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dimanche, 26 novembre 2017

Clichy : Apéro saucisson pinard vendredi 1er décembre s’il y avait des prières musulmanes demain !

 

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COMMUNIQUE DE RIPOSTE LAIQUE ET RESISTANCE REPUBLICAINE

De nombreux lecteurs de Riposte Laïque ou d’adhérents de Résistance républicaine nous demandent s’il faut aller à Clichy, ce vendredi 24 novembre, suite aux menaces effectuées par une association musulmane de reprendre les prières de rue, interrompues le temps d’un vendredi, après 8 mois d’occupation illégale de l’espace public, permis par le laxisme complice des autorités, préfet en tête.

Dans ce contexte où la France a été ridiculisée durant de longues semaines, on ne peut que se réjouir que la mascarade ait cessé vendredi dernier, et que le ministre de l’Intérieur ait enfin confirmé fermement son refus de voir les prières musulmanes continuer à Clichy. Nous aimerions par ailleurs qu’il en soit de même dans toute la France.

Même si nous avons appris à être prudents, devant le peu de courage des autorités françaises devant les multiplies provocations d’islamistes, nous ne pouvons envisager que l’Etat français puisse se laisser humilier une fois de plus, ce vendredi, aux yeux de toute la France.

C’est pourquoi nous n’appelons pas nos lecteurs et militants à se rendre à Clichy, ce vendredi. Par contre, s’il s’avérait que nous aurions été trop optimistes, et que les prières aient repris, nous appellerions tous les patriotes attachés aux principes laïques et républicains à nous rejoindre à la mairie de Clichy, le vendredi 1er décembre, pour organiser un apéro saucisson pinard, comme nous l’avions fait le 18 juin 2010, afin de protester contre les prières musulmanes illégales de la rue Myrha, tolérées par les autorités de l’époque durant de longues années.

Par ailleurs, nous appelons nos lecteurs et adhérents à soutenir, par leur présence, l’initiative de Génération Identitaire, le samedi 25 novembre, qui, au nom de défense de l’Europe contre les islamistes, organise une manifestation à 15 heures, à La Motte Picquet Grenelle.

Christine Tasin et Pierre Cassen

Riposte laïque cliquez ici

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Mise en garde à vue de la secrétaire de Vigilance Halal : Arbitraire d’un pouvoir aux abois ?


Jeudi dernier à 6h du matin une brigade du GIGN en grande tenue de combat a déboulé chez notre secrétaire et son époux à Bayonne, cassant la porte et occasionnant d’autres dégradations lors d’une fouille brutale, la bloquant et la menottant ainsi que son mari, qui a fait un malaise en raison d’une santé fragile.

Puis 3 OPJ qui ont commencé un interrogatoire, avec un ordinateur et une imprimante. Au bout d’une heure elle a été amenée au poste de police de Bayonne ; elle y sera questionnée jusqu’à 11 h et mise en garde à vue avec 3autres détenues droguées et hystériques, jusqu’à 18h le soir ; elle sera relâchée sans aucune mise en cause judiciaire d’aucune sorte !


Aucune commission rogatoire d’un juge ou procureur, aucun avocat requis (normalement dès la 1e heure) pas de présentation devant un juge, toutes choses requises par la loi.


Notre ami Sébastien Jallamion, policier d’expérience nous dit :« je n’ai jamais vu une telle débauche de moyens sans que les personnes mises en cause ne soient présentées devant le magistrat dirigeant l’enquête (procureur ou juge d’instruction selon les cas). C’est dire si ce dossier ne repose sur rien de solide, si ce n’est, à en juger par le contenu des interrogatoires, l’orientation politique de l’intéressée ».

Et tout ça pour quel motif ?


Nos amis sont membres d’un club de tir et possèdent, en toute légalité, des armes à leur domicile, et on les a accusé de faire du trafic d’armes !


Ce point semble avoir été un prétexte, car l’interrogatoire a essentiellement porté sur les engagements militants de notre secrétaire, particulièrement à Vigilance Halal, et l’occasion de mettre la main sur les données contenues dans l’ordinateur de Dominic.


Nous rappelons que Vigilance Halal est une association totalement apolitique, c'est-à-dire ne dépendant d’aucun parti, mais œuvrant pour le « bien commun » par les moyens du droit, totalement bafoué avec le halal, de la science, et du simple bon sens.

Nous rappelons à temps et contretemps que le halal est l’expression de la charia, loi islamique, système juridique totalisant voire totalitaire, totalement incompatible avec notre droit positif.


Ces faits nous semblent d’une extrême gravité, l’Histoire nous enseigne que les gouvernements qui perdent pied ont une fatale tendance à utiliser l’arbitraire et la violence, ce qui ne fait qu’accélérer les événements car l’injustice est le principal moteur de la résistance.


Ils ne nous détourneront pas de notre but qui est d’être des lanceurs d’alerte infatigables, pour les animaux, les consommateurs, la laïcité et contre l’islamisation de notre pays.

 

Alain de PERETTI

Beauvais : Thomas Joly, numéro 2 du Parti de la France, condamné

Le tribunal avait pris quelques semaines pour délibérer. Jugé le 9 novembre dernier, Thomas Joly, le Beauvaisien secrétaire général du Parti de la France, a été condamné, ce mardi, à 2 mois de prison avec sursis et 2 000 € d’amende pour diffusion de message violent accessible à un mineur. Le procureur avait requis 4 000 € d’amende en plus de deux mois de prison avec sursis. En 2015, le secrétaire général du parti d’extrême droite avait ainsi diffusé sur son blog des photos d’otages décapités — le photographe James Foley et le chef d’entreprise isérois Hervé Cornara — par les terroristes de l’Etat islamique afin de dénoncer la « barbarie islamiste ». Sur Twitter, Thomas Joly annonce « faire appel de ce jugement politique ». La décision du tribunal correctionnel de Beauvais sera sûrement scrutée de près alors que l’immunité parlementaire de Marine Le Pen a récemment été levée. La présidente du Front national devrait prochainement être entendue par la justice pour avoir publié, sur Twitter, des photos d’une victime du groupe Etat islamique.

V.G.

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Une manifestation de Génération Identitaire interdite samedi à Paris

Une manifestation de l'association Génération Identitaire (extrême droite) avait été déclarée pour samedi auprès de la préfecture de police.

Le préfet de police de Paris a pris vendredi un arrêté d'interdiction, mesure rare, contre une manifestation de Génération Identitaire et contre "tout rassemblement en réaction à cette manifestation", a annoncé vendredi la préfecture de police. Une manifestation de l'association Génération Identitaire (extrême droite) avait été déclarée pour samedi auprès de la préfecture de police. Plusieurs mouvements "ont fait savoir leur volonté d'organiser des contre-rassemblements", selon la préfecture.

Rassemblement de groupements violents. Le préfet de police Michel Delpuech a décidé d'interdire la manifestation et les rassemblements "afin d'éviter des affrontements violents et des troubles à l'ordre public qui peuvent en résulter". Dans son arrêté, le préfet de police justifie cette interdiction par le fait que la manifestation "est susceptible de rassembler des groupements violents appartenant à la mouvance de l'ultra-droite provenant aussi bien de la région parisienne, que de la province, ainsi que d'Allemagne, d'Autriche, d'Italie et du Royaume-Uni".

Pas de rassemblement antifasciste non plus. Le préfet évoque aussi des "éléments et groupes de la mouvance contestataire radicale et violente de l'extrême gauche", "déterminés", "organisés", "masqués", "très mobiles" et ayant "appelé à empêcher cette manifestation" et à participer "en nombre à une contre-manifestation". Sur les réseaux sociaux, une organisation "antifasciste" a en effet appelé à un contre-rassemblement "face aux identitaires". "Cette situation ne peut que générer des troubles graves à l'ordre public", estime le préfet. 

