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dimanche, 14 janvier 2018

Immigration : nouvelle mise en garde d’un ancien chef du service de renseignement allemand

 

Allemagne – August Hanning, ancien chef du service de renseignement fédéral allemand (BND), met en garde le gouvernement au sujet de l’accueil laxiste des immigrés.

Dans une interview publiée par le journal Bild, August Hanning avertit :

« Comme l’ont montré les attaques terroristes et les tentatives d’attentats ces deux dernières années, la situation sécuritaire en Allemagne est très tendue. »

« Notre architecture sécuritaire doit être améliorée de toute urgence afin de relever les nouveaux défis. Sinon, cela risque de devenir très inconfortable pour nous en Allemagne. »

August Hanning critique depuis des années la politique migratoire de la chancelière Angela Merkel et souligne le « lien entre la sécurité intérieure et un contrôle efficace des frontières ».
 
« Tant que nous laisserons les gens entrer dans le pays sans papiers d’identité, sans des contrôles d’identité clairs, nous ferons face à un gros problème de sécurité. »
 

« En Europe, l’Allemagne est la terre promise pour les demandeurs d’asile et les migrants. Et je me demande combien de temps nous pouvons continuer dans cette voie sans affronter d’importants bouleversements sociaux. »

Des propos de simple bon sens.

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Le Danemark ne veut plus d’immigrés et vote une loi en ce sens !...

Le Danemark estime avoir fait sa part en matière d’accueil de « réfugiés » et de « migrants ». En 2017, environ 2 800 migrants avaient demandé l’asile au Danemark.

Le journal «taz» rapporte que le gouvernement danois a décidé de mettre fin à ses engagements conclus depuis 1978,dans le cadre du programme de l’ONU en matière de réinstallation de migrants.

Le parlement danois a adopté une loi mettant fin à l’accueil des immigrés. Selon le journal « taz », seuls les partis d’opposition de gauche ont voté contre cette mesure.

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Quand des musulmans convertis demandent au pape François de dénoncer les méfaits de l' Islam et de convoquer rapidement un synode sur les dangers de l’islam....

Le 25 décembre 2017, fête de la nativité du Sauveur, des anciens musulmans convertis au catholicisme ont publié une lettre ouverte au pape François au sujet de son attitude vis-à-vis de l’islam et de l’accueil de migrants musulmans.

Elle se termine par une pétition que tout un chacun peut signer. C’est une lettre courageuse qui déplore l’angélisme du pape argentin envers l’islam dont ces ex-musulmans connaissent la dangerosité et qu’il considèrent un « Antichrist ».

« Voici ci-après le texte d’une Lettre ouverte au Pape François que vous pouvez signer. Nous la lui présenterons dès qu’elle aura atteint un nombre significatif de signataires. Merci de la faire connaître. A toute fin utile, nous rappelons que : « Selon le savoir, la compétence et le prestige dont jouissent les fidèles, ils ont le droit et même parfois le devoir de donner aux Pasteurs sacrés leur opinion sur ce qui touche le bien de l’Église et de la faire connaître aux autres fidèles, restant sauves l’intégrité de la foi et des mœurs et la révérence due aux pasteurs, et en tenant compte de l’utilité commune et de la dignité des personnes. (Canon 212 § 3) » :

Des ex-musulmans devenus catholiques, et leurs amis,
à Sa Sainteté le pape François,
au sujet de son attitude vis-à-vis de l’islam.

 

 

Très Saint Père,

Plusieurs d’entre nous, à maintes reprises, et depuis plusieurs années, avons cherché à vous contacter, et nous n’avons jamais reçu le moindre accusé de réception de nos lettres ou demandes de rencontre. Vous n’aimez pas les mondanités, et nous non plus, aussi permettez-nous de vous dire très franchement que nous ne comprenons pas votre enseignement au sujet de l’islam, tel que nous le lisons par exemple dans les paragraphes 252 et 253 de Evangelii gaudium, parce qu’il ne rend pas compte du fait que l’islam venant APRÈS le Christ, est, et ne peut être qu’un Antichrist (Cf. 1 Jn 2.22), et l’un des plus dangereux qui soient du fait qu’il se présente comme l’accomplissement de la Révélation (dont Jésus n’aurait été qu’un prophète). Si l’islam est en lui-même une bonne religion, comme vous semblez l’enseigner, pourquoi sommes-nous devenus catholiques ? Vos propos ne remettent-ils pas en cause le bienfondé du choix que nous avons fait… au péril de notre vie ? L’islam prescrit le meurtre des apostats (Coran 4.89 ; 8.7-11), l’ignorez-vous ? Comment est-il possible de comparer la violence islamique et la prétendue violence chrétienne ?! « Quel rapport entre le Christ et Satan ? Quelle union entre la lumière et les ténèbres ? Quelle association entre le fidèle et l’infidèle ? (2 Co 6.14-17) » Conformément à Son enseignement (Lc 14.26), nous L’avons préféré, Lui, le Christ, à notre propre vie. Ne sommes-nous pas bien placés pour vous parler de l’islam ?

En réalité, du moment que l’islam veut que nous soyons son ennemi, nous le sommes, et toutes nos protestations d’amitié n’y pourront rien changer. En bon Antichrist, l’islam n’existe qu’en étant l’ennemi de tous : « Entre nous et vous, c’est l’inimitié et la haine à jamais jusqu’à ce que vous croyez en Allah, seul ! (Coran 60.4) ». Pour le Coran, les chrétiens « ne sont qu’impureté (Coran 9.28) », « les pires de la Création (Coran 98.6) », tous condamnés à l’Enfer (Coran 4.48), aussi Allah doit-il les exterminer (Coran 9.30). Il ne faut pas se laisser abuser par les versets coraniques réputés tolérants, car ils ont tous été abrogés par le verset du Sabre (Coran 9.5). Alors que l’Évangile annonce la bonne nouvelle de Jésus mort et ressuscité pour le salut de tous, accomplissement de l’Alliance initiée dans le peuple hébreu, Allah n’a rien d’autre à proposer que la guerre et le meurtre des « infidèles » en échange de son paradis : « Ils combattent dans le chemin d’Allah, ils tuent et se font tuer. (Coran 9.111) ». Nous ne faisons pas d’amalgame entre islam et musulmans, mais si pour vous le « dialogue » est la voie de la paix, pour l’islam il est une autre façon de faire la guerre. Aussi, comme il l’a été face au nazisme et au communisme, l’angélisme face à l’islam est suicidaire et très dangereux. Comment parler de paix et cautionner l’islam, ainsi que vous semblez le faire : « Arracher de nos cœurs la maladie qui empoisonne nos vies (…) Que ceux qui sont chrétiens le fassent avec la Bible et que ceux qui sont musulmans le fassent avec le Coran. (Rome, 20 janvier 2014) » ? Que le Pape semble proposer le Coran comme voie de salut, n’est-ce pas inquiétant ? Devrions-nous retourner à l’islam ?

Nous vous supplions de ne pas chercher en l’islam un allié dans le combat que vous menez contre les puissances qui veulent dominer et asservir le monde, car ils sont tous en réalité dans une même logique totalitaire, fondée sur le rejet de la royauté du Christ (Lc 4.7). Nous savons que la Bête de l’Apocalypse cherchant à dévorer la Femme et son Enfant, a plusieurs têtes… Allah défend d’ailleurs de telles alliances (Coran 5.51) ! Et surtout, les prophètes ont toujours reproché à Israël sa volonté d’alliance avec les puissances étrangères, au détriment de la confiance absolue qu’il faut avoir en Dieu. Certes, la tentation est forte de penser que tenir un discours islamophile épargnera un surcroît de souffrances aux chrétiens en pays devenus musulmans, mais outre que Jésus ne nous a jamais indiqué d’autre chemin que celui de la Croix, en sorte que nous devons y trouver notre joie, et non la fuir avec tous les damnés, nous ne doutons pas que seule la proclamation de la Vérité apporte avec le salut, la liberté (Jn 8.32). Notre devoir est de rendre témoignage à la vérité « à temps et à contretemps (2 Tm 4.2) », et notre gloire est de pouvoir dire avec saint Paul : « Je n’ai rien voulu savoir parmi vous, sinon Jésus Christ, et Jésus Christ crucifié. (1 Co 2.2) ».

Corrélativement au discours de Votre Sainteté sur l’islam, et alors même que le Président Erdogan, entre autres, demande à ses compatriotes de ne pas s’intégrer dans leurs pays hôtes, que l’Arabie Saoudite et toutes les pétromonarchies n’accueillent aucun réfugié, expressions parmi d’autres du projet de conquête et d’islamisation de l’Europe, officiellement proclamé par l’OCI et d’autres organisations islamiques depuis des décennies, Très saint Père, vous prêchez l’accueil des migrants sans tenir compte du fait qu’ils sont musulmans, alors que le commandement apostolique l’interdit : « Si quelqu’un vient à vous en refusant l’Évangile, ne le recevez pas chez vous. Quiconque le salue participe à ses œuvres mauvaises. (2 Jn 10-11) » ; « Si quelqu’un vous annonce un évangile différent, qu’il soit maudit ! (Ga 1.8-9) ».

De même que « J’ai eu faim et vous ne M’avez pas donné à manger. (Mt 25.42) » ne peut pas signifier que Jésus aurait aimé avoir été un parasite, de même « J’étais un étranger et vous M’avez accueilli. » ne peut pas signifier « J’étais un envahisseur et vous M’avez accueilli. », mais « J’ai eu besoin de votre hospitalité, pour un temps, et vous Me l’avez accordée ». Le mot ξένος (Xénos) dans le Nouveau Testament ne renvoie pas seulement au sens d’étranger mais à celui d’hôte (Rm 16.23 ; 1 Co 16.5-6 ; Col 4.10 ; 3 Jn 1.5). Et lorsque YHWH dans l’Ancien Testament commande de bien traiter les étrangers parce que les Hébreux ont eux-mêmes été étrangers en Égypte, c’est à la condition que l’étranger s’assimile si bien au peuple élu qu’il en prenne la religion et en pratique le culte… Jamais il n’est question d’accueillir un étranger qui garderait sa religion et ses coutumes ! Aussi, nous ne comprenons pas que vous plaidiez pour que les musulmans pratiquent leur culte en Europe. Le sens de l’Écriture ne doit pas être donné par les tenants du mondialisme, mais dans la fidélité à la Tradition. Le Bon Berger chasse le loup, il ne le fait pas entrer dans la bergerie.

