vendredi, 25 mars 2016
Terrorisme : grande manifestation le 2 avril
Grande manifestation européenne le 2 avril à Molenbeek : « Expulsons les islamistes ! »
En seulement un an, des attentats islamistes ont déjà tué près de 200 personnes sur le sol européen. Il est grand temps d'en finir avec les « je suis », les bougies et les marches blanches pour enfin sonner le signal de la Reconquête.
Le quartier de Molenbeek, à Bruxelles, apparaît comme un véritable vivier islamiste et la base logistique de nombreux terroristes. Si ce quartier n'est malheureusement pas le seul dans cette situation en Europe, il est un symbole de la guerre qui se joue non pas à Palmyre ou Mossoul, mais en nos murs.
Génération Identitaire appelle donc la jeunesse européenne à se rassembler sur la place communale de Molenbeek le samedi 2 avril à 15h avec un message simple et clair : à Molenbeek comme ailleurs
« Islamistes hors d'Europe ! »
20:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
djhadiste !
Al Ghanima : L’interpellé d’Argenteuil volait spécifiquement les non-musulmans pour financer le djihad
Cet ancien braqueur faisait partie d’une filière de recrutement de djihadistes en Belgique. Il est soupçonné d’avoir projeté un attentat en France.
Al Fa’ye et Al Ghanima
Al Ghanima est le butin que les musulmans gagnent pendant la guerre. Il s’agit des biens enlevés aux mécréants suite à une bataille et qui se distinguent de ceux que les musulmans obtiennent autrement (c’est-à-dire sans qu’il y ait combat et sans que l’armée musulmane ne livre bataille aux ennemis de l’Islam).
Dans le verset suivant Allah indique la manière de partager Al Ghanima. Ainsi Il dit que son cinquième revient à Lui et qu’il doit être dépensé dans la bonne voie de la religion et de façon à plaire au Seigneur. Quant aux quatre cinquièmes qui restent, ils reviennent aux combattants et doivent être partagées équitablement entre eux.
Allah le Très Haut dit : » Et sachez que, de tout butin que vous avez ramassé, le cinquième appartient à Allah, au messager, à ses proches parents, aux orphelins, aux pauvres, et aux voyageurs (en détresse) […] » (Sourate 8/Verset 41).
Quant au Fa’ye il s’agit là des bien que les musulmans ont obtenu des mécréants sans qu’il n’y ait eu de combat. Ceux-ci doivent être mis entièrement dans la trésorerie générale des musulmans et ne seront pas distribués entre les combattants mais dépensés pour la bienfaisance et dans l’intérêt commun.
Allah le Très Haut dit : » Le butin provenant [des biens] des habitants des cités, qu’Allah a accordé sans combat à Son Messager, appartient à Allah, au Messager, aux proches parents, aux orphelins, aux pauvres et au voyageur (en détresse), afin que cela ne circule pas parmi les seuls riches d’entre vous. » (Sourate 59/Verset 7).
20:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Champigny : le bras de fer continue entre la mairie et les musulmans
Le torchon continue de brûler entre l’association des musulmans de Champigny (AMC) et la mairie au sujet de l’extension de la mosquée et de l’école cultuelle de la rue Eugène-Varlin.
À l’origine d’une pétition lancée sur change.
Pour la mairie, il n’est pas question de stigmatiser qui que ce soit. « A Champigny, nous respectons tous les cultes, répond le maire PCF Dominique Adenot. Il est légitime que les Campinois musulmans puissent financer et construire un nouveau lieu de culte dans un espace concerté dans le bas de Champigny, comme cela s’est fait au Bois l’Abbé. Mais il faut que cela se fasse en concertation. Le forcing ou le fait accompli n’est pas la bonne méthode ». Quant à l’extension de l’école, là aussi, les positions du maire sont claires : « La commune ne s’impliquera pas dans un projet d’école confessionnelle qui ne serait pas sous contrat d’État. La ville est dans sa tâche pour coorganiser les écoles de la république. Les écoles privées ne relèvent que du droit privé, des financements privés et sous la responsabilité des parents qui choisissent d’y scolariser leurs enfants ».
20:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Turquie « laïque » va financer une mosquée en Roumanie
Voilà à quoi vont servir les milliards donnés par Merkel à ce pays christianophobe. Pendant que l'Europe subit des attentats islamistes, la Turquie ouvre des mosquées. Tout va bien.
On notera aussi le mensonge récurent de nos dirigeants prétendant que la Turquie est laïque alors qu'elle finance depuis fort longtemps des mosquées dans l'Europe entière.
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Le projet de grande mosquée financée par la Turquie à Bucarest est en bonne voie. Les autorités roumaines ont cédé un terrain pour la construction de ce qui doit être le plus grande édifice religieux musulman d’Europe, et, selon les mots du chef d’État turc lors de la visite de son homologue roumain, « la plus belle expression du dialogue entre nos deux pays ».
Les autorités roumaines ont offert un terrain au Muftyat, l’institution religieuse suprême du culte musulman en Roumanie, pour la construction d’une mosquée à Bucarest, a indiqué Recep Tayyip Erdogan mercredi, lors de la déclaration commune clôturant la visite officielle du Président roumain Klaus Iohannis en Turquie. Ce dernier a, pour sa part, a précisé que l’obtention des autorisations relevait de la mairie de la capitale roumaine. La construction de cette « méga-mosquée » par l’État turc, qui a provoqué un certain nombre de polémiques en Roumanie ces derniers temps, a été présentée par Recep Tayyip Erdogan.
20:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
Terrorisme : l'impitoyable charge de la presse tunisienne sur l'Europe
Après les attaques de mardi en Belgique, les médias francophones tunisiens n'ont pas hésité à accuser la stratégie européenne de lutte contre le terrorisme.
En une du Temps, Khaled Guezmir donne le ton, désignant, sinon le coupable des attentats en Belgique, du moins son complice : « Des décennies de laxisme au nom de la démocratie des droits de l'homme et du droit d'asile accordé généreusement aux supposées victimes des régimes de dictature orientale et autres. » Une parole qui fait écho à de nombreux propos tenus par des personnalités publiques, politiques ou intellectuelles. Les « droits-de-l'hommistes » sont devenus les suppôts du terrorisme pour une partie de la presse, de même que plusieurs ONG implantées à Tunis, Reporters dans frontières et Human Rights Watch notamment, qui ont déjà été la cible d'éditoriaux vindicatifs. Ainsi, lorsque dix députés se sont abstenus lors du vote de la loi antiterroriste le 25 juillet 2015, leurs visages se sont retrouvés placardés tels des criminels. Olfa Youssef, écrivain et universitaire spécialiste en linguistique, psychanalyse et islamologie, écrivait le 22 mars sur son mur Facebook, le premier média de Tunisie : « Ne remettez pas les terroristes à la justice, achevez-les avant. »
Les Européens accusés d'être minimalistes
Pour Le Quotidien, plus modéré, le sujet de une est consacré aux « chiffres effrayants » de l'abandon scolaire. En appel, « De Ben Guerdane à Bruxelles, la mondialisation de la terreur ». En page 4, Jalel Hamrouni estime que « les Européens ne semblent pas retenir la leçon des attaques terroristes qui ont secoué la capitale française ». Puis de préciser que les Européens se contentent de « dénoncer les attaques terroristes multiples qui secouent quasi quotidiennement les pays de la région ». Et de citer le président de la République tunisien qui juge qu'« il n'existe pas véritablement de stratégie sur le plan pratique ». BCE déplore, selon le journaliste, l'insuffisance des aides européennes et américaines. « La Tunisie est en train de se défendre toute seule pratiquement », selon les propos présidentiels accordés au Washington Post. Selon « un ancien diplomate et analyste politique, Abdallah Laâbidi », « toute la région du Proche-Orient est en ébullition à cause des conflits d'intérêts des puissances occidentales ». Il en appelle à « l'opinion publique européenne » afin qu'elle « se mobilise contre la politique de leurs gouvernements ». L'homme explique ensuite que les attentats de Bruxelles « seront exploités par l'extrême droite pour hausser le ton contre la présence arabo-musulmane en Europe ». Le # StopIslam était mardi soir en tête des tendances Twitter.
« Certains pays font comme si de rien n'était »
Du côté du quotidien d'État, La Presse de Tunisie, un édito et un article en page 4 signé Soufiane Ben Farhat. Ce dernier fustige « des États occidentaux et européens de premier plan (qui) épaulent les terroristes en Syrie, leur fournissant armes et soutiens logistiques ». Et de citer « les États-Unis d'Amérique, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne ». À l'instar du Quotidien, le journaliste estime que « la Tunisie a maintes fois sollicité le soutien actif de la communauté internationale dans sa lutte antiterroriste », mais que « certains pays font comme si de rien n'était ». Le 27 juillet 2015, Ben Farhat expliquait en une de La Presse que « les discours justificateurs, au nom des droits de l'homme, font florès ». Titré « N'en déplaise aux veules », le texte suggérait le cachot à tous ceux qui émettaient des réserves à l'encontre de la loi antiterroriste. Qui a été votée à une écrasante majorité.
Et finalement, un retour de la théorie complotiste
Le caricaturiste de La Presse de Tunisie, Lotfi Ben Sassi, fait dire à son personnage qu'« il n'y a qu'en Israël que l'humanité est à l'abri de Daech », reprenant la théorie complotiste, très en vogue dans les pays arabes, selon laquelle l'organisation djihadiste est une création mi-sioniste mi-yankee. Pour mémoire, la Tunisie fournit 5 500 djihadistes à l'État islamique, soit le plus gros contingent de « soldats du califat » en provenance d'un pays étranger, hors Syriens.
Benoît Delmas
20:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
« Diversité apaisée »
Le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé hier soir que le «Français» Reda K.; qui, selon France info, aurait été condamné par contumace à 10 ans de prison en Belgique pour appartenance à une filière envoyant des djihadistes en Syrie a été arrêté hier soir à Boulogne-Billancourt. Il était semble-t-il en train de préparer un attentat, le suspect étant en possession, selon ses propres déclarations affirme i-télé, «d’armes et d’explosifs». Plus de 75 «Français» en lien avec des activités terroristes ont été interpellés depuis le début de l’année sur notre territoire, débouchant sur 37 mises en examen et 28 incarcérations. La presse belge nous apprend pour sa part que le Premier ministre Charles Michel a refusé les démissions des ministres de l’Intérieur et de la Justice, Jan Jambon et Koen Geens. Ces derniers ont demandé à quitter leurs fonctions jeudi, après les accusations sur leur légèreté coupable dans leur lutte contre le terrorisme –voir notre article publié hier.Un terrorisme qui prospère à l’ombre de l’échec de l’assimilation et de son corollaire, l’immigration-invasion, laquelle ne saurait être remise en question par les propagandistes des sociétés ouvertes, plurielles et sans frontières. C’est ce modèle «européen », « bruxellois » qui était encore défendu hier soir par un BHL sur le plateau de l’émission de France 2 «Des paroles et des actes».