Il rappelle également que "les forces de l'ordre seront fortement mobilisées" ce samedi sur d'autres événements à Paris et que "la menace terroriste continue à mobiliser" les forces de sécurité intérieure. La manifestation de Génération identitaire devait se tenir dans le secteur du boulevard de Grenelle et de l'avenue de la Motte Piquet dans le 15e arrondissement de Paris. Le contre-rassemblement au métro Cambronne.

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Islamisation ordinaire de la France : réveillons-nous !

La Cour de cassation pose des conditions à l’interdiction du voile en entreprise

En mars dernier, la Cour de justice européenne rendait un arbitrage fébrilement attendu, qui s’est avéré lourd de conséquences pour les femmes voilées revendiquant un droit au travail ô combien légitime, mais que la société environnante s’escrime à leur dénier, recroquevillée dans sa frilosité anti-voile : les magistrats, humant l’air du temps, ont en effet estimé que les employeurs avaient carte blanche pour proscrire les signes religieux au sein de l’entreprise.

Quelques mois plus tard, en ce mercredi 22 novembre, la Cour de cassation, tout en s’appuyant sur la jurisprudence de la Cour de justice européenne, a rendu un jugement plus nuancé dans l’affaire de Asma.B. Cette ingénieure d’étude française revêtue d’un hijab, dont l’apparence extérieure n’avait ni été un frein à son embauche en 2008, ni posé de problème particulier au sein de la société de conseil qui l’avait recrutée, s’est brutalement retrouvée sur la sellette après qu’un client s’en soit offusqué.

Il aura suffi que cet individu très remonté se plaigne, non pas de son incompétence ou de son absence de rigueur, mais du voile qui lui entourait le visage, pour que la jeune femme soit confrontée à un cruel dilemme : retirer le voile de la discorde ou prendre la porte. Limogée pour faute en 2009, sans autre forme de procès, après avoir refusé un dévoilement sous la contrainte – son patron arguant que son voile dérangeait aussi certains de ses collègues – Asma.B, vivant cette mesure discriminatoire comme une terrible injustice, avait alors saisi les prud’hommes.

Ce fut peine perdue, puisque le conseil des prud’hommes, puis la cour d’appel de Paris, loin de trancher en sa faveur, ont rejeté ses demandes.

Dans son arrêt rendu mercredi, notablement moins hermétique, la Cour de cassation a estimé que les désirs du client de Asma.B de ne plus la voir voilée n’étaient pas des ordres, et ne pouvaient en aucun cas être considérés «  comme une exigence professionnelle essentielle et déterminante  », de nature à entraîner un licenciement en cas de refus de s’y soumettre.

En outre, l’ordre donné à la jeune ingénieure d’enlever son voile était purement oral et n’avait pas été gravé dans le marbre d’un règlement intérieur ou d’une note de service. Le caractère discriminatoire du limogeage de la jeune femme ne fait donc pas l’ombre d’un doute.

Un employeur peut désormais édicter un règlement intérieur ou une note de service prévoyant que les salariés n’ont pas le droit de porter des signes religieux ou politiques sur leur lieu de travail, mais en respectant deux conditions essentielles : la première impose que cette clause soit « indifférenciée », en d’autres termes qu’elle ne vise pas qu’une seule religion, toujours la même… ;  la deuxième, que cette règle interne ne s’applique qu’aux salariés ayant un contact avec la clientèle.

Parmi les précieux garde-fous instaurés par la Cour de Cassation, le licenciement abusif qui scelle le sort de la salariée voilée, jugée récalcitrante, ne pourra pas être décidé sans avoir envisagé, au préalable, la possibilité d’un reclassement, par exemple.

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La France va accueillir de nouveaux migrants en provenance de Libye

Paris Vox – La France va accueillir « au plus tard en janvier », les premiers « réfugiés » évacués de Libye au Niger par le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) des Nations unies.


C’est M. Pascal Brice, directeur général de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), qui a fait cette annonce à l’issue d’une mission à Niamey.

Le premier groupe de réfugiés sera constitué de 25 personnes (dont quinze femmes et quatre enfants), comprenant des Erythréens, des Ethiopiens et des Soudanais.

Cette arrivée se déroule à la suite de la promesse faite par le président de la République, M. Emmanuel Macron, qui s’est engagé à accueillir 10 000 réfugiés d’ici 2019 dont 3000 seront issus des « missions de protection avancées » de l’Ofpra au Niger et au Tchad.

«  L’enjeu maintenant est que d’autres pays, Européens, Américains, Canadiens, se joignent à cette démarche » a expliqué M. Brice.

Après avoir déstabilisé la région en abattant militairement le régime du Muammar Kadhafi, la France se voit désormais contrainte d’accueillir des populations tombées en situation de précarité du fait de sa propre politique étrangère.

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Essonne : un policier et sa femme tabassés par des voyous

Paris Vox – Lynchage, un de plus, dans une cité francilienne. Cette fois c’est à Igny, dans l’Essonne, où un fonctionnaire et son épouse, de retour d’une soirée d’anniversaire, ont été agressés et passés à tabac sous les yeux de leurs enfants par un groupe de « jeunes » qui auraient reconnu le fonctionnaire de police.

Un véritable guet-apens… Après une première altercation verbale, alors qu’ils étaient sur le chemin du retour, une voiture s’est placée à contresens sur un rond-point à Palaiseau pour leur bloquer le passage. Le policier a alors été violemment extirpé du véhicule et roué de coups. Le couple et les enfants ont ensuite repris la route. Mais le cauchemar ne faisait que commencer… Alors qu’ils s’étaient arrêtés sur une aire d’autoroute pour tenter de reprendre leurs esprits, ils ont en effet constaté qu’ils avaient été suivis et une nouvelle agression a alors eu lieu, les voyous rouant cette fois également de coups  l’épouse du fonctionnaire de police.

L’enquête a été confiée à la sûreté départementale de l’Essonne.

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Le monde arabo-musulman, un baril toujours plus dangereux (V)

Le Moyen-Orient et le monde arabo-musulman sont parcourus par des des divisions plus nombreuses aujourd’hui que dans les années 1990, à la chute de l’URSS, ou 2010, lors de l’illusoire Printemps arabe. L’idée de réaliser la même opération dans les pays arabes que dans l’Europe de l’Est, une progression de la démocratie libérale, s’est, en effet, révélée une dangereuse illusion. Il n’est pas absurde de s’interroger aujourd’hui sur le lien entre cette forme de régime politique et son terreau chrétien. La séparation des pouvoirs et la limitation de l’empiétement de l’Etat sur les droits de la personne sont inscrites dans une religion qui sépare Dieu et César, et permet à chaque individu de revendiquer l’autonomie de sa destinée spirituelle par rapport au pouvoir temporel, et son égale dignité d’enfant de Dieu. Ce n’est donc pas le hasard qui fait que les démocraties les plus solides et les plus tolérantes se situent dans des pays à dominante protestante. Une sorte de dégradé peut ensuite couvrir le monde, avec les pays catholiques, plus coutumiers des dictatures, les orthodoxes, héritiers du césaro-papisme byzantin, chez qui la démocratie est plus rare, et les religions non chrétiennes. L’alternance régulière de la majorité et de l’opposition constitue le modèle anglo-saxon. Les Etats dont la population adhère à des religions orientales, comme le Bouddhisme, semblent y répugner. L’Inde représente une exception de taille, mais le long règne de la famille Nehru-Gandhi, et les inégalités criantes, en font aussi une démocratie « à part ». Il n’existe aucune démocratie dans le monde arabo-musulman. La confusion des pouvoirs religieux et politique de même que les discriminations et l’intolérance qui sont au coeur de l’islam y prédisposent peu. Trois pays se distinguent toutefois : le Liban en raison de la multiplicité de ses communautés confessionnelles, et de la dominante historique des chrétiens ; la Tunisie, où Bourguiba a insufflé lors de l’indépendance une certaine dose de laïcité, mais l’importance du contingent tunisien parmi les djihadistes montre à quel point, sous la surface, la réalité du pays est plus inquiétante ; la Turquie, enfin, dont l’évolution actuelle vers le pouvoir autocratique d’Erdogan, dissipe le fantasme qui voyait dans son parti une sorte de « démocratie musulmane », comme il y a des « démocraties chrétiennes ».

