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jeudi, 06 octobre 2016

Brexit: les Tories durcissent le ton sur l'immigration

 

 
Engagée sur la voie d'un Brexit sans compromis, la Première ministre britannique Theresa May a durci le ton sur l'immigration mercredi, s'attirant les foudres de l'opposition qui l'accuse de "souffler sur les braises de la xénophobie".

La dirigeante du parti conservateur a clos le congrès des Tories à Birmingham (centre) en s'adressant en priorité aux "travailleurs ordinaires" et en soulignant que la gauche n'avait "pas le monopole du coeur".

Assurant que son camp représentait désormais le "vrai parti des travailleurs", elle a brocardé le leader du Labour, Jeremy Corbyn, dont la "prétendue supériorité morale" l'empêche d'entendre les peurs de la population sur l'immigration.

Elle a aussi fustigé le mépris qu'éprouveraient les "élites progressistes" pour le "patriotisme" et les "craintes sur l'immigration" des "gens du peuple".

"Nous n'allons pas quitter l'UE pour abandonner de nouveau le contrôle de l'immigration", a-t-elle martelé, alors que Bruxelles fait de la libre circulation des citoyens de l'UE une condition sine qua non de l'accès au marché unique.

Cette intransigeance affichée, qui ouvre la perspective d'un "Brexit dur", a fait plonger la monnaie britannique à un plus bas depuis cinq ans.
Avec son discours aux allures de grand écart, Theresa May visait autant les électeurs travaillistes que ceux du parti populiste Ukip, réceptacle des crispations de la société britannique et premier avocat d'une sortie de l'Union européenne.

Il était parfaitement dans le ton du congrès où le thème de l'immigration a été matraqué du matin au soir depuis dimanche.
A Birmingham, la ministre de l'Intérieur, Amber Rudd, a ainsi dévoilé un nouveau plan destiné à pousser les entreprises à publier une liste de leurs employés non-britanniques et à privilégier la main d’œuvre nationale.

L'idée est de ramener le solde migratoire, qui s'établit actuellement à 330.000 par an, sous la barre des 100.000, a-t-elle insisté.
Au même moment, le ministre de la Santé, Jeremy Hunt, a expliqué comment il voulait rendre "autosuffisant en médecins britanniques" le système de santé public NHS, dont un quart des effectifs est actuellement constitué d'étrangers.


- "Une vision répugnante" -


Quant au ministre de Commerce international, Liam Fox, il a souligné qu'il était hors de question à ce stade de garantir les futurs droits des trois millions de citoyens européens déjà établis au Royaume-Uni. "C'est l'une de nos principales cartes lors des négociations à venir sur le Brexit. On ne va pas l'abattre dès maintenant", a-t-il dit.

Cette offensive torie a suscité de vives critiques dans l'opposition. "Les leaders du parti conservateur ont touché le fond en soufflant sur les braises de la xénophobie", a vivement réagi Jeremy Corbyn.
"La vision de Theresa May sur le Royaume-Uni du Brexit est répugnante", a abondé la Première ministre de l'Ecosse, Nicola Sturgeon. "C'est celle d'un pays où les gens ne sont pas jugés sur leurs capacités ou leur contribution à l'intérêt général mais sur leur lieu de naissance ou la couleur de leur passeport".

La danseuse espagnole Tamara Rojo, directrice artistique de l'English National Ballet, a même évoqué l'Allemagne nazie. "Après avoir contribué pendant 20 ans à la vie de ce grand pays (...), combien de temps va-t-il s'écouler avec que je ne doive coudre mon étoile?", s'est-elle emportée sur twitter.

De nombreux députés de l'opposition regrettaient un alignement sur le programme du parti Ukip, au moment même où celui-ci est plongé dans une crise de succession.

Sa nouvelle dirigeante Diane James a démissionné pour raisons "personnelles et professionnelles" mardi soir, dix-huit jours seulement après avoir été désignée pour prendre la suite du leader emblématique Nigel Farage.

Unique personnage du parti identifié par le grand public, Nigel Farage a exclu tout retour aux commandes, même s'il reste "techniquement" le leader provisoire du parti jusqu'à l'élection d'un nouveau chef, fin novembre a priori.

En attendant, les conservateurs ont bien compris qu'il y avait un espace à occuper, selon Matthew Goodwin, professeur à l'Université du Kent. "Theresa May, a-t-il déclaré à la BBC, a garé ses chars sur le territoire de l'Ukip".

 Katherine Haddon avec Jacques Klopp

Tv5 monde 

Hongrie : mobilisation juive en faveur de l’immigration

 

 

Durant la campagne précédent le référendum organisé en Hongrie au sujet des quotas d’immigrés imposés par l’Union européenne, le gouvernement de Viktor Orban faisant campagne contre l’immigration a dû faire face à une campagne hostile organisée par Mazsihisz, la plus importante organisation juive de Hongrie.
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Mazsihisz, équivalent en Hongrie du CRIF en France, fait de la propagande pour accepter l’immigration en utilisant systématiquement l’analogie avec l’Allemagne hitlérienne. Pour le président de l’organisation juive, András Heisler, le discours de Viktor Orban contre l’immigration rappelle « l’expérience historique des juifs » et pourrait s’étendre aux différentes minorités telles que les Roms ou les homosexuels. 
 
Dans un discours destiné à épouvanter les Hongrois, le président de Mazsihisz a déclaré : « La haine se propage comme un virus et peut contaminer toute la société ».
 
Le rabbin Zoltán Radnóti, proche du Mazsihisz, a renchéri en prétendant que « l’Europe post-holocauste devrait considérer comme une évidence de permettre à ceux qui veulent fuir de pouvoir le faire ». 
 
Diana Groo, réalisatrice de films, de confession juive, s’est également impliquée en affirmant que la campagne gouvernementale lui rappelait beaucoup « la propagande nazie des années 1930 et le film « Le juif éternel » ». 
 
Cela n’a pas empêché les Hongrois de voter massivement (98,32 %) contre l’accueil des demandeurs d’asile.

MPI 

«Dossier Tabou»: Des jeunes de Sevran parlent de leur altercation avec l'équipe de M6

 

 
Le site Buzzfeed a retrouvé les habitants de la cité des « Radars » qui ont pris à partie le journaliste Bernard de La Villardière…


La séquence est loin d’être passée inaperçue. Dans Dossier Tabou, diffusé sur M6 mardi dernier, Bernard de La Villardière interviewait l’imam Dhaou Meskine devant la mosquée de la cité des « Radars » à Sevran (Seine-Saint-Denis). Le journaliste s’interrogeait sur le fait qu’une quinzaine de jeunes de la ville sont partis faire le djihad en Syrie. Mais l’entrevue a tourné court car l’équipe de tournage a été prise à partie par une bande de jeunes.

Les téléspectateurs ont ainsi pu voir le journaliste de M6 quelque peu malmené. Si bien que l’interview a dû reprendre ailleurs quelques instants plus tard, ailleurs. « [L’incident] n’a pas été programmé », se défendait Bernard de la Villardière auprès de 20 Minutes avant la diffusion du reportage. « J’étais sur le terrain et je me suis fait jeter, poursuivait-il. Oui, ça dit quelque chose [de la situation]… Ça renvoie aux « zones de non droit » dont on nous rebat les oreilles depuis vingt ans et qui participent de ce climat aujourd’hui. Ce sont des quartiers (…) dans lesquels on a laissé faire les réseaux de revente de drogue. Moralité : on a fabriqué des générations de gosses qui étaient embauchés comme shouffeurs [guetteurs] (…) et qui n’ont pas fait d’études et qui ont fait de la taule… Et quand, sur cette population de 25 - 30 ans un peu en déshérence, vous arrivez avec une idéologie salafiste, qui est une espèce de kit prêt à l’emploi qui leur redonne une colonne vertébrale, une raison de vivre, ça fait des ravages. »

« Vous allez me laisser bosser ? »

 

En voix off, dans Dossier Tabou, la bande qui s’en est pris à l’équipe de l’émission est présentée comme un « un mélange de salafistes et de dealers de drogue. » Ce mardi, c’est auprès du site Buzzfeed que groupe de jeunes hommes livrent leur version des faits, qui remontent à l’après-midi du 11 avril. « Lorsqu’on a vu les trois cameramans et l’animateur devant le propriétaire de la mosquée, on est allés les voir pour les saluer et pour avoir des précisions sur les motifs du reportage. On s’est demandé qui était cet imam qui n’a jamais mis les pieds à Sevran. Sauf qu’aucun des journalistes n’a répondu à nos bonjours. La Villardière nous a simplement ignorés et a dit à son équipe : "C’est bon on tourne." », témoigne Ousmane, 33 ans, salarié d’une entreprise de transports.


Comme le montrent des vidéos prises par ce trentenaire et un autre habitant et publiées sur Buzzfeed, le petit groupe a commencé par perturber l’enregistrement, en parlant fort ou en mettant la main devant la caméra. Ils reprochent ensuite à l’équipe de tournage de ne pas avoir fait preuve de davantage de respect à leur égard.
Le ton monte alors très vite. « Vous allez me laisser bosser ? (…) Ça vous embête qu’on parle de cette mosquée ? », s’énerve Bernard de La Villardière. Ce à quoi l’un des Sevranais répond : « A raconter de la merde, ouais ça nous gêne. » « Quelle merde ? Ça te regarde ? Je fais ce que je veux, lui rétorque le journaliste. Je suis dans mon pays, et j’ai le droit de faire ce que je veux, d’accord. (…) Arrête de me toucher, ok ? »

« Quand vous venez dans une cité, ce n’est pas chez vous »

 

« Quand on est journaliste, il faut garder son sang-froid, tonne l’un des trentenaires alors que Bernard de la Villardière quitte les lieux avec les cameramen. (…) Tu n’as même pas fait un pas devant nous, mon pote. Tu es parti dans une allégation de merde. La réalité elle est là messieurs. C’est tout. Passez une très bonne journée. » Quelques secondes plus tôt, on peut entendre sur la vidéo un « Quand vous venez dans une cité, ce n’est pas chez vous », bien moins cordial.