Cette incapacité à remettre en cause le dogme cosmopolite, autre signe de la fossilisation intellectuelle de nos vieilles élites, s’étale partout. Significativement, L’Express a publié ces dernières heures sur son site un article consacré à Schaerbeek, ville natale de Jacques Brel, devenue très largement une zone non européenne du « plat pays ». C’est dans cette commune, au nord de Bruxelles que vivaient les kamikazes qui on frappé le 22 mars. Pour autant, est-il écrit, «Schaerbeek refuse d’être comparée à Molenbeek. Habitants et élus soulignent sa diversité apaisée.» Diversité apaisée ? Cet avis n’est pas partagé par tous les habitants ni pas les policiers Belges…
Pour minorer les effets délétères de la trop forte concentration de populations étrangères en un même endroit, la solution choisie notamment en France par nos dirigeants n’est pas de donner un coup d’arrêt ferme à l’immigration massive, au regroupement familial. Non, la «solution» trouvée consiste à disperser cette immigration sur l’ensemble du territoire et notamment dans les zones rurales, les plus excentrées, pauvres, sinistrées par un chômage qui a encore battu un record historique en février, mais jusqu’alors alors préservées des joies de la diversité apaisée.
Notre ami Julien Sanchez, maire de Beaucaire (Gard), reste particulièrement actif dans sa dénonciation de cette politique irresponsable. Julien, qui vient d’obtenir au début du mois du tribunal correctionnel de Nîmes la condamnation de l’enseignante et militante antinationale Sylvie Polinière, pour l’avoir traité lui et son adjoint Stéphane Vidal de «membres d’un parti raciste et xénophobe», s’est rendu le 23 mars dans le village cévenol de Monoblet (Gard).
Accompagné de plusieurs militants et du secrétaire départemental FN Yoann Gillet, il entendait protester contre l’arrivée programmée par l’Etat de 22 migrants logés a proximité dans les locaux d’un futur Centre d’accueil et d’orientation. Au cours de conférence de presse qu’il a tenu, Julien Sanchez a posé clairement les termes de l’alternative qui se pose à nos compatriotes: « Il y a bientôt des élections présidentielle et législatives. Soit on vote pour ceux qui vont nous faire des mini-Calais partout en France, soit on vote pour ceux qui veulent rétablir les frontières et sortir de Schengen, ce qui est le programme de Marine Le Pen.» Comme le disait l’élu frontiste le 13 mars dans l’émission « La voix est libre » sur France 3, il s’agit de « (stopper) les largesses avec l’immigration qui arrive, ces avantages auxquels parfois nos retraités n’ont pas droit !»
Toute laisse à craindre pourtant, note Bruno Gollnisch, que nous ne sommes qu’au début de ce tsunami migratoire, si électeurs français et européens ne se donnent pas des dirigeants capables de rompre avec l’impuissance congénitale des sociaux-libéraux, des européistes bruxellois. Invité jeudi de l’antenne d’Europe 1, Jean-Yves Le Drian a évoqué les conséquences de la destruction de la Libye de Kadhafi en 2011, programmée par le trio Sarkozy-Juppé-BHL avec le feu vert de Washington et l’appui de l’Otan, livrée aujourd’hui au chaos et aux islamo-mafieux
Le ministre de la Défense a précisé qu‘environ 800 000 migrants attendaient sur le sol libyen de gagner l’Europe. «Il faut éviter que le trafic de migrants ne renforce Daech par des ressources financières supplémentaires qui lui seraient allouées». La diversité à son prix.
Bruno Gollnisch
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Sfax : Viols répétitifs d’un enfant de 8 ans dans une mosquée !
La police de Sfax a arrêté, hier, un individu pour viol d’un enfant de 8 ans. Le violeur abusait de sa victime dans la salle d’ablutions de la mosquée !
L’enfant se faisait violer depuis plus d’un mois mais ce n’est qu’hier qu’il a brisé le silence. Il s’est plaint de douleurs anales et a éclaté en sanglots en indiquant à sa mère que c’est le gardien de la mosquée, sise à la route de l’aéroport, qui «lui fait mal à chaque fois, quand les grands font la prière, et lui ordonne de ne pas répéter aux adultes sous peine d’être tué».
La mère a emmené son enfant à l’hôpital et le rapport du médecin est tombé comme une foudre sur la famille : le petit a subi plusieurs viols.
La famille a porté plainte et la police a arrêté l’accusé qui a avoué les faits. Âgé d’une cinquantaine, il est gardien du parking de la mosquée. Il n’a aucune autorisation pour travailler mais les fidèles lui confiaient leurs motos et vélos à l’heure de la prière.
L’enfant a été hospitalisé, car mais son état psychique est détérioré.
19:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le jour où il y aura un nouvel attentat, ça recommencera…
Avez-vous remarqué comme à chaque attentat qui frappe notre pays, un cérémonial républicain désormais bien ritualisé reprend ? Rituel plat, désolant bégaiement. Voici, d’avance, ce qui se passera à l’issue du prochain attentat…
Un nouvel attentat avait donc eu lieu.
On rouvrit le Missel républicain et on griffonna quelques mots pour adapter le cérémonial au contexte…
On processionna sur le lieu du drame, avec le Président devant les caméras. Il ânonna des mots que nul n’écoutait plus mais qui galvanisaient ses communicants : « démocratie attaquée », « lutte totale contre le terrorisme », « pas d’amalgame ». Tout y passa, rien ne resta. Ce n’était qu’un introït.
Les réseaux sociaux s’activaient. Le hashtag « #JeSuisFrance » refleurissait. Un petit rêveur inventa un logo tout de noir et de blanc. Un petit malin le déposa à l’INPI… Lui allait se faire du fric. Car la pompe républicaine a aussi ses escrocs. Le caricaturiste officiel avait crayonné en quelques heures un dessin bavant de pathos. Le croquis fit le tour des réseaux sociaux : quand les mots sont usés d’avoir été tant galvaudés, un bon dessin évite de les prostituer davantage.
Le soir même, sur les lieux du drame, on déposait dessins, fleurs et bougies. Car la République aime les bougies. Une réminiscence de ces anciens objets sacrés dont elle rit le reste du temps, vague amalgame de rituel chrétien des offrandes, de bouddhisme version Woodstock et d’affligeante naïveté façon obsèques de Dumbledore dans Harry Potter.
Le mardi suivant, lors des questions au gouvernement, le Parlement fit chorus. Les centristes firent assaut de valeurs humanistes, en appelèrent à l’Europe. Les radicaux de gauche pleuraient comme des madeleines sur la laïcité ébranlée et bientôt triomphante. Les socialistes tartinaient leurs oraisons de l’indigeste crème du « pas d’amalgame » car, comme chacun savait, ce n’était pas l’islam. Les écologistes et les communistes dénoncèrent la misère sociale de cette jeunesse radicalisée. La droite osa l’affront d’invoquer la patrie, puis se contenta de demander plus de sévérité.
Le Premier ministre se surpassa. La démocratie allait se relever, affirmer haut et fort son idéal de solidarité et de fraternité, et écraser la tête du serpent djihadiste. À la fin, il prophétisa qu’il y aurait d’autres attentats. Pitoyable aveu d’impuissance.
Bien sûr, il y eut des dérapages. Front national, élus de droite, élus de gauche. On les frappa d’anathème, on les excommunia, et on les oublia.
Puis vinrent – apothéose – les obsèques nationales. Aux Invalides, bien sûr, transformées en temple de la République agressée. Foule compactée dans la cour, Président assis devant elle, portraits des victimes. Le Président débita son sermon. La platitude des mots utilisés n’était même plus rattrapée par la profusion de procédés rhétoriques éculés : anaphores, anadiploses, hyperboles. Tout y passa, rien n’y resta !
On fit trente secondes de silence, appelées sobrement « minute de silence » et respectées religieusement partout dans le pays. Véritable consécration eucharistique, ce silence résumait à lui seul toute la vacuité des leçons tirées d’un drame encore répété.
L’Ite missa est fut donné le soir même par un grand concert de résistance réunissant groupe de rock et chœur de l’armée. Délicat œcuménisme entre des styles musicaux que tout oppose.
Au pays de Bossuet, on avait enterré depuis bien longtemps le christianisme. On affectait de ne garder que sa verve, pensant que l’emphase camouflait le vide.
Après tout, ce n’était certainement pas une France faible, déboussolée, individualiste, laïciste et progressiste que méprisaient ces jeunes musulmans. L’islamophobie, voilà l’ennemie !
On était fatigué d’avoir tant bavardé, d’avoir étouffé par tant de mots la lucidité.
Alors on se rassit et on attendit le prochain orage…
Henri Collay
11:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
Une nouvelle mosquée obtient un permis de construire à Nantes
L’association des musulmans de Nantes-Est a un projet de centre cultuel et culturel près de la Beaujoire, sur un terrain acheté à la Ville de Nantes, situé entre deux églises.
À l'ombre du stade de la Beaujoire. Entre l’église catholique de la paroisse Saint-Georges et l’église orthodoxe de la paroisse Saint-Basile. Juste en face du temple protestant évangélique.
C'est là que l’association culturelle des musulmans de Nantes-Est ambitionne de construire sa petite mosquée. Le panneau de chantier, affiché sur place, mentionne « un centre cultuel et des locaux culturels ». Le permis de construire a été accordé le 5 février 2016. La Ville de Nantes confirme qu’il est prévu que l’association achète ce terrain municipal de 992 m2, actuellement boisé.
Jugeant le moment « trop prématuré », l’association culturelle des musulmans de Nantes-Est se refuse à préciser la construction, le financement et le calendrier. Les représentants de l’association préfèrent rester discrets, bien conscients qu’un projet de mosquée laisse rarement la population indifférente. Seule information, là encore sur l’écriteau, il s’agira d’un bâtiment de 800 m2 et de 8 m de hauteur.
Depuis dix ans, l’association des musulmans de Nantes-Est est logée dans des locaux route de Sainte-Luce, près du hangar des carnavaliers. Un bâtiment trop petit. Elle attire des fidèles des quartiers Doulon, Bottière, Chesnaie et même au-delà. Elle réfléchit à ce déménagement près de la Beaujoire depuis plusieurs années.
Cette association « n’est pas sous la tutelle du conseil régional du culte musulman (CRCM), à la différence des quatre mosquées de Nantes, regrette Mourad Sandi, président de ce conseil. Nous n’avons pas été associés à la phase d’élaboration de leur projet. » Lui préférerait que l’association « officialise » sa démarche auprès du CRCM.
Christophe Jaunet
11:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
Bernard Lugan : « La Libye est une grenade dégoupillée ! »
Après l’échec des négociations pour un gouvernement d’union nationale, la Libye est très divisée et la situation explosive : les enjeux nationaux viennent se mêler aux ingérences internationales. Bernard Lugan livre son analyse au micro de Boulevard Voltaire.
08:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
C’est aux musulmans de nettoyer leurs écuries d’Augias
Les « pas d’amalgame », les « islam, religion de paix », les « musulmans ne sont pas tous des djihadistes »… ça suffit !
Nous le savons, que les musulmans ne sont pas tous des terroristes, mais c’est à eux de nettoyer leurs écuries d’Augias, pas à nous.
