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jeudi, 25 février 2016

Pour une vraie mosquée à Nice

Les niçois de confession musulmane n'ont pas de mosquée digne de ce nom et l'ouverture de l'Institut En-nour est bloquée sous des prétextes fallacieux. Or c'est paradoxalement en cessant d'entraver l'islam que nous combattrons mieux l'islamisme. Et l'entrave à la liberté de culte, tout comme l'entrave à la liberté d'opinion ou d'expression, est intolérable, à Nice comme ailleurs.

Selon l'article 1er de notre constitution la France est une République laïque et respecte toute les croyances. La laïcité garantit a chacun la liberté de croire ou de ne pas croire et de pratiquer un culte dans le respect de la loi et de l'ordre public.

Nos concitoyens de confession musulmane doivent avoir les mêmes droits et ne pas voir leur liberté de culte entravée.

Or c'est le cas à Nice, 5ème ville de France, où, de façon récurrente, des projets d'ouverture de mosquées sont bloqués sous des prétextes fallacieux.

Ce fut le cas lorsque l'ancien maire de la ville, Jacques Peyrat, préempta un local destiné au culte pour en faire un... local à poubelles. Ce fut le cas encore, en juin 2012, lorsque l'actuel maire de la ville, Christian Estrosi, préempta un local lui aussi dédié au culte musulman pour en faire... un commissariat. 

C'est le cas actuellement avec l'Institut niçois En-nour. Le maire de Nice a lancé une Déclaration d'Utilité Publique pour faire de ce lieu... une crèche. Oui, il manque des crèches à Nice et le maire n'est pas sans responsabilité à ce sujet. Oui, il en manque dans ce périmètre mais d'autres espaces y sont disponibles à proximité, dont ceux qu'occupait précédemment l'inspection académique ou des locaux vides de 800m2, eux aussi juste en face de l'Institut.

Christian Estrosi a par ailleurs évoqué l'origine des fonds permettant le financement du projet. Oui, il faut contrôler la provenance des fonds avant ouverture d'un lieu de culte. Mais c'est le rôle de l'Etat et ce n'est pas la prérogative du maire. 

En réalité, rien ne justifie l'entrave systématique à la création de lieux de culte musulmans à Nice.

Nous sommes tous préoccupés par la montée du fondamentalisme religieux. Mais en refusant une place et une reconnaissance légitime à nos concitoyens de confession musulmane nous alimentons la radicalisation. Et cette reconnaissance passe par des lieux de culte décents et dignes.

Nous devons cesser de laisser progresser une islamophobie latente qui alimente le sentiment de rejet et de discrimination. Nous devons cesser de donner des arguments à ceux qui tentent de monter nos jeunes contre notre pays et qui prennent en exemple les conditions dégradantes de pratique du culte pour les convaincre que la France ne les respecte pas et les exclut.

L'islam des caves non seulement permet la prolifération de pseudo imams incontrôlables, mais alimente le soupçon et l'inquiétude. Une mosquée visible, ayant pignon sur rue, ouverte aux non musulmans et au dialogue, est un bien meilleur antidote que le mépris et le rejet.

C'est paradoxalement en cessant d'entraver l'islam que nous combattrons mieux l'islamisme.

L'entrave à la liberté de culte, tout comme l'entrave à la liberté d'opinion ou d'expression, est intolérable, à Nice comme ailleurs. 

David Nakache

Mediapart

NDLR : ce point de vue n'est bien sur nullement celui de Lvci

Kerlaz (29). Un centre d’accueil et d’orientation pour migrants dans la commune de 800 habitants ?

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Située entre Locronan et Douarnenez, la petite commune de Kerlaz (800 habitants) s’apprêterait à accueillir des migrants très prochainement. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la révélation de cette information au grand public semble particulièrement gêner les acteurs de cette immigration imposée à la pointe bretonne. Seule une indiscrétion téléphonique administrative nous aura en effet permis d’avoir la confirmation d’un accueil qui se préciserait rapidement.


Des « migrants » – dont ne nous savons pas pour le moment s’il s’agit de familles ou, plus vraisemblablement, de jeunes hommes seuls – seraient accueillis dans l’ancien IME de la Clarté (Institut-Médico Educatif) dont l’activité a été récemment délocalisée à Quimper. C’est l’association Championnet, dont la vocation principale est « la solidarité et l’action sociale au service de la jeunesse et de l’éducation » , qui n’a vu aucun problème à ce que ses locaux soient réquisitionnés par la préfecture du Finistère, pour en faire un centre d’accueil et d’orientation pour immigrés illégaux.


Les services de communication de la préfecture ont pour consigne – comme c’est de plus en plus souvent le cas désormais – de ne rien dire aux journalistes qui n’appartiendraient pas à la presse subventionnée favorable à l’immigration. Le gouvernement fait ainsi de la rétention d’information à destination des journalistes indépendants et de la presse dissidente. On comprend ainsi mieux pourquoi « la France, reste mauvaise élève » en matière de liberté de la presse. Silence également à la mairie de Kerlaz, dirigée par Marie-Thérèse Hernandez (sans étiquette), ancienne professeur des écoles à la retraite. Silence enfin du directeur de l’association Championnet, M. Coiffard, qui renvoie la balle… à la préfecture du Finistère, à Quimper.


Initialement, lorsque l’activité de l’IME a été transférée à Quimper pour des raisons pratiques, l’ancien directeur, M. Hémon, voulait faire un centre d’accueil pour personnes âgées. Mais l’État semble désormais vouloir donner la priorité à l’accueil des immigrés, tout en se montrant inapte, dans l’affaire de la Jungle de Calais, à faire respecter l’état de droit.


Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, travaille d’ailleurs de façon acharnée pour la mise en place de ces centres d’accueil et d’orientation destinés à étaler le problème de Calais sur tout le territoire. Il était lundi au Mans, pour visiter l’un d’entre eux, serrant avec conviction les mains de ces « migrants » présents en toute illégalité sur le territoire français. Parallèlement, le gouvernement – incapable de faire respecter le droit dans la jungle de Calais – réprime vigoureusement les opposants à l’immigration, comme en témoignent les arrestations de ces derniers jours, en marge de manifestations interdites à Calais. Sans que cela n’émeuve l’opposition qui, du Front national aux Républicains, ne semble pas en mesure d’agir concrètement et cela malgré quelques discours politiques offensifs.


Plutôt que d’évoquer le sujet, la presse subventionnée, comme L’Express, préfère titrer sur « les bas instincts des Européens face aux migrants » (sic), sans évoquer une seule seconde le droit des citoyens européens à décider de vivre avec qui ils l’entendent, sur leur territoire.

Breizh-info

Réfugiés : la crise fatale à l’UE ?

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L’afflux des réfugiés provoque une crise humanitaire, intolérable. Mais au-delà, l’incapacité de l’Union à faire face met en danger Schengen, l’euro – et son avenir même.

Alexis Tsipras peut être amer… Inquiet de voir ses voisins fermer leurs frontières aux réfugiés, le Premier ministre grec avait menacé la semaine dernière le Conseil européen de bloquer l’accord avec le Royaume-Uni. Angela Merkel et François Hollande avaient passé la nuit à le rassurer. Et promis que l’Autriche n’organiserait pas de réunion avec les voisins de la Grèce…

La réunion a pourtant eu lieu, hier à Vienne. Avec des membres « balkaniques » de l’Union mais aussi la Macédoine et l’Albanie, adversaires héréditaires de la Grèce. La prochaine fois, Alexis Tsipras ne croira plus aux bonnes paroles du tandem franco-allemand.

L’épisode illustre le caractère destructeur de la « crise des réfugiés ». Une crise systémique, qui n’épargne aucun domaine, et finit par menacer l’existence même de l’Union.

Le rêve de Schengen, un espace sans frontières intérieures, est moribond. Face aux flux de réfugiés, les contrôles sont rétablis dans les Balkans, en France à la frontière italienne, depuis mardi entre la Belgique et la France… L’euro est également en danger. Car la crise fragilise le gouvernement grec, que l’Europe croyait avoir stabilisé après un an d’hésitation sur le Grexit. Et elle pèse sur les budgets des États, ce qui est supportable pour l’Allemagne, mais qui alimente une vive querelle entre Bruxelles et l’Italie, à la peine pour résorber ses déficits.

Angela Merkel affaiblie

La crise des réfugiés a surtout un effet politique dévastateur. Elle empoisonne les relations entre les membres du club, et d’abord entre la France et l’Allemagne, qui ne font même plus semblant d’être d’accord. Les vives critiques de Manuel Valls contre la politique d’accueil de la chancelière auront sans doute des conséquences – par exemple contre l’incapacité de la France à réduire ses déficits…

Angela Merkel, la « patronne » de l’Union, devient la principale victime de cette crise. Hier au zénith, elle est aujourd’hui contestée par ses alliés et par ses compatriotes, qui pourraient la sanctionner dans quinze jours, à l’occasion de trois élections régionales. Et c’est plus généralement l’ensemble des politiques qui est atteint par l’impuissance de l’Union, aux yeux des citoyens européens comme du monde extérieur – voire en Ukraine face la Russie, ou en Syrie.

