douane de Bardonnex fait 5000 m². Là aussi il s’agit d’autofinancement et le maire Antoine Vielliard se porte garant de l’origine de ces versements. «Ces responsables sont des vieux habitants connus de tous.

Beaucoup de pratiquants sont frontaliers, travaillant dans la banque ou l’horlogerie, ils donnent beaucoup d’argent» explique l’édile. Qui poursuit: «Ce sera une première en France dans la mesure où toutes les associations, qu’elles soient d’origine maghrébine, turque ou des Balkans, ont décidé de partager ce lieu pour prier, étudier, réfléchir à des projets culturels et humanitaires. Certes il y a des réticences dans le contexte que l’on sait mais ces gens prient comme les adventistes le samedi et les catholiques le dimanche. Ce type de lieu moderne peut faciliter les rencontres pour mettre fin aux craintes».

... et à Bonneville

À Bonneville, le projet est plus avancé puisque la mosquée devrait ouvrir dès 2018. 4200 m², 700 personnes accueillies, une architecture moderne avec une coupole, une école pour apprendre la langue arabe et le Coran. Le terrain a été cédé à un prix symbolique pour un bail emphytéotique, de longue durée. À Cluses (18 000 habitants dont 20% d’origine étrangère), au cœur de la très industrielle Vallée de l’Arve, le dossier est au point mort du fait, entre autres, des pressions d’un Front National très implanté (43% lors du dernier scrutin). «Si on parle ici de future grande mosquée la ville va basculer vers l’extrême droite» confiait récemment au Temps un conseiller municipal.

Non loin de là, à Marnaz, le sénateur-maire centriste Loïc Hervé s’est opposé à la sortie de terre d’un lieu de culte «car contrairement à Annemasse et Saint-Julien l’Association demandeuse, l’Asli, n’est pas reconnue pas le Conseil français du culte musulman car elle professe un islam radical non compatible avec les valeurs de la République».

Letemps.ch

Allemagne. Offensives nationalistes tout-terrain

incendiesallemagne-23-02-2016-01.jpg                    

 

Sur fond d’intensification des attaques antiréfugiés, l’extrême droite proche d’une entrée fracassante dans trois parlements régionaux.

L’Allemagne n’échappe pas aux ravages du virus nationaliste qui s’est répandu sur l’Europe. L’incendie d’un bâtiment destiné à devenir un foyer de demandeurs d’asile à Bautzen (Saxe) le 21 février et une attaque contre un bus de réfugiés à Clausnitz deux jours plus tôt dans la même région viennent accentuer encore les inquiétudes soulevées par la montée de la xénophobie. L’escalade que traduit le caractère de ces agressions alimente alertes et indignations. À Bautzen, un hôtel où devaient être hébergés des réfugiés a été incendié par des sbires de groupuscules néonazis. Des badauds s’y sont rendus, hilares, pour fêter l’événement, avec force boissons alcoolisées. Dans le bourg de Clausnitz, quarante-huit heures auparavant, le bus qui emmenait des réfugiés vers un autre foyer d’hébergement a été stoppé par des individus qui se sont mis à hurler des paroles de haine contre les passagers. Plus grave, selon des responsables locaux de Die Linke, la police dépêchée sur place s’est comportée de façon complaisante avec les agresseurs, faisant même évacuer brutalement les occupants du bus, au prétexte que ceux-ci auraient fait usage de… gestes obscènes.

Si quelques abcès de fixation se sont agrégés en Saxe et à l’est, le fléau touche tout le pays (notre infographie). Quelque 95 attaques incendiaires (une tous les quatre jours) ont ainsi été enregistrées en 2015 par les statistiques de l’administration judiciaire fédérale, qui font état d’un total de 1 005 agressions durant cette année contre des réfugiés. Ainsi, le 29 janvier dernier, à Villingen-Schwenningen dans le Bade-Wurtemberg (ouest), les 170 occupants d’un foyer ont-ils eu beaucoup de chance. La grenade offensive lancée en pleine nuit à l’intérieur de leur lieu d’hébergement n’a fort heureusement pas explosé…

La percée annoncée de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) (extrême droite anti-euro) dans les scrutins de trois importantes élections régionales le 13 mars prochain illustre aussi la profondeur de la dégradation du climat politique. La patronne de l’AfD, Frauke Petry, s’est même crue autorisée à souhaiter que les forces de l’ordre fassent usage de leurs armes contre les réfugiés qui essaieraient de franchir illégalement la frontière. Devant le tollé suscité, elle s’est rétractée. Mais ce type de « dérapage », indiquant jusqu’où ils sont prêts à aller « trop loin », est si fréquent chez les nationalistes que l’on peut parler de méthode. Les sondages leur donnent de 9 % en Rhénanie-Palatinat à 17 % en Saxe-Anhalt pour le scrutin de mars. Sous pression, la chancelière a déjà restreint sa politique d’accueil et, au sein de la grande coalition, de nombreuses voix s’élèvent pour exiger, comme la CSU bavaroise, l’instauration de mesures plus drastiques allant jusqu’à la fermeture des frontières.

Bruno Odent

Source : L'Humanité

 

Guerre civile quotidienne à Calais racontée par un CRS

 

Publié le 19 février 2016. Publié dans LIGNES DE FRONT

Les CRS parlent , la guerre civile est imminente... préparez vous !!!


VEUILLEZ LIRE, NE SERAIT-CE QUE POUR ETRE INFORMES DE CE QUE LES MEDIAS VOUS CACHENT...

 

Voici le reportage "Journal d'un CRS" que vous ne trouverez nulle part ailleurs car totalement interdit !


PAROLES DE POLICIER : (Prenez le temps de lire jusqu'au bout)


Ce journal de bord relate le quotidien des missions dont sont chargées nos CRS. Il ne s’agit nullement d’un texte d’anticipation mais de la narration sur le vif du début de la guerre civile qui a commencé sur notre sol. Pour le moment, cette guerre civile est contenue dans le périmètre de «La Jungle» à Calais. Comme nous le prévoyons, attendez-vous à ce qu’elle se propage dès que sera donné le signal de l’assaut général. Un assaut minutieusement préparé contre la France. Contre notre civilisation. Contre vous...

Ce CRS raconte :

"Au rassemblement, on nous demande une fois de plus de ne pas dire ce qui se passe ici aux gens que l’on connaît. IL FAUT CACHER LA VÉRITÉ comme l’argent qui leur est donné chaque jour, les 3 repas par jour offerts, la nourriture distribuée directement au camp, les vêtements souvent neufs, le fait qu’ils aient tous, je dis bien TOUS, des smartphones dernière génération (ceux que l’on ne peut pas se payer en travaillant), les soins gratuits à outrance − d’ailleurs je plains les pompiers du coin − le fait qu’ils détruisent une partie de la nourriture qui leur est offerte car ils n’ont pas ce qu’ils ont commandé…"

Une honte de les garder sur notre sol !

"La matinée a été longue. Très longue. Le manque de repos sur cette mission commence à se faire sentir. Enchaînement incessant des services à différents horaires… De jour comme de nuit. Qu’il vente, qu’il pleuve, qu’il neige… Enfin… Nous ressentons du dégoût à ne pouvoir faire du travail de police, grandir, ici et là, dans des conditions dangereuses. Nous sommes là et las. En surveillance sur une bande d’arrêt d’urgence pendant six heures (endroit où l’on dit que la durée de vie est calculée statistiquement à moins de quinze minutes) constatant, impuissants, que les routiers de tous les pays empruntant cette voie, se moquent de nous, policiers présents… Ils débouchent sur ces voies rapides sans prendre gare aux véhicules déjà sur cet axe, à toute allure, nous rasent sans ralentir, s’engagent devant nos yeux sans respecter les règles de sécurité, les règles de priorité ni le code de la route… Nous sommes frôlés par ces semi-remorques lancés à plus de 90 km/h, ce qui rajoute au mauvais temps, une dimension surréaliste. En d’autres endroits, nous jouons les «cônes de Lübeck», ces fameux cônes en plastique orange aux bandes blanches réfléchissantes, qui servent à matérialiser un accident, un danger ou des travaux, posés devant des trous dans le grillage qui coûte une fortune. À chaque trou bouché ou pas, un ou deux policiers restent là, sous les caprices des éléments et du temps, à attendre une potentielle attaque !

