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lundi, 28 mars 2016

Azeddine Gaci, chevalier de la Légion d’honneur

L’Algérien Azeddine Gaci, recteur de la mosquée Ohtmane de Villeurbanne (banlieue lyonnaise), devient chevalier de la Légion d’honneur, sur proposition du ministère de l’Intérieur, à la faveur de la promotion de Pâques 2016, publiée dimanche au Journal officiel de la République française. Cette promotion civile récompense 535 personnes, dont 433 chevaliers, 73 officiers et 22 commandeurs.

Gaci, né en Algérie en 1963, est arrivé à Lyon en 1986 pour des études en physique et électronique. Enseignant chercheur à l’Ecole supérieure de chimie physique électronique de Lyon 2, il devient membre de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF). Depuis 2006, il est recteur de la mosquée de Villeurbanne, qui venait alors d’être construite. Il a été président du Conseil régional du culte musulman pour la région Rhône-Alpes, entre 2005 et 2011. Il a œuvré pour le dialogue interreligieux avec les chrétiens. En 2007, il a organisé le voyage d’une délégation islamo-chrétienne en Algérie avec l’archevêque de Lyon, Mgr Philippe Barbarin.

Par ailleurs, trois rencontres prêtres-imams ont eu lieu à Lyon depuis 2009 et Azzedine Gaci co-préside le Forum national islamo-chrétien avec le cardinal Barbarin depuis 2010, pour susciter des rencontres. Avant lui, Kamel Kabtane, recteur de la Grande Mosquée de Lyon a été promu officier de la Légion d’honneur en février 2015. Dalil Boubakeur, recteur de la Mosquée de Paris et ancien président du Conseil français du culte musulman, a eu pour sa part plusieurs décorations.

Il est officier de l’Ordre national du mérite depuis 2004 et a été fait officier de la Légion d’honneur en 2004. Parmi les autres personnalités musulmanes, le Marocain Tarki Oubrou, recteur de la Mosquée de Bordeaux, est chevalier de la Légion d’honneur depuis 2013.

Source : El Watan

« Des centaines de Molenbeek en France »

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« Il y a des centaines de Molenbeek en France », et c’est un ministre socialiste qui le dit !

Et non, ce n’est pas le Front national, ni Boulevard Voltaire, ni Éric Zemmour qui le disent, c’est un ministre socialiste en exercice : « Il y a aujourd’hui […] une centaine de quartiers en France qui présentent des similitudes potentielles avec ce qui s’est passé à Molenbeek. » Il s’appelle Patrick Kanner et il est ministre de la Ville.

Ne boudons pas notre satisfaction chaque fois que la vérité avance, que les yeux des aveugles s’ouvrent et que les autruches relèvent (un peu) la tête. Mais le long travail de vérité péniblement commencé en janvier 2015, et très mal engagé par MM. Hollande et Valls, est loin d’être achevé.

Car M. Kanner a du mal à aller au bout de son éclair de lucidité, des décennies d’idéologie et d’erreurs ne pouvant pas se dissiper, en quelques mois, et ce, malgré les centaines de morts de Paris, de Bruxelles et d’ailleurs…

Alors, comme tout névrosé, il se raccroche à ses explications faciles : la cause de l’islamisme meurtrier serait « une concentration énorme de pauvreté et de chômage ». Décidément, la gauche a du mal à rompre avec ses grilles de lecture périmées. Est-ce que vos voisins pauvres et chômeurs, Gilles et Véronique, se sont mis à mitrailler les églises, les juifs et quelques autres ?

Certes, M. Kanner ne méconnaît pas certains autres facteurs qu’il ne voulait pas voir il y a encore quelques jours : « C’est un système ultra-communautariste, c’est un système mafieux avec une économie souterraine. » Très bien, mais que de morts et de déni, pour ouvrir un œil…

Notre ministre est même allé plus loin : « C’est un système où les élus ont baissé les bras. » Là, ça sent très fort l’euphémisme : « baisser les bras », n’est-ce pas bien gentil ? N’ont-ils pas favorisé et utilisé les « systèmes ultra-communautaristes » pour régner sans partage ? Après tout, la tentation était facile : l’ultra-communautarisme, la montée du Front national comme repoussoir et le tour était joué : réélection sans peine !

Et M. Kanner ajoute : « Nous avons tous une part de responsabilité. » Et l’on aimerait bien qu’il aille au bout de sa logique, qu’il dise à ces élus locaux PC, PS, UDI et LR des centaines de Molenbeek français de « prendre leurs responsabilités », selon l’expression de M. Valls. Et qu’il assume, lui et ses collègues, les siennes. Oui, ils sont responsables. Et coupables. Les deux ministres belges de l’Intérieur et de la Justice, eux, ont remis leur démission. Rien de cela en France. Aucun sens de l’honneur ou, tout simplement, des responsabilités.

Notre ministre socialiste se défausse : les Molenbeek français proviendraient du manque de moyens pour l’Éducation nationale, etc. « Il y a eu un problème de mauvaise gestion de ces quartiers pendant le […] quinquennat de M. Sarkozy. » Sarkozy : parfait bouc émissaire ! Certes, on peut lui reprocher beaucoup de choses. Mais s’il doit servir de nouvel écran pour éviter d’aller au fond du problème, qui est culturel, religieux, migratoire, nous ne marcherons pas dans votre nouvel anti-sarkozysme de survie, M. Kanner.

Enfin, M. Kanner ose nous dire que le gouvernement prend « le taureau par les cornes ». Le peuple voit bien que ce gouvernement n’en a même pas effleuré une, et que le taureau ou, plutôt, les taureaux sont toujours en train de gratter furieusement le sol dans nos Molenbeek.

Pascal Célérier

Source : Boulevard Voltaire

 

Thomas Guénolé et Patrick Kanner découvrent la réalité

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« Il y a aujourd’hui en France, on le sait, une centaine de quartiers qui présentent des similitudes avec ce qui s’est passé à Molenbeek », disait Patrick Kanner, ministre de la Ville, au micro du « Grand Jury » RTL-Europe 1-Le Monde. Un aveu terrible de la part d’un homme qui déclarait en février dernier, à la suite des attentats contre Charlie Hebdo, que « les places » devaient « d’abord aller aux jeunes de banlieue ».

Inlassable promoteur du multiculturalisme et de la discrimination dite « positive », Patrick Kanner est un sociétaliste Terra Nova pur sucre. Si le constat dressé au « Grand Jury », bien que très tardif, est juste, l’idéologie défendue par des personnalités comme Patrick Kanner est la cause de notre malheur. Comme le veut l’adage : « Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes. » Le ministre aura beau se parer des atours du vrai républicain, il n’en restera pas moins le défenseur d’une République à deux vitesses, qui ne pourra qu’aboutir au communautarisme, voire au tribalisme. Cette République à deux vitesses, fière d’accueillir des millions d’individus devenus inassimilables, n’a de la République que le nom. Une République discrimine au sens noble du terme, elle distingue le citoyen de l’étranger et applique la préférence nationale, choses que se refuseront à faire monsieur Kanner et les siens.

Les attentats délient les langues. Jusqu’alors, personne n’osait dire ce que les plus lucides d’entre nous constataient : la France n’est plus une nation unitaire. Aujourd’hui, les mensonges finissent par tomber sous les assauts de la réalité. La semaine dernière, le polémiste Thomas Guénolé tombait des nues sur le plateau de « Ce soir (ou jamais !) ». Confronté à la marxiste tiers-mondiste Houria Bouteldja, Thomas Guénolé découvrait que l’antiracisme institutionnel n’était, depuis l’origine, qu’un racisme anti-occidental mal déguisé. Mouvement issu des thèses marxistes culturelles, développées notamment durant la période de la décolonisation par le philosophe Pierre Bourdieu, le Parti des indigènes de la République est un parti qui ne défend que les minorités ethniques présentes sur le territoire national.

Pourtant, ce parti trouve audience sur la télévision publique, quand des gens comme Zemmour sont renvoyés des ondes d’i>Télé pour des propos de bon sens, actuellement repris de façon opportuniste par une part non négligeable de la classe politique. Tant mieux, cela nous permet de confondre ces gens. Dans son livre, madame Bouteldja écrit : « La blanchité est une forteresse, tout Blanc est bâtisseur de cette forteresse. » Pour elle, tout individu blanc est coupable par la naissance. Je n’ose pas déduire ce qu’elle peut dire en privé… Une chose me paraît néanmoins évidente : les propos haineux de madame Bouteldja sont de nature à conforter certaines populations dans un ressentiment malsain à l’égard de la France, lequel peut conduire à la radicalisation islamiste et au terrorisme.

Patrick Kanner et Thomas Guénolé auront du mal à se remettre de leur gueule de bois : c’est bien cette « extrême droite » qu’ils dénoncent depuis des années qui avait raison. Maintenant, il faudra écouter nos solutions. Il est temps d’en finir avec l’utopie multiculturelle qui est devenue notre cauchemar.

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire

 

 

Demain, pourra-t-on encore manger du cochon ?

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« Dérapage indigeste à la Foire au jambon de Bayonne », ainsi titre le site Eklektika à propos de la rituelle fête bayonnaise, qui s’est déroulée du 24 au 27 mars. En cause ? Les phrases inscrites sur les façades des bâtisses tout le long de la Nive.

« My name is Bon. Jean Bon », « Sans cochon, pas de civilisation », « S’il te plaît, dessine-moi un jambon », « Le XXIe siècle sera charcutier ou ne sera pas », « Elle est morte, Adèle »

Du « bien mauvais goût », selon le site outragé, un registre ne relevant « ni du jeu de mots, du calembour ou de la plaisanterie, même grasse », mais furieusement identitaire comme celui de l’apéro « saucisson pinard de l’extrême droite ». Le tort de Patrick de Mari et de Blandine Vié, les rédacteurs gastronomiques ? N’avoir pas respecté les « nombreuses familles de confession non catholique » en les interpellant de façon « dégradante ». Nous y voilà ! 554 ans après la création de la première Foire au jambon, à Bayonne (ou ailleurs, n’en doutons pas), fêter le cochon est devenu une atteinte à « la concorde religieuse » !

Le cochon, un symbole chrétien ! Exactement l’argument alambiqué prononcé, il y a tout juste un an, par Najat Vallaud-Belkacem, selon lequel « supprimer la possibilité d’avoir un menu non confessionnel, je trouve que c’est une façon, en réalité, d’interdire l’accès à la cantine de certains enfants ». Autrement dit, c’est le porc – et non le halal – qui relève du confessionnel ! Mais alors, poussons le bouchon jusqu’au bout. Le mangeur de choucroute Jacques Chirac, en 2003, n’affirmait-il pas « les racines de la France tout autant musulmanes que chrétiennes » ? Et à la Foire au jambon de Bayonne, les secondes, cette année, seraient priées de ne pas s’exprimer ? D’égalité de traitement des religions, pour le site Eklektika, il n’est justement pas question. La preuve.