Nous le savons, que les premières et nombreuses victimes des djihadistes sont d’abord les musulmans et, au passage, les chrétiens et les juifs, mais c’est à eux de « faire le ménage », pas à nous.
Nous le savons, qu’une grande majorité souhaitent vivre en France en toute liberté, égalité, fraternité et, peut-être également, laïcité (mais c’est moins sûr), mais c’est à eux de se débarrasser de tous les éléments radicalisés, dangereux, douteux, pas à nous.
En d’autres temps, celui de la « guerre d’Algérie », ils ont su éliminer leurs ennemis de l’intérieur, ils ont su « faire le ménage ». Le FLN et le MNA ne se sont pas ménagés, justement : plus de 4.000 morts en métropole et, au passage, quelques dizaines de policiers.
C’est à eux de dénoncer les imams qui prêchent une radicalisation, les « salafistes » qui propagent leur doctrine de haine ainsi que les nouveaux radicalisés.
C’est à eux de signaler les terroristes revenant du Moyen-Orient avec de faux papiers et avant qu’ils ne commettent des attentats, et pas de les protéger, de les soustraire, de les couvrir.
C’est à eux d’informer sur les réseaux, l’encadrement, la logistique, les caches, les dormants.
Qu’ils se massacrent en Syrie, Irak, Libye et autres pays d’Afrique : c’est leur problème, pas le nôtre.
Que la Turquie aide les uns et bombarde les autres, que l’Arabie saoudite et le Qatar financent les uns pour qu’ils massacrent les autres, c’est leur problème, pas le nôtre.
Dans les trois pays du Maghreb (Tunisie, Algérie et Maroc), ils savent « faire le ménage » : chaque jour, ils arrêtent, interrogent et abattent des terroristes, sans ménagement, sans états d’âme. Ils savent que c’est le seul moyen pour retarder l’échéance fatale.
Alors, Messieurs les responsables musulmans de France, les représentants de ces associations et partis qui prêchez la bonne parole, qui vous présentez en victimes, qui vous pavanez dans les défilés officiels, qui vous apitoyez sur vos et nos morts, ordonnez à tous les musulmans, à cette grande majorité qui souhaite vivre en France, de se battre à nos côtés, ouvertement et sans ambiguïté, en deux mots de nous prouver que, véritablement, leur pays, c’est aujourd’hui la France, que nos ennemis sont également leurs ennemis et que notre combat est le leur !
Quant à vous, M. le Président de la République, M. le Premier Ministre, M. le Ministre de l’Intérieur, souvenez-vous que la France a eu un Président socialiste qui a su se battre pour son identité et sa liberté : il s’appelait François Mitterrand et, alors qu’il était garde des Sceaux, 45 terroristes ont été guillotinés.
Il savait « faire la guerre », lui !
Manuel Gomez
08:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pourquoi les musulmans ne descendent pas dans la rue : un simple écran de fumée
L’acteur-réalisateur belge Ismaël Saidi a posté sur Facebook :
« Pourquoi les musulmans ne descendent pas en masse dans la rue pour condamner ? »
Voici son texte :
Parce que nous sommes en train de conduire les taxis qui ramènent gratuitement la population chez elle depuis hier…
Parce que nous sommes en train de soigner les blessés dans les hôpitaux…
Parce que nous conduisons les ambulances qui filent comme des étoiles sur nos routes pour essayer de sauver ce qu’il reste de vie en nous…
Parce que nous sommes à la réception des hôtels qui accueillent les badauds gratuitement depuis hier…
Parce que nous conduisons les bus, les trams et les métros afin que la vie continue, même blessée…
Parce que nous sommes toujours à la recherche des criminels sous notre habit de policier, d’enquêteur, de magistrat…
Parce que nous pleurons nos disparus, aussi…
Parce que nous ne sommes pas plus épargnés…
Parce que nous sommes doublement, triplement meurtris…
Parce qu’une même croyance a engendré le bourreau et la victime…
Parce que nous sommes groggy, perdus et que nous essayons de comprendre…
Parce que nous avons passé la nuit sur le pas de notre porte à attendre un être qui ne reviendra plus…
Parce que nous comptons nos morts…
Pour France TV Info, l’auteur a suscité un grand buzz avec son interrogation et sa réponse. Un grand buzz ? Mercredi, selon Le Huffington Post, il n’y avait que 6.800 personnes à avoir partagé son message. Nettement moins que pour bien des articles sur Boulevard Voltaire, mais là, le silence est de rigueur…
Mais revenons au texte : d’abord, Ismaël Saidi, par son titre, est dans l’obligation de reconnaître le peu de participants musulmans aux défilés ou rassemblements qui ont suivi les attentats, aussi bien ceux de Paris que de Bruxelles.
Ensuite, selon son exposé, c’est l’abnégation et l’assiduité au travail de ses compatriotes qui entraînerait leur absence : de qui se moque-t-on ?
Croyez-vous qu’aujourd’hui, un patron ou une administration refuserait à un musulman de participer à un rassemblement contre le terrorisme ? Bien évidemment non.
De plus, on peut manifester le dimanche ou les jours fériés, ou plus spécifiquement le vendredi à la sortie de la mosquée. Rien de plus facile, alors, que de se grouper devant les portes en brandissant des pancartes comme « Halte au terrorisme des fondamentalistes ». De manière identique, on n’a pas vu de musulmans disposer des bougies sur une place à Molenbeek ou à Saint-Denis. On ne nous a pas parlé lors des prières de rue encore nombreuses d’une minute de silence. Seuls certains imams médiatisés ont compati au drame des victimes.
Que ce soit par peur, par désintérêt ou par mansuétude envers les terroristes, jamais nous n’avons eu connaissance de foules originaires du Maghreb se rassemblant et criant leur haine du fanatisme. Votre belle rhétorique, M. Saidi, tombe à plat. En envoyant un écran de fumée, vous essayez d’escamoter les vrais problèmes que pose cette non-participation : le problème du communautarisme, le problème des bandes des cités, le problème de valeurs dissemblables et de règles de vie aux antipodes de celles d’une majorité de citoyens. C’est pour ne l’avoir pas compris qu’aujourd’hui les gouvernements français et belges en sont là.
J.-P. Fabre Bernadac
08:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
Deuil après les attentats : un festival de déni
De Paris à Bruxelles, l’expression du deuil terroriste et son traitement médiatique sont symptomatiques du festivisme contemporain tel qu’a pu le définir Philippe Muray.
La colère niée : après le choc traumatique de l’annonce d’un crime de masse, la colère populaire est le sentiment le plus spontané. Pourtant, les médias ne cessent de l’occulter, afin de ne pas alimenter les amalgames ni de compromettre la kermesse antiraciste. Les badauds immédiatement rédempteurs sont ceux qui seront sélectionnés pour passer à la télé. Saisis d’une illumination qui n’a rien à envier à la martyrologie chrétienne, ils participent à la fête de l’absolution. Ainsi, quelques heures après les attentats, un couple s’est empressé d’expliquer sur BFM TV qu’il ne fallait « surtout pas céder à la haine ». Puis un étudiant a affirmé qu’il continuerait « à rire ». Pusillanimes et festifs, ces hommages sont insultants pour les familles touchées qui n’attendent probablement pas du passant filmé qu’il rachète à lui seul l’assassinat qui les frappe.
La mémoire évincée : sur les places de Belgique et d’Europe, tout comme après les attentats de Paris, les caméras sont braquées sur une empathie d’un nouvel ordre qui a vu le jour au moment des assassinats de Charlie Hebdo. Les pancartes « Je suis Bruxelles » ou « Je prends l’avion » fleurissent imperturbablement. Incapables de vivre le deuil pour autrui, les badauds sont immédiatement pris dans un processus d’identification narcissique : je ne peux souffrir que lorsque je suis moi-même victime. Aussi, pour rendre hommage, je dois donc être. La victime réelle est effacée dans un deuil amnésique et impersonnel où son visage est remplacé par un slogan. On se commémore soi-même afin d’être en harmonie avec la « facebookisation » du monde. « Ami, si tu tombes, un ami sort faire la fête à ta place ! » – et chacun de déposer une bougie, une fleur ou une larme devant les caméras d’information continue, noyant la véritable détresse des familles touchées dans une soupe de chagrin en brique. Sans fondement national ou religieux, la communion n’est qu’une collection de sentiments informes : il suffit d’être là et de partager avec les autres (et, si possible, sur les réseaux sociaux) sa vertu inaltérable et sa présence magique.
La pudeur en éclat : dans notre culture européenne, le deuil est toujours pudique. L’immense déferlement d’affliction solidaire est emblématique du nouvel ordre exhibitionniste. « Rien ne demeurera sans être proféré », écrivait Mallarmé. Désormais, rien ne demeurera sans être profané : telle est la loi canonique d’i>Télé/BFM. Ainsi, peu sensibles à la communion discrète, des lycéens ont distribué des free hugs Place de la Bourse à Bruxelles, transmuant l’hommage aux morts en surboum compassionnelle.
Le déni puéril : « Même pas mal ! Même pas peur ! » C’est par la méthode Coué de ces devises infantiles que s’exprime en fait la terreur la plus irrationnelle. Le courage est toujours une victoire sur la peur. Sa négation est aussi inconsciente que régressive, car elle insulte la réalité du crime et nie la réalité du risque par une pirouette kitsch et récréative.
Ainsi, en refusant les justes étapes du deuil guerrier et en les substituant par un esprit de fête, la compassion médiatisée parachève le processus de destruction de la culture historique. Sous le double étendard de l’inconséquence joyeuse et de la bonne conscience, l’antiracisme peut dévider son idéologie. Pourtant, les pancartes œcuméniques se taisent soudainement lorsque la bombe éclate à Ankara ou à Tunis : « Je Suis » s’arrête toujours aux frontières festives et occidentales du Moi.
Thomas Clavel
08:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
La démocratie n’est pas la mollesse, nous devons être implacables
Et c’est reparti : les vannes sont grandes ouvertes aux flots de l’émotion, les petites bougies sont allumées, on dessine des cœurs et on est « Bruxelles », comme on était « Charlie ». Lorsque Mme Mogherini, Haut Représentant de l’Union européenne, s’est effondrée en pleurs en sortant l’un des poncifs du politiquement correct (« Nous croyons à un islam de paix ») et qu’elle s’est réfugiée dans les bras du ministre des Affaires étrangères jordanien, Nasser Judeh, visiblement surpris, elle a dû réjouir nombre d’islamistes devant leur petit écran. Le caractère féminin de l’Europe était affiché. Après Maman Merkel prête à accueillir toute la misère du monde, il y avait la petite sœur Federica en larmes devant une violence qui n’est pas de son monde. Quelle joie de faire craquer ces petites natures fragiles !
Pour ma part, je préfère la formule virile de Vladimir Poutine : « On va les buter jusque dans les chiottes. » Quant au préjugé sur la fragilité féminine, je me souviens de la fermeté de Mme Thatcher envers les terroristes qui le démentait clairement. Les bonnes âmes s’étaient émues. Elle avait pourtant raison. La politique n’est pas une question de sexe, mais elle doit être une action déterminée par l’intelligence et la volonté que ni le sentiment ni l’émotion ne sauraient paralyser lorsqu’elle repose sur la légitimité démocratique.