Les migrants viendront. Un sas de sécurité a été installé, des barrières gigantesques de 4 ou 5 mètres de haut, distantes en parallèle d’un mètre cinquante sur plus de 35 kilomètres… J’en suis loin, je pense. Chaque jour, ils cassent en différents endroits, là où nous ne sommes pas ! Les réparations elles aussi coûtent une fortune.

04:30 : réveil puis nous arrivons à l’heure du repas.

13:20 ― Nous n’avons vu personne. Pas un migrant sur notre point. Le temps de se restaurer, de reprendre la direction de notre hébergement, déchargement de l’armement collectif et douche sans traîner.

15:15 ― Dans 8 heures, nous reprenons le service. La nuit prochaine, nous travaillons. Ce soir, ce sera une prise de service à 23:30 pour terminer (en théorie) à 07:00 du matin…

Arrive l’heure de reprendre le service. Les mines sont fatiguées. Le bonjour jovial, reste marqué d’une fatigue flagrante qui se lit de plus en plus sur les visages, comme une écriture. Au rassemblement, la température de la journée est donnée : quelques grenades lancées, beaucoup d’activité sur les voies rapides, mais plus encore en soirée. En fond sonore, une radio embarquée dans l’un des véhicules-recueil est active : « sur le point Golf-Alfa-2, ils sont au contact. Ils lancent des barres de fer et des pierres. Un de chez nous est touché légèrement. Avons utilisé une dizaine de grenades MP7 [1]. » […] «Deux poids-lourds accidentés à cause de blocs de béton sur les voies rapides. Les avons dégagés. Demande renfort de 2 véhicules».


Pendant ce temps, nous est rappelé le cadre de l’utilisation du lanceur de balles de défense. Le lanceur de 40 est une arme de défense intermédiaire dotée d’un viseur point rouge non projeté. Il lance des balles de caoutchouc et touche à plus de 50 mètres. Malgré tout, son utilisation est très réglementée et contraignante. Il nous est rappelé également que dans le cadre de notre travail, il est autorisé aux gens de nous prendre en photo !


Anarchistes des groupes "NO BORDER"

Les «NO BORDER» [2] incitent les migrants à nous tendre des embuscades (bien qu’ils n’aient pas besoin de conseil pour le faire) pour prendre des photos et des vidéos pour dénoncer des “failles” dans notre manière d’intervenir ou des images pour nous mettre en cause. Mais surtout, ils espèrent faire un maximum de blessés dans nos rangs.


Le chargement de l’armement collectif se fait au cul du camion-armurerie. Des "blagounettes" sont lancées ici et là pour faire oublier que nous serions mieux dans un lit bien chaud, dans nos foyers et non sous ce crachin permanent qui nous recouvre petit à petit…


Femmes et enfants ou parents, pour beaucoup, sont la pensée du moment, mais seront relégués au second plan dans une minute ou deux. Les rôles de chacun dans le VR [3] sont distribués. « Qui est habilité LBD [4] ? » – « Moi » répond Julien. Comme les autres, je prends un LBD. Moi, je dis : « Perso, je prends en compte le lanceur Cougar [5] ». Il lance des grenades au coup par coup mais avec de l’habileté, il se manie très bien et se recharge vite. Son bruit détonnant ressemble à celui d’un mortier. – « OK » lance le chef de bord. « Qui veut des grenades à main ? » Elles sont réparties dans les gilets tactiques (qui n’ont de tactique que le nom) censés nous protéger de coups éventuels, absorber des chocs, mais aussi permettre le transport de matériel supplémentaire. La répartition des grenades et conteneurs lacrymo faite, je m’emploie à mettre le gilet de grenades pour le lanceur Cougar. Il est lourd. Il contient des grenades avec un dispositif de retardement [6] pour les lancer à 50 mètres, d’autres à 100 mètres. La fermeture est cassée. Sur les ondes, on apprend que les effectifs que nous allons relever sont pris à partie en de nombreux endroits. Il va falloir faire vite.

Les jambières sont mises, les casques vont se visser sur nos têtes rapidement… Le LBD et le Cougar sont alimentés d’une cartouche chacun, prêts à être utilisés au besoin. À la radio, la station directrice ne sait plus où donner de la tête. Il faut des renforts partout, sur presque tous les points. Ordre nous est donné, bien que nous soyons en dynamique cette nuit, de renforcer ponctuellement un point situé juste derrière le camp des migrants : « la Jungle ».


00:15 ― À notre arrivée, l’atmosphère est tendue. Le bleu des gyrophares inonde la nuit et se reflète sur nos visages à moitié protégés. Les consignes sont prises. Nous voilà seuls. Deux VR montés de cinq hommes chacun, casque sur la tête. À nos côtés, une vingtaine de personnes viennent à notre rencontre. Certains sont en treillis camouflé, bonnet ou cagoule noire. Ce sont les hommes et les femmes du collectif « Les Calaisiens en Colère » [7]. Ils tentent de protéger leurs biens, mais donnent aussi de bonnes informations sur les événements passés ou à venir, sans avoir peur, le cas échéant, de combattre aux côtés des Forces de l’Ordre !


La semaine avant notre arrivée, «Les Calaisiens en Colère» ont apporté une aide considérable aux collègues présents.

Assaillis de tous côtés, les policiers ont utilisé toutes leurs grenades et se sont retrouvés face à des migrants armés de couteaux et barres de fer.

N’écoutant que leur courage, « Les Calaisiens en Colère » sont venus se battre au coude à coude aux côtés des forces de l’ordre qui, bien qu’ayant informé la hiérarchie qu’elles n’avaient plus de moyens intermédiaires pour contenir les assauts répétés, ont reçu l’ordre de rester sur place.

 

Ça bouge sur un petit chemin plongé dans le noir complet, longeant la voie rapide. Nous intervenons pour dégager des amas de barres de fer, de blocs de béton et je ne sais encore quels autres projectiles de fortune entassés et abandonnés par un groupe de migrants qui voulaient les lancer sur les voies de circulation.


01:20 ― La situation est calme pour nous. Les pompiers interviennent dans le camp, escortés par une de nos patrouilles (5 hommes) pour secourir un individu blessé par arme blanche.

02:00 ― Au loin, des silhouettes traversent la petite route sur laquelle nous sommes implantés en direction d’habitations civiles. Ici et là, sur les ondes radio, on entend signaler des vagues de migrants de 40 ou 50 individus.

02:30 ― Les riverains et amis du Collectif quittent les lieux. Nous sommes plongés dans le calme de la nuit, avec un éclairage faible.

02:45 ― Sur les ondes et partout alentours, on entend hurler que de nombreux camions sont arrêtés, assaillis par des vagues de 50 migrants, dont certains accidentés sur la voie rapide. À pied en courant, nous venons prêter main forte à l’effectif originaire de l’information ; dessous, une multitude de véhicules immobilisés, presque au contact les uns des autres qui, miraculeusement, ne se sont pas percutés les uns les autres.

Pareil à des Gremlins, de « petits démons noirs » surgissent de toutes parts des fourrés Ils prennent d’assaut les cabines de poids lourds, armés de barres de fer.

> > Déchaînement de violence
> > Cliquez sur l’image ci-dessus pour visionner la vidéo (12:48)


La Sécurité retirée, du haut du pont, quatre salves de 3 Cougars (soit 12 grenades) arrivent à mettre en fuite les assaillants qui se trouvent à 80 mètres. Nous arrivons, malgré l’excitation collective, à ne toucher aucun camion avec nos projectiles ! Une fois les assaillants repoussés par des effectifs venus en renfort sur la voie rapide, le déblai des gravas peut commencer.

À notre tour, nous arrivons à bord du véhicule venu nous récupérer sur ce qui ressemble à une « zone de guerre », zigzaguant entre les véhicules arrêtés et des débris de toutes sortes. Sur les ondes, ordre nous est donné de remonter sur le même axe pour prêter main forte aux collègues qui se trouvent en niveau bas de grenades, à quelque 300 mètres plus haut. À leur hauteur, nous sautons de notre véhicule encore en marche car nous constatons qu’un effectif se trouve contre la rambarde de sécurité. Des projectiles arrivent à les atteindre.

Les objets sont jetés depuis une zone boisée sans que l’on puisse distinguer les individus… Seuls des cris venant des fourrés dans des dialectes inconnus.

Parfois un NIQUE LA POLICE ou FUCK THE POLICE se mêle aux ALLAH AKHBAR ! et à leur slogan favori : VIVE DAESH !