Bayonne invite, le dernier jour de la fête au jambon, les visiteurs à assister à « la messe des Confréries » ? Inadmissible, cent onze ans après la séparation de l’Église et de l’État ! Monseigneur Aillet se propose de recevoir des fidèles ? Insupportable, de la part d’un évêque « arc-bouté contre le mariage pour tous » et « la laïcisation de l’office religieux ». Parce qu’ils ont manifesté pour le mariage gay, ils prêchent des discours laïcs, les imams ?

Ainsi, les deux trublions auteurs des Cochonneries en tous genres, cette année, ont forcé le trait ? Affirmé la tradition de manger du cochon, en miroir de celle de manger du mouton, regroupé « animation et culture autour d’une même responsabilité », comme s’en est réjoui l’adjoint à la culture, Yves Uglade ? Eh bien, justement ! N’est-ce-pas, à ces terroristes islamistes – « qui veulent détruire nos valeurs » – , comme le gouvernement se complaît à nous le seriner, une réaction de légitime défense ? Et finalement, le plus inquiétant, dans cette histoire de cochon bayonnais, c’est que ce ne sont même pas les musulmans qui ont récriminé… Aujourd’hui, on ne peut plus vanter le cochon. Et demain, pourra-t-on encore en manger ?

Caroline Artus

Source : Boulevard Voltaire

 

Le racisme anti-blanc, ça commence comme ça…

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Par un clip de propagande du gouvernement financé par tous mais qui en exclut certains. Un clip contre l’islamophobie et l’antisémitisme qui exclut, d’emblée, les actes racistes à l’encontre des Blancs ou des chrétiens.

Le racisme anti-blanc, ça commence par la relaxe d’un rappeur qui chantait « Nique la France » : « Ce que j’en pense, de leur identité nationale, de leur Marianne, de leur drapeau et de leur hymne à deux balles. Je vais pas te faire un dessin, ça risque d’être indécent, de voir comment je me torche avec leur symbole écœurant », disait la chanson, écrite par le rappeur Saïdou, de son vrai nom Saïd Zouggagh.

Le tribunal correctionnel de Paris (mars 2015) avait alors estimé « que la notion ne recouvre aucune réalité légale, historique, biologique ou sociologique », que « la « blancheur » ou la « race blanche » n’est « en aucune manière une composante juridique de la qualité des Français » et que « les Français blancs dits de souche ne constituent pas un “groupe de personnes” ».

Pas de race, pas de racisme. Et nique la France.

Le racisme anti-blanc ça commence par la multiplication des actes de profanation de lieux de culte ou de sépultures chrétiennes – près de deux par jour – sans que nos politiques s’en offusquent et avec le silence complaisant de nos médias. Ça perdure par une laïcité à tolérance variable qui admet les repas sans porc dans les cantines publiques et les élues voilées à la mairie d’Argenteuil, et s’offusque des crèches dans les lieux publics.

C’est la Légion d’honneur lamentablement attribuée au « rattrapage » à Aurélie Châtelain qui, au prix de sa vie, a évité un carnage dans une église de banlieue un dimanche. Un oubli pour un symbole.

Le racisme anti-blanc, ça commence par une relecture de l’Histoire : Clovis, Saint Louis ou François Ier, Henri IV, Louis XIV ou Napoléon ne sont plus étudiés dans les collèges français. Rayés des programmes ou relégués en option pour consacrer du temps, entre la sixième et la cinquième, à « l’enseignement des civilisations extra-européennes », de l’empire du Mali à la Chine des Hans. Effacer des manuels ceux qui ont fait rayonner la France, oublier nos conquérants d’hier pour apprendre à courber l’échine demain.

Et commémorer des défaites françaises : le 19 mars 1962.

Le racisme anti-blanc, ça existe, ce sont aussi des crachats, des paroles et du sang, comme pour cette jeune fille de 18 ans violée par quatre individus dans un parc à Évry chez Manuel en 2014 : aucun remords, juste de la haine. Ils n’auraient pas touché la jeune fille si elle avait été turque. Ils l’ont agressée parce qu’elle était française et que « les Français sont tous des fils de pute ». Le juge qui les a fait incarcérer les a mis en examen pour viol en réunion et barbarie, mais aussi – plus rare – pour racisme.

#Tous-unis-contre-la-haine, mais une haine hémiplégique à tendance autiste. Une indignation porte-étendard du vivre ensemble. Qui trie les victimes en fonction de leur appartenance, hiérarchise les douleurs, classe les crimes par ordre d’importance.
Une haine qui en oublie une autre. Volontairement.

La définition du racisme, en quelque sorte.

Anne-Sophie Désir

Source : Boulevard Voltaire

 

Bien chers terroristes islamistes

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Bien sûr, votre impatience, votre frénésie, votre envie d’aller plus vite que la musique, plus vite en particulier que le ventre de vos femmes, de vos mères, de vos sœurs, tout cela est contre-productif en diable vis-à-vis de la cause que vous croyez défendre. Bien sûr, votre précipitation, fruit de votre imbécillité sans bornes, est la meilleure, sinon la seule chance de répit pour les populations europoïdes (ou caucasiennes) condamnées (de ces fameuses « races-qui-n’existent-pas », sinon dans la réalité)…

Bien sûr, vos efforts répétés pour nous alerter sur l’existence et l’importance du phénomène génétique en cours sont louables. Bien sûr, les déflagrations que vous provoquez à la surface de l’actualité ébranlent la douce torpeur dans laquelle ceux qui nous gouvernent nous maintiennent la tête enfoncée. Mon propos ne vise pas à remettre en cause, sur le principe, le bien-fondé de vos actions, mais ni votre frénésie, ni votre haine et votre jalousie ne doivent vous aveugler.

Convenez que tous ces efforts, si louables soient-ils en leur intention, font bien piètre figure opposés à ceux que nos gouvernants multiplient depuis quarante ou cinquante ans pour favoriser la conquête mahométane, accélérer, parachever la substitution ethnique engagée. Avec vos petits moyens, que voulez-vous faire face à des gens qui ont un ministère dans les mains, quand ce n’est pas un État, voire tout un « machin » européen ? Sauf le respect infini dû à vos victimes et à leurs proches, convenez que vos kalachnikov et vos bombinettes sont d’un effet ridicule au regard de notre pilule, de notre avortement, de notre dénatalité organisée, de l’asservissement des mères à l’activité salariée, de la « féminisation » de notre société, de notre abrutissement généralisé, de nos innombrables reculades et lâches renoncements, de l’aveuglement étatisé, réel ou feint, devant la réalité.

Devons-nous, pour autant, négliger de vous exprimer notre reconnaissance ? Bien sûr que non. C’est l’intention qui compte, dit l’adage, et tout l’objet de ce message. Votre aimable sollicitude à notre endroit doit être saluée comme il se doit. Convenez, toutefois, qu’elle n’est que vaguelette, que vous n’êtes que vaguelettes, face à la marée.

Regardez-les, écoutez-les, nos ennemis communs, rien ne les arrête : aujourd’hui, ils osent parler de « guerre », eux qui, hier encore, brûlaient quiconque osait prononcer ce mot. Ils n’ont aucun scrupule, aucune élégance morale ou intellectuelle, aucune dignité. Ne comptez pas sur eux pour faire amende honorable et se retirer, tous les Giscard, les Mitterrand, les Chirac, les Juppé, honteux et confus, comme le corbeau de la fable, devant le désastre qu’ils ont provoqué. Depuis des décennies, ils nous enfoncent dans une réalité tout en nous expliquant comment ils s’emploient à nous en sortir. La France sera toute rouge du sang de nos enfants qu’ils nous l’expliqueront encore.

Regardez-les, écoutez-les : à un peuple dont les aïeux se sont toujours opposés de toutes leurs forces à l’invasion arabo-musulmane, à la prétention de l’islam à l’hégémonie mondiale, à son insatiable appétit de conquêtes territoriales, ils s’échinent à faire accroire que les récentes percées et accélérations, par eux favorisées, de ladite conquête sont parfaitement bénignes, qu’il faut se laisser faire, se laisser défaire, au prétexte que « la France a toujours été une terre d’immigration » !

Tout ! Ils osent tout, vous dis-je, jusqu’à vous qualifier d’« ennemi public numéro 1 », vous, pauvres petites créatures dégénérées, vulgaires petits déchets d’humanité, comme si nous avions besoin d’un tel indice pour mesurer à quel point eux et nous n’avons pas les mêmes priorités en matière d’attribution des responsabilités.

Maxime Sentence

Source : Boulevard Voltaire

 

Pakistan : plus de 50 morts dans un attentat antichrétien à Lahore

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Les dépêches commencent à tomber. Je tire mon information de la première reçue de USA Today voici quelques minutes. Un attentant suicide, selon les premières informations de la police pakistanaise, a été commis dans le parc Gulshan-e-Iqbal de Lahore (Pendjab) alors qu’y était rassemblée une nombreuse foule de chrétiens qui fêtaient Pâques. La bombe a explosé alors que les familles chrétiennes commençaient à quitter le parc. Les premières estimations évoquent 44 ou 56 morts et 91 ou 150 blessés. Le parc était protégé par la police et des agents de sécurité privés.

Source : christianophobie.fr

 

La Loi de 1905 envisagée comme arme anti-islam

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Toute statistique issue de notre si politisée Administration doit être reçue, scrutée, étudiée avec beaucoup de prudence, puisque nos honnêtes gouvernants truquent sans vergogne chiffres et pourcentages en matière de criminalité & de délinquance, de croissance & d’emploi.

Il est toutefois une statistique que l’on aimerait pouvoir considérer comme étant juste et fiable : celle des candidats en partance vers la Syrie et autres lieux idylliques pour fous et folles d’Allah, stupidement arrêtés par les polices et douanes européennes, à la demande des familles. En deux années, sur environ 750 individus ainsi obligés à rester ou revenir en France, les deux tiers sont des femmes… et presque tous sont majeur(e)s. Ceci pose un certain nombre de questions.

D’abord, de quel droit interdit-on à des individus majeurs d’aller où bon leur semble ? Au nom de la prévention des attentats djihadistes nous répond-on ! À voir le résultat, le jeu n’en vaut pas la chandelle. Les djihadistes frappent où et quand ils le veulent. C’est à la racine du mal qu’il faut agir : arrêter, expulser les imams, oulémas, mollahs qui prêchent la violence tous les vendredis soirs dans leur mosquée… et les prévenir charitablement qu’ils sont assurés d’être discrètement exécutés en cas de retour en France.

Les motivations des donzelles interrogées par des psychologues avant d’être réexpédiées dans leur famille seraient angéliques. Selon ce joli conte des Mille et Une Nuits, elles voudraient vivre selon la Charî’a et porter voile ou burqa à leur guise, trouver un pieux muslim pour époux (autrement dit n’être que l’une des quatre servantes de son seigneur et maître), et bien sûr – sortez les violons – s’occuper des orphelins et des vieillards abandonnés en zone de guerre ! Rien n’autorise les autorités françaises à empêcher ces « mères Theresa » (qui fut, elle aussi, voilée) d’accomplir ces nobles tâches en terres d’islam et d’y devenir fécondes (mais elles doivent être automatiquement déchues de la nationalité française).

