mercredi, 23 mars 2016
Il manque 200 000 € pour terminer la mosquée du Mont-Saint-Martin
Démarré en septembre 2012, le chantier de la future mosquée de Nemours met du temps à voir le bout du tunnel.
De loin, malgré les clôtures de chantier qui l’entourent, la future mosquée du Mont-Saint-Martin située rue des Guichettes semblerait prête à l’emploi. Semblerait, car selon l’association Al-Anwar, à l’initiative du projet, les travaux sont loin d’êtres terminés. « Il nous manque près de 200 000 € de budget pour les travaux de finition à l’intérieur et à l’extérieur, explique Nacer El Yahiaouni, le secrétaire d’Al Anwar. Il reste encore l’installation du chauffage, de l’électricité, de l’isolation, ainsi que la mise en place des ascenseurs, la pose du carrelage, de la moquette, quelques peintures, mais aussi l’aménagement du parking. »
Retards
Autant dire que la fin des travaux du centre cultuel et culturel de 988 m2, espérée un temps pour début 2016 par l’association, n’est pas pour tout de suite. Pour rappel, le projet n’a eu de cesse, depuis le début de sa construction en septembre 2012, de connaître des retards, ce pour différentes raisons : arrêt du chantier une première fois en décembre 2012 après résiliation du bail emphytéotique de 1 600 m2 par la députée-maire de Nemours (LR) Valérie Lacroute qui considérait le projet « trop important » et ne voulait pas d’un « lieu de culte régional » ; reprise des travaux en février 2013 sur décision du tribunal administratif de Melun ; suspension temporaire par l’inspection départementale du travail en août 2014 en raison de « risques de chutes en hauteur et absence de tout dispositif de protection collective »… L’arlésienne en somme.
« La mosquée est très attendue »
Autofinancée par les fidèles de Nemours et d’ailleurs, les collectes sur les différents marchés mais aussi les dons anonymes, la mosquée est « très attendue » par Mohamed, un habitant de Souppes-sur-Loing qui passe en voiture « de temps en temps » devant l’édifice. « De l’extérieur, on dirait que la mosquée est quasiment finie, il ne doit pas manquer grand-chose, juge le trentenaire. Il tarde vraiment aux musulmans de la région de Nemours qu’un espace de ce type, à la fois dédié au culte mais aussi à la culture, ouvre enfin après des années d’attente et d’incertitudes. »
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La Belgique, foyer du djihadisme en Europe
Le pays affiche le plus grand nombre de combattants en Irak et en Syrie par rapport à sa population.
Une singularité qui peut s’expliquer par l’exclusion sociale et l’influence de l’Arabie saoudite sur l’islam outre-Quiévrain.
Comment la Belgique, discret acteur dans les affaires du monde qui vit à l’ombre des grandes puissances du Vieux Continent, est-elle devenue un repaire européen du djihadisme ? D’après les chiffres, elle est le pays d’Europe qui fournit le plus grand nombre de combattants étrangers en Irak et en Syrie par rapport à sa population (40 pour un million d’habitants contre 18 pour la France sur l’année 2014).
Elle a aussi servi tantôt de base arrière, tantôt de foyer de radicalisation à des terroristes dont les noms sont désormais associés aux attentats de Paris, en novembre et janvier 2015, à celui du Thalys, en août 2015, ou même de Madrid, en mars 2004.
Les causes s’enchevêtrent au point qu’il est impossible de déterminer leur part. Sur le terrain socio-économique d’abord, la communauté musulmane, d’où proviennent la plupart des djihadistes, vit nettement moins bien que le reste de la population en Belgique. Le taux de chômage parmi les Maghrébins de Belgique atteint ainsi 25,5 %, contre 8,5 % pour l’ensemble (les statistiques dites « ethniques » sont autorisées dans le royaume). Il avoisine même les 50 % chez les jeunes Maghrébins.
Un terreau sans espoir
« Cette situation engendre le sentiment d’être rejeté en tant que citoyen et de ne pas avoir d’avenir en Belgique, estimeRik Coolsaet, professeur à l’Université de Gand et spécialiste du djihadisme. C’est le principal moteur du djihad. Pour ces jeunes, il représente une forme de sublimation de leur vie. »
Sur ce terreau sans espoir, la radicalisation peut prendre vite. « Tous les parents parlent d’une radicalisation qui s’est opérée en quelques mois, indique Alexis Deswaef, avocat du collectif « Les parents concernés », qui réunit une quinzaine de pères et de mères dont les enfants sont partis combattre en Syrie. Ils mentionnent un retour du religieux et une fréquentation plus assidue de la mosquée, mais ce n’est pas pour cela que leurs enfants sont devenus de grands spécialistes de l’islam. »
Partagées par plusieurs pays d’Europe, dont la France, de telles conditions ne suffisent pas à expliquer la singularité belge. « La problématique discriminatoire est bien là, mais elle n’explique pas tout », assure Michaël Privot, islamologue à Bruxelles. L’influence saoudienne a donné un tour radical à une partie de l’islam en Belgique.
Promotion d’un islam wahhabite plus conservateur
Celle-ci a été favorisée par les liens développés entre Riyad et le roi Baudoin qui, pour des raisons surtout économiques, a accordé à l’Arabie saoudite un bail emphytéotique de 99 ans sur la Grande mosquée de Bruxelles, en 1967. À l’époque, la communauté musulmane se développe en Belgique avec une immigration de travail, en provenance du Maroc essentiellement.
« Les autorités religieuses des pays d’origine avaient peine à s’organiser dans les pays d’expatriation, explique Michaël Privot. La Grande mosquée a donc comblé un vide et est devenue une référence. Elle a distribué des corans dans toutes les langues, publié des textes sur les droits de la femme, sur les règles de la prière et diffusé un islam wahhabite, donc très conservateur. » Cet islam propose une vision différentialiste du monde, où les non musulmans n’ont pas la même valeur que les autres.
Sa propagation est favorisée par la solidité des liens communautaires en Belgique. « Les communautés musulmanes, et marocaines surtout, sont très maillées en Belgique, indique Michaël Privot. Les habitants d’un même quartier ont souvent la même ville d’origine, au Maroc. Ainsi, personne, dans la communauté, n’est à plus de deux ou trois poignées de main. » La mosquée n’est plus l’unique espace de radicalisation. « Il suffit de parler en famille, avec des voisins, ajoute Michaël Privot. On est dans la création d’un récit communautaire. »
Les critiques à l’encontre de l’influence saoudienne sur l’islam en Belgique se sont amplifiées au sein de la classe politique après les attentats de Paris. Ceux de mardi, à Bruxelles, leur donneront sans doute plus de poids encore.
Marianne Meunier
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Hongrie : le refus de l'immigration
En Hongrie, malgré la baisse démographique, les autorités et la majorité de la population ne souhaitent pas avoir recours à l'immigration.
La Hongrie perd des habitants chaque année. Pourtant, à l'inverse des pays d'Europe occidentale, elle ne voit pas en l'immigration une opportunité. Et s’il se dépeuple, le pays met les grands moyens : 32 000 euros cash pour les familles, à condition de faire construire un logement neuf et d'avoir trois enfants. Minea Tengyer va toucher le pactole et c'est une aide de plus, car avec trois enfants elle touche déjà une allocation et des réductions d'impôts. Tout est fait pour l'inciter à agrandir sa famille. "Cela m'a beaucoup aidé. Je pense que s'il n'y avait pas eu toutes ses allocations, je n'aurais pas eu mes enfants si vite", affirme-t-elle.
"Sauvegarder les valeurs hongroises"
Viktor Orban, le Premier ministre conservateur a lancé cette politique très généreuse, pour qu'enfin, il y ait plus de naissance que de décès, car chaque année, la Hongrie perd plus de 30 000 habitants. Et pas question d'avoir recours à l'immigration, comme l'explique la ministre de la Famille. "L'immigration n'est pas une solution au défi démographique. On essaie de sauvegarder nos caractéristiques et nos valeurs hongroises", assure Katalin Novak. Un discours qui fait mouche notamment auprès de l'électorat le plus âgé.
Hongrie : le refus de l'immigration
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Un Belge sur cinq ne veut pas que son enfant ait une personne de couleur: «La première étape vers une discrimination»
Des résultats interpellants en cette journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale.
Selon une enquête de l’Unia (Centre Interfédéral pour l’égalité des chances), 20% de la population belge ne voudrait pas que son enfant soit en couple avec une personne de couleur. Cette enquête a été réalisée à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale ce lundi 21 mars.
S’il paraît évident que le racisme évolue vers un « racisme culturel », les comportements racistes basés sur la couleur de peau persistent. Cela traduit une forme de « polarisation de la société », ce qui provoque une distance entre les personnes. « Les paroles et les comportements de haine se libèrent. Il y a une montée des égoïsmes et un repli sur soi » explique Patrick Charlier, directeur de l’Unia.
Un problème qui concerne toutes les générations
La génération actuelle est plongée dans ce multiculturalisme depuis son plus jeune âge, ce qui est moins le cas que les générations précédentes. Mais Patrick Charlier l’affirme : « Quiconque pense que les jeunes seraient moins opposés à un partenaire avec une couleur de peau différente se trompe. 17,5 % des 16 et 25 ans disent qu’ils ne préféreraient pas voir leur enfant dans une relation avec une personne de couleur. » Les autres générations ne sont pas en reste : dans la tranche des 56 à 65 ans, le rejet est de 25 %. 22 % de la tranche 36-45 ans ne l’acceptent pas et 21 % pour la tranche d’âge des 46 à 55 ans.
Le sondage d’Unia ne s’est pas arrêté là : ces derniers ont demandé aux personnes issues de l’immigration s’ils accepteraient que leur enfant ait un compagnon avec une autre couleur de peau. Résultat : près de 12 % éprouveraient des difficultés.
Une campagne de sensibilisation pour combattre les préjugés racistes
À l’occasion de cette journée internationale contre le racisme et la discrimination, Unia lance une campagne de sensibilisation dont l’objectif est de mettre fin aux préjugés racistes. Un film vidéo a été créé pour l’occasion et est diffusé essentiellement sur les réseaux sociaux : il montre 3 jeunes issus de l’immigration et qui inversent les préjugés qu’ils subissent. « Nous devons être très vigilants car un préjugé, même inconscient, est très souvent la première étape vers une discrimination. Avec ce film, nous voulons surtout attirer l’attention des jeunes » conclut le directeur de l’Unia.