Le discours pro-islam de Votre Sainteté nous conduit à déplorer que les musulmans ne soient pas invités à quitter l’islam, que nombre d’ex-musulmans, tel Magdi Allam, quittent l’Église, écœurés par sa lâcheté, blessés par des gestes équivoques, confondus du manque d’évangélisation, scandalisés par l’éloge fait à l’islam… Ainsi les âmes ignorantes sont-elles égarées, et les chrétiens ne se préparent pas à la confrontation avec l’islam, à laquelle les a appelés saint Jean Paul II (Ecclesia in Europa, n°57). N’avez-vous jamais entendu votre confrère Mgr Emile Nona, archevêque catholique chaldéen, exilé, de Mossoul, nous crier : « Nos souffrances actuelles sont le prélude de celles que vous, Européens et chrétiens occidentaux, allez souffrir dans un proche avenir. J’ai perdu mon diocèse. Le siège de mon archevêché et de mon apostolat a été occupé par des islamistes radicaux qui veulent que nous nous convertissions ou que nous mourrions. (…) Vous accueillez dans votre pays un nombre toujours croissant de musulmans. Vous êtes aussi en danger. Vous devez prendre des décisions fortes et courageuses (…). Vous pensez que tous les hommes sont égaux, mais l’Islam ne dit pas que tous les hommes sont égaux. (…) Si vous ne comprenez pas ceci très vite, vous allez devenir les victimes de l’ennemi que vous avez accueilli chez vous. (9 août 2014) ». C’est une question de vie ou de mort, et toute complaisance face à l’islam est une trahison. Nous ne voulons pas que l’Occident continue à s’islamiser, ni que votre action y contribue. Où irions-nous à nouveau chercher refuge ?

Permettez-nous de demander à Votre Sainteté de convoquer rapidement un synode sur les dangers de l’islam. Que reste-t-il en effet de l’Église là où l’islam s’est installé ? Si elle y a encore droit de cité, c’est en dhimmitude, à condition qu’elle n’évangélise pas, qu’elle doive donc se renier elle-même… Dans un souci de justice et de vérité, l’Église doit montrer au grand jour pourquoi les arguments avancés par l’islam pour blasphémer la foi chrétienne sont faux. Si l’Église a le courage de faire cela, nous ne doutons pas que par millions, des musulmans, et d’autres hommes et femmes cherchant le vrai Dieu, se convertiront. Comme vous l’avez rappelé : « Celui qui ne prie pas le Christ, prie le Diable. (14.03.13) ». Si les gens savaient qu’ils vont en Enfer, ils donneraient leur vie au Christ (Cf. Coran 3.55).

Avec le plus profond amour pour le Christ qui, par vous, conduit Son Église, nous, chrétiens venus de l’islam, soutenus par nombre de nos frères dans la foi, notamment les chrétiens d’Orient, et par nos amis, nous demandons à Votre Sainteté de confirmer notre conversion à Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, seul Sauveur, par un discours franc et droit sur l’islam, et, Vous assurant de nos prières dans le cœur de l’Immaculée, nous sollicitons votre bénédiction apostolique.

Liste des noms des signataires et de leur courriel (Certainement que tous les ex-musulmans ne signeront pas cette lettre par crainte de représailles possibles…). »

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Lydia Guirous : “On ne peut plus continuer attentats après attentats à dire que ça n’a rien à voir avec l’islam”

 

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Rayan Nezzar n’insulte pas, il parle comme les « jeunes de Montreuil ». Merci pour eux !

Parfois, on se prend soi-même à y croire. Macron n’est pas comme les autres. Il faut voir comme il a rivé son clou à tel chef d’État ! Comme il a mouché tel étudiant, tel journaliste – sacrément culotté, hein, pas un politique de droite n’aurait osé ! Il nous a même souhaité joyeux Noël le 25 décembre : cet homme est proprement époustouflant. Et ce pragmatisme ! Et cette façon qu’il a de passer en force ! Et il porte si bien le costume, ce qui ne gâte rien ! Et si on s’était trompé ? Si, finalement, il allait aider la France à se relever ?

Puis, le lendemain, c’est la douche froide. L’atterrissage. La gueule de bois. Et si Macron avait seulement compris que la phrase du Guépard s’appliquait désormais à leur vieux monde épuisé, démodé, menacé, commençant sérieusement à entendre siffler le vent du boulet ? Il faut que tout change pour que rien ne change. Pour durer, il faut muer. Il s’y emploie à la perfection : tout bouleverser sans, in fine, ne rien modifier. Ou presque. La preuve par Rayan Nezzar, nouveau porte-parole de LREM, dont des tweets édifiants viennent d’être exhumés : comme le rapporte Marianne, « Jean-François Copé, qualifié de “petite pute”, est invité à aller “niquer sa mère” ; Alain Juppé est traité de “fiotte”, Marine Le Pen de “pute”. Bruno Le Maire est désigné comme un “couilles molles”, tandis que Manuel Valls aurait, lui, “zéro couille”. » Sans parler de Valérie Pécresse, traitée de « poufiasse » ou encore Caroline Forest d’« épave ».

Comme on le voit, Rayan Nezzar n’a pas l’injure très sophistiquée ni le registre tellement varié.

Le ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a aussitôt volé à son secours, réclamant, sur un ton sympa de psychologue scolaire au collège Georges-Brassens, bienveillance et mansuétude : « Je pense que beaucoup de jeunes qui ont 18 ou 15 ans aujourd’hui, ils croient qu’ils sont dans une culture de l’immédiateté et quand ils tchatent ou quand ils font un tweet, ils croient que c’est pour tout de suite et que ça n’a pas beaucoup de valeur. »

Quant à Christophe Castaner, il aurait trouvé – selon des propos tenus en privé rapportés par la journaliste Pauline de Saint-Rémy – un responsable, et ce n’est pas Rayan Nezzar. La faute en revient à… son vocabulaire : « Son vocabulaire de jeune de Montreuil [qui] le rattrape. »

Sauf que les tweets datent de 2012 et de 2013, date à laquelle Rayan Nezzar était étudiant à l’ENA, donc plus tout à fait un ado prépubère qui se serait attardé plus que de raison au stade anal.

 Sauf qu’heureusement, il existe des « jeunes de Montreuil » (merci de leur rendre justice) qui s’expriment autrement que par l’insulte grossière et l’éructation vulgaire, et l’origine populaire n’est pas – quoi qu’en pensent les douairières de Downton Abbey et Christophe Castaner – une tare congénitale contre laquelle on ne peut rien et qui finit toujours par ressortir, malgré tous les subterfuges pour la planquer.

Sauf qu’alors que ce quinquennat, comme on nous l’a expliqué avec des trémolos dans la voix, est dédié à la lutte contre les violences faites aux femmes, nommer un porte-parole qui traite – ou traitait hier – sur la place publique les unes et les autres de pute, de poufiasse, d’épave… semble une entrée en matière assez baroque.

Sauf que cette piteuse affaire envoie, évidemment, aux jeunes Français un signal détestable : voilà donc un modèle de réussite sociale, de « talent », un prototype de « parcours génial », comme le dit Castaner ?

À quoi bon nommer un ministre de l’Éducation ambitionnant de renouer avec la méritocratie, le bon sens et la rigueur si l’on offre en même temps un Rayan Nezzar en exemple ?

Que tout change pour que rien ne change : enfin pas tout à fait. Ce qui change la donne, de façon radicale, est bien sûr l’avènement des réseaux sociaux, et le formidable, le redoutable, l’implacable porte-voix qu’ils constituent. J’apprends à l’instant que Rayan Nezzar, spontanément ou un peu poussé dans le dos, vient d’annoncer sa démission.

Gabrielle Cluzel

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Censure totalitaire en Allemagne

Encore une victime de la Censure totalitaire en Allemagne. À Cologne précisément, la ville des agresseurs sexuels musulmans.

Le journaliste Michael Sturzenberger, que la justice d’Etat avait déjà cherché à réduire au silence, mais sans succès car sur la base de motifs inventés, est la nouvelle victime de la loi Merkel-Maas, copiée sur les pratiques de Hitler-Goebbels et de Staline-Stasi. Il a osé critiquer les méthodes de la télévision d’Etat, qui à l’aide d’un reporter arabe a essayé de faire dire au porte-parole de la police de Cologne que celle-ci contrôlait particulièrement les mahométans, ce qui serait tout à fait normal, puisque ce sont ceux qui ont été en majorité responsables des agressions sexuelles de la Saint-Sylvestre en 2015/2016. Son compte Fecebook a été bloqué pour 30 jours.

(Claude Haenggli, 6.1.2018)

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Migrants et criminalité : ces chiffres qui tuent

Une « bonne » et une mauvaise nouvelle. La « bonne » : l’ancien ministre de la Justice de Basse-Saxe, un des « Länder » de l’Allemagne, affirme, au terme d’une enquête menée au nom du ministère fédéral de la Famille et de la Jeunesse, et avec le concours de deux autres criminologues, que « les demandeurs d’asile sont très souvent responsables d’infractions pénales ». La mauvaise, ce sont les solutions envisagées pour enrayer cette spirale de violence et les chiffres effrayants d’une autre enquête, celle du PKS, sur laquelle s’est penchée Inès Laufer.

Selon les auteurs, entre 2014 et 2016, le nombre de crimes violents – confirmé par les enquêtes policières – a augmenté de plus de 10 %, « 92,1 % de cette augmentation [étant] imputable aux réfugiés ». Plus de « padamalgam » qui tienne. Et ceux qui voient dans les réfugiés des familles toutes gentilles dans la détresse peuvent ravaler leur salive, les réfugiés étant souvent « des jeunes hommes dans la tranche d’âge où les gens seraient plus criminels », indique le rapport. Ils ont entre 14 et 30 ans, lit-on plus avant.

Mieux (ou pire) : les jeunes Nord-Africains – Marocains, Algériens, Tunisiens – sont « proportionnellement plus fréquents parmi les suspects ». Ces migrants ne viennent donc pas de pays en guerre. Mais ce n’est pas tellement de leur faute, sous-entend cette enquête, car, si ces jeunes hommes deviennent si agressifs, c’est parce qu’ils « font face à un certain rejet, alors que les réfugiés sont beaucoup mieux accueillis » et qu’ils découvrent « le manque de perspective socio-économique ». En outre, ces jeunes hommes pétant de santé libéreraient leur trop-plein d’hormones dans la violence en raison du manque de femmes !

