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mercredi, 16 novembre 2016

Alain Wagner : « Le gouvernement est activement en train de favoriser l’implantation de l’islam sur le territoire »

 

 

Alain Wagner est juriste, membre de l’Union de Défense des Citoyens et Contribuables. Il participera au 2e Forum de la dissidence Polémia, à l’issue de la table-ronde sur le thème de la « Dissidence face à l’islamisation ». Il y parlera de la résistance face à la construction de mosquées.

Nouvelles de France. Toute l’action de l’Union de défense des citoyens et contribuables est destinée à faire en sorte que l’argent public ne soit pas détourné vers le financement d’institutions d’obédience musulmane. Face à des élus qui encouragent, pour des motifs qu’ils assurent être d’ordre culturel, la construction de mosquées (1), quels sont les moyens d’un tel collectif pour freiner ce type d’initiatives ? L’Union de défense des citoyens et contribuables a-t-elle connu des succès dans ses combats ?

Alain Wagner. Notre action ne se limite pas aux problèmes liés à la mauvaise utilisation de l’argent public, ce n’est qu’un des volets de nos activités. Nous intervenons également pour contrer les projets qui contribuent à la propagation de la charia en France (comme le halal) et nous avons une activité d’information et d’alerte menée au profit de tous nos concitoyens afin qu’ils se rendent compte de la gravité des actions de certains de leurs élus.

La prétendue activité « culturelle » des mosquées est le faux-nez habituel de la violation de la loi de 1905 qui interdit le financement public des cultes. Les gouvernements successifs, et particulièrement celui de Nicolas Sarkozy, ont mis en place une politique de financement de l’infrastructure d’endoctrinement islamique au point qu’on peut quasiment la qualifier de politique officielle. C’est le Figaro qui constatait il y a quelques années déjà que 30% du financement des constructions des mosquées françaises était issu des finances publiques, il est malheureusement à craindre, en ces temps de course au clientélisme électoral musulman, que la situation se soit encore dégradée.

Face à ces élus constructeurs de mosquées, les moyens de l’UDCC sont faibles, car évidemment dépourvus de financements publics, nous dépendons uniquement de nos propres moyens et de l’énergie de nos membres. Toutefois il est à noter que nous avons réussi à accrocher quelques belles pièces à notre tableau de chasse. Nous avons fait capoter à Paris le projet d’Institut des Cultures d’Islam de Bertrand Delanoë (30 millions d’euros pour deux mosquées camouflées en centres culturels dans le 18ème arrondissement) et le projet de Grande Mosquée de Bordeaux pour laquelle Alain Juppé projetait de donner, pour 1 euro par an, un terrain de 11000 m² préalablement acheté au prix fort avec l’argent des contribuables Bordelais. Projet de mosquée porté par Tareq Oubrou de la branche française des Frères Musulmans (UOIF), un personnage sulfureux entretenant d’étonnantes relations avec le candidat à la présidentielle.

Nouvelles de France. A l’issue du 2nd Forum de la Dissidence organisé par la fondation Polémia, vous interviendrez sur le thème de la construction des Mosquées. La construction de mosquées – qui semble se développer en dépit du contexte actuel-  auxquelles sont souvent adjointes des écoles coraniques – dans la tradition des madrasas, ne constitue-t-il pas un risque de développement d’écoles religieuses clandestines ? 

Alain Wagner. Quel risque ? Le contenu des enseignements islamique délivré dans les établissements « officiels » est-il différent ce qui pourrait être enseigné dans les écoles clandestines ? Faudrait-il encore pour en avoir une idée qu’il y ait un quelconque contrôle des contenus de la doctrine islamique en France. Ce qui n’est pas le cas !

Il faut se rendre compte que 80% des projets « éducatifs » musulmans en France sont menés par les Frères Musulmans (l’UOIF) dont on aurait du mal à dire qu’ils sont autre chose que des promoteurs infatigables de la charia. De très nombreuses mosquées ont des activités d’enseignement islamique, soit de manière assumée, soit sous couvert de cours d’arabe ou de soutien scolaire, mais bien peu de nos concitoyens se rendent compte que la matière réellement enseignée, c’est la charia, sa connaissance, ses règles et sa pratique dans la vie quotidienne.

Dans l’état actuel des choses, l’honnêteté oblige à dire que toutes les mosquées, les centres culturels et les écoles islamiques sont des centres de diffusion de la charia implantés sur notre territoire sous couvert d’activités religieuses ou culturelles. C’est évidemment inacceptable et c’est pour cela que nous sensibilisons les gens et que nous luttons contre leur édification.

Nouvelles de France. A l’heure où certains citoyens écopent de six mois de prison avec sursis pour avoir déposé des lardons auprès d’une Mosquée (2), le gouvernement semble faire peu de cas de l’opposition de la société civile à l’épanouissement des mosquées sur leur territoire… Cette opposition est donc devenue un véritable acte de dissidence ? 

Alain Wagner. Votre constat est parfaitement exact. Non seulement le gouvernement se moque totalement de l’avis des français mais, pire encore, il est activement en train de favoriser l’implantation de l’islam sur le territoire. Les gouvernements successifs, et ce depuis les années 70, mettent en œuvre des accords passés avec les pays musulmans visant à développer la présence de l’islam et la libre pratique du mode de vie musulman (c’est à dire régi par la charia) dans notre pays. De ces accords sont nés les concepts de « société multiculturelle » et de « diversité » dans lesquels nous baignons aujourd’hui. C’est également à cause d’eux que l’assimilation en tant que perspective pour les immigrés s’installant en France a été abandonnée par l’Etat. Situation que vivent également tous les pays d’Europe de l’Ouest, signataires des mêmes accords. Mais c’est une très longue histoire que je n’ai pas le temps de résumer ici.

Le projet visant mailler le territoire Français de mosquées est objectivement aujourd’hui un projet d’Etat mis en œuvre de manière conjointe et en coopération avec l’OCI (Organisation de la Coopération Islamique, organisation politico-religieuse regroupant les 57 pays musulmans du monde), s’opposer à la réalisation de ce projet est donc effectivement une action de dissidence.
Révéler la vérité et la véritable nature l’infrastructure de propagation de la charia qui opère aujourd’hui impunément en masquant ses activités subversives sous les appellations « religion » et « culture », termes repris par tous les médias et l’ensemble de la classe politique, est un acte de dissidence.

Dans 1984, Georges Orwell écrivait : « A une époque de supercherie universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire », il semble bien que l’on en soit arrivé là.

Nouvelles de France. Actuellement, les députés qui osent souligner que « l’État encourage l’islamisation de notre société » risquent des sanctions (3). Comment un collectif issu de la société civile peut espérer obtenir une écoute attentive de la part de l’Etat ? Votre association a-t-elle déjà fait l’objet de sanctions ou de pressions ?

Alain Wagner. A vrai dire nous n’espérons aucunement avoir une écoute quelconque de l’Etat, nous ne croyons plus au Père Noël non plus d’ailleurs. Comme expliqué précédemment, c’est l’Etat ainsi que l’ensemble ou presque de la classe politique qui est le problème, et de plus en plus maintenant que les organisations musulmanes ont compris qu’elles pouvaient monnayer le vote musulman. Nous utilisons donc ce qui reste de droit en France ainsi que les mesures de coercition médiatique pour contraindre les élus à renoncer aux financement de mosquées ou pour faire arrêter les projets de constructions islamiques.

Nous n’avons pas encore fait l’objet de sanctions parce que nous avons pour ligne de coller très rigoureusement à la loi. Notre méthode consiste à exiger l’application stricte de la loi et du droit et, par chance, ce n’est pas encore un délit en France même quand on s’attaque à un projet de mosquée.

Nouvelles de France. Au Parlement, plusieurs textes et mesures visant à fermer les mosquées dites « radicales » se sont vus rejetés en Séance. Des refus de propositions de loi (4) aux rejets d’amendements (5), comment se fait-il que dans le contexte d’une telle prégnance d’un terrorisme islamique ces propositions ne soient pas adoptées ? 

Alain Wagner. Pour répondre à cette dernière question je vais adopter une forme ludique : je vais énumérer une suite de mots et vous pourrez ainsi choisir vous-même le contenu de la réponse.
Lâcheté, corruption, ignorance, clientélisme, instructions du parti, politiquement correct, aveuglement, idéologie, culpabilité post-coloniale, pressions diverses des acteurs défendant les intérêts musulmans, stupidité, carriérisme, intérêts économiques, conformisme, incapacité à assumer une responsabilité, peur des réactions musulmanes.

Voilà, vous choisissez ce que vous voulez et vous avez votre réponse.

Je terminerai sur une remarque concernant l’appellation « radicales » concernant certaines mosquées. Le terme « radical » ne veut rien dire. D’ailleurs, vous remarquerez que personne n’est capable de définir ce qu’est la radicalité islamique au-delà du côté un peu énervé ou imprudent de certains prêcheurs dans l’exposé de leur doctrine à leurs ouailles.

Cette incapacité à désigner clairement ce qui pose problème avec l’islam, outre l’ignorance crasse de nos élus concernant le sujet, est le fait que c’est la doctrine islamique elle-même qui pose problème, puisqu’elle contient la charia qui promeut la violence et est incompatible avec toutes les valeurs et principes de la République. Donc commencer à trier le bon grain de l’ivraie dans la doctrine islamique c’est le premier pas dans un processus inexorable amenant logiquement à l’interdiction des enseignements islamiques sur le territoire et probablement la fermeture de toutes les mosquées. Et donc, personne ne veut faire ce premier pas par peur panique des conséquences prévisibles en termes d’émeutes ou pire encore, d’insurrection musulmane généralisée.
On en est là aujourd’hui en France…

Alain Wagner : "Le gouvernement est activement en train de favoriser l’implantation de l’islam sur le territoire"
 
Alain Wagner : « Le gouvernement est activement en train de favoriser l’implantation de l’islam sur le territoire »
Samedi 19 novembre 2016, Polémia vous invite à entrer en résistance ! De 13h30 à 19h, l’Institut vous attend nombreux à l’Espace Cap 15, 13 rue de Grenelle (Paris XV).
Inscrivez-vous dès maintenant sur la plateforme en ligne et prenez des nouvelles de la résistance sur nos réseaux en ligne (Polémia / @_polemia / Facebook : Polémia).

