mercredi, 08 novembre 2017
Allemagne. 9,23 milliards d’euros pour les demandeurs d’asile
07/11/2017 – 06h00 Berlin (Breizh-info.com) – C’est un chiffre qui fait grincer des dents dans le pays d’Angela Merkel. Le montant des prestations sociales versées en Allemagne aux demandeurs d’asile au titre de l’année 2016 s’élève à 9,23 milliards d’euros.
Il faut souligner au passage que les coûts à partir de 2015, année des premières arrivées massives de migrants, n’ont pas été comptabilisés avant 2016. Un « oubli » qui ne manquerait pas d’entraîner une révision à la hausse de ces 9,23 milliards d’euros s’ils étaient pris en compte : selon les différentes sources, ce sont entre 1 et 1,5 millions de demandeurs d’asiles qui sont arrivés en Allemagne en 2015.
Réactions dans la classe politique
Le montant résulte d’une enquête menée par l’Office fédéral de la statistique sur la loi sur les prestations pour les demandeurs d’asile. Face à la polémique suscitée par ces chiffres que le quotidien allemand Bild a révélé le 31 octobre, les réactions politiques se sont succédées ces derniers jours.
Du côté des partis hostiles à l’immigration, on réclame des mesures plus sévères contre les demandeurs d’asile déboutés qui retardent ou empêchent délibérément leur expulsion. Une première étape vers la réduction des coûts.
Quant au ministre de l’Intérieur Markus Ulbig (CDU), il a déclaré au journal Bild : « Je considère le versement automatique d’argent de poche aux personnes obligées de quitter le pays comme une fausse incitation ! ».
Puis le ministre a poursuivi sur la nécessité pour les réfugiés de prouver leur impossibilité de quitter l’Allemagne : « Ceux qui ne quittent pas notre pays doivent activement démontrer pourquoi ils ne peuvent pas le faire. Les autorités décideront alors de la poursuite du versement des prestations sociales. »
Dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, le ministre de l’intégration de la région, Joachim Stamp (Parti libéral-démocrate), a déclaré qu’un cadre réglementaire plus strict serait demandé. Mais il a également affirmé que son parti (FDP) veut créer « de meilleures perspectives pour que des personnes bien intégrées puissent rester dans le pays ».
Prestations en natures et restrictions ?
Tandis qu’Angela Merkel est toujours perçue dans son pays comme une promotrice de l’accueil des migrants, d’autres membres de son parti se montrent plus prudents. C’est notamment le cas de Lorenz Caffier, le ministre de l’Intérieur du Land de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale. Ce dernier a fait remarquer qu’il est déjà possible de réduire les prestations sociales en cas de mauvaise conduite de la part des demandeurs d’asile déboutés.
De son côté, Joachim Herrmann, ministre bavarois de l’Intérieur, s’est prononcé en faveur de règles plus strictes. Il a exigé que les demandeurs d’asile concernés ne reçoivent que des prestations en nature. Il est par ailleurs membre de la CSU (Union chrétienne-sociale en Bavière).
Après l’épisode des élections législatives au mois de septembre dernier qui a vu l’AfD (Alternative pour l’Allemagne) entrer au Bundestag, la question migratoire est prise très au sérieux. Au point de voir les anciens promoteurs de l’accueil sans restriction des migrants effectuer des virages à droite. Pour ne pas dire des pirouettes.
Crédit photo : wikipedia (cc)
[cc] Breizh-info.com, 2017, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
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La Licra écrit à Jean-Luc Mélenchon après les propos de Danièle Obono
Le nouveau président de la Licra, Mario Stasi, a écrit lundi à Jean-Luc Mélenchon pour lui demander de « clarifier publiquement sa position et celle de son parti » à l’égard du Parti des indigènes de la République (PIR). Il vise ainsi la députée de la France insoumise, Danièle Obono, qui a refusé de condamner les propos de la porte-parole du PIR, Houria Bouteldja, dimanche sur Radio J.
L’avocat Mario Stasi a pris lundi la tête de la Licra, succédant à Alain Jakubowicz, et immédiatement écrit à Jean-Luc Mélenchon pour lui demander de clarifier ses positions après les déclarations controversées de la députée Danièle Obono, a-t-on appris auprès de l’association.
Celle-ci avait refusé de condamner les propos de la porte-parole du parti des Indigènes de la République, Houria Bouteldja. Le politologue Thomas Guénolé, également membre de la France insoumise, avait quant à lui dénoncé ces propos en mars 2016 dans l’émission Ce soir ou jamais sur France 3.
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Rennes (35) : Mustapha Laabid, député LREM, crée la polémique avec des tags anti-police reflétant, selon lui, « l’expression urbaine »
Mustapha Laabid, député la République en marche de Rennes crée la polémique sur les réseaux sociaux. Depuis hier et sans explication, l’élu a mis en ligne sur sa page Facebook plusieurs photos de tags aperçus dans les rues de Rennes et mettant en cause aussi bien la maire de la ville que la police. Plusieurs […]
11:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 07 novembre 2017
L’Europe face à l’islam : qui se cache derrière l’islamisation de l’Europe ? (Alain Wagner – Meta TV)
Alain Wagner nous explique le défi qui se pose à l’Europe face à l’islamisation croissante.
Il décrypte la stratégie des organisations qui sont derrière ce projet.
Alain Wagner est analyste et spécialiste de la problématique islamiste. Il donne des chroniques à différents journaux de la réinfosphère. Dans cet entretien sur la chaine alternative Meta-TV, il expose point par point toute la stratégie d’invasion de l’Europe par les masses islamiques, documents officiels à l’appui.
Signatures d’accords, regroupement familial, construction de mosquées, immigration massive, enseignement de l’arabe à l’école: tout était écrit. Voici la face cachée du processus de destruction de l’Europe…
11:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
Folie allemande : une aire de jeu islamique pour enfants …
A Berlin, on construit une aire de jeux pour enfants sur le thème «Califat». Mieux vaut bien les préparer à leur futur… L’endoctrinement des enfants commence de bonne heure, c’est d’ailleurs ainsi qu’il est le plus efficace. Tous les régimes totalitaires le savent bien. Donc mosquée, croissant islamique et charia dès le plus jeune âge. […]
11:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un officiel français : « La vague d’immigration maghrébine arrivant d’Italie s’accompagne de faits de délinquance »
Depuis deux mois, les autorités françaises étaient en proie à une nouvelle forme d’immigration à la frontière italienne.
Alors que, jusqu’ici, elle était majoritairement subsaharienne, les polices aux frontières des deux pays ont vu débarquer en masse une vague de migrants venus du Maghreb et plus particulièrement de Tunisie.
Selon les chiffres officiels, près d’un tiers des 200 migrants quotidiennement interpellés récemment étaient des Tunisiens. Une situation qui interroge. D’autant que, selon des sources officielles françaises et italiennes qui préfèrent reste anonymes, cette immigration s’accompagne de faits de délinquance.
« Nous avions été confrontés à la même chose en 2011, indique anonymement un cadre italien de la police aux frontières. Des faits d’agressions, de vols, ont été relevés, alors que nous ne connaissons pas ce genre de problème avec l’immigration subsaharienne. »
10:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Immigration – Au Danemark, on sépare les bons élèves blancs des enfants étrangers à l’école
Toutes les solutions sont bonnes pour laisser pousser la jeunesse européenne loin des tracas du multiracialisme
Tollé au Danemark, où un lycée public sépare les élèves. Une sorte de ségrégation raciale volontaire. Solution « la moins mauvaise », argue le proviseur. Pure discrimination, pestent les associations de défense des droits de l’homme.
À la rentrée, les élèves de seconde du lycée public Langkaer à Aarhus, deuxième ville du Danemark, ont découvert qu’ils étaient regroupés selon leur origine. Trois classes sont divisées à parts égales entre Danois et enfants d’origine étrangère. Quatre autres sont composées exclusivement d’élèves nés à l’étranger, ou au Danemark, mais de parents étrangers.
Pratique discriminatoire, ou mesure visant à favoriser l’intégration dans un système scolaire où la ségrégation sociale est de plus en plus marquée ?