M. Bernard Cazeneuve s’adressant à des réfugiés… « syriens » peut-être (?)

David, l’un de ceux que nous sommes venus appuyer par le tir, braque son faisceau lumineux et me demande d’envoyer une MP7 (lacrymo) dans la direction d’où il pense que partent les lancers. Avec 3 tirs de Cougar, j’arrive enfin à saturer l’endroit et à mettre en fuite le petit groupe de perturbateurs. Le vent nous est favorable. On en profite, mais les effets psychologiques ne sont pas négligeables non plus. Juste au dessus, 300 mètres plus un groupe de 20 à 30 individus virulents, armés de barres de fer, prennent le temps de jeter des panneaux de signalisation, des poteaux métalliques arrachés plus loin et des poubelles par dizaines au milieu de la voie rapide. Nous progressons avec un effectif de la section 3 : 2 Cougars et 2 agents munis de conteneurs lacrymo. La progression se fait sous la protection de tirs Cougar. Les migrants ripostent avec des objets métalliques qui s’écrasent à nos pieds en formant des étincelles et rajoutant des décibels au vacarme environnant. Certains sont presque au contact. Visage barbu pour les uns, imberbe pour les autres, âge moyen de 20 à 30 ans. Robustes. Regards pleins de haine. Des yeux à la flamme meurtrière nous font face.


Il nous faut prendre cette partie haute. Mais l’endroit d’où viennent les pierres nous est caché par la végétation qui les protège. Avec le Cougar, le tir devient tendu pour tenter de pénétrer l’épaisse végétation. Effet immédiat : ça les fait reculer et descendre jusqu’à l’entrée du camp. Pendant que je m’occupe de cette partie, les autres, derrière moi, protègent mes arrières et mon latéral.


La place devenue nôtre. Je me mets en protection avec le Cougar, le temps que les collègues sortent les nombreux débris accumulés. En bas, une centaine d’individus (pour beaucoup masqués) vocifèrent, tendent les poings en notre direction et des barres de fer de plus de 1,50 m. D’autres se sont regroupés sous le pont, juste en-dessous de nous. Une bonne cinquantaine, qui attendent en guet-apens et ramassent de nombreux projectiles. Un petit groupe de 5 individus rejoint les autres en courant, leur tendent les mains et se séparent à droite et à gauche du camp.

L’évacuation des gravats n’étant pas terminée, je reste sur le point fort, ce qui semble leur poser un problème quand tout à coup, venant de droite à l’entrée du camp, des projectiles sont lancés vers nous pendant que d’autres assaillants tentent de se rapprocher. Une vraie stratégie de guérilla. J’effectue un premier tir en cloche. Mais la MP7 avec un DPR 100 mètres (dispositif de retardement) – il ne me reste plus que ça dans le gilet – tombe juste derrière eux. Le vent ne m’étant pas favorable, je décide de tirer en direction des pieds à 10 mètres devant ceux qui arrivent au contact. Le tir parfaitement exécuté, repousse les assaillants. Rechargé rapidement, j’utilise une seconde fois le Cougar contre le groupe dont les projectiles arrivent jusqu’à nous. Je réussis à l’aide du rebond sur un baraquement visé, à atteindre ma cible avant que les plots de lacrymo ne soient expulsés hors du corps de la grenade. Un des individus tente de la saisir. Trop tard. Boum !


Au passage, protégeant un groupe de chez nous venu en soutien sous le pont pour couper l’assaut des migrants en leur direction, je tire une grenade qui arrive droit sur un homme en train de jeter des pierres sur l’effectif d’en bas, le percutant vers le visage. Le carton rouge étant brandi, ce dernier regagne les vestiaires sans demander son reste.

La situation est maîtrisée sur le point maintenant tenu par d’autres effectifs de chez nous.

Nous sommes requis par notre station directrice qui nous envoie en renfort d’un équipage de l’autre côté du camp, endroit où nous avons commencé à grenader en début de soirée. Sur les lieux, nous effectuons encore des tirs sporadiques de MP7 sur des migrants qui nous arrivent dessus en courant et en hurlant.


06:50 ― La nuit se termine. Nous sommes relevés. Esprit calme. Une nuit comme on aimerait passer plus souvent… (!)

La vacation suivante se révélera être beaucoup moins valorisante. Le véhicule est posé sur un rond-point donnant vue sur 2 entrées du port, avec 2 effectifs au sol de 19:30 à 02:00 du matin. Un vent d’au moins 120 km/h et une pluie battante n’épargnent même pas le dessous du pont juste à côté. En tout et pour tout, un seul migrant est venu tenter sa chance sur notre point pendant que de l’autre côté de la ville, des grenades tombent à foison.


J’en passe… C’est trop long.... Je suis fatigué..."


Type de lance-grenades utilisé par les Forces de l’Ordre.
> > [2] Réseaux anarcho-libertaires transnationaux investis dans les luttes pour la liberté de circulation et l’abolition des frontières, contre les politiques de contrôle de l’immigration. Apparition : 1999.
> > [3] Véhicules-Recueil.
> > [4] Lanceur de Balles de Défense (arme sublétale ou incapacitante, plus connue sous le nom de « Flash-Ball », marque commercialisée par Verney-Carron).
> > [5] Lance-grenade simple action de cal. 56 mm / portée : 50, 100 ou 200 mètres / poids : 3,7 kg.
> > [6] Le DPR (Dispositif de Propulsion à Retard, réglé en fonction de la longueur du lancement de la grenade).
> > [7] Voir la page Facebook des « Calaisiens en Colère »

 


Vous avez lu... Libre à vous de diffuser ce témoignage à tous vos contacts... Ne serait-ce que pour informer le maximum de Français de ce que vivent nos forces de l'ordre à Calais... Et bientôt en France car, sans être outrancièrement alarmiste, il est indéniable que ce flot de migrants renferme bon nombre d'intégristes musulmans qui nous conduisent peu à peu vers une probable...

Source : Terre et Peuple

Samedi 26 mars, à Beauvais

conf-beauvais-26-mars.jpg

Source : Synthèse Nationale

Sortie prochaine du n°9 des Cahiers d'Histoire du nationalisme

1225097535.3.jpg

Plus d'informations cliquez ici

Les commander en ligne cliquez là

Source : Synthèse Nationale

Sondage : 70% des Français jugent qu'il y a trop d'étrangers

 

3441155291.jpg

Une enquête Ipsos Cliquez ici  relayée par Le Monde, jeudi 24 janvier, dresse un portrait sombre de la France. Selon ce sondage réalisé avec le Centre d'études politiques de Sciences Po (Cevipof) intitulée "France 2013 : les nouvelles fractures", les Français redoutent la mondialisation, la place que prend l'Europe, ne font pas confiance à leurs hommes politiques et montrent un franc repli identitaire.


"Les Français – du moins la grande majorité d'entre eux – semblent avoir peur de tout" et, quand ils se prononcent sur les "moyens de redressement, ils répondent : redressement de l'autorité et repli sur le pré carré", a commenté l'historien Michel Winock pour Le Monde. Francetv info a retenu trois enseignements de cette étude.


Ils trouvent qu'il y a trop d'étrangers en France


D'après l'étude, quelque 70% des sondés (et jusqu'à 83% chez les sympathisants de l'UMP) trouvent qu'il y a "trop d'étrangers en France". Ils sont 62% à estimer que l'on "ne se sent plus chez soi comme avant".
Par ailleurs, 29% seulement jugent que "l'immense majorité des immigrés qui se sont installés en France ces trente dernières années est bien intégrée". Pour 46%, "pour réduire le nombre de chômeurs, il faut réduire le nombre d'immigrés". Enfin, 57% jugent que "le racisme anti-Blanc est assez répandu en France".
La religion musulmane est particulièrement visée. Elle est considérée par 74% des sondés comme intolérante et incompatible avec la société française. Selon Michel Winock, "les ingrédients du populisme sont là et dépassent les rangs des électeurs de Marine Le Pen".


Pour autant, "l'intégrisme religieux" ne représente un sujet préoccupant que pour 17% des sondés, et l'immigration 16%.


Ils pensent que les politiques privilégient leurs intérêts


Par ailleurs, les Français montrent une franche défiance vis-à-vis de leurs représentants politiques. Pour eux, "le système démocratique fonctionne plutôt mal en France" (72%), car "les hommes et les femmes politiques agissent principalement pour leurs intérêts personnels" (82%) et "la plupart" d'entre eux "sont corrompus" (62%). Un sentiment partagé par 51% de l'électorat de gauche.