Notes :

(1) http://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes/alpes-de-haute-provence/sisteron-nouvelle-mosquee-construction-1109959.html

(2) http://www.leparisien.fr/faits-divers/il-depose-des-lardons-devant-une-mosquee-apres-l-assassinat-du-pere-hamel-30-07-2016-6005741.php

(3) http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/couacs/2015/10/22/25005-20151022ARTFIG00112-bompard-menace-de-sanctions-pour-avoir-evoque-le-grand-remplacement-a-l-assemblee.php

(4)  http://www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion3156.asp

(5) http://www.breizh-info.com/2016/07/22/46885/etat-durgence-lamendement-facilitant-fermeture-mosquees-radicales-a-t-ete-rejete

 Eric Martin

Source 

mardi, 15 novembre 2016

Les Bulgares élisent un président prorusse et anti-immigration

 

 

Roumen Radev, candidat de l'opposition socialiste jugé enclin à favoriser un rapprochement avec Moscou, a remporté dimanche le deuxième tour décisif des élections présidentielles en Bulgarie.

 M. Radev, un ancien commandant en chef des forces aériennes, a obtenu 59,4 % des voix contre 36,2 % pour sa rivale Tsetska Tsatcheva, la présidente du Parlement. Il obtient donc un mandat de cinq ans, qui entre en vigueur dès le 22 janvier. 

À 53 ans, M. Radev, surnommé le « général rouge », est un novice en politique. Il est favorable à une levée des sanctions économiques que l'Union européenne (UE) a imposées à la Russie, dont la Bulgarie dépend largement dans le domaine de l'énergie.
Le nouveau président, sans étiquette, mais soutenu par les partis socialistes, est anti-immigration et prorusse. Selon lui, « la Crimée est de fait russe ».

Mme Tsacheva, la candidate défaite du parti conservateur au pouvoir, Citoyens pour le développement européen en Bulgarie (GERB), voulait, quant à elle, une relation durable et stable avec l'UE. Elle a surtout été critiquée pour son manque de charisme au cours de la campagne électorale.

Le scrutin était également considéré comme un test de popularité pour le premier ministre, Boïko Borissov, également du GERB, dont les efforts en matière de lutte anticorruption et de réforme du secteur public ont été jugés trop lents.

M. Borissov, qui a tenté en vain de former une majorité parlementaire, avait déjà menacé de démissionner si sa candidate ne remportait pas l'élection.

« C'est aux gens de décider : s'ils désirent une crise politique, ils l'auront », a-t-il martelé à Sofia en votant.

En fin de journée, M. Borissov, dont le mandat devait prendre fin en 2018, a annoncé qu'il quitterait son poste.

« Demain ou après-demain, au premier jour ouvrable du parlement, je déposerai ma démission », a-t-il déclaré.

La démission du premier ministre pourrait entraîner des élections législatives hâtives et plonger le pays dans l'incertitude.

Source 

L’islam éjecté de la SNCF

 

 
Après des années de tolérance, le groupe ferroviaire a durci ses positions ces derniers mois. Une dizaine de cheminots fichés S auraient été déplacés.

Religion et entreprise ne font pas nécessairement bon ménage. Lundi 7 novembre, Myriam El Khomri a présenté aux partenaires sociaux le Guide du fait religieux en entreprise. Ce document, d’une trentaine de pages, se veut « la » référence en matière de gestion du fait religieux dans le cadre de l’exercice de ses fonctions. Il doit être mis en ligne sur le site du gouvernement d’ici le 20 novembre afin d’offrir des réponses concrètes aux managers et aux salariés face à ces problématiques.

À la SNCF, la question religieuse divise depuis de nombreuses années. La position de l’entreprise sur la question prête d’ailleurs à confusion. « Il y a une dizaine d’années, à l’approche de la campagne présidentielle de 2007, une politique d’emploi axée sur les banlieues a été développée » explique Rémi Aufrere, secrétaire général adjoint du syndicat CFDT Cheminots. Un manuel de la diversité a été diffusé. Il évoquait la possibilité de faire sa prière dans les locaux de l’entreprise. « On a sombré dans cette mode de prendre les diversités au sens large et adopté une tolérance regrettable », déplore le syndicaliste.
  

Durcissement des positions


Par la suite, la position de la SNCF s’est durcie. En 2015, un guide à l’intention des managers et responsables des ressources humaines est publié. Il traite des « principes de la laïcité et de neutralité au sein du groupe public ferroviaire » et clarifie la position de l’entreprise sur le sujet. « Nous sommes confrontés à une augmentation du fait religieux, bien qu’il n’y ait pas de crispation forte notable, témoigne le directeur du service de presse de la SNCF, Loïc Leuliette. Il est important d’adopter une position stricte. Dans les établissements publics, le principe de laïcité s’applique. Il faut donner les clés aux managers pour qu’ils puissent gérer le problème. »

Pour Rémi Aufrere, le Guide du fait religieux, proposé le 7 novembre, constitue une aide réelle, car « la SNCF n’est pas hermétique à la société et il n’est pas facile quand on est manager de proximité de s’armer pour répondre “non” à une demande, en raison de la laïcité ». S’agissant de l’exercice du culte en entreprise, la CFDT considère qu’il est « hors de question » de mettre à disposition des salles de prière pour les salariés. « Depuis deux,trois ans, nous faisons face à certains de nos collègues qui se radicalisent, et ce n’est pas acceptable. Une dizaine de cheminots fichés S ont été déplacés », confie-t-il.

Le syndicat prône l’application totale et inconditionnelle du principe de laïcité et de neutralité. « Nous sommes opposés à toute démonstration de prosélytisme, renchérit le secrétaire général adjoint. Ce qui inclut les kippas, les foulards, tous les signes religieux ostentatoires. Nous considérons que la liberté religieuse n’est pas supérieure à la liberté politique. On ne peut pas accepter qu’un salarié fasse sa prière pendant le temps de pause, et refuser qu’un autre soutienne ostensiblement un parti politique ». Il reproche, par ailleurs à d’autres syndicats, comme le syndicat Sud Rail d’encourager le communautarisme en « acceptant l’adhésion collective de groupes de personnes issues de l’immigration ».


Sud Rail et la stricte laïcité


Sud Rail rejette ces accusations. « L’allégation selon laquelle nous ferions des adhésions de groupe est fausse. Nous accueillons les personnes de tous sexes, de toutes origines et de tous âges. » Le syndicat revendique son attachement à une laïcité stricte. Mais il considère que la question religieuse n’est que marginale au sein de la SNCF. Il ne trouve donc aucune utilité au nouveau guide.

Source 

Police : la colère s’étend

 

 Sous les cendres toujours fumantes de la grogne des policiers nationaux est en train de sourdre celle des policiers municipaux et des agents de sécurité privés. Moins spectaculaires parce que moins nombreux, moins visibles et surtout moins influents, ces acteurs de la sécurité intérieure n’en considèrent pas moins qu’ils sont les grands oubliés des mesures qui ont été prises pour améliorer, a minima et à crédit, les conditions statutaires et de travail des policiers et des gendarmes. Ainsi, depuis le début du mois de novembre, plusieurs syndicats des branches privées de la sécurité ont-ils appelé leurs adhérents à des mouvements de grève. Dans un contexte où ils sont, eux aussi, particulièrement sollicités, ils demandent, à leur tour, des augmentations de salaire ainsi que l’amélioration des conditions d’exercice de leurs missions.

Ce malaise qui ronge l’ensemble des acteurs de la sécurité, qu’ils soient agents de l’État, des collectivités territoriales ou du secteur privé, montre une fois encore combien c’est d’une véritable refondation qu’a besoin ce domaine régalien qu’est celui de la sécurité intérieure en France.

C’est par un autre biais que le think tank Terra Nova, proche du Parti socialiste, aborde cette problématique. Le titre de son dernier rapport, « Police-population : comment rétablir durablement la confiance ? », part en effet du constat que les relations entre la police et la population française ne seraient pas vraiment bonnes, et qu’il conviendrait, pour améliorer la situation et relégitimer l’action des forces de l’ordre, d’aller vers une police « généraliste, territoriale et de contact »

On ne peut s’empêcher, à la lecture de ces propositions, de voir resurgir la fameuse police de proximité chère aux gouvernements socialistes qui se sont succédé ces dernières années, et qui cherchèrent à imposer une pratique policière, le plus souvent en parfait décalage avec les réalités du terrain.
 Mais, tout d’abord, ne convient-il pas de s’interroger sur le constat de Terra Nova selon lequel les relations police-population seraient mauvaises ? Les derniers sondages de popularité de la police en France faisaient apparaître des scores (entre 92 et 94 %) à faire pâlir d’envie n’importe quel homme politique. Par ailleurs, même en dehors de périodes exceptionnelles, telles que nous en vivons actuellement, ces indices de popularité se sont toujours situés aux alentours de 70 %. La question de la confiance n’est-elle donc pas à poser au système politique en place, et à celles et ceux qui le font fonctionner, plus qu’aux services de police et de gendarmerie qui agissent sur ordre ?

En réalité, c’est bien de la légitimité de ceux qui gouvernent qu’il est question. Dans leur immense majorité, les policiers et la population sont d’accord sur les remèdes qu’il conviendrait d’apporter. Reconquérir les territoires perdus de la République, sanctionner efficacement et effectivement les criminels, réinstaurer l’autorité de l’État dans tous les secteurs de la vie publique et sociale, doter notre pays de tous les moyens juridiques indispensables afin de donner aux juges et aux forces de l’ordre les moyens de leurs missions. Voilà quelles sont les priorités aujourd’hui. Pour la police de proximité, revue et corrigée par Terra Nova, attendons que la paix publique soit enfin rétablie, que le terrorisme et la criminalité soient éradiqués et que tous nos quartiers aient réintégré le giron de la République.

lundi, 14 novembre 2016

La nouvelle mosquée d’Annecy sera-t-elle financée par l’Église catholique ?

 

 

Les cloches de volée de la basilique Saint-Joseph des Fins à Annecy arrêteront-elles, l’année prochaine, de sonner le merveilleux plénum auquel étaient habitués les riverains, afin de ne pas troubler les fidèles de la nouvelle mosquée Emir Abdel-Kader ? En France, dans l’Église catholique, avec la dhimmitude extrême de notre épiscopat, il faut s’attendre à tout. À Annecy, justement, au pied de cette basilique dont la construction a été achevée en 1941, au temps où la France était encore catholique, cette nouvelle mosquée-cathédrale est en train de s’élever sur un terrain cédé par le diocèse pour un franc symbolique ou presque. C’était en 1978. L’évêque d’alors n’avait rien trouvé de mieux que d’offrir un terrain à une association musulmane pour qu’elle puisse y édifier la seconde mosquée de France après celle de Paris ! 

