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lundi, 24 octobre 2016

Pourquoi le jeune Amine quitte Alain Juppé…

 

 


Sa sœur Leïla est partie en Syrie pour rejoindre l’État islamique. Amine Elbahi, jeune étudiant roubaisien, n’a pas pu supporter sa radicalisation qu’il n’avait jamais soupçonnée. À l’âge de 18 ans, Amine, fort de ses convictions et des valeurs républicaines dont il a forgé son esprit, s’était engagé dans la réserve citoyenne de l’Éducation nationale. Il avait rejoint Les Républicains et fut l’un des premiers à répondre à l’appel du rassemblement voulu par Alain Juppé.

« En m’engageant dans la réserve citoyenne au sein des quartiers difficiles de Roubaix, cela m’a permis d’aller parler aux collégiens et lycéens, de témoigner sur la laïcité, de leur décrire les valeurs de la République, de leur expliquer le bonheur d’être français. » Amine a rencontré de nombreux jeunes qui ne se sentent pas français par manque de repère. Ces jeunes, selon son expérience, éprouvent un sentiment d’exclusion et trouvent dans la radicalisation la voie d’y remédier pour reprendre confiance en eux-mêmes.

Un bel exemple pour les jeunes Français issus de l’immigration et qui se sentent plus français que musulmans, aussi patriotes qu’un Français dit de souche peut l’être. Et sa lettre, parue début octobre sur son blog, ne peut que le confirmer. Effectivement, ce jeune homme y explique « pourquoi [il] quitte l’équipe d’Alain Juppé ». Et les arguments qu’il y développe devraient en faire réfléchir plus d’un, simple citoyen ou homme politique. « Je ne me sens plus en adéquation avec ses idées et ses propositions. 

Je reste attaché au candidat pour lequel je me suis beaucoup battu, mais rester à ses côtés serait renier mes convictions. » Il explique qu’Alain Juppé travaille aux côtés des salafistes de l’UOIF, comme Amar Lasfar, Tareq Obrou, Ahmed Miktar qui prônent un islam politique incompatible avec nos valeurs françaises. 
 Et ce jeune homme très réaliste et très mûr dans sa tête n’hésite pas à mettre Alain Juppé devant ses contradictions. « La France vit une crise identitaire sans précédent. Elle ne peut pas se satisfaire d’une identité heureuse à l’heure où la crise profite aux salafistes et permet la radicalisation des esprits. » Il n’hésite pas à reprocher à son ex-mentor son aveuglement devant la réalité de la situation. « Le repli identitaire va de soi. Qui peut croire que la religion n’a aucune influence dans les quartiers abandonnés de la République ? Les débats imposés par les salafistes prennent en otages les millions de musulmans français et perturbent le débat politique qui doit se tenir. »
 
Après avoir souhaité que le prochain Président soit celui qui éradique le salafisme, qui anéantisse Daech dans nos villes, qui redonne les pleins pouvoirs aux forces de l’ordre, qui remette aux professeurs leur autorité, qui adopte une véritable politique de prise en charge et d’accompagnement des familles qui doivent élever un handicapé, il trouve que le meilleur candidat n’est autre que le catholique Bruno Le Maire. 

C’est son opinion. Ce n’est pas la mienne, mais là où ce jeune homme se trompe, c’est de conclure sa lettre par : « Si mon adversaire reste la politique laxiste de Hollande, mon ennemi déclaré est le FN. » Un jugement qui, après tant de lucidité de la part d’un jeune homme, me paraît très péremptoire. Amine Elbahi devrait avoir pour ennemi principal le communautarisme, source de tous nos maux actuels, et des siens en particulier. Le communautarisme que seul le Front national est décidé à combattre.

 Floris de Bonneville

Boulevard Voltaire 

La peur doit changer de camp : soutenons les policiers !

 

 


Les policiers aujourd’hui, comme les militaires de tout temps, risquent leur vie. On vient les assassiner chez eux. On les achève lorsqu’ils sont blessés. On leur lance des cocktails Molotov quand on ne leur tire pas dessus. Des manifestants violents les prennent directement pour cibles. Des slogans meurtriers sont lancés à leur encontre. Des magistrats semblent plus enclins à les poursuivre et à les condamner qu’à donner suite rapidement et efficacement aux procédures qui leur ont demandé beaucoup de travail. 

Leur hiérarchie et le pouvoir politique prétendent interdire aux policiers d’exprimer leur sentiment de révolte lorsqu’un des leurs lutte entre la vie et la mort après une agression d’une rare violence. Nos politiciens, dont le bilan n’est pas glorieux, n’ont pas compris, avec leur suffisance infondée habituelle, qu’ils avaient fait déborder la coupe des humiliations et des frustrations. Le langage lénifiant du ministre de l’Intérieur Cazeneuve trahit l’incompréhension du problème : il annonce des moyens supplémentaires pour les policiers « en souffrance » devant les « sauvageons », comme si la question était quantitative. Elle est qualitative : il faut que les policiers aient la possibilité d’agir et de réagir, et que les juges les soutiennent. 

On se souvient de la phrase de Charles Pasqua : la peur doit changer de camp. De nos jours, le paysage effarant dessiné par nos dirigeants politiques montre, au contraire, des policiers qui ont peur plus que jamais. Ils ont peur des délinquants qui règnent sur de nombreux quartiers auxquels ils imposent leur loi par la violence. Les armes y sont nombreuses. 

Elles sont souvent plus performantes que celles des policiers ou des gendarmes et leurs détenteurs n’hésitent pas à les utiliser quand les forces de l’ordre craignent de le faire parce qu’ils ont reçu des consignes contraires et que la crainte de poursuites administratives ou judiciaires les inhibe. Le passage de la délinquance au terrorisme a accru encore le risque puisque les terroristes semblent ignorer la mort, la leur comme celle des autres. Et pourtant, la question de la légitime défense n’a pas évolué. Parce qu’en 1986, un manifestant dialysé est mort à la suite d’une intervention policière, il semble désormais interdit à un policier de tuer ou de blesser gravement un agresseur qui ne l’attaque pas avec une arme à feu. C’est évidemment le monde à l’envers, où celui qui détient l’usage légitime de la force répugne à l’employer face à la violence. Peu à peu, chez les magistrats et chez beaucoup de politiques, une dérive s’est produite. Le droit n’est pas une fin en soi, c’est un moyen pour assurer la cohésion sociale, la paix civile, le bien commun des citoyens, la dignité des personnes et la protection de leurs intérêts légitimes. Quand ces buts ne sont pas atteints par respect vétilleux pour la lettre du droit, celui-ci et ceux qui prétendent le servir trahissent évidemment leurs missions. Il est frappant de constater, à les entendre, que certains magistrats ont tendance à confondre le droit avec la règle d’un jeu dont les joueurs devraient être traités à égalité. La proportion exigée dans la reconnaissance de la légitime défense appartient à cette étonnante dérive. Un cocktail Molotov n’est pas nécessairement mortel. La balle d’une arme à feu risque davantage de l’être. Le policier ne doit donc pas tirer sur celui qui menace de le blesser ou de le brûler grièvement. Ce raisonnement est pitoyable car il réduit curieusement la proportion à l’égalité. Il n’y a aucune égalité entre un représentant de l’ordre et un voyou violent. La justice est, dans ce cas, non l’égalité mais la proportion, l’équité qui donnent au détenteur de l’autorité légitime un droit plus grand qu’à un malfaisant. La société n’est pas un jeu entre gendarmes et voleurs.
Peur des voyous, peur des barbares, peur des chefs, peur des juges… La peur doit effectivement changer de camp !

Christian Vanneste

Boulevard Voltaire 

Avon (77) : Une famille braquée à domicile et frappée à coups de crosse

 

 Dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 octobre, vers 1 h 40, trois individus armés et encagoulés ont frappé à la porte d’une maison de la route de Samois, à Avon, habitée par un couple et un enfant en bas âge.




Par chance, celui-ci dormait et n’a pas été inquiété. En revanche ses parents ont été menacés avec une un fusil à canon scié, un taser et une arme de poing. Le couple, refusant de donner de l’argent, a reçu des coups de crosse. […] Les victimes ont été conduites à l’hôpital et l’homme a dû être hospitalisé.

La police judiciaire de Melun est en charge de l’enquête. Elle recherche trois individus de type africain.

Islamisme.fr 

Avignon (84) : en colère Yacine lance un galet de 2,5 kg et défigure un enfant

Jugé devant le tribunal correctionnel d’Avignon, Yacine a assuré n’avoir pas visé et pas eu l’intention de faire de mal à la jeune victime.

