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samedi, 30 avril 2016

Ajaccio : une salle de prière musulmane détruite par un incendie

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Un incendie s'est produit dans la nuit de vendredi à ce samedi, à Ajaccio (Corse-du-Sud) dans une salle de prière musulmane, rapporte France bleu RCFM. Cette salle de réunion, utilisée comme lieu de culte, est située à Mezzavia, un quartier au nord de la ville.

Le feu, qui a pris vers 4h30, a causé d'importants dégâts. Le procureur de la République, privilégie la piste criminelle. 

Sur son compte Twitter, France bleu RCFM a mis en ligne une photo du sinistre. 

Fin 2015, dans la foulée de l'agression de pompiers et d'un policier attirés dans ce qui avait tout d'un guet-apens, des manifestants avaient saccagé une salle de prière musulmane de la ville. Ils avaient notamment essayé d'enflammer des exemplaires du Coran.

Source : Le Parisien

Reportage : « Pendant deux jours, nous avons reçu plus de 1.000 bombes, et ça continue… »

De nouveau, c’est l’enfer à Alep… Joseph Nounou, un habitant d’un quartier chrétien sous contrôle de l’armée syrienne bombardé depuis plusieurs jours par les rebelles, témoigne.

Source : Boulevard Voltaire

À Mossoul, Notre-Dame de l’Heure a sauté et tout le monde s’en fout

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Le silence médiatique autour de l’explosion de l’église de Mossoul révèle encore une fois l’indifférence de nos « élites » face au sort des chrétiens d’Orient.

Construite par les dominicains dans les années 1870, l’église « Notre–Dame de l’Heure » fut baptisée ainsi en hommage à l’horloge offerte par Eugénie, l’épouse de Napoléon III. Ce présent exprimait toute la sympathie de la France pour ses chrétiens d’Orient.

Avec plus de quarante églises et monastères avant la guerre, la ville irakienne était riche d’un patrimoine catholique, mais aussi de vestiges archéologiques, monuments assyriens et sites de pèlerinage musulman. Interrogée par l’agence Fides, la sœur Luigina Sako, supérieure de la maison romaine des Sœurs chaldéennes Filles de Marie, se souvient que « les coups de cette horloge ont scandé notre jeunesse, lorsque Mossoul était une ville où l’on coexistait dans la paix ».

Or, le climat a bien changé depuis l’occupation de la ville par les partisans de Daech, dès juin 2014. Les terroristes s’acharnent à en détruire les monuments religieux. Les horreurs perpétrées sont innommables. 3.000 chrétiens se seraient enfuis pour échapper à cette extermination. Ce dimanche 24 avril, après avoir pillé l’église, ils ont dynamité son clocher. Daech s’attaque ici symboliquement à la France, et son inertie face à la situation semble de plus en plus révoltante.

Il y a un mois, le dimanche de Pâques, un attentat au parc municipal de Lahore, capitale du Penjab au Pakistan, revendiqué par l’organisation terroriste Jamaat-ul-Ahrar qui visait les chrétiens, a massacré 72 personnes dont 29 enfants. « Pas d’amalgame », nous scande la classe politico-journaliste. Pourtant, il est difficile de ne pas se sentir écœurés en voyant que le pape François baise les pieds de douze réfugiés et ramène avec lui trois familles musulmanes, ne sélectionnant pas les familles chrétiennes parce qu’« elles n’avaient pas les papiers en règle ».

Il faut dire qu’à l’heure où l’Europe est envahie par les migrants, les chrétiens d’Orient qui souhaiteraient se réfugier en France ne le peuvent plus. Et pour cause : selon Bernard Cazeneuve, pour des « raisons de sécurité », le nombre de visas accordés est passé de 300 en janvier 2015 à seulement 84 en janvier 2016.

Constat déplorable mais peu surprenant lorsque le dernier hors-série du Monde intitulé « Être Français » résume notre identité à « cinq siècles » (l’Histoire débute, visiblement, en 1515 avec le « jus soli »), passant sous silence le pacte de Tolbiac ou la triple donation de Jeanne d’Arc, et alors que les manuels scolaires bannissent le nom de grands rois.

C’est le propre des régimes totalitaires que d’effacer le Passé. Mais ne fustigeons pas notre pays ! Tant que la République des Lumières remplacera l’ordre naturel, cautionnant l’amnésie de la gauche, la France ne sera plus elle-même.

Virginie Vota

Source : Boulevard Voltaire

Un maire musulman pour Londres ?

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Sans surprise, l’excentrique Boris Johnson, maire de Londres depuis 2008, avait annoncé dès l’année dernière qu’il ne se représenterait pas pour un troisième mandat. C’est qu’il lorgne vers le 10 Downing Street, comme en témoignent sa prise de distance avec Cameron et son soutien affiché au Brexit.

Qui lui succédera à la tête de la plus grande métropole européenne ? Nous le saurons le jeudi 5 mai. Les deux candidats principaux sont le travailliste Sadiq Khan et le conservateur Zac Goldsmith. Deux hommes que tout oppose…

Sadiq Khan, 45 ans, est fils d’immigrés pakistanais. Après une enfance passée dans la banlieue sud de Londres, avec ses huit frères et sœurs, il effectue des études de droit à l’université de Londres et devient avocat « spécialiste des discriminations » (cf. Le Point). Élu député travailliste en 2005, il devient ministre des Communautés puis des Transports sous le gouvernement de Gordon Brown. Favori des sondages, il serait le premier musulman à diriger la capitale du Royaume-Uni.

Face à lui, Zac Goldsmith, fils du richissime James Goldsmith. Âgé de 40 ans, il a fait ses études à Eton (l’école des élites britanniques) puis à Cambridge, avant de travailler pour le magazine The Ecologist (fondé par son oncle, le philosophe Edward Goldsmith). Élu député en 2010, il est qualifié de « conservateur modéré à tendance libérale » par les médias et les politologues anglais. Il est marié à Alice Rothschild et père de cinq enfants.

Ce qui réunit les deux hommes, c’est l’envie de se démarquer de leur milieu social et de leur étiquette politique, dans le but de rallier le plus de Londonien(ne)s. C’est ainsi qu’on a pu voir Sadiq Khan assister à une messe anglicane avant de rencontrer des familles juives, pendant que le candidat conservateur célébrait le Nouvel An sikh en portant le turban traditionnel de cette religion.

En effet, le facteur démographique pèse dans les suffrages. Selon le dernier recensement (effectué en 2011), Londres compterait 37 % d’immigrés au sein de sa population. Un chiffre qui atteint plus de 40 % dans le quartier de Tower Hamlets où les Blancs ne sont plus que 51 %.

Or, les populations immigrées ont tendance à plébisciter le Parti travailliste.

Zac Goldsmith, donné perdant selon les sondages, pourrait en faire l’expérience à ses dépens.

Nicolas Kirkitadze

Source : Boulevard Voltaire

«Mahomet était un voleur, un meurtrier et un violeur»

Un prêtre flamand, l'abbé Germain Dochy, a déclaré à des élèves d'une école communale de Flandre occidentale :

«Mahomet était un voleur, un meurtrier et un violeur. Il avait 45 femmes, dont la plus jeune avait 9 ans. Et en réalité, l'islam n'est pas une religion».

Des parents ont fait part de leur indignation, tout comme l'enseignante qui accompagnait la classe. Elle a dénoncé le propos à la direction scolaire.

Interrogé par le journal flamand «Krant van West-Vlaanderen», l'abbé en a remis une couche, évoquant «la vie de débauche menée par Mahomet» et estimant qu'«il n'était pas un prophète pour nous».

Le porte-parole du diocèse de Bruges a alors affirmé que le prêtre «regrettait ses propos et qu'il s'excusait s'il avait pu offenser quelqu'un». Ben voyons. Il serait temps de lire Le Grand secret de l'islam.

Source : le salon beige

Suède : chrétiens persécutés par des musulmans dans des centres de réfugiés

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Ce n’est pas un phénomène nouveau, mais un phénomène qui se poursuit… Selon la Swedish Evangelical Alliance, un réfugié chrétien à Kalmar dans le sud-est du pays a été menacé d’être égorgé par un musulman qui a prétendu, par ailleurs, avoir combattu aux côtés de groupes djihadistes en Syrie. Ce personnage devrait être, évidemment, immédiatement expulsé de Suède. Un couple de chrétiens pakistanais a du trouver refuge dans une église quand il a été découvert que le nom du mari avait été peint sur un mur du foyer suivi de la mention « À mort ! ». Un autre groupe de chrétiens demandeurs d’asile, toujours à Kalmar, a du être installé dans un autre centre d’asile tellement les conditions de vie dans le premier étaient devenues impossibles à cause de la pression des musulmans. L’administration suédoise ne comprend pas et se refuse à héberger les chrétiens minoritaires dans des refuges spécifiques car « ce serait contraire aux principes et aux valeurs qui sont centraux dans la société suédoise et dans notre démocratie » profère doctement Anders Danielsson, directeur général du Conseil suédois des migrations. Quand un ou deux chrétiens auront été égorgés, Anders Danielsson réfléchira peut-être à frais nouveaux à ses sacro-saints principes et valeurs…

Source : Christianophobie

France : pourquoi des vidéos choc relancent le débat sur l’abattage rituel

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Des images insoutenables filmées dans des abattoirs français font scandale depuis quelques mois. Deux responsables interrogés par une commission d’enquête jeudi accusent l’abattage selon des traditions musulmanes et juives.