Auprès de Buzzfeed, les membres du petit groupe qui a participé à l’altercation déplorent d’avoir été qualifiés de « salafistes et de dealers »

« Il nous a vus cinq minutes et décrète qu’on est soit salafistes, soit dealers. Comment il peut savoir ça ? », demande Ousmane. Le site précise que les témoins qui ont accepté de répondre à ses questions assurent n’être ni « musulmans pratiquants », ni dealers.
Selon Buzzfeed, les sept Sevranais envisagent d’organiser une « sorte de journée portes ouvertes dimanche 9 octobre à la cité pour montrer qu’on sait accueillir ». Ils aimeraient bien y voir Bernard de La Villardière pour « dialoguer ». Sans tabou ?

F. R. 

20 Minutes

Démission de la dirigeante du parti anti-immigration UKIP

 

 






Le parti britannique anti-immigration UKIP a connu un nouveau rebondissement à sa tête avec la démission de sa dirigeante Diane James, après 18 jours seulement, qui survient après le départ surprise de l'emblématique Nigel Farage et l'exclusion inattendue du favori à sa succession Steven Woolfe.
 
«Il est devenu évident que je n'ai pas assez d'autorité, ni le soutien de tous mes collègues membres du Parlement européen et des responsables du parti, pour mettre en oeuvre les changements que j'estime nécessaires et sur lesquels j'ai basé ma campagne», a expliqué Diane James sur son compte Twitter.

«Pour des raisons personnelles et professionnelles, en conséquence, je ne continuerai pas le processus électoral» pour finaliser sa prise de fonction, a-t-elle ajouté, précisant qu'elle restait députée européenne sous la bannière du parti.

Selon le Times, elle serait sous le choc après avoir reçu un crachat dans un train la semaine précédente et avait également des réticences à mener le parti sans garantie sur son financement. Pour d'autres médias, ce sont les problèmes de santé de son mari qui l'ont poussée à se retirer.

Le président de l'UKIP Paul Oakden a pris acte «avec regrets» de cette décision, précisant qu'il convoquerait d'urgence le Comité exécutif national (NEC) du parti pour préparer un nouveau processus électoral interne.

«Bien que cette décision soit regrettable, Diane est en droit de la prendre. Nous la remercions pour tout son travail en tant que dirigeante», a-t-il déclaré.

Le député européen conservateur Sajjad Karim a affirmé sur Twitter avoir «pu sentir le malaise» lors d'une conversation avec Diane James.

Diane James avait été choisie par les militants de l'UKIP pour prendre les rênes de ce parti après le retrait de Nigel Farage. Le cofondateur de l'UKIP en 1993, avait, à la surprise générale, annoncé sa démission quelques jours après le vote des Britanniques en faveur d'une sortie de leur pays de l'Union européenne, le 23 juin, estimant sa mission «accomplie».

Députée européenne, Mme James, 56 ans, a travaillé pendant 30 ans dans le secteur de la santé. Porte-parole de l'UKIP, elle s'était engagée à faire de sa formation politique le «parti officiel de l'opposition» à la place du Parti travailliste après les prochaines législatives de 2020.

Sa démission soulève la question d'un éventuel retour de Nigel Farage à ce poste, bien que celui-ci ait exclu une telle possibilité.
«Pas pour dix millions de dollars», a déclaré M. Farage à l'agence britannique Press Association, alors que sa succession a d'ores et déjà connu son lot de turbulences.


Retour en jeu de Woolfe? 


Un autre successeur possible pourrait être Steven Woolfe, député européen qui avait été le grand favori pour la présidence mais a été exclu du scrutin début août pour avoir remis son dossier de candidature avec 17 minutes de retard.

Evoquant des problèmes d'ordinateur, M. Woolfe s'était dit «profondément déçu» et avait accusé le Comité exécutif national du parti de n'être «pas adapté à l'objectif».

La décision du parti de l'exclure de la course avait entraîné la démission immédiate de trois de ses membres qui considéraient qu'elle avait été dictée par la volonté des centristes du parti d'empêcher Steven Woolfe de concourir alors qu'il était, selon eux, le plus populaire auprès des adhérents du parti.

«Si nous n'avons pas un candidat compétent et à l'aise avec les médias, ce pourrait bien être la fin du parti», avait alors mis en garde l'un des démissionnaires, Michael McGough.

Steven Woolfe avait en outre le soutien de Nigel Farage et du principal pourvoyeur de fonds de l'UKIP, l'homme d'affaires Arron Banks, qui a jugé que l'exclusion de son protégé s'apparentait à un «putsch».

L'UKIP est devenu la troisième force politique britannique après avoir obtenu le vote de 3,8 millions de Britanniques (12,6% des votes, mais un seul député) lors des législatives de mai 2015. Il ne compte qu'un député en raison du scrutin majoritaire uninominal en vigueur dans le pays.

Lapresse.ca 

Trois bébés sur dix au Québec ont au moins un parent immigrant

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Près du tiers des nouveau-nés québécois de 2015 ont au moins un parent qui est né l’extérieur du pays, révèle une étude de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).

Cette donnée est en hausse depuis l’an 2000, passant de 21% à 30%, notent les auteures de l’étude, Anne Binette Charbonneau et Chantal Girard.

En effet, sur les 86 800 naissances qui ont eu lieu au Québec en 2015, le père, la mère, ou les deux parents de 26 200 bébés sont nés à l’extérieur du Canada. Le cas de figure le plus fréquent (17 130 naissances) est celui où les deux parents ne sont pas nés au pays.

 

«La contribution de l’immigration à la natalité dépend de la part des immigrantes au sein de la population en âge d’avoir des enfants et du niveau de fécondité de ces dernières», soulignent les auteures de l’étude en indiquant qu’au Québec, les femmes nées à l’étranger constituent 15,1% de la population féminine âgée de 15 à 44 ans, un groupe démographique dont la part augmente.

Dominique Cambron-Goulet

Journalmetro

mardi, 04 octobre 2016

C'est comment ailleurs ? Les mosquées en Allemagne

 

 

Alors que le projet de grande mosquée à Marseille est définitivement abandonné, comment sont gérés les lieux de culte musulmans en Allemagne ?

 

 En Allemagne, on estime qu'il y a quatre millions de musulmans, la plupart originaires de Turquie, contre environ cinq millions en France. Les mosquées et les salles de prières en Allemagne seraient au nombre de 2.700, un nombre équivalent à celui de la France. 

Une association turque gère 900 mosquées
Un très grand nombre de mosquées (900) sont gérées et financées par une association musulmane très influente en Allemagne, l'Union turco-islamique pour les Affaires religieuses (DITIB). Les imams de ces mosquées sont envoyés par les autorités turques et l'organisation DITIB dépend directement du ministère turc du culte, à Ankara.

Tensions turques exportées en Allemagne

 

La tentative de coup d'Etat en Turquie contre le Premier ministre Erdogan a rejailli sur les musulmans turcs d’Allemagne l’été dernier. Un prédicateur opposant au régime turc installé en Allemagne a été dénoncé par Ankara dans la foulée du coup d'Etat.
Et certaines mosquées, qui sont gérées par DITIB, ont collé des affiches hostiles aux opposants d'Erdogan. Devant cette  situation où les problèmes turcs passaient par-dessus les frontières de l'Allemagne, une partie de la classe politique allemande a critiqué l'association DITIB et son alignement sur Ankara.

Quel financement ?

 

Pourtant, cette association est l'interlocuteur du gouvernement allemand depuis plus de 30 ans, depuis la création de DITIB en 1984. Pendant longtemps, son existence a bien convenu à Berlin puisque l'Etat turc finançait les mosquées gérées par DITIB.
Le financement des mosquées est un vrai sujet de débat en Allemagne. Récemment l'Arabie Saoudite, berceau du Wahhabisme, a annoncé son intention de financer la création de 200 mosquées pour les centaines de milliers de migrants récemment arrivés en Allemagne.

Face à ce projet et à l'influence de l'Etat turc sur les mosquées, un parti de droite allemand, la CSU a demandé une loi sur l'Islam, qui interdise le financement des mosquées part des états étrangers.

Francetvinfo 

ZOOM – LAURENT OBERTONE : GUERILLA OU LA FRANCE À L’AGONIE

Dans Guerilla, son nouvel ouvrage, Laurent Obertone raconte comment la France s’effondre en 3 jours. Après un “incident” en banlieue, le pays s’embrase, perdant peu à peu ses institutions, sa sécurité matérielle et physique. A travers un roman fiction, que d’aucun diront d’anticipation, il dresse un constat accablant d’une France désarmée, en proie à une guerre civile latente.

Discours d'Alain Escada, président de Civitas, à la Xe Journée nationale et identitaire de Synthèse Nationale.