Seul un imbécile (étymologiquement, un faible d’esprit) peut être dupe de ces superbes déclarations altruistes, d’autant moins que les femmes voilées sont omniprésentes dans toutes les rues des grandes villes de France et d’Europe de l’Ouest, même dans les hôpitaux, sur les bancs des facultés, voire dans certaines écoles, où les proviseurs n’osent plus faire appliquer la loi française de 1905… quant aux candidats époux musulmans, la France – comme toute l’Europe occidentale, scandinave et danubienne - en regorge, hélas !

On sait fort bien que mâles et femelles se hasardant vers la Syrie, l’Irak, la Libye, le Yémen, etc. y vont pour apprendre à tuer qui du chiite ou du sunnite (il paraît que l’islam est une religion d’amour, mais pas pour les hérétiques), qui de l’infidèle, lors d’un retour en Europe. Et c’est là que se pose une nouvelle question : quel sont les abrutis pitoyables, quels sont les traîtres à leur race et à leur continent qui autorisent ces « touristes » d’un genre plus que spécial à revenir en Europe ? Il faut poser en principe que tout musulman quittant l’Europe pour une terre de Charî’a doit être à la fois déchu de la nationalité européenne (quelle qu’en soit la variété) et interdit définitivement de retour.

Contrairement à ce que font les pitres qui font semblant de nous gouverner, à Paris ou à Bruxelles, il ne faut en aucun cas interdire le départ aux candidats djihadistes. Il faut impérativement leur interdire le retour (ou les éliminer discrètement en cas de rentrée réussie, nos frontières étant des passoires). C’est à cela que doivent servir nos services de renseignements, plutôt lamentables jusqu’à présent en matière de lutte contre l’islam conquérant, faute d’une ferme direction politique.

Enfin, s’il existe réellement des candidates musulmanes à l’émigration vers le paradis terrestre de la Charî’a, il ne faut en aucun cas brimer ces martyres de la foi. La Loi de 1905, exigeant une stricte laïcité de l’État, ne peut en aucun cas être un frein à ce retour vers les « racines », les origines, le « berceau de la vraie foi » etc. La laïcité - qui n’empêche nullement certains honorables élus, quémandeurs de vois, de financer l’édification de mosquées avec l’argent ou des terrains communaux - peut devenir, si elle est appliquée avec force et rigueur, un excellent agent de ré-émigration et de décroissance de la natalité non-autochtone en Europe… car tout ce qui est écrit à propos de la France, terre d’élection de l’islam conquérant depuis la Loi de regroupement familial de 1976, est valable pour l’ensemble de notre continent.

Docteur Bernard Plouvier

Source : Synthèse Nationale

 

Attentats de Bruxelles : tensions lors d'un hommage aux victimes

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La police antiémeute a dispersé à l'aide de canons à eau environ 200 manifestants nationalistes qui ont fait irruption place de la Bourse où un rassemblement en hommage aux victimes des attentats avait lieu malgré son annulation.

Ce devait être le 11 janvier belge, mais en plus d'être déconseillé, l'hommage aux victimes des attentats du 22 mars, qui a tout de même eu lieu, a été perturbé par des nationalistes.

Les Belges avaient spontanément appelé à une «marche contre la peur» ce dimanche à Bruxelles. Le défilé devait partir en début d'après-midi de la place de la Bourse, où ont eu lieu la plupart des rassemblements en hommage aux victimes des attaques. Mais samedi, le maire de Bruxelles Yvan Mayeur et le ministre de l'Intérieur Jan Jambon avaient demandé aux habitants de ne pas participer à ce rassemblement, demandant à ce qu'il soit reporté, compte tenu du risque d'attentat dans la ville. Les organisateurs avaient alors annulé la manifestation. «La sécurité des citoyens est une priorité absolue. Dès lors, nous rejoignons totalement les autorités dans cette proposition de report à une date ultérieure. Nous demandons donc, à notre tour, aux citoyens de ne pas venir ce dimanche à Bruxelles», écrivaient-ils.

Malgré cela, entre 500 et 1000 personnes étaient présentes en début d'après-midi dimanche place de la Bourse, selon la RTBF. La station de métro De Brouckère, située à proximité de la place, a été fermée par mesure de sécurité.

Selon l'AFP, environ 200 manifestants nationalistes vêtus de noir se sont alors mêlés à la foule, se présentant, selon des médias belges, comme les «Casuals against terrorism», un groupe de supporters de football ultras. «Belgian hooligans, on est chez nous», ont-ils scandé, selon plusieurs journalistes présents sur place. Un important dispositif de sécurité les encerclait, constitué de policiers anti-émeute qui ont fait usage de canons à eau pour tenter de les disperser.

«On est des hooligans», «on est chez nous», ont lancé ces manifestants vêtus de noir. Ils ont aussi répété des slogans virulents à l'endroit du groupe jihadiste Etat islamique, qui a revendiqué les attentats. Les manifestants ont notamment lancé des projectiles incendiaires vers les forces de l'ordre et dégradé du mobilier urbain, a précisé la police à l'agence de presse Belga. «Complices terroristes, complices terroristes», ont-ils scandé face aux manifestants pacifiques installés sur les marches de place de la Bourse. «Le fascisme ne passera pas», leur ont répondu ces derniers.

Les manifestants se sont ensuite dispersés. Une dizaines de personnes ont été interpellées.

«Je suis scandalisé par ce qui se passe, de constater que de telles crapules viennent provoquer les habitants sur les lieux de leur hommage. Nous avons été prévenus hier de leur venue possible, et je constate que rien n'a été fait pour les empêcher de se rendre à Bruxelles», a commenté Yvan Mayeur. «Je veux en tout cas une réaction du gouvernement fédéral par rapport à cela», a-t-il ajouté.

«La police anti-émeute tente de maintenir le calme place la Bourse. Jusqu'ici pas vraiment de violence, mais une certaine tension», rapporte sur Twitter ce journaliste d'ABC News.

«Des hooligans viennent d'investir la place de la Bourse, protestant contre ceux qui demande le calme et la solidarité», indique ce témoin présent sur place.

Un journaliste d'Itélé a partagé une vidéo, en milieu d'après-midi. On y voit les manifestants qui scandent «Non à la haine!» face aux individus vêtus de noir, encerclés par les forces de l'ordre.

Mathilde Siraud

Source : Le Figaro

 

 

 

Attentats de Paris et Bruxelles: les pièces du puzzle s'assemblent

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Quatre complices présumés ont été placés en garde à vue ce dimanche. Mohamed Abrini, l'ami d'enfance de Salah Abdeslam et impliqué dans la préparation des attaques du 13 novembre, reste introuvable

Le puzzle sur les attentats de Paris et de Bruxelles commence à prendre forme, mais de nombreuses pièces manquent encore. Les perquisitions se multiplient et le nombre des complices présumés arrêtés augmente. Quatre personnes ont été inculpées samedi et quatre autres ont été placées en garde à vue dimanche. Mais la police belge n'est toujours pas parvenue à appréhender Mohamed Abrini, l'ami d'enfance de Salah Abdeslam, impliqué dans la préparation des attentats de Paris.

L'un des hommes placés en détention, identifié comme Fayçal Cheffou par le parquet, est soupçonné d'être l'homme au chapeau filmé mardi à l'aéroport de Zaventem en compagnie des deux kamikazes Najim Laachraoui et Ibrahim El Bakraoui. Il a été reconnu par le chauffeur du taxi qui a chargé le trio à Schaerbeek et l'a déposé devant le hall d'entrée. Fayçal Cheffou. a été inculpé de «participation aux activités d'un groupe terroriste». La comparaison de son ADN avec les traces retrouvées sur le bagage contenant une énorme charge d'explosif abandonné à l'aéroport et celles laissées dans le véhicule permettront de déterminer son rôle. Si son implication était démontrée, il serait le second exécutant capturé vivant avec Salah Abdeslam, le survivant du commando de Paris.

Les trois autres inculpés, identifiés par le parquet comme Abderamane A, Rabah N. et Aboubakar A., ont été appréhendés vendredi au cours d'opérations policières musclées. Abderamane A. et Rabah N. ont été interpellés à la suite de l'arrestation en France de Reda Kriket, un complice du chef opérationnel des attentats de Paris Abdelhamid Abaaoud, tué le 18 novembre lors de l'assaut contre sa cache à Saint-Denis, dans la banlieue nord de la capitale. Ce dimanche, un Français, soupçonné d'être lié à Reda Kriket, a également été arrêté aux Pays-Bas.

Arrestation en Italie

Fayçal Cheffou (ici en 2014, sur une vidéo où il se présente comme journaliste) a été inculpé et placé en détention par la justice belge. Il est soupçonné d'être l'homme au chapeau filmé mardi à l'aéroport de Zaventem avec les deux kamikazes.

Les enquêteurs belges tentent également de démanteler le réseau de complicités dont les djihadistes ont bénéficié à Bruxelles et dans le reste du pays pour louer des caches, trouver les éléments utilisés pour la fabrication du TATP, le peroxyde d'acétone utilisé pour les ceintures explosives à Paris et les bombes à Bruxelles, et s'armer de fusils d'assaut AK-47.

Un mandat d'arrêt européen a permis à la police italienne d'interpeller un ressortissant algérien, Djamal Edine Ouali, 40 ans, à Salerne, dans le sud de l'Italie. Les autorités italiennes devraient le renvoyer en Belgique. L'homme est considéré comme un membre important d'un réseau de faussaires actif à Bruxelles. Il est soupçonné d'avoir fourni les faux papiers aux noms de Soufiane Kayal et Samir Bouzid, utilisés par Najim Laachraoui et l'Algérien Mohamed Belkaïd, les deux coordinateurs des attentats de Paris.

L'ampleur des actions planifiées à Bruxelles n'a pas encore été déterminée. Certains enquêteurs jugent plausible un projet d'attentat similaire à celui de Paris, avec deux équipes. L'une composée de kamikazes, comme au Stade de France, l'autre chargée d'un raid dans des lieux publics. La mort de l'Algérien Mohamed Belkaïd, tué lors d'une perquisition fortuite de la maison où il se cachait, puis l'arrestation de Salah Abdeslam, auraient mis ce plan en échec, avec pour conséquence de précipiter le passage à l'action des kamikazes. Mais il ne s'agit pour le moment que de présomptions, insistent les enquêteurs cités par les médias belges.

À Bruxelles, le niveau d'alerte a été réduit pour le week-end de Pâques, mais la menace demeure et les passions s'exacerbent. Une marche citoyenne prévue dimanche a été annulée pour des raisons de sécurité et la police a été contrainte d'utiliser des canons à eau pour disperser quelque 450 sympathisants des mouvements d'extrême droite venus manifester.

Christian Lemenestrel

Source : Le Figaro

 

Les politiques cherchent les «Molenbeek français»

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Selon le ministre de la Ville, il y a «une centaine de quartiers en France» qui présentent des «similitudes potentielles avec Molenbeek», le quartier bruxellois connu pour être un foyer du terrorisme islamiste.