Que préconisent donc ces éminents spécialistes pour recouvrer la paix dans leur pays ? De faire passer les Allemands à la caisse, à savoir « investir des sommes énormes pour un programme de retour » ainsi que, rapport à l’abstinence et l’absence de nounous, encourager le regroupement familial. En sus, des cours de langue, du sport ou des formations qui devraient les aider à se tenir tranquilles. On voit déjà ce que cela a donné…

Passons, maintenant, à l’enquête de la statistique policière sur la criminalité (PKS) décryptée par Inès Laufer. En 2016, les demandeurs d’asile autrement appelés « réfugiés », en termes de criminalité donc, étaient 600 % plus criminels que les Allemands, y compris les Allemands issus de l’immigration et les binationaux. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes :

 Dans une population de 100.000 Allemands, il y a 1.913 suspects.

Dans une population de 100.000 étrangers, il y a 6.847 suspects.
Dans une population de 100.000 « réfugiés », il y a 13.930 suspects (sans prendre en compte les délits concernant la loi sur l’immigration) : « Refugees welcome! – Flüchtlinge Willkommen! »

Ces enquêtes accablantes qui révèlent au grand jour une relation évidente entre violences en tous genres et des réfugiés devraient donner un coup d’arrêt immédiat à cette mortelle politique immigrationniste, et entraîner l’expulsion pure et simple des ressortissants incriminés. Mais non ! Les zélites continuent de parler de pognon à dépenser et de prévention. Pire : un obscur et apparemment impuissant petit commissaire politique européen, le Grec Dimítris Avramópoulos, nous prévient : « Nous ne pouvons pas, nous ne serons jamais capables d’arrêter les migrations. »

Rendez-vous dans un an pour d’autres chiffres aussi édifiants. Dans dix ans, eu égard aux desseins de l’Union européenne de transformer radicalement le continent, ce sera… une autre Histoire.

Caroline Artus

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Voitures brûlées, tirs, braquages et agressions : le bilan du nouvel an en Bretagne ...

La nuit du nouvel an a à nouveau été très animée, tant en Bretagne historique qu’en France. Nous nous sommes livrés à un recensement détaillé de la délinquance de voie publique dans les cinq départements bretons, d’Ouessant à Clisson, du 23 décembre au 2 janvier.

Sur l’ensemble de la France, le Ministère de l’Intérieur a avoué 1031 voitures brûlées, 510 gardes à vue, 8 policiers, 3 militaires de l’opération Sentinelle et 3 gendarmes blessés. En Bretagne, 55 voitures ont brûlé dont près de 40 à Nantes et son agglomération.

En Bretagne, l’année commençait par une bonne soufflante – ou une petite brise bretonne légère. La tempête Carmen, ses arbres arrachés, ses poteaux d’électricité tombés, le poulailler sur les quatre voies, des multiples interventions de pompiers un peu partout. En France, l’actualité était dominée par les multiples agressions des membres des forces de l’ordre.

En France, outre le lynchage d’une policière à Champigny qui a fait ressortir la ghettoïsation volontaire de bien des quartiers sensibles et l’échec au moins partiel de la politique de rénovation urbaine (ANRU), des policiers et gendarmes ont été agressés à plusieurs reprises. A Stains (93) le 30 décembre alors qu’ils venaient de sauver trois enfants des flammes, à Aulnay-sous-Bois (93) le 1er janvier à 18h, à Cailloux-sur-Fontaine (Rhône) le 1er janvier à 3h du matin. Et ce sans compter les multiples agressions de pompiers, notamment dans le sud de la France à Noël – à Bordeaux (les Aubiers) le 24 au soir, à Millau et Decazeville le 25, à Rillieux la Pape (69) le 27, à Toulouse (la Reynerie) le 31 à 18h30, à Saint-Jacques de la Landes, près de Rennes, le 1er janvier…

Du côté des voitures brûlées, là encore, ce sont des villes fort loin de la Bretagne qui se sont illustrées. Parfois bien avant le 31 comme Pont de Vaux (au moins 7 voitures brûlées le 27 décembre), Strasbourg et son Eurométropole (54 voitures incendiées du 24 au 30, encore 75 dans la soirée du 31), Paris et la petite couronne (163 voitures incendiées dans la soirée du 31), Mulhouse et ses environs (30 voitures brûlées dans la soirée du 31), Toulouse (40 voitures brûlées le soir du 31) etc.

Mais selon le sociologue Michel Wieviorka – qui a les moyens de planquer sa voiture au Réveillon visiblement – « c’est avant tout ludique ». Surtout pour les infortunés propriétaires des voitures! ...

Des tirs pour bien finir l’année

En Bretagne, la délinquance de fin d’année a été marquée par des tirs. D’abord à Châteaubriant, au nord de la Loire-Atlantique, le 23 décembre, vers 8h dans la rue Quenillet. Un jeune homme de 19 ans reçoit un plomb dans la cuisse; un homme de 32 ans est arrêté. Il avait déjà été condamné quatre fois pour violences.

Une dispute aurait éclaté sur fond d’alcool – elle fait réagir jusqu’au maire Alain Hunault dans les colonnes de nos confrères d’Ouest-France (24/12) : « On ne va pas admettre de recevoir tout un tas de gens qui n’ont rien à voir avec Châteaubriant et surtout rien à y faire ». C’est qu’elle se corrèle avec une augmentation de la délinquance et de la population d’origine immigrée dans le cœur historique de Châteaubriant, depuis plusieurs années – les HLM de Nantes y envoient certains de leurs locataires difficiles, comme Paimboeuf accueille ceux de Saint-Nazaire.

Très logiquement, l’association Solimée qui milite pour que Châteaubriant et ses environs accueillent massivement des migrants et des demandeurs d’asile monte au créneau contre le maire : «  Doit-on comprendre que M. le maire, au moment où l’humanité a besoin de fraternité, de solidarité et de bienveillance, voudrait instituer un droit d’entrer dans la ville et réduire le droit à circuler librement ? », tout en reconnaissant que le maire puisse être « excédé » par la délinquance récente « voitures brûlées ,vols, agressions ». Lesdites voitures ont brûlé à plusieurs reprises à la Ville aux Roses, en novembre et décembre 2017. Le maire ne s’est pas laissé faire et s’est montré remonté contre le « ridicule chantage moral » de l’association.

Loin de Châteaubriant, un nouvel épisode de règlements de comptes entre bandes de quartiers sensibles se déroule à Nantes le 25 décembre : un jeune homme poursuivi par deux autres, le 25/12 vers 14h30 rue Alain Colas, à quelques centaines de mètres du Conseil régional. Un des poursuivants est armé d’un pistolet; le jeune est blessé au pied. La victime a refusé de se faire opérer et de signer son PV d’audition – du reste, elle est défavorablement connue des forces de l’ordre, et de type nord-africain.

La suite

Les faux réfugiés, les traîtres et les Turcs

On se préoccupe en ce moment du retour des gens qui étaient partis en Irak et en Syrie, le plus souvent via la Turquie, rejoindre les doux humanistes de l’État islamique.

Les réactions divergent, y compris entre ministres du même gouvernement.

Ainsi Florence Parly, ministre macronienne des Armées, a dit tout haut ce que beaucoup de monde pense tout bas. Si ces gens meurent, de ce point de vue, l’opinion publique ne les pleurera pas.

À l’inverse Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement macronien, invoque un désir de procès équitables. Or, cette préoccupation revient à souhaiter que ces gens qui, dans la plupart des cas ont trahi la France et combattu son armée, bénéficient de toutes les failles de notre système répressif judiciaire et pénitentiaire, inadapté à cette situation de guerre.

Les crimes qu’ils ont commis à l’Étranger, en toute connaissance de cause, relèvent légitimement des juridictions locales.

Dans sa lettre politique du 5 janvier, qu’il intitule “L’islam, encore et toujours” Laurent Joffrin, directeur de la rédaction et de la publication de Libération, déplore que, selon lui, “on oublie, en tout cas, de relever un paradoxe.”

En le citant ici nous espérons démontrer que l’expression “on oublie” ne s’applique pas à cette chronique.

Voici ce qu’il écrit :

“Ainsi ces terroristes qui n’avaient que haine et mépris envers la République française, jusqu’à prendre les armes contre elle, jusqu’à se faire les complices d’attentats ignobles perpétrés contre leurs compatriotes, découvrent soudain ses vertus. Vaincus, ils ont changé d’idée. On aurait pu penser, avec une pointe d’ironie, qu’ils auraient préféré comparaître devant un tribunal islamique… Bizarrement, ils s’en remettent maintenant à l’état de droit laïque et républicain qu’ils vouaient aux gémonies, à des tribunaux composés de mécréants, à un État français par ailleurs qualifié de raciste et de post-colonial. Cela tend à prouver que le courage des fanatiques a ses limites. Ou que la défaite est parfois mère de sagesse.”

Nous nous trouvons en présence de traîtres : ils doivent être traités comme tels.

Or ceci intervient au moment où l’Europe est en proie à la crise migratoire, celle-ci se trouvant aggravée par la même idéologie, les mêmes pétitions de principe qui cherchent à protéger les Français, ou plutôt les ex-Français qui se sont mis au service de l’ennemi.

Il ne faut certainement pas prendre cette simultanéité pour le fruit du hasard. Derrière les trafics de migrants et de faux réfugiés on retrouve les mêmes réseaux islamistes et, notamment, la mafia turque, qui mènent une guerre très logique pour affaiblir l’Europe.

Nos dirigeants hyper compétents, nos élites hyper informées, nos technocrates hyper arrogants sont vraiment seuls à ne pas l’avoir compris.

Ce 5 janvier, en conclusion d’entretiens fort ambigus avec le mégalomane Erdogan, Monsieur Macron présentait pour une immense découverte qu’il semble vouloir faire breveter au profit de sa propre politique, ce que tant d’autres avaient compris, proposé et expliqué avant lui. Bravo pour l’inventeur de l’eau tiède.

Monsieur Macron parle donc désormais d’un partenariat entre l’Europe et la Turquie : il en parle avec 10 ans de retard. On se demande aujourd’hui quel objet poursuivrait cette coopération sinon pour persister à permettre la manipulation par les dirigeants dictatoriaux et mafieux turcs des faux réfugiés et la protection des traîtres.