Mais un nouveau sommet est annoncé, cette fois avec la Turquie, le 7 mars… En attendant, depuis janvier, plus de 102 000 migrants ont gagné les îles grecques, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Et c’est encore l’hiver…

France : la Ville désavouée par le TGI concernant Mosquée de Fréjus

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On pensait que la ville de Fréjus se serait contentée d'attendre le verdict du tribunal correctionnel de Draguignan (qui doit tomber le 26 février, Ndlr) appelé à juger sur le fond, le dossier de la mosquée de la Gabelle. En fait, pas du tout.

Une action visant à démolir les lieux de culte

Dans la foulée de l'audience pénale tenue le 24 novembre dernier, la commune a engagé, dès le 3 décembre, une nouvelle action judiciaire contre l'association musulmane El-Fath, devant la chambre "construction" du TGI de Draguignan. Une action visant, comme les réquisitions du procureur en novembre, à démolir le lieu de culte, tout en contestant au passage le titre de propriété de l'association.

Pour ne pas rendre trop indigeste ce dossier déjà lourd de procédures et rebondissements en tout genre, on va essayer de simplifier : l'assignation devant le tribunal a été déposée par la commune de Fréjus qui entendait agir en qualité de copropriétaire des résidences Valescure 1 et Valescure 2.

But de la manœuvre : revenir sur un vote d'assemblée générale autorisant la scission du terrain supportant l'édifice religieux, contester la qualité du titre de propriété notarié de l'association El-Fath, et solliciter la démolition de la mosquée.

La mairie condamnée à verser 10.000 euros

Dans l'exposé du litige, il apparaît ainsi que la Ville considère la parcelle ayant servi d'assiette à la mosquée, comme n'appartenant pas intégralement à l'association El-Fath, en ce qu'elle est composée certes de parties privatives (les anciens garages, Ndlr) propriété de l'association, mais aussi de parties communes relevant des copropriétés Valescure 1 et Valescure 2.

Elle en déduit de fait que le bâtiment a été édifié en violation de la réglementation et ne voit que deux échappatoires au problème : la conservation de la construction avec, en contrepartie, l'indemnisation de celui qui l'a réalisée, ou la démolition pure et simple de l'ouvrage.

Or, ont soulevé les conseils de la commune, «au regard des difficultés financières des copropriétés et des conditions de délivrance du permis de construire et de son modificatif, seule la démolition est envisageable.»

Les juges ont fait connaître leur décision le 16 février dernier, en déclarant irrecevables les demandes de la ville de Fréjus. De quoi satisfaire les défendeurs. Les dirigeants de l'association El-Fath se disent ainsi «très heureux du rejet par le TGI de Draguignan, de cette demande de démolition formulée par la commune. La mairie, précisent-ils par ailleurs, a été condamnée à verser 5 000 euros à notre association et 2 500 euros à chacun des syndicats de copropriétaires de Valescure 1 et Valescure 2. Il s'agit donc d'une nouvelle victoire pour El-Fath qui ne comprend toujours pas les motivations profondes, l'acharnement et le comportement de rupture de la commune, notamment par rapport aux décisions du Conseil d'État.»

El-Fath qui dit «constater avec plaisir que les juridictions administratives et judiciaires lui ont donné raison» et «attendre avec sérénité le délibéré pénal du 26 février.»

Source : le message de l'islam

mercredi, 24 février 2016

L'information est une arme

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Colloque Géopolitique - Immigration - Terrorisme

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19 mars 2016 après-midi au Forum de Grenelle, colloque sur le thème :
De la guerre au Proche-Orient à l’immigration et au terrorisme en Europe

avec notamment

Introduction (Roberto Fiore, ancien député européen)

. “Le plan mondialiste de remodelage des frontières du Moyen-Orient” (Pierre Hillard, géopolitologue, ancien professeur en relations internationales)

. “Ce que nous vivons en Syrie aujourd’hui” (Mère Agnès-Mariam de la Croix, supérieure du monastère de Qara en Syrie)

. “L’étincelle libanaise” (Elie Hatem, avocat à la Cour, docteur en droit et chargé d’enseignement à la Faculté Libre de Droit, d’Economie et de Gestion de Paris)

. “Le rôle du wahhabisme” (Jean-Michel Vernochet, journaliste et géopolitologue)

. "Le terrorisme : instrument du Choc des civilisations au service du sionisme" (Youssef Hindi, écrivain et historien marocain)

“L’engagement russe contre le terrorisme” (Alexandre Marchenko, Conseiller de l'Ambassade de la Fédération de Russie en France)

. “Chaos au Proche-Orient et en Europe Les responsabilités du gouvernement français” (Damien Viguier, avocat aux barreaux de l’Ain et de Genève, docteur en droit privé et sciences criminelles, chargé d’enseignement à l’université)

. “Les conséquences migratoires” (Jean-Marie Le Pen, député européen)

Conclusion (Alain Escada, président de Civitas)


+ Stands de livres et séances de dédicaces

Violence contre les migrants à Calais : quatre personnes incarcérées hier soir

Quatre personnes habitant Calais ont été incarcérées hier (mardi) soir pour des faits de violences contre des migrants. Selon les victimes, il s'agit d'une vingtaine d' "expéditions punitives". Les migrants, seuls, étaient roués de coup avec des barres de fer ou des chaines de vélo. Les agresseurs repartaient sans avoir volé quoique ce soit.


"Ce sont des gens du coin, qui travaillent, qui n'ont pas de casier judiciaire particulièrement fourni, qui ne sont pas marqués politiquement", a assuré à France Info Romuald Muller, patron de la PJ de Lille, "mais qui ont un ras le bol d'une présence migratoire sur leur ville".


Depuis le début de mois février, 11 personnes au total ont été interpellées par la PJ de Lille pour des faits de violences contre des migrants. Il y a quinze jours, sept militants d'extrême droite avaient été pris en flagrant délit d'agression près de la "jungle" de Calais.

France info

Berlin menace de sanctions juridiques certains pays de l’UE qui refusent d’accueillir des réfugiés

Le ministre des affaires étrangères allemand, Frank-Walter Steinmeier, a menacé, samedi 19 décembre, de sanctions juridiques les pays de l’Union européenne qui refusent d’accueillir des réfugiés dans le cadre d’un programme de quotas de répartition.


« L’Europe est une communauté de droit, a avancé le chef de la diplomatie, dans un entretien à l’hebdomadaire Der Spiegel. La parole donnée compte. » Et « si on ne peut pas faire autrement, les choses seront réglées par les voies juridiques prévues à cet effet », a-t-il ajouté.


M. Steinmeier vise notamment la Slovaquie et la Hongrie qui ont porté plainte auprès de la justice européenne contre les quotas de répartition de réfugiés entre les Etats membres de l’UE adoptés en septembre. « La solidarité européenne n’est pas une voie à sens unique », a martelé M. Steinmeier. « Ceux qui refusent [d’accueillir ces réfugiés] doivent savoir ce qui est également en jeu pour eux : des frontières ouvertes en Europe », a-t-il souligné.


Un plan européen qui a du mal à se concrétiser


Frank-Walter Steinmeier n’est pas le premier à proférer des menaces contre les pays récalcitrants, qui accueillent peu de réfugiés sur leur sol. Le chancelier autrichien, Werner Faymann, a estimé que ces pays, qui reçoivent plus d’argent de l’UE qu’ils n’en versent au budget, pourraient voir la donne financière modifiée s’ils persistent dans leur refus.


La Slovaquie, qui s’est distinguée par son souhait de ne recevoir sur son territoire que des migrants chrétiens, ne compte accueillir, à titre volontaire, que vingt-cinq familles, soit au total 149 réfugiés chrétiens d’Irak. Dans le cadre d’une relocalisation de 160 000 réfugiés dans différents pays de l’UE, la Slovaquie doit recevoir près de 2 300 personnes. Mais le plan européen adopté en septembre a bien du mal à se concrétiser.

Lors d’un sommet européen jeudi et vendredi, les Etats membres ont fait front commun pour rappeler l’urgence de mieux protéger les frontières extérieures de l’UE. Pour ce faire, l’Allemagne devrait envoyer quelque 100 policiers, ainsi que des hélicoptères et des bateaux, pour soutenir la mission de l’agence européenne Frontex, chargée de la surveillance de ses frontières, en Grèce, rapporte également Der Spiegel. Sous la direction de la Grèce, Frontex doit, avec environ 850 hommes, permettre de reprendre le contrôle de la frontière entre la Turquie et les îles grecques de la mer Egée, où sont passés des centaines de milliers de réfugiés en quête d’Europe.

Le Monde

La Hongrie veut un référendum sur les quotas de migrants

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Le gouvernement hongrois a décidé d’organiser un référendum sur les quotas de migrants à accueillir imposés par l’Union européenne aux Etats membres de l’UE, a annoncé, mercredi 24 février, le premier ministre Viktor Orban. Il n’a pas précisé à quelle date ce référendum serait organisé.

