mercredi, 30 mars 2016
Visages terroristes en boucle : vers la starification du djihadiste ?
On l’appelle l’homme au chapeau. Un peu comme dans un western. Extraite d’une vidéo de surveillance de l’aéroport de Bruxelles, sa face tourne en boucle sur les chaînes d’information continue, en guise d’avis de recherche. Le terroriste présumé le plus traqué d’Europe a volé la vedette à Salah Abdeslam dans le box-office des visages les plus contemplés à la télévision. Son image est moins nette et son identité encore inconnue. Pourtant, il a déjà pris place au panthéon des barbares starifiés. Qu’on le retrouve dead or alive, il est d’ores et déjà entré au paradis des 72 speakerines de BFM et d’i>Télé, élevé au rang de martyr par son seul matraquage médiatique.
Certes, le déferlement d’avis de recherche est souvent légitime puisqu’il participe de l’enquête policière, parfois fondée sur la reconnaissance visuelle et le témoignage populaire. Pourtant, sans aucune urgence judiciaire, bien d’autres visages de djihadistes ont été diffusés non stop depuis les attentats de Paris : ceux des kamikazes du Stade de France comme ceux du commando du Bataclan – tous morts ! Quant à Salah Abdeslam, son arrestation le 18 mars dernier n’a pas ralenti le martèlement de son portrait mais l’a bien au contraire accéléré : la nouvelle imagerie terroriste semble répondre davantage à l’exigence d’une nouvelle iconographie qu’aux strictes nécessités de l’appel à témoins.
Le matraquage ad nauseam des figures terroristes peut conduire à leur étonnante rémission symbolique. Dans notre civilisation, le visage de l’autre porte toujours en lui une forme de rédemption. Pour Emmanuel Levinas, « le visage est ce qui nous interdit de tuer » (Éthique et Infini). La confrontation au visage de l’autre, c’est-à-dire à sa vulnérabilité la plus nue et la plus désarmante, est par nature absolutoire. Ainsi, cloués au pilori de la télévision continue, les faciès exposés peuvent contribuer à humaniser, voire à normaliser les auteurs des attentats.
Si l’iconographie chrétienne a cherché pendant un millénaire à donner à voir le visage de la souffrance, ce sont désormais les victimes des crimes de masse qui sont évincées tandis que leurs auteurs sont exhibés, dans un renversement spectaculaire des valeurs. Terrible paradoxe s’agissant d’islamistes dont l’idéologie même cherche à nier le visage – celui de la femme, effacé, comme celui de la victime, défiguré. Ainsi, la télé ne cesse de martyriser, à tous les sens du terme, consciemment ou non, les visages meurtriers. En surexposant leurs mines plus ou moins patibulaires, elle les banalise au mieux, les victimise au pire, suscitant peut-être une soudaine et artificielle fraternité de l’ombre, désireuse elle aussi d’entrer dans la lumière.
Par ailleurs, et pour la plus grande douleur des familles de victimes, le déferlement des portraits assassins participe à la starification du djihadiste. Pour une frange perdue de notre population, séduite par les vapeurs de ce romantisme guerrier, quoi de plus tentant que de passer de l’anonymat le plus sinistre aux pixels les plus incandescents ? Tout un cortège d’anonymes n’aspirent peut-être qu’à l’immortalité victorieuse de l’image. Si les médias cherchaient à promouvoir l’action terroriste, ils ne s’y prendraient pas autrement ! Dans une société qui fait du passage à la télé la récompense ultime, quoi de plus excitant que d’espérer cumuler, par l’engagement terroriste, le double salut du Ciel et de l’écran ? Car dans leur funeste surenchère, ce n’est plus seulement un quart d’heure de célébrité post mortem que promettent les chaînes d’info continue à ceux qui versent le sang, mais l’étalage permanent de leurs visages de mort.
Thomas Clavel
15:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Perpétuité réelle : et si on révolutionnait le Code pénal ?
Le terroriste Abdeslam, 27 ans, risque la « perpétuité de 22 ans ». Si tout se passe bien pour lui, il sera libre à 49 ans, le bel âge pour reprendre des opérations, auréolé de la gloire de « l’ancien ». Ses victimes, elles, ont pris perpète sans aménagement de peine. On parle, aujourd’hui, de réinstaurer une « vraie » perpétuité.
Et si on voyait les choses autrement ?
Notre droit pénal est fondé sur le principe « tel crime, telle peine » : il liste les infractions, de la contravention au crime, et assortit chacune de sa « valeur » pénale. Exemple : le viol « simple » vaut 15 ans de réclusion. Le violeur de Bordeaux, surnommé « l’agresseur de collégiennes », un garçon de 25 ans, a été emprisonné, puis relâché il y a six mois : il vient tout juste de récidiver ; à sa sortie de prison, s’il est condamné au maximum et purge toute sa peine, il aura 40 ans et de la testostérone plein ses rêves. Il aura « payé sa dette envers la société ». Je plains ses futures victimes, celles qui auront le malheur de croiser sa libido débridée.
L’État se doit d’écarter de la société les individus dangereux : cet impératif fait partie de ses devoirs régaliens. En relâchant dans la nature un violeur de 40 ans, ou un terroriste de 49, l’État remplit-il son devoir ? Assure-t-il la sécurité des gens ?
Supposons, maintenant, que l’on fonde notre droit pénal sur un autre principe, un principe nouveau et révolutionnaire : « Tel criminel, telle peine. »
Alors, là, ça change tout. Le raisonnement serait : « Tel violeur ne doit pas être remis en circulation avant qu’il ait atteint l’âge de, disons, 70 ans », estimant qu’à cet âge, ses pulsions se seront largement calmées. « Tel terroriste restera à l’ombre tant que la justice pense qu’il pourrait être encore dangereux. » Les peines de prison ne dépendent plus, alors, de l’acte commis mais de l’âge et de la personnalité du criminel. Dans l’exemple ci-dessus, pour le même acte, un violeur de 60 ans serait condamné à 10 ans de prison alors que celui de 25 ans resterait 45 ans derrière les barreaux.
Injustice ? direz-vous. Quelle injustice ? Au nom de quoi le principe « tel crime, telle peine » serait-il plus juste ? Juste pour qui ? Pour les victimes encore vivantes, qui défilent derrière des banderoles « Plus jamais ça » ? Pour les futures proies du salopard relâché trop tôt au nom d’un principe qui n’assure en rien la sécurité des gens ? Si la prison ne sert pas à neutraliser les méchants et à sécuriser la vie des braves gens, à quoi sert-elle ?
Alors, éjectons de la société ces criminels aussi longtemps qu’ils restent dangereux : tel serait le postulat de départ du « nouveau droit pénal ».
J’entends déjà s’élever les torrents de protestations, comme à chaque fois qu’émerge une idée nouvelle. Est-ce une raison pour s’interdire d’y penser ? Est-ce trop demander à l’État, aux représentants du peuple et à tout un chacun d’y réfléchir ?
Yannik Chauvin
15:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Abdallah de Jordanie accuse Erdoğan de déverser les terroristes en Europe
Le « calife » auto-proclamé Al Baghdadi a du souci à se faire quant à sa « haute fonction ».
Erdoğan ne se tient plus. Il vient de déclarer à la face du monde : « Démocratie, liberté et loi sont des mots qui n’ont pour nous plus aucune valeur. » Une phrase qui signifie la volonté d’instaurer la charia, qui viendra balayer la laïcité, ou ce qu’il en reste, instaurée par Kemal Atatürk, qui doit se retourner dans sa tombe.
C’est avec ce dictateur qui muselle ses médias, ses universitaires, intellectuels, artistes et hommes d’affaires que les naïfs de l’Union européenne, et en particulier Merkel, négocient pour se faire plumer de 6 milliards de nos bonnes contributions fiscales, destinées à endiguer le flots de « réfugiés » en Europe.
Last but not least, voilà que le roi Abdallah de Jordanie accuse celui qui ambitionne d’être calife à la place du calife d’introduire délibérément les terroristes de l’État islamique en Europe. Que cela fait partie intégrante de la politique de la Turquie. C’est ce que le monarque a révélé durant une réunion au Congrès américain, avec John McCain et Paul Ryan, en soulignant que les militants islamistes sont entraînés en Turquie, pour ensuite être lâchés vers l’Europe. Il en a profité pour avertir les politiciens américains que la Turquie ne cesse d’acheter le pétrole de l’État islamique. Abdallah estime que l’autocrate Erdoğan projette la solution « d’un islamisme radical dans la région ».
La Turquie cherche une solution religieuse à la Syrie, quand des éléments modérés sont recherchés dans le sud et que la Jordanie propose une troisième solution qui ne permet aucune option religieuse.
Cette rencontre a eu lieu le 11 janvier dernier. Les détails des opinions du roi viennent de « fuiter » dans Middle East Eye.
Même si la Turquie et la Jordanie sont officiellement alliées, la crise des réfugiés augmente les tensions entre les deux pays. Le roi Abdallah serait très agacé par l’offre généreuse en cash et par les liens diplomatiques offerts par l’Union européenne, en contrepartie de la limitation par la Turquie du flot de réfugiés vers le continent.
Abdallah revendique également que ses forces spéciales sont engagées dans des opérations en Syrie. Bien que la présence de soldats jordaniens n’ait pu être confirmée, le royaume a certainement été impliqué dans la formation de combattants de l’opposition, l’espionnage, en fournissant des armes et munitions et un nombre limité de frappes aériennes. Cependant, si leur rôle dans le conflit devait augmenter, ils seraient susceptibles d’entrer en friction avec d’autres acteurs clés de la région, en particulier la Turquie et la Russie. Dans son compte rendu aux politiciens américains, le monarque jordanien a décrit un « stand-off » tendu entre les avions de combat turcs, israéliens et russes.
J’ignore si nos députés en visite en Syrie avaient connaissance de ces éléments menaçants du projet Erdoğan à radicaliser la région. En tout cas, ils ont bien fait de s’y rendre car, entre Bachar et les projets Erdoğan, le choix est vite fait !
Les médias occidentaux seraient bien inspirés d’ouvrir les yeux sur Erdoğan et les folies de Merkel, et remercier la Russie d’avoir permis à l’armée de Bachar la reprise de Palmyre des mains de ces barbares.
Hildegard von Hessen am Rhein
15:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
Jawad Bendaoud ne veut pas de son avocat surprise. Aurait-il peur ?
On ne présente plus Jawad Bendaoud. Depuis novembre dernier, c’est l’un des acteurs les plus comiques du Web. Certes, acteur involontaire, mais quand même.
Pour ceux qui l’auraient oublié, ce cher Jawad est le « logeur » des terroristes du Bataclan, celui qui leur avait loué un petit pied-à-terre rue du Corbillon à Saint-Denis, juste pour rendre service. Bref, un complice à l’insu de son plein gré, comme il l’a exposé devant les caméras de BFM TV juste avant de se faire embarquer par la police.