> Jean-Gilles Malliarakis anime le blog L’Insolent.

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La France et l'islam au fil de l'histoire: Quinze siècles de relations tumultueuses de Gerbert Rambaud

Parmi les nombreux ouvrages sortis en 2017 à propos de l’islam, celui de Gerbert Rambaud nous décrit la relation historique, multiséculaire, entre la France et l’islam.

On y découvre la France au cœur de cette relation. Affrontements, confrontations en vue de conquête territoriale, alliances puis cohabitations. Le livre captivant de Gerbert Rambaud nous fait revivre ses pages les plus violentes, les plus épiques, souvent ignorées ou oubliées. Ce livre est un livre d’Histoire mais il ne cède jamais au scientisme rébarbatif : on lit le style simple et vivant de Rambaud comme on le ferait du travail d’un grand journaliste d’investigation.

La France a, au cours des siècles, hésité et varié sur la stratégie à l’égard de l’islam. Ce dernier, profitant du vide créé à la chute de l’Empire romain d’Occident, en cent ans, conquiert presque tout son territoire et se confronte à nous avec les batailles de Toulouse, puis de Sens et finalement de Poitiers (732), tout en revenant encore, deux siècles plus tard, enlever le père abbé de Cluny en 963 et occuper une partie de la Provence qu’il conviendra de libérer…

Il y a aussi ces périodes extraordinaires, héroïques : la reconquête en Terre sainte aux XIIe et XIIIe siècles et son système féodal, au fond – ne fût-ce l’islam -, analogue à l’époque en Occident et en Orient, avec ses alliances, traités de paix, mariages mixtes, suzerains chrétiens et vassaux mahométans. Le très érudit et passionnant travail de Gerbert Rambaud, minutieux et rigoureusement sourcé, jamais lassant, ouvre bien des portes oubliées sur ce passé qui nous a fabriqués, chrétiens et musulmans.

Captivé, on le suit effeuillant les siècles et nous faisant découvrir ces épisodes souvent méconnus entre François Ier et Soliman le Magnifique (rappelant la protection, toujours diplomatiquement valide, de la France sur les lieux saints) ; le projet mûri par Louis XIII (un de nos plus grands rois) de reprendre Constantinople ; les résistances douloureuses de la Corse…

 Quelques fugitifs regrets, toutefois, à tempérer par l’immensité du sujet.

On aurait aimé lire plus sur la geste de la Terre sainte, Saint Louis et sa stratégie pour diviser le monde islamique, débarquant en Tunisie pour prendre les Turcs à revers, plan génial qui n’échoua qu’en raison du décès épidémique du roi. Autre regret, sur l’Algérie : le bilan économique de la colonisation française est peu évoqué, même si les causes de la prise d’Alger sont utilement rappelées eu égard à la piraterie.

Quel avenir souhaitable pour la France dans son rapport à l’islam ? Rambaud évoque des pistes : mais la réforme de l’islam est-elle possible ? N’avons-nous pas déjà raté l’assimilation ? La France finira-t-elle comme ont fini les civilisations pourtant majoritairement chrétiennes d’Irak, Syrie, Égypte ? Ne lit-on pas des scénarios passés dont nous sommes aujourd’hui les témoins aveugles ?

Ce livre demeurera une contribution indispensable à la compréhension de l’Histoire de France, elle-même issue de sa géographie, comme le disaient Michelet, Renan et Bainville. Selon nous, ce livre est le premier panorama d’un sujet redevenu central pour l’avenir de la France.

Henri Temple

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Xavier Raufer : « L’affaire de la note Kermiche, c’est une misérable petite guéguerre entre services »

Xavier Raufer, spécialiste du renseignement, revient sur la polémique soulevée par Mediapart. Par ailleurs, des « ratés » dans le monde du renseignement, il y en a sans cesse et c’est inévitable.

L'entretien

Policiers : ils n’en peuvent plus

Ils n’en peuvent plus d’être mis à toutes les sauces et de servir de cibles vivantes aux terroristes et à l’ultra-gauche. Ils n’en peuvent plus des cadences infernales et des heures supplémentaires qui se succèdent aux dépens de leur vie familiale. Ils n’en peuvent plus des réformes mises en place à chaque changement de gouvernement, pour la glorification d’un ministre de l’Intérieur qui ne fera que passer. Ils n’en peuvent plus d’être cloués au pilori à chaque interpellation qui dégénère. Ils n’en peuvent plus, enfin, d’une hiérarchie qui les envoie au casse-pipe, au seul bénéfice des chapeaux à plumes qui les commandent.

Sans doute le suicide de trois policiers, à Dunkerque, Quimper et Lambersart, en ce tout début d’année 2018 relève-t-il de facteurs complexes et multiples. Mais une chose est certaine : la police nationale est malade, et cette maladie touche tous les niveaux hiérarchiques. Elle est, tout d’abord, malade d’un suremploi né d’une menace terroriste qui dure maintenant depuis plusieurs années. Incapables de voir venir la menace, les gouvernements qui viennent de se succéder, alors qu’il aurait fallu renforcer notre dispositif sécuritaire, l’ont au contraire affaibli en procédant à des diminutions drastiques d’effectifs et en n’anticipant pas le renouvellement des moyens matériels indispensables aux missions de sécurité publique. Elle est malade, ensuite, d’un grave défaut d’organisation, qui a vu peu à peu la chaîne hiérarchique se disloquer au détriment d’une cohésion qui était pourtant indispensable dans le contexte de violence inégalée que notre pays connaît. Elle est malade, enfin, d’un manque de reconnaissance qui veut qu’une présomption de culpabilité systématique pèse sur les policiers lorsque, au péril de leur vie, ils interviennent dans des conditions toujours plus dangereuses.

Oui, c’est une grave crise d’identité qui secoue désormais la police nationale. Et nombreux sont les policiers qui ont de plus en plus de mal à comprendre l’environnement dans lequel ils évoluent. Entre menace terroriste et violences urbaines. Entre police du quotidien et chasse aux trafiquants de tous poils. Entre missions de police-secours et obligation de supporter les injures et les dénigrements, ils ont le sentiment de n’être plus que les laquais d’une société qui les marginalise et les fusibles de politiques qui les exploitent.

 L’année 2017 qui vient de s’achever avait vu le nombre des suicides dans la police augmenter de manière significative. 49 policiers – mais aussi 16 gendarmes – avaient mis fin à leurs jours, faisant des dizaines d’orphelins pour une cause à laquelle il leur devient de plus en plus difficile de croire. Que pèse, en effet, dans un monde d’indifférence et d’individualisme, le don de soi ? Pas grand-chose au regard de la destruction et du malheur d’une famille. Et pourtant, ils sont encore là, par milliers, pour continuer à se battre pour notre bien-être quotidien. Alors n’est-il pas grand temps, au lieu d’élaborer des projets ineptes et déconnectés de la réalité, telle cette police de sécurité du quotidien dont on sait à l’avance à qui elle profitera, d’entamer une vraie réflexion sur la nécessaire recomposition d’une institution à laquelle on demande toujours plus.

Entre 2005 et 2017, ce sont pas moins de 790 policiers qui se sont suicidés. Le plus souvent dans l’indifférence générale. C’est pourtant, par leur geste désespéré, un message fort qu’ils ont voulu faire entendre. Alors, allons-nous rester sourds encore longtemps ?

Olivier Damien

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Le soir de Noël, ils s’en sont même pris à une ambulance et aux pompiers !

Nous sommes tous bouleversés par le lynchage d’une policière par des « jeunes » désœuvrés qui ont la haine de la France que représentait probablement, pour eux, cette jeune femme, et nous n’avons qu’un souhait, relayé par notre ministre de l’Intérieur : retrouver les coupables qui se cachaient derrière leur capuche.

Mais, dans notre belle France, il ne se passe pas un jour sans qu’un homme ou une femme en uniforme ne soit attaqué. Avec, souvent, bien peu de conséquences judiciaires, tant nos juges sont laxistes dès lors qu’il s’agit de condamner l’un de ces jeunes issus de nos banlieues défavorisées. Quel merveilleux prétexte, pour un juge, de prendre comme excuse de sa décision la pauvreté ou la misère sociale ou familiale du criminel qui lui est présenté.

Nos gendarmes, nos policiers, nos militaires, nos pompiers, les personnels chargés de notre santé, parfois nos prêtres, tous sont la cible visible de ces jeunes hommes et souvent femmes qui, à travers l’uniforme, s’attaquent à notre République, à la France. Ils savent que la justice sera rarement rendue.

Nous l’avons encore vu lors de ces fêtes. Il n’y a eu « que » 1.031 véhicules incendiés, dont 163 à Paris même, « que » cinq policiers blessés et quelques pompiers… Tout cela pour que Gérard Collomb puisse en conclure que les « festivités se sont bien passées ».

Il faut lire la presse régionale pour connaître la réalité de ce que vivent, en France, ceux qui portent l’uniforme. Il faudrait, d’ailleurs, créer un observatoire des faits divers relatant tout ce que les lecteurs de la presse provinciale peuvent apprendre pour avoir une vraie vision de ce que la France doit endurer de ces guérilleros.

 Prenons l’exemple de l’Aveyron, un département de la France profonde, loin des banlieues de nos grande villes. Eh bien, le week-end dernier, une ambulance a été volée et retrouvée à l’état de ferraille. C’était à Millau. Des « jeunes » avaient simplement décidé de jouer aux pompiers. Ils avaient aperçu dans la rue une ambulance vide qui attendait sagement le retour des sapeurs venus chercher une malade pour la conduire à l’hôpital. Une façon comme une autre, pour la jeunesse, de célébrer l’arrivée du Petit Jésus puisque nous étions le 24 décembre au soir. Lorsqu’ils sont redescendus, plus de véhicule. « Après avoir pris soin d’appeler du renfort pour prendre en charge la personne âgée de 90 ans, ils sont partis à pied à la recherche de l’engin dans les rues voisines », raconte le journaliste de La Dépêche, sans d’ailleurs vraiment s’offusquer outre mesure… 

À Decazeville où, par ailleurs, une église est à vendre 50.000 euros, la nuit de Noël a été également très difficile pour les pompiers de la cité, dont deux ont été violemment agressés alors qu’ils avaient été appelés à venir secourir un homme blessé par une chute dans l’escalier. En réalité, ces pompiers se sont retrouvés face à des hommes fortement alcoolisés dont l’un n’a pas hésité à les frapper. Courageusement, leur hiérarchie les a aidés à porter plainte contre leur agresseur qui se verra recommander par la justice de ne plus recommencer ou de boire moins d’alcool…

Voilà, sans être exhaustif, le bilan de ce département peu peuplé. Je vous laisse faire le bilan de votre propre département et le publier si vous le pouvez.