Les médias sont aussi éreintés : 58% pensent qu'ils "font mal leur travail", 72% que les journalistes "sont coupés des réalités", 73% qu'ils "ne sont pas indépendants". Les jugements sont plus ambivalents à l'égard de l'argent et de la justice sociale. 71% des sondés trouvent que "c'est bien de vouloir gagner beaucoup d'argent" même s'il "a corrompu les valeurs traditionnelles".


Ils voient la France sur le déclin


Par ailleurs, une personne sondée sur deux (51% contre 49%) se dit certaine que "le déclin de la France est inéluctable". Cette conviction est même ancrée chez 77% des sympathisants du Front national. Ce sentiment est fondé sur la pénurie de travail, le chômage, cité par 56% des sondés, surpassant tous les autres sujets de préoccupation. Plus on entre dans le concret, plus ce sentiment est fort : 90% trouvent que "la puissance économique française" a décliné, 63% que tel est aussi le cas pour le rayonnement culturel.

Par ailleurs, 78% des sondés partagent l'avis qu'"on n'est jamais assez prudent quand on a affaire aux autres", 61% perçoivent la mondialisation comme "une menace pour la France". Si 58% sont pour "prendre aux riches pour donner aux pauvres", ils sont presque aussi nombreux (56%) à penser que "les chômeurs pourraient trouver du travail s'ils le voulaient vraiment".


Pour s'en sortir, les sondés comptent sur l'Etat-nation : près des deux tiers (65%) estiment qu'"il faut renforcer les pouvoirs de décision de notre pays même si cela doit conduire à limiter ceux de l'Europe". Mais très majoritairement (72%), ils sont pour le maintien de la France dans la zone euro.


Cette étude a été réalisée ce mois-ci par internet auprès d'un échantillon représentatif d'un millier de personnes.

Synthèse Nationale

Le jeu dangereux de la Turquie

erdogan360_v-videowebl.jpg                     

Le président de la République, lors d’une interview accordée vendredi dernier, s’est inquiété d’un risque de guerre avec la Russie. Pour une fois, il n’avait pas tort mais il aurait pu préciser : surtout à cause du comportement agressif de la Turquie.


C’est ce pays qui, actuellement, provoque ouvertement le monde occidental. Ce pays que des membres de l’Union européenne, nuls en géopolitique, souhaiteraient voir intégrer une Europe déjà bien souffrante et presque à l’agonie.


L’objectif prioritaire de toutes les opérations militaires organisées par les Turcs est d’empêcher le contrôle de la quasi-totalité, pour le moment, de la zone frontalière entre la Syrie et la Turquie, par les forces kurdes.


Dmitri Medvedev (Дми́трий Медве́дев), Premier ministre russe, a mis en garde, samedi, contre toute intervention au sol des pays de la coalition Turquie/Arabie saoudite. Prévenant qu’une nouvelle guerre froide se présentait.


L’Union européenne a été « fabriquée » pour se préserver, si possible, d’une troisième guerre sur son continent. Soit ! Mais pourra-t-elle empêcher cette guerre à ses frontières ? Nous y avons déjà échappé de très peu lors de l’affaire ukrainienne, en se montrant conciliant sur l’annexion de la Crimée. Y parviendrons-nous, malgré la tension extrême, bien plus menaçante et présente aujourd’hui, qui oppose depuis des années les Russes aux Turcs ?


Rappelons l’avion russe Su-24 abattu par l’aviation turque parce qu’il survola, durant 17 secondes, l’espace aérien de ce pays.


Il s’agissait déjà, selon le général russe Sergueï Roudstoï, d’un acte de guerre prémédité et Vladimir Poutine dénonça « un coup porté dans notre dos par ceux qui soutiennent le terrorisme et couvrent les trafics de pétrole, d’êtres humains, de drogue et d’œuvres d’art ». De son côté, le président turc Erdoğan avertissait de « ne pas jouer avec le feu ».


Le samedi 13 février, des cibles kurdes ont été bombardées par l’armée turque dans la region d’Azaz, sur le territoire syrien, mais également des positions de l’armée syrienne. Cela a été confirmé par le Premier ministre turc Davutoğlu. Selon les Kurdes, ces frappes visaient l’aéroport militaire de Minnigh, repris le 10 février par les forces kurdes, et situé à une dizaine de kilomètres de la frontière turque, sur la route d’Alep. Davoğlu annonçait, par la même occasion, le lancement d’une vaste opération militaire contre les Kurdes, considérés comme une branche armée du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan).


Il est certain que les forces russes n’hésiteront pas à se dresser contre toute intrusion de la Turquie en territoire syrien, et encore moins à abattre des avions turcs en opération de bombardement sur le territoire syrien. Ce ne serait plus une « guerre froide » mais une guerre tout court, avec un risque important d’éclatement mondial, compte tenu de l’appartenance de la Turquie à l’OTAN et, donc, de la protection des USA et, à un degré moindre, de l’Europe.

Manuel Gomez

Source : Boulevard Voltaire

Immigration illégale : le gouvernement ouvre grand les vannes

calais-immigr.jpg

 

« Nous ne pouvons pas accueillir plus de réfugiés », affirmait, martial, Manuel Valls, en Allemagne, le 13 février 2016. Cinq jours plus tard, l’Assemblée nationale votait une loi qui rend définitivement illusoire la maîtrise de l’immigration… illégale.


Ainsi, pendant que les médias bramaient à l’unisson, nous intoxiquant avec la déchéance de la nationalité, et que Manuel Valls faisait diversion devant Angela Merkel, son gouvernement, en cachette, s’appliquait à transformer l’actuel système de l’immigration, déjà guère dissuasif pour les immigrés entrés illégalement sur notre territoire, en un système toujours plus laxiste renforçant leurs droits.


Adoptée, la carte de séjour pluriannuelle de quatre ans, obtenue au bout d’un an de présence, à la place de celle d’un an renouvelable cinq ans, jugée trop contraignante. Obliger les étrangers à montrer leur volonté d’intégration, quel vilain message enverrait donc la France, n’est-ce pas ?


Adoptée, la loi qui régularise et autorise les clandestins atteints « d’une maladie d’une exceptionnelle gravité » – toutes les maladies graves, y compris psychiatriques – après trois mois de présence en France, qui se trouvent dans l’impossibilité financière ou géographique de se faire soigner dans leur pays. L’administration rechigne à les régulariser ? C’est elle qui devra prouver les motifs précités. Se renseigner au Mali, en Syrie, en Afghanistan ? Autant dire que semblable démarche ne fera pas beaucoup d’émules parmi les fonctionnaires en charge des dossiers, sans parler du formidable appel d’air qu’elle va continuer de provoquer. Et dire que pour endiguer cette immigration illégale, on pensait cohérent de supprimer l’aide temporaire d’attente, l’aide médicale d’État ou encore, entre autres, la retraite des étrangers sans ressources, arrivant en France à 65 ans…


Adoptée, la loi réduisant la rétention administrative d’un clandestin à 48 heures au lieu de cinq jours. Les juges des libertés, déjà fort réticents à l’appliquer, pourront dorénavant arguer, en toute bonne (mauvaise) foi, du trop court délai qui ne leur permet pas d’organiser le retour dans leur pays d’origine.
Et adoptée, la loi qui interdit le placement en rétention administrative des familles avec enfants mineurs. Le regroupement familial ne sera ainsi plus différé… L’État, toujours moins exigeant avec les nouveaux arrivés, illégaux et toujours plus nombreux, s’acheminerait vers la dissolution du peuple français qu’il ne s’y prendrait pas autrement…

En outre, tandis que notre pays abrite 20.000 individus fichés « S » dont 10.500 de « mouvance islamique », tel que l’annonçait, benoîtement, Manuel Valls, en novembre 2015, et tandis qu »Europol, en ce mois de février, estime entre 3.000 et 5.000 le nombre de djihadistes formés par l’État islamique et présents en Europe, le gouvernement Hollande-Valls-Cazeneuve – à une petite année des élections – ne trouve rien de mieux à faire que d’augmenter encore le risque d’attentats, lequel n’a jamais été aussi élevé depuis 10 ans.
Une loi votée dans un silence médiatique assourdissant et expédiée en moins d’une heure avec, dans l’opposition, un seul député LR. Sans aucun de nos deux seuls malheureux élus FN…


Mais, selon M. Valls, ce n’était « pas tenable dans la durée [d’accueillir plus de réfugiés] », pérorait-il, quelques jours avant l’adoption de cette loi. Cynique, hypocrite, les deux, le Premier ministre ?

