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mercredi, 31 août 2016

AU-DELA DES EFFETS : IL FAUT S'ATTAQUER AUX CAUSES (Synthèse nationale)

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Le Danemark veut fermer sa frontière

Le gouvernement danois a proposé aujourd’hui de faire voter une loi qui permettrait de fermer les frontières aux migrants si les arrivées de demandeurs d'asile devaient connaître un pic.

"Nous devons pouvoir gérer la pression. C'est pourquoi nous introduisons un frein d'urgence pour être en mesure de refouler les demandeurs d'asile à la frontière (...)", a affirmé la ministre de l'Immigration, Inger Støjberg. La mesure est inspirée d'une loi adoptée en juin en Norvège, qui autorise la police à refouler toute personne se présentant à la frontière pour demander l'asile, qu'elle soit en "situation de crise" ou qu'elle vienne d'un autre pays nordique. Le Danemark a reçu 4.700 demandes d'asile depuis le début de l'année, et en prévoit environ 10.000 sur l'année. Il y en avait eu 21.000 en 2015, année marquée par des flux spectaculaires de migrants marchant parfois sur les autoroutes danoises dans l'espoir de rejoindre la Suède, destination plus convoitée.

La proposition d’aujourd’hui fait partie du "plan 2025" du gouvernement libéral, conçu comme un compromis entre les demandes des partis de droite, certains favorables à une cure d'amaigrissement pour l'État-providence, et le Parti populaire danois, partisan d'un durcissement des lois sur l'immigration. L'exécutif veut aussi restreindre le droit aux prestations sociales pour les demandeurs d'asile, mettre en œuvre des mesures de sécurité pour les centres où ils sont logés, et faciliter l'expulsion de ceux dont la demande est rejetée. "10.000 demandeurs d'asile, c'est encore trop", a affirmé Mme Støjberg, connue pour sa ligne anti-immigration.

Le Danemark avait choqué de nombreux défenseurs des droits de l'Homme en adoptant en février une loi permettant de confisquer aux demandeurs d'asile leur argent et biens de valeur pour financer leur séjour.

Le Figaro

Attaques contre Chevènement : l'odieux clientélisme de la gauche antiraciste

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Jean-Pierre Chevènement a suscité une polémique après ses propos sur France-Inter. Pour Laurent Bouvet, ces réactions stériles illustrent la place accordée au discours identitaire dans certains médias et partis politiques.


Laurent Bouvet est professeur de Science politique à l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Il a publié L'Insécurité culturelle chez Fayard en 2015.


FIGAROVOX. - Ce lundi matin, Jean-Pierre Chevènement a répondu aux auditeurs de France-Inter. Il a assuré qu'à Saint-Denis «80% des enfants à l'école primaire ne maîtrisent pas le français» avant d'ajouter: «Il y a à Saint-Denis, par exemple, 135 nationalités, mais il y en a une qui a quasiment disparu», sous entendant, la nationalité française. Que vous inspirent ces propos?

Laurent BOUVET. - Ce que dit Jean-Pierre Chevènement est, hélas, conforme à une réalité qui ne se limite pas à Saint-Denis. Des rapports officiels, des enquêtes de chercheurs, des témoignages innombrables d'enseignants et de parents d'élèves nous alarment sur cette situation depuis longtemps déjà. Ce n'est donc ni une surprise ni une découverte. D'ailleurs, dans des villes comme Saint-Denis, nombre de parents d'élèves qui en ont les moyens ne mettent plus leurs enfants à l'école publique en raison du niveau très faible des établissements, des «incivilités» comme on dit pudiquement, et donc des moindres chances offertes à leurs enfants. C'est un grave échec, collectif, pour la République, pour l'éducation nationale, pour la société française dans son ensemble. Il y a des quartiers, des villes mêmes, où on (les pouvoirs publics, les citoyens eux-mêmes…) ne se donne plus depuis longtemps les moyens de l'égalité d'accès de tous les enfants à l'école de la République.

Plus largement, on mesure là les effets pervers des politiques publiques menées, au niveau local comme national, depuis 30 ans en matière de concentration urbaine des populations d'origine étrangère qui arrivent en France. Une telle ségrégation spatiale, territoriale, n'est pas fortuite. La République a abdiqué de son exigence égalitaire pour toute une partie de la population, que ce soit en termes de droits ou de devoirs d'ailleurs. Les deux étant indissociables.

Stéphane Troussel, le président socialiste du conseil départemental de Seine-Saint-Denis a accusé l'ancien ministre de l'Intérieur de «dérapage raciste» tandis que le député PS de Saint-Denis a relayé une pétition contre la nomination de Chevènement à la tête de la Fondation pour l'islam. Que pensez-vous de ces accusations de racisme?

C'est lamentable et odieux. D'abord, de manière très simple: que ces élus accomplissent dans leur vie politique la moitié du quart de ce qu'a fait Jean-Pierre Chevènement, que ce soit pour la gauche ou dans les différentes responsabilités publiques qu'il a occupées, et on pourra éventuellement écouter à ce moment-là ce qu'ils ont à dire… Ce défaut désormais de toute profondeur historique et ce mépris pour le service de l'État sont terribles. Mais enfin qui sont ces élus? Qu'ont-ils fait de notable? Qu'ont-ils apporté au pays ou même à leur département?

Ensuite, on voit parfaitement dans quelle logique électoraliste et clientéliste se situe ce genre de critiques, la même que celle qui étaient à l'œuvre d'ailleurs lors des élections régionales l'an dernier dans ce département, autour de la liste de Claude Bartolone et Clémentine Autain.

Enfin, plus largement, il serait bon que dans le débat public, on cesse de traiter à tout bout de champ de «raciste» les gens avec lesquels on est en désaccord. Cette manière de disqualifier quelqu'un en tentant de le renvoyer systématiquement dans le camp des «racistes» conduit à vider ce mot de tout contenu et, donc, à ne plus voir et condamner le racisme lorsqu'il existe réellement et produit ses effets délétères. D'autant, je le note en passant, que leur indignation morale est à sens unique. On n'entend pas ces élus vertueux protester quand d'authentiques racistes organisent à Saint-Denis par exemple des réunions «non mixtes racialement».

Mi-août, dans un entretien accordé au Parisien, Jean-Pierre Chevènement s'était attiré les foudres de nombreux anonymes pour avoir conseillé «la discrétion» aux musulmans dans l'étalage de leur foi dans l'espace public. La formule était-elle bien choisie?

La formule est sans doute maladroite mais ce que dit Jean-Pierre Chevènement se comprend dans une perspective laïque classique telle qu'elle a été reprise et mise en œuvre par la République, comme une suite notamment de la fameuse phrase du comte de Clermont-Tonnerre pendant la Révolution française: «Il faut tout refuser aux juifs comme nation ; il faut tout leur accorder comme individus ; il faut qu'ils soient citoyens». Cette «discrétion» demandée dans l'expression de sa différence, de sa foi religieuse ici, c'est-à-dire d'une part spécifique de l'identité de tel ou tel, étant à la fois la condition indispensable et la contrepartie de l'inclusion dans la communauté des citoyens.

Cela va bien au-delà me semble-t-il du simple conseil de prudence adressé aux musulmans qui voudraient montrer leur appartenance à cette religion dans l'espace public pour des raisons liées au contexte post-attentats et aux risques de tension qu'une telle apparence publique pourrait susciter. On notera d'ailleurs qu'il n'y a pas eu, hors quelques cas limités, d'agressions vis-à-vis de musulmans dans l'espace public. Il y a, bien entendu, toujours des propos voire des actes discriminatoires (on vient de le voir si je puis dire encore récemment à Tremblay à l'occasion de ce qui s'est passé dans ce restaurant), mais cela reste heureusement limité. Et les événements tragiques que l'on a vécus à Paris et à Nice n'ont pas accru ces paroles et ces actes.

Ceux qui veulent «faire du bruit» autour de ce qu'ils nomment «l'islamophobie», ce sont précisément ceux qui souhaiteraient davantage ce type de paroles et d'actes pour montrer combien ils ont raison et combien leur combat est juste, et de là augmenter encore leur emprise idéologique sur les musulmans. Ils sont les complices, objectifs, des responsables politiques et élus qui, à droite et à l'extrême-droite, parient eux aussi sur l'accroissement des tensions entre «communautés». On l'a vu cet été en Corse et à l'occasion des différentes affaires dites du «burkini».

Certaines attaquent, notamment sur les réseaux sociaux relèvent-elles purement et simplement de l'intimidation. Certains courants identitaires, voire islamistes tentent-ils d'interdire tout débat sur l'islam? Les politiques qui s'en font le relais sont-ils complices?