Et donc, depuis le 24 novembre 2015, Jawad dort tranquillement à la prison de Villepinte, incarcéré pour « association de malfaiteurs criminelle, détention en bande organisée d’explosifs et d’armes, le tout en relation avec une entreprise terroriste ». Il y coulerait des jours tranquilles sinon heureux si un certain Sargologo, avocat de son état, n’avait tenté – à deux reprises et sans y être invité – de lui rendre visite.
Pour qui, pour quoi ? On ne sait pas. Mystère… Ce qu’on sait, c’est que Jawad Bendaoud, pourtant peu connu pour son intelligence fulgurante, s’est indigné de cette visite impromptue. Ainsi, au mois de décembre dernier, il a écrit au juge en charge de l’instruction sur les attentats du 13 novembre pour lui faire part de son énervement. « Ce sont des gens de mon quartier qui ont envoyé [Me Sargologo] pour avoir des infos sur le dossier », dit-il. De fait, il apparaît que Me Sargologo a utilisé des faux à deux reprises pour tenter de voir ce client qui n’en était pas un. Si bien que la directrice de la maison d’arrêt a écrit elle aussi au juge, expliquant que l’avocat « s’est prévalu d’un ancien permis de communiquer établi par la juridiction de Bobigny lors d’une précédente incarcération de Bendaoud ». « Me Sargologo a abusé mes surveillants au parloir avocat », écrit-elle, ajoutant que Jawad Bendaoud « était très mécontent de la venue de cet avocat qu’il n’a pas désigné ».
Un drôle de paroissien, ce Me Sargologo. Et sans vouloir apprendre son boulot au juge, à sa place, j’irais fouiner du côté des « gens du quartier », tellement intéressés par le dossier de leur voisin Jawad qu’ils lui dépêchent à leurs frais un avocat parisien qu’il n’a pas réclamé. Pourquoi donc ? Seraient-ils aussi dans l’affaire jusqu’au cou ? Ils ont peur que Jawad le beau parleur ne fasse des confidences, peut-être ? En tout cas, le pauvre Jawad devait avoir une sainte trouille car la directrice confie au juge : « Nous avons dû apaiser le détenu qui était très contrarié par cette venue sans qu’il ne nous ait dit pour autant la raison de cet agacement. » Peut-être avait-il peur qu’on lui fasse la peau ? Il a, en tout cas, précisé au juge qu’il tenait à conserver ses avocats commis d’office. Bons ou mauvais, il préfère !
Le Figaro, auquel le cher Maître a refusé de répondre, dit que Me Sargologo fait actuellement l’objet d’une procédure disciplinaire. Enfin, son cabinet étant situé dans les très beaux quartiers de Paris et pas dans ceux pourris du 9-3, on peut imaginer que ses affaires vont au mieux. Et celles de ses clients itou.
Marie Delarue
15:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
David Cameron : « Nous sommes un pays chrétien et fier de l’être ! »
On ricane. On se paie leur tête. On se moque de leur mâchoire chevaline, de leur cuisine improbable, de leurs ressortissantes mal sapées. On dit d’eux qu’ils sont l’ennemi héréditaire. Er merde pour le roi d’Angleterre ! On jure qu’on ne leur pardonnera jamais Mers el-Kébir, ni Waterloo, ni Trafalgar, ni Azincourt, ni surtout la petite Jeanne, dont on vient d’ailleurs de leur piquer l’anneau, parce que c’est nous les plus beaux. Ils veulent le récupérer, ils peuvent aller se brosser.
Mais parfois, on les jalouse. On les envie. En plus de l’anneau, ils ont dû garder par-devers eux un autre trésor caché que nous autres avons bazardé : un restant d’âme.
« Oui, nous sommes un pays chrétien et fier de l’être », a dit le Premier ministre David Cameron le jour de Pâques. « Au cœur de toutes les actions de gentillesse et de courage, il y a les valeurs et les croyances qui ont fait de notre pays ce qu’il est. Des valeurs de responsabilité, de travail, de charité, de compassion, la fierté de travailler pour le bien commun et d’honorer les obligations sociales que nous avons les uns pour les autres, pour nos familles, pour nos communautés. Nous chérissons ces valeurs. Ce sont des valeurs chrétiennes. »
On ne mesure pas la force symbolique de cette déclaration, qu’il serait faux d’interpréter comme des vœux obligés à destination d’une communauté.
Par cette phrase, c’est tout un pays qui relève la tête, assumant tranquillement son identité.
Par cet hommage rendu à la religion qui a imprégné son humus et fait fleurir ses valeurs, c’est tout un pays qui se réarme culturellement – pour ne pas dire spirituellement -, préambule indispensable, dans le combat contre les islamistes, au réarmement militaire : le premier champ de bataille, celui sur lequel l’Occident, impuissant, désorienté, tombe comme à Gravelotte, est ce terrain impalpable.
Par cette reconnaissance, c’est tout un pays qui est concerné, et pas seulement la partie croyante ou pratiquante de celui-ci, car il en est de la culture religieuse comme de la culture générale : c’est ce qui reste quand on a tout oublié. Un missionnaire se plaisait à raconter que si l’on n’aimait rien tant, en Afrique, que confier la gérance des entreprises à des Occidentaux, c’était parce qu’on les savait pétris de ces valeurs bénédictines que sont la ponctualité, la rigueur, l’amour du travail bien fait, quand bien même les gaillards en question ne croyaient ni à Dieu ni à diable.
« Quand nous voyons, en 2016, des chrétiens être persécutés pour leur foi en d’autres parties du monde, nous devons nous affirmer aux côtés de ceux qui pratiquent leur foi avec courage », a encore rajouté Cameron, en ce week-end de Pâques au cours duquel, à Lahore, des dizaines de chrétiens pakistanais ont été assassinés.
Et cette identification, cette mise en avant de leur passion comme aiguillon pour nous affirmer enfin, vaut mille marques de compassion. Compassion dont n’a pas été seulement capable de faire montre notre gouvernement qui, évoquant les attentats pakistanais, a soigneusement évité le mot « chrétien »…
Nous ne leur rendrons pas l’anneau. Mais on peut leur filer en échange tout un lot de veaux, de sots, de zozos, de manchots. Inutile, ceux-là, de les mettre aux enchères : ils ne valent pas cher.
Gabriele Cluzelle
15:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Terroristes de Paris et Bruxelles, ou la colère d’être nés ici
14:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Padamalgame : ne soyez pas terroristophobes !
Ils n’ont pas peur. Même pas peur. Ils s’indignent, ils chantent, ils marchent contre la peur (quand les autorités n’ont pas… peur de les laisser marcher). Ils disent : « Nous ne vivrons pas dans la peur. Djihadistes, vous n’avez pas désempli nos terrasses, nos salles de concert, nos supermarchés. Nos vies continuent comme si de rien n’était. Nous ne tremblons pas, voyez-vous, et nous trinquons vaillamment ! N’espérez pas que nous allons renoncer à nos plaisirs, à nos routines, à nos vices : même le fracas de vos bombes ne nous empêchera pas de dormir. »
Les starlettes, les journalistes, les députés ventrus, les sociologues distingués, ils viennent tous nous dire qu’il ne faut pas céder à, sombrer dans, se laisser gagner par, entretenir la peur. Ils viennent nous dire ça comme ils nous préviendraient contre une montée de quelque « phobie » malséante. Ne cède pas à la terroristophobie, petit peuple. Ne sois pas kalachnikophobe. Ne sois pas massacrophobe. La vie doit continuer, ne gâchons pas la fête perpétuelle.
Il n’est pas difficile d’appeler les autres à la sérénité quand on a échappé au carnage ; mais qui peut dire, sauf idiotie caractérisée, qu’il n’éprouve pas désormais une certaine angoisse diffuse, dans les lieux publics ou dans les transports ? Et pourquoi n’aurais-je pas peur d’une menace réelle sur ma vie, d’une menace toute proche et dont il est à peu près sûr qu’elle sera mise de nouveau à exécution, dans les semaines, dans les mois à venir ?
Ces rebelles de l’apéritif qui ne veulent pas vivre, qui ne veulent pas que vous viviez dans la peur, ce sont les mêmes qui conspuent les attitudes de « repli sécuritaire », de « fermeture » et de xénophobie du Français qui vote mal. Ce sont les mêmes qui prêchent l’accueil bienveillant et l’ouverture totale des frontières. Qui dénoncent avec acharnement la « peur de l’Autre » dans nos provinces, alors qu’elle transpire – et plutôt sous une forme des plus haineuses, des plus maladives – dans tous nos Molenbeek. Nos territoires perdus par cet irénisme même, par cette dépravation de la confiance. « Quand la crainte ne veille pas, il arrive ce qui était à craindre », a dit Lao Tseu.
Ils ne connaissent pas la crainte, ils font des pieds-de-nez aux terroristes et à la France de Roger Gicquel. Eux ne cultivent pas l’anxiété, anxiété qui mène au rempart, rempart qui « fait le jeu du FN ». Dont il faut, ironiquement, avoir une peur bleue, à l’égard duquel aucune inquiétude, aucune épouvante n’est trop illégitimement exprimée. Craindre une armée de tueurs impitoyables qui se sont jurés de nous toucher au cœur, c’est un peu excessif, un peu vulgaire ; craindre qu’une seule mairie de France tombe entre les mains de l’extrême droite, c’est louable, c’est même nécessaire. Ils n’ont, à l’évidence, pas peur non plus du ridicule. Il est vrai que ça ne tue pas.
Thibaut d'Arcy
14:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
À Verosvres, on s’apprête à accueillir 150 migrants dans un village de 450 habitants !
Trop, c’est trop ! À Verosvres, en Saône-et-Loire, la population n’en veut pas et son maire, Éric Martin, non plus : 150 migrants dans ce village de 450 habitants, « cela créera trop de déséquilibres », argumente-t-il.
Tout a commencé il y a peu. En apprenant la fermeture, en juin prochain, du lycée professionnel Marguerite-Marie, le directeur de l’association d’insertion Le Pont, Gilles Pierre, a eu une idée lumineuse : transformer l’établissement scolaire en centre d’accueil pour demandeurs d’asile (265 CADA, déjà, en décembre 2014). Et l’affaire d’être rondement menée. Rencontre avec le préfet, congratulations mutuelles, et hop ! vendredi 18 mars, une délégation venait visiter les bâtiments si aimablement proposés. « Les personnes que nous pourrions accueillir ici auraient cette caractéristique de pouvoir recevoir rapidement un statut de réfugié. Les délais pour son obtention seraient alors de 4 mois. Ce ne serait pas un centre de longue durée », a expliqué le préfet.
Au rythme où le projet semble mené, d’ici la fin de l’année, les Vroulons (c’est le nom des habitants de Verosvres), qu’ils le veuillent ou non, verront leur population augmenter d’un coup d’un seul de 35 % d’étrangers.
« Certaines personnes sont désespérées. Il y en a qui songent à déménager, d’autres qui veulent faire des actions comme repeindre la mairie ou l’église. Nous avons essayer de canaliser ces personnes pour que nos actions se fassent dans la légalité […] », raconte un villageois.