 

Après un parcours sans tache, la vie de Yacine, un Sorguais âgé de 28 ans, a basculé, après la perte de son emploi dans une entreprise de dératisation. Au fil des semaines, son état psychologique s’est dégradé et la non-reconnaissance en maladie professionnelle de ses problèmes pulmonaires, a été la goutte d’eau de trop.

Le 26 janvier 2015, en fin d’après-midi, après une visite chez le médecin de la Sécurité sociale, il a laissé éclater sa colère, en rentrant au domicile familial de Sorgues. Il a brisé une cafetière et s’en est pris à son père qu’il aurait frappé. […] Dans le jardin, Yacine s’est emparé d’un galet décoratif de 2,5 kg, a franchi le portail, et l’a lancé sur la route.

Au même moment, une dame qui venait de récupérer ses deux petits-enfants à l’école, est passée devant la maison au volant de son véhicule Citroën DS4. La pierre a brisé la vitre arrière et percuté en plein visage son petit-fils. L’enfant, âgé de 8 ans, va être défiguré et devra ensuite subir une intervention chirurgicale pour retirer les morceaux de verre et réparer le fracas facial. […]

Pour la partie civile, il n’y a pas de place au hasard : « Le projectile a été lancé volontairement sur le véhicule. Un geste délibéré qui aurait pu tuer l’enfant » […]

 

Islamisme.fr

dimanche, 23 octobre 2016

Les Européens ont un système immunitaire différent des Africains, un héritage de Néandertal

 

Le système immunitaire des Africains et Européens n’est pas identique, révèle une équipe de recherche française. En cause, la rencontre de ces derniers avec l’homme de Néandertal, il y a 50 à 60.000 ans.

Européens et Africains répondent différemment aux infections. C’est la conclusion de quatre ans de travaux menés par des chercheurs de l’Institut Pasteur et du CNRS, publiés dans la revue Cell. Une différence liée notamment à l’héritage que les Européens tiennent de l’Homme de Néandertal.

« Ce résultat permet de mieux comprendre la sensibilité de certaines populations à des maladies comme le lupus, dont l’incidence est plus importante en Afrique qu’en Europe »

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont décodé l’ensemble des gènes de la réponse immunitaire de 200 individus Européens et Africains. Plus précisément, ils ont séquencé la totalité de l’ARN (acide ribonucléique, macromolécule support de l’information génétique comme l’ADN) de ces individus pour caractériser la manière dont des cellules actrices de la réponse immunitaire innée, les monocytes, répondaient à l’attaque de bactéries ou virus (tel le virus de la grippe). Premier constat : Européens et Africains diffèrent dans l’amplitude de leur réponse immunitaire, notamment pour certains gènes impliqués dans les réponses inflammatoire et antivirale. Ces différences sont en grande partie dues à des mutations génétiques, différemment distribuées entre Africains et Européens, qui modulent l’expression des gènes de l’immunité. « Ce résultat permet de mieux comprendre la sensibilité de certaines populations à des maladies comme le lupus, dont l’incidence est plus importante en Afrique qu’en Europe », explique l’Institut Pasteur dans un communiqué.

 

Islamisme.fr

Suisse : Faut-il faire revoter le peuple sur l’immigration ?

 

 

Le Conseil fédéral a jusqu’à mercredi pour décider d’un contre-projet à l’initiative RASA qui veut annuler le vote du 9 février 2014. Le parlement pourrait se trouver seul au front.

 Alors qu’elle est en train de cicatriser, faut-il rouvrir la blessure du 9 février? Il reste quatre jours au Conseil fédéral pour décider s’il oppose un contre-projet à RASA. RASA? C’est cette initiative qui propose une solution drastique au casse-tête posé par le vote contre l’immigration de masse: faire comme si ce dernier n’avait pas eu lieu et biffer l’article constitutionnel issu de l’initiative UDC acceptée en 2014.

Si les autorités parviennent à résoudre l’équation migratoire sans dommage pour les Bilatérales, les initiants pourraient retirer leur texte. Mais comme le Conseil fédéral ne sait pas encore à quelle sauce le parlement concoctera la loi d’application, sa décision d’élaborer un contre-projet serait une mesure presque préventive. En s’assurant la possibilité de convoquer la population pour un nouveau scrutin sur l’immigration, il s’aménagerait ainsi une voie de secours si les choses devaient mal tourner.
«Cela arrange bien le Conseil fédéral que ce soit le parlement qui fasse le sale boulot»
Le calendrier ne fait donc pas les affaires du gouvernement. La Commission des Etats planche en ce moment même sur la préférence indigène «light» adoptée par le National. Même si on présume à Berne que tout durcissement n’aurait qu’une dimension «cosmétique», le Conseil fédéral n’a pas toutes les cartes en main. Selon des sources proches du dossier, les sept Sages hésitent sur ce qui s’apparente à une décision plus stratégique que politique. Faire revoter le peuple revient à dire qu’il s’est trompé.
Profiter de RASA pour concocter un plan C permettrait aussi au Conseil fédéral de reprendre le leadership sur ce dossier. Leadership qu’il a peu à peu délégué au parlement. Le veut-il vraiment? Plusieurs élus n’en sont pas convaincus. «Le gouvernement a passé deux ans à chercher un mandat de négociations qu’il n’a pas obtenu, nous glisse un membre de la Commission des institutions politiques. Nous, nous avons fait avancer le projet en cinq mois. Cela arrange bien le Conseil fédéral que ce soit le parlement qui fasse le sale boulot.»


Divergences de vues


Cette retenue du gouvernement s’explique aussi par la vision différente que les divers ministres concernés ont de ce dossier. Simonetta Sommaruga a dès le départ défendu une application stricte du texte. La ministre de la Justice se voit comme la garante des lois et a du mal à s’accommoder des «arrangements» qui ont conduit à une mise en œuvre «light». Cette position «rigide» aurait même conduit à des prises de bec avec la présidence du PS. En tant que ministre des Affaires étrangères, Didier Burkhalter a un autre calendrier en tête: celui du futur accord institutionnel qu’il doit négocier avec Bruxelles. Un temps envisagée, l’idée de traiter ensemble les deux dossiers a depuis été abandonnée. Enfin, Johann Schneider-Ammann plaide pour une solution favorable à l’économie. C’est lui qui aurait donné des «clins d’œil encourageants» pour la préférence indigène «light». Des divergences de vues qui ne plaident pas pour une reprise en main gouvernementale du dossier.

Un contre-projet aurait toutefois des avantages. Il permettrait de gagner du temps. «Le Conseil fédéral pourrait décider de lancer un contre-projet sans en préciser la teneur exacte, explique Cesla Amarelle (PS/VD). Il s’octroierait ainsi un délai jusqu’en avril. Une période durant laquelle il pourrait observer les résultats des travaux au parlement.» Si la solution trouvée permet de sauver les Bilatérales tout en gardant la face devant le peuple, tout va bien. Dans le cas contraire, il aurait toujours la possibilité de corriger le tir avec un nouveau vote (voir ci-contre).


Insécurité juridique


Sous la Coupole, certains vont plus loin. Pour Andrea Caroni (PLR/AR), il est essentiel d’élaborer un contre-projet. «Toute loi d’application, même la plus dure, qui respecte les accords bilatéraux avec l’Union européenne sera trop éloignée de ce qu’a voté le peuple. Il faut réduire ce grand écart. Si on ne veut pas durcir la loi au point où elle viole nos accords internationaux, il faut proposer un changement de Constitution.» Le sénateur invite donc le Conseil fédéral à saisir la balle au bond. «S’il constate qu’il reste un écart, il doit montrer qu’il est prêt à agir.»
Un avis que ne partage pas un autre vice-président du PLR, Philippe Nantermod (VS). «Je suis moins convaincu par RASA qu’au début. Certains points de l’initiative UDC ne sont pas respectés, c’est vrai. Mais la loi est dynamique, elle peut évoluer. D’ailleurs, personne ne sait dans quel sens va aller l’Union européenne avec le Brexit. La libre circulation de demain ne sera peut-être pas celle que l’on connaît aujourd’hui.» Le Valaisan ajoute l’argument de la stabilité. «Un contre-projet signifierait ouvrir un nouveau front. Est-on sûr de gagner en votation? J’y vois surtout de l’insécurité juridique. La blessure est en train de cicatriser, évitons de la rouvrir.» Face à cet optimisme, Andrea Caroni rétorque: «Une blessure mal soignée ne guérit pas, elle s’infecte.»


«Un non-choix»


Cette agitation laisse l’UDC de marbre. «Toute cette discussion ne change rien au fond du problème, explique Albert Rösti (BE), président du parti. Entre l’initiative RASA qui demande de revenir en arrière ou un contre-projet qui confirmerait la voie actuellement choisie par le Parlement, c’est un non-choix. L’immigration ne serait pas mieux gérée. Dans les deux cas, nous devrions nous y opposer.»