C'est un constat qui ne devrait pas apaiser les peurs. Dimanche, le ministre de la Ville, Patrick Kanner, a reconnu qu'une «centaine de quartiers en France» présentent «des similitudes potentielles avec Molenbeek», quartier bruxellois frappé par la pauvreté et le communautarisme, qui a acquis une réputation de fief djihadiste depuis les attentats parisiens de novembre. «Mais il y a une différence énorme aussi (...), nous prenons le taureau par les cornes dans ces quartiers», a juré le socialiste.

«Molenbeek c'est quoi? C'est une concentration énorme de pauvreté et de chômage, c'est un système ultra-communautariste, c'est un système mafieux avec une économie souterraine, c'est un système où les services publics ont disparu ou quasiment disparu, c'est un système où les élus ont baissé les bras», a égrené Patrick Kanner interrogé au Grand Rendez-Vous Europe 1-ITélé-Le Monde. Pour le ministre, «les émeutes de 2005 ont permis manifestement un développement du salafisme» dans les quartiers populaires en France. «Il y a eu un développement du salafisme international» et, «en 2005, il y a eu une fragilisation d'une partie de la jeunesse à travers ces émeutes urbaines», et c'est «dans ce cadre-là que nous avons vu des prédateurs s'installer dans les quartiers», a-t-il indiqué.

La recherche des “Molenbeek français” agite de plus en plus les responsables politiques français. Jeudi soir, alors que la police découvrait une planque terroriste à Argenteuil (Val d'Oise), le porte-parole des Républicains Guillaume Larrivé a pointé du doigt sur ITélé cet «endroit où la situation a dérivé», reprenant à son compte la formule également utilisée par Bruno Le Maire. «Il y a l'équivalent de Molenbeek en France, dans certains quartiers», a prévenu sur LCP le candidat à la primaire de la droite.

Les maires des communes concernées s'agacent

Une appellation qui offusque les maires des communes concernées. L'élu LR d'Argenteuil, Georges Mothron a juré que sa commune «n'est pas Molenbeek». «Il est fort regrettable que des membres de mon parti puissent faire une telle comparaison», a-t-il rétorqué vendredi sur Europe 1. Edile de Sevran, Stéphane Gatignon (écologiste) a trouvé «très violent» que «certaines communes» (dont la sienne) aient pu être présentées ainsi. «Si on commence à stigmatiser des villes, où va-t-on?», a-t-il lancé mercredi sur Canal +. Jeudi sur BFMTV c'est le maire de Sarcelles (Val d'Oise) qui disait «ne pas croire» à l'existence d'un “Molenbeek français”. Quant à Yves Jégo, maire UDI de Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne), il a critiqué sur Facebook la «communication tonitruante, stigmatisante et pour le moins anxiogène du ministre». «L'immense majorité de ceux qui vivent à Molenbeek ou dans nos banlieues sont des citoyens comme les autres qui respectent les lois et les valeurs de l'Europe», ajoute le député.

Dimanche, le premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a taclé sur France 5 l'aveu de Patrick Kanner. «Je ne suis pas pour ce discours», a déclaré le député de Paris qui a peur qu'il «stigmatise» les musulmans. «On dissout la concorde nationale», a-t-il poursuivi, indiquant qu'il aurait préféré que le ministre dise «qu'il y a des poches, des immeubles mais qu'il n'y a pas de quartiers» semblables à Molenbeek. «Dans les quartiers il y a des réussites et des diplômés», a-t-il dit.

Même critique du conseiller régional PS d'Île-de-France Julien Dray. S'il reconnaît l'existence d'une «ghettoïsation urbaine» dans laquelle progresse les «problèmes sociaux qui sont même parfois devenus des problèmes ethniques», il met en garde contre la désignation de “Molenbeek français”. «On croit qu'avec des formules on résout les problèmes. On cède aux facilités de la communication et ça ne livre aucune information réelle», a-t-il réagi dimanche lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro tout en admettant la présence de «noyaux islamistes qui essaient d'utiliser ces problèmes sociaux (et) de les instrumentaliser».

Tristan Quinault Maupoil

Source : Le Figaro

 

 

Des «Molenbeek» en France? Le débat agite la gauche

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Le ministre de la Ville Patrick Kanner a estimé dimanche qu’"une centaine de quartiers en France» présentaient «des similitudes potentielles avec Molenbeek», commune bruxelloise à la réputation de fief jihadiste, suscitant une certaine gêne à gauche.

A la question d’une journaliste: «Combien y a-t-il de Molenbeek aujourd’hui en France?», le ministre de la Ville, invité du «Grand rendez-vous» Europe 1-iTELE-Le Monde, a d’abord répondu en expliquant ce qu’est à ses yeux cette commune de la capitale belge, d’où provenaient plusieurs membres des commandos des attentats du 13 novembre en France.

«Des similitudes potentielles»

«Molenbeek c’est quoi? C’est une concentration énorme de pauvreté et de chômage, c’est un système ultra-communautariste, c’est un système mafieux avec une économie souterraine, c’est un système où les services publics ont disparu ou quasiment disparu», a égrené Patrick Kanner.

«Il y a aujourd’hui, on le sait, une centaine de quartiers en France qui présentent des similitudes potentielles avec ce qui s’est passé à Molenbeek», a-t-il ajouté. «Mais il y a une différence énorme aussi (...), nous prenons le taureau par les cornes dans ces quartiers», a-t-il assuré, quelques jours après les attaques de Bruxelles.

Réactions agacées

Les réactions gênées, voire agacées, ne se sont pas fait attendre à gauche. Au «Grand jury» RTL-LCI-Le Figaro, Julien Dray, conseiller régional PS d’Ile-de-France, a appelé à ne pas céder à des formules faciles qui «stigmatisent».

«Depuis 20 ans, a dit le cofondateur de SOS Racisme, il y a une ghettoïsation sociale qui donne lieu (...) à une montée de la délinquance et puis aussi à des noyaux islamistes qui essaient d’instrumentaliser des points sociaux».

Cambadélis : «Je ne suis pas pour ce discours»

«Ce sont des points communs» avec Molenbeek, a reconnu M. Dray, mais «je n’aime pas qu’on stigmatise car la majorité de la population de ces quartiers en a assez d’être désignée à la vindicte populaire».

Le premier secrétaire du PS a lui aussi pris ses distances avec les propos du ministre de la Ville, évoquant «des poches», «des immeubles» et «des rues» présentant des «problèmes» similaires à Molenbeek, mais «pas de quartiers» entiers.

«Moi, je ne suis pas pour ce discours», a dit Jean-Christophe Cambadélis sur France 5, appelant à «ne pas dissoudre la concorde nationale». «On doit avoir une stratégie vis-à-vis du terrorisme, c’est de ne pas isoler les musulmans, mais d’isoler» les terroristes.

La droite et l'extrême droit avaient déjà fait le rapprochement

Dès les attentats de mardi à Bruxelles, le rapprochement avait été fait, à droite et à l’extrême droite, entre les situations en Belgique et en France. Dans une tribune au Figaro vendredi, le député LR Eric Ciotti a accusé François Hollande d’avoir «délibérément renoncé à défendre la laïcité pour flatter un communautarisme religieux auquel il est redevable». «La France ne peut devenir un gigantesque Molenbeek!», a-t-il lancé.

Le Front national a, lui, estimé que la France n’était «pas épargnée par les zones de non-droit du type de Molenbeek». «Il faut dès aujourd’hui lancer une vaste opération de police pour investir l’ensemble de ces quartiers en marge de la République», avait demandé la présidente du FN Marine Le Pen.

Source : Le Dauphiné Libéré

 

Attentat déjoué en France : Reda Kriket toujours entendu

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L'enquête sur le projet d'attentat déjoué en France progresse également. Elle passe, là encore, par la Belgique. Soupçonné d'avoir fait prospérer ses funestes projets jusqu'à un stade avancé, Reda Kriket, un Français de 34 ans interpellé jeudi matin à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), est toujours en garde à vue dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

Soupçonné d'avoir gagné la Syrie à l'automne 2014, il doit s'expliquer sur la présence de l'arsenal découvert dans une planque d'Argenteuil (Val-d'Oise) : armes et explosif.

Cet ancien braqueur reconverti dans la nébuleuse djihadiste bruxelloise, qui était suivi et écouté depuis plusieurs semaines, doit également expliquer ses nombreux rendez-vous en Belgique avec Abderrahmane Ameuroud, un vétéran du djihad en Afghanistan bien connu de la justice française, condamné à sept ans de prison en 2005 pour son implication dans le réseau des assassins du commandant Massoud. Cet Algérien de 38 ans est l'homme qui a été interpellé vendredi midi à un arrêt de tramway à Schaerbeek, au nord-est de Bruxelles. Samedi, le parquet fédéral belge a annoncé que la garde à vue de ce suspect, blessé à la jambe au cours de son arrestation et porteur d'une arme, avait été prolongée de vingt-quatre heures.

L'éventuelle mise en cause d'Abderrahmane Ameuroud prouve à quel point l'univers djihadiste fonctionne en vase clos. On ne compte plus les passerelles entre les différentes filières. Ancien pensionnaire d'un camp afghan dirigé par Al-Qaïda, Ameuroud avait été jugé à Paris au printemps 2005 en compagnie de six hommes, soupçonnés d'avoir appartenu au cercle rapproché des deux assassins du chef de guerre afghan, tué le 9 septembre 2001 lors d'un attentat à la caméra piégée.

Eprouver la résistance des futures recrues

Dans ce dossier à tiroirs, Abderrahmane Ameuroud avait notamment été mis en cause pour la mise en place d'une filière de sélection de candidats au djihad. En l'espèce, en organisant des randonnées en forêt de Fontainebleau, dans le Jura ou en Normandie afin d'éprouver la résistance des futures recrues. Lors d'une session organisée dans les Alpes en 1999, cinq volontaires pris au piège de la neige n'avaient dû leur salut qu'à l'intervention des secours. « Je me souviens d'un personnage de l'ombre, plutôt en marge, se remémore un avocat du dossier. Même si le groupe paraissait bien organisé, cette mésaventure dans les Alpes prouve qu'ils n'étaient pas complètement au point. »

Condamné à sept ans de prison et à une interdiction définitive de territoire par le tribunal correctionnel, Ameuroud avait écopé de la peine la plus lourde. « Il a été sanctionné pour avoir organisé des marches en montagne et je me demande toujours en quoi il s'agissait d'une infraction. L'accusation manquait d'éléments concrets », insiste son avocate de l'époque, Me Isabelle Coutant-Peyre. On devrait savoir aujourd'hui si la justice lui impute de nouvelles charges.

Un autre proche de Reda Kriket, Rabah N., arrêté jeudi à Saint-Gilles (Belgique), a été inculpé pour participation aux activités d'un groupe terroriste. Son degré d'implication dans le projet n'a pas été précisé.

T.B.

Source : Le Parisien

 

 

Bordeaux : plus de 600 personnes pour Tariq Ramadan

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La venue de l’islamologue, samedi, au Palais des congrès, était controversée.

