Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 19 décembre 2017

Une manifestation contre l’esclavagisme au cri de « BHL assassin »

Passé tout à fait inaperçu, un rassemblement avait eu lieu l’après-midi du samedi 25 novembre, à l’appel du Comité Révolutionnaire International (CRI), devant l’ambassade d’Italie à Paris, pour dénoncer le rôle de l’Italie dans la chute de Kadhafi, cause du retour de l’esclavagisme en Libye. Les manifestants ont notamment scandé « BHL assassin ».

Les militants du CRI se sont ensuite rendus au pied de la Tour Eiffel pour appeler au retour du régime de la Jamahariya en Libye, seule garantie du retour à la paix en Afrique et au Moyen-Orient et de l’arrêt du terrorisme en Occident, et rempart contre les migrations incontrôlées vers l’Europe-proie.

Source et Video

Maroc : une opération de police contre un camp de clandestins tourne à l’émeute

La tentative de la police marocaine de disperser un camp illégal de clandestins a déclenché un véritable chaos dans la ville littorale de Casablanca. Jets de projectiles et autres affrontements violents ont blessé plusieurs personnes :

Source et Video

Le vrai visage de Nadia Daam

Nicolas Faure dresse le portrait de Nadia Daam, journaliste pour Europe 1 et Arte. Elle est connue pour s’être confrontée au forum JeuxVidéo.com, et affiche des thèses immigrationnistes bourrées de contradictions. Dans les faits, elle relève plus de la militante à qui on a confié un micro et un clavier que du journalisme :

Source et Video

M. Blanquer se couche à son tour devant le Conseil d’État – et le voile islamique

Fort du soutien populaire qu’il recueille par ses options de bon sens en faveur d’un retour à des apprentissages efficaces des fondamentaux, M. Blanquer, après avoir lancé des « unités laïcité » qui ne trompent personne, vient s’aventurer sur le terrain plus concret de l’intrusion des signes islamiques à l’école.


Depuis l’affaire du voile de Creil en 1989, les différents ministres de l’Éducation nationale, derrière des proclamations de fermeté, ont tous cédé à ce prosélytisme qui n’a cessé de s’amplifier. Et la Justice française était là pour permettre aux signes musulmans de pénétrer dans l’enceinte des établissements, avec des arrêts du Conseil d’État, tous plus muslim-friendly les uns que les autres. Tout comme son « étude » de 2013 sur les accompagnateurs de sorties scolaires qui, n’étant pas fonctionnaires, n’étaient pas tenus à l’obligation de neutralité religieuse !
Précisant sa vision du problème dimanche, au « Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI« , M. Blanquer, que l’on aurait pu croire plus combatif que ses prédécesseurs, s’est en fait montré très conciliant, apportant la caution du « en même temps » macronien à toutes leurs démissions irresponsables :
« Mon approche personnelle, c’est que toute personne qui accompagne les élèves est en situation d’être ce qu’on appelle un collaborateur bénévole du service public […] qui doit se conformer à un certain nombre de devoirs. C’est ma position.
– Donc pas de voile pour les accompagnatrices, selon vous ?
– Normalement non. Maintenant, je respecte le droit, bien entendu, et il y a un état de la jurisprudence qui doit être consacrée.
Belle réponse sur laquelle on pourra méditer longtemps. M. Blanquer a inventé en direct le syllogisme de la soumission :
L’intrusion de l’islam est anormale.
Mais le droit l’autorise.
Or, je respecte le droit.
Donc je me couche devant l’entrée de l’islam dans les établissements scolaires.

L’Histoire retiendra que c’est un agrégé de droit public qui l’a formulé ou « consacré », pour reprendre son mot qui en dit si long. Une consécration de la soumission qui a, au moins, le mérite de la clarté : il ne faudra pas compter sur M. Blanquer pour changer ces lois qui « consacrent » le voile islamique à l’école.
Après la longue liste des ministres de l’Éducation nationale depuis M. Jospin en 1989, après le Conseil d’État, M. Blanquer est venu apporter, avec son syllogisme, sa pierre à l’édifice de la démission de l’État devant les exigences islamiques à l’école.

 Frédéric Sirgant

Source 

Ces si chères associations pro-migrants qui claquent la porte de Beauvau…

Pompe funèbre aidant, l’information est passée au second plan : vendredi dernier, les associations en pointe dans l’accueil des migrants (Médecins du monde, CIMADE, Emmaüs, entre autres) ont claqué la porte du ministère de l’Intérieur alors qu’elles étaient conviées à une réunion par Gérard Collomb. Ce dernier voulait leur expliquer comment le gouvernement comptait recenser les migrants dans les centres d’hébergement d’urgence, confiés à la gestion de ces associations, notamment en envoyant des « équipes mobiles ».


Ce recensement, aux yeux des associations, franchirait « trois lignes rouges » : l’accueil inconditionnel, la violation de la loi « Informatique et Libertés » et les éventuelles interventions de la police dans les centres. De son côté, le gouvernement veut savoir qui est hébergé dans ces centres afin de libérer de la place pour les sans-abri et de réorienter ceux qui relèvent d’autres structures, notamment les sans-papiers. Évidemment, les associations craignent que cette démarche s’inscrive dans une logique de retour au pays, pour ceux qui ne peuvent prétendre au droit d’asile, comme Emmanuel Macron l’a annoncé récemment.
Certes, les associations, qui ne veulent sans doute pas se fâcher avec Emmanuel Macron, n’ont pas usé de l’« éthique de la comparaison », pour reprendre les propos récents de la sénatrice EELV Esther Benbassa, qui osait comparer la situation des migrants dans les Alpes-Maritimes à celle des juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Mais les mots « tri », « triage », « étiquetage » ont été employés. Car dans ce pays, où l’on vous trie, étiquette à longueur de journée, et pour un rien, du berceau au tombeau – informatique aidant -, un personnage devrait passer sous les radars de contrôle de la République : le migrant. On connaît déjà les zones de non-droit sur le territoire de la République, pour ne pas dire les zones de non-République. Les associations, qui font de l’accueil des migrants leur « fonds de commerce », ont-elle alors la prétention d’ériger leurs centres en zones où la République n’aurait pas son mot à dire ? Louis Gallois (l’ancien PDG d’EADS), président de la Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale, qui a dû se prendre pendant cinq minutes pour Jean Moulin, a déclaré : « On ne donnera pas le numéro de la chambre » et Emmaüs France a tweeté : « L’accueil inconditionnel est non négociable ! »
 Non négociable ? Une question me vient alors à l’esprit : les subventions données par l’État, ainsi que par les collectivités territoriales (régions, départements, communes) à ces associations sont-elles aussi non négociables ? Ainsi, la CIMADE (Comité inter mouvements auprès des évacués) déclare, dans son rapport de gestion pour l’exercice 2016, plus de 3,7 millions d’euros de subventions. Concernant Emmaüs, Contribuables associés nous révèle que cette respectable association a perçu, toujours en 2016, 43 millions d’euros. Quant à Médecins du monde, son rapport financier pour 2016 déclare plus de 43 millions d’euros de subventions publiques. Un montant en augmentation de 4,1 millions d’euros par rapport à 2015, soit une hausse de 10 %, et ce, « en raison du développement de nos missions sociales et notamment des missions Migrants », précise ce rapport financier.
Tout ceci est fort bien. Mais cela ne donne-t-il pas un peu le droit à l’État de regarder concrètement ce que font ces associations avec l’argent public, notre argent ?
Le très patelin M. Collomb devrait rappeler à ces associations, qui se drapent souvent dans le manteau des bons sentiments, que l’État régalien ne se réduit pas à un État qui régale et que leur action relève quelque part d’une délégation de service public. Quand on vit en grande partie sous perfusion de l’argent public, on a au moins la décence de ne pas claquer la porte à celui qui représente la puissance publique.

 Georges Michel

Source 

Jo le Pheno condamné pour son clip anti-flics : « C’est accablant, quand même ! »

 

 
Jo le Phéno : le surnom aurait mieux convenu au défunt Johnny Hallyday qu’à Jois Ndjibu. Lequel n’a ni le talent de « l’idole des jeunes », ni son audace : quand Johnny avait été l’un des pionniers du rock en France, Jo suit sans originalité la mode du rap, qui sévit chez nous depuis une bonne vingtaine d’années.

Son audace à lui se limite à un clip intitulé « Bavure ». Un clip violemment « anti-flics », qu’il avait retiré de la Toile après une première condamnation en 2016 et qu’il a remis sur Facebook en février 2017. Il vient, pour cette récidive, d’écoper de deux amendes de 1.000 euros chacune, jugement qu’il qualifie « d’accablant ».
Le jeune rappeur, aujourd’hui âgé de vingt-trois ans, expliquait alors avoir été ému par « une accumulation de violences policières ». Évoquant des « contrôles de police musclés » auxquels, selon Les Inrockuptibles du 7 avril dernier, il aurait assisté. Sans se demander si ces policiers avaient eu d’autre choix que de montrer les muscles. Citant Lamine Dieng, un « grand » de son quartier mort en 2007 dans un fourgon de police, et, bien sûr, Adama Traoré. De clip dénonçant les innombrables violences commises à l’encontre de policiers ou le double meurtre de Magnanville, point. Le jeune homme a manifestement l’indignation sélective. Comme tant d’autres.
La défense présentée en 2016 par son avocat, Me Saïd Harir, est éloquente : « Jo n’est pas un méchant. C’est juste un jeune qui essaie de percer. » Et aujourd’hui, pour percer, il faut chanter la haine du flic. La chose, certes, n’est pas nouvelle. Brassens, en son temps, criait déjà « Mort aux vaches ! » dans sa fameuse « Hécatombe ».
 Mais il y avait chez le Sétois, tel celui de « L’Épave » , qui donne sa pèlerine au loqueteux transi, des flics sympathiques. Fussent-ils « bien singuliers ». Il y avait aussi, dans l’évocation des « mégères gendarmicides » occupées à « rosser les cognes », une vraie poésie : « La plus grasse de ces femelles,/Ouvrant son corsag’ dilaté,/Matraque à grands coups de mamelles/Ceux qui passent à sa porté’. » Une verve gaillarde, à mille lieues du « J’pisse sur la justice et sur la mère du commissaire » du rappeur, écœurant de vulgarité.
Il y avait, surtout, beaucoup d’humour. La violence des mots pouvait être extrême (« Moi, j’bichais car je les adore/Sous la forme de maccahbé’s »), elle était rachetée par l’invraisemblance comique de la scène. Le tribunal qui a condamné Jo vendredi dernier pointe justement l’absence de « distanciation fictionnelle » du clip. Le jeune rappeur nie que chanter « les condés, c’est des petits cons qui méritent de se faire plomber », « sans hésiter faut les fumer » soit une incitation à la violence, une « provocation non suivie d’effet au crime et [une] injure ». Le pire est qu’il est peut-être sincère. Peut-être s’imagine-t-il aussi qu’on peut tout dire et qu’au fond, rien n’a d’importance. À moins que les drogues qui lui ont valu une mise en garde à vue n’aient altéré ses fonctions cérébrales au point qu’il ne comprenne même plus la signification des trois misérables mots dont il dispose pour s’exprimer.
« Hécatombe » était une espièglerie rabelaisienne de mauvais garçon. La bêtise hargneuse de « Bavure » est le témoin et l’aliment de la haine que voue la racaille à ceux qui tentent de l’empêcher de nuire. Et Jo le reflet d’une jeunesse illettrée qui a perdu, avec le sens des mots, celui des réalités.
Un phénomène, Jo le Pheno ? Plutôt, hélas, le pur produit de son époque, de notre époque.

