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jeudi, 24 mars 2016

A Paris comme à Bruxelles, des multirécidivistes radicaux et fichés frappent librement.

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Passée l’émotion, il va falloir que les autorités françaises et belges fassent une sérieuse autocritique de leur gestion des bandits et/ou islamistes déjà condamnés, mais qui frappent après de trop courts passages en prison, bénéficiant souvent des remises de peine décidées par des juges teintés d’idéologie.

Voici la liste des terroristes de Paris et de Bruxelles, dont l’identité n’a pas surpris les policiers qui les connaissaient déjà :

Les frères El Bakraoui : En octobre 2010, Ibrahim avait été condamné par le tribunal correctionnel de Bruxelles pour avoir tiré sur des policiers à la kalachnikov. Avec un complice, Ibrahim commet alors un braquage chez un agent de change. Ibrahim reste dans la voiture et fait le guet. Une fois le braquage commis, les auteurs s’en vont, à trois, dans la voiture. La police tente de les intercepter mais Ibrahim El Bakraoui fait feu à plusieurs reprises sur les agents et blesse l’un d’entre eux de trois projectiles. Ibrahim avait été reconnu coupable et condamné à une peine de 9 ans de prison. En février 2011 cette fois, c’est Khalid El Bakraoui qui s’est retrouvé devant la justice. Il a été condamné à 5 ans de prison sans sursis pour des car-jackings. Lors de son arrestation à l’époque, il détenait des kalachnikovs avec ses complices. Pourquoi les deux frères sont libres en mars 2016 pour commettre leur massacre ?

Samy Amimour Le Figaro du 23 novembre dernier notait à son endroit : “c’est le symbole de l’inertie judiciaire et administrative qui confine à la cécité”. Ce tueur du Bataclan a été inculpé en 2012 pour un projet de départ au Yémen, base arrière bien connue d’Al Qaida. Son passeport et sa carte d’identité lui sont retirés. Mais il a suffit à un de ses complices de déclarer la perte de ses papiers à sa place, et on lui a réédité des originaux. Aussi, Amimour “devait” pointer au commissariat chaque semaine, chose qu’il ne faisait plus depuis septembre dernier. Ce qui n’a pas interpellé la “vigilance” des policiers chargés de le suivre.

Omar Ismael Mostefai : Il fait partie des terroristes du Bataclan. Condamné 8 fois pour des délits de droit commun entre 2004 et 2010, sans jamais être incarcéré! Fiché S pour radicalisation depuis 2010, sa fiche fut renouvelée un mois avant les attentats de Paris ! C’est la Turquie qui a prévenu la France en septembre 2013, qu’il serait en Syrie probablement. La police savait qu’il avait coupé les ponts avec son entourage, qu’il priait dans les mosquées tablighi de Lucé et Chartres. Mais laissé sans surveillance…

Abdelhamid Abaoud: Dès 2014 , ce belgo-marocain est repéré dans un vol Cologne-Istanbul, les policiers le soupçonnent d’aller faire le djihad. En janvier 2015, il échappe au démantèlement de la cellule terroriste de Verviers, la police belge est certaine qu’il en fait partie. Il a traversé les frontières européennes depuis la Syrie, en passant par Athènes où son portable est géolocalisé, pour revenir tranquillement dans sa ville natale de Molenbeek. A cause du refus idéologique de contrôler les frontières par les gouvernements eurofédéralistes, il peut aller à Paris et en revenir après avoir tué des dizaines de parisiens, victime du sans-frontiérisme.

Mohammad Al Mahmod et Ahmad Al-Mohammad: Le premier a été contrôlé en Grèce le 3 octobre 2015 sur l’ile de Léros. Autorisé à entrer en Europe comme des centaines de milliers d’hommes seuls en provenance de Syrie, d’Afghanistan, du Soudan et d’Erythrée. Alors que l’Etat Islamique se vante d’infiltrer les migrants, il est entré dans l’espace Schengen de manière formelle tout comme son comparse Ahmad Al-Mohammad, lui aussi Syrien.

Jawad Bendaoud: Condamné en 2008 à huit ans de prison pour avoir tué au hachoir un adolescent de 16 ans, il sort déjà en septembre 2013 pour reprendre son activité de caïd.

Fabien Clain Condamné en 2009 pour être le chef d’un groupe de djihadistes voulant se rendre en Irak, il est condamné à 5 ans de prison mais ressort déjà en 2012. Il s’envole aussitôt pour la Syrie où il dirige la communication francophone de l’Etat islamique.

Source : islamisation.fr

 

De la décolonisation à l'immigration-invasion, la poursuite du plan mondialiste

 

Cercles nationalistes français

Hongrie : politique familiale très généreuse, hostilité à l’immigration

La Hongrie perd des habitants chaque année. Pourtant, contrairement aux pays d’Europe occidentale, elle ne croit pas dans les vertus de l’immigration et préfère parier sur une politique familiale généreuse et incitative : 32 000 euros cash pour les familles, à condition de faire construire un logement neuf et d’avoir trois enfants en plus de nombreuses autres aides. Résultat : le taux de natalité commence à remonter.


Hongrie : le refus de l'immigration

Source : Nouvelles de France

Dernière ligne droite pour la finalisation de la première mosquée en Martinique

Des nouvelles de la communauté musulmane martiniquaise. L’Association Des Musulmans En Martinique (ADMEM) lance un appel aux dons pour finaliser la construction de la mosquée du quartier Balata à Fort-de-France, en travaux depuis plusieurs années. Plus que 100.000 euros pour les travaux de finition. Salim, un membre actif de l’association sollicite la générosité de la communauté musulmane de France et d’ailleurs.

Actuellement, les fidèles utilisent une maison en guise de mosquée et d’école. Mais les locaux ne sont plus adaptés aux besoin d’une communauté de plus en plus croissante, Al-ḥamdu lillāh.

Source : Des domes et des minarets

 

L’Europe de l’Est avait raison !

Malheureusement, les attentats de Bruxelles donnent une fois de plus raison aux pays d’Europe de l’Est qui refusent le multiculturalisme et l’immigration massive à l’occidentale.

Pour le président tchèque Milos Zeman il est tout simplement impossible aux musulmans de s’intégrer en Europe occidentale et la vague migratoire actuelle est une « invasion organisée » de notre continent. Le premier ministre slovaque Roberto Fico refuse lui aussi l’arrivée dans son pays d’immigrés musulmans car « le multiculturalisme est une fiction ». La Pologne est désormais sur la même ligne. En novembre le ministre de la Justice Zbigniew Ziobro répondait au président de la Commission européenne et au président du Parlement européen qui reprochaient à la Pologne de faire le lien entre l’accueil massif d’immigrants et le risque terroriste. S’étonnant de l’aveuglement et de la bêtise des fonctionnaires bruxellois, le ministre polonais a affirmé sans détour : « Nous devons faire preuve de courage et de sagesse. L’accueil de milliers d’immigrants islamiques constituerait un grand danger pour l’avenir de notre patrie ».

Le premier ministre hongrois Viktor Orban, qui avait raison le premier, continue de clamer les dangers encourus par la civilisation européenne face à l’immigration musulmane. En novembre, il assénait une évidence que nos dirigeants refusent d’admettre : « Le fait est que tous les terroristes sont à la base des migrants. La question, c’est uniquement quand est-ce qu’ils ont immigré dans l’Union européenne ». Le 15 mars, à l’occasion de la fête nationale hongroise, Viktor Orban appelait les Européens à s’unir pour stopper la folle politique de Bruxelles et il prévenait : « Nous ne laisserons pas [Bruxelles] nous imposer les fruits de sa politique migratoire cosmopolite. Nous ne voulons pas importer le crime, le terrorisme, l’homophobie et l’antisémitisme. »

Le 28 février, dans son rapport sur l’état de la nation devant le parlement hongrois, Viktor Orban affirmait aussi : « Nous, à Budapest, Varsovie, Prague et Bratislava, nous n’arrivons pas à comprendre comment certains ont pu avoir l’idée de laisser venir des gens d’autres continents et d’autres cultures sans aucun contrôle, comment notre civilisation a pu perdre à ce point l’instinct naturel qui pousse à se défendre soi-même et à défendre sa famille, sa maison et sa terre. »

(Article publié dans le journal Source : Présent )

Source : Nouvelles de France

 

Nous peuples européens allons-nous bientôt disparaître terrassés par l’immigration ?

Je relaye ici un texte qui m’est parvenu via Facebook. Il émane d’Henri Guingan très actif sur les réseaux sociaux :

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Les cultures européennes vont-elles disparaître, on serait tentés de le croire lorsque l’on voit les attaques des terroristes sur nos différents territoires et l’incitation à provoquer ces actes irréparables par le manque de répression de la part de nos soi-disant dirigeants.

Oui ceux-ci trop enclins à savoir comment se passera le prochain rendez-vous aux urnes sont inefficaces par peur de perdre les voix musulmanes. Allons-nous baisser les bras devant ces agressions contre notre liberté après que nos grands parents soient morts sur les champs de bataille pour préserver celle-ci. Nous nous devons de réagir aujourd’hui en Belgique demain en France ou au Luxembourg, est-ce que cela s’arrêtera sans des mesures adéquates pour mettre hors d’état de nuire ces barbares.