 Florent Quiquerez

24heures.ch 

Policiers en colère: un mouvement infiltré par l'extrême droite?

 

 

Depuis le début de la semaine, des centaines de policiers défilent la nuit dans différentes villes de France. A Paris, ils affirment être un mouvement "sans tête" et apolitique, mais la tentative de récupération de l'extrême droite plane.


Depuis lundi 17 octobre, des centaines de policiers en colère se réunissent chaque soir dans les rues de Paris, mais aussi à Lyon, Marseille ou encore Toulouse et Montpellier. Un "ras-le-bol" face au manque de moyens, d'effectifs et de sécurité, deux semaines après l'agression de quatre agents au cocktail Molotov à Viry-Châtillon (Essone).  

Rarissime, ce mouvement pose aussi de nombreuses questions: qui le dirige? qui en est à l'origine? Difficile de savoir, puisque les manifestants, qui défilent cagoulés, tentent de préserver leur anonymat. Ils n'ont d'ailleurs pas déclaré la manifestation de lundi à la préfecture de police de Paris, un "oubli" normalement puni de 7500 euros d'amende et de six mois d'emprisonnement. Et pour cause, le droit de manifester des policiers, s'il n'est pas explicitement interdit par leur code de la déontologie quand ils sont hors service et en civil, n'est pas non plus évident, comme l'explique Le Monde

Un mouvement "manipulé" par le FN ?

 

Le Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis voit dans ces manifestations "la patte du FN". Et le secrétaire général d'Alliance police, Jean-Claude Delage, a affirmé sur France Info vendredi, qu'il y a "des manipulateurs" qui oeuvrent en coulisses
Selon un journaliste militant, un manifestant parisien n'aurait pas hésité à proférer des menaces de mort à son encontre. Les images montrant des membres du cortège arborant chaînes, bagues de combat, bombers et "foulard tête de mort", apparats dont s'affublent traditionnellement les groupes identitaires, ne plaident pas forcément en leur faveur. 
Des manifestants du cortèges des policiers en colère, jeudi 20 octrobre à Paris.
Des manifestants du cortèges des policiers en colère, jeudi 20 octrobre à Paris.
AFP PHOTO / BERTRAND GUAY
Cerise sur le gâteau, selon Le Point, Rodolphe Schwartz, l'un des leaders autoproclamé du mouvement, n'est pas policier, ou du moins ne l'est plus. Cet ancien adjoint de sécurité à Paris -désormais employé chez Carrefour- a même figuré sur la liste de Wallerand de Saint-Just (FN) lors des dernières élections municipales à Paris. 
Rodolphe Schwartz (à dr.) s'exprime au nom des policiers, alors qu'il n'en est pas un.
Rodolphe Schwartz (à dr.) s'exprime au nom des policiers, alors qu'il n'en est pas un.
Capture d'écran/Radio Londres
Le mouvement a-t-il pour autant été récupéré par les mouvements d'extrême-droite? Pas selon "un brigadier d'origine maghrébine" interrogé par Le Pointpour qui "C'est une aberration que Schwartz s'autoproclame porte-parole, les collègues ne sont pas d'extrême-droite". Interrogé par L'Express, Rémy Buisine, un reporter qui a couvert les manifestations de Paris sur Periscope et Twitter, estime lui aussi qu'il est "difficile de tirer des conclusions". 


 "Sans tête et apolitique"


"Honnêtement, il serait très hasardeux d'affirmer que le mouvement est piloté par qui que soit. C'est vrai qu'il y a eu des slogans comme 'Les racailles en prison!', qui interrogent, mais peut-on en conclure quelque chose? Le principal slogan, c'était surtout de chanter la Marseillaise toutes les 10 minutes", explique Rémy Buisine. 


"J'essaye, comme beaucoup de gens, de comprendre qui a impulsé le mouvement et s'ils ont une idée politique derrière la tête. C'est ambigu car aucun manifestant n'a voulu donner son nom, uniquement un numéro de matricule, regrette-t-il. Mais la grande majorité m'a affirmé être un mouvement 'sans-tête', apolitique et totalement détaché des syndicats. Ils réclament plus de moyens et plus de protection, la démission de Bernard Cazeneuve [le ministre de l'Intérieur], Jean-Marc Falcone [le patron des policiers] et de François Hollande. Surtout, ils réfutent tous à 100% les accusations de Cambadélis." 

Les syndicats tentent de reprendre la main

 

"J'ai discuté avec une personne qui se revendiquait ouvertement d'un groupe identitaire. Il n'était pas de la police, mais tenait à apporter son soutien, précise Rémy Buisine. Mais si l'on veut rester totalement factuel, il n'y avait aucun représentant officiel du Front national dans le cortège. Et si des politiques étaient venus, je pense qu'ils n'auraient pas été les bienvenus. C'est probablement pour ça qu'aucun ne s'y est hasardé." 
Mais un mouvement policier qui opère dans les limites de la légalité peut-il rester "sans-tête" indéfiniment, à la manière d'un Nuit Debout? Ce n'est pas l'avis des syndicats de la police qui, s'ils ont été dépassés par l'événement les premiers jours, tentent désormais de reprendre la main, notamment en ayant décroché une réunion la semaine prochaine avec François Hollande. Pas sûr que cela suffise à calmer la grogne des policiers. 

Victor Garcia

L'Express 

Toulouse : Agressé au cutter pour un regard (même pas de travers)

 

 

Un jeune toulousain a été agressé gratuitement avec un cutter en sortant du métro jeudi soir…

 Il a croisé la mauvaise personne au mauvais moment. Un jeune homme de 21 a été agressé en sortant du métro jeudi soir peu après 22h dans le quartier de Borderouge, à Toulouse. Il marchait sur le trottoir quand il a croisé un homme qui l’a apostrophé. « Qu’est-ce que tu as à me regarder comme ça », a lancé l’inconnu avant de sortie un cutter et de se jeter sur sa victime. […]

De source policière, le jeune aurait été atteint sur le haut du corps s’il n’avait eu le réflexe de se retourner. C’est dans son sac à dos qu’est rentrée la lame. […]

Islamisme.fr 

Au Doha et à l’œil…

 

 

On connaissait les liaisons dangereuses entre les médias et la caste politique. Dans Nos très chers émirs, publié par Michel Lafon, Georges Malbrunot et Christian Chesnot parlent de liaisons coupables entre certains élus et le Qatar. Inventaire.

Jean-Marie Le Guen – qui a déposé immédiatement plainte pour diffamation – est épinglé par les deux auteurs car il aurait « imposé une agence de communication à l’ambassadeur afin de gérer les déclarations de certains hommes politiques pour contrôler un peu les déclarations du Parlement ». En clair, réduire les critiques vis-à-vis de ce pays. Un « chantage », selon les auteurs.
Rachida Dati – qui dément – aurait demandé 400.000 euros pour financer un « club d’ambassadeurs » dans le 7e arrondissement de Paris dont elle est le maire. Elle n’a pas besoin des Qataris, elle est occupée « à lever des fonds » pour Cochin, où son père est hospitalisé, a-t-elle répondu. C’est quoi, le rapport ?

Tout de même, la même Rachida, à l’époque où elle occupait la fonction de garde des Sceaux, se rendait jusqu’à trois fois par mois au Qatar. C’est, en tout cas, ce que rapportait Slate, en 2011.
Pour quoi faire ? Car quelle utilité de se déplacer aussi souvent quand on peut communiquer tout aussi bien par Internet ? La beauté des paysages, les charmes de l’Orient, peut-être. Nicolas Bays, député socialiste du Pas-de-Calais, aurait quémandé auprès de l’ambassadeur Meshal Al-Thani billets d’avion et chambre d’hôtel pour passer, avec femme et enfant, des vacances à Doha. Selon l’incriminé, il a juste demandé « une fois à être surclassé sur Qatar Airways, c’est tout ». Franchement, pas de quoi en faire une pastèque, pardon un pataquès…

Bruno Le Maire explique que la montre, d’une valeur de 85.000 euros – on imagine qu’elle doit donner l’heure, à ce prix-là… mais l’heure de Bruno Le Maire ne semble visiblement pas encore venue -, offerte par l’émir, « doit toujours être dans le coffre du ministère ». Il n’en est pas sûr ?

Nathalie Goulet, centriste, de réclamer, pour elle aussi, son cadeau de Noël. Faux, se défend-elle, puisque c’est chaque année qu’elle a droit à sa bouteille de château dassault… Olivier Dassault, membre du groupe d’amitié France-Qatar de l’Assemblée.