Il n'était pas le bienvenu - le maire de Bordeaux, Alain Juppé a été clair - mais il a été chaleureusement accueilli. Tariq Ramadan, islamologue suisse controversé, a bien tenu sa conférence sur le thème : « les clés du vivre ensemble », vendredi soir au palais des congrès de Bordeaux.

La jauge de la salle a même dû être revue à la hausse. Plus de 600 personnes avaient payé leur ticket d'entrée pour le voir et l'entendre. Des hommes, des femmes, des jeunes, des moins jeunes, des plus sages, des musulmans, des catholiques, des athées, le responsable local de l'Union juive française pour la paix, venus « dans un esprit de débat ».

Pas de trouble à l'ordre public

Tariq Ramadan ne fait plus une apparition publique sans être précédé ou accompagné de polémiques. « À chaque élection, on trouve de l'intérêt à ma diabolisation », déclare-t-il en préambule, rappelant dans la même phrase qu'il n'est pas là pour un meeting politique. Fin orateur, branché en direct sur les réseaux sociaux, l'homme maîtrise les mots, jongle avec eux sans en lâcher un de trop, offre différents profils aux journalistes présents en nombre.

La présence de policiers, occupés à la sécurisation des veillées pascales et à la traque des délinquants, n'a pas été requise. Le dispositif de sécurité était privé et suffisant. L'intellectuel trouble moins l'ordre public que les consciences privées.

Le vivre ensemble, c'est le cœur, la raison d'être de l'association In Peace Event (1), qui avait invité l'intellectuel. « Et c'est une responsabilité, plus qu'un rêve ou une espérance », a précisé Tariq Ramadan avant d'inviter les participants à un « débat critique ».

La réponse de Tariq Ramadan à Alain Juppé

Vendredi, sur sa page Facebook, l'islamologue avait répondu par vidéo à Alain Juppé, qui affirmait qu'il n'était "pas le bienvenu à Bordeaux".

 

  1. Créée en octobre 2014, l'association revendique 42 membres, essentiellement des étudiants, et a mis en place des activités hebdomadaires d'aide aux devoirs, de maraude et de sorties de jeunes au stade. Elle organise aussi des conférences et autres événements humanitaires et caritatifs. Renseignements au 07 68 56 00 25.

Source : Sud Ouest

 

 

Attentats de Bruxelles : ce que l'on sait de Djamal Eddine Ouali, arrêté en italie

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Djamal Eddine Ouali a été arrêté samedi dans la région de Salerne, en Italie. Ce ressortissant algérien est soupçonné d'être un complice des terroristes de Bruxelles et d'avoir fabriqué des faux documents d'identité.

Djamal Eddine Ouali, soupçonné d'être un complice des terroristes de Bruxelles, a été arrêté samedi dans la région de Salerne, près de Naples (Italie). Ce ressortissant algérien a été interpellé en vertu d'un mandat d'arrêt européen émis en Belgique, dans le cadre d'une enquête sur des documents falsifiés utilisés par les kamikazes de Paris et de Bruxelles et leurs complices.

Selon l'agence AGI, il est suspecté d'avoir fait partie d'un réseau criminel qui fabriquait de faux documents d'identité et favorisait l'immigration clandestine. Les soupçons de la police italienne se sont éveillés au moment où a été étudiée sa demande de permis de séjour au bureau local de l'immigration. Un homme portant le même nom était recherché par la police belge depuis le 6 janvier.

La photo de Najim Laachroui

Un nom qui serait apparu lors de perquisitions effectuées en octobre 2015 à Saint-Gilles, une banlieue de Bruxelles. Au cours de perquisitions, des centaines de photos numérisées avaient été saisies dans un repaire de faussaires. Parmi elles, celles de trois terroristes qui appartenaient au groupe ayant planifié les attentats du 13 novembre dernier à Paris, dont Najim Laachroui, un des kamikazes de l'aéroport de Zaventem.

Arrêté dans la localité de Bellizzi lors d'une opération conjointe du service central antiterroriste et de la division des opérations spéciales de la police (DIGOS) de Rome, il devrait être extradé dans les prochains jours en Belgique. Les investigations se poursuivent afin notamment de déterminer les raisons pour lesquelles ce suspect se trouvait dans la province de Salerne et les éventuels soutiens dont il aurait bénéficié. La police italienne recherchait également ce dimanche un de ses complices dont l'identité n'a pas été révélée.

Source : Metronews

 

dimanche, 27 mars 2016

Un musulman tué après avoir posté un message de paix envers les Chrétiens

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Ce n'est pas en Arabie mais en Ecosse :

"Jeudi soir, Asad Shah, un commerçant musulman de 40 ans a reçu trente coups de couteau alors qu'il se tenait à l'extérieur de sa boutique. Un suspect a été arrêté par la police et celle-ci a déclaré que le crime avait été commis «pour des motifs religieux». L'agresseur de M. Shah serait un homme de 32 ans, lui aussi musulman. Son identité n'a pas été révélée par les forces de l'ordre.

Des témoins ont déclaré qu'un homme, barbu, portant un long habit religieux avait commencé à parler avec M. Asad dans sa langue maternelle avant de le frapper à la tête et de l'attaquer avec un couteau de cuisine. Avant de s'enfuir, l'agresseur se serait assis, goguenard, sur la poitrine de sa victime qui gisait dans une mare de sang. Touché à trente reprises, l'épicier d'origine pakistanaise est décédé de ses blessures après avoir été transporté à l'hôpital.

Quelques heures avant son assassinat, Asad Shah avait posté, sur sa page Facebook, un message de paix à l'intention des Chrétiens, souhaitant ainsi un «un bon vendredi et de joyeuses fêtes de Pâques, particulièrement à sa nation chrétienne bien aimée». Asad Shah utilisait régulièrement les réseaux sociaux pour prôner des messages de paix et de tolérance entre les religions. Jeudi soir, il avait d'ailleurs prévu d'organiser un débat en ligne avec des amis chrétiens portant sur l'importance de Pâques. L'homme de 40 ans été connu et apprécié des habitants de son quartier de Glasgow."

Source : Le salon Beige

 

"A Molenbeek, le discours de Daech s'infiltre à petites doses"

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Propos recueillis par Patricia Neves

Sa famille a longtemps habité Molenbeek, cette commune de Bruxelles où ont grandi certains des principaux auteurs des attentats de Paris. Observateur du conflit syrien (pro-Assad) notamment pour la télévision publique belge (RTBF), auteur de "Syriana, la conquête continue", Bahar Kimyongur revient pour "Marianne" sur la communautarisation galopante de ce repère populaire de la capitale belge.

Marianne : Votre famille a longtemps habité Molenbeek, cette commune de Bruxelles où ont grandi certains des principaux terroristes des attentats de Paris. Pouvez-nous nous décrire le quartier ?

Bahar Kimyongur : La commune se partage entre le "bas" Molenbeek (Ribaucourt, Etang noir…) et le "haut". Les habitants sont pour la plupart issus de l'immigration marocaine. Le bas, (où vit encore la famille Abdeslam, et où le père d’Abdelhamid Abbaoud tenait un magasin, ndlr) est traversé par la Chaussée de Gand, une chaussée commerçante. On y trouve beaucoup de magasins alimentaires, de magasins de vêtements, (des vêtements de cérémonie, pour les mariages notamment), mais aussi beaucoup de magasins avec les codes vestimentaires religieux. Il y a aussi plein d’organisations caritatives, d’associations de jeunes, de librairies islamiques, etc. Le tout nourrit une ambiance très puritaine. Il est de plus en plus rare de voir des gens non musulmans, à part quelques groupes d’immigrés d’Europe de l’Est, des roumains, des polonais etc. C’est donc un quartier de moins en moins ouvert à l’altérité et où la propagande religieuse, très diluée, se retrouve dans des discussions banales qui font penser aux discours de Daech mais à petites doses.

Qu’est ce qui a changé depuis l’arrivée de la première vague de travailleurs immigrés ?

Bahar Kimyongur : Ce qui a changé c’est l’engouement qu’il y a pour la religion, il y a une religiosité, mais pas la religiosité qu’on a connue dans les années 70. A l’époque, les immigrés étaient des travailleurs organisés avec d’autres immigrés, ils avaient l’habitude de côtoyer des Italiens, des Espagnols, etc. Maintenant on a affaire à des guettos où la spiritualité, l’islam culturel, ouvert, bien plus tolérant et périphérique, si je puis dire, dans la vie quotidienne, a quasi disparu. Il y a une véritable surenchère fétichiste. On affirme de plus en plus son code vestimentaire par exemple.

De quel oeil les habitants voient-ils la situation actuelle ?

Bahar Kimyongur : J’ai tendu l’oreille à une discussion l’autre jour. Il y en a qui trouvent que c’est la faute à Israël. Il y en a qui parlent de complot. Il y a encore et toujours ce déni de réalité. Il y a aussi beaucoup de musulmans qui me disent, ici dans le quartier, "je regrette l’islam de mes grands parents." C’est une phrase qui revient souvent dans les conversations avec les musulmans libéraux, la quarantaine. C’est une phrase que j’ai entendue plein de fois à Molenbeek prononcée par ceux qui ont peur du discours religieux et qui aimeraient pouvoir déménager. Les musulmans fuient les musulmans pour avoir plus de liberté.

Un quart des jeunes originaires de Bruxelles partis en Syrie (197 selon le décompte officiel) est originaire de la commune de Molenbeek. Comment cela se traduit-il au quotidien ?

Bahar Kimyongur : Si tu viens à Molenbeek et que tu demandes "connaissez vous quelqu’un qui est en Syrie ?", tu tomberas d’office sur quelqu’un qui te dira oui. Tout le monde connaît quelqu’un. Mais il y a comme une sorte d’omerta. On n’en parle pas. Le plus effrayant c’est que les familles vivent avec. Toutes les familles quasiment sont touchées, de près ou de loin… Certaines disent : "on n’est pas d’accord mais que peut-on faire, on ne peut pas abandonner notre fils ou notre fille". D'autres envoient même de l’argent à leur enfant en Syrie via la Turquie. Il y a plusieurs femmes, belges notamment, qui étaient à Raqqa - elles ont peut-être bougé à cause des bombardements - qui ont reçu, pour au moins deux d'entres elles, de l'argent de leur famille ici. Et ce ne sont vraiment pas des cas isolés.

Comment se fait le recrutement, le départ de ces jeunes ?

Bahar Kimyongur : Il y a différents types de recrutement. Il y a des recrutements ponctuels dans un chicha bar, dans la rue, parfois ça va tellement vite, qu'il suffit de deux ou trois discussions pour que le jeune soit parti. Ce jeune reçoit alors des consignes pour ne pas attirer l’attention, des indications sur les lieux à fréquenter ou ne pas fréquenter, sur les habits à porter ou ne pas porter… Le pôle de recrutement n’est par conséquent pas forcément la mosquée, d’ailleurs ça l’est de moins en moins parce que les mosquées sont davantage contrôlées. Et puis il y a internet. Ces jeunes sont hyper connectés, il suffit à quelqu’un de vouloir partir sur un coup de tête, à l’arrivée il y aura toujours une personne pour l’accueillir, une personne qui connaît la piste permettant de franchir la frontière turco-syrienne. Cette hyper connexion est inquiétante, cela signifie que Daech continue de recruter à distance. En même temps, plus on creuse plus on voit que ceux qui partent sont à chaque fois des personnes qui se connaissent. Ces jeunes partent souvent par groupe et sont de plus en plus dans une logique de clandestinité...