Le débat n’en finit plus de faire des vagues dans le royaume. La ministre de l’Éducation vient d’apporter son soutien à la direction de l’établissement, constatant qu’elle n’avait pas dérogé à la loi.
Le proviseur, Yago Bundgaard, reconnaît que « ce n’est pas une solution idéale, mais c’est la moins mauvaise ».
En 2007, juste avant la suppression de la carte scolaire, les Danois représentaient encore 75 % des effectifs du lycée. Cette année, ils ne sont plus que 20 %.
Élèves danois en minorité
Langkaer, classé à la 11e place des lycées danois, est situé dans une banlieue mixte, mais attire des enfants de toute la ville. « Dans certains quartiers à forte majorité d’immigrés, les parents se sont passé le mot, observe le proviseur. Nous avons la réputation de bien nous occuper des élèves. » Les enfants d’origine étrangère, après avoir été longtemps en minorité en primaire et au collège, veulent se retrouver. « C’est humain », estime Yago Bundgaard.
Mais les élèves danois se retrouvent à leur tour en minorité. Un lycéen de première affirme même, dans le quotidien Politiken, avoir perdu son identité : « Je ne suis plus que « le Danois ». » Yago Bundgaard réagit : « La diversité est la meilleure ressource dont nous disposons dans l’enseignement, mais elle ne fonctionne pas quand la minorité est trop petite pour y contribuer. »
Les organisations de défense des droits l’homme dénoncent des mesures dignes de l’apartheid. « C’est de la pure discrimination de catégoriser les gens, selon qu’ils soient des Danois blancs ou bruns », s’insurge SOS-Racisme.
Le proviseur, choqué, se défend en expliquant que, s’il n’agit pas, son lycée ne sera plus fréquenté que par des enfants d’origine étrangère d’ici à deux ans. « Est-ce bien ce que la société souhaite ? », interroge-t-il. La ministre de l’Éducation promet une consultation pour éviter « la ghettoïsation des établissements scolaires ».
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Faute de quatre témoins, la charia couvre Tariq Ramadan rappelle son frère Hani
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Procès Mérah : ainsi parlait Latifa. Naïveté de la France ou complicité du système ?
Jean Ansar ♦
Le procès Mérah aura été une révélation. Pas celle du talent et de la maîtrise du droit de maître Dupont-Moretti, mais celle d’une mère d’un enfant assassiné par la haine islamiste.
Latifa Ibn Ziaten a pu dire la vérité devant des médias désarmés par sa sincérité et sa douleur. Elle a bien dit aux Français qu’ils ne se rendaient pas compte que leur naïveté mettait en péril ce pays qu’elle aime tant. En fait cette naïveté est celle de la sidération provoquée par un système politique incapable de dénoncer une forme d’islam de France. Mais pour qui veut entendre, il faut écouter Latifa. « On est trop naïf en France. Il faut qu’on se réveille », clame t-elle.
La mère de la première victime de Mohamed Merah, Latifa Ibn Ziaten, a estimé jeudi que la cour d’assises de Paris qui a condamné Abdelkader Merah à 20 ans de prison n’est pas allée « jusqu’au bout ».
« Je suis vraiment déçu, mon fils est mort pour rien. Je pense qu’ils [les magistrats de la cour] n’ont pas été jusqu’au bout », a réagi à l’énoncé du verdict cette Franco-Marocaine de 57 ans, qui depuis l’assassinat de son fils parcourt la France à la rencontre des jeunes dans les cités, les écoles ou les prisons pour les convaincre de ne pas tomber dans une « secte terroriste », a-t-elle lancé.
Il y aura un deuxième procès le parquet ayant fait appel
Maître Dupont-Moretti, lynché sur les réseaux sociaux, sifflé et hué à la sortie du tribunal aura du mal à renouveler son exploit. Cette fois, Mérah frère pourrait ne pas échapper à la culpabilité de complicité.
Il a du se dire que la stratégie de la dissimulation enseignée par le Coran était vraiment supérieure au système judiciaire républicain. Et il a bien raison. Ce système permet à une brute au discours religieux criminel de bénéficier de toutes les protections d’un pays qu’il hait comme toute sa famille. C’est le contraire de la famille de Latifa.
Il a bénéficié de toutes les protections d’un droit qui, bien manipulé, profite aux fanatiques. Son avocat a fait son métier, il a trouvé les failles, il les a exploités au profit d’un ennemi de notre pays.
Maître Dupont-Moretti a pris des risques, pour se médiatiser , pour remplir le rôle d’avocat tel qu’il le conçoit sans doute. Il se met en danger sur le plan personnel et professionnel. Sa comparaison avec le procès de Nuremberg… on en revient toujours aux nazis dans ce pays- risque de lui coûter cher. Une intervention ,ou plutôt une comparaison, a surtout retenu l’attention de la presse française. L’avocat a en effet critiqué la “surenchère” de ses confrères de la partie civile qui auraient notamment qualifié Abdelkader d’«animal», avant de conclure sans détour: «J’ai revu le procès de Nuremberg. Il a été plus digne».
Celle qui a été digne, c’est Latifa mère d’un jeune français musulman soldat de France qui a refusé de s’agenouiller devant la haine de notre pays au visage d’un certain islam.
C’est elle qu’il faut écouter et pas la plaidoirie des virtuoses du droit. C’est elle qui dit l’essentiel : « nos enfants sont en dangers ».
Latifa l’a compris, c’est elle qui devrait être écouté et au plus haut niveau.
Elle a fait la vraie bonne plaidoirie, celle contre la soumission à l’islam terroriste.
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Nolwenn tente d’apprendre la propreté à son migrant de compagnie, et c’est pas facile tous les jours [MDR]
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Toulouse. Un squat pour clandestins toléré par les pouvoirs publics
par L. Fandor.
Pendant que la mairie de Toulouse livre bataille contre les squats sauvages, un hôtel désaffecté au nord de la ville (75, Rue de la Glacière) a été réquisitionné le dimanche 15 octobre par le collectif AutonoMIE afin d’y loger… des mineurs isolés étrangers. Pour ne pas dire clandestins.
C’est face à un véritable cercle vicieux que l’on se retrouve désormais à Toulouse. Dès qu’un squat est évacué ou qu’un campement illégal est démantelé, il est immédiatement remplacé par plusieurs autres. Ainsi, le moindre bâtiment vide ou vacant est pris d’assaut et occupé illégalement… Tel est le cas de cet ancien hôtel de deux étages maintenant habité par près de 70 personnes ! Sur la page Facebook du collectif, les organisateurs sont ravis : « La négociation avec la police a pu se faire sans stress. Tous les voyants sont au vert pour que le lieu se pérennise… mais on reste vigilants tant que la procédure n’est pas officiellement déclenchée !« . Sous couvert d’une « grande aventure collective« , comme ils nomment cette occupation illégale d’une propriété privée, le collectif AutonoMIE se réjouit donc de l’aide qu’il apporte à ces mineurs étrangers. Une trentaine de chambres sont maintenant nettoyées, réhabilitées et mises à disposition de ces jeunes personnes.
Faux mineurs isolés étrangers. Vrais clandestins
« Par cette action, le collectif souhaite, non seulement donner un toit à ces mineurs étrangers, mais surtout porter à l’attention médiatique la situation de ces jeunes. Alors que le département a pour obligation de prendre en charge et de scolariser les mineurs isolés quelle que soit leur nationalité, la Haute-Garonne a mis en place depuis 2016 un système de discrimination visant à mettre les migrants à l’écart de l’Aide Sociale à l’Enfance » précise le collectif AutonoMIE. Sur le papier, leurs revendications pourraient sembler louables si leurs données n’étaient pas -volontairement- tronquées. Effectivement, dès qu’ils arrivent dans notre département, les mineurs isolés étrangers sont orientés vers le Dispositif Départemental d’Accueil, d’Evaluation et d’Orientation des Mineurs Isolés (DDAEOMI). Cette structure se doit d’évaluer les personnes étrangères se présentant comme mineures et de procéder à un vrai cas par cas quant à leur prise en charge… Et le nombre de « faux mineurs » ne cesse de s’accroître.