Cette petite mosquée avait pour voisine immédiate la basilique. Depuis, l’islamisation de la société française ayant fait son chemin, la mosquée est devenue trop petite pour accueillir les fidèles de Mahomet. l’association Le Nouvel Avenir — dont le nom devrait nous inquiéter — a donc déposé un permis de construire en 2002 pour sa nouvelle mosquée. Pas moins de quatre recours on été déposés devant le tribunal administratif par les riverains. La bataille juridique vient de s’achever, les juges grenoblois étant allés jusqu’à condamner les protestataires à 12.000 euros pour abus de procédure !

Reste, maintenant, à trouver le million nécessaire à l’achèvement des travaux. 

En 1978, l’imam avait déclaré à la télévision que « c’est avec l’aide de tous les chrétiens et toutes les paroisses qu’on a pu construire cette mosquée ». Aujourd’hui, le président de Nouvel Avenir, Ahmed Karboua, a avoué sur France 3 qu’il accepterait volontiers un financement étranger « puisque la plupart des mosquées construites en France reçoivent une bonne partie de leur financement des pays arabes. Les dons des fidèles ne suffisent pas pour financer le million et demi d’euros que coûtera, au final, notre mosquée. »
  Mais la généreuse idiotie de l’Église aidera peut-être encore Le Nouvel Avenir à pouvoir inaugurer Emir Abdel-Kader, comme elle avait aidé – ironie du sort – la mosquée Yahia de Saint-Étienne-du-Rouvray en lui offrant, en 2000, le terrain où allait prospérer les idées qui allaient conduire deux de ses fidèles à égorger le père Hamel… C’est vraiment le diable qui se mord la queue. Mais ce n’est pas grave. Avez-vous entendu les évêques réunis à Lourdes protester contre les actes antichrétiens qui ont augmenté de 40 % entre janvier et septembre 2016 ? Ont-ils réagi aux multiples incendies d’églises, dont le dernier qui, début novembre, a partiellement détruit l’église de La Mothe-Saint-Héray dans les Deux-Sèvres ?

Dans le dernier numéro de Valeurs actuelles, Denis Tillinac supplie les catholiques français de se réveiller. De réapprendre à assister à la messe. Mais encore faut-il que nos évêques partent en mission : celle de redonner à la France le chemin de la catholicité. Par exemple, par le biais d’une véritable catéchèse qui permette aux enfants d’apprendre le b.a.-ba de leur religion. Mais pour ne prendre que l’exemple du diocèse d’Annecy qui dispose d’un prêtre pour 4.500 habitants, comment redonner à nos jeunes le désir de se donner à Dieu ? 

Avant d’aider une autre religion à s’exprimer à l’ombre de nos églises, et même si celles-ci sont désertes, nos éminences et autres nosseigneurs feraient bien de remettre de l’ordre dans leur bergerie.

 Floris de Bonneville

Source 

Les "tribunaux islamiques" britanniques dans le collimateur

 

 
La charia ou loi islamique appliquée au Royaume-Uni? L'idée a de quoi surprendre mais c'est pourtant le cas depuis 1982. Un usage sur lequel les parlementaires britanniques ont décidé de se pencher après des accusations de discrimination envers les femmes.
Le premier tribunal ou conseil de la charia est apparu en 1982 à Londres, sous le gouvernement de Margaret Thatcher, promotrice du désengagement de l'État dans de nombreux domaines dont celui de la médiation lors de conflits familiaux, déléguée aux organisations confessionnelles.

Ces "charia courts" sont censés régler principalement les divorces islamiques qui constituent 90% des affaires traitées.

Très peu de données sont disponibles sur ces tribunaux. Le pays en compterait aujourd'hui entre 30, selon une étude de l'université de Reading, et 85, selon le cercle de réflexion britannique Civitas. Il peut s'agir d'une unité réunissant des spécialistes de l'islam rattachée à une mosquée, d'organismes informels ou même d'un imam seul.
Censés faciliter la résolution de conflits familiaux et parfois commerciaux au sein de la communauté musulmane, le fonctionnement opaque de ces conseils de la charia est critiqué tandis que les accusations de discrimination contre les femmes se multiplient.

Au point que deux enquêtes, l'une indépendante initiée par le gouvernement et l'autre parlementaire, ont été ouvertes en mai et juin pour voir s'ils sont compatibles avec la loi britannique.
Ces enquêtes doivent se pencher sur leur fonctionnement et de possibles pratiques discriminatoires, notamment sur le refus d'octroyer des divorces religieux à des femmes victimes de violences conjugales.


- Rendre les mariages civils obligatoires -


Au Royaume-Uni, qui n'est pas un Etat laïc, "des tribunaux religieux existent depuis des centaines d'années", a rappelé dans un témoignage écrit à la commission parlementaire Amin Al-Astewani, professeur de droit à l'université de Lancaster.

Qu'il s'agisse des instances catholiques au sein des diocèses, des conseils de la charia ou du Beth Din des juifs, leurs décisions ne sont pas juridiquement contraignantes, a-t-il expliqué, mais elles représentent une forte contrainte morale et sociale pour les personnes qui y ont recours.

Pour Shaista Gohir, la présidente du réseau des femmes musulmanes au Royaume-Uni, les conseils de la charia sont utiles aux musulmanes mais doivent être étroitement encadrés "par un code de conduite stricte".

Auditionnée par la commission parlementaire, elle a appelé à rendre obligatoire les mariages civils avant tout mariage religieux, alors que 40% des femmes qui contactent son organisation d'aide aux musulmanes ne sont mariées que religieusement.

Pour d'autres féministes musulmanes, ils constituent "un système judiciaire parallèle" et doivent être "interdits". Une lettre ouverte allant dans ce sens a été signée en juillet par plus de 200 organisations nationales et étrangères de défense des femmes.
Un projet de loi pour limiter leur champ d'action est actuellement à l'étude à la chambre des Communes.

"Ces tribunaux de la charia sont discriminatoires, préjudiciables aux droits des femmes et ils approuvent et légitiment la violence", notamment les viols au sein du couple, a déclaré à l'AFP Maryam Namazie, porte-parole de la campagne One Law for All (Une loi pour tous) qui prône leur interdiction.

"Avant 1982, les musulmanes britanniques obtenaient des divorces sans ces tribunaux", a-t-elle fait valoir. Elle a également dénoncé leur liens avec "la mouvance islamiste transnationale".

Un avis partagé par la politologue suisse Elham Manea qui a enquêté pendant quatre ans sur ce phénomène et en a tiré un livre: "Women and Sharia Law".

"Les groupes islamistes à l'origine de la création de ces conseils ont bénéficié d'un soutien tacite de l'establishment britannique" qui "hésite à interférer dans ce qu'il considère être des affaires internes à la communauté musulmane", a-t-elle dit à l'AFP.

En attendant les conclusions des enquêtes en cours, la grande mosquée de Londres tente de les dénombrer et d'organiser le fonctionnement des "charia courts" en les rassemblant au sein d'une nouvelle organisation, le comité pour le Royaume-Uni des conseils de la charia (UK Board of Sharia Councils) qui en compte, pour l'heure, 15.

Georges Dallemagne: "La mosquée salafiste fermée à Molenbeek appelle des dons sur le net"

 

 
Le député à la chambre Georges Dallemagne (cdH) était invité sur le plateau d'"A votre avis" pour parler de la lutte contre le terrorisme en Belgique.

En première partie d'émission, Jan Jambon a annoncé que des policiers étaient en train d'être formés, et qu'il y aurait bientôt 1600 policiers supplémentaires sur le terrain. Mais pour Georges Dallemagne, la lutte contre les terrorisme en Belgique est uniquement basée sur le volet répressif. Il estime qu'il faut investir beaucoup plus dans la prévention, comme par exemple dans les mosquées salafistes bruxelloise. A ce niveau là, "on avance très, très, très modestement", affirme Georges Dallemagne.
Il y a 30 mosquées salafistes à Bruxelles
Le député fédéral a évoqué la fermeture de la mosquée Loqman de Molenbeek. "On sait qu'à Bruxelles, il y a 30 mosquées salafistes, ce sont des chiffres de la Sûreté de l'Etat, explique Georges Dallemagne. On en a fermé une pour raison urbanistique. Cela veut dire qu'elle peut ré-ouvrir dès qu'elle sera en ordre au niveau urbanistique. On ne l'a pas fermée pour des raisons de lien avec le terrorisme. Or, on sait que dans cette mosquée se sont rencontrés Mohamed Abrini (l'homme au chapeau), Ayoub El-Khazzani (le terroriste du Thalys), Chakib Akrouh (commando des terrasses à Paris)". Selon le député cdH, la mosquée serait même toujours en activité. "Ce matin, je suis allé sur internet pour consulter le site de cette mosquée, et ce site et toujours ouvert, a constaté Georges Dallemagne. La mosquée fait même un appel aux dons: il y a en grand sur le site le numéro de compte pour pouvoir aider la mosquée à se mettre en ordre sur le plan urbanistique, mais aussi pour financer des activités dont on sait qu'elles sont liées au terrorisme ".
 

Du Trocadéro à l'Arc de Triomphe, les policiers ont manifesté une nouvelle fois

 

 
Un mois de protestation. Une centaine de policiers ont manifesté vendredi soir à Paris, du parvis du Trocadéro à l’Arc de Triomphe, pour exprimer leur « colère » En civil, portant souvent un brassard orange, les policiers, accompagnés de proches, et malgré le froid, s’étaient réunis vers 21h30 pour manifester une nouvelle fois après l’agression de quatre policiers aux cocktails Molotov le 8 octobre à Viry-Châtillon, en Essonne, près de la cité de la Grande Borne.
Partis du parvis du Trocadéro, qui surplombe le Champs de Mars, ils ont entonné à plusieurs reprises la Marseillaise, ils ont marché jusqu’à l’avenue des Champs-Elysées qu’ils ont remontée jusqu’à l’Arc de Triomphe, aux cris de « policiers en colère, citoyens solidaires », et « Hollande t’es foutu, la police est dans la rue ». Un enfant tenait une pancarte sur laquelle il était écrit: « mon papa n’est pas une cible ». Sur une autre on lisait: « la police protège le peuple, qui protège la police? »

« Le plan annoncé » par le gouvernement fin octobre pour répondre à la grogne « est insuffisant », « la mobilisation ne fait que commencer », a assuré à l’AFP Guillaume, l’un des organisateurs, qui travaille dans une BAC en banlieue parisienne. Un autre policier, Aziz, masqué, a défendu un « mouvement apolitique et asyndical ».