Ce ne sont pas des fake news. Et cela en dit long sur l’état de la France périphérique…

Floris de Bonneville

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Pour le migrant, ils ont tout prévu : il aura sa carte bancaire, et les sous !

Nous en avions vaguement entendu parler puis, le fil de l’actualité déversant quotidiennement son lot de nouvelles insupportables, nous l’avions oublié. C’est Bernard Monot, FN, député européen pour la circonscription Massif-Central-Centre, qui, par l’intermédiaire de sa page Facebook, nous le rappelle. Depuis avril 2016, les demandeurs d’asile bénéficient d’une carte de retrait bancaire (via La Banque postale, la Caisse d’épargne et le Crédit agricole) leur permettant de profiter de l’ADA (allocation pour demandeur d’asile), délivrée par l’OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration) et octroyée généreusement par l’État. Service-public.fr se fait un plaisir de donner la procédure à suivre pour l’obtenir.

On apprend, ainsi, que les étrangers de plus de 18 ans (entrés par effraction dans notre pays… un détail) en possession de leur attestation de demandeur d’asile y ont droit. Mais, attention : ils devront « avoir accepté les conditions matérielles qui [leur] ont été proposées par l’OFII ». Eh oui, après avoir vécu l’enfer sur terre en fuyant leur famille abandonnée dans un pays en guerre, certains ne trouvent pas leur hébergement gratuit à leur goût. Quant à leurs ressources mensuelles, elles ne devront pas dépasser l’équivalent du RSA. Mais quand on sait que la traversée de la Méditerranée coûte entre 4.000 et 6.000 dollars par personne (chiffre rapporté par le chef de mission à l’Organisation internationale des migrations, pour TV5 Monde), on s’interroge, pour débourser pareille somme, sur leurs revenus perçus dans leur pays d’origine…

Le montant, maintenant. 6,80 euros pour une personne seule et par jour, soit 204 euros mensuel. 10,20 euros pour deux, et ainsi de suite jusque 37,40 euros pour dix personnes. Service-public.fr ne s’aventure pas au-delà de ce chiffre. 5,40 euros supplémentaires si le demandeur d’asile n’est pas hébergé. Pas de quoi faire la noce, rétorqueront les indécrottables immigrationnistes. Sauf qu’il y a cumul. Quand vous touchez l’ADA, vous êtes non seulement hébergé, mais vous avez droit « au transport, aux soins médicaux et à l’éducation ». 80.000 personnes étaient enregistrées en tant que demandeurs d’asile en 2015, plus de 85.000 en 2016, 100.000 en 2017, souligne Bernard Monot. Une courbe exponentielle que le gouvernement n’a, de toute évidence, aucune intention d’inverser.

Il serait vain d’énumérer tout ce à quoi d’autres ont droit, les étrangers illégaux ou légaux, pendant que dix millions de Français (ou quelque chose d’approchant) tirent le diable par la queue. Pendant que la classe moyenne, chez nous, mais aussi en Europe, décline lentement mais sûrement (Le Figaro, 2 mars 2016). Pendant que nos étudiants peinent à financer leurs études ou que des milliers de familles modestes attendent des années un logement social alors que, chaque nuit, rien qu’à Paris, 35.000 migrants sont logés gratis, s’insurge Bernard Monot, parfois même depuis des années…

 Et après cette énième « insulte à la France qui travaille », comme s’émeut ce député, le gouvernement, pour qui l’argent ne manque jamais pour les immigrés, en même temps qu’il nous demande à nous de faire des « efforts », a prévu pour cette année 300 millions de plus pour en accueillir encore plus. De son côté, l’Union européenne se servira des fonds de la PAC pour en implanter encore davantage dans nos campagnes, ajoute-t-il. Nos paysans apprécieront…

Cette ADA, aucun de nous jamais ne l’aura. Que penserait-on de parents qui légueraient leur héritage à de parfaits inconnus ? On les dirait injustes, indignes, immoraux. On dirait qu’ils ont trahi leurs enfants. Nos gouvernants ne font pas autre chose.

Caroline Artus

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Jésus-Christ d’après Mahomet

« Sur différents points de l’Afrique, de l’Asie, de l’Océanie,
les messagers de l’Évangile rencontrent l’islam ;
beaucoup plus armé de science et de subtilité,
beaucoup plus théologique
qu’ils ne le croient pour la plupart »

Jésus-Christ d’après Mahomet ou les notions et les doctrines musulmanes sur le christianisme d’Édouard Sayous, éditions de L’Æncre

(propos sélectionnés par Fabrice Dutilleul auprès de l’éditeur).

Mahomet.

Mahomet.

Jésus Christ.

Jésus Christ.

Quel but a poursuivi l’auteur de ce livre ?

Il est d’un haut intérêt pour l’histoire de l’Église, et même pour l’histoire religieuse de l’humanité, de savoir quelle idée le dernier venu des fondateurs de religion se faisait de la grande religion qui était apparue six siècles avant lui dans le monde, quelle idée se faisait Mahomet du Christianisme et de Jésus-Christ.

Ses confusions et ses erreurs comme ses affirmations sont à la fois le résultat et le document du long travail obscur des sectes chrétiennes orientales en dehors même des frontières officielles du monde chrétien.

En même temps, l’adaptation assez systématique, malgré de nombreuses hésitations et contradictions de détail, de ces notions chrétiennes aux besoins et à la politique d’une religion nouvelle, présente un phénomène curieux pour l’histoire comparée des religions et pour l’étude psychologique du sentiment religieux et de la sincérité religieuse.

Quel crédit apporter à la sincérité de Mahomet ?

Nous ne croyons pas que la sincérité de Mahomet, violemment attaquée par le Moyen Âge chrétien et par le XIIe siècle, découverte avec joie par le XIIIe siècle à son aurore et habituellement soutenue depuis, vivement suspectée de nouveau par les auteurs les plus récents et les plus compétents, nous ne croyons pas, disons-nous, que la sincérité de Mahomet sorte intacte de certaines parties de cette étude.

Que peut-on savoir des rapports de Mahomet avec le christianisme ?

Ils n’intéressent pas seulement, à un point de vue purement théorique, l’historien de l’Église, l’historien des religions et de la philosophie ; ils intéressent tous les chrétiens qui sont appelés à soutenir, dans la vie pratique, des relations avec les musulmans, en particulier les missionnaires. Sur différents points de l’Afrique, de l’Asie, de l’Océanie, les messagers de l’Évangile rencontrent l’islam ; beaucoup plus armé de science et de subtilité, beaucoup plus théologique qu’ils ne le croient pour la plupart.

Quel est l’originalité du livre d’Édouard Sayous ?

Il n’est pas une comparaison générale et complète des deux religions, concerne seulement ce que Mahomet a connu, adopté, rejeté de la christologie de l’Église et pourra, précisément sur ce point, les préserver de certaines maladresses de début, plus dangereuses avec les Musulmans qu’avec les sectateurs d’aucune autre croyance.

Jésus-Christ d’après Mahomet ou les notions et les doctrines musulmanes sur le christianisme, Édouard Sayous, éditions de L’Æncre, collection « Patrimoine des religions », dirigée par Philippe Randa, 100 pages, 18 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici.

Jésus-Christ d’après Mahomet ou les notions et les doctrines musulmanes sur le christianisme, Édouard Sayous, éditions de L’Æncre.

Jésus-Christ d’après Mahomet ou les notions et les doctrines musulmanes sur le christianisme, Édouard Sayous, éditions de L’Æncre.

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Il chute du 30ème étage et meurt, son propriétaire en garde à vue

Paris Vox – Un cinquantenaire est mort, vendredi 22 décembre, après avoir chuté de la fenêtre de son appartement. Les circonstances de sa chute restent à déterminer mais son propriétaire, présent dans l’appartement lors du drame, a été placé en garde à vue.


Les faits se sont déroulés vendredi 22 décembre. Un homme âgé de 57 ans est mort après avoir chuté de la fenêtre de son appartement. L’homme habitait au 30ème étage d’un immeuble d’Epinay-sur-Seine en Seine-Saint-Denis.

L’AFP rapporte les faits ainsi : “Avant la chute, il avait appelé la police pour dire : “mon propriétaire est en train de casser la porte car je n’ai pas payé mon loyer”. Pour autant, rien ne permet pour l’heure de savoir ce qui s’est réellement passé. S’agit-il d’un meurtre, d’un suicide, de menaces qui ont mal tournées ? Rien ne permet de répondre à la question pour l’instant.

C’est la police judiciaire qui est en charge de l’enquête en coordination avec le parquet de Bobigny (93). Le propriétaire du logement a été placé en garde à vue pour homicide volontaire.

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Des vélos retrouvés a Gagny

Paris Vox – Le commissariat de Gagny vient de découvrir pas moins de 75 vélos dans un pavillon de la ville de Seine-Saint-Denis. Les propriétaires de ces derniers sont appelés a se manifester.


On appelle cela une bonne prise. Les policiers du commissariat de Gagny (Seine-Saint-Denis) ont retrouvé 75 vélos dans un pavillon. L’enquête des policiers laissent penser que ceux-ci ont été volés alors que l’occupant de la maison indique ne pas connaitre leur provenance.

Selon l’enquête policière, ces vélos ont été dérobés dans Paris ou dans le 93. L’ensemble des cycles a été saisi par la police afin de pouvoir les rendre à leur propriétaire. Mais pour les restituer encore faut il réussir à identifier les propriétaires, et cela n’est pas tâche aisée.

Afin de retrouver les propriétaires des vélos, l’ensemble des pièces a été inventorié et est visible sur internet (cliquez ici). S’il s’avère que vous retrouvez votre bien volé, une adresse électronique a été mise en place afin de se signaler auprès du commissariat. L’adresse est appel.a.temoin.gagny@gmail.com. Il conviendra de joindre à son message les copies d’une pièce d’identité et de tout document justifiant de la propriété du vélo : facture – numéro de série – photographie…).

Au delà de cette découverte de vélos à quelques jours de Noël qui mettra du baume au cœur aux nombreux victimes de vols, la découverte de 75 pièces est malheureusement anecdotique. On dénombre en France plus de  500 000 vélos qui ont été déclarés volés en 2016. Ce qui correspond à plus de 1369 vélos par jour.

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Un nouveau né décédé retrouvé dans un parc

Paris Vox – Macabre découverte… Des jeunes gens ont retrouvé un nouveau né dans un sac poubelle déposé dans un parc des Yvelines, ce samedi 23 décembre. 


Il est des découvertes particulièrement atroces, surtout à la veille de Noël Celle faite par des adolescents ce samedi 23 décembre en fait partie. Alors que tout le monde s’agite en cette période de Noël et des vacances scolaires, ces jeunes ont retrouvé dans le parc Aubert de la ville du Chesnay un nourrisson décédé dans un sac poubelle. Ce parc est situé non loin du centre hospitalier de Versailles André-Mignot.

Dans le sac où se trouvait le bébé qui venait certainement de naître, était  également présent le placenta selon des sources policières. On ne sait pas encore si le bébé était mort-né, une autopsie va être pratiquée sur l’enfant afin de connaître les causes de sa mort.

L’enquête a été confiée à la sûreté départementale des Yvelines qui sera chargée de comprendre à qui est ce nouveau-né retrouvé décédé et ce qu’il s’est exactement passé.

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Romans: il importune des françaises, hurle « Allah akbar » dans la collégiale et dégrade la façade

Lu dans Le Dauphiné du 13 janvier 2018:

Mercredi matin, la visite d’une classe du lycée du Dauphiné à la collégiale Saint-Barnard avait été perturbée par un homme de 34 ans (notre édition d’hier). Il aurait reproché aux jeunes filles leur manière de s’habiller, avant de crier « Allah Akbar ». Il aurait également dégradé la façade de la collégiale. Interpellé, l’homme a finalement été hospitalisé dans un établissement spécialisé suite à un examen psychiatrique. »

Il conviendrait mieux d’examiner le Coran et ses 250 versets appelant à la violence afin de comprendre les déséquilibrés. 

Source

16 janvier au Pecq : conférence sur Eglise et immigration

 

Affiche Eglise et Immigration

De violents agresseurs de policiers laissés libres

Le couple avait été sauvagement agressé sous les yeux de ses enfants...

 

La Video

Détenus islamistes : l’inquiétude des surveillants de prison

Les gardiens de prison expriment leur malaise après l’agression de trois d’entre eux jeudi 11 janvier à Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais). L’auteur des faits est un détenu considéré comme le cerveau des attentats de Djerba (Tunisie) :

La video en cliquant ici

Agression à la prison Vendin-le-Vieil : plus que des moyens, il faut de la volonté !

Un terroriste emprisonné à Vendin-le-Vieil, dans le Pas-de-Calais, a poignardé trois surveillants en se jetant sur eux au cri d’« Allah Akbar ». Les gardiens n’ont heureusement été que blessés. Mais cette agression souligne, une fois encore, la tragique déficience de la Justice dans notre pays.

Son auteur n’est pas un petit délinquant. Il s’agit d’un « converti » allemand d’origine polonaise, Christian Ganczarski – Ibrahim l’Allemand, sous son nom de « guerre ». Il fait partie de la première génération, celle d’Al-Qaïda, dont l’État islamique est une scission. Ce n’est pas une recrue de second ordre, car il a été le spécialiste de la communication et du cryptage de l’organisation. On le voit, notamment, en photo à côté d’Oussama ben Laden et de Mohammed Atta, le meneur des attentats du 11 septembre 2001. Il a, lui-même, été le cerveau des attentats de Djerba le 11 avril 2002 qui ont coûté la vie à 21 personnes. Arrêté en 2003 à Roissy, il a été condamné à 18 ans de réclusion en 2009. Il devait être libéré prochainement grâce au jeu des remises de peine.

Il y a, en effet, des magistrats pour considérer qu’un assassin de masse, certes indirect, mais plus coupable encore puisqu’il a participé à leur mise en œuvre comme « cerveau », puisse n’être condamné qu’à dix-huit ans de prison et puisse même bénéficier d’une réduction de la durée de son incarcération. Les actes terroristes sont des actes de guerre, et d’une guerre en dehors de toute loi. Un prisonnier de guerre se respecte. Un assassin qui prétend faire la guerre devrait être traité comme un « pirate » et pendu haut et court… Bien sûr, les juges diront qu’ils se contentent d’appliquer la loi, elle-même soumise à la Constitution et aux traités internationaux qui ont, en France, plus de poids que la volonté du peuple.

Cette contradiction entre notre volonté de respecter l’État de droit et la hiérarchie des normes, même à l’égard de gens dont l’inhumanité n’a rien à envier à celle des nazis, est aujourd’hui mise en lumière au travers des djihadistes « français » capturés en Irak ou en Syrie que certains, au nom du « sacro-saint » droit, souhaiteraient voir rentrer dans « leur » pays. Ils ont trahi leur pays en rejoignant un groupe islamiste auteur des massacres qui ont touché la France. À moins d’obtenir d’eux des renseignements utiles à la sécurité des Français, leur sort devrait nous être totalement indifférent. Revenus en France, ils auraient droit, eux aussi, aux égards de notre Justice.

 Salah Abdeslam, le « survivant » des tueries de novembre 2015, va rejoindre la prison de Vendin-le-Vieil où l’agression s’est déroulée, afin de lui permettre de répondre, cette fois, à la Justice belge. Sans insister sur le coût dispendieux de sa rétention confortable et de son tourisme judiciaire, il faut souligner que cet individu utilise sans vergogne son « droit au silence ».

Ibrahim l’Allemand connaissait très bien Khalid Cheikh Mohammed, l’auteur du premier attentat contre le World Trade Center, toujours et heureusement retenu à Guantánamo par l’armée américaine. La crainte d’être extradé vers les États-Unis pour y être jugé a sans doute suscité l’attaque à l’arme blanche de Vendin-le-Vieil. Mieux vaut rester quelques années de plus dans les sympathiques prisons française, où ce sont les surveillants qui ont peur, que d’aller dans l’univers pénitentiaire américain, beaucoup moins accueillant…

Deux prises d’otages, en septembre 2015 et juillet 2016, et le meurtre d’un détenu par un autre pensionnaire en janvier 2017, ont déjà eu lieu à Vendin-le-Vieil. L’insuffisance du nombre de places dans nos prisons, l’inefficacité des peines alternatives qu’avait soulignée l’assassinat du père Hamel, l’inapplication des peines prononcées et, plus généralement, le laxisme judiciaire témoignent d’une société par trop compatissante avec le mal, quand elle n’est pas fascinée par lui. Des écoutes avaient permis à l’administration de la prison de prévoir le passage à l’acte d’Ibrahim l’Allemand. Il avait été mis à l’isolement, mais cela lui avait permis de préparer deux armes. L’impuissance n’est pas tant due à une insuffisance de moyens qu’à une insupportable déficience de la volonté.

Christian Vanneste

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Chevènement refondateur de l’islam ? Une généreuse illusion

Jean-Pierre Chevènement a accordé un long entretien à Valeurs actuelles pour expliquer sa doctrine pour « un islam de France ». L’homme est intelligent, respecté, son patriotisme républicain n’est pas en cause. Il n’est pas, pour autant, infaillible : sa culture classique inhibe sa compréhension de l’islam ; il commet des erreurs qu’il faut dénoncer car le sujet est si grave qu’aucun relâchement n’est acceptable.

Jean-Pierre Chevènement parle des « importations arabes dans notre culture (sic) » (algèbre, découvertes fondamentales en astronomie, médecine…). Jean-Pierre Chevènement confond arabe et musulman et, il y a 1.200 ans, les musulmans étaient minoritaires dans les terres conquises. Il est incontesté que les sciences ont été fondées par les Grecs il y a 2.500 ans et transmises, y compris au monde musulman, par Byzance (La Gloire des Grecs, de Sylvain Gouguenheim); l’islam initial déclare la terre plate ; les Indiens, les Perses ont créé les chiffres modernes et l’algèbre.

Jean-Pierre Chevènement veut « tenter de faire émerger un islam cultivé. Mais la réponse religieuse ne nous appartient pas. C’est l’affaire des musulmans d’opposer à la théologie salafiste, simpliste et violente, une théologie plus conforme à l’esprit de miséricorde qui est celui de l’islam. » Même si on espère que ce projet se réalise un jour, Jean-Pierre Chevènement commet plusieurs erreurs. Déjà, le terme condescendant de « cultivé ».

Plus grave, l’erreur de croire que l’islam relève d’un esprit de miséricorde (voir les travaux de deux islamologues : Jean-Jacques Walter, Les 2 islams ; Marie-Thérèse Urvoy, La Conquête au cœur de l’islam). Pire, encore, l’erreur de penser que, face aux égorgeurs, on pourra retirer sans risques quoi que ce soit du Coran, de surcroît à l’initiative d’infidèles : le Coran est supposé être incréé, dicté par Allah à Mahomet. Certe, on a pensé inverser l’ordre arbitraire des chapitres (fixé par les khalifes au Xe siècle), replaçant à la fin les plus pacifiques, une sorte de désuétude implicite des sourates violentes. Celui qui a proposé cela au Soudan (Mahmoud Mohamed Taha), héros de l’indépendance et théologien, a été pendu pour apostasie… Aucun chef d’État musulman n’a osé rééditer pareille initiative, anticipant les réactions des masses. Jean-Pierre Chevènement croit-il sérieusement que la France saura, elle, l’imposer au CFCM, à rebrousse-poil des États arabes ? C’est une vision purement énarchique ; seule une démarche de type napoléonien sur les juifs pourrait fonctionner (décrets de 1806/1808, abandon des règles religieuses contraires à l’ordre public français, Consistoire). Mais les méthodes de Napoléon sont inimaginables à présent. De plus, le judaïsme – comme le christianisme – avait beaucoup évolué durant tout le Moyen Âge et les 400.000 juifs de 1800 étaient prêts à cette mutation. Qu’en serait-il pour cinq ou six millions de musulmans, en 2018 ?