Tout est bon aujourd'hui pour essayer d'intimider et de disqualifier son adversaire. Les réseaux sociaux donnent une visibilité, justement, et une ampleur à ces méthodes classiques. L'idée en effet, chez certains, parmi les islamistes ou chez leurs alliés dans une partie de la gauche (on pense ici, entre autres, au CCIF, aux Indigènes de la République, à certains universitaires et chercheurs, en sociologie notamment, à Médiapart, à une partie du Front de gauche ou d'EELV, et même à certains socialistes!), est d'imposer une forme de doxa, une «vérité» contre laquelle personne ne peut jamais se prononcer sans être à la fois dans l'erreur, la faute et l'abomination. En faisant passer ceux qui la mettent en cause, qui la refusent, qui la critiquent, qui n'acceptent pas une telle manière de penser - très peu laïque pour le coup! - pour des racistes, des «islamophobes», en clair, et conformément à une pratique politique bien connue, pour des salauds.

Or, on le voit désormais tous les jours, on baigne ici en plein sophisme. Le racisme que dénoncent sans cesse ces défenseurs de l'islam radical et plus largement de l'essentialisme identitaire est au cœur même de leur idéologie. Celle-ci est en effet faite d'exclusion: de tous ceux qui n'ont pas la bonne pratique de l'islam, de tous ceux qui défendent la laïcité, de tous ceux qui ne se soumettent pas à leurs injonctions… Ainsi, toute critique de l'islamisme devient pour eux une critique de l'islam et des musulmans ; toute mise en cause de leurs manipulations et mensonges devient du complotisme ; toute affirmation simplement laïque devient «islamophobe».

Le problème, à mes yeux, aujourd'hui, en France, tient moins à l'existence d'une telle folie identitaire, finalement très minoritaire et caricaturale même si elle est active sur les réseaux sociaux, que dans les relais dont elle dispose dans les médias, dans le monde académique ou auprès de nombre de responsables publics. La complaisance pour ce type de discours me sidère. Surtout quand elle se double d'une forme de condamnation de tout discours un tant soit peu laïque. On a vu, au cœur même des institutions de l'État chargées de défendre la laïcité (je pense ici à l'Observatoire de la laïcité), qu'il pouvait y avoir un certain aveuglement voire une certaine complicité avec ces entrepreneurs identitaires qui promeuvent ouvertement l'idéologie islamiste. Les responsables politiques et élus qui, souvent par un intérêt électoral bien mal compris, se font les relais de cette offensive idéologique, portent une lourde responsabilité dans les tensions actuelles. Une responsabilité qu'on peut tout à fait mettre en regard de celle des boute-feux de la droite et de l'extrême-droite.

Cet été, certains politiques s'étaient indigné que l'on confie les rênes d'une fondation liée à l'islam à un laïc revendiqué. «Proposer pour prendre la tête de cette organisation quelqu'un qui n'est pas de culture musulmane, qui n'est pas de sensibilité musulmane et qui n'est pas de culture religieuse, pour moi c'est une interrogation», a notamment expliqué François Bayrou. Fallait-il confier cette fondation à un «musulman»?

Cette polémique est ridicule. On parle là de la création d'un organisme public, pas d'une institution religieuse ou communautaire. Cette fondation sera chargée de mettre en œuvre une politique de l'État, pas de la «communauté musulmane». Et puis, l'idée qu'il faudrait être «de culture religieuse» (sic) pour parler avec pertinence du lien entre État et religion, pour comprendre les enjeux et les nécessités pour la France de la manière dont nos concitoyens de confession musulmane peuvent mieux vivre leur foi tout en participant pleinement à la vie républicaine et au «commun», m'échappe totalement. Comme si on devait avoir tel ou tel critère d'identité pour comprendre et s'exprimer au sujet de celui-ci. À ce compte-là, seules les femmes seraient susceptibles de comprendre et de parler d'avortement, seuls les personnes de telle ou telle couleur de peau seraient capables de comprendre et de parler du racisme, etc. On voit où conduit une telle logique. C'est ce que l'on appelle l'essentialisme: chacun est renvoyé à ce qu'il est, biologiquement, culturellement, socialement… sans jamais pouvoir y échapper ou s'en détacher. Chacun est ainsi réduit à être moins qu'un individu libre de la manière dont il peut composer son identité personnelle à partir des différents éléments qui la constituent.

Tout ceci est profondément contraire à toute perspective de mobilité, de mixité, d'émancipation, de critique, de dépassement de soi… Tout ceci est le contraire des Lumières et de ce pour quoi des millions d'hommes et de femmes se sont battus depuis plus de deux cents ans, partout dans le monde, dans toutes les sociétés et quelles que soient leurs différences et origines. C'est contraire à l'idée d'humanité commune à tous, à l'universalité de l'humanité. Que des gens comme François Bayrou, pour de basses raisons politiciennes sans doute ou par expression de leur foi religieuse peut-être, ne soient pas capables de voir cela, c'est navrant.

Ces polémiques à répétition à l'encontre de Chevènement traduisent-elles finalement une sorte de «racisme à front renversé» ou du moins une dérive «identitariste» du débat public français?

Cela témoigne d'abord d'une forme de détachement du pays, d'une partie de celui-ci du moins, de toute historicité, de toute mémoire. Jean-Pierre Chevènement, que l'on soit d'accord politiquement avec lui ou non, est un des derniers témoins d'une époque politique passée et de l'histoire de la gauche française en particulier. C'est un homme d'État qui a montré, par ses idées, son action, ses choix et ses engagements, ses grandes qualités politiques et intellectuelles. On pourrait au moins lui reconnaître cela.

Cela témoigne aussi de ce que vous dites, assurément. On assiste à propos de Jean-Pierre Chevènement au renversement sophistique dont je parle plus haut. La dérive «identitariste» est en effet très nette dans toute une partie de la vie publique. On constate même que ceux qui prônent un discours identitaire, différentialiste, séparatiste, essentialiste… accusent leurs critiques, les tenants de la laïcité notamment, d'être eux-mêmes des «identitaires». Comme si l'universalisme, la laïcité, l'idée d'émancipation grâce à l'esprit critique… étaient devenus des pratiques «identitaires». Notamment parce qu'elles seraient, c'est un comble, françaises!

Toute cette campagne contre la soi-disant spécificité identitaire française qui s'appuie sur quelques articles de la presse anglo-saxonne est quand même étonnante. D'autant que l'on voit beaucoup d'antilibéraux et anti-capitalistes autoproclamés la relayer sans jamais s'interroger sur ce qu'est cette presse, sur ce que sont ses intérêts et ses buts… Alors qu'il s'agirait de propos sur l'économie, là, les mêmes retrouveraient leur sens critique. Bref… tout ceci est assez pathétique, bassement et bêtement idéologique, dans le sens le plus péjoratif de ce terme. On connaît hélas, depuis les tragédies du XXème siècle, le terme de telles dérives.

 Alexandre Devecchio

Le Figaro

Le parti de Geert Wilders veut désislamiser les Pays-Bas

Geert Wilders, le président du Parti de la Liberté, n'est visiblement pas un adepte du vivre-ensemble et encore moins du politiquement correct. Il ne considère pas l'islam comme une simple religion mais comme "un totalitarisme politique"  :

"Le parti néerlandais d'extrême droite PVV, en tête des sondages pour les législatives de mars 2017, veut "fermer toutes les mosquées" et "interdire le Coran", selon son programme électoral publié jeudi par son président, le député Geert Wilders.

"Toutes les mosquées et écoles musulmanes fermées, interdiction du Coran", indique, sans plus de détails, le document d'une page intitulé "Projet - Programme électoral PVV 2017-2021" publié sur le compte Twitter du député qui écrit: "les Pays-Bas à nouveau à nous".

Le parti pour la liberté (PVV) souhaite "désislamiser" le pays, annonce-t-il, notamment en fermant les frontières et centres de demandeurs d'asile ainsi qu'en interdisant l'arrivée de migrants originaires de pays musulmans, le port du foulard dans la fonction publique et le retour aux Pays-Bas de personnes parties en Syrie (...)

Les sondages prédisaient l'année dernière au PVV jusqu'à 38 sièges sur les 150 que compte la chambre basse du Parlement (...)"