La division de l’islam entre Chiites et Sunnites constitue la fracture la plus profonde annonçant le séisme qui menace le Moyen-Orient. Les Etats qui sont à la tête de chacun des deux camps ne sont pas des démocraties, mais l’un et l’autre des « théocraties » où la loi coranique l’emporte sur la volonté générale. L’Arabie Saoudite est une monarchie absolue. Le pouvoir y est détenu par la famille Saoud, mais celle-ci ne l’a conquis que grâce à une alliance nouée au XVIIIe siècle avec Ibn Abdelwahhab, le doctrinaire salafiste du wahhabisme, une conception hyper-rigoriste de l’islam qui inspire toujours le royaume. Modestes souverains d’une oasis du Nejd, c’est lors de la troisième tentative, que les Saoud se sont emparés de l’ensemble de l’Arabie et ont arraché les villes saintes du Hedjaz, La Mecque et Médine, en 1924, aux Hachémites qui étaient « Chérifs de la Mecque ». Les Hachémites, qui règnent sur le Jordanie maintenant, y étaient légitimes puisque descendants de Mahomet. Les Saoud ne le sont pas. Leur pouvoir tient à l’immense richesse pétrolière et au wahhabisme. A défaut de descendre du Prophète, il leur faut donc être plus musulmans que lui. La troisième carte, maîtresse, des Saoud est le soutien sans failles des Etats-Unis depuis l’accord de 1945. Le géant pétrolier a néanmoins des pieds d’argile, notamment la présence d’une forte minorité chiite en son sein, mais aussi son éclatement tribal, et les inégalités considérables d’un pays où les chrétiens n’ont aucune place. De l’autre côté du Golfe, dans un face-à-face menaçant, se trouve l’Iran, perse et non-arabe, trois fois plus peuplé, et qui est une théocratie chiite. Celle-ci revêt la forme d’une république, avec un guide suprême, qui détient le pouvoir religieux, supérieur au pouvoir politique. Le système a l’apparence d’une démocratie, avec un Président de la République et un Parlement, où siègent d’ailleurs quelques députés chrétiens. La réalité limite toutefois la démocratie au point de savoir si l’islamisme qui règne va être plus ou moins rigoureux ou modéré. L’Iran influence directement le Hezbollah libanais, la Syrie de Bachar Al-Assad qu’il soutient, et de plus en plus l’Irak dont la majorité chiite est au pouvoir depuis 2003.

La Russie est alliée de l’Iran. Les Etats-Unis de l’Arabie Saoudite. Celle-ci exerce une influence sur de nombreux états sunnites grâce à sa richesse. Mais on peut percevoir dans sa stratégie une dispersion qui ruine son efficacité et éveille même des craintes sur la stabilité du pays. Son ennemi principal est le chiisme qu’elle combat directement au Yémen. Elle a, par ailleurs, aidé les rebelles syriens. Quelle a été l’étendue de ce soutien ? A-t-il englobé les terroristes d’Al Qaïda, voire l’Etat islamique ? On doit le supposer d’autant plus que la manne saoudienne peut provenir de l’un ou l’autre des clans richissimes du pays plutôt que de l’Etat lui-même. Les résultats des interventions saoudiennes sont minces. En Syrie, l’axe chiite l’a emporté, de même qu’il a renforcé son emprise sur le Liban. C’est ce qui explique l’étonnante gesticulation d’Hariri, démissionnant comme Premier Ministre du Liban, alors qu’il est à Riyad. Autre déconvenue : malgré la férocité des moyens employés contre les rebelles chiites yéménites « Houthis », ceux-ci tiennent toujours la capitale. Le second ennemi est un rival à l’intérieur du sunnisme : les Frères Musulmans, qui accusent les Saoud d’hypocrisie. Ryad accompagne financièrement l’Egypte de Sissi qui les a chassés du pouvoir. Elle punit en revanche le Qatar qui les avait accueillis. Leur présence au sein des rebelles du Printemps arabe a contribué à disloquer l’alliance qui soutenait ce mouvement. Paradoxalement, l’Arabie s’est écartée de la Turquie, mais se retrouve en revanche en « phase » avec Israël dans leur hostilité commune au hezbollah. La Turquie, quant à elle, protège les rebelles syriens liés aux Frères Musulmans qui tiennent plusieurs secteurs dans le nord-ouest du pays, mais elle est hostile à ceux qui ont pris Raqqah au nord-est, car ils sont essentiellement kurdes. Les Turcs se sont rapprochés des Russes, ont mis en place avec eux les zones de désescalade. Les Américains, et paraît-il des Israéliens, sont aux côtés des Kurdes.

Le Western annoncé en 2011 d’un combat entre le bien et le mal, la démocratie conquérante et les affreux dictateurs s’est mué en un obscur film d’espionnage dont sont amateurs les esprits compliqués et un peu tordus : agents doubles, retournements d’alliance et trahisons nourrissent le scénario. La fin des premiers est toujours garantie. Tel n’est pas le cas des seconds… (à suivre)

75000 immigrés expulsables sont restés en France en 2016

 

7Un rapport du Sénat indique que 92 076 mesures d'éloignement ont été prononcées en 2016 et seules 18% d'entre elles ont été réellement exécutées, soit par un éloignement spontané, soit par un éloignement aidé, soit par un éloignement forcé.

Pour cette seule année 2016, 75 587 personnes se sont maintenues sur le territoire français malgré la mesure d'éloignement prononcée à leur encontre.

Les éloignements forcés sont passés de 15 458 en 2015 (soit 17,40% des mesures d'éloignement prononcées) à 12 961 en 2016 (soit 14,08% des mesures d'éloignement prononcées).

Depuis 2016, le juge des libertés et de la détention n'intervient plus après cinq jours de rétention mais après 48 heures. Dans les faits, les services de l'État n'ont pas suffisamment de temps pour constituer un dossier étayé, ce qui conduit souvent le juge à prononcer la fin de la rétention. Ainsi, en 2017, 19,30 % étrangers placés en Centre de rétention administrative (CRA) ont été libérés dès les quarante-huit premières heures de rétention, alors qu'en 2016 seuls 6,35 % des retenus avaient été libérés pendant les soixante-douze premières heures de rétention. La justice libère trois fois plus qu'avant/

Par ailleurs, 62 % des étrangers interpellés par la direction centrale de la police aux frontières (DCPAF) refusent que leurs empreintes soient recueillies...

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Christophe Castaner : porte-parole du gouvernement, chef du parti unique, et imam

 

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Quatre employés fichés S sont renvoyés de la grande mosquée

GenèveDeux imams, le responsable de la sécurité et un autre employé, tous des Français fichés S, ont reçu leur lettre de licenciement.