Maxime Caucheteux
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Extension de mosquée et d’école musulmane à Champigny : dialogue compliqué sur un sujet sensible
Au-delà du projet d’extension de l’école musulmane de Champigny-sur-Marne, appelée de ses voeux par l’Amicale des Musulmans campinois, en raison du succès de l’école primaire privée ouverte il y a un peu pus d’un an, se pose aussi la question des lieux de culte dans la ville.
Comment encadrer le développement des écoles confessionnelles musulmanes, dont la proportion par rapport au nombre de fidèles dans le pays, est très inférieure à celle d’autres religions, et comment également encadrer le développement des lieux de culte? C’est à cette double question que la ville de Champigny-sur-Marne est confrontée, dans un contexte compliqué où une partie de sa population est musulmane tandis qu’une autre fraction de ses habitants voit avec appréhension l’installation de toute organisation promouvant la religion musulmane.
Pour le maire de Champigny-sur-Marne, Dominique Adenot, la question est légitime, compte-tenu de l’importance de la population, mais elle doit être concertée. « Je ne suis pas contre les projets par principe mais refuse le forcing« , résume ainsi l’élu. « Pour avancer, commençons par nous mettre autour de la table et discutons. Nous sommes ouverts à la discussions mais il n’est pas question de nous imposer un projet« , insiste le maire PCF. « L’expérience du Bois l’Abbé a prouvé qu’il était possible d’avancer de manière constructive en concertant tout le monde, reprend l’élu, qui précise par ailleurs combattre tous les amalgames qui prospèrent à propos de la religion musulmane.
Pour l’Amicale des Musulmans campinois, la mosquée des Boullereaux, située à la même adresse que l’école musulmane Montessori et ouverte deux ans avant, est bien une vraie mosquée reconnue comme telle, et les projets d’extension ont été présentés en toute transparence. « Nous avions un beau projet de mosquée que nous souhaitions construire un peu plus loin, sur un terrain qui appartient à la Drire, près de la voie ferrée, mais cela n’a pas pu se faire. La Drire nous indiqué que ce n’était pas possible techniquement. Finalement, nous louons ce terrain pour faire garer les voitures et éviter qu’elles occupent la rue. Nous manquons de place. Actuellement, la moitié des fidèles sont dehors lors des prêches à Bois L’Abbé, et c’est pareil chez nous », explique Khalid Laiche, responsable du pôle citoyenneté de l’association.
C’est dans ce contexte que l’association veut acheter un nouveau pavillon avec un grand terrain un peu plus loin, dans le sentier des Simonettes. « Il y a une grande maison dans laquelle nous pourrons installer la mosquée qui suffirait à accueillir les fidèles , et un grand terrain de plus de 1000 m2 sur lequel nous prévoyons de construire l’école. La mosquée et l’école seront séparée par un mur. En contrepartie, nous revendrons la propriété de la rue Eugène Varlin pour financer l’achat de ce nouveau terrain, car nous ne sommes pas financés par le Qatar! Nous n’avons rien à cacher et avons sollicité un rendez-vous avec la mairie pour présenter les plans avec un architecte et un maître d’ouvrage, mais ce rendez-vous a été décalé à plusieurs reprises et doit désormais se tenir le 30 mars », détaille Khalid Laiche.
Les parents de l’école, eux, sont motivés. « Mon fils est bien plus heureux qu’il ne l’était dans l’école publique. Il a de meilleures notes« , indique un père d’élève. « Il n’y a pas assez d’écoles privées d’influence musulmanes. L’école s’est très rapidement faite une bonne réputation. On sait que les enfants y apprennent des choses qui correspondent à leur culture et au monde actuel, dont la France fait partie. Mais ils sont tous Français avant tout et iront à l’université s’ils veulent faire de longues études », indique un autre, venu de Seine-Saint-Denis.
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Bruxelles: la signature de l’artificier Najim Laarchaoui ?
Quatre jours après l’arrestation de Salah Abdeslam à Bruxelles, l’enquête vient de franchir une nouvelle étape. L’ADN d’un certain Najim Laarchaoui a été retrouvé à plusieurs endroits-clé de la trajectoire des terroristes du 13 novembre. Dans un communiqué, le parquet fédéral belge a révélé que les traces de Laachraoui avaient été identifiées «dans la maison louée à Auvelais, ainsi que dans l’appartement de la rue Henri Bergé à Schaerbeek», deux lieux utilisés par les commandos pour préparer les attentats de Paris. L’ADN du suspect a également été retrouvé sur «du matériel explosif utilisé lors des attaques». Selon la RTBF, il s’agirait d’au moins deux ceintures d’explosifs, utilisées pour l’une au Bataclan, pour l’autre au Stade de France.
C’est lui qui avait envoyé le SMS du “top départ” à Paris, et a échangé avec plusieurs terroristes sur place.
L’homme est toujours en fuite, tout comme Mohamed Abrini, l’homme filmé le 11 novembre au volant de la Clio noire louée par Salah Abdeslam. Il a été jugé par défaut en février à Bruxelles dans le procès d’une filière de recrutement de combattants pour la Syrie et une peine de 15 ans de prison a été requise à son encontre.
Selon la RTBF, plusieurs éléments indiquent que Laachraoui pourrait être l’artificier des attentats de Paris. Il aurait des compétences en électromécanique suffisantes pour concevoir les explosifs sur lesquels son ADN a été retrouvé. Par ailleurs, la planque de Schaerbeek où il a séjourné serait le lieu où ont été confectionnés les explosifs utilisés en novembre. Selon la même source, il était connu des services belges et faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international depuis mars 2014.
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mardi, 22 mars 2016
Dimanche 24 avril, près de Lille
16:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Belgikistan, sanctuaire du terrrorisme
On aura beau dire et répéter que l’Islam « n’est pas radical », n’importe quel enfant de 8 ans aura constaté que : TOUS LES IMMIGRES NE SONT PAS MUSULMANS - TOUS LES MUSULMANS NE SONT PAS DES TERRORISTES - MAIS TOUS LES TERRORISTES SONT DES IMMIGRES !
Et l’aveu d’Angela Merkel : « le multikulti a échoué, lamentablement échoué », le samedi 10 octobre 2010, devant le Congrès de la CDU confirme aujourd’hui que l’Islam « modéré », version light des prêcheurs de la Nouvelle Religion Droits-de-l’hommiste n’est pas compatible avec nos sociétés. La caste au Pouvoir a beau nous asséner ses délires dogmatiques, la réalité s’impose à elle tôt ou tard et tous les princes qui nous gouvernent ne peuvent plus se justifier par une pirouette ou une habile esquive. La 5ème colonne existe !
TOUT EST POSSIBLE, TOUT EST PERMIS !
On aura beau argumenter, démontrer l’inverse, polémiquer ou démentir les agressions, les attentats, la dérive ou la radicalisation, le constat demeure : c’est bien l’Islam, les musulmans et les djihadistes qui sont responsables et coupables des diverses tueries et attentats depuis longtemps! Que l’on se rappelle donc l’attentat commis par Carlos « Illich Ramirez Sanchez »le 15 septembre 1974 à Paris. Ce jour-là, Carlos en personne attaque le Drugstore Saint-Germain, à « l’algérienne » en lançant 2 grenades au milieu des consommateurs (2 morts et plus de 30 blessés), puis disparaît tranquillement et revendique son action. Cela pour obliger la France à libérer l’un des dirigeants de l’Armée Rouge Japonaise -Yukata Furaya-, laquelle A.R.J s’était intégrée au Front Populaire de Libération de la Palestine « opérations spéciales » (FPLP-OS de Waddi Haddad). Déjà des attentats arabes, sous « faux drapeau ». Et au fil des années, quarante ans plus tard, ce n’est pas en qualifiant les djihadistes de « nazislamistes » ou « islamofascistes » que les politicards, les médias et les analystes vont pouvoir régler le problème de l’invasion de nos quartiers et l’infiltration dans les esprits de l’Islam conquérant.
Mais ce qui est absolument stupéfiant c’est que la plupart des responsables politiques se déclarent choqués, horrifiés et surpris par la répétitions de tueries sanglantes dans les pays européens et organisant de grands rassemblements populaires pour communier dans la sensiblerie, les pleurnicheries et la bouffonnerie.
CHIENLIT, SAUVAGEONS, CRAPULES ET RACAILLES
Depuis des lustres la France, comme ailleurs en d’autres pays d’Europe à l’image de la Belgique, a dépensé des milliards d’euros dans une politique de la Ville pour améliorer l’habitat et les infrastructures sportives, tous azimuts. Ces rénovations n’ont servi à rien et la « culture de l’excuse » disculpant les délinquants a bien au contraire développé chez les immigrés de la 2e ou 3e génération un sentiment d’impunité qui leur permet une répétition de méfaits et de se glorifier d’un casier judiciaire comportant 20, 30 ou 50 condamnations ! Inutile donc de vouloir une politique répressive envers les crapules, alors que la Justice baisse les bras et que par conséquent, la Police ferme les yeux, depuis de longues années.
On comprend dès lors beaucoup mieux pourquoi les petits caïds des Zones de Sécurité Prioritaires se trouvent être également les janissaires attentifs et actifs d’un Islam envahissant. Par contre, alors que le Pouvoir est clairement au courant des agissements de ces racailles, il est inadmissible que les élus communaux ou les fonctionnaires de l’Etat occultent ou cautionnent ces dérives criminelles. Leur obsession de la société citoyenne, du « vivrensemble », du « padamalgam », de la discrimination « positive » et du politiquement « correct » abouti à un déni des réalités et une situation conflictuelle quasi généralisée.
BRUSSELABAD, CAPITALE DE L’EURABIA
Dans une étude du sociologue Jan VERTONGEN, de l’université de Gand, on relève que 66% de la population de Bruxelles est d’origine étrangère et que 33% est de confession musulmane. Ce n’est pas une surprise…il suffit de se promener dans la rue !