Source 

L'anthropologue algérien Malek Chebel est mort

L’anthropologue des religions et psychanalyste algérien Malek Chebel, défenseur d’un « islam des Lumières », est décédé ce samedi matin d’un cancer à l’âge de 63 ans, a-t-on appris auprès de sa famille. Il sera enterré en Algérie, après probablement une cérémonie en région parisienne lundi, a indiqué son fils Mikaïl Chebel.


Né en 1953 en Algérie, Malek Chebel, spécialiste de l’islam, était l’auteur de nombreux ouvrages et a donné des conférences dans des universités de plusieurs pays, notamment en France et aux Etats-Unis.

Parmi ses livres, « L’islam pour les nuls » et « Le Coran pour les nuls » s’étaient arrachés dans les librairies après les attentats de janvier 2015. Il a aussi traduit le Coran et publié, entre autres, « Mohammed, prophète de l’islam », « L’islam et la raison », « L’Erotisme arabe »,  ou « L’islam en 100 questions ».
En 2008, Malek Chebel avait été décoré chevalier de la Légion d’honneur par Nicolas Sarkozy, alors président. « Grâce à vous, la France découvre, ou redécouvre, un islam qui connaît et aime la vie, le désir, l’amour, la sexualité », avait alors déclaré l’ancien président.

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Salah Abdeslam s'est radicalisé en prison, assure son ancien avocat

 

 
Salah Abdeslam, seul survivant des commandos des attentats du 13 novembre à Paris, s’est radicalisé en prison, a affirmé samedi son ancien avocat belge au quotidien néerlandais De Volkskrant, à la veille du premier anniversaire des attaques qui ont fait 130 morts. 
« Il porte une barbe, il est devenu un vrai fondamentaliste alors qu’il n’était qu’un jeune des rues avec des baskets Nike », a affirmé l’avocat belge Sven Mary, qui a représenté Salah Abdeslam pendant plusieurs mois, cité par le quotidien néerlandais.

Convaincu que le suspect-clé des attentats, muré dans son silence, ne collaborera pas avec la police, Sven Mary et son collègue Frank Berton avaient renoncé début octobre à le défendre.

Pour l’avocat, les conditions de détention de Salah Abdeslam expliquent sa radicalisation et son silence face aux questions de la justice. 

« Une torture psychologique »

 

Dans sa cellule de Fleury-Mérogis, en banlieue parisienne, Salah Abdeslam est détenu à l’isolement et sous vidéosurveillance 24h/24. « On ne l’a pas torturé physiquement », ajoute l’avocat, qualifiant de nouveau les conditions de détention de « torture psychologique ».

Abdeslam avait tenté de faire suspendre ce dispositif inédit en France, mais le Conseil d’Etat avait estimé que « le caractère exceptionnel des faits terroristes » pour lesquels il est poursuivi impliquait « que toutes les précautions soient prises ».
Ce Français de Belgique de 27 ans a été selon les enquêteurs au coeur des préparatifs des attentats les plus meurtriers jamais commis en France. Après quatre mois de cavale à Bruxelles, il a été arrêté le 18 mars avant d’être remis le 27 avril à la justice française, qui l’a mis en examen notamment pour assassinats terroristes.

« Plus radicalisé que déradicalisé »

 

Lors de cette première comparution, il avait assuré au juge vouloir « s’expliquer ultérieurement ». Mais, convoqué ensuite trois fois, il a toujours fait valoir son droit au silence.

A la mi-octobre, son frère Mohamed lui avait demandé de s’exprimer, ajoutant alors : « j’ai parfois même l’impression qu’il est quelque part encore plus radicalisé que déradicalisé ».
Mercredi, le parquet fédéral belge avait affirmé à l’AFP que la cellule jihadiste à l’origine des attentats de Paris et de Bruxelles avait pris ses ordres « très haut » dans le commandement de l’organisation Etat islamique.

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Pantin: douze jeunes mis en examen un an après le meurtre d'un adolescent

Il aura fallu un d’investigations. Douze jeunes majeurs ont été mis en examen pour meurtre en bande organisée et association de malfaiteurs, dont dix ont été écroués, dans le cadre de l’enquête sur la mort d’un adolescent de 16 ans tué à coups de couteau dans une rue de Pantin, en Seine-saint-Denis, en octobre 2015. Le meurtre de Fossary Sanha avait suscité une vive émotion à Aubervilliers où il résidait.


Lundi, 17 personnes avaient été interpellées ou extraites, certaines étant en détention, avait indiqué à l’AFP une source policière. Les arrestations avaient pour la plupart eu lieu dans la cité des 4000 à La Courneuve, ville voisine d’Aubervilliers. « La majorité des mis en cause sont âgés d’une vingtaine d’années », « certains étaient mineurs au moment des faits », selon cette source.

« L’enquête a permis de déterminer que c’était une expédition organisée à la suite d’une vague altercation qui avait eu lieu l’après-midi des faits dans un centre commercial, sur fond de rivalité entre deux cités », a précisé une source proche de l’enquête. Ces arrestations « sont l’aboutissement d’un travail de longue haleine de police scientifique et de téléphonie, qui a permis d’arriver au ciblage des mis en cause », a raconté une source policière. « On partait de très loin, on avait relativement peu de choses à exploiter, peu de témoignages ». 

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Benjamin Blanchard : « Trump veut lutter plus efficacement contre Daech »

 

 
L’élection de Trump permettra-t-elle d’accélérer la résolution de la crise en Syrie et en Irak ? Benjamin Blanchard, directeur général de SOS Chrétiens d’Orient, livre son analyse au micro de Boulevard Voltaire.
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11 novembre : défendre la France, pas simplement en commémorant !

 

Le 11 novembre 2016, à l’heure où les politiques se souvenaient plus ou moins sincèrement de l’énorme sacrifice consenti par nos aînés pour conserver un pays libre et indépendant de toute domination étrangère, Fabrice Bouglé – conseiller municipal, chef de file du groupe politique Versailles Familles Avenir élu en 2014 – organisait un rassemblement sur la place d’Armes, au pied du château de Versailles, emblème majeur de notre histoire, puis sous les fenêtres de la préfecture des Yvelines. Il s’agissait de protester, entre autres, contre la décision du préfet des Yvelines, Serge Morvan, d’accueillir une centaine de migrants dans les locaux de l’institut de recherche de Rocquencourt.

« Versailles ? Une affaire de bourgeois ! » seraient tentés de clamer certains. Au risque de les décevoir, la manifestation rassemblait pêle-mêle des Versaillais, des Parisiens, des provinciaux, de toutes origines sociales, politiques et confessionnelles, seulement motivés par la peur – justifiée – de voir disparaître leur identité avec la dissémination des migrants de Calais et d’ailleurs sur l’ensemble du territoire national. 

Et, après les échauffourées dans le quartier de Stalingrad à Paris ou les viols répétés de femmes européennes, beaucoup, dont une mère de famille de Rocquencourt venue parler avec sa petite fille, craignaient tout simplement pour leur sécurité.
 Plusieurs intervenants se succédèrent, qui racontaient leurs angoisses face à ce déferlement de populations dont il serait hypocrite de ne pas considérer le danger qu’elles constituent pour notre mode de vie, étant donné l’incompatibilité de leurs mœurs avec les nôtres. C’est, précisément, ce qui fut avancé, avec toutefois un respect de la personne bien éloigné de la haine militante dont sont coutumiers les pro-migrants. Respect qui n’interdisait pas les critiques fermes et méritées à l’encontre d’élus et prélats de l’Église, complices de cette invasion qu’on nous maquille en devoir humanitaire. À ce propos, une intervenante catholique déclara, avec raison, que le christianisme ne commandait pas qu’un peuple se laisse envahir par d’autres !

Des messages de soutien à cette juste cause furent lus (notamment celui de Jean-Frédéric Poisson) et Christine Tasin ne manqua pas de rappeler que, derrière cette invasion migratoire, il y avait la main de l’islam conquérant. Enfin, le général Christian Piquemal, dans un discours concis et non moins édifiant, rendit un hommage appuyé aux forces de police, aussi incomprises et méprisées que les citoyens français, subissant le joug d’une idéologie mondialiste appliquée par des décideurs hors-sol, qui n’ont cure de la vox populi !

Tout s’acheva par une « Marseillaise » qui, entre la statue équestre de Louis XIV, au loin, et les drapeaux bleu blanc rouge fleurissant çà et là, rendait pour un instant l’espoir que les Français de cœur et d’âme oublieraient leurs dissensions pour s’unir contre un péril inédit.

Charles Demassieux

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« Le djihadisme est la réponse du berger à la bergère ! »

Le sociologie Michel Maffesoli analyse, pour Boulevard Voltaire, l’impossible unité nationale et le djihadisme. Selon lui, l’intelligentsia repose sur une marxisation des esprits. 


Elle ne saisit pas qu’il puisse y avoir une infrastructure spirituelle, et a réduit la vie sociale à un « économicisme ». Le sens du sacré revient de façon perverse avec le djihadisme.
 
 

dimanche, 13 novembre 2016

Le n°44 (automne 2016) de Synthèse nationale est sorti

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Sommaire N°44 — Automne 2016

P 2 - EDITORIAL Roland Hélie
P 5 - POPULISME
Le grand méchant loup Pierre Vial
P 10 - EN COUVERTURE
L'inénarrable Monsieur Cazeneuve Patrick Parment
P 20 - TRIBUNE LIBRE
Nice : Cazeneuve préférait protéger une bouffe privée de Hollande Paul Le Poulpe
P 22 - PRESIDENTIELLE
Le Sarko-Zorro est arrivé Pieter Kerstens
P 26 - LE GUD EST DE RETOUR
Il n'est pas mort, il se porte même plutôt bien Rencontre avec Steven Bissuel
P 30 - ELECTION AMERICAINE
Hilary Clinton présidente ? Patrick Gofman
P 38 - CETA
Un pas de plus vers le TAFTA Arnaud Raffard de Brienne
P 42 - CANADA
L'affaire Heritage front Rémi Tremblay
P 51 - BUDAPEST
Quand Paris se levait pour soutenir l'insurrection Lu dans Europe Action
P 62 - LES PAGES DU MARQUIS Jean-Paul Chayrigues de Olmetta
P 67 - REÇU, LU ET APPROUVÉ
Adieu l'argent roi Jean-Claude Rolinat
P 72 - LES LIVRES AU CRIBLE Georges Feltin-Tracol
P 83 - BIOGRAPHIES LITTERAIRES Daniel Cologne
P 88 - LA CHRONIQUE Charles-Henri d'Elloy
P 93 - SYNTHESE NATIONALE
La vie de l'association - Les 10 ans de la revue

N° 44 - Automne 2016
102 pages, 12 €
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Synthèse nationale 9, rue Parrot CS 72809 75012 Paris

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Etats-Unis: deux femmes voilées affirment avoir été agressées au nom de Trump

 

 Deux agressions distinctes mais similaires. Quelques heures après l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche, deux étudiantes, l’une de confession musulmane et l’autre voilée, ont été agressées par deux hommes, l’un invoquant le nouveau président des Etats-Unis et les musulmans, l’autre portant une casquette Trump. 
La première a été agressée mercredi après-midi à l’université de San Diego, rapporte le Washington Post. Alors qu’elle se rendait sur le parking du campus, deux hommes l’ont accostée, « faisant des commentaires à propos de l’élection de Donald Trump et des musulmans », explique la police. Ils lui ont arraché son sac, avant d’y dérober les clés et de fuir avec le véhicule de la victime. La police parle de « crime de haine ». 