Grande mosquée de Marseille : le Conseil français du culte musulman est "prêt à se mobiliser" pour faire redémarrer le projet

 

 

Anouar Kbibech, président du Conseil français du culte musulman (CFCM) a lancé lundi 3 octobre sur franceinfo  "un appel vibrant" au maire de Marseille pour "redémarrer le projet" de grande mosquée.

 

La ville de Marseille reproche à l'association Mosquée de Marseille, qui porte le projet de grande mosquée, de ne plus payer les loyers et de ne pas avoir commencé les travaux. Elle doit résilier lundi 3 octobre le bail emphytéotique conclu en 2007 pour 50 ans. Anouar Kbibech, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), a lancé sur franceinfo "un appel vibrant au maire de Marseille", Jean-Claude Gaudin.


Franceinfo : Pensez-vous qu'une solution puisse être trouvée rapidement pour relancer le projet de grande mosquée à Marseille ?


Anouar Kbibech : La situation est difficile mais pas insoluble. J'ai l'engagement personnel du président de l'association Mosquée de Marseille que les 62 000 euros d'arriérés [de loyer] pourront être réglés dans quelques semaines. Il n'y a aucun souci là-dessus. Concernant la représentativité de l'association qui gère ce projet, je pense que toutes les sensibilités de l'islam de Marseille sont autour de la table. Concernant les fonds, c'est un projet conséquent, 22 millions d'euros. Il y a deux institutions qui se mettent en place pour le financement du culte musulman : la Fondation de l'islam de France sur le plan culturel et une association cultuelle nationale qui pourra lever des fonds.(...) On espère que cela pourra changer la donne à Marseille.


La création d'une grande mosquée à Marseille est-elle encore possible ?


Votre invitation me permet de lancer un appel vibrant au maire de Marseille, M. Jean-Claude Gaudin, pour lui dire qu'il y a des éléments positifs sur la table, que le CFCM est prêt à se mobiliser pour faire redémarrer le projet. Nous sommes à son entière disposition pour avancer ensemble.


La collecte des fonds semble problématique.


Il y a eu des péripéties,qui ont compliqué les choses. Il y a effectivement des difficultés à collecter des fonds, mais aucun des pays donateurs musulmans qui sont engagés initialement n'a démenti son soutien au projet. Le loyer peut être réglé assez rapidement. La collecte des 22 millions d'euros n'est pas une chose simple. Le CFCM est prêt à aider, à jouer un rôle de facilitateur, pour aider la mosquée à pouvoir boucler son budget.

Francetvinfo 

En Allemagne de l’Est, les violences anti-réfugiés troublent la fête de la réunification

 

 

Le gouvernement s’inquiète de l’impact des violences racistes sur le développement économique et social des Länder de l’Est.

Vingt-six ans après la réunification, dont l'anniversaire est célébré ce lundi à Dresde, la multiplication des agressions anti-réfugiés dans les Länder de l'Est inquiète sérieusement le gouvernement allemand. « Le racisme, l'extrême droite et l'intolérance représentent un grand danger pour le développement social, mais aussi économique des nouveaux Länder », s'alarme Iris Gleicke, secrétaire d'Etat en charge des Länder de l'Est.

Tensions palpables

 

Témoignant de tensions palpables, dans la nuit de samedi à dimanche, avant le début des célébrations, trois voitures de police ont été incendiées et détruites. Les autorités soupçonnent un acte criminel inspiré par des motivations politiques avant les célébrations.

Si Dresde abrite l'ancienne fabrique de tabac Yenidze, dont l'architecture s'inspire d'une mosquée, la capitale de la Saxe est aussi le berceau du mouvement anti-islam Pegida. Et le théâtre de violences racistes. La semaine dernière, deux explosions ont eu lieu dans une mosquée et le centre de congrès où le président de la République, ­Joachim Gauck, avait prévu de tenir une réception ce lundi. Cette série, qui n'a pas fait de victimes, intervient après les violences entre des membres de l'extrême droite et des réfugiés dans la petite ville de ­Bautzen. L'an dernier, des manifestants s'opposant à la création d'un centre d'accueil de demandeurs d'asile s'étaient livrés à de violents affrontements contre la police à Heidenau.
 

Risque d' « effet repoussoir »

 

En 2015, année durant laquelle 890.000 réfugiés sont venus en Allemagne, la police a recensé plus de 1.000 délits dans tout le pays ­contre des foyers de réfugiés. La Saxe était proportionnellement plus touchée. La région, qui abrite des usines de BMW ou Porsche, craint de voir sa réputation mise à mal. « Nous ne redoutons pas seulement une baisse des investissements, précise Reinhard Pätz, directeur général de la Fédération de la mécanique (VDMA) dans les Länder de l'Est. La recherche de main-d'oeuvre qualifiée, souvent déjà difficile, risque de devenir encore plus compliquée. » L'université technique de Dresde redoute aussi un effet « repoussoir » auprès des étudiants ou des enseignants, comme cela semble être le cas pour les touristes. En 2015, la ville, connue pour son église baroque Frauenkirche, a connu sa première baisse de visiteurs (3 %) après six années de hausse.

Thibaut Madelin
 

Hongrie : l'abstention fait échouer le référendum antiréfugiés

 

 

Malgré une majorité de votes contre l'accueil de réfugiés, le scrutin porté par Viktor Orban pourrait ne pas atteindre le quorum requis.

 

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a vécu un semi-échec, dimanche, dans son bras de fer contre l'Union européenne : son référendum contre l'accueil des réfugiés n'a pas assez mobilisé pour parvenir au quorum requis. Le taux de participation atteignait à peine 40 % à 17 h 30, alors que les bureaux de vote ouverts depuis 6 heures fermaient à 19 heures. Le responsable du Bureau national des élections Andras Pulai a reconnu que la participation n'atteindrait sans doute pas la barre des 50 % de votes exprimés nécessaire pour que le référendum ait force légale.

Anticipant depuis quelques jours une possible victoire contrariée par l'abstention, le conservateur Viktor Orban n'a cessé d'insister sur le fait que la priorité était le pourcentage atteint par le non. Sur ce point, il ne devrait pas être déçu : les sondages donnent les opposants au plan européen de répartition des réfugiés largement vainqueurs.

L'appel au boycott lancé par l'opposition et les ONG

 

Quelque 8,3 millions d'électeurs étaient appelés à répondre à la question : "Voulez-vous que l'Union européenne décrète une relocalisation obligatoire de citoyens non-hongrois en Hongrie sans l'approbation du Parlement hongrois ?" Au moment de voter à Budapest, le Premier ministre hongrois très décrié pour ses mesures nationalistes et populistes se déclarait fier "que nous soyons les premiers (en Europe) à répondre à cette question dans les urnes, même si nous sommes malheureusement les seuls". L'opposition et les ONG de défense des droits de l'homme avaient, elles, appelé au boycott ou au vote nul.

À Budaörs, à 15 km de la capitale, Marci, un agriculteur de 40 ans, expliquait avoir refusé de prendre part au scrutin en expliquant : "Je ne serai pas un pion sur l'échiquier d'Orban" et en dénonçant une consultation "biaisée". La majorité des électeurs ayant pris le chemin des isoloirs apparaissaient à l'inverse avoir opté pour le non, à l'instar de Zoltan, un avocat âgé de 38 ans, qui dit préférer "être prudent que surpris" en matière migratoire. Un couple de septuagénaires a confié avoir voté non "le cœur lourd", mais pour la "sécurité de (ses) enfants".

L'UE s'inquiète du "jeu dangereux" hongrois

 

La Hongrie n'a proposé à ce jour aucune place d'accueil de réfugiés relocalisés et se considérera, si le non l'emporte, définitivement affranchie de toute obligation de contribuer à l'effort européen de répartition des migrants. La Commission européenne souligne cependant que le scrutin n'aura aucun impact juridique sur les engagements adoptés, les États membres ayant "la responsabilité légale d'appliquer les décisions prises". La Hongrie est censée accueillir au moins 1 294 migrants en vertu du plan européen de répartition de 160 000 demandeurs d'asile adopté il y a un an. Celui-ci est toutefois largement resté lettre morte, seuls quelques milliers de personnes ayant été "relocalisées".
Les responsables européens redoutent cependant que le référendum hongrois ne porte un nouveau coup à une Union déjà malmenée par une succession de chocs, de la crise migratoire au Brexit. Le président du Parlement européen, Martin Schulz, a ainsi dénoncé dimanche le "jeu dangereux" de Viktor Orban. Dans une tribune publiée samedi et destinée à mobiliser le camp du non, ce dernier a estimé que les Hongrois avaient "le devoir" de l'aider à combattre les décisions de "l'élite à Bruxelles". "Avec le référendum, nous pouvons envoyer un message à chaque Européen : leur dire que cela dépend de nous, les citoyens européens, de ramener l'UE à la raison (...) ou de la laisser se désintégrer", a-t-il souligné.

Viktor Orban plus populaire que jamais en Hongrie

 

Une victoire du non, qu'aucun sondage ne met en doute, serait de nature à conforter politiquement Viktor Orban en Hongrie et à peaufiner son image de meneur du camp populiste anti-immigration en Europe. Le dirigeant du parti d'extrême droite Jobbik, Gabor Vona, seul véritable rival du Fidesz de Viktor Orban en vue des législatives de 2018, a estimé dimanche que le Premier ministre devrait rendre son tablier si tel n'était pas le cas. Ce dernier continue de bénéficier d'une popularité au plus haut, portée par son discours décomplexé sur l'immigration qu'il compare à "un poison", et qui a mis en sourdine les critiques sur le reste de sa politique.
En 2015, 400 000 candidats à l'asile en Europe ont transité par la Hongrie, la plupart avant l'installation de clôtures barbelées le long des frontières serbe et croate.