Pour le chef du gouvernement hongrois, l’imposition de ces quotas ne peut que bouleverser les équilibres ethniques, culturels et religieux de l’Europe :

« Le gouvernement, aujourd’hui, ne fait que répondre au sentiment de la population : nous pensons qu’introduire des quotas d’installation de migrants sans l’aval du peuple est tout simplement un abus de pouvoir. »

Le gouvernement hongrois avait déjà porté plainte en décembre devant la justice européenne contre les quotas de relocalisation adoptés en septembre 2015 par l’UE. Ce recours, qui avait été annoncé depuis plusieurs semaines par Budapest, a été fait au lendemain d’une procédure judiciaire similaire lancée par la Slovaquie.
 
 
 
 
 

Migrations: foire d'empoigne au sein de l'UE, qui craint une « crise humanitaire »

Le renforcement des contrôles aux frontières sur la route des Balkans a aggravé mardi les divisions européennes sur la crise migratoire, avec des passes d’armes entre Athènes, Vienne et Berlin, et accentué l’inquiétude de l’UE face au risque d’une « crise humanitaire ».

Le commissaire européen chargé de la question migratoire, Dimitris Avramopoulos, et le ministre néerlandais gérant ce dossier, Klaas Dijkhoff, dont le pays exerce la présidence tournante de l’Union européenne, se sont dit « inquiets » de cette situation dans les Balkans, craignant une possible « crise humanitaire », en particulier en Grèce, selon un communiqué commun.

Athènes, qui doit gérer dans l’urgence depuis dimanche le blocage de milliers d’exilés jusque-là autorisés à poursuivre leur périple en Europe, a protesté tant auprès de Vienne qu’auprès de l’UE, sur l’absence de concertation migratoire européenne.

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras, a exprimé « son mécontentement » auprès de son homologue néerlandais Mark Rutte. Il a aussi dénoncé la tenue prévue mercredi en Autriche d’une réunion ministérielle, sans la Grèce, sur le contrôle des frontières avec l’Albanie, la Bosnie, la Bulgarie, le Kosovo, la Croatie, la Macédoine, le Monténégro, la Serbie et la Slovénie.

La Grèce y voit une initiative « unilatérale et inamicale » visant à prendre, sans elle, « des décisions concernant directement ses frontières ». « Répéter une erreur ne la corrige pas », a répondu Athènes après le rejet de ces critiques par Vienne, qui a fait valoir qu’une telle réunion n’était pas une première.

L’Autriche a également demandé à l’Allemagne de mettre fin à ses « contradictions » et de fixer son propre quota de demandeurs d’asile. Elle répondait au ministre allemand de l’Intérieur Thomas de Maizière qui lui avait reproché dimanche de laisser passer un trop grand nombre de migrants vers son pays.

Près de 4.000 migrants restaient bloqués mardi soir à la frontière d’Idomeni, la Macédoine, qui n’est pas membre de l’UE, ayant barré dimanche le passage aux Afghans et exigé des réfugiés autorisés à passer, Syriens et Irakiens, qu’ils disposent de papiers d’identité en plus du laissez-passer délivré dans les centres d’enregistrement.

Quelque 300 réfugiés ont toutefois pu passer dans l’après-midi, selon la police grecque.

– Risque de ‘chaos’ en Europe –

Les modalités exactes de ce durcissement, qui a déjà entraîné un effet domino, avec le renvoi en Macédoine de migrants déboutés par la Croatie, restaient confuses.

Skopje a affirmé appliquer des décisions prises le 18 février à Zagreb lors d’une réunion des cinq pays de la route des Balkans. Le filtrage se fait sur la base de « critères imposés par les pays de destination finale », a indiqué une source gouvernementale macédonienne.

Un porte-parole de la police autrichienne, à l’extrémité de la route des Balkans, a lui expliqué que son pays recalait les arrivants dont les « déclarations sont contradictoires » et/ou « dont l’identité ne peut pas être établie ». L’absence de papiers d’identité ou la présentation de faux papiers constitue donc un motif de rejet, a-t-il précisé.

Le ministre grec de la Défense, Panos Kammenos, a de son côté appelé son homologue allemande, Ursula von der Leyen et devait joindre dans la soirée le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, pour s’assurer, face à réticences turques, du déploiement rapide en Egée de la mission alliée convenue mi-février pour tarir les départs de Turquie, a indiqué une source du ministère.

Alors que le sommet européen la semaine dernière s’est entendu sur la nécessité d’une réponse « commune » de l’UE à la crise migratoire, « cinq directeurs de la police (…), et donc leurs Premiers ministres derrière eux, ont pris des décisions différentes », a déploré le ministre grec à la Politique migratoire, Yannis Mouzalas.

Il accompagnait à Lesbos le Haut-commissaire aux Réfugiés de l’ONU, Filippo Grandi. Ce dernier s’est dit « très inquiet » de la fermeture croissante des frontières, qui « va créer davantage de chaos et de confusion », les flux ne faiblissant pas.

Plus de 102.000 migrants et réfugiés sont arrivés depuis janvier sur les îles grecques en provenance des côtes turques, soit autant qu’au premier semestre 2015, a annoncé mardi l’Organisation internationale pour les migrations. Quelque « 2.000 personnes dont un tiers sont des Afghans » continuent d’arriver quotidiennement, selon le responsable du HCR en Grèce, Philippe Leclerc.

« nous risquons d’avoir trois semaines très difficiles », faute de places, a averti M. Leclerc.

 Source : Boulevard Voltaire

Migrants: Vienne réunit neuf pays des Balkans, Athènes s'agace

L’Autriche réunit mercredi neuf pays des Balkans pour évoquer la gestion du flux de migrants qui arrivent depuis la Grèce, provoquant l’agacement d’Athènes qui n’a pas été convié et subit les conséquences d’une restriction du nombre de migrants admis à transiter par les Balkans.

Parallèlement, Amnesty International épingle l’Europe sur la crise des migrants.

Les ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères des pays de la route balkanique empruntée par les migrants (Albanie, Bosnie, Bulgarie, Kosovo, Croatie, Macédoine, Montenegro, Serbie et Slovénie) ont été invités par Vienne à une réunion de coordination sur la « gestion migratoire ».

La Grèce y voit une initiative « unilatérale et inamicale » visant à prendre, sans elle, « des décisions concernant directement ses frontières ».

Vienne a fait valoir mardi qu’une telle réunion n’était pas une première. Ce à quoi Athènes a répondu : « Répéter une erreur ne la corrige pas. »

Prenant acte de l’impuissance jusqu’à présent de l’Union européenne à réguler le flux de migrants et à en assurer la répartition parmi les Vingt-Huit, l’Autriche a instauré le 19 février des quotas quotidiens d’entrées sur son territoire : 80 demandeurs d’asile et 3.200 personnes en transit.

Cette annonce, qui a engendré un effet domino de mesures restrictives dans les pays des Balkans situés en amont du flux, a été vivement critiquée par l’Union européenne, qui a évoqué mardi le risque d’une « crise humanitaire ».

Et Athènes, qui doit gérer dans l’urgence le blocage de milliers d’exilés arrivés de Turquie et jusque-là autorisés à poursuivre leur périple en Europe, a protesté tant auprès de Vienne qu’auprès de l’UE, sur l’absence de concertation migratoire européenne.

Près de 4.000 migrants restaient bloqués mardi soir à la frontière d’Idomeni, la Macédoine, qui n’est pas membre de l’UE, ayant barré dimanche le passage aux Afghans et exigé des réfugiés autorisés à passer, Syriens et Irakiens, qu’ils disposent de papiers d’identité en plus du laissez-passer délivré dans les centres d’enregistrement.

Quelque 300 réfugiés ont toutefois pu passer dans l’après-midi, selon la police grecque.

Le filtrage se fait sur la base de « critères imposés par les pays de destination finale », a indiqué une source gouvernementale macédonienne.

– Réaction ‘honteuse’ des Européens –

Depuis l’île grecque de Lesbos, principale porte d’entrée des migrants en Europe, le haut-commissaire aux réfugiés de l’ONU, Filippo Grandi, a estimé mardi que la « fermeture croissante » des passages aux réfugiés et migrants sur la route balkanique risquait de créer un « chaos » en Europe.

Plus de 102.000 migrants et réfugiés sont arrivés depuis janvier sur les îles grecques en provenance des côtes turques, soit autant qu’au premier semestre 2015, a annoncé l’Organisation internationale pour les migrations.

Quelque « 2.000 personnes dont un tiers sont des Afghans » continuent d’arriver quotidiennement, selon le responsable du HCR en Grèce, Philippe Leclerc.

Dans ce contexte, le secrétaire général d’Amnesty International a qualifié mercredi de « honteuse » l’attitude des pays européens face à la crise des migrants qui fuient la guerre au Proche-Orient.

« L’UE, qui compte plus de 500 millions d’habitants et qui constitue l’ensemble politique le plus riche de la planète, s’est singulièrement montrée incapable d’apporter une réponse cohérente, humaine et respectueuse des droits humains », insiste l’organisation dans son rapport annuel sur la situation des droits de l’Homme dans le monde.