En réalité, les 70 personnes qui squattent, en ce moment l’hôtel désaffecté de la Rue de la Glacière n’ont pas été reconnus comme mineurs par le département. De plus, il est catégoriquement faux de dire que les personnes qui se voient refuser le statut de « mineur » sont délaissées et se retrouvent seules puisque ces dernières sont prises en charge dans des structures habilitées à l’aide sociale et à l’enfance. Des centres d’accueils existent et ces personnes peuvent y loger dans l’attente d’une décision du juge des enfants. Quand on sait que 1 427 000 euros par an sont utilisés pour le bon fonctionnement du DDAEOMI, les raccourcis que font les membres d’AutonoMIE apparaissent un peu faciles et témoignent d’une mauvaise foi militante, servant leur idéologie « sans-frontiériste ».
Un deux poids, deux mesures souvent favorable aux clandestins
La tolérance des pouvoirs publics et des policiers envers ce collectif occupant illégalement un bâtiment privé est à mettre en contraste avec l’initiative menée par le Bastion Social cet été à Lyon. Occupant et réhabilitant un bâtiment public laissé à l’abandon depuis plusieurs décennies, c’est sous le slogan « les nôtres avant les autres », qu’ils ont tenté d’offrir un toit aux français mal-logés ou en situation de précarité. Les médias se sont offusqués, la justice a été bien plus expéditive que lorsque qu’une résidence privée est squatté et le Bastion Social a été délogé après seulement 3 semaines. Conséquence : Denise, retraitée handicapée, qui n’a pas menti sur son âge, s’est de nouveau retrouvée à la rue lorsque les policiers ont procédé au délogement. Elle a depuis été relogé grâce aux militants Lyonnais. Du côté de Toulouse, aucune procédure d’expulsion n’a encore été enclenchée contre les squatteurs de l’hôtel, propriété de Toulouse-Métropole depuis quelques mois… Deux poids, deux mesures.
Article paru sur le site Infos Toulouse.
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Hani défend Tariq : pas de viol s’il n’y a pas 4 témoins, et gare à qui touche un poil de Ramadan
Sans surprise. L’islam dans toute sa vérité, dans toute son horreur. Le coran fait loi, s’il n’y a pas 4 témoins, le viol n’est pas prouvé. Tariq peut continuer à folâtrer allègrement aux dépens de ses victimes, Hani, le coran et mahomet l’exonèrent de tout. Pratique cette « religion » pour les obsédés, les violents et les […]
10:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
ECOLES CORANIQUES Le spectre de la récupération
Le bénévolat est le moyen dominant dans les écoles coraniques et dans certains cas, ces bénévoles sont payés symboliquement par les parents d'élèves. Il y a aussi la question des écoles qui sont dans la plupart des cas construites par des particuliers sous forme de dons.
La question des écoles coraniques revient avec acuité dans le débat public national. Beaucoup d'observateurs s'interrogent sur le rôle de ces écoles et si elles ne constituent pas un espace de prédilection pour certains groupes, voire des courants extrémistes pour asseoir leur idéologie au sein de cet espace aussi important et sensible en même temps. La proximité des écoles coraniques avec les mosquées, fait que, l'enjeu de l'enseignement des enfants dans le cadre du préscolaire se transforme en un véritable moyen de manipulation, surtout dans des «écoles» qui échappent au contrôle du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs.
Depuis 1994, l'Etat à décidé de prendre en charge la question des écoles coraniques qui s'érigeaient un peu partout sans qu'elles soient contrôlées. Durant cette période, le pays connaissait une montée drastique de la pensée salafiste et des actions extrémistes qui faisaient de la mosquée et ce qui l'entourait, un terreau fertile pour la propagation des idées qui se voulaient comme seul et unique référentiel incarnant les préceptes de l'islam.
Selon l'inspecteur général au niveau de la direction des affaires religieuses et des wakfs de la wilaya d'Alger, Ali Alia, les écoles coraniques avant 2014 «n'avaient pas une démarche d'enseignement unifiée, chaque école enseignait à sa manière, ce qui pouvait engendrer des dysfonctionnements quant à la mission de ces écoles et leur rôle tel que défini par les pouvoirs publics», affirme l'inspecteur générale responsable de l'enseignement religieux et coranique.
Cela renseigne sur l'anarchie qui caractérisait ces écoles qui étaient dépourvues d'une méthode unifiée et contrôlée par la tutelle. Celle-ci s'est mise à prendre en main ce volet sensible qui était entre les mains des apprentis sorciers qui faisaient des écoles coraniques un instrument d'endoctrinement des potaches pour faire d'eux des bombes à retardement.
Les écoles coraniques sont «réservées aux enfants de 4 à 6 ans, avec une méthode unifiée et soutenue par deux manuels, un pour apprendre les lettres en arabe et le deuxième pour l'apprentissage des préceptes de la religion musulmane de façon pédagogique en se référant à notre dogme malékite», assure Ali Alia.
L'exigence de la méthode unifiée
Les deux manuels ont été préparés et revus par les inspecteurs du ministère de l'Education nationale et des fonctionnaires expérimentés dans le domaine de la pédagogie dépendant du ministère des Affaires religieuses, selon Ali Alia.
L'inspecteur général et responsable de l'enseignement religieux et coranique souligne que les écoles coraniques en fonction dans la wilaya d'Alger «ont mis fin aux divergences et l'absence d'une approche unifiée en matière d'enseignement et de programme à suivre à raison de 95%», souligne-t-il.
Des visites d'inspection sont faites d'une manière inopinée dans ces écoles coraniques pour voir de visu si le programme adopté par la tutelle est respecté et appliqué.
Malgré ces visites d'inspection qui ciblent certaines écoles coraniques, il reste que le travail qui se fait est très insuffisant, pour ne pas dire infime par rapport au nombre impressionnant des écoles coraniques. L'inspecteur général de l'enseignement religieux et coranique, Ali Alia, reconnaît qu'il y a beaucoup de difficultés qui font que l'encadrement de ces écoles coraniques fait défaut à cause du problème lié au budget. Il s'agit d'un sérieux problème de postes budgétaires, la tutelle ne dispose pas de moyens financiers. Dans ce sens, Ali Alia indique que «au niveau de toute la wilaya d'Alger, le recrutement d'un enseignant ou enseignante de l'enseignement religieux ou coranique se fait avec des ressources très faibles. Le ministère des Affaires religieuses ne peut pas recruter sur plus de deux postes budgétaires. Surtout que maintenant la crise économique et l'austérité qui s'impose, le recrutement est devenu quasi rare», explique Ali Alia Généralement le recrutement se fait dans le cadre du pré-emploi en collaboration avec le ministère de la Solidarité nationale et aussi grâce au soutien de certains donateurs qui apportent leur contribution pour payer certains enseignants.
Le bénévolat est le moyen dominant dans les écoles coraniques et dans certains cas, ces bénévoles sont payés symboliquement par les parents d élèves. Il y a aussi la question des écoles qui sont dans la plupart des cas construites par des particuliers sous forme de dons, cette question soulève des interrogations quant à l'encadrement qui échappe dans beaucoup de cas à la tutelle dans la mesure où l'école ou la classe coranique est gérée par des particuliers qui adoptent une approche qui n'est pas automatiquement fidèle au contenu tel que défini par la tutelle. C'est là où l'enseignement prend une autre tournure et que le choix des encadreurs pour les enfants de bas âge se fait d'une manière anarchique si ce n'est une façon bien entretenue et réfléchie dans certains cas. D'ailleurs, le responsable de l'enseignement religieux et coranique de la direction des affaires religieuses de la wilaya d'Alger souligne que «dans certains cas on peut constater des déviances de nature à ne pas tenir compte de la méthode unifiée tracée par la tutelle. Mais on essaye toujours de combattre ces comportements dans les écoles coraniques qui ne respectent pas le contenu et le dogme malékite adopté par l'Etat algérien depuis des siècles», déclare-t-il.
L'inspecteur général, Ali Alia reconnaît qu'il y a des tentatives de la part de certains salafistes et takfirites d'investir les écoles coraniques, mais «nous luttons chaque jour contre ce redéploiement de cette pensée contraire aux valeurs de notre islam sans relâche, même si pour le moment ces tentatives font face à la vigilance des pouvoirs publics, mais il faut rester vigilant et ne pas fermer les yeux», affirme-t-il.