Le Point 

dimanche, 02 octobre 2016

Bagnols : perquisition dans une mosquée

 

 

U ne perquisition administrative a eu lieu en août dernier à la mosquée An Nour de Bagnols-sur-Cèze. L'opération a été menée dans le cadre juridique de l'état d'urgence.

Une perquisition administrative a été menée en août dernier dans la très discrète mosquée An Nour, située rue Saint-Victor à Bagnols-sur-Cèze, l'une des deux salles de prière de la Ville, surnommée plus prosaïquement pour la distinguer :  "mosquée du bas" et fréquentée essentiellement par des fidèles d'origine marocaine. Plusieurs services de police ont été déployés sur place pour l'opération.



Des vérifications effectuées  sans incident



Les vérifications se sont déroulées sans incidents en présence de responsables de la mosquée et personne n'a été interpellé.  Déclenchée par le préfet du Gard, Didier Lauga, la perquisition administrative a eu lieu dans le cadre juridique rendue possible par le décret de loi prorogeant l'état d'urgence au 26 janvier 2017.


René Diez 

Midi libre 

Vers une deuxième mosquée à Mantes-la-Ville

 

 
Le maire Front National de Mantes-la-Ville a été pour la troisième fois débouté par la justice dans l’affaire l’opposant à l’Etat et à l’AMMS (Association des Musulmans de Mantes-Sud). Cyril Nauth voulait préempter un local pour y installer sa police municipale au lieu d’une mosquée. Le 16 septembre dernier, le tribunal 
administratif de Versailles a estimé qu’il avait un « détournement de pouvoir » de la part du maire frontiste et a annulé cette préemption.
On apprend par ailleurs que le projet d’une autre association musulmane de la ville, El Fethe est sur les rails.
 
 Contrairement au projet de l’AMMS, celui d’El Fethe ne suscite guère l’opposition du maire d’extrême-droite. Ce dernier joue la carte de la division de la communauté musulmane locale tout comme Robert Ménard à Béziers.
 

Le président tchèque contre l'immigration en Europe

 

 

Le président tchèque Miloš Zeman estime que «l'Europe n'a pas besoin d'immigrés», a-t-il déclaré à l'ouverture de la 14e session du Forum public mondial «Dialogue des civilisations»

« Seulement 37 % des migrants arrivant en Europe ont reçu une éducation primaire de base. Le reste est constitué de personnes illettrées. Comme l'économie de l'UE se base sur des connaissances et sur un travail qualifié, l'Union n'a pas besoin de ces gens », affirme-t-il.

Selon le président tchèque, cette vague migratoire constitue une « fuite des cerveaux" car ce sont en principes les jeunes, des « hommes sains et aptes au travail », qui quittent leur pays.

« Au final, les immigrés réduisent le potentiel de changement dans leur pays natal, ce qui constitue une perte pour ces derniers », souligne-t-il. Miloš Zeman pense qu'il est nécessaire de prendre des mesures encore plus radicales contre Daech en Irak et en Syrie, tout comme sur le territoire d'autres pays. Il salue également le rôle majeur de la Fédération de Russie dans la lutte contre le terrorisme.


Sputnik 

Montpellier : des militants d'extrême droite dressent un mur anti-migrants

 

 

Des membres de Génération identitaire ont érigé un mur de parpaings devant un futur centre d'accueil pour demandeurs d'asile près du lycée Jean-Mermoz.

Des membres de Génération identitaire ont érigé un mur devant un futur centre d'accueil pour demandeurs d'asile à Montpellier, a annoncé le groupe d'extrême droite sur sa page Facebook, photo à l'appui. Le mur de parpaings a été dressé dans la nuit de jeudi à vendredi près du lycée Jean-Mermoz à Montpellier, sur un site où doit être aménagé ce futur centre d'accueil, a confirmé la police vendredi à l'Agence France-Presse.

Discours islamophobe

 

Les militants ont publié une photo du mur de parpaings sur lequel ils ont inscrit « Montpellier sans clandestins ! » ainsi que leur logo. « Nous ne laisserons pas des migrants arriver et se balader tranquillement au milieu des jeunes Montpelliérains ! (...) Génération identitaire exige la fermeture de ce centre et l'expulsion des clandestins », revendique le groupe sur Facebook.
Génération identitaire, créé en 2012, est la branche jeunes du Bloc identitaire, fondé en 2003 par d'anciens leaders d'Unité radicale, le groupuscule dissous un an plus tôt après la tentative d'assassinat de Jacques Chirac par l'un de ses sympathisants lors du défilé du 14 Juillet. Adepte d'actions très visibles, très présent sur l'Internet, le Bloc identitaire défend une vision « ethnique » et « culturelle » de l'identité européenne, avec un discours islamophobe.

Le Point 

Voici à quoi ressemblera la future mosquée des Trois-Ponts

 

 

Après les mosquées Bilal, Abou Bakr et Eyup Sultan, celle des Trois-Ponts est la quatrième de Roubaix à se lancer dans l’édification d’un vrai lieu de culte islamique. Après l’obtention du permis de construire, en mai, l’association Arrahma a commencé à récolter l’argent nécessaire aux travaux. Le début du chantier est espéré pour début 2017.

Quand la nouvelle mosquée Arrahma – qui signifie la bénédiction ou la miséricorde en arabe – sera sortie de terre, bien malin sera celui qui pourra reconnaître le lieu de culte que fréquentent aujourd’hui les musulmans des Trois-Ponts. Les bâtiments actuels, biscornus et vétustes, issus d’une politique de rachat progressif de terrains enclavés au sein d’un pâté de maisons, laisseront place à une construction spécialement conçue pour le culte.



Ce chantier lui coûtera entre trois et quatre millions d’euros.



L’édifice, qui promet d’être majestueux, sera signé par l’architecte roubaisien Oussama Bezzazi, déjà auteur des autres mosquées en cours de construction ou de finalisation dans l’ancienne cité textile (Bilal, Abou Bakr et Eyup Sultan), mais aussi de celle de Villeneuve-d’Ascq ou d’Amiens-Nord.




Minaret de 21 mètres



Le lieu névralgique de ce futur complexe sera bien entendu la salle de prière. Orientée vers l’est, elle arborera un bleu roi destiné à s’inscrire dans l’harmonie de couleurs du quartier, et sera surmontée d’un dôme coiffé d’un croissant. L’ensemble sera flanqué d’un minaret de 21 mètres, qui sera donc le plus haut de Roubaix, à égalité avec celui de la future mosquée turque.

Le long de la rue d’Anzin, un bâtiment recouvert de moucharabieh noirs et blancs accueillera l’école Al Wifaq, où les enfants reçoivent un enseignement d’arabe et d’éducation civique (lire ci-dessous). Enfin, au fond, côté rue de Sévigné, une dernière construction hébergera le logement de l’imam et du gardien, des places de parking et les bureaux de l’association qui gère le lieu de culte.



Entre trois et quatre millions d’euros

 

Ce chantier lui coûtera entre trois et quatre millions d’euros. D’où proviendra l’argent ? Les dirigeants d’Arrahma, qui ont lancé la collecte lors du ramadan, veulent un financement 100 % local. «  Si un Lillois nous fait un chèque, on ne refusera pas ! Mais on veut vraiment que ce soit la mosquée des Roubaisiens, et on délivrera des attestations pour prouver que le financement est d’ici, et pas de l’étranger comme certains le prétendent  », annonce Mohamed Wahbi, le président de l’association cultuelle. Les entreprises roubaisiennes devraient également être démarchées.

Le calendrier des travaux, lui, dépendra directement de l’arrivée des fonds. Le chantier démarrera dès que 500 000 euros auront été récoltés. L’association Arrahma espère ainsi lancer la construction de la salle de prière «  au premier semestre 2017  ». Les deux autres bâtiments suivront, la fin du chantier étant espérée pour 2021 ou 2022.


Bruno Renoul 

La voix du nord 

La Bulgarie interdit le port du voile intégral dans les lieux publics

 

 

Le Parlement bulgare a adopté, vendredi, une loi interdisant « le port dans les lieux publics de vêtements dissimulant partiellement ou complètement le visage », alors que le pays enregistre une montée du salafisme.

Le Parlement bulgare a adopté, vendredi 30 septembre, une loi interdisant le port du voile intégral en public, devenant, avec la France et la Belgique, l’un des rares Etats européens où une telle disposition est en vigueur.

La nouvelle législation « interdit le port dans les lieux publics de vêtements dissimulant partiellement ou complètement le visage », sauf s’il est imposé par des raisons de santé ou par le caractère de la profession exercée. Les mosquées sont affranchies de cette interdiction. Les sanctions prévues sont une amende de 200 leva (100 euros) pour une première infraction, et de 1 500 leva (750 euros) pour chaque infraction suivante.


Montée du salafisme

 

La Bulgarie, majoritairement orthodoxe, compte environ 13 % de musulmans, issus des minorités turque et rom. Le voile intégral n’y était pas porté avant la montée en puissance récente de quelques prédicateurs salafistes comme Ahmed Moussa.