Différentes communes de Bruxelles (Anderlecht, Forest, Molenbeek Saint-Jean, Saint-Gilles ou Schaerbeek) ont servi de bases-arrière au terrorisme international depuis fort longtemps. Que ce soit l’ETA, Action Directe, le GIA, les CCC, la cellule qui assassinat le commandant Massoud en septembre 2001 ou Sharia4Belgium et DAESH aujourd’hui, Molenbeek se profile alors comme le FOYER du terrorisme international, avec la complaisance des autorités. En effet, et d’après les déclarations ce 18 mars du député Alain Marsaud, ancien magistrat, chef du service central de la lutte anti-terroriste au parquet de Paris, « on peut se poser des questions quant aux capacités des services de sécurité belges » et il rejoint en cela l’opinion du juge Bruguière, qui eu à traiter du dossier Daoui avec la Justice belge, et doute lui aussi de l’efficacité des responsables de la sécurité. Ce qui est certain, c’est que pour des raisons bassement électoralistes, les partis traditionnels (PRL/MR, PSC/CdH ; ECOLO, PS) ont tous sollicité les musulmans et octroyé des avantages aux maghrébins afin de pouvoir engranger leur voix lors des élections successives, et cela depuis plus de 40 ans ! L’exemple le plus instructif est celui de Philippe Moureaux, sénateur-bourgmestre de Molenbeek de 1992 à 2012 et qui a déclaré récemment : « On encourageait les gens à aller se battre en Syrie (contre Bachar al-Assad –ndlr) comme des héros. ». En 1980, ce fils de l’ex-ministre Charles Moureaux et de Mme Blaton, entre comme ministre dans les gouvernements Martens 3 et 4. Le 30 juillet 1981, il fait voter la loi contre le racisme et la xénophobie qui porte son nom. Il fut ensuite encore trois fois ministre sous Martens 8 et 9 et puis Dehaene. C’est lui qui ouvre les listes du PS aux candidats non européens à partir de 2000. Le sénateur Alain Destexhe lui a reproché d’avoir complètement négligé la question de la radicalisation islamiste de sa commune pour des raisons électoralistes. Ce bourgmestre, cacique du PS, s’était marié en 2010 avec Latifa Benaïcha, marocaine musulmane, de 35 ans sa cadette, collaboratrice du Ministre Président de Bruxelles, Charles Picqué. Franc-maçon déclaré, Moureaux s’est converti à l’Islam, tel que cela a été confirmé par le consulat du Maroc à Bruxelles, parce que l’article 39 du code marocain de la famille n’autorise pas le mariage d’une musulmane avec un non-musulman. Philippe Moureaux a donc été officiellement le 1er Bourgmestre musulman de Belgique, malgré ses pitoyables dénégations de l’époque ! Ceci explique-t-il cela ?
Depuis des années les ministres et politicards belges rivalisent de déclarations hypocrites et mensongères. De Martens à Charles Michel, de Jean Gol à Jan Jambon, de Laurette Onkelinx à Joëlle Milquet, TOUS savaient que des commandos ou cellules terroristes de toutes obédiences résidaient dans la capitale de l’Europe. Par complaisance idéologique et tolérance coupable, ils n’ont pas pu, pas su ou pas voulu combattre et mettre hors d’état de nuire ces assassins barbares. Et que l’on ne me rétorque pas que ce sont des affirmations gratuites. En 2005, la journaliste Hind FRAIHI mène l’enquête sur l’implantation des islamistes à Molenbeek, objet de son livre « Immersion à Molenbeek ». Elle y décrit que les recruteurs des filières djihadistes agissaient ouvertement sur la voie publique et que dans les mosquées les imams prêchaient la guerre sainte. Personne ne l’a soutenu, aucun politicien ne voulait reconnaître les faits. Pire : elle a été critiquée et accusée de mensonges. Seul le Vlaams Blok (V.B), qui comptait des élus communaux à l’Hôtel de Ville, confirmait l’exactitude de son enquête et son constat de la réalité.
Comme on le voit dans les multiples reportages visuels sur l’arrestation de Salah Abdeslam, dans le quartier de Molenbeek, commune qui possède 22 mosquées et 8 centres culturels arabes, on n’aperçoit aucun blanc, hormis dans les forces de l’ordre et parmi les journalistes qui sont persona non grata quand ils enquêtent sans protection policière… Et si la crapule Abdeslam a pu se permettre une cavale de 4 mois, c’est bien parce qu’il avait des complicités dans les milieux bruxellois et pouvait compter sur la protection et l’aide de ses « frères ». Selon l’aveu du Premier mnistre belge, il a fallu plus de 100 perquisitions pour finir par l’arrestation de l’ennemi public n°1 en Europe !
Pieter Kerstens
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Salah Abdeslam : un barbare français
Monsieur Salah Abdeslam ne veut pas être extradé. Monsieur Salah Abdeslam veut porter plainte contre le procureur de Paris, François Molins, pour violation du secret de l’instruction.
Et ce n’est sans doute pas fini ! Il y a fort à parier, malheureusement, que ce n’est que le début d’une longue litanie qui va s’allonger chaque jour sous nos yeux ébahis : celle des revendications et complaintes de ce barbare, par la voix de son avocat belge Sven Mary, le nouveau Jacques Vergès des temps modernes, un « nouveau salaud lumineux » (comme il lui plaisait de se dépeindre lui-même). Car ne fallait-il pas être un peu « salaud » pour défendre Klaus Barbie, tout comme ne faut-il pas être un peu « salaud » pour défendre Salah Abdeslam ?
Il va user de tous les droits que nous octroyons aux citoyens de nos sociétés, nos sociétés avancées, pour retarder au maximum son jugement, sa peine, l’exécution, l’aménagement de sa peine, etc.
On sait tous qu’il encourt le maximum imaginable des peines possibles. Oui, mais quelle peine encourt-il, au juste, en France ? 30 ans, 30 ans plus 26 ans : à 56 ans, il est libre ! Et c’est dans le pire (ou le meilleur, selon le point de vue) des cas, s’il n’y a pas d’aménagement de peine d’ici là, et si on arrive à le juger et à le condamner. Il est permis de ne pas en être tout à fait sûr, à partir du moment où Sven Mary, sous les feux des projecteurs du monde entier, risque de se surpasser dans l’ignominie et nous dégoter des arguments de derrière les fagots, truffés de mauvaise foi, de perversité, mais aussi très imaginatifs, et qui feront peut-être mouche.
C’est un cas d’école : faire juger un barbare sans foi ni loi, qui appartient à une organisation autoproclamée sous forme d’État qui nous a déclaré la guerre en attaquant nos civils. Fait aggravant : ce barbare est français, un traître qui attaque des Français au nom d’une puissance étrangère rétrograde, archaïque, et coupable de crimes contre l’humanité ! Je ne sais pas quelle sera la qualification pénale des crimes qui seront retenus contre Salah Abdeslam, mais est-ce possible que notre justice le juge comme s’il ne s’agissait que d’une affaire de terrorisme comme les autres, un terroriste de plus ?
C’est prendre des gants avec un être abject. Est-ce vraiment ce que nous voulons, ce que nous devons faire ? Être poli, mettre des formes, agir avec diplomatie, avec tact, être prudent, modéré, se retenir… Est-ce bien l’attitude que nous devons avoir face à Salah Abdeslam ?
Les USA ont inventé « Guantánamo » et les dérives que l’on connaît pour se passer de la justice américaine, pointilleuse et tatillonne. Sans tomber dans cette erreur-là, je pense que la France doit trouver son « Guantánamo » à elle, sa technique imparable pour juger efficacement, rapidement et mettre hors d’état de nuire définitivement de tels êtres, sans leur laisser la possibilité de « l’ouvrir » à tout bout de champ et d’étaler leurs caprices à la une des journaux.
Le monde entier nous regarde, dont nos ennemis jurés, l’État islamique. Nous devons innover, réformer, créer, imaginer de nouvelles lois pénales pour prévenir et sanctionner l’innommable, nous doter d’un arsenal juridico-judiciaire qui fera référence pour les tribunaux du monde entier qui vont devoir juger à la fin de la guerre ces dizaines de milliers de combattants maudits, dont une partie va (heureusement) mourir au combat.
La France peut et doit relever le défi !
Emmanuelle Frankl
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Abdeslam chez les siens : la rançon du multiculturalisme ?
Au nom de la République et d’Allah le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux, Abdeslam a été enfin capturé, blessé à la jambe mais, el hamdoulilah, vivant.
Abdeslam se terrait donc, parmi les siens, dans sa commune natale de Molenbeek, banlieue de la capitale européenne où se signait le jour même la capitulation démographique du Vieux Continent face au jeune Empire ottoman. Mais revenons à notre charmante bourgade où il est bon de jouir sans entrave des aubaines du vivre ensemble, en particulier entre coreligionnaires majoritairement modérés du culte d’amour, de tolérance et de paix, dont il est unanimement (vous l’aurez certainement remarqué) honni de mentionner le nom dans les éditions en boucle et en direct de la propagande. Un ni oui ni non, façon halal.
Depuis les attentats de Paris, Abdeslam s’y abritait, comme un poisson dans l’eau dans un océan de musulmans modérés. Allait-il pieusement faire courbette chaque vendredi ni vu ni connu, voire acte de contrition chez l’imam du quartier qui tentait certainement de le ramener vers le droit chemin ? L’enquête précisera les détails et nous révélera possiblement dans le même temps les hypothétiques complicités, ce qui rassurera certainement sa famille et ses voisins proches, éternelles victimes de l’amalgame et premiers étonnés par sa présence si discrète, lui qui, en temps normal, exhale si bruyamment la joie de vivre. Le quotidien belge De Morgen rapporte d’ailleurs que « tout le quartier savait où était Abdeslam depuis les attentats de Paris. Personne n’aurait averti les autorités » : ça ne peut être que de la nauséabonde désinformation, comme le caillassage des forces de l’ordre par des sympathisants de la nouvelle race des « Je suis Abdeslam ».
Heureusement qu’il n’a pas accompli ses méfaits en Chine, l’Abdeslam. Là-bas, il aurait eu droit à une balle dans la nuque, facturée à la mosquée du coin où le « terroriste se serait autoradicalisé » (sic). Mais Abdeslam a été capturé en démocratie, et en démocratie, il a eu droit très vite à un chirurgien pour le soigner, un avocat pour sa défense, peut-être un psychiatre expert en déséquilibre, acquis aux circonstances atténuantes de circonstance, ou une cellule de soutien psychologique pour sa famille très proche et très éplorée. Cerise sur le gâteau, Abdeslam a même eu droit à un tweet de l’ancien garde des Sceaux de la République française, la non encore canonisée mère Taubira qui incantait : « Salah, enfant perdu de la République, métis de nos âmes, frappé par l’injustice sociale, tu es la banlieue de nos cœurs, la fleur de culture abandonnée. » Amen ?
Abdeslam a été capturé vivant, n’obtiendra pas le statut convoité et glorifié de martyr, n’aura pas droit aux vierges promises, contrairement aux autres qui ont réussi à appliquer le plus grand commandement d’Allah. Abdeslam parlera-t-il ou restera-t-il muet ? Sera-t-il un modèle, créera-t-il des émules comme Merah, un des meilleurs, « le meilleur étant celui qui combat et meurt au premier rang », « celui qui est tué en combattant des mécréants et n’ayant comme motif que celui-là » ? Sa défaite, aux yeux de l’islam, incitera-t-elle à vouloir venger son échec ? Les bookmakers molenbeekois ne peuvent que parier sur de nouvelles représailles prochainement. Le printemps sera probablement chaud avant l’été.