Source : Marianne

 

Bible brûlée : où est la réaction du gouvernement ?

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Jusqu’à preuve du contraire, la France est un pays chrétien, dont les fondements républicains reposent sur cette religion qui, à ce titre, est la seule qui peut avoir une haute valeur culturelle et symbolique dans notre pays.

Pour ceux qui se cachent derrière la laïcité, ou qui préfèrent appliquer une laïcité unilatérale, rappelons qu’à la base elle sépare le pouvoir politique de la religion afin de permettre une liberté de croyance, en adéquation avec les lois de notre République et sans créer de division nationale.

Mais comme le rapporte Le Parisien, mercredi à 17 h 30, au lendemain des attentats de Bruxelles, dans le XIIe arrondissement de Paris, une femme musulmane en burqa a été interpellée en train de brûler un livre. Vu le contexte de sécurité actuel, les policiers décident de la menotter avant d’éteindre le feu et de constater que le livre en question est une Bible. Nouvel acte antichrétien au sein de notre nation, sur lequel cette personne expliquera se sentir persécutée.

Le parquet voulant vérifier son état, elle sera jugée par les médecins de l’Hôtel-Dieu saine d’esprit et remise en liberté, avec simplement une amende pour port de la burqa, mais aucune poursuite judiciaire pour l’incendie et la dégradation d’un bien cultuel, voire incitation à la haine.

Notre gouvernement a l’habitude de réagir vivement, de condamner fermement les actes antisémitiques ou antimusulmans. Mais pour ce nouvel acte antichrétien, comme pour tous les autres actes antichrétiens sur des églises profanées, par exemple, pas un mot et aucune médiatisation de l’événement. Aucun clip, également, sur la haine antichrétienne. N’imaginons pas, non plus, ce qui se passerait si un Coran était brûlé dans un pays musulman. Mais pour en revenir à la France, par son silence, le gouvernement confirme une justice à deux vitesses, le changement de civilisation qu’il nous impose, sa trahison envers la culture et l’Histoire de France.

En cautionnant de telles dérives et le désordre, les valeurs républicaines sont inversées et notre pays se meurt. Une volonté de la gauche depuis 30 ans en cautionnant le communautarisme. Alors qu’un rassemblement de tous les Français est possible, quelle que soit leur croyance non radicale, à condition qu’elle respecte notre pays, notre devise « liberté-égalité-fraternité », notre patrimoine, nos lois, donc notre République, autour d’un patriotisme de bon sens.

Ludovic Demathieu

Source : Boulevard Voltaire

 

Insondable mystère des frères El Bakraoui

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Comprendre, le Premier ministre a raison, ce n’est pas excuser.

Quand une société, à force de mauvaise conscience, finit par excuser ce qui l’a frappée et continuera à le faire, elle est gravement malade et consent à son effacement.

Mais comprendre, c’est autre chose.

Non pas le terrorisme en général, sa géopolitique, sa stratégie, ses ambitions de pouvoir et de domination.

Mais les ressorts profonds, les motivations intimes de ces assassins, Khalid et Ibrahim El Bakraoui, le premier s’étant fait exploser dans l’aéroport de Zaventem et le deuxième à la station de métro Maelbeek, le dernier, Najim Laachraoui, l’artificier, étant le second kamikaze de l’aéroport (Le Monde).

On voit les deux frères sur une vidéo marchant côte à côte, la main gauche seulement gantée probablement sur le détonateur, et leur complice au même niveau mais un peu éloigné d’eux.

Encore une fois, dans ce trio, deux frères. Comme s’il fallait que l’un affermisse sa résolution grâce à la présence de l’autre ou que dans le dialogue la fraternité ait été le lien fondamental pour se jeter dans l’entreprise meurtrière et suicidaire.

Au moment où ils marchent, ils savent qu’ils vont mourir, kamikazes, en déclenchant le détonateur et que dans le même mouvement qui les effacera, ils obtiendront gain de cause, le succès atroce qu’ils escomptent : des innocents tués, des incroyants massacrés.

Mais quel est ce stimulant si puissant qui leur fait prendre leur destruction comme le moyen glorieux de leur victoire, pour une étape nécessaire et admirable avant l’apothéose espérée du désastre autour d’eux ?

Les El Bakraoui étaient connus des services de police pour grand banditisme. Rien qui, dans leur personnalité, les rendait donc aptes au sacrifice suprême, à la désertion délibérée de l’existence, de ses facilités et de ses tentations.

Certes, l’islam, Daech, la justification de la mort causée et propagée par la bonne conscience de l’œuvre pie. Un changement radical d’existence. Du fanatisme, de la haine, l’abandon des transgressions ordinaires pour des extrémités inouïes de malfaisance et d’amoralité sous le couvert d’une pureté névrotique et de la détestation de toutes les joies : par exemple, je ne parviens pas à oublier la décapitation de cet adolescent de 15 ans surpris à écouter du rock !

Mais, pour ces frères, accepter de gaîté de corps et d’esprit, en même temps, de se pulvériser au nom d’une religion à la conception dévoyée relève d’un saut que notre attachement à la vie, même quand il s’agit de défendre les plus nobles causes, ne parvient pas à appréhender ! Donner sens à sa vie par la mort ! Quel étrange ballet où, malgré le rêve sur les béatitudes et les mille vierges, le culte du néant côtoie l’ignominie la plus nue.

Il y a là quelque chose qui dépasse de très loin la curiosité qui m’habitait quand je cherchais à me rendre lisibles le plus lucidement possible les crimes épouvantables contre lesquels j’ai dû requérir en ma qualité d’avocat général.

Avec les deux frères, on est dans un autre registre qui nous saisit d’effroi et d’horreur. Mon dieu, être capables de faire ça, de tellement tuer et de se tuer sans frémir en même temps, quel insondable mystère !

On pourrait répliquer que mes questions sont vaines et que c’est bon débarras.

Il me semble, cependant, que la lumière sur cette interrogation est essentielle. En tout cas, elle fait partie de la solution qui, un jour, nous permettra de réduire à son plus bas niveau le terrorisme parce qu’on aura compris comment il naît et se développe dans les têtes

 

Extrait de : Pourquoi leur mort contre tant d’autres ?

Philippe Bilger

 

 

J’ai tout fait pour que la communauté musulmane se sente à l’aise

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Le réseau terroriste qui a ensanglanté l’Europe serait « en voie d’être anéanti », selon François Hollande. Le Président s’avance sans que nous n’ayons de certitudes réelles. Il faut rassurer la population. Certes, cela se comprend, mais n’eût-il pas été plus sage d’attendre quelques semaines ? François Hollande sait que le chronomètre tourne et qu’il n’a pas les clés pour sortir la France de l’ornière.

En effet, le problème est ailleurs. Il se trouve dans les dizaines de Molenbeek présents sur le territoire national, dans cette France hors la France animée d’un terrible ressentiment à notre égard. Dans un groupe révolutionnaire, tout le monde n’est pas prêt au sacrifice suprême. Combien de sympathisants de l’État islamique parmi la jeunesse ? Combien de musulmans se réjouissent-ils en secret des attentats ? Combien de musulmans prosélytes espèrent pratiquer un chantage morbide grâce à la peur suscitée par les attentats ? Tant de questions que personne n’ose poser, de peur des amalgames, de peur de briser les tabous contemporains. Il faudra pourtant s’y confronter, sous peine de mort physique et de disparition de notre civilisation. À Molenbeek, Philippe Moureaux avait tout fait pour que la « communauté musulmane se sente à l’aise ». Il y a réussi au-delà de toutes ses espérances.

Lors de l’opération antiterroriste à Argenteuil, on entendait clairement des hommes hurler « Allah Akbar » et brailler sur la chaîne BFM TV. C’est tout de même révélateur. Depuis les attentats de Merah, des centaines de minutes de silence ont été perturbées par les protestations de personnes qui n’ont aucune empathie pour nos morts. J’ai reçu des témoignages de professeurs, de cheminots de la SNCF, et même des témoignages de militaires. Éric Zemmour le dit clairement dans son dernier éditorial pour Le Figaro Magazine : « Ce n’est pas en accueillant toujours plus la “diversité” qu’on retrouvera la paix civile. » À l’évidence, l’islam pense que le moment est venu de se radicaliser, d’exiger. Les modérés d’hier sont plus radicaux qu’avant, et les radicaux passent désormais à l’action.

Le mal est ici. Il se nourrit de jeunes qui ont été éduqués, choyés, élevés en Europe. Ils sont des Français et des Belges de papiers. Ils ne sont pas réellement français, ne se vivent pas comme français, ne sont pas perçus comme tels. Ils ne sont français que d’un point de vue légal. Cette fiction ne peut plus durer. Pensez donc que le « Conseil des théologiens musulmans de Belgique » (sic) a refusé de prier pour les victimes des attentats. Leur rigueur théologique contraste avec notre laxisme coupable. Laxisme encore perceptible hier à Paris, lors des pillages de deux Franprix par des « jeunes ». Une nouvelle insurrection des « quartiers » est d’ailleurs à craindre. C’est pourtant là qu’il faut sévir : en cassant les trafics de drogue et d’armes qui alimentent le terrorisme. L’État doit rentrer dans les cités et reconquérir les territoires perdus.

Manuel Valls déclarait, après les attentats de Bruxelles, qu’on avait « fermé les yeux sur la progression du salafisme ». Il parle probablement de son parti, et des Républicains, qui ont acheté la paix sociale en concédant les « quartiers » aux imams radicaux. Nous le dénonçons depuis des années, sous les insultes. Il est néanmoins heureux que Manuel Valls ait un éclair de lucidité, peut-être dira-t-il dans dix ans qu’il avait fermé les yeux sur l’invasion migratoire en cours ? Laquelle, invasion, renforce notamment l’islamisation du pays.

Pas moins de 800.000 migrants attendent patiemment en Libye de pouvoir traverser la Méditerranée. Soit, potentiellement, 800 régiments ! L’Union européenne a payé sa jizya à la Turquie, qui ne nous protégera pas de l’invasion migratoire qui arrive par ses frontières ni, bien évidemment, de la prochaine vague venue d’Afrique. Il est encore temps d’agir en détruisant préventivement les bateaux et en s’occupant des passeurs. Qui en aura le courage ? Personne.

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire

 

 

Oser l’amalgame interdit ?

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Tous les pays musulmans sont concernés par des faits de terrorisme. Il semblerait que, dans une population musulmane donnée, une partie des croyants soit invariablement tournée vers l’islamisme radical.