Caroline Artus

Source : Boulevard Voltaire

Une femme sans hijab ne doit pas s’étonner que des hommes abusent d’elle

L’imâm Rachid Abou Houdeyfa de la mosquée Sunna de Brest dirige le Centre Culturel et Islamique de Brest (CCIB), membre du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM). Il a 198 000 musulmans qui aiment sa page Facebook, il est donc parfaitement représentatif des musulmans pratiquants. Il dirige aussi l’école Al Amâna qui ”propose un cursus d’étude pour les enfants (5-15 ans) réparti sur 4 niveaux : maternelle, débutants, intermédiaires, avancés.“. La mairie socialiste de Brest a délivré le permis de construire pour cette école.

Il a déclaré:

«Le hijab, c’est la pudeur de la femme. Et sans pudeur, la femme n’a pas d’honneur. Et si la femme sort sans honneur, qu’elle ne s’étonne pas que les gens, que les frères, que les personnes qui font partie même des hommes, que ça soit des musulmans ou des non musulmans, abusent de cette femme-là.»

C'est sans doute de la liberté d'expression...

Le salon beige

En Saxe, on attaque les réfugiés

incendie-photo-afp-1456175552.jpg

                   À Bautzen, un foyer destiné à accueillir prochainement des migrants a été incendié. Photo AFP

 

Les migrants ne sont pas les bienvenus en Saxe, ancien Land de RDA. Rien que le week-end dernier, un foyer de réfugiés a été incendié sous les applaudissements de la foule et un bus a été encerclé. La montée de l’extrême droite inquiète Berlin et la population des Länder de l’Ouest.

La fin de semaine a été sinistre dans la région de Dresde, et le choc traverse l’Allemagne. Jeudi soir, des manifestants anti-migrants, hurlant des slogans racistes, ont monté une embuscade pour stopper un bus de réfugiés. Et dans la nuit de samedi à dimanche l’incendie d’un futur centre d’accueil a donné lieu à des scènes de joie. « Quelque chose ne va pas en Saxe », dit Aydan Özoguz, ministre fédérale chargée de l’intégration.

Des femmes qui crient, des enfants en larmes et la police qui les fait descendre brutalement au milieu des manifestants. Sur la bande-son de cette vidéo tournée jeudi soir à l’arrivée d’un bus de réfugiés dans le village de Clausnitz, au sud de Dresde, on entend la foule hurler des slogans racistes. Puis laisser éclater sa joie quand les policiers emploient la force.

Depuis, on a appris que l’organisateur de ce comité d’accueil était le frère du responsable du foyer. Lui-même a sa carte à l’AFD, parti populiste anti-migrants qui s’envole dans les sondages dans la région (entre 15 et 20 %).

« Un week-end ordinaire »

À cent kilomètres plus à l’est, la petite ville de Bautzen (41 000 habitants) : samedi soir, le toit du futur centre pour réfugiés part en fumée sous les hourras des badauds ; certains entravent le travail des pompiers.

Cette même nuit, dans une commune voisine, trois hommes masqués attaquent le propriétaire d’un restaurant turc ; dans un village, un individu portant une moustache à la Hitler s’en prend à deux Afghans.

« Un week-end ordinaire en Saxe », note le Spiegel. Le petit Land tout à l’est de l’Allemagne concentre à lui seul un cinquième des crimes racistes recensés l’an dernier.

« On était en vase clos »

Le sociologue Dietrich Hermann, de la Technische Universität de Dresde, y voit le résultat d’une culture politique propre. La région très fière de son identité s’est reconstruite après-guerre dans le culte de la victimisation, montant au pinacle le martyre de Dresde rasée par les alliés. « Ce n’est pas anecdotique de rappeler que c’était la seule zone de RDA où l’on ne captait pas la télé de l’Ouest. On était en vase clos. »

La mondialisation a tout bouleversé, rappelle l’ancien président du Bundestag Wolfgang Schäuble, lui-même « Ossi ». « Les brusques changements des 25 dernières années ont fragilisé les grands principes moraux. » Armin Laschet, vice-président de la CDU, n’hésite pas à provoquer : « L’intégration de certains Allemands à notre culture porteuse d’humanité, de respect, de décence, a clairement échoué. »

La CDU devrait balayer devant sa porte, pointe Dietrich Hermann qui rappelle qu’en Saxe le parti est au pouvoir sans interruption depuis la réunification. En 2007, quand on assiste à une chasse à l’homme contre un groupe d’Indiens dans un village, le ministre de l’Intérieur estime que « ce n’est pas parce que des slogans racistes ont été prononcés qu’il faut parler de crime d’extrême droite ». Il n’y a eu aucune condamnation dans cette affaire. En 2011, le scandale de la cellule néonazie NSU, qui a abattu de sang-froid neuf étrangers, a mis au jour de graves compromissions entre police et milieux d’extrême droite. Sans réelles conséquences à ce jour.

Certes, l’actuel ministre-président, Stanislaw Tillich, a dénoncé les dérapages de Clausnitz et Bautzen : « Ceux qui font ça sont des criminels. » Mais il a fallu attendre dimanche pour qu’il prenne la parole. Trop tard, selon le ministre fédéral de la justice, Heiko Maas (SPD) qui redoute « qu’il y ait un mort. » Pour l’instant la chancelière n’a réagi que par la voix de son porte-parole Steffen Seibert : « Honteux », il a dénoncé des actes « lâches et sans cœur ». Mais l’affaire ébranle si profondément l’Allemagne qu’Angela Merkel ne pourra pas se taire longtemps.

Hélène Kohl

Source : L'Alsace

Syrie: Hollande a livré secrètement des missiles antichar aux islamistes

 

Extrait du documentaire Un oeil sur la planète diffusé sur France 2 le 18 février 2016.

lundi, 22 février 2016

Sommet spécial de l’UE sur l’immigration, le 6 mars à Bruxelles

L’Union européenne et la Turquie tiendront, dimanche 6 mars, un Sommet spécial sur la crise migratoire, car la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement européens, en fin de semaine dernière à Bruxelles, ayant été entièrement consacrée, après 30 heures de délibérations, au Brexit (contraction des mots British et exit) pour désigner l’éventuelle sortie de la Royaume Uni de l’UE, indique un communiqué officiel européen.

La Turquie est le principal pays de transit de centaines de milliers de réfugiés fuyant les zones de conflit du Moyen-Orient pour l’Europe, alors que la Libye est le pays par où partent les Africains pour l’Europe après avoir traversé la Méditerranée au péril de leur vie.

Il y a eu un consensus sur « un statut spécial » du Royaume Uni au sein de l’UE après que la Grèce qui posait comme condition que les Etats membres garantissent que les frontières européennes resteront ouvertes, se soit finalement rétractée.

Des pays de l’UE, comme la Hongrie, l’Autriche et d’autres encore, ont érigé des murs de barbelés à leurs frontières pour empêcher les flux des migrants venus de Syrie et d’Irak, ainsi que du Soudan, de l’Erythrée et de la Somalie, ne pénètrent sur leurs territoires après avoir emprunté la route dite des Balkans avant d’arriver en Grèce, porte de l’Espace Schengen.

La fermeture de ces frontières risque d’entraîner l’éclatement de l’Espace Schengen qui assure depuis 30 ans la libre circulation des personnes et de biens à l’intérieur des Etats signataires de l’Accord de Schengen.

Le mécontentent ne cesse de grossir en Allemagne, pays qui a déjà accueilli plus
d’un million de réfugiés venus de Syrie, d’Irak, d’Afghanistan et de la Corne de l’Afrique.

Le Premier ministre français, Manuel Valls a déjà annoncé que la France n’accueillerait plus de réfugiés. Le Danemark et la Suède ont déjà rétabli les contrôles aux frontières en violation de l’Accord de Schengen.

Le prochain Sommet européen consacré à l’immigration risque donc de sonner le glas de l’Accord de Schengen.