Vous avez voulu du multiculturalisme, vous aurez Molenbeek. Et en plus, ça rime avec Houellebecq.
Pierre Mylestin
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« Tous Unis Contre la Haine » : vous êtes sérieux, là ?
Sous l’impulsion de Manuel Valls vient d’être lancée « une campagne choc » pour lutter contre le racisme et l’antisémitisme : Tous Unis Contre la Haine.
Il s’agit de petites vidéos, diffusées sur les chaînes de télévision et mettant en scène – je reprends les mots du Figaro – « Ici, une tête de porc sur la grille d’une mosquée. Là un jeune Noir roué de coups. Là encore un tag “mort aux juifs” sur une porte de synagogue ».
En fond sonore, une conversation proférant des « préjugés » est interrompue par la « voix du bien » indignée – « vous êtes sérieux, là ? » – avant qu’en lettres blanches sur fond noir, telle une leçon de morale inscrite à la craie par un instituteur sentencieux, n’apparaisse la phrase « Le racisme, ça commence par des mots. Ça finit par des crachats, des coups, du sang. »
Quand on veut prendre les gens pour des abrutis, il faut essayer de le faire finement. Le gouvernement, cette fois, aurait-il eu la main un peu lourde ? Selon L’Express, les réactions sur Twitter sont « globalement très négatives. Beaucoup des internautes qui réagissent déplorent l’absence de référence au “racisme anti-blanc” et mettent en avant des vidéos, photos articles de presse évoquant l’agression de personnes blanches par des agresseurs non blancs. »
Et quand le gouvernement tente de se justifier, il s’enfonce : « Il n’a pas [cherché] à être exhaustif, mais à se concentrer sur les faits statistiquement les plus nombreux […] les agressions les plus fréquentes ! » Sur les réseaux sociaux, il lui pousse aussitôt nez rouge et bonnet à grelots multicolores. Son « Vous êtes sérieux, là ? » lui revient comme un boomerang dans les gencives.
Si l’on en croit les accents tour à tour très « Ouest parisien » ou « France profonde » de la voix off de ces vidéos, les actes d’antisémitisme et de racisme – si nombreux qu’ils ont justifié les 3 millions d’euros consacrés à cette campagne – seraient donc tous le fait de « souchiens », pour reprendre le néologisme flatteur de Houria Bouteldja.
Diable… « Des crachats, des coups, du sang », ce n’est pas rien ! De telles agressions sont sanctionnées par des peines lourdes. Ces faits divers devraient faire la une des journaux. Les Louis, Thomas, Paul, Alexandre devraient encombrer les tribunaux, surpeupler les prisons. Mais où sont donc ces délinquants si discrets ?
D’autres voyous, eux, le sont nettement moins : le démarrage de cette campagne au moment même où l’on vient d’arrêter le dernier de ces terroristes du 13 novembre qui entendaient tuer des « croisés » (selon le mot de la revendication) – et où l’on commémore le triste anniversaire du massacre de l’école Ozar-Hatorah – tombe bougrement mal. Du sang, il y en a eu, en effet, et même des assassinats en nombre « à raison de la religion ». Mais perpétrés par Salah et Mohammed, et certains autres de même confession. Pour ne parler que des cas extrêmes, car évidemment, avant la haine poussée à son paroxysme qui va jusqu’au crime, il y a d’autres niveaux de détestation induisant d’autres formes d’agressions.
Le gouvernement, qui entendait par cette campagne « provoquer une prise de conscience », a fait carton plein : nombre d’internautes ont pris conscience de la manip’, par trop grossière. À moins que les Français, mithridatisés, aient développé une immunité. Que ce genre de campagne soit comme un rappel de vaccin. Loin de les ébranler, tant de mauvaise foi les conforte. Et là, ils sont très, très sérieux.
Gabrielle Cluzel
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Salah Abdeslam : au moins un dans le box des accusés !
Je n’aurais pas écrit « Capture d’un salaud » (Le Parisien) et je n’aurais pas dit, comme le député LR Alain Marsaud : « La naïveté des Belges nous a coûté 130 morts ».
Ce sont deux réactions d’instinct qui ne se justifient que par l’immédiateté.
[…]
Le ministre de l’Intérieur, à l’issue de cette exemplaire coopération franco-belge, était fondé à entonner un péan de victoire et de reconnaissance, mais il est trop conscient de ce qui reste à accomplir et des menaces graves persistantes pour croire, au-delà de son caractère symbolique, à son volontarisme optimiste. Il l’a d’ailleurs vite nuancé et infléchi dans un sens plus préoccupant.
La deuxième période qui s’ouvre aura de l’instruction et de la justice sur la planche.
Salah Abdeslam, avec roublardise et avec également le bouclier, la protection constitués par une familiarité et une proximité insoupçonnables – « pendant tous ces mois, il était là », selon un habitant de Molenbeek -, est demeuré, alors qu’on le présumait loin, dans le quartier bruxellois de son enfance. Il a été interpellé le lendemain de l’inhumation à Bruxelles de son frère Brahim, qui s’était fait exploser à Paris, Comptoir Voltaire.
Si « un geste citoyen » n’avait pas alerté les services, probablement Salah Abdeslam aurait-il encore, durant des jours et des semaines, pu bénéficier de ce havre de sûreté au moins relative, profiter de ce cocon.
[…]
La justice belge l’a inculpé de meurtres terroristes, puis incarcéré. Comme c’était prévisible, il a refusé son extradition vers la France. Pourtant, dans un délai qui ne sera pas aussi bref sans doute que l’aurait espéré le président de la République, notre pays aura en charge le sort de Salah Abdeslam.
Malgré la compétence et la mobilisation du parquet, la diligence et l’efficacité des magistrats antiterroristes qui l’interrogeront et procéderont aux investigations nécessaires, il ne sera pas renvoyé devant une cour d’assises spéciale avant un très long temps.
Je ne voudrais pas que, comme il est classique, l’insupportable attente d’une justice rigoureuse fasse naître des débats périphériques par rapport à la préoccupation essentielle : faire juger et condamner Salah Abdeslam le plus vite et le plus équitablement possible.
J’entends par là que, si on pouvait éviter les questions oiseuses sur la longueur de la traque, la complaisance prétendue des autorités belges et le scandale de Molenbeek – comme si nous n’avions pas, en France, des cités de non-droit interdites à la police et à forte propension islamiste -, ce serait heureux pour le cours de la justice et l’infinie et douloureuse « curiosité » des victimes et de leurs familles.
[…]
Je ne méconnais pas que, pour l’ensemble de ces âmes blessées et de ces corps meurtris, le voir face à eux dans le box représentera déjà une forme de délivrance. Il y en aura au moins eu un !
Mais que les futures parties civiles ne s’illusionnent pas sur la thérapie du procès. Celui-ci n’est pas fait pour cela et, aussi exemplaire qu’il soit, il laisse souvent un sentiment d’inachèvement. Des questions sans réponse. Il n’est jamais à la hauteur de l’immensité des dévastations. Il ne faut pas en attendre trop pour qu’il apaise déjà un peu.
La condamnation de ce coupable sera une seconde joie amère.
Elle ne fera pas oublier les absences chères, les blessures toujours vives, les monstruosités.
[…]
Extrait de "Salah Abdeslam : une joie amère à savourer vite…"
Philippe Bilger
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#TousUnisContreLaHaine ; enfin, juste celle des « petits Blancs »
Le gouvernement dévoilait lundi sa grande campagne de « communication contre la haine ». Coût de l’opération ? Pas moins de trois millions d’euros, qui iront probablement garnir le compte en banque d’une agence proche d’un membre du gouvernement, de la même manière que l’arnaque à grande échelle de la « déradicalisation », qui a fait la fortune de la famille Bouzar. Comme attendu, il s’agit d’un alignement de poncifs et de raccourcis. Les empreintes des associations habituelles, financées depuis les années 1980 à grands renforts de subventions d’État, sont immédiatement reconnaissables dans ces vidéos dont les scénarios naviguent entre le grotesque et l’indécent.
Endossant le rôle du porteur de « haine », le Français simplex dit « de souche ». Ce Français-là est explicitement visé par la campagne « Tous Unis Contre la Haine ». Coupable ontologique de l’histoire humaine, il est le mal incarné, le raciste, le xénophobe, l’antisémite. Le gouvernement en est resté à Pierre Bourdieu, à son oïkophobie délirante. Consciemment ou inconsciemment ? Difficile à savoir. En le dépeignant de façon aussi caricaturale, cette campagne donnerait presque l’impression de vouloir sauver le racisme. Mais n’est-ce pas l’objet même d’une officine comme SOS Racisme ?
Depuis les années 1980, rien n’a vraiment changé dans l’appréhension publique de l’expression de la haine. Pierre Desproges pourrait toujours dire : « J’adhérerai à SOS Racisme quand ils mettront un S à racisme. Il y a des racistes noirs, arabes, juifs, chinois et même des ocre-crème et des anthracite-argenté. Mais à SOS Machin, ils ne fustigent que le Berrichon de base ou le Parisien-baguette. C’est sectaire. » Les super communicants de Manuel Valls ne connaissent qu’une forme de racisme, celui exprimé par un « Blanc ». Il est d’ailleurs amusant de constater qu’en voulant plonger la société dans l’ère post-raciale, ils finissent par l’y enfermer.
Ces gens ignorent-ils que les « Blancs » sont aussi victimes de racisme, d’agressions motivées par le racisme ? Cela ne doit pas minorer le racisme que des « Blancs » peuvent exprimer à l’encontre d’autres personnes, mais faudrait-il pourtant que le statut de « victime » leur soit interdit à jamais ? Le même état d’esprit entraîne nos sociologues à la petite semaine à nier le nouvel antisémitisme, incarné par le terroriste Mohamed Merah. Cet antisémitisme contemporain se nourrit justement des « théories du complot » dénoncées par Najat Vallaud-Belkacem. Il s’exprime le plus souvent dans les quartiers dits « populaires ». C’est l’antisémitisme de nature « islamo-racaille ». Il n’en est nullement question dans cette campagne pleine de bons sentiments de façade. L’arrière-plan est autre, motivé par des considérations politiciennes. Manuel Valls entend se dédouaner de sa politique sécuritaire auprès de l’aile gauche du Parti socialiste, l’aile « Terra Nova ».