Le salon beige

Au lendemain du carnage à Nice et de l'égorgement d'un prêtre, l'affichage identitaire musulman est indécente

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Jean-Louis Harouel, professeur émérite d'Histoire du Droit à l'Université Paris Panthéon-Assas, qui vient de publier Les Droits de l'homme contre le peuple, déclare au Figarovox :

"[...] Le Conseil d'État s'est abstenu de prendre en compte le fait que la population était choquée de voir s'exhiber les burkinis sur les plages alors que de terribles massacres venaient d'être commis en France par des musulmans au nom de leur Dieu. Au lendemain du carnage de la promenade de Nice et de l'égorgement d'un prêtre dans l'exercice de son ministère, toute montée en puissance de l'affichage identitaire musulman en France est proprement indécente.

Le Conseil d'État s'est abstenu de prendre en compte le fait qu'est actuellement en cours une conquête silencieuse de l'Europe occidentale. Cette conquête est inscrite dans le Coran où l'on peut lire qu'Allah a promis aux musulmans de leur donner en butin la terre des infidèles. Cette conquête est parfois avouée par certains dignitaires musulmans. C'est ainsi que le cheikh Yousouf al Quaradawi, l'un des dirigeants de l'UOIE (Union des organisations islamiques européennes) — dont la branche française est l'UOIF (Union des organisations islamiques françaises) — avait déclaré: «Avec vos lois démocratiques, nous vous coloniserons. Avec nos lois coraniques, nous vous dominerons».

Le Conseil d'État s'est abstenu de voir que la conquête de nos plages par les burkinis n'est qu'une étape de l'appropriation de la France par l'islam politique. Le Conseil d'État s'est gardé de voir que les porteuses de burkini — de même que les porteuses de toute autre forme de voile islamique — sont les militantes convaincues ou dociles d'un djihadisme civilisationnel en train d'opérer la conquête feutrée de notre pays. [...]"

Michel Janva

Le salon beige

Bernard Antony : « C’est l’islamisation totalitaire de nos sociétés qui est le danger »

Extrait de la réaction de Bernard Antony à propos du burkini :

"(…) L’affaire du burkini islamique, ignominieusement donc réservé aux seules femmes, aura en fait déplacé la question fondamentale qui est celle de l’expansion de l’islam en France et dans toute l’Europe occidentale et hélas encore dans bien d’autres pays. Avec Mohamed-Christophe et autres convertis au Christ venus de l’islam, nous n’avons cessé de le rappeler, c’est l’islamisation totalitaire de nos sociétés qui est le danger.

Elle ne cesse de progresser avec la mortelle dialectique de « l’islam mains rouges » et de « l’islam patte blanche », ce dernier se présentant comme la pacifique alternative à l’abomination de l’islam jihâdiste. Et elle avance avec le piège pour les gogos ignorants du « pas d’amalgame » massivement matraqué par les médias, les politiciens et tant de religieux, diversement à la fois trompeurs et trompés, tous aux cerveaux plus ou moins lessivés par la constante instillation de l’idéologie de l’antiracisme. 

Le burkini est au moins un révélateur. Les analphabètes politico-médiatiques de la réalité de l’islam, le présentent comme un signe religieux. Combien de fois faudra-t-il redire et répéter que l’islam n’est pas principalement une religion mais un totalitarisme politico-religieux culturel et moral ? Sa visibilité n’est pas pour l’heure le pire danger mais au contraire un avertisseur de sa rapide avancée qu’il faudrait coûte que coûte conjurer. 

Car dès que l’islam, sans attendre d’être majoritaire, devient une forte minorité alors l’histoire enseigne que très vite, il impose sa domination, l‘avancée de la charia et la soumission à la dhimmitude pour « les gens du livre ».Or justement,tout le problème de l’islam réside dans ses livres, le Coran et les hadîths, qui ne sont ni des livres de paix ni de tolérance mais la source de l’exemplarité cruelle du prophète. Nous aurons hélas l’occasion d’en reparler."

Le salon beige

Les Français doivent-ils subir l’agression du voile au restaurant ?

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Un malheureux restaurateur du Tremblay (93) a osé refuser à deux musulmanes voilées le droit de manger dans son établissement. Bien évidemment, une des deux « discriminées » a filmé toute la scène, qui se retrouvera en quelques minutes sur les réseaux sociaux.

Le cauchemar du propriétaire commençait : son site était hacké, la police intervenait chez lui, le ministre Rossignol le signalait à la DILCRA, un nouveau machin antiraciste mis en place par Valls, le maire communiste de la ville l’enfonçait, de jeunes musulmans venaient lui faire la leçon, de manière menaçante, devant ses locaux… Le malheureux avait beau s’aplatir, s’humilier, demander pardon, son compte est bon, son restaurant est mort et il finira probablement devant un tribunal. Belle provocation réussie, les associations musulmanes qui seront reçues par Cazeneuve (qui s’excusera probablement au nom de la France) vont gémir sur « l’islamophobie » et le racisme de nos compatriotes, et sur le grave traumatisme subi par les deux « victimes ».

Comment ne pas penser à cette propriétaire d’un gîte de montagne, Fanny Truchelut, qui, il y a juste 10 ans, dans les Vosges, avait eu la surprise de voir deux personnes, à qui elle avait réservé une chambre par Internet, se présenter voilées. La propriétaire, qui avait d’autres clients, avait demandé à ces deux femmes de retirer leur voile dans les parties communes de son gîte. Devant leur refus, elle leur avait rendu leurs arrhes. Bien organisées, les « discriminées » s’étaient précipitées voir la LDH et le MRAP, qui les avaient encouragées à déposer plainte, ce qui fut fait. Qualifiée de « raciste » par la presse locale, Fanny finira au tribunal. Elle se fera condamner, dans un premier procès inique, à 8.500 euros d’amendes et de dommages et intérêts, et à 4 mois de prison avec sursis. Elle fit appel, en vain, et finit ruinée, devant vendre en catastrophe un gîte dans lequel elle avait tout investi.

Il y a beaucoup de similitudes entre ces deux histoires : même provocation de militantes voilées, même réprobation unanime de la bien-pensance, et probablement même issue : la mort sociale de deux courageux entrepreneurs qui, naïvement, pensaient qu’ils pouvaient accepter qui ils voulaient dans leur établissement, et donc interdire qui ils ne voulaient pas.

Mais dans la période où le burkini constitue un accès de fixation, et où nombre de nos compatriotes, dans le contexte des attentats musulmans, ne supportent plus ce qu’ils ressentent comme la provocation de trop, est-on condamné, si on va sur une plage, dans un gîte de montagne ou dans un restaurant, à subir ces accoutrements – burkini ou voile – que le Premier ministre qualifie lui-même de « symbole d’asservissement de la femme comme si la femme dans l’espace public était impudique », ajoutant : « Ce sont des signes de revendication d’un islamisme politique qui vise à faire en sorte que, dans l’espace public, on fasse reculer la République. » A-t-on encore le droit, en France, d’aller au restaurant en famille ou entre amis, sans subir cette agression visuelle qui va gâcher ce moment de plaisir ?

Imposer le voile ou le burkini, dans tous les espaces de la société – plages, restaurants ou gîtes de montagne -, est une autre façon, pour les soldats d’Allah, de faire la guerre à la France, en interdisant à nos compatriotes de conserver leur mode de vie dans l’entre-soi, et en leur imposant, massivement et partout, l’uniforme d’un islam incompatible avec nos valeurs.

Bon courage aux restaurateurs…

Pierre Cassen

Boulevard Voltaire

 

Cinq questions sur la fondation «pour l'islam de France»

Le ministère de l'Intérieur a donné ce lundi plus d'informations sur la fondation «pour l'islam de France»...

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Dans un climat tendu par plusieurs semaines de polémiques sur le burkini, le gouvernement a accéléré le chantier de la fondation « pour l’islam de France », un projet en gestation depuis des mois, dont la mise sur pied a été relancée après les attentats de Nice et Saint-Etienne-du-Rouvray en juillet dernier. Le ministre de l’Intérieur a organisé ce lundi une « journée de consultations sur l’islam de France » avec des responsables cultuels, des personnalités de la société civile et des parlementaires. Ce projet soulève plusieurs questions.

Qu’est-ce que « l’islam de France » ?

L’objectif affiché par le gouvernement est de « faire émerger de manière volontariste, dans le respect de la laïcité, dans le dialogue et le respect mutuel, un islam de France ancré dans les valeurs de la République », a résumé ce lundi le ministre de l’Intérieur et des cultes, Bernard Cazeneuve.

La formule, abondamment employée par l’exécutif ces derniers mois, ne date pas d’hier. Apparue dès les années 1990 dans les ouvrages de sociologie, elle a ensuite été popularisée par Nicolas Sarkozy à partir de 2002, rappelle Bernard Godard. « C’est une formule politique, assez habile, mais en réalité toutes les religions ont une vocation internationale », poursuit l’ancien haut fonctionnaire du ministère de l’Intérieur.