Quatre employés de la mosquée du Petit-Saconnex sont licenciés, a appris ce jeudi la Tribune de Genève. Son responsable et directeur général de la Fondation culturelle islamique de Genève (FCIG), le Saoudien Ahmed Beyari, n’a pas tardé à exécuter les ordres de son superviseur venu récemment lui rendre visite. Le nouveau secrétaire général de la Ligue islamique mondiale (LIM), basé en Arabie saoudite, avait accepté de prendre la parole dans nos colonnes pour annoncer des mesures draconiennes.

Resté silencieux depuis cette prise de position ferme, Ahmed Beyari accepte désormais de répondre à nos questions, par écrit. «Nous respectons ce que décide le secrétaire général de la LIM. Nous respectons aussi les autorités suisses et la loi suisse. J’ai traité toutes mes affaires dans le cadre des lois suisses. Nous allons exécuter les ordres du secrétaire général et je soutiens totalement sa voie modérée», précise en préambule cet ancien diplomate.

«Respect du droit suisse»

Quelles directives lui ont été adressées? «Nous avons reçu l’ordre de la LIM de prendre les mesures nécessaires dans le cadre du respect du droit suisse.» Concrètement? «Nous avons licencié quatre employés. Les deux imams fichés S en France, selon les médias, et ayant une autorisation de travail en Suisse. L’employé de la sécurité aussi fiché S en France, selon les médias, et ayant une autorisation de travail en Suisse. Et un quatrième pour une autre raison», annonce Ahmed Beyari.

Ce n’est pas trois, mais quatre salariés frontaliers, en poste depuis plusieurs années, qui sont en fait fichés S pour radicalisation par la Direction générale de la sécurité intérieure, selon nos informations. Quatre parmi une trentaine d’employés de cette fondation pas comme les autres. En plus de sa mission religieuse, la FCIG gère des activités éducatives, sociales et immobilières. Elle est même reconnue, en partie, d’utilité publique par le Canton.

Pétition de soutien lancée

«Les lettres de licenciements sont déjà parties et les employés ont été licenciés, selon la loi suisse du travail», précise Ahmed Beyari. La décision s’applique avec effet immédiat, mais aucun motif de licenciement n’est précisé, selon nos sources. Comment les intéressés réagissent-ils? «Ils n’étaient pas contents», remarque le directeur. Contactés, ils n’ont pas répondu à nos messages ou n’ont pas voulu s’exprimer. Un recours contre la décision de leur employeur est possible.

La nouvelle ne laisse personne indifférent parmi les fidèles. «Certains voulaient en comprendre les raisons», indique le responsable du site. Les avis semblent très contrastés. Des habitués du lieu confient leur soulagement après des années de malaise (lire ci-contre). D’autres fulminent et font circuler par le biais de l’application mobile WhatsApp une pétition de soutien aux imams. Le texte dénonce une décision injuste du secrétaire général de la LIM et met en exergue le soutien apporté jusqu’à présent aux deux religieux par leur directeur.

«Je n’ai pas violé la loi»

Alors qu’il est aujourd’hui désavoué par son superviseur, quelle part de responsabilité endosse le directeur? «Si vous parlez des imams, ils ont été engagés avant mon arrivée. Une personne a été engagée sur la recommandation de son prédécesseur et en obtenant l’autorisation de travail des autorités suisse. La situation n’est pas critique. J’ai traité toutes les affaires de la fondation selon la loi suisse et en respectant le droit suisse. Je n’ai aucune part de responsabilité parce que je n’ai pas violé la loi suisse.» La suite? «Toutes les affaires à suivre seront faites avec la LIM.» Quel est son avenir à la tête de la plus grande mosquée suisse? «J’ai travaillé presque six ans et quand ma mission prendra fin j’arrêterai de travailler», répond-il, laconique. (TDG)

Sophie Roselli

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Cambadélis veut défendre les musulmans contre les identitaires. Ou soigner sa carrière

Ce jour-là, le 21 novembre 2017, le député honoraire Jean-Christophe Cambadélis se réveilla, en sueur : il avait eu une vision au cours de la nuit. Il courut jusqu’à la rédaction du Huffington Post et cria : « Il faut défendre les musulmans contre les identitaires ! »

En effet, quel musulman se sent en sécurité quand il traverse Castelnaud-la-Chapelle ou Saint-Amand-de-Coly ? Dans ces territoires perdus, tous les ans, les attentats à l’eau bénite se multiplient pendant la fête de Pâques, et on fête la fin du carême en brûlant des voitures ; tous les mois, on lapide des pompiers à coups de boîtes de cassoulet ; toutes les semaines, on retrouve, sur le trottoir où ils priaient paisiblement, des musulmans traumatisés après avoir été aspergés au cabernet-sauvignon ; et tous les jours, des indigènes déchaînés rasent les barbes et arrachent les voiles en hurlant : « Montjoie ! Saint-Denis ! »

N’oublions pas, non plus, les meurtres des journalistes de Charia Hebdo, qui avaient osé caricaturer saint Jean-Baptiste. Nous étions alors des millions à défiler, des millions qui disaient : « Je suis Charia », « Plus jamais ça », « Nous étions tous des juifs allemands, soyons tous des musulmans français ». N’oublions pas. N’oublions jamais. Et contre ce péril blanc, lisons Edwy Plenel.

 En réalité, ce ne sont pas les musulmans que Cambadélis défend ; c’est lui-même, et sa carrière politique, car Cambadélis, c’est déjà la France d’après, celle qui sait qu’elle devra son avenir à cet électorat qui a déjà en partie « grand-remplacé » les Français, cette force politique à laquelle le socialiste moyen se soumet pour survivre – car il croit qu’il survivra, le naïf, quand il sera le premier à disparaître de la vie politique : qui pourrait avoir confiance dans un tel opportuniste, capable d’une traîtrise aussi parfaite ?

« Il faut défendre les musulmans contre les identitaires ! » Oui, et je propose que l’on fasse taire définitivement les seconds, qu’ils cessent de tourmenter les premiers. Oui, défendons les musulmans contre les identitaires, comme on défend les femmes contre les porcs, et les mamans contre les mères, et les filles contre leurs pères, et les lecteurs contre les écrivains insoumis et les murs contre les cons, et les cons contre Jean-Christophe Cambadélis, député honoraire.

Bruno Lafourcade

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Marc Fromager : « Il y a 70 fois plus de mosquées en France que d’églises dans la péninsule Arabique »

 

Lien direct car document lourd

Le conducteur qui avait foncé sur la mosquée de Créteil remis en liberté

Cet Arménien de 43 ans, qui avait foncé fin juin sur des fidèles de la mosquée de Créteil, est sorti d’hôpital psychiatrique et a été placé sous contrôle judiciaire… Lire la suite

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Afrique : que deviennent les millions que l’Europe déverse sur le continent ?

Au Sénégal, une délégation de l’Union européenne tente de favoriser l’emploi et la formation sur place pour réduire au maximum l’immigration et donner l’envie aux jeunes de réussir dans leur pays.

L’article Afrique : que deviennent les millions que l’Europe déverse sur le continent ? est apparu en premier sur Fdesouche.

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Djihadisme : La « filière orléanaise » devant la justice à Paris

Le procès de neuf jeunes hommes originaires de l’agglomération orléanaise, soupçonnés d’avoir fait partie d’une filière djihadiste vers la Syrie et, pour la plupart, d’y avoir séjourné, entre 2012 et 2014, s’est ouvert à Paris devant la seizième chambre correctionnelle, ce mercredi.

Seuls huit de ces neuf Français âgés de 22 à 33 ans sont présents dans les deux box vitrés  installés de part et d’autre de la cour. Le neuvième a refusé d’être extrait de sa cellule, tout en prévenant le tribunal, dans une lettre, qu’il passerait « peut-être faire un petit coucou dans la semaine, mais je ne vous promets rien”.