Il n’y a pas la moindre pitié à avoir envers ceux qui n’ont aucun respect pour la vie, pour la vie innocente !
Il est plus facile aux désinformateurs mondains – ceux qu’on appelle encore des journalistes, par habitude – de faire de la morale à deux sous plutôt que d’affronter la réalité. C’est ainsi que la revenante Anne Sinclair s’en prend à Robert Ménard. Son tort ? Avoir rappelé que le problème de la France n’était pas le racisme, et que les attentats n’étaient pas commis par PEGIDA.
La démocratie n’est pas la mollesse. Ce n’est pas l’action publique entravée et rendue impuissante par les règles. Le droit doit protéger les libertés personnelles de ceux qui vivent en paix avec la société. Mais il doit aussi autoriser la dissuasion et la répression ferme et rapide des actes qui enfreignent la loi, c’est-à-dire l’expression de la volonté du peuple. Lorsque c’est la guerre, alors la démocratie doit être dure, impitoyable, précisément à mesure de sa légitimité. Il n’y a aucune raison de faire preuve de plus de faiblesse envers l’État islamique qu’envers le nazisme. Certes, les objectifs et les moyens ne sont pas comparables, mais le mépris de la vie humaine est identique.
Or, on a laissé par paresse, par faiblesse et par ignorance grandir trois menaces.
La première a une armée et un territoire, c’est l’État islamique que la colossale puissance militaire occidentale n’ose pas détruire en collaboration avec la Russie parce qu’elle vise à la fois les facilités économiques procurées par des alliances douteuses et le confort des guerres homéopathiques sans soldat.
La seconde est l’affaiblissement des cohésions nationales par le mirage du métissage et le fantasme du multiculturel. La multiplication d’enclaves ethniques est un champ de mines que nous avons nous-mêmes installé sans en conserver le plan.
La troisième est l’affaiblissement des États-nations. Des « machins » tendent à s’y substituer, qui associent à d’incessants ballets de personnages superflus l’incapacité grandissante à résoudre les problèmes.
Restaurer la démocratie exige aujourd’hui le retour des nations, l’arrêt de l’immigration forcenée que nous subissons, et plus encore des femmes et des hommes politiques qui soient à la mesure de leurs missions. Cela s’appelle une révolution, une révolution conservatrice.
Christian Vanneste
08:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
Paris : une musulmane brûle une Bible au bord de la Seine…
On n’ose imaginer ce qui se serait passé si une chrétienne pakistanaise avait eu l’idée saugrenue de brûler un coran à Karachi sur les bords du Malir ou du Lyari…
Mercredi, à 17 h 30, des policiers sont intervenus sur une scène, qui interpelle. Quai de la Râpée (XIIe), face à la péniche La Barge, ils ont découvert une femme, de dos, face à la Seine, toute vêtue de noir, entièrement voilée, en train de brûler un livre. Les policiers se rapprochent « discrètement ». « Vu le contexte actuel de menaces terroristes », ils décident de « maîtriser » et « menotter » la femme. Après une palpation de sécurité pour vérifier si elle n’était pas armée — vérification qui s’est avérée négative — les policiers retirent la burka afin de pouvoir établir son identité. La femme, âgée de 34 ans, domiciliée à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) est porteuse d’une photocopie de son passeport français. Les policiers éteignent le feu qui se consume le livre et découvert qu’il s’agit d’une Bible. Interrogée sur son geste, la femme répond qu’elle se sent « persécutée ». « On s’est demandé si c’était une personne dérangée », relativise une source policière. Ramenée au commissariat, le parquet ordonne de conduire la femme à l’hôpital de Hôtel-Dieu afin de la soumettre à un examen de comportement. Un internement à l’IPPP (infirmerie de la préfecture de police) étant un moment envisagé. Au final, la femme est jugée saine d’esprit. Elle est verbalisée pour port du voile mais le parquet n’a pas retenu d’infraction pour l’incendie et la dégradation.
07:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Danemark veut retirer la nationalité aux imams radicaux
Le Danemark veut mettre en œuvre la déchéance de la nationalité d'imams qui prêchent des idées "contraires aux valeurs danoises". Cette mesure devrait permettre de lutter contre l'islam radical.
La proposition, présentée par le Parti populaire danois, se prononçant contre l'immigration, vise à retirer la citoyenneté d'Abu Bilal, l'imam de la mosquée Grimhøj à Aarhus, la deuxième ville du Danemark, rapporte The Local.
Cette initiative a déjà été soutenue par le Parti libéral au pouvoir, le parti social-démocrate et le parti conservateur, ce qui signifie qu'elle est susceptible de faire le plein des voix au parlement.
Le porte-parole du Parti populaire danois Martin Henriksen, chargé des questions migratoires, a déclaré au journal Berlingske que la constitution danoise permettait de limiter la liberté des pratiques religieuses.
"D'après la constitution, tout le monde peut pratiquer sa foi si elle n'est pas contraire à la morale ou ne trouble pas l'ordre public", a-t-il déclaré.
"Si les imams recommandent ou approuvent la lapidation, ou s'ils disent que les femmes peuvent être violées par leurs maris, à mon avis, ce sont des paroles subversives qui troublent l'ordre public", a précisé M.Henriksen.
"Certains de ces imams sont des citoyens danois et, selon nous, il faut les priver de passeports", a-t-il souligné.
Le président de la mosquée Grimhøj, Oussama El-Saadi, a averti que de telles mesures pourraient augmenter la radicalisation islamique au lieu de la réduire.
"Ces mesures ne résoudront pas les problèmes, mais au contraire, elles augmenteront la radicalisation" a-t-il déclaré au journal Politiken.
"Je ne comprends pas cette idée. Le Danemark est le meilleur pays pour moi et je n'ai pas l'intention de le détruire".
Selon M.El-Saadi, le retrait du passeport d'Abu Bilal le rendrait apatride, ce qui ne correspond pas au droit international.
Ces propositions seront discutées prochainement, lors de réunions entre les différents partis danois et le Premier ministre Lars Løkke Rasmussen. Des réunions consacrées aux mesures à prendre afin de réprimer les mosquées radicales.
Selon Marcus Knuth, le porte-parole du Parti libéral, "c'est une très bonne idée".
"Il faut insister sur ces changements, parce qu'il s'agit de mosquées dont les imams ont recruté de nombreux terroristes syriens qui peuvent représenter une menace pour la sécurité nationale".
Le Premier ministre danois a déjà dit qu'il était prêt à "repousser les limites" de la constitution danoise lors de l'examen des propositions.
Le porte-parole des sociaux-démocrates, Trine Bramsen, a déclaré que son parti soutenait la déchéance de la nationalité des imams dans des cas particuliers.
"Nous sommes ouverts à toutes les solutions qui peuvent arrêter les imams radicalisés", a déclaré Trine Bramsen.
07:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
Expulsion d'El Bakraoui : Erdogan provoque l'embarras en Belgique et aux Pays-Bas
La déclaration du président de la République turque, Tayyip Erdogan, sur l'expulsion à deux reprises de Turquie d'el Bakraoui, l'un des deux kamikazes de l'aéroport de Bruxelles-Zaventem, a entraîné la démission des ministres belges de l'Intérieur et de la Justice mais le Premier ministre Charles Michel a refusé leur départ. Au Pays-Bas, le leader de l'extrême-droite, Geert Wilders, a appelé le gouvernement à se retirer.
Les ministres belges de l'Intérieur et de la Justice, Jan Jambon et Koen Geens, ont offert leur démission après les attentats de mardi à Bruxelles mais le Premier ministre Charles Michel a refusé leur départ. En effet, les déclarations du président turc Tayyip Erdogan sur l'expulsion à deux reprises, en juillet et août 2015, d'Ibrahim el Bakraoui, l'un des deux kamikazes de l'aéroport de Bruxelles-Zaventem, ont suscité une crise politique en Belgique et aux Pays-Bas.
Erdogan a assuré, mercredi 23 mars, qu'el Bakraoui avait été expulsé de Gaziantep vers les Pays-Bas le 14 juillet 2015 et que Bruxelles avait ignoré les mises en garde de la Turquie. «L'un des assaillants de Bruxelles est un individu que nous avons arrêté en juin 2015 dans la province de Gaziantep et expulsé. Nous avons informé l'ambassade de Belgique à Ankara de cette expulsion le 14 juillet 2015 mais cet homme a ensuite été relâché (...). La Belgique a ignoré notre mise en garde sur le fait que cette personne était un combattant étranger», avait précisé Erdogan.
«J’ai présenté ma démission. Monsieur Geens également. Elles ont été refusées. Nous continuons. Il y a eu deux sortes d’erreur. Au niveau de la Justice et au niveau de l’officier de liaison en Turquie, ce qui implique donc les départements de l’Intérieur et de la Justice. Mais maintenant, nous continuons notre travail», a déclaré Jan Jambon au journal Le Soir.
Une deuxième source gouvernementale a dit jeudi à Reuters qu'Ibrahim el Bakraoui était revenu en Turquie le 11 août par l'aéroport d'Antalya et qu'il a été une nouvelle fois expulsé, le 25 août. La source n'a pas précisé vers quel pays il a été refoulé la seconde fois.
Au Pays-Bas, Geert Wilders, le chef du parti pour la Liberté (extrême-droite), a estimé que le gouvernement de Mark Rutte devait présenter sa démission si les propos d'Erdogan se révélaient exacts.
Sami Kiliç
07:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
L’immigration, menace pour le consensus allemand ?
Le Frankfurter Allgemeine Zeitung (« Journal Général de Francfort ») est, avec Die Welt et le Süddeutsche Zeitung, l’un des trois grands quotidiens nationaux allemands. Son tirage quotidien d’environ 1 million d’exemplaires, son indépendance économique appréciable ne peut que faire pâlir d’envie une presse française dominée par des milliardaires et qui ne survit que grâce aux subventions de l’État. Ce journal, réputé conservateur et libéral, peut en outre s’enorgueillir d’être l’un des plus anciens journaux d’Europe : il a été recréé en 1949 par l’équipe du Frankfurter Zeitung, interdit en 1943 par le régime nazi, qui était lui-même le descendant direct d’une feuille volante distribuée sur les marchés de la ville libre de Francfort depuis 1856.
L’une des titulaires de la rubrique économique, Lena Schipper, se posait tout récemment la question de savoir si l’immigration menaçait le consensus allemand autour de la redistribution d’inspiration sociale-démocrate. Cette Berlinoise, diplômée en économie de l’Université d’Oxford est un exemple de la culture anglo-saxonne libérale.
L’un de ses derniers articles est significatif d’un phénomène observable dans toutes les droites libérales d’Europe de l’Ouest. Elle y pose en effet crûment la question : « L’immigration détruit-elle la solidarité ? ». Une question qui a surgi selon elle depuis que les « partis populistes » (= « hostiles à l’immigration ») ont porté sur le devant de la scène la question de la préférence étrangère par rapport aux nationaux, de plus en plus affichée par les systèmes sociaux. C’est le phénomène du « Welfare Chauvinism » (le « chauvinisme de la providence »).