À plusieurs reprises, nous avons dénoncé des crimes racistes anti-blancs. L’assassinat de Jérémy Roze, le viol d’une jeune fille à Évry… Le gouvernement est resté muet. Pourquoi ? Mystère. Cerise sur le gâteau, Dominique Sopo, président de SOS Racisme, inaugurait lundi une fresque de Combo pour « lutter contre la haine ». Il était pour l’occasion accompagné de Jérôme Coumet, maire socialiste du XIIIe arrondissement parisien. L’artiste Combo est l’auteur d’une fresque sur laquelle on pouvait lire « Les Françaises aux Africains », sous l’inscription barrée « La France aux Français ». J’avais révélé cette affaire l’an passé. Est-ce ainsi que le gouvernement entend lutter contre le racisme ? En encourageant une autre forme de racisme ? En encourageant des manifestations sexistes et racistes contre les Françaises, supposément disponibles pour les migrants africains ? Manuel Valls ouvre la boîte de Pandore.
Gabriel Robin
13:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
Vincennes : l’immigration et l’intégration en débat
L’association Rencontres démocrates de Vincennes propose une conférence-débat consacrée à l’immigration et à l’intégration, ce mercredi soir.
Elle sera mené par Michèle Tribalat, ancienne chercheuse à l’Institut d’études démographiques (INED), spécialiste de ces sujets qu’elle étudie depuis de nombreuses années. «Avec elle, nous tenterons de cerner la réalité du phénomène migratoire et l’ensemble de ses implications démographiques en France et aussi en Europe», annoncent les organisateurs.
Ce mercredi, à 20 h 30, à la Maison des associations, salle Paul-Rumeau, 41-43, rue Raymond-du-Temple. Accès libre.
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À Beaucaire, lutte de pouvoir à la salle de prière Salam
Des fidèles signataires d'une pétition alertent le préfet : ils demandent la fermeture de ce lieu de culte.
Rien ne va plus à la salle de prière Salam, installée rue de la Révolution à Beaucaire. Des fidèles demandent au préfet la fermeture de ce lieu de culte. Dans un courrier en date du 6 février dernier, ils assurent que leur association (culte El Salam) est "l'objet de tentatives d'appropriation de la part de fidèles". Une quinzaine de personnes ont signé cette pétition, dont l'ancien président de l'association.
"Rien n'a été fait dans les règles"
Selon nos informations, un nouveau conseil d'administration - son président était injoignable ce lundi 21 mars - a pris en charge cette salle de prière. La déclaration officielle en préfecture date du 17 janvier dernier."Rien n'a été fait dans les règles, fulmine le Gardois Abdallah Zekri, membre du conseil français du culte musulman et représentant de la Grande mosquée de Paris. Il n'y a pas eu d'assemblée générale. Cette salle de prière dépend de la Grande mosquée de Paris. En conséquence, nous avons affecté l'imam de la salle de prière Salam à la mosquée de la ville d'Alès à compter du 16 mars."Abdallah Zekri affirme que la salle de prière Salam est dirigée aujourd'hui "par des gens dont la pratique de l'islam ne respecte pas les règles de la République, des salafistes".
Joints au téléphone, d'autres fidèles qui souhaitent témoigner anonymement parlent d'une lutte de pouvoir entre les Algériens et les Marocains, évincés de la salle de prière à la suite d'une modification du conseil d'administration. L'association qui louait une salle pour la prière rue de la Révolution a acheté, tout à côté, un local en cours d'aménagement.
La salle de prière Salam a fait l'objet d'une perquisition dans le cadre de l'État d'urgence. Des perquisitions qui, par la suite, n'ont pas donné lieu à aucune poursuite pénale.
C. R.
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Attentats de Bruxelles : les rois de la récupération politique
Le patron des députés socialistes Bruno Le Roux a profité des attentats pour attaquer les sénateurs de droite sur la déchéance de nationalité. Les élus FN s'en sont eux pris à la campagne du gouvernement contre le racisme.
Il n'aura pas fallu attendre longtemps: alors même que le bilan des attentats survenus mardi matin à Bruxelles était encore inconnu, la récupération politique allait déjà bon train. Bruno Le Roux s'est précipité sur l'occasion pour attaquer sur Twitter les sénateurs de droite, à quelques heures du vote solennel de la chambre haute, qui pourrait sonner le glas de la révision constitutionnelle sur la déchéance de nationalité. «Attentats terroristes et protection de notre pays, la droite sénatoriale qui bloque la révision constitutionnelle est irresponsable», a écrit le patron des députés socialistes, qui avait bataillé pour l'adoption à l'Assemblée de la déchéance de nationalité.
Ce commentaire, posté parmi une série de tweets, a provoqué la consternation du président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau. «Pitoyable réaction de Bruno Le Roux qui reproche au Sénat de respecter les engagements de Hollande à Versailles», a tweeté le sénateur de Vendée. Le député (LR) de la Manche Philippe Gosselin a lui aussi relevé l'indélicatesse du président du groupe socialiste à l'Assemblée: «Et Bruno Le Roux, patron du PS à l'Assemblée, ose la meilleure récup de la matinée. Quelle indécence!» À gauche également, les réactions indignées se multiplient: «Bruno Le Roux, je suis bloqué à la gare du midi à Bruxelles, les Belges sont sidérés, alors vraiment, tais-toi», a ainsi lancé le député européen socialiste Guillaume Balas.
Le député de Seine Saint-Denis a déclaré à la presse ne pas avoir eu connaissance des attentats de Bruxelles au moment de ce tweet. Il se dédouane de toute «récupération quand il y a dans la même journée un débat important pour les Français». Sur le fond, Bruno Le Roux maintient ses propos: «À la lumière de ces attentats, j'ai dit ma solidarité, ma compassion, mais je n'enlève rien a la responsabilité qui doit être la nôtre. La primaire de la droite et les jeux qui se jouent au Sénat ne sont pas à la hauteur de ce qu'attendent les Français et des responsabilités que nous devons avoir pour protéger notre pays», a-t-il assuré devant l'Assemblée.
Au FN aussi
Le patron des députés socialistes n'est pas le seul responsable politique à profiter des actes terroristes dans la capitale belge pour nourrir la polémique. L'extrême droite, échaudée par la campagne gouvernementale antiraciste «#TousUnisContrelaHaine», s'est à nouveau interrogée sur la pertinence d'une telle initiative alors que la menace terroriste explose. «Les trois millions d'euros de la grotesque campagne #TousUnisContreLaHaine n'auraient-ils pas été plus utiles dans la lutte contre le terrorisme?», demande le maire de Fréjus (FN) David Rachline. Même son de cloche chez Nadine Morano, eurodéputée LR, qui a tweeté quelques minutes après l'annonce des attentats. Expert dans l'art de la provocation, le maire de Béziers apparenté FN Robert Ménard s'est lui aussi fendu d'un message contre la campagne gouvernementale, jugeant qu'il y avait «peu de chance que (l'attentat) soit l'œuvre de militants néo nazis».
Louis Nadau
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Moyen-Orient : quatre traducteurs de la Bible assassinés
Wycliffe Associates d’Orlando (Floride), une organisation protestante étatsunienne membre de Evangelical Press Association, et dont la mission consiste a « accélérer la traduction de la Bible » en différentes langues en recourant à des traducteurs locaux et notamment dans des pays où la conversion au christianisme et punie de mort, a fait savoir que l’un de ses bureaux de traduction situé dans un pays du Moyen-Orient qui n’est pas été précisé, a été pris d’assaut par des hommes armés. Le responsable du bureau de traduction et trois autres traducteurs présents sur les lieux ont été assassinés : les deux premiers par armes à feu et les deux autres par tabassage. En outre, les assaillants ont détruit tout le matériel et la documentation de ce bureau sauf, est-il précisé, « le disque dur de l’ordinateur contenant des projets de traduction en huit langues ».
12:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
La prévention de la radicalisation en discussion avec l’islam de France
« L'instance de dialogue avec l'islam de France » entre le gouvernement et les représentants du culte musulman, à l'initiative du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve était de retour pour sa deuxième édition. Après les attentats du 13 novembre 2015, l'objectif de cette rencontre portait sur la prévention de la radicalisation. Au programme, quatre ateliers sur la prévention et la radicalisation en prison, sur les discours pour prévenir la radicalisation, sur les jeunes acteurs de cette prévention et sur la mobilisation dans les territoires.
Comment lutter contre la radicalisation et promouvoir un islam fort ? Ces questions étaient au cœur de cette instance de dialogue avec l'islam de France.
« C’est une radicalisation par rapport à l’islam, donc, nous, musulmans, nous avons quelque chose à dire sur cette question-là, en étant vigilants, en surveillant nos lieux de culte, en surveillant qui les anime, et d’où viennent les sources de la radicalisation », a souligné Dalil Boubakeur, recteur de la Grande mosquée de Paris.
S'agissant de la prévention de la radicalisation dans les prisons, il faut redoubler de vigilance a souligné l'aumônier Mohamed Loueslati : « Ça passe par le travail des surveillants, le travail des psychologues, le travail de l’administration, mais aussi, et beaucoup, par l’aumônier. C’est lui qui va déconstruire le raisonnement théologique de certains détenus, c’est lui qui va protéger la grande masse des détenus qui sont, eux, innocents. Ils ne cherchent pas à tomber dans le radicalisme ou dans la violence et là, on nous donne des moyens pour intervenir et il faut poursuivre ce travail ».
Aujourd’hui, près de 2000 personnes sont impliquées dans les filières jihadistes, a rappelé le ministère de l'Intérieur.
Miguel Medina
12:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Royaume-Uni durcit sa législation contre l’immigration
A partir du 6 avril prochain, le Royaume-Uni durcit un peu plus ses conditions d’immigration. 35 000 livres par an brut, soit environ 44 000 euros, c’est le salaire annuel que les travailleurs qualifiés non européens devront gagner s’ils veulent obtenir la résidence permanente, après cinq ans passés dans l'île. Sachant que le salaire moyen national est de 20 800 livres soit 26 000 euros, le but du gouvernement est clair : réduire l’immigration, mais l’efficacité de cette loi est déjà remise en cause.
Marie Billon
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Hongrie : le refus de l'immigration
Hongrie : le refus de l'immigration
En Hongrie, malgré la baisse démographique, les autorités et la majorité de la population ne souhaitent pas avoir recours à l'immigration.