Avant d’aller mettre de l’ordre à l’extérieur de nos frontières commençons par le mettre chez nous, Le candidat Hollande avait promis de rapatrier nos militaires d’Afghanistan, il le fît dès son élection mais ce qu’il n’avait pas dit c’était pour les engager au Mali, alors avant de combattre l’oppresseur de certains pays ne serait-il pas normal de défendre le sien. Qui profite de ces crimes de cette tendance à oublier les siens pour secourir les autres, qui profite de cette campagne contre la haine: l’asservissement des blancs est bel et bien orchestré par ce remplacement de population, cet acharnement à vouloir faire pour les autres ce que l’on ne fait pas pour les siens devient nauséabond.

Je ne parlerais pas que des politiques car enfin toutes ces associations mafieuses au service de l’envahisseur qui laissent mourir les nôtres dans la rue faute de soins me laissent dubitatif, pourquoi , la question est posée, pourquoi aurions-nous plus de cœur envers ceux qui arrivent pour des raisons occultes que pour nos propres concitoyens, pourquoi nos impôts vont-ils toujours aux mêmes à cet électorat bobo-gaucho qui ne demande rien d’autre que de profiter d’un système qui nous conduit droit dans le mur et qui nous fait oublier les nôtres.

Peuples d’Europe réveillez-vous, il est temps de virer ces professionnels de la politique qui vous harcèlent avec des lois pour la plupart débiles car inapplicables, virer tous ces bons à rien de la commission européenne qui reviennent après un mandat bien dodus le portefeuille rempli. Oui il est temps que les peuples redeviennent souverains et chassent leurs dictateurs du pouvoir en les jugeant pour haute trahison.

Nous ne pouvons-nous résoudre à dire AMEN. Pour nos enfants et petits-enfants nous nous devons de nous mobiliser pour faire cesser cet état de fait au plus vite, la jeunesse est dans la rue, suivons la pour enfin remettre la direction de notre pays dans le droit chemin.

LA FRANCE EST EN GRAND DANGER, COMME L’EUROPE ENTIERE NE LAISSONS PAS NOTRE CULTURE S’ETEINDRE AU PROFIT DE CELLE QUI N’A JAMAIS FAIT SES PREUVES EXCEPTE DANS LA VIOLENCE ENGENDRANT LE NON RESPECT DE LA PERSONNE HUMAINE EN GENERAL ET DE LA FEMMES EN PARTICULIER.

Mes pensées vont à toutes ces victimes et à leurs familles. Soyons solidaires de ce pays endeuillé.

Christian Balboa

Source : La gauche ma tuer

 

 

 

La semaine contre le racisme veut sensibiliser le jeune public

Campagne télévisée autour du mot-dièse #TousUnisContrelaHaine, avec six spots choc, et programmation spéciale "Ce qui fait la France vient aussi d'ailleurs" au musée de l'immigration, la semaine d'éducation contre le racisme veut s'adresser au jeune public.

"Vivre ensemble", l'actualité vient encore de le rappeler, est un enjeu majeur de nos sociétés, plus encore au siècle de la mondialisation. Et "vivre ensemble" ça s'apprend aussi. C'este n tout cas le pari que veulent faire le musée de l'histoire de l'immigration et la Cité Nationale de l'immigration, à l'occasion de la semaine d'éducation et d'actions contre le racisme et l'antisémitisme qui se déroule cette semaine.

De nombreux ateliers sont proposés aux collégiens et lycéens de la région. Exemple à la Cité nationale de l'Immigration, dans le 12ème arrondissement, Isabelle Dupont et Mathieu Caillaud.


Semaine contre le racisme et l'antisémitisme

Christian Meyze

Francetvinfo

 

 

 

Jean-Pierre Elkabbach accuse les eurodéputés hostiles au PNR de complicité de terrorisme

Au lendemain des attentats qui ont endeuillé la Belgique, c'est un Jean-Pierre Elkabbach en grande forme qui recevait ce mercredi le premier ministre Manuel Valls sur Europe1 pour faire le point sur la menace terroriste et les solutions pour l'endiguer. Visiblement favorable à l'instauration d'un fichier PNR en Europe, qui permet de ficher les passagers aériens, l'intervieweur historique de la station n'a pas hésité à qualifier les députés européens qui s'y opposent à des "complices du terrorisme".


Attentats à Bruxelles, menaces terroristes sur... par Europe1fr

"Il faut réveiller et secouer toute l'Europe. Je prends deux, trois cas. Vous même, vous réclamez avec insistance que les députés européens adoptent enfin au bout de cinq ans le fichier des passagers européens. Et ce sont la gauche,vous l'avez dit vous-même, les écologistes, les libéraux et l'extrême droite qui n'en veulent pas. Est-ce que de ce fait ils ne se rendent pas complices des terroristes?", accuse le journaliste.

Hésitation de Manuel Valls. "Il faut dire les vérités, renchérit Jean-Pierre Elkabbach. "Non, il faut être responsable surtout", nuance le premier ministre. "Bin eux, qu'ils le soient", n'en démord pas le journaliste.

Comme l'ont rappelé le premier ministre et le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve ce mardi à l'Assemblée nationale, le gouvernement français presse depuis plusieurs mois le Parlement européen d'autoriser la création de ce fichier PNR afin de mieux contrôler les allées et venues de terroristes potentiels au sein de l'Union européenne. "Il y a bien sûr urgence à adopter le PNR européen. [...] Le Parlement européen a trop tardé à adopter ce texte. Il doit l'examiner et le voter en avril. Il est temps", a répété Manuel Valls. "Enfin", acquiesce Jean-Pierre Elkabbach.

Le PNR, un serpent de mer européen

La directive sur le PNR (Passenger name record) date de 2011. Elle prévoit la création d'un fichier européen des données personnelles des voyageurs aériens - pour les vols depuis ou vers l'Union européenne - qui pourrait être croisé, avant leur entrée sur le territoire européen, avec des bases de données de personnes dangereuses. Le PNR doit notamment permettre d'obtenir des informations sur les départs des ressortissants européens soupçonnés de vouloir rejoindre les mouvements jihadistes en Syrie et en Irak, et informer les Etats de leur retour.

Après des années de tractations, la commission Libertés civiles du Parlement européen a finalement donné son accord à l'adoption du fichier en juillet dernier. Elle l'avait pourtant recalé une première fois en 2013, sous l'influence des parlementaires de la gauche de la gauche et des libéraux. Mais quelques gages ont été apportés comme le fait de ne conserver ces données que quelques mois et de manière masquée.

Après les attentats de Paris de novembre 2015, Bernard Cazeneuve avait annoncé que le PNR serait adopté "avant la fin de l'année". Le vote du texte a pourtant encore été retardé, la gauche européenne, qui redoute un fichage à grande échelle des citoyens européens, ayant empêché son inscription à l'ordre du jour du Parlement début mars pour qu'il puisse être adopté en même temps qu'un autre projet de directive sur la protection des données.

"Ce n'est pas simplement le Parlement européen dans sa majorité qui s'est opposé à ce projet-là. C'est après que la Cour européenne de justice ait dit que ce projet contrevenait à la protection de la vie privée parce qu'il collecte un nombre d'informations personnelles considérables", expliquait dans la matinée l'eurodéputé EELV Yannick Jadot sur France Info, qui conteste l'efficacité de ce fichier dans la lutte contre le terrorisme.

Seul un nombre limité de personnes habilitées devraient avoir accès aux fichiers avec les noms des passagers.

Geoffroy Clavel

Source : Le Huffpost

 

 

Migrants, la fronde contre l’accord entre l’UE et la Turquie

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Le mécanisme de gestion des flux migratoires voulu par l’Allemagne en mer Égée comporte a priori plusieurs entorses au droit international.

La fronde des défenseurs du droit d’asile s’intensifie à mesure que l’accord entre l’Union européenne et la Turquie pour barrer la route des migrants entre en application.

Cet accord a mis en place une règle du « un pour un » : pour toute reconduite d’un Syrien en Turquie, un autre Syrien ayant déjà obtenu le statut de réfugié auprès du HCR sera accueilli en Europe.

Mardi 22 mars, le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) a affirmé que les « hotspots » accueillant les migrants en Grèce sont devenus des « centres de détention » avec la mise en œuvre du mécanisme de renvoi de tous les migrants en Turquie, y compris des Syriens pourtant manifestement en besoin d’une protection.

Des questions de droit international

L’organisation onusienne a décidé de cesser le transport des migrants vers ces structures, estimant que les droits fondamentaux des migrants ne sont plus garantis.

La légalité de l’accord pose en effet question au regard du droit international, selon lequel tout étranger a le droit de déposer une demande d’asile. Le renvoi de ce dernier ne peut être envisagé qu’après examen de cette requête, avec un droit de recours.