La ville de Pazardjik (dans le centre du pays), où le niqab a fait son apparition pour la première fois dans le quartier rom il y a trois ans, avait devancé la loi en avril en interdisant le port du voile intégral dans la commune. Huit femmes y ont été sanctionnées à ce jour et quatre autres villes se sont dotées d’une réglementation similaire.
L’adoption de la loi, à un mois de l’élection présidentielle du 6 novembre, a provoqué les vives protestations du parti de la minorité turque MDL, qui a reproché aux autres partis de « semer l’intolérance religieuse ». Les trente députés du MDL ont boycotté le vote.

Amnesty International réagit

 

Le gouvernement minoritaire de centre droit de Boïko Borissov a en revanche bénéficié du soutien d’une formation nationaliste, le Front patriotique, auteur de la proposition de loi. Celle-ci prévoyait initialement des peines de prison et la privation d’aides sociales pour les porteuses du voile intégral.

L’organisation non gouvernementale Amnesty International a vivement réagi, déclarant que « cette loi fait partie d’une tendance inquiétante d’intolérance, de xénophobie et de racisme en Bulgarie »« Les femmes en Bulgarie devraient être libres de s’habiller à leur convenance et de porter la burka ou le niqab en tant qu’expression de leur identité et leur foi », a souligné vendredi le directeur Europe d’Amnesty.

Le Monde 

St-Etienne-du-Rouvray: réouverture de l'église deux mois après l'attentat

 

 

Plus de deux mois après le traumatisme d'un attentat jihadiste inédit, au cours duquel son prêtre âgé a été égorgé, Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), rouvre solennellement dimanche son église et cherche à maintenir sa cohésion.

Dans les rues de cette ville de 27.000 âmes, cité ouvrière de la ceinture industrielle de Rouen, personne n'a oublié la fin tragique du père Jacques Hamel, 85 ans, égorgé au pied de son autel, le 26 juillet, après une messe matinale, par deux jeunes radicalisés de 19 ans, se réclamant de l'Etat islamique.

"C'était un bon curé, j'allais toujours le voir et il ne refusait jamais un service", témoigne Mafalda Pace, 81 ans, qui habite à côté de l'église Saint-Etienne, datant du XVIe siècle.

Cette retraitée, comme des centaines de Stéphanais, compte bien être présente dimanche dans ou à l'extérieur de l'église, où elle pourra suivre sur grand écran un "rite pénitentiel de réparation" suivi d'une messe, célébrés par l'archevêque de Rouen Mgr Dominique Lebrun.

Dans le culte catholique, le rite pénitentiel de réparation vise à purifier symboliquement une église qui a été profanée.
"Le rite consiste à +laver+ l'église en l'aspergeant d'eau bénite", a expliqué à l'AFP l'archevêque qui avait célébré le 2 août à la cathédrale de Rouen la messe des obsèques du prêtre assassiné.
L'archevêque de Rouen, Dominique Lebrun, lors d'une veillée en hommage au père Jacques Hamel, le 30 juillet 2016 à Saint-Étienne-du-Rouvray © CHARLY TRIBALLEAU AFP/Archives
L'archevêque de Rouen, Dominique Lebrun, lors d'une veillée en hommage au père Jacques Hamel, le 30 juillet 2016 à Saint-Étienne-du-Rouvray © CHARLY TRIBALLEAU AFP/Archives
Le rite visera aussi à "réparer" les profanations commises contre des objets cultuels par les deux jihadistes, Adel Kermiche, un stéphanais, et Abdel-Malik Petitjean, venu de Savoie.

Les deux hommes se sont en effet acharnés sur l'autel en bois en lui portant des dizaines de coups de couteau.

Ils ont aussi arraché une croix de procession scellée dans le mur, renversé le grand cierge de Pâques et retiré le chapelet qui était entre les mains d'une Vierge de Fatima. La commune compte une importante communauté portugaise.


- Des musulmans en nombre - 


Après le rite pénitentiel, Mgr Lebrun, entouré notamment du curé de la paroisse Auguste Moanda-Phuati, du vicaire général du diocèse Philippe Maheut, et d'autres prêtres des paroisses environnantes, célèbrera la messe.

Avant d'entrer dans l'église il aura mené une procession sur environ 500 mètres qui débutera à la porte du presbytère, non loin de l'Hôtel de Ville.

Maison de deux étages avec une cour intérieure et un appentis pour abriter la vieille Renault 19 que le vieux prêtre conduisait encore et réparait lui-même, le presbytère du père Hamel a accueilli plusieurs générations de paroissiens, du catéchisme aux préparations au mariage.

De nombreux musulmans devraient se joindre à la foule, à l'extérieur de l'église. Un appel en ce sens a été lancé à la prière du vendredi par l'imam de la mosquée stéphanaise, Laaraj Abdeljalil.
"Ce sera un jour de fraternité, j'espère que croyants ou pas, tous les Stéphanais seront là", a déclaré à l'AFP Mohamed Karabila, responsable de la mosquée, située à côté de l'église Sainte-Thérèse, l'autre église de la commune, sur la partie haute de la ville.
Dans les deux lieux de culte, distants de quelques dizaines de mètres, des scènes de fraternisation avaient eu lieu après l'assassinat du père Hamel.

Survenu douze jours après l'attentat de Nice (86 morts), celui de Saint-Etienne-du-Rouvray, n'avait pas suscité de polémique politique ou de réactions hostiles vis-à-vis de la communauté musulmane, contrairement à ce qui s'était produit sur la Côte d'Azur.

"Dans une grande dignité et dans une grande diversité, la population stéphanaise a su réunir les conditions de cette réaction qui a marqué le pays", a déclaré à l'AFP le maire Hubert Wulfranc (PCF). La réaction émue de l'édile, immédiatement après l'attentat, avait été très remarquée, au moment de la venue dans sa ville du président François Hollande. "Soyons ensemble les derniers à pleurer et soyons ensemble les derniers à être debout devant la barbarie et dans le respect de tous", avait-il dit.

Le Point 

L’agresseur de la vieille dame est parti en prison

 

 


Cela n’a pas traîné. Les enquêteurs du commissariat de Châtellerault ont résolu rapidement l’affaire qui a mis Ozon en émoi. Dimanche midi, Henriette, était agressée par un homme ivre d’alcool et de violence. Victime d’un coup de pied dans le ventre, celle qu’on surnomme affectueusement « Yeyette », est aujourd’hui hospitalisée avec une fracture du bassin, des bleus sur tout le corps et au plus profond de son âme.

 
«  Ce que j’ai fait est ignoble  »


Les policiers ont travaillé d’arrache-pied pour confondre Youssef, 36 ans, un Châtellerauldais inconnu ou presque de la justice. Hier, l’homme était jugé en comparution immédiate. Un cocard à l’œil et la contrition à la bouche, le garçon, le regard las, écoute le détail des faits d’une oreille attentive. Au sortir d’un week-end d’errance et de beuverie – il dit s’être enfilé « deux à trois bouteilles de vodka » – Youssef se prend la tête avec un gars. Sur le trottoir d’en face, Thierry, un brave quinquagénaire qui promène sa petite chienne en conversant tranquillement avec Yeyette. « Qu’est-ce que vous avez à me regarder ? », éructe Youssef avant de traverser la route pour rejoindre le paisible duo. C’est d’abord le ratier qui prend un coup de pied. Son maître, incrédule, est à son tour agressé. Puis voilà la vieille dame dans l’œil du cyclone. Thierry lui permet d’esquiver le crochet mais ne peut empêcher d’envoyer un coup de pied dans le ventre de l’octogénaire. Henriette s’écroule au sol, le bassin fracturé. Youssef est pris en chasse par deux passants qui le rattrapent. S’en suit une brève rixe. Il parvient à s’échapper, l’œil poché. Le quartier se mobilise. Youssef est désigné. Lors de la séance de « tapissage », les témoins le reconnaissent formellement. Interpellé, il nie avant de finir par reconnaître son geste. « Je ne me rappelais plus de rienpuis j’ai eu des flashs,souffle-t-il à la barre. Ce que j’ai fait est ignoble, inhumain. Je ne suis pourtant pas quelqu’un de violent. J’ai travaillé à La Poste au contact des personnes âgées… Je m’excuse, j’ai un gros problème avec l’alcool. Les choses m’ont rattrapé. »…

Islamisme.fr 

Les Maghrébins en France vont jouer à l'horizon 2030 le rôle des Mexicains aux Etats-Unis

 

 

La natalité en France a baissé de 2,4 % en 2015 en France selon une étude de l’Insee publiée jeudi 29 septembre. Analyse de Laurent Chalard sur Atlantico

 Depuis 2011, alors que les naissances d'enfants issus de deux parents nés en France diminuent (de 580 756 en 2011 à 535 302 en 2015, soit une baisse de 7,8%), celles d'enfants dont l'un ou les deux parents sont nés à l'étranger sont en hausse de 6,07%. Quels enseignements peut-on tirer de ces tendances quant au visage de la France de demain ? 
 
"Ces évolutions récentes de la natalité, consécutives de la poursuite d’une immigration à un niveau élevé ces dernières années alors que la population née en France vieillit sensiblement, confirment que le renforcement du caractère multiculturel de la France est inscrit dans sa démographie. En effet, qu’on s’en réjouisse ou non, la France des années 2030 sera une France à la population bigarrée, ressemblant de plus en plus aux Etats-Unis, à la différence que les principales communautés ethniques ne seront pas tout à fait les mêmes.
 
D’une certaine manière, les Maghrébins en France joueront le rôle des Mexicains aux Etats-Unis, constituant une minorité ethnique importante sur laquelle il faudra compter, alors que les personnes originaires d’Afrique subsaharienne pourraient conduire à l’émergence d’un communautarisme "noir" comme en Amérique" (...)
 
Néanmoins, si l'on fait remonter la comparaison temporelle plus loin, on remarque que le pourcentage d'enfants nés de deux parents nés en France était de 69% en 1985, soit un niveau comparable à celui de l'année 2015 (70,40%). Quelles sont les différences entre les deux périodes ? 
 
"(...) la principale différence entre les deux périodes concerne l’origine de la population. En 1985, la quasi-totalité des enfants nés de deux parents nés en France étaient d’origine européenne, alors qu’en 2015, c’est moins vrai, puisqu’une partie des enfants d’origine extra-européenne ont désormais deux de leurs parents nés en France. Le chiffre de 2015 ne peut donc être totalement comparé avec celui de 1985 si l’on prend en considération le critère de l’origine ethnique de la population et non seulement celui du lieu de naissance. Le nombre d’enfants nés de deux parents nés en France d’origine européenne est probablement un peu moindre en 2015 qu’en 1985."
 
On remarque qu'en 2015 en Île-de-France, 89 335 nouveau-nés ont au moins 1 parent né à l'étranger sur 179 762 naissances au total, soit près de la moitié. Dans un département comme la Seine-Saint-Denis, ces nouveaux-nés représentent 67% du total des naissances. A l'inverse, dans un département comme la Nièvre, ces nouveaux-nés ne représentent que 16% du total des naissances. Quels sont les principaux déséquilibres que l'on peut identifier sur le territoire français ?
 
Le principal déséquilibre concernant les naissances en fonction du pays de naissance des parents tient à la surconcentration de l’immigration, en particulier extra-européenne, d’où proviennent les populations les plus fécondes, dans les grandes métropoles, dont, avant tout, la première d’entre elle, Paris. Pour les naissances d’Afrique noire, la surreprésentation est très marquée en Île-de-France avec, par exemple, 60% du total national des naissances de mère originaires du Sénégal.
Ces tendances signifient que l’on se dirige vers des métropoles multiculturelles, où les Français seront une majorité minoritaire, c’est-à-dire regroupant moins de 50% de la population totale d’un territoire donné, comme c’est le cas aux Etats-Unis dans toutes les grandes métropoles, alors que la France rurale resterait largement peuplée de Français d’origine.
 
Il s’ensuit deux principaux risques. Le premier concerne l’émergence de tensions ethniques très fortes au sein des métropoles, si le clivage ethnique venait recouvrir un clivage social, ce qui semble malheureusement se dessiner, mais aussi du fait de l’existence d’une multitude de communautés aux modes de vie sensiblement différents, comme en témoignent déjà les conflits entre Maghrébins et Chinois à Aubervilliers. Le second risque est, mis en avant par le géographe Christophe Guilluy, est celui d'une fracture territoriale entre les métropoles et le reste du territoire, qui ne se reconnaîtrait plus dans la démographie des métropoles, les jugeant hors-sol. Cette fracture pourrait être source de tensions politiques très importantes à l’échelle nationale."
 
Philippe Carhon 
 

Langues régionales : querelles de clochers… ou de minarets ?

 

 


Un article de José Meidinger rappelait que la France n’a pas ratifié la Charte européenne des langues régionales et minoritaires et plaidait pour cette confirmation officielle. Je souligne que si la France n’a pas entériné son accord initial, c’est qu’une forte opposition s’est faite et maintenue, d’abord par la voix solennelle du Conseil d’État, resté inflexible « face à la menace d’une dislocation de la cohésion nationale » et, récemment encore, par un vote négatif du Sénat le 27 octobre 2015.

Si la France des traditions linguistique provinciales perdure naturellement et s’exprime périodiquement via les manifestations culturelles et fêtes laïques ou votives, le terme de minoritaire pourrait exiger la reconnaissance de pas moins de 75 langues régionales – voir ici –, ce qui créerait un étonnant et burlesque puzzle revendicatif ! Sauf à privilégier quelques parlers dominants, ce qui insulterait alors la belle égalité républicaine !

Mais, charte ou pas, la diversité reste bien honorée dans l’Hexagone, comme dans les territoires d’outre-mer. Aux distinctions géographiques s’ajoutent désormais les particularismes d’importation et leur défense par de zélés promoteurs. Et, en dépit des réserves exprimées plus ou moins officiellement, les langues d’origine sont enseignées. 

J’en ai encore eu la preuve en lisant cette annonce à l’entrée de l’école publique la plus proche de chez moi, sous l’indication « Etude de la Langue et de la Culture d’Origine » (sic) à destination des élèves du CE1 au CM2.
 Le titre général de l’affiche indique qu’il s’agit de cours d’arabe, ce qui ne laisse pas de m’interroger. S’agit-il d’arabe littéral ou dialectal ? Dans le premier cas, ce serait anticiper sur les capacités d’écoute et d’assimilation des élèves ciblés. Dans le second, ce que je présume plausible, de quel – ou quels – parler communs s’agit-il ? Car l’arabe, de Rabat à Damas en passant par Khartoum, connaît plus de nuances profondes que le français entre Limoges et Montréal. 

Si l’enseignement se concentre sur la compréhension entre générations, c’est une initiative que l’on peut admettre, bien qu’elle renforce à l’évidence l’emprise et la ceinture communautaires. Mais, au pire, il permet aux élèves studieux de lire dans le texte et d’entendre les messages factieux émis sur les réseaux et sites prosélytiques du « califat » au drapeau noir, sans passer par l’entremise d’un interprète exilé sur place !

Mais je suppose que les inspecteurs d’académie veillent au grain et viennent contrôler la qualité des cours prodigués et leur contenu…

Henri Gizardin

Boulevard Voltaire 

samedi, 01 octobre 2016

Laurent Obertone : « C’est le scénario de l’effondrement de la France en trois jours. »

 

 
Guérilla, c’est le nom du dernier livre de Laurent Obertone. Il y décrit la guerre civile dans une France très proche de la nôtre. Non pas un roman de science-fiction mais d’anticipation : selon les experts qu’il a rencontrés, ce scénario devient de plus en plus probable. 
 
Laurent Obertone : "C'est le scénario de l... par bvoltaire

L’immigration en Autriche va lourdement peser sur les allocations sociales

 

 

 

Immigration lourdement peser allocations familiales Autriche

C’est ce qu’indique une nouvelle étude en Autriche selon laquelle les personnes bénéficiaires d’aides sociales ont de plus en plus tendance à s’y enfoncer. La principale raison en est l’arrivée massive de migrants qui ont fortement fait augmenter le nombre de bénéficiaires d’un revenu minimum à long terme.

L’étude de l’Institut autrichien de la recherche économique indique qu’actuellement les deux tiers des bénéficiaires ont été totalement dépendants des aides pour plus de 13 mois consécutifs ; seuls 9 % ont trouvé un emploi permanent.

Selon les prévisions, les sommes à payer en 2017 au titre des aides sociales augmenteront de 35 % par rapport à 2014, la crise des migrants étant présentée comme principale responsable de cette hausse. « L’espoir de trouver un emploi est particulièrement faible pour les migrants », précise l’étude.

Le journal Krone, qui cite l’étude, présente l’exemple d’un couple de migrants qui avec ses cinq enfants, reçoit 3.300 € par mois ; un autre couple avec 11 enfants et sans emploi, a vécu à Vienne pendant des années en touchant 5.200 € par mois d’allocations familiales.

Nul doute que ces chiffres sont parfaitement bien connus de l’autre côté de la Méditerranée.


Réinformation.tv 

Migrants : que les maires organisent des référendums partout, comme à Allex !

 

 
Le préfet Spitz n’en est toujours pas revenu. Le 5 septembre dernier, au conseil municipal d’Allex, petite ville de la Drôme de 2.000 habitants, il annonçait (sans daigner se lever) à la population et aux élus qu’il allait installer cinquante « migrants » dans le château de Pergaud, et qu’il n’y avait rien à discuter.

Sonnés, les habitants n’ont pas tardé à réagir. Un Collectif de sauvegarde d’Allex (CSA) s’est mis en place. Une manifestation très tendue s’est déroulée dans cette paisible ville, où des militants d’extrême gauche extérieurs au village se permettront de contre-manifester pour exiger que les clandestins soient logés dans le château. Il se dit que, lors de la dispersion, un agriculteur local aurait étalé d’une droite un gauchiste immigrationniste…

Face à la révolte de la population, le maire, Gérard Crozier, a décidé de faire voter, en conseil municipal, le principe d’un référendu, qui se tiendra le 2 octobre. Les trois élus de gauche lui ont hurlé dessus et ont glapi que cette consultation était illégale. On leur souhaite bien du plaisir aux prochaines élections locales… Le préfet conteste, lui aussi, la légitimité de cette consultation.

On remarque la grande discrétion de l’Association des maires de France (AMF), présidée par François Baroin, qui n’a pas l’air de voir le moindre problème à ce que ses mandants se voient, sans consultation, imposer des clandestins, souvent hommes seuls musulmans, dans leur ville, avec tout ce que cela implique.

À Forges-les-Bains, à Saint-Denis-de-Cabanne, les choses ne se sont pas bien passées du tout, lors des premières réunions d’information. Et ce n’est qu’un début…

En effet, les préfets n’ont pas encore annoncé aux maires qui seraient les heureux « gagnants » du plan Cazeneuve.

Mais l’inquiétude est générale. Partout, les citoyens se mobilisent, dès qu’ils apprennent qu’il y a dans leur commune un risque d’implantations de « migrants ». Hier jeudi, à Montpellier, une trentaine de militants de la Ligue du Midi ont bloqué, une heure durant, l’accès d’un centre qui accueillait, dans la journée, cinquante clandestins. Au Trocadéro, ce vendredi, un rassemblement, organisé par Résistance républicaine et Riposte laïque, lancera une Quinzaine contre l’invasion migratoire et l’islamisation de la France, sur le thème « Paris ne doit pas devenir un nouveau Calais ».
À Versailles, ce samedi, un grand rassemblement se tiendra devant la mairie, face au projet, révélé par Valeurs actuelles, d’installer des migrants sur une friche de 24 hectares aux portes de la ville. Cette quinzaine se terminera à Montpellier, le 8 octobre prochain, par une manifestation de rue organisée par la Ligue du Midi. Une vingtaine d’initiatives sont programmées (rassemblement, manifestation, tracts). Les Bordelais du SIEL, le 6 octobre, veulent même offrir un Coran à Juppé !

Mais il sera instructif de suivre le résultat du référendum d’Allex. C’est la première fois que des Français pourront s’exprimer sur l’immigration, que notre peuple subit, sans consultation, depuis quarante ans. Heureux hasard, c’est ce même jour que les Hongrois se prononceront, à la demande de Viktor Orbán, sur la répartition des migrants que veut imposer l’Union européenne à tous les pays.

Gageons que le résultat sera identique, et que les électeurs, qu’ils soient d’Allex ou hongrois, refuseront massivement cette immigration-invasion que leurs dirigeants veulent leur imposer.

Espérons que Gérard Crozier ne reste pas isolé, et que nombre d’autres maires consulteront également leur population.

Faute de quoi ils paieront cher, en 2020, leur silence complice.


 Pierre Cassen

Boulevard Voltaire 

La Suède a changé, les Suédois de souche sont priés de s’intégrer

 

 
Pendant de nombreuses années, la Suède, avec sa politique généreuse en matière d’asile et d’immigration, se vantait d’être « une superpuissance morale et humanitaire ». Aujourd’hui, cette dernière fanfaronne moins… La criminalité liée aux migrants a simplement explosé, et plus particulièrement celle liée aux agressions sexuelles.


Par ailleurs, un récent rapport (révélé par NRK, un média norvégien) indique que 80 % des policiers suédois envisagent de démissionner, ne supportant plus les violences dont ils sont l’objet lorsqu’ils doivent intervenir dans des zones peuplées majoritairement par des migrants (tels des jets de grenades).
En parallèle de ces événements, un spot publicitaire est actuellement diffusé sur les chaînes de télévision suédoises. 



En voici quelques extraits :

« Il n’y a plus de retour en arrière. La Suède ne sera plus jamais comme avant. »
« Il est temps de réaliser que de nouveaux Suédois vont venir avec leur culture, leur langue et leurs traditions, et il est temps de le voir comme une force d’impulsion positive. Ce “nouveau pays” forme un nouvel avenir. 

Être suédois doit être accepté non plus comme une question de couleur de peau et lieu de naissance. Cela doit pouvoir être toi, moi et tous ensemble. »
 
« Ce ne sont pas uniquement les nouveaux Suédois qui doivent s’intégrer. Tout le monde doit s’intégrer, même les Suédois de souche. »

Cette campagne, dénommée « Det Nya Landet » (Le Nouveau Pays), a été créée par l’association Individuell Människohjälp (Secours individuel) qui, selon le journal suédois Fria Tider, recevrait des subventions publiques.

Cela fait maintenant des décennies que « la superpuissance morale et humanitaire » a fait du multiculturalisme sa religion d’État, l’inscrivant même dans sa Constitution. Pourtant, et jusqu’à présent, jamais il n’avait été aussi clairement dit aux Suédois qu´il leur fallait trouver une place sur la terre même de leurs ancêtres…

Quand on prête attention à ce qui se passe en Suède, on peut, à mon sens, facilement deviner l´avenir de l’Europe. Ainsi, je ne peux m´empêcher de penser à Raphaël Lemkin, et plus précisément au terme et concept de « génocide » qu´il élabora et sur lequel je conclurai afin de laisser aux lecteurs évaluer la pertinence de cette réflexion : « D’une manière générale, un génocide ne signifie pas la destruction immédiate de la nation. […] Il se propose plutôt de signifier un plan coordonné d’actions différentes visant à détruire les fondations essentielles de la vie des groupes nationaux (institutions politiques et sociales, culture, langue, sentiments nationaux, sécurité, dignité, etc.) dans le but de détruire les groupes eux-mêmes. »

 Xavier Scott

Boulevard Voltaire 

Désinfosphère : arme d’intoxication massive

 

 La désinfosphère est impayable. Dans un article paru dans Libération (21 septembre), Dominique Albertini, que l’on a connu mieux inspiré, revisite le marronnier de la « fachosphère » qu’il définit comme une « mouvance disparate où cohabitent les sphères complotistes, antisémites, anti-musulmans… ». Naguère, avant la chute du mur de Berlin, les fachos se caractérisaient principalement par leur anticommunisme viscéral. Autres temps, autres mœurs. Autres cibles aussi, visiblement, les anciens cocos votant désormais pour Marine Le Pen.

Surtout, notre plumitif déplore que « la fachosphère jouit désormais d’une audience telle qu’elle empoisonne le débat politique national ». Et si c’était l’inverse, à savoir le fameux débat politique national, cet entre-soi politico-médiatique borné de tabous, qui polluait, depuis des lustres, le vrai débat pluraliste et démocratique ? Car, que l’on sache, les lois Pleven, Gayssot et Taubira sont autant d’atteintes à la liberté d’expression destinées à imposer une doxa, cette pensée dominante qui n’est plus majoritaire, au grand regret manifeste d’Albertini et de ses épigones. 

Reconnaissant que le terme « fachosphère » « manque un peu de rigueur scientifique », il ne l’éclaircit pas davantage en le reléguant dans la catégorie fourre-tout de « l’extrême droite », laquelle serait, selon lui, le fourrier hétéroclite des « identitaires et catholiques traditionalistes, nationalistes-révolutionnaires et disciples d’Alain Soral »

Bref, la lecture du papelard n’apprend rien que l’on connaisse déjà sur Boris Le Lay, « le nazillon breton » exilé au Japon, Alain Soral, « l’entrepreneur conspirationniste », ou le site Le Salon beige« centré sur les questions identitaires, familiales et religieuses »
 Un enfilage ennuyeux de souverains poncifs… Les mêmes mots éculés sont employés pour discréditer, non pas des adversaires, mais des ennemis qualifiés d’« agents » remplissant un « rôle d’auxiliaire », comme s’il s’agissait, au mieux d’individus à la solde de l’étranger ou, pire, d’exécuteurs des basses œuvres d’une sordide police politique (on demande « die Gestapo, schnell ! »). Et si le mot « propagation » suggère le caractère viral et endémique d’une infection, critiquer l’islam revient forcément à mener une « croisade » contre lui (à nous, Urbain II !).

Notant l’influence grandissante d’un site comme Fdesouche consistant en « une compilation d’articles anxiogènes liés à l’islam et à l’immigration », il lui fait grief, néanmoins, de ne « jamais offrir de contrepoint à cet angoissant tableau », attendu que la particularité de ce site est de tirer ses sujets des grands médias et des réseaux sociaux, sans aucunement les « commenter ». En somme, le fait brut ne se suffirait pas à lui-même. Ainsi, Albertini nous livre, sous forme d’aveu, la définition actuelle du journalisme français et européen : une accumulation ininterrompue, et à grande échelle, de bobards, mensonges, mises en scène et autres canulars médiatiques ayant pour objet et pour effet la manipulation des masses.

Voilà LE problème majeur de la presse « mainstream », sous perfusion publicitaire, tenue en laisse par les financiers hors-sol qui gouvernent le monde : elle est foncièrement militante sous couvert d’objectivité douteuse, de fallacieuse neutralité déontologique, d’impartialité pseudo-éthique. Cette presse, bien que moribonde, ainsi qu’en atteste, année après année, la chute vertigineuse de son lectorat, demeure, cependant, résiliente. Nonobstant, Albertini a raison de souligner que « la fachosphère reste une marge, mais de celles où se fabrique peut-être le débat politique de demain ». Un oracle du vice à la vertu.

 Aristide Leucate

Boulevard Voltaire 

Villeneuve-Loubet (06) : une TV australienne a t-elle mis en scène l’expulsion d’une étudiante en burkini ?

 

 
L’hypothèse du coup monté agite l’Australie après l’expulsion d’une étudiante en burkini à Villeneuve-Loubet.

L’information, publiée par Nice-Matin mardi dernier est passée quelque peu inaperçue. Jusqu’à ce que la presse australienne s’en empare. Ce 20 septembre, plus d’un mois après les premières polémiques sur les arrêtés anti-burkini, toute la presse française (dont 20 Minutes) et internationale se fait l’écho du récite de Zeynab Alshelh, étudiante australienne en médecine de 23 ans forcée de quitter une plage à Villeneuve-Loubet dans le sud-est de la France à cause de son burkini. La séquence est filmée par la chaîne australienne Channel 7, dans le cadre d’un long portrait (visible ici) de Zeynab Alshelh, diffusé le 18 septembre.