La Hongrie perd des habitants chaque année. Pourtant, à l'inverse des pays d'Europe occidentale, elle ne voit pas en l'immigration une opportunité. Et s’il se dépeuple, le pays met les grands moyens : 32 000 euros cash pour les familles, à condition de faire construire un logement neuf et d'avoir trois enfants. Minea Tengyer va toucher le pactole et c'est une aide de plus, car avec trois enfants elle touche déjà une allocation et des réductions d'impôts. Tout est fait pour l'inciter à agrandir sa famille. "Cela m'a beaucoup aidé. Je pense que s'il n'y avait pas eu toutes ses allocations, je n'aurais pas eu mes enfants si vite", affirme-t-elle.
"Sauvegarder les valeurs hongroises"
Viktor Orban, le Premier ministre conservateur a lancé cette politique très généreuse, pour qu'enfin, il y ait plus de naissance que de décès, car chaque année, la Hongrie perd plus de 30 000 habitants. Et pas question d'avoir recours à l'immigration, comme l'explique la ministre de la Famille. "L'immigration n'est pas une solution au défi démographique. On essaie de sauvegarder nos caractéristiques et nos valeurs hongroises", assure Katalin Novak. Un discours qui fait mouche notamment auprès de l'électorat le plus âgé.
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A Sevran, les derniers jours de la mosquée controversée
D’un côté de la rue, des enfants jouent dans la cour de récréation de l’école Saint-Exupéry. De l’autre, des policiers municipaux et des agents de la ville de Sevran ont l’œil sur des ouvriers en train de murer des locaux vides du centre commercial Charcot. Sous le regard incompréhensif d’un riverain : «On va aller où maintenant ?» lance cet homme étonné par ce chantier surprise.
Un chantier qui va permettre, sujet sensible, de fermer la contestée mosquée Tawhid, autrement surnommée mosquée des Radars, voire «mosquée Daech» par ses détracteurs.
Parmi ces derniers, les parents de Quentin Roy, jeune Français mort en Syrie en janvier 2016. Ils ont même publiquement accusé le maire Stéphane Gatignon (UDE) d’avoir fermé les yeux sur cette salle de prière qu’ils soupçonnent d’être une base arrière pour les recruteurs islamistes.
«On mure les locaux dont on est propriétaire en attendant le rachat des derniers lots, explique Stéphane Gatignon. A terme, nous comptons démolir le centre.» L’élu espérait réaliser cette démolition fin 2015 dans le cadre d’un vaste chantier de reconstruction du centre commercial. «On travaille main dans la main avec Sevran», aussi bien pour la rénovation urbaine que contre la radicalisation, précise Alain Bucquet, le sous-préfet du Raincy.
Cours d’arabe aux femmes et aux enfants
D’ici à mercredi, six locaux seront murés, dont cette salle de prière que plusieurs jeunes de Sevran ont fréquentée avant leur départ en Syrie. C’était en 2014, l’année où les locaux ont changé d’occupants, relate le propriétaire des lieux, Dhaou Meskine (lire ci-contre).
«Les anciens locataires sont partis sans préavis et m’ont dit que des jeunes reprenaient les lieux, se souvient-il. Ils m’ont dit qu’ils avaient de bonnes relations avec la mairie.» Il affirme avoir récupéré à l’été 2015 les clés auprès de ces «jeunes» avec qui il est resté en contact.
Et ces «jeunes» ne sont pas partis bien loin : leur association a investi les locaux contigus... qui appartiennent à la mairie, «pour donner des cours d’arabe aux enfants et aux femmes, et prier cinq fois par jour. On reçoit près de 200 personnes», indique un représentant de cette association.
Ce père de famille de 33 ans qui se fait appeler Abdul Hakim est restaurateur. Il admet assurer des prêches de temps en temps. Il ne serre pas la main aux femmes et convient qu’il a une pratique rigoriste de l’islam mais dément faire la promotion de Daech même s’il a été assigné à résidence pendant trois mois.
«Vous pouvez dire que je suis radical si vous voulez», répond-il, sans se sentir responsable des départs en Syrie des fidèles passés par sa mosquée : «Quentin et ses amis allaient aussi dans d’autres mosquées. Quentin, on l’a vu seulement pendant trois mois, comment peut-on nous accuser d’être à l’origine de son départ ? On nous reproche une quinzaine de départs de djihadistes, mais on n’a pas subi de perquisition, ni à la salle, ni chez moi...»
Il ne pense pas non plus qu’Ilyes, parfois présenté comme un recruteur, ait pu jouer ce rôle auprès de Quentin, qui «avait une connaissance théologique supérieure». «On croyait que Quentin voulait partir en Egypte pour approfondir ses connaissances. Pas en Syrie...»
Désormais, les jours de sa mosquée sont comptés. Mercredi, il faudra avoir vidé les lieux.
Carole Sterlé
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Rien ne va plus entre l’association de musulmans et Champigny
Dans l’esprit de l’association des musulmans de Champigny (AMC), ce devait être le débat de l’ouverture, de la laïcité.
Du côté de la mairie, on n’apprécie guère d’être associé à une rencontre à laquelle la commune n’est nullement partie prenante. Une «différence de vision » qui a éclaté au grand jour en fin de semaine dernière quand Dominique Adenot maire (PCF) de Champigny a «placardé » sur le site Internet de la ville un communiqué dénonçant l’utilisation du logo de la ville «sans accord de la municipalité alors même que la ville n’est pas organisatrice de ce débat ». «Nous avons demandé à l’association qu’elle retire immédiatement le sigle de la ville, insiste le maire, mais certains exemplaires ont néanmoins été diffusés ce qui est de nature à entretenir la confusion. Nous affirmons que le contenu et la teneur des débats n’engagent que l’association, en aucun cas la commune ». Et Dominique Adenot d’ajouter : «cela interroge sur des formes de prosélytisme et de provocations auxquels nous ne voulons pas prêter le flanc ».
Une petite phrase qui a le don d’irriter l’Imam Yassin de la mosquée de la rue Eugène-Varlin qui abrite également l’école «L’olivier des enfants », Khalid et Fahrat, membres du Pôle Citoyenneté de l’AMC. «Quand je me suis renseigné en mairie et auprès d’autres associations, se souvient Fahrat, on m’a dit que l’on mettait le logo de la ville quand elle prêtait une salle. Ce n’est qu’après que la ville nous a contactés pour exiger que l’on retire le logo. J’ai donc récupéré les affiches distribuées pour en remettre d’autres sans le logo ». «Cette phrase est une verrue dans le communiqué, insiste Khalid. Alors que nous cherchons à organiser des rencontres œcuméniques, on nous accuse d’être prosélytes ».
Des échanges acerbes entre les deux parties qui interviennent peu après le conseil municipal au cours duquel il a déjà été question de cette association. Quand Laurent Jeanne, conseiller municipal (LR-UDI-MoDem) a interpellé le maire au sujet de l’extension de l’école «L’Olivier des enfants » école gérée par l’AMC qui dispense la méthode Montessori (proposant une pédagogie qui s’adapte aux besoins des enfants). «Nous nous interrogeons sur cette extension, questionne l’élu, d’autant que des hommes adultes fréquentent cette école entre 17 et 23 heures ! ». Une interrogation que l’AMC balaie bien vite : «Quand nous avons acheté le pavillon, nous y avons ouvert le lieu de prières. Ce n’est qu’après, sur la demande des fidèles, que nous avons ouvert l’école. Les hommes pourraient aussi être aperçus à 6 h 30 le matin, à l’heure de la première prière ». Et si la question de l’extension a été posée au conseil, c’est que l’AMC a trouvé un pavillon sur un grand terrain, à deux pas de leur localisation actuelle, où pourraient s’ouvrir une mosquée plus spacieuse et une école pouvant accueillir jusqu’à 400 enfants (contre 80 aujourd’hui).
«Nous ne déciderons pas sous le forcing, argumente Dominique Adenot. La mosquée du Bois l’Abbé s’est faite en concertation, nous aurions souhaité que le projet de ce quartier profite aussi d’un dialogue constructif. Nous serons extrêmement vigilants sur cette demande d’extension ». La semaine dernière, association et mairie devaient se réunir pour en débattre. Le rendez-vous aurait été reporté à la fin du mois.
Fabienne Huger
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2 millions d'étrangers sont arrivés en Allemagne, l'an passé
Si on prend en compte les entrées et les sorties, le pays le plus peuplé d'Europe comptait, fin 2015, 1,14 millions d'étrangers en plus sur son sol. Ce record a un coût pour les finances publiques mais il va aussi faire grossir la population active en soutenant la consommation.
C'est quasiment l'équivalent de la totalité de la population de Paris intra-muros. L'an dernier pas moins de 2 millions d'étrangers ont rejoint l'Allemagne, soit environ 2,4% de la population, selon des premières données de l'agence des statistiques allemandes Destatis.
Certes, dans le même temps, l'Allemagne a également enregistré 860.000 sorties d'étrangers. Ce qui fait que le solde migratoire des non-nationaux (la différence entre les entrées et sorties d'étrangers) s'est élevé à 1,14 million de personnes. Ce dernier chiffre a augmenté de 49% par rapport à 2014 où il se limitait à 766.000 personnes.
Même si Destatis ne donnera que dans deux semaines le détail des pays d'origine, ce résultat s'explique avant tout par la crise des réfugiés qui connaît le pays depuis environ un an et demi. Destatis le note d'ailleurs dans son communiqué: "jusqu'en 2014 le développement de l'immigration s'expliquait par les flux de migrants provenant d'autres les pays de l'Union européenne, avec une forte proportion de séjours temporaires". Mais "désormais ce phénomène est éclipsé par une immigration due aux demandeurs d'asile", souligne-t-elle.
Deux fois plus d'étrangers en Allemagne qu'en France
Le nombre d'étrangers vivant en Allemagne a ainsi atteint un niveau sans précédent dans l'histoire du pays: 9,11 millions contre 8,15 millions en 2014, soit 11% de la population totale. À titre de comparaison, en France, ce taux était de 6,4% en France (pour 4,2 millions d'étrangers) en 2014, selon l'Insee.
La gestion de la crise des migrants est un sujet qui a valu à Angela Merkel de faire l'objet de nombreuses et virulentes critiques. La chancelière allemande a ouvert grande la porte aux demandeurs d'asile en 2015 et doit désormais faire face aux injonctions d'adversaires qui lui demandent de revenir sur sa décision. Dans son propre camp certains l'accusent d'être à l'origine de la percée de l'AfD (Alternative für Deutschland, extrême-droite) aux élections régionales.
Et la semaine dernière Pierre Gattaz, le président du Medef, et son homologue allemand Ulrich Grillo ont publié une tribune commune dans laquelle ils appelaient les gouvernements français et allemand à réduire les flux des réfugiés.