 Jean-Pierre Chevènement est, aussi, en faveur d’une « formation profane des imams ». Formation, certes (comme en Algérie, au Maroc), mais profane ? Et y aura-t-il un délit d’exercice illégal de la conduite de la prière ou du prêche dans les caves des banlieues ? L’école (dont il fut ministre) est, certes, bienvenue pour enseigner la laïcité, mais il en méconnaît l’état de délitement et de stress socio-culturel. Il oublie que la laïcité est antinomique de l’islam textuel : qui s’en écarte est puni. Dans ces conditions, c’est naïf de soutenir que la laïcité « fait le pari qu’il y a un espace commun de rationalité à tous les citoyens [qui] peuvent, à la lumière de la raison naturelle, s’entendre sur une définition de l’intérêt général… Mais dans l’espace commun, ils ne mettent pas en avant leurs croyances religieuses ». Beaucoup de musulmans sont prêts à s’associer à cette démarche, mais ce n’est pas le cas des « territoires perdus de la République » (voir l’enquête d’un collectif d’enseignants et chercheurs en 2002).

Trois regrets : Jean-Pierre Chevènement ne parle pas de la poursuite de l’immigration de masse qui rend de plus en plus impossible l’intégration rêvée. Il pense (en socialiste) que tout est affaire d’explication, de pédagogie (manie socialiste) : « Pour peu qu’on veuille bien expliquer le sens de la laïcité, indissociable de l’héritage des Lumières ». Personne n’y avait pensé avant lui ? Enfin (naïveté ou opportunisme qui torpille sa précédente opinion), il encense Emmanuel Macron « qui a raison de raréfier sa parole sur ce sujet [de la laïcité] ». Ultime erreur : « L’élection d’Emmanuel Macron peut et doit créer un nouvel état d’esprit comparable à celui qu’avait su créer Charles de Gaulle au début de la Ve République. La France croit nouveau en elle même (sic). » Personne n’en croira un mot.

Chevènement refondateur de l’islam en France ? Une généreuse mais dangereuse illusion : une analyse et une méthode approximatives. Un grave échec en vue.

Henri Temple

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Entretien - Retour en France des djihadistes

 

L'entretien et le texte

Tollé international après le triste «pays de merde»

Trump et l'immigration54 ambassadeurs de pays du groupe africain à l'ONU ont exigé des excuses après les propos injurieux de Donald Trump.

«Racistes», «abjects» et «blessants», les propos de Donald Trump sur l'immigration en provenance de «pays de merde» ont provoqué un torrent d'indignation à travers le monde qui ne tarissait pas dans la nuit de vendredi à samedi, l'Afrique entière réclamant des excuses.

D'une même voix, dans un langage d'une rare dureté, les 54 ambassadeurs du groupe africain à l'ONU ont exigé une «rétractation» au président américain, condamnant des «remarques scandaleuses, racistes et xénophobes». Ils se sont dit préoccupés par la tendance «grandissante» de l'administration Trump «à dénigrer le continent, et les gens de couleur».

 
Le Sénégal et le Bostwana ont convoqué chacun l'ambassadeur américain. Le gouvernement haïtien a lui dénoncé des propos «odieux et abjects» qui, s'ils étaient avérés, seraient à tous égards «inacceptables car ils reflèteraient une vision simpliste et raciste».
 

Comme souvent, c'est via Twitter que le président américain a réagi à cette nouvelle polémique qu'il a lui-même suscitée et qui le met en difficulté au moment où il tente de trouver un compromis au Congrès sur le dossier sensible de l'immigration.

«Le langage que j'ai utilisé lors de la réunion était dur mais ce ne sont pas les mots utilisés», a affirmé le milliardaire dans une formule alambiquée.

Quelques minutes plus tard, le sénateur démocrate Dick Durbin, présent lors de la réunion, assurait pourtant que le président avait bien utilisé «plusieurs fois» l'expression injurieuse.

«Les mots utilisés par le président tels qu'ils m'ont été rapportés directement par ceux qui ont participé à la rencontre n'étaient pas durs , ils étaient abjects et répugnants», a ajouté en écho le sénateur républicain Jeff Flake, un conservateur opposé à Donald Trump.

Sollicitée jeudi soir sur ces propos, la Maison Blanche n'avait pas contesté ou démenti, se bornant à souligner que M. Trump se battrait «toujours pour le peuple américain».

Louanges pour Martin Luther King

Dans un étrange télescopage, le président américain a signé vendredi en milieu de journée une déclaration en l'honneur de Martin Luther King, qui sera célébré à travers les Etats-Unis lundi, jour férié.

Au cours d'une brève cérémonie, il a a loué «le rêve d'égalité, de liberté, de justice et de paix» du militant noir des droits civiques. Saluant un homme qui a «changé le cours de l'histoire», il a ignoré les questions qui lui ont été posées à l'issue de son allocution. Presque simultanément, à quelques kilomètres de là, le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson faisait l'éloge de la «diversité» et défendait les «valeurs américaines» lors d'un discours sur le «respect».

Au coeur des débats de la réunion désormais célèbre de jeudi à la Maison Blanche: la régularisation de centaines de milliers de clandestins arrivés jeunes aux Etats-Unis, et dont le statut temporaire accordé sous Barack Obama a été supprimé en septembre. Quand M. Trump a abrogé le programme Daca, qui a permis à 690'000 jeunes sans-papiers de travailler et d'étudier en toute légalité, il avait donné jusqu'à mars au Congrès pour trouver une solution pérenne pour ces clandestins connus sous le nom de «Dreamers» (Rêveurs).

Mais il a lié toute régularisation à son projet de mur à la frontière avec le Mexique, auquel les démocrates se sont jusqu'à présent opposés fermement.

«Agression»

Outre la réalisation de cette promesse de campagne, M. Trump exige aussi la suppression de la loterie annuelle de cartes vertes et une réforme de l'immigration légale pour réduire le rapprochement familial.

«Pourquoi est-ce que toutes ces personnes issues de pays de merde viennent ici ?», a demandé le président Trump lors des discussions jeudi, selon le Washington Post, qui cite plusieurs sources anonymes.

Selon elles, M. Trump faisait référence à des pays d'Afrique ainsi qu'à Haïti et au Salvador, expliquant que les Etats-Unis devraient plutôt accueillir des ressortissants de la Norvège.

«Pourquoi avons-nous besoin de plus d'Haïtiens ?», aurait encore demandé le président.

Vendredi, il a tenté de donner une version différente de ses propos. «Je n'ai jamais dit quelque chose d'insultant sur les Haïtiens outre le fait que, et c'est une évidence, Haïti était un pays très pauvre et en difficulté», a-t-il lancé.

«Choquant et honteux»

Le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés a déploré des propos «racistes», «choquants et honteux».

L'ancien vice-président démocrate Joe Biden a lui aussi donné de la voix. «Ce n'est pas comme cela qu'un président devrait parler et se comporter. Mais surtout, ce n'est pas comme cela qu'un président devrait penser».

Cuba aussi

Cuba a aussi condamné vendredi «fermement les déclarations racistes, dénigrantes et grossières des Etats-Unis sur Haïti, le Salvador, les états africains et les autres continents», a déclaré lors d'un journal télévisé le ministère cubain des Affaires étrangères.

«Ces déclarations pleines de haine et de mépris suscitent l'indignation du peuple cubain», a-t-il ajouté, rappelant notamment l'importance du rôle joué par les Africains et les Haïtiens dans l'histoire de Cuba.

Le président vénézuelien, Nicolas Maduro, a demandé de son côté, vendredi, à l'Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (Alba) d'exprimer sa solidarité avec les pays «agressés» par le président américain Donald Trump qui les a qualifiés de «pays de merde».

«C'est important que l'Alba exprime sa solidarité avec les peuples agressés par Trump: Haiti, Le Salvador et l'Amérique centrale. Dans un premier temps vient le mot de mépris, puis les menaces et ensuite les actes», a déclaré M. Maduro, lors d'un conseil politique de l'Alba à Caracas.

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samedi, 13 janvier 2018

L’Union européenne face à l’Europe des peuples

« Savez-vous que l’Union européenne (UE) a déjà perdu plus d’un tiers de sa superficie ? Que les régionalismes identitaires européens sont proches des mouvements Verts ? Que les mouvements régionalistes européens sont souvent soutenus par l’Union elle-même ? Que les régionalistes écossais préfèrent l’Union européenne à l’Union Jack ? Qu’en Espagne, l’identité régionale puise son renouveau à l’extrême gauche ? Qu’en Italie, une région est germanophile ? Qu’un territoire français est aux mains des indépendantistes d’ultragauche unis à la droite locale ? »

À l’heure où l’Europe de Bruxelles est secouée de secousses sismiques identitaires et populistes, la question de sa destinée comme celle de ses peuples constitutifs se pose avec acuité. « Il serait cependant trop facile d’opposer des ‘‘gentils’’ favorables à la construction européenne à des ‘‘méchants’’ hostiles à l’Europe d’autant que ce schéma simpliste est désormais obsolète. En effet, aux contentieux entre les promoteurs de l’actuelle (dé) construction dite ‘‘européenne’’ et leurs détracteurs attachés à la seule souveraineté stato-nationale s’immisce un tiers parti : les tenants des patries vernaculaires charnelles, soit les régionalistes, les autonomistes et les indépendantistes » observe pertinemment Georges Feltin-Tracol préfacier inspiré du dernier opus de Franck Buleux, L’Europe des peuples face à l’Union européenne, publié aux célèbres éditions de L’Æncre dirigées par notre ami Philippe Randa.

Dès lors, l’Europe, cette belle idée, serait-elle finalement une chose trop sérieuse pour être confiée aux européistes, même les plus acharnés, comme aux eurosceptiques, même les plus bienveillants ? C’est la trame de la thèse défendue avec brio et rigueur par l’auteur

Bien plus, Buleux étudiant la montée des revendications séparatistes au sein de l’Union européenne, montre comment, loin de fragiliser cette dernière, elles pourraient être sa chance de survie, sa résilience politique quand les Etats-nations se verraient contraints de rebattre les cartes en interne pour tenter, eux, de subsister.

L’auteur explique comment ces séparatismes, loin de provenir ex nihilo, s’enracinent dans une histoire ancienne qui resurgit sous des prétextes tenant, bien souvent, à une contestation des politiques publiques mises en œuvre par l’Etat central visant à une péréquation des moyens, notamment financiers. Ainsi, les régions les plus riches (Lombardie en Italie, Flandres en Belgique, Catalogne en Espagne) dirigent-elles leurs exaspérations et leurs griefs à l’encontre de régions moins bien nanties et considérées comme des freins au développement économique, les premières se plaignant de payer pour les secondes.