Quant à François Pupponi, député-maire de Sarcelles, curieusement, avant d’être soupçonné de quoi que ce soit, il prend ses cliques et ses claques en démissionnant dudit groupe.
Des élus qui seraient bien prompts à profiter de la générosité proverbiale des Qataris. Car à l’Assemblée nationale, les membres du groupe d’amitié France-Qatar recevaient du précédent ambassadeur quantité de présents : montres de luxe et bons d’achat de plusieurs milliers d’euros. C’est quand même mieux qu’un portrait dédicacé de François Hollande ou de Nicolas Sarkozy. La caverne d’Ali Baba plutôt que le vide-greniers, en somme…
Le Qatar – à qui, en 2008, Assemblée et Sénat ont accordé des avantages fiscaux exorbitants – se paierait-il, en plus de l’achat de grandes entreprises, de grandes écoles (antennes de Saint-Cyr, HEC, ENM implantées à Doha), de parcs immobiliers, hôteliers, de clubs de sport, certains de nos élus ?

« Ils pensent non sans raison que tout s’achète », confiait, fort à propos, un banquier installé depuis des années dans leur capitale, au sujet des Qataris.

La liste des habitués des séjours à Doha depuis des années est longue comme un jour sans couscous. Pourquoi s’y bousculent-ils au portillon ? On aimerait bien le savoir !

Des soupçons de corruption aujourd’hui, des certitudes peut-être demain qui corroboreraient le jugement sans appel de Philippe de Villiers ? 

« La droite est achetée par le Qatar et la gauche par l’Arabie saoudite. ». Et vice versa, à constater les étiquettes des personnalités citées dans le livre.

Caroline Artus 

Boulevard Voltaire 

Décryptage : derrière les belles images de France 2, la réalité du djihad

Après la diffusion sur France 2 d’un reportage intitulé « Au nom du père, du fils et du djihad » – « remarquable documentaire », pour reprendre les mots de Télérama -, Charlotte d’Ornellas, qui connaît très bien la Syrie, propose un décryptage en présentant la réalité de se qui se cache derrière ces belles images.

 

<iframe frameborder="0" width="480" height="270" src="//www.dailymotion.com/embed/video/x4yet4f" allowfullscreen></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x4yet4f_decryptage-derriere-les-belles-images-de-france-2-la-realite-du-djihad_news" target="_blank">D&eacute;cryptage : Derri&egrave;re les belles images de...</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/bvoltaire" target="_blank">bvoltaire</a></i>

 

Boulevard Voltaire

Manifestations policières : l’impasse de Cazeneuve

 

 






La révolte qui gronde chez les fonctionnaires de la police nationale revêt un caractère particulier qui met le gouvernement, et en première ligne Bernard Cazeneuve, dans une situation inédite.
En effet, si le mouvement de protestation des policiers, le 17 octobre à Paris, semble avoir pris de court le ministère de l’Intérieur, sa particularité tient au fait qu’il s’agit d’une initiative lancée délibérément en dehors de toute représentation syndicale.
Ce désaveu peut s’expliquer par deux reproches adressés par les policiers à leurs syndicats : celui de passer plus de temps à s’entre-déchirer qu’à défendre leurs intérêts, et celui d’être coresponsables de la situation qui est aussi la leur, en ce qu’ils gèrent collectivement avec l’administration, par le biais des commissions administratives paritaires, le fonctionnement de la police nationale.
En ligne de mire : l’autorité hiérarchique accusée de ne pas soutenir les policiers, constat corroboré par l’ahurissante décision prise par le directeur général de la police nationale, Jean-Marc Falcone, de condamner la manifestation et de diligenter une enquête en vue de sanctionner les fonctionnaires de police qui auraient manqué à leur obligation de réserve.

Il n’en fallait pas plus pour aggraver la situation et, dès le lendemain, près de 400 policiers se réunissaient devant l’hôtel de police d’Évry, en soutien aux quelques chefs de groupe de la brigade anticriminalité de l’Essonne, convoqués pour d’éventuels suites disciplinaires. 

Le véhicule, à bord duquel se trouvait le DGPN Jean-Marc Falcone, a fendu la foule des policiers rassemblés sous les huées et les sifflements, aux cris de « démission ». Du jamais vu de mémoire policière.
 Depuis lors, Bernard Cazeneuve a convoqué les responsables des syndicats de police au ministère de l’Intérieur, annonçant un plan de concertation dans chaque département. Sans succès.
À Marseille, Nice, Paris, Toulouse, Nancy et d’autres villes de France, les policiers ont décidé de se réunir chaque soir, sans désemparer, pour dénoncer leur « ras-le-bol » lié à leurs conditions de travail, que certains n’hésitent pas à résumer comme étant un choix permanent entre « le cercueil ou la prison ».

Ce vent de révolte, auquel une grande partie de l’opinion semble adhérer, ou pour le moins comprendre les motivations, est un véritable casse-tête pour Bernard Cazeneuve, qui se retrouve dans l’impossibilité de donner raison aux policiers sans avouer l’échec de sa politique, tout en ayant l’impérieuse nécessité de gérer le conflit en passant par des interlocuteurs qui ne sont pas les bons.
Les fonctionnaires de police, déterminés à ne rien lâcher, semblent vouloir s’adresser d’abord et avant tout à l’opinion et à l’ensemble des candidats aux élections à venir, comprenant que leur sort dépend plus de ces derniers que du gouvernement en sursis.
L’enjeu concerne l’ensemble de nos concitoyens, puisqu’il s’agit, ni plus ni moins, de la sécurité publique dont les acteurs dénoncent les carences de ce qui est censé la garantir partout et pour tous : l’État.

 Sébastien Jallamion

Boulevard Voltaire 

NKM se plaint encore. Cette fois contre Poisson…

 

 

Nathalie Kosciusko-Morizet est la seule femme de la primaire des Républicains. Elle ne doit, d’ailleurs, ce statut de candidat qu’à une série de minauderies destinées à émouvoir les grandes pleureuses républicaines pour leur rappeler que la parité doit aussi être dans l’offre politique. Parité qui fait fi des compétences et de la confiance que peuvent lui accorder les électeurs et les députés : quand féminisme peut rejoindre intérêt électoral, autant en profiter, elle ne sera ni la première, ni la dernière !

Un autre « -isme » que la dame connaît bien, c’est celui, toujours fâcheux, de l’antisémitisme. Toujours fâcheux, car il est excessivement complexe, pour celui qui en est affublé, de s’en sortir sans se faire très mal médiatiquement. La belle des Républicains s’est fendue d’un tweet annonçant qu’elle portait une réclamation devant la commission de la primaire pour les propos tenus par Jean-Frédéric Poisson concernant les lobbies sionistes américains, le traitant d’antisémite. Et paf ! Coup de poignard, le Poisson jamais ne passera !

On peut reconnaître une chose à NKM, c’est sa cohérence.
Elle brûle les ailes du poisson (qui ne constitue pas la majorité du genre, j’en conviens) car son ennemi le plus direct sur le plan des idées est bien ce dernier, et sa dernière percée dans les sondages reléguait la pauvre diva républicaine loin derrière. Elle n’a pas commis l’erreur du débat des primaires en s’abstenant d’attaquer son adversaire direct. L’arme choisie est à son image – une attaque dans le dos -, en essayant de discréditer l’adversaire non verbalement lors d’un débat, mais en saisissant une autorité pour qu’elle retire la candidature d’un prétendant !
 Comme quoi Nathalie Kosciusko-Morizet, chantre de la femme féministe, a quelques restes des tempéraments prêtés traditionnellement – à tort ou à raison – à la gent féminine : on préfère le poison au couteau, la douce mort dans l’inconscience plutôt que la barbare explosion de sang, les voies détournées au contournement de l’objectif par le centre.

Les propos incriminant Jean-Frédéric Poisson ne sont pourtant pas choquants : il regrettait la soumission de Hillary Clinton aux lobbies sionistes. Ce n’est pas un scoop de dire que les politiques des Clinton, et la politique américaine de manière générale, sont particulièrement sionistes (c’est-à-dire en faveur de la terre d’Israël). C’est, d’ailleurs, un des fondements (si ce n’est le fondement) de l’ensemble des problématiques au Moyen-Orient. Elle semble l’avoir oublié…

En sus de ces grands airs mystiques et de son regard perçant qu’elle nous a servi pendant tout le débat, la princesse républicaine a des griffes acérées et n’hésite pas à écarter ses concurrents. C’est un coup merveilleux : au mieux, Poisson est discrédité dans la primaire et devra se retirer, au pire, ses interventions médiatiques seront centrées sur son prétendu antisémitisme et non sur ses idées !

Politiquement bien joué. Pour l’élégance, on repassera !