Mais que reste-t-il à mettre sur pied, en toute légalité, quand de simples banderoles aux inscriptions « Non au centre pour migrants », déployées dans le village, sont enlevées par la gendarmerie ? Que la préfecture exhorte le maire à demeurer « vigilant » sur ce point, à savoir l’interdiction d’aucun « affichage sur la voie publique », comme le révèle Éric Martin ? Quel effet pourront déclencher « une pétition, une réunion publique et quelques opérations coups-de-poing » quand, d’emblée, les autorités font fi de l’avis des habitants ?
Raciste, les Vroulons ? Absolument pas : « La majorité de la population serait favorable à l’accueil d’une ou deux familles », parce qu’elles « pourraient s’intégrer plus facilement ». En outre, déséquilibrer « une vie associative riche et dynamique » en ruinant les efforts des Vroulons à cet effet n’émeut pas l’administration. L’effondrement des prix immobiliers, pas davantage : les gens dans le village anticipant d’ores et déjà une perte de moitié de la valeur de leur maison. Particulièrement celles qui entourent immédiatement le lycée actuel.
Les habitants parlent d’une « catastrophe », d’un projet « inadmissible », de « conséquences néfastes » ? Leur maire – élu démocratiquement – se range à leur avis mais qu’importe, puisqu’il devra se conformer aux directives de la préfecture. Vous avez dit autoritarisme, déni de démocratie ?
La morale de l’histoire ? Dans la France de 2016, quand on est le directeur de l’association Le Pont et président de la Fédération régionale des associations d’accueil et de réinsertion, et qu’on a reçu, en octobre 2014, la distinction de chevalier de l’ordre de la Légion d’honneur des mains de Louis Gallois, on peut tout faire. Même décider pour tout un village. Et de la vie future des Vroulons, se ficher comme de son premier bouton. Bienvenue dans la France socialiste !
Caroline Artus
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La LICRA s’autoproclame « police du monde »
Le 6 avril 2016, la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris rendra son jugement à l’encontre du rédacteur en chef suisse du site Riposte laïque. Ce procès fait suite à une plainte de la LICRA pour incitation à la haine, pour un article général de critique des musulmans les plus extrémistes, écrit par un Tunisien.
Cette association française, qui se dit antiraciste, considère qu’elle peut poursuivre quiconque publie sur Internet des informations qui lui déplaisent, dès lors qu’elles sont accessibles en France (mais, en fait, dans le monde entier). Selon elle, le simple critère de « diffusion » suffit pour poursuivre en France.
Combien de personnes la LICRA représente-t-elle vraiment ? Comment choisit-elle ses victimes ? Qui décide des textes qui s’opposent à « son » système et à son idéologie ? Quelle est sa légitimité réelle ? Personne ne le sait vraiment.
Le droit suisse punissant les mêmes faits, l’éditeur et l’hébergeur étant en Suisse, rien n’empêchait des associations helvétiques de déposer plainte.
Imaginons que la 17e chambre se reconnaisse compétente pour juger cette affaire, et également arroge à la LICRA une autorité internationale pour simplement « faire un signalement », dénoncer et réclamer une condamnation. Supposons que chaque pays adopte la même position. Dans ce cas, une même publication sur Internet pourrait donner lieu à des dizaines de poursuites dans le monde.
Dès lors que tout devient imaginable, il est même potentiellement possible, en fonction des pays, des croyances et des systèmes juridiques, qu’il y ait des « poursuivants » ou des « fatwas », contre les auteurs ou même les « poursuiveurs » d’autres pays. Salman Rushdie en sait quelque chose.
Qui peut se revendiquer police du monde ? Quel pays ? Quelle juridiction ? Quelle partie civile ? Quelle association ? Quel groupe d’intérêt ? Quelle mentalité ? Quelle culture ?
Si chaque pays se juge compétent en voulant imiter « le modèle français », un tribunal somalien ou guatémaltèque pourra-t-il faire condamner un Français, un Belge, un Kurde ou un Américain qui a publié sur le Web un texte qui déplaît à un quelconque groupe ou ministère public ? Pourra-t-il émettre à son encontre un mandat d’arrêt international ? Cette personne courra-t-elle un risque d’arrêt et d’extradition, si un jour elle fait escale dans un pays « ami » qui accède à cette demande ? Qui contrôle la légitimité des plaignants, sur des infractions informationnelles ? Est-ce que tous les systèmes judiciaires se valent vraiment et doivent recevoir la même présomption de légitimité ? Comment est-ce que chaque gouvernement va réagir pour assurer et protéger la liberté de ses ressortissants ?
La notion de liberté d’expression, d’outrage à tel groupe de personne, à tel dogme, ou à telle idéologie est éminemment subjective et volatile, selon l’endroit du globe où l’on se trouve…
Si, comme paraît vouloir le faire la France, à l’occasion de ce procès, chacun et chaque pays s’arroge le droit de poursuivre, de juger et de condamner tout le monde en matière d’information, chaque personne sur terre s’exprimant sur le Web peut se retrouver devant n’importe quel tribunal du monde.
Pas sûr que ce soit le meilleur moyen de protéger la liberté d’expression.
Le 6 avril, il faudra donc suivre attentivement le verdict de ce procès qui peut provoquer une véritable déflagration judiciaire pour tous les internautes de la planète.
Me Stéphane Haddad
14:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 29 mars 2016
Le Royaume-Uni durcit sa législation contre l’immigration
Le Royaume-Uni est en plein débat sur la sortie ou non de l'Union européenne (le « Brexit »). Le mouvement Leave.EU est l'un des acteurs de cette campagne. Dans le camp de ceux qui militent pour que le pays quitte l'UE. Mais il est aujourd'hui pris dans ses propres contradictions : des journalistes du Guardian ont découvert que des immigrés européens travaillent dans le centre d'appels qui a été mis en place pour relayer, auprès de l'opinion anglaise, le discours du mouvement, dont le principal donateur est Arron Banks, millionnaire et indépendantiste.
Or, la campagne de Leave.EU est soutenue par le Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni (UKIP), le parti europhobe de Nigel Farage, qui déclare régulièrement à qui veut l'entendre que « les immigrés sous-qualifiés volent le travail des Britanniques ».
Le Guardian a découvert le pot-aux-roses par hasard, lors d'une visite guidée du local de campagne de Leave.EU. Il s'est avéré que l'un des employés n'était pas vraiment le Britannique « pur jus » que les europhobes du UKIP souhaitent voir privilégié sur le marché du travail.
Slovaque, Rudolph Svats, 36 ans, est arrivé en Angleterre il y a peu, après avoir travaillé quelque temps dans un centre d'appels à Vienne. Arron Banks, qui ignorait l'origine de l'employé, a cru bon de glisser une plaisanterie : « Nous vous garderons après le 23 juin, ne vous inquiétez pas. » Le 23 juin est la date du référendum sur la sortie de l'Union européenne.
Rudolph Svats n'est pas un cas isolé, puisque le centre d'appel de Leave.EU emploie, en tout, quatre personnes venant du continent européen.
Plus royaliste que le roi
Rappelons le principe d'un centre d'appels de campagne : téléphoner aux électeurs afin de les convaincre de voter pour son camp. Difficile à imaginer, mais ces citoyens européens consacrent donc leurs journées à faire l'apologie d'une limitation de l'immigration, dont ils font partie.
Mais Arron Banks n'y voit aucune contradiction, comme l'illustre cette pirouette délivrée aux journalistes du Guardian :
« Mon problème, ce n'est pas l'immigration, c'est le contrôle de l'immigration. Elle ne peut pas être illimitée. Je dirais qu'il faut faire venir le nombre de gens dont on a besoin pour faire tourner l'économie. »
Le millionnaire a ajouté, bon prince, qu'il serait mal venu de « discriminer des travailleurs qui se trouvent déjà légalement dans le pays ».
Qu'en pense Rudolph, l'employé slovaque ? Il est lui aussi pour le Brexit, et serait même plus royaliste que le roi, puisqu'il déclare: « Je vois des immigrés de mon pays venir ici et ne pas travailler, et je pense que ce n'est pas bien. »
« Le summum de l'hypocrisie »
Dans le camp des opposants à la sortie de l'Union, l'« affaire » ne passe pas vraiment. Neil Kinnock, un ancien leader du parti travailliste qui soutient la campagne pour le maintien dans l'Union européenne « Britain Stronger in Europe », a déclaré :
« Le fait qu'Arron Banks mène une campagne basée sur la division et la diabolisation, alors qu'il emploie des citoyens européens dans son centre d'appels, c'est le summum de l'hypocrisie. »
Arron Banks, magnat des assurances, a déjà investi 3,5 millions de livres (4,4 millions d'euros) de sa fortune personnelle dans sa campagne pour le Brexit.
Comme le rappelle le Guardian, l'ensemble des donateurs de Leave.EU prévoient de dépenser jusqu'à 8 millions de livres (10,1 millions d'euros) d'ici au 14 avril. A cette date, la commission électorale devra décider lequel des trois groupes pro-Brexit (Leave.EU, Grassroot Out et Vote Leave) fera officiellement campagne pour la sortie de l'Union.
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Islamisation de Saint-Etienne : Perdriau vend son âme et la nôtre !
Lʼeffet de surprise passé, et après avoir relu plusieurs fois le programme proposé, la vue de cette affiche suscite quelques interrogations légitimes :
Que signifie le mot « cohésion » à Saint-Etienne?
La ville et Saint Etienne Métropole financent un défilé et des animations culturelles pour favoriser la «cohésion sociale».
Venez donc vous intégrer au sein de nos quartiers stéphanois : vous pourrez admirer le défilé de tenues traditionnelles algériennes de Djamila tout en dégustant des pâtisseries orientales et en sirotant du thé à la menthe. Sʼil vous reste du temps, Khadija vous proposera un tatouage au hénné... tout cela financé par vos impôts !
Naïfs que nous sommes, nous aurions imaginé faire découvrir nos quartiers et ses traditions en proposant les râpées cuisinées par Marie et le sarasson assaisonné par Jean et Michel avec un plateau de charcuterie, pardi !
En terme de diversité culturelle, seul le folklore et la culture moyen-orientale est représentée ; qui doit intégrer qui ? Elle est où, l'égalité ?
Monsieur Perdriau, avez-vous honte de votre culture occidentale française ?
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"Une centaine" de Molenbeek potentiels en France : face au réel, le diagnostic du Front National est validé
Communiqué de presse de Nicolas Bay, Secrétaire général du Front National, Député français au Parlement européen
Après avoir vendu aux Français l’immigration comme une « chance » ou encore un « enrichissement culturel », pour reprendre les termes de Manuel Valls et de Fleur Pellerin, le gouvernement socialiste se voit contraint de reconnaître la situation dramatique de certains quartiers de France.
Ainsi, Patrick Kanner, Ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, a déclaré « qu’une centaine de quartiers en France » présentent « des similitudes potentielles avec Molenbeek ». Ses propos lucides lui ont valu le désaveu de nombreux dirigeants, du PS à l’UDI.