« La formule » islam de France « n’est pas pertinente, elle s’oppose à l’islam en France », estime Rachid Benzine, chercheur associé à l’Observatoire du religieux. « L’islam en France recouvre une réalité plurielle, qui concerne entre 4 et 5 millions de personnes, aux formes d’adhésion et aux pratiques très diverses », poursuit l’islamologue.

Le chercheur Patrick Simon de l’INED estime qu’il y a entre 3,9 et 4,1 millions de personnes de confession musulmane en France. Il n’existe pas de recensement en fonction de la religion ni de chiffres concernant les différents courants de l’Islam en France (soufisme, salafisme ou wahhabisme par exemple). « L’immense majorité des musulmans en France pratiquent un islam consulaire, en lien fort avec un pays d’origine, ou un islam privé. Les courants militants sont minoritaires, même s’ils ont une influence importante sur Internet », observe Rachid Benzine.

Quelle forme prendra le projet du gouvernement ?

Deux structures doivent être créées : une fondation laïque et une association cultuelle. La première, d’utilité publique, ne pourra pas financer des projets d’ordre religieux. Elle sera en charge de financer des projets culturels, éducatifs ou de recherche.

L’association cultuelle, indépendante de l’Etat, centralisera les financements du culte musulman et gérera la formation théologique des imams.

Comment la fondation et l’association seront-elles financées ?

Ces deux structures seront privées de financements étrangers (hors Union européenne), très critiqués même s’ils ne sont pas majoritaires dans les constructions de mosquées (environ 10 % selon l’Intérieur).

La fondation va hériter du patrimoine alloué à son « ancêtre », la Fondation des œuvres pour l’islam de France (FOIF), créée en 2005 par Dominique de Villepin. Soit quelque 950.000 euros restant d’une donation de l’homme d’affaires et sénateur Serge Dassault. L’Etat pourrait contribuer à hauteur d’un million d’euros de l’État, selon la place Beauvau.

L’association cultuelle pourra percevoir des dons de fidèles. Ses responsables devraient également négocier une « contribution volontaire » auprès des acteurs du secteur de l’alimentaire halal, un marché estimé par certaines sources professionnelles à environ 5 milliards d’euros par an.

Qui en prendra la tête ?

Bernard Cazeneuve l’a confirmé auprès de La Croix, la fondation sera présidée par  Jean-Pierre Chevènement. Le président du Conseil français du culte musulman (CFCM) siégera au conseil d’administration aux côtés de l’écrivain Tahar Ben Jelloun, l’islamologue Ghaleb Bencheikh, le recteur de la mosquée de Lyon Kamel Kabtane, l’entrepreneure Najoua Arduini-Elatfani et de deux membres du « comité des donateurs » de cette fondation.

Quant à l’association, ses contours sont encore flous. Elle sera « présidée par un Français de confession musulmane », a indiqué le ministère de l’Intérieur ce lundi.

Quel est l’enjeu principal de ce chantier ?

Outre la transparence et la centralisation des financements, la principale mission de la future association cultuelle sera la formation théologique des cadres du culte musulman dans l’Hexagone. « Aujourd’hui, ils sont formés à l’étranger car il n’y a pas de formateurs en France », souligne Rachid Benzine, qui préconise une formation comprenant notamment « une connaissance solide et précise de l’histoire de la France et de l’histoire de la laïcité ».

« Les cadres musulmans ne sont pas spécifiquement formés à travailler dans une société sécularisée ou laïcisée. Comment enseigner le Coran dans la société occidentale ? Comment être musulman en France ? Ce sont des questions importantes, et il faut permettre l’émergence d’instituts théologiques en Europe », abonde Bernard Godard.

Laure Cometti

20 minutes

La CAF a financé un camp de vacances avec un islamiste

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Cet été, le séjour organisé par l’Association « Vacances Ethiques » a eu lieu du 21 au 28 août 2016. Une petite sortie presque anodine de prime à bord. Sauf que ce séjour a été financé par les contribuables via la CAF, qu’il s’agit d’un camp où l’islamisation des enfants est omniprésent, et que ce camp a eu un « invité d’honneur » en la personne du barbu 

On savait la république maçonnique très à cheval sur la laïcité quand il s’agit d’interdire la présence de crèches de Noël ou plus largement de détruire tout ce qui est chrétien, et beaucoup plus souple quand il s’agit de financer et d’aider à l’islamisation de notre pays. Sur l’affiche de ce camp, il est indiqué que « la spiritualité fait partie intégrante de ce séjour. Des rappels réguliers ont lieu sur : la foi, le comportement et la vie du croyant en général. » Imaginez un camp de jeunes financé par la CAF où il serait indiqué « Invité d’honneur, monsieur l’abbé XXX, avec la messe tous les jours » ! 

A quand le financement par la CAF des camps de Scouts et de Guides Catholiques ainsi que les camps de la Croisade eucharistique, et bien d’autres encore, par exemple ?

Mpi

mardi, 30 août 2016

L'Etat et les musulmans relancent la longue marche vers "l'islam de France"

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Une fondation laïque et une association cultuelle garanties sans financements étrangers: l'État et les représentants musulmans ont relancé lundi le chantier de construction d'un "islam de France", dans un climat rendu électrique par les attentats et les polémiques.

La séquence et la photo étaient attendues après un été marqué par les attaques jihadistes de Nice et Saint-Étienne-du-Rouvray, sans parler du feuilleton sur le burkini qui agite la rentrée politique à huit mois de l'élection présidentielle.

Le bureau élargi du Conseil français du culte musulman (CFCM) était là au grand complet. Des personnalités politiques, culturelles et du monde de l'entreprise avaient aussi été conviées Place Beauvau pour cette "journée de consultations sur l'islam de France". "Une réserve de talents", a souligné le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, désireux d'élargir le dialogue à la société civile musulmane.

Comme prévu, une fondation d'utilité publique, laïque, sera créée à l'automne et présidée par l'ex-ministre de l'Intérieur Jean-Pierre Chevènement, 77 ans. A ses côtés siègeront notamment l'écrivain Tahar Ben Jelloun, l'islamologue Ghaleb Bencheikh, le recteur de la mosquée de Lyon Kamel Kabtane et la cadre d'entreprise Najoua Arduini-Elatfani.

"C'est une oeuvre de longue haleine", a prévenu Jean-Pierre Chevènement, en rappelant avoir travaillé à la construction d'un "islam de France" dès 1997.

Bernard Cazeneuve a lui évoqué une "nouvelle étape" présentant "un caractère d'urgence et de nécessité particulier", vu le contexte, pour "créer les conditions d'une relation forte et apaisée entre la République et les Français de confession musulmane".

La fondation doit permettre de lever des financements pour des projets en matière profane (thèses de recherche sur l'islam, bourses d'études...). Laïcité oblige, le volet religieux (formation théologique des imams, construction de mosquées...) sera entre les mains d'une association cultuelle (loi de 1905) administrée par des musulmans.

Ni la fondation laïque ni l'association cultuelle qui lui sera adossée ne seront autorisées à recevoir des financements étrangers (hors Union européenne), souvent critiqués - même s'ils sont très minoritaires - car jugés difficilement compatibles avec le projet d'un islam républicain.

- "Journée historique" -

Des financements étrangers, ne transitant pas par ces deux structures, seront toujours possibles, mais l'Intérieur parie sur leur recul avec la mise en place du nouveau schéma. Beauvau espère également le passage progressif sous statut loi 1905 de la plupart des mosquées - beaucoup sont gérées par des associations loi 1901 - afin que leurs comptes soient certifiés, donc plus transparents.

Un groupe de travail doit être mis en place "dès les jours prochains" pour déterminer les statuts et la composition de l'association cultuelle, et engager une négociation avec la filière halal en vue d'une "contribution volontaire" - et non une taxe, juridiquement inenvisageable - sur ce marché important.

En outre, Bernard Cazeneuve veut avancer sur la formation des imams, en créant des enseignements de haut niveau en islamologie, "rigoureusement laïques", dans plusieurs universités. Un rapport est attendu sur ce point en décembre. Objectif: des imams mieux formés en France pour se passer, "à terme", de ceux "détachés" par des pays étrangers (actuellement 300 environ).

Mais pourquoi la nouvelle fondation réussirait-elle là où la "fondation des oeuvres de l'islam de France" qu'elle va remplacer, mort-née en 2005 en raison de dissensions internes, a échoué?