Henri d'Aramis

Boulevard Voltaire 

L’islam : une part de nos racines…

 

 

Et ça continue encore, et encore… Et ça continue toujours, d’accord. Incessant faux-semblant des politiques s’adonnant à la mise en avant de la laïcité. On l’affirme haut et fort. On la clame, on la déclame, on la réclame…

On la déplume, en fait. On la brûle. On l’assassine ! On assassine la République, car celle laïcité est-elle autre que cela ? L’Égalité, « Citoyen tu es mon frère ; citoyenne tu es ma sœur ». Comme le disait joliment Jean-Louis Bianco sur RMC mercredi matin. Sitôt dit, on affirme haut et fort que la laïcité est la liberté de croire ou de ne pas croire : « La laïcité, c’est la liberté de changer de religion, et de pratiquer sa religion. » Vraiment ? On y croit ? Le même poursuit : « La laïcité, c’est l’égalité des droits et des devoirs, citoyens, citoyennes… »

Jean-Jacques Bourdin a obtenu son interview mais n’interpelle pas le politique. Rien sur les refus persistants et répétés des autorités musulmanes d’approuver… cela même que venait d’affirmer le président de l’Observatoire de la laïcité. RTL, hier : même attitude.
On interroge Chevènement, président de la Fondation pour l’islam. Pas un mot de la nécessaire révision du corpus islamique. Coulent pourtant dans nos veines les globules des droits fondamentaux de la personne et la liberté de changer de religion. Intrinsèques à notre laïcité. Et même dans la Convention européenne des droits de l’homme en son article 9.

En dépit de l’époque, chacun tait que cette faculté fut supprimée dans tout accord entre l’État et les autorités musulmanes en 1999. L’État s’est couché. Il ne s’est pas redressé depuis : Chevènement et son islam « de » France, Bianco et sa laïcité, Macron à Montpellier mardi (« En France, aucune religion n’est un problème »), Juppé et son « identité heureuse »… On berce Margot.

On feint d’ignorer les conséquences de ce que l’on sait : on créera maintes agences pour l’égalité et le droit des femmes et des jeunes filles, mais on laissera les imams enseigner à leur futurs époux l’inégalité intrinsèque du Coran : la femme y est désignée avec affirmation de la prééminence de l’homme sur elle (sourate 2, verset 228) ; son témoignage vaut moitié de celui d’un homme, (sourate 2, verset 282) ; elle perçoit la moitié de la part dévolue à l’homme lors d’un héritage (sourate 4, verset 12) ; l’homme a droit à la polygamie (sourate 4, verset 3) et à répudier sa femme (sourate 2, versets 226 à 233) ; « Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités par lesquelles Dieu a élevé ceux-là au-dessus de celles-ci… » (sourate 4, verset 38 et suivants).

Excepté Philippe de Villiers (sur Europe 1, mercredi matin), nul n’interpelle la société française sur ces obstacles dirimant aux épousailles d’un islam avec la République. Les musulmans feraient pourtant bien se saisir l’occasion qui leur est offerte de faire un aggiornamento qui leur permette de s’insérer dans les sociétés occidentales.
Mais, en fait, tous se foutent de sauver l’islam et la France d’une guerre civile qui finira par advenir. On se souvient du « Je n’ai pas lu le Coran » d’Alain Juppé. On pourra se souvenir du Macron de Montpellier affirmant, sans plus le connaître : « Ce n’est pas le salafisme qui pose problème » et son « Daech, ce n’est pas l’islam ». Le journaliste n’ose même plus dire que Daech est bien « de l’islam » s’il n’est pas « tout l’islam ». Les attentats sont loin… Quelques mois… Ah ! les kouffars… Ah ! les dhimmis. Valls, cette semaine : « L’islam est une part de nos racines. » À ce stade, la connerie se met en orbite !

Bertrand du Boullay

Boulevard Voltaire 

De Camel Bechikh à Jean-Frédéric Poisson, les lignes bougent !

 

 
« Faire bouger les lignes », éternelle antienne de politologues plus ou moins aguerris… Il est un fait que ces dernières n’ont besoin de personne pour bouger, puisque bougeant toutes seules comme des grandes. Quelques exemples ?




Le collectif Banlieues patriotes, du lepéniste Jordan Bardella, qui, dans sa première émission intitulée « Mon quartier la France », reçoit Camel Bechikh, bien connu de nos lecteurs en tant que président de Fils de France, association de Français patriotes et de confession musulmane. 

Aussitôt, pataquès, articles indignés venant de médias de gauche et de droite… Car Camel Bechikh est proche de Tareq Oubrou, recteur de la mosquée de Bordeaux, et tous deux viennent de l’UOIF (Union des organisations islamiques de France), organisation issue de la mouvance des Frères musulmans. UOIF dont Marion Maréchal-Le Pen demandait naguère la dissolution, avant que cette exigence ne disparaisse de son viatique. Il est toujours permis de changer d’avis, au contraire de nombre d’imbéciles.

En effet, que ce soit à propos de l’UOIF ou du FN, tant de fantasmes circulent en boucle : la première, épigone d’un islamisme de combat, d’une Oumma fantasmée, et la seconde d’un fascisme éternellement renaissant issu d’une Internationale noire tout autant fantasmatique. Pour la caste médiatique, un musulman sera toujours un barbu belliqueux et assassin, tandis qu’il n’y a pas si longtemps, Jean-Marie Le Pen était caricaturé par Plantu, en une du Monde (journal « de référence ») en chemise brune, baudrier et brassard nazi.

Remarquez que, jadis, c’était un Jacques Chirac affublé d’une chemise noire en une du Canard enchaîné. Et que François Mitterrand fut donné pour quasi-« collabo ». Comme quoi…
Revenons-en plutôt à nos moutons. Soit un Camel Bechikh invité par le Front national. 

Le principal incriminé affirme à l’AFP « vouloir parler à tout le monde ». Noble intention et factuellement vérifiable, l’homme ayant été invité à discourir sur nombre de plateaux, radiophoniques comme télévisuels, avec des personnalités aussi diverses que contrastées, tels Alain Finkielkraut, Louis Aliot ou Ariel Wizman. Là où tout se complique, c’est un peu dans l’entrechoc de l’événement qui suit, Marine Le Pen faisant la une de la presse israélienne sur le thème « Le Pen contre la kippa ». Il est vrai que la présidente du FN, entendant interdire toute forme de signes religieux ostentatoires – le voile musulman en ligne de mire –, ne pouvait faire l’économie de la prohibition d’autres éléments vestimentaires tout aussi voyants. Elle ne serait, depuis, pas tout à fait la bienvenue dans l’État hébreu.

Marine Le Pen cible-t-elle un possible réservoir de voix, celui de la classe moyenne musulmane montante, cette fameuse « beurgeoisie », très demandeuse de sécurité, surtout dans ces quartiers où ces compatriotes de confession musulmane sont en première ligne contre l’insécurité et les voitures qui flambent ; les leurs, généralement ? C’est ce qu’affirme Olivier Roy dans une récente livraison de L’Obs, saluant au passage la retenue d’une Marine Le Pen, refusant de sombrer dans l’actuelle hystérie anti-musulmane entretenue par nombre de ludions politico-médiatiques, encensés par une droite de longue date incapable de voir plus loin que le bout de son nez. Et Marion Maréchal-Le Pen de lui emboîter le pas en assurant aux journalistes d’Atlantico que « l’islam peut être compatible avec la République ». On notera que son grand-père ne disait pas autre chose.

Pour tout arranger, Jean-Frédéric Poisson s’invite dans la danse des canards et la piscine aux piranhas : « La proximité de madame Clinton avec les super financiers de Wall Street et sa soumission aux lobbies sionistes sont dangereuses pour l’Europe et la France. »

Un Jean-Frédéric Poisson qui assure, par ailleurs, ne pas avoir de problème avec « les musulmans » et demeurer sceptique sur la « chasse au burkini » et la « police des vêtements ». Mais un Jean-Frédéric Poisson désormais en butte à celle de la pensée, à l’instar, dans un registre un peu moindre, d’un Camel Bechikh.
Soit un Jean-Frédéric Poisson, étoile montante de la primaire de la droite et du centre, dont des autorités morales aussi incontournables que le CRIF, Christian Estrosi et Nathalie Kosciusko-Morizet exigent maintenant qu’il se retire desdites primaires. Naïfs étaient ceux qui pensaient que chez Les Républicains, la parole était aux militants.

Certains voulaient que les lignes bougent… Pour bouger, ça bouge !
PS : l’actuel patron du CRIF se nomme Francis Kalifat. Et le chef de Daech, c’est qui, déjà ? Ah oui, Popeck ! Non, Rufus…

Nicolas Gauthier

Boulevard Voltaire 

Olivier Damien : Police - une contestation des ordres qui n’ont jamais été donnés…

 

 



Olivier Damien, commissaire divisionnaire honoraire, analyse au micro de Boulevard Voltaire les raisons profondes des manifestations policières de ces derniers jours. 