Le déplacement sur le terrain permet de voir comment les écoles coraniques sont gérées, et la méthodologie adoptée par la tutelle si elle est en vigueur en termes d'application et de suivi. Ce qui est sûr, les écoles coraniques qui bénéficient du suivi du ministère des Affaires religieuses sont gérées de façon à permettre d'avoir une appréciation dans certains cas très optimiste et encourageante. La manière avec laquelle ces écoles coraniques appliquent la méthode unifiée telle que tracée par la tutelle met ces écoles sur le même pied d'égalité, voire plus que les établissements scolaires et cela sans avoir plus de moyens pédagogiques et financiers comme c'est le cas pour les établissements scolaires publics. Par rapport à ce volet, on peut citer l'exemple d'une école coranique qui s'intitule «La maison du Coran, Cheikh Ahmed Sahnoune», située à Birmandreïs et qui jouit d'une aura et d'un prestige quant à la manière d'entreprendre l'approche et la méthode d'enseignement coranique et autres disciplines. Cette école est bâtie en une sorte d'immeuble respectant l'architecture arabo-musulmane avec une caractéristique maghrébine, dôtée d'espaces, de classes pluridisciplinaires, de salle de conférences et d'une cantine spacieuse équipée de tout le nécessaire, que ce soit les ustensiles ou les éléments connexes.
Mais le plus surprenant dans cette école, c'est l'organisation et la discipline qui règnent en maîtres absolus. La pédagogie se fait dans une entière synergie avec la méthode unifiée par la tutelle. L'école est constituée de 530 élèves de préscolaire partagés en 18 classes et encadrés par 18 maîtres et maîtresses. Cette section dédiée à l'enseignement des enfants du préscolaire ne dépassant pas six ans, se charge de dispenser la langue à travers l'apprentissage des éléments basiques tels que les lettres de l'alphabet en arabe et les chiffres avec des règles basiques de l'assimilation. Il y a aussi l'éducation religieuse destinée à faire inculquer aux enfants les préceptes de la religion musulmane en se basant sur la récitation et l'assimilation des versets coraniques à la traditionnelle.
«La maison du Coran» dépendant de la mosquée Oussama Ibnou-Zeid, dispose aussi de 64 classes réservées uniquement à l'enseignment du Coran, elles sont encadrées par 48 enseignants et enseignantes, elles encadrent plus de 2305 personnes dans cette discipline strictement religieuse. L'école dispose aussi de huit classes consacrées à la campagne d'alphabitisation encadrées par huit enseignants pour 148 élèves de tous les âges. L'école assure les cours de soutien en réservant neuf classes et 11 enseignants pour un besoin de 159 élèves. Elle dispense aussi l'informatique et les nouvelles technologies de l'information et de la communication (TIC).
Des écoles entre la norme et le laisser-aller
Dans l'ensemble, «La maison du Coran» encadre plus de 3142 élèves dans plusieurs disciplines. Dans ce sens, le directeur de l'école qui est imam de surcroît, Mourad Khichène, indique que ««la maison du Coran» qui est baptisée au nom du cheikh Ahmed Sahnoune, est une école coranique, construite par les dons des donateurs et les bienfaiteurs, mais elle est régie par les textes de la loi régissant la fonction et l'activité des écoles coraniques», précise-t-il.
Le ministère des Affaires religieuses consacre une petite aide à cette école considérée comme un fleuron en la matière. Le directeur de «la maison du Coran» souligne que «l'enseignement suivi ici est celui de la méthode unifiée qui émane de la tutelle via ses inspecteurs qui veillent au respect du contenu pédagogique et religieux», assène-t-il.
Pour le directeur de l'école coranique, l'enseignement se fait sur la base de ce qui a été décidé par la tutelle em matière de manuels réservés dans ce sens pour les élèves de bas âge. C'est une démarche nationale dans les écoles coraniques et nul ne peut la transgresser, selon Mourad Khichène, directeur de l'école coranique «maison du Coran».
Dans le même ordre d'idées, le directeur de l'école précise qu'«on veut développer cette école pour lui donner plus de profondeur, mais on doit attendre le nouveau projet de loi organisant et régissant la fonction des écoles coraniques», explique-t-il.
Le directeur fait allusion à l'enseignement des sciences de la jurisprudence islamique (chari'aâ). Dans ce sens, il considère que «l'ouverture de cette discipline importante nécessite la préparation du climat adéquat pour éviter que les gens qui n'ont rien à voir avec les spécialistes du domaine envahissent le créneau», martèle-t-il.
L'enseignement et la prise en charge de tout l'encadrement se fait via les aides émanant des donnateurs et aussi la petite contribution des parents d'élèves qui est estimée à raison de 5000 DA par an, c'est-à-dire, 500 DA par mois. Pour rappel, les enfants du préscolaire sont dotés de deux manuels qui sont donnés gratuitement par l'école.
Par contre, à la commune d'El Mohammadia, il y a une école coranique qui dépend de la mosquée el Nadjah au coeur du chef-lieu de la municipalité, enseignant le Coran et les bases de la langue arabe et le calcul. Cette école est réservée aux enfants du préscolaire dans une petite salle à peine aménagée qui compte en son sein plus de 53 élèves de bas âge.
La maîtresse souligne que «je n'ai pas été formée dans les écoles spécialisées pour la circonstance, ma formation est basique, j'ai eu juste une formation dans une école privée», affirme Naïma Ouali.
L'enseignement suivi est celui qui correspond aux manuels préscolaires émanant de la tutelle et de sa méthode unifiée. Mais ce qui est remarquable dans cette école coranique, est le fait que la salle est livrée à elle-même et les enfants sont rassemblés dans la salle à l'image d'une garderie. Naïma Ouali souligne que «ce que je fais relève du bénévolat et généralement on reçoit des sommes symboliques de la part des parents d'élèves, étant donné que la scolarisation de leurs enfants est estimée à 3000 DA par an», atteste-t-elle.
Quant aux programmes d'enseignement en dehors des orientations de la tutelle, Naïma Ouali indique qu'«on fait recours à notre effort personnel «idjtihad» pour essayer d'apporter un plus aux élèves sur le plan de la foi «aâkida»», précise-t-elle. Cette déclaration montre on ne peut plus clair que les écoles coraniques doivent être gérées de la même façon que la tutelle leur a tracé leurs grandes lignes.Tout compte fait, rien que pour la wilaya d'Alger, il y a plus de 47 écoles coraniques dont 10 internats et plus de 850 classes coraniques qui accueillent quelque 33.500 élèves dans le cycle préparatoire, 10.000 dans le moyen et 10.000 dans le secondaire, a-t-il indiqué, ajoutant que près de 10.000 élèves suivaient des cours d'alphabétisation selon les sources du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs.La tutelle est en train de préparer une nouvelle loi pour réunifier complétement cette activité et lui donner plus de profondeur pour contrer les tentatives de certains groupes qui veulent faire de ces espaces un moyen pour l'instrumentalisation et l'endoctrinement de nos jeunes enfants et les détourner des véritables enjeux, à savoir le développement et le progrès.
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lundi, 06 novembre 2017
Après Laura et Morane, Joachim assassiné par un Algérien récidiviste : ils tuent nos enfants !
L’assassin de Joachim avait tué en 2013. Il avait fait 3 ans de prison préventive et était dans la rue. Libre. Libre de tuer. Libre de récidiver. Malheur au jeune étudiant mort à cause d’une justice taubiresque, d’une justice du mur des cons. https://e-metropolitain.fr/2017/11/03/etudiant-tue-a-montpellier-lauteur-sortait-de-prison-meurtre/ Malheur à Joachim qui a eu 20 ans en 2017 quand […]
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Le ministre de l'immigration attaqué par une quarantaine de réfugiés en colère
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dimanche, 05 novembre 2017
Quand la ministre danoise chargée de l’immigration fuit les migrants… (vidéo)
La visite de la ministre danoise chargée de l’immigration et de l’intégration dans un centre d’accueil pour les migrants n’est pas passée inaperçue, non pas auprès des demandeurs d’asile mais pour la ministre elle-même. Bilan: fuite précipitée de la diplomate, une femme tombée, un véhicule abimé…
La ministre danoise chargée de l'immigration et de l'intégration, Inger Stojberg, a été évacuée d'un centre d'accueil pour les migrants qui s'étaient vus refuser l'asile, rapporte The Local.