« La haine et le racisme de Donald Trump ne trouveront pas leur place à San Diego »

 

Les suspects seraient un homme blanc et un homme d’origine hispanique, dont l’âge se situerait entre 20 et 25 ans. L’association des étudiants musulmans de l’université de San Diego s’est insurgée sur Facebook. Le groupe, qui a organisé une manifestation contre la victoire de Donald Trump, écrit dans un post: « Nous devons résister à toutes les discriminations qui ont été fortement banalisées pendant la campagne, et maintenant l’élection, de Donald Trump. (…) Sa haine et son racisme ne trouveront pas leur place à San Diego ». 

La seconde étudiante, elle, se rendait à ses cours mercredi matin, à l’université de Louisiane, quand elle a été assommée par un objet métallique, avant d’être frappée à terre par deux autres hommes. Elle a également été dépouillée, avant que son voile ne lui soit arraché. La police ne précise pas si la victime est musulmane. Selon son témoignage, l’un des deux agresseurs arborait une casquette à l’effigie de Donald Trump.

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L'extrême-droite européenne dopée par la victoire de Trump (Analyse)

L'élection du républicain Donald Trump renforce la position de l'extrême-droite en Europe, partageant la même vision que ce dernier, surtout à l'approche des échéances électorales dans des pays comme la France,l'Allemagne, les Pays-Bas et l'Autriche

 


L'élection de Donald Trump en tant que 45e président des Etats-Unis a beau créé la surprise chez les dirigeants européens qui misaient sur une victoire de Hillary Clinton, elle a été appréciée de manière univoque par l'extrême-droite dans le Vieux Continent, qui se voit confortée par l'arrivée au pouvoir d'un leader protectionniste et anti-migrants.

Les partis de l'extrême-droite avaient unanimement soutenu Trump dès le départ, "l'outsider" politique, dont la candidature, marquée par une campagne exceptionnellement anti-migrants et anti-multiculturalistes, n'avait même pas été prise au sérieux par une grande majorité des gouvernements européens.

L'extrême-droite a ainsi réussi à miser, pour la deuxième fois en l'espace de quelques mois, sur le bon cheval, contrairement aux dirigeants européens, qu'ils soient issus de la gauche ou de la droite. En effet, les partis de l'extrême-droite avaient été les seules formations politiques à soutenir la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (UE), qui s'est réalisée par le résultat choc du référendum britannique du juin dernier.

Comme dans le cas du "Brexit", l'extrême-droite n'a pas manqué de féliciter le résultat de l'élection américaine, de manière précoce et vraisemblablement plus sincère que les gouvernements européens.
Marine Le Pen, présidente du Front national (FN), a été la première personnalité politique en Europe à féliciter l'élection de Trump, cela avant même l'annonce officielle des résultats. "Félicitations au nouveau président des Etats-Unis Donald Trump et au peuple américain, libre", a écrit Le Pen sur son compte Twitter (un message qu'elle maintient "épinglé" depuis), avant d'enchaîner avec une conférence de presse dans la journée.

"La décision du peuple américain doit s’interpréter comme la victoire de la liberté, la liberté d’un peuple souverain", a soutenu la dirigeante frontiste, "osant" dire que l'élection de Trump est une "bonne nouvelle" pour la France.

Poursuivant ses interventions médiatiques, Le Pen s'est exprimée mercredi soir sur France 2, accusant cette fois-ci les dirigeants européens qui ont soutenu la candidature de Clinton d'être "déconnectés" de la réalité. "Les élites sont déconnectées, elles refusent de voir et d'entendre les peuples. Dans cette élection américaine, de Nicolas Sarkozy à François Hollande, en passant par la presse, ils soutenaient tous Clinton", a-t-elle noté.

L'élection de Trump, qui fait suite au Brexit, pourrait être une aubaine pour Le Pen, qui a tout intérêt à voir la vague anti-multculturaliste et altermondialiste déferler en France, à l'approche des échéances électorales en 2017. Ces deux grands évènements marquent, selon la présidente du FN, la décadence des élites politiques et l'émergence même d'un "monde nouveau", celui qui serait bien enclin aux extrêmes.

Le Pen n'est pas seule à penser que l'élection de Trump conforte sa position à l'élection présidentielle de 2017. Dominique de Villepin, ancien Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, a aussi dit voir dans la victoire du candidat républicain "l’effritement des démocraties classiques" et "la montée des populismes, des mécontentements et d’un vote anti-système".

Invité de France Info peu après l'annonce de la victoire de Trump, Villepin a même estimé que Marine Le Pen pourrait gagner en 2017. "Tout est possible. Marine Le Pen peut gagner l’élection présidentielle car les peuples sont de retour et que les passions politiques dans nos démocraties désormais sont débridées. La peur et la colère sont les premiers acteurs de la démocratie. Et la raison au service des élites et au service d’un système ne convainc plus personne", a-t-il estimé.

Les sondages sur les intentions de vote prévoient de plus en plus la qualification de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle, souvent au détriment du candidat de la gauche. Elle pourrait même remporter l'élection en cas d'un éventuel second tour face à François Hollande avec 51% des voix, selon le dernier sondage d'Ifop, paru fin octobre.


- Un futur président d'extrême-droite en Autriche?


Le déferlement de l'extrême-droite, dopé par la victoire de Trump, est également visible en Autriche, qui élira le 4 décembre son président de la République. Comme en France, l'extrême -droite autrichienne a été la seule formation politique du pays à féliciter la victoire de Trump contrairement à la retenue des sociaux-démocrates et de la droite.

"La gauche politique ainsi que l’establishment déconnecté et clanique sont punis par les électeurs et écartés de différentes positions de prise de décision", a déclaré Heinz-Christian Strache, président du Parti de la liberté d'Autriche (FPÖ), mercredi sur sa page Facebook.

Les partis et les médias "mainstream" ont été "humiliés" par le peuple pour leur soutien à Hillary Clinton, a encore argué Strache.
La victoire de Trump, tout comme la crise économique, la vague migratoire et le Brexit, ne fait que renforcer la positon de l'extrême-droite en Autriche, qui s'apprête désormais à occuper le poste du président et du Premier ministre.

Les sondages pour la prochaine élection présidentielle accordent déjà la victoire à Norbert Hofer, candidat d l'extrême-droite autrichienne. Hofer, qui avait perdu de justesse la précédente élection, invalidée par la Cour constitutionnelle, est désormais crédité de 2% de plus des intentions de vote que son adversaire Alexander Van der Bellen (Verts).

La victoire de Hofer pourrait faciliter par la suite l'accès de l'extrême-droite au pouvoir dans les élections législatives de 2018, répétant ainsi le succès de Jorg Haider, ancien président du FPÖ, qui avait formé une coalition avec le Parti populaire autrichien (ÖVP) dans les années 2000.


- Répercussions en Allemagne et aux Pays-Bas


L'élection de Trump a également fait écho en Allemagne et aux Pays-Bas, deux pays européens qui connaîtront comme la France, un calendrier électoral chargé en 2017.

Jörg Meuthen, président du Parti populiste Alternative pour l'Allemagne (AfD), n'a pas manqué de féliciter Trump mercredi très tôt le matin, comme d'autres dirigeants de l'extrême-droite, soulignant une "victoire grandiose". "Son élection est un bon signe pour le monde entier et marque un tournant", a-t-il noté dans un communiqué de presse.

L'élection de Trump permettrait également de modifier les rapports de force dans la classe politique allemande et européenne, a encore estimé Meuthen. L'AfD a tout intérêt à voir un tel changement, à l'approche des élections fédérales en 2017.

Le parti extrémiste, qui a sécurisé sa place au sein de 10 parlements régionaux dans les élections régionales dans le pays en septembre dernier, espère cette fois-ci obtenir plus de 10% des voix aux élections fédérales et entrer finalement au Bundestag.

Le contexte politique est encore plus favorable au parti de l'extrême-droite néerlandais, Parti pour la liberté (PVV), dirigé par Geert Wilders, après l'élection de Trump. Wilders, allié de Le Pen au Parlement européen, a lui aussi félicité le candidat républicain pour sa victoire "historique" et sa "révolution".

Wilders, qui continue depuis mercredi d'intervenir dans les médias sur la victoire de Trump, a par ailleurs repris le slogan électoral de Trump "Make America Great Again" en créant le hashtag "Make the Netherlands Great Again" sur Twitter.

Comme d'autres dirigeants de l'extrême-droite, Wilders a prôné une victoire "anti-establishment" et "contre les élites", estimant que l'Europe devra suivre la voie de cette nouvelle Amérique.

L'allusion sans cesse à Trump à l'approche des élections législatives de 2017 aux Pays-Bas confortera certainement la position du PVV, qui occupe déjà 12 sièges sur 150, à la Seconde Chambre des Etats-généraux (Chambre des représentants) néerlandaise.

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samedi, 12 novembre 2016

"Rendez-nous Obama!", exige un Tunisien perché sur un monument de Tunis

Un Tunisien, apparemment mécontent de l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, a escaladé ce jeudi l’un des principaux monuments de Tunis. Il exigeait que Barack Obama reste à son poste, ont indiqué le ministère de l’Intérieur et des témoins.

  
L’homme, qui a escaladé au petit matin sur cette tour-horloge de 32 mètres de haut en plein centre de Tunis, était en état d’ivresse. 