Loin des propositions anecdotiques énoncées par le gouvernement, il explique ce qu’attendent les policiers : que la justice fasse son travail et que des mesures législatives soient prises pour qu’ils puissent accomplir leurs missions.   
 
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Billiers (56) : le centre qui devait accueillir 20 migrants partiellement détruit par un incendie

 

 

Début avril, le préfet avait donné son feu vert pour la création d’un Centre d’accueil et d’orientation (CAO) des migrants de Calais, à Billiers, qui devait accueillir 20 migrants. L’ouverture, toutefois, ne devait pas se faire avant le 1er octobre. Cette perspective avait soulevé une inquiétude dans cette petite commune littorale du canton de Muzillac.

Islamisme.fr 

samedi, 22 octobre 2016

Des musulmans privés de mosquée prient aux abords du Colisée

 

 Plusieurs centaines de musulmans ont prié vendredi aux abords du Colisée pour protester contre la fermeture de mosquées officieuses et pour faire valoir leur droit à pratiquer leur religion.

L'Italie compte 1,6 million de musulmans mais quelques mosquées seulement sont officiellement répertoriées. Beaucoup de fidèles sont donc contraints de prier dans des centres culturels ou des lieux privés, ce qui, selon l'aile droite de la classe politique, accentue le risque de radicalisation.

Le ministre de l'Intérieur Angelino Alfano a estimé en août que "les mini-mosquées dans les garages" ne devaient pas être tolérées.
Selon l'association Dhuumcatu, à l'origine de la manifestation de vendredi, la police a fermé trois mosquées officieuses, ces derniers, mois à Rome.

"Nous sommes lassés de la criminalisation de nos lieux de culte. Il n'y a pas de dispositions adéquates et nous ne pouvons pas inventer de solutions sans les autorités", dit-elle sur page Facebook. (Isla Binnie, Jean-Philippe Lefief pour le service français)

Zonebourse 

Prisons et religions: des chiffres difficiles à obtenir

 

 
 



Dans un livre paru ce 20 octobre, le sociologue Farhad Khosrokhavar, avance des estimations sur la proportion de musulmans dans les prisons françaises. Un sujet explosif et tabou, où les chiffres sont à prendre avec prudence. 

Lille. La justice valide l'évacuation d'un camp de migrants

 

 






Les 150 migrants installés dans le parc lillois des Olieux vont être évacués a annoncé le tribunal administratif de Lille qui examinait un recours formé par ces réfugiés contre les propositions de logement formulées par l'Etat.

Le tribunal administratif de Lille a donné son feu vert jeudi 20 octobre à l'évacuation de quelque 150 migrants vivant dans un parc de la ville, en rejetant le recours formé par ces réfugiés qui s'opposaient aux solutions de relogement proposées par l'État.
Dans son ordonnance, le tribunal, saisi le 11 octobre en référé, a estimé que « les solutions » de l'État « destinées à mettre à l'abri » les migrants occupant le parc des Olieux étaient applicables « immédiatement ».

Ces migrants devraient ainsi être hébergés dans une auberge de jeunesse à Dunkerque, dans un centre de répit temporaire à Cassel (Nord), à 50 km de Lille, ou encore dans un centre d'accueil pour demandeurs d'asile.

De nombreux mineurs isolés

 

Lorsque cette décision de justice aura été notifiée aux jeunes migrants et qu'ils auront « été invités à se rendre dans un des centres d'hébergement retenus », « ils ne justifieront plus d'aucun motif pour se maintenir sans droit ni titre dans le parc des Olieux », selon le tribunal.

Depuis début 2015, plusieurs dizaines de migrants, dont une majorité de mineurs, originaires principalement d'Afrique subsaharienne (Guinée, Mali, Côte d'Ivoire, Sénégal), s'étaient installés dans le jardin des Olieux, un parc de 8 000 m² situé dans le quartier populaire de Moulins, au sud de Lille.

L'avocate des migrants, Me Émilie Dewaele, a jugé que les solutions de relogement proposées par l'État étaient « insuffisantes ».

« 82 places pour 151 personnes »

 

« 82 places ont été proposées pour 151 présentes dans le parc (...) et les lieux désignés ne sont pas en adéquation avec les besoins des mineurs isolés », avait-elle notamment estimé lors de l'audience. En outre, ces mineurs « sont scolarisés » à Lille ce qui « reviendrait à briser les liens sociaux » qu'ils ont développés.
L'avocate demandait que l'État « procède à la réquisition d'un ou de plusieurs bâtiments pouvant accueillir 151 personnes avec la mise en place d'un accompagnement adapté » dans la métropole lilloise. « Aucune utilité », a estimé le tribunal administratif.
Le 1er septembre, la Métropole de Lille (MEL) avait été déboutée de sa demande en référé d'expulsion de ces migrants du parc à cause de « l'absence de toute solution de relogement annoncée ».

Ouest France 

Villejuif : le Conseil d’Etat rouvre le débat autour de la mosquée

 

 






Hier matin, au Palais Royal, à la demande du président de la cour d’appel de Paris, le Conseil d’Etat examinait la requête de l’Association des Musulmans de Villejuif (AMV) contre un arrêté municipal. Ces derniers demandent l’annulation du permis de construire accordé par le maire (LR) Franck Le Bohellec à une SCI, portée par les promoteurs franciliens Imestia et Pierre Promotion sur le terrain situé au 132-136 boulevard Maxime-Gorki.
 
 
Objet de tous les désirs : le terrain de l’ex-gendarmerie, non loin du métro. Initialement propriété du département, il avait été cédé à l’ancienne mairie communiste dirigée par Claudine Cordillot. Le conseil municipal avait accepté, en février 2014, de le louer à l’AMV pour 1 € symbolique avec un bail emphytéotique de 99 ans. Le changement de municipalité avait tout changé et la nouvelle équipe était revenue sur la parole de l’ancienne. Le 2 mars 2015, elle dé́livré un permis de construire à la SCICV Villejuif 132-136 Gorki pour la construction d’une résidence ́étudiante, un ensemble de logements en colocation, un ensemble d’habitations, un local associatif culturel et un local commercial à l’endroit même où l’AMV et l’Association des Musulmans du Val de Bièvre (AMVAB) voulaient édifier un bâtiment de 5 étages pouvant accueillir 1 200 fidèles. Le projet comprenait également une salle de prière pour hommes, une salle de prière pour femmes et différentes salles d’activités.
 
En novembre 2015, l’AMV saisit le tribunal administratif de Melun qui rejette sa demande. L’association a donc porté le dossier en appel devant le Conseil d’Etat. Ce mercredi, le rapporteur public, chargé d’instruire le dossier, a considéré qu’un vice de procédure invalidait ce premier jugement. Selon lui, l’ordonnance rendue par le tribunal de Melun aurait méconnu la jurisprudence qui a, notamment, permis à la Mosquée de Montreuil de lancer son projet d’extension. Il a donc proposé d’accueillir le pourvoi de l’AMV et de renvoyer l’affaire devant le tribunal administratif de Melun. La décision du Conseil d’Etat sera connue dans les prochaines semaines.

pageshallal 

Le Plessis-Robinson (92) : Après 119 vols, il finit devant les juges… trahi par son étron

 

 
[…] Un jeune homme de 21 ans, soupçonné d’avoir commis 119 vols dans des parkings souterrains du Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine), a été interpellé grâce à l’ADN… d’un étron retrouvé à proximité d’un de ses forfaits. […]

Les vols à la roulotte, c’est-à-dire dans des véhicules stationnés, avaient eu lieu dans les parkings souterrains du centre-ville de cette commune située à l’ouest de Paris, à partir de février. […]

« Fin mars, les enquêteurs ont constaté des excréments entre deux véhicules ‘roulottés’ », a expliqué jeudi à une porte-parole de la police des Hauts-de-Seine. Une aubaine pour les enquêteurs.
« Ils ont procédé à des prélèvements ADN, qui ont permis l’identification d’un individu déjà connu pour ce type de faits. »
Quelques semaines plus tard, les policiers ont retrouvé dans un 4×4 volé les papiers d’identité du jeune homme. […]


Le voleur présumé a été interpellé mardi au domicile de sa mère, à Houilles (Yvelines), où une perquisition dans sa chambre a permis de retrouver un calepin sur lequel il faisait la comptabilité de ses vols, en notant dates, parkings et larcins.