Un préjugé qu’elle tient à démonter en se référant à une étude de David Rueda, professeur de sciences politiques à l’Université d’Oxford. Mais elle tape à côté de la plaque. Elle nie en effet ce qu’évoquent avec justesse les « populistes », par exemple le fait que dans certains cas, des Allemands assistés sont effectivement chassés de logements sociaux pour laisser la place à des migrants. Son article jette paradoxalement une lumière très crue sur une conséquence visible de la crise migratoire : celle-ci remet radicalement en cause l’acceptation de l’État providence au sein de la société. L’étude menée par David Rueda dans toute l’Europe porte sur l’acceptation des systèmes de redistribution par les différentes classes sociales en Europe. Elle fait ressortir toute une série de conclusions très intéressantes mais dont certaines sont biaisées : partout en Europe de l’Ouest, la « solidarité » diminue en corrélation avec la proportion d’étrangers allogènes dans les différents pays. Mais que ce n’est pas chez les « pauvres » que la demande de solidarité diminue. C’est chez les « riches » que la propension à la solidarité baisse nettement dans le sillage de l’immigration de masse. Les « riches » seraient en effet, selon Rueda, favorables à la solidarité non pas par « peur de devenir pauvre », mais par « altruisme ». Il parle même du « luxe de l’altruisme » pour caractériser l’attitude de ces derniers. Mais il y aurait un hic : les riches ne seraient disposés à la solidarité qu’envers « ceux qui leur ressemblent »… en bref les nationaux d’origine indigène, et non les étrangers récemment immigrés. La conclusion : les systèmes sociaux sont menacés de défection du fait… du « racisme des riches ».
Les conclusions de l’article de la FAZ (et de l’étude Rueda) sont parfaitement emblématiques de l’évolution des libéraux au cours des 40 dernières années, d’une contagion par l’idéologie post-soixante-huitarde, au point d’en avoir perdu tout bon sens. En Allemagne le système de redistribution n’a jamais été en effet un système de « solidarité des riches avec les pauvres » basé sur « l’altruisme » en application de principes de « justice sociale ». En Allemagne comme en France, la seule réalité économique et comptable des systèmes sociaux consiste en un système de transfert de revenus des productifs (ce qui est loin d’être synonyme de « riches ») vers les improductifs (ce qui est loin d’être synonyme de « pauvres »). Parce que l’argent ne peut être effectivement trouvé que chez les productifs. Y compris des productifs pauvres du privé vers les riches bénéficiaires de privilèges du public. Les termes de « solidarité », de « justice sociale » ou « d’altruisme » sont des descriptions morales qui relèvent d’une pensée religieuse et idéologique .
À la lumière de ce retour à la réalité, l’étude de David Rueda peut être lue d’une toute autre manière :
Ce ne sont pas les pauvres qui sont plutôt globalement favorables à l’immigration de masse mais plutôt les véritables ayant-droit du système de redistribution. Ceci est empiriquement observable en France, où les associations militantes œuvrant en faveur des réfugiés, migrants allogènes et oubliant les indigènes, se composent en quasi totalité de gens issus des secteurs publics et parapublics. Pour ces militants, le système de redistribution est justifié pour des raisons idéologiques, morales et religieuses ; les aspects comptables, à savoir l’équilibre précaire des régimes sociaux ne les intéressent pas, ils nient totalement la question ou renvoient à la « nécessité morale » de faire payer davantage encore les « riches », pour des raisons de « justice sociale » et de « solidarité ». Et ils ont du temps pour militer, ce qui n’est pas du tout le cas des payeurs – qui n’ont jamais été sur le fond les « riches », mais les classes moyennes du secteur privé.
On trouverait sûrement des nuances à apporter à l’attitude des « pauvres » et notamment de ceux qui étaient déjà hier les véritables laissés-pour-compte du système de « justice sociale » et qui le sont encore plus du fait de la poussée migratoire. L’étude de Rueda ne fait en effet aucune distinction entre les privilégiés du système et les laissés-pour-compte.
Mais le fait majeur est indéniablement la réticence de plus en plus grande des payeurs à continuer à financer les systèmes sociaux dans les conditions actuelles. Ils ne l’ont jamais fait par « altruisme », mais sous l’effet d’un rapport de force entre productifs et improductifs et dans un esprit d’assurer la paix sociale. De ce point de vue, les payeurs sont infiniment plus sensibles aux aspects d’équilibre comptable que les véritables ayant-droits, qui ne sont pas des riches mais bel et bien des privilégiés surprotégés estimant que les ressources des systèmes sociaux sont infinies. Dire qu’une grande partie des migrants est peu qualifiée, inemployable à moyen voire à long terme pour de multiples raisons et qu’elle vient déséquilibrer très fortement le rapport entre productifs et improductifs relève du simple bon sens.
Les systèmes sociaux, qui ont été traditionnellement en équilibre en Allemagne du fait de l’excellence de son système de formation, de la souplesse de son système fiscal, et d’une économie remarquablement diversifiée, parfaitement adaptée à la demande mondiale et structurellement fondée sur les PME-PMI sont fortement menacés de déséquilibre profond par le tsunami migratoire. L’immigration de masse pourrait bel et bien faire voler en éclat les équilibres financiers des systèmes sociaux allemands et partant leur acceptation, chez les payeurs… et chez les laissés-pour-compte, dont l’existence est niée par Lena Schepper .
Nous avons récemment vu, à propos d’un article publié par Philip Meinhold dans le TAZ, l’éclatement progressif de l’unité territoriale allemande entre Est et Ouest. L’article de Lena Schepper fait ressortir un autre éclatement de la société allemande : un clivage politico-social grandissant à propos du système social, dont le consensus est effectivement remis progressivement en cause. Le consensus allemand, ce ressort très efficace de la réussite de ce pays, est menacé de voler en éclat, tant au plan territorial qu’au plan social. C’est l’une des conséquences les plus visibles de la crise migratoire. Dans ce contexte, l’article idéologique d’une « libérale » Lena Schepper dans un journal réputé conservateur fait aussi ressortir, au delà des questions économiques et sociales, une autre rupture mal comprise et qui conditionne toutes les autres : celle de l’équilibre entre réalistes et utopistes à l’Ouest. Il n’est pas compliqué de voir dans quel camp se situent et la FAZ, et Angela Merkel.
Ojim
07:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Jean Bizet (LR): «Sur le fichier PNR, la sécurité des Européens doit l’emporter sur les idéologies»
Les attentats de Bruxelles ont plongé de nouveau l’Europe dans l’horreur. Cette nouvelle tragédie doit renforcer encore notre détermination à lutter contre le terrorisme, en cessant une bonne fois pour toutes les postures et les tergiversations qui font perdre un temps précieux à nos démocraties pour défendre notre liberté et notre modèle de civilisation.
Le dossier du PNR européen est le principal révélateur des errements de l’Union européenne en matière de lutte contre le terrorisme, pris en otage par une poignée de responsables européens qui s’obstinent dans leur idéologie droit de l’hommiste.
La création de ce fichier d’identification, rappelons-le, doit permettre de dresser la liste de toutes les personnes utilisant les transports aériens dans l’espace européen et d’organiser les échanges d’information avec nos partenaires américains. L’utilité du PNR n’est plus à démontrer. En 2009, les Etats-Unis ont réussi à détecter, grâce à ce dispositif, un tiers des terroristes potentiels identifiés. Une majorité d’Etats-membres ont eux aussi élaboré des PNR nationaux mais il est aujourd’hui indispensable de les compléter par un PNR européen permettant de les coordonner entre eux, sous peine de rendre le dispositif inopérant.
Point mort. Or, la directive PNR proposée par la Commission européenne en février 2011 reste au point mort depuis avril 2013. Les négociations ont longtemps buté sur les réticences de la commission Libertés civiles, justice et affaires intérieures du Parlement européen concernant la protection des données personnelles. Les opposants les plus farouches au texte se trouvaient dans les rangs des socialistes français.
Les choses semblaient finalement s’être décantées il y a quelques semaines lorsque le projet avait reçu l’assentiment de la commission LIBE, par 38 voix contre 19 et 2 abstentions. C’était avant qu’une fraction d’élus, issus tant de l’extrême droite que de l’extrême gauche et de quelques autres tendances politiques, vient bloquer l’inscription du texte à l’ordre du jour de la session plénière.
Ces volte-faces à répétition tranchent avec la détermination du Sénat depuis sept ans à vouloir faire aboutir le PNR européen. Le premier sénateur à s’être penché sur la question n’était d’ailleurs autre que Robert Badinter, dont chacun conviendra qu’il n’est pas un adversaire des libertés fondamentales.
Quoi qu’il en soit, la gravité de la situation exige que chacun prenne ses responsabilités. Quand le président de la République nous appelle à l’union nationale, c’est bien, mais s’il pouvait aussi se faire entendre auprès des députés européens de sa famille politique ou de ses alliés politiques, ce serait mieux ! Il est temps de dénoncer les alliances politiques contre-nature qui empêchent l’adoption du PNR européen !
Les Français comprennent bien qu’en matière de terrorisme, le risque zéro n’existe pas. Mais ils ne comprendraient pas que nous nous enfermions dans nos atermoiements et nos débats philosophiques alors que nous sommes en guerre !
Sénateur LR, Jean Bizet est président de la Commission des affaires européenne.
Jean Bizet
07:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Robert Ménard: "L’accueil massif de réfugiés est un terreau pour le radicalisme islamique"
Invité ce jeudi de Jean-Jacques Bourdin, le maire de Béziers Robert Ménard (Rassemblement Bleu Marine, soutenu par le Front national), a fait le lien entre les attentats de Bruxelles et de Paris et "l'immigration de peuplement".
Pour Robert Ménard, invité ce jeudi de Jean-Jacques Bourdin, les attentats de Bruxelles, comme ceux de Paris en novembre dernier, doivent amener nos dirigeants à "se poser les bonnes questions". "On refuse de poser à travers les attentats les questions que tout le monde se pose. Il n'y a pas de lien entre l'immigration de peuplement et le radicalisme islamique? Qui peut le croire ?".
"J'ai de très bon rapport avec l'imam de ma ville"
"L'immigration de masse et l'accueil massif de réfugiés en Allemagne, qui viendront demain en France, c'est un terreau pour le radicalisme", estime le maire de Béziers. "Mais ça ne veut pas dire que vous montrez du doigt tous les musulmans. J'ai de très bon rapport avec l'imam de ma ville", précise Robert Ménard, anticipant les accusations d'amalgame.
Le maire de Béziers a provoqué un tollé avec ces tweets qui ont suivi les attentats qui ont frappé la capitale belge. Il avait notamment tweeté : "Peu de chances que les attentats de Bruxelles soient l'œuvre de militants néo nazis".
Encore une fois, pour Robert Ménard, "il faut dire les choses". "Ils sont originaires d'où ? Ils ne seraient pas d'origine maghrébine par hasard", fait-il mine d'interroger.