"La gravité des défis nous commande de travailler dans l'unité", assure le président du CFCM, Anouar Kbibech, évoquant, à l'unisson de Ghaleb Bencheikh, une "journée historique".

Rompant avec cet unanimisme, le consultant Hakim El Karoui, l'un des récents signataires de "l'appel des 40" musulmans "prêts à assumer leurs responsabilités", a estimé dans la cour de Beauvau que la nomination de Jean-Pierre Chevènement, "pas musulman ni spécialiste de culture islamique", constituait "pour le moins une maladresse".

"On nous a dit qu'il avait un rôle de +préfigurateur+ et qu'il n'avait pas vocation à rester longtemps", s'est-il rassuré. Mais lui et d'autres personnalités de la société civile n'ont manifestement pas l'intention de faire de la figuration dans ces nouvelles instances de l'islam. "Si on perd notre temps, on partira", prévient-il.

Le Point

Pour Bernard Cazeneuve, une loi anti-burkini serait "inconstitutionnelle"

Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, a estimé ce dimanche qu’une loi anti-burkini serait « inconstitutionnelle », et risquerait de créer « d’irréparables tensions ». Vendredi, il avait déjà appelé à l’apaisement après la suspension de l’arrêté anti-burkini de Villeneuve-Louvet par le Conseil d’Etat.

« Le gouvernement, comme l’a dit le premier ministre, refuse de légiférer sur ce sujet car une loi serait inconstitutionnelle, inefficace et de nature a susciter des antagonistes et d’irréparables tensions », a-t-il déclaré à La Croix.

Bernard Cazeneuve a par contre affirmé que les musulmans doivent « continuer à s’engager avec nous pour l’égalité hommes-femmes, l’intangibilité des principes républicains, la tolérance qui fait le vivre-ensemble ».

« Cazeneuve doit dire s’il est favorable ou non »

Il s’en est également pris à l’opposition, dont certains dirigeants « font beaucoup de bruit ». « C’est une grave erreur que de penser que pour sauver la France, il faut l’opposer aux principes de droit qui fondent la République », a-t-il dénoncé.

Le président des Républicains Laurent Wauquiez, invité de BFM Politique ce dimanche, lui a répondu en critiquant la sortie du ministre de l’Intérieur, qui « s’abrite derrière la Constitution pour surtout ne rien faire ».

« Bernard Cazeneuve doit dire s’il est favorable au burkini ou s’il est contre », a-t-il lancé. Laurent Wauquiez accuse le ministre de l’Intérieur de « choisir la facilité ».

Boulevard Voltaire



Clientes voilées exclues d'un restaurant: Wauquiez dénonce des propos « indignes »

Laurent Wauquiez, président de conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes, et désormais président par intérim du parti Les Républicains, est ce dimanche l’invité de BFM Politique.

Interrogé sur les deux clientes voilées exclues d’un restaurant hier en Seine-Saint-Denis, Laurent Wauquiez estime que le restaurateur a eu des propos « indignes ». « Ces paroles sont indignes, il les a corrigées, tant mieux ».

Après avoir mis dehors deux femmes voilées, le restaurateur de Tremblay-en-France a lancé « tous les musulmans sont des terroristes ». 

« Le gouvernement a fermé les yeux »

La scène, filmée, est devenue virale sur les réseaux sociaux. Accusé d’islamophobie, le restaurateur s’est excusé ce dimanche auprès de la communauté musulmane. 

Par ailleurs, Laurent Wauquiez estime que le gouvernement à sa part de responsabilité dans la montée du communautarisme. 

« Je pense que le gouvernement a fermé les yeux sur la montée du communautarisme, l’autorité républicaine a démissionné. Le socialisme a acheté les voix du communautarisme », a poursuivi le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes. 

Boulevard Voltaire

Najat Vallaud-Belkacem: "Les professeurs ont signalé plus de 600 cas de radicalisation"

Najat Vallaud-Belkacem a défendu pied à pied son bilan à l’Education nationale et ses réformes, notamment celle du collège, auprès du Parisien. La ministre a aussi jugé que « toutes les conditions été réunis pour que la rentrée se passe de manière apaisée ». Alors même qu’un préavis de grève a été déposé sur le 8 septembre.

Face à la menace d’attentats dans les établissements scolaires, Najat Vallaud-Belkacem a rappelé que « les professeurs ont signalé plus de 600 cas de radicalisation, selon nos derniers chiffres, entre la rentrée 2015 et le début 2016 ». La ministre note un changement d’état d’esprit du pays face à la menace terroriste pour des professeurs d’abord plutôt hostiles à se muer « en auxiliaires de police ».

Boulevar Voltaire



Pour la rentrée, la candidate Marine Le Pen prend ses distances avec le FN

Sur les tracts et affiches appelant à voter pour Marine Le Pen à l’élection présidentielle de 2017, ni le logo ni le nom du Front national ne seront visibles.

Selon Europe 1, Marine Le Pen prépare une rentrée loin de l’image du parti frontiste. Pour l’adresse de son site, marine2017.fr, la candidate laisse même tomber le nom de son père. 

Comme chaque année, Marine Le Pen fera son discours de rentrée à Brachay (Haute-Marne), le 3 septembre prochain. Toujours selon Europe 1, une caméra la suivra dans les coulisses du meeting. Des séquences seront diffusées en direct sur Facebook, Twitter et Periscope. 

En février, Slate.fr notait que la flamme du FN n’apparaissait pas sur le blog de Marine Le Pen.

Boulevard Voltaire 

Sortie du livre La Fachosphère ("Comment l'extrême-droite remporte la bataille du net").

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Sortie du livre La Fachosphère ("Comment l'extrême-droite remporte la bataille du net") le 21 septembre prochain.

 

 

Un ouvrage rédigé par les journalistes Dominique Albertini et David Doucet, auteurs il y a deux ans de "Histoire du Front National".

Une enquête de deux ans pour comprendre les parcours, les idées, les réseaux et les moyens des partisans de l'extrême droite sur Internet, notamment à travers le blog Fdesouche et la plate-forme SOS racailles, annonce l'éditeur.

Flammarion présente ainsi ce livre :

"« Fachosphère » : le mot s'est largement répandu dans les médias pour désigner l'omniprésence de l'extrême droite sur Internet. La réalité qu'il recouvre reste pourtant nébuleuse. Fruit d'une enquête de deux ans, l'ouvrage lève le voile sur les parcours, leurs idées, les réseaux et les moyens de ses artisans. Dans quelles conditions se passent les rencontres entre l'animateur de Fdesouche, premier blog français d'extrême droite, et les idoles réactionnaires Eric Zemmour et Alain Finkielkraut ? Comment la plate-forme SOS Racailles, active au début des années 2000, a poussé un jeune à tenter d'assassiner Jacques Chirac ? Comment un néo-nazi en cavale peut continuer à narguer la justice depuis le Japon ? Alors que l'extrême droite progresse dans les urnes et dans les têtes, l'ouvrage répond à cette question : comment ses partisans ont-ils gagné la bataille du Net ?"

Le blog tvnews

Le recteur de la Grande Mosquée de Lyon nommé parmi les dirigeants de la Fondation pour l’Islam de France

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Kamel Kabtane fait partie des trois personnes nommées pour entrer au conseil d’administration de la future Fondation pour l’islam de France.

 Le recteur de la Grande Mosquée de Lyon siégera aux côtés de l’écrivain Tahar Ben Jelloun, l’islamologue Ghaleb Bencheikh, et de l’entrepreneure Najoua Arduini-Elatfani. L’organisme sera présidé par l’ancien ministre de l’Intérieur, Jean-Pierre Chevènement, qui travaillera en lien avec un directeur général, nommé prochainement, a précisé ce lundi matin le Ministère de l’Intérieur. Le Conseil d’administration accueillera également le président français du culte musulman, Anouar Kbibech, trois représentants des ministères de l’Intérieur, de l’Education et de la Culture, ainsi que deux membres désignés par le comité des donateurs de l’organisme.


Cette Fondation pour l’islam de France, qui verra le jour d’ici au mois de novembre, servira à lever des fonds pour financer des projets non-religieux, dans les domaines de l’éducation, de la culture ou de l’engagement des jeunes. Selon Bernard Cazeneuve, l’organisme prendra en charge "la formation profane des imams, le développement de la recherche en islamologie, ou être un acteur d’une meilleure connaissance de l’islam à travers ses productions littéraires et artistiques".

Un budget de 5 millions d’euros environ sera consacré à ce projet, financé en partie par des entreprises privées ou des donateurs particuliers. Mais aucun financement étranger ne sera autorisé.