Selon les enquêteurs, les 119 méfaits lui ont rapporté à peine 400 euros, tant les objets volés étaient bradés, d’une quinzaine d’euros pour un GPS à 20 euros pour des lunettes de soleil vendues dix fois plus cher en boutique. […]


Islamisme.fr

Est-on raciste parce qu’on utilise le mot « race » ?

 

 

L’alerte enlèvement lancée mardi soir a provoqué une polémique inattendue. Pour désigner le ravisseur de l’enfant, l’annonce a employé l’expression « individu de race noire ». Scandale ! Le ministère de la Justice, devant les réactions, modifie rapidement son texte, remplaçant le syntagme incriminé par « individu à la peau noire », puis « de couleur noire ». Il reconnaît que « la polémique est légitime » et que « ce terme » [de race], « très regrettable, n’aurait jamais dû s’y trouver », se défaussant par ailleurs, selon la presse, de toute responsabilité : le message est rédigé « par le terrain », c’est-à-dire par la police en lien avec le parquet, « dans un laps de temps très court ».

On peut d’abord s’étonner qu’une partie des téléspectateurs se soient plus émus de l’emploi du mot « race » que de l’enlèvement d’une petite fille de quatre mois : « C’est Nadine Morano qui est l’auteur de ça ? » s’indigne un tweeter, tandis qu’un autre commente, plus opportunément : « Retrouvons le bébé d’abord, on s’occupera du fan de Morano et sa “race noire” après. » Les associations antiracistes, comme la LICRA ou SOS Racisme, n’ont pas tardé à réagir, soit en se félicitant de la prise de conscience rapide de l’erreur commise, soit en dénonçant l’emploi du terme « race » dans un texte de l’État, exigeant des explications sur cette « aberration », ainsi que des mesures pour que de tels faits ne se reproduisent pas.

Mais, au-delà de ces réactions, il faut s’interroger sur la pertinence de cette polémique. On se souvient qu’en 2013, l’Assemblée nationale avait adopté, avec le soutien des socialistes, un texte du Front de gauche supprimant le mot « race » de la législation. François Hollande s’était même engagé, en 2012, à l’ôter de la Constitution. Paradoxe ! Ce terme fut introduit dans le préambule de la Constitution de 1946 – auquel celle de 1958 se réfère – pour mettre fin aux discriminations et rejeter les théories racistes : « Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d’asservir et de dégrader la personne humaine, le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés », peut-on lire dans la première phrase. Va-t-on accuser de racisme ceux qui ont combattu le nazisme ? 

Si le concept de race a pu servir de prétexte au racisme, le terme n’est pas, en lui-même, porteur de connotations négatives.
Cette polémique montre combien il est difficile de s’exprimer sur certains sujets sans risquer de se faire accuser des pires intentions. Au lieu d’expliquer ses dérives possibles vers des idéologies discriminantes, au lieu de démontrer, sans agressivité, que le terme de « race » n’est pas scientifiquement exact, au lieu de faire preuve de mesure et de discernement, on interdit l’emploi du mot. On recouvre le langage d’une chape de plomb de conformisme. Mais ce n’est pas en instaurant de nouveaux tabous qu’on supprimera le racisme. Bien plus : les censeurs les plus intransigeants, dans leur comportement manichéen, ont tendance à pratiquer eux-mêmes une exclusion à rebours. 
  Le plus étonnant, dans cette histoire, c’est l’outrance du tollé qu’elle a suscité. Ceux qui ont employé le mot « race » naturellement, sans penser à mal, seront-ils cloués au pilori avec, autour du cou, la marque de leur infamie ? Le président Obama, dans un discours prononcé à Philadelphie en 2008, n’avait pas hésité, lui, à l’utiliser : « La race est une question que notre pays ne peut se permettre d’ignorer » » déclara-t-il. En France, il serait taxé de racisme. C’est un comble !

Jean-Michel Léost

Guillaume Bernard : « Le clivage a changé ; il y a désormais les réalistes contre les idéalistes »

Au centre, Macron et Juppé marchent sur les mêmes plates-bandes électorales. N’y aurait-il plus ni droite ni gauche ?

Guillaume Bernard s’inscrit en faux.

 


Guillaume Bernard : "Le clivage a changé ; il y... par bvoltaire

 

Boulevard Voltaire

Le monstre de Calais

 

 






En lisant, ce soir dans l’avion, l’article du Figaro écrit par Delphine de Mallevoüe suite au viol d’une interprète d’origine afghane qui accompagnait un journaliste de France 5 dans la jungle de Calais, j’ai eu un haut-le-cœur. L’article y rappelle l’effroyable situation qui s’est désormais installée là-bas, depuis de nombreux mois. Je peine à croire que, dans notre climat de paix contrainte et factice, nous soyons parvenus à fabriquer un tel monstre, et qu’on puisse en tolérer les méfaits.

Je dis bien fabriquer, car il n’y aurait pas de Calais sans le consentement béat de responsables qui se dédouanent sciemment de cette responsabilité. Il n’y aurait pas de Calais sans la fuite en avant d’une civilisation qui se gargarise de générosité en méprisant et piétinant ses victimes. La générosité ne violente pas, ne viole pas et n’agresse pas. Si, donc, nous avons là les fruits d’une générosité supposée, c’est surtout qu’elle est imaginaire et sans effet. 

Calais existe parce qu’il n’y a pas d’autres choix quand ceux à qui incombe la lourde charge du bien commun préfèrent se vautrer dans l’adulation de leur propre estime. Calais est le monstre que nous avons fabriqué en contemplant un veau d’or idéologique, dans son sens biblique : l’adoration d’une image qu’on se forge. Pourtant, si le migrant n’est pas par définition une menace, c’est en le sublimant au-delà des réalités de la nature humaine qu’on en méprise le risque.
Je ne suis ni pour ni contre le migrant. Mais à l’heure où on se scandalise à juste titre des légèretés douteuses de Cyril Hanouna et de son équipe sur une femme après 35 heures de direct, à l’heure où à juste titre le moindre abus de clercs dévale en torrent les pentes de nos colonnes infernales, comment en vient-on à passer sous silence les viols d’enfants et de femmes constatés et répétés dans une jungle qui porte horriblement bien son nom ? Livrerait-on les plus fragiles de ce territoire perdu (migrants aussi, pour certains) en proie à des personnes dont la seule qualité fut d’être un immigré ?

 J’ai honte, si honte.

La question ne concerne plus la xénophobie ou le rejet de l’autre. La gloire et la grandeur d’une civilisation se mesurent à la protection, coûte que coûte, du plus faible parmi nous. La jungle est un monstre où s’est désintégrée (je pèse mes mots) la civilisation. Ce n’est pas simplement un bazar désagréable, ni même un glauque bordel. C’est le théâtre de sordides et nauséeux crimes ou agressions qui peuvent surgir à tout moment sur des êtres faibles, en particulier femmes et enfants. Dans un éclair succinct de ma pensée, j’y vois ma femme, ou mes enfants, et je vomis le monstre que nous avons engendré. Je n’ai aucune solution magique, mais beaucoup de dégoût. 

Pourtant, les acteurs publics responsables de ce désastre ne pourront que détourner le regard, le visage en extase tourné vers leur générosité parfaite. Non parce que tout ceci est insoutenable (et ça l’est), mais parce que le plus dur, pour un être, est de se regarder en face.

Olivier Martineau 

Boulevard Voltaire

Aux grands maux de la police, les gros mots de Cazeneuve

 

 






Sur fond de nouvelles attaques – à Vénissieux, notamment, où plusieurs dizaines d’émeutiers ont attaqué une patrouille de police -, le ministre de l’Intérieur recevait les syndicats de police. Dans le même temps, d’autres rassemblements de policiers se tenaient un peu partout en France, comme pour exprimer leur refus de voir leur message récupéré, craignant, sans doute à juste titre, qu’il ne soit ni compris ni suivi d’effets. 

Particulièrement encadré au sein de la police nationale, le dialogue social est, et a toujours été, solidement tenu par les syndicats et l’administration. Les occasions de voir « la base » s’exprimer directement ont été extrêmement rares, ce qui confère aux événements que nous vivons actuellement une réelle gravité.
N’en déplaise à la haute hiérarchie policière et administrative, cette gravité ne réside pas dans la forme que revêt cette action. Elle réside dans le contenu d’un message qui explique, sans détours et sans intermédiaires, les préoccupations et les peurs ressenties par celles et ceux qui, tous les jours, mettent leur vie en danger.
Leurs préoccupations concernent l’avenir d’un pays dont ils sentent bien que le pouvoir politique a perdu le contrôle. Elles visent, également, les faiblesses d’une hiérarchie qui n’assume plus ses responsabilités, car tenue aux ordres d’un gouvernement en pleine dérive. Elles signifient, enfin, l’état de délabrement organisationnel d’une corporation en perte totale de confiance en elle même, et en ceux qui la dirigent.