« Seule l’Allemagne a fait preuve d’une volonté politique à la mesure de l’importance du problème », estime l’ONG. « La plupart des dirigeants européens ont préféré prêter l’oreille aux discours tonitruants hostiles aux immigrés, motivés par la peur de l’insécurité et d’une perte de souveraineté nationale. Résultat : les seules mesures sur lesquelles ils ont pu s’entendre sont celles qui visaient à renforcer la « forteresse Europe+ », ajoute-t-elle.

Source : Boulevard Voltaire

Fréjus : la justice va-t-elle ordonner la démolition de la mosquée ?

Vendredi 26 février, le tribunal correctionnel de Draguignan décidera si le lieu de prière flambant neuf, au cœur d'un conflit avec la municipalité FN, doit être démoli.

Le maire Front national de Fréjus, David Rachline, obtiendra-t-il la démolition de la nouvelle mosquée de sa ville ? Si les réquisitions sont suivies, ce serait sans précédent. Tous les juristes qui suivent ces dossiers n’ont pas souvenir d’avoir vu un procureur demander la destruction complète d’un lieu de prière dont les travaux sont déjà entièrement achevés depuis neuf mois. S'il y avait un concours récompensant la mosquée de France qui collectionne le plus de procédures juridiques contre elle, Fréjus aurait décroché plusieurs trophées.

La ville varoise est un cas d’école qui a abouti le mois dernier à une décision totalement inédite. Le maire refusant d’autoriser l’ouverture au public des lieux, le préfet du Var s’est substitué à lui pour faire appliquer la loi de 1905 qui prévoit le libre exercice des cultes.   

Des irrégularités pointées

L’inauguration très festive de la mosquée, en présence de 700 fidèles musulmans, heureux d’avoir enfin leur lieu de prière, s'est déroulée le mois dernier. Après neuf mois à prier à l’extérieur, devant le bâtiment, et après des années dans des salles de prière improvisées dans des garages.
 
Ce qui est certain, c’est que le permis de construire n’a pas été accordé dans les règles de l’art par l’ancien maire, condamné par la justice par ailleurs et battu par David Rachline, le maire FN actuel. "L'ancien maire avait scellé une alliance avec une association pour lui permettre de construire la mosquée", explique un bon connaisseur du dossier. Les maires, dit-il, sont "souvent désireux de satisfaire les demandes des communautés musulmanes, par sympathie mais aussi pour des raisons électoralistes". Le permis est donc accordé. Mais plusieurs irrégularitée sont pointées : l’association musulmane n’était pas propriétaire de toutes les parcelles au moment du permis, les délais juridiques n'ont pas été respectés, etc.

Certains points ont été régularisés depuis. Du coup, l'avocat de l'association dénonce le "jusqu'au-boutisme" du procureur. Le contexte politique local et l’arrivée du Front national à la mairie ont fait du dossier de la mosquée de Fréjus un enjeu politique. Sa démolition serait aujourd'hui une victoire hautement symbolique pour le parti de Marine Le Pen.

Des cas rares

Cette mosquée de Fréjus est-elle révélatrice de ce qui se passe aujourd'hui en France concernant les constructions de lieux de culte pour les musulmans ? On a posé la question à un homme qui tente de dépassionner le débat sur la construction de mosquées en France. Depuis vingt ans, Bernard Godard a suivi tous ces dossiers de près. Sociologue de formation, il a longtemps été le "Monsieur Islam" au ministère de l’Intérieur. Les cas comme celui de Fréjus sont, à ses yeux, une exception.

"Il y a encore des blocages. Cela devient rare, quoi qu'on en dise. Cela existe, mais ça se compte sur les doigts d'une main", explique-t-il. "D'autre part, la plupart des musulmans ne demandent pas en plein centre-ville un minaret qui dépasse la flèche de l'église. Tout cela est du domaine du fantasme", ajoute-t-il. Les minarets sont effectivement rares. Seules 2,5% des mosquées françaises en possèdent. Celle de Fréjus n'en a pas.

Si l'on s'en tient aux chiffres, c'est constant depuis dix ans : 150 à 200 nouveaux lieux de culte musulmans sont déclarés chaque année en ce moment. Ce ne sont pas forcément des constructions neuves. Il y a des agrandissements, des rénovations de locaux existants. "Tous ces lieux, insiste Bernard Godard, deviennent du coup des locaux déclarés et enregistrés".

Source : Rtl

Un ex-militaire condamné à 6 mois de prison

Un ancien militaire de 26 ans, évoluant dans le milieu de l'ultra-droite et déjà condamné pour avoir lancé un cocktail-molotov contre une mosquée en Gironde, a écopé de six mois de prison ferme pour "détention d'armes". Jugé mardi par le tribunal correctionnel de Libourne, le jeune homme a également été condamné à une interdiction de détenir des armes soumises à déclaration pendant trois ans. Les armes et munitions saisies à son domicile ont été confisquées.

Ces armes avaient été découvertes le 19 janvier lors de perquisitions administratives menées dans le cadre de l'état d'urgence. Les gendarmes avaient découvert au domicile de l'ancien militaire, sans profession, trois armes longues et 500 munitions. Trois autres armes avaient été découvertes sur ses indications au domicile de sa compagne.  Parallèlement, une autre perquisition menée au domicile de son père avaient conduit à la saisie de 28 armes et plus de 12.500 munitions. Un atelier artisanal et de la poudre noire permettant de confectionner des munitions avaient été également découverts.

Les deux hommes étaient décrits comme "profondément xénophobes, profondément racistes, vivant dans une théorie du complot". "Ils pensent qu'à un moment donné, ils vont devoir se défendre et vivre dans leur maison coupés du monde pendant le plus longtemps possible", avait-on précisé à la préfecture.

Agé de 56 ans, et jusque là sans antécédent judiciaire, le père a été incarcéré lundi pour avoir violé son contrôle judiciaire sur l'interdiction de détenir des armes. L'ancien militaire avait déjà été condamné en octobre 2014 à Paris à trois ans de prison, dont 18 mois avec sursis, pour avoir lancé un cocktail-molotov contre la mosquée de Libourne en 2012. L'attaque n'avait pas fait de victime et très peu de dégâts car les pompiers casernés juste en face de la mosquée étaient rapidement intervenus. Il avait par ailleurs été interpellé en août 2013 car il projetait de tirer sur une mosquée à Vénissieux, dans la banlieue de Lyon. Il avait toutefois renoncé à son projet la veille de son interpellation et bénéficié d'un non-lieu pour ces faits.

Source : Le Figaro

La communauté turque veut créer sa mosquée, « autonome et indépendante »

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Vers une troisième mosquée à Bollène ? La rumeur a pris hier soir de la consistance. Selon plusieurs sources que l’on peut qualifier de “bien informées”, la communauté turque aurait pour projet d’installer sa propre mosquée, « indépendante et autonome, afin de s’éloigner des conflits qui perdurent entre les deux autres lieux. »

« On est sous le choc »

Dans la soirée d’hier, Xavier Fruleux, directeur de cabinet du maire de Bollène, confirmait avoir été mis au courant du projet : « On est sous le choc. On est encore pas dépatouillé de cette histoire de deuxième mosquée, qu’on nous parle d’une troisième. On attend de voir, d’être sollicité par une association, un collectif, un particulier… » Il ajoute que « pour l’instant on ne connaît évidemment pas les délais, combien de personnes pourraient être concernées, où la communauté turque a pour projet de s’installer… » En centre-ville, selon nos informations.

Les deux autres lieux de culte, c’est d’un côté la mosquée salafiste de Bollène Écluse, désertée par de nombreux fidèles.

Les locaux du Sactar ne sont pas aux normes

De l’autre, celle mise en place officieusement dans la zone artisanale du Sactar, par l’association “Solidarité et vivre ensemble”.

La commission de sécurité a indiqué vendredi que le bâtiment n’était pas conforme aux règles s’appliquant aux locaux recevant du public. Un procès verbal a été dressé.

L’association, qui ne partage plus « la même idéologie » (que celle de Bollène-Écluse) a, par ailleurs, signé un compromis de vente avec les propriétaires du hangar Minas, dans le quartier Saint-Ariès (lire nos précédentes éditions). Officiellement, pour quitter la zone du Sactar et y créer un centre socioculturel.

Mais les habitants et la Ville s’inquiètent de voir s’y édifier un nouveau lieu de culte. Une pétition a été lancée par les riverains. La mairie réfléchit à faire exercer son droit de préemption.

Hier matin, France Domaine s’est d’ailleurs rendu au hangar Minas pour une estimation du lieu, affiché à 330 000 euros. L’estimation faite par le service du ministère des Finances sera connue dans les prochains jours.

Sophie Moreau

Le Dauphiné libéré

"Ils nous apprenaient à décapiter": des enfants rescapés de Daesh racontent l'enfer

Ils apparaissent régulièrement dans les vidéos macabres de Daesh. Des centaines d’enfants ont été enrôlés par l’organisation jihadiste, qui cible les plus jeunes pour préparer de nouvelles générations de combattants. Certains parviennent à échapper. Les envoyés spéciaux de BFMTV dans le Kurdistan irakien ont rencontré Adel, Assi et Khalid. Témoignages. 