A noter également qu’un volet religieux sera lui confié à une association cultuelle, qui s’occupera d’une recherche de financement pour la formation théologique des imams ou pour la construction de mosquées, et qui sera complètement séparer de l’Etat.

Lyonmag

Autriche: le candidat d'extrême droite devant

Norbert Hofer, candidat de l'extrême droite autrichienne à l'élection présidentielle, est en tête des intentions de vote avec six points d'avance sur son rival, selon un sondage Gallup diffusé aujourd'hui par le quotidien Österreich.

Le candidat du Parti de la liberté (FPÖ) est crédité de 53% des intentions de vote, en progression d'un point par rapport à un précédent sondage du même institut en juillet, contre 47% pour Alexander Van der Bellen, candidat indépendant soutenu par les écologistes. Une autre étude réalisée pour le quotidien Kurier crédite Hofer de 38% des intentions de vote contre 34% pour Van der Bellen.

Les électeurs autrichiens retourneront aux urnes le 2 octobre après l'annulation du second tour remporté au mois de mai par Van der Bellen avec 31.000 voix d'avance seulement. La Cour constitutionnelle a ordonné la tenue d'un nouveau scrutin en raison d'irrégularités qui, sans avoir été intentionnelles, ont pu influencer l'issue du vote.

Le Figaro

Le gouvernement pourrait réquisitionner des lieux publics pour les migrants

La ministre du Logement Emmanuelle Cosse indique dans Le JDD qu'elle pourrait réquisitionner des lieux publics pour accueillir les migrants, notamment à Paris.

"Tout le monde doit jouer le jeu. L'Etat fait face et certaines collectivités ausi. Mais d'autres ne prennent pas leur part (...) Nous devons organiser une mobilisation générale. Au besoin, je n'hésiterais pas à réquisitionner des lieux publics.", dit-elle. Elle ne précise pas de quels lieux publics il pourrait s'agir.

« Nous sommes face à un phénomène migratoire sans précédent, avec ces derniers temps soixante-dix migrants arrivant à Paris chaque jour », explique-t-elle.

Le Figaro

Jungle de Calais : un problème de volonté politique !

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Décidément, le téléfilm « Jungle de Calais » est loin d’être terminé. En effet, la préfecture du Pas-de-Calais a annoncé la semaine dernière que le nombre de migrants dans le camp a considérablement augmenté en seulement deux mois : 6.901 personnes y vivraient désormais. Soit 2.415 migrants en plus par rapport aux chiffres de juin dernier. En effet, lors du dernier recensement, la préfecture annonçait 4.486 migrants. Une augmentation de près de 54 %, excusez du peu !

D’autant qu’il ne s’agit là que des chiffres officiels. D’après plusieurs associations, plus de 9.000 personnes vivent en réalité sur le site. Inutile de rappeler les conséquences qui en résultent : non seulement, il n’y a plus de place pour installer de nouveaux arrivants, les rixes entre migrants se multiplient mais, aussi – et surtout -, cela occasionne gêne, peur et exaspération chez les riverains qui sont chez eux.

Arrêtez-moi si je me trompe, mais le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve n’avait-il pas pourtant affirmé, il y a tout juste un an, que le nombre des occupants du camp de migrants serait ramené à 2.000 ? Mais il est vrai que, me direz-vous, conformément à la jurisprudence Henri Queuille, les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. Ce n’est pas, non plus, comme si le camp de migrants avait été installé au début des années 2000 et que cela faisait donc plus de quinze ans que les gouvernements successifs, de droite comme de gauche, de par leur manque évident de courage politique, avaient laissé se développer, jour à après jour, cette situation de chaos. Chaos social, humain, humanitaire, sécuritaire, sanitaire. En un mot : politique. Et pourtant, c’est exactement cela !

Après toutes ces années, je crois qu’il arrive un moment où trop, c’est trop et où il faut savoir dire stop ! Quand le gouvernement prendra-t-il enfin les décisions qui s’imposent ? À commencer par l’expulsion immédiate des migrants qui sont en situation irrégulière sur le territoire national, notamment ceux dont l’examen de la situation a fait état qu’ils ne peuvent bénéficier du droit d’asile.

Bien entendu, si nous voulons réellement régler ce problème sur le long terme, il faudra plus que cela, et notamment un meilleur contrôle de l’immigration en rétablissant, au moins provisoirement, les frontières nationales, comme nous y autorisent les accords de Schengen et comme l’ont d’ailleurs fait plusieurs pays de l’Union européenne, à commencer par l’Allemagne. Mais aussi, et surtout, réorienter notre politique étrangère. Notamment en mettant en œuvre avec l’ONU un plan d’aide aux pays qui sont à l’origine de ces flux migratoires. Ce que le député gaulliste Nicolas Dupont-Aignan appelle « un plan Marshall pour l’Afrique ».

N’oublions pas que, sur ce sujet, comme sur bien d’autres du reste, ce n’est pas un problème de solution mais de volonté politique !


Mylan Douthe
 

Affaire du « burkini » : un contre-point de vue juridique

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Au-delà des controverses politiques que l’ordonnance de référé du Conseil d’État suspendant l’arrêté « anti-burkini » du maire de la commune de Villeneuve-Loubet ne manque déjà pas de susciter, il convient d’emblée de nuancer la portée juridique de cette décision, pourtant complaisamment érigée en décision de principe par certains médias.

En premier lieu, il ne s’agit en effet que d’une décision de référé, qui ne donne pas lieu à examiner une question au fond et ne peut donc avoir la valeur d’un arrêt de principe. En second lieu, la décision rendue ne concerne que la situation de la commune de Villeneuve-Loubet et ne vaut pas pour les autres communes, dont les arrêtés peuvent être légalement admis en raison de circonstances locales particulières. En troisième lieu, la question juridique posée au Conseil d’État, bien qu’inédite quant à l’objet du délit, était extrêmement classique dans sa formulation et concernait les pouvoirs de police administrative municipale : la mesure d’interdiction prise par le maire était-elle nécessaire et proportionnée à l’objectif invoqué de protection de l’ordre public ?

À cette question, on sait déjà que les juges du Conseil d’État ont répondu par la négative, considérant que les risques de troubles à l’ordre public évoqués par le maire n’étaient pas avérés dans les faits.

Au-delà des préoccupations légitimes de sécurité publique que peut susciter, dans le contexte actuel, le regroupement de personnes vêtues de « burkini » dans l’espace public (dont les heurts ayant éclaté à Sisco, en Corse, ont donné un exemple éloquent), on relèvera surtout que le Conseil d’État n’a pas étendu à sa conception de l’ordre public les considérations liées à l’intérêt général et aux exigences de la vie en société dont le Conseil constitutionnel – et la mission d’information de l’Assemblée nationale avant lui – s’était pourtant fait l’écho en 2010 dans sa décision favorable à la loi interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public. Les sages avaient alors considéré que les pratiques consistant à dissimuler son visage dans l’espace public étaient contraires aux « exigences minimales de la vie en société » (1). Cette réticence est ici d’autant plus surprenante que le Conseil d’État n’avait pas hésité à retenir une conception très élargie de l’ordre public dans le procès politique concernant Dieudonné, ayant alors relevé que l’activité de ce dernier était susceptible de porter atteinte au respect de la dignité de la personne humaine !

Le comportement de femmes se couvrant totalement le corps et une partie de la tête dans un lieu public destiné au loisir interroge de la même façon sur leur volonté d’assimilation et d’adhésion aux valeurs du pays dans lequel elles vivent. Si ces femmes sont encore aujourd’hui minoritaires, qu’en sera-t-il si ces comportements se généralisent au point d’accaparer des pans entiers de plage publique ?

Sans évolution de la jurisprudence du Conseil d’État, c’est à la loi qu’il faudra s’en remettre.

Me Thibaut Durox

Boulevard Voltaire



Consultations au ministère de l'Intérieur sur l'islam de France

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Le ministère de l'Intérieur, chargé des cultes, veut huiler les rouages plutôt grippés de l'islam de France. Bernard Cazeneuve organise, ce lundi 29 août, une journée de travail au plus haut niveau pour désensabler un vieux serpent de mer : le financement des mosquées et la formation des imams.

Voilà donc réunis, place Beauvau, dans les austères locaux du ministère de l'intérieur, toute la journée de lundi, une cinquantaine de personnalités pour une opération à haut risque politique et technique. En 2005, un certain Dominique de Villepin, qui succédait à Nicolas Sarkozy au ministère de l'intérieur, avait créé une «Fondation pour les œuvres de l'islam». Elle devait réguler, en les contrôlant, les flux financiers venus de l'étranger qui entrent dans le financement des grandes mosquées françaises. L'annonce fut une réussite. L'échec fut total. 