La jeune femme, venue accompagnée de ses parents, spécifiquement venue en France pour « montrer sa solidarité avec les musulmanes françaises » en portant à la plage ce maillot de bain intégral avec voile, est depuis accusée, comme Channel 7, d’être à l’origine d’un coup monté. La charge est signée Emma-Kate Symons, journaliste pour l’un des plus influents quotidiens de l’île, The Australian, et titrée « Channel 7 et sa famille burkini doivent à la France des excuses ».

L’article, qui reprend exclusivement les témoignages publiés dans Nice-Matin le 20 septembre, dénonce un « exercice journalistiques sans éthique visant délibérément à dépeindre la France comme étant ‘hostile aux musulmans’ ». […]

Islamisme.fr 

Danemark : Cheanne Nielsen interrogée par la police pour avoir dit dans un meeting « Les migrants volent, violent et tuent »

 

 



La politicienne danoise Cheanne Nielsen, membre du parti DPP (Danish People’s Party) sera interrogée par la police pour ses allégations racistes proférées lors de la conférence annuelle du parti.

Lors de son intervention tenue à Copenhague, elle a accusé les migrants de mettre le foutoir dans le pays, de tricher, de voler, de violer et de tuer.

Le leader du DPP, Kristian Thuelsen, a admis que sa collègue avait été « un peu trop loin » dans ses remarques mais a toutefois refusé de l’exclure du parti.

La police fait suite à une plainte déposée par une personne présente dans le public, madame Mille Stockner, qui a estimée que les propos tenus par la politicienne du DPP étaient une escalade choquante dans la rhétorique anti-migrants.

« Ces commentaires sont une généralisation envers un groupe ethnique en violation avec la loi contre le racisme » a-t-elle déclaré.

Traduction FDS résumée du Daily Express

Islamisme.fr 

Paris est devenue la capitale des Roms, des racailles, de l’immigration contre les parisiens d’origine

 

 


Vous êtes arrivés à Londres par l’Eurostar du matin, et voilà qu’après une rapide journée de travail suivie de quelques heures de déambulation dans une ville que vous n’avez pas visité depuis 10 ans mais qui vous fait toujours le même effet, vous êtes contraint de repartir vers Paris. Vous n’avez croisé que peu de divers au cours de la journée, et la propreté impeccable de la gare de St Pancras ne vous incite pas vraiment à partir, mais il le faut bien.

Un rapide passage dans un Marks & Spencer vous permet d’acheter un sandwich hors de prix, car le défaut de Londres est d’être atrocement chère. Toute la journée, vous n’avez eu à faire qu’à des employés avenants et souriants, que ce soit dans les magasins ou au guichet où vous avez acheté votre billet. Voilà que pour payer, vous tombez sur la seule caissière qui semble écoeurée d’avoir à vous parler. Son teint olivâtre et son hijab noir parfaitement ajusté ne vous enchante pas, mais vous passez outre : il vous faut vous hâter vers les contrôles de sécurité drastiques avant de pouvoir embarquer dans le train pour Paris.

Il semble que la femme qui officie devant le tapis roulant de l’inévitable machine à rayon X soit la soeur jumelle de la caissière que vous venez de quitter : même teint olivâtre, même hijab noir, même visage revêche et blasé. Vous vous dites qu’après tout, ce n’est pas pire qu’en France, où les agents de sécurité des aéroports ne portent pas de voile mais vous parlent comme si vous étiez un habitant de la cité rivale de la leur. Vous passez le portique qui se met à sonner pour une raison inconnue, car vous avez pourtant pris soin de vous dépouiller de tous vos effets métalliques, et voilà qu’un autre agent de sécurité se met en devoir de vous fouiller. C’est un petit homme courtois mais distant qui lui aussi a l’air de prendre comme une punition le fait de devoir communiquer avec vous. Sur un faciès qui rappelle vaguement celui du nouveau maire de la ville, il arbore une barbe courte mais hirsute dont la moustache maintenue soigneusement rasée trahit à l’observateur avisé le salafiste convaincu. Que fera-t-il si un « frère » tente de passer un objet tranchant ? Vous ne pouvez que vous perdre en conjectures, tout en remarquant avec un mélange d’agacement et d’amertume que les mahométans sont à la fois ceux qui assassinent et qui ont le droit de vous contrôler. Par une ironie détestable, vous êtes au choix suspect ou victime alors que l’envahisseur est terroriste ou agent de sécurité. Ce sont en quelque sorte les mêmes qui veulent vous tuer et qui vous désignent comme suspects de terrorisme. Le désir monte de vous en ouvrir à un voisin d’infortune, voyageur autochtone tout comme vous, mais vous gardez vos réflexions pour vous car, n’est-ce pas, on ne sait jamais ce qui peut se passer et qui pense quoi. Monde orwellien de terreur et d’autocensure.

Passé ce désagrément, vous vous retrouvez dans la foule des cadres et des touristes aisés qui eux aussi vont vers Paris. Deux heures et quinze minutes plus tard, vous descendez sur un quai de la garde du Nord. Il est tard, la gare est quasi-déserte. Au bout du quai, vous découvrez une trentaine de personnes qui attendent les voyageurs et dont la moitié sont des chauffeurs arborant une petite plaque au nom de leur client. Vous vous éloignez et aussitôt un groupe de maghrébins agressifs tentent de vous proposer des taxis clandestins avec un mélange de mépris et d’intimidation. Vous les ignorez superbement en pensant au désarroi du touriste non-averti qui doit subir ce genre de sollicitation. À peine êtes vous sorti de la gare que vous tombez sur des Noirs hébétés par l’alcool qui titubent lourdement en proférant des paroles sans queue ni tête. Rapidement vous vous éloignez de ces tristes sires, mais à peine avez-vous passé le coin de la rue que ce sont deux Roms avachis sur un matelas en mousse qui, enroulés dans une couverture crasseuse, tendent mollement la main en proférant d’un ton geignard trop bien rôdé pour être crédible les quelques mots de mauvais français mille fois répétés pour obtenir quelques pièces qu’évidemment vous ne leur donnerez pas, quand bien même vous les auriez.

Vous soupirez et essayez de trouver dans le paysage de quoi vous réjouir d’être rentré, mais où que porte votre regard, ce ne sont que papiers gras, mégots négligemment jetés et chewing-gums fossilisés sur un trottoir marqué durablement par des coulées d’urine. Paris est une ville sale, et ce n’est que l’habitude qui vous avait fait oublier à quel point l’endroit peut sembler répugnant. Le contraste avec la propreté exemplaire de Londres vous frappe d’un coup et vous ne pouvez-vous empêcher de vous dire que là où Londres est une métropole dynamique, Paris n’est qu’une sorte de musée crasseux qui vit sur sa réputation. C’est l’accablement qui vous envahit, et le hideux visage du maire de Paris vous vient à l’esprit. Vous chassez cette image déprimante alors même que, quelques centaines de mètres plus loin, vous arrivez à Barbès. Vous constatez avec une satisfaction mesquine que l’endroit est en voie de réhabilitation : le magnifique café Barbès, manifestement destiné à une clientèle bobo-chic, illumine doucement l’endroit, et vous vous prenez d’envie d’aller dire aux inévitables maghrébins qui traînent encore à cette heure tardive en s’apostrophant dans une langue gutturale que leur temps ici touche à sa fin et que les bobos auront la peau de leur quartier. Puis vous songez que de toute façon, cette brasserie chic et tendance ne s’adresse pas vraiment à vous, et vous passez votre chemin.

Vos compagnons d’Eurostar, eux, sont déjà dans leurs taxis et leurs VTC, filant vers quelque appartement en ville. Ils n’auront rien vu de toute la crasse et la vermine. La ville pour eux ne se vit qu’à travers les vitres d’un taxi, d’un café branché à un bureau de verre. Paris et Londres sont des métropoles paradoxales, l’une en perpétuelle chute à force de socialisme et d’immigration, l’autre en expansion permanente à force de libéralisme et, aussi peut-être, d’immigration. Et vous en venez à vous demander si vraiment vous y avez encore votre place, vous qui n’êtes ni immigré, ni socialiste, ni bobo, ni financier.

Mais vous voulez encore croire que Londres vous émerveillera toujours, et vous ne pouvez-vous résoudre à abandonner Paris à la bobocratie et à la racaille. Et vous vous demandez si vraiment votre amour et votre foi seront assez fort pour tenir tête aux forces du mal et de la laideur qui partout s’immiscent et sporadiquement se déchaînent.

Notre lutte et notre outrage sont avant tout esthétiques et moraux.

 Paul Fortune

Lagauchematuer 

Suisse : les élèves musulmans obligés à serrer la main des enseignantes

L’élève musulman qui refusait de serrer la main de son enseignante a écopé d’une mesure disciplinaire. Qu’il conteste.  (…)

L’adolescent, qui refuse toujours de serrer la main de son enseignante, n’accepte pas la sanction et a déposé un recours. Mais il n’est pas seul: il est désormais soutenu par le Conseil Central Islamique Suisse.

Le CCIS n’en est pas à son coup d’essai. C’est lui qui était déjà intervenu pour contester l’interdiction faite à deux jeunes musulmanes de porter le voile en cours à l’école de St. Margarethen (SG). Le Tribunal fédéral avait désavoué les autorités communales.  (…)

Islamisme.fr