Il ne s’agit pourtant que de la vérité crue : oui, il y a bien, dans plusieurs centaines de banlieues, des jeunes islamistes qui ne jurent que par le djihad. Cette situation est le résultat de décennies de politique d’immigration massive irresponsable et de promotion du multiculturalisme.
L’État doit se montrer intransigeant face à la haine anti-française et aux revendications politico-religieuses. Le communautarisme islamique doit être combattu, cela passe notamment par la dissolution de tous les groupes islamistes radicaux qui menacent la laïcité républicaine et l’identité française, tels que l’UOIF. L’immigration massive doit être stoppée, et les délinquants et islamistes étrangers expulsés. Il en va de la sécurité de nos compatriotes
15:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Terrorisme islamiste en Europe : "Ils ont parlé de s'attaquer à une église"
Comme on l'a vu à Lahoré, la menace contre les chrétiens est une réalité :
"Les attentats perpétrés en Belgique cette semaine n'étaient-ils qu'une version "allégée" des projets de la cellule Abdeslam? Son arrestation a-t-elle obligé ses complices à bouleverser leurs plans? Dans la planque des frères Bakraoui et de Najim Laachraoui à Schaerbeek, les trois auteurs des attentats de l'aéroport de Zaventem et de la station de métro de Maelbeek, la police a découvert 15 kg d'explosifs laissés sur place.
De retour de Paris, le 14 novembre, Salah Abdeslam avait promis qu'il se "vengerait". Selon nos informations, l'un des mis en cause a confié hors procédure à un de ses avocats que le commando projetait un gros coup et de "s'attaquer à une église". À la veille du week-end pascal, la menace, même ancienne, avait de quoi inquiéter les autorités belges. Samedi, le ministre de l'Intérieur et le bourgmestre de Bruxelles ont d'ailleurs déconseillé de se rendre à la grande marche contre la peur".
07:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un musulman égorgé car il a fêté « bonnes Pâques » à des chrétiens !
Asad Shah était un commerçant musulman de Glasgow. Il était apprécié par ses clients. Il aimait rendre service. Il a souhaité sur Facebook de bonnes fêtes de Pâques à la communauté chrétienne. Il a ajouté les mots « très cher Jésus-Christ ». Il en est mort ! Quatre heures après posté son message, un homme barbu est venu le trouver. Il l’a fait sortir de son magasin et a discuté violemment avec lui. Un complice est arrivé. On a lardé le malheureux commerçant de coups de poignard ! Puis les deux assassins ont piétiné son corps. Asad Shah est décédé en arrivant à l’hôpital.
La police a arrêté un suspect. D’après les premiers éléments de l’enquête, il s’agit d’un crime religieux. Les deux barbus sont des extrémistes qui n’ont pas apprécié que leur coreligionnaire soit si ouvert. Ils l’ont puni de mort. Un musulman n’a pas le droit d’apostasier. S’il le fait, les fidèles du Prophète ont le devoir impératif de le tuer, selon les hadiths, les textes sacrés qui commentent le Coran. Les deux assassins ont, sans doute, estimé que souhaiter une bonne fête de Pâques et parler de « très cher Jésus-Christ » revenait à renier l’islam !
Les musulmans rejettent la crucifixion (qui est à la base du christianisme) car, pour eux, Dieu n’a pas pu laisser périr misérablement l’homme qu’il avait choisi entre tous. Pour eux, Jésus est monté vivant au ciel et a été remplacé sur la croix par Simon de Cyrène, qui a revêtu l’aspect du Christ grâce à une ruse d’Allah (ce sont les termes employés par les fidèles du Prophète). D’autre part, le Coran interdit explicitement de féliciter les « mécréants » pour leurs fêtes religieuses (et leurs anniversaires). Passer outre revient à pécher gravement contre Allah !
L’Angleterre est encore plus engagée que nous dans la voie de la communautarisation. Là-bas, la charia est appliquée sur une partie du territoire. Certains responsables réfléchissent à rendre cette législation de fait légale, une véritable horreur démocratique car la loi islamique refuse, entre autres, l’égalité homme/femme.
Ce meurtre a provoqué l’indignation en Écosse. On a rendu hommage à la victime lors d’une veillée funèbre à laquelle participait le Premier ministre écossais. On a récolté 90.000 euros pour la famille endeuillée.
Voilà comment un certain nombre de musulmans – une minorité ? Enfin, je l’espère ! – conçoivent leur religion autoproclamée de paix et d’amour. Cet acte n’est pas isolé. Chaque jour, il s’en produit de semblables. Récemment, on a assassiné au Bangladesh un chrétien qui a quitté l’islam. À Lahore, 70 chrétiens ont perdu la vie lors d’un attentat sanglant. Leur crime ? Fêter Pâques. Les médias parlent à peine de ces massacres, ou même les occultent complètement. Si des fanatiques chrétiens tuaient un musulman quelque part dans le monde, cet événement ferait les gros titres des journaux. Et l’Occident serait invité à battre sa coulpe.
Christian de Moliner
07:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
Éducation : quand les élèves côtoient les migrants
Conditionner nos enfants au Grand Remplacement à grands coups d’interventions, dans les classes, d’associations telles que la LICRA ou le MRAP, et même de migrants en chair et en os, invités à parler de leur parcours ne suffit plus ! À Saint-Gély-du-Fesc, dans l’Hérault, bourgade de 9.423 habitants, inspecteur d’académie, directeur d’école, enseignants, tout le monde, jeudi 24 mars, s’en est donné à cœur joie : il s’agissait de tenter une expérience.
Dix heures du matin, heure de la récré. Et les élèves de découvrir au milieu de la cour, stupéfaits, une tente autour de laquelle s’active un couple d’étrangers. On imagine la réaction spontanément normale de la plupart des enfants : « Que font ces gens dans notre école ? », « Ils n’ont pas le droit de s’installer ici », et d’observer l’attitude des adultes, dans semblable enceinte, chargés de les protéger. Ils vont forcément demander aux intrus de s’en aller. Appeler la police. Leur demander de rentrer en classe le temps de régler cette situation aussi incongrue que défendue. Potentiellement dangereuse, même, en période de risque terroriste maximal. Pas du tout ! Et pour cause : le personnel enseignant joue la comédie ! Qui indifférent, qui étonné, qui curieux. D’abord, « on » tente de communiquer. Ensuite, « on » essaie d’en savoir un peu plus, « qui sont-ils, d’où viennent-ils ? » Enfin, les enfants qui ne courront ni ne joueront pendant leur récréation, iront rapidement les aider.
À étendre le linge de madame, à porter de la colle pour réparer la chaussure de monsieur. À sacrifier son goûter, aussi. Toute la journée ! Toute une journée passée à vivre aux côtés de ces gens-là, en réalité… deux acteurs de Lili Label Compagnie, recrutés pour « les faire réfléchir sur le rapport à l’Autre, à la différence » et tutti quanti ! C’est le lendemain que les enfants apprendront que le corps enseignant les a pris pour des c… !
Remarquez, en octobre 2014, une école allemande a commis plus abject encore. Avec de vrais migrants, cette fois. À Lübeck, les élèves ont été emmenés dans un centre d’accueil de réfugiés pour « une expérience pratique du travail ». Qui consistait à faire les lits, le ménage, la cuisine, dans un centre d’accueil de réfugiés. Prévenus en bonne et due forme par l’administration en question, certains parents se sont insurgés. Même les plus « ouverts ». « Je ne suis pas haineuse. Je suis super tolérante, mais là, ça va un peu trop loin. Y a-t-il un nouveau sujet à l’école baptisé “servitude” ? », a commenté l’un d’eux. Certainement.
Les enfants européens endoctrinés à se soumettre à ceux qui vont les remplacer, entraînés à faire « le sale boulot » au détriment de l’apprentissage scolaire. Les petits Européens « n’appartiennent pas à leurs parents » ? En effet, officiellement depuis 1986, date de la première journée scolaire « de lutte contre les discriminations raciales ». Et, en 2016, c’est une semaine entière qui vient d’y être consacrée. Sans parler du reste de l’année, où leur est insufflé l’idéologie immigrationniste sans discontinuer. À l’Éducation nationale, pour annihiler l’instinct de conservation des petits Français et petits Européens, la fin justifie les moyens. C’est effroyablement vilain…
Caroline Artus
07:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
Daech : Mélenchon a-t-il tout compris ?
Que ne ferait pas Jean-Luc Mélenchon pour faire parler de lui ? L’ancien sénateur de l’Essonne et actuellement député européen s’est exprimé, dimanche 28 mars, dans l’émission « Le Supplément » de Canal+ à propos des attentats en Europe et des attentats en Syrie : « Si on arrête la guerre là-bas, il est vraisemblable que les attentats cesseront », a-t-il déclaré. Il en fait une condition presque sine qua non : « Commençons à admettre ce point », dit-il à son interlocuteur, Ali Badou. « La guerre que nous menons là-bas se prolonge ici. C’est un fait acquis. »
Après une telle déclaration, tout un chacun reste partagé entre l’incompréhension et la colère. L’incompréhension parce qu’il est totalement illusoire de croire que la fin de la guerre signifie la fin des attentats. L’armistice signée le 11 novembre 1918 n’a pas signifié que la guerre était terminée : d’autres morts sont survenues ; le 19 mars 1962 (cessez-le-feu en Algérie) l’a rappelé de manière cruelle pour de nombreux compatriotes. Et Daech se moque bien des États et des traités internationaux. Jamais ses dirigeants ne négocieront une paix quelconque, jamais ses dirigeants et ses combattants ne se rendront. Le seul objectif de Daech est de faire de cette terre un immense État islamique sous la coupe du Coran, de la charia et du voile. La mort va si bien à leurs combattants et leurs kamikazes, à qui l’ont promet le paradis et 72 vierges. Leur idéologie malsaine est jusqu’au-boutiste. En somme, pour eux, la seule négociation, c’est la guerre.
La déclaration de Jean-Luc Mélenchon suscite également la colère par la méconnaissance de l’Histoire qui le caractérise. Car ce ne sont pas les Occidentaux qui ont porté la guerre en Syrie et en Irak, mais bien les terroristes islamistes qui ont commencé à la porter sur le Vieux Continent dans les années 1980 et 1990, avec les nombreuses vagues d’attentats dans leur volonté d’imposer leur idéologie : rue des Rosiers, rue de Rennes, métro Saint-Michel, Madrid, jusqu’au Bataclan et Bruxelles il y a quelques jours. En tout, près de 900 morts en Europe. Depuis le 11 septembre 2001, ces mêmes terroristes ont commis près de 18.000 attentats dans le monde. Comment, ainsi, nier cet aspect ? En allant notamment en Afghanistan, l’idée était d’aller éradiquer la tumeur là où elle se trouvait. Mais là encore, il aurait peut-être fallu rester plus longtemps pour traiter toutes les cibles, car les métastases n’ont repris que de plus belle après l’élimination de Ben Laden. Ce fut d’ailleurs une erreur de croire qu’une fois cette tête d’affiche terroriste éliminée, les attentats allaient s’arrêter d’eux-mêmes…
Dans cette longue interview, Jean-Luc Mélenchon a, néanmoins, eu un éclair de lucidité en reconnaissant que « l’État (français, ndlr) est anémié » et qu’il « manque des moyens humains pour mener cette action ». Il a même terminé en disant que les djihadistes « ont perdu d’avance, ils vont nous tuer beaucoup, mais nous finirons par l’emporter ». À condition de les éradiquer jusqu’au dernier. Et encore, ce n’est pas gagné. Il faudra compter sur les générations suivantes qui voudront peut-être venger leurs aînés et perpétuer leurs funestes traditions… Finalement, tout est dans le « vraisemblable ».