« Il est monté sur l’horloge et il a commencé à crier: ‘Rendez-nous Obama!' », a raconté un témoin attablé à un café tout proche. « Il a d’abord commencé à dire qu’il ne voulait pas d’un retour de Zine » El Abidine Ben Ali, le dictateur tunisien renversé par la révolution de 2011, « puis il a crié qu’il voulait qu’on lui rende Obama », a décrit un policier ayant assisté à la scène. « Il avait l’air ivre. Ça a pris du temps aux collègues de le convaincre de descendre », a-t-il ajouté.

L’horloge, symbole de liberté pour le peuple tunisien

 

La scène a suscité un petit attroupement sur la place. Une fois sur la terre ferme, l’homme a été pris en charge par les services de la protection civile, selon le ministère de l’Intérieur.
  
L’horloge, une grande structure métallique installée dans le centre de Tunis après le coup d’Etat de Ben Ali en 1987, est devenue un monument emblématique de la capitale tunisienne. Elle trône au milieu de la place « du 14-Janvier 2011 », date correspondant au départ de Ben Ali pour l’Arabie saoudite, où il vit toujours en exil.


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Attaque de Viry-Châtillon: les trois interpellés relâchés

Les trois hommes interpellés mercredi, un mois après l’attaque aux cocktails Molotov contre quatre policiers à Viry-Châtillon, dans l’Essonne, ont été relâchés jeudi soir, a appris l’AFP de sources policières.

  
Agés de 16, 19 et 22 ans, ils étaient soupçonnés d’avoir filmé puis mis en ligne des vidéos de l’agression, au cours de laquelle deux policiers avaient été grièvement brûlés. Ils avaient été arrêtés à l’aube mercredi dans la cité difficile de la Grande Borne, à cheval sur les communes de Viry-Châtillon et Grigny.


Le 8 octobre, une quinzaine d’agresseurs ont incendié deux voitures de police, occupées par quatre agents, en mission de surveillance à proximité d’un feu rouge de la Grande Borne connu pour ses vols à la portière avec violences. L’attaque a déclenché un mouvement de grogne nationale de plusieurs semaines chez les policiers. 
Ces arrestations avaient été décidées par les deux juges d’instruction saisis dans l’enquête ouverte pour « tentatives de meurtre sur personnes dépositaires de l’autorité publique commises en bande organisée » et confiée à la Sûreté départementale de l’Essonne.

Une quatrième personne résidant au même domicile que l’un des interpellés avait été mise en cause pour des faits distincts, dans une affaire de détention de produits stupéfiants. Elle a été relâchée dès mercredi. 

Aucun des auteurs directs de l’agression n’a jusqu’à présent été arrêté, en dépit des recherches ADN menées sur des objets retrouvés sur les lieux de l’attaque et de l’analyse de plusieurs bandes vidéos.

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Attentats du 13 novembre: une plaque dévoilée à Saint-Denis dimanche

 

 
« A la mémoire de Manuel Dias et en respect aux nombreux blessés et victimes du terrorisme sur ce lieu le soir du 13 novembre 2015 »: voici ce qu’on peut lire sur la plaque qui sera apposée près du Stade de France, à Saint-Denis, en hommage à l’unique victime des explosions qui ont retenti ce soir-là, lors du match France-Allemagne. Cette plaque noire sera dévoilée ce dimanche, un an après.

Chauffeur de car vivant à Reims, Manuel Dias a été tué par le souffle provoqué par la ceinture d’explosifs d’un kamikaze, alors qu’il venait de déposer un petit groupe de spectateurs. En bas de cette plaque seront également inscrites les dates de naissance et de décès de l’homme, mort à 63 ans. 

Cet hommage sera rendu dans le cadre des commémorations des attentats du 13 novembre, au cours desquelles des plaques seront donc posées sur les différents lieux où les terroristes de Daesh ont semé la mort. Les associations de victimes ont demandé de la « sobriété » aux officiels, et de ne pas faire « évidemment » de « récupération », a répété Georges Salines, président de « 13-Novembre: fraternité et vérité », lors d’une conférence de presse.

« Nous voulons que la journée du 13 novembre garde un caractère solennel, entièrement tourné vers la mémoire des événements, le souvenir, la solidarité », a-t-il déclaré.
  
Ces volontés ont été respectées par l’exécutif, qui ne prononcera aucun discours lors des différentes cérémonies, alors que le président de la République et de nombreux ministres seront présents.


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Etats-Unis: deux femmes voilées affirment avoir été agressées au nom de Trump

Deux agressions distinctes mais similaires. Quelques heures après l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche, deux étudiantes, l’une de confession musulmane et l’autre voilée, ont été agressées par deux hommes, l’un invoquant le nouveau président des Etats-Unis et les musulmans, l’autre portant une casquette Trump. 

La première a été agressée mercredi après-midi à l’université de San Diego, rapporte le Washington Post. Alors qu’elle se rendait sur le parking du campus, deux hommes l’ont accostée, « faisant des commentaires à propos de l’élection de Donald Trump et des musulmans », explique la police. Ils lui ont arraché son sac, avant d’y dérober les clés et de fuir avec le véhicule de la victime. La police parle de « crime de haine ». 

« La haine et le racisme de Donald Trump ne trouveront pas leur place à San Diego »

 

Les suspects seraient un homme blanc et un homme d’origine hispanique, dont l’âge se situerait entre 20 et 25 ans. L’association des étudiants musulmans de l’université de San Diego s’est insurgée sur Facebook. Le groupe, qui a organisé une manifestation contre la victoire de Donald Trump, écrit dans un post: « Nous devons résister à toutes les discriminations qui ont été fortement banalisées pendant la campagne, et maintenant l’élection, de Donald Trump. (…) Sa haine et son racisme ne trouveront pas leur place à San Diego ». 
La seconde étudiante, elle, se rendait à ses cours mercredi matin, à l’université de Louisiane, quand elle a été assommée par un objet métallique, avant d’être frappée à terre par deux autres hommes. Elle a également été dépouillée, avant que son voile ne lui soit arraché. La police ne précise pas si la victime est musulmane. Selon son témoignage, l’un des deux agresseurs arborait une casquette à l’effigie de Donald Trump.

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Calais et la France des ghettos : vers la guerre civile ?

Tous les derniers faits divers survenus ces derniers mois à Brunoy, Agde, La Courneuve , Nantes, Nanterre, les Yvelines, attestent de l’irrémédiable. On semble bien approcher du jour où tout s’embrasera, le grand soir de Guérilla, le jour où tout s’embrasa décrite par Laurent Obertone  dans son dernier ouvrage.

On apprend  que le fichier des 15 000 radicalisés comprend 18 % de mineurs, la justice française ne prononçant la plupart du temps que des « rappels à la loi », faute de places dans les prisons. On récite en chœur, éploré, les droits de l’homme et ceux de l’enfant. On lit aussi dans Le Parisien que pas une semaine ne se passe en Seine St-Denis  sans qu’on y découvre une arme de guerre.

Alors est-ce trop tard ?

 

C’est un peu ce que veulent nous dire les policiers en colère. Il faudra se défendre seul puisqu’il n’y a plus de voitures de police ou qu’elles servent à protéger en priorité des édifices religieux.
En un week-end, les garde-côtes italiens ont secourus pas moins de 5.700 personnes durant ces dernières 48 heures. La conjonction de vagues migratoires hors de contrôle, d’attentats terroristes de grande ampleur et d’une délinquance au quotidien devenue insupportable pourrait bien dessiner les traits de la France vers laquelle nous allons : une France ghettoïsée, conflictuelle.
Les tenants de la société multiculturelle pensent toujours que la diversité des communautés allogènes implantées sur tout le territoire constituera un enrichissement pour le pays  par la multiplication des échanges et le croisement des cultures qu’elle suscitera. Cela est vrai quand les dites communautés ne sont qu’une minorité, trop réduite pour rester dans l’entre-soi et pour apparaître comme une menace, Ce ne peut plus, sociologiquement, être le cas lorsque le seuil de tolérance est atteint.

En effet, lorsqu’on est encore dans une perspective minoritaire, chacun de ses membres a encore de fortes chances de s’assimiler au mode de vie des autochtones,. Quand les autochtones ne sentent pas leur primauté remise en cause, ils se montrent souvent accueillants et ouverts aux échanges mais il n’en est plus de même quand les dites communautés se font nombreuses. Le problème de la religion et de l’Islam n’est pour nous qu’une manière de piéger le débat migratoire en le dépolitisant.

Il y a donc en France la construction d’une République des camps, de mini camps comme celui en formation à Dieppe ou de véritables ghettos comme le sont devenus la plupart de nos quartiers populaires. En France, la reprise de la fécondité immigrée depuis quinze ans est un marqueur fort de la communautarisation en cours. A terme, c’est bien une société d’apartheid, une société à l’israélienne qui se construit telle que l’Allemagne en a montré l’exemple depuis longtemps. A Berlin, il n’y a pas d’Allemands dans les quartiers turcs et très peu de Turcs dans les quartiers allemands. Ainsi, plus les populations immigrées seront importantes, plus la séparation sera grande.

Le démantèlement de la Jungle de Calais est suivi du saupoudrage sur tout le territoire des illégaux. La France multiculturaliste, généreuse de Touche pas à mon pote s’achève dans des camps et des quartiers fermés. Nous sommes le pays des frontières intérieures et du séparatisme communautaire, une France de cavernes dans les falaises et de tentes sous les bois qui sera demain couvertes de barbelés et bourrées d’agents de sécurité.
Des pays comme le Liban, la Bosnie, Ceylan et toute l’Afrique ont pourtant montré que des communautés ethniques et religieuses d’importance comparable ne peuvent coexister longtemps de manière pacifique, Sans aller jusqu’à évoquer une guerre civile ouverte, ce qui est certain c’est que la démocratie française ne pourra pas prospérer dans une communauté totalement hétérogène. L’hétérogénéité multiculturelle est en effet forcément fatale à la démocratie. C’est une loi historique  que, plus une société est hétérogène, plus il lui faut un pouvoir fort pour y maintenir la paix civile. La société israélienne qu’on nous vante tant et qui est même devenu en coulisses le modèle programmé du Ministère de l’Intérieur et des responsables de Les républicains est en réalité la société du rapport de force permanent. Israël ne tient que parce que l’un écrase l’autre . C’est la force et l’autoritarisme qui sont les seuls modèles politiques d’un multiculturalisme qui fonctionne.
Quand le pouvoir socialiste proclame son attachement aux valeurs républicaines, il conforte chaque jour sa légitimité par une gesticulation sécuritaire qui entretient la psychose de l’attentat, habituant ainsi insensiblement les esprits citoyens à un régime d’exception. En même temps, l’idéologie officielle de la tolérance et de la bienveillance, transmise à l’école, à la télévision et dans la presse imagine une politique d’accueil large et généreuse qui rendra les gens meilleurs et la société plus prospère et démocratique. Certains sont même prêts à faire émerger cette société vertueuse par la force d’une loi impitoyable. (la judiciarisation du politiquement correct et la censure d’internet). Ce n’est pas la première fois dans l’histoire contemporaine que les bons sentiments amènent des catastrophes; c’est même plutôt là la règle que l’exception.

C’est le tweet menaçant et rageur de Manuel Valls : « Ceux qui se mettront en travers de l’accueil des réfugiés trouveront l’Etat devant eux ». N’en doutons pas !
Guerilla le jour où tout s’embrasa, de Laurent Obertone,
Michel Lhomme, philosophe, politologue
Metamag 

Croix gammée et inscription « White Power » taguées sur la mosquée de Comines

 

 

Les fidèles de la mosquée de Comines située dans le département du Nord sont choqués après la découverte, dimanche 6 Novembre, d’une croix gammée et d’une croix celtique accompagnée de l’inscription « White Power » taguées sur le lieu de culte.

Les représentants de la mosquée Er-Rhama ont déclaré que du jambon a aussi été retrouvé sur la porte.

L’association qui gère le lieu de culte musulman a porté plainte lundi matin.

Source 

Marie-France Clergeau (PS) et 16 députés vont financer l’immigration avec sa réserve parlementaire

 

 

80 000 euros de la réserve parlementaire de 16 députés de gauche – une réserve parlementaire qui est tirée du budget de l’Etat donc de la poche du contribuable – vont être alloués à l’immigration et à son organisation. En effet, ces 16 députés, parmi lesquels la bretonne Marie-France Clergeau, ont décidé de transférer ces fonds à l’association SOS Méditerranée, qui est chargée, grâce au bateau l’Aquarius, de « sauver les migrants en mer » ; en réalité de les sauver, certes, mais de les amener sur le territoire européen et non pas de les ramener sur les terres de départ.
Cette association contribue donc sciemment à l’arrivée de migrants illégaux sur le territoire européen. Ainsi, l’argent public en France servira à financer le sauvetage et la répartition sur le territoire de ces migrants. Depuis le début de ses missions, l’Aquarius, le navire de haute-mer affrété par SOS Méditerannée, a mené 35 opérations de sauvetage, portant secours à 7 967 personnes. Une journée de sauvetage est estimée à 11 000 euros, et c’est ainsi une semaine de sauvetage qui sera financée par l’Assemblée nationale.
Selon Le Parisien« au-delà de l’«urgence vitale», les députés donateurs insistent sur la politique sur l’asile et l’immigration depuis 2012, avec des mesures (généralisation du titre pluriannuel de séjour, passeport talent, rétablissement de l’AME, fin de la rétention d’enfants, réforme de l’asile, etc.), «un discours et une méthode» rompant selon eux avec la droite.».
Paradoxe (ou politique de terre brûlée en vue d’un changement de majorité en 2017 ?), dans un entretien publié par le quotidien Presse Océan la semaine dernière, Marie-Françoise Clergeau préconise la suppression de la réserve parlementaire ! Parmi les autres députés qui collaboreront à l’initiative de SOS Méditerranée, Bruno Le Roux, les députés PS Christophe Borgel, Marie-Arlette Carlotti, Jean-Marc Germain, ou encore le chef de file des élus radicaux de gauche, Roger-Gérard Schwartzenberg.
« C’est tout simplement une incitation à l’immigration illégale » commente un Internaute sur la page facebook d’un autre média. « Ils se posent en sauveurs de l’humanité, ils hurlent quand certains responsables politiques parlent de remigration ou de maintien des populations sur leur propre territoire, mais ils trouvent très humain de contribuer à déplacer des populations entières, déracinées, pauvres, dans la misère ».
L’association SOS Méditerranée France est présidée par  Francis Vallat. Ce dernier est président d’honneur de l’Institut Français de la Mer, est président d’honneur et fondateur du « Cluster Maritime Français », qui développe les synergies entre les différents secteurs « mer » pour dynamiser la France maritime.
Au moins 3 800 migrants sont morts en mer Méditerranée depuis le début de l’année en tentant de rallier les côtes européennes, contre 3 771 morts sur l’ensemble de 2015. « L’appel d’air provoqué par les politiques des puissances occidentales de l’Ouest, France et Allemagne en tête, additionnées aux contrôles de l’immigration par les Mafias esclavagistes sur les lieux de départ sont responsables de cette situation. Il faut recadrer le débat. Aujourd’hui, ce sont les populistes qui sont pointés du doigts alors que ce sont les « progressistes » alliées aux dirigeants économiques, aux forces de gauche et aux mafias, qui organisent et qui collaborent à ces tragédies, tout en prétendant les sauver et être les plus humains » nous explique un internaute travaillant pour Frontex, en première ligne face à ces grandes migrations. « Il faudrait les empêcher militairement là bas de partir, et éradiquer toutes les mafias qui ont pris en main la Méditerranée, c’est la seule solution pour éviter que cette mer ne devienne un cimetière géant »•

vendredi, 11 novembre 2016

Le centre pour migrants ouvre ses portes à Paris

 

 Exclusivement réservé aux hommes, ce centre d’accueil de 400 places est un lieu de transit : les réfugiés sont censés y rester de cinq à dix jours maximum
 
Ici, on ne parle surtout pas de « camp » pour migrants. Au 70, boulevard Ney, dans le nord de Paris, on dit « centre humanitaire d’accueil pour réfugiés ». Ce centre de 400 places, exclusivement réservé aux hommes seuls arrivés depuis peu en France, a ouvert jeudi 10 novembre à 8 h 30. Des maraudes ont débuté dès 8 heures pour prévenir les migrants disséminés dans les rues. A l’ouverture, une dizaine d’exilés seulement attendaient de pouvoir entrer, même si des barrières étaient prêtes pour canaliser d’importantes files d’attente. Derrière un portail sécurisé, la « bulle » : une immense structure gonflable destinée à l’accueil et à l’orientation des nouveaux venus.

A l’arrière, un ancien entrepôt de la SNCF de 10 000 m2 abrite désormais huit « villages », composés chacun de douze cabanes en bois de 16 m2 chauffées avec quatre lits, ainsi qu’un pôle santé, une laverie, un « magasin » qui distribue gratuitement vêtements et kits d’hygiène, des tables de ping-pong et bientôt un terrain de foot. Le tout dans un sinistre bloc de béton défraîchi, coincé entre le périphérique et les boulevards des Maréchaux, que quelques fresques en couleurs tentent d’égayer.
 
Paris a déboursé 6,6 millions d’euros pour l’installation de ce nouveau centre d’accueil d’urgence, et l’Etat 1,3 million. Les frais de fonctionnement annuels (dont les salaires des 120 salariés) sont partagés par la Ville – 1,4 million d’euros – et l’Etat – 7,2 millions d’euros. Dans dix-huit mois, ce centre entièrement démontable et remontable devra s’installer ailleurs, pour laisser place aux travaux de construction du campus Condorcet. Un autre centre similaire, pour les familles, les femmes enceintes et les femmes isolées, devrait voir le jour en janvier 2017 à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne).
 
 
Retard
 
 
Deux jours avant l’ouverture du centre, face à quelques journalistes, Anne Hidalgo, maire (PS) de Paris qui avait annoncé sa création en mai 2016, décrivait une « alternative digne à la rue », y voyant la preuve que « l’on peut faire les choses avec humanité ». A son côté, la ministre du logement, Emmanuelle Cosse, se félicitait de « répondre à une nécessité » et de pouvoir « montrer la qualité du travail social en France qui fait l’honneur de notre pays ». Fières, toutes deux, d’offrir une alternative « humaniste » aux dortoirs de 400 personnes, aux enfilades de conteneurs et aux campements de fortune qui se sont installés à même le bitume ou la boue, à Calais comme à Paris.
 
Place Stalingrad (19e arrondissement), 3 800 exilés s’entassaient ainsi sous le métro aérien et le long de l’avenue de Flandre, jusqu’à ce que les forces de l’ordre les délogent, le 4 novembre au petit matin, pour les « mettre à l’abri », notamment dans des centres d’accueil et d’orientation (CAO) ou dans des centres d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA), mais aussi dans des gymnases ou dans une ancienne maison de retraite.

Ce démantèlement, ainsi que celui de la « jungle » de Calais intervenu quelques jours plus tôt, et l’afflux important de nouveaux migrants ont été à l’origine du retard de l’ouverture du centre, initialement prévue début octobre. L’Etat a fait attendre la maire de Paris le temps de placer les réfugiés dont les campements devaient être évacués. Il fallait éviter que le centre parisien soit pris d’assaut et engorgé, à peine ouvert, par les milliers de migrants déjà présents dans les rues. Au risque de déplacer le problème : il reste moins de places dans les centres d’accueil ouverts partout en France pour répartir les futurs arrivants du camp parisien. C’est là que le bât blesse.
 
 
Premiers soins et bilans de santé


Le centre du boulevard Ney est un lieu de transit : les migrants sont censés y rester de cinq à dix jours maximum. « Ce n’est pas un centre d’hébergement mais un sas au sein duquel nous pourrons répondre à leurs besoins vitaux, précise Bruno Morel, directeur général d’Emmaüs Solidarité, qui gère les lieux (avec l’aide de quelques centaines de bénévoles). Les migrants pourront recevoir les premiers soins, avoir quelques jours de répit, être informés sur leurs possibilités et sur ce qui va leur arriver. »

Le bon fonctionnement de cette nouvelle structure va donc entièrement dépendre de la gestion du flux. Il faudra que des migrants sortent du centre chaque jour pour faire de la place aux nouveaux arrivants. Seulement, les CAO et les CADA de France affichent pour beaucoup déjà complets, tandis que le nombre d’exilés ne cesse d’augmenter. A l’heure actuelle, personne ne sait combien de réfugiés vont se présenter boulevard Ney.

Devant cette incertitude, Médecins du monde, qui propose avec le SAMU social de Paris des bilans de santé au sein du centre, ne s’est pas engagé au-delà du mois de janvier. Sa présidente, Françoise Sivignon, juge le challenge « phénoménal » et admet se poser « beaucoup de questions ». Parmi ses craintes : que le centre ne devienne un camp de triage entre ceux que l’on appelle les « dublinés » (demandeurs d’asile qui ont laissé leurs empreintes dans un autre pays d’Europe et qui, au nom du règlement de Dublin, devraient y demander l’asile) et les autres.
 
 
Paris ne veut plus de réfugiés dans ses rues


Mais les migrants n’ont plus le choix. La politique de la Ville est claire : Paris ne veut plus de réfugiés dans ses rues. Place Stalingrad, quatre camionnettes de CRS, deux voitures de police, des policiers en uniforme et d’autres en civil avec des brassards orange sont là pour s’en assurer. Et l’allée centrale de l’avenue de Flandre a été condamnée par des grillages. Les exilés qui n’ont pas l’air de savoir où ils vont ont peu de chances d’échapper au contrôle d’identité.

Ismail trace sa route. Emmitouflé dans sa doudoune noire, un sac à dos à l’épaule, le regard fixé droit devant lui, ce Soudanais de 26 ans arrivé à Paris il y a deux semaines traverse la rue sans dévier de sa trajectoire, malgré la quinzaine de policiers qu’il vient d’apercevoir sur le trottoir d’en face. Il frôle les uniformes avec la mine assurée d’un Parisien qui connaît son chemin. Le tour est joué, il passe sans être repéré.

Ce n’est pas le cas d’un groupe de jeunes, à quelques mètres de lui. Certains, dans l’incapacité de fournir la preuve immédiate qu’ils sont hébergés quelque part, sont embarqués. « On va leur trouver un hébergement », assure un policier. Encore faut-il qu’il y ait de la place. Le nombre de migrants arrivant chaque jour à Paris est évalué entre 50 et 70. Entre l’évacuation du campement de Stalingrad, vendredi 4 novembre, et l’ouverture du centre, il y aurait donc déjà près de 400 nouveaux réfugiés dans les rues. Soit exactement le nombre de places disponibles dans le centre humanitaire. A peine ouvert et déjà saturé ?
 
Louise Couvelaire
 

« J’ai entendu l’apologie de la pédophilie dans une grande mosquée de Bruxelles »

Joachim Véliocas de l'Observatoire de l'islamisation s'est entretenu avec Farah Kay , belge-marocaine qui a renié l'islam après avoir étudié les "sciences islamiques" dans les mosquées bruxelloises. La violence des textes, les appels à la haine et les justifications de la pédophilie l'ont définitivement vaccinée de l'hérésie islamique. Cette courageuse femme libre sort un livre : Papa, maman, Allah et moi aux éditions de la Boîte à Pandore (septembre 2016). Entretien du 9 novembre 2016.

"L'islam, c'est une foi criminelle" :

 

Le salon beige

Un jeune homme poignardé et frappé à coups de marteau en Seine-et-Marne

Il a échappé de peu à la mort. Un jeune homme âgé de 21 ans a été grièvement blessé mardi soir à Pontault-Combault, en Seine-et-Marne, rapporte Le Parisien. Transporté dans un état critique à l’hôpital, ses jours ne seraient plus en danger.


Cinq suspects en garde à vue

 

La victime a reçu quatre coups de couteau, dont un dans la poitrine, et a également été frappé sur la tête à coups de marteau. Son frère -qui aurait prévenu les secours- a été placé en garde à vue après que des témoins ont indiqué à la police l’avoir vu tirer avec un fusil.
Quelques heures après leur fuite, l’auteur présumé des coups de couteau, son frère ainsi que trois autres individus ont été interpellés par la police et placés en garde à vue. Tous les cinq sont âgés de 20 et 24 ans.

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En meeting, Sarkozy se pose en "défenseur acharné" des jeunes musulmanes

 

 Nicolas Sarkozy, candidat à la primaire de la droite, s’est posé mercredi en « défenseur acharné » des jeunes Françaises musulmanes lors d’un meeting à Meyzieu, en banlieue lyonnaise.
« Je veux être le défenseur acharné de ces jeunes Françaises musulmanes dont je veux leur garantir le droit qu’elles choisiront leurs maris, leurs familles, leurs tenues vestimentaires », a déclaré Nicolas Sarkozy dans une salle d’un millier de places pleine à craquer, à l’auditoire essentiellement poivre et sel.
« On n’enferme pas les femmes sur le sol de la République française », a-t-il ajouté.
Ciblant le burkini, il a promis une loi pour l’interdire « partout en France » car « on est plus au Moyen Age ». Et il a refusé des plages où « les femmes devraient se cacher parce qu’elles sont diaboliques ».
Et pour lui, l' »islam djihadiste » est un « ennemi (…) qu’il faut exterminer en lui livrant une guerre intraitable ».

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Moisselles (95) : simulation d’une tuerie de masse dans un centre commercial

 

Une simulation de tuerie de masse était organisée mardi soir dans un centre commercial à Moisselles (Val-d’Oise) mobilisant près de 400 intervenants entre policiers, gendarmes, pompiers et secours. Objectif : tester la coordination des forces de police et de secours et leurs méthodes d’intervention dans le cadre d’exercices baptisés NoVi pour nombreuses victimes.

Dans le rôle des victimes, 80 figurants mis à disposition par les instituts de formation en soins infirmiers de Pontoise et d’Eaubonne, la Croix Rouge, la Protection civile, l’unité mobile de premiers secours et la préfecture.

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Obama et son bilan désastreux : économie – immigration – ingérence

 

Débarrassée de sa boue et de ses relents de scandales privés, la campagne des présidentielles aux USA a porté sur les trois points mentionnés en titre et qui forment le bilan désastreux des deux mandats de Barack-Hussein Obama, dont l’Europe occidentale et scandinave a subi de plein fouet les tristes conséquences.

En tous pays hautement civilisé, l’économie globale n’a objectivement apporté que ruine industrielle et agricole. Fort heureusement pour les Européens, les Usa n’échappent pas plus aux délocalisations d’entreprises que l’Europe occidentale et scandinave. Seuls les services, qui nécessitent un haut niveau de valeur ajoutée cérébrale, sont en pleine expansion.

Rappelez-vous : c’est au début de l’ère nouvelle, dans la première moitié des années 1980, qu’est apparu ce triste néologisme de « délocalisation d’entreprises », ce qui fut une cause de chômage massif et de très longue durée (une durée nettement plus importante que celle de la crise de 1929-39) pour les ouvriers US et européens.
Avant de célébrer comme un grand moment de notre histoire nationale les « années Mitterrand », il serait bon de se souvenir que c’est ce bourgeois avide, ce socialiste de salons, qui a précipité la France dans le globalo-mondialisme. Mitterrand, ce n’était toutefois rien, en matière de capacité de nuisance, comparé au crypto-islamiste Obama.

« C’est aux fruits qu’on juge l’arbre » semble avoir dit l’un des plus grands penseurs de l’humanité. Obama, ce fut en de nombreux pays musulmans le remplacement violent des potentats calmes par les plus féroces islamistes : Tunisie, Libye, Syrie sont les joyaux du triste sire qui va enfin quitter la scène. Il a échoué au Yémen, mais a remarquablement poursuivi l’œuvre de son prédécesseur  en Irak et en Afghanistan, parvenant même à laisser se développer l’État Islamique du Kurdistan, qu’il faut désormais anéantir pour cause de résurrection imprévue du califat, lorgné par les Saoudiens.

La collusion Obama-Erdogan, en dépit de pseudo-querelles destinées à masquer le but du jeu, est l’élément le moins discret de la politique pro-touranienne des maîtres de la globalo-mondialisation : on flatte le racisme pantouranien et le sectarisme sunnite pour mieux exploiter les richesses naturelles de pays qui – heureuse « coïncidence » ! – bordent les frontières du sud de la Russie et de l’est de la Chine.

L’Europe, ravagée par l’économie globale, s’est vue envahir par des millions d’immigrés en provenance d’Afrique, du Proche et du moyen-Orient. C’est un double avantage pour les sponsors d’Obama (et d’Hillary Clinton, la perdante) : on accroît la consommation européenne et on pourrit ses sociétés par l’agent le plus pernicieux qui soit, l’islam violent, djihadiste, sectaire et rétrograde.

Enfin, la doctrine globalo-mondialiste a créé, dans les années 1990, le « Droit d’ingérence »… rappelez-vous encore ce merveilleux Kouchner qui voulait lancer la France en guerre contre l’Iran chiite dont le président (effectivement maboule) injuriait quotidiennement l’État d’Israël et contestait la réalité même de la Shoah, source perpétuelle de royalties.

Cette ingérence a échoué partout : la République centrafricaine, le Mali, la Libye (et il ne faudrait pas oublier le Tchad ni l’ex-Haute-Volta ou Burkina-Faso) sont ingouvernables, minés par l’islam djihadiste que l’intervention française n’a su maîtriser. Bien au contraire, l’intervention de « diables étrangers » n’a fait qu’accroître fort logiquement les effectifs des agents de la subversion. Les gouvernants français (mais aussi britanniques – en Irak et en Afghanistan – ou italiens – en Libye) se sont comportés en bons petits soldats – légèrement abrutis – du sieur Obama.
Abrutis, parce qu’il faut soit être très stupide, soit avoir des raisons personnelles, pour continuer à détruire l’outil industriel national, gêner considérablement l’agriculture et la pêche, pénaliser le commerce extérieur en acceptant des conditions imposées par les globalo-mondialistes (via leurs valets de l’organisme supranational de Bruxelles), enfin pour admettre d’énormes quantités d’immigrés-« réfugiés »-envahisseurs extra-européens en des pays où existent une foule de chômeurs (un peu plus de cinq millions, toutes catégories réunies, pour la seule France).

Obama s’en va et sa candidate est battue. Tant mieux !

 

Nul Président Us depuis Franklin Roosevelt n’a autant fait pour détruire l’Europe (son successeur Harry Truman fut, au contraire, un bienfaiteur de l’Europe au nom d’une communauté d’origine que cet homme de bon sens se refusait à ignorer). Il reste à espérer que les Usa, où Président et Congrès sont du même parti, vont calmer le jeu politique mondial, en évitant de pourrir davantage la situation européenne et celle des rives du Pacifique.

Trump apporte un espoir de relations moins tendues avec la Chine et la Russie. Peut-être voudra-t-il bien s’occuper de la misère industrielle de son énorme pays et, durant les quatre prochaines années, oublier de pourrir la vie des Européens et se désintéresser du « devoir d’ingérence » dans les pays du Tiers-Monde où l’on joue les prolongations du triste XXe siècle.

Peut-être s’agira-t-il d’un Président qui n’utilisera plus les immigrés mahométans comme d’agents de pourrissement des sociétés occidentales.


Du moins peut-on l’espérer.

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