À cela vient s’ajouter la peur. La peur de mourir, bien entendu, sous les coups de criminels que la justice aurait pu, dans bien des cas, mettre hors d’état de nuire. 

La peur de blessures irréparables à même de gâcher définitivement une vie. La peur de « surréagir », en utilisant son arme dans un contexte où le soutien des politiques et, par voie de conséquence, de la hiérarchie reste des mots.
 Face à cette incertitude et cette peur du lendemain, où chaque policier part en mission sans savoir si ça ne sera pas la dernière, les syndicats n’ont pas de réponses. Ils n’ont pas la confiance de ces agents de terrain qui savent pertinemment que s’ils sont utiles, voire incontournables, pour négocier un avancement ou une mutation, ils sont inopérants pour résoudre les graves questions de sécurité qui touchent notre pays aujourd’hui.

Et ce ne sont pas les mesures annoncées par Cazeneuve qui seront de nature à rassurer les forces de l’ordre. Concertation avec les préfets au niveau départemental. Pour dire quoi ? Pour faire quoi ? Alors que le gouvernement est dans une impasse sécuritaire totale. Lancer un plan « de sécurité publique » ? Ne sommes-nous pas en état d’urgence ? La sécurité publique ne devrait-elle pas être depuis des mois une priorité ? Recentrer les policiers sur leur cœur de métier ? De grandes phrases, de grands mots, qui n’ont plus aucun sens dans la bouche de ceux qui ont failli et qui devraient avoir, depuis longtemps, quitté le gouvernement d’incapables qu’ils incarnent si bien.

Reste les sanctions et la discipline. L’IGPN, la police des polices, a été chargée de mener une enquête « sur les manquements individuels aux règles statutaires » qui auraient pu être commis à l’occasion de ces rassemblements spontanés de policiers. Nous sommes là dans la tragi-comédie. À souhaiter simplement que, le moment venu, le peuple demande des comptes à ceux qui nous gouvernent aujourd’hui pour les manquements innombrables qui auront marqué leur passage à la tête du pays.

Olivier Damien 

 Boulevard Voltaire

Paris : braquage chez le joailler Boucheron, 500.000 euros de préjudice

 

 





Deux hommes ont braqué le joaillier Boucheron rue de la Paix, en plein Triangle d’or parisien, jeudi en fin d’après-midi, emportant avec eux un butin évalué à environ 500.000 euros, a-t-on appris de sources policières.

Vers 17H00, « deux hommes se sont fait passer pour des coursiers pour se faire ouvrir la porte« , a expliqué une source policière. Une fois entrés dans la boutique, ils ont menacé le personnel avec notamment des bombes lacrymogène, selon une autre source policière. Les deux hommes se sont enfuis « avec une dizaine de montres » pour un préjudice « estimé à 500.000 euros« .

Islamisme.fr 

Paris : une lycéenne dépouillée, rouée de coups et poussée à l’eau sur l’Île Saint-Louis

 

 





La rencontre cauchemar… Mathilde*, 17 ans, était tranquillement en train de pique-niquer sur un banc du quai d’Orléans sur l’Île Saint-Louis (IVe), en plein cœur de Paris, avec comme paysage la Seine. Jusqu’à ce qu’elle rencontre une bande infernale. […]


Les faits ont eu lieu mercredi, à 21 heures. Alors que la jeune fille mangeait son panier-repas, quatre jeunes, quatre garçons et une fille, d’environ 17 et 18 ans, l’abordent. Les choses vont crescendo. Ils lui demandent d’abord « normalement » une cigarette, puis de l’argent. Et de plus en plus agressifs, la terrorisent. Une « gifle dans la tête », « des coups de poing et des coups de pied ». Ils lui arrachent les cheveux. Mathilde est alors jetée à terre. L’un tire sur son sac tandis que les autres la poussent dans la Seine ! Puis partent en courant. […]

Le quatuor infernal, lui a disparu, non sans lui a volé son sac à dos avec ses cours mais aussi son portefeuille avec ses papiers d’identité, ses cartes bancaires, de cantine, de bibliothèque…

Islamisme.fr 

Saint-Dalmas-de-Tende (06) : un bâtiment squatté par des associations pro-migrants

 

 
Ce jeudi matin vers 7h45, policiers, gendarmes, représentants de la préfecure des Alpes -Maritimes, procureur de la République et douaniers se sont présentés au squat des réfugiés érythréens arrivés via l’Italie et hébergés depuis ce lundi à Saint-Dalmas-de-Tende.

Dans ce « lieu d’accueil humanitaire de transit » comme le nomme l’association Roya Citoyenne, ils ont procédé à l’évacuation de 39 mineurs et 5 adultes. D’autres migrants installés là depuis lundi, avaient déjà quitté les lieux sachant leur expulsion proche.

Saint Dalmas de Tende ; le point mercredi soir

 Il s’agit d’un groupe d’Erythréens pris en charge par un collectif d’associations. Ils se sont installés lundi soir dans un bâtiment en friche à Saint-Dalmas-de-Tende


Un centre d’accueil sauvage a été installé lundi soir, à Saint-Dalmas-de-Tende dans la vallée de la Roya, par un collectif d’associations de défense du droit des demandeurs d’asile. Les portes de l’ancien centre de vacances « Les Lucioles », appartenant à la SNCF, ont été fracturées dans la soirée de lundi. Une cinquantaine de migrants en majorité Erythréens, y sont accueillis depuis.

La SNCF dépose plainte ce mardi et met en avant des problèmes de sécurité , liés à ce bâtiment à l’abandon. Les associations, dont la Cimade, La Ligue des droits de l’homme, le MRAP ou encore « habitat et Citoyenneté » estiment qu « ‘il est de son devoir de mettre à l’abri des hommes, femmes et enfants »dans ce lieu d’accueil humanitaire de transit »

Les gendarmes encerclent le bâtiment en attente d »instruction.La préfecture des Alpes-Maritimes de son coté a estimé que cette installation « est illégale et irresponsable ».

Islamisme.fr 

Rennes (35) : couple torturé devant ses enfants, 3 jeunes dealers mis en examen

 

 





La police judiciaire de Rennes a interpellé à Paris trois jeunes d’une vingtaine d’années, connus pour des affaires de stupéfiants, plus d’un an après la violente agression d’une famille de commerçants rennais en août 2015.


Les trois malfaiteurs attendaient, vers 3 h 30 du matin, fin août 2015, le gérant du restaurant devant chez lui dans le quartier de Maurepas à Rennes.

Quand il est descendu de son véhicule, ils l’ont menacé avec une arme de poing.L’homme a été roué de coups ainsi que sa femme. Les agresseurs ont arrosé l’épouse d’eau de javel et l’ont forcée à en boire. Ils ont aussi pointé l’arme sur la tempe de l’aîné des fils, terrorisé.

Les braqueurs voulaient savoir où le couple cachait une forte somme en argent liquide qui n’existait vraisemblablement pas. Ils sont repartis au petit matin. Ils ont volé des bijoux en or conservés dans un coffre, pour une valeur de 20.000 €. […]

Islamisme.fr 

vendredi, 21 octobre 2016

INFO LCI - Vénissieux : des policiers de la BAC attaqués par une quarantaine d'individus

 

 Dans la banlieue lyonnaise, des agents de la Brigade anti-criminalité en patrouille dans la cité des Minguettes ont été attaqués par une quarantaine d'individus. Une source évoque des jets de cocktails Molotov.

Un véritable guet-apens. Selon les informations de LCI, des effectifs de la Brigade anti-criminalité (BAC) départementale ont été pris à partie, ce mercredi soir vers 20 h 20 par une quarantaine d'individus à la cité des Minguettes, à Vénissieux (Rhône). Pris au piège dans ce quartier de la banlieue lyonnaise, les policiers ont répliqué en faisant usage de leurs flash-ball. 

Des poubelles ont été incendiées sur les voies du tramway, dont le trafic a été aussitôt interrompu. Une source syndicale évoque le jet de "cocktails Molotov".  Les forces de l'ordre ont finalement pu s'exfiltrer sans qu'il n'y ait de blessé dans leur rang. 

Par ailleurs, on apprend ce jeudi matin que la nuit a été "chaude" pour les forces de l'ordre dans le département limitrophe de l'Isère.  Entre 22h et 4h30, 9 véhicules ont été incendiés ainsi que 12 poubelles sur les communes de Villefontaine, Virieu, Saint-Just-Chaleyssin et Chanas. Il n'y a pas eu de blessé. Mais plusieurs enquêtes ont été ouvertes par les gendarmes.

Lci