Des vidéos diffusées depuis octobre 2015 par l’association de défense des animaux L214, montrant la souffrance endurée par des animaux dans trois abattoirs différents, ont remis sur le tapis la question épineuse de l’abattage rituel. En réponse à l’indignation provoquée par ces images, une commission d’enquête parlementaire sur « les conditions d’abattage des animaux de boucherie dans les abattoirs français » a été créée, et la première audition a eu lieu le 27 avril.

Le 28 avril, le maire d’Alès (Gard), dont l’abattoir municipal est impliqué, s’est défaussé sur l’abattage rituel sans étourdissement, alors que la vidéo de l’association épingle le problème plus global du non respect des normes d’abattage et un système productif dénué d’humanité. Depuis plusieurs années, l’abattage rituel revient souvent sur le devant de la scène. En 2011, un collectif d’association a lancé une campagne d’affichage dans une cinquantaine de villes en France, avec comme slogan «cet animal va être égorgé à vif sans étourdissement et dans de grandes souffrances. C’est ça, un abattage rituel». En 2013, un rapport sénatorial en a rajouté une couche en préconisant l’étiquetage des viandes abattues sans étourdissement. Un rapport qui été jugé « stigmatisant » par des responsables religieux juifs et musulmans considérant qu’il accréditerait le préjugé que les deux religions sont cruelles envers les animaux.

Qu’est-ce qui est à l’origine de ce débat ?

Ces controverses autour de l’abattage rituel font suite aux images insoutenables filmées en caméras cachées et diffusées en octobre 2015 et en février et mars 2016 dans trois abattoirs français (à Alès, à Vigan et à Mauléon-Licharre) par l’association de défense des animaux L214. On y voit des animaux maltraités avant leur mise à mort, certains égorgés alors qu’ils sont encore conscients.

Pourquoi l’abattage rituel est-il remis en cause ?

D’après le maire d’Alès, qui s’est exprimé jeudi devant la commission d’enquête, la vidéo de l’association L214 montrerait uniquement des animaux abattus selon des rituels. « C’est uniquement sur ce ressort-là qu’on a des problèmes », a-t-il déclaré, proposant « une concertation avec le ministère de l’Agriculture et les autorités religieuses pour réformer l’abattage rituel ».

Jack Pagès, directeur de l’abattoir d’Alès, affirme quant à lui que la personne filmée en train de pratiquer un « cisaillement au lieu de faire des coupes franches » était un « sacrificateur » remplaçant. Les sacrificateurs sont désignés de manière indépendante des abattoirs par les mosquées, sans « aucune formation », a-t-il assuré.

Que dit la loi ?

En France, l’abattage rituel, qu’il soit halal ou casher, ne peut se faire que dans des « abattoirs agréées bénéficiant expressément d’une autorisation à déroger à l’obligation d’étourdissement », explique le ministère de l’Agriculture. La réglementation française et européenne concernant l’abattage prévoient en effet cette exception pour garantir le libre exercice du culte.

Quant aux sacrificateurs, ils doivent être titulaires d’un certificat de compétence protection animale (CCPA) et être habilités par des organismes religieux agréés par le ministre de l’Agriculture, soit la Grande Mosquée de Paris, la Mosquée de Lyon et la Mosquée d’Evry pour l’abattage halal et le Grand Rabbinat de France pour l’abattage casher.

Quelles réactions en France ?

Plusieurs voix politiques et associatives s’élèvent en France contre l’abattage rituel, au sein par exemple du Front national ou de la Fondation Brigitte Bardot.

Suite au scandale de ces vidéos, Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, avait réagi en annonçant des mesures en faveur du bien-être animal, sans pour autant mettre explicitement en cause l’abattage rituel. Dans le cadre de sa nouvelle stratégie globale pour la période 2016-2020, le ministre de l’Agriculture a néanmoins précisé vouloir « poursuivre le dialogue concernant l’abattage rituel, en particulier sur les questions de réversibilité de l’étourdissement ou de ‘soulagement’ des animaux après sacrifice. »

Qu’en est-il dans le reste de l’Europe ?

Certains pays européens comme le Danemark, la Pologne, le Liechtenstein, l’Islande, la Norvège, la Suède et la Suisse, ont décidé d’interdire l’abattage sans étourdissement, malgré l’indignation des communautés religieuses. À partir du 1er janvier 2017, les abattoirs halal et casher aux Pays-Bas seront également obligés d’étourdir les animaux n’ayant pas perdu connaissance dans les quarante secondes suivant l’égorgement.

Rebecca Chaouch

Source : Jeuneafrique

La digue autrichienne a sauté

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L’Autriche devrait bientôt être dirigée par le FPÖ, le parti national-populiste qui a longtemps cultivé la nostalgie du nazisme

Le 22 mai prochain l’Autriche sera présidée par Norbert Hofer du Parti autrichien de la liberté (FPÖ), une formation qui se situe à l’extrême-droite de l’échiquier politique. Si l’on en croit les commentateurs politiques autrichiens, son adversaire, l’écologiste Alexander Van der Bellen, n’a guère de chance de faire son retard avec douze points de retard.

Le premier tour de l’élection présidentielle, dimanche dernier, entrera dans l’Histoire comme le moment où les deux grands partis, socialiste et conservateur, se sont effondrés (moins de 12% des voix chacun). Ce vote sanctionne également l’idée d’une alternance gauche-droite au pouvoir et d’une «grosse coalition», cette forme germanique du consensus.

Le FPÖ gagne tout

En Autriche, la présidence n’est pas qu’un titre honorifique comme en Allemagne ou en Suisse. Le président est le chef des armées, il a le pouvoir de nommer le chancelier et de dissoudre le parlement. Norbert Hofer a déjà annoncé qu’il n’hésiterait pas à faire usage de ses prérogatives en cas de blocage au parlement, notamment sur la question du durcissement de la politique envers les réfugiés. Il n’est donc pas exclu que celui-ci convoque des élections générales ces prochains mois plutôt que d’attendre 2018.

Depuis un an et demi, le FPÖ remporte élection après élection avec des scores oscillants entre 30 et 35%. Dimanche dernier, Norbert Hofer est arrivé en tête dans toutes les régions du pays, à l’exception de Vienne qui reste à gauche. Ce n’est désormais plus qu’une question de temps: le parti national-populiste dirigera le pays. Sans doute devra-t-il former une coalition. Mais il n’en sera plus le partenaire junior, comme du temps de Jörg Haider, au début des années 2000, lorsque les conservateurs avaient dû consentir à cette alliance malgré la fronde européenne. Non, aujourd’hui, les héritiers de l’ami des nazis formeront un pouvoir à leur image.

Le faux doux

Norbert Hofer est parvenu à polir l’image du FPÖ: jeune, ingénieur en aéronautique, légèrement handicapé après une chute de parapente, affable, souriant, il incarne une droite décomplexée mais qui a abandonné son discours raciste pour celui de la défense identitaire et culturelle des Autrichiens. Une stratégie gagnante pour celui qui est en réalité l’idéologue du parti, admirateur de la Grande Allemagne quand il était étudiant, et qui promet de devenir un «protecteur des Autrichiens». Comme Marine Le Pen, il défend aujourd’hui l’idée d’une Europe des nations ou des patries.

Le «doux» Hofer n’en reste pas moins au service de Heinz-Christian Strache, le chef du parti, toujours aussi virulent lorsqu’il s’agit d’agiter les peurs et mobiliser le vote protestataire, son antisémitisme ayant fait place à la dénonciation de l’islam. Il pourrait être le prochain chancelier.

Le retour des barrières

C’est ainsi que les Autrichiens s’engagent dans une voie qui pourrait offrir le pouvoir à un parti national-populiste. C’est une première digue qui saute en Europe occidentale. Ce courant de pensée réactionnaire – anti-immigré, anti-Européen, plus ou moins anti-libéral – était déjà associé au gouvernement en Suisse (UDC) ou au Danemark (Parti du peuple), mais jamais il n’avait pris le contrôle des affaires. Ce pas n’avait jusqu’ici été franchi qu’en Europe de l’Est, en Hongrie ou en Pologne.

La victoire du FPÖ dimanche dernier s’est aussitôt traduite en acte: mercredi, le parlement autrichien votait prévoyant la possibilité de décréter un «état d’urgence» migratoire, ce qui signifie la fin du droit d’asile. Le jour même les pelles mécaniques se sont mises à l’œuvre au col du Brenner pour barricader la frontière avec l’Italie contre un nouvel afflux supposé de réfugiés.

Frédéric Koller

Source : Letemps.ch

Migrants : "L'Autriche estime avoir fait sa part du travail"

L'Autriche va durcir sévèrement sa politique migratoire pour restreindre l'afflux de migrants.


Migrants : "L'Autriche estime avoir fait sa part du travail"

Amaury Guibert revient sur le virage de l'Autriche en matière de politique migratoire. "L'Autriche estime avoir fait sa part du travail. Le pays a accueilli en 2015 90 000 réfugiés soit 1% de sa population. C'est considérable puisque c'est comme si dans le même temps la France en avait accueilli 650 000. L'Autriche estime aussi qu'elle n'a pas à payer pour la politique de ses voisins, la politique de l'Allemagne en particulier", indique la journaliste.