La crise des migrants reste la principale préoccupation des Européens, au point que c’est un documentaire Fuocommare (mère en feu), de l’Italien Gianfranco Rossi, consacré à l’arrivée des migrants africains à l’île italienne de Lampedusa qui a remporté l’Ours d’or de la 66ème Berlinale, le festival du film de Berlin qui s’est achevé, dimanche, dans la capitale de l’Allemagne.

Yeclo.com

Manifestation interdite à Calais. Le procès de l'organisateur en mars

calais.le-proces-de-lorganisateur-en-mars.jpg

Willy Destierdt avait organisé une manifestation en soutien au général Piquemal samedi à Calais, et ce malgré l'interdiction. Son procès est repoussé au 21 mars.


Le procès de l'organisateur d'une manifestation interdite proche de l'extrême droite samedi à Calais a été repoussé au 21 mars, a annoncé lundi le tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) à l'issue de la comparution immédiate du mis en cause.

Willy Destierdt, 59 ans, ancien de la Légion étrangère (1977-1980), a demandé un report de son procès pour la préparation de sa défense, comme la loi l'autorise.

Déjà condamné à six reprises


Il est poursuivi pour « participation sans arme à un attroupement après sommation de se disperser » et « organisation d'une manifestation interdite sur la voie publique ». Cet homme, qui a été condamné à six reprises (port d'arme, dégradation de biens, provocation à la haine ou encore violence avec menace), a été placé sous contrôle judiciaire et devra pointer une fois par semaine dans une gendarmerie de l'Ardêche, où il vit désormais.

Cette décision du tribunal est conforme aux réquisitions du procureur de la République de Boulogne-sur-Mer Jean-Pierre Valensi.

Samedi, quatre manifestants réputés d'extrême droite avaient été interpellés pour avoir bravé une interdiction préfectorale de se rassembler pour « la défense des Calaisiens » dans la cité portuaire bordée par un camp de quelque 4 000 migrants.

Soutien au général Piquemal


Cent cinquante policiers, CRS et agents de la Sécurité publique répartis en une quinzaine de cars, avaient été déployés en ville pour empêcher le déroulement de cette initiative.

Les organisateurs entendaient notamment exprimer leur soutien au général Piquemal, interpellé lors d'une manifestation également interdite organisée par le mouvement islamophobe Pegida le 6 février. Le général Piquemal, ancien patron de la légion étrangère de 1995 à 1999, n'est plus en service actif.

Ouest France

La classe politique allemande s'indigne après des incidents anti-réfugiés

 

Erreur
 
 
Deux incidents visant des migrants sont survenus la semaine dernière dans la région de Dresde, provoquant l'effroi d'une partie des politiques allemands. Dernier en date : l'incendie samedi soir d'un futur foyer pour demandeurs d'asile devant des badauds manifestement ravis.

Des manifestants qui empêchent les réfugiés d'accéder à leur foyer, dans la région de Dresde, en Allemagne, leur adressant des violents «rentrez chez vous!». D'autres qui semblent se réjouir de l'incendie d'un futur foyer pour demandeurs d'asile. En moins d'une semaine, deux incidents anti-migrants ont frappé la Saxe, provoquant l'indignation de la classe politique, notamment parmi les membres de la coalition gouvernementale alliant les conservateurs et les sociaux-démocrates.

Le ministre de l'Intérieur, Thomas de Maizière a ainsi déclaré qu'il était totalement «inacceptable que des gens venus chercher une protection contre les persécutions soient accuellis par la haine». Sur Twitter, plusieurs de ses collègues du gouvernement ont également exprimé leur indignation. Le ministre de la Justice, Heiko Maas, a écrit sur le réseau social: «Ceux qui applaudissent pendant que des maisons brûlent , ceux qui effraient les réfugiés, se comportent de façon atroce et répugnante».

«Les racistes sont une honte pour notre pays. Honte à vous», a renchérit Michael Roth, le secrétaire d'État aux Affaires européennes.

«Quelque chose ne va pas en Saxe»

Aydan Özoguz, chargée des questions d'intégration au gouvernement, a plus largement indiqué que «quelque chose *n'allait* pas en Saxe». Dans ce länder où l'extrême-droite fait de très bons scores, des milliers d'actes contre les réfufiés ont été enregistrés. Dresde, la capitale de la Saxe, est aussi le berceau de Pegida, un mouvement islamophobe et anti-réfugiés, né en 2014.

Ainsi, l'incendie de samedi soir, qui s'est déclaré dans un futur foyer de réfugiés, semble être un nouvel acte contre les migrants à rajouter à la longue liste dans la région. Au moment du drame, entre vingt et trente curieux manifestaient devant le bâtiment une joie «non dissimulée», selon la police. D'autres ont même lancé des propos dédaigneux envers les migrants. Si les dégâts sont importants, il n'y a eu aucune victime. Parmi les badauds, plusieurs étaient visiblement alcoolisés, et trois d'entre-eux ont même tenté de gêner l'intervention des pompiers. Deux autres jeunes ont été interpellés pour s'être opposés aux forces de l'ordre.

Cet incendie, dont l'origine est probablement criminelle - aux vues des traces de produit accélérant la combustion qui ont été retrouvé - intervient deux jours après un premier incident à Clausnitz, dans le sud de Dresde. Jeudi soir, des demandeurs d'asile sont arrivés en car dans la ville pour rejoindre leur nouveau foyer. Des vidéos largement diffusées sur les réseaux sociaux ont montré un policier saisir un adolescent par le cou pour le sortir du bus sous les cris d'une centaine de manifestants hurlant à leur adresse: «Dégagez!» ou «Rentrez chez vous!»

L'attitude de la police, qualifiée de violente, avait déjà fait l'objet de vives critiques ce week-end, de la part des partis d'opposition, les Verts et la gauche radicale Die Linke. Lors d'une conférence de presse, le chef de la police locale avait quant à lui défendu ses hommes, arguant que les réfugiés avaient adressé des gestes «obscène» à l'égard des manifestants. Selon la chaîne d'information ZDF et un élu local radical de gauche, le directeur du foyer devant accueillir les réfugiés serait membre du parti populiste AfD, «Alternative pour l'Allemagne», un parti anti-immigration, qui se sert de la crise des réfugiés pour grimper dans les sondages.
 
Valentine Arama
 

Maroc : les autorités ont déjoué un attentat de l'Etat islamique à l'arme chimique

 

marocain-Abdelhak-Khiame_pics_390.jpg

                 Le chef du contre-terrorisme marocain, Abdelhak Khiame

Les autorités marocaines ont démantelé jeudi une "cellule terroriste" de dix membres, dont un Français, liés au groupe État islamique (EI) et qui s'apprêtaient à commettre des attentats dans le royaume. Les forces de l'ordre ont trouvé des armes mais aussi des substances biologiques et chimiques.

C'est un véritable carnage qui a été évité au Maroc vendredi 19 février, jour où un commando de dix terroristes avait prévu de passer à l'acte. "Nous avons découvert des produits chimiques et biologiques qui entrent dans la confection des bombes sales. Les suspects disposaient aussi d'armes à feu et même de fusil à lunettes pour atteindre facilement leur cible", a indiqué vendredi le chef du Bureau central d'investigation judiciaire (BCIJ, équivalent de la DGSI française), Abdelhak Khiame, dans une interview au site marocain Medias 24 

"Ils étaient bien équipés pour commettre un attentat de grande envergure. Ils voulaient semer la psychose parmi la population puis se retirer dans une base de repli à vingt kilomètres de Tan Tan (Sud du pays)", a-t-il également ajouté.

La cellule prévoyait une attaque à la voiture piégée contre le Parlement du royaume. Selon Europe 1 , "les hôtels Sofitel et Medina du site balnéaire d'Essaouira, mais aussi l'un des plus grands centres commerciaux d'Afrique, le Morroco Mall de Casablanca" auraient aussi été visés.

Un Français dans le commando

Parmi les dix assaillants, se trouvait également un Français. Selon Medias 24 , il est "originaire d'une trentaine d'années, technicien en électronique, séjournait pour la première fois au Maroc depuis près d'une année et "n'était pas fiché par les autorités françaises". "Ce ressortissant français qui n'a aucune relation avec les pays du Maghreb, est de père et de mère français. Il s'est converti à l'Islam à El Jadida où il a résidé pendant une année avant de faire la connaissance du cerveau du commando, L.M., natif de Laâyoune", a précisé Abdelhak Khiame lors d'une conférence de presse vendredi.