Des habitués de la mosquée des Carmes

Jugés pour association de malfaiteurs à visée terroriste, les prévenus appartenaient à un groupe composé d’une vingtaine de jeunes Orléanais qui fréquentaient la mosquée des Carmes et participaient à des réunions orchestrées par le prédicateur Mohamed Fakouli, depuis expulsé vers le Maroc. Quelques-uns sont partis en Syrie en 2012, les autres en  2013 et 2014. Les « revenants » ont été interpellés après leur retour en France, à partir de fin 2014 à la suite d’écoutes téléphoniques révélatrices.

Sept des neuf prévenus sont jugés pour avoir suivi en Syrie des entraînements militaires, monté des gardes armées ou, pour certains, combattu, dans les rangs de l'”Armée de Mahomet”, un groupe armé proche du Front Al-Nosra, allié à Al-Qaïda. Deux autres sont soupçonnés d’avoir apporté un soutien matériel, logistique ou joué un rôle de recruteur. Leurs profils sont variés: l’un des prévenus travaillait à la Caisse primaire d’assurance maladie du Loiret, l’autre était agent de manutention, un troisième plombier en formation, un quatrième surveillant de nuit. Les autres étaient sans profession.

Trois d’entre eux ont déjà été condamnés pour des délits de droit commun. L’un des prévenus, Mohamed Benouargla, a effectué plusieurs séjours en Syrie, dès 2012, puis en 2013 et 2014. Chez lui avaient été retrouvées des carabines et des munitions, enterrées dans une jardinière.

Moussa Ba : “J’étais naïf et immature”

Aujourd’hui, né le 14 septembre 1994 à Orléans d’un père d’origine mauritanienne et d’une mère  d’origine sénégalaise Moussa Ba a 23 ans. C’est un costaud  à qui son père avait promis qu’il pourrait aller perfectionner sa connaissance de l’islam  au Maroc s’il avait son bac. Aussi après son bac pro  obtenu, il gagne  un « petit camp » au sud du Maroc pendant deux ou trois semaines. Il y découvre des textes qu’il apprend par cœur et s’en enrichit. Revenu à Orléans, cet avant dernier d’une fratrie de six  est « désœuvré mal dans sa peau ». Lui, qui, enfant, voulait être égyptologue ne sait vers quel cursus se tourner, sa famille ne peut lui offrir de longues études. « Je lisais des textes, j’étais en rupture avec l’enseignement, j’ai ressenti le besoin de partir en Syrie pour défendre des gens opprimés » dit-il à la barre interrogé par l’avocat général.
Sur internet il rentre en contact avec « l’armée de Mahomet » qui s’opposait au régime de Bachar Al Assad et qui, selon le prévenu, a reculé devant  Daech.

Moussa Ba a vingt ans et  en février 2014 prend l’avion pour la Turquie en faisant croire à ses parents qu’il repart au Maroc. Il se débrouille pour qu’ils ne l’accompagnent pas à l’aéroport. « Je suis parti un peu par suivisme. Deux de mes proches avaient déjà rejoint la Syrie. Leur départ m’avait questionné. Aujourd’hui cela me parait puéril », reconnait-il. « Sur place, j’ai appris le maniement des armes et participé à des gardes. J’étais dans une katibat (corps d’armée). L’Armée de Mohamed permettait aux combattants de fumer et ne prônait pas la charia. J’ai vite été fatigué  physiquement et psychologiquement, Daech se rapprochait, j’avais peur de la mort et j’ai souhaité rentrer. J’ai vu que les gens que j’avais suivis n’étaient pas si proches de moi, ils n’acceptaient pas ma décision de rentrer ce que j’ai fait  en novembre 2014 », déclare-t-il à la barre.

Arrêté 25 jours après son retour chez l’un de ses proches, Moussa Ba est depuis détenu à Fleury- Mérogis où sa famille continue à lui rendre visite. Maintenu en demi-isolement, il dispose d’une cellule individuelle tout en étant soumis au régime général. Changé de bâtiment tous les quatre ou six mois il est contraint de faire chaque fois une nouvelle demande de suivre des études ce qui les entrave, le service n’étant jamais le même.

Il a conclu ce jeudi son interrogatoire en affirmant « n’avoir jamais été en rupture avec la France. Je tiens à dire que la France est mon pays, qu’elle a accueilli mes parents et les soigne, qu’elle leur a toujours permis de pratiquer leur religion, l’islam. Je souhaite lorsque je serai dehors avoir une vie normale avec un travail ».

Le procès doit se poursuivre jusqu’au jeudi 30 novembre. Une dizaine de membres de « la filière Orléanaise » sont morts en Syrie ou y sont encore.

F.C. 

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samedi, 25 novembre 2017

L'imam de Winterthour condamné à 18 mois avec sursis et dix ans d'expulsion

Le jeune Ethiopien, présenté comme ignorant par ses avocats, a été reconnu coupable d'incitation au crime ou à la violence après un prêche haineux

Le jeune requérant d'asile éthiopien qui avait tenu un prêche controversé dans la mosquée An'Nur de Winterthour (ZH) a été reconnu coupable d'incitation à la violence. Il écope de 18 mois de détention avec sursis et à une expulsion de 10 ans.

Le jugement a été rendu jeudi en fin de journée. L'imam a été reconnu coupable d'incitation au crime ou à la violence, de représentations de la violence et d'activité rémunérée sans autorisation.

Le Tribunal de district de Winterthour a presque entièrement suivi le Ministère public qui avait requis une peine de 18 mois avec sursis ainsi que l'expulsion pendant 15 ans. La défense avait quant à elle plaidé pour un acquittement.

Lors d'un prêche le 21 octobre 2016, le jeune homme avait notamment déclaré que les musulmans qui ne priaient pas dans la communauté devaient être «bannis, rejetés, évités et calomniés jusqu'à ce qu'ils y reviennent». Et que s'ils persistaient, ils devaient être tués, même s'ils priaient chez eux.

Pour la procureure Susanne Steinhauser, il ne faisait aucun doute que les propos tenus par le prévenu devant environ 60 fidèles lors de la prière du vendredi à la mosquée An'Nur représentaient un appel à la violence délibéré. Il avait de manière intentionnelle choisi les passages controversés de son prêche.

Lire également: Un imam de Winterthour inculpé pour appel au meurtre

A cela s'ajoutent trois photos et une vidéo que le prévenu avait enregistrées sur son téléphone portable ou partagées sur Facebook. Elles montrent des scènes violentes, comme le meurtre de plusieurs hommes par noyade ou des parties de corps humains découpés.

Pour la procureure, l'imam de 25 ans a mis en danger la sécurité publique. 

Une voix agréable

A l'inverse, l’avocat de l’imam avait présenté son client comme un «jeune homme ignorant» et demandé l’acquittement de tous les chefs d’accusation.

A la mosquée An’Nur de Winterthour – soupçonnée d’être mêlée aux départs de djihadistes en Syrie et fermée depuis – le prévenu s’était fait remarquer parce qu’il connaissait par cœur le coran et qu’il priait régulièrement. Comme en plus il avait une voix agréable, les responsables lui avaient demandé de conduire les prières quotidiennes et le prêche du vendredi lorsque l’imam d’alors est rentré en Italie, a relaté Me Urs Vögeli devant le tribunal.

Lire: La mosquée An’Nur à Winterthour fermera dans un mois

Selon lui, son client, qui n’était arrivé en Suisse que quelques mois auparavant et y avait demandé l’asile, s’est senti mis sous pression par la mosquée, ce qui l’a fait accepter. «Il n’a jamais cherché ce travail», a affirmé l’avocat.