Mme Stojberg est arrivée dans le centre d'accueil pour participer au tournage d'un programme de la chaîne DR. Dans le cadre de l'émission elle a communiqué avec l'une des familles qui s'étaient vues refuser l'asile. Cependant, après cela, d'autres migrants l'ont encerclée: quelqu'un avait fait courir un bruit selon lequel les interlocuteurs du ministre se verraient accorder l'asile. En conséquence, les gardes du corps d'Inger Stojberg ont décidé de l'évacuer.
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Une mosquée fermée pour apologie du terrorisme, réouvre à Fontenay-aux-Roses
La préfecture avait fait fermer la mosquée des Blagis à Fontenay-aux-Roses (92) il y a un mois. L’état d’urgence terminé, le lieu rouvre ce vendredi.
Pour motiver sa décision, la préfecture faisait état de propos « constituant une provocation à la haine ou à la violence » et qui « font l’apologie du terrorisme » tenus, à deux reprises, début septembre. Il avait notamment été dit que «des terroristes étaient des musulmans qui ont la foi», «qu’on leur avait fait du mal et qu’ils avaient riposté», ou encore que «le monde musulman était persécuté par les Occidentaux en Birmanie, en Syrie, en Libye et en Irak». L’arrêté préfectoral précise aussi qu’il «a été constaté que des fidèles portaient le voile intégral sur la voie publique».
La nouvelle loi antiterroriste, signée par le président Macron, définit de nouveaux critères, qui ne sont pas ceux qui ont présidé à la fermeture décidée au mois de septembre...
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Procès Merah : un verdict pour «acheter la paix dans les banlieues»
Abdelkader Merah, 35 ans, le frère de l’auteur des attentats terroristes de 2012 à Montauban et Toulouse, a été condamné à 20 ans de réclusion avec deux tiers de sûreté. Avec les remises de peines automatiques, il pourrait n'en faire que 13. Ses avocats sont satisfaits de la peine prononcée. Abdelkader Merah a été acquitté du crime de complicité d’assassinats. Latifa Ibn Ziaten, mère de la première victime de Mohamed Merah, estime :
« Je suis vraiment déçue, mon fils est mort pour rien. Je pense qu’ils [les magistrats de la cour] n’ont pas été jusqu’au bout ». « On est trop naïf en France. Il faut qu’on se réveille pour protéger notre pays, pour protéger nos enfants ».
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) a exprimé sa crainte que les « terroristes islamistes » voient dans ce verdict « un signe de faiblesse ».
Le Front national a dénoncé un verdict « dérisoire et incroyablement laxiste ».
« Ce verdict est une injure à la mémoire de toutes les victimes du terrorisme islamiste qui frappe la France depuis 2012 ».
Des avocates de la partie civile se disent déçues par cette décision qu’elles jugent destinée à «acheter la paix dans les banlieues».
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Mgr Liberati : "L’Islam nous conquerra, et c’est uniquement de notre faute"
Monseigneur Carlo Liberati, archevêque et prélat émérite de Pompéi, a déclaré dans les colonnes du magazine La Fede Quotidiana :
“L’Islam nous conquerra, et c’est uniquement de notre faute". La faute à ce mode vie des européens“ dans lequel c’est “comme si Dieu n’existait pas”, avec ce “sécularisme et ce relativisme qui avancent“: “La foi faible favorise l’Islam“.
“Dans leur vision du monde, qui de toute évidence ne peut être acceptée, ils croient, ils sont cohérents, et ils prient. Et cette situation de décadence morale de l’Occident les rend alors plus forts et déterminés. L’avancée de l’Islam est également la responsabilité de nous les chrétiens. Nous assistons à un lent processus d’islamisation de notre monde et je crains que, grâce à la démographie, ils seront tôt ou tard la majorité“.
“Je pense que, s’ils deviennent la majorité, les choses deviendront très dangereuses. L’histoire du monde nous enseigne que l’Islam a toujours cherché à soumettre l’Occident et à l’attaquer. La bataille de Lépante n’est qu’un exemple. J’espère que l’Occident saura réagir à cette offensive islamique dont la religion est la motivation“.
“Ils veulent des droits ? Bien, mais il existe des devoirs. Je ne me sens pas esclave de l’Islam et je demande au moins la même dignité. Ils se croient supérieurs par nature et du fait de cette attitude ils veulent commander, ils sont tellement arrogants“.
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Conférences à Paris de l'abbé Loiseau sur l'Islam
Messe chantée à 19H30 à Saint-Louis en l'Isle suivie de la conférence. Thème de l' année : "Comment annoncer le Christ aux musulmans".
Programme :
- 6 novembre : Entre le mal et le péché , quelle est la volonté de Dieu ?
- 3 décembre : Quelle Révélation pour les hommes ? L' Islam supplante il le christianisme ? La Bible a -t -elle été altérée ?
- 22 janvier : Jésus n'est il que prophète ou Dieu ?
- 5 février : Mohammed est il le sceau des prophètes ?
- 5 mars : Le coran est il la parole unique incréée ?
- 9 avril : L ' Islam est il la religion parfaite ? Apporte -t il la sainteté ? Qu'en est il de son histoire ?
- 7 mai : L ' Eglise Catholique n' est- elle qu une institution humaine fondée par st Paul ?
- 4 juin : Quelle finalité pour l' humanité ?
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Honte aux juges qui n’ont pas condamné à la perpétuité le frère Merah et laissent courir la mère !
C’est la consternation chez les parents des malheureuses victimes, petites et grandes. Le frère Merah n’a pas été reconnu complice de son frère, ce qui est énorme quand on sait l’osmose qui régnait entre tous les membres de la famille mais sa fascination pour le djihad reconnue et « punie ». Mais nulle part, là-dedans, de place […]
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samedi, 04 novembre 2017
Une extrême-droite très autrichienne
L’extrême-droite est aux portes du pouvoir en Autriche. Le vainqueur des élections législatives du 15 octobre dernier, Sebastian Kurz, devrait être le prochain chancelier – à 31 ans, le plus jeune de l’histoire autrichienne – à la tête d’une coalition entre son parti conservateur, l’ÖVP, et les populistes de droite du FPÖ, le parti dit « libéral ». En 2000 déjà, un des prédécesseurs à la présidence de l’ÖVP, Wolfgang Schüssel, avait constitué un gouvernement avec le FPÖ, alors dirigé par Jörg Haider. Cette alliance avait soulevé un tollé en Europe et au-delà. Israël avait rappelé son ambassadeur à Vienne ; les Européens avaient décidé d’ostraciser l’Autriche, jusqu’à ce qu’un comité ad hoc ait déclaré ne constater aucune infraction aux principes fondateurs de l’UE.
Wolfgang Schüssel s’était défendu à la manière de François Mitterrand en 1981, quand des communistes étaient entrés dans le gouvernement français. Il embrassait l’extrême-droite pour mieux l’étouffer. Il y a en partie réussi. Les populistes sont sortis lessivés de la coalition avec l’ÖVP. Méfiant, Jörg Haider avait préféré ne pas entrer au gouvernement où il aurait pu revendiquer le poste de vice-chancelier. Il était resté gouverneur de Carinthie, son land natal, appliquant la devise des anciens Grecs au temps des rivalités entre cités : il vaut mieux être le premier à Sparte que le second à Athènes. A la fin de la législature, le FPÖ était passé du quart des voix à quelque 5%. Le parti s’était divisé. Haider avait fait scission. Heinz-Christian Strache, son disciple, s’était retourné contre son maître. C’est lui aujourd’hui qui préside le FPÖ (Haider est mort en 2008, victime d’un accident de la route).
La chancellerie ou rien
« HCS », comme il aime se faire appeler, s’était juré qu’on ne l’y prendrait plus. S’il revenait au gouvernement, ce serait comme chancelier sinon rien. Avec l’élection présidentielle de 2016, il s’était cru près du but. Le candidat du FPÖ, Norbert Höfer, n’était-il pas arrivé en tête du premier tour avec plus de 35% des suffrages, laissant loin derrière le candidat des Verts, Alexander van der Bellen, et surtout les représentants des partis traditionnels (ÖVP et SPÖ) ? Un président de la République nommé Höfer n’aurait pas hésité à appeler le chef de son parti à la chancellerie. C’était sans compter le sursaut des électeurs autrichiens qui, après quelques péripéties bureaucratiques, donnèrent au deuxième tour la victoire à l’ancien écologiste.
Mais le FPÖ n’a pas eu aux dernières élections législatives le succès escompté. Les vieux partis ont retrouvé leur statut traditionnel. Le FPÖ est arrivé en troisième position, légèrement derrière les socialistes du SPÖ, HCS devra se contenter du poste de vice-chancelier et de ministre de l’intérieur dans le probable gouvernement Kurz.
Résignation désolée des Européens
L’indignation européenne de 2000 semble avoir cédé la place à une résignation désolée. Après tout, l’Autriche ne sera pas le seul pays membre de l’Union européenne comptant des populistes de droite dans son gouvernement. L’expérience de 2000 ne s’est pas terminée par la catastrophe redoutée et on oublie trop souvent que le FPÖ a déjà participé à une « petite coalition » avec le Parti socialiste de 1983 à 1986 avec le chancelier Fred Sinowatz. Et l’on pourrait même remonter en 1970 quand Bruno Kreisky, l’ancien résistant juif ami de Yasser Arafat, avait formé un gouvernement minoritaire « toléré » par le FPÖ.
Sans doute n’était-ce pas alors le même parti qu’aujourd’hui. Bien qu’ayant, dans les années 1950, servi au recyclage démocratique d’anciens nazis, le FPÖ conservait des restes de son ancrage d’origine, libéral et anti-clérical. Jusqu’à la prise du pouvoir par Jörg Haider, au milieu des années 1980, à la faveur d’un véritable putsch interne, il s’affirmait comme résolument européen, dans un pays que la « neutralité » tenait à l’écart de l’Europe unie.
C’est avec Haider que le FPÖ a pris le tournant du populisme flirtant avec l’extrême-droite. Né dans une famille de nationaux-socialistes militants, le Landeshauptmann de Carinthie se fit connaître en son temps par des propos qui le rapprochait du IIIème Reich. Volontiers pangermaniste, il qualifia un jour la création de l’Autriche de « fausse couche idéologique », réduisit les camps de concentration à des « camps disciplinaires » et loua la politique de l’emploi de Hitler qui « ne laissait pas de place au chômage ».
Un passé néonazi
Pour devenir respectable et avoir une chance d’arriver au pouvoir, le FPÖ a entrepris un processus de « dédiabolisation ». En partie réussi puisque selon des sondages, 75% des Autrichiens le considéreraient comme un parti « normal », intégré dans le système. Il participe d’ailleurs à des gouvernements régionaux, y compris avec les socialistes dans le Burgenland. On peut toutefois se demander si son président depuis dix ans, Heinz-Christian Strache, est la personnalité la mieux placée pour poursuivre cette œuvre de « normalisation ». Son passé ne plaide pas en sa faveur.
Dans les années 1980, HCS a fréquenté assidûment les milieux néonazis autrichiens et allemands. Il a été plusieurs fois interpelé par la police. Il a suivi des camps d’entraînements paramilitaires avec des néonazis allemands du NPD dans les forêts de Carinthie. En 1988, il fit partie des protestataires qui voulaient empêcher le Burgtheater, à Vienne, de programmer la pièce de Thomas Bernhard « La place des héros », sur la compromission de l’Autriche avec l’Allemagne hitlérienne. Il a gardé des liens avec la corporation étudiante Vandalia, une des Burschenschaft où le nombre de balafres sur les joues était un titre de gloire. Cinq de ses adjoints sont encore membres de ces associations qui glorifient la « Grande Allemagne », la communauté du sang et le « völkisch », l’identité du peuple aryen qui le distingue de tous les autres.
Chaque fois qu’il est confronté à son passé, Heinz-Christian Strache minimise ce qu’il concède comme les erreurs d’un jeune « qui se cherchait ».
Victimes et bourreaux
Ses électeurs ne lui en tiennent pas rigueur car il est représentatif de cette Autriche tiraillée par ses contradictions. Il est l’héritier de la génération « victime de la libération », qui se croyait du côté des victimes alors qu’une partie d’entre elle avait été du côté des bourreaux. L’Anschluss de 1938 garde son ambivalence d’unification imposée et de réunion à la mère patrie. Les militants du FPÖ continuent de défendre l’appartenance à la nation allemande tout en reconnaissant, pour certains du bout des lèvres, l’existence de l’Etat autrichien.
Pour la majorité des électeurs du parti populiste ces considérations historico-idéologiques ne sont pas aux racines de leur vote. Mais elles pèsent à un moment où des interrogations surgissent sur l’identité, la défense des valeurs traditionnelles, la place du pays dans la mondialisation. L’antisémitisme, encore latent dans les dernières années du siècle passé, l’a cédé à l’anti-islamisme. Pour tenter d’exorciser le passé, Heinz-Christian Strache a fait deux fois le pèlerinage à Jérusalem, avec un succès limité. En revanche, la Turquie est devenue la bête noire du président du FPÖ, suivi par Sebastian Kurz quand il n’était encore que ministre des affaires étrangères.
Notre ami Poutine
La vague de réfugiés qui a traversé l’Autriche à l’été 2015 quand l’Allemagne a ouvert ses portes a donné des arguments aux populistes sensibles au thème du « grand remplacement ». Par rapport à sa population, l’Autriche a accueilli proportionnellement deux fois plus de réfugiés que l’Allemagne. Comme l’anti-islamisme a remplacé l’antisémitisme, l’anticommunisme s’est transformé en « propoutinisme ». A l’instar de leurs homologues d’autres pays européens, les populistes autrichiens voient dans le Kremlin la forteresse qui défendra les valeurs chrétiennes face au déclin culturel de l’Occident. Ils ont conclu un accord de coopération avec le parti officiel Russie unie. Ils se sentent proches aussi des « démocraties illibérales » d’Europe centrale qui se trouvent être de surcroit, pour certaines d’entre elles, d’anciens territoires de l’empire des Habsbourg.
Les Autrichiens vont bien. La situation économique ne joue pas un rôle essentiel dans le succès relatif du FPÖ. Le chômage est bas et a tendance à diminuer, la croissance est stable, le niveau de vie, l’un des plus élevés d’Europe, est supérieur à celui des Allemands. Mais les Autrichiens souffrent de ce que le sociologue allemand Claus Leggewie appelle le « chauvinisme de la prospérité ». Ce qu’ils possèdent, « on » pourrait le leur reprendre, ce « on » indéfini qui englobe les migrants, les pays émergents, la globalisation, le « système » des partis traditionnels qui est incapable de les protéger – quand les populistes parlent en leur nom.
Les variations sur le thème « l’Autriche aux Autrichiens » ont remplacé les slogans ouvertement xénophobes ou hostiles à l’Europe. C’est bien cependant en vantant un repliement sur une Autriche d’autrefois mythifiée que le FPÖ va joindre sa voix à celles de tous les populistes européens.
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Dijon : un mystérieux "commando" revendique des attaques au marteau
Un groupuscule disant vouloir "contrer l'islamisation" de la France a revendiqué des attaques au marteau commises fin septembre à Dijon.
Un mystérieux "commando" disant vouloir "contrer l'islamisation" de la France, a revendiqué auprès du quotidien Le Bien Public des attaques au marteau ayant blessé légèrement trois personnes à Dijon fin septembre. Il a aussi menacé de recommencer, dans cette revendication reçue par mails jeudi et vendredi par le quotidien.
Un groupuscule inconnu. S'il est trop tôt pour juger de l'authenticité de cette revendication, "nous allons l'exploiter très sérieusement", a déclaré vendredi à l'AFP le procureur de la République de Dijon, Éric Mathais. "Ce groupuscule n'est ni connu localement, ni nationalement", a-t-il ajouté, précisant que l'enquête se trouve entre les mains de la police judiciaire.
Une revendication opportuniste ? "S'il s'agit d'une revendication opportuniste, ce qu'on a plutôt tendance à penser dans un premier temps, certains propos ne sont pas tolérables, des menaces de mort ou incitations à la haine raciale, et sont susceptibles de faire l'objet de poursuites" en eux-mêmes, a-t-il averti. Le procureur s'est également étonné du temps écoulé entre les faits et la revendication. Si celle-ci est authentique, "elle serait susceptible d'aider à identifier les auteurs, voire les complices" des attaques, a-t-il poursuivi.
Dans un message audio lu par une voix synthétique, transmis jeudi par mail au Bien Public, le groupe, qui s'est baptisé "commando de défense du peuple et de la patrie française", affirme que les attaques "sur le site de l'université de Bourgogne (...) au cœur de l'un des symboles du multiculturalisme, marquent l'acte de naissance de notre mouvement". L'enregistrement ajoute que les victimes ont été "choisies" en raison notamment de leur port du voile ou de leur couleur de peau, des éléments qui coïncident avec les faits et qui "montrent que les personnes qui ont fait cette bande sonore sont bien renseignées", selon le procureur.
Nouvelles menaces. Le 26 septembre, un agresseur au visage dissimulé avait attaqué une femme et deux hommes à coups de marteau dans les environs de l'université de Dijon. Dans un autre mail reçu vendredi par Le Bien Public, "le groupe déclare son admiration pour Anders Behring Breivik", l'auteur d'une tuerie qui a fait 77 morts en Norvège en 2011. Il "fait également part de son intention de passer une nouvelle fois à l'acte", selon le quotidien régional. Deux autres attaques au marteau avaient eu lieu le 15 septembre à Chalon-sur-Saône dans le département voisin de Saône-et-Loire, dont une au cri d'"Allah Akbar", mais les enquêteurs n'ont jusqu'ici pas établi de lien entre ces affaires.
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L'Europe face au défi du repli identitaire
La crise des démocraties européennes a conduit à un repli sur soi et à un réveil des cicatrices du passé, comme le prouve l'exemple de la Catalogne. Populisme et indépendantisme sont aujourd'hui les deux facettes d'un même malaise identitaire.
« Je me réveille comme un Ecossais, au son de la cornemuse et avec des odeurs de porridge ; je déjeune comme un Européen, alternant les plaisirs de la France et ceux de l'Italie ; je passe la soirée comme un Britannique, en regardant les séries de la BBC. »
Mon interlocuteur, originaire d'Edimbourg, a adopté le ton de la plaisanterie. Mais sa formule humoristique traduit une réalité profonde. Il est à l'aise dans son monde d'identités multiples. Il y voit une source de richesses. La formule de Theresa May, « ceux qui se sentent citoyens du monde ne sont citoyens de nulle part », le choque. Il n'en comprend pas le sens.
Alors que l'Ecosse, presque autant que l'Espagne, attend avec impatience les résultats des élections anticipées du 21 décembre prochain en Catalogne, la décontraction identitaire de mon ami écossais me revient à l'esprit, et, avec elle, l'un des enjeux de l'élection présidentielle française. Le concept d'identités multiples présuppose en effet une identité heureuse. L'affirmation d'une identité exclusive accompagne souvent des identités malheureuses. Le sport est le miroir idéal des émotions identitaires. La majorité des Catalans peut souhaiter la victoire de l'équipe de football de Gérone sur celle du Real Madrid, souhaiterait-elle la défaite de l'équipe d'Espagne face à la France, l'Italie ou l'Allemagne ?
Identité étroite
La crise catalane a des sources historiques, politiques et sociales spécifiques. Elle ne s'inscrit pas moins dans un contexte plus global que l'on peut en Europe résumer ainsi. A l'heure de la mondialisation, comment concilier l'exigence rationnelle de souveraineté européenne et le rejet émotionnel d'une citoyenneté, plus seulement européenne mais désormais nationale ?
Notre sécurité ne peut être garantie que dans un cadre européen. Pour un continent comme l'Europe, compte tenu de sa démographie et de sa géographie, il n'existe pas de réponse exclusivement nationale. Le paradoxe est que certains, par un mélange de ressentiment et d'aveuglement, se lancent dans la quête chimérique et anachronique d'une identité toujours plus étroite.
Processus de fragmentation
Le concept de souveraineté européenne nécessite l'existence de nations fortes, unies et confiantes en elles-mêmes. Des nations dont les citoyens soient à l'aise avec le concept - et la réalité - d'identités multiples. Or, le dysfonctionnement des régimes démocratiques, la montée des inégalités sociales, l'éloignement toujours plus grand entre les « élites » nationales ou européennes et les « peuples », ont conduit à un repli identitaire sur soi-même qui se concentre désormais sur le « plus petit dénominateur commun ». Au lendemain de la chute de l'URSS, on avait assisté, au sein de l'ancien bloc socialiste, à un processus de fragmentation qui allait du divorce pacifique entre la Slovaquie et la Tchéquie jusqu'à la séparation violente entre les différentes composantes de la Yougoslavie. Cette quête de la différence, parfois « marginale » en termes identitaires, était la réponse d'esprits désorientés face au processus de la mondialisation.
Les cicatrices de la Catalogne
Aujourd'hui, en Catalogne, les cicatrices du passé se réveillent d'autant plus facilement que la gestion du présent s'avère contestable. Et sur ce plan, quelle que puisse être la dérive dans l'irrationalité de certains dirigeants catalans, le pouvoir espagnol porte lui aussi sa part de responsabilité. Il n'a pas su incarner et donc défendre avec sérénité et fermeté l'unité de la nation. Une chose est certaine : supprimer l'autonomie, c'est encourager l'indépendantisme. La tentation est grande, chez certains Catalans, d'en appeler à la République contre la monarchie et d'établir une forme de continuité - qui est totalement injustifiée - entre Franco hier et Rajoy aujourd'hui.
Face à la montée des périls à ses frontières, l'Europe a plus que jamais besoin de nations suffisamment confiantes en elles-mêmes, pour avoir conscience de leurs limites. « Less is more » (« Moins c'est plus »). La formule s'applique parfaitement à l'avenir d'une union qui n'a pas besoin de nouvelles nations souveraines en son sein. Le problème est que, tout comme la confiance, l'identité ne se décrète pas. On ne peut prêcher le mérite des identités multiples à tous ceux qui les perçoivent non seulement comme un « embarras de richesses », mais comme une source profonde de déstabilisation. Plus le monde leur paraît complexe, plus ils sont tentés par des réponses simples, sinon simplistes.
La montée des populismes , tout comme celle des indépendantismes, correspond aux deux facettes d'un même malaise identitaire. Le problème, aujourd'hui, est que la revendication indépendantiste peut se répandre de la Catalogne jusqu'à l'Ecosse et les Flandres, sans oublier les pays d'ex-Yougoslavie qui n'ont pas su dépasser leurs traumatismes récents. Et cela au moment ou la tentation populiste peut progresser de la Hongrie et la Pologne jusqu'à l'Italie et la Grèce. L'Europe peut certes constituer la réponse ultime à ces dérives, en liant souveraineté et identité. Mais ne nous voilons pas la face, elle fait aussi partie du problème. Si l'union ne s'était pas aliénée les sympathies d'une grande partie des opinions publiques, populisme et indépendantisme n'auraient pas trouvé le terreau nécessaire à leurs croissances respectives.
Je demeure pourtant persuadé que mon ami, qui se sent harmonieusement écossais, britannique et européen tout à la fois, est l'avenir et non le passé.
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La mosquée des djihadistes de Sartrouville a réouvert hier suite à la fin de l’état d’urgence
La mosquée salafiste de la cité des Indes à Sartrouville (78), fermée le 3 octobre 2017 par la Préfecture, a pu rouvrir hier, grâce à la fin de l’état d’urgence. Sa fermeture avait suscité des réactions violentes avec de nombreuses nuits d’émeutes rapportées par Le Parisien.
France 3 donnait les raisons de cette brève fermeture :
« Les termes de l’arrêté qualifiant et justifiant la fermeture sont sans équivoque et très sévères : » la mosquée salle des Indes constitue un lieu de référence influent de la mouvance salafiste, représentant, par les propos qui y sont tenus, par sa fréquentation et par son influence au sein de la communauté musulmane locale, une menace grave pour la sécurité et l’ordre publics« .
Un soutien aux grandes figures du jihadisme
L’ensemble de l’arrêté est de même teneur. Les griefs qui y sont faits à l’égard de la mosquée sont nombreux et graves. La mosquée, dit le texte, est un « foyer ancien de l’islam radical au sein duquel s’est développé un soutien pérenne aux grandes figures du jihadisme comme Oussama Ben Laden. » La préfecture ajoute que « certains fidèles y ont été signalés en 2013 en partance vers la Syrie et que d’autres, y exerçant un prosélytisme exacerbé, ont été mis en examen et incarcérés pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d’actes terroristes« .
« Actuellement« , poursuit encore l’arrêté, « la salle de prière demeure le théâtre d’un prosélytisme intense » par « la diffusion par son imam ou par des imams extérieurs, de prêches radicaux, marquant » notamment « leur hostilité aux principes républicains« . Source France 3
Gérard Collomb a confirmé sur RTL le 31 octobre la réouverture progressive de toutes les mosquées fermées ces derniers mois. Les mosquées ne sont fermées que temporairement, le temps de nettoyer les bureaux des associations les gérant de membres trop radicaux. Elles rouvrent dès qu’un nouveau bureau a été présenté au préfet, mais sans évidemment que la tendance salafiste n’en soit remise en cause. Les fidèles sont bien les mêmes.
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Les dirigeants d'extrême-droite Geert Wilders et Filip Dewinter interdits de visite à Molenbeek
La visite des dirigeants d’extrême-droite néerlandais et belge, respectivement Geert Wilders et Filip Dewinter, à Molenbeek, commune bruxelloise, a été interdite
La visite des dirigeants d’extrême-droite néerlandais et belge, respectivement Geert Wilders et Filip Dewinter, à Molenbeek, commune bruxelloise, a été interdite.
La bourgmestre de Molenbeek, Françoise Schepmans, a annoncé que la visite prévue vendredi à Molenbeek de Geert Wilders et Filip Dewinter a été interdite pour « menace prévisible contre la sécurité publique ».
Elle a précisé que toute activité de Wilders et Dewinter a été interdite dans les limites de la commune de Molenbeek, précisant que la police a reçu l’ordre de placer en garde à vue les dirigeants d’extrême-droite en cas de besoin.
Le bourgmestre de Bruxelles, Philippe Close, a également interdit leur visite.
« Nous ne voulons pas que M. Wilders répande ses messages racistes et haineux sur le territoire bruxellois » a-t-il dit, soulignant qu’ils ne fermeront pas les yeux sur les propos racistes.
Sur ce, les deux dirigeants ont annulé leur visite à Molenbeek, qu’ils avaient qualifiée de « safari de l’islam ».
Les musulmans de Belgique avaient demandé l’adoption de mesures des autorités, considérant cette visite comme une provocation.
Dewinter avait déchiré des pages du Coran près d’une mosquée à Bruxelles, il y a deux semaines.
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Annie Laurent : La spécialiste de l’Islam
Annie Laurent, spécialiste incontestée de l'Islam et du Moyen-Orient publie un ouvrage sans concession intitulé L'islam pour tous ceux qui veulent en parler (mais ne le connaissent pas encore). Dans cet ouvrage soigné qui associe clarté et précision, Annie Laurent porte un regard lucide sur l'islam sans vaines polémiques. Elle offre des réponses aux nombreuses et légitimes interrogations que suscite l'islam, du fait de son omniprésence dans une actualité inquiétante, en France et dans le monde ; du fait aussi de son anthropologie juridique, social et politique dont les fondements heurtent ceux de la civilisation européenne. C'est donc un défi existentiel que l'Europe doit relever alors qu'elle connaît une crise d'identité d'une gravité sans précédent.
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Bel enthousiasme, Charles Jaigu, mais Tom Holland, votre historien de l’islam, a plusieurs années de retard !
Je viens de lire l’article enthousiaste et d’ailleurs bien rédigé de Charles Jaigu consacré ce jour dans le Figaro au livre de l’historien anglais Tom Holland : « A l’ombre de l’épée ».
Jaigu écrit : « Tom Holland se penche sur les vraies origines de l’islam. Un culot qui mérite d’être salué…. ».
On ne saurait tenir rigueur de son ignorance à Jaigu mais, n’étant pas à l’évidence au fait de quelques importants travaux sur l’islam, bien des années avant le livre de Holland, il ferait bien de se procurer l’œuvre de notre cher père Edouard-Marie Gallez publié en juillet 2005 par les Editions de Paris : « Le messie et son prophète » (deux tomes) et sous-titré « Aux origines de l’islam ».
Cette œuvre est d’ailleurs l’adaptation pour le public de sa thèse de doctorat effectuée sous la direction de notre chère amie , la grande islamologue, de l’Institut catholique de Toulouse, Marie-Thérèse Urvoy.
Le travail du père Gallez, fruit d’une très grande érudition, n’est pas de lecture aisée pour qui n’a pas de bien plus solides connaissances d’islamologie que le satrape Tariq Ramadan. Aussi, en a-t-il été tiré par notre ami, signant Olaf, un excellent livre de vulgarisation sous le titre « Le grand secret de l’islam » que nous avions chaudement recommandé et diffusé, dont on trouve toujours la publicité sur le Salon Beige.
Alors, quand Charles Jaigu évoque chez Tom Holland « le fait de pister une vérité introuvable, celle de l’origine de l’islam, qui glisse entre les doigts de l’historien comme les grains de sable du désert… », il peut vérifier que d’autres, très scientifiquement, bien des années auparavant, ont eu ce culot.
Et de même pour ce qui est du personnage de Mahomet, en effet nullement attesté par le moindre récit de quelque contemporain et à propos duquel on peut bien utiliser les mots de « fantôme » ou d’ « énigme ».
Mais après tout, peut-être que Tom Holland, lui aussi, n’a regrettablement rien su des travaux du père Gallez et de quelques autres qui les précédaient sur la même piste plus ou moins chamelière.
08:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
Safari de l’islam : Molenbeek ne se résume pas au terrorisme
Face aux ordonnances de police annoncés par la bourgmestre de Molenbeek-Saint-Jean Françoise Schepmans (MR) et le bourgmestre de la Ville de Bruxelles Philippe Close (PS), le Vlaams Belang, parti flamand d’extrême-droite, a dû annuler son « safari de l’islam ».
Les élus d’extrême-droite flamand et néerlandais Filip Dewinter et Geert Wilders ont finalement décidé d’annuler l’évènement de ce vendredi appelé le » Safari de l’islam ». Le but est de « dénoncer l’islamisation de Molenbeek et de Bruxelles », selon les deux hommes.
Cette annonce était toutefois l’occasion pour des étudiants en arts dramatiques de l’école du Ritce, située à Molenbeek, de montrer un autre visage de la commune. Vendredi, il organise une fête de quartier sur la place communale de Molenbeek. Un évènement prévu de longue date. Le but initial était de créer du lien social. La venue de membres de l’extrême-droite a renforcé leur motivation.
- Reportage de Alexis Gonzalez et Thierry Dubocquet
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Allemagne : un prêtre injurié par un musulman
Cela s’est passé un samedi du mois dernier dans un magasin de la chaîne Lidl à Unna (Rhénanie-du-Nord-Westpahlie) où un prêtre, reconnaissable à son habit, était allé faire ses emplettes en début d’après-midi. Quelle idée, pour un prêtre, d’aller faire ses courses dans le magasin d’une chaîne qui efface les croix sur ses produits “grecs”… Mais, passons… Le prêtre poussant son caddy se retrouve à la caisse derrière une dame « vêtue d’un long manteau beige brun et d’un foulard marron foncé ». Je ne vous fais pas le dessin… Le mari de cette dame avisant le prêtre, commence à l’insulter dans sa langue maternelle : « Sale mécréant ! Sale porc ! ». Manque de chance, le prêtre connaissait la langue de l’insulteur. Le prêtre a immédiatement appelé la police pour signaler ces insultes. La police n’a pas jugé utile d’intervenir pas plus que les clients qui se trouvaient dans le magasinSource : Kath.net, 30 octobre (merci M. K. B. pour ce signalement)
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