Un impact sur la consommation
Il faut néanmoins savoir que ces arrivées massives de réfugiés ne sont pas sans avantage économique pour l'Allemagne. Elles permettent notamment de compenser la baisse de la population active outre-Rhin. Avec la faible natalité allemande (1,47 enfant par femme contre 1,96 en France en 2015), le nombre de personnes actives sur le marché du travail allemand diminue chaque année de 190.000 à 215.000 selon Destatis. Avec cet afflux de réfugiés, la population active a au contraire progressé de 70.000 personnes en 2015 et devrait encore augmenter de 240.000 en 2016 (en supposant qu'un 1 million de réfugiés arrivent en Allemagne).
Selon l'Insee, qui s'est penché sur ce sujet dans une récente étude, "l'augmentation de l'emploi serait suffisante pour compenser cette hausse de la population active et le taux de chômage serait stable".
Certes, accueillir tous ces réfugiés a un coût. Les instituts de conjoncture allemands tablent sur une fourchette de 14-15 milliards d'euros pour 2016. Mais les dépenses publiques engagés génèrent aussi un important surplus de consommation: 0,2% du PIB en 2015, soit une part non négligeable de la croissance (1,7% l'an passé).
J.M.
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Calais: 3 mois de prison avec sursis pour l'organisation d'une manifestation interdite
Un proche d'extrême droite a été condamné ce lundi à trois mois de prison avec sursis, pour avoir organisé une manifestation initialement interdite en février à Calais, selon une information communiquée par le parquet de Boulogne-sur-Mer.
Willy Destierdt, 59 ans, ancien de la Légion étrangère (1977-1980), a été "condamné à trois mois de prison avec sursis avec une mise à l'épreuve de deux ans avec obligation de travail et d'accomplir un stage de citoyenneté", a affirmé le parquet.
Condamné à six reprises auparavant
Absent à son procès, l'intéressé a également écopé de l'interdiction de se rendre dans la région Hauts-de-France au cours des deux années à venir.
Condamné à six reprises pour port d'arme, dégradation de biens, provocation à la haine ou encore violence avec menace, Willy Destierdt était poursuivi cette fois pour "participation sans arme à un attroupement après sommation de se disperser" et "organisation d'une manifestation interdite sur la voie publique".
A.-F. Lespiaut avec AFP
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Législatives : l’implantation locale, maillon faible du FN
Le parti de Marine Le Pen a moins progressé ce week-end que lors des autres législatives partielles.
Carton plein pour la droite lors des trois législatives partielles du dernier week-end dans les Yvelines, l’Aisne et le Nord, avec les élections des Républicains Pascal Thévenot, Julien Dive et Vincent Ledoux (qui succèdent à Valérie Pécresse, Xavier Bertrand et Gérald Darmanin). Avec des écarts de voix impressionnants dans ces circonscriptions certes acquises à la droite. Reste que dans les deux duels entre LR et le Front national - dans l’Aisne et le Nord -, le parti d’extrême droite a progressé entre les deux tours.
Duel face à la droite, la plus difficile des configurations
Dans un contexte de forte abstention et alors que l’écart du premier tour face aux candidats des Républicains ne laissait que peu de doute sur l’issue du second, la formation de Marine Le Pen a gagné 6,8 points entre les deux tours (1.005 voix) dans le Nord et 10,1 points dans l’Aisne (plus de 2.000 voix). Cela confirme la dynamique du FN et sa capacité à mobiliser, malgré l’abstention et malgré l’écueil que constitue pour lui un duel avec la droite.
Le Front National a cependant moins progressé que lors des précédentes législatives partielles pour lesquelles il s’était aussi retrouvé en duel face à la droite (dans l’Oise, le Lot-et-Garonne, le Nord et l’Aube) et avait alors réussi un bond de 15 points en moyenne entre les deux tours. Lors des départementales, en duel face à la droite, le FN avait aussi amélioré ses scores, mais dans une moindre mesure, avec une moyenne de progression de 5,3 points, indique Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l’Ifop.
« La dynamique n’est pas cassée »
« La dynamique n'est pas cassée, loin s’en faut, notamment dans ces départements-là. Mais elle est freinée. Les élections régionales ici ont peut-être déstabilisé et démobilisé l’électorat qui s’interroge sur la capacité du FN à gagner », explique Jérôme Fourquet, ajoutant que pour les élections départementales, le facteur qui avait été essentiel et avait freiné le FN entre les deux tours était l’implantation locale.
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard pour lui si face au candidat LR Vincent Ledoux, maire de Roncq et vice-président de la Métropole Européenne de Lille, très implanté localement donc, le FN progresse moins que dans l’Aisne face à Julien Dive (LR), maire d’Itancourt.
Isabelle Ficek
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Sleurs lance une campagne qui encourage l’embauche de travailleurs issus de l’immigration
La secrétaire d’État à l’Égalité des chances et à la Lutte contre la pauvreté Elke Sleurs a lancé lundi une nouvelle campagne qui encourage les employeurs à engager des travailleurs compétents issus de l’immigration. Cette campagne, intitulée « Un bon travailleur est un bon travailleur », a été mise en place en collaboration avec les ASBL Orbit et Pax Christi Wallonie-Bruxelles. L’initiative prévoit entre autres une journée de consultance gratuite offerte aux PME qui souhaitent améliorer leurs procédures de recrutement. Un environnement de travail prônant la diversité commence par une bonne procédure de recrutement, estiment Elke Sleurs et les deux organisations à l’origine de la campagne. « Le contenu et la formulation des offres d’emploi, les canaux par lesquels ces offres d’emploi sont diffusées et le premier contact entre l’entreprise et le candidat sont autant de filtres qui ont, souvent inconsciemment, comme effet que les demandeurs d’emploi issus de l’immigration ont moins de chances d’être embauchés », semble-t-il.
D’après la secrétaire d’État à l’Égalité des chances, 75% des PME ne disposeraient pas d’un service de RH bien développé. « C’est la raison pour laquelle elles n’ont pas vraiment le temps d’examiner de plus près leurs procédures de recrutement en vue de les optimiser. »
Pour remédier à cette lacune, un jour de consultance gratuit sera offert aux PME et aux organisations d’économie sociale par le biais de la campagne « Un bon travailleur est un bon travailleur ». « Nous créons ainsi une situation gagnant-gagnant pour les personnes issues de l’immigration et pour les entreprises », explique Elke Sleurs.
Thomas Peeters de l’ASBL Orbit est content que le projet puisse compter sur le soutien de la secrétaire d’État. « Lorsque le monde du travail embrasse la diversité, les entreprises et la société toute entière en profitent. »
D’autant plus que l’écart sur le marché de l’emploi reste important: en Belgique, en 2014, 68% des Belges en âge de travailler (20-64 ans) avaient un emploi contre 40% des citoyens non-UE, selon des statistiques citées par Elke Sleurs dans un communiqué.
00:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
Franchir le Rubicon…
Après quatre mois de cavale c’est à quelques encablures de l’appartement de ses parents, dans « son quartier » (très pluriel) de Molenbeek que la présumée cheville ouvrière des attentats du 13 novembre, Salah Abdeslam, a finalement été interpellé vendredi. Une arrestation tardive qui alimente les critiques sur l’efficacité des services de renseignements et de sécurité intérieure belges. Beaucoup s’interrogent aussi sur les complicités, les solidarités communautaires qui ont permis au terroriste le plus recherché d’Europe d’échapper longtemps à la police. Le gouvernement turc a également mis en cause l’Etat Islamique dans le nouvel attentat suicide qui a tué samedi à Istanbul deux Israélo-Américains, un Israélien, un Iranien et blessé 39 personnes, dont 24 touristes étrangers. La multiplication des attentats attribuées à l’EI en Turquie, alors même qu’Ankara, qui a rejoint officiellement la coalition anti Daech cet été, a longtemps soutenu les islamistes pour abattre le régime laïque syrien, a d’ores et déjà de lourdes répercussions économiques. La saison touristique s’annonce déjà catastrophique.
Autre sujet d’inquiétude, la réactivation du sanglant conflit kurde, du cycle des attentats du PKK (extrême gauche kurde) auxquels répond une féroce répression militaire, menace grandement la stabilité de la Turquie. Les coups portés par les djihadistes sur le sol turc prouve une nouvelle fois qu’on ne joue pas impunément avec le golem islamiste que certains pensaient pouvoir manipuler et contrôler aisément. Les Européens constatent eux que malgré l’accord scellé entre Ankara et l’UE sur les « migrants », l’invasion continue.
Ledit accord, qui entrait en application hier dimanche, octroie à la Turquie une aide financière cumulée de six milliards d’euros, la libéralisation des visas pour les citoyens turcs et une ouverture accélérée de nouveaux chapitres d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. En contrepartie il doit permettre le renvoi en Turquie des immigrés débarquant en Grèce depuis les côtes turques. Mais aussi l’engagement du gouvernement de Recep Tayip Erdogan, de tout faire pour empêcher le débarquement sur le rivage européen des « réfugiés », Maghrébins, Syriens, Erythréens, Somaliens, Soudanais, Afghans, Pakistanais, Irakiens et autres Sri Lankais, sachant que plusieurs dizaines de milliers d’entre eux, désireux de gagner le nord de l’Europe, sont déjà hébergés sur le sol grec. Or une douzaine de bateaux surchargés d’immigrés ont débarqué ce dimanche dans l’île grecque de Lesbos.
Les doutes sur la capacité, voire la volonté de Bruxelles et d’Ankara de stopper ce tsunami migratoire sont partagés par de très nombreux Européens et Français, à commencer par les électeurs du Front National. L’Express expliquait pour sa part hier sur son site, à la lumière de la percée électorale aux élections régionales la semaine dernière d’Alternative pour l’Allemagne (Alternativ für Deutschland, AFD) en quoi « l’AfD est bien un FN allemand. »
Une assimilation rejetée par la co-présidente de l’AfD Frauke Petry, utilisant peu ou prou les mêmes arguments que les dirigeants de UKIP pour se démarquer du FN : »Nous n’avons aucun contact avec le Front national. C’est un parti socialiste ancré à gauche et proche de l’extrême-droite. Alors que nous sommes un parti libéral-conservateur … Le fait que dans la période actuelle, des partis apparaissent en Europe avec des positions euro-critiques communes pour lutter contre les politiques catastrophiques de nos gouvernements, ce n’est pas étonnant. »,
Pourtant affirme ce même article, « les deux partis présentent l’euro et l’Europe comme des carcans économiques et politiques, symboles de la collusion des élites politiques et financières. L’AfD et le FN veulent donc abandonner la monnaie unique et renégocier les traités européens. » « L’analyse rapide des programmes, des stratégies et du profil des adhérents révèlent peu de différences, hormis sur le chapitre économique », l’AfD campant sur une ligne plus libérale.