 Christine Célérier

Source 

Funérailles de Johnny Hallyday : Alain Finkielkraut accusé (encore une fois) d’avoir dérapé

Les funérailles de Johnny ressemblaient à une chanson… d’Aznavour : « Ils sont venus, ils sont tous là… », un million de personnes dans la rue, 15 millions devant leur télévision.

Ils sont venus, ils sont tous là… même les plus improbables : saint Paul, mère Teresa, saint Ignace de Loyola, cités ou chantés par des starlettes, dont à première vue on serait tenté de dire qu’ils ne sont pas le livre de chevet… mais celles-ci y ont mis beaucoup de bonne volonté. 

Ils sont venus, ils sont tous là, même les politiques en costume sombre à mille lieues de la variété yéyé ont voulu se déplacer. Par amitié, ou par intérêt, cela ne nous regarde pas.
Ils sont venus, ils sont tous là, même la laïcité qui n’a pas pu s’empêcher de ramener sa fraise et sa police du goupillon, par la voix de Jean-Luc Mélenchon, éternel schtroumpf Grognon, et ses compagnons, pires redresseurs de tort que Mère-Marie-de-la-Consolation-et-autres-pieuses-rimes-en-tion, dans les années 50, quand elle épiait qui n’avait pas communié ou avait mal fait sa génuflexion : quôa ? Comment ça ! Il s’en est fallu de « deux doigts », comme le rapporte « Le Lab » d’Europe 1, qu’Emmanuel Macron esquisse un signe de croix ! Quant à Valérie Pécresse, enfer et damnation, elle a succombé à la tentation.
Mais eau bénite ou pas, frère Jean-Luc – est-ce le patronage de deux évangélistes qui explique son verbe haut ? – ne décolère pas. La participation du président de la République à « une messe dans l’église de la Madeleine, monument religieux contre-républicain, où la prostituée implore le pardon du Christ » est, en soi, un motif de désolation. On remarquera que, comme dans l’Hémicycle, il dispense au passage une petite leçon de caté. À se demander, parfois, s’il n’est pas cul béni infiltré chez FI.
On ne sait trop ce qu’il aurait préconisé ? Que l’on convainque le défunt, allongé dans sa bière, de choisir un lieu plus laïquement correct, ou que l’on s’asseye sur ses dernières volontés ? 
 Il est vrai qu’il est venu, ils sont tous là, même le hasard – « Dieu qui se promène incognito », selon Einstein -, et il n’a pas manqué d’humour en faisant coïncider cette « grand-messe », comme ils disent, « cette communion populaire », comme l’a décrite Philippe Labro, avec le jour anniversaire de la loi de 1905, que la République a donc fêté entassée dans une église, autour d’un crucifix. Merci, Johnny !
Et, justement, puisqu’on en parle, ils sont venus, ils sont tous là, y compris le petit Jésus sous lequel, dans son cercueil – et dans sa tombe à Saint-Barth -, le chanteur a voulu reposer et auquel il a cédé le pas pour rentrer dans l’église, montrant à ses fidèles, la précision n’étant pas superflue, que s’il y avait un Dieu, ce jour-là, ce n’était pas lui, Johnny.
Il sont venus, ils sont tous là, sauf, d’après, Alain Finkielkraut (RCJ), les « non-souchiens », qui « brillaient par leur absence » : c’est « le petit peuple des petits Blancs [qui] est descendu dans la rue pour dire adieu à Johnny ».
En soi, rien d’étonnant : Jean-Philippe Smet – dit Johnny – n’en était-il pas lui-même ? Et ses premiers fans historiques – ceux qui ont transmis le virus à leurs enfants – ne connaissaient pas, dans les années 60, la diversité. Le jour des obsèques de Charles Aznavour – encore lui -, commettra-t-on un crime si l’on remarque que nombre de ses inconditionnels sont d’origine arménienne ?
Ce n’est qu’un fait. Formulé en termes plutôt péjoratifs. Et auquel, du reste, adhère Laurent Joffrin lui-même : « C’est vrai que les banlieues n’étaient pas là lors de l’hommage à Johnny. »
Mais constater est déjà suspect. Faites donner la cavalerie, sonner les cuivres, lâcher les chiens. La semaine passée a été celle de l’union sacrée autour des défunts, c’est déjà terminé. Ils sont revenus, ils sont tous là. Toujours aussi zinzins.

 Gabrielle Cluzel

Source 

Alain Finkielkraut condamné par le buzz

 

 

Ce qu'il a vraiment dit, ce que "Les Inrocks" en disent

Bastien Gouly


Depuis hier, Alain Finkielkraut est victime d’une bronca médiatique pour une phrase sortie de son contexte. Mise au point.


On appelle ça un buzz. Cette information ou rumeur qui, selon le Larousse, a un « retentissement médiatique, notamment autour de ce qui est perçu comme étant à la pointe de la mode (événement, spectacle, personnalité, etc.) ».

Tout écouter pour mieux juger

Le dernier buzz en date s’attaque donc à un « dérapage », celui du philosophe Alain Finkielkraut. L’une de ses phrases fait désormais le tour de la France, de Belgique, peut-être même d’Europe. Se questionnant sur l’hommage massif rendu à Johnny, le coupable Alain Finkielkraut lâche au micro de RCJ : « Le petit peuple blanc est descendu dans la rue, les non-souchiens brillaient par leur absence ». Tollé général sur Internet.

 Je dois être honnête. Comme beaucoup, je me suis dit – trop – rapidement : « Comment cet intellectuel est-il tombé si bas ? » J’étais même gêné. Effectivement, si jusqu’à présent je concédais volontiers ne pas partager l’ensemble des idées d’Alain Finkielkraut, je défendais en permanence sa parole intellectuelle. Je fais partie de ceux qui regrettent que notre société de divertissement manque cruellement de raisonnement profond et de débat qualitatif.
En tant que journaliste, j’ai tout de même choisi de me faire ma propre idée de cette petite phrase, qui me paraissait tout droit sortie d’un propos du Parti des indigènes de la République (sa porte-parole Houria Bouteldja évoquant les « souchiens »):


J’ai donc écouté son intervention en intégralité.

Les Inrocks dégainent

Après cela, on appréhende mieux la furie des réseaux poussant l’individu à des instincts primaires de réflexe, à commenter sans réfléchir, sans prendre le temps d’écouter un raisonnement entier, ces 11 minutes d’Alain Finkielkraut sur la question de la fragmentation sociétale et culturelle. Pire : des médias, comme Les Inrocks, cautionnent cette déchéance intellectuelle, celle de ne pas prendre un moment pour saisir une parole.
L’écrivain s’est tout bonnement demandé si les funérailles de Johnny Hallyday, qui ont rassemblé plus de 500 000 personnes, ne seraient pas un symbole de fracture entre les jeunes, les vieux, les Français issus de l’immigration, les banlieues, les villes : « le divertissement prend presque toute la place mais il ne fait plus lien […] Il est omniprésent mais il est morcelé […] Il ne remplit plus la fonction sociale que lui reconnaissait Proust […] La France déculturée est une France fragmentée« , a argumenté Alain Finkielkraut face à Elisabeth Lévy sur RCJ.
Ainsi, il tente de se questionner, avec humilité, en laissant la problématique ouverte, sur le pourquoi du comment certaines portions du peuple ont des instincts de rassemblements si différents sur une culture. Elisabeth Lévy lui pose en effet la question : « Comment se fait-il que Johnny, cela ne marche pas dans nos banlieues ? ». Alain Finkielkraut répond que « cela ne marche pas non plus dans les autres pays. Johnny est absolument inexportable, il faut réfléchir, je ne sais pas pourquoi. »

Histoire d’un amalgame

Alain Finkielkraut est souvent assimilé par un milieu politico-médiatique à l’extrême droite, simplement parce qu’il s’interroge sur la question de ce qu’est une identité, une nation. Mais, lui, contrairement à la facilité réflexive, ne se range pas dans « le petit peuple blanc » qui a rendu massivement hommage au phénomène Johnny : « Ce qui me heurte, ce n’est pas l’émotion des fans, même si je n’en suis pas, c’est d’entendre du président de la République dire que Johnny Hallyday est un héros français […] Les élus de la nation disent comme une évidence que nous avons tous en nous quelque chose de Johnny ! Non c’est faux. Nous sommes un certain nombre dans toutes les classes sociales à n’avoir rien en nous de Johnny. »
Alain Finkielkraut ne fait qu’alimenter une réflexion sur la construction d’un phénomène culturel qui a rassemblé des jeunes et moins jeunes mais qui est, également, totalement indifféré ou repoussé par plusieurs pans de la société.