Mais les attentats à répétition perpétrés en France et la lutte contre la radicalisation de jeunes musulmans a poussé tant le ministère de l'intérieur que les responsables du Conseil français du Culte Musulman (CFCM), à rouvrir ce dossier d'une délicate complexité juridique. Ils estiment notamment que le contrôle potentiel des finances de l'islam de France est l'un des leviers de lutte contre les terroristes islamiques. 

Deuxième religion de France

Devraient donc être annoncées, ce lundi, la dissolution de la «Fondation pour les œuvres de l'islam» et la création d'une nouvelle «Fondation pour l'islam de France». Son objet ne sera plus le financement du culte. Elle devient une institution d'accompagnement et de soutien de l'Etat à la deuxième religion de France, soit une sorte de cogestion qui ne dirait pas son nom. Un «pont entre la République et les musulmans de France» assure Bernard Cazeneuve dans une interview à La Croix ce 29 août. 

La fondation devra œuvrer sur le plan culturel -et non pas cultuel- à la promotion d'un islam modéré, made in France en quelque sorte. En diffusant, notamment à l'université, dans l'enseignement mais aussi au sein du monde musulman, une connaissance approfondie de cette religion. L'idée maitresse est de ne plus laisser aux seuls salafistes, le monopole de l'initiation grand public à la religion ou la définition de la «bonne» façon de le pratiquer. 

Jean-Pierre Chevènement, 71 ans, qui a été pressenti pour présider la nouvelle Fondation et qui sera au ministère de l'intérieur aujourd'hui (dont il eut autrefois la charge) observe: «Le défi, c'est de faire en sorte qu'il y ait un islam républicain. Ce n'est pas évident. Je crois que c'est possible.» 

En revanche, le contrôle du financement de la construction des mosquées, mais aussi celui de la formation des imams -dont l'objectif est qu'ils soient tous formés en France- seront spécifiquement confié à une «association cultuelle» nationale, nouvellement créée, elle aussi. 

Jean-Pierre Chevènement explique à l'AFP l'articulation entre la Fondation et l'Association: «Cette fondation, qu'il faudra reconnaître d'utilité publique, doit respecter le principe de la laïcité. Son objet est donc profane: elle sera en charge de questions sociales, culturelles et éducatives. Dans la formation des imams, elle ne traitera que des aspects civiques, juridiques. Tout ce qui est religieux est hors de son champ. C'est pourquoi on va lui adosser une association cultuelle -loi de 1905- qui aura pour mission ce qui a trait à la formation religieuse ou au financement de la construction de lieux de culte». Il précise à ce propos: «J'ai fait connaître ma position vis-à-vis des financements étrangers: j'y suis opposé. Il y a des ressources en France». 

Avant de procéder à ces annonces lundi après-midi, et de lancer la nouvelle structure de façon officielle, le ministère de l'Intérieur va donc croiser, au cours de plusieurs séances ce lundi, une large palette de personnalités musulmanes qualifiées -pas forcément choisies pour leurs engagements religieux- des élus concernés et des experts. Anouar Kibech, président du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM), la structure pivot de ce nouvel ensemble, se montre très optimiste: «On va repartir sur une dynamique positive, cet épisode va mettre fin à la séquence nauséabonde du burkini».

Jean-Marie Guénois

Le Figaro

Allemagne : un responsable de l'immigration prévoit 300 000 réfugiés pour l'année 2016

Un responsable de l'immigration d'Allemagne a déclaré dimanche à un média local que le pays était prêt à accepter tout au plus 300 000 réfugiés en 2016.

"Nous prévoyons entre 0,25 et 0,3 million de réfugiés cette année", a indiqué Frank-Juergen Weise,chef de l'Office fédéral de l'immigration et des réfugiés, au journal Bild. Le nombre de réfugiés dépassant la limite supérieure pourrait les placer "sous contrainte", a-t-il estimé.

M. Weise a cependant souligné que la prévision formelle devrait être annoncée par le ministère fédéral de l'Intérieur d'Allemagne.

Il a par ailleurs fait savoir que le nombre de réfugiés venus en Allemagne l'an passé était nettement inférieur à un million, du fait que nombreux d'entre eux ont été enregistrés à deux reprises.

China.org

lundi, 29 août 2016

En Slovaquie, les milices d’extrême droite pullulent

Depuis le succès électoral du parti fasciste en mars, les groupes paramilitaires sont de plus en plus actifs.

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En tenue de camouflage, ils s’entraînent, une mitraillette non létale à la main, dans les forêts de Slovaquie. Techniques de survie, parachutage, entraînement à la guérilla, maniement des armes: les jeunes recrues ne sont pourtant pas des soldats de l’armée slovaque, loin de là.

Peter Švrcek, par exemple, est étudiant en archéologie à l’université. C’est lui qui dirige la principale milice du pays, Slovenskí Branci (SB, «les recrues slovaques»), un groupuscule de 200 membres actifs qui se veut apolitique mais que les services secrets surveillent étroitement et que les autorités considèrent comme étant affilié à l’extrême droite. «Nous sommes de vrais patriotes. Nous suivons un entraînement sophistiqué et nous sommes prêts à aider nos soldats et notre patrie», assure-t-il.

Supplétif de la police

Une jeune fille se fait embêter au début d’août par un arabe à Piešt’any, ville thermale très prisée des touristes du Golfe? Peter et ses sbires déboulent aussitôt. «Avec la police, nous avons rétabli l’ordre dans les rues de la ville, afin que les citoyens se sentent à nouveau en sécurité. Nous avons pu montrer aux gens que nous sommes opérationnels, déterminés et forts», assure Peter Švrcek.

Une femme se fait agresser dans un train par un garçon rom en avril? Cette fois, c’est Marian Kotleba, le chef du parti néonazi L’SNS, qui envoie ses troupes pour patrouiller dans les trains et arrêter d’éventuels suspects, avant de les livrer à la police.

«Slovenskí Branci et les organisations similaires tentent d’accroître leur popularité auprès des locaux en menant de telles actions», explique Daniel Milo, expert en extrémisme. Kotleba, fraîchement élu député, n’en fait pas mystère: il veut utiliser 5 des 5,2 millions d’euros versés par l’Etat à la suite de son succès électoral du mois de mars pour créer des milices chargées de «faire régner l’ordre là où la police n’y parvient pas».

Ces derniers mois, les milices sont plus actives que jamais en Slovaquie. «Le fait d’être représentés au parlement renforce leur popularité et leur confiance en eux», assure Jaroslav Nad’, spécialiste des questions de défense et sécurité. Leur succès croissant montre, selon lui, «combien la société slovaque est en train de se radicaliser».

Infiltrer l’armée

En juin, le Ministère de l’intérieur a même officiellement reconnu une des branches de Slovenskí Branci. Pourtant, ce même ministère a rédigé des rapports établissant un lien direct entre ce groupuscule et les idées extrémistes. Et son collègue, à l’Education, lui a publiquement demandé de ne plus intervenir dans les écoles, au motif que «les leçons et l’entraînement dispensés par une organisation extrémiste peuvent représenter un danger pour le développement personnel des élèves». Des membres de SB avaient pénétré dans plusieurs établissements scolaires, avec l’accord des directeurs, pour initier les enfants au tir à blanc et leur donner un cours sur l’histoire slovaque.

Résistance, une autre milice, connue pour ses saillies anti-juifs et anti-roms, donne elle aussi de la voix. L’un de ses responsables, qui figurait sur la liste des candidats L’SNS aux dernières élections générales, a appelé «tous les nationalistes courageux et forts mentalement et physiquement à infiltrer s’ils le peuvent l’armée et la police».

Pour Jaroslav Nad’, ces gens posent un réel problème de sécurité en Slovaquie. «Le jour où ils auront de vraies armes, ils pourraient être vraiment dangereux.»

Tdg.ch

Deux interventions du Raid cet été, à Alès

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Les policiers, gendarmes et militaires seraient intervenus dans le cadre de l'Etat d'urgence. Deux hommes fréquentant la mosquée El Houda  auraient été interpelés.

Le Raid serait intervenu deux fois cet été dans le quartier des Cévennes, à Alès, selon nos confrères de Midi Libre. Deux interventions menées de nuit par les policiers d'élite du Raid de l'antenne de Marseille. Le dispositif : une trentaine de membres des forces de l'ordre, ainsi qu'un chien spécialisé dans la recherche des armes et des munitions. Les gendarmes et militaires se seraient eux aussi déplacés pour des perquisitions.