Extrême droite à l'affût

L'Europe n'ayant pas réussi à trouver une position commune, les Autrichiens ont donc décidé de faire cavalier seul. "Mais il ne faut pas oublier le contexte politique en Autriche puisque l'extrême droite est très puissante et est arrivée en tête au premier tour des présidentielles dimanche dernier. Cela explique pourquoi le gouvernement de coalition droite-gauche a décidé une nouvelle fois de durcir sa politique", conclut-il.

Source : Francetvinfo

Migrants : l'Autriche veut un mur à sa frontière, l'Italie s'insurge

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Grosse tension entre l'Italie et l'Autriche qui vient d'annoncer le rétablissement de contrôles à ses frontières. Face à l'afflux des migrants en provenance d'Italie, Vienne veut effectivement ériger un véritable «mur» filtrant.

Mais les italiens trouvent le projet totalement inacceptable, estimant qu'il violerait les règles européennes. L'affaire qui est loin d'être close devrait être encore débattue le 5 mai à Rome lors d'une rencontre entre le président de la Commission européenne et le chef du gouvernement italien, Matteo Renzi.

Le projet autrichien qui fait tant de raffut en Italie est destiné à contrôler et freiner le flux des migrants qui pourraient «monter» de l’Italie vers le Nord de l’Europe. Il prévoit notamment une barrière de 4 mètres de haut au niveau du col du Brenner, nœud commercial et routier majeur entre le Nord et le Sud des Alpes qui voit passer 40 000 véhicules (voir encadré). Le coût de l'opération est estimé à 1,1 million d’euros selon l'Obs. Mais l'Italie se bat bec et ongle pour que le projet ne voit pas le jour.

Pour l'Italie, le projet risque de nuire à l'économie des deux pays

Pour l'heure, Rome temporise et essaie de rassurer les Autrichiens  en promettant un renforcement du contrôle des flux de migrants vers le col du Brenner comme le lui a encore conseillé le ministre allemand de l'Intérieur, Thomas de Maizière. Lors de son entretien avec son homologue autrichien, le ministre de l'Intérieur, Angelino Alfano, a notamment promis que l'accord de police entre l'Italie et l'Autriche, signé en 2014, serait bientôt ratifié par le Parlement. Mais il a aussi démontré, statistiques à l'appui, que le col du Brenner est « un lieu de passage plus emprunté par les migrants en direction de l'Italie qu'en direction de l'Autriche».

L'Italie rappelle ainsi que 3 143 migrants sont entrés sur son territoire en 2015, en empruntant la frontière autrichienne, et 2 051 depuis le 1er janvier 2016. C’est bien plus que dans l’autre sens. 

La presse italienne dénonce l’attitude « xénophobe et populiste de l’Autriche portant un coup dur aux valeurs de l’Europe » et à l'économie de la péninsule qui voit dans ce projet de barrière anti-migrants, le risque d'entraîner de graves problèmes en termes d'économie et de tourisme pour les deux pays. Mais les Italiens espèrent surtout que le gouvernement de Vienne veuille seulement montrer les muscles en prévision d’un deuxième tour de l’élection présidentielle qui s’annonce délicat : un candidat des «Verts»  est opposé à un candidat d'extrême-droite qui fait de la guerre aux immigrés, son cheval de bataille, et a obtenu plus du tiers des suffrages au premier tour.

Source : Le Parisien

L’immigration au coeur des débats sur le Brexit

À moins de deux mois du référendum sur la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne, la question de l’immigration est au cœur des débats, si bien que les observateurs considèrent que le vote sur le “Brexit” sera en réalité un vote pour ou contre l’immigration.

La Grande-Bretagne accueille aujourd’hui trois millions d’immigrés européens, c’est deux fois plus qu’il y a dix ans. Et malgré le durcissement de sa politique migratoire et le renforcement des contrôles à la frontière avec la France, elle reste perçue comme un eldorado pour les réfugiés et les migrants économiques originaires du Moyen-Orient et d’Afrique. Les partisans du “Brexit” y voient une menace pour la Grande-Bretagne.

“Ceci est un passeport britannique. Et quels sont les deux premiers mots dessus ? Union européenne, a expliqué vendredi Nigel Farage, le leader europhobe du parti UKIP, lors d’un meeting à Londres. Depuis le Traité de Maastricht, nous sommes citoyens de l’Union européenne. Il faut que les gens comprennent pendant cette campagne que l’appartenance à l’UE est synonyme d’immigration incontrôlée. Il faut que les gens comprennent qu’avec ce référendum, il s’agit de reprendre le contrôle de nos vies, de nos lois, de nos frontières. “

Cette rhétorique déplaît aux grands partenaires européens des îles britanniques, qui préfèrent mettre en avant leur bonne santé économique, notamment grâce à l’immigration. “Chacun voit cela selon son point de vue, a déclaré vendredi à Berlin Angela Merkel, la chancelière allemande. Voici le mien : nous souhaitons une Grande-Bretagne forte et économiquement prospère au sein de l’UE. La décision appartient aux citoyens de la Grande-Bretagne.

Selon l’OCDE, le PIB du pays serait 3 % plus faible d’ici 2020 en cas de sortie de l’UE, comparé au scénario d’un maintien dans l’Union. Cela équivaudrait à un coût moyen de 2 900 euros par foyer britannique.

Mais l’argumentaire des europhobes trouve un écho favorable auprès d’une partie de la population britannique, préoccupée par les récentes vagues d’immigration venues d’Europe de l’Est. Les dernières enquêtes d’opinion montrent que le “Yes” et le “No” sont au coude-à-coude, un peu plus de 40 % chacun.

Source : Euronews

Nice aura un nouveau lieu de culte musulman dans la plaine du Var au nord du Parc des Sports

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Le Maire de Nice Christian Estrosi annonce en compagnie des représentants du Conseil Régional du Culte Musulman le projet de création d'un nouveau lieu de culte sur l'ouest de la ville qui compte près de 60 000 musulmans.

Le maire de Nice après 8 ans de négociations a présenté avec une partie des autorités musulmanes locales le choix d'un site en vue d'implanter un nouveau lieu de culte

Ce ne sera pas une mosquée ! insiste Christian Estrosi

La municipalité a proposé l'un de ses terrains de 3 000 M2 situé sur la plaine du Var non loin du Stade Allianz au nord du Parc des sports dans une zone relativement neutre et sans habitation autour. Le bâtiment devrait s'étendre sur 1000 m 2. Il rassemblera à la fois un lieu de prières et un lieu culturel ouvert sur le monde Méditerranéen qui pourra accueillir des conférences. Un parking de 80 places sera crée à coté ainsi qu'une plateforme qui servira 3 jours par an pour l'abattage rituel des moutons pour la fête de l'Aïd.

Jour historique pour les musulmans de Nice

Les représentants de la communauté musulmane de Nice dont Boubakeur Bekri vice président du Conseil régional du Culte Musulman ont chaleureusement remercié Christian Estrosi et parlent d'un jour historique pour la communauté musulmane. ils estiment que les négociations se sont déroulées dans un climat apaisé malgré les tensions extérieures.

Le projet était en négociation depuis 2008. Il est présenté après la polémique sur l'ouverture de la mosquée En Nour également sur la plaine du Var à Nice. Une ouverture autorisée il y a quelques jours et sous conditions par le Préfet des Alpes maritimes mais rejetté par le maire de Nice.

Christian Estrosi veut un lieu encadré, transparent et tient à s'assurer que "les financements ne seront pas d'origine étrangère et sera attentif pour que les prêches ne soient pas à l'encontre des valeurs de la République."

Le financement pourrait s'élever pour ce type de projet selon les représentants musulmans niçois à 10 millions d'euros sera assuré par les dons des fidèles.

Aucune date d'ouverture n'est annoncée pour ce nouveau lieu qui s'ajoutera aux 17 lieux de culte existants qui sont utilisés par près de 10% des 60 000 musulmans de la 5 eme ville de France. La prochaine étape sera à l'automne lors d'un Conseil Municipal pour le vote sur un bail emphytéotique qui sera conclu entre les représentants du culte musulman et la ville propriétaire du terrain.

Violaine Ill

Source : France bleue

vendredi, 29 avril 2016

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Les Brigandes répondent à leurs accusateurs gauchistes et autres

Au mois d'octobre dernier Synthèse nationale avait invité Les Brigandes à se produire sur scène lors de la 9e Journée nationaliste et identitaire qui se déroulait à Rungis. Depuis deux ans nous avons en effet décidé de terminer nos journées annuelles par un concert. En 2014, ce furent Dr Merlin et Northmen Impact et en 2015 Les Brigandes. On peut aimer ou ne pas aimer ces chanteurs, mais personne n'est obligé d'assister à leurs prestations. Ce qui nous intéresse, c'est leur engagement dans le combat contre le mondialisme qui est le même que le nôtre.

Depuis quelques semaines une campagne de dénigrement inspirée par quelques personnes aux motivations bien éloignées des nôtres a été amplifiée par le site gauchiste intitulé La Horde, et reprise par l'hebdomadaire mondialiste Le Point, contre Les Brigandes. Synthèse nationale étant considérée par La Horde Cliquez ici comme un tremplin qui aurait permis à celles-ci de se faire connaitre (CQFD). Une telle affirmation aurait plutôt tendance à nous flatter mais il se trouve que ces jeunes artistes ne nous ont pas attendus pour percer, en particulier sur les réseaux sociaux de la mouvance non-conformiste. Ce qui est regrettable, c'est que les accusations des gauchistes soient reprises par certains média nationalistes d'habitude mieux avisés.