Henri Saint-Amand
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« Les clefs du vivre ensemble » : Tariq Ramadan en tournée
Le 26 mars, Tariq Radaman donnait une conférence au palais des congrès de la ville de Bordeaux. La venue du théologien musulman dans la capitale girondine n’a pas été sans susciter de nombreuses polémiques. S’estimant maltraité par le monde politico-médiatique français, Tariq Radaman a déclaré : « Chaque fois qu’une élection approche, on mène une campagne de diabolisation contre moi. » Il n’a pas tort : nonobstant mon dédain pour les idées véhiculées par ce monsieur, j’estime que l’hystérie médiatique ne lui nuit pas mais, tout au contraire, le renforce dans sa posture victimaire.
Tariq Ramadan joue sur plusieurs tableaux. Il est capable de s’afficher avec les imams les plus radicaux du monde sunnite, comme avec le philosophe de gauche Edgard Morin. Le petit-fils du fondateur des Frères musulmans est un centriste du monde musulman, selon le chercheur Gilles Kepel. Par centriste, il faut bien entendre que Tariq Ramadan est issu de la matrice traditionnelle sunnite et n’est pas très éloigné des mouvements salafistes.
L’homme adapte son discours en fonction du public devant lequel il s’exprime. Adepte d’une sorte de dialectique éristique islamique, ou de taqiya inversée (à l’origine, la taqiya a été inventée par les minorités musulmanes hétérodoxes pour se cacher des sunnites majoritaires), Tariq Ramadan ne sert qu’un projet : la progression de l’islam politique en Europe. Il entend conquérir les cœurs et les esprits, sans violence directe. D’ailleurs, il n’a jamais condamné explicitement les terroristes, se contentant de contorsions intellectuelles pour le moins ambiguës.
Pourtant, je ne pense pas qu’il faille l’interdire de donner des conférences. Je ne suis pas moi-même un théologien ou un spécialiste de l’islam. Je ne crois pas, d’ailleurs, qu’il soit du rôle des commentateurs ou des acteurs de la vie politique de se substituer aux imams et aux « savants musulmans ». Cela regarde les pratiquants de cette religion.
En revanche, il est de notre rôle de définir ce qui, parmi les pratiques islamique, est acceptable en France et ce qui ne l’est pas. La vision islamique de Tariq Ramadan est inacceptable en France. Notre pays distingue les domaines spirituel et temporel depuis toujours. Sans attendre la loi de 1905 sur la laïcité, le roi Philippe le Bel sut remettre le pape Boniface VIII à sa place de chef des croyants.
Le pouvoir politique doit donc s’opposer à Tariq Ramadan sur le plan des idées, mais il ne saurait prendre la liberté d’interdire ses conférences. D’abord par attachement à nos valeurs. Les libertés d’expression et d’opinion doivent être garanties en France. Enfin, déclarer Tariq Ramadan persona non grata lui ferait de la publicité gratuite. Il n’attend que ça.
Plutôt que de songer à interdire les conférences de Tariq Ramadan, nous devrions songer à expulser au plus vite les imams salafistes et à casser les trafics internationaux qui alimentent le terrorisme islamiste, notamment les trafics de drogue, d’armes et de migrants. En outre, nous devrions comprendre que les propos de Tariq Ramadan représentent malheureusement l’islam « modéré » en Europe. Une modération tout à fait radicale. Quand Tariq Ramadan affirme que l’islam est une religion française, il sait très bien qu’il prononce un mensonge. Le « vivre ensemble » qu’il défend n’est qu’un « vivre avec » qui tournera immanquablement au « subir ensemble ».
Gabriel Robin
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La Turquie, soutien de Daech : de nouvelles preuves
La reconquête de la ville d’Al-Chaddadeh (10.000 habitants) par les Kurdes, dans la province d’Hassaké, proche de la frontière entre la Syrie et la Turquie, sous contrôle de Daech il y a encore quelques jours, a permis de saisir des dossiers comptables et des factures détaillées qui permettent de prouver, si cela était encore nécessaire, l’implication de la Turquie dans le financement et l’armement de l’État islamique.
Chaque facture numérotée indiquant le nom du chauffeur, le type et le poids du camion-citerne ainsi que le prix convenu. Un prix défiant toute concurrence, bien entendu ! Exemple, facture datée du 11 janvier 2016 : 1.925 barils de pétrole, du champ pétrolier de Kabibah, d’un prix total de 38.342 dollars. Ce pétrole parvient jusqu’à la Turquie par l’intermédiaire de « commerçants » résidant à Raqqa ou Alep. Ces livres comptables permettent d’évaluer les recettes quotidiennes perçues par l’État islamique uniquement sur ce secteur : des millions de dollars.
Ont été saisis également des centaines de passeports, recueillis sur des cadavres de « combattants » de Daech, venus de tous les coins du monde et ayant transité par la Turquie, les passeports ayant des timbres émis aux points de contrôle des frontières turques. Frontières dont les habitants témoignent de l’absence totale de gardes tout le long de cette zone de libre circulation. Des documents stratégiques ainsi que des brochures de propagande, le tout imprimé en Turquie, les couvertures affichant même l’adresse postale de l’imprimeur, situé à Istanbul.
Il n’y a jamais eu le moindre doute sur le soutien logistique et financier proposé par le gouvernement de Recep Tayyip Erdoğan à l’État islamique, lui permettant de combattre et de massacrer les soldats et les citoyens kurdes, ainsi que l’armée de Bachar el-Assad. Ce sont ses deux objectifs primordiaux.
Cela est à présent prouvé. Et sans l’aide en armes, combattants et logistique, fournie aux groupes terroristes de Daech, l’organisation aurait des difficultés à poursuivre son combat destructeur. La Turquie du président Erdoğan est donc responsable et coupable du massacre de dizaines de milliers de Syriens et de Kurdes. Et l’Union européenne lui verse six milliards d’euros pour qu’elle conserve les « migrants », certes, mais pas les terroristes infiltrés parmi eux, comme cela a été le cas pour Ibrahim El Bakraoui, l’un des kamikazes de l’aéroport de Zaventem, arrêté en juin 2015 et expulsé vers les Pays-Bas le 14 juillet.
Et comme ce fut le cas également pour Ismaël Omar Mostefaï, l’un des terroristes du « Bataclan », en novembre. La Turquie a expulsé, depuis 2011, 3.290 « infiltrés » vers leurs pays d’origine. Parmi eux, les responsables de tous les attentats commis en Europe.
Manuel Gomez
07:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
Contre-terrorisme : les Africains ne fantasment pas sur le FBI
Dans l’adversité contre le terrorisme, quatre pays d’Afrique subsaharienne touchés par le terrorisme (Mali, Burkina Faso, Côte d’Ivoire et Sénégal) ont décidé de renforcer l’unité d’action de leurs services de sécurité. Il s’agit d’établir une collaboration systématique entre ces services et d’instituer un bulletin mensuel d’information sur les actes criminels liés au terrorisme. D’autres mesures liées à la mise en œuvre régionale de la carte d’identité biométrique et à la fiabilité des documents de voyage ont été également prises. Après les attentats de Bamako, Ouagadougou et Grand Bassam, ces pays possédant des frontières communes et traversés par d’importants flux migratoires ont pris brutalement conscience de la poussée vers le sud du terrorisme sahélien d’AQMI et de sa nébuleuse. Il s’agit d’une volonté de recentrage de l’Afrique subsaharienne sur sa propre problématique. Le Sénégal, encore épargné, anticipe car il pourrait bien être la prochaine cible.
En effet, la plate-forme d’échanges de renseignements qui devait voir le jour au sein du G5 Sahel regroupant la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad n’avance pas et, surtout, la Côte d’Ivoire et le Sénégal n’en font pas partie. Dans cet organe régional, la Mauritanie, efficace dans sa lutte contre le terrorisme, traîne un peu les pieds, tandis que le Tchad et le Niger semblent davantage focalisés par leur coopération avec le Nigeria et le Cameroun dans leur lutte conjointe contre Boko Haram.
La situation européenne n’est pas si différente entre les pays touchés et ceux qui le sont moins. Le renseignement est un outil qui relève de la souveraineté des États, qu’ils ne sont souvent pas prêts à céder. Il faut une forte motivation opérationnelle pour passer outre. C’est ce qui s’est produit dans le réveil de notre coopération avec la Belgique après les attentats de Paris puis de Bruxelles, réveil qui semble porter ses fruits.
Il est illusoire de fantasmer sur un FBI européen, qui relève d’un rêve fédéraliste dont l’utilité marginale reste à prouver. Une plate-forme virtuelle de partage du renseignement doit voir le jour d’ici le 1er juillet, au sein du groupe antiterrorisme (GAT) du Club de Berne, une organisation informelle spécialisée dans l’échange de renseignement entre les 28 États membres de l’Union européenne. Ce n’est pas la méthode idéale, le risque étant que, sans grille d’analyse commune, ne soient échangés que des renseignements utiles plutôt que des informations sensibles, chaque pays ne disposant pas des mêmes critères. Par ailleurs, Europol vient de créer un « centre antiterrorisme » dont la mission est aussi de faciliter l’échange d’informations entre les États. On empile donc le mille-feuille. On sait ce que cela donne. En février, le même Europol a lancé une alerte générale sur la présence de 3.000 à 5.000 djihadistes infiltrés notamment parmi « les migrants », après avoir annoncé en janvier qu’il n’y avait aucune preuve de cette infiltration ! Il existe aussi déjà d’autres bases de données européennes centralisées qu’il convient de mieux exploiter, comme le Système d’information Schengen deuxième génération (SIS II), qui vise à signaler des criminels suspects, ou ECRIS (European Criminal Records Information System), le fichier d’échange des casiers judiciaires, ou encore le VIS (Visa Information System), qui réunit toutes les données concernant les demandes de visa pour entrer dans l’espace Schengen.
Il me semble donc plus réaliste de cultiver une coopération renforcée entre les pays les plus motivés parce que meurtris par le terrorisme, possédant une même grille d’analyse et des frontières communes. Cela a commencé entre la Belgique et la France et pourrait s’élargir à l’Allemagne et au Royaume-Uni, par exemple. En 2015, Salah Abdeslam est venu en Allemagne et Abdelhamid Abaaoud a séjourné à Londres et Birmingham….