La France, elle, participera bien à la mise en place du dispositif, avec cependant quelques réserves. Paris est en effet en train d’envoyer 20 agents de l’Ofpra, office chargé d’examiner les demandes d’asile, et 80 de l’Ofii, compétent pour l’enregistrement des requêtes et l’accueil des exilés.

La France s’est engagée à accueillir 30 000 migrants

Mais les équipes françaises se limiteront à ce qu’elles estiment être leur champ d’intervention. « Nous sommes là pour protéger. Notre mission s’en tiendra donc aux actions de relocalisation et de réinstallation des réfugiés en France », explique Pascal Brice, directeur général de l’Ofpra.

La France, en effet, s’est engagée à accueillir 30 000 migrants issus des points d’entrée en Europe – on en est à 300 « relocalisés » aujourd’hui – et à aller chercher 2 375 réfugiés du HCR en Jordanie, au Liban ou en Égypte – plus d’un millier a ainsi déjà été « réinstallé ».

Mais elle ne participera pas aux démarches d’examen d’asile dont la seule finalité est le renvoi des migrants en Turquie.

Le risque d’une route plus dangereuse

Par ailleurs, ce sont les autorités grecques qui devraient donc se charger des formalités indispensables avant l’expulsion, ce qui entraîne les foudres des ONG françaises. « La Grèce n’est absolument pas en capacité de faire des examens conformes au droit international », estime en effet Claire Rodier, membre du Gisti.

Les organisations d’aide aux migrants craignent enfin les conséquences désastreuses d’une fermeture de la frontière entre la Grèce et la Turquie. Pierre Henry, directeur général de France Terre d’asile, s’attend au pire : « Si cette route de la mer Égée est fermée, nul doute qu’une autre plus dangereuse, celle de la Libye, de l’Italie par Lampedusa et de la France, sera empruntée de nouveau. »

Les principales ONG ont d’ores et déjà prévu d’attaquer l’accord en justice.

Jean-Baptiste François

Source : La Croix

 

Des habitants de Sevran se mobilisent contre l'islamisme radical


Des habitants de Sevran se mobilisent contre l... par Europe1fr

 

Les habitants de Sevran, en banlieue parisienne, n'en peuvent plus de la montée de l'islamisme radical dans leur ville. Ils ont donc écrit une lettre ouverte au maire pour lui demander d'agir.

Une lettre ouverte au maire. Vous connaissez peut-être la ville de Sevran, en Seine-Saint-Denis, en banlieue parisienne. Une ville où 90% de la population est d'origine étrangère et dont le taux de chômage est de 17%. Une ville où des habitants se battent pour que la mairie prenne des mesures contre l'islamisme radical car, six jeunes de cette ville, partis faire le djihad, seraient morts en Syrie. Des habitants viennent donc d'écrire une lettre ouverte au maire, Stéphane Gatignon (Écologiste), pour lui demander d'agir.

Une "pression islamiste". Selon les habitants rencontrés par Europe 1, la "pression islamiste" est de plus en plus forte à Sevran. Certains d'entre eux affirment que dans leur ville, les islamistes finissent par se sentir chez eux et que les salles de prière fleurissent partout au pied des immeubles. L'une d'entre elles a d'ailleurs été surnommée "la mosquée Daesh" parce que des candidats au djihad s'y réunissent. Et, dans la ville, les habitants murmurent que les services de renseignements surveillent discrètement ces lieux et que c'est d'ailleurs la raison pour laquelle ces salles de prière ne sont pas fermées. "Mais ce n'est pas une bonne raison" pour Véronique Roy dont le fils est mort en Syrie il y a deux mois. "Qu'il y ait un travail de police, je dis pourquoi pas, mais nos gamins meurent car ils ont été convertis et radicalisés par des gens ici. Il y avait à l'époque six morts, on monte maintenant à huit et rien ne se passe. C'est anecdotique à ce qu'il parait. Il y a une espèce d'omerta de la mairie, dès qu'on aborde le sujet de l'islam, c'est un gros mot", raconte-t-elle au micro d'Europe 1.

Une mairie inactive. Les habitants tentent donc d'agir eux-mêmes, à l'image de Nadia Remadna, qui est à la tête d'une association qui aide les mères de famille à empêcher que leurs enfants se radicalisent. Elle dénonce l'inaction de la mairie de Sevran face aux islamistes radicaux. "Nous sommes dans une ville très à gauche et la gauche flirte avec ces gens-là donc elle n'ose pas trop leur taper dessus. Ils ne sont pas du tout clair. Il y a deux ans, ils voulaient ramener l'armée pour gérer la ville et aujourd'hui, le maire dit que tout va bien", explique-t-elle.

De son côté, la mairie de Sevran explique que "la démarche est longue et compliquée" et que dans cette situation très tendue, ce serait aussi, au gouvernement de prendre les choses en main.

Source : Europe 1

 

 

mercredi, 23 mars 2016

Vidéo : EXCLUSIF : Scène de PANIQUE à l’aéroport de Bruxelles-Zaventem !

Après plusieurs explosions qui ont détruit une partie du terminal.

 

Source : Boulevard Voltaire

Pauvre Belgique…

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Ces mots naguère prononcés par Baudelaire, comme ils reviennent à l’esprit en ce triste 22 mars où c’est Bruxelles qui a été touchée par de nouvelles attaques terroristes : aéroport, métro, une dizaine de morts déjà à l’heure où nous écrivons…

Pauvre Belgique, c’est évidemment avec compassion que nous les prononçons. Mais aussi, comme Baudelaire, avec ironie, et colère. Car comme lui, et pour des raisons bien différentes avec le passage du temps, nous ne pouvons que nous demander ce qu’est devenu ce pays improbable : déjà divisé par la querelle linguistique, il suit un long mais sûr processus de désintégration.

Pire : il s’est réveillé, et révélé aux yeux du monde, depuis que Molenbeek a montré son vrai visage de matrice du terrorisme islamiste depuis novembre et encore ce week-end avec l’arrestation de Salah Abdeslam, comme le symbole des errances et des échecs suscités par un pays à l’identité fragile et floue.

Et, suprême ironie, l’Europe nouvelle a fait de ce pays à l’origine si improbable, et aujourd’hui si désintégré, son centre, sa capitale, sa tête… d’où partent les décisions, les oukases destinés à régir le présent et l’avenir de 400 millions d’Européens en matière économique, sociétale, sécuritaire et migratoire. Et ces millions d’Européens découvrent que non, décidément, quelque chose est pourri au royaume de l’Union…

Quand la tête est dans ce triste état, traversée par de telles tensions irrédentistes et multiculturelles, quand cette même tête a été incapable de voir les menaces qui s’étendaient sur le continent dont elle avait la charge et jusqu’au pied des tours de verre dans lesquelles ses hauts fonctionnaires s’enfermaient, on ne peut craindre que le pire.

Terrible ironie de ce samedi où M. Hollande, venu à Bruxelles pour avaliser un accord migratoire avec la Turquie et négocié par la seule Mme Merkel, pouvait suivre dans le bureau du gouvernement belge l’arrestation d’Abdeslam, à quelques centaines de mètres de là…

Terrible ironie de cet attentat dans la station de métro Robert-Schuman, la plus proche de la Commission européenne…

L’Union européenne, qui n’en finissait pas de dériver depuis Maastricht en 1992, et nos dirigeants irresponsables qui ont accompagné cette dérive, n’ont pas su entendre les signaux du non de 2005, ni les résultats des dernières élections, en France, dans les anciens pays de l’Est, et hier encore en Allemagne.

Cette Europe-là est morte à Munich en septembre 2015 avec l’afflux irresponsable des migrants suscité par Mme Merkel, à Cologne le 31 décembre, et un nouveau coup lui a été porté au cœur, aujourd’hui, à Bruxelles.

L’Union européenne, oublieuse de sa culture et de ses nations, a enfanté un monstre par sa politique migratoire et communautariste : cette bête immonde, parvenue à maturité, s’est réveillée.

Pascal Célérier

Source : Boulevard Voltaire

 

Guerre à l’Europe : voilà la réalité que nos dirigeants refusent de voir

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Un ennemi qui nous combat, manœuvre, et riposte lorsque nous lui portons des coups : voilà la réalité que nos dirigeants refusent de voir. Un ennemi qui se joue des frontières. Un ennemi organisé. Un ennemi qui dispose d’un effectif de dizaines de milliers de combattants implantés du Maghreb au Levant, de soutiens, de logistique, de financements, de camps d’entraînement, d’entrepôts d’armes et de munitions, d’une police secrète, de cellules de communication, de services de recrutement, et ce, depuis plus de 25 ans.