Adel et son petit-frère Assi sont des rescapés de Daesh. Agés de 12 et 10 ans, ils sont Yézidis, ce peuple non-musulman du nord de l'Irak persécuté par les jihadistes. Capturés par Daesh, les deux frères ont subi pendant trois mois un entraînement forcé pour devenir jihadistes, comme de nombreux enfants de leur âge. BFMTV est allé à leur rencontre, dans le camp de déplacés d'Esyan, dans le Kurdistan irakien.


Utilisés dans des attentats-suicides


Ils décrivent des scènes d'une grande brutalité, comme celles montrées par Daesh dans ses vidéos de propagande. "On était debout et ils nous donnaient des coups de pied dans le ventre. On avait la trace de leurs sandales. Ils me donnaient une mitrailleuse et me demandaient de tirer. Ils me disaient: 'tu vas tuer des combattants Kurdes'", raconte Assi.


"Ils cassaient des tubes de néon sur nos têtes. Certains enfants étaient blessés. Les petits comme mon frère pleuraient tous, ils avaient peur. Et ils nous cassaient aussi du carrelage sur la tête", poursuit son frère.


Adel et Assi ont finalement réussi à s'échapper. Mais des centaines d'enfants sont encore aux mains de Daesh. Ils sont endoctrinés pour constituer la nouvelle génération de combattants et de kamikazes. 40% d'entre eux seraient ensuite utilisés dans des attentats-suicides. Les jihadistes forcent aussi des enfants à assister à des exécutions.


"Je fais des cauchemars"


Khalid, 14 ans, ne peut oublier son passage dans un camp de Daesh. "On commençait à 7 heures le matin jusqu'à 18 heures. On s'entraînait à tirer et on coupait des arbres avec des sabres. Ils nous disaient: 'frapper les arbres avec des sabres, c'est comme ça que vous allez décapiter'. C'était pour nous apprendre à décapiter", explique l'adolescent.


"Je fais des cauchemars. Je les vois nous frapper. Je revois l'entraînement, rester sans manger, sans boire, les gens assassinés devant nous. Ils nous disaient: 'on a tué tous vos parents, il n'y a plus personne pour vous, vous allez rester chez nous", poursuit-il, très ému.


Le traumatisme est profond. Ces garçons manquent de soutien médical et psychologique. Avec leurs familles, tous s'efforcent pourtant de reprendre leur vie.

Par A.S. avec Thomas Couderc, Florian Brunet

Source : Bfmtv

Les craintes de l’Europe centrale face à l’immigration

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L’UE apparaît plus divisée que jamais entre pays d’Europe centrale et d’Europe occidentale sur certains dossiers essentiels : immigration, multiculturalisme, place de la religion… Par quoi ces divisions sont-elles provoquées? Et pourraient-elles, à terme, menacer l’existence même de l’UE ? Les réponses de Jacques Rupnik, directeur de recherche à Sciences Po.
Jacques Rupnik est l’auteur de «Géopolitique de la démocratisation, l’Europe et ses voisinages» (Sciences Po Les Presses)


Comment expliquez-vous les divergences actuelles entre Européens de l’Ouest et de l’Est ?


Cette coupure n’aurait pas eu la même dimension s’il n’y avait pas eu la crise migratoire à l’automne 2015 qui a révélé des attitudes très différentes sur les réponses à apporter. L’Allemagne a mis l’accent sur l’accueil. De leur côté, les pays du groupe de Visegrad, la Roumanie, la Bulgarie, mais aussi les pays baltes ont refusé les quotas de réfugiés proposés par Bruxelles. Ils exprimaient la crainte d’une vague migratoire du monde musulman vers le nord. La Hongrie a ainsi construit une clôture à ses frontières. Mais derrière tout cela, on perçoit des inquiétudes identitaires plus profondes sur l’idée de nation, l’Europe…


C'est-à-dire ?


En fait, cette affaire est révélatrice d’approches différentes en la matière, héritées de l’histoire. D’un côté, il y a la conception française : c’est l’Etat qui créé la nation. De l’autre, il y a la tradition allemande : la nation est culturelle avant d’être politique. Une conception ethno-culturelle reprise par les pays d’Europe centrale. Lesquels, à l’origine, appartenaient à de grands empires et se construits par la culture, la langue, les affinités religieuses.


Dans les années 70-80, pendant la période communiste, ces pays défendaient une certaine idée de l’Europe, différente de celle du Marché commun et de ses montagnes de beurre. A leurs yeux, les Européens de l’Ouest avaient perdu le sens des valeurs, de la culture du Vieux continent. Pour le comprendre, il faut lire le fameux article de Milan Kundera, Un Occident kidnappé (ou la tragédie de l’Europe centrale), qui date de 1983.


Ces idées étaient alors défendues par les peuples et les élites culturels. En Pologne, elles l’étaient par l’Eglise catholique et Solidarité, en Tchécoslovaquie par la Charte 77. A cette époque, l’idée de l’Europe comme culture et civilisation menacées se mariait avec celle de la démocratie et des droits de l’Homme. Aujourd’hui, on voit émerger une variante de cette Europe menacée mais sans les droits de l’Homme. Elle apparaît sous d’autres formes, dans d’autres circonstances et avec d’autres personnalités. La menace n’est plus celle de l’URSS, mais celle, supposée, de l’invasion du monde arabo-musulman.


De son côté, l’Allemagne a évolué différemment. Avant la réforme, en 2000, de son code de la nationalité, elle accueillait des Russes de la Volga ou des Saxons de Transyvlvanie, qui devenaient automatiquement des citoyens allemands, parce que parlant allemands. Mais désormais, elle a un modèle inclusif : elle peut ainsi naturaliser des Turcs d’immigration récente.


L’héritage allemand subsiste donc en Europe centrale. Les pays de cette région défendent un discours souverainiste de la nation sans dire qu’ils ont abandonné les droits de l’Homme. A leurs yeux, ces droits s’appliquent d’abord aux membres de la communauté politique. C’est donc une conception dévoyée.


La crise économique explique-t-elle cette situation ?


A mon avis, cette explication n’est pas satisfaisante. Par exemple pour la Pologne qui n’a pas connu la crise de 2008 et a eu une croissance de 3,5 % en 2015.


Je pense en fait qu’on assiste à l’épuisement d’un cycle. En 20 ans, les pays d’Europe centrale ont entamé une transformation démocratique et économique. Ils ont adopté des institutions compatibles avec celles de l’UE, ils ont intégré l’OTAN. Les succès, notamment économiques, ont été au rendez-vous. Le mot d’ordre, c’était un peu «Enrichissez-vous !». Mais cela n’a pas engendré de projet collectif, de projet de société.
Il y a donc une réaction contre cette période. Une réaction contre une politique eurocompatible, mais vidée de sa substance. Des dirigeants, comme Viktor Orban en Hongrie, ont ainsi voulu donner le primat au politique, avec un discours souverainiste.


L’Histoire ne fournit-elle pas une partie de l’explication ?


De fait, les deux parties du Vieux continent ont connu une histoire différente. Issus de la dispersion d’empires multinationaux, les pays d’Europe centrale ont évolué en fonction de circonstances qu’ils n’avaient pas toujours choisies. Les grandes vagues migratoires de l’immédiat après-guerre en Allemagne (des millions d’Allemands réfugiés et expulsés d’Europe centrale et de l’Est, NDLR) a créé dans la région des Etats homogènes mais enfermés par le Rideau de fer.


De son côté, l’Europe occidentale a connu une autre évolution, avec des vagues d’immigration venues de ses anciennes colonies : Indiens et Pakistanais pour la Grande-Bretagne, Maghrébins et Africains pour la France. Les pays de l’Europe centrale, eux, n’ont pas connu de syndrome post-colonial. Et aujourd’hui, quand on veut leur imposer des quotas d’immigration, ils ont l’impression qu’on veut leur imposer un modèle de société multiculturel qui, à leurs yeux, a échoué.


Leurs dirigeants ne manquent pas de citer un discours d’Angela Merkel en 2010, quand elle n’hésitait pas à dire que le modèle culturel en Allemagne avait «totalement échoué». Et tous prennent l’exemple de la France, confrontée à la question des banlieues, de l’islam, du terrorisme. Ils disent vouloir se prémunir. Et pensent que ceux qui promeuvent le multiculturalisme sont en train de saper une certaine idée de l’Europe et de sa culture.


Ces contradictions pourraient-elles conduire à un éclatement de l’UE ?


Les problèmes sont transeuropéens : ils touchent tous les pays du continent. Regardez ce qui se passe au Danemark et en Suède. Dans ce contexte, les solutions doivent être claires. Et forcément transeuropéennes.

Laurent Ribadeau Dumas

Source : France tv info

Un nouveau lieu de culte pour les musulmans à Auxerre

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A Auxerre dans l'Yonne, un nouveau lieu de culte va voir le jour. Un soulagement pour les musulmans-pratiquants du quartier Rive-Droite, obligés de prier dans un petit appartement en attendant. Le projet est accepté par les habitants du quartier.