Philipe Franceschi
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Euro 2016 : le cauchemar de Cazeneuve
Quand, le 28 mai 2010, la France obtient, de haute lutte, contre la Turquie, l’organisation de l’Euro 2016 de football, personne ne se doute que, six années plus tard, cet événement tournerait au cauchemar pour les autorités françaises.
Les données sont fort simples. Il y aura, du 10 juin au 10 juillet, 51 matchs à sécuriser sur dix terrains de France : Saint-Denis, Marseille, Lyon, Lille, Bordeaux, Paris, Saint-Étienne, Nice, Lens et Toulouse. Ajoutez à cela ce qu’on appelle les « fan zones », ces écrans géants installés dans des milliers de villes, qui devraient attirer 7 millions de passionnés de football.
Sous couvert d’anonymat, un membre des services antiterroristes a révélé à l’AFP qu’il avait participé à une réunion avec les organisateurs. Il était alors envisagé, en cas d’attentat, de continuer l’Euro, la seule question étant de savoir s’il fallait arrêter les matchs une journée ou deux. On a connu cela à Munich, aux Jeux olympiques, en 1972, lors de l’assassinat de sportifs israéliens par des Palestiniens, par ailleurs de la même religion que ceux qui menacent cet Euro, et tuent partout dans le monde. Bref, que va faire Bernard Cazeneuve, l’homme qui est payé pour protéger les Français et qui a, à son passif, depuis son passage à Beauvau, en 2015, 150 morts, entre les attentats de Charlie Hebdo, la décapitation d’Hervé Cornara et les massacres du Bataclan ?
Un Donald Trump dirait qu’il faut fermer les frontières, interdire toute expression de l’islam et dissoudre ses associations, fermer toutes les mosquées, expulser sur-le-champ tous les musulmans qui menacent la sécurité de la France, armer les Français compétents dans ce domaine et tuer sans sommation les terroristes qui sont en France.
Mais Bernard Cazeneuve fait partie d’une famille politique qui a organisé l’invasion migratoire, majoritairement musulmane. Il court après les voix de la communauté pour 2017. C’est un ministre de l’Intérieur qui va saluer des clandestins qui ont juste violé la loi en envahissant notre pays. C’est un humaniste qui essaie de convaincre les « migrants » qui veulent partir en Angleterre que leur avenir est en France. C’est un homme de dialogue, qui passe beaucoup de temps dans les mosquées à appeler les musulmans à se convertir à un imaginaire « islam de France ». C’est un pacifiste, qui est convaincu que l’enjeu de l’heure, c’est de lutter contre les fusils de chasse des Gaulois, quand les vrais assassins détiennent des milliers de kalachnikov.
Bref, celui que les députés socialistes surnomment « R2D2 », l’homme qui a pleuré aux obsèques d’Hervé Cornara, est-il vraiment l’homme de la situation pour protéger les supporters des vingt-quatre pays qui participeront à cet Euro 2016 ? Jusqu’à ce jour, Cazeneuve, comme son prédécesseur Valls, s’est montré bien plus efficace pour dissoudre quatre groupuscules classés à l’extrême droite (suite à la mort accidentelle du jeune Méric), pour arrêter le général Piquemal ou 14 Identitaires à Calais que pour faire face à un terrorisme musulman qu’il a contribué à implanter et à renforcer sur notre propre sol.
L’Euro 2016 va commencer dans 74 jours. Il ne reste à Cazeneuve, franc-maçon islamophile et catholicophobe, que la prière et les bougies… C’est peut-être pour cela que lui qui souhaite tous les ans un joyeux ramadan aux musulmans a, pour la première fois cette année, dans un communiqué, pensé aux catholique à l’occasion de Pâques.
Pierre Cassen
07:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
L’ignorance délibérée du mal
Pour célébrer le printemps et les tempêtes d’équinoxe, nos gentils gouvernants ont investi allègrement quelques millions d’euros, tirés du produit de nos impôts, dans une grande campagne médiatique de lutte contre « le racisme et l’antisémitisme »
Déjà, pour la seconde partie de la formulation, l’auditeur-spectateur, au fait de la sémantique et de l’actualité, ne comprend guère. En effet, dans un pays où depuis trente-cinq ans, les injures, coups et attentats antijuifs sont le fait à 95% (en estimation base) d’Africains – noirs et maghrébins – musulmans, utilisant l’arabe dans leurs prières et dans la vie courante, on a un peu de mal à intégrer la formulation d’un « antisémitisme » qui serait le fait d’usagers d’une langue sémitique et de fidèles d’une religion sémitique.
Peut-être serait-il temps de s’adapter au « vivre ensemble », une situation à laquelle les Juifs de France, comme tous les autres Français de souche européenne, sont confrontés du fait de l’immigration-invasion. Après tout, avoir l’immense honneur d’héberger en énorme quantité des « chances pour la France » vaut bien un petit sacrifice d’amour propre.
Un sexagénaire sait d’expérience qu’avant les années 1975, l’expression « Putain de ta race » n’existait pas en France… et fut (très inutilement) importée par les honorables immigrés venus du Maroc. Le caractère raciste de cette injure a été nié le 23 juin 2005 à la 17e Chambre correctionnelle de Paris (où l’on juge généralement les « négationnistes », faussement dénommés « révisionnistes »)… mais l’expression (de même origine) « Enculé de ta race » est jugée « offensante pour la dignité des homosexuels », étant de ce fait sanctionnée pour « homophobie ». La « Justice » serait-elle rendue par des schizophrènes (soit des individus à double personnalité) ?
Le principe paranoïaque du racisme étant stupide, on ne peut que se féliciter de l’initiative de nos merveilleux gouvernants, non sans estimer qu’après l’énorme vague de profanations d’églises et de cimetières chrétiens (depuis 2010), d’attentats meurtriers des fous et des folles d’Allah (2014-2016), il y avait peut-être mieux faire en matière de propagande onéreuse. Tant qu’à dépenser l’argent soutiré aux contribuables, autant le faire en faveur de la majorité.
Il est évident qu’il n’existe aucune « race élue de dieu », aucune « race supérieure » (un seul débile mental suffit à détruire cette prétention), pas plus que de « race inférieure » (un seul surdoué annihile cette dénomination). Prétendre le contraire est faire preuve de délire mégalomaniaque… et la paranoïa délirante relève du traitement psychotrope, bien plus que des tribunaux.
Ce principe étant posé, on jette un œil sur l’initiative « Tous unis contre la haine ». Là encore, l’affirmation comme le présupposé éthique sont excellents et emportent l’adhésion de tout être de bonne foi. Hélas, l’étude des textes, la visualisation des vidéos sont une source d’étonnement… et bien plus encore l’appel du N° téléphonique recommandé aux victimes d’actes et d’injures racistes. Hé oui ! En 2016, le « racisme anti-Blancs » n’existe pas pour les organisateurs de cette parade, pas plus que pour le réceptionniste.
Le racisme anti-Blancs a pourtant été reconnu comme une caractéristique nouvelle de la société française, en 2005, par des penseurs juifs (« élus de gauche » & écolos bourgeois exclus) et condamné au Pénal à plusieurs reprises depuis 2013… il faudrait peut-être en avertir les hauts-fonctionnaires, surmenés donc mal informés, qui chapeautent « Tous unis contre la haine ».
Il est évident qu’il faut lutter en France contre le régime de ségrégation raciale, cette « discrimination positive » qui lèse les jeunes Français de souche européenne au profit des rejetons de l’immigration extra-européenne. Cette forme d’apartheid est condamnable au titre des crimes contre l’Humanité, tels qu’ils ont été définis par l’ONU : nul ne peut être pénalisé du fait de son appartenance ethnique.
Il est évident que les « ratonnades anti-Blancs », bien connues dans les banlieues de Paris et de Lyon, mais aussi de Marseille, Béziers, Montpellier, Rouen, Roubaix etc., doivent être vigoureusement réprimées par les forces de l’ordre et punies par la « Justice ». Il est évident qu’il existe en France, non pas « 500 » Molenbeek, mais deux mille cités de non-droit, où pompiers et médecins ont peur d’être appelés, où les « forces de l’ordre » pénètrent le moins souvent possible, parce qu’elles y sont constamment ridiculisées. Il est peu probable que les commissariats et gendarmeries attaqués à l’arme lourde ces deux dernières années l’aient été par des Français de souche européenne.
Si « Tous unis contre la haine » permet d’établir de véritables statistiques ethniques des violées, des violés (eh oui, cela existe : un médecin en voit et même de plus en plus souvent depuis les années 1990) et des violeurs, cette initiative coûteuse aura entraîné une avancée sociologique. De même, si les fonctionnaires en charge de cette action établissent de façon rigoureuse les statistiques d’actes de violence physique, d’injures et de profanations-dégradations à caractère raciste, l’argent du contribuable n’aura pas été gaspillé.
En revanche, il est inutile de nous resservir le couplet du gentil Noir, de l’adorable Maghrébin, du vertueux Turc (variantes : Proche- ou Moyen-Oriental) agressés par de très vilains Blancs et/ou Asiatiques… on le connaît déjà, même si, dans la réalité quotidienne, ce schéma simpliste se rencontre de façon beaucoup moins fréquente que l’inverse. C’est bien connu : un arbre peut facilement cacher une forêt. C’est affaire de point de vue.
Docteur Bernard Plouvier
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Le Pakistan fait face à des islamistes qu'il ne contrôle plus
Les talibans pakistanais ont revendiqué l'attentat de Lahore où des dizaines de personnes ont été tuées. Pendant plus de trente ans, Islamabad a soutenu des groupes djihadistes pour satisfaire ses intérêts stratégiques.
Une faction des talibans pakistanais, organisation homonyme mais néanmoins distincte de son pendant afghan, a revendiqué l'attentat de dimanche 27 mars à Lahore où plus de 70 personnes ont été tuées. Les chrétiens - un peu moins de 2% de la population de ce pays de 200 millions d'habitants, majoritairement musulman sunnite - étaient vraisemblablement visés.
Plus largement, aujourd'hui, les talibans pakistanais menacent directement l'État. Islamabad n'a pas à chercher bien loin les racines du problème. Pendant plus de trente ans, le Pakistan a inspiré, entraîné, soutenu, financé, protégé et instrumentalisé différents groupes islamistes radicaux. Ces djihadistes, dont les plus connus sont les talibans afghans, étaient autant d'armes au service des intérêts stratégiques pakistanais, contre l'Inde dans la région disputée du Cachemire ou en Afghanistan pour donner au Pakistan une profondeur stratégique accrue. L'ISI, les puissants services secrets pakistanais, était le grand ordonnateur de ce jeu complexe, qu'il pratiquait sans toujours en référer aux gouvernements en place à Islamabad. La chute des talibans afghans en 2001 n'a pas interrompu ces manœuvres, et les États-Unis ont eu beau faire, cajoler ou menacer, Islamabad est resté un allié bien peu fiable dans le jeu régional, offrant asile aux talibans et à al-Qaida, tout en poursuivant avec une vigueur variable certains groupes djihadistes.
Cette politique s'est finalement retournée contre ses instigateurs. Le Pakistan fait aujourd'hui face sur son propre territoire à une version pakistanaise des talibans afghans qu'il a contribué à créer et a abrité. L'armée pakistanaise est engagée dans une guerre brutale dans les mêmes vallées de la province de la Frontière du Nord-Ouest, où les Britanniques livraient à l'époque impériale de «splendides petites guerres» contre les Pathans. La version moderne n'a rien de splendide: elle est vicieuse et cruelle, comme vient de le montrer l'attaque de Lahore.
À leur création, en 2007, les talibans pakistanais (ou Tehrik-e-Taliban Pakistan, TTP), sont une alliance assez souple d'une douzaine de groupes radicaux pachtouns. Ils n'ont en commun avec leurs homologues afghans que leur idéologie radicale, visant à l'imposition de la charia, le recrutement pachtoune et le recours à la violence. Mais c'est l'État pakistanais qui est leur cible. À l'époque, les militaires pakistanais sont encore confiants dans leur capacité à contrôler ce genre d'organisation, qu'ils ont après tout l'habitude de diriger, et dont ils partagent parfois une partie de l'idéologie islamiste et anti-occidentale. L'assassinat de Benazir Bhutto, attribué aux talibans, a été le premier signe inquiétant de la puissance de cette organisation. Depuis, attentats suicides, kidnappings et assassinats se sont multipliés. Les talibans pakistanais ont pris le contrôle de vallées entières, nécessitant parfois des opérations militaires massives pour les en chasser.
Voici encore trois ans, les États-Unis et les pays voisins du Pakistan émettaient les plus grands doutes sur la volonté d'Islamabad de lutter contre ses talibans, et soupçonnaient l'ISI de continuer à manipuler en coulisses l'organisation. Ce n'est plus le cas. L'armée pakistanaise a commencé sérieusement à s'attaquer à sa version des talibans. Les offensives dans les agences du Nord-Waziristan et de Khyber ont été de grande envergure. Beaucoup de cadres se sont réfugiés en Afghanistan.
Autre signal de changement: la coopération entre les États-Unis et les militaires pakistanais, au point mort depuis l'opération contre Ben Laden en 2011, s'est récemment améliorée. Les Américains ont lancé plusieurs attaques de drones sur le territoire afghan contre des chefs talibans pakistanais, et ont accepté de livrer au Pakistan Latif Mehsud, un responsable taliban capturé l'année dernière en Afghanistan.
Mais il est peut-être déjà trop tard pour Islamabad pour reprendre le contrôle de son territoire. Comme l'Arabie saoudite, qui se voit dépassée dans son fondamentalisme par l'État islamique, le Pakistan, pays créé au nom de l'islam et dont les dirigeants ont systématiquement instrumentalisé la religion à des fins politiques, se voit finalement concurrencé par plus radicaux que lui.
Adrien Jaulmes
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Rachida Dati : «La perpétuité réelle transformerait les terroristes en fauves»
Sur la «perpétuité effective» pour les terroristes, Rachida Dati se démarque d'autres représentants de la droite.
L'ancienne Garde des Sceaux estime, dans une interview publiée par le JDD, qu'une «perpétuité réelle» les transformerait en «fauves». La mesure était réclamée par Nathalie Kosciusko-Morizet et Xavier Bertrand, et s'inscrit dans une escalade des propositions sécuritaires de la droite.
En début de semaine, la candidate aux primaires Les Républicains Nathalie Kosciusko-Morizet avait prôné la mise en oeuvre de la perpétuité effective pour les auteurs d'actes terroristes. Une idée à laquelle Manuel Valls n'est pas resté insensible, expliquant dès le lendemain à l'Assemblée qu'il n'avait «aucun problème à examiner» des mesures proposées par la droite si elles sont «efficaces» et respectent «notre Etat de droit» et «nos valeurs». Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a toutefois exclu rapidement une telle initiative.
«Une période de sûreté de trente, voire de quarante ans»
La députée européenne Les Républicains craint qu'une telle application rende les terroristes «ingérables et incontrôlables prêts à tout à l'intérieur de la prison, mais aussi avec un impact à l'extérieur de la prison». «Ceux qui proposent cela méconnaissent notre tradition juridique et judiciaire et, surtout, ne pensent pas au personnel pénitentiaire qui sera véritablement en danger», ajoute-t-elle.
Rappelant le dispositif législatif existant, Rachida Dati estime que pour les auteurs d'actes terroristes, «la solution serait une peine de réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de trente ans, voire de quarante ans, complétée par la rétention de sûreté», qu'elle a instaurée en 2008.
La France est «au degré zéro de la déradicalisation»
Rachida Dati juge par ailleurs que la France est «au degré zéro de la déradicalisation», ajoutant que «toutes les annonces de création de centres de déradicalisation sont un leurre». «On ignore le statut, le lieu, l'objectif de ces centres, et quels seront les acteurs en charge du programme de déradicalisation», souligne-t-elle.
Faut-il mettre en prison ou en rétention tous les fichés S, comme le suggère Laurent Wauquiez (LR) ? «La faille n'est pas le manque d'informations ou de renseignements, c'est le manque d'experts pour les analyser et permettre des interpellations pour éviter le pire», affirme l'ancienne Garde des Sceaux.
06:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
Attentats de Bruxelles : au moins 35 morts selon un nouveau bilan
Six jours après les attentats de Bruxelles, le bilan ne cesse de s'alourdir.
La ministre de la Santé publique Maggie de Block a annoncé sur Twitter que quatre personnes ont succombé à leurs blessures à l'hôpital. Au moins 35 morts ont péri dans les attaques perpétrées dans l'aéroport et le métro de la capitale belge. Les attentats ont également fait 340 blessés.
Le bilan précédent faisait fait état de 31 morts, mais ne tenait pas compte des personnes décédées à l'hôpital. Les trois kamikazes, dont les corps ont également été identifiés, ne sont pas comptabilisés dans ce bilan.
Sur les 31 victimes retrouvées sur les scènes de crime, 28 ont pu être identifiées. 15 d'entre elles sont mortes à l'aéroport et 13 dans le métro. «Trois familles attendent toujours des nouvelles», des analyses ADN étant en cours, a déclaré à la presse Ine Van Wymersch, porte-parole du parquet de Bruxelles.
Toujours parmi ces 28 personnes décédées sur place et identifiées, le centre de crise avait dit dimanche soir avoir recensé 16 Belges et 12 ressortissants étrangers de nationalités américaine, néerlandaise, suédoise, allemande, française, chinoise, italienne et britannique.
06:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne : des compartiments pour femmes sur une ligne de train suscitent la controverse
Une compagnie ferroviaire régionale a décidé de mettre en place des compartiments réservés aux femmes seules et aux enfants dans une Allemagne encore traumatisée par la vague d’agressions sexuelles notamment à Cologne lors de la nouvelle année.
Contacté par RT France, la compagnie Die Mitteldeutsche Regiobahn a indiqué que cette mesure avait été mise en place sur la ligne à raison de deux compartiments par wagons.
La mise en place de ces compartiments sur la ligne express régional RE6 est destinée à rassurer la clientèle féminine. Cette initiative est controversée et a déjà fait réagir sur les réseaux sociaux.
(…) Cette initiative intervient alors que la population allemande avait été traumatisée par la vague d’agressions sexuelles qui avait frappé plusieurs villes allemandes dont Cologne au moment des festivités de la Saint-Sylvestre.
Not fake. https://t.co/UX0yu7RCKO
Just one regional carrier at first but this is just a start. https://t.co/rZnuZOwHeq
— George Orwell (@GeorgeOrwellian) 27 mars 2016
05:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le recteur de la mosquée Othmane fait chevalier de la Légion d'honneur
Azzedine Gaci, le recteur de la mosquée Othmane de Villeurbanne a été fait chevalier de la Légion d'honneur, dimanche 27 mars.
Connu pour ses appels au dialogue inter-religieux, Azzedine Gaci, recteur de la mosquée Othmane de Villeurbanne depuis 2006, fait partie de la promotion de Pâques de la Légion d'honneur publiée dimanche 27 mars au Journal officiel.
Il est désormais décoré du premier grade, celui de chevalier. Il est considéré comme l'une des figures libérales de l'UOIF (Union des organisations islamiques de France).
Vincent Feroldi, directeur du Service national des relations avec les musulmans (SNRM) de la Conférence des évêques de France et compagnon de route de longue date d’Azzedine Gaci, s'est réjoui de cette distinction. Il a qualifié Azzeddine Gaci de «beau symbole interculturel».
Azzedine Gaci est membre du Conseil français du culte muslman (CFCM) et fut président du CRCM du Rhône-Alpes de 2005 à 2011. Il est affilié à l'Union des organisations islamiques de France (UOIF). Sa volonté de dialogue avec les autres religion l'a conduit à rencontrer deux papes, Benoit XVI et François.
Sara Douza
05:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les migrants dans l’impasse grecque
Depuis l’accord UE-Turquie, ils sont 50 000, pour la plupart Syriens ou Irakiens, à être coincés en Grèce, dont 5 000 survivent sur le port du Pirée.
Assis sur un trottoir du port du Pirée, Wissam mange sa pitance : une cuisse de poulet et des spaghettis à l’huile dans une barquette en alu. «It’s good», affirme-t-il en levant le pouce. D’un lumineux sourire, il remercie les bénévoles qui, ce samedi, ont servi ce repas aux 1 500 réfugiés bloqués là depuis des semaines. Pour Wissam, c’est aussi un repas d’anniversaire. Aujourd’hui, il a 15 ans. «C’est vrai qu’en quittant la Syrie, début février, je ne pensais pas être encore ici à cette date», reconnaît-il. Avec trois de ses frères et leurs parents, l’ado espérait avoir déjà rejoint l’Allemagne. Et Houssam. Son aîné y est arrivé en décembre. Seul. A deux doigts de la majorité, cet élève peu intéressé par l’école risquait «d’être envoyé à l’armée, donc à la guerre», confie le père. Il ne lui restait que l’exil.
Barrières.
Les dirigeants européens n’auront pas permis à la famille de se réunir outre-Rhin. En signant l’accord avec Ankara, le 18 mars, Bruxelles a renforcé les barrières autour de la Grèce et des réfugiés. Les frontières, progressivement fermées depuis novembre, sont définitivement closes. Tous les migrants ayant atteint les côtes grecques à partir du 20 mars doivent être renvoyés en Turquie. Le gouvernement alliant Syriza (le parti de la gauche grecque) et les Grecs indépendants (droite souverainiste), n’est pas vraiment satisfait. «Si l’Europe était majoritairement de gauche, l’accord aurait sans doute été différent. Mais alors qu’elle vire toujours plus à droite, voire à l’extrême droite, au moins nous avons un accord», justifie Giorgos Kyritsis, le porte-parole de SOMP, l’agence qui coordonne les efforts d’Athènes face à la crise des migrants.
Alors qu’avant cet accord, le nombre d’entrées quotidiennes se comptait en milliers, les autorités ont indiqué que 78 personnes seulement étaient arrivées vendredi sur les îles grecques et 161 jeudi. La preuve que l’accord est efficace et que les autorités turques contrôlent leurs côtes ? Il serait précoce de l’affirmer tant la mauvaise météo a aussi empêché les traversées. En tout cas, la Grèce, porte d’entrée dans l’espace Schengen, doit aujourd’hui gérer l’application du texte. Tout en assurant la protection des réfugiés déjà sur son sol. Ils sont actuellement 50 236 présents sur l’ensemble du territoire. La crise humanitaire s’amplifie alors que le pays, «épuisé par six années d’austérité, fait face à d’importantes diminutions des personnels administratifs et à d’énormes problèmes financiers», souligne Giorgos Kyritsis.
Rumeurs.
A Idomeni, dans le nord du pays, plus d’une dizaine de milliers de réfugiés continuent d’espérer que la Macédoine les laisse passer. Au Pirée, ils seraient plus de 5 000 sur les différents terminaux. Le long de la route qui borde le principal port du pays, les files de camions ont cédé leur place : désormais, des tentes igloos sont alignées, chaque jour plus nombreuses ; parfois, des migrants, blottis les uns contre les autres ont pour seul abri des sacs de couchage. Et les halls d’accueil, normalement destinés au transit vers les îles, sont pleins à craquer. «C’est vrai qu’ils ont ouvert les frontières ?» demande Sohayb, un jeune Irakien, relayant une information venue du nord. La moindre rumeur est propagée à la vitesse grand V. Quitte à susciter de faux espoirs.
La réalité, elle, semble circuler sous le manteau : la seule échappatoire offerte aux réfugiés est la demande d’asile et l’inscription dans le programme de relocalisation. Sohayb n’y croit pas : il est seul, n’a «personne à rejoindre dans un pays d’Europe du Nord». Le désespoir le gagne. Il n’a pas le temps de continuer de livrer ses états d’âme. Une rixe éclate sous ses yeux, entre Afghans et Syriens. Lui reste à l’écart. «C’est tous les jours comme ça. Les gens n’en peuvent plus», souffle-t-il simplement.
Tous sont inquiets. Et tous sont en quête d’informations qui peinent à arriver jusqu’au Pirée même si ERT, la télévision publique grecque, a mis en place un flash d’actualité quotidien en langue arabe.«Qu’allons-nous devenir ?» interroge Nouri. Cet Afghan est sur le port du Pirée depuis trois semaines, avec sa femme et ses six enfants. Il cherche le réconfort dans la lecture du Coran. Une «religion de paix», affirme-t-il. Remonté contre les attaques à Bruxelles, dont il se dit «victime collatérale». Entendant ces mots, un jeune Syrien rebondit : «Nous cherchons la paix, nous avons fui Daech et Daech nous poursuit.» Afghans et Syriens sont réunis dans la dénonciation du terrorisme sur le port du Pirée devenu, pour les uns comme pour les autres, une impasse.
Fabien Perrier
05:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
Terrorisme : vastes coups de filet policiers en Europe
Une semaine après les attentats de Bruxelles, dont le bilan a été réévalué à 35 morts après le décès de 4 personnes à l’hôpital, les coups de filets des polices européennes s’intensifient et de nombreuses arrestations sont intervenues en Belgique, en France, mais également aux Pays-Bas, en Italie, et en Allemagne. Toutes ces opérations ne sont pas liées aux attaques du 22 mars, mais elles témoignent des ramifications de la nébuleuse terroriste sur le continent et de l’ampleur de la menace.
L’enquête sur les attentats de Bruxelles a subi, lundi, un revers. Fayçal Cheffou, qui avait été interpelé et soupçonné d’être le « troisième homme » de l’aéroport, a finalement été remis en liberté. Selon les médias belges, il avait été identifié par le chauffeur de taxi ayant mené les terroristes à l’aéroport, mais les enquêteurs ne sont pas parvenus à confirmer sa participation à l’attaque. Les autorités ont donc diffusé, lundi, un nouvel appel à témoin, via la mise en ligne de la vidéo sur laquelle les trois terroristes poussent leur chariot à bagages, quelques minutes avant les explosions à l’aéroport de Zaventem. Elles sont donc toujours à la recherche de la moindre information pouvant les aider à identifier formellement cet individu dissimulé derrière son chapeau et ses lunettes.
Par ailleurs, en Allemagne, deux hommes ont également été arrêtés, dans les régions de Giessen et Dusseldorf. Selon le « Spiegel », ils auraient eu des liens avec l’équipe qui a perpétré les deux attaques de Bruxelles.
La Belgique a, en outre, demandé à l’Italie l’extradition de Djamal Eddine Ouali, un Algérien arrêté samedi par la police italienne, qui est soupçonné d’avoir fourni de faux documents d’identité à des réseaux terroristes, en particulier à certains des auteurs de l’attaque du 13 novembre 2015, à Paris,.
La justice belge a aussi procédé à une vague d’interpellations, dans la journée de dimanche, et a annoncé, le lendemain, avoir inculpé trois personnes pour des affaires de terrorisme, tout en précisant qu’il n’y avait « pas de lien direct » avec les attaques de mardi dernier.
Une opération musclée
Les rues de Bruxelles avaient été, à nouveau, le théâtre d’une opération musclée, vendredi, avec l’arrestation, à une station de tramway de la commune de Schaerbeek, d’un homme présenté sous le nom d’Abderamane A. Cette fois, ce sont les ramifications autour de Reda Kriket, arrêté jeudi soir à Argenteuil, en région parisienne, qui expliquent cette intervention des forces de police belges, au cours de laquelle le suspect a reçu une balle dans la jambe. Il a été inculpé pour « participation aux activités d’un groupe terroriste », de même qu’un autre homme, Rabah N., également arrêté à Bruxelles. Abderamane A. n’est pas inconnu des polices européennes : en 2005, il avait été condamné à 7 ans de prison, en France, pour avoir apporté, en 2001, un soutien logistique aux assassins du commandant Massoud, en Afghanistan. Quant à Reda Kriket, il est soupçonné d’avoir été à un stade « avancé » dans la préparation d’un attentat, selon le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve.
Un autre Français, Anis B. , en lien avec le même Reda Kriket, a enfin été arrêté, cette fois à Rotterdam. La police néerlandaise a retrouvé chez cet homme de 32 ans « des téléphones, des cartes SIM, des disques durs, de l’argent, des munitions et des drogues ». Il devrait être extradé rapidement vers la France. Trois autres individus ont, par ailleurs, été interpellés par la police néerlandaise, également soupçonnés de liens avec le terrorisme, sans plus de précisions.
Sur un plan plus politique, le week-end de Pâques a été marqué, dans la capitale belge, par l’irruption de plus de 300 militants d’extrême-droite sur la place de la Bourse, devenue lieu de commémoration. « On est des hooligans », « on est chez nous », ont-ils scandé avant d’être dispersés par la police avec des canons à eau. Un épisode qui a donné lieu à une passe d’armes au plan politique, le maire de Bruxelles se disant « scandalisé » du manque d’anticipation du ministre de l’Intérieur dans cette affaire.
Gabriel Gresillon
05:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
Ce n'est pas en France que les migrants trouveront le réconfort
Les déclarations du Pâques demandant à l'Europe d’accueillir les migrants ne trouvent pas d'écho en France.
Le Pape François a déclaré pendant ce week-end de Pâques : "La file, toujours plus nombreuse de migrants et de réfugiés ne doit pas être oubliée. Ses frère et sœurs rencontrent trop souvent en chemin la mort ou un refus de ceux qui pourraient leur offrir un accueil et de l'aide". S'il y a bien un pays où le Pape parle dans le vide, c'est la France. Et pourtant la France, est la fille aînée de l'église. Malgré cela, pas un Evêque, pas un responsable politique de droite, de gauche ou d'extrême droite, ne s'aventurera à reprendre le message du Pape.
Depuis le début de la crise des migrants, la France en a accueilli au maximum quelques centaines pendant que l'Allemagne en accueillait un million. Ils peuvent fuir la guerre et la mort, mais les Syriens, Irakiens et Afghans ne trouveront pas le réconfort chez nous.
Ce n'est pas en France que les migrants... par Europe1fr
05:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 28 mars 2016
Le groupe Etat islamique revendique le meurtre d'un converti au Bangladesh
L’organisation Etat islamique a revendiqué sur Internet le meurtre d’un résident du nord du Bangladesh, né musulman et qui s’était converti au christianisme. C’est un site internet américain spécialisé dans la surveillance des groupes islamistes qui l’annonce et acrédite ainsi cette revendication. Le gouvernement de Dacca continue de nier la présence du groupe jihadiste dans ce pays d’Asie du Sud, malgré de nombreux meurtres similaires revendiqués par le même groupe ces derniers mois.
De notre correspondant dans la région,
Depuis six mois, le groupe jihadiste EI, d’inspiration sunnite, a entre autres revendiqué, à chaque fois sur Twitter, l’assassinat d’un humanitaire italien, d’un Japonais, ainsi que deux attaques à la grenade et à l’arme à feu contre des lieux saints chiites, en octobre et novembre 2015.
Mardi 22 mars, un assaillant a abattu un Bangladais qui s’était converti au christianisme il y a 17 ans, sous prétexte, selon la revendication, que le fait de changer de religion est considéré comme un crime pour le groupe islamiste.
Le gouvernement bangladais dément la présence de l'EI
Cependant, le gouvernement bangladais dément la présence de l’organisation Etat islamique sur son sol. Depuis plus de deux ans, les autorités affirment que ces différentes attaques sont menées par des radicaux liés à l’opposition. Elle visent dans cette accusation le groupe islamiste du Jamaat-e-Islami.
La branche politique de cette organisation a été interdite en 2013 à cause de son fondamentalisme, mais elle reste très influente et pourrait bénéficier d’une déstabilisation du gouvernement actuel, d’inspiration plus laïque. Il est vrai que les groupes jihadistes ont rarement pu s’implanter au Bangladesh, dont les traditions asiatiques et la pratique de l’islam diffèrent de celles du Moyen-Orient sunnite.
Forte radicalisation au Bangladesh
Ce démenti ne pourra cependant pas éviter une radicalisation islamique dans le pays.
En effet, il est difficile de savoir quelle est l’étendue de l’infiltration de l’EI, mais les dernières attaques indiquent bien que des Bangladais ont repris ces idées extrémistes à leur compte et peuvent récidiver sans être inquiétés.
Deux éléments sont importants à considérer pour prendre conscience du risque : le Bangladesh compte une importante diaspora en Angleterre, et certains de ces membres, radicalisés, ont déjà servi à financer les mouvements dans le pays. Enfin, cette nation asiatique est en proie à une tension politique forte depuis les élections de 2014, boycottées par l’opposition. Et cette guerre menée entre deux camps, à coups de manifestations et de grèves violentes, affaiblit l’Etat dans sa lutte contre les différents mouvements terroristes.
Sébastien Farcis
16:09 | Lien permanent | Commentaires (0)