Quoiqu'il en soit, tout le monde peu se laisser abuser, y compris les journalistes de la presse libre. Afin de mettre fin à cette polémique stérile, nous publions ici le communiqué des Brigandes qui éclairera sans doute nos amis sur le fond de cette affaire.

Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

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Communiqué du secrétariat des Brigandes :

Le qualificatif de secte ayant été apposé à l’image des Brigandes, les faits rapportés par les accusateurs constituent une cabale orchestrée par des gauchistes satanistes en vue de détruire la réputation de notre groupe dans les milieux de la Droite Nationale. Une femme nommé Annick Lovinfosse qui a déjà tenté de nuire en nous accusant d’être un « groupe néo-nazi » et qui s’est rétractée devant la police, a récidivé en montant un scénario de « gourou et de secte » par dépit amoureux comme elle l’a avoué dans une lettre de rétractation : « L’état pathologique où je me trouvais alors (dépression et violent ressentiment affectif lié au rejet amoureux d’un musicien du groupe) m’ont amené à un véritable désir de vengeance envers tous les auteurs ou spectateurs de mon drame personnel, j’ai alors mêlé la C.A.F. à mon délire de persécution et dénoncer des choses dont je ne sais en réalité rien, ou déformées ces choses par mon désir de nuire à ces personnes… » (copie de l’original disponible au secrétariat des Brigandes).

Cette personne est mobilisée par une haine farouche des idées nationalistes. Ayant été formée idéologiquement au sein des Jeunesses communistes révolutionnaires, elle appartient à présent à une organisation mondialiste centrée à Tal Aviv, dirigée par Delia Steinberg au plan international, et les sionistes Fernand Schwarz et Thierry Adda au plan national. (La Nouvelle Acropole, citée comme secte occultiste dans le rapport parlementaire sur les sectes de 1995).

Cette musicienne retraitée, jalouse d’avoir été évincée de notre réseau par des jeunes femmes, et inapte à chanter dans notre formation, cherche depuis des années à nous décrédibiliser. Pour ce faire, elle a réuni quelques accointances ayant participé à un collectif d’artistes bien avant que les Brigandes soient réunies et qu’elles ne connaissent même pas. Ces gauchiste furent repoussés par opposition idéologique. L’un d’eux est le chanteur Jean-Luc de Meyer du groupe électronique Front 242 considéré comme une référence musicale de la sphère sataniste par Marilyn Manson.

Quant au personnage cité comme « le gourou des Brigandes », il s’agit d’un ami retraité, fin connaisseur de la chanson et de la musique populaire et qui nous a aidé à nous structurer musicalement et financièrement. Ses idées originales façon new age ne regardent que lui et ne sont pas les nôtres. Mais, issu d’une famille proche de l’Action Française, sa sincérité patriotique est totale, autant que sa virulence antimondialiste, d’où la haine qu’il suscite chez les gauchistes qui l’ont approché et qui se sont constitués en bande organisée pour le diffamer pour mieux nous atteindre, comme au billard français.

Les détails sur cette affaire sont disponibles auprès d’Antoine, secrétaire des Brigandes qui fournira pièces et preuves contradictoires permettant d’anéantir les accusations des « témoins » à charge en précisant la source politique de l’attaque. A vu de leur position unique dans la chanson contestataire antimondialiste, les Brigandes sont soumises à une très forte pression. Elles voudraient que l’on juge l’arbre à ses fruits car les attaques de tous bords ne manqueront pas.

La lettre de rétractation de l'accusatrice, cliquez ici 

Source : Synthèse nationale

Cruauté animale : pour une fois, M. le Président, faites comme Merkel !

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Abattage, expérimentation animale, corrida : la Société protectrice des animaux (SPA) a lancé le 18 avril une campagne d’affichage pour interpeller le président Hollande afin « que cessent les cruautés infligées aux animaux en France ».

Trois affiches : un agneau, un lapin blanc, un taureau. Avec un slogan : « La torture… c’est légal ? Monsieur le Président #JeVousFaisUneLettre. »

L’agneau est censé symboliser les méfaits de l’élevage, le lapin blanc la cruauté de l’expérimentation animale, le taureau le massacre engendré par la corrida. La SPA espère ainsi « interpeller les politiques pour les sortir enfin de l’immobilisme ».

C’est vrai que depuis que les animaux ont été reconnus comme êtres doués de sensibilité – et, ô combien ce fut difficile et laborieux – au terme de la loi du 28 janvier 2015, rien n’a été fait. Au contraire, la cruauté a battu son plein partout (hangars, abattoirs, laboratoires, arènes, cirques et autres fermes à canards, etc).

Il a fallu des images insoutenables et surtout médiatisées (car elles fourmillent dans les tiroirs des associations depuis longtemps) pour que les pouvoirs publics français bougent d’un pouce.

Un plan d’action en faveur du bien-être animal pour la période 2016-2020 avec 20 mesures prioritaires a en effet été présenté, par le ministre de l’Agriculture, le 5 avril, lors d’une séance exceptionnelle du CNOPSAV (Conseil national d’orientation des politiques sanitaires animales et végétales).

Mais pour le reste, nos deux têtes de l’exécutif ont brillé par leur indifférence, leur bêtise et leur immobilisme coupable.

Valls, l’aficionado de service, s’est toujours prononcé pour la corrida et a répondu en bottant en touche à la lettre des onze associations l’interpellant sur le scandale des abattoirs.

Hollande, le 5 mars 2014, avait répondu, sans surprise et sans courage, à une lettre de Brigitte Bardot en confirmant l’autorisation de l’abattage rituel au nom du respect de la liberté des cultes.

Alors, « Monsieur le Président, je vous fais une lettre, que vous lirez peut-être si vous avez le temps ». La SPA a fait ce parallèle avec le très beau texte de Boris Vian de 1954 écrit lors de la guerre d’Indochine. Bien lui en a pris.

Monsieur le Président, un geste fort, on n’est pas obligé d’être végétarien, on n’est pas obligé d’être abolitionniste pour vouloir faire cesser les tortures faites aux animaux (un milliard tués chaque année pour notre consommation), au rang desquelles figure en bonne place l’abattage sans étourdissement.

Car des alternatives existent, l’abattage rituel peut exister avec étourdissement. Deux méthodes compatibles avec le rite sont déjà utilisées dans le monde : l’électronarcose réversible pour les caprins et ovins, ou alors l’étourdissement post-saignée pour les bovins (l’animal est saigné conscient, mais ensuite assommé dès que la saignée est effective pour ne pas agoniser).

Monsieur le Président, rendez ces techniques obligatoires, cette fois, « faites comme Merkel », et là, « ce ne sera pas une plaisanterie », alignez le droit français sur le droit allemand, interdisez l’abattage sans étourdissement !

Emmanuelle Frankl

Source : Boulevard Voltaire

 

L’État islamique… de l’intérieur ! Surprenant !

 

Source : Boulevard Voltaire

Salah Abdelslam : la connerie est-elle une circonstance atténuante ?

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« C’est un petit con de Molenbeek issu de la petite criminalité, plutôt un suiveur qu’un meneur. Il a l’intelligence d’un cendrier vide, il est d’une abyssale vacuité. »

Ces propos ne sont pas ceux d’un client du Café du Commerce, mais de Sven Mary, avocat de Salah Abdeslam. Enfin, ex-avocat, puisque le terroriste a été transféré en France où il devrait être défendu par un confrère parisien. Pour être imagée – on connaissait « con comme un balai, comme une valise sans poignée, à bouffer du foin » et autres variations -, l’expression ne manque pas de surprendre, s’agissant d’un avocat à l’égard d’un client qui mérite a minima la perpétuité.

Tout avocat a un jour pensé que certains de ses clients en étaient… D’ailleurs, c’est sans doute la connerie humaine qui légitime en partie l’existence d’une institution judiciaire. Mais entre le penser in petto et le clamer devant les journalistes, il existe une différence notable. Alors, pourquoi un ténor du barreau tient-il de tels propos ?

Certains y voient une stratégie de défense. Pourquoi pas ? Faire passer son client pour un imbécile peut, en effet, constituer une manière d’atténuer sa responsabilité, un peu comme s’il avait commencé à descendre l’échelle de la folie qui, elle, peut entraîner une décision d’irresponsabilité pénale, assortie d’une hospitalisation en milieu spécialisé. Mais ce qui fonctionne pour un pauvre abruti accusé d’agressions sexuelles ou de violences conjugales n’est pas transposable au cas Abdeslam. Pour une raison qui tient en un mot : décence.

Abdeslam a participé activement à l’organisation et à l’exécution méthodique d’un massacre. Lui et ses complices ont délibérément entrepris de tuer plus de 130 personnes. Ils l’ont fait au nom d’une idéologie meurtrière qui légitime le meurtre, l’assassinat, la torture, la relégation en esclavage, sans états d’âme, sans pitié, sans distinction entre le combattant et le civil, entre l’homme et l’enfant, entre le jeune et le vieillard. Ils ont invoqué le nom du Prophète pour justifier leurs crimes et se sont – pour certains d’entre eux – fait exploser avec la certitude qu’ils gagnaient ainsi le paradis d’Allah.

Certes, il existe une forme de bêtise abyssale, une « abyssale vacuité », comme le dit Sven Mary, à se laisser entraîner à une telle extrémité. Cela ne fait pas de ces gens des « cons » qu’on pourrait presque, à bien y réfléchir, déclarer innocents. Les criminels communistes ou nazis n’étaient pas des imbéciles. Certains, même – à commencer par Lénine -, étaient d’authentiques intelligences. Hitler lui-même, tout vulgaire et inculte qu’il fût, possédait une intelligence des situations qui le rendait capable de fulgurances quasiment géniales, effrayant les gens raisonnables de son entourage, mais parfois couronnées de succès éclatants. Cela n’en a jamais fait un innocent des crimes abominables commis en son nom ou sous ses ordres. Celui qui oserait plaider cela serait sans doute voué à la vindicte publique.

Défendre un homme, quels que soient les crimes qu’il a commis, est une noble tâche qui mérite le respect. Mais pas au prix de n’importe quels arguments. Certains sont indécents. Par respect pour les victimes, l’avocat de la défense sait ne pas franchir certaines bornes. Manifestement, certains d’entre eux n’en ont cure. Sven Mary, par exemple.

François Teutsch

Source : Boulevard Voltaire

Pour lutter contre l’islam politique, la loi, tout simplement…

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La condamnation pour discrimination d’un commerçant musulman ayant décidé d’ouvrir son commerce à des jours différents pour les femmes et les hommes éclaire l’outil juridique le plus efficace pour lutter contre les tenants de l’islam politique qui tentent d’imposer à la sphère publique des lois incompatibles avec nos principes juridiques fondamentaux.

Les articles 225-1 et 225-2 du Code pénal, qui punissent les comportements discriminatoires fondés, notamment, sur la religion ou le sexe sont un formidable outil pour lutter contre les dérives sectaires de certains musulmans.

En effet, concernant la discrimination à l’embauche : le fait, pour un dentiste musulman, de vouloir embaucher exclusivement un autre dentiste musulman contrevient aux dispositions des articles 225-1 et 225-2 du Code pénal, comme l’a jugé le tribunal correctionnel de Paris en 1991. Le fait de refuser les services d’un avocat commis d’office en raison de sa couleur de peau constitue l’entrave ou la volonté d’entrave exigée par le texte légal.

Nous pouvons donc en déduire que les manifestations fréquentes de patients exigeant d’être soignés par un homme ou une femme eu égard à leur religion entrent dans le champ des articles 225-1 et 225-2 en ce qu’elles entravent ou tentent d’entraver une activité économique.

Le dossier pénal concernant un boulanger installé à Nice et d’origine maghrébine qui avait porté plainte parce que, selon lui, trois hommes tentaient d’imposer qu’il ne vende pas de gâteaux contenant de l’alcool et de sandwichs au jambon est très instructif car le tribunal, tout en condamnant les trois individus, n’avait pas retenu la discrimination. À la condition que le tribunal soit persuadé du caractère religieux des violences et de la violation de domicile (ce que nous ignorons), l’infraction de discrimination était caractérisée. Il n’y a, en effet, aucune distinction intellectuelle entre une discrimination à l’égard d’un non-musulman ou d’un musulman considéré comme un mauvais croyant.

Dans les deux cas, une personne subit une distinction fondée sur « leur appartenance ou leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée » (article 225-1 du Code pénal). La discrimination en droit pénal français semble limitée par la rédaction du texte en ce qu’elle ne vise principalement qu’une activité économique ou la fourniture de biens et de services.

Qu’en est-il des associations, des mouvements, des clubs sportifs pratiquant le communautarisme ou prônant la non-mixité par exemple, ou bien du refus de certains de serrer la main d’une femme ? Une réécriture du texte me semble indispensable pour embrasser toutes les situations possibles. Réécriture sur la sanction, également, car il n’existe pas de peine complémentaire d’interdiction du territoire et le droit de vote n’est pas affecté. Dans le cas des personnes morales, associations notamment, la dissolution n’est pas prévue par l’article 225-4 du Code pénal.

Je trouve dommage qu’une association de lutte contre les discriminations n’utilise pas ces outils juridiques pour lutter et informer le public de l’ampleur de ces phénomènes.

Me Richard Daudanne

Source : Boulevard Voltaire

 

Gilbert Collard : la torture en question

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« Lorsqu’on a la certitude que l’individu qu’on tient sait où est posée la bombe qui va tuer des innocents, il faut qu’il nous dise où elle est. » Tels sont les propos exacts tenus jeudi matin par Gilbert Collard, député Rassemblement Bleu Marine du Gard, chez Jean-Jacques Bourdin. Nul doute que, dans les jours qui viennent, ces propos seront amplifiés, déformés, exploités par le tribunal de la bonne conscience qui ne connaît pas de vacances judiciaires en notre pays.

Marianne, par exemple, n’a pas traîné (le même jour dès 9 h 55). Reprenant in extenso – reconnaissons-le -, les paroles de l’avocat, Marianne ponctue, entre deux citations, son compte rendu de commentaires qui amènent forcément le lecteur à en conclure que Collard est un abominable salaud : « Décidément, le FN semble avoir un problème refoulé avec la torture », « C’est à cet instant de l’échange que la parole se libère », « Gilbert Collard vient de flatter les bas instincts dans le sens du poil ». Et Marianne, le drapeau de la bonne conscience dans une main, le stylo dans l’autre, de balayer, du revers de sa troisième main, le cas évoqué par Gilbert Collard pour justifier l’emploi de la torture, « en cas de certitude absolue » : « Sauf, évidemment encore, que les choses ne se passent jamais comme cela… » Parce qu’ils en savent quelque chose, chez Marianne, que cela ne se passe et ne se passera jamais comme cela ?

Alors que fait-t-on ?

C’est la question que Gilbert Collard a posée à Jean-Jacques Bourdin, la posant ainsi à toutes les bonnes consciences qui ont le privilège de tenir le haut du pavé médiatique, à tous nos politiques, à notre société, mais aussi à chacun de nous. Jean-Jacques Bourdin n’a pas répondu, évidemment, presque aussi désarçonné que cette pauvrette d’El Khomri lorsqu’elle passa son premier examen du matin chez ce même Jean-Jacques Bourdin.

Que fait-on, pour protéger notre société, notre pays, nos concitoyens ? Faut-il arrêter les « opérations homo » qui ont pour but d’« éliminer » à l’étranger certaines personnes, notamment terroristes, opérations décidées au plus haut niveau de l’État, alors même que la peine de mort est abolie dans notre pays ?

Et le pilote larguant, du haut de ses vingt mille pieds, ses bombes qui vont vitrifier Dresde, tuer 25.000 hommes, femmes et enfants, pour que la guerre cesse plus vite ?

Et ce commando poignardant dans la nuit cette brave sentinelle bedonnante, en train de lire la lettre de sa femme ou de ses enfants, parce que la prise du pont permettra de gagner la bataille et d’épargner des centaines de vies amies ?

Et ce salaud que l’on a réussi à arrêter mais qui a enfermé un petit enfant au fond d’une cave, on ne sait où, et qui refuse de parler…

Cela ne se passe jamais comme cela, Marianne l’a dit. Alors, que fait-on ?

Sans doute faudrait-il lire, ou relire, le livre de Vladimir Volkoff, Le Tortionnaire, son dernier roman paru en 2006, dans lequel est racontée l’histoire d’un lieutenant intègre, animé de fortes convictions religieuses, qui se refuse à malmener un suspect, chef d’un réseau terroriste. À cause des scrupules de ce lieutenant, un attentat atroce est commis : femmes enceintes éventrées, infirmières violées, etc.

Et une fois que l’on a lu, que fait-on ? Pour ma part, je ne sais pas. Marianne est bienheureuse de le savoir.

Georges Michel

Source : Boulevard Voltaire

Salah Abdeslam à Fleury-Mérogis : la population carcérale divisée

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Salah Abdeslam est arrivé hier soir aux alentours de 19 h 30 en sa nouvelle demeure, Fleury-Mérogis. Les prisonniers de la plus grande maison d’arrêt du continent ont réservé un accueil étonnant à leur nouveau compagnon d’infortune. Celui qui était encore, il y a peu, l’homme le plus recherché d’Europe, a divisé la foule d’obédience « islamo-racaille » qui peuple nos prisons.

Si l’arrestation du terroriste islamiste s’était déroulée de façon spectaculaire, son incarcération en France ne l’a pas été moins. Escorté par une vingtaine de gardes, issus de la gendarmerie et de l’administration pénitentiaire, aidés d’un hélicoptère en stationnement bas, Salah Abdeslam ne pouvait pas passer inaperçu. Et ce, d’autant plus que son arrivée était diffusée en direct à la télévision. Brisant la monotonie du morne quotidien des taulards, l’exécutant des basses œuvres mortelles de l’État islamique aura pu ainsi mesurer sa popularité, toute relative, dans son milieu naturel.

Selon plusieurs témoins cités dans les médias nationaux, les partisans et les détracteurs du dixième homme ont fait jeu égal à l’applaudimètre. Les acclamations ne surprendront pas ceux qui connaissent l’opinion générale de la voyoucratie « nationale », souvent sympathisante de la cause terroriste, ou au moins indifférente. Les terroristes sont des vedettes dans de nombreux quartiers, pudiquement qualifiés de « populaires ».

On se souviendra, d’ailleurs, d’une chanson du groupe de rap lyonnais Zone 3 qui, reprenant parodiquement « La Marseillaise », lançait : « Si tu fermes pas ta gueule, on te la fait à la Merah. » Issus des mêmes quartiers, biberonnés à l’infra-culture et souvent dotés de curricula vitae criminels qui tiennent lieu de diplômes, les terroristes passent pour s’être purifiés par la pratique d’un islam, perçu, à tort ou à raison, comme celui des origines. Dans ces conditions, il n’est guère surprenant que Salah Abdeslam, un frère, soit élevé au rang de héros de la communauté.

Les lecteurs les plus ignorants auront probablement espéré, à la lecture de ce rapide exposé, que les détracteurs du terroriste soient les ultimes reliquats du patriotisme en ces lieux peu accueillants. Si vous étiez dans ce cas, sachez que vous vous trompiez. Il semblerait plutôt que les sifflets et les injures aient été le fait de la frange la plus radicale des détenus. Les islamistes de Fleury-Mérogis, nombreux et influents, semblent reprocher à Salah Abdeslam son attitude durant les attentats parisiens. Il est maintenant su de tous que Salah Abdeslam s’est enfui le soir du 13 novembre, ce qui lui est reproché par les islamistes emprisonnés qui le jugent coupable de trahison, ou de lâcheté.

Il est communément admis que les musulmans représentent entre 60 et 80 % de la population carcérale du pays. Parmi ces prisonniers, combien ressortiront demain commettre des méfaits de plus grande ampleur ? Combien se seront déterminés à basculer dans le terrorisme pour laver les péchés d’une vie précédente faite de crimes ? Combien viendront en aide au terrorisme, indirectement, via les trafics de toutes sortes, tant d’armes que de drogue ? Nos prisons sont des bombes à retardement.

Salah Abdeslam doit être gardé en vie dans cet univers hyper-violent. Son témoignage sera précieux pour comprendre les méthodes opérationnelles de l’État islamique en France et en Europe. Ne surestimons, cependant, pas l’intérêt du personnage, qui se situait au rang le plus bas de la hiérarchie interne de l’organisation. Sven Mary, avocat belge, a récemment déclaré que son client avait l’ « intelligence d’un cendrier vide ».

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire

 

Un élu du parti d'extrême droite suédois a été suspendu après avoir menacé de commettre un attentat-suicide contre une mosquée

Le parti d'extrême droite des Démocrates de Suède a annoncé la suspension d'un conseiller municipal accusé d'avoir menacé de commettre un attentat-suicide contre une mosquée.

La polémique est partie des révélations d'un site internet antiraciste, "Inte racist men..." ("Pas raciste mais..."), qui avait démontré que cet élu de la commune de Habo (sud), Lennart Karlsson, écrivait des commentaires violemment islamophobes sous pseudonyme.

"Je vais aller en personne à une mosquée avec une veste chargée", avait-il affirmé.

La radio publique SR a rapporté que mercredi soir, une réunion de la section régionale du parti dans le comté de Jönköping avait accepté, sur proposition de M. Karlsson, qu'il se retire provisoirement de ses fonctions. Son dossier est transmis aux instances nationales du parti.

Sans nier que le pseudonyme en question était le sien, Lennart  Karlsson s'est défendu en expliquant aux membres de son parti et au quotidien local, le Jönköpings-Posten, que son compte avait été "piraté".

Dans un entretien publié mardi par ce quotidien, il déclare par ailleurs qu'il croit à l'existence de races humaines différentes.

Lennart Karlsson n'a en revanche pas nié être l'auteur sous ce pseudonyme, UNObserver ("observateur de l'ONU"), d'un récit considéré par la presse locale comme complètement invraisemblable: il aurait, en tant que membre d'une organisation humanitaire mandatée par l'ONU, participé à une action en Syrie consistant à enfermer "des musulmans" à l'intérieur d'églises que ces derniers faisaient brûler.

Source : le nouvel obs

Pour De Villiers, Hollande veut "faire de la France un grand Kosovo islamique"

L'ancien candidat souverainiste à la présidentielle Philippe de Villiers accuse François Hollande de vouloir "faire de la France un grand Kosovo islamique" dans un entretien à l'hebdomadaire Valeurs Actuelles à paraître jeudi.

Interrogé sur les raisons pour lesquelles le président de la République et la gauche appellent à l'accueil "humaniste" des migrants, le président du Mouvement pour la France répond : "L'islamisation de la France, sous prétexte de multiculturalisme, n'est pas un lapsus. C'est le projet de sauvetage électoral (de François Hollande) et celui des bobos.

Ils veulent faire de la France un grand Kosovo islamique, sous clé américaine." "Le migrant remplace le prolétaire, que les socialistes vont abandonner à la mondialisation sauvage. Le peuple migrant va devenir le nouveau peuple élu", selon lui.

Il critique aussi Nicolas Sarkozy, Alain Juppé ou François Fillon, qui "incarnent la politique veule, détachée du peuple réel, de la haute mémoire, de la souveraineté, de la famille".

"Leur bilan parle pour eux. C'est un désastre. Ils ont coulé le pays. Ce sont des naufrageurs en cravate."

Source : Bfmtv

Agressions sexuelles à Cologne : un des principaux suspects arrêté en Suisse

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La justice allemande va pouvoir faire son travail. Un jeune homme de 19 ans, considéré comme l'un des «principaux auteurs» des violences sexuelles commises contre des femmes lors de la nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne (ouest) a été arrêté en Suisse, a indiqué jeudi la police allemande.

Le suspect a été interpellé mercredi en compagnie d'un autre homme de 24 ans à Kreuzlingen (canton de Thurgovie, nord de la Suisse), après un vol dans un centre commercial dans la ville allemande voisine de Constance (sud).

Le ressortissant marocain a accepté son extradition

Ils avaient été repérés peu avant midi par un vigile du centre commercial allemand qui les a suivis, avant qu'ils ne traversent à pied la frontière vers la Suisse. Le vigile a alors alerté les forces de l'ordre qui ont interpellé les deux suspects à Kreuzlingen.

Le plus jeune, âgé de 19 ans, faisait l'objet d'un mandat d'arrêt européen émis par le Parquet de Cologne, qui le soupçonne d'être l'un des agresseurs lors des violences commises à Cologne la nuit du Réveillon.

Selon l'Office fédéral de la justice de Berne, le jeune homme est un ressortissant marocain et a accepté d'être extradé vers l'Allemagne. En conséquence, l'extradition devrait se faire rapidement, mais la justice suisse n'a pas donné davantage d'informations.

La vague de violences sexuelles perpétrées le 31 décembre à Cologne et dans d'autres villes allemandes ont scandalisé l'Allemagne alors aux prises avec un afflux sans précédent de demandeurs d'asile (plus d'un million en 2015).

Trois condamnations jusqu'à présent

Le 11 avril, le premier procès pour une agression sexuelle s'est ouvert devant un tribunal de Düsseldorf (ouest) où comparaît un Marocain de 33 ans. Jusque là, les tribunaux n'avaient prononcé que trois condamnations pour des faits de vols.

Au total, rien qu'à Cologne, les enquêteurs ont recensé plus de 1500 délits, dont de très nombreuses agressions sexuelles mais aussi des viols. Ce soir-là, sur le parvis de la gare de Cologne, des femmes étaient devenues des proies sexuelles pour de jeunes migrants éméchés.

La plupart des 120 suspects identifiés sont originaires d'Algérie ou du Maroc. Certains sont arrivés récemment en Allemagne, d'autres sont présents depuis plusieurs années. En février, le chef de la police locale avait reconnu que la plupart des auteurs pourraient ne jamais être retrouvés. 

Suisse : un musée de l'islam inquiète des députés

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L'inauguration est prévue pour dans un mois (le 27 mai), mais le Musée des civilisations de l'islam (Mucivi) fait déjà polémique. Des députés du Grand Conseil neuchâtelois ont exprimé leur méfiance contre ce projet, son financement et son objectif officieux. Les investissements consentis pour l'ouverture sont uniquement privés, à hauteur de 3 à 5 millions de francs, auxquels s'ajoutent 22 millions pour un projet immobilier connexe. L'Union démocratique du centre (UDC) pose la question de l'origine de ces fonds, dont il a été dit qu'ils venaient de pays du Golfe, comme le Koweït, le Qatar ou l'Arabie saoudite. Autant d'Etats "connus pour leur grand sens de la tolérance religieuse", remarquent ironiquement les députés.

Dans leur interpellation au Grand conseil, ils ont demandé : "Le Conseil d'Etat compte-t-il vérifier l'origine de ces fonds ? Ces dons ont-ils été défiscalisés ?" Des interrogations auxquelles l'exécutif répondra dans une session ultérieure. Autre élément problématique, le projet immobilier. Ce dernier devrait compter des surfaces commerciales, des appartements, ainsi qu'une salle de prière et une piscine à horaires différenciés pour les hommes et les femmes. Une structure propice pour le "prosélytisme islamiste, en particulier avec les enfants", dénoncent-ils. Les créateurs se sont défendu, présentant leur musée comme un lieu "d'ouverture", pas censé professer l'islam, mais le raconter et le questionner.

Source : Valeurs actuelles

Des imams suisses pour éviter la radicalisation

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La Turquie est sous les feux de la critique parce qu’elle envoie et paie des imams en Suisse. Une filière helvétique de formation des imams réduirait-elle les risques de radicalisation des musulmans sous l’influence d’Etats étrangers? Entretien avec Serdar Kurnaz, directeur du Centre Islam et société de l’Université de Fribourg.

Serdar Kurnaz a des orgines turques, mais il est né et a grandi en Allemagne. Avant d’arriver en Suisse, il était imam et a étudié les sciences des religions et la pédagogie à l’Université de Francfort.

swissinfo.ch: Comment devient-on imam en Suisse?

S.K.: Il n’existe pas de formation en Suisse, du moins pas de programme reconnu par l’Etat. La plupart des personnes se rendent à l’étranger pour se former, ou alors ce sont des imams de l’étranger qui sont employés en Suisse.  

swissinfo.ch: Concrètement, cela signifie que tous les imams actifs en Suisse sont étrangers ou ont été formés à l’étranger?

S.K.: Oui, il n’y pas d’autres options. Parfois, il peut arriver que les jeunes suivent une sorte d’«apprentissage par la pratique», et qu’ils soient ensuite reconnus comme imam par une association. Ce sont toutefois des cas très rares.

swissinfo.ch: La voie à suivre pour devenir imam en Suisse est donc très informelle?

S.K.: Dans ce cas, oui. Toutefois, cela dépend aussi des associations. Certaines ont aussi des liens avec le gouvernement suisse. Par exemple, le Diyanet (le Ministère turc des Affaires religieuses, ndlr) a conclu un accord avec la Suisse pour que des imams turcs puissent venir exercer. Ils doivent répondre à certaines conditions, par exemple en ce qui concerne la connaissance de la langue. Le Diyanet est une institution étatique de la Turquie. Il possède des succursales à l’étranger, comme la fondation Diyanet en Suisse. Les mosquées de la fondation s’engagent à employer les imams payés par le Diyanet. Cela se fait en accord avec la Confédération et les autorités cantonales.

swissinfo.ch: La majorité des imams actifs en Suisse est donc formée en Turquie?

S.K.: Absolument pas. Il y a aussi des imams qui viennent d’Albanie, du Kosovo, de Macédoine, d’Arabie saoudite, de Tunisie ou du Maroc. Cela dépend de la composition ethnique de la communauté ou de l’association. La langue joue aussi un rôle. Par exemple, un imam prêchera en français et en arabe à la mosquée Diyanet de Fribourg. Les mosquées ont différentes manières de recruter leurs imams.

swissinfo.ch: Le lieu où un imam a été formé est-il vraiment important?

S.K.: Pas d’un point de vue théologique, mais il ne peut pas faire abstraction de l’empreinte culturelle de sa communauté de fidèles. Un imam arabe aura beaucoup plus de difficultés à évoluer dans une mosquée turque que dans une mosquée tunisienne. Il y a aussi un problème de langue: s’il parle uniquement arabe et pas allemand ou turc, il sera confronté à une barrière linguistique en Suisse alémanique. Ainsi, la plupart des communautés optent pour un imam qui vient d’un environnement similaire à celui des fidèles. La prière et le contenu du sermon sont toutefois souvent les mêmes.

swissinfo.ch: N’est-il pas problématique que des imams soient formés ou financés par d’autres pays?

S.K.: A certains égards, oui. Dans de nombreux cas, les imams venus de l'étranger ont de grandes difficultés à s’adapter à la vie suisse. Ils ont du mal à comprendre comment les musulmans vivent dans notre pays et quels sont leurs problèmes. Il peut leur arriver de parler de choses que les gens ne comprennent pas, notamment lorsqu’ils abordent des thèmes qui concernent les musulmans turcs ou tunisiens mais qui ne touchent pas les musulmans d’ici. C’est particulièrement problématique pour les jeunes qui sont encore plus éloignés du contexte de leur pays d’origine. Ainsi, il serait hautement souhaitable de disposer de possibilités de formation en Suisse. Evidemment, il reste encore beaucoup de points à clarifier, notamment la question de savoir qui met en place la formation et qui la finance.

Je crois, cependant, que le problème concerne moins les soi-disant prédicateurs haineux. Ce sont plutôt des cas isolés. De plus, la radicalisation a peu avoir avec le fait que des formations soient financées par des fonds étrangers. Dans la plupart des cas, il s’agit de fondations qui investissent de l’argent mais qui ne s’occupent pas du contenu du prêche.

swissinfo.ch: Quels efforts ont-ils été entrepris en Suisse pour la formation des imams et pourquoi ont-ils échoué?

S.K.: Il y a eu des discussions pour former des imams dans les universités. A ce propos, notre centre a aussi été évoqué. Nous ne formons toutefois pas d’imams, nous proposons des formations continues, et notre public cible comprend bien sûr des imams.

En Suisse, les imams s’occupent aussi d’assistance spirituelle. Une tâche qui n’est pas comprise dans les programmes de formation des pays arabes ou de la Turquie. Les imams pourraient approfondir cet aspect dans le cadre universitaire. Cependant, l’Université est à mon avis le mauvais endroit pour former les imams. Les associations sont mieux adaptées. Chez les chrétiens non plus, la formation ne se déroule pas uniquement à l’Université. 

swissinfo.ch: N’est-il pas problématique que des imams soient formés ou financés par d’autres pays?

S.K.: A certains égards, oui. Dans de nombreux cas, les imams venus de l'étranger ont de grandes difficultés à s’adapter à la vie suisse. Ils ont du mal à comprendre comment les musulmans vivent dans notre pays et quels sont leurs problèmes. Il peut leur arriver de parler de choses que les gens ne comprennent pas, notamment lorsqu’ils abordent des thèmes qui concernent les musulmans turcs ou tunisiens mais qui ne touchent pas les musulmans d’ici. C’est particulièrement problématique pour les jeunes qui sont encore plus éloignés du contexte de leur pays d’origine. Ainsi, il serait hautement souhaitable de disposer de possibilités de formation en Suisse. Evidemment, il reste encore beaucoup de points à clarifier, notamment la question de savoir qui met en place la formation et qui la finance.

Je crois, cependant, que le problème concerne moins les soi-disant prédicateurs haineux. Ce sont plutôt des cas isolés. De plus, la radicalisation a peu avoir avec le fait que des formations soient financées par des fonds étrangers. Dans la plupart des cas, il s’agit de fondations qui investissent de l’argent mais qui ne s’occupent pas du contenu du prêche.

swissinfo.ch: Quels efforts ont-ils été entrepris en Suisse pour la formation des imams et pourquoi ont-ils échoué?

S.K.: Il y a eu des discussions pour former des imams dans les universités. A ce propos, notre centre a aussi été évoqué. Nous ne formons toutefois pas d’imams, nous proposons des formations continues, et notre public cible comprend bien sûr des imams.

En Suisse, les imams s’occupent aussi d’assistance spirituelle. Une tâche qui n’est pas comprise dans les programmes de formation des pays arabes ou de la Turquie. Les imams pourraient approfondir cet aspect dans le cadre universitaire. Cependant, l’Université est à mon avis le mauvais endroit pour former les imams. Les associations sont mieux adaptées. Chez les chrétiens non plus, la formation ne se déroule pas uniquement à l’Université.

swissinfo.ch: Quelle est la différence entre un imam et un prêtre catholique ou un pasteur protestant? Quelles sont ses tâches?

S.K.: Il y a plusieurs similitudes. L’imam a des devoirs pastoraux, dirige la prière et est la personne de référence pour toutes les questions religieuses. En Europe en particulier, l’imam est un personnage qui assume de nombreuses fonctions. J’ai parfois l’impression qu’il est considéré comme un Supermann. Parfois, il est psychologue ou théologien. Il doit parfois jouer les savants ou être un organisateur, notamment de pèlerinages. Le rôle des imams en Suisse doit être redéfini. Les imams ne peuvent pas continuer à être surchargés de la sorte.

swissinfo.ch: Y a-t-il des voix qui s’élèvent contre la formation des imams en Suisse?

S.K.: Oui, il y a eu beaucoup de critiques à propos de la formation d’imams en Suisse. L’Union démocratique du centre (UDC, droite conservatrice) a utilisé cela pour protester contre notre centre, même si nous ne formons pas d’imam. Je ne comprends pas ce scepticisme. La formation des imams en Suisse ou en Allemagne pourrait empêcher la radicalisation et rendre le financement plus transparent. Les imams pourraient étudier en Allemagne et suivre des formations continues en Suisse. En outre, il est du devoir des associations d’approfondir la formation pratique de leurs imams. Ce serait une contribution à la lutte contre la radicalisation et la coexistence constructive. 

(Traduction de l'allemand: Katy Romy)

Sibilla Bondolfi

Source : Swissinfo

Les islamistes se félicitent de la proposition de Christian Estrosi pour une Grande Mosquée à Nice

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Rappel :

LE CONSEIL MUNICIPAL “EXTRAORDINAIRE” ACCOUCHE D’UNE SECONDE GRANDE MOSQUÉE A NICE OUEST !
(communiqué du 25/04/2016)

« Nous proposerons d’ici à la fin de la semaine un autre projet pour l’implantation d’une mosquée à l’ouest de la ville (…) Il s’agira d’un complexe beaucoup plus développé qui permettra de limiter aussi les abattages clandestins. » a donc annoncé Christian Estrosi.

Au-delà des gesticulations politico-médiatiques de cette matinée, voici la principale nouvelle qu’il faudra retenir de ce Conseil municipal « extraordinaire » : après avoir encouragé le projet de Grande mosquée saoudienne de Nice Ouest et après que sa municipalité en ait autorisé les travaux, Christian Estrosi entend désormais s’y opposer… en favorisant une seconde Grande mosquée ! Pilotée par ses grands amis de l’UOIF peut-être ? Comme c’est déjà le cas de la mosquée de Nice centre, hébergée dans des locaux municipaux, et de celle de Nice Est, hébergée dans des locaux de l’office HLM de la métropole. Son annonce laisse aussi entendre que le lieu, « beaucoup plus développé », pourrait même être agrémenté d’un abattoir halal.