Chasse aux néo-réacs

Une fois n’est pas coutume, je serai ici « bourdieusien » car outré par le « télégénisme » ambiant qui ne supporte pas les pensées complexes. La conséquence ? L’individu doit faire face au matraquage médiatique consistant à simplifier à outrance les arguments philosophiques. D’ailleurs, cette homogénéisation provoque des paradoxes idéologiques : ne voit-on pas régulièrement surgir cette idée qu’Alain Finkielkraut, Michel Onfray, Eric Zemmour, Jean-Claude Michéa, Jacques Sapir, Natacha Polony, Régie Debray et compagnie seraient tous semblables ?
Bien que ces esprits développent des différences idéologiques, certes parfois subtiles, ils sont généralement placés, par le milieu politico-médiatique, dans un seul et même sac, celui des « néo-réacs ». Cela aboutit à un drame, une déchéance intellectuelle. Les raisonnements politico-médiatiques deviennent grossiers et superficiels et tout cela pluvine ensuite sur le citoyen. A la fin, à l’image de cette phrase finkielkrautienne sortie de l’analyse globale, c’est bien le buzz qui gagne et détruit toute la construction d’une pensée.

Europe : plusieurs millions de migrants sont en route

par Soeren Kern.

Traduction du texte original: Europe’s Migrant Crisis: Millions Still to Come

• Plus de six millions de migrants campent, dans différents pays autour de la Méditerranée, en attendant de s’embarquer pour l’Europe indique un rapport confidentiel du gouvernement allemand transmis à Bild.

• « Tous les jeunes ont des téléphones portables ; ils peuvent voir ce qui se passe dans d’autres parties du monde, et cela agit comme un aimant » (Michael Møller, directeur du bureau des Nations Unies à Genève).

• « Les mouvements migratoires les plus importants sont à venir : la population de l’Afrique va doubler dans les prochaines décennies … Le Nigeria [passera] à 400 millions d’habitants. À l’ère numérique, de l’Internet et des téléphones mobiles, tout le monde connaît notre prospérité et notre mode de vie … Huit à dix millions de migrants vont prendre la route » (Gerd Müller, ministre allemand du développement).

Le sommet Union africaine-Union européenne (UA-UE), qui a eu lieu à Abidjan, (Côte d’Ivoire), les 29 et 30 novembre 2017, s’est soldé par un échec retentissant. Cinquante-cinq dirigeants africains et vingt-huit dirigeants européens ont été incapables de se mettre d’accord sur un minimum de mesures capables d’empêcher plusieurs dizaines de millions de migrants africains d’embarquer pour l’Europe.

Malgré de grandes attentes et de grandes déclarations, la seule décision concrète de cette rencontre d’Abidjan a été la promesse d’évacuer 3 800 migrants africains bloqués en Libye.

Plus de six millions de migrants campent dans les pays autour de la Méditerranée, attendant le moment opportun pour gagner l’Europe, indique un rapport confidentiel du gouvernement allemand révélé par Bild. Selon ce rapport, un million de personnes attendent en Libye ; un autre million est positionné en Egypte, 720 000 en Jordanie, 430 000 en Algérie, 160 000 en Tunisie et 50 000 au Maroc. En Turquie, plus de trois millions de migrants sont contenus par le président turc Recep Tayyip Erdogan en raison de l’accord signé avec l’UE.

L’ancien chef de l’ambassade britannique à Benghazi, Joe Walker-Cousins, a prévenu qu’un million de candidats au départ en provenance de différents pays d’Afrique ont déjà pris la route pour la Libye puis l’Europe. Les efforts de l’UE pour former une garde côtière libyenne lui paraissent à la fois « trop peu et trop tard ». « Mes informateurs dans la région me disent qu’au moins un million de migrants, sinon plus, sont dans le pipeline depuis l’Afrique centrale et la Corne de l’Afrique. »

Le président du Parlement européen, Antonio Tajani, a déclaré que l’Europe « sous-estime » l’ampleur et la gravité de la crise migratoire et que « des millions d’Africains » inonderont le continent dans les prochaines années si des mesures urgentes ne sont pas prises.

Dans une interview à Il Messagero, Tajani a déclaré qu’un exode « de proportions bibliques impossible d’arrêter » se produira si l’Europe ne parvient pas à résoudre le problème maintenant :

« Croissance démographique, changement climatique, désertification, guerres, famine en Somalie et au Soudan : tels sont les facteurs qui forcent au départ.

« Quand les gens ont perdu espoir, ils prennent le risque de traverser le Sahara et la Méditerranée parce que les dangers qu’il encourent en restant sont pires. Si nous n’affrontons pas ce problème, nous allons nous retrouver avec plusieurs millions de personnes à notre porte d’ici cinq ans.

« Aujourd’hui, nous essayons de résoudre le problème posé par quelques milliers de personnes, mais une stratégie sera nécessaire pour gérer plusieurs millions de personnes. »

Quelques jours avant le sommet UA-UE, Tajani a appelé à un « plan Marshall pour l’Afrique » – un plan d’investissement à long terme de 40 milliards d’euros pour stimuler l’éducation et l’emploi sur le continent afin de dissuader les gens de partir. Il a mis en garde contre la croissance démographique en Afrique qui représente une « bombe » qui poussera des millions d’Africains vers l’Europe. « Sans stratégie, nous aurons le terrorisme, l’immigration clandestine, l’instabilité », a-t-il déclaré.

[…]

Michael Møller, directeur du bureau des Nations Unies à Genève, pense que l’Europe doit se préparer à l’arrivée de millions de migrants en provenance d’Afrique, d’Asie et du Moyen-Orient. Dans une interview à The Times, Møller, un Danois, a déclaré : « Nous avons assisté à l’une des plus grandes migrations humaines de l’histoire et le phénomène n’en est qu’à ses débuts. Les jeunes ont tous des téléphones portables et ils peuvent voir ce qui se passe dans d’autres parties du monde, et cela agit comme un aimant. »

Le ministre allemand du développement, Gerd Müller, a fait écho à cet avertissement : « Des mouvements migratoires plus importants encore nous attendent : la population de l’Afrique va doubler au cours des prochaines décennies ; l’Egypte atteindra 100 millions d’habitants, et la population du Nigeria croitra jusqu’à 400 millions de personnes. A l’ère numérique avec Internet et les téléphones mobiles, tout le monde connaît notre prospérité et notre style de vie. »

Müller a ajouté que seulement 10% des personnes qui ont pris la route sont arrivées en Europe : « Huit à dix millions d’autres migrants sont en chemin. »

Dans le Financial Times, Gideon Rachman a posé les termes de la difficile équation européenne : « […] même les Européens qui plaident en faveur de l’immigration ont tendance à soutenir que, bien entendu, les nouveaux venus devront se plier aux « valeurs européennes ». Ce qui est quelque peu irréaliste … La majorité des immigrants du Moyen-Orient et d’Afrique apporteront avec eux des attitudes culturelles conservatrices et sexistes. Et quelques cours d’éducation civique ne corrigeront le problème qu’à la marge …

Il n’est pas exclu que les nations insulaires de l’océan Pacifique, comme le Japon ou l’Australie, réussissent à contrôler l’immigration. Mais la tâche sera impossible à l’UE qui fait partie d’une masse continentale eurasienne et n’est séparée de l’Afrique que par l’étroite étendue de la Méditerranée. »

article paru sur le site LesObservateurs.ch.

(article complet : Gatestone Institute).

Source

À quand un Mohammed Labête à l’affiche ?

Le film connaîtra un grand succès populaire, dû en grande partie à l’excellence des comédiens, mais plus encore à l’intelligentsia de gauche qui le porta aux nues. Plus de 40 ans après, ce film se regarde surtout comme un documentaire d’époque intéressant (les immigrés y sont tous travailleurs et célibataires, le regroupement familial institué par le funeste gouvernement Giscard-Chirac date de 1976)…

Au-delà de la récupération politique, nul ne contestera que le racisme existait à cette époque-là, qu’il serait stupide de crier haro sur un tel scénario, malgré ses outrances certaines… Toutefois, serait-il aujourd’hui imaginable de produire un film dénonçant viol, lâcheté, bêtise et racisme, mais à l’intérieur de la communauté immigrée ? Après Dupont Lajoie en 1975, pourquoi pas un Mohammed Labête en 2017 ?

Les besoins amoureux des pseudo-réfugiés syriens dont eurent à pâtir plus de 600 Allemandes violées lors du réveillon de l’année dernière à Cologne pourraient être le point de départ d’un tel scénario…

Rappelons toutefois que le film Pierre et Djemilla de Gérard Blain et Michel Marmin en 1987 fut immédiatement étiqueté raciste, parce que justement il y dénonçait, de façon bien moins partisane et caricaturale, les préjugés raciaux et l’extrémisme religieux de toutes les communautés ! On ne le leur pardonnèrent pas !

Source

Conférence « Église et immigration » le mercredi 13 décembre - livre

A l’invitation de l’association « Amitiés Françaises », le journaliste Laurent Dandrieu sera à Bordeaux le mercredi 13 décembre (20h30 à l’Athénée municipal) afin de donner une conférence sur le thème : « Eglise et Immigration ».

Dans son dernier ouvrage (*), « Église et immigration : le grand malaise », le journaliste de Valeurs Actuelles revient sur l’histoire de l’Église catholique vis-à-vis de l’immigration. Auparavant rempart à l’avancée musulmane, l’Église a aujourd’hui changé de politique. Pour l’auteur, ce revirement est un danger.

Pour Laurent Dandrieu, « la position de l’Église sur les questions migratoires est véritablement une position politique, qui mérite d’être discutée comme telle. Et parce qu’il ne doit pas, il ne peut pas y avoir de fatalité à ce que le catholicisme, qui prétend nous inviter sur les chemins de la vérité, nous conduise sur les voies du désastre ».

Écartelés entre leur fidélité à l’Église et le légitime souci de protéger leur identité et leur civilisation, beaucoup de catholiques ressentent un malaise croissant. Plus largement, les populations européennes sont de plus en plus heurtées par un christianisme qui semble leur dénier le droit à la survie. Cette incompréhension est-elle une fatalité ? L’Église est-elle condamnée à être prisonnière de la « culture de la rencontre » tant vantée par le pape ? Existe-t-il une autre voie, qui permette de réconcilier les impératifs de la charité authentique et la défense de la civilisation européenne ? C’est à ces questions que répondra l’auteur dans quelques jours à Bordeaux.

Ouvrage disponible sur le site Livres en Famille : https://www.livresenfamille.fr/p13138-laurent_dandrieu_eg...