Si tous les terroristes sont musulmans, affirmer en retour que tous les musulmans sont des terroristes est infâme, nous dira-t-on. Certes, ce serait une erreur de logique.

Mais nos détracteurs ne s’embarrassent pas de logique : forts du fait que la plus grande partie de la population musulmane ne se soit pas illustrée dans des actions djihadistes, ils prennent cette absence de preuve de radicalisme pour une preuve de l’impossibilité que cette majorité soit acquise, partiellement ou totalement, à l’islamisme violent.

Cette erreur de jugement a au moins deux causes. D’abord, les #pasdamalgamistes cherchent dans les faits la confirmation de leur dogme. Victimes d’un biais de confirmation, ils accorderont une importance excessive aux exemples (réels) de musulmans tolérants et les considéreront représentatifs d’une population musulmane donnée. Ensuite, ces utopistes subissent un biais de perception. Les événements spectaculaires attribuables à la frange la plus radicale des musulmans occultent les actes, de moindre ampleur mais plus nombreux : alors qu’un kamikaze fera la une des journaux, le banal acte de malveillance, l’ordinaire apologie du terrorisme passera sous les radars médiatiques. Ces phénomènes relèvent pourtant d’un terrorisme, de basse intensité.

C’est cette vision binaire que l’on impose aux Français. Les médias inoculent l’idée selon laquelle il y aurait, d’une part, des terroristes barbares et, d’autre part, une population musulmane douce et pacifique, injustement stigmatisée : un agnus dei à protéger à tout prix. La propagande a besoin de schémas simples pour masquer une statistique inquiétante.

À cette vision étriquée, j’oppose les vertus d’un amalgame sceptique car la propagande doit être contrée : pour un Français musulman se faisant exploser en martyr de la foi, combien, plus modestement, combattent en Syrie ? Le rapport avoisine les un sur mille. Pour un individu parti en Syrie, combien approuvent ce départ sans pour autant oser prendre les armes ? Combien de prisonniers français d’obédience musulmane ont accueilli les attentats avec clameur ? Combien de Molenbeekistanais ont tu la présence de Salah Abdeslam en leur sein ? Combien de délinquants maghrébins invoquent Daech lorsque la police les attrape ? On m’objectera qu’il existe des Fils de France 1 musulmans, certes. Ils sont rares et décriés.

La réalité de toute population musulmane, qu’elle soit immigrée en terre chrétienne ou enracinée en terre d’islam, est celle d’un continuum entre non-violence et djihadisme. C’est l’extrémité islamiste qui en est le moteur, et non pas l’extrémité pacifiste.

Ce continuum s’apparente étrangement à l’amalgame proscrit.

Osez-le.

Notes:

1 Association de jeune patriotes musulmans

Valentin Drouillard

Source : Boulevard Voltaire

 

 

Chers compatriotes musulmans, au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux…

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Dans nos religions judéo-chrétiennes, Dieu est bon et, comme dans la vôtre, il pardonne.

Or, votre vie dans nos pays, par la faute des islamistes, va devenir de plus en plus insupportable, en raison de votre lecture du saint Coran, qui n’est pas celle de ces criminels. Vous, vous y lisez surtout les versets de miséricorde et de respect du prochain qui, dans les sourates, sont compatibles avec les lois de la République ; ils le sont aussi avec les lois des pays qui ont, comme nous, adopté un système protégeant les citoyens des abus d’un pouvoir dit de « droit divin » (comme le serait la charia). Ainsi, les Britanniques, bien des siècles avant nous, ont voulu l’habeas corpus et le contrôle des pouvoirs du roi.

Or, les sourates dont s’inspirent les islamistes criminels, écrites pour des bédouins illettrés, sont ce que l’on peut appeler des pousse-au-crime, car elles justifient les pires horreurs qu’il est possible de commettre, ces massacres contre notre civilisation, qui ont commencé en 2001 à New York et se sont poursuivis année après année, partout dans le monde, semant le malheur et la détresse, la douleur et le deuil.

Et vous devez craindre que ce soit à vous qu’ils pourraient aussi s’en prendre, ces fous, en raison de votre lecture du Livre car, dans leur cerveau malade, votre lecture est blasphématoire, et eux, au contraire de Dieu, ne pardonnent pas.

Vous n’y pouvez rien, dites-vous. Moi, je dis que si !

D’abord, vous pouvez contribuer à l’identification des réseaux islamistes, en dénonçant systématiquement leur présence aux représentants de l’État. Mao disait que le révolutionnaire est dans la population comme le poisson dans l’eau. Toute la force de l’islamiste est là : il est protégé par le milieu musulman dans lequel il est immergé. Vous, musulmans modernes, pouvez rendre son environnement hostile, dangereux, intenable. Vous pouvez le faire fuir, tant il craindra votre hostilité.

Ensuite, vous pouvez apostropher directement les imams, et exiger que leurs prêches, clairement, soient orientés contre l’islamisme. Recherchez, dans le saint Coran, qui contient comme notre sainte Bible des préceptes de respect, de solidarité et d’amour du prochain, les versets qui rappellent ces vérités premières ; ils doivent en être le socle de votre religion. Oubliez les autres.

Et surtout, vous devez initier une campagne d’aggiornamento, de mise à jour de l’Écriture, en demandant que des autorités religieuses aussi prestigieuses que l’université d’El Azhar, du Caire, en autorisent enfin l’exégèse totalement interdite depuis toujours. Vous verrez alors que le Coran, écrit et transcrit par des hommes, l’a été avec des erreurs par rapport à la rédaction initiale, et même (je sais que c’est blasphématoire de le dire) que c’est volontairement que des modifications ont été apportées à ce texte par les premiers califes, successeurs du Prophète.

Le Coran expurgé des versets criminels pourrait alors être diffusé dans le monde autrement que par la terreur, comme le voudraient les islamistes.

Refusez les subsides de pays comme l’Arabie saoudite, qui assortissent leur aide d’une allégeance au wahhabisme, doctrine brutale qui soutient l’application de la charia, inadmissible chez nous.

Aujourd’hui, nous autres non-musulmans avons le sentiment que le Coran en sa forme actuelle est utilisé par les islamistes comme le fut en son temps, par les nazis, le funeste Mein Kampf. C’est intolérable.

George Bienvenu

Source : Boulevard Voltaire

 

De la guerre sainte en Europe à la guerre civile en France

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Il est temps de parler vrai et d’arrêter l’enfumage des lamentations et des débats hypocrites, cherchant des explications à la pire des barbaries.

Contre les chacals, mieux valent les lions que les moutons. Voilà que, maintenant, le zoo politique s’est enrichi de l’autruche qui ne veut voir que des terroristes derrière les fous d’Allah. Ne cessons pas de répéter que la guerre ouverte est déclarée par l’islam radical contre l’Occident.

Tout profite à l’ennemi déclaré : l’État islamique poursuit le combat militaire de Syrie par d’autres moyens, notamment le camouflage des djihadistes dans les flux massifs de migrants. Les aimables invitations à l’accueil, les procédures d’asile politique, l’intrusion des motivations économiques, les marques de sympathie multipliées par nos dirigeants à l’égard d’un islam dit pacifique sont autant d’encouragements destinés à détruire l’Europe par implosion et à imposer progressivement la charia sous une autre forme.

Il faut avoir le courage de dire la vérité et de choisir son camp. Par ailleurs, pourquoi s’acharner à condamner le populisme qui n’est que l’expression des populations elles-mêmes, fidèles à leur foi et à leur culture ? Dans une nation, le peuple, c’est ce qui refuse de s’agenouiller devant tous les donneurs de leçons et de consignes.

À l’opposé, l’attitude de l’Europe apatride consiste à régler le problème migratoire en s’en débarrassant par sous-traitance avec la Turquie musulmane, sans s’occuper de la source du mal. Pendant ce temps, la France ferait bien de favoriser la coalition entre les États-Unis et la Russie, seul pays ayant contribué à l’apaisement transitoire en Syrie, car l’objectif de la coalition civilisée doit rester l’écrasement de l’État islamique.

Nous devons exiger que nos politiciens, obnubilés par les primaires infantiles, prennent position sur les bases de cette stratégie internationale. Ne faudrait-il pas être également sévère et intransigeant pour les racismes de tous bords dont l’islamophobie n’est qu’une partie ? Obligeons les gouvernants à poser les lunettes déformantes d’une tyrannique pensée unique qui les conduit à trahir la laïcité en s’intéressant au ramadan pour mieux ignorer le carême.

Le bon sens du peuple doit prendre le relais des dogmes partisans. Il n’est plus possible de rester observateur silencieux. Le gouvernement, qui a la leçon facile pour les autres, a le devoir d’inviter les musulmans de France à prendre leurs responsabilités. La passivité et les discours convenus ne sont plus supportables. Le meilleur moyen d’éviter la guerre civile, qui menace, c’est que les populations musulmanes accueillies en France manifestent massivement leur condamnation absolue à l’encontre de tous ceux qui pratiquent ou encouragent, dans le monde, un islam radical.

Une « République exemplaire », disaient-ils avec cynisme ! N’y comptons plus mais, au moins, luttons pour une République impartiale, une et indivisible, et une laïcité respectueuse des comportements intimes de tous les croyants, mais s’opposant sans défaillance aux provocations publiques et politiques d’un certain islam étranger à la civilisation française.

Paul Bernard

Source : Boulevard Voltaire

 

Caillassage de commissariats à Paris : le gouvernement est-il encore crédible ?

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Commettre des violences urbaines est moins risqué que de s’exprimer publiquement. C’est en tout cas le sinistre constat que l’on peut faire en comparant deux situations : celle du général Christian Piquemal, interpellé le 6 mars 2016 en marge d’une manifestation pacifique organisée à Calais en protestation à la politique migratoire de nos dirigeants, et celle des lycéens (ou présentés comme tels) ayant saccagé une supérette et jeté des projectiles sur deux commissariats parisiens le 25 mars 2016.

En effet, dans ce dernier cas, il n’y a eu ni interpellation, ni ordre de dispersion. Les vidéos qui circulent sur Internet sont pourtant éloquentes : on y voit des dizaines d’individus surexcités lancer des projectiles sur les façades des commissariats des Xe et XIXe arrondissements, le slogan « Mort aux flics » ayant été par ailleurs inscrit sur l’une des devantures.

Bien entendu, les médias traditionnels insistent sur la légitimité de tels actes, ceux-ci étant présentés comme faisant suite à l’interpellation musclée d’un lycéen qui avait jeté, la veille, un projectile au visage d’un policier.

Rappelons que ces lycéens, par définition mineurs et non actifs, bloquent des établissements scolaires et manifestent publiquement contre la loi Travail, dite loi « El Khomri », ce qui amène à s’interroger quant à la légitimité de leur mouvement, dont la dimension politique s’inscrit dans un contexte de scission de la gauche, dont une partie a tout intérêt à se faire entendre. Inciter des adolescents à déserter les cours pour faire pression sur le législateur n’est, hélas, pas une première dans notre pays.