En tout, deux hommes fréquentant la mosquée El Houda auraient fait l'objet de ces visites musclées. Leur "pratique religieuse" aurait alerté les autorités. Midi Libre rappelle que "les perquisitions des habitations et des véhicules sont ordonnées par le préfet du Gard, Didier Lauga".

A l'échelle de la France, sept personnes ont été arrêtées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) en août, dans le cadre d'une enquête antiterroriste, a annoncé Bernard Cazeneuve, mardi 23 août :

Trois au moins avaient des projets constitués"


A Alès, impossible de connaître le fin mot de ces perquisitions. 

Cathy Dogon

France3region

Emmanuelle Cosse veut réquisitionner des lieux publics pour accueillir les réfugiés

Dans une interview accordée au JDD, la ministre du Logement Emmanuelle Cosse dresse un constat alarmant de la crise des réfugiés qui frappe le Moyen-Orient, et par ricochet l’Europe, depuis plus d’un an. Alors que les exilés se massent aux portes de l’Union Européenne, la ministre tire la sonnette d’alarme. 

« Nous sommes face à un phénomène migratoire sans précédent, avec ces derniers temps soixante-dix migrants arrivant à Paris chaque jour » estime Emmanuelle Cosse.

Pour tenter de faire face à cette situation, Emmanuelle Cosse réitère son appel aux particuliers qui voudraient accueillir chez eux des réfugiés, et fait une autre proposition. La ministre explique qu’elle souhaite lancer une « mobilisation générale » qui pourrait impliquer la « réquisition » de lieux publics.

« L’Etat fait face. (…) Nous allons par exemple ouvrir prochainement un nouveau centre avec la Ville de Paris. (…) Comme je l’ai dit cet été en lançant un dispositif de soutien aux particuliers qui accueillent des migrants, nous devons organiser une mobilisation générale. Au besoin, je n’hésiterais pas à réquisitionner des lieux publics. »

Boulevard Voltaire



Allemagne : des militants identitaires dénoncent la politique d’immigration en déroulant une banderole sur la porte de Brandebourg

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Les militants du groupe «Mouvement identitaire» ont réussi à monter en milieu de journée sur le monument situé en plein cœur de la capitale allemande, symbole de la division entre Berlin ouest et Berlin est dans le passé, puis de la réunification allemande. Ils y ont déployé deux banderoles, dont une portait l’inscription : «Des frontières sûres pour un avenir sûr.»

Les manifestants ont vite été encerclés par des policiers qui les ont sommés de descendre de l’édifice avant de procéder à des contrôles d’identité. Relâchés dans la foulée, les protestataires devront toutefois répondre devant la justice d’«infraction à la législation sur le droit de rassemblement et intrusion illégale» dans un bâtiment public, selon les informations émanant d’un porte-parole de la police. L’action a duré au total environ une heure.

Sur sa page Facebook, le Mouvement identitaire a indiqué avoir choisi spécialement la journée portes ouvertes annuelle du gouvernement allemand, soit le 27 août. Cette année, cette dernière était consacrée aux questions liées à l’intégration des migrants, ce qui a justement poussé les protestataires à organiser leur opération.

Selon les identitaires, «la politique erronée du gouvernement viole le droit et a totalement échoué au vu de la crise migratoire à laquelle est confrontée le pays». Il s’agissait donc pour les manifestants «d’envoyer un message clair», demandant que l’Europe se transforme en «forteresse» pour «stopper l’immigration de masse incontrôlée» (…)

civilwarineurope

Le mensonge des défenseurs du burkini

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S’il y a une chose que je ne suis plus capable d’entendre, c’est que les gens qui sont contre le burkini sont racistes.

Il y en a certainement. Des zozos, on en trouve partout.

Mais transformer le débat sur le burkini en confrontation entre les Québécois ou les Français «de souche» et «les autres» (comme s’amusent à le faire quotidiennement les chroniqueurs de La Presse) est un mensonge éhonté.

CACHONS LES ARABES

Pourquoi est-ce une affabulation, une fourberie, une imposture et tous les autres synonymes de «mensonge» que l’on peut trouver dans le dictionnaire?

Parce que le burkini est AUSSI décrié par des intellectuels tunisiens, égyptiens, libanais, saoudiens, marocains et algériens.

Elle est contre l’Autre, Djemila Benhabib?

Il est contre l’Autre, Kamel Daoud?

Mais les idiots utiles ne mentionneront jamais ces intellectuels arabes antiburkini.

Car ça brise leur rhétorique.

Si des Arabes sont contre la burqa et le burkini, ça veut dire que ce n’est plus une question de racisme et de xéno­phobie. Ça devient un débat sur la place de la religion dans la société et le droit des femmes.

Or, les idiots utiles ne veulent pas s’aventurer sur ce terrain.

Ils préfèrent répéter que c’est une question de racisme et de peur de l’Autre.

Tellement plus réconfortant, n’est-ce pas, madame Gruda?

Les méchants Blancs contre les pauvres Arabes. L’extrême droite occi­dentale contre les immigrants issu­s du tiers monde.

Quelle belle histoire!

Quelle belle légende!

Allez, camarades, tous unis contre le racisme!

Pointons du doigt le Front national, qui profite de la vague antiburqa, et oublions les islamistes dans nos rangs, qui se frottent les mains en voyant des intellectuels de gauche défendre «le droit des femmes» de se cacher...

La gauche dénonce l’instrumentalisation du combat antiburkini par l’extrême droite.

Mais qu’en est-il de l’instrumentalisation du mouvement proburkini par les barbus?

Cela, nos camarades de la gogau­che n’en parlent jamais...

LE DROIT D’OPPRIMER LES FEMMES

Chaque semaine, je cite des intellectuels ARABES et MUSULMANS qui pourfendent l’islamisme et chaque semaine je me fais traiter de raciste par la Grande Confrérie des idiots utiles.

C’est tellement stupide que ça en devient comique...

À croire que ces bien-pensants sont analphabètes.

«Il n’y a aucune honte à condamner l’extrémisme islamiste et à lui barrer la route par tous les moyens légaux possibles. Il n’y a là rien de politiquement incorrect ou de comparable au discours raciste et antimusulman du Front national...»

Qui a écrit ça? Donald Trump?

Non: Aalam Wassef, un éditeur ÉGYPTIEN.

«La femme qui porte la burqa ou le burkini ne peut pas avoir choisi de porter ce genre de vêtement.»

Qui a dit ça? Marine Le Pen?

Non: Joumana Haddad, journaliste et poétesse LIBANAISE.

À Londres, des idiotes utiles ont manifesté devant l’ambassade française pour défendre le «droit» des musul­manes à porter le burkini.

Ces femmes manifesteraient-elles devant l’ambassade saoudienne ou iranienne pour défendre le droit des musulmanes à porter un maillot?

Poser la question, c’est y répondre.

Les barbus sont heureux. La gauche porte leur message et défend leur droit à opprimer les femmes...

Richard Martineau
 

 

 

Cette idéologie, ce n'est pas DAESH, ce n'est pas l'islamisme. C'est l'islam

Drieu Godefridi, juriste, écrit dans Le Vif à propos du burkini :

"[...]  Le problème est ailleurs, il git dans l'idéologie dont ces accoutrements ne sont que l'une des manifestations qui bourgeonnent sur le continent européen. Il est tellement plus facile de s'en prendre à un vêtement qu'à l'idéologie dont il procède !

Car, cette idéologie, ce n'est pas DAESH, ce n'est pas l'islamisme. C'est l'islam. Trente années d'éducation contre "la discrimination", "le racisme" et ses variantes ont si bien conditionné nombre de nos intellectuels -- pour ne rien dire de nos politiques -- que le simple fait de désigner l'islam comme problème leur est inconcevable.

En effet, nous disent-ils, l'islam est une religion. Allons-nous discriminer une religion ? Empêcher des hommes et des femmes de vivre librement leur foi ? À moins que ces velléités de discrimination ne cachent, plus grave !, une sorte de racisme latent et refoulé ?!

Cette disposition d'esprit, que je me suis permis de qualifier de "trahison des clercs" dans un essai récent, il est facile de montrer qu'elle procède de l'ignorance.

Car l'islam est plus qu'une religion. À l'opposé du christianisme, l'islam définit un projet politique et un droit complets, régissant tous et chacun des aspects de la vie des individus. L'islam est une doctrine, que l'esprit des Lumières, précisément, nous oblige à traiter comme toute autre doctrine, avec esprit critique et sans déférence (inutile d'y ajouter le mépris, qui aveugle le jugