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lundi, 31 octobre 2016

Bourbach-le-Haut (68) : un retraité poignardé à mort dans son camping car

 

 

Le drame s’est joué sur la place de la mairie de Bourbach-le-Haut, dans la vallée de Masevaux, vendredi soir vers 21 h 45. Un couple de jeunes retraités bas-rhinois, qui effectuait un séjour touristique dans le secteur, a été agressé par des individus qui après avoir frappé à la porte de leur véhicule stationné sur la place, leur ont réclamé cartes bancaires et argent.


La situation s’est envenimée et l’un des agresseurs a frappé à l’aide d’une arme blanche l’homme âgé de 63 ans. Les agresseurs (ils étaient au moins deux selon les premiers éléments en notre possession) ont pris la fuite, alors que la femme a immédiatement donné l’alerte en se rendant dans le bar situé juste à côté. La victime est Roland Faullimmel, originaire de Gries (67)..

Les pompiers arrivés sur place et les premiers secours ont tenté de ranimer le blessé mais ce dernier est décédé durant son transfert vers l’hôpital.

Source 

Tout sauf Juppé !

 

 




François Fillon, pourquoi pas ? Surtout s’il a non pas un François Baroin mais un Jean-Frédéric Poisson comme Premier ministre. Mais surtout, surtout pas d’Alain Juppé.

Il reste peu de temps pour convaincre les électeurs de la primaire de rejeter Juppé. Pourtant, il leur suffirait de lire le dernier ouvrage de Philippe de Villiers pour être convaincus que le maire de Bordeaux ne mérite pas l’Élysée car il est tout à fait clair que les cloches risquent de ne plus sonner demain, ou en tout cas de sonner faux si, d’aventure, Alain Juppé devait affronter Marine Le Pen au second tour de la présidentielle, et donc être élu 8e président de la Ve République, puisque les Français n’auront pas le courage de mettre le bulletin qui leur assurerait la rupture.

Avec beaucoup de rigueur et une documentation digne d’un archiviste, Philippe de Villiers nous présente le vrai visage d’Alain Juppé. Il nous rappelle ce qu’il fut, et ce qu’il est devenu, expliquant ainsi pourquoi il est à présent la coqueluche des médias, qui ont trouvé en lui l’homme qui se pliera à leurs désirs mondialiste et islamophile.

Le créateur du Puy du Fou, devenu un symbole du souverainisme, cite de nombreux faits ou déclarations de l’ancien Premier ministre. Par exemple, à propos de la Libye dont il a fortement encouragé les bombardements :
Je souhaite que le dialogue s’ouvre sans complexe aux courants islamistes… il y a des gens attachés à l’islam prêts à accepter les règles de bases de la démocratie.
Puis, après une visite au Caire en 2011 où les Frères musulmans lui ont paru « très intéressants » : « Plusieurs de ces jeunes Frères ont une vision d’un islam libéral. » En mai 2012 : 
Je suis fier de ce que nous avons fait en Libye. Car nous y avons évité un massacre comme ce qui se passe en Syrie,
oubliant que, depuis, des centaines de milliers d’Africains se sont précipités sur les côtes libyennes pour franchir la Méditerranée. Ministre des Affaires étrangères de Sarkozy, il souhaite éliminer Bachar el-Assad, dont il annonce l’imminence de la chute. Un vrai visionnaire, ce Juppé-là.
Philippe de Villiers nous rappelle ce que fut le Juppé du RPR. Celui qui trouvait des « valeurs communes avec Le Pen ». Celui du discours de Villepinte en 1990, l’antithèse de ce que le secrétaire général du RPR est devenu. Villiers cite le Juppé d’avant : 
Nous fermerons les frontières, nous suspendrons l’immigration, nous reconduirons les clandestins d’où ils sont venus et, surtout, nous réserverons les prestations sociales aux nationaux.
Mais ce n’est pas tout:
L’islam n’apparaît pas conforme à nos fondements sociaux et semble incompatible avec le droit français.
Et de conclure :
C’est à l’islam et à lui seul – je dis bien à lui seul – de s’adapter afin d’être compatible avec nos règles.
Député du 18e, Juppé enfoncera un peu plus le clou en précisant que l’intégration des populations immigrées est « un problème permanent et gigantesque »… Le 9 décembre 2009, raconte Villiers, « en plein débat sur l’identité nationale, il se dit convaincu que la France est islamo-compatible ».

En quelques phrases, nous voici confronté à un homme politique sans conviction, qui se renie, et qui se reniera encore si, par malheur, il est élu. Un homme qui est allé jusqu’à décorer de la Légion d’honneur son nouvel ami Tareq Oubrou, l’imam de Bordeaux, membre des Frères musulmans, qui voit en lui « le bouclier de l’islam ». Et de là à imaginer un « pacte avec les musulmans », il n’y avait qu’un pas que le candidat a vite franchi pour atteindre son objectif d’identité heureuse islamo-compatible.
Encore faut-il comprendre que, dans son dernier ouvrage, Philippe de Villiers ne parle de Juppé que par rapport à l’islam. Tout le reste de sa politique est un reniement de son passé.

Alors, oui, ce sera n’importe quel candidat, sauf Juppé… et Sarkozy, une autre girouette !

Floris de Bonneville

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Hommage aux tsiganes : quand Hollande exploite l’Histoire à son profit

 

 



François Hollande s’est déplacé, ce samedi matin, à Montreuil-Bellay, dans un ancien camp d’internement de tsiganes datant de la Seconde Guerre mondiale. C’était à l’occasion du 70e anniversaire de leur libération, en 1946. Le chef de l’État a notamment déclaré :
Le jour est venu et il fallait que cette vérité soit dite […] La République reconnaît la souffrance des nomades qui ont été internés et admet que sa responsabilité est grande dans ce drame.
Encore de la repentance, direz-vous ?

Loin de nous l’idée qu’il ne faille pas rendre hommage, même au bout de 70 ans, à la communauté tsigane. Mais c’est l’exploitation politique de cet événement qui est critiquable. Pour François Hollande, « il fallait que cette vérité soit dite ». Soit ! Mais alors, que toute la vérité soit dite ! « Les nomades internés sous Vichy : l’histoire oubliée », peut-on lire, par exemple, sur le site de France Inter, comme si les mesures à l’encontre des tsiganes dataient du gouvernement de Vichy.

En fait, elles ont commencé plus de deux siècles avant la défaite de 1940 et l’occupation allemande. Bien accueillis, à l’origine, dans les cours royales et princières, ces tsiganes nomades sont peu à peu considérés comme des vagabonds, mendiants et gens indésirables, surtout à la fin du XIXe, où se produisent de nouvelles migrations. Après la guerre de 1870, ils sont même accusés d’être des agents étrangers au service de l’Allemagne. 

C’est dans ce contexte qu’est votée la loi du 16 juillet 1912, sous la présidence d’Armand Fallières : la circulation des tsiganes constituait « pour la défense nationale et la sauvegarde du secret un danger qui [devait] être écarté » : la loi leur imposait, dès l’âge de 13 ans, un carnet anthropométrique qu’ils devaient faire viser dans chaque commune. Puis le décret du 6 avril 1940 leur interdit de circuler sur l’ensemble du territoire : ils sont astreints à la résidence forcée sous la surveillance de la police et de la gendarmerie.

Sur décision des Allemands, le gouvernement de Vichy fait interner, le 4 octobre 1940, les tsiganes de la zone occupée, pour les surveiller. Il reste libre de mener la politique de son choix en zone sud. Environ 5.000 personnes (hommes, femmes et enfants) sont ainsi réparties dans une trentaine de camps entre 1940 et 1946. Leur internement s’est poursuivi deux ans après la libération du pays… La loi de 1912 est restée en vigueur, sans susciter aucune critique, jusqu’en 1969, où le carnet anthropométrique fut remplacé par un livret de circulation. Lors de la discussion en cours du projet de loi Égalité et Citoyenneté, cette législation pourrait être abolie.
Ce rappel historique, non pour minimiser le rôle de Vichy, mais pour replacer dans leur cadre les mesures prises à l’égard des tsiganes : elles dépassent largement la période incriminée. Pour expliquer, aussi, que François Hollande exploite cet épisode de l’Histoire pour se présenter comme un Président rassembleur – lui qui, objectivement, n’a fait que diviser les Français et son propre parti. Qu’il rende hommage – bien tardivement – aux tsiganes persécutés, c’est une chose. Qu’il utilise cet événement pour sa promotion personnelle en est une autre !

Mais puisqu’il travaille tant dans la mémoire, rappelons-lui, par exemple, le massacre des Vendéens. En 1993, Soljenitsyne dressa un parallèle entre la Terreur révolutionnaire et le totalitarisme bolchevique. Imaginez la polémique ! Pourtant, Lénine criait « Il me faut d’autres Vendée », en évoquant les régions russes qui refusaient la soumission au bolchevisme. En avril 2013, Lech Wałęsa, invité par le président du conseil général, inaugura une stèle du pardon au Mémorial de la Vendée : les élus socialistes boycottèrent la cérémonie.

François Hollande aurait-il une mémoire sélective ?

 Jean-Michel Léost

Boulevard Voltaire

Manifestation des policiers : et maintenant, le temps des sanctions?

 

 



Passé le temps de la contestation, celui des sanctions est-il arrivé ? À Marseille, une trentaine de policiers ont été convoqués par leur hiérarchie pour avoir poursuivi leur mouvement de grogne après l’annonce, par Cazeneuve, de son plan d’urgence pour la police. Si l’on évoque un simple rappel à l’ordre, et non des sanctions, il n’en demeure pas moins que cette reprise en main peut susciter quelques inquiétudes chez les intéressés. Pourtant, tomber dans le travers des sanctions serait la plus mauvaise des issues.

Car, même humilié par ses troupes, Jean-Marc Falcone, le DGPN (directeur général de la police nationale), ne doit pas oublier qu’il est seul responsable de ces derniers événements. En effet, le rôle du patron de la police nationale est avant tout technique. À lui de donner tous les moyens à ses services pour qu’ils puissent exécuter correctement, en toute sécurité et dans l’intérêt de la République, les missions qui sont les leurs. Avoir laissé la police se paupériser à un tel degré relève de la faute lourde et aurait dû lui valoir un limogeage immédiat. Mai, en France, les choses ne fonctionnent pas comme ça. Au plus haut niveau de l’État, une impunité générale prévaut, qui permet à nombre d’incapables de faire de brillantes carrières aux frais du contribuable. Punir les policiers contestataires serait donc une faute politique lourde en même temps qu’une profonde injustice.

Pour autant, la question de la poursuite du mouvement, après les mesures annoncées par le ministre de l’Intérieur, se pose.
Il faudrait, d’abord, savoir si toutes les réponses attendues par ces policiers ont été apportées. De l’avis général, plusieurs aspects relatifs à cette colère n’ont pas obtenu de réponse, ou sont en voie d’être glissées sous le tapis.
 Il en est ainsi des relations police-justice, qui ne se résoudront pas par quelques stages des uns chez les autres, mais par une mise à plat de notre arsenal juridique, lequel doit être adapté au contexte de violence que connaît notre société.

Les relations hiérarchiques internes à la police doivent également être revues. Une nouvelle organisation doit être mise en place pour plus de cohérence, plus de solidarité et plus d’efficacité opérationnelle. Le régime de la légitime défense des forces de l’ordre doit également être réformé afin de l’adapter aux risques encourus et aux violences subies. Ce régime dépassant, d’ailleurs, le cadre de l’usage des armes.

Enfin – et c’est une leçon importante de ces événements inédits -, le rôle et le fonctionnement des syndicats doivent être analysés. Il est anormal que ces derniers aient été dépassés par leur base, et qu’un divorce durable puisse s’installer entre policiers et représentants syndicaux. La professionnalisation de fait de leurs principaux dirigeants est certainement au cœur du problème.
Alors, bien sûr, les policiers qui manifestent encore, ou auraient cette tentation, doivent regagner leurs commissariats. Ils ont accompli leur devoir et ils ont fait bouger les choses. Insister davantage ne manquerait pas de sur-politiser un mouvement qui se voulait, au départ, apolitique et asyndical. On sait les risques que cela ferait courir aux policiers eux-mêmes, ainsi qu’au pays tout entier.

En revanche, il appartient aux organisations représentatives de se saisir de ces revendications non satisfaites et de les suivre au plus près, afin qu’elles reçoivent les réponses attendues. À défaut, le risque est grand de voir un tel mouvement se répéter, dont l’issue serait alors des plus incertaines.

Olivier Damien

Boulevard Voltaire 

samedi, 29 octobre 2016

Angela Merkel veut endiguer la "haine anti-immigrés" sur Internet

 

 

Contrôler les algorithmes plutôt que les flux de migrants

 

La chancelière allemande et son gouvernement reprochent aux grandes entreprises d’internet de permettre la diffusion d’opinions anti-immigrés sur les réseaux sociaux. Angela Merkel leur a demandé de révéler leurs algorithmes.

« Les algorithmes doivent être rendus publics, afin que chacun puisse s’informer en tant que citoyen intéressé par des questions telles que : qu’est ce qui influence mon comportement, et celui des autres, sur Internet ? », a déclaré Angela Merkel lors d’une conférence de presse à Berlin le mardi 25 octobre avant d’indiquer : « Ces algorithmes, quand ils ne sont pas transparents, peuvent conduire à une distorsion de notre perception, ils rétrécissent l’étendue de l’information à laquelle nous avons accès ».
La chancelière a prévenu : « Avec leurs algorithmes, les grandes plateformes informatiques sont devenus le trou de souris au travers duquel les autres médias sont obligés de passer pour obtenir de nouveaux utilisateurs ». Angela Merkel a également précisé : « Nous devons prêter une attention particulière à ce développement ».

Google utilise un algorithme pour décider des résultats de recherche qui seront montrés en premier à ses utilisateurs. De son côté, l’algorithme de Facebook permet au réseau social d’organiser l’ordre du flux d’informations ainsi que de décider des posts de pages et de profils qui seront insérés sur le compte d’un utilisateur de Facebook au détriment d’autres posts. Les deux géants du Web se basent également sur les centres d’intérêts propres à chaque utilisateur pour faire la promotion d’articles d’informations.
La chancelière allemande n’a pas nommé Facebook, Google ou Twitter en particulier mais a sous-entendu que les grandes plateformes médiatiques sur internet créent des « bulles » d’informations qui s’auto-fortifient et évincent les petits fournisseurs d’informations.

Le 26 octobre, le ministre de la Justice, Heiko Maas – qui avait indiqué une hausse de 77 % des crimes racistes en Allemagne après l’arrivée des 900 000 demandeurs d’asiles – a soumis un ultimatum aux réseaux sociaux. Ces derniers ont jusqu’au mois de février 2017 pour se soumettre aux directives européennes qui concernent la xénophobie et le racisme.

Le 14 octobre, le chef de la fraction parlementaire de la CDU, Volker Kauder, avait déclaré que les réseaux sociaux devraient être condamnés à 50 000 euros d’amende s’ils ne parvenaient pas à retirer les « discours de haine ». Il a affirmé qu’une « épée de Damoclès » devait être brandie au dessus des réseaux sociaux.
Ce n’est pas la première fois qu’Angela Merkel et son gouvernement partent en croisade contre les réseaux sociaux. Le mois dernier, la chancelière avait accusé les partisans de l’AfD – le parti anti-immigration et anti-euro qui a le vent en poupe – de « diffuser leurs mensonges » à travers les réseaux sociaux.
Les algorithmes sont au cœur de la propriété intellectuelle de n’importe quel réseau social ou moteur de recherche. Il s’agit de secrets commerciaux parmi les plus protégés au monde. La valeur financière de ces algorithmes représente potentiellement des milliards d’euros. À ce jour, aucun géant du Web n’a révélé ses algorithmes.

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Lyon: un policier sérieusement blessé lors d'un contrôle de prostituées

 

 
Un policier de la Brigade de répression du proxénétisme (BRP) a été sérieusement blessé lors d’un contrôle de prostituées dans la nuit de mercredi à jeudi à Lyon, indique jeudi soir une source proche de l’enquête.   L’enquête a été confiée à la police judiciaire.
Accompagné de deux collègues, ce policier d’une cinquantaine d’années contrôlait les identités de plusieurs prostituées dans le VIIe arrondissement de Lyon lorsque le trio a été pris à partie par trois hommes arrivés en voiture. Les trois agresseurs ont violemment frappé à coups de poing et de pied les policiers qui se sont défendus sans faire usage de leurs armes. Mais l’un des fonctionnaires a été sérieusement blessé au nez et à la mâchoire, selon la même source.
« Il est sorti de l’hôpital jeudi et il aura une interruption temporaire de travail conséquente mais non encore déterminée », a-t-on ajouté.
Le 11 octobre, deux policiers de la Sûreté lyonnaise avaient été agressés par une quinzaine de jeunes lors d’un  contrôle de prostituées dans le 8e arrondissement. Il n’y avait pas eu de blessés.

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Geert Wilders, député en croisade contre "l'islamisation" des Pays-Bas

 

 

Le député néerlandais d'extrême droite Geert Wilders, dont le procès pour discrimination et incitation à la haine doit s'ouvrir lundi après qu'il a promis "moins de Marocains" aux Pays-Bas, affirme être en croisade contre ce qu'il nomme "l'islamisation" de son pays.

 

 Adepte d'une rhétorique lapidaire, le politicien de 53 ans qui vit sous protection policière permanente divise un pays qui se targue pourtant de sa tolérance multiculturelle.

"Nous ne sommes pas xénophobes", a-t-il assuré récemment lors d'un entretien avec l'AFP : "nous sommes contre l'afflux d'une culture qui est contre toutes nos valeurs".

Surfant sur la vague de la crise migratoire, la pire en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, son Parti pour la liberté (PVV) est passé en tête des sondages pendant la deuxième moitié de 2015 mais a récemment cédé sa place alors que les prochaines élections sont prévues en mars.

Parfois surnommé "Capitaine peroxyde", le député aux cheveux blonds décolorés ramenés vers l'arrière compare le Coran, qu'il qualifie de "fasciste", à "Mein Kampf", le manifeste politique d'Adolf Hitler.

Geert Wilders est l'héritier politique direct du populiste néerlandais Pim Fortuyn, assassiné en 2002, et dit défendre la liberté, "qui disparaîtra au moment où l'idéologie islamiste aura une présence plus forte dans ce pays".

Il est également l'auteur du film anti-islam de 17 minutes "Fitna" ("discorde" en arabe), qui montre notamment des images des attentats du 11 septembre 2001 à New York.

Sa diffusion en mars 2008, malgré l'opposition du gouvernement néerlandais, avait provoqué de vives réactions dans le monde musulman.





Geert Wilders, qui rejette l'étiquette d'extrême droite, veut faire interdire le Coran et mettre un terme à l'immigration en provenance des pays musulmans.

Après avoir été acquitté en 2011, il est à nouveau poursuivi pour "incitation à la haine" : lors d'un meeting électoral en mars 2014, il avait promis à ses partisans "moins de Marocains" aux Pays-Bas.

Ces déclarations avaient provoqué un exode au sein de son parti et une vague de protestation sans précédent, tout comme, plus récemment, son programme électoral, où il assure vouloir "fermer toutes les mosquées et écoles musulmanes".

Né en 1963 à Venlo, dans l'est des Pays-Bas, Geert Wilders se présente comme une alternative à "l'élite au pouvoir qui n'écoute pas" la population : il propose de fermer les frontières et d'organiser un référendum sur une sortie de l'Union européenne.

Il devient député libéral en 1998 mais, en désaccord notamment sur l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, il quitte le parti en 2004 et fonde son propre groupe qui deviendra le PVV en 2006.



M. Wilders obtient son plus grand succès politique aux législatives de 2010 : son parti obtient 24 sièges de députés sur 150 et soutiendra le gouvernement minoritaire du libéral Mark Rutte au Parlement.

Deux ans plus tard, tenu responsable de la chute de ce gouvernement, son parti n'obtient que quinze sièges de députés aux législatives.

Le PVV était notamment allié au Front national de Marine Le Pen aux élections européennes de 2014.

Marié à une Hongroise, M. Wilders soigne son image à l'étranger, notamment aux Etats-Unis, où il prononce souvent des discours.

Geert Wilders assure que sa vie et sa carrière ont été marquées par l'assassinat du réalisateur controversé Théo van Gogh, virulent critique de l'islam, tué par un islamiste radical en 2004.

"Depuis l'assassinat de Théo van Gogh, j'ai toujours été entouré de policiers en civil et j'ai été dépouillé de presque toute vie privée", écrit dans son livre celui qui a fait de cette protection permanente un argument politique.

Son avocat avait récemment affirmé que le nom de son client, qui assure avoir sacrifié sa liberté pour défendre publiquement ses opinions, se retrouve sur "des listes noires d'Al-Qaïda, des talibans et des jihadistes du groupe Etat islamique".

Il parle rarement de sa vie privée et n'a jamais réagi aux spéculations selon lesquelles il teint ses cheveux pour cacher de lointaines origines indonésiennes.

 

Atlasinfo 

Les Suisses vont revoter sur l’immigration

 

 



Comment concilier la volonté du peuple suisse de fixer des contingents d’étrangers et la préférence nationale avec le respect de l’accord avec l’Union européenne sur la libre circulation des personnes qui interdit cette limitation ? Pour « sortir de l’impasse », le gouvernement de Berne prépare un nouveau référendum sur l’immigration.

 
L’annonce, mercredi, par le gouvernement fédéral d’un projet de référendum sur l’immigration constitue un nouveau rebondissement dans un feuilleton qui dure depuis trois ans. Le 9 février 2014, le peuple suisse a accepté à une courte majorité une initiative de l’UDC (droite conservatrice) dite « Contre l’immigration de masse », qui prévoit la réintroduction de plafonds et de contingents annuels pour les étrangers dans un délai de trois ans. Cette limitation est incompatible avec les accords bilatéraux avec l’Union européenne, principal partenaire commercial du pays, qui impose la libre circulation des personnes. Bruxelles reste inflexible et ne veut pas accorder un traitement de faveur à la Suisse pour ne pas ouvrir une brèche dans laquelle la Grande-Bretagne pourrait s’engouffrer lors de la négociation des modalités du Brexit.

Comment « sortir de l’impasse » ?

 

À six mois de l’échéance fixée par l’initiative, le Conseil national, la chambre basse du parlement fédéral, a concocté en septembre un projet qui prévoit une préférence nationale « light » et qui, selon les diplomates suisses en poste à Bruxelles, pourrait être compatible avec la libre circulation. Entre-temps, un groupe d’intellectuels a lancé l’initiative populaire dite Rasa ou « Raus aus der Sackgasse » (« Sortir de l’impasse ») qui vise simplement à annuler le vote du 9 février.

Le gouvernement fédéral s’oppose à cette initiative et a annoncé un contre-projet, dont le contenu sera dévoilé en avril 2017. Comment concilier l’inconciliable et réunir une majorité en votation ? Ce nouveau vote sur l’immigra-tion aura lieu probablement en 2018. En attendant, la Suisse ne réintroduira pas des contingents pour les étrangers qui concerneraient aussi les travailleurs frontaliers.
Journal proche des positions de l’UDC, la Basler Zeitung fustige le changement de cap du gouvernement en rappelant que la ministre socialiste de la justice Simonetta Sommaruga avait, au soir du 9 février 2014, déclaré vouloir respecter la volonté du peuple et « régler à nouveau l’immigration avec des contingents ». Très remonté contre ce gouvernement qui « tranche à la hache les racines de la démocratie directe » , l’éditorialiste du quotidien bâlois s’indigne : « Qui a le dernier mot dans ce pays ? Est-ce, comme dans la plupart des autres, un cercle de pouvoir, un comité central ou une élite, qui sait mieux que le peuple ce qui lui convient ? Ou sont-ce des citoyennes et des citoyens habilités à décider eux-mêmes de leur destin ? »  

A. D.

Source 

Jean-Yves Le Gallou : « Les préfets sont au service de l’invasion »

Boulevard Voltaire a interviewé Jean-Yves Le Gallou après les déclarations de la préfète du Pas-de-Calais sur la présumé « tradition de la population migrante de détruire leur habitation avant de partir« .

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vendredi, 28 octobre 2016

JEAN-PAUL GOUREVITCH : “TOUT SUR L’ISLAMO-BUSINESS”

L’islamo-business désigne l’utilisation, au seul profit de l’islamisme radical, des ressources de l’économie parallèle sous ses diverses formes : trafics de stupéfiants, d’armes, d’animaux, piratage, contrefaçon, escroquerie à l’identité, délinquance de proximité ou organisée, rackets, mafias. Avec la rigueur intellectuelle qui lui est reconnue, Jean-Paul Gourévitch établit un tableau détaillé et sidérant du processus complexe qui mène de la petite délinquance de banlieue au terrorisme. L’auteur, spécialiste de l’immigration, décortique les parcours des Khaled Kelkal, des Mohammed Merah ou de Medhi Nemmouche qui sont passés de la voyoucratie à la légitimation de la pratique délictueuse au nom de l’islamisme radical puis à l’action directe. De l’islamoracaille à l’islamobusiness, vivier du terrorisme.

Lille : Deux ans de prison pour un tripoteur récidiviste afghan.

 

 
Dans la nuit de samedi à dimanche, une jeune femme est agressée sexuellement dans le Vieux-Lille. Un suspect était jugé ce lundi en comparution immédiate.


Samedi, à 4 heures du matin, une jeune femme rentrant chez elle croise le chemin de Mustafa Rezai rue Boucher-de-Perthes. Il lui demande de l’embrasser, elle passe son chemin, il la suit, la plaque contre une façade et lui touche les seins. Le jeune homme était jugé lundi en comparution immédiate pour agression sexuelle. C’est la troisième fois en à peine un an.

[….]

Me Florian Regley déplore de ne pas pouvoir donner de renseignements sur son client dont on sait seulement qu’il est de nationalité afghane, parle très peu le français et a 23 ans. L’avocat plaidera en faveur d’une contrainte pénale estimant que le jeune homme a besoin de soins psychologiques. Mustafa Rezai a été condamné à deux ans d’emprisonnement conformément aux réquisitions du parquet.

Islamisme 

Les éléments de langage pour préparer l’islamisation douce de la France

 

 
Et si la police elle- même ne se sent plus en sécurité et envahie par un fort sentiment de peur quid alors des citoyens ? La police est affectée moralement et psychologiquement il faut lui redonner confiance en elle et la soutenir mais peut-on demander la lune à un peuple qui se ramollit chaque jour et qui manque de foi en lui ? Le pire est qu’il gobe toutes les perles socialopes sans piper mot. Les clandestins sont des migrants qui sous-entend qu’ils ont un statut régulier et le pire on les fait passer pour des réfugiés régis par le droit international. Ne cherchons pas à démêler les fils nous sommes tous pris dans la toile d’araignée de l’entourloupe enfumant les neurones.

Nous sommes tenus de tout avaler comme un musulman convaincu qu’il lui suffit de dire Amen aux âneries grotesques du Coran pour avoir le monde à ses babouches et lui faire payer des royalties pour les brevets scientifiques inventés par Allah.

Désormais nous devons croire que le radicalisme musulman est l’expression du mal- être des enfants des cités en mal d’affection républicaine.

Les terroristes ne sont pas musulmans. Les musulmans sont leurs premières victimes. Les nôtres sont des dommages collatéraux. Les agresseurs des policiers sont des sauvageons. Les tueurs fous d’Allah ont tous des antécédents psychiatriques. L’islam fait partie de nos racines. Le ramadan fait partie de notre culture. Le halal protège de la maladie de la vache folle. La circoncision prévient le sida. L’urine du chameau guérit le cancer. Les incendies de la jungle de Calais sont des feux de Bengale. Le Coran est le plus grand livre des sciences jamais donné à l’homme. L’excision de la femme est un acte de chirurgie esthétique. L’élevage sexuel dès le berceau permet de circonscrire la prostitution. La polygamie est remède à l’adultère. Le voile est un symbole de chasteté et de vertu. L’islam est une chance pour l’humanité. Les musulmans sont une richesse pour la France. L’islam à sa place en France il faut l’aider à grandir. L’islam est compatible avec la République la plus grosse perle jamais racontée. Les violeurs de Cologne ne sont pas musulmans. Le vivre ensemble est une vertu musulmane.
La révolution sémantique est en marche et plus rien ne peut l’arrêter tant que les islamo-collabos nous gouvernent.

 

Centres pour migrants : le scandaleux éditorial du Monde !

 

 



Le journal bien-pensant Le Monde vient de se surpasser. Dans son éditorial du mardi 25 octobre, il enjoint aux Français et à leurs élus d’ouvrir les yeux et de construire nombre de centres en dur pour accueillir et intégrer les migrants. Pour lui, il faut éviter à tout prix de nouvelles « jungles de Calais ».

Le Monde a un argument prétendument imparable : les réfugiés vont continuer à déferler au même rythme. On ne peut rien faire contre « cette loi naturelle » aussi immuable que la gravitation. Il assène, en outre, que l’immigration génère de la croissance, et est indispensable (au vu de la baisse démographique).

Mais tout ce bel édifice repose sur des mensonges éhontés.
L’arrivée des réfugiés n’est absolument pas bénéfique sur le plan économique ! Bien au contraire ! Les chiffres donnés par Le Monde lui-même le prouvent ! Les médecins, les ingénieurs, les diplômés du supérieur sont fort rares parmi les nouveaux arrivés. Malgré toute leur bonne volonté, une forte minorité d’entre eux (50 % dans les 5 ans, 20 % du total) restent au chômage et ne survivent que grâce aux minima sociaux. La charge devient insupportable pour nos finances exsangues. 

(Les départements ne peuvent déjà plus financer le RSA !) La faillite est certaine dans les dix ans si on continue à recevoir 200.000 immigrés de plus par an ! (Dont au moins 40.000 personnes qui vivront 60 ans durant de charité publique.)
 Mais le coût social, aussi, est effrayant. Si la grande majorité des réfugiés ont le désir, si ce n’est de s’intégrer, au moins de ne pas perturber leur pays d’accueil, il existe une minorité non négligeable dont les opinions sont problématiques. En effet, on peut considérer comme fanatique tout homme qui oblige son épouse, ses filles ou ses voisines à se voiler contre leur gré ou qui persécute les migrants chrétiens qui vivent dans le même centre que lui, comme on l’a vu en France et en Allemagne. Nous avons, chez nous, suffisamment de xénophobes ou de personnes au comportement totalitaire pour éviter d’en importer !

Ensuite, on peut stopper et contrôler le flux d’immigration. Il suffit d’opter pour une politique à l’australienne (en évitant ses dérives) de systématiquement renvoyer dans le pays de départ (Libye, Égypte, Turquie, Maroc) ceux qui débarquent sur les côtes européennes, de créer des camps tout confort dans ces pays où les migrants pourraient déposer leur demande d’asile et où ils resteraient le temps que celle-ci soit étudiée. On pourrait, alors, se permettre d’avoir des critères d’admission bien plus généreux que les critères actuels ! On éviterait, ainsi, le cycle infernal : on arrive en France, on met les enfants à l’école, du coup on est intégré et inexpulsable ! Enfin, il faut revenir à la politique du charter. Contrairement à ce que prétend Le Monde et les « migrantophiles », il n’y a aucune raison morale pour qu’un débouté du droit d’asile reste chez nous !

Non ! Le Monde se trompe du tout au tout ! Un homme politique lucide ne favoriserait pas l’immigration. Il l’arrêterait ! Sinon la France périra.

Christian de Moliner

Source 

Manif d'extrême droite interdite: un militant nationaliste condamné

 

 
Le militant nationaliste et ancien président du groupuscule pétainiste l'Oeuvre française, Yvan Benedetti, a été condamné aujourd'hui à 2000 euros d'amende par la cour d'appel de Paris pour avoir participé en septembre 2012 à une manifestation interdite à Paris.
En première instance, il avait été condamné, le 25 avril 2013, à une amende de 5.000 euros avec sursis. Cinquante-sept personnes avaient été interpellées le 29 septembre 2012 après une tentative de rassemblement sur le parvis de Notre-Dame de militants qui entendaient protester contre les "zones de non-droit" et le "racisme anti-Blanc", à l'appel des Jeunesses nationalistes. Cette manifestation avait été interdite par la préfecture de police de Paris. En juin dernier, Alexandre Gabriac, l'ancien leader des Jeunesses nationalistes, a été condamné à deux mois de prison pour avoir organisé cette manifestation.

Les groupuscules Jeunesses nationalistes et L'oeuvre française ont été dissous en juillet 2013 dans la foulée de la mort à Paris du militant antifasciste Clément Méric lors d'une bagarre avec des militants proches d'un autre mouvement d'extrême droite, Troisième voie, qui a également été dissous.


Le Figaro 

« Vivre ici ne fait pas de vous l’un d’entre nous » : la reine de Danemark demande aux immigrés de s’adapter

 

 

La reine du Danemark a exhorté les musulmans arrivant en Europe à adopter les valeurs occidentales, dans une intervention inhabituelle dans le débat sur l’immigration.



La reine Margrethe II a déclaré que les demandeurs d’asile ne s’intégraient pas immédiatement dans la société, et a appelé les communautés musulmanes à faire davantage pour aider les nouveaux arrivants à comprendre la société danoise.

La reine, qui est l’un des monarques européens les plus respectés, a déclaré que les politiciens devaient « taper du poing sur la table » et strictement respecter les principes de la démocratie et de l’égalité des sexes du pays, dans un appel sans précédent.

Le Danemark a accueilli dans un peu moins de 15.000 demandeurs d’asile au cours des neuf derniers mois, selon les statistiques du gouvernement, et a réintroduit des contrôles aux frontières pour endiguer le flux de réfugiés se dirigeant au nord, vers la Suède.
L’arrivée de réfugiés majoritairement musulmans a suscité un débat houleux sur l’immigration dans le pays, qui a vu plus tôt cette année l’adoption d’une nouvelle loi permettant aux autorités de saisir les actifs des migrants, pour payer pour lueur logement et leurs avantages.

Certains politiciens de droite ont lié les demandeurs d’asile à la menace croissante de l’Etat islamique. Le vice-président du Parti populaire danois (anti-immigration), Søren Espersen, a lancé un appel pour interdire l’entrée de migrants musulmans au Danemark durant 6 ans.

Et maintenant, la reine du pays nordique est intervenu dans le débat national en demandant ouvertement aux migrants musulmans de s’intégrer à la société libre, tolérante du pays.

Elle a déclaré : « Il n’y a pas une loi de la nature qui fait que l’on devienne Danois quand on vit au Danemark. Ça n’arrive pas automatiquement. »

« Nous avons pensé que ça marcherait tout seul. Que si vous marchiez dans les rues de Copenhague, que vous buviez de l’eau publique, et preniez le bus municipal, vous deviendrez bientôt un Danois.

C’était évident pour nous, et donc nous avons pensé que ça devait être évident pour ceux qui s’installent ici. Mais ça n’a pas été le cas.  »

Dans un livre, rédigé avec le journaliste danois Thomas Larsen, la reine Margrethe a déclaré que les migrants arrivant du sud-est asiatique avaient « prospéré », mais ceux qui viennent du Moyen-Orient « ont eu du mal à trouver leur rythme au Danemark ».

Et elle a admis que l’ampleur des nouvelles arrivées en Europe au cours des 18 derniers mois avait changé son point de vue de l’immigration qu’elle voyait, en tant que jeune femme des années 60 et comme d’autres Danois, comme « excitante ».

En parlant des valeurs culturelles que les migrants apportent avec eux, elle a affirmé que « nous ne pouvons pas prétendre que cela se dissipera par lui-même. Cela ne sera pas le cas. Beaucoup d’entre nous pensaient que les gens qui arrivent dans un endroit étranger sont comme une sorte de papier buvard, qui absorbe tout ce qui est nouveau. »

« La tâche devient plus difficile, cependant, quand tant de gens avec des origines diverses et une religion particulière arrivent à la fois. Ils risquent de s’isoler, indépendamment de leur volonté « .
Et le monarque vétéran, qui est monté sur le trône du Danemark en 1972, a rendu un verdict cinglant sur les politiciens de l’Union européenne,  qu’elle a accusé de trahir les valeurs européennes au nom du politiquement correct.

Elle a dit : « Si vous ne pouvez pas formuler ce pour quoi vous vous battez, il est difficile de l’expliquer aux autres. Vous devez travaillez et chaque fois que c’est nécessaire, taper du poing sur la table et dire : « Hé, ça ne va pas le faire! ». »

Ses propos ont été extrêmement directes pour un monarque qui, comme la reine Elizabeth d’Angleterre, a toujours essayé de rester au-dessus de la mêlée politique.

Mais ils ont été bien accueillis par la ministre de la culture danoise Bertel Haarder, qui a dit la reine exprimait simplement les préoccupations de nombreux Danois ordinaires.

Elle a affirmé que la reine « a décrit précisément le processus que beaucoup d’entre nous ont connu. Je me souviens avoir dit au début de mon mandat en tant que ministre de l’Intégration que le nombre d’immigrants et de réfugiés n’a pas d’importance, tant qu’ils trouvent du travail. »

« Ça sonnait bien, mais malheureusement ce n’était pas vrai. C’est le nombre qui compte.  »

Et le journal danois de droite Berlingske droit penchant a ajouté que, bien que certains pourraient ne pas apprécier que la reine intervienne dans la politique, ses remarques « montrent qu’elle a un talent exceptionnel pour être une jauge de température politique ». […]

Traduction Fdesouche

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Allemagne : 300 euros d’amende parce que leur fils ne visite pas la mosquée

 

 





Dans le cadre de l’enseignement « L’Orient : eau et pétrole comme facteurs de pouvoir », une classe de Rendsburg (D) devait visiter une mosquée. Les parents d’un élève avaient avisé l’école qu’étant athées, ils ne voulaient pas envoyer leur fils dans le lieu de culte d’une religion qui méprise les incroyants. La Constitution allemande les y autorise, mais la direction de l’école ne l’a pas entendu de cette oreille et a porté plainte pour « manquement au devoir d’assurer la fréquentation régulière de l’école par leur enfant ». Ils risquent 300 euros d’amende et une visite forcée de la mosquée. Ils ont fait recours et l’affaire sera jugée en instance.

Les observateurs.ch 

Une majorité de Britanniques plus inquiets de l’immigration que des difficultés de la City

 

 
Un sondage réalisé par Survation Ltd pour l'émission de télévision britannique «The Agenda» révèle que 48% des Britanniques qui ont voté pour le Brexit sont davantage préoccupés par le contrôle de l'immigration que par un maintien de l'accès au marché unique européen.

Les Britanniques seraient prêts à subir les conséquences financières et économiques difficiles de la rupture avec le marché unique et les mécanismes communautaires européens, à condition que l'immigration soit plus fermement régulée et contrôlée.

L'immigration a souvent été pointée du doigt comme l'une des principales explications du résultat en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (UE) lors du référendum du 23 juin. Le gouvernement s'est, depuis, engagé à abaisser le nombre d'immigrés en dessous de la barre des 100 000 personnes. 
Le démantèlement «en grande pompe» du camp de Calais, commencé lundi 24 octobre, joue sans doute dans l'accentuation des craintes britanniques vis-à-vis d'une arrivée massive d'immigrés. 

La stratégie de Theresa May plébiscitée malgré la chute de la livre sterling

 

L'effondrement de la livre sterling - la devise a perdu 18% de sa valeur depuis le Brexit - ne semble pas avoir réfréné la volonté des Britanniques de quitter l'Union européenne. Si la City s'alarme de perdre son rôle de centre financier, le sondage réalisé par Survation Ltd ne laisse pas de doutes sur le souhait d'une très grande majorité de la population de poursuivre le processus du Brexit. 

Ainsi, 58% des sondés soutiennent la Premier ministre britannique Theresa May dans sa démarche de rupture avec l'Union européenne. Seulement un quart des sondés désapprouveraient sa méthode. De plus, d'après le sondage, 47% des Britanniques revoteraient en faveur du Brexit, contre 46% pour le maintien du Royaume-Uni dans l'UE. 7% des sondés demeureraient indécis. 

Cent jours après sa prise de fonction, les résultats du sondage confortent la ligne politique de Theresa May et du gouvernement britannique. 

Une stratégie d'un Brexit «dur» articulée autour de la question de l'immigration

 

La locataire du 10 Downing Street pose en priorité la question du contrôle migratoire dans le cadre des négociations avec l'UE. Le gouvernement de Theresa May s'est employé ces derniers mois à durcir le ton du Royaume-Uni envers les immigrés, à la fois européens et extra-européens. 

Ainsi, en septembre, la ministre de l'Intérieur, Amber Rudd, a annoncé que les entreprises pourraient avoir l'obligation de publier une liste de leurs employés non-britanniques et à privilégier la main d'oeuvre nationale. «Ce n'est pas parce que je suggère que les étrangers prennent les emplois des Britanniques que je suis raciste», s'est-elle défendue.

De son côté, le ministre de la Santé, Jeremy Hunt, a expliqué qu'il voulait rendre le système de santé public «autosuffisant en médecins britanniques». Actuellement, 25% des effectifs du National Health Service est constitué d'étrangers. 
Enfin, en ce qui concerne les trois millions de citoyens européens - dont 300 000 Français - déjà établis au Royaume-Uni, Lian Fox, le ministre du Commerce international, a indiqué qu'il n'était pas possible à ce stade de garantir leurs futurs droits. 

Nouvel ordre mondial 

mardi, 25 octobre 2016

Le Parlement européen va-t-il lever l’immunité de Jean-Marie Le Pen ?

 

 






En juin 2014, Jean-Marie Le Pen avait parlé de « fournée » à propos d'artistes hostiles au FN. Va-t-il pouvoir être jugé en France pour incitation à la haine malgré son statut d'élu européen ? Le Parlement européen vote mardi 25 octobre sur la levée de son immunité parlementaire. La commission des affaires juridiques du Parlement européen a déjà donné son accord.

Jean-Marie Le Pen est accusé d’avoir publiquement incité à la haine raciale dans un enregistrement vidéo publié le 6 juin 2014 sur le site internet du Front national. Dans son « journal de bord », Jean-Marie Le Pen s'en était pris à plusieurs artistes hostiles au FN, dont Patrick Bruel à qui il a promis de faire partie d'une prochaine « fournée ». La polémique avait entraîné l’ouverture d’une enquête.


Des propos tenus en dehors de toute activité parlementaire européenne


Les deux juges d’instruction du Tribunal de grande instance de Paris ont demandé la levée de l’immunité parlementaire de Jean-Marie Le Pen en tant qu’eurodéputé. Celle-ci sert normalement à protéger les élus du Parlement européen pour leur garantir leur liberté d’expression et d’éviter toute entrave de leur travail parlementaire.

Or, comme le souligne le rapport porté par l’eurodéputée autrichienne Evelyn Regner, « il n’y a aucun lien entre les déclarations attaquées et l’activité parlementaire de Jean-Marie Le Pen et que celui-ci n’a donc pas agi dans l’exercice de ses fonctions de membre du Parlement européen ». Pour cette raison, la commission des affaires juridiques de l’hémicycle européen avait voté en faveur de la levée de l’immunité de Jean-Marie Le Pen.

À cette occasion, seuls les députés frontistes membres de cette commission avaient voté contre (Gilles Lebreton et Marie-Christine Boutonnet), les 15 autres membres ayant voté pour (pour deux abstentions). Il est de coutume sur ce genre de question que les eurodéputés suivent le vote de la commission.


Une affaire à l’origine de la séparation politique entre le père et la fille


C’est à l’occasion de cette polémique que le « journal de bord » de Jean-Marie Le Pen a été retiré du site du Front national. À l’époque, Wallerand de Saint-Just, l’avocat du parti d’extrême droite avait évoqué des « raisons juridiques ». Le FN avait changé le nom du directeur de la publication pour éviter à sa présidente, Marine Le Pen, d'être « visée par des plaintes en tant que directrice de publication du site ».

Pour la première fois, Marine Le Pen avait très nettement pris ses distances à l'égard de son père. La présidente du FN regrette les conséquences des propos de Jean-Marie Le Pen, une « faute politique ». « Je suis convaincue que le sens donné à ses propos relève d'une interprétation malveillante », expliquait Mme Le Pen. « Il n'en demeure pas moins que, avec la très longue expérience qu'est celle de Jean-Marie Le Pen, ne pas avoir anticipé l'interprétation qui serait faite de cette formulation est une faute politique dont le Front national subit les conséquences », déplorait-elle.

 Fabien Cazenave

Ouest France 

Malaise de la police : ce gouvernement n’apportera pas de réponse

 

 






Alors que les rassemblements spontanés de policiers mécontents se poursuivent, et que le président de la République s’apprête à recevoir leurs syndicats, le désordre s’installe durablement en France. Ici, à La Courneuve, c’est un bus de la RATP qui est incendié. Là, à Montceau-les-Mines, ce sont les gens du voyage qui jouent les coupeurs de routes et les incendiaires, au prétexte que l’un des leurs, emprisonné, n’a pas été libéré assez vite pour aller aux obsèques d’un membre de sa famille. Ailleurs, à Marseille, les règlements de comptes de poursuivent allègrement, renvoyant la cité phocéenne aux grandes heures des années 30.

Dans ce contexte, Jean-Marc Falcone, le directeur général de la police nationale, propose aux policiers une série de mesures qui, croit-il, seront de nature à renvoyer les contestataires dans leurs commissariats. Et, sempiternelles ritournelles, on retrouve dans ces propositions le débat sur la légitime défense, les gardes statiques ou les relations avec la justice. Tous ces sujets, abordés maintes fois par les ministres et les DGPN qui se sont succédé ces dernières années, n’ont jamais trouvé la moindre solution.

Qui peut croire qu’aujourd’hui, un ministre dont les policiers demandent la démission, un DGPN hué par ses hommes ou même un président de la République qui dévisse encore dans les sondages pourront apporter une quelconque réponse ? Personne !
Bien sûr, ils auront l’oreille attentive des syndicats qui viennent de signer un protocole avec l’administration sur l’amélioration des carrières dans la police. Ces derniers s’en trouvent, d’ailleurs, gênés aux entournures. Soutenir les policiers dissidents risquerait de les faire paraître pour d’infâmes ingrats. Soutenir l’administration en ferait des traîtres et les couperait certainement d’une bonne partie de leur base. Dur métier que celui de syndicaliste policier !
Ainsi, les solutions – et il y en a – devront être apportées par la prochaine majorité. Pour cela, des pistes simples et efficaces existent. 

En matière de légitime défense, tout d’abord. Pourquoi ne pas prévoir deux régimes distincts selon que le pays se trouve en situation normale ou en état d’urgence. Dans cette dernière hypothèse, les régimes de la police et de la gendarmerie pourraient être rapprochés. En second lieu, les gardes statiques doivent être privatisées. Il y a belle lurette que cela aurait dû être fait. Cela contribuerait à la création d’emplois dans le privé, et permettrait de dégager du potentiel opérationnel pour les forces de l’ordre. Enfin, les relations police-justice relèvent d’une profonde réforme institutionnelle et législative. C’est le législateur qui doit mettre le juge face à ses responsabilités et à ses devoirs. Par ailleurs, la maison police doit être réorganisée en profondeur afin, notamment, de rétablir une chaîne hiérarchique cohérente, professionnelle et solidaire. De même, tout emploi précaire doit disparaître de cette institution. Il est, aujourd’hui, inconcevable que des jeunes, sous contrat révocable, puissent être écartés de la police après avoir, pendant plusieurs années, servi l’institution et risqué leur vie au service de la collectivité.
 
 Notons, enfin, que le malaise profond qui s’est installé dans la police nationale n’a eu besoin de l’action, en sous-main, d’aucun parti politique. Il est entièrement et exclusivement dû à celles et ceux qui, au gouvernement ces dernières années, se sont montrés incompétents, imprévoyants et irresponsables. 

 Olivier Damien

Boulevard Voltaire 

Les menaces de Valls à ceux qui rejetteraient les migrants de leur ville

 

 


Renaud Pila, journaliste politique à LCI, a tweeté une phrase prononcée samedi à Tours par Manuel Valls, qu’aucun de ses confères présents dans la salle où s’était rassemblée une assistance très clairsemée n’a reprise. « Ceux qui se mettront en travers de l’accueil des réfugiés trouveront l’État devant eux. »

Le ton était plutôt menaçant. Sa figure sans doute écarlate, comme lorsqu’il s’enflamme devant l’Assemblée nationale. Mais à qui s’adressait-il, notre cher Premier ministre ? À Robert Ménard en particulier ou aux nombreux maires qui ne veulent pas abriter des groupes de migrants sortis de la sordide jungle où ils n’ont pu qu’apprendre les mauvaises manières ? Aux policiers rebelles ? Au Front national ? Cette mise en garde promet-elle des lendemains difficiles aux communes qui se refusent à mettre leurs administrés devant un fait accompli et devant le risque de graves incidents ?
Mais encore faut-il qu’il y ait un État ? Notre cher Président par intérim nous a montré, à de multiples reprises, que cet État n’était plus régalien. Que la rue des racailles venues des banlieues ou des sections d’antifas n’était plus sous domination française mais sous le règne des trafiquants, des islamistes ou des extrémistes de gauche. 

La révolte des policiers n’est que le dernier exemple de cette démission de l’État à qui ils réclament justice et moyens. Et, par-dessus tout, ces policiers veulent recevoir des ordres qui leur permettent de faire respecter la Loi. Est-il admissible que notre ministre de l’Intérieur soit toujours en place après tant et tant de drames ? Est-il admissible même que notre Président soit toujours en place alors que, comme l’a demandé Pierre Lellouche devant les députés en séance plénière (mais pratiquement vide !), il devrait être destitué au titre de l’article 68 de la Constitution qui est très clair : « Le Président de la République ne peut être destitué qu’en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat. » Et Pierre Lellouche de citer quelques confidences livrées à Fabrice Lhomme et Gérard Davet dans Un Président ne devrait pas dire ça qui devraient entraîner la mise en œuvre de cet article 68…

Alors, une telle menace lancée par M. Valls ne devrait pas faire frémir ceux à qui elle est adressée.

Il était à Tours pour tenter de rassembler la gauche, toute la gauche, pour tenter, sous la tutelle de son ami Cambadélis, de convaincre les socialistes d’encourager François Hollande à se représenter. En glissant cette phrase sur les migrants comme celle qu’il avait prononcée naguère (« L’islam fait partie de notre culture et est en France pour y rester »), Manuel Valls se préparait pourtant à une autre audience que celle des 200 sympathisants qu’il avait réussi, avec peine, à rassembler à Tours. Une audience nationale lorsqu’il se présentera en lieu et place de Hollande. Un récent sondage Odoxa ne lui a-t-il pas donné, pour les présidentielles, 42 % contre 13 % à l’actuel Président ?

Fort de se présenter comme le sauveur de la gauche (à défaut d’être le sauveur de la France !) à l’occasion des présidentielles, Manuel Valls se moque des possibles ou vraisemblables affrontements entre migrants et concitoyens français dans les villes, bourgs et villages où son ministre de l’Intérieur les aura envoyés après avoir nettoyé la jungle. Le temps que celle-ci repousse de plus belle, le printemps venu…

Floris de Bonneville

Boulevard Voltaire 

Nord : prison pour Lamir, un infirmier libéral ayant escroqué la Sécu de 450 000 euros

 

 
Lamir Benbouta a dû trouver l’audience très longue. Près de quatre heures à se faire remonter les bretelles, c’est interminable. Les magistrats ont choisi de ne faire aucun cadeau à cet ancien infirmier libéral accusé de moult magouilles.
Cette fois, cas rarissime, l’incarcération immédiate est réclamée par le parquet. Délibéré : quatre ans de prison, dont deux avec sursis, et un mandat d’arrêt. Benbouta a quitté le palais de justice avant le prononcé de la sanction.

D’abord, quelques chiffres. Ceux qui permettent de se faire une idée d’un dossier. Entre mars 2011 et août 2014, Lamir Benbouta, 34 ans aujourd’hui, est soupçonné d’avoir facturé à la CPAM de Roubaix-Tourcoing 23 747 remboursements sans motif valable. […]

Les magistrats sont furieux parce que le dossier présente des zones sombres. Comme ces épisodes où des gros bras ont débarqué chez des médecins pour exiger, muscles bandés, des ordonnances. Une manœuvre pour blanchir a posteriori des opérations frauduleuses ? « Quand je demandais des ordonnances à mes patients, je ne leur demandais pas d’être violents», tente Benbouta, défendu par Caroline Letellier. […]

Islamisme.fr 

Près de 50% des Australiens veulent bannir l’immigration musulmane

 

 



Ce sondage date du mois d'août. Il a fait tousser. Le président de la maison de sondage se dit «renversé». Une immigrante musulmane bien connue en Australie, Mariam Veiszadeh (photo), a demandé que la liberté d'expression des Australiens soit restreinte…

Le salon beige 

lundi, 24 octobre 2016

Le corps de sa femme retrouvé momifié à Roubaix, un Algérien interpellé en Jordanie

 

 
Un ressortissant algérien soupçonné du meurtre de sa femme à Roubaix en 2014 vient d’être arrêté en Jordanie. Le corps de la victime avait été retrouvé en juin 2016, complètement momifié. Le corps était lacéré de coups de couteaux


L’homme était devenu introuvable depuis la découverte macabre, malgré un mandat d’arrêt international et des recherches en Algérie. Sa cavale s’est arrêtée vendredi, dans la capitale jordanienne Amman, grâce à une « étroite coopération policière avec les autorités jordaniennes« , précise la source.

C’est un huissier, venu pour une procédure d’expulsion locative en juin, qui était tombé sur la dépouille après avoir fait ouvrir la porte de l’appartement par un serrurier. […]

Islamisme.fr 

La "Jungle" de Calais: jour J-1 pour son démantèlement

 

 
La "Jungle" de Calais, plus grand bidonville de France, vit dimanche son dernier jour avant le début lundi de l'évacuation du camp, un processus qui démarre dès dimanche après-midi avec une intensification des tournées pour informer les migrants et les convaincre de partir.

Sur ce site immense d'une dizaine d'hectares où s'entassent entre 6.400 et 8.100 personnes selon les comptages, l'évacuation était sur toutes les lèvres, dès la matinée brumeuse et glaciale.
Ici, des hommes qui se réchauffent autour d'un brasero sont à l'écoute des derniers conseils des bénévoles - "c'est le dernier jour où on peut les aider", dit l'une d'entre elles. 

Là, dans son échoppe, Khan, un Afghan, se demande ce qu'il va pouvoir faire de sa marchandise: "vous savez si je pourrai l'emmener?", interroge-t-il, désignant ses palettes d'oeufs et ses cagettes de fruits. Puis d'affirmer sans trop y croire vouloir "aller dans la ville d'après, à Paris".

 Mohamad, un autre Afghan parti se promener en ville, a lui très envie de partir lundi: "Je veux demander l'asile, c'est pour ça que je suis venu à Calais, à Paris il faut dormir sous les ponts. Ici il y a des associations et ça va vite pour la demande", explique le jeune homme, qui n'a aucune intention de passer en Angleterre.
Partira-t-il demain, mardi? Peu importe. Il est sûr de partir, se demande juste "vers où". Mustapha, Irakien d'une vingtaine d'années, semble, lui, désorienté: "que dois je faire? Où aller? Où puis-je trouver des associations ici?", se demande-t-il. 

Le Point 

Sixième nuit de manifestation pour les policiers

 

 
Sur le parvis de Notre-Dame hier, place de la République ce soir. Les policiers poursuivent leur mobilisation à Paris mais aussi ailleurs en France, pour une sixième nuit consécutive de manifestation. 

« A peu près 100 policiers » se sont réunis peu après 21 heures ce samedi, décrit le journaliste de BFMTV place de la République Les forces de l’ordre ont notamment rendu hommage aux victimes des attentats du 13 novembre.

« Falcone démission »

 

Les policiers réclament une rencontre avec le gouvernement, indépendamment des syndicats. Ils dénoncent des conditions de travail difficiles avec par exemple la présence de rats dans les commissariats ou encore le port de gilets par balle obsolètes. 
Ils réclament qu’une délégation de « la base », soit un mouvement non syndical, soit reçue par le ministre de l’Intérieur. 
Parmi les slogans entendus ce samedi, certains appelaient à la démission de Bernard Cazeneuve et de Jean-Marc Falcone, le directeur général de la police nationale. 

Manifestations dans l’Est

 

Plus de 150 policiers se sont rassemblés à Strasbourg et Nancy, ont constaté deux journalistes de l’AFP.  « Les voitures en mauvais état, la veste ignifugée qui ne l’est plus après trois lavages, le bon gilet pare-balles qu’on se paye soi-même parce que celui de l’administration n’est pas très efficace », dénonçait l’un des manifestant. 

La prison sert « avant tout à priver les détenus de liberté » pour près d'un français sur 2

Près d’un Français sur deux estime que la prison sert « avant tout à priver les détenus de liberté », une proportion en hausse qui traduit un durcissement de l’opinion, selon un sondage Ifop* pour Dimanche Ouest France publié samedi.

  
Alors qu’en 2000, seuls 21% des Français partageaient ce point de vue, ils sont désormais 44%. À l’inverse, 47% des personnes interrogées estiment que la prison « doit avant tout préparer la réinsertion des détenus dans la société »contre 72% en 2000.

Visite et budget: plus de fermeté

Une fermeté que l’on observe aussi dans les droits accordés aux détenus: en 2000, 77% des sondés se disaient favorables à une augmentation des droits de visite, ils ne sont plus que 33% aujourd’hui.
  
De même, 37% des personnes interrogées se disent favorables à l’augmentation du budget des prisons pour améliorer les conditions de vie des détenus. Ils étaient 68% seize ans plus tôt. 


La surpopulation responsable

 

Principale mise en cause dans les difficultés actuelles en prison: la surpopulation carcérale, évoquée par 80% des Français (71% en 2000).
  
Ce sondage est publié alors que le premier ministre Manuel Valls a annoncé, le 6 octobre, la création de 33 nouveaux établissements pénitentiaires, pour juguler la surpopulation chronique dans les prisons françaises. Le nombre de détenus a atteint un niveau record cet été en France, avec 68.819 détenus pour 58.507 places.
  
Le sondage Ifop a été réalisé en ligne les 3 et 4 octobre 2016 auprès de 1.000 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.


Boulevard Voltaire 

A Evry, les policiers crient leur colère, de jour, et en famille

 

 
Environ 80 policiers et leurs familles se sont rassemblés, ce samedi à Évry (Essonne) pour réclamer « plus de moyens » et « du respect », cinq jours après les premières manifestations des forces de l’ordre.

Parmi les participants, une vingtaine d’enfants arboraient parfois un brassard ou une casquette « Police », ou tenaient un drapeau tricolore barré de la mention « Je soutiens papa et maman ».

« Plus de matériel et la présomption d’innocence partout »

Venu avec ses deux filles de 4 et 8 ans, son fils de 15 ans, sa compagne et sa belle-mère, un brigadier d’un commissariat parisien réclame « plus de matériel et la présomption d’innocence partout: aujourd’hui, à chaque fois qu’on fait quelque chose, on est considéré comme accusé ».
Le rassemblement a commencé à 15 heures devant l’hôtel de ville d’Évry, commune dont le Premier ministre Manuel Valls a été maire de 2001 à 2012 et située à moins de 10 km de Viry-Châtillon où, il y a quinze jours, une attaque au cocktail Molotov a blessé quatre policiers, dont un gravement brûlé et toujours hospitalisé.
A l’instar des manifestations nocturnes qui se sont déroulées depuis le début de la semaine, il se voulait hors cadre syndical.

Les syndicats pointés du doigt

« Tous les collègues en ont marre des syndicats qui ne défendent que leur petite personne et qui sont aux ordres des politiques », justifie un policier sous couvert d’anonymat.
Laetitia, aux côtés de son fils de 5 ans et de son compagnon policier « qui a défilé toute la semaine » mais qui refuse de s’exprimer, est venue « pour soutenir les conjoints et conjointes » des membres des forces de l’ordre et défendre « nos valeurs de respect et de liberté ».
  
« Je participe activement sur Facebook, avec un ‘groupe secret’ de compagnes et compagnons, on est près de 300 », explique-t-elle en montrant sur son téléphone la page sur laquelle sont publiées de nombreuses photos d’enfants habillés aux couleurs et blasons des forces de l’ordre.

Un mouvement qui se propage

Parti lundi de région parisienne, avec une spectaculaire manifestation nocturne sur les Champs-Élysées, le mouvement s’est propagé dans de nombreuses villes où les rassemblements sont devenus quotidiens, malgré le devoir de réserve. « On n’est pas près de se calmer », a mis en garde samedi un policier à Évry.

Boulevard Voltaire 

La Courneuve: ils font descendre les passagers avant d'incendier le bus

 

 
Un bus de la RATP a été incendié dans une cité de Seine-Saint-Denis, ce samedi soir, par au moins deux personnes qui avaient au préalable fait descendre les passagers et la conductrice, ont révélé des sources concordantes consultées par l’Agence France-Presse (AFP), confirmant une information du Parisien.

Selon les premiers éléments de l’enquête, vers 21h30 dans une rue de la cité des 4.000 de La Courneuve, les auteurs, deux ou trois individus selon les sources, « sont montés dans le bus, ont menacé la conductrice et les quelque passagers qui s’y trouvaient avec un bidon d’essence, avant de les faire descendre et d’incendier le véhicule », a détaillé une source policière.

Pas de blessé, le bus « détruit »

 

Aucun blessé n’était à déplorer selon cette source, qui a ajouté que le bus était « détruit » et qu’un véhicule situé à proximité avait également pris feu. Les individus étaient « cagoulés » selon une source proche de l’enquête.
« Ils n’ont rien dit d’autre qui pourrait expliquer leur acte », a-t-elle précisé.
La situation était calme samedi vers 23 heures dans cette ville de banlieue parisienne, où « des patrouilles ont été envoyées en renfort », a indiqué la source policière. La RATP « condamne fermement cet acte et assure la conductrice de son soutien », a déclaré à l’AFP un porte-parole de l’entreprise.

Boulevard Voltaire 

Crèches dans les lieux publics : la raison va-t-elle l’emporter ?

 

 

Le Conseil d’État ramènera-t-il à la raison les détracteurs des crèches placées dans les lieux publics ? Si rien n’est certain, les conclusions du rapporteur public, lors de l’audience du 21 octobre dernier, le laissent espérer.

À la fin de l’année 2015, deux cours administratives d’appel avaient rendu des décisions contradictoires. Celle de Paris avait ordonné le retrait de la crèche installée dans la mairie de Melun, tandis que celle de Nantes avait estimé qu’il n’y avait aucune atteinte au principe de laïcité par le conseil général de Vendée, qui en avait exposé une dans ses locaux. Ainsi le Conseil d’État était-il saisi d’une question précise : « Une crèche de Noël est-elle un signe ou emblème religieux dont l’installation dans un bâtiment ou emplacement public est systématiquement interdite par les dispositions de la loi du 9 décembre 1905 garantissant le respect du principe de laïcité ? »

Le rapporteur public, censé donner un avis en droit pour éclairer les magistrats, a estimé vendredi que l’installation d’une crèche dans une mairie ne peut être autorisée qu’à trois conditions : que cette exposition soit temporaire, qu’elle ne s’accompagne d’aucune manifestation de prosélytisme religieux et, enfin, qu’elle revête le caractère d’une manifestation culturelle ou au moins festive. L’art de tourner autour du pot.

Ce sont quelques associations de « libres-penseurs », c’est-à-dire de farouche anticléricaux, qui avaient saisi les juridictions administratives en 2015 pour faire condamner ce qu’elles estimaient être des manifestations contraires au sacro-saint – si l’expression est autorisée – principe de laïcité. Et ces actions judiciaires sont révélatrices d’un esprit pour le moins tordu.
La laïcité est une notion chrétienne, n’en déplaise à ses sectateurs. Seul le monde chrétien connaît ce principe, tiré de la parole du Christ « Rendez à Dieu ce qui est à Dieu, et à César ce qui est à César ». Cette notion signifie la légitime autonomie du pouvoir temporel sur le pouvoir spirituel, chacun dans son ordre. Elle n’implique aucune séparation totale, la loi civile étant, dans la conception classique, ordonnée à un bien supérieur. 

Les républicains de la fin du XIXe siècle l’ont pervertie en séparation totale, sous-tendue par une négation de toute transcendance, et par un athéisme militant. La laïcité française, dans sa version républicaine, n’est pas une neutralité qui respecte la liberté de conscience, mais un athéisme d’État. Cette conception, heureusement pacifiée au cours du XXe siècle, reste fortement ancrée dans l’esprit de la gauche en général, et des anarcho-libertaires en réalité. Comme s’ils craignaient l’expression de la foi des croyants.
 Installer une crèche dans un lieu public, au cœur d’un pays modelé par le christianisme, n’a aucun caractère scandaleux. C’est, avant toute chose, une manifestation culturelle, identitaire si l’on veut utiliser ce terme. Elle n’implique pas de prosélytisme religieux. Et, dans un État qui ferme les yeux sur les entorses à la loi de 1905 lorsqu’il s’agit de l’islam, il faut une sérieuse dose d’hypocrisie pour y voir une atteinte à la liberté de conscience des citoyens. Soyons clairs : ce n’est que d’antichristianisme primaire qu’il s’agit.
La proximité d’échéances électorales pourrait bien amener le très bien-pensant Conseil d’État à faire preuve de modération. 

Souhaitons-le, pour notre pays qui a besoin de retrouver ses racines culturelles et spirituelles à la veille d’une confrontation qui semble de plus en plus probable avec des forces de destruction massive de notre identité.

François Teutsch

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La lettre au père Noël qatari

 

 







« Très cher petit papa Noël du Qatar,

Je sais que tu as déjà offert de nombreux cadeaux à des amis députés, de gauche comme de droite. Ton gaz te permet de tout acheter et je ne suis pas très cher. Je te promets d’entraver la procédure législative en empêchant que des questions gênantes ne soient posées sur ton attitude à l’égard des groupes sunnites radicaux qui terrorisent les populations au Moyen-Orient. En outre, je m’engage à ce que tu puisses facilement investir en France. Tu n’es pas intéressé par les vignobles, et pour cause ! Toutefois, nous possédons aussi des palaces, des hôtels particuliers et des châteaux de grand prix susceptibles de t’intéresser.

Mes demandes ne sont pas inconsidérées, compte tenu de tes moyens importants… Une Rolex, quelques semaines de vacances ou un stage pour ma fille qui étudie actuellement en école de commerce. Bref, un peu de beurre dans mes épinards. Nous, élus de la République, ne gagnons pas des sommes folles mais avons les goûts de luxe de nos fonctions. Nous fréquentons de près les grandes fortunes. Il est inhumain de comparer nos trains de vie respectifs. En tant qu’homme de gauche, je suis favorable à plus d’équité, de méritocratie et de justice sociale. 

Mon travail de parlementaire assidu a considérablement contribué à affaiblir la France. Il doit être justement rétribué.
 Je sais que tu as éconduit mon ami Nicolas Bays, preuve d’un changement de politique. Sache que je saurai me montrer plus utile que lui si tu me choisis pour défendre tes intérêts. Je ferai aussi tout ce qui est mon pouvoir pour favoriser l’émergence d’un islam conforme à tes souhaits dans les zones de non-France où vivent les élites en devenir de notre nation, si tant est que je sois au bon poste…

Contrairement à certains sénateurs qui changent de fidélités aussi vite qu’ils changent d’épouses, je resterai servile et soumis quoi qu’il arrive. Je ne soutiendrais pas l’Iran ou la Turquie au cas où vous en seriez gênés. Cela, je peux vous le garantir. Foi d’homme politique français !

Puissent mes demandes être favorablement reçues. J’ai été très sage cette année, participant à la curée contre Florian Philippot, député français au Parlement européen, qui vous a honteusement accusés de participer au financement du terrorisme islamiste international. Soutien sans faille de l’islamisation avancée de la France, je n’ai jamais manqué de faire passer vos intérêts avant ceux de la France quand l’occasion m’en a été donnée.

Vous connaissez mes préférences. Le Grand Qatar Palace Hotel conviendra parfaitement à ma famille.

Un député français anonyme. De gauche et humaniste. »

 Gabriel Robin

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