Source

La Cellule Municipale d’Echanges sur la Radicalisation de Miramas

Miramas 06 décembre 2017 (prouvenço-info.com)

C’est une première dans le département des Bouches-du-Rhône et sûrement pas la dernière avec l’installation par le préfet d’une CMER; lisez: cellule municipale d’échanges sur la radicalisation. Un mot « savant » pour la mise en place d’un énième « machin », fait pour rassurer les citoyens et qui en réalité ne sert pas à grand chose, si ce n’est à masquer l’incompétence ou la complicité de nos dirigeants.

La mise en place des CMER est le fruit d’une volonté politique pour laquelle les élus municipaux et les agents de terrain, en contact avec la population, ont pour mission de participer à la lutte contre le terrorisme et de signaler les individus radicalisés. Olivier de Mazières, le préfet de police précise que « l’intérêt des cellules est de prendre les signes de radicalisation au début, quand on peut les traiter non pas forcément sous l’angle policier, mais aussi sous l’angle social ».

Pour ce faire, il faudra former ces agents de terrain pour la détection au plus tôt et au plus vite des premiers signes de radicalisation d’un individu. Des experts accompagneront la mise en place de cette cellule. Celle-ci se réunira très régulièrement pour évoquer les nouveaux cas de radicalisation. Les informations ainsi récupérées seront transmises aux renseignements territoriaux et aux services de l’état.

Il semblerait que dans notre département il y ait a minima 650 personnes concernées et suivies pour radicalisation, le plus souvent de jeunes adultes ou des mineurs issus de familles monoparentales;  mais plus vraisemblablement le double selon une source bien informée.

Alors pourquoi Miramas? Et bien tout simplement parce que cette commune est en proportion le reflet d’une présence islamiste que l’on retrouve partout dans notre département. Un laboratoire en quelque sorte, mais significatif d’une réalité bien souvent édulcorée voire masquée par les medias « mainstream ».

Le maire de Miramas, Frédéric Vigouroux, toujours très politiquement correct, préfère parler d’échange d’informations et de prévention; le préfet quant à lui se devant d’assurer le lien entre prévention et répression. A contrario l’on peut légitimement penser que devant l’incapacité des forces de police à maitriser ces informations, travail qui incombait auparavant aux fameux RG, c’est à la population des élus et agents municipaux qu’incombe désormais cette nouvelle mission. Est-ce un transfert de compétences? Je n’en suis pas convaincu.

Nous suivrons l’avenir et le résultat des CMER avec grand intérêt.

 Marius BOUFFARTIGUES

Source

Lyon, triste exemple de l’insécurité dans nos villes

Capture d’écran 2017-12-05 à 09.24.39

En France comme en Europe, les villes et particulièrement les métropoles sont le théâtre de violences de plus en plus fréquentes.

À Lyon comme ailleurs, nous avons pu en faire le douloureux constat. L’agression ayant fait le plus parler d’elle dans la deuxième région de France est probablement celle du jeune Marin, sauvagement assailli par plusieurs individus à coup de béquilles dans un bus tandis qu’il défendait un couple pris à parti parce qu’il s’embrassait en public. Néanmoins, l’attaque de Marin ne fut pas exclusive dans la ville de Lyon. En effet, de multiples incidents ont pu être dénombrés. Beaucoup moins médiatisés, ces incidents sont ceux que vivent les Lyonnais au quotidien : violences verbales, physiques, crachats… certains, exaspérés, décident d’en parler expressément. D’autres, bien moins promptes à prendre conscience de la réalité, préfèrent évoquer des événements « isolés », n’étant donc pas la cause du surplus migratoire que connait l’Europe depuis les trente années passées.

La dernière affaire en date dans les médias lyonnais, est celle du 16 novembre, où une conductrice de transport en commun a été violemment agressée à Bron, en périphérie lyonnaise. Celle-ci a été frappée et s’est fait tirer les cheveux par des passagères avant qu’un homme intervienne pour mettre fin aux brutalités. À peine quelques semaines précédemment, à Vénissieux, un chauffeur avait été roué de coups devant les voyageurs, après que trois individus aient brisé la fenêtre du véhicule. À Villeurbanne, cet été, une adolescente giflait un conducteur pour avoir attendu. Le mercredi 15 novembre, les chauffeurs se sont réunis à Villeurbanne pour protester contre les violences.

Quelques jours plus tôt, début novembre, un groupe de jeunes gens était brutalement attaqué sur le parvis de la cathédrale Saint-Jean au Vieux-Lyon. Aux abords de 2h du matin, deux individus, ne connaissant vraisemblablement pas les jeunes en question, se sont rués sur eux et les ont battus, sans aucune raison. Une fille a été frappée au visage, jetée au sol et rouée de coups. L’équipe a déposé plainte contre les agresseurs, mais ceux-ci n’ont pas été retrouvés par la police. Chose étrange, notamment compte tenu du nombre de caméras de vidéosurveillance qui équipent les lieux.

Agression beaucoup plus grave, le 29 octobre dernier, où un jeune homme est poignardé de trois coups de couteaux dans le 1er arrondissement de Lyon. Celui-ci avait pris la défense d’une fille d’environ 17 ans qui se faisait importuner dans la rue par deux individus à 1h30 du matin. La victime sera admise aux urgences dans un état préoccupant. Au début du mois de juin, dans le 7ème secteur de Lyon, c’est un homme de 30 ans, qui, à 2h30 est violemment poignardé pour avoir refusé de donner une cigarette ! Le blessé, retrouvé dans une mare de sang, le bras gravement endommagé, est hospitalisé avec un pronostic vital engagé. Le 25 juillet dernier, à Villeurbanne, un piéton muni d’un couteau et d’un Coran se jetait sur des policiers aux cris de « Allah Akbar ».

Le samedi 18 novembre au soir, ce sont des pompiers qui étaient pris à parti dans le quartier des Buers à Villeurbanne : ils ont été caillassés pendant une intervention. À peine trois semaines plus tôt, dans la nuit d’Halloween, du 24 au 25 octobre, d’autres secouristes étaient visés par des jets de pierre et de cocktails Molotov à Feysin. Le lundi 6 novembre, ce ne sont pas moins de 300 pompiers qui s’étaient mobilisés à Lyon pour protester contre les agressions récurrentes qu’ils subissent au quotidien.

Le 19 septembre, dans l’Hérault, c’est une femme de 72 ans, accompagnée de sa mère, qui est agressée chez elles lors d’un cambriolage. Josette, la septuagénaire, aura le visage littéralement fracturé par coups qui lui ont été portés. Odile, âgée de 90 ans, ne supportera pas de voir sa fille violentée, les os brisés, et hurlant de douleur ; elle décédera d’une crise cardiaque. Mourad Chaloukh, Hedi Bennamar, Radouane Quabbari, auteurs de cette sauvagerie ont de 25 à 33 ans. Tous trois seront écroués.

Selon nos confrères de Breizh-Info, en Allemagne, au cours du premier semestre de 2017, ce sont 685 cas de viols qui ont été signalés. Pour la même période en 2016, c’est une progression de 48% qui est déplorée. Le nombre d’agressions sexuelles impliquant des clandestins aurait augmenté de 91%. L’immigration massive sur le continent européen est donc bel et bien l’une des causes indubitables de l’accroissement fulgurant des violences, en France comme en Europe, et la ville de Lyon, directement touchée, en est clairement l’exemple.

 Armand Desargues

Source

La bataille de Poitiers n’est pas un mythe ! (2)

Charles Martel était maire du palais, duc d’Austrasie, et gouvernait l’État franc au nom de Thierry IV, roi mérovingien. C’était le fils de Pépin d’Héristal. Cette famille avait rendu à la Gaule et spécialement à l’Austrasie, depuis un siècle et demi, de grands services.

La lutte commença à Tours, se continua pendant toute une semaine par une série d’engagements et se termina enfin dans la grande plaine de Moussay-la-Bataille par une rencontre générale et décisive. Le premier choc eut lieu près de Tours, au lieu-dit Saint-Martin-le-Bel, suivant une tradition locale.

En apprenant l’arrivée du duc d’Austrasie et de son armée, Abdérame inquiet quitta Tours et s’avança à la rencontre des Francs. Les premiers combats furent favorables à l’armée chrétienne. Les Sarrasins reculèrent. Pendant sept jours, on se battit sans arriver à un choc général ; mais les guerriers francs s’habituaient peu à peu à la tactique arabe.

Le samedi 17 octobre, les deux armées, chrétienne et sarrasine, sortirent de leurs retranchements et se disposèrent pour la bataille. L’heure décisive avait sonné.
Les Sarrasins engagèrent l’action par une charge de toute leur cavalerie. Abdérame espérait sans doute enlever la victoire du premier coup ; c’est ainsi qu’il avait triomphé dans maintes batailles. Mais il fut trompé dans son attente. Charles avait prévu cette attaque furieuse et prévenu ses troupes. En un clin d’œil, ajoute le chroniqueur, les hommes du Nord groupèrent leurs masses compactes, immobiles comme un mur, ou plutôt comme un rempart de glace qui n’offrirait aucun interstice. Les Arabes essayèrent vainement de les rompre ; ils tombaient impitoyablement sous le fer des épées et des lances. Les guerriers d’Austrasie avaient sur l’ennemi l’avantage d’une taille plus élevée et d’une solide armure. Leur main de fer frappait en pleine poitrine .

Sachant que l’armée musulmane était gorgée de butin et que son camp était plein de richesses, Charles avait confié à Eudes d’Aquitaine le commandement de toute la cavalerie et l’avait chargé de tourner l’ennemi et d’attaquer le camp à une certaine heure de la journée.

La cavalerie arabe parvint à dégager le camp et à repousser l’attaque du duc d’Aquitaine ; mais le but de Charles fut atteint car, pendant ce temps, profitant du tumulte, l’armée d’Austrasie s’était jetée à son tour sur les troupes restées près d’Abdérame et les avait refoulées. Alors se produisit un fait qui décida du sort de la journée.

 Abdérame, probablement inquiet de la tournure que prenaient les événements, rallia tout ce qui lui restait de cavaliers, se mit à leur tête et s’élança sur les troupes franques pour arrêter leur marche. Mais rien ne pouvait rompre ce « rempart de glace » dont les écrivains arabes parlent tous avec tant de douleur et d’admiration. Les Sarrasins se brisèrent sur les soldats chrétiens et leur chef, Abdérame, tomba, frappé mortellement par un coup de lance.