Et cet ennemi a toujours un coup d’avance. Salah Abdeslam devait se faire sauter ? L’effet majeur est obtenu, tous les objectifs atteints : ordre en cours d’action, on active des cellules dormantes, on variante d’itinéraire et on exfiltre le dernier survivant du commando. Pendant ce temps, en France, 80 magistrats et des centaines de policiers s’interrogent. Tiens donc, il manque un kamikaze qui a été exfiltré, et une ceinture d’explosifs qui a été retrouvée. Quatre mois plus tard, on demande aux forces spéciales belges de le prendre vivant : une balle dans le genou et il est coxé. C’est propre, mais pan sur le bec, quatre jours après l’ennemi riposte : même pas mal. Du grand art de la guerre, avec une versatilité et une initiative déconcertantes.

Hier, Manuel Valls déclarait : « Il faut comprendre la radicalisation. » Aujourd’hui, à Bruxelles, c’est un cruel rappel à la réalité. Toujours une guerre de retard, et l’ennemi exploite la trouée des Ardennes pour nous menacer.

Tel le chat maigre, il se meut et frappe selon son propre agenda, en France, nous bedonnons et expédions les affaire courantes avec la morgue habituelle. Sous les fesses, les fauteuils brûlent, mais personne ne se remettra en question. Rien ne sera mis sur la table, ni les frontières, ni une économie étouffée de charges, ni une armée saignée aux quatre veines, ni l’organisation picrocholine de la lutte antiterroriste en France, avec ses officines et ses baronnies. Tout sera conservé au prix du sang des innocents pour le seul bénéfice des responsables.

Quelles sont les préoccupations de nos parlementaires ? Leur siège et le moyen de le sauver : éviter l’état du même nom qui pourrait les voir éjecter de la place. La réforme qui va constitutionaliser le régime de l’état d’urgence, cet État policier qui permet de le préserver indéfiniment, sous couvert de lutte antiterroriste, pour éviter le recours à l’ultima ratio : l’état de siège. Le plus beau témoignage de cet état d’esprit : le secret de poli… chinelle, le huis clos sur le Bataclan pour éviter le scandale.

Dès le lendemain des attaques du 13 novembre, le président de la République déclarait : « Il n’est pas concevable de transférer à l’autorité militaire des pouvoirs. Et pourtant, nous sommes en guerre. » Cette profession de foi inédite résume tout. Transférer des pouvoirs à l’armée, pour la clique en place, ce serait le perdre. Nous sommes en guerre, mais par pitié, tout sauf la guerre, tout sauf l’armée. Il faudra un mai 1940 ou un mai 1958 pour que le pouvoir civil avoue sa déconfiture, et accepte la réalité des conséquences de décennies de politique désastreuse.

« Le soldat n’est pas un homme de violence. Il porte les armes et risque sa vie pour des fautes qui ne sont pas les siennes. Son mérite est d’aller sans faillir au bout de sa parole, tout en sachant qu’il est voué à l’oubli » (
Antoine de Saint-Exupéry).

Maxime de La Devèze

Source : Boulevard Voltaire

 

 

Attentats : tous unis contre les incapables qui nous gouvernent

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Les djihadistes sont des gens bien ingrats. Ils ne font montre d’aucune reconnaissance envers ceux qui leur ont obligeamment laissé les coudées franches.

Au moins auraient-il pu avoir la délicatesse de décaler de quelques jours leur macabre entreprise sur le sol belge.

Manuel Valls, coiffé de son « Tous Unis Contre la Haine », a l’air de Bozo le clown. Najat Vallaud-Belkacem – qui, à 8 h 47 ce mardi matin, alors que le chaos règne dans l’aéroport de Zaventem et que l’on fait déjà état de morts, tweete, imperturbable : « Il faut stopper le racisme à l’école » – ressemble à une poupée mécanique tournant, en tutu, dans sa boîte à musique.

À 9 h 00, Belga News Agency annonce que, juste avant les explosions, les agents de sécurité ont ouvert le feu sur un homme criant en arabe. Sapristi, quelle surprise, les bras nous en tombent : on avait parié sur le Ku Klux Klan ou les Petits Chanteurs à la croix de bois.

On fait le choix d’en rire mais la réalité est à pleurer.

Les Belges paient évidemment pour l’arrestation de Salah Abdeslam et, sur les réseaux sociaux français, l’émotion est aussi forte que si ces attentats avaient eu lieu sur notre sol : Zaventem est le prolongement du Bataclan. Et leurs politiques des frères siamois des nôtres. Dans une tribune publiée lundi dans Le Figaro, le sénateur belge Alain Destexhe affirmait que « malgré le 7 janvier et le 13 novembre, le monde politique bruxellois de gauche, majoritaire au Parlement régional, [continuait] à vivre dans le déni des causes profondes » et que « l’arrestation de Salah Abdeslam, […] [n’allait] rien y changer ». Les faits, en quelques heures, lui ont donné tragiquement raison.

Et dire que Molenbeek s’appelle en réalité Molenbeek-Saint-Jean. Comment en est-on arrivé là ?

Tous unis contre la haine, oui, bien sûr. La vraie haine meurtrière qui a encore frappé mardi, et non celle, fantasmagorique, qui n’existe que dans le cerveau de nos ministres et dont le seul but est de faire diversion. Mais tous unis, surtout, contre les aveugles, les idéologues, les bonimenteurs, les trouillards, les manipulateurs, les tyranneaux, les incapables qui ne sont restés que trop longtemps au gouvernement.

Oui, tous unis pour qu’ils partent.

Gabrielle Cluzel

Source : Boulevard Voltaire

 

Terrorisme : des surenchères disproportionnées

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Au cœur social et administratif de l’Europe, le terrorisme vient de frapper un grand coup symbolique ! Bruxelles, capitale de l’Union et aussi important foyer djihadiste, lieu d’un double attentat, est la dernière vitrine sanglante de la guerre totale que conduit la barbarie islamique contre le monde occidental.

Certains commentaires ne vont pas manquer de rapprocher cette « démonstration » avec l’arrestation de Salah Abdeslam, comme un message des commanditaires de cet individu. Ou bien pour démontrer que la « défection » de ce combattant lors de son opération est vengée avec effet différé et encore plus puissant. Comme une surenchère. La théorie qui se voulait apaisante des « loups solitaires » est bien morte !

Aussitôt ces actes connus, notre ministre de l’Intérieur fait une déclaration sur le perron de l’Élysée et annonce illico un renfort de 1.600 policiers pour être déployé sur les sites sensibles, c’est-à-dire comme ceux visés à Bruxelles. Cette surenchère-là qui répond à celle de la diaspora terroriste est ridicule, trompeuse et probablement inefficace.

Ridicule, lorsque l’on sait – en tout cas, c’est ce que l’on nous dit – que 10.000 militaires et policiers sont déjà déployés depuis bientôt un an sur le territoire. Ces nouveaux supplétifs vont-ils changer drastiquement la capacité de protection et de dissuasion ? Si oui, c’est donc que le dispositif mis en place ne répondait pas au besoin, en dépit du nombre.

Trompeuse, assurément, car faussement rassurante ! C’est la méthode de la réaction aux événements plutôt que leur anticipation. Le contraire défaitiste du principe de précaution qui écrase d’autres domaines pacifiques, alors qu’il devrait être essentiel dans le domaine de la sécurité.

Ce qui conduit à conclure à son inefficacité. Pour être renvoyée en message de semonce aux djihadistes embusqués ou dormants, elle ne risque pas de les dissuader fondamentalement, mais hélas peut-être au contraire à relever ce « défi » avec de nouvelles et fracassantes opérations.

Comme vient de le déclarer le Premier ministre suédois Stefan Löfven, « c’est une attaque contre l’Europe démocratique ». Ce que notre Président confirme en disant que c’est toute l’Europe qui est attaquée !

Si l’Europe est attaquée, elle doit se défendre. Combien de divisions ? En particulier pour aller défaire Daech et ses filiales, là où quelques mercenaires dont la France s’essaient en vain de le vaincre au cœur…

Henri Gizardin

Source : Boulevard Voltaire

 

 

L’Europe en guerre sur tous les fronts. Après Paris, Bruxelles visée par l’islamisme

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Aux alentours de 9 heures, deux explosions retentissaient à l’aéroport de Bruxelles-Zaventem, puis une autre dans une rame de métro entre les stations Maelbeek et Schuman, tout près des bureaux de la Commission européenne. Il est désormais difficile de récapituler les différents attentats islamistes qui ont visé l’Europe ou le reste du monde ces quatre dernières années. Une guerre nous est menée, une guerre qualifiée de « cosmique » par le prêtre syrien Elias Zahlaoui, samedi soir dernier à Toulouse.

Si nous ne connaissons pas encore l’ampleur des dégâts causés par ces attentats bruxellois, nous pouvons, d’ores et déjà, en tirer quelques réflexions. Les terroristes ont souhaité montrer leurs muscles en frappant des zones sous surveillance, théoriquement bien défendues. Il s’agissait d’une véritable opération militaire, coordonnée au cœur même de la capitale belge. En représailles de l’arrestation de Salah Abdeslam et ses complices ? Baroud d’honneur car l’étau se resserrait ? L’enquête le dira. Deuxième certitude, nos systèmes de protection sont défaillants. Les terroristes islamistes profitent de l’absence de contrôles sérieux aux frontières, qu’elles soient intra-européennes ou extra-européennes. Schengen est une passoire. Nous le disons depuis des mois, voire des années, sans être entendus. Il serait temps que cela change.