"Déchéance de nationalité pour tous ceux qui partent en Syrie"
"Il ne suffira pas de mettre des bougies, des petits cœurs dessinés à la craie et des chansons d'amour pour venir à bout (du terrorisme)". Et quand on lui demande quelles solutions il préconise pour lutter contre le terrorisme, l'élu répète: Commençons par dire les choses, à savoir que l'islamisme radical se nourrit de l'immigration de peuplement". Avant tout de même d'exposer une de ses solutions : "Je suis pour la déchéance de nationalité pour tous ceux qui vont combattre en Syrie et je ne les laisserai pas rentrer en France".
P. G. avec JJ. Bourdin
07:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pour le maire de Sevran, "il n'y a plus de travail de renseignement intérieur"
"Il n'y a plus de travail de renseignement... par Europe1fr
Pointée du doigt pour abriter un fort réseau de jeunes radicalisés, Sevran pourrait être un "Molenbeek à la française". Le maire de la ville s'est défendu sur Europe 1, jeudi.
Sevran, c'est "12 à 14 jeunes" partis faire le djihad en Syrie. Huit sont morts. Un constat macabre, accablant et inquiétant. Sur Europe 1 jeudi matin, le maire de la ville, Stéphane Gatignon, s'est défendu d'avoir "laissé faire".
"La mosquée de Daech". "Une salle de prière s’est ouverte début 2014. Les premiers à être venus me voir en me disant qu’il y avait des prêches violents, ce sont les musulmans de Sevran", a-t-il souligné. Stéphane Gatignon a alors prévenu les services préfectoraux, les priant de fermer au plus vite cette salle, désormais surnommée par certains "la mosquée de Daech". "On m’a dit qu’il fallait la laisser ouverte pour du renseignement", a rappelé le maire de Sevran. Inquiet mais considérant que la France "est en guerre", il accepte la consigne. "Dans le combat général, ça se passe aussi chez nous", a-t-il martelé.
Un problème de renseignement intérieur. Deux ans plus tard, le maire de Sevran émet des doutes, tout en refusant de jeter l’opprobre sur l'Etat. Malgré tout, il affirme sur notre antenne : "l’Etat n’est pas naïf mais a un problème lié au renseignement. Quand on n’a pas d’informations, contre qui se battre ?" En colère, Stéphane Guignon estime qu'"il n’y a plus de travail de renseignement intérieur sur le terrain, c’est pour ça que l’Etat ne sait pas ce qu’il se passe en banlieue, dans nos territoires".
07:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 24 mars 2016
Si les frères El Bakaroui avaient effectué leurs peines de prison, cela aurait évité 34 morts
En 2010, Ibrahim El Bakraoui avait été condamné à 9 ans de prison. Il avait reconnu avoir tiré sur les policiers suite à un braquage. 18 douilles avaient été retrouvées.
L'année suivante (2011), Khalid El Bakraoui avait été condamné à 5 ans de prison.
S'ils avaient purgé leurs peines jusqu'au bout, les attentats d'hier n'auraient sans doute pas eu lieu.
09:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
Il faut reconquérir Molenbeek et la Seine-Saint-Denis !
Comme La Reynie entrant dans la cour des miracles pour disperser les nombreux truands et autres mendiants et voleurs, il convient aujourd’hui de réunir l’ensemble des forces de police sous l’égide de préfets, pour vider les foyers de djihadisme dans les villes qui en sont infestées.
Oui, il faut reconquérir Molenbeek et la Seine-Saint-Denis ! Tout endroit qui constitue un terreau pour les ennemis de la nation et un danger pour tous les fils et filles d’Europe doit être, sans ménagement, remis sous l’autorité vigilante de l’État.
On reprochait, dans une époque moins troublée, à Nicolas Sarkozy d’avoir utilisé le mot « Kärcher ». Aujourd’hui, il convient de faire montre d’une extrême fermeté avec tout trafic de drogue, toute radicalisation, tout commerce parallèle, toute mafia et tout gang qui infesteraient ces quartiers. Trop longtemps, ils ont été abandonnés au laxisme de l’État et à la domination des jeunes délinquants. On ne peut pas éternellement laisser une tumeur cancéreuse se développer en France et en Europe et la laisser s’agrandir sans y trouver un remède, en l’occurrence le bistouri, pour se débarrasser de « cette fluxion », comme dirait Cyrano de Bergerac !
Résumons : la Seine-Saint-Denis a été le repère des assassins du 13 novembre. Leur base d’opération, protégée par l’anonymat de la foule et de ses quartiers multiculturels (enfin… sans la culture dominante du pays d’accueil, évidemment). C’est également le lieu de résidence du légendaire Jawad qui, non content d’héberger des terroristes, a feint de ne pas les (re)connaître.
Molenbeek, c’est le nom du quartier d’où sont originaires les terroristes Abdeslam et consorts, où ils ont échafaudé leurs plans et là où ils se sont réfugiés pendant quatre mois après les attentats.
Bien évidemment, ce sont également des endroits où la police n’a plus aucun pouvoir puisqu’elle est enfermée dans des contraintes pénales de plus en plus strictes : en matière d’arrestation, de garde à vue et d’interrogatoire, par exemple. Il convient donc de redonner à la police son pouvoir qui lui a été arraché petit à petit, afin qu’elle retrouve une véritable efficacité.
C’est également faire œuvre de salubrité que d’effectuer ce travail-là avec la police puisque nos militaires s’empâtent chaque jour dans un plan Vigipirate qui ne devrait pas être de leur ressort, et qui leur fait adopter, de plus en plus, des attitudes de fonctionnaires. Le Vigipirate tue l’armée qui reste, pourtant, notre seul moyen de projection pour lutter contre Daech. Seul un État fort et régalien pourra défendre le pays contre le fléau de l’islam qui s’abat sur nous.
Toute tentative de relativisation des faits, en des temps de troubles, relèverait, dans un véritable temps de guerre, de haute trahison. Péguy affirmait : « Dès la déclaration de guerre, la première chose que nous ferons sera de fusiller Jaurès. Nous ne laisserons pas derrière nous un traître pour nous poignarder dans le dos. » Où sont les traîtres ?
Henri d'Aramis
09:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
L’État islamique et François Hollande se sont trouvé un ennemi commun
« C’est un jour profondément triste pour l’Europe » : c’est en ces termes que la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini s’est exprimée en Jordanie, le jour des attentats de Bruxelles, au cours d’une conférence de presse, avant de fondre en larmes. Elle a beau fondre en larmes, nous dirions plutôt que le jour est d’abord profondément triste pour les victimes et leurs familles. Et pourrions rajouter que cette Europe, présentée comme seule alternative possible aux peuples la constituant, semble pour le moins faciliter les résultats sanglants de ces derniers mois en général, et de ce jour en particulier.
Quantité de djihadistes s’y promènent en effet (plusieurs milliers, selon Interpol), sous toutes sortes d’identités bidon et de latitudes, réalité jusqu’alors attribuée aux seules divagations d’esprits populistes, xénophobes et réactionnaires. Surprenant que la chef de la diplomatie européenne pense à pleurer l’Europe, comme on pleurerait son jouet cassé.
Dans le courant de l’après-midi, François Hollande s’est rendu à l’ambassade de Belgique pour y déclarer notamment : « C’est l’Europe qui est visée ; unis, nous vaincrons le terrorisme. » Ce ne sont donc pas des êtres humains qui sont visés, c’est l’Europe… Par conséquent, des meurtres de masse aveugles n’empêchent pas les politiques de vaquer à leurs occupations idéologiques, pour le plus grand bonheur des lobbyistes yankee infestant Bruxelles. Étonnant, cet empressement à se précipiter au chevet de la construction européenne – traduire : seul plus d’Europe permettra de vaincre le terrorisme. Deux pierres d’un coup : les adversaires de l’Europe se retrouvent ainsi du côté de l’État islamique.
Soit : l’Europe semble, pour l’heure, un espace où se produisent depuis un an de drôles de meurtres de masse terroristes aveugles commis par des musulmans, clandestins ou non, qui s’y promènent à peu près librement. Que ceci traduise un dysfonctionnement grave des modalités de la construction européenne et que les tenants politiques de ces déconstructions nationales en soient responsables ne fait aucun doute. Car il ne fait pas le moindre doute qu’il s’agit, pour l’heure, plus de déconstruction nationale que de construction européenne. Ce sont donc des coupables politiques qui pleurent aujourd’hui des victimes civiles. Mieux : pour faire bonne mesure, ces politiques les uns après les autres nous avertissent qu’il faut s’attendre à une guerre de longue haleine, et que ce n’est que le début.
Autour de 16 heures, De Telegraaf a publié une capture d’image des caméras de surveillance montrant les trois pieds nickelés musulmans responsables du massacre de l’aéroport bruxellois. Ennemis de l’Europe, donc, selon notre Président. Amis, par conséquent, de Geert Wilders, lui aussi ennemi de l’Europe de François Hollande. Aujourd’hui, le populiste et islamophobe batave a réagi en effet en affirmant : « Fermez moi ces p… de frontières ! »
Bizarre : il m’avait semblé que ces musulmans extrémistes qui veulent la peau de l’Europe voulaient également celle de Geert Wilders, sans oublier Robert Redeker et Salman Rushdie, au passage… Curieux imbroglio d’alliances : voilà que l’État islamique et François Hollande se trouvent un ennemi commun : Geert Wilders ! Comprenne qui pourra… C’est encore un touriste américain, dont on entend la voix dans une vidéo postée par Le Figaro, dans le hall de l’aéroport, quelques secondes après l’attentat, qui résume le mieux le situation : « Where’re the fucking soldiers? » (« Où sont les p… de soldats ? »).
Silvio Molenaar
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La présence islamiste chez nous signe l’échec du sans-frontiérisme
« Cette guerre sera longue », déclarait François Hollande le 22 mars. Il disait très exactement la même chose après les attentats du 13 novembre. Pour une fois, le Président ne varie pas. Il a d’ailleurs raison. Nous n’en sommes qu’aux prémices du conflit. La première partie de son raisonnement est donc valable. Que manque-t-il donc à François Hollande pour être à la hauteur des enjeux ? Une volonté stratégique appuyée par des tactiques adaptées. Une stratégie bien pensée doit répondre à un objectif politico-militaire conditionné à la réalité. François Hollande et, avant lui, Nicolas Sarkozy n’ont pas su prendre en compte la réalité dans toute sa complexité.
Le thème de la restauration des frontières, principalement porté par le Front national, concentre aujourd’hui tous les commentateurs de la vie politique. Oui, il faut restaurer les frontières extra-européennes et rétablir les contrôles aux frontières intra-européennes. La disparition de Schengen sera prochainement actée. Une étape indispensable qui ne saurait pourtant suffire à résoudre intégralement les problématiques posées aux nations occidentales. Si les débat s’attardent souvent sur le retour des frontières traditionnelles, méticuleusement dissoutes par l’idéologie mondialiste, partant du postulat erroné de la fin de l’Histoire, la question des « nouvelles frontières », que l’on pourrait qualifier d’« intimes », n’est jamais discutée. Elle est cependant cruciale, voire centrale.