La mort de l’émir et l’absence de commandement jeta le plus grand trouble dans l’armée musulmane, et à partir de ce moment les guerriers francs firent un massacre effroyable des ennemis du Christ : dans cette mêlée confuse, dit avec raison M. Guizot, « la haute stature et les fortes armes des Francs avaient l’avantage ».

Mais Charles, toujours prudent, maintenait l’ardeur de ses soldats. Quand la nuit vint, il donna l’ordre de cesser le combat. Sans se débander, les Francs élevèrent la pointe de leurs épées et de leurs lances comme pour défier l’ennemi, et couchèrent sur le champ de bataille.

Le lendemain, la plaine était vide et le camp abandonné ; les Sarrasins avaient profité de la nuit pour s’enfuir dans le plus grand silence. La bataille gigantesque était gagnée, et Charles, le glorieux vainqueur, le sauveur de la Gaule et de la chrétienté, fut acclamé par son armée et salué du nom de Tuditis, marteau de forgeron, parce qu’il avait comme écrasé sur l’enclume les bandes innombrables de l’émir.

Extraits de : Ferdinand Hervé-Bazin, Les Grandes Journées de la chrétienté, réédition Edilys 2015.
Ferdinand Hervé-Bazin (1847-1889) fut avocat, professeur d’économie politique à l’Université catholique d’Angers. En écrivant ce livre après le désastre de 1870, il voulait montrer ces triomphes éclatants de l’Église, qui furent aussi des triomphes pour la civilisation, et qui s’appelèrent les journées du pont Milvius, de Tolbiac, de Poitiers, de Pavie, de Jérusalem, de Las Navas, de Grenade, de Lépante, de Vienne, de Peterwardein. Il pensait que de tels spectacles étaient de nature à faire aimer l’Église et aussi à relever les courages abattus.

Ferdinand Hervé-Bazin

Source

« Le FLN essaye de se maintenir au pouvoir en distillant la haine de la France »

Emmanuel Macron a effectué, mercredi dernier, son premier voyage en Algérie en tant que président de la République française. Que faut-il retenir de cette visite ? C’est la question que Boulevard Voltaire a posée à l’historien Dimitri Casali.

Source, video et document

Contrats avec Daech : le Franco-Suisse LafargeHolcim dénoncé par un cabinet américain

À chaque guerre son inévitable part d’ombre ; voilà qui vaut également pour la Syrie. D’où la convocation, devant les juges, d’éminentes personnalités du monde des affaires, longtemps à la tête du cimentier franco-suisse LafargeHolcim : Bruno Lafont, PDG de Lafarge de 2007 à 2015, et Christian Herrault, ex-directeur général adjoint, qui ont été mis en examen vendredi soir pour « financement d’une entreprise terroriste » et « mise en danger de la vie d’autrui » et placés sous contrôle judiciaire. Jeudi, c’était Eric Olsen, directeur général du groupe après la fusion de Lafarge avec Holcim en 2015, qui avait été mis en examen pour les mêmes chefs.

Ce qui leur est reproché ? Avoir contribué à financer indirectement l’État islamique. En effet, de juillet 2012 à septembre 2014, Lafarge Cement Syria, filiale syrienne de l’entreprise, aurait versé 5,6 milliards d’euros à diverses factions armées, dont 500.000 euros à Daech. La direction était-elle au courant ? Le contraire serait étonnant, ce type de contrats ne pouvant se traiter sans l’aval de la hiérarchie. Ils ne pouvaient d’ailleurs pas être conclus sans que le gouvernement français soit, lui aussi, tenu au courant. Ce qu’a confirmé Christian Herrault aux enquêteurs du SNDJ, le Service national de douane judiciaire : « Le Quai d’Orsay nous dit qu’il faut tenir, que ça va se régler. »

Ainsi, faudrait-il être bien naïf pour imaginer que le business puisse cesser en temps de guerre, surtout dans la cimenterie, secteur incontournable une fois le conflit terminé et qu’il s’agit de réparer les dégâts qu’on imagine. Durant les deux guerres du Golfe, les homologues américains de LafargeHolcim n’étaient-ils pas les premiers à se disputer les contrats de reconstruction ? Toujours à propos de naïveté, on peut encore se poser la question de savoir pourquoi cette société charge un cabinet américain, Baker McKenzie, de faire la lumière sur la question. Comme si cette officine n’était pas, elle aussi, en liaison directe avec la Maison-Blanche, tel que LafargeHolcim l’était avec l’Élysée…

Un journaliste très en pointe dans les affaires syriennes nous dit, sous couvert de relatif anonymat, car il se reconnaîtra : « Ce ciment était utilisé par les djihadistes pour construire des fortifications. On est alors passé à une guerre de position, non pas avec des tranchées, mais avec des bunkers souterrains. […] La quantité de ciment produite par Lafarge dans son usine de Jalabiyeh et remise aux djihadistes est équivalente à celle utilisée par le Reich allemand pour construire la ligne Siegfried. Ce sont ces bunkers que l’armée de l’air russe est venue détruire avec des bombes pénétrantes. »

 

Il est un fait qu’à l’époque, en 2013, personne n’aurait misé un euro sur la survie du régime syrien. Les Russes et les Iraniens ne sont pas encore entrés dans le conflit et Daech n’est encore qu’une des innombrables factions en présence. Et le même de rappeler : « Laurent Fabius et le général Benoît Puga [chef d’état-major particulier du président de la République, NDLR] pensaient que la France et ses alliés renverseraient la République arabe syrienne et placeraient au pouvoir le général Manaf Tlass. »

Ce dernier, fils du puissant ministre de la Défense syrien, Moustapha Tlass, demeuré fidèle à Bachar el-Assad, est alors réfugié à Paris, où il est effectivement considéré comme le prochain homme fort de Damas. Quant à son frère, Firas, il n’est autre que l’administrateur de la même usine de Jalabiyeh.

Mais rien ne se passe comme prévu. L’État islamique n’est plus et Bachar el-Assad est toujours là. Quant à l’Armée syrienne libre, celle qui aurait pu appuyer Manaf Tlass, elle n’existe guère que sur le papier. Il convient donc de tout démonter, de faire le ménage et de faire payer quelques responsables : pourquoi pas ceux du cimentier franco-suisse ? Maintenant, il serait peut-être intéressant qu’un cabinet français diligente une semblable enquête sur les concurrents américains de LafargeHolcim. L’espoir fait vivre, dit-on.

 Nicolas Gauthier
 
Source
 

La « guerre des regards » : et Youssef tua Clément…

Ça s’est passé à Angerville, dans l’Essonne. Et c’est rapporté par Le Figaro. Clément et son ami Farouk étaient en voiture au fond d’une impasse. Youssef s’approcha et tira cinq coups de feu avec sa kalachnikov. Clément mourut sur le coup. Farouk en réchappa.

D’après le rescapé, le meurtre avait pour origine ce qu’il appela la « guerre des regards ». Croisant Youssef qu’il connaissait, Clément avait en effet osé le saluer sans le regarder ! L’offense était grave et méritait châtiment…

On sait les ravages que fait, en France, le « Tu m’as mal regardé ». Pour un regard jugé malveillant ou insuffisamment obséquieux, on peut être frappé et, plus rarement, battu à mort. Pour une clope refusée ou donnée avec retard, on encourt la même sanction. Pour Clément, il s’agissait juste – c’est plus original – d’un non-regard.

Ne vous laissez pas aveugler par les prénoms des protagonistes de cette pénible affaire. Youssef aurait pu aussi bien tuer Farouk quand il a tiré sur la voiture. Même si c’est Clément qui était visé pour son « incivilité ».

Ce qui est en cause, ici (ce que ce drame confirme), c’est l’existence, en France, de cages aux fauves. Et à la différence de celles du cirque, elles sont ouvertes : les fauves peuvent en sortir ! Là-bas, par émulation, par contagion, on apprend à frapper et à faire mal. Si tu ne frappes pas, tu n’es pas un homme ! Relisez La France Orange mécanique d’Obertone, tout y est.

Dans ces cages, que d’aucuns nomment HLM, la violence bestiale, abjecte, meurtrière est célébrée comme un culte. Et ce culte tient lieu de culture… Ni la misère ni la religion ni la délinquance ne suffisent à expliquer ce phénomène. Le choc des civilisations, peut-être ? D’ailleurs, faut-il vraiment chercher à l’expliquer ? Le mettre en lumière, c’est déjà beaucoup.

 Une atteinte à l’honneur, ou vécue comme telle, se règle à coups de poing, de pied, de couteau, de batte de baseball. Les endroits où ça se pratique sont appelés « quartiers populaires » par des sociologues bienveillants. « Populaires » ? Non, populaciers !

Cela se passe près de chez nous, en bas de chez nous. Chez eux. Eh oui, la tentation est grande de dire « eux ». Nous aussi, nous sommes « eux » pour eux.

Une histoire personnelle, maintenant, pour illustrer mon propos. Elle va sans doute paraître banale à tous ceux qui ont déjà vécu la même chose.

Un jour, je me rendais au théâtre, rue de la Michaudière. J’avais mon portable collé à l’oreille et je parlais à une amie.Un grand gaillard en survêtement et encapuchonné se planta devant moi. Sans égard au fait que j’étais en pleine discussion, il m’interrompit. « File-moi une clope ! » De bonne composition – ou peut-être avais-je un peu peur ? -, je lui fis signe d’attendre en lui faisant comprendre qu’il aurait sa clope. Le type se mit en colère. « J’ai pas que ça à foutre ! » Il s’approcha de moi et je reçus un coup de poing dans le ventre. En partant, le « jeune » me lança « sale race ». C’était sa façon de me dire au revoir.

Les codes du savoir-vivre ne sont pas les mêmes chez tous…

Benoît Rayski

Source

Travaux d’intérêt général : oui, mais…

Emmanuel Macron a annoncé, le mois dernier, qu’il souhaitait la création d’une agence des travaux d’intérêt général, afin d’étendre ce dispositif existant dans le cadre d’une politique carcérale plus humaine et plus efficace. L’idée paraît séduisante, bien qu’elle appelle de sérieuses réserves.

Le TIG existe depuis de nombreuses années. Il permet à un tribunal de substituer à une peine de prison une activité non rémunérée au service de la collectivité, sous le contrôle du juge de l’application des peines. La mesure est peu utilisée pour deux raisons : les peines prononcées, dans la majorité des cas avec sursis, ne s’y prêtent pas ; les travaux d’intérêt général ne sont pas proposés en assez grand nombre. La proposition présidentielle permettrait peut-être de remédier à la seconde raison. Reste la première…

TIG, d’accord ! Mais pour quoi faire, pour qui, et avec quelles conséquences ?

Pour quoi ? Nettoyer des berges ou des bords de routes emplis de plastiques en tous genres, laver les façades maculées de graffitis, balayer les caniveaux, ramasser les crottes de chien, servir des repas dans des associations d’aide aux démunis, autant d’actions qui pèsent sur la puissance publique ou le bénévolat, et qui pourraient avantageusement être accomplies par des condamnés, pour le plus grand profit des finances publiques. Mais ce n’est pas suffisant.

Pour qui ? Inutile de se voiler la face, seuls les condamnés « sortables » sont éligibles à de tels travaux. Cela en exclut les criminels, les délinquants sexuels, les trafiquants de stupéfiants et l’innombrable cohorte des détenus pour violences. En bref, tous ceux dont l’incarcération est nécessaire pour protéger la société de leurs méfaits. Et ils sont une immense majorité. Reste la délinquance en col blanc (ou bleu), et tous les petits délits qui, souvent, n’ont rien à faire en prison, si ce n’est que la Justice les condamne par idéologie ou parce qu’ils sont récidivistes. Tous ceux qui ne présentent pas de danger particulier pour autrui seraient éligibles à cette mesure, au lieu des ridicules « stages de citoyenneté » à la mode actuellement.

 Comment ? La question est centrale : il est indispensable de prévoir un encadrement et une surveillance. Pour cette dernière, le bracelet électronique est sans doute une solution, qui permet de repérer la personne où elle se trouve et sans difficulté. L’encadrement ne s’improvise pas. Si l’objectif est d’éviter le pourrissoir de la prison, de payer une dette à la société en travaillant gratuitement pour elle et de donner aux délinquants un cadre de vie régulier, axé sur le travail, la discipline et le respect, c’est une vie quasi militaire qu’il faut leur imposer. Lever tôt, tenue uniforme et propre, horaires fixes, travail réel et contrôlé, tout ceci nécessite un encadrement sérieux et bien formé. Au regard des conditions de travail des surveillants pénitentiaires, il est permis de s’interroger. Mais pourquoi ne pas proposer cela à des sous-officiers à la retraite, d’anciens policiers, pompiers, gendarmes ?

En réalité, il s’agit d’envisager une alternative fondée sur le volontariat et le contrat : soit une peine de prison, soit une peine de TIG d’une durée deux fois moins longue. Avec le retour à la case prison en cas d’incartade, d’insubordination ou de travail bâclé. En quelque sorte le retour de colonies pénitentiaires. Auxquelles on pourrait ajouter, en prison, le même genre de dispositif pour les détenus qu’il est nécessaire de conserver en milieu fermé.

Nous sommes loin d’une simple agence des TIG. Utopie ? Sans doute autant que l’apparition de la prison il y a deux siècles. Et pourquoi ne pas essayer, à titre expérimental ? Purger une peine au profit de la société tout en évitant les pires inconvénients de l’incarcération aurait du sens.

Du bon sens, en quelque sorte.

François Teutsch

Source

La bataille de Poitiers n’est pas un mythe ! (1)

Entre Tours et Poitiers s’étend une vaste plaine au milieu de laquelle est un hameau qui porte le nom à jamais glorieux de Moussay-la-Bataille.

C’est là que, d’après une tradition immémoriale, fut livrée la bataille de Poitiers dans laquelle la chrétienté, servie par le bras de Charles Martel, écrasa les musulmans, arrêta de ce côté les progrès du croissant et sauva la civilisation européenne du plus grand péril qu’elle pût courir.

Tout est obscur dans les détails de cet événement considérable du 17 octobre de l’année 732.

Mais ce que l’on sait, ce que tous les chroniqueurs, arabes ou français, ont dit à l’envi, c’est que la journée de Poitiers fut une journée mémorable, qui vit deux religions, deux mondes, deux civilisations, deux races et, pour ainsi dire, deux pôles, le Nord et le Sud, se rencontrer et se heurter avec fracas.

Si Charles Martel avait été vaincu, à Poitiers, par Abdérame, comme l’empereur Constantin Paléologue le fut plus tard, à Constantinople, par Mehmed II, l’Europe aurait été la proie de l’islamisme, et Dieu sait ce que sont devenus les peuples qui ont eu à subir son joug !

Les soldats de Mahomet avaient conquis la moitié du monde : encore un effort, et tous les peuples seraient aux genoux des successeurs du Prophète. Le 28 avril 711, vingt-cinq mille musulmans, appelés par un traître, débarquent à Algésiras, battent les Goths à Xérès, anéantissent, après trois siècles d’existence, la monarchie wisigothe, deviennent maîtres de l’Espagne entière et établissent leur capitale à Cordoue.

Au printemps de l’année 732, Abdérame (Ab’ der-Rhaman), émir de Cordoue, obéissant aux instructions du calife Hescham, et déterminé à s’emparer de la Gaule, franchit les Pyrénées par la vallée de Roncevaux. Son armée était formidable. Elle comprenait la plus grande partie de ces vaillantes troupes qui avaient conquis l’Afrique et l’Espagne. Derrière les combattants venait une multitude énorme, vieillards, femmes et enfants, que certains historiens dignes de foi portent au chiffre de cinq cent mille âmes. C’était un peuple entier qui se jetait sur un autre, comme au temps des grandes invasions, et qui obéissait à la voix d’un des plus fameux capitaines de l’islam.

 Telle était l’armée qui s’avançait vers la Gaule chrétienne. L’aile gauche enleva d’assaut toutes les villes de Béarn sans rencontrer de résistance sérieuse. Oléron, Dax, Bayonne furent livrées aux flammes, et une foule de prêtres, de religieux et de religieuses furent massacrés.

L’aile droite débarqua en Provence et exerça ses fureurs sur Marseille et sur la Provence entière, puis sur la Bourgogne avec une étonnante rapidité. À Sens, un évêque, saint Ebbo, arrêta l’aile droite de l’armée.

Pendant ce temps, la grande armée musulmane, sous les ordres d’Abdérame, montait en Gaule. Après avoir incendié la ville de Bazas elle se présenta devant Bordeaux. La grande cité, capitale de l’Aquitaine, fut emportée d’assaut, la population fut égorgée, les églises furent pillées et brûlées, le faubourg et le monastère de Sainte-Croix livrés aux flammes. Le duc Eudes, désespéré, s’enfuit avec les débris de son armée. Abdérame le poursuivit, franchit la Garonne, enleva la forteresse d’Agen et tomba enfin sur l’armée ducale qui fut écrasée. « Ce fut, dit le chroniqueur Isidore de Beja, une déroute et un massacre effroyables. Dieu seul sait le nombre de Francs qui périrent en cette journée ! »

Les conséquences de la défaite furent terribles. En quelques mois, l’armée musulmane, gorgée de butin, s’empara de Périgueux, de Saintes, d’Angoulême, livrant tout le pays à feu et à sang, ne laissant rien derrière elle, et arriva sous les murs de Poitiers.
(À suivre…)

Extraits de : Ferdinand Hervé-Bazin, Les Grandes Journées de la chrétienté, réédition Édilys 2015.
Ferdinand Hervé-Bazin (1847-1889) fut avocat, professeur d’économie politique à l’Université catholique d’Angers. En écrivant ce livre après le désastre de 1870, il voulait montrer ces triomphes éclatants de l’Église, qui furent aussi des triomphes pour la civilisation, et qui s’appelèrent les journées du pont Milvius, de Tolbiac, de Poitiers, de Pavie, de Jérusalem, de Las Navas, de Grenade, de Lépante, de Vienne, de Peterwardein. Il pensait que de tels spectacles étaient de nature à faire aimer l’Église et aussi à relever les courages abattus.

Ferdinand Hervé-Bazin

Source

Plus de dix millions de Français déclarent vivre en insécurité

Selon la dernière enquête de l'Observatoire de la délinquance, 32 % des sondés disent avoir été les témoins d'au moins une infraction ces 12 derniers mois. Plus d'un Français sur cinq (21 %) affirme éprouver une crainte et parfois de la peur dans le quartier ou le village dans lequel il vit. Soit, au total, 10,8 millions de nos compatriotes âgés de 14 ans et plus. 43 % des sondés inquiets déclarent même «renoncer à sortir seuls dans leur quartier».

Un quart des femmes disent en souffrir, contre 16 % des hommes.

Source

Les médiateurs SNCF : «Madame, ces gens ne servent à rien du tout »

 

Lu sur La Gazette en Yvelines :

2048x1536-fit_illustration-mediateur-rer"[...] Ce jeudi-là, une adolescente habitant le quartier du Val Fourré se rend aux Mureaux pour aller au lycée. Mais, en descendant du bus pour prendre le train, elle se fait harceler par deux hommes bien plus âgés. Elle refuse sèchement leurs avances, mais l’un d’eux, âgé de 29 ans, lui assène alors une balayette, la faisant lourdement chuter au sol et brisant son téléphone portable qui lui échappe des mains.

L’agresseur sera rattrapé quelques heures plus tard sur la dalle commerciale du Val Fourré, et est aujourd’hui incarcéré à la prison de Bois-d’Arcy (déjà connu des services de police, il était sorti de prison récemment, Ndlr). Si les deux femmes qui ont contacté La Gazette louent le travail efficace des policiers, il n’en est pas de même de celui des médiateurs de la gare, présents en journée avec leurs manteaux bleus.

« Il lui a fait une balayette et son téléphone a volé !, se souvient Binta Dabo, qui s’en allait prendre le même train que l’adolescente. Pendant ce temps-là, des personnes de la médiation étaient là, qui rigolaient ! Ils disaient à la petite  »calcule pas, fais pas attention », ils se moquaient d’elle en fait. J’ai vu qu’ils disaient à la petite fille de partir, elle était en train de pleurer, elle était choquée, je l’ai prise avec moi. » Par ailleurs, elle s’inscrit en faux face au responsable SNCF venu les voir ensuite pour affirmer qu’il avait été demandé à la jeune victime si elle souhaitait de l’aide ou appeler la police.

La mère de l’adolescente, Assma, n’en revient toujours pas non plus. Elle ne s’est d’ailleurs pas privée d’enguirlander sévèrement les médiateurs après avoir entendu les récits de sa fille et de la bonne samaritaine qui l’a aidée. Quant à leur inaction, dont elle s’est étonnée auprès des policiers recueillant sa plainte envers l’agresseur, celle-ci serait connue : « Ils m’ont dit : «Madame, ces gens ne servent à rien du tout » ».

Ce n’est pas la première fois que les médiateurs de la ligne J s’attirent les foudres d’une victime d’agression. En mai dernier, Le Parisien rapportait ainsi le témoignage d’une jeune femme de 21 ans, qui les accusait d’avoir fermé les yeux sur son agression sexuelle, se contentant des excuses de l’agresseur, avant d’aller jusqu’à « s’interposer entre le suspect et les policiers ». [...]"

Source

La stèle municipale d'Abel Chennouf, le soldat tué par Mohamed Merah, a été dégradée

 

Capture d’écran 2017-12-07 à 22.03.00Son fils a été assassiné par un terroriste musulman. Albert Chennouf-Meyer, catholique, est de nouveau dévasté : la stèle municipale de son fils, parachutiste de 25 ans tué par Mohamed Merah le 15 mars 2012, a été dégradée. La photo accrochée sur la stèle dans le parc de la République à Manduel a été brisée.

"On m’a déjà menacé mais toucher la stèle de mon fils, pourquoi ?"

La mairie de Manduel vient de porter plainte pour dégradation de biens publics.

Source

France – Algérie : rendons-leur les crânes et passons à autre chose !

En voyage éclair en Algérie, Emmanuel Macron a énoncé quelques vérités qui dérangent de part et d’autre de la Méditerranée. Tentant une énième fois d’en finir avec un passé qui ne passe toujours pas, il a voulu – parce qu’il est d’une autre génération que celle des derniers gouvernants – esquisser différemment, là aussi, un avenir commun à nos deux pays.

L’Algérie est un pays jeune : 30 % de la population y a moins de 14 ans, et 6 % seulement plus de 65 ans. Le taux de fécondité qui avait chuté au moment de la guerre civile (décennie 90) est reparti en flèche (3,1 enfants par femme, loin devant le Maroc, la Tunisie et la Libye). Selon les chiffres de l’INED publiés en septembre dernier, la population algérienne augmenterait de 55 % d’ici à 2050 pour atteindre 65 millions d’habitants, contre 42,2 millions à la mi-2017.

Cette population jeune est emmenée par un gouvernement autoritaire et militaire, sous la férule d’un vieillard cacochyme qui capitalise depuis l’indépendance sur la repentance de la France. Surtout, englué dans ses guerres intestines, le pouvoir algérien n’a pas su offrir à son pays les perspectives de développement qu’il était en droit d’attendre. Pire : il a entretenu dans sa population la certitude que ses maux étaient encore et toujours dus à la colonisation. Néanmoins, l’émigration algérienne vers la France ne s’est jamais ralentie et le mouvement ne semble pas près de s’inverser.

Le Président français expliquait ainsi, dans l’entretien qu’il a accordé au site TSA (Tout sur l’Algérie) : « J’ai entendu beaucoup de jeunes tout à l’heure en remontant la rue. Certains me disaient : les visas. J’ai répondu : qu’est-ce que vous voulez faire. Ils ne savaient pas ce qu’ils vont faire. Mais avoir un visa pour la France n’est pas un projet. » Plus véhément, au jeune homme qui l’interpellait, l’enjoignant d’assumer « son passé colonial » et l’accusant d’« éviter le sujet », Emmanuel Macron a lancé : « Qui évite quoi ? J’évite de venir vous voir ? J’évite de dire ce qui s’est passé ? Mais il s’est passé des choses, comme je l’ai dit… Il y a des gens qui ont vécu des histoires d’amour ici. Il y a des gens, français, qui aiment encore terriblement l’Algérie, qui ont contribué et qui ont fait des belles choses, il y en a qui ont fait des choses atroces. On a cette histoire entre nous, mais moi je n’en suis pas prisonnier. Mais vous, vous avez quel âge ? » Réponse : « 25 ans ». Et Macron de poursuivre : « Mais vous n’avez jamais connu la colonisation ! Qu’est-ce que vous venez m’embrouiller avec ça ? Vous, votre génération, elle doit regarder l’avenir. »

 

Beaucoup de Français, rapatriés d’Algérie dans les conditions qu’on connaît, ne pardonnent pas au nouveau Président d’avoir, durant la campagne, qualifié la colonisation de « crime contre l’humanité ». Lui comme ceux qui le fustigent pour ces propos se heurtent au piège terrible de l’Histoire : on ne peut juger avec les critères d’aujourd’hui ce qui fut perpétré hier, mais on ne peut, non plus, nier les faits. L’autre drame, avec l’Algérie, est qu’on s’en tient souvent aux derniers « événements » des années 60, terme pudique pour qualifier cette guerre civile qui a déchiré la France « de Dunkerque à Tamanrasset ». Mais lorsque Macron propose de rendre à l’Algérie les trente-sept crânes des derniers combattants fusillés puis décapités après la reddition d’Alger et la prise de la smala d’Abd el-Kader par le duc d’Aumale en 1843, il a parfaitement raison.

On se demande, d’ailleurs, ce que ces trophées (?) découverts en 2011 dans les réserves du musée de l’Homme, à Paris, pouvaient bien y faire ! Arrachés au terme de massacres d’une sauvagerie inouïe, massacres d’ailleurs rapportés par les militaires et les historiens dans leurs mémoires (cf. la révolte de l’oasis de Zaâtcha, en 1849, qui fit près de 800 morts, vieillards, femmes et enfants compris), ils furent rapatriés en France et stockés dans les collections d’anthropologie. Pour quel usage ? Y cherchait-on un « gène » de la révolte ?

Je le redis, ce geste me paraît aujourd’hui indispensable. Rien ne justifie qu’on conserve ces restes mortuaires. Qu’on les restitue donc à leurs descendants, mais à la condition, toutefois, que le gouvernement algérien n’en fasse pas un usage propre à raviver inutilement les plaies.

Marie Delarue

Source

 
 

Me Frédéric Pichon : « Je suis abasourdi ! Le tribunal a donné raison aux Frères musulmans… »

La décision du tribunal de grande instance de Poitiers vient de tomber : les cinq identitaires de Poitiers écopent de 40.000 euros d’amende, cinq ans de privation des droits civiques, un an de prison avec sursis.

Leur avocat, Maître Frédéric Pichon, compte bien sûr interjeter appel mais est sous le choc de ce jugement clairement politique. C’est, selon lui, une victoire des islamistes. Il fait, bien sûr, le parallèle avec l’incroyable impunité dont ont bénéficié les Femen à Notre-Dame et dénonce une justice à géométrie variable, tournée vers la destruction de la France et de son identité.

Il fait un appel aux dons, non pas pour payer l’amende car la loi l’interdit, mais pour les frais de procédure.

Source et Document

 

Bruxelles ma belle ? NON, Bruxelles poubelle !

Il ne se passe plus une semaine, sans que la capitale de l’Eurabia ne soit le théâtre d’émeutes. Elle est fort lointaine l’époque où Jacques Brel chantait « c’était au temps où Bruxelles brusselait …»

Ce samedi 25 novembre les casseurs, racailles et autres beurs ont choisi l’avenue Louise et le quartier Matongé pour détruire tout ce qui n’est pas à leur goût.

Le gouvernement belge pour sa part persiste dans le déni des réalités et semble ignorer les leçons à tirer des émeutes qui, depuis 1995, se multiplient au grand bonheur des complices de l’Islam conquérant. Parce qu’il ne faut pas porter les lunettes roses des politiciens socialo-écolo-marxistes pour constater que ces répétitions de déprédations gratuites ne sont pas l’œuvre de mécontents ardennais, flamands ou expatriés français.

Une responsable élue écolo de la commune de Molenbeek vient de découvrir l’eau chaude. Ce week-end elle déclarait aux médias : « C’est hallucinant de se dire que la plus grande mosquée de Bruxelles était aux mains du pays (l’Arabie Saoudite) qui défend l’Islam le plus rigoriste. » Cette idiote réclame en outre « encore plus de mixité », alors qu’à l’inverse les musulmans mettent tout en œuvre pour chasser les derniers blancs des quartiers qu’eux-mêmes occupent. Il suffit de circuler dans les zones de non-droit, non seulement à Molenbeek, mais aussi à Bruxelles, à Schaarbeek, à Forest ou à Anderlecht. Et lorsque les classes moyennes foutent le camp, les recettes fiscales diminuent.

FAIRE FACE !

Malgré les ravages économiques, sociaux, culturels et financiers, la secte socialo-écolo-libéro-capitaliste, au pouvoir de l’Agglomération de Bruxelles depuis bientôt 30 ans, refuse d’appliquer l’Ordre et la Loi sur son territoire et autorise, par laxisme et complaisance, toutes les dérives de la communauté maghrébine. Tous ont estimé que ces immigrés pouvaient s’intégrer ou s’assimiler à la société et aux mœurs des Bruxellois. Erreur ! C’est l’inverse qui s’est imposé avec la multiplication des mosquées, des boucheries hallal, des cantines sans cochon, des babouches, des kamis chouars et des burqas.

En conséquence et pour ne pas choquer la susceptibilité de ces « nouveaux Belges » les bourgmestres (maires) et les politicards à la tête des 19 communes bruxelloises interdisent à la police d’appliquer la loi envers la racaille et les délinquants qui, semaine après semaine, testent la résistance du Pouvoir à leurs débordements. Il ne faudrait quand même pas mécontenter ces électeurs potentiels … qui crachent sur notre civilisation.

QUAND CE N’EST PLUS SUPPORTABLE, ON NE SUPPORTE PLUS !