Le prévenu a également cité des propos du prophète disant que les musulmans qui se tiennent éloignés de la communauté doivent être brûlés dans leurs maisons. Il a ajouté que ceux qui regroupent les cinq prières quotidiennes devaient également être punis.

Textes trouvés sur internet

Il n’avait alors jamais encore tenu un prêche pour la prière du vendredi. Le jeune homme a recherché des textes de prêche et en a finalement combiné deux.

Me Vögeli a fait valoir que les passages incriminés du prêche n’incitent pas à la violence, comme le prétend le Ministère public. Ceux qui décrivent des actes violents sont des citations du prophète et ne peuvent, en tant que tels, pas être pris au pied de la lettre. 

Enfin, concernant le reproche d’avoir exercé une activité payée sans autorisation, la défense a souligné que le prévenu avait reçu 600 francs comme cadeau de la mosquée An’Nur. Aucun contrat de travail n’existe et le prévenu n’a pas réclamé de salaire.

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A Bologne, l’islam s’invite à la table des curés !

Exit les saints : ce dimanche 19 novembre 2017, au Vatican on fête la première « journée mondiale des pauvres » instituée par le pape François. Comme un reproche à l’Église d’avant Bergoglio ! Comme si avant lui saints, papes, prêtres, simples fidèles s’étaient désintéressés des petits et des humbles… Ignorance des médias du système qui décrivent ses actions bergogliennes envers les indigents comme une nouveauté dans l’histoire de l’Église, sans que le principal intéressé ne démente ces âneries historiques.

En ce jour médiatisé, le Vatican a reçu 1500 pauvres à table dans la salle Paul VI. Le pape François a présidé ce déjeuner. 2000 autres pauvres ont été répartis dans d’autres infrastructures romaines, séminaires et collèges pontificaux. Des déjeuners semblables ont eu lieu dans d’autres paroisses italiennes.

Mais à Bologne, cela a provoqué une rébellion chez de nombreux prêtres. En effet, l’archevêque Zuppi a profité de cette journée mondiale des pauvres pour la coupler avec une autre initiative de son invention : « Reçoit à déjeuner un étranger ». Et a demandé à ses curés de recevoir les clandestins du centre d’accueil de Bologne. Parce que pour lui le futur de Bologne s’écrit avec l’accueil de migrants :

« Les murs ont été abattus parce que la ville voulait grandir : s’il n’y a pas d’accueil il n’y a pas de futur. »

Il semblerait que de ce futur melting-pot, ses prêtres n’en veulent pas. Sur les 90 du diocèse, seule une vingtaine a répondu positivement. Les autres s’y sont opposés :

« Cela peut-être une belle initiative mais il faut se demander quel sens cela a d’accueillir un musulman à l’église » ,

explique au Corriere della Sera don Antonio Rota de la paroisse du Sacré-Cœur.

« Ce n’est pas facile de mettre ensemble deux mondes religieux. »

Ce refus laisse éclater une réalité migratoire que les bien-pensants humanitaristes veulent occulter mais dont les curés bolognais sont bien conscients : les migrants sont majoritairement des musulmans ! Et brise l’utopie inter-religieuse conciliaire : faire « vivre ensemble », dans la pratique, simples fidèles catholiques et migrants musulmans « c’est difficile » comme dirait Hollande…

Francesca de Villasmundo

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L'imam de Winterthour condamné à 18 mois avec sursis et dix ans d'expulsion

Le jeune Ethiopien, présenté comme ignorant par ses avocats, a été reconnu coupable d'incitation au crime ou à la violence après un prêche haineux

Le jeune requérant d'asile éthiopien qui avait tenu un prêche controversé dans la mosquée An'Nur de Winterthour (ZH) a été reconnu coupable d'incitation à la violence. Il écope de 18 mois de détention avec sursis et à une expulsion de 10 ans.

Le jugement a été rendu jeudi en fin de journée. L'imam a été reconnu coupable d'incitation au crime ou à la violence, de représentations de la violence et d'activité rémunérée sans autorisation.

Le Tribunal de district de Winterthour a presque entièrement suivi le Ministère public qui avait requis une peine de 18 mois avec sursis ainsi que l'expulsion pendant 15 ans. La défense avait quant à elle plaidé pour un acquittement.

Lors d'un prêche le 21 octobre 2016, le jeune homme avait notamment déclaré que les musulmans qui ne priaient pas dans la communauté devaient être «bannis, rejetés, évités et calomniés jusqu'à ce qu'ils y reviennent». Et que s'ils persistaient, ils devaient être tués, même s'ils priaient chez eux.

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La Cour de cassation pose des conditions à l’interdiction du voile en entreprise

En mars dernier, la Cour de justice européenne rendait un arbitrage fébrilement attendu, qui s’est avéré lourd de conséquences pour les femmes voilées revendiquant un droit au travail ô combien légitime, mais que la société environnante s’escrime à leur dénier, recroquevillée dans sa frilosité anti-voile : les magistrats, humant l’air du temps, ont en effet estimé que les employeurs avaient carte blanche pour proscrire les signes religieux au sein de l’entreprise.

Quelques mois plus tard, en ce mercredi 22 novembre, la Cour de cassation, tout en s’appuyant sur la jurisprudence de la Cour de justice européenne, a rendu un jugement plus nuancé dans l’affaire de Asma.B. Cette ingénieure d’étude française revêtue d’un hijab, dont l’apparence extérieure n’avait ni été un frein à son embauche en 2008, ni posé de problème particulier au sein de la société de conseil qui l’avait recrutée, s’est brutalement retrouvée sur la sellette après qu’un client s’en soit offusqué.

Il aura suffi que cet individu très remonté se plaigne, non pas de son incompétence ou de son absence de rigueur, mais du voile qui lui entourait le visage, pour que la jeune femme soit confrontée à un cruel dilemme : retirer le voile de la discorde ou prendre la porte. Limogée pour faute en 2009, sans autre forme de procès, après avoir refusé un dévoilement sous la contrainte – son patron arguant que son voile dérangeait aussi certains de ses collègues – Asma.B, vivant cette mesure discriminatoire comme une terrible injustice, avait alors saisi les prud’hommes.

Ce fut peine perdue, puisque le conseil des prud’hommes, puis la cour d’appel de Paris, loin de trancher en sa faveur, ont rejeté ses demandes.

Dans son arrêt rendu mercredi, notablement moins hermétique, la Cour de cassation a estimé que les désirs du client de Asma.B de ne plus la voir voilée n’étaient pas des ordres, et ne pouvaient en aucun cas être considérés «  comme une exigence professionnelle essentielle et déterminante  », de nature à entraîner un licenciement en cas de refus de s’y soumettre.

En outre, l’ordre donné à la jeune ingénieure d’enlever son voile était purement oral et n’avait pas été gravé dans le marbre d’un règlement intérieur ou d’une note de service. Le caractère discriminatoire du limogeage de la jeune femme ne fait donc pas l’ombre d’un doute.

Un employeur peut désormais édicter un règlement intérieur ou une note de service prévoyant que les salariés n’ont pas le droit de porter des signes religieux ou politiques sur leur lieu de travail, mais en respectant deux conditions essentielles : la première impose que cette clause soit « indifférenciée », en d’autres termes qu’elle ne vise pas qu’une seule religion, toujours la même… ;  la deuxième, que cette règle interne ne s’applique qu’aux salariés ayant un contact avec la clientèle.

Parmi les précieux garde-fous instaurés par la Cour de Cassation, le licenciement abusif qui scelle le sort de la salariée voilée, jugée récalcitrante, ne pourra pas être décidé sans avoir envisagé, au préalable, la possibilité d’un reclassement, par exemple.