Les dirigeants européens vont-ils enfin admettre que l’Europe est en guerre totale, effondrée de l’intérieur, envahie par des hordes de migrants, désarmée militairement, défaillante diplomatiquement et soumise économiquement ? Une guerre a besoin de guerriers, pas de dirigeants oublieux de l’Histoire comme Donald Tusk, Angela Merkel ou François Hollande. Les politiques européennes sont trop prévisibles, l’ennemi peut facilement anticiper les moyens mis en œuvre pour le contrer.

L’ennemi sait aussi qu’il peut s’appuyer sur la propagande des serpents à sornettes du monde politico-médiatique. Immédiatement, ils hurlent à la « récupération », aux « amalgames », dans la droite lignée de la campagne « Tous Unis Contre la Haine », qui ne visent que les « petits Blancs ». Les terroristes, et leurs supplétifs, des tiers-mondistes mondains aux islamo-racailles complices choyées, sont mus par une haine totale de tout ce que représente l’Europe. Pour agir efficacement, il faudra s’attaquer au mal sous toutes ses formes.

Les États membres de l’Union sont pour la plupart gouvernés par des personnalités laxistes, désemparées, indécises. Pour gagner, il faut le vouloir plus que l’adversaire. Comment le vouloir en estimant que l’Europe est un ensemble informe, sans culture propre ? Comment les peuples européens peuvent-ils survivre sans affirmer fièrement leurs valeurs traditionnelles ? Le culte de la repentance n’amène que du malheur. On ne construit pas une politique sur la libre circulation des biens et des individus. On prépare sa sortie de l’Histoire. Problème : le reste du monde n’y consent pas. Les autres peuples attendent leur heure depuis longtemps. Le ressentiment inouï des anciens colonisés n’est que la matérialisation physique de notre masochisme collectif.

Les Européens vont devoir très rapidement faire des choix radicaux qui décideront de leur devenir, tant sur le plan politique que sur le plan moral. Il est temps de faire appel à nos instincts de survie. Quand la bobocratie critique les personnalités politiques qui ont immédiatement réagi après les attentats, elle est coupable d’inconscience. Faudrait-il se taire pour mieux respecter le deuil ? Faudrait-il se contenter d’apporter des peluches sur les lieux d’attentats ? Je crois, au contraire, qu’il serait déplacé de ne rien dire et de ne rien faire. Agissons avant qu’il ne soit trop tard.

Gabriel Robin

Boulevard Voltaire

 

 

Thibault de Montbrial : On attend des attaques dans plusieurs villes, voire plusieurs pays en même temps !

Maître Thibault de Montbrial réagit au micro de Boulevard Voltaire après les attentats qui ont frappé l’aéroport et le métro de Bruxelles.

 

 
Thibault de Montbrial est Avocat à la Cour et Président du centre de réflexion sur la Sécurité Intérieure
 


Un peu de respect, Monsieur l’avocat de Salah Abdeslam, pour les victimes françaises !

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Adepte de l’offensive, Sven Mary, l’avocat de Salah Abdeslam, l’est sûrement. Mais comme quelques-uns de ses confrères, il est certainement plus adepte encore de la provocation. Les effets de manche, qui parfois sonnent comme des rodomontades, sont en effet la spécialité de certains membres de cette corporation, qui savent qu’en vertu de la mission sacrée qui est la leur – « défendre l’accusé » -, ils peuvent à peu près tout se permettre. Tout cela, en temps ordinaire, peut prêter à sourire, voire à rire, selon que le spectacle est ou n’est pas de bonne qualité.

L’affaire Abdeslam, qui fait suite aux attentats terroristes de novembre 2015, sort cependant de l’ordinaire judiciaire que tout citoyen, belge, français ou autre, peut connaître habituellement. Elle est atypique par le nombre des victimes, par la barbarie dont ont fait preuve les auteurs de ces crimes, par le précédent qu’elle instaure en déstabilisant gravement nos démocraties et en instillant une peur durable dans les populations. Dès lors, les postures habituellement observées et les propos souvent entendus parmi les membres du barreau peuvent prendre un autre sens et sonner comme des agressions qui viennent aggraver les traumatismes déjà subis.

Passe la menace de la plainte qui devait être déposée ce lundi par M. Mary contre le procureur de Paris, François Molins. En effet, il est reproché par l’avocat au magistrat d’avoir dévoilé, après l’arrestation du présumé innocent, une partie de son audition par les services enquêteurs. Rappelons simplement à Me Mary que c’est le Code de procédure pénale français, en son article 11, qui permet au procureur de la République, « afin d’éviter la propagation d’informations parcellaires ou inexactes ou pour mettre fin à un trouble à l’ordre public… », de communiquer avec la presse. Soulignons au passage que, si l’avocat belge persiste, il devra également déposer plainte contre l’ensemble des médias qui couvrent cet événement depuis des mois, et communiquent régulièrement des informations qui ne devraient pas sortir des procédures. Mais une plainte contre la presse risquerait d’être peu porteuse pour l’avenir…

En réalité, la violence des propos déplacés de Me Mary se trouve davantage dans le reproche qu’il fait à son pays « de s’agenouiller, de vivre sur ce sentiment de culpabilité qu’on semble avoir en Belgique vis-à-vis de la France, depuis les attentats ». N’en déplaise à notre auxiliaire de justice, les victimes, françaises, n’avaient rien demandé à la Belgique. Et surtout pas que le laxisme de ses gouvernants laisse se constituer, dans la banlieue bruxelloise, à seulement quatre heures de Paris, un véritable repère de terroristes.

Non, Me Mary, les Français ne demandent pas que l’on s’agenouille devant eux. Ils attendent seulement, pour les victimes, un peu de respect. Défendez donc votre tas d’or, c’est votre mission, mais avec dignité.

Olivier Damien

Boulevard Voltaire

 

 

Terrorisme : nos gouvernants ne sont pas complices. Ils sont coupables !

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Hier, c’était à qui annonçait une étape décisive dans la lutte contre le terrorisme. La prise d’une petite racaille, moins suicidaire que les autres, devenait un événement commenté par toutes les autorités et sur tous les médias. Son avocat lui-même, chevalier du droit, face à la police, devenait une vedette. L’arrestation sans bavure par les policiers belges avait sans doute empêché des attentats et permettrait un torrent d’informations. D’autres suspects avaient, comme par hasard, été identifiés afin que le rassurant feuilleton sécuritaire puisse se dérouler.

Patatras ! Les attentats ont bien eu lieu, plus vite et plus fort que prévu ! Comme précédemment, la police belge n’a rien vu venir. Ou les explosions de l’aéroport et du métro étaient prévues depuis longtemps, ou elles sont une réaction rapide à l’arrestation de Salah Abdeslam. Dans le premier cas, cela montrerait un degré d’organisation et une importance du réseau dont le danger n’avait pas été évalué. Dans le second, la détermination et la souplesse dans l’exécution des islamistes seraient terrifiantes. Reste à savoir si le kamikaze avorté de Paris était au courant.

Qu’il s’agisse du même réseau ou d’un autre, le nombre et la banalité des terroristes potentiels font froid dans le dos. Les propos du président de la République ont été, plus que d’habitude encore, d’une mollesse et d’une vacuité désespérantes. Il a parlé de lucidité et de détermination. Son Premier ministre a évoqué la guerre. Qu’est-ce que cette lucidité qui ne prévoit rien ? Qu’est-ce que cette détermination qui laisse Raqqah et Mossoul aux mains de l’État islamique, la base arrière des terroristes ? Qu’est-ce que cette guerre qu’on fait semblant de mener tout en copinant avec l’Arabie saoudite et la Turquie qui sont, l’une le foyer idéologique du djihadisme, l’autre le soutien logistique de la rébellion syrienne. Nos gouvernants ne sont pas complices. Ils sont coupables !

Sur un point, Hollande a raison : c’est l’Europe qui est visée dans sa tête monstrueuse et vide, sa tête monstrueusement vide, à Bruxelles au cœur de cet État qui n’en est plus vraiment un, la Belgique, anticipation de la déconstruction et de la démoralisation des nations européennes. La technocratie bruxelloise et son idéologie mondialiste ont fait du continent, qui, il y a un siècle, dominait le monde et était à la pointe de l’humanité, le second, même pas brillant, des États-Unis : une collection d’États dont la puissance diminue à mesure qu’elle intègre de nouveaux membres. Incapable de renouveler sa population, elle s’ouvre à une immigration irréfléchie. L’accroissement de la population immigrée, son mode de regroupement vont multiplier dans certains quartiers, à travers des familles, des réseaux d’origine et d’amitiés, des solidarités qui naturellement vont protéger les djihadistes.

Détruire l’État islamique par tous les moyens, en coordination avec l’État syrien et la Russie, fermer les frontières à une immigration musulmane trop importante et statistiquement dangereuse, contrôler davantage les immigrés et renvoyer systématiquement les clandestins, faire mieux connaître les risques d’une religion, qui peut être vécue sereinement, mais recèle dans ses textes une violence qu’il est irresponsable de minimiser : telles sont les politiques à mettre en œuvre. Qui imagine que des Merkel ou des Hollande puissent les prendre ? La mise en place d’un PNR (Passenger Name Record, un fichier regroupant les données des passagers aériens) européen a été bloquée pendant sept ans par l’impuissance des institutions européennes, et elle est encore actuellement freinée malgré son agrément en commission. L’Europe a besoin d’un changement radical de cap et de capitaines !

Christian Vanneste

Source : Boulevard Voltaire

 

 

Attentats de Bruxelles : il faut d’urgence en tirer les leçons

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Les autorités belges craignaient des attentats : ils ont eu lieu ce matin, à l’aéroport international de Bruxelles et dans le métro. L’enquête permettra sans doute, dans les prochaines heures et les prochains jours, d’en savoir plus sur les circonstances de ces tragiques événements et sur leurs auteurs.

S’agit-il de représailles après l’arrestation de Salah Abdeslam ? Probablement. Avec aussi, de la part des terroristes, la volonté de montrer qu’ils peuvent frapper où ils veulent et quand ils veulent. Les autorités belges et françaises ont annoncé un renforcement des mesures de sécurité. Mais chacun sait qu’il est impossible d’assurer le risque zéro, face à des fanatiques qui ne font pas plus de cas de la vie des autres que de la leur.

Quand les attentats se produisent en France ou en Belgique, nous nous sentons plus concernés. Mais des attentats aussi sanglants, voire davantage, ont lieu, presque chaque jour, au Moyen-Orient ou en Afrique. C’est toujours la même barbarie qui se déchaîne, les mêmes massacres aveugles, les mêmes décapitations, la même volonté d’imposer sa loi par la violence et la terreur.

Toutes les mesures de sécurité ne sauraient suffire contre la détermination de tueurs qui se font gloire de tuer au nom d’une idéologie barbare. Un jour ou l’autre, ils trouvent la faille. Rien ne sera jamais assez efficace, si les pouvoirs publics ne prennent conscience de la réalité de la situation ou, plutôt, s’ils refusent de la voir en face. On peut comprendre que tout ne soit pas révélé, pour ne pas semer la panique ; mais il est intolérable d’occulter la vérité.

Les djihadistes sont liés à l’islam. Un islam dévoyé peut-être, mais un islam à coup sûr. Le nier, c’est s’aveugler, c’est être complice. Il ne s’agit pas de voir dans toute personne de confession musulmane un terroriste potentiel : une telle attitude conduirait vite à la guerre civile et alimenterait la sympathie d’une partie de la population concernée à l’égard des fanatiques. Mais il ne faut pas non plus rester désarmé.

Si la France est en guerre, comme le répètent Manuel Valls et François Hollande, elle doit prendre les moyens de lutter contre les terroristes. Ne pas seulement renforcer les mesures de sécurité : fermer toutes les mosquées qui propagent impunément le salafisme, arrêter de traiter d’islamophobes ceux qui dénoncent les dérives de l’islam ou de considérer les terroristes de nationalité française comme des voyous qui ont mal tourné, ne plus nier que, dans certains quartiers, ils sont comme des poissons dans l’eau.

Il faut reconnaître que les plus dangereux ne sont pas forcément les individus fichés, mais ceux qui ont échappé au fichage. Il faut revoir nos alliances avec certains pays du Proche-Orient, même s’ils nous rapportent de l’argent – l’argent a toujours de l’odeur quand il sert aussi à répandre le sang. Il faut accepter d’avoir des relations avec le régime de Bachar el-Assad et ses services de renseignement.

Nos dirigeants doivent cesser de jouer les tartuffes et de se voiler la face. Ils doivent la vérité aux Français. À tous les Français. Y compris à leurs compatriotes de confession musulmane qui aiment la France et ont choisi de s’intégrer. Il y va de la paix civile.

Jean-Michel Léost

Source : Boulevard Voltaire

 

Reportage : Les Belges doivent demander des comptes à leur Gouvernement !

Boulevard Voltaire a interrogé par téléphone Anne-Claude Venot, une Française vivant à Bruxelles avec sa famille. Elle décrit l’impréparation et l’absence de mesures efficaces prises par le Gouvernement belge face aux attentats. Témoignage.

 

Source : Boulevard Voltaire

Xavier Raufer : Face au terrorisme, le Gouvernement est tétanisé : des lapins dans des phares !

Xavier Raufer explique à Boulevard Voltaire pourquoi le système antiterroriste français est inefficace, et l’urgence à le simplifier. Édifiant !

Xavier Raufer est Docteur en géopolitique et criminologue

Il enseigne dans les universités Panthéon-Assas (Paris II), George Mason (Washington DC) et Université de Sciences politiques et de droit (Pékin)
 

Tous unis contre l’antiracisme bas de plafond !

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Étrange gouvernement qui, prévenant, s’assoie au chevet de la République alitée et gratte ses plaies pour désigner l’emplacement des blessures. Sous couvert d’antiracisme bas de plafond a été lancée, ce dimanche, une campagne dénonçant la montée des actes antisémites et islamophobes.

Immédiatement, on s’insurge, on se déchire ! Si certains angoissent devant l’envolée des violences (vite, plus de sécurité, plus de multiculturalisme artificiel et de mixité d’apparat !), d’autres s’insurgent : et le racisme anti-blanc, pourtant fléau national ? Car, comme chacun sait, le musulman sort en meute à la nuit tombée, traquant le « babtou fragile » et bon chrétien, son ennemi héréditaire… mais de cela, évidemment pas un mot !

Au-delà des manipulations d’une opinion publique sur les nerfs, le plus triste est cette incapacité de l’État à se remettre en question. Racisme, oui, mais lequel ? Parlerons-nous de la discrimination à l’embauche, du contrôle au faciès, des clichés récurrent ou du traitement médiatique d’une France en incessante guerre civile ?

Quid, donc, de la violence symbolique ? Du paternalisme gérontologique ? De l’humiliante et pipée méritocratie ? Du mépris de classe ? Des trahisons d’État des politiques qui ne respectent pas leurs engagements ? Quid de la perte de nos valeurs (l’égalité des chances attend toujours ses parents à l’accueil et la liberté est un animal en voie de disparition) ? Un racisme structurel, fondamental, intégré dans les esprits, les raccourcis intellectuels et les réflexes de l’honnête citoyen : bien plus destructeur et sournois que les dramatiques mais anecdotiques agressions de rue pour de triviales questions de pigmentation. On ne s’étonnera plus, alors, de la montée des crispations ; cette société-là, personne ne s’y sent bien.

Étrange campagne, donc, stupide à première vue, tristement cynique à la seconde, parce qu’on ne combat pas le racisme en remuant la boue des faits divers ou en écorchant des caricatures d’intolérance dans lesquelles personne ne se retrouve. Combattre le racisme, c’est combattre l’essentialisation des hommes et l’idée de hiérarchie entre eux. Pour cela, notre seule arme se trouve inscrite au fronton des mairies : la liberté, l’égalité et la fraternité. Nous avons perdu le jour où l’on sacrifia les droits de l’homme sur l’autel de l’économie et notre universalisme – pourtant si français – à l’aveuglement des mythes nationaux.

Mais ainsi va l’air du temps. Si Internet démocratise la citoyenneté, le buzz et le viral sont les nouveaux chevaux de bataille du marketing populiste. Le structuralisme est mort, Zemmour a remplacé Bourdieu, honte à la sociologie, à l’analyse de fond, à la rigueur scientifique : c’est Valls qui l’a dit. Le temps est au bref, au choc, à l’efficace. Il ne faudrait tout de même pas que les Français commencent à penser la société en dehors du travail et de la patrie !

Théophile Robineau

Source : Boulevard Voltaire

 

Le Royaume-Uni durcit sa législation contre l’immigration

A partir du 6 avril prochain, le Royaume-Uni durcit un peu plus ses conditions d’immigration. 35 000 livres par an brut, soit environ 44 000 euros, c’est le salaire annuel que les travailleurs qualifiés non européens devront gagner s’ils veulent obtenir la résidence permanente, après cinq ans passés dans l'île. Sachant que le salaire moyen national est de 20 800 livres soit 26 000 euros, le but du gouvernement est clair : réduire l’immigration, mais l’efficacité de cette loi est déjà remise en cause.

Marie Billon

Source : ccme

Hongrie : Refus de l’immigration face au défi démographique

La Hongrie perd des habitants chaque année. Pourtant, à l’inverse des pays d’Europe occidentale, elle ne voit pas en l’immigration une opportunité. Et s’il se dépeuple, le pays met les grands moyens : 32.000 euros cash pour les familles, à condition de faire construire un logement neuf et d’avoir trois enfants.