En 2005, dépassée par l’ampleur des émeutes des quartiers, pudiquement définis comme « populaires », la classe politique a renoncé à appliquer les lois nationales sur des pans entiers du territoire. Les Zones de non-France ont remplacé les Zones d’éducation prioritaire. L’État a décidé d’officialiser l’existence d’une France hors la France. Nicolas Sarkozy a drastiquement diminué les effectifs de police ; estimait-il qu’il valait mieux qu’ils soient suppléés par une police communautaire autogérée ? Les imams sont devenus les fondés de pouvoir des maires. Gages de stabilité, les religieux sont respectés et écoutés, contrairement aux représentants officiels de l’État.
Rongée par le communautarisme, la France n’est plus une nation unitaire. Hypocrisie suprême, nos dirigeants continuent à essayer de nous faire croire que la République française ne fait qu’une. Pire : qu’elle est entièrement française. Ce n’est plus le cas. Michel Sapin a eu raison de dénoncer le communautarisme islamiste qui a gangrené la Belgique. Mais pourquoi n’applique-t-il pas son raisonnement à la France ? Des Molenbeek existent dans toutes les grandes agglomérations françaises. En conséquence, il est devenu de plus en plus difficile de distinguer ce qui relève de la politique intérieure de ce qui relève de la politique extérieure. L’État islamique ne répond pas aux critères géopolitiques habituels, il est chez lui en Syrie comme en Europe.
L’islamisme prospère sur nos renoncements : politique d’immigration suicidaire, abandon de l’État, discrimination dite positive, laxisme judiciaire. D’autres difficultés se sont greffées avec le temps. La présence islamiste s’est renforcée et s’est structurée. Business communautaires, cinquième colonne dans certaines institutions (aéroports, police ou armée) et voyoucratie en sont les piliers. Le djihadisme n’est que la crise de croissance de l’islam politique en Europe, son enfant turbulent et impatient. Problème en soi issu d’un problème plus large, la présence de l’islam politique en Europe est la conséquence la plus visible de l’échec de l’utopie sans-frontiériste.
Gabriel Robin
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État islamique : contre sa guerre, notre guerre !
La France est en guerre, l’Europe est en guerre, contre un ennemi qui s’est lui-même érigé au rang d’« État ».
Cette guerre qu’il nous a déclarée sans préavis et déclaration formelle est totalement asymétrique, mais c’est nous qui sommes faibles. Car en dépit de manœuvres et frappes conventionnelles sur son territoire, une certaine pusillanimité née d’un défaut de volonté internationale forte et visible ne dissuade pas l’adversaire. L’ONU, garante de la paix mondiale est demeurée en retrait, après une résolution plutôt retorse prise en novembre 2015 qui reconnaissait cependant Daech « comme une menace mondiale d’une gravité sans précédent ».
À défaut de combattre efficacement ses soldats infiltrés sur notre sol – ce que les événements démontrent hélas -, il faut donc casser brutalement la dynamique de l’horreur en traitant l’ennemi au cœur pour détruire ses structures de fonctionnement et ses capacités économiques et logistiques. J’ai déjà dans ces lignes, à deux reprises – en février et août 2015 -, évoqué l’usage de l’arme nucléaire pour résoudre un conflit condamné à s’enliser. La coïncidence étrange du drame bruxellois et d’une émission de télévision sur France 5, le soir même – dont le sujet était précisément « L’arme nucléaire, contre quelles menaces modernes ? » – remet opportunément un sujet tabou à l’ordre du jour.
Le pouvoir de notre force de dissuasion, rappelé par les intervenants, est de protéger les « intérêts vitaux » de la nation contre un État hostile. La sécurité des citoyens qui constitue la charge première et exigeante du président de la République ne constitue-t-elle pas, dans les circonstances actuelles, un intérêt vital aux yeux du Président, seul et ultime arbitre de la réponse ?
Les mêmes intervenants, généraux d’active ou en réserve, ont bien rappelé les conditions d’un usage gradué de la dissuasion. Entre les publications et gesticulations pour montrer au monde notre capacité et l’attaque directe d’un ou plusieurs objectifs, un stade intermédiaire est un feu nucléaire avec préavis, comme « ultime avertissement » de notre détermination. Face à l’« État islamique », une telle semonce pourrait entraîner une réaction selon deux hypothèses. La première serait l’évacuation préalable de la zone visée, la seconde (beaucoup plus probable) la contre-dissuasion en constituant un bouclier humain avec les civils contraints de demeurer sur place. Ces candidats à la mort savent que la psychologie et la morale occidentales sont le plus efficace obstacle à cette option brutale. Leur démontrer le contraire serait un revers déterminant !
L’opinion internationale nous condamnerait ? L’opinion prend-elle sa part de victimes passées et futures ? Les morts européens auraient-ils moins de valeur que les populations laissées sur place par les innombrables exilés partis chercher refuge en terre plus hospitalière ?
Que le Conseil de sécurité de l’ONU adopte une attitude ferme en démontrant qu’il n’est pas qu’un épouvantail inerte à la guerre. Qu’il ose donner le visa pour l’arme ultime, dont on clame qu’elle a préservé la paix durant des décennies…
Henri Gizardin
09:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
En dépit des accords, les immigrants continuent d’affluer en Grèce
En dépit de l’adoption de l’accord de dupes octroyé sans barguigner, à Ankara, par l’impotent Jabba le Hutt (1) bruxellois, concernant les immigrants, lors du dernier sommet du 7 mars dernier (entériné par le Conseil européen des 17 et 18 mars), ces derniers continuent d’affluer par vagues incontinentes sur nos côtes, à commencer par celles de la Grèce. Dimanche 20 mars, premier jour de l’entrée en vigueur dudit accord, des centaines d’immigrants continuaient d’inonder les îles grecques de l’Égée (20 Minutes, 21 mars), pour la plupart afghans, syriens et irakiens.
Faut-il être naïf pour croire qu’un morceau de papier règlerait en quoi que ce soit et instantanément la question, lancinante entre toutes, de la submersion migratoire de l’Europe ? Le Babel européo-mondialiste qui manqua de peu d’être frappé par la foudre islamique, ce funeste 22 mars, a, depuis longtemps, délibérément fait le choix de son impuissance. Comme l’écrit le juriste et historien Christophe Réveillard, « l’Union européenne assume le fait d’être restée ce qu’elle est devenue pendant la guerre froide, un objet et non un sujet géopolitique. […] Dépassée par les nouveaux défis internationaux, elle ne peut s’engager […] à disposer des moyens de la puissance coercitive, le hard power » (Conflits, HS n° 2, p.50).
En substance, il ressortait de ce sommet que tout immigrant nouvellement arrivé de Turquie dans les îles grecques serait renvoyé en Turquie, sauf à ce qu’il ait déposée une demande d’asile auprès des autorités grecques. En outre, la Turquie, pourtant moult fois vilipendée pour ses atteintes régulières aux « droits de l’homme » par les institutions européennes, s’est vue reconnaître le statut de « pays tiers sûr », ce qui permettra à l’administration hellène de renvoyer les immigrants irréguliers vers la Turquie, laquelle s’engage à « leur accorder la protection qu’ils demandent ».
On se gausse, d’autant que la Sublime Porte, pays pleinement souverain à la vitalité identitaire en ébullition, fera comme elle l’a toujours entendu à l’intérieur de ses frontières. Ainsi aura-t-elle toute latitude pour reconduire (sans ménagement aucun) à la frontière turco-syrienne ces immigrants indésirables, sans crainte du courroux de la Commission européenne ou de l’ONU.
L’Italie et la Grèce sont les deux portes d’entrée de l’Europe avec respectivement près de 154.000 et 885.000 arrivées en 2015 (Le Monde, 16 février), la Turquie devant faire face, depuis le début de l’année, aux flots continus de près de dizaines de milliers d’immigrants, tandis qu’on ne dénombre pas moins de 130.000 personnes se déversant en Europe par la Méditerranée en 2016 (Le Monde, 1er mars).
On devine la suite. Ankara, cheval de Troie de Washington, devient désormais incontournable et apparaît comme la seule digue (fantoche) face au tsunami migratoire provoqué par « Mutter Merkel ». Le président Erdoğan n’a, évidemment, pas fait preuve de philanthropie dans cette affaire. Non content d’avoir arraché une aide de 3 milliards d’euros pour « gérer » ces afflux allogènes, il a réactivé le processus de négociation en vue de l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne, dont la libre circulation des ressortissants turcs à l’intérieur de l’Union constitue le préalable.
L’Union européenne se vend à la découpe à une Turquie conquérante.
09:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
Il rêvent d’une vie meilleure au paradis ? Offrons-la-leur !
Vous perdez les pédales, Monsieur le Premier Ministre, vous valsez à l’envers, à contresens. Hier, vous avez fait « bêler » toute votre gauche en promettant la déchéance de nationalité et l’expulsion, à l’issue de leur condamnation, aux binationaux, et aujourd’hui, vous souhaitez les conserver en leur promettant la perpétuité… Faudrait savoir à quoi s’en tenir ?
Ne serait-ce pas plus facile de leur offrir le paradis ?
De mémoire d’homme, et depuis la création de notre monde, on n’a jamais vu un pays, une armée gagner une guerre sans tuer ses ennemis.
Il est vrai que la guerre, vous ne savez pas trop de quoi il s’agit.
Vous ne la connaissez qu’à travers les livres d’Histoire, et encore, car cela dépend des livres que vous avez lus et, bientôt, l’Indochine, l’Algérie ne feront même plus partie de notre Histoire.
Une guerre ne se gagne pas avec de belles phrases et des envolées lyriques, mais sur le terrain, avec des armes. Les renseignements ne se quémandent pas avec politesse.
Pouvez-vous m’expliquer à quoi servirait, à la société, d’enfermer à perpétuité un terroriste, un criminel ? Lui permettre de radicaliser d’autres faibles d’esprits et de vivre dans des conditions qu’envieraient nombre de nos « pauvres » : bonne alimentation, bon couchage, bon chauffage, bonne hygiène, médicalisation, sports, télévision, portable, drogue, religion, psychologue, et j’en passe.
Nos valeurs humanitaires ne sont pas compatibles avec la sauvagerie de nos ennemis.
Est-ce avec humanité que nous avons fait la guerre aux nazis ? Est-ce avec humanité que les USA ont mis fin à la guerre avec le Japon et se sont embourbés au Vietnam ? Est-ce avec humanité que nos jeunes soldats se sont fait massacrer en Indochine, à Điện Biên Phủ ? Est-ce avec humanité que l’ALN et le FLN ont fait la guerre à la France et aux Français, et est-ce avec humanité que nous avons gagné la « bataille d’Alger » ?
Est-ce avec humanité que l’État islamique et ses satellites violent, décapitent, abattent, explosent ?
Vous voulez gagner cette guerre, alors faites-la. Les réponses sont simples.
En préventif :
- interdiction et expulsion de tout imam prêchant une religion de haine et fermeture des mosquées autorisant ces prêches recruteurs ;
- lieux de détention réservés exclusivement aux islamistes radicalisés, loin des villes et en isolement des autres condamnés de droit commun ;
- localisation et fichage des 3 ou 4.000 « radicalisés » actuels afin de pouvoir les éloigner avant toute manifestation de masse.