Les autorités marocaines ont multiplié ces dernières semaines les annonces sur des démantèlements de cellules liées à l'EI et l'arrestation de recruteurs présumés pour le compte de ce groupe. Selon elles, 152 "cellules terroristes" ont été démantelées depuis 2002, dont 31 depuis le début de 2013, ayant des liens étroits avec les groupes extrémistes opérant en Irak et en Syrie.

D'après un rapport publié en décembre par un institut spécialisé dans le renseignement, le nombre de combattants djihadistes présents en Syrie et en Irak a plus que doublé en un an et demi pour atteindre au moins 27.000. Sur ce chiffre, 8.000 sont originaires du Maghreb, la Tunisie restant de loin le premier pays de cette région avec 6.000 djihadistes en Syrie et en Irak, d'après Soufan Group.

Michaël Bloch

Le Jdd

Le gouvernement allemand dénonce la lâcheté des actes anti-réfugiés

4b99-9c37-7745008b0939_16x9_WEB.jpg

 Le gouvernement allemand a dénoncé lundi «la lâcheté» des manifestants qui s'en sont pris à un bus de réfugiés en Saxe, région de l'ex-RDA et bastion du mouvement islamophobe Pegida.

«Je tiens à dire au nom de la chancelière et du gouvernement dans son ensemble que ce qui s'est produit à Clausnitz est profondément honteux», a déclaré à la presse le porte-parole d'Angela Merkel, Steffen Seibert.

«À quel point faut-il être dénué de sentiment et lâche pour se placer devant un bus de réfugiés et protester ou hurler afin de faire peur aux gens assis à l'intérieur, dont des femmes et des enfants?», a-t-il souligné, appelant à une «réponse claire des forces étatiques et de la majorité des citoyens».

Un bus conduisant une vingtaine de demandeurs d'asile dans leur nouveau foyer à Clausnitz avait été encerclé jeudi soir par une foule de manifestants hostiles scandant «rentrez à la maison» et «dehors», selon des vidéos en ligne qui ont eu un grand retentissement en Allemagne. L'intervention des forces de l'ordre a aussi été critiquée, ceux-ci ayant évacué les réfugiés sans ménagement.

 Le directeur de ce centre d'accueil, dont l'appartenance au parti populiste AfD avait été révélée par les médias avant que lui même ne donne plusieurs interviews, a été limogé lundi matin.

«Nous avons pris cette décision pour le protéger», et en raison du «débat national» à son sujet, a annoncé un responsable de l'administration locale, Matthias Damm, cité par l'agence allemande DPA.

Choquant plus encore les Allemands, des badauds sont allés dans la nuit de samedi à dimanche applaudir à Bautzen, toujours en Saxe, l'incendie d'un centre devant accueillir à partir de mars des migrants.

L'Allemagne, qui a accueilli en 2015 1,1 million de demandeurs d'asile, est confrontée depuis l'été à une recrudescence des attaques d'extrême droite ainsi qu'à une envolée dans les sondages du parti populiste AFD.

Source : Tva nouvelles

Bollène : les habitants se mobilisent contre le projet de "deuxième mosquée"

mosquee_mars-sipa_2.jpg

 

Les riverains des entrepôts Minas se mobilisent contre le rachat des locaux par une association musulmane qu’ils accusent de vouloir construire une « deuxième mosquée ».

"Nous ne voulons pas d'une seconde mosquée dans la commune, celle de Bollène-Ecluse est largement suffisante pour accueillir tous les musulmans, c'est à eux de s'entendre !" estime la municipalité de Bollène, une petite commune du Vaucluse. En effet, une scission entre les musulmans modérés et les musulmans radicaux de la zone serait à l’origine de ce projet de « deuxième mosquée » rapporte La Provence.

L’association musulmane "Solidarité et vivre ensemble" a déjà installé une nouvelle salle de prière dans des locaux situés à proximité d’une centrale nucléaire. Le périmètre de restriction empêche cependant la salle d’accueillir simultanément plus de 20 personnes.

L’association est donc à la recherche d’une solution de remplacement et semble l’avoir trouvée dans ces anciens entrepôts situés dans un quartier résidentiel de la ville. Les habitants voient d’un mauvais œil l’installation future de cette mosquée et se sont mobilisés pour tenter d’en empêcher la mise en place. Une pétition lancée par des riverains a ainsi recueilli plus d’une centaine de signatures.

Source : Valeurs actuelles

"Les Soldats d'Odin", cette inquiètante milice norvégienne anti-migrants

soldats-d-odin-migrants_5539735.jpg

En Norvège samedi soir, des groupes proches du milieu de l'extrême-droite ont patrouillé dans les rues pour, prétendent-ils, lutter contre l'immigration illégale. Ils justifient leur existence par la crise migratoire qui frappe l'Europe. Les autorités locales s'inquiètent.

Vêtu de noir et brandissant des symboles mythologiques, ils prétendent vouloir protéger la population mais s'attirent des soupçons sur leurs réelles motivations. Des groupes d'autodéfense baptisés "les Soldats d'Odin" ont patrouillé ce week-end les rues de villes norvégiennes, montrant que le mouvement apparu en Finlande essaime en Europe du Nordà la faveur de la crise migratoire. 

Plusieurs dizaines d'hommes, certains vêtus de bombers noirs frappés d'un logo censé représenter un casque de viking, se sont rassemblés samedi soir dans des villes comme Stavanger, Drammen et Kristiansand, a indiqué le groupe lundi. "Nous souhaitons que les rues soient sûres, nous souhaitons nous débarrasser de la délinquance que nous observons aujourd'hui en Norvège où la police n'arrive pas à faire front", a déclaré son porte-parole, Ronny Alte. "On y vend de la drogue, les filles y sont victimes d'attouchements, il y a des agressions et de la violence". 

"Nous nous concentrons sur l'immigration illégale"

Le groupe, qui a aussi des ramifications au Danemark et en Suède, est calqué sur un mouvement proche de l'extrême droite fondé l'an dernier en Finlande. Ronny Alte, un ancien des groupes islamophobes Norwegian Defence League et Pegida, a toutefois affirmé qu'"il représente tout le spectre politique" et qu'il vient en aide à tous, sans distinction. "Mais une partie importante de la criminalité sur laquelle nous nous concentrons est due à l'immigration illégale en Norvège après que l'Europe a ouvert en grand ses frontières", a-t-il précisé. 

 La police norvégienne se dit "globalement sceptique à l'égard de groupes comme les Soldats d'Odin". "L'usage de noms [Odin est le dieu de la guerre dans la mythologie nordique, NDLR] et symboles, et le fait que plusieurs membres du groupe aient des liens avec des milieux criminels, cimentent ce scepticisme", a expliqué Atle Roll-Matthiesen, un haut responsable de la Direction de la police. "Il n'est pas acceptable que des groupes agissent ou donnent l'impression d'être d'une forme d'autodéfense citoyenne [...] Seule la police est habilitée à exercer l'autorité policière", a-t-il ajouté. 

"Le menace de l'extrême droite s'accroît"

 A Drammen, la police a contrôlé samedi les membres de la patrouille pour relever leur identité et vérifier qu'ils n'avaient pas d'armes. A Kristiansand, les "soldats" n'ont été autorisés qu'à distribuer du café et des pâtisseries. 

Dans un rapport annuel publié le 9 février, les services de renseignement norvégien (PST) ont estimé que "la menace des milieux d'extrême droite s'accroît en Norvège" à la faveur de la crise migratoire. 

Source : L'Express via Afp

Gilles Kepel : "Il existe bien un djihad français qui s'est construit ces dix dernières années"

maxnewsworldthree938728_1.jpg

Gilles Kepel est un intellectuel spécialiste de l'islam et du monde arabe. Auteur de nombreux livres, il vient nous présenter son dernière ouvrage : "Terreur dans l'hexagone" publié chez Gallimard.

Il est l'auteur entre autre de "La revanche des dieux" qui s'est vendu à 100.000 exemplaires et a été traduit dans 20 langues.


Il nous présente ici son dernier ouvrage publié chez Gallimard "Terreur dans l'héxagone, genèse du djihad français" qui surprend car on ne croierait pas lire un livre de professeur, mais de journaliste, limite policier.

 

Gilles Kepel nous explique qu'il est évident que les politiques font passer leur carrière avant la sécurité du pays.