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Beauvais : Thomas Joly, numéro 2 du Parti de la France, conda

Le tribunal avait pris quelques semaines pour délibérer. Jugé le 9 novembre dernier, Thomas Joly, le Beauvaisien secrétaire général du Parti de la France, a été condamné, ce mardi, à 2 mois de prison avec sursis et 2 000 € d’amende pour diffusion de message violent accessible à un mineur. Le procureur avait requis 4 000 € d’amende en plus de deux mois de prison avec sursis. En 2015, le secrétaire général du parti d’extrême droite avait ainsi diffusé sur son blog des photos d’otages décapités — le photographe James Foley et le chef d’entreprise isérois Hervé Cornara — par les terroristes de l’Etat islamique afin de dénoncer la « barbarie islamiste ». Sur Twitter, Thomas Joly annonce « faire appel de ce jugement politique ». La décision du tribunal correctionnel de Beauvais sera sûrement scrutée de près alors que l’immunité parlementaire de Marine Le Pen a récemment été levée. La présidente du Front national devrait prochainement être entendue par la justice pour avoir publié, sur Twitter, des photos d’une victime du groupe Etat islamique.

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Appel à la violence: l'imam dit ne pas avoir compris ses propos

L'imam de la mosquée An'Nur, accusé d'appel à la violence, a dit jeudi devant le tribunal de district de Winterthour (ZH) ne pas avoir compris les propos qu'il a tenus lors de son prêche. Un rapport d'expert constate qu'il maîtrise parfaitement l'arabe classique.

L'accusation se base sur un enregistrement du prêche incriminé effectué par une personne privée le 21 octobre 2016 à la mosquée An'Nur de Winterthour, a indiqué la procureur devant les juges. A la suite d'une perquisition, les enquêteurs ont également trouvé la version écrite du prêche dans l'ordinateur de l'imam.

Ce dernier, un ressortissant éthiopien de 25 ans, a nié avoir été imam de cette mosquée. Il a en revanche reconnu avoir prêché le 21 octobre. Il n'a pas voulu s'exprimer devant les juges sur le contenu de son prêche.

Selon l'acte d'accusation, le prévenu a déclaré que les musulmans qui ne priaient pas dans la communauté devaient être "bannis, rejetés, évités et calomniés jusqu'à ce qu'ils y reviennent". Et que s'ils persistaient, ils devaient être tués, même s'ils priaient chez eux, rapporte l'acte d'accusation.

Le prévenu a également cité des propos du prophète disant que les musulmans qui se tiennent éloignés de la communauté doivent être brûlés dans leurs maisons. Il a ajouté que ceux qui regroupent les cinq prières quotidiennes devaient également être punis.

 Représentations brutales de meurtres

Le Ministère public reproche aussi à cet imam d'avoir "liké" et partagé sur Facebook des représentations brutales de meurtres. L'Ethiopien, requérant d'asile, est en outre accusé d'avoir travaillé pendant quatre semaines sans disposer des autorisations nécessaires et d'avoir ainsi violé la loi sur les étrangers.

Le Ministère public demande une peine de 18 mois avec sursis et une expulsion de 15 ans. Le prévenu a été arrêté le 2 novembre 2016 et se trouve depuis en détention préventive. Requérant d'asile, sa demande a entre-temps été rejetée.

Quinze ans est la durée maximale d'une expulsion dans le cas des délits reprochés au prévenu. Si une expulsion est prononcée, le renvoi pourrait s'avérer difficile. En effet, la Suisse n'a pas d'accord de réadmission avec l'Ethiopie.

Quand Wallerand de Saint-Just se positionne à gauche de… Manuel Valls en matière d’immigration

 

Lien direct vers le Tweet

Le pape décapité sur une affiche de propagande islamiste

Après avoir menacé le Vatican d’un bain de sang pour Noël, la Wafa Media Foundation (agence de propagande de l’État Islamique) vient de diffuser une affiche montrant le pape François décapité. Ce photomontage montre un djihadiste masqué tenant un couteau de la main droite et posant la gauche sur la tête décapitée du pape François, sur un fond de bâtiments en ruines et de véhicules transportant des djihadistes armés. Pour qu’aucun doute ne subsiste, un cartouche noir porte la légende « Jorge Maria Bergoglio ». Nous avons décidé de ne pas montrer cette affiche sur ce blogue, mais nous la tenons à la disposition de ceux qui nous en feront la demande ici.

Source : International Business Times, 20 novembre

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Appel à la violence: l'imam dit ne pas avoir compris ses propos

L'imam de la mosquée An'Nur, accusé d'appel à la violence, a dit jeudi devant le tribunal de district de Winterthour (ZH) ne pas avoir compris les propos qu'il a tenus lors de son prêche. Un rapport d'expert constate qu'il maîtrise parfaitement l'arabe classique.

L'accusation se base sur un enregistrement du prêche incriminé effectué par une personne privée le 21 octobre 2016 à la mosquée An'Nur de Winterthour, a indiqué la procureur devant les juges. A la suite d'une perquisition, les enquêteurs ont également trouvé la version écrite du prêche dans l'ordinateur de l'imam.

Ce dernier, un ressortissant éthiopien de 25 ans, a nié avoir été imam de cette mosquée. Il a en revanche reconnu avoir prêché le 21 octobre. Il n'a pas voulu s'exprimer devant les juges sur le contenu de son prêche.

Selon l'acte d'accusation, le prévenu a déclaré que les musulmans qui ne priaient pas dans la communauté devaient être "bannis, rejetés, évités et calomniés jusqu'à ce qu'ils y reviennent". Et que s'ils persistaient, ils devaient être tués, même s'ils priaient chez eux, rapporte l'acte d'accusation.

Le prévenu a également cité des propos du prophète disant que les musulmans qui se tiennent éloignés de la communauté doivent être brûlés dans leurs maisons. Il a ajouté que ceux qui regroupent les cinq prières quotidiennes devaient également être punis.

 Représentations brutales de meurtres

Le Ministère public reproche aussi à cet imam d'avoir "liké" et partagé sur Facebook des représentations brutales de meurtres. L'Ethiopien, requérant d'asile, est en outre accusé d'avoir travaillé pendant quatre semaines sans disposer des autorisations nécessaires et d'avoir ainsi violé la loi sur les étrangers.

Le Ministère public demande une peine de 18 mois avec sursis et une expulsion de 15 ans. Le prévenu a été arrêté le 2 novembre 2016 et se trouve depuis en détention préventive. Requérant d'asile, sa demande a entre-temps été rejetée.

Quinze ans est la durée maximale d'une expulsion dans le cas des délits reprochés au prévenu. Si une expulsion est prononcée, le renvoi pourrait s'avérer difficile. En effet, la Suisse n'a pas d'accord de réadmission avec l'Ethiopie.

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4 Maghrébins de Roubaix à papiers français, rejugés en Turquie pour viol sur mineure

Quatre « zissus de la diversité », des Maghrébins possédant des papiers français et colonisant les quartiers de Roubaix, en villégiature en Turquie , ont tentés de faire découvrir leur conception du « vivre-ensemble » à une jeune fille mineure dans un hôtel de Bodrum à l’été 2016.

Mal leur en a pris : ils sont actuellement détenus là-bas, très justement condamnés à 13 ans de prison pour avoir violé collectivement la jeune victime anglo-américaine d’origine marocaine.

En effet, les quatre envahisseurs (Fayçal, Belkacem, Malik, Rabah) avaient profité d’une soirée, dans une chambre de l’hôtel de Bodrum, pour avoir des relations sexuelles, tour à tour, avec la jeune fille dont la famille était en vacance au même endroit.