Viktor Orban, le Premier ministre conservateur a lancé cette politique très généreuse, pour qu’enfin, il y ait plus de naissance que de décès, car chaque année, la Hongrie perd plus de 30.000 habitants. Et pas question d’avoir recours à l’immigration, comme l’explique la ministre de la Famille. « L’immigration n’est pas une solution au défi démographique. On essaie de sauvegarder nos caractéristiques et nos valeurs hongroises », assure Katalin Novak. Un discours qui fait mouche notamment auprès de l’électorat le plus âgé.

Source : islamisme.fr

 

Fraisses (42) : l’ex-détenu viole et tue une femme de 92 ans

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Une femme de 92 ans a été retrouvée morte vendredi à son domicile de Fraisses (Loire). Les circonstances de sa mort sont très violentes puisqu’elle a reçu 15 coups de tournevis cruciforme. Mais l’horreur prend une autre dimension ce lundi : il s’agit d’un «meurtre précédé d’un viol», a annoncé aux médias dans la journée le procureur de la République de Saint-Etienne, Jean-Daniel Regnauld.

[…] Le suspect est un homme de 44 ans, déjà condamné en 2009 à dix ans de prison pour «viol sur une personne vulnérable», explique France Bleu Saint-Etienne Loire. Il a été relâché en 2014. […]

Source : islamisme.fr

"C'est en grande partie le fruit d'une politique d'immigration qui a échoué"

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Les candidats républicains à la Maison Blanche ont dénoncé mardi une politique migratoire européenne trop laxiste après les attentats de Bruxelles et prôné un renforcement des contrôles aux frontières, la démocrate Hillary Clinton prédisant l'échec de la "campagne de haine" des extrémistes.

Le favori des primaires républicaines Donald Trump a dépeint un "film d'horreur", assurant que la capitale belge était devenue "une catastrophe". "Vous souvenez-vous combien Bruxelles était un endroit beau et sûr. Ce n'est plus le cas, c'est un monde différent! Les Etats-Unis doivent être vigilants et intelligents", a tweeté le républicain. C'est un "camp armé", a-t-il insisté sur Fox news.

En cas d'attaque similaire aux Etats-Unis, il a suggéré de "fermer (les) frontières" avant d'en savoir plus.

Evoquant les migrants désireux de s'installer aux Etats-Unis, il a affirmé qu'il n'"allait pas leur permettre d'entrer" et réitéré sa proposition d'interdire temporairement l'entrée des musulmans sur le sol américain de peur qu'un extrémiste ne se cache parmi eux.

"Nous ne permettrons pas que cela se produise dans notre pays. Si cela venait à se produire, nous trouverions les responsables et ils souffriraient grandement", a menacé M. Trump, en proposant à nouveau de rétablir la torture et d'en "faire davantage que la simulation de noyade".

Cruz: "Sécuriser les quartiers musulmans"
Pour son rival ultra-conservateur Ted Cruz, "l'attaque à Bruxelles est en grande partie le fruit d'une politique d'immigration de l'Europe qui a échoué et permis l'afflux massif de terroristes radicaux islamiques en Europe".

Le sénateur texan a proposé de "mettre fin immédiatement au mauvais programme du président (américain) de faire venir des dizaines de milliers de musulmans syriens".

Il a aussi suggéré dans un communiqué d'"autoriser les forces de l'ordre à patrouiller et sécuriser les quartiers musulmans", sans préciser s'il préconisait ces mesures pour l'Europe ou les Etats-Unis.

Pour lui, "il n'y a pas de loup solitaire". "C'est une guerre avec le terrorisme islamique radical. L'EI (le groupe Etat islamique, Ndlr) a déclaré le djihad en Europe, et aux Etats-Unis d'Amérique".

"Myopie du gouvernement"
Il a dénoncé "la myopie du gouvernement" Obama et estimé que les Etats-Unis avaient besoin d'un président américain qui "ne rampe pas devant un dictateur communiste", alors que Barack Obama est actuellement en visite à Cuba.

"L'Europe a ouvert ses portes mais sans avoir de vrais processus de contrôle" des réfugiés, a dénoncé le gouverneur de l'Ohio John Kasich, qui a critiqué les "fragilités" du renseignement américain. Le président "doit commencer par reconstruire le renseignement dont nous avons besoin au niveau mondial".

Clinton:"irréaliste de fermer les frontières"
La candidate démocrate Hillary Clinton a elle jugé "irréaliste de dire que nous allons fermer complètement nos frontières à quiconque".

"Nous pouvons être forts et intelligents sans promouvoir la torture ou l'intolérance. Nous ne laisserons pas la peur dicter notre politique étrangère", a-t-elle tweeté.

Les "campagnes de haine et de peur (des terroristes) ne vont pas réussir", a-t-elle affirmé dans un communiqué.

"Ces terroristes cherchent à saper les valeurs démocratiques qui sont la fondation de notre alliance et de nos modes de vie, mais ils ne réussiront jamais", a-t-elle écrit, exprimant sa "solidarité avec (les) alliés européens" des Etats-Unis.

"Attaque barbare"
Son rival Bernie Sanders a présenté ses condoléances "aux familles qui ont perdu leurs proches dans cette attaque barbare".

Sur Fox news, Donald Trump a également commenté l'arrestation vendredi à Bruxelles du suspect-clé des attentats de Paris, Salah Abdeslam. "La police n'a aucune pénétration dans le quartier" où il a été arrêté, a estimé M. Trump. "Il vivait là, juste sous leur nez".

Bruxelles a été la cible mardi matin de plusieurs attentats, avec de puissantes explosions à l'aéroport international et dans le métro qui ont fait plus de trente morts et des dizaines de blessés.

Source :7sur7.be

Des habitants de Sevran se mobilisent contre l'islamisme radical

Les habitants de Sevran, en banlieue parisienne, n'en peuvent plus de la montée de l'islamisme radical dans leur ville. Ils ont donc écrit une lettre ouverte au maire pour lui demander d'agir.

Une lettre ouverte au maire. Vous connaissez peut-être la ville de Sevran, en Seine-Saint-Denis, en banlieue parisienne. Une ville où 90% de la population est d'origine étrangère et dont le taux de chômage est de 17%. Une ville où des habitants se battent pour que la mairie prenne des mesures contre l'islamisme radical car, six jeunes de cette ville, partis faire le djihad, seraient morts en Syrie. Des habitants viennent donc d'écrire une lettre ouverte au maire, Stéphane Gatignon (Écologiste), pour lui demander d'agir.

Une "pression islamiste". Selon les habitants rencontrés par Europe 1, la "pression islamiste" est de plus en plus forte à Sevran. Certains d'entre eux affirment que dans leur ville, les islamistes finissent par se sentir chez eux et que les salles de prière fleurissent partout au pied des immeubles. L'une d'entre elles a d'ailleurs été surnommée "la mosquée Daesh" parce que des candidats au djihad s'y réunissent. Et, dans la ville, les habitants murmurent que les services de renseignements surveillent discrètement ces lieux et que c'est d'ailleurs la raison pour laquelle ces salles de prière ne sont pas fermées. "Mais ce n'est pas une bonne raison" pour Véronique Roy dont le fils est mort en Syrie il y a deux mois. "Qu'il y ait un travail de police, je dis pourquoi pas, mais nos gamins meurent car ils ont été convertis et radicalisés par des gens ici. Il y avait à l'époque six morts, on monte maintenant à huit et rien ne se passe. C'est anecdotique à ce qu'il parait. Il y a une espèce d'omerta de la mairie, dès qu'on aborde le sujet de l'islam, c'est un gros mot", raconte-t-elle au micro d'Europe 1.

Une mairie inactive. Les habitants tentent donc d'agir eux-mêmes, à l'image de Nadia Remadna, qui est à la tête d'une association qui aide les mères de famille à empêcher que leurs enfants se radicalisent. Elle dénonce l'inaction de la mairie de Sevran face aux islamistes radicaux. "Nous sommes dans une ville très à gauche et la gauche flirte avec ces gens-là donc elle n'ose pas trop leur taper dessus. Ils ne sont pas du tout clair. Il y a deux ans, ils voulaient ramener l'armée pour gérer la ville et aujourd'hui, le maire dit que tout va bien", explique-t-elle.

De son côté, la mairie de Sevran explique que "la démarche est longue et compliquée" et que dans cette situation très tendue, ce serait aussi, au gouvernement de prendre les choses en main.


Des habitants de Sevran se mobilisent contre l... par Europe1fr

Source : Europe 1

 

Europe, année zéro

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En perpétrant leurs attentats à Bruxelles, capitale de la Belgique, les terroristes de Daech ont aussi frappé le coeur d'une Union européenne, qui, après la crise grecque et celle des réfugiés, doute de plus en plus d'elle-même.

13 novembre 2015 à Paris ; 22 mars 2016 à Bruxelles. Pour la deuxième fois en quatre mois, l'Europe vient de subir une attaque aveugle visant sa population civile. Revendiqués par l'Etat islamique, ces deux massacres ont pour point commun d'avoir été perpétrés par des jeunes islamistes radicalisés au cœur de nos sociétés, constituant une inquiétante armée de l'ombre difficile à identifier. En visant Bruxelles en début de journée, son aéroport international et son quartier européen, les terroristes n'ont pas frappé au hasard : après Paris et sa jeunesse fan de concerts, de football et de terrasses de café nocturnes, c'est le symbole même de l'Europe que Daesh a ciblé, comme pour signifier que la confrontation est totale avec notre projet de civilisation, dont l'idéal européen est l'expression la plus aboutie.