Mais, au-delà de cette écume contingente, fruit, pour l’essentiel, d’évolutions politiques et partisanes susceptibles, au moment opportun – c’est-à-dire à un stade de maturité suffisant – d’éclater et de se faire entendre urbi et orbi, il est intéressant de noter l’existence d’un déterminisme centrifuge, d’une logique naturelle de fragmentation, sorte de constante ethnologique inhérente aux génies des peuples. Ainsi, Buleux souligne-t-il que « la paix entre les Etats-nations fut la pierre d’achoppement de la création, notamment des communautés européennes. Il est fort probable, précise-t-il, que cette notion, encore abstraite après la IIe Guerre mondiale, devenue réalité […] soit également la cause initiale, même inconsciente du développement et du droit à se séparer ».

Notre essayiste met l’accent sur le caractère foncièrement utopique, voire déraisonnable de l’évacuation par les naïves déclarations d’intention des pères fondateurs – et leurs tigres de papier juridiques subséquents – du conflit comme irréductible et unique possibilité d’existence de la société politique européenne. Le juriste Carl Schmitt n’enseignait-il pas que « l’unité politique est toujours, tant qu’elle existe, l’unité décisive, totale et souveraine. Elle est ‘‘totale’’ parce que, d’une part, toute occasion qui se présente peut devenir politique, et de ce fait, être concernée par la décision politique, et que, d’autre part, l’homme est saisi tout entier et existentiellement dans la participation politique. La politique est le destin » (La notion de politique, Flammarion, 2009).

S’agissant de l’artificialité de la construction européenne sous tutelle bruxello-luxembourgeoise (comprendre dans l’étau de la Commission et de la Cour de justice de l’Union européenne) Buleux en conclut aisément que « la crainte d’un conflit armé entraîne un regroupement, une union face à un ennemi commun ; l’absence de cette crainte belliqueuse permet aux Européens de s’interroger, voire de militer pour des fragmentations territoriales négociées. Le conflit armé est facteur de fusion, d’union nationale, voire internationale, alors que l’absence de guerre (la paix, donc, par antithèse) est constitutive d’autres intérêts ».

Les actuelles résurgences populistes mâtinées d’autonomisme et de régionalisme s’expliqueraient, en grande partie, par ce processus de pacification institutionnelle, dur pour ce qu’il a de doux, à l’œuvre dès les débuts de la construction technocratique européenne.

Toutefois, il ne faudrait pas, dans un même élan, déconsidérer l’autre processus, bien plus ancien, d’édification des États-nations. Si, en effet, comme le rappelle Feltin-Tracol, « les États-nations ont eux-mêmes encouragé la funeste tendance à uniformiser les peuples », leurs incontestables excès ne peuvent occulter la possibilité de correctifs constitutionnels allant dans le sens d’une authentique reconnaissance – à tout le moins, s’agissant de la France – des provinces charnelles dans un cadre néo-fédéraliste tel que l’entendait un certain Charles Maurras…

L’Europe des peuples face à l’Union européenne de Franck Buleux, éditions L’Æncre, collection « À Nouveau Siècle, Nouveaux Enjeux », dirigée par Philippe Randa, 226 pages, 25 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici.

L’Europe des peuples face à l’Union européenne de Franck Buleux, éditions L’Æncre, collection « À Nouveau Siècle, Nouveaux Enjeux », 226 pages, 25 euros.

L’Europe des peuples face à l’Union européenne, éditions L’Æncre

Compiègne : caillassages et heurts au Clos-des-Roses

Julien Barbare

Alors que les autorités se félicitaient d’une amélioration de la sécurité dans le quartier, des policiers ont été la cible d’une quarantaine de jeunes ce vendredi soir.

Le contrôle d’un scooter en infraction a dégénéré, ce vendredi soir, dans le quartier du Clos-des-Roses à Compiègne. Aperçu par une patrouille de la police municipale, le deux-roues a pris la fuite. « Un premier attroupement s’est formé, puis les policiers ont été caillassés », relate le commissaire Sébastien Chalvet.

Arrivée en renfort, la police nationale a elle aussi été victime de jets de pavés. Projetée, une barre de fer a endommagé un véhicule. Une trentaine d’agents compiégnois, soutenus par la Brigade anti-criminalité (BAC) de Creil, se sont rassemblés rue Philéas-Lebesgue, où un barrage de poubelles avait été dressé pour les accueillir.

Les forces de l’ordre ont fait fuir les manifestants avec une quinzaine de grenades lacrymogènes avant de se lancer à leur poursuite, partis en courant. Une partie de cache-cache qui a duré environ une heure et demie. « Une personne a été interpellée », a indiqué le préfet de l’Oise, Louis le Franc, venu sur place. Un mineur, placé en garde à vue.

 

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Compiègne, le 12 janvier. Une trentaine de policiers - nationaux et municipaux - ont été déployés dans le quartier. LP/J.B.

 

Les habitants, eux, sont désabusés. « Cela faisait longtemps, soupire un homme. Il faut vraiment nettoyer tout ça. » Une femme assure que « depuis quinze jours, la tension montait, mais surtout parce que la police était très présente. »

Des événements qui surviennent deux jours après une réunion de quartier au cours de laquelle les autorités s’étaient félicitées des « progrès » accomplis. Après une période troublée par la fermeture de cages d’escalier et de violents affrontements, début 2017, « il y a eu une présence policière renforcée avec un certain nombre de résultats », s’était réjoui le maire (LR), Philippe Marini.

 

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Compiègne, le 12 janvier. Au moins deux véhicules de police ont été endommagés. Ici, l’impact d’une barre de fer. LP/J.B.

 

« Il y a eu 70 gardes à vue en 2017, deux fois plus que l’année précédente, a-t-il assuré. Et trente procédures judiciaires, contre moins de dix en 2016. » Sébastien Chalvet, le commissaire, a confirmé que la police s’était « prioritairement investie » dans ce quartier de 4 000 habitants.

 

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Compiègne, le 12 janvier. Les services de la ville sont venus ramasser des pavés préparés par les jeunes. LP/J.B.

 

« C’est comme si ça allait trop bien », soupire Oumar Ba, élu référent du quartier, ce vendredi soir. Il se réjouissait pourtant, mercredi lors de la réunion, que la police puisse à nouveau patrouiller au Clos-des-Roses à pied. « La plupart de ces jeunes qui ont affronté la police n’habitent même pas ici. »

 

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Compiègne, le 12 janvier. Les troubles ont duré environ une heure et demie. Des patrouilles devaient rester sur place pour sécuriser le quartier. LP/J.B.

Source 

Paris : un homme meurt poignardé à Châtelet-Les Halles

La victime, âgée d’une vingtaine d’années, a reçu plusieurs coups de couteau vendredi en début de soirée.

Tout serait parti d’une dispute. Un homme d’une vingtaine d’années a été tué à Paris à coups de couteau dans le quartier du Châtelet (Ier arrondissement) ce vendredi vers 18h30, selon BFMTV. Il aurait reçu deux coups, l’un au thorax et l’autre au flanc.

Une personne a ensuite été interpellée par les équipes de sécurité de la RATP avant l’arrivée de la PJ, d’après BFMTV, mais une troisième personne impliquée serait en fuite, explique LCI.

Selon une photo et des témoignages sur Twitter, les faits se sont déroulés dans les couloirs de la station Châtelet-Les Halles.

Source et Document

Loi Asile et Immigration : ce projet qui empoisonne la majorité

Olivier Beaumont et Pauline Théveniaud

L'exécutif dément toute division sur le texte en préparation de la loi Asile et Immigration.

Un malaise ?Quel malaise ? « Pour faire du déminage, il faut avoir un terrain miné », évacue un conseiller du gouvernement. Le projet de loi Asile et Immigration, jure-t-on, ne comporterait donc pas le moindre germe de division. « On conteste formellement la notion de polémique », renchérit l'entourage d'Edouard Philippe. Alors pourquoi se livrer depuis plusieurs jours à une opération déminage à tous les étages autour de ce texte sensible qui entend allier amélioration de l'accueil des réfugiés et fermeté dans la lutte contre l'immigration irrégulière ? Sensible au point d'être pointé du doigt par les associations de défense des droits de l'homme, l'opposition... et même certains Marcheurs inquiets que la dimension trop sécuritaire l'emporte.

S'il arrivera au Conseil des ministres fin février, et à l'Assemblée nationale en avril, les réunions s'enchaînent déjà à Matignon et Place Beauvau. Officiellement, on préfère parler de « consultation », de « concertation », pour rassurer les parlementaires de la majorité autour de ce texte. Mercredi soir, le Premier ministre, Édouard Philippe, s'est donc livré à un exercice de pédagogie en présentant l'avant-projet de loi aux présidents de groupe de la majorité, ainsi qu'aux dix députés de la commission des Lois missionnés sur le sujet. Objectif : ne pas répéter l'épisode de la circulaire relative à l'« examen des situations administratives dans l'hébergement d'urgence » qui a fait l'effet d'une douche froide mi-décembre à une partie des députés de la majorité. « Une maladresse, dont on aurait pu se passer », soupire l'un d'eux.

Les associations dénoncent un durcissement

Pour l'exécutif, il s'agit aussi de déminer auprès des associations, ultra-remontées, et reçues jeudi à Matignon. La réunion devait durer deux heures, elle s'est étirée sur presque trois ! Mais à la sortie, « il y a une déception », selon les mots de Louis Gallois, le président de la Fédération des acteurs de la solidarité, qui dénonce « un durcissement très net » dans ce texte, notamment en matière d'expulsion. « Elles sont dans leur rôle, ça ne nous surprend pas », tempère l'entourage du Premier ministre, tout en rappelant, par exemple, que des mesures budgétaires ont été prises ces dernières semaines pour augmenter notamment les places d'hébergement.

Un flegme, qui masque mal un véritable agacement. Au plus haut sommet de l'Etat, on a d'ailleurs peu goûté jeudi les critiques exposées par certains intellectuels dans « l'Obs », notamment le Prix Nobel de littérature, Jean-Marie Gustave Le Clézio, qui parle d'un « déni d'humanité insupportable » dans le traitement des migrants. Depuis Rome où il était en déplacement, Emmanuel Macron lui a répondu en appelant à « se garder des faux bons sentiments ». Persuadé d'avoir l'opinion avec lui. Au point d'évoquer « beaucoup de confusion chez les intellectuels »...

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