Selon la version peu crédible des agresseurs, la victime auraient eu des relations sexuelles avec chacun d’entre eux de façon consentie alors qu’ils ne savaient pas qu’elle était mineure… C’est en sortant de la chambre qu’elle aurait été surprise par son grand frère qui a alerté ses parents qui auraient appelé la police.

Le 8 juin dernier, les quatre colons avaient donc été condamnés à 13 ans de prison pour viol. Mais leur avocat, Me Ahmet Kiraz, a fait appel, et le mois dernier le jugement a été cassé. Un nouveau procès aura donc lieu.

Ils seront rejugés le 14 décembre prochain et en attendant, ils restent en détention près de Bodrum, où ils avaient passé leurs vacances en août 2016.

Message aux Turcs : gardez-les et faites en ce que vous voulez.

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Sud-Éducation sous la coupe du PIR islamo-gauchiste d’Houria Bouteldja : l’AGRIF porte plainte

L’organisation par le syndicat de gauche Sud-Éducation d’un stage soi-disant « antiraciste » mais d’apartheid anti-blanc révèle combien il n’est plus désormais qu’une courroie de transmission du PIR (Parti des Indigènes de la République) d’Houria Bouteldja et de son conseiller idéologique Saïd Bouamama.

Ce stage a pour but essentiel « la lutte contre l’islamophobie ». On sait ce que cela recouvre en réalité : une active propagande d’islamophilie.

Sud et le PIR assortissent cela de la provocation délibérée d’une « formation » d’un apartheid séparant les enseignants blancs des non-blancs.

Depuis bientôt 10 ans (première plainte le 13 février 2008), l’AGRIF a été la seule association à porter devant la justice les propos racistes d’Houria Bouteldja, traitant les Français de « sous-chiens », et les écrits de son mentor Saïd Bouamama ainsi que les paroles de son rappeur Saïd Saïdou sous les titres de « Nique la France ».

Tous ceux qui, ministres et députés, sous les gouvernements de messieurs Sarkozy et Hollande, avaient juré de ne pas laisser passer pareilles éructations racistes, n’ont finalement rien fait. Seule l’AGRIF a agi et attend pour le 10 janvier 2018 l’arrêt contre « Nique la France » de la Cour d’appel de Lyon devant laquelle la Cour de cassation a heureusement renvoyé l’arrêt cassé de la Cour d’appel de Paris.

Le « stage » Sud-PIR d’apartheid raciste montre combien madame Bouteldja, devant les tribunaux, se moquait cyniquement du monde en osant prétendre que ses catégories de « blancs » et de « non-blancs » ne correspondaient pas du tout à la réalité d’une discrimination raciale que la loi devrait punir mais à une classification idéologique.

Tout simplement, dans sa dialectique islamo-gauchiste elle n’a cessé à la fois de classifier tous les musulmans dans les « non-blancs » et de ranger avec ces derniers les non-blancs non-musulmans.

Le pire, c’est que le PIR a désormais noyauté et dirige des syndicats et autres associations avec l’appui politique de la mouvance mélenchonienne. On est là devant l’aveuglante évidence de ce que l’AGRIF n’a cessé la première de formuler et de clamer : « L’idéologie antiraciste n’est qu’un racisme en sens contraire ».

Naturellement, l’AGRIF va déposer plainte contre le syndicat raciste anti-blanc « Sud-Éducation ».

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Comment répondre aux mensonges sur les prières de rue ?

 


- Comment répondre aux mensonges sur les prières de rue ? -

ARGUMENTAIRE XII


Afin de vous donner les armes pour triompher dans les débats en société ou en famille, Les Identitaires vout proposent sur leur site une série d'argumentaires traitant des grandes questions d'actualité.

Le douzième d'entre eux démonte l'affirmation mensongère suivante :


« Nous prions dans la rue car il n'y a pas assez de mosquées. »


Lire l'argumentaire.


 

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Les prières de rue, pas forcément liées à un manque de lieux de culte

L’affaire des prières de rue de Clichy-la-Garenne jette une lumière vive sur des problèmes qui restent rares en France et seraient liés à un conflit de légitimité entre associations musulmanes.

La question des prières de rue est épineuse : difficile d’y répondre par l’alternative licite/illicite. Le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, a précisé dimanche que les rassemblements seraient désormais interdits à Clichy-la-Garenne après des tensions avec des élus locaux.

1. Que dit la loi ?

Le cadre juridique abritant l’exercice de sa religion, liberté fondamentale, est plutôt conciliant. "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi", proclame la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789.

 

Quant aux "manifestations extérieures d’un culte" mentionnées par la loi de 1905 séparant les Eglises et l’Etat, elles sont généralement soumises à déclaration préalable en mairie ou en préfecture.

"S’il n’y a pas eu déclaration préalable, la prière est interdite. Mais s’il y en a eu, il faut que le maire ou l’autorité de police démontre qu’il y a un problème d’ordre public pour l’interdire", explique le président de l’Observatoire de la laïcité, Jean-Louis Bianco.

2. Y en a-t-il tant que ça ?

Les tensions autour de prières de rue sont-elles fréquentes ? "Par rapport au nombre de lieux, c’est très minoritaire", relativise Didier Leschi, auteur de "Misère(s) de l’islam de France" (Cerf).

Les frictions sont souvent liées à des situations particulières. Avant Clichy (Hauts-de-Seine), les prières de rue de Lagny (Seine-et-Marne) ont fait parler d’elles après la fermeture fin 2015 de la mosquée locale, jugée "radicale".

Des prières débordant des mosquées sont tolérées si elles ne gênent pas la circulation, par exemple quand la salle est saturée. "C’est souvent très limité dans le temps, au moment de l’Aïd", note Didier Leschi.

3. Est-ce vraiment en raison d’un manque de lieux ?

Le secrétaire général du Conseil français du culte musulman (CFCM), Abdallah Zekri, met en avant la nécessité de nouvelles mosquées. Estimant à 1,25 million le nombre de musulmans se rendant régulièrement dans une mosquée en France, ce responsable pense qu’il faut 600 000 mètres carrés pour leur permettre de prier dignement, contre 300 000 mètres carrés de surface existante.

Il faut donc doubler le nombre de lieux si on veut garder des "mosquées de proximité", fait valoir ce dirigeant, qui préfère "que les personnes prient chez eux plutôt que d’aller se prosterner dans les caniveaux, ce qui est indigne d’une religion".

"On a maintenant environ 2 600 lieux de culte décents, ce qui n’est pas loin de répondre aux besoins", observe Jean-Louis Bianco. Didier Leschi estime même que, en comptant les salles de prière dans les foyers de travailleurs migrants, le nombre de lieux avoisine les 3 000. Soit presque un doublement en vingt ans.

4. Quel rôle des dissensions intracommunautaires ?

A Clichy, le maire fait valoir qu’une mosquée du nord de la commune peut accueillir les fidèles priant dans la rue, ce qu’ils contestent, arguant qu’elle est exiguë. Pour Didier Leschi, le conflit repose surtout sur des "dissensions entre associations musulmanes", l’une à la tête du lieu fermé par la mairie, l’autre gérant la salle où elle veut les regrouper.

"La vision qu’ont beaucoup de personnes ne tient pas compte des problèmes de différences nationales : la 'oumma’ ", la communauté des croyants, sur le terrain, "ça n’existe pas", selon cet expert. Le dossier de Clichy lui rappelle celui de Montfermeil (Seine-Saint-Denis), marqué il y a quelques mois par "une opposition entre une association de sensibilité turque et une maghrébine".

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