 

Gilles Kepel nous explique pourquoi les attentats de 2015 sont différents des attaques précédentes

Gilles Kepel nous explique que son identité est d'habiter la langue française.

Philippe Vandel

Source : France info

L'Allemagne redoute un enracinement de la xénophobie dans l'ex-RDA

 

pegida-le-mouvement-islamophob.jpg

L'Allemagne s'inquiète d'une forme de dérive xénophobe dans l'ancienne RDA, amplifiée avec l'arrivée des migrants et aiguillonnée par des mouvements politiques comme Pegida, après plusieurs incidents dont l'incendie d'un foyer sous les vivats de la foule.

"La honte de Saxe", titre lundi le quotidien de gauche TAZ en résumant un sentiment largement partagé: le pays est scandalisé par les événements survenus dans cet Etat régional oriental, qui ont réveillé de mauvais souvenirs.

Il s'agit en premier lieu de l'incendie vraisemblablement criminel d'un bâtiment devant accueillir des réfugiés à Bautzen. Au-delà de l'acte --il s'en est produit beaucoup de ce type ces derniers mois-- ce sont les quelques dizaines de badauds "manifestant une joie non dissimulée", selon la police, voir gênant l'intervention des pompiers, qui ont choqué.

L'Allemagne se remémore le traumatisme causé par la vague de violence anti-immigrés de la période post-réunification, lorsqu'un foyer à Rostock, déjà dans l'ex-RDA, avait été pris d'assaut en août 1992 et incendié sous les applaudissements d'une foule de 3.000 personnes.

- 'On se réjouit quand ça brûle' -

"De nouveau on se réjouit quand ça brûle" en Allemagne, déplore lundi le quotidien populaire berlinois B.Z.

L'incendie de Bautzen est survenu après qu'un bus de réfugiés arrivant dans un autre foyer, à Clausnitz toujours en Saxe, eut été accueilli jeudi soir par une centaine de manifestants très remontés. Les images d'un policier évacuant de force un adolescent du car et les révélations sur l'appartenance du responsable du foyer au parti anti-réfugiés Alternative pour l'Allemagne (AfD) ont ajouté à la polémique.

La chancelière Angela Merkel, par la voix de son porte-parole Stefan Seibert, a parlé lundi d'un événement "profondément honteux" et accusé la foule de "lâcheté".

Ces actes soulignent une nouvelle fois l'écho particulier que rencontre le discours hostile aux migrants auprès d'une frange radicalisée de l'opinion dans l'ex-RDA.

"La haine et la violence sont davantage visibles à l'Est", a reconnu lundi l'ancien président de la chambre des députés, Wolfgang Thierse, issu lui-même de RDA et figure morale très respectée en Allemagne.

"Ceux qui au cours des 25 dernières années" depuis la chute du Mur de Berlin "ont dû surmonter tant de changements ont manifestement des convictions démocratiques et morales moins solides" qu'à l'Ouest, a-t-il indiqué au groupe de presse régional Funke.

Le phénomène n'est pas nouveau mais prend avec l'afflux d'un nombre record de migrants une nouvelle dimension.

- Pegida 's'est emparé' de l'espace public -

Sur les 231 agressions d'extrême droite recensées depuis le début de l'année dans le pays, 47 se concentrent en Saxe, selon un décompte de deux ONG allemandes.

Globalement, selon les statistiques officielles pour 2015, les actes de violences d'extrême droite en Allemagne ont doublé par rapport à 2014, à environ un millier. Et si la répartition par régions n'est pas encore connue, la tendance affichée en 2014 était claire: près la moitié de ces actes avaient été commis à l'Est, pourtant nettement moins peuplé.

Électoralement, c'est dans l'ex-RDA que l'AfD, voire le mouvement néo-nazi NPD au niveau communal, font leurs meilleurs scores. L'AfD est créditée de 17% des voix par un sondage pour les prochaines élections régionales de mars en Saxe-Anhalt (est).

Manque de contact avec les étrangers et de culture démocratique du temps de la RDA? Retard économique ou sentiment de déclassement exacerbé à l'Est? Les tentatives d'explication sont nombreuses, sans qu'aucune à elle seule ne suffise.

Le facteur économique par exemple ne tient que partiellement en Saxe, région économiquement la plus dynamique de l'ex-RDA avec la Thuringe voisine.

"Il y a dans l'Ouest de l'Allemagne une société civile forte avec une culture du débat solide, qui montre clairement aux extrémistes de droite qu'ils sont à la marge", estime le sociologue spécialiste de l'extrême droite Matthias Quent.

A l'Est en revanche, le mouvement islamophobe "Pegida et d'autres groupes se sont emparés de l'espace public et l'ont déplacé vers la droite. Les slogans d'extrême droite sont acceptés (...) les gens économiquement déclassés ont moins à perdre et il y en a plus actuellement à l'Est", ajoute-t-il dans une récente interview à l'hebdomadaire Die Zeit.

Source : l'obs

La Finlande redoute un afflux de réfugiés via la Russie

russie-web-tete-021715010688_660x440p.jpg

Helsinki soupçonne Moscou, au mieux, de ne rien faire pour empêcher ces arrivées. Pour le président finlandais, la migration en cours « menace les valeurs occidentales ».

Mission inhabituelle pour le ministre finlandais de l’Intérieur. La semaine dernière, il s’est rendu à la direction des services secrets russes (FSB), à Moscou. L’objectif de Petteri Orpo était de convaincre cette organisation, dont dépendent les gardes-frontières, de resserrer les contrôles du côté russe de la longue frontière (1.340 kilomètres) séparant les deux pays. Et plus particulièrement aux points de passage situés en Laponie, dans le nord, par lesquels transitent un nombre croissant de réfugiés.

« Le défi le plus sérieux » pour Helsinki

Les candidats à l’asile passant par là – quelque deux mille depuis novembre dernier – sont considérablement moins nombreux que ceux entrés dans le pays l’an dernier (32.000), surtout via la Suède ou l’Allemagne. Le phénomène inquiète néanmoins Helsinki. « C’est indéniablement le défi le plus sérieux » auquel la Finlande doit faire face, a lancé le ministre de la Défense, Jussi Niinistö, devant ses homologues des Etats membres de l’Otan, le 10 février à Bruxelles. « Tout suggère qu’il s’agit d’une immigration illégale organisée », a avancé Timo Soini, son collègue des Affaires étrangères.

Pourquoi une telle anxiété ? « Pendant la Guerre froide et au-delà, Moscou a toujours exercé un contrôle total sur la frontière avec la Finlande et la zone d’une centaine de kilomètres la longeant. Et soudain, voilà que des migrants sont autorisés à passer », constate Charly Salonius-Pasternak, chercheur à l’Institut finlandais des affaires internationales. D’après lui, « la Russie envoie ainsi un message aux Finlandais : faites attention à vous, nous pouvons vous envoyer autant de réfugiés que nous le voulons ».

Spectre d’une « voie orientale » d’entrée des immigrés

A Bruxelles, Jussi Niinistö avait agité le spectre de l’arrivée « de centaines de milliers, voire d’un million » de personnes par cette voie orientale. Et estimé qu’alors toute l’Union européenne serait concernée. Côté russe, on assure n’y être pour rien. « Ce n’est pas notre intention de diluer notre voisin finlandais dans l’immigration. Mais que pouvons-nous faire ? (…) Nous n’avons pas les moyens légaux de les arrêter », assurait récemment Dmitri Medvedev, le Premier ministre, au journal allemand « Handelsblatt ».

D’après Charly Salonius-Pasternak, Moscou cherche, avec ce dossier, « à accroître l’instabilité dans divers pays de l’UE, à affaiblir cette organisation et à inciter la Finlande à, par exemple, plaider en faveur de la levée des sanctions européennes contre la Russie ». De plus, le contentieux d’une éventuelle adhésion de la Finlande à l’Otan, objet d’un débat dans le pays non-aligné militairement, plane sur les relations bilatérales.

C’est dans ce contexte que, le 3 février, le président finlandais, le conservateur Sauli Niinistö, a tenu un discours très remarqué. « La migration est un problème sérieux (…) qui menace les valeurs occidentales », a-t-il clamé devant les députés. Aussi ne faut-il aider que « ceux qui sont vraiment en danger ». Des propos applaudis par le Parti des Finlandais, formation populiste de droite comportant des éléments xénophobes, qui siège au gouvernement.

Antoine Jacob

Source : Les Echos