Une nouvelle salle de prière pour les musulmans du quartier rive-droite à Auxerre ? C'est pour bientôt. Le permis de construire, rue de la Pérouse, a été délivré. L'association Averroès à la base du projet espère que ce nouveau lieu de culte ouvrira dans deux ans. D'après l'architecte du projet, ce centre culturel et cultuel coûtera 400.000 euros. En attendant, les fidèles prient dans un petit local, avenue de la résistance. Et ce n'est vraiment pas pratique.

Compliqué pour certains rites

A 13h pour la prière Sajid ouvre la porte du local, une pièce de 15 mètres carrés. "Ce n'est pas assez grand, car des fois nous sommes nombreux à prier. Cela ne nous suffit pas" affirme t-il. Pour Wassim, il est même compliqué de faire ses ablutions, un rite de purification qui nécessite de se laver les mains, les bras et le visage. "Mais nous n'avons qu'un seul lavabo puisque c'est un local. Ce n'est pas très très adapté" sourit le jeune homme.

Du coup certains pratiquants restent prier à la maison, à contrecœur comme Izède. Lui préférerait se déplacer : "c'est important de rassembler toute la communauté musulmane". La construction d'un nouveau lieu de culte soulagerait la mosquée de la ZUP, à l'ouest d'Auxerre, obligée d'accueillir notamment le vendredi, énormément de fidèles. "Tout le monde vient ici. Les gens de la rive-droite et même les fidèles de Monéteau" explique t-il.

Un projet accepté par les habitants

La salle de prière pourrait sortir de terre dans deux ans. C'est le souhait du président de l'association Averroès, Kader El Assri, à la base du projet : "Au dernier recensement, il y avait à peu près 230 familles sur le quartier Rive-Droite, donc il y a environ 500-600 familles". La demande est forte, et le projet accepté par les habitants du quartier rive droite. De quoi soulager Sajid surtout dans le contexte actuel : "On est bien content et nous devons remercier les responsables. Tout le monde y trouve son compte". Et tout le monde trouvera ce qu'il veut, même les non-pratiquants car le lieu de culte proposera de l'aide aux devoirs et des ateliers-cuisines.

Martin Cotta

Source : France bleu auxerre

 

 

Les discours de haine, en forte hausse ces cinq dernières années

C'est ce qui ressort du rapport 2015 d'Unia. En 5 ans, entre 2010 et 2015, les plaintes en raison de discriminations ou de délits de haine liés aux convictions religieuses ont explosé : elles ont augmenté de 78 %, et cela concerne surtout les Musulmans.

Unia est, comme on le sait depuis quelques jours, le nouveau nom du Centre Interfédéral pour l'Egalité des Chances. Les chiffres sont révélés dans Le Soir et De Standaard. L'an dernier, 330 dossiers ont été ouverts, quasiment tous - 93% - suite à des plaintes déposées par des personnes de confession musulmane. Elles sont surtout victimes de discours de haine et d'appels au meurtre, notamment sur Internet.

Le musulman plus visé que l’Arabe

Et ce n'est plus autant "l'Arabe" qui est visé par des injures, ce sont désormais "les Musulmans" qu'il faut, par exemple " tous liquider ". Et puis, il y a aussi les délits, comme des agressions, injures, harcèlement et menaces. Une femme voilée, qui se faisait insultée, se fait à présent agresser. Là aussi, les faits se sont aggravés, surtout l'année dernière. 2015 qui a été marquée par les attentats et la crise des migrants.

Enfin, autre constat, les Musulmans, se disent toujours victimes de discriminations à l'embauche, au logement, mais dans une moindre mesure. Mais pas de quoi se réjouir, souligne Unia. Puisque c'est la Police qui se montre maintenant plus discriminante. C'est d'autant plus inquiétant, que les politiques eux-mêmes tiennent parfois des discours sans nuance sur les Marocains ou les Rom. Conclusion du rapport : la société Belge, tend à se polariser davantage encore.

Source : Rtbf

Rennes. Gilles Kepel à l'espace Ouest-France ce mercredi

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Gilles Kepel, spécialiste de l'islam et du monde arabe contemporain, est l'invité de la librairie Le Failler, ce mercredi, à l'espace Ouest-France, à Rennes.
Spécialiste de l'islam et du monde arabe contemporain, Gilles Kepel est en conférence ce mercredi 24 février, à l'espace Ouest-France, à Rennnes, avec la librairie Le Failler.

L'écrivain présentera son dernier ouvrage coécrit avec Antoine Jardin : Terreur dans l'Hexagone ou la genèse du djihad en France, paru aux éditions Gallimard en décembre dernier.

Comment s'en sortir ?

Dans ce livre, Gilles Kepel décortique la montée de la radicalisation islamiste et celle de l'extrême droite, deux tendances qui menacent la stabilité du pays et qui pourraient bien déclencher « une guerre civile ».

Comment s'en sortir ? Impérativement selon Gilles Kepel, dans une conclusion intitulée « Entre kalach et Martel », par l'instruction publique « tombée dans l'indigence du fait d'une impéritie coupable de la classe politique tout entière ».

Mercredi 24 février, 18 h, espace Ouest-France, 38, rue du Pré-Botté (métro République), à Rennes. Gratuit, dans la limite des places disponibles.

Source : Ouest France

Un nouvel impôt destiné à financer l'accueil des immigrés clandestins ?

     

C'est l'idée de Pierre Moscovoci (PS)

Source : Le salon Beige

 

Moyen-Orient : l’hémorragie des chrétiens en chiffres

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En Irak, on comptait environ 1,5 million de chrétiens en 2003, soit un peu plus de 6 % de la population du pays ; ils constituaient, en 1947, 12 % de la population estimée alors à 4,7 millions d’habitants. En 1987, on en comptait 1,4 million, soit 8 % de la population. Après la guerre en Irak, on estime que le nombre des chrétiens est tombé à 450 000 en 2013. Des estimations le situent à 200 000 suite au début des attaques de l’EIIL [État Islamique en Irak et au Levant]. Près d’un tiers des chrétiens syriens, soit environ 600 000, n’ont pas eu d’autre choix que de fuir le pays, chassés par les groupes extrémistes comme Al-Nosra ou l’EIIL. […]

Le Liban connaît une forte émigration de chrétiens depuis plusieurs générations […]. On compte plus de Libanais vivant hors du Liban (entre 8,6 et 14 millions) que dans le pays (4,3 millions) et la majorité de la diaspora libanaise se compose de chrétiens. […] Les chrétiens libanais sont encore importants et constituent entre 35 et 40 % de la population.

Source : Riposte catholique

Djihadistes infiltrés : alerte générale

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Lors d’une interview accordée la semaine dernière au journal allemand Neue Osnabrücker Zeitung, Rob Wainwright, directeur d’Europol, a déclaré avoir lancé une alerte générale à tous les États européens sur la présence de 3.000 à 5.000 djihadistes infiltrés notamment parmi « les migrants » et dont l’identification est rendue pratiquement difficile et presque impossible.

Selon lui, « l’Europe va faire face à la plus haute menace terroriste depuis plus de dix ans ». Il estime que « de nombreuses attaques se préparent quelque part en Europe avec pour objectif de faire de nombreuses victimes parmi les populations civiles ».

Cet avertissement intervient alors que l’organisation État islamique vient de revendiquer la totalité des attentats perpétrés dimanche en Syrie et qui ont fait plus de 150 morts, selon l’OSDH (Observatoire syrien des droits de l’homme).

Les terroristes ont le libre choix de leurs cibles afin de s’adapter aux spécificités locales, et cela rend le travail opérationnel des forces de l’ordre et du renseignement particulièrement difficile, d’autant que ces cibles sont très nombreuses dans chaque pays menacé.

Cette menace est confirmée, notamment, grâce aux preuves apportées par l’examen approfondi des contacts téléphoniques d’un Belge de 26 ans d’origine maghrébine, Ahmed Dahmani, en possession d’un faux passeport syrien, arrêté en Turquie lors de sa descente de l’avion en provenance d’Amsterdam, lourdement condamné (la Belgique a réclamé son extradition).

D’où l’absolue nécessité de saisir tous les téléphones portables aux migrants dès leur arrivée sur le territoire européen, et cela afin de ralentir les contacts.

Ahmed Dahmani était l’un des intermédiaires entre les passeurs et les terroristes entraînés par Daech. Il a aidé de très nombreux terroristes à pénétrer en Europe. Notamment les deux qui viennent d’être appréhendés en Allemagne, à Salzbourg, Fozi B., un Algérien de 28 ans, et Faysal A., un Pakistanais de 34 ans, débarqué sur l’île de Leros, en Grèce, le 3 octobre 2015, et qui se trouvaient en compagnie de deux des trois auteurs des attentats commis à Paris et près du Stade de France, à Saint-Denis, en novembre dernier.

Europol annonce le déploiement d’un centre européen de contre-terrorisme, installé à La Haye (Pays-Bas), dont la mission sera de fournir aux services français, belges et à tous leurs homologues européens la possibilité de regrouper le plus rapidement possible les informations et tenter de frapper préventivement les groupes et individualités terroristes.