Il convient, toutefois, de souligner la complaisance de certains journalistes, qui vont jusqu’à affirmer que la supérette qui a été pillée par les « manifestants » l’a été pour des raisons « humanitaires », la nourriture qui a été volée ayant été distribuée à des sans-abri… Applaudissons ces Robin des bois du XXIe siècle, et ayons une pensée pour le gérant dudit commerce dont la caisse enregistreuse a été également dérobée : sans doute un nouvel acte charitable à l’égard des plus démunis…

Intéressons-nous, enfin, aux paroles du ministre de l’Intérieur qui a publiquement « condamné » ces actes tout en omettant de s’expliquer sur l’absence d’interpellation ou de réaction des forces de l’ordre, qui auraient rapidement pu éviter ces exactions pour peu qu’elles n’en aient pas reçu pour instructions de ne pas le faire…

Le général Piquemal aurait dû choisir de manifester contre la loi Travail : il n’aurait pas été placé en garde à vue, n’aurait pas été renvoyé devant le tribunal correctionnel, aurait pu se défouler contre les dépositaires de la force publique et distribuer de la nourriture aux « pauvres »…

Sébastien Jallamion

Source : Boulevard Voltaire

 

 

Un homme soupçonné d'être le 3e terroriste de l'aéroport inculpé

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Les kamikazes des attentats de Bruxelles ont été identifiés comme étant Najim Laachraoui, Ibrahim El Bakraoui. Le troisième en beige, a pris la fuite, mais ces bagages contenaient la plus grosse charge explosive. Le parquet pense l'avoir retrouvé et a inculpé un homme, Fayçal C., pour "assassinats terroristes".

Le parquet fédéral belge a mis en examen trois suspects arrêtés jeudi. Le premier, Fayçal Cheffou, poursuivi dans le cadre des attentats de Bruxelles, est inculpé pour assassinats terroristes. Il pourrait être le troisième homme de l'aéroport.

Après les attentats de Bruxelles et l'attentat déjoué d'Argenteuil, le juge d'instruction du parquet fédéral belge a mis en examen plusieurs personnes vendredi, dont Fayçal C., présenté par Le Soir comme étant Fayçal Cheffou. Il pourrait s'agir de "l'homme au chapeau", le troisième terroriste de l'aéroport.

Interpellé devant le parquet fédéral belge

C'est le chauffeur de taxi qui a conduit les trois hommes à l'aéroport qui l'aurait identifié parmi une série de photos, révèle la RTBF. Des analyses ADN sont attendues, rapporte également le média belge. Fayçal C. a été interpellé dans la nuit du jeudi 24 mars "devant la porte" du parquet fédéral belge, en plein centre de Bruxelles, alors qu'il était pris en filature par les enquêteurs.

L'homme est inculpé de participation aux activités d'un groupe terroriste, assassinats terroristes, et tentative d'assassinats terroristes. Une perquisition a été menée chez lui, mais "aucune arme ni explosif n'a été trouvé", précise le juge d'instruction. Selon le procureur fédéral Frédéric Van Leeuw, le matin de l'attentat de l'aéroport de Zaventem, ce 3e homme a déposé à l'aéroport "un grand sac" qui "contenait la charge explosive la plus importante", puis est "parti avant les explosions". Sa bombe n'a toutefois pas explosé en même temps que les autres.

Un homme présenté comme "journaliste indépendant"

Les médias belges présentent Fayçal Cheffou comme un "journaliste indépendant". L'homme s'était filmé devant un centre fermé de Steenokkerzeel en juillet 2014. Dans son "reportage", il dénonçait les conditions de détention des sans-papiers dans ce centre de rapatriement, pointant notamment du doigt le fait que les repas des musulmans leur étaient servis "avant la rupture du jeûne pendant le ramadan".

Toujours selon Le Soir, il aurait attiré l'attention de la police bruxelloise depuis des mois. Il tentait en effet d'embrigader et de "recruter pour des mouvements radicaux" des sans-papiers et des demandeurs d'asile présents dans le parc Maximilien. Pour le maire de la ville, Yvan Mayeur, il était considéré comme "dangereux". Le Monderapporte qu'il était déjà connu des forces de l'ordre pour un vol de matériels à la police de Molenbeek, en 2002.

Deux autres mises en examen liées à Argenteuil

Les deux autres inculpations sont intervenues dans le carde de l'enquête sur le projet d'attentat déjoué à Argenteuil, qui a conduit à l'arrestation de Reda Kriket. Rabah N. (initialement identifié comme Salah A.) a été inculpé du chef de participation aux activités d'un groupe terroriste.

Enfin Aboubakar A. a également été mis sous mandat d'arrêt et inculpé du chef de participation aux activités d'un groupe terroriste, mais sans lien direct avec les attentats.

Source : L'Express

 

Marseille : une mosquée et les domiciles de cinq de ses responsables perquisitionnés

Selon le quotidien La Provence, la mosquée de Bassens située dans le 15e arrondissement de Marseille a été perquisitionnée jeudi tard dans la soirée.

Les domiciles de trois de ses imams ainsi que deux de ses responsables ont également été perquisitionnés. Comme dans 99% de ce type d’opération, aucune arme n’a été découverte.

Ces derniers mois, les mosquées des Oliviers (13e), de Saint-Jean (12e), de la cité Consolat (15e), de la cité Airbel (11e) ont également été « visitées ».

Après les attentats de Bruxelles, les perquisitions vont sans doute reprendre de plus belle dans les prochains jours.

Source : Des domes et des minarets

 

Attentats: un Algérien recherché en Belgique arrêté en Italie

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Un ressortissant algérien, Djamal Eddine Ouali, a été arrêté samedi dans la région de Salerne, près de Naples (sud de l’Italie) à la demande de la justice belge, ont annoncé plusieurs médias italiens, citant la police.

Cet homme de 40 ans a été arrêté en vertu d’un mandat d’arrêt européen émis en Belgique, dans le cadre d’une enquête sur des documents falsifiés utilisés par les kamikazes de Paris et de Bruxelles et leurs complices.

Ouali a été arrêté dans la localité de Bellizzi lors d’une opération conjointe du service central antiterroriste et de la division des opérations spéciales de la police (DIGOS) de Rome, a-t-on précisé de mêmes sources.

Il est soupçonné d’avoir fait partie d’un réseau criminel qui fabriquait de faux documents d’identité et favorisait l’immigration clandestine, selon l’agence AGI.

Ce complice présumé des terroristes de Bruxelles devrait être extradé dans les prochains jours en Belgique, a-t-on ajouté.

Les soupçons de la police italienne ont été éveillés quand elle a étudié sa demande de permis de séjour au bureau local de l’immigration. Un homme portant le même nom et appartenant à la même organisation était recherché par la police belge depuis le 6 janvier.

Son nom serait aussi apparu lors de perquisitions effectuées en octobre 2015 à Saint-Gilles, une banlieue de Bruxelles.

Des centaines de photos numérisées avaient alors été saisies dans un repaire de faussaires. Parmi elles auraient figuré celles de trois terroristes qui appartenaient au groupe ayant planifié les attentats du 13 novembre dernier à Paris, dont Najim Laachroui, un des kamikazes de l’aéroport de Zaventem, selon les enquêteurs cités.

Les investigations se poursuivent pour déterminer les raisons pour lesquelles Ouali se trouvait dans la province de Salerne, et les éventuels appuis dont il aurait bénéficié.

Source : La Voix du Nord

L’impuissance des évêques face à l’islam

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« Les évêques de France, réunis à Lourdes l’autre semaine, se sont penchés sur la présence de l’islam en France. « Cette question de l’islam ne regarde plus seulement quelques personnes engagées dans le dialogue, mais interpelle toutes les communautés », a expliqué un porte-parole. Jusqu’à une date récente, l’islam était seulement un objet de dialogue entre catholiques spécialisés et interlocuteurs musulmans complaisants, plus intellectuels que mystiques. Et ce dans la droite ligne du dialogue selon Vatican II, qui s’exprimait ainsi, élogieux : « … les musulmans, qui adorent le Dieu un, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé aux hommes. Ils cherchent à se soumettre de toute leur âme aux décrets de Dieu, même s’ils sont cachés, comme s’est soumis à Dieu Abraham, auquel la foi islamique se réfère volontiers ».

Mais aujourd’hui, cette vision irénique n’est plus d’actualité. Toute la société est concernée par la montée de l’islam, il ne s’agit plus de dialoguer mais de se défendre. Contre les terroristes islamistes, certes, mais aussi, doctrinalement, contre les autres qui, quoiqu’appelés « modérés », n’ont de cesse de faire des chrétiens des musulmans. Les premiers ayant peine à répondre aux objections des seconds. C’est là le constat de Mgr Dubost : « Quand les musulmans parlent à leurs copains chrétiens de leurs “trois dieux” à propos de la Trinité, beaucoup ne savent que répondre… Quelles propositions faisons-nous aux fidèles pour vivre et expliquer l’Incarnation, la Résurrection, la Trinité ? » Il faut d’abord confesser la faillite du catéchisme quand l’enseignement de la doctrine catholique est réduit à la portion congrue face à des considérations humanitaires, ce qui n’est pas le cas dans les écoles coraniques. Mais où donc les « copains » musulmans essaient-ils d’enrôler les jeunes catholiques ? A l’école catholique ! Les évêques ont posé enfin la question, alors que la situation perdure depuis des années. Dans l’atelier consacré à l’enseignement catholique, ils ont ainsi évoqué ces établissements où jusqu’à 80 % des élèves peuvent être musulmans, et ce que signifie, dans ce cadre, le « caractère propre » de l’école catholique. Ce que cela « signifie » ? Que ces écoles sont devenues musulmanes ! »

Guy Rouvrais

Source : Riposte catholique

Terrorisme: l'AIEA appelle les Etats à « renforcer la sécurité nucléaire »

Le patron de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano, appelle les Etats à « renforcer la sécurité nucléaire » face au risque de « terrorisme nucléaire », quelques jours après les attentats jihadistes qui ont ensanglanté Bruxelles.

« Les Etats membres doivent avoir un intérêt soutenu à renforcer la sécurité nucléaire », a indiqué le secrétaire général de l’AIEA dans un entretien exclusif accordé à l’Agence France Presse ( AFP)  jeudi soir à Vienne, soulignant que « le terrorisme se répand et la possibilité que des matériaux nucléaires soient employés ne peut pas être exclu ».

Source : Boulevard Voltaire

L'opération antiterroriste à Bruxelles liée au projet d'attentat déjoué jeudi en France

L’opération antiterroriste en cours vendredi après-midi dans la commune de Schaerbeek, à Bruxelles, est liée à l’enquête sur le projet d’attentat en France déjoué jeudi avec l’interpellation d’un jihadiste présumé, selon un information communiquée ce vendredi par des sources policières. 

Reda Kriket, 34 ans, a été interpellé jeudi à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) pour un projet d’attentat en France. Plusieurs fusils d’assaut, dont des kalachnikovs, et des explosifs, dont du TATP, ont été retrouvés dans un appartement d’Argenteuil (Val-d’Oise) qu’il occupait.

Source : Boulevard Voltaire