Tous les analystes soulignent que c’est bien le rejet de l’immigration massive qui explique principalement la montée en puissance des mouvements nationaux, patriotiques, l’Europe de Bruxelles étant aussi perçue comme une entité défendant bien mal l’identité européenne.
C’est pourquoi, la ligne de partage politique reste plus que jamais entre d’un côté les défenseurs des identités et des souverainetés nationales, de l’Europe des patries et de l’autre les dirigeants des partis qui, vaille que vaille, défendent le projet euromondialiste.
C’est-à-dire note Bruno Gollnisch, ceux qui tentent de faire croire aux Français victimes du l‘idéologie sans-frontiériste dans tous les domaines, à nos six millions de chômeurs et huit millions de pauvres, que leur politique inféodée à Bruxelles fera demain ce qu’elle n’a pas su, pas pu, ou pas voulu faire hier.
Nos compatriotes doivent impérativement en avoir conscience. Nous pensons notamment à ceux qui renoncent (pour l’instant?) à utiliser l’arme du vote pour reprendre la maîtrise de leur destin. Hier, les deux candidats LR en lice au second tour dans la 10e circonscription du Nord et dans l’Aisne ont été réélus respectivement face aux frontistes Virgninie Rosez et Sylvie Saillard-Meunier avec 67,92% et 61,14% des suffrages. le PS avait appelé à voter pour le parti de Nicolas Sarkozy. Pour autant, seulement un électeur sur cinq dans le Nord et un sur trois dans l’Aisne se sont déplacés pour voter.
Sans sursaut dans les urnes rien ne sera possible, et il faudra aussi que les patriotes sincères, les personnalités, les élus présents dans des partis dont ils réprouvent les évolutions, aient le courage de rompre avec le petit jeu politicien, de franchir le Rubicon, de rejoindre l’opposition nationale. La campagne présidentielle qui s’annonce doit permettre cette clarification, il en va du salut de la France.
Bruno Gollnisch
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Combrit (29). Des migrants imposés et attendus fin mars
Le Finistère n’en finit pas d’accueillir des « migrants » : après Fouesnant, Kerlaz, Pleyber Christ, c’est à Combrit, à proximité de Fouesnant d’ailleurs, que certains sont attendus en fin de semaine.
La petite commune de 3800 habitants n’a – comme c’est désormais le cas partout – pas été consultée sur l’accueil de ces musulmans d’Afrique Noire (Erythrée).
L’information de leur venue nous a été confirmée directement par un employé de la municipalité de Combrit, une municipalité qui se félicite de cet accueil au sein des bâtiments de l’école publique du village (il y a également une école privée dans la commune ).
« Ils ne seront sans doute pas nombreux, il faut être solidaire » nous explique un habitant, joint par téléphone, qui n’était pas au courant de leur arrivée mais qui s’en félicite. « Mais qu’est-ce qu’ils ont, les Bretons, à vouloir à tout prix accueillir des immigrés, sans arrêt ? » s »énerve Jean-Paul, un Lyonnais qui possède une maison secondaire dans la région de Bénodet – à côté de Combrit. « On voit bien qu’ils ne savent pas ce que c’est le « vivre ensemble » imposé. Demain, vos grandes villes vont devenir comme Lyon, comme Paris ou Marseille si ça continue comme cela. Et ils le regretteront . Ils pourront remercier la presse qui les aura bien rééduqué ».
L’État a manifestement décidé que la Bretagne – qui était jusqu’ici plus préservée que d’autres régions d’une présence immigrée parfois conflictuelle dans les grandes métropoles françaises – devait devenir une terre d’immigration. Il est vrai qu’il est d’ailleurs aidé parfaitement dans sa tâche par tout un réseau politique et associatif subventionné ou bien simplement « solidaire des autres » et idéologiquement engagé, qui travaille avec acharnement au changement de visage de la région.
Dernier exemple en date à Vern Sur Seiche, où les élus socialistes ont voté la mise en berne du drapeau européen samedi 19 mars pour protester contre la politique migratoire en France et en Europe jugée….trop ferme.
Seul Emeric Salmon, conseiller régional FN, accompagné de sympathisants, s’est levé et a pris la parole afin de faire part de son opposition à cette décision symbolique. L’élu en a profité pour réclamer la préférence nationale pour les Français.
Si les réseaux sociaux semblent largement témoigner d’une hostilité à l’immigration et d’une colère contre élus et militants qui l’organisent, sur le terrain, tout laisse à penser que les Bretons, dans leur ensemble, sont très largement favorables à toujours plus d’immigration.
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lundi, 21 mars 2016
Vendredi 22 avril : Renaud Camus à Cavaillon
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Alain de Benoist : Évoquer la « mixité sociale » pour ne pas parler de « mixité ethnique »
Le gouvernement a récemment déclaré vouloir mettre en œuvre un ambitieux programme de « mixité sociale ». Il s’agit, notamment, d’imposer un quota de « logements sociaux » dans toutes les agglomérations. Mais ne s’agit-il pas, surtout, de rendre « invisibles » des populations qui attirent un peu trop les regards ?
La « mixité sociale » dont on nous rebat les oreilles depuis qu’elle est devenue le maître mot des politiques urbaines n’est évidemment qu’un euphémisme pour parler de mixité ethnique. Il s’agit de répartir la population d’origine immigrée pour éviter qu’elle ne se concentre dans certains quartiers (assimilés à des « ghettos »), et de tenter de faire cohabiter un peu partout des gens d’origine différente. En visant à une répartition « plus équilibrée » des populations, la mixité favoriserait la « cohésion sociale ». Ce discours incantatoire, d’autant plus fort qu’il se place dans une perspective universaliste et égalitariste, se heurte en réalité à deux obstacles principaux.
La « concentration », tout d’abord, est-elle mauvaise en soi ? Elle répond, en fait, à un désir d’entre-soi commun à toutes les populations humaines : qui se ressemble s’assemble. Autrefois, il n’y avait aucune mixité sociale : les riches vivaient dans les quartiers riches, les ouvriers dans les quartiers ouvriers, et personne ne s’en plaignait. C’est même le démantèlement des quartiers ouvriers qui a entraîné l’effondrement de la culture ouvrière. Aujourd’hui, les Maliens qui se sont regroupés à Montreuil l’ont fait pour se retrouver entre eux, et n’ont nulle envie d’aller ailleurs. Les catégories supérieures, même sans avoir à s’enfermer dans des « gated communities » (ensembles résidentiels sécurisés), ont déjà les moyens de pratiquer l’évitement résidentiel et scolaire. Les classes populaires, quant à elles, sont avant tout désireuses de ne pas devenir minoritaires dans leurs quartiers. La demande du « droit à la ville » n’est pas une demande de vivre dans un quartier hétérogène, mais la demande de pouvoir choisir librement son lieu de vie. La solidarité redistributive ne passe pas nécessairement par un mélange social imposé.
Toutes les études empiriques dont on dispose montrent, par ailleurs, que dans les quartiers où règne la « mixité sociale » règnent aussi des formes de cloisonnement et de mise à distance, voire de séparatisme, qui reflètent une contradiction profonde entre la valorisation de la mixité et la réalité des modes de vie. Il en résulte, non pas une cohabitation harmonieuse et une résorption des inégalités ou des tensions, mais au contraire un regain de la compétition que se livrent les groupes sociaux pour l’accès aux ressources urbaines. L’erreur est, ici, de croire que la proximité spatiale entraîne automatiquement la proximité sociale. Au lieu de favoriser la production d’un espace commun, la dispersion des populations gênantes peut aussi détruire le lien social, exacerber les marquages et déstabiliser les sociabilités existantes.
On peut aussi se demander si le débat sur la « mixité sociale » ne détourne pas l’attention d’autres formes de paupérisation ou d’exclusion résultant de l’éviction des populations les plus fragiles de leurs zones d’habitation traditionnelles…
Les classes populaires ont, en effet, été doublement expulsées de leur habitat traditionnel, qu’il s’agisse des centres-villes du fait d’une « gentrification » qui a rapidement transformé les paysages urbains au bénéfice des classes aisées et des « bobos », ou des banlieues, que l’arrivée massive des populations immigrées les a poussées à quitter pour s’installer dans les « périphéries », ce qui les condamne le plus souvent à une exclusion culturelle de fait (dont le vote en faveur du FN est l’une des conséquences). Depuis les années 1980, les quartiers de logements sociaux des grandes villes se sont de facto spécialisés dans l’accueil des populations immigrées, avec comme résultat que les non-immigrés tendent désormais à s’exclure de la demande de logements sociaux.
À une époque où près de 90 % des Français vivent dans des villes, cela pose le problème plus général de ce qu’elles doivent devenir ?
Depuis la fin du XIXe siècle, l’évolution de l’urbanisme a étroitement suivi celle du capitalisme (le capital a besoin de s’urbaniser pour mieux se reproduire, rappelait Henri Lefebvre). On est passé successivement du modèle de la ville-atelier, caractéristique de l’ère industrielle, qui existe avant tout comme concentration d’ateliers de production, à la « ville keynésienne » orientée vers la demande, c’est-à-dire fondamentalement dédiée à la consommation et qui va de pair avec l’exode rural (les centres-villes se tertiarisent, l’État investit massivement dans le transport et les logements, le dynamisme urbain se traduit par l’extension des banlieues et l’accession à la propriété privée immobilière), enfin à la « ville néolibérale » actuelle, orientée vers l’offre, qui s’étend à la proche périphérie (« péri-urbanisation »), favorise la circulation et la mobilité, cherche à attirer des entreprises, met l’accent sur les infrastructures favorisant l’innovation, privilégie l’industrie du divertissement, la création de « styles de vie », etc.
La France est marquée depuis des siècles par l’hypertrophie de la région parisienne. La tendance, aujourd’hui, consiste à miser sur le développement d’un nombre très limité de grandes métropoles régionales. Or, comme le fait observer l’urbaniste Pierre Le Vigan, ce n’est pas de mégapoles que la France a besoin, et moins encore d’un nouveau « Grand Paris », mais d’un réseau de villes moyennes (de 50.000 à 100.000 habitants) dont il faudrait renforcer la densité grâce à un urbanisme de proximité pour mettre fin à cette séparation grandissante des lieux de résidence, de loisir et de production qui a abouti à une « mise en morceaux de l’homme moderne ».
Entretien réalisé par Nicolas Gauthier
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