Et l’on s’étonne que les Anglais souhaitent échapper le plus longtemps possible à ces « portes ouvertes » aux terroristes que sont devenues les frontières de l’Union européenne !

Manuel Gomez

Source : Boulevard Voltaire

 

Et pendant ce temps… une loi immigrationniste plus permissive que jamais

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La lecture des nouvelles est atterrante. Et toutes celles concernant l’immigration ou l’islamisme procèdent du même effet : le laissez-faire ou, pire encore, la répression dès lors qu’une critique vient s’opposer à ce qui est devenu les plaies de notre quotidien.


Chaque semaine, ce sont des pages que l’on pourrait remplir avec ces plaies. Thomas Joly, secrétaire général du Parti de la France, a été arrêté avec six heures de garde à vue pour avoir, dit-il, « utilisé deux photos pour illustrer des articles de mon blog consacrés aux atrocités commises par Daech et au meurtre par décapitation commis par l’islamiste Yassin Salhi en juin 2015, sur le territoire français ». Ce jeune homme a ainsi découvert l’existence de ce mystérieux office gouvernemental au nom barbare de OCLCTIC (Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication), cet office caché chargé de surveiller tous nos écrits numériques. Et de conclure, avec raison : « Pendant que le terrorisme islamique prospère en France et en Europe, la police politique de Manuel Valls veille à traquer ceux qui entendent alerter les Français et résister à ce fléau. Le gouvernement socialiste et la justice française semblent avoir leurs priorités… ».

À Calais, la rébellion gronde dans les rangs des migrants, qui préfèrent rester dans la boue dans l’attente d’un hypothétique camion qui leur ferait traverser la Manche. Dimanche, on a relevé un blessé par balle… Tiens, certains migrants seraient armés, alors que les médias nous disent à longueur de reportages qu’ils sont des plus pacifiques et pas violents pour un sou !


Samedi, toujours à Calais, on a vu des gendarmes casqués et déguisés en ninjas arrêter une poignée d’anciens paras, dont un colonel, venus déposer des gerbes devant des monuments aux morts. Allez, ouste, en garde à vue, les anciens militaires ! Comme le général Piquemal. Mais embastiller un clandestin, vous n’y pensez pas. Il n’est, après tout, qu’un simple hors-la-loi selon la devise socialiste. Et s’il refuse de quitter la jungle, on s’empressera de le choyer plus encore.
Je ne parle même pas de ce centre d’accueil de Belgique où des violences interethniques ont voulu imposer le port du voile. Et, pire encore, à Perpignan et en Angleterre, où Jean-Paul Grumberg a révélé sur son blog deux faits révoltants. À Perpignan où un professeur de langue arabe, de nationalité algérienne, enseigne la religion de Mahomet. Et en Angleterre, à Guernesey plus principalement, Amber Stables, professeur du lycée Les Beaucamps, est allée jusqu’à demander à ses élèves, dans le cadre d’un travail écrit, d’écrire à leurs parents pour leur expliquer « pourquoi je me suis converti à l’islam » et « comment cette conversion a changé ma vie, combien j’aime mes parents et espère qu’ils accepteront mon choix ». Vous avez bien lu : dans la paisible Guernesey, pas à Marseille ni en Seine-Saint-Denis !
Et pendant ce temps, comme l’a souvent rappelé Boulevard Voltaire, les migrants défilent et hurlent contre la France un peu partout en France sans que la police n’intervienne ou si peu, les antifas et autres No Borders cassent, détériorent, taguent et pillent sans aucune interpellation. Et que dire de cette justice qui relâche cet « étudiant » qui, gare de Lyon, vient de passer à tabac un policier ?
Que penser de ces quelques députés présents, cette semaine, qui ont voté en catimini la nouvelle loi sur les droits des étrangers ? Pas les devoirs. Leurs droits. Une loi immigrationniste encore plus permissive et plus folle que jamais ! Quand je vous dis que la France va encore vivre de sombres jours, je pense être très optimiste…

Floris de Bonneville

Source : Boulevard Voltaire

Syrie: efforts pour une trêve après l'attentat jihadiste le plus meurtrier

Les efforts se multiplient pour parvenir à un cessez-le-feu en Syrie où des combats faisaient rage lundi près d’Alep, au lendemain de l’attentat jihadiste le plus meurtrier en près de cinq ans de guerre.

Le président américain Barack Obama et son homologue Vladimir Poutine devraient se parler dans les prochains jours pour finaliser les termes d’un accord provisoire de cessation des hostilités annoncé dimanche par le secrétaire d?Etat John Kerry.

L’annonce de cet accord a coïncidé avec une vague d’attentats du redoutable groupe jihadiste Etat islamique (EI), l’une à Homs (centre) contre les alaouites, et l’autre près de Damas contre les chiites, deux communautés « mécréantes » à ses yeux.

Le double attentat suicide perpétré à 400 mètres du mausolée de Sayeda Zeinab, l’une des petites-filles du prophète Mahomet, a fait 120 morts selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), dont 90 civils.

Il s’agit de l’attentat le plus meurtrier depuis le début le 15 mars 2011 du conflit en Syrie, qui a fait plus de 260.000 morts et poussé à la fuite plus de la moitié de la population.

Il a été mené quelques heures après une double attaque à la voiture piégée, également revendiquée par l’EI, dans un quartier à majorité alaouite à Homs, qui a fait 64 morts selon l’OSDH.

L’EI est en guerre contre les alaouites, communauté issue du chiisme et à laquelle appartient le président Bachar al-Assad, et contre le Hezbollah libanais et l’Iran chiites, venus prêter main forte au régime syrien.

– ‘Toujours puissant’ –

Par cette double opération sanglante et en coupant, lundi avec d’autres jihadistes une route vitale permettant au régime d’accéder à la ville septentrionale d’Alep, l’EI a voulu montrer que ses récents revers face à l’armée et aux kurdes n’avaient pas entamé sa capacité d’action.

D’après le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, les jihadistes de l’EI, visés à la fois par les frappes de la coalition internationale menée par les Etats-Unis et par les raids russes, « veulent envoyer un message pour montrer qu’ils sont toujours puissants malgré les frappes ».

Selon lui, ce groupe ultraradical profite aussi de l’affaiblissement des rebelles syriens dans le nord syrien pour « montrer qu’il est le seul capable de frapper le régime dans ses fiefs, ainsi que les chiites et les alaouites ».

Pour la Russie, alliée indéfectible du régime Assad, les attentats de l’EI n’ont d’autre objectif que de torpiller « les tentatives pour trouver un règlement politique de long terme à la crise (…) et les efforts pour mettre fin au bain de sang ».

Dans un communiqué, les Affaires étrangères russes ont souligné la nécessité de « solidement bloquer » les tentatives de l’EI, du Front Al-Nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda, et « d’autres groupes terroristes » « d’aggraver encore la situation en Syrie » et dans les pays voisins en provoquant des tensions confessionnelles.

– L’opposition réunie à Ryad –

La veille, M. Kerry a annoncé à Amman « un accord provisoire en principe » avec la Russie sur les modalités d’une trêve en Syrie, qui « pourrait commencer dans les prochains jours ».

Tous les efforts en vue d’un cessez-le-feu ont jusque-là échoué, les multiples protagonistes sur le terrain voulant à tout prix éliminer l’un l’autre, en plus des profondes divisions internationales et de la montée en puissance de l’EI et du Front Al-Nosra.

Une trêve censée entrer en vigueur vendredi dernier conformément à un accord international parrainé par Moscou et Washington a été complètement ignorée.

Avec le régime jugeant difficile sa mise en application, l’opposition syrienne posant des conditions quasiment irréalisables et les groupes jihadistes hors de contrôle, il est difficile de concevoir un cessez-le-feu global dans le pays.

Dans ce contexte, des groupes clés de l’opposition syrienne étaient de nouveau réunis à Ryad alors que la perspective d’une relance des négociations de paix semble lointaine après l’échec de Genève il y a près de trois semaines.

Déclenché par une répression brutale de manifestations pacifiques proréformes, le conflit en Syrie s’est transformé en guerre complexe impliquant des puissances internationales et régionales, qui a provoqué un désastre humanitaire.

Boulevard Voltaire

Afghanistan: au moins 13 morts dans un attentat-suicide des talibans

Au moins 13 personnes, dont neuf civils, ont été tuées lundi dans un attentat-suicide revendiqué par les rebelles talibans contre la police afghane, dans une zone reculée à environ 60 km au nord-ouest de Kaboul, a-t-on appris auprès des autorités.

« Il y a 13 morts, 9 civils et 4 policiers, et 19 blessés, dont 17 civils », a déclaré à l’AFP Mohammed Zaman Mamozaï, chef de la police de la province de Parwan.