Ainsi, au final, et après toute cette comédie, c’est donc bien d’une seconde Grande mosquée que risquent d’hériter les habitants des quartiers Ouest de Nice. Une seconde Grande mosquée dont tout laisse à croire qu’on y professera la même dangereuse doctrine politico-religieuse.

Les Niçois peuvent compter sur nous pour continuer à combattre sans relâche tant la Grande mosquée à propulsion saoudienne que celle à propulsion municipale !

Marie-Christine Arnautu
Vice-présidente du Front National
Député français au Parlement européen
Conseillère municipale et métropolitaine de Nice

Philippe Vardon
Conseiller régional de PACA

Benoît Loeuillet
Conseiller régional de PACA
Responsable FN de la ville de Nice

Source : islamisation.fr

Dossier de la mosquée de la Plaine du Var : le FN rentre en bataille

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Le projet d'implantation d'un lieu de prière pour le culte musulman dans l'ouest de Nice n'a pas fini de faire parler de lui. Après le Conseil Municipal de lundi (auquel l'élue Madame Arnautu n'avait pas participé) et la conférence de l'association En Nour porteuse du projet auquel le maire de Nice s'oppose, c'est au tour du FN de s'exprimer d'un ton ferme et sans ambiguïté.

Ce sont Marie-Christine Arnautu, Conseillère municipale et métropolitaine de Nice ; Philippe Vardon, Benoît Loeuillet, Conseillers régionaux de PACA qui ont réagi avec véhémence en reprenant les déclarations du Maire de Nice :

"Nous proposerons d’ici à la fin de la semaine un autre projet pour l’implantation d’une mosquée à l’ouest de la ville, sur un terrain adapté, avec des financements français et qui représentera tous les courants de la religion musulmane (...) Il s’agira d’un complexe beaucoup plus développé qui permettra de limiter aussi les abattages clandestins".

Les élus frontistes mettent le doit dans la plaie : "Ainsi, au final, et après toute cette comédie, c’est donc bien d’une seconde Grande mosquée que risquent d’hériter les habitants des quartiers Ouest de Nice. Les Niçois peuvent compter sur nous pour continuer à combattre sans relâche tant la Grande mosquée à propulsion saoudienne que celle à propulsion municipale !

Philippe Vardon va encore plus loi et lance un gant de défi : "Je ne doute pas qu’un homme si courageux et si vertueux que Christian Estrosi, n’ayant rien à craindre d’un lâche opposant* et de ses arguments fallacieux, acceptera donc de débattre face à moi sur ce sujet qui préoccupe désormais tous les Niçois".

* au moment où Olivier Bettati et Benoît Kandel allaient quitter l’hémicycle, le Maire de Nice les qualifia de "lâches" .

Source : Nice premium

Migrants: l'Italie répond à l'Autriche

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L’Italie et l’Autriche, bien que frontaliers, ne sont pas sur la même longueur d’ondes en matière d’immigration et de contrôles. La fermeture du col du Brenner est notamment en jeu.

64% des français font le lien entre immigration et criminalité

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Un sondage Ifop (mené du 3 au 5 février sur un échantillon représentatif de 1499 personnes) révèle que les Français considèrent les migrants comme une « importante source de criminalité ». À plus de 64 % ils sont convaincus que la présence de migrants d’Afrique et du Moyen-Orient sur leur territoire est une des causes de l’importante criminalité qui sévit en France. Ils ne sont que 28 % à déclarer penser le contraire.

Ce sondage est à relier avec celui dévoilé le 5 mars dernier dans lequel on apprenait que 59 % des Français étaient opposés au plan de l’Union européenne de saupoudrage des envahisseurs dans tous les États européens en général et à leur accueil en France en particulier. 61 % des Français jugeaient déjà que la France « compte beaucoup d’étrangers ou de personnes d’origine étrangère et en accueillir de supplémentaires n’est pas possible ».

Donc selon le sondage, 64% des français interrogés associent l’invasion avec le développement de la criminalité en France; 8% n’ont été capable de répondre à la question, et 28% des sondés ne sont toujours pas conscients du rapport entre la hausse permanente de la criminalité en France avec l’invasion extra-européenne que nous subissons.

Il est inconcevable qu’en 2016, il soit possible que 8% d’un échantillon de 1499 personnes interrogées puissent ne pas avoir d’avis sur une question dont la réponse est démontrée tous les jours, et que 28% nient sérieusement l’évidence. C’est de l’ethno-masochisme.

Nous devons reconquérir tous ces esprits malades et endormis.

Pierre Olivier

Source : Jeune Nation

L'Autriche crée un "état d'urgence" migratoire sur fond de poussée d'extrême droite

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Le parlement autrichien a adopté mercredi une loi qui prévoit la possibilité de décréter un "état d'urgence" migratoire supprimant quasiment le droit d'asile, sur fond de montée de l'extrême droite dans ce petit pays qui a accueilli 90.000 réfugiés en 2015.

Le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a immédiatement condamné le texte, soulignant notamment que "les demandeurs d'asile, même venant de région en guerre, n'auront plus la possibilité de bénéficier de l'asile en Autriche" si l'état d'urgence est proclamé.

Elaboré depuis plusieurs mois et décrié par des ONG et une partie de l?opposition, cette loi, l'une des plus restrictives d'Europe qui n'a d'équivalent qu'en Hongrie, permettra dans certaines circonstances de bloquer les migrants aux frontières sans même leur accorder la possibilité de formuler une demande d'asile.

Sous ce régime, mis en oeuvre si les services de l'Etat sont jugés "dépassés", tous les demandeurs d'asile, y compris les Syriens et les Irakiens, seront refoulés aux frontières, à moins de prouver qu'ils sont persécutés par le pays d'où ils arrivent, par exemple l'Italie.

La nouvelle loi, adopté par 98 voix contre 67, limite aussi à trois ans l'octroi initial du droit d'asile, une mesure déjà en vigueur dans d'autres pays européens comme l'Allemagne. Elle restreint le regroupement familial pour les bénéficiaires de la protection subsidiaire, un statut moins favorable que l'asile et qui concerne principalement des Afghans.

"Nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde", a expliqué le nouveau ministre de l'Intérieur Wolfgang Sobotka, assurant que le gouvernement n'agissait "pas par plaisir, mais parce que d'autres pays ne font pas leur travail" en matière de contrôles des migrants.

Située au croisement des deux principales routes migratoires en Europe - via les Balkans et via l'Italie - l'Autriche a vu transiter plusieurs centaines de milliers de réfugiés en 2015. Elle en a accueilli 90.000, soit plus du 1% de sa population, dépassée seulement par la Suède au sein de l'UE.

Pour 2016, Vienne s'est fixé un plafond de 37.500 demandeurs d'asile supplémentaires, assurant que ses capacités d'intégration arrivent à saturation. Quelque 18.000 demandes ont été enregistrées depuis le début de l'année.

Saluée pour sa générosité au plus fort de la crise, à l'automne, la grande coalition gouvernementale du chancelier social-démocrate Werner Faymann et du vice-chancelier conservateur Reinhold Mitterlehner a, depuis, fortement durci sa politique, dans un contexte de montée du parti d'extrême droite FPÖ.

Créant un véritable "séisme" dans le pays, le candidat FPÖ Norbert Hofer a recueilli 35% des voix au premier tour de la présidentielle dimanche. Et les deux partis au pouvoir ont été éliminés du second tour au profit d'un écologiste.

- 'Entre de mauvaises mains' -

Dans ce contexte, la création d'un "état d'urgence" forge "des outils extrêmement tranchants, qui risquent de tomber un jour entre de mauvaises mains", s'est alarmé le petit parti libéral Neos, en référence à la montée du FPÖ, donné favori aux prochaines échéances électorales.

La patronne des Verts, Eva Glawischnig, a dénoncé mardi "une suppression de facto du droit d'asile" et la conférence épiscopale a dénoncé une "atteinte inacceptable au droit fondamental qu'est le droit d'asile".

Face à un début de bronca au sein même d'une partie des élus sociaux-démocrates, dont quatre ont voté contre le texte, le gouvernement a accepté de limiter à deux ans au maximum la mise en oeuvre de cette disposition.

L'Autriche a réaffirmé mercredi sa volonté de réintroduire des contrôles fin mai à sa frontière italienne, évoquant le risque d'un afflux de migrants via l'Italie. Elle envisage d'ériger une clôture au col du Brenner, l'un des principaux axes de transit nord-sud à travers les Alpes.

Un projet jugé injustifié et illégal par le chef de la diplomatie italienne, Paolo Gentiloni, au regard du droit européen, dans une interview au journal Die Presse mercredi, alors que, selon le HCR, un peu plus de 26.000 migrants sont arrivés en Italie depuis le début de l'année.

Vienne a annoncé mardi une rallonge de 1,3 milliard d'euros pour l'armée et de 1,1 milliard pour la police, notamment pour la protection des frontières, promettant 500 millions supplémentaires pour l'intégration.

En Autriche, le flux quotidien de migrants est tombé à 150 par jour, selon le ministère de l'Intérieur, après la fermeture de la route des Balkans et la mise en oeuvre de l'accord entre l'UE-Turquie en mars.

 
Philippe Schwab