Guerre globale

Sans doute préparées de longue date, les attaques de Bruxelles, dont Salah Abdeslam, l'un des auteurs des attentats de Paris, arrêté à Molenbeeck, serait l'un des organisateurs, est une réplique, parmi la multitude de celles qui ont heureusement pu être déjouées, d'une guerre globale, hélas sans doute pas la dernière. Cette attaque, par son mode opératoire - des commandos-suicide -, montre que tous les plans « Vigipirate » du monde ne peuvent empêcher que le pire se produise. Nos sociétés libres et démocratiques pourront-elles le rester en vivant avec cette menace redoutable et permanente sur leur sol ? Faudra-t-il se résoudre à réguler l'accès aux halls des aéroports et des gares, et de tous les lieux publics ? Au-delà du constat de l'extrême fragilité de notre mode de vie et de la vulnérabilité de nos métropoles, c'est l'avenir même de l'Europe qui se joue avec cette crise.

Née au lendemain de la Seconde guerre mondiale, l'Europe s'est bâtie sur trois promesses : la paix entre les nations ; la croissance économique et sociale ; et la liberté de circulation, des hommes comme des marchandises. Or, ces trois fondements sont en recul alors que la crise des réfugiés et le risque terroriste érigent des barbelés entre les pays de l'Union.

La pression des opinions

La paix et la libre circulation ? Les autorités politiques ont de plus en plus de mal à résister à la pression des opinions, qui ont complètement changé d'attitude à l'égard des réfugiés, à l'image de l'Allemagne. Plébiscitée au départ, la « générosité » calculée d'Angela Merkel s'est retournée contre elle, et a fait monter l'extrême-droite lors des dernières élections régionales. L'attitude de l'Autriche et des pays des Balkans à l'égard de la Grèce, menacée de devenir un gigantesque « hotspot » sur la frontière sud de l'Europe, est contraire aux traités, sans que Bruxelles ne prenne la moindre sanction. La seule chose que les Etats-membres ont su faire, c'est de suspendre le droit d'asile qui est pourtant une obligation internationale. En projetant de renvoyer les réfugiés vers la Turquie dans l'accord signé la semaine dernière, l'Europe n'a en rien réglé le problème, mais a renforcé le pouvoir du président turc, Recep Tayyip Erdogan, en position de force avec les 3,1 millions de migrants réfugiés sur son sol, qui n'espèrent qu'une chose, venir en Europe.

Déverser l'argent depuis un hélicoptère

La croissance et l'emploi ? Malgré une timide reprise, le fait qu'un responsable aussi sérieux que Mario Draghi, le président de la BCE, juge « intéressante » la théorie de Milton Friedman selon laquelle il serait plus efficace pour ranimer l'économie de déverser de l'argent depuis un hélicoptère en dit long sur l'état d'impuissance des autorités monétaire face à la déflation. En arriver là, ce n'est pas vraiment un signe de confiance dans la capacité de l'Europe de sortir de la trappe dans laquelle elle se débat.

2016 sera donc une année décisive pour l'Europe. Sans vision commune, sans solidarité financière et sans projet politique, l'Union pourrait éclater si rien n'est fait pour la relancer. Dans le long entretien qu'il a accordé dans la nouvelle formule de notre confrère l'Express, publié le 9 mars, Emmanuel Macron le dit sans ciller : « Si les gens ne croient plus en l'Europe et en la zone euro, il faut les démanteler. Sans les contraintes européennes sur le plan budgétaire, notre rééquilibrage économique serait plus fort et plus rapide. A mon avis moins pérenne, mais, si c'est pour avoir la souffrance du court terme sans la solidité du long terme, il vaut mieux tout détricoter ». Propos incroyables de la part de cet européen convaincu, qui en disent long sur l'état d'esprit des dirigeants face aux défis que l'Europe affronte.

Bien sûr, Macron préférerait que 2017, année où coïncideront l'élection présidentielle en France et les élections générales en Allemagne, soit l'occasion d'un sursaut, et d'une adaptation des traités européens. Mais qui croit que l'Europe soit en état de le faire, à trois mois d'un possible Brexit qui donnerait le signal du délitement. Il est donc temps de nous souvenir, à l'heure où Bruxelles est endeuillée, que l'Union européenne, le projet dans lequel nous avons vécu sans jamais nous poser la question de sa pérennité, est elle-aussi mortelle.

Philippe Mabille

Source : La Tribune

 

Après les attentats: Bruxelles ma belle, debout malgré la douleur qui t'étreint!

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Notre contributeur, le philosophe Daniel Salvatore Schiffer, vit à Bruxelles. Dans cette tribune, il dit sa douleur, sa colère et ses espoirs pour sa ville, touchée ce mardi par une série d'attentats, "capitale de l'Europe" particulièrement "cosmopolite, ouverte et tolérante".

Comment dire l'indicible? Comment penser l'impensable? La barbarie, décidément, n'a pas, dans son horreur, de limites: après les terribles attentats de Paris, le vendredi 13 novembre 2015, c'est la capitale même de l'Europe, symbole du monde moderne, libre et démocratique, qui vient d'être ensanglantée ce mardi, quatre jours seulement après l'arrestation de Salah Abdeslam, dans la tristement célèbre commune de Molenbeek, par une autre vague terroriste, d'une violence tout aussi inouïe.

Le bilan, au moment où j'écris ces lignes est déjà extrêmement lourd: 35 morts, dont une quinzaine à l'aéroport national de Zaventem et une vingtaine dans la station de métro de Maelbeek (située dans le quartier européen), ainsi que près de deux cents blessés, dont plusieurs dizaines très gravement atteints.

C'est, après la fusillade du Musée juif, advenue le samedi 24 mai 2014, la deuxième fois déjà, en moins de deux ans, que Bruxelles, ville cosmopolite, ouverte et tolérante, se voit confrontée, de la manière la plus tragique qui soit, à ce qui apparaît là comme l'une des pires formes, via l'islamisme radical, du fanatisme religieux, renforcé ici par un non moins abominable totalitarisme idéologique, en ce qu'il a de plus dément, irrationnel, abject, lâche et rétrograde tout à la fois.

Les fous d'Allah

C'est déjà à ces dangereux fous d'Allah, lesquels croient stupidement gagner ainsi quelque hypothétique paradis, que le philosophe Emmanuel Levinas pensait lorsque, comme anticipant cette dramatique actualité, il adressait, dans un essai intitulé Difficile Liberté (1), cette critique, aujourd'hui plus nécessaire que jamais: "Rien n'est plus équivoque que le terme de vie spirituelle. Ne pourrait-on pas le préciser en en excluant tout rapport de violence?".

Il y précisait aussitôt, toujours à bon escient: "Mais la violence ne se trouve pas seulement (...) dans un État totalitaire qui avilit ses citoyens, dans la conquête guerrière qui asservit les hommes. Est violente toute action où l'on agit comme si le reste de l'univers n'était là que pour recevoir l'action." Avant de conclure, non moins judicieusement: "Le violent ne sort pas de soi. Il prend, il possède. La possession nie l'existence indépendante. Avoir, c'est refuser l'être".

C'est là ce que Jean Soler, autre penseur contemporain, même s'il s'inscrit certes en un tout autre registre conceptuel, appela, ainsi que l'indique sa principale oeuvre critique à ce sujet, la "violence monothéiste", à exclure de toute urgence, bien évidemment, de la pensée religieuse correctement entendue.

Résister au fascisme vert

Ainsi, à ces barbares d'un autre âge, n'avons-nous, hommes et femmes de bonne volonté, qu'un seul mais inébranlable mot d'ordre à faire valoir, signe d'un indéfectible ralliement aux victimes de tout intégrisme, en guise d'ultime mais définitive réponse: ces odieuses méthodes, qui sont celles de purs et simples criminels, n'entameront en rien, bien au contraire, notre volonté de résister à ce nouveau type de fascisme... le fascisme vert de l'État Islamique, après la peste brune d'Hitler et autres chemises noires de tout aussi sinistre mémoire.

Bruxelles, ma belle, debout donc, encore et toujours digne, malgré ta douleur, tes blessures, tes morts et ton deuil: l'humanité, certes, pleure ces innocentes victimes; mais les inaliénables valeurs de notre humanisme, quant à elles, n'en restent pas moins bien vivantes en nos coeurs, infailliblement chevillées à nos âmes, fussent-elles, aujourd'hui, en peine.

1. Emmanuel Levinas, Éthique et Esprit, in Difficile Liberté, Albin Michel, coll. Biblio Essais, Paris, 1963 et 1976, p. 18.

Daniel Salvatore Schiffer

Source : L'Express