Boulevard Voltaire

Royaume-Uni : deux très jeunes adultes accusés d’avoir battu à mort un imam, pilier de la communauté bangladaise

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A Rochdale, une localité du nord-ouest de l’Angleterre, la communauté musulmane, épouvantée par le lynchage à mort de l’un des siens, l’imam Jalal Uddin, pleure la disparition tragique d’un visage familier et d’un guide spirituel estimé de tous, survenue dans la nuit crépusculaire de jeudi dernier.

Dans cette ville du Grand Manchester, un immense frisson d’effroi a parcouru les rangs des fidèles, et au-delà, de l’ensemble de leurs concitoyens, à l’annonce de ce crime abominable, laissant place à la sidération quand l’âge des deux auteurs présumés a été divulgué sur la place publique : 21 ans et 17 ans.

Les jeunes barbares, interpellés à la même adresse et accusés d’avoir sauvagement battu un musulman de 64 ans, loué pour sa grande piété et considéré comme un pilier par ses coreligionnaires bangladais, avant de le laisser pour mort, gisant dans une mare de sang, n’ont à eux deux même pas quarante ans.

Ce soir-là, Jalal Uddin, après avoir officié au sein de la mosquée locale et pris congé d’un ami proche, à l'issue de la prière du soir, qui l’avait invité à dîner, décida d’écourter son trajet le menant à son domicile, en traversant à pied un jardin d’enfants. C’est là que l’innommable s’est produit et qu’un « crime raciste et de haine » caractérisé, selon les propres termes de Rebekah Sutcliffe, le chef adjoint de la police du comté, n’a laissé aucune chance au regretté imam dont la tête fracassée a révélé l’extrême brutalité de ses assassins.

Alors que les dignitaires religieux musulmans, sous le choc, ont appelé au calme et à ne pas spéculer hâtivement sur les origines, l’appartenance politique et les motivations des deux criminels, l’émotion est à son comble dans la mosquée Masjid Jalalia Jaame où les sermons de Jalal Uddin étaient écoutés religieusement, les cœurs étant en berne et la terreur se lisant sur tous les visages.

oumma.com

Un nouvel organisme européen anti-immigration clandestine voit le jour

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Europol, l’office européen de police criminelle intergouvernemental, vient de lancer ce lundi le centre européen pour la lutte contre le trafic de migrants (EMSC), appelé à soutenir l’Europe dans sa lutte contre les passeurs.

La direction de ce tout nouveau centre installé au quartier-général d’Europol à la Haye, aux Pays-Bas, a été confiée à Robert Crepinko, le responsable de la lutte contre les réseaux de crimes organisés au sein d’Europol. Son objectif est d’aider les membres de l’Union européenne dans leurs échanges d’informations et dans la coordination des opérations.

La création de ce centre avait été annoncée à la fin 2015 pour aider au démantèlement des réseaux de passeurs qui profitent de la plus grave crise migratoire que connaît l’Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.

Europol a révélé posséder des informations sur près de 40.000 personnes soupçonnées d’être impliquées dans le trafic de migrants. Les passeurs soupçonnés seraient originaires de plus de 100 pays, notamment de Bulgarie, de Hongrie, de Pologne, de Roumanie, de Serbie, du Kosovo, d’Irak, du Pakistan, de Turquie ou encore de Tunisie. A terme, ce centre doit aider à endiguer le flux migratoire en Europe.

Europol estime que les réseaux de passeurs ont généré en 2015, entre 3 et 6 milliards d’euros, ce qui fait du trafic de migrants l’activité criminelle bien rémunérée en forte croissance en Europe. Et ce chiffre est amené à doubler voire à tripler si la crise migratoire se poursuit à son rythme actuel.

Dans le même temps, plus d’un million de migrants ont rejoint l’Europe. L’office de police européen estime que près de 90% de ces migrants ont utilisé « un service de facilitation » et que dans la plupart des cas, ces services ont été fournis par des groupes criminels réalisant des gains substantiels.

enjeux.info

Politique nationale d'accueil et d’accompagnement des personnes étrangères nouvellement arrivées - Appel à projets 2016 - Actions nationales

La France accueille chaque année 200 000 étrangers issus des pays tiers à l’Union européenne dont 111 000 environ s’installent durablement sur son territoire.

 

Au sein de la direction générale des étrangers en France (DGEF), la direction de l’accueil, de l’accompagnement des étrangers et de la nationalité (DAAEN) est chargée de définir et de mettre en œuvre la politique publique d’accueil et d’intégration des personnes étrangères arrivant en France et souhaitant s’y installer durablement ainsi que celle concernant l’accès à la nationalité française.

La politique d’accueil et d’intégration a fait l’objet d’un processus d’évaluation qui a conduit à proposer un renforcement du dispositif d’accueil des étrangers primo-arrivants. Le projet de loi relatif au droit des étrangers, actuellement en cours de discussion au Parlement, instaure un parcours d’intégration républicaine plus structuré avec des prestations renforcées et mieux adaptées, dans lequel s’engagent les étrangers primo-arrivants. Il est caractérisé par une formation civique et une formation linguistique renforcées, dans le cadre d’un accompagnement plus individualisé et d’une articulation désormais effective avec la politique de délivrance des titres de séjour.

 Cette politique, conçue au niveau national, se décline localement. Pour cela, l’Etat mobilise l’ensemble des acteurs qui agissent dans le domaine de l’intégration des étrangers primo-arrivants (institutions, associations).

 En complément de l’appui des services territoriaux de l’Etat aux actions et acteurs locaux, la DAAEN souhaite favoriser l’émergence d’une offre de prestations cohérente et professionnaliser les acteurs qui contribuent à l’accueil et à l’intégration des étrangers primo-arrivants.

Source : gouvernement

Attentats de Paris : Ahmed Dahmani, le chaînon manquant

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Incarcéré en Turquie, ce Belge de 26 ans, intime de Salah Abdeslam, est au cœur des investigations sur les attaques du 13 novembre. Il pourrait avoir aidé les terroristes à entrer en Europe. Avec son ami en fuite Salah Abdeslam, il est sans doute l’homme qui en sait le plus sur les préparatifs des attentats du 13 novembre.

Tout comme sur les probables cellules dormantes aujourd’hui disséminées en Europe par Daech. Peu connu du grand public, Ahmed Dahmani, 26 ans, se trouve plus que jamais au centre des investigations sur les attaques sanglantes de Paris et de Saint-Denis du 13 novembre. L’examen de ses contacts téléphoniques démontre son importance dans la logistique du groupe terroriste. Incarcéré en Turquie depuis trois mois, il constitue en effet l’indispensable chaînon manquant entre la Syrie, où ont séjourné la plupart des terroristes, et l’Europe de l’Ouest, leur cible.

Lorsqu’il est arrêté le 16 novembre dernier, à Antalya, deux jours après sa descente d’avion en provenance d’Amsterdam, Dahmani voyage avec un faux passeport syrien sur lequel a été apposée sa photo. Des vérifications plus approfondies sont alors effectuées, notamment dans son téléphone portable flambant neuf, équipé d’une ligne belge. La mémoire de l’appareil conserve en mémoire les numéros de deux passeurs turcs surveillés par la police locale.

C’est donc pour un trafic de migrants, et non pour son implication supposée dans l’organisation des attentats de Paris et de Saint-Denis, que Dahmani est interpellé, puis incarcéré à la prison d’Alanya. « Depuis, il aurait été condamné lourdement dans cette affaire, mais nous peinons à obtenir des informations précises sur ce point de la part des autorités turques », confie un bon connaisseur du dossier.

Depuis son premier jour de détention, les charges recueillies contre lui, dans le cadre des attentats de Paris cette fois, se sont considérablement alourdies. Là encore, c’est son portable qui le trahit. Selon une source proche du dossier, « Dahmani était en relation téléphonique avec deux commandos de Daech en Europe ».

Les enquêteurs explorent ses liens présumés avec les deux suspects arrêtés dans un foyer de demandeurs d’asile à Salzbourg, en Autriche, le 10 décembre 2015, près d’un mois après les attentats de Paris. Les services français pensent que ces derniers, Fozi B., un Algérien de 28 ans, et Faysal A., un Pakistanais de 34 ans, étaient chargés de commettre des attentats dans un autre pays européen que la France, comme nous le révélions dans nos éditions du 13 février.

islamisme.fr

 

mardi, 23 février 2016

Plus de 100 000 migrants arrivés en Europe par la Méditerranée en 2016

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Plus de 100 000 migrants et réfugiés sont arrivés depuis janvier en Europe, en traversant la Méditerranée, a annoncé mardi 23 février l’Organisation internationale pour les migrants (OIM). Plus de 102 000 se sont rendus en Grèce et plus de 7 500 en Italie, selon ces dernières statistiques.


« Au cours de la même période, plus de 410 migrants et réfugiés ont péri, le trajet entre la Turquie et la Grèce restant le plus meurtrier avec 321 morts », a-t-il ajouté.


L’OIM avait souligné le 8 février que les migrants et réfugiés avaient été dix fois plus nombreux à arriver en Europe par la mer au cours des six premières semaines de l’année que durant la même période de 2015. Le seuil des 100 000 migrants n’avait été franchi qu’à l’été, l’année dernière.

        

Source : Le Monde avec Afp