De nombreux électeurs bruxellois blancs en ont ras-le-bol de la mansuétude des élus vis-à-vis des exactions commises par des délinquants immigrés. En octobre 2018 de nouvelles élections communales auront lieu en Belgique. Mais face à l’immobilisme et à la lâcheté des édiles locaux, il est fort probable qu’une partie du corps électoral exprime son exaspération dans les urnes et que l’on assiste au renouveau des partis nationalistes et identitaires, les seuls ayant dénoncé au fil des ans le danger de l’immigration/invasion et de ses corollaires d’insécurité, de baisse du niveau scolaire, du chômage endémique, de la haine de l’Europe, de trafics divers ou du terrorisme. Même les touristes étrangers dénoncent la décrépitude de la capitale de l’Europe.

Pieter Kerstens

Source

Le terrorisme, 1ere préoccupation des Français ? – JT TVL 7 décembre 2017

 

Source et Video

La désinformation bergoglienne en faveur d’un pays musulman et d‘une ethnie musulmane

En janvier 2017, le quotidien du soir Le Monde, que personne ne suspectera de pensée incorrecte et islamophobe, écrivait dans un article intitulé « Les réticences du Bangladesh face aux réfugiés rohingyas » : 

« Le Bangladesh est mal à l’aise. Pays à 90 % musulman, il affiche une solidarité des plus tièdes à l’égard des Rohingya musulmans persécutés, renvoyant parfois, au mépris même des lois internationales, des bateaux de réfugiés venus de Birmanie. Avec une population de 160 millions d’habitants et une densité parmi les plus élevées au monde, le « pays des Bengalis » est peu désireux d’accueillir sur son territoire des étrangers qui vont restreindre encore un peu plus son espace vital. […] La première ministre, Sheikh Hasina, a déclaré devant le Parlement le 7 décembre 2016 que son pays « ne peut pas ouvrir ses portes à des vagues de migrants ». Ajoutant cependant que, pour des « raisons humanitaires », le Bangladesh était prêt à « aider temporairement » les réfugiés déjà présents. « Les gens d’ici n’aiment pas trop les Rohingya, explique Moinuddin, un journaliste local. Leur présence alimente la prostitution, le trafic de drogues et d’êtres humains. »

Puisque c’est un journal de l’establishment médiatique qui révèle cette réticence du Bengladesh musulman vis-à-vis de leurs coreligionnaires Rohingyas, que les Birmans estiment être des immigrés bengalis illégaux, on veut donc bien le croire.

L’Église birmane affirme également sa réticence vis-à-vis de cette communauté turbulente et agressive :

« Il n’y a pas de tribu ou de race Rohingya, mais des migrants illégaux bengali qui emploient ce mot pour tenter d’obtenir un état séparé, comme les Kachin ou les Karens. Nous devons les aider, charitablement, mais non donner droit aux revendications d’un état séparé. »

La désinformation bergoglienne en faveur d’un pays musulman et d‘une ethnie musulmaneMais ces informations plus exactes, ces appels à porter un regard autre et affranchi de la doxa officielle propagée par l’ONU et la conscience morale universelle sur cette crise des Rohingyas, le pape François ne veut ni les entendre ni les écouter. Si en Birmanie, il a évité de parler des Rohingyas comme l’Église birmane le lui avait demandé, dès qu’il a posé le pied sur le sol du Bengladesh, jeudi 30 novembre, il est sorti de son silence et s’est à nouveau focalisé sur eux, sans pour autant prononcé le terme « Rohingyas », préférant employé la périphrase « réfugiés arrivés en masse par l’État de Rakhine ».

Dès sa première allocution devant le gouvernement, les autorités civiles et le corps diplomatique, il a tout d’abord louer « la générosité » du Bengladesh :

« Au cours des derniers mois, l’esprit de générosité et de solidarité, signes caractéristiques de la société du Bangladesh, a été observé de manière très vive dans son élan humanitaire en faveur des réfugiés arrivés en masse par l’État de Rakhine, leur procurant un abri temporaire et les premières nécessités pour vivre »,

a-t-il affirmé complètement à côté de la réalité. Il a ensuite appelé la communauté internationale à prendre des

« mesures décisives face à cette grave crise ».

Cet après-midi le pape rencontrera certains Rohingyas dans le cadre de la rencontre interreligieuse et œcuménique pour la paix prévue à Dacca, la capitale du Bangladesh.

Obsédé par les « migrants » en général, cet énième discours humanitariste et bien-pensant du pape François en faveur d’un pays musulman et des Rohingyas mahométans qui se sentent ainsi soutenus par la communauté internationale, ne fera qu’alimenter un peu plus l’embrasement de la région et amplifier les exactions islamiques.

Ce qui frappe d’ailleurs dans ce voyage apostolique voué aux « réfugiés », ce n’est pas l’occultation du terme Rohingyas puisque cette ethnie musulmane, dont il oublie les accointances avec le terrorisme islamique et les revendications injustifiées mais impérieuses, est bien au cœur de ses préoccupations, mais l’absence de soutien public aux réfugiés Karen, Karenni et Hachin, peuples birmans majoritairement catholiques, persécutés depuis des décennies par la junte militaire et les bouddhistes, pas aussi pacifiques que des bobos-occidentaux déchristianisés veulent le faire croire.

Mais entre les Karen catholiques et les Rohingya musulmans, le cœur de Jorge Maria Bergoglio ne balance pas : les uns, qui ne sont pas de son troupeau, reçoivent toute son attention officielle pendant que les autres, les brebis romaines, sont voués à l’oubli médiatique…

Francesca de Villasmundo

Source et Video

L’Intérieur donne son accord aux islamistes pour la réouverture de la mosquée de Stains

 

SL’Intérieur accepte la réouverture de la mosquée de Stains, fermée depuis novembre 2016 car repérée comme un lieu influent de la mouvance salafiste. Or, l’interlocuteur qui a obtenu cette faveur est le secrétaire général de l’UAM93 qui fédère les principales mosquées du département, M’Hammed Henniche. Dans l'enquête Mosquées Radicales (DMM,2016), Joachim Véliocas, de l'Observatoire de l'islamisation, exposait les prises de positions ultra-radicales de cette association, qui, sur son site Internet officiel, défend le port du niqab et élève la Charia au dessus des lois de la république, le tout avec une tonalité très agressive :

Le principal contributeur des contenus du site de l’UAM93 se nomme Daniel Youssef Leclerc. Converti à l’islam en 1984 par le mouvement Tabligh, il créa l’association Intégrité. Leclerc, vieux routier de l’islamisme hexagonal, fut désigné membre permanent de la Ligue islamique mondiale (LIM) en 1999, instrument de l’Arabie Saoudite. Interrogé en 1992 par Jean-Paul Mari, un journaliste du Nouvel Observateur, Leclerc alors président de la Fédération nationale des musulmans de France (FNMF, intégrée au CFCM), avait déclaré que

« Si demain on avait une majorité dans ce pays, pourquoi est-ce qu’on imposerait pas la Charia progressivement ? Ca vous dérange? Tant pis ! »

Source

Vidéo sur l’immigration du gouvernement polonais

Traduction :

Le gouvernement PiS s’est retiré de la décision nuisible du gouvernement PO-PSL de faire venir des immigrants du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord en Pologne. Nous avons été les premiers à dire que tous les immigrants ne sont pas des réfugiés, mais seulement quelques-uns fuient la guerre et la terreur. Deux ans après l’opposition du gouvernement polonais à l’admission des immigrants illégaux, les dirigeants européens commencent à comprendre l’absurde politique de réinstallation forcée des réfugiés.

Source et Video

Solidarité tribale à la Gare du Nord : émeutes de colons africains en faveur d’un dealer ! (vidéo)

 Solidarité tribale à la Gare du Nord : émeutes de colons africains en faveur d’un dealer ! (vidéo)
 

Le 20 novembre, Massar D., un Camerounais à papiers espagnols, se trouvait en état de mort cérébrale. L’individu avait été plongé dans un coma à la suite de son interpellation à la gare du Nord, à Paris le 9 novembre. La patrouille de la police des réseaux ferrés avait procédé à l’arrestation de cet envahisseur parce qu’elle le soupçonnait de vendre de la drogue dans la gare.

Après une course-poursuite, Massar D. a été immobilisé au sol par les forces de l’ordre. Quelques secondes plus tard, le suspect a fait un malaise recrachant « 30 pochons de crack » qu’il cachait dans sa bouche ! Le vendeur de drogue était en arrêt cardiaque à l’arrivée des pompiers mais son cœur est ensuite reparti. Néanmoins les lésions cérébrales étaient déjà irréversibles. Selon plusieurs médiats, les médecins ont encore extrait deux autres pochons de drogues pris dans les voies respiratoires. Massar D. est mort le 22 novembre 2017 après 13 jours d’hospitalisation au service réanimation de l’hôpital Lariboisière.

Blocus Info, un pseudo-collectif et le site Démosphère, tous deux se prétendant « indépendants » dans la bonne vieille tradition gauchiste, appelaient à un rassemblement de protestation contre les violences policières dimanche 3 décembre à Garde du Nord. L’incongruité du lieu de rassemblement faisait déjà présager l’appel à l’émeute raciale sous-jacent : nul n’ignore en effet que Gare du Nord est ce haut lieu servant de terrain de jeu à la voyoucratie barbare et aux bandes ethniques…

Et effectivement dans l’après-midi du 3 décembre plusieurs dizaines de colons africains se revendiquant de la « Brigade anti-négrophobie » étaient rassemblées là. Dans leurs rangs, on trouvait encore la fine fleur des militantes racistes anti-blancs comme Rokhaya Diallo ou Sihame Assbague (organisatrice des camps d’été « décoloniaux et non-mixtes » c’est-à-dire interdit aux Blancs), venues exciter leurs troupes !

Au fil de l’après-midi, les tensions se sont accrues entre émeutiers étrangers et police, les décorations de Noël servant même de projectiles, jusqu’à ce que les forces de l’ordre fassent usage de gaz lacrymogènes pour disperser la foule.

Les images démontrent la haine qui anime ces colons étrangers.

Et leurs slogans, réclamant sans honte « justice pour Massar » (l’envahisseur africain vendeur de mort sur notre territoire !), témoignent de cette escalade de la provocation à l’égard d’un État dont les gouvernants (lâches ou complices ?) se refusent à donner les directives de rétablissement de l’ordre public dans ces zones abandonnées à la racaille étrangère.

Avec nous, avant qu’il ne soit trop tard, foutons-les dehors !