En répressif :
- interdiction de retour, sur le territoire français, de tout djihadiste revenant des pays en guerre : Syrie, Irak, Libye et autres ;
- recherche et arrestation de tout terroriste infiltré parmi les « migrants » et parvenu en France à l’aide de faux papiers ;
- relégation à vie dans des camps de « rééducation » (Cayenne ou autres lieux) pour les terroristes condamnés rejetés par leurs pays d’origine ;
- peine de mort pour tout acteur et participant à un attentat terroriste meurtrier.
Ils rêvent d’une vie meilleure au paradis… offrez-la-leur !
Manuel Gomez
09:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
Bruxelles : déni du réel !
Il faut militariser la société
Manuel Valls a le verbe haut. Immédiatement après l’attentat de Bruxelles, il a repris son antienne guerrière : « Nous sommes en guerre». Si nous sommes en guerre, il convient de dire contre qui et de décréter immédiatement la mobilisation générale.
Il convient effectivement de passer à la phase 2 du pseudo »état d’urgence » soit à la militarisation entière de la société. Est-ce le but poursuivi par tant d’excitation et de mise en scène officielle ? On s’attendrait effectivement au recours à l’armée mais on mobilise la gendarmerie et la police déjà en sous-effectif et sur les dents. Et puis, s’il y une cinquième colonne, pourquoi ne pas la désigner ouvertement et effectivement comme le suggère Marine le Pen et vider les caves? Qu’attend-on une fois de plus pour descendre dans les quartiers où l’o sait très bien que s’y logent des armes?
On s’étonne une fois de plus du carnage mais ce nouveau massacre de Bruxelles, avec encore des actions terroristes coordonnées, des bombes à fort potentiel ressemble fort à la poursuite là encore d’un plan bien précis et militarisé.
Alors continuons de jouer les trouble-fête et demandons-nous comment ce plan coordonné est dirigé ? Les médias »officiels », ceux qu’imposent maintenant la déséducation nationale ont avancé, immédiatement après les attentats, l’hypothèse d’une « riposte » de Daesh à la capture de Salah Abdeslam. Logique, tout citoyen dans la logique de guerre dans laquelle on l’a installé depuis des mois réagira de la même façon en se croyant bonexpert sauf que Daesh ne communique plus sur Salah depuis belle lurette et qu’elle considère Salah comme un »lâcheur » depuis novembre dernier. L’État islamique n’a, à aucun moment, fait référence à Abdeslam dans sa propagande post-attentats, là où les autres terroristes impliqués le 13 novembre (et morts en martyrs) ont eu droit à plusieurs éloges appuyés, que ce soit dans les magazines ou les vidéos des branches médiatiques de l’organisation. Se venger de Salah, certainement pas. Salah n’était qu’un voyou manipulé et même pas capable de mourir en martyr.
Les bombes de Bruxelles sont alors replacées dans une longue suite : les attentats de Paris en 2015 ( Charlie Hebdo et le Bataclan) mais aussi ceux d’Ankara et pourquoi pas d’Afrique (tout récemment Côte d’Ivoire et du Mali). Certes, à chaque fois, ces attentats visent des Européens et cela ne peut être un hasard. Or, chacun sait tout de même que Daesh n’a été en Syrie qu’un bras armé des puissances occidentales, un instrument. L’opération »nid de frelons » a si bien fonctionné en Irak et en Syrie qu’on peut aussi très bien vouloir l’exporter en Europe ? Or, du point de vue des puissants, que faut-il faire en effet de l’Europe dans les mois qui suivent ? Signer le Tafta en ce qui concerne le volet économique et ensuite la pousser toute entière à la guerre afin de lui passer en quelque sorte la muselière de force.
Avant les attentats, il y a quelques jours, un Alain Juppé irresponsable déclarait : « Il ne faut pas succomber à ce fantasme que nous serions submergés par un flot de migrants ». Cas typique : depuis trente ans, la classe politique française et belge n’a jamais voulu comprendre la montée de l’islam radical, l’a même délibérément ignorée pour cause d’électoralisme et de « politiquement correct ».
Elle n’a surtout pas réfléchi un instant au dévoiement de sa politique internationale la croyant toute entière prisonnière du « There Is no alternative », pire que le laisser-faire, le fameux »on ne peut rien faire » qui a fini par résonner dans toutes les administrations françaises. En France comme en Belgique, on a laissé dans les communes de banlieues se développer un radicalisme djihadiste depuis des années, au point que les socialistes tout comme des gens de droite comme Alain Juppé ont financé ouvertement des mosquées susceptibles de radicalisation.
Un responsable français de la lutte antiterroriste vient de confier à l’AFP : « 2015 a été difficile, je crains que 2016 ne soit terrible ». Sur son écran de télévision, dans son bureau, les images d’une bouche de métro fumante, de l’aéroport dévasté de Bruxelles, siège de l’Union européenne et de l’Otan, il continue : « En France, mais aussi en Europe, il y a du souci à se faire. Nous allons subir une vague de terrorisme très puissante, qu’on ne pourra enrayer que partiellement. On attrapera certaines équipes, il n’y a jamais eu autant d’arrestations, mais on ne pourra pas les avoir tous. C’est impossible. Nous sommes submergés ».
En matière de politique intérieure, qu’elle soit d’ailleurs sécuritaire ou économique, cela fait des décennies qu’ainsi toute la classe politique française, celle qui se présentera aux élections de 2017 s’est installée dans le déni du réel. Peut-on souhaiter que ces politiques de la forfaiture et de la trahison s’en tirent finalement à si bon compte dans une énième élection par défaut ?
Force est de regarder plus loin
Immédiatement après les attentats de Bruxelles, le site de l’Otan publiait une étrange note appelant à l’invasion immédiate de la Syrie. L’Otan y propose une invasion terrestre massive de la Syrie. Une recommandation est mise sur la table : » assembler une coalition dirigée par les Américains, composée d’une force solide européenne et régionale qui entrerait en Syrie pour en finir avec l’État Islamique » et nous lisons plus loin : » Anéantir l’EI en Syrie peut atténuer la crise migratoire et hâter la disparition de cette bande meurtrière en Irak ». Le message est retors puisqu’il enjoint finalement l’Europe à s’engager plus, disons pour être plus clair, il est une sorte d’appel américain à voir l’Europe déjà exsangue économiquement faire le boulot (éliminer Assad) à leur place, puisque pour l’instant, les États-Unis sont paralysés par les élections même si Trump comme Clinton, les deux compères des néoconservateurs seront prêts, n’en doutons pas un instant, à la fin de l’année à y aller seuls.
Les attentats à Bruxelles serviront donc sans aucun doute possible volontairement ou involontairement à mobiliser davantage les forces européennes en Syrie ou restera-t-il alors à provoquer sur le sol américain une attaque de l’EI, de type parisienne ou bruxelloise pour envoyer toute la cavalerie des GI et des Forces américaines présentes actuellement sur les ponts de la flotte US, toute une armada en Méditerranée puisqu’on sait d’avance qu’en cas d’attaque majeure aux Etats-Unis, le gouvernement américain quel qu’il soit aura carte blanche pour engager les combats en Syrie comme il l’a fait dans le passé en Irak, en Afghanistan, au Vietnam sans aller même jusqu’à remonter à Pearl Harbour.
Mais n’oublions pas que pour la Russie comme pour la Chine, l’invasion de la Syrie est non négociable à moins que… à moins que la Russie ait lâché la Syrie pour conserver l’Ukraine…
Michel Lhomme
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Pourquoi les terroristes ont-ils attaqué Bruxelles ?
Les attentats de Bruxelles vus de Russie
Une série d’attentats à l’aéroport de Bruxelles-Zaventem et dans le métro bruxellois ont fait mardi 22 mars au moins 26 morts et une centaine de blessés, selon différentes sources. Maxim Yousin, journaliste politique du quotidien Kommersant, commente les explosions survenues dans l’aéroport de la capitale belge.
En déclenchant des explosions dans l’aéroport et le métro bruxellois, les terroristes islamiques envoient simultanément plusieurs messages à la communauté internationale.
Premier message. Vous n’êtes pas en mesure de nous vaincre ni de nous décapiter.
Il y a quelques jours à peine, les services spéciaux belges ont réussi à arrêter Salah Abdeslam, l’organisateur des attentats qui ont touché Paris en novembre dernier – l’homme en qui l’Europe voit le symbole de la nouvelle vague terroriste. On pensait les djihadistes neutralisés pour quelque temps, on pensait qu’ils ne se relèveraient pas aussitôt d’une telle frappe. Hélas, il n’en est rien. Un attentat provocateur vient d’être organisé justement à Bruxelles. Autrement dit, la cellule terroriste démantelée est loin d’être la seule existante. Autrement dit, d’autres sont actives. Autrement dit, de nouvelles attaques auront lieu.
Deuxième message. Les terroristes veulent montrer aux Européens que toutes les mesures de sécurité prises par les autorités sont inefficaces, que les « soldats du djihad » sont plus forts, qu’ils maîtrisent complètement la situation et qu’ils ont toujours au moins un coup d’avance sur les services spéciaux.
Après l’arrestation de Salah Abdeslam à Molenbeek, il est devenu évident que le pays applique des mesures de sécurité renforcées. Mais celles-ci n’ont servi à rien. Autrement dit, rien ni personne ne servira à quoi que ce soit. On peut vous tuer à tout moment – à l’aéroport, à la gare, au café, au théâtre, à un match de foot, etc. Vous vous êtes lancés dans une guerre dont vous ne pouvez pas sortir vainqueurs. Nous vous battrons de toute façon. Parce que, contrairement à nous, vous avez peur de la mort. Voilà ce que les terroristes veulent faire comprendre aux Européens.
Troisième message. Les victoires remportées ces derniers mois en Syrie et en Irak par les forces internationales dans la guerre contre l’État islamique ne nuisent aucunement à l’attrait du djihad mondial ni à l’état des groupements actifs en Europe. Ces derniers ont suffisamment de forces, de ressources, d’argent et de détermination pour poursuivre leur combat.
Plus tard dans la matinée, une autre explosion a eu lieu dans la station de métro Maelbeek, proche du Parlement européen, faisant 15 morts et 55 blessés, selon un premier bilan.
Face à cela, quelle peut être la réaction de l’Europe et de l’ensemble du monde civilisé, y compris la Russie ?
La seule réaction possible est de vivre comme avant, de ne pas se laisser abattre, de continuer à prendre l’avion, d’aller au restaurant et d’assister aux matchs de football. Parce que l’unique alternative serait une capitulation sans condition devant ces fanatiques moyenâgeux qui ne feront qu’imposer de nouvelles exigences et ne s’arrêteront jamais.
Nous ne pouvons pas capituler et nous ne le ferons pas. Nous nous habituerons à ce nouveau monde – un monde où le terrorisme est une réalité quotidienne. Non seulement dans les points chauds mais partout. Même dans les pays qui, comme la Belgique, semblaient être des coins tranquilles où, par définition, rien de grave ne pouvait arriver. Il n’y a plus de coins tranquilles dans le monde.
Pour autant, ce n’est pas une raison pour céder à la panique ni pour déposer les armes.
Notre ennemi est puissant, impitoyable et dénué de principes. Mais il ne remportera pas cette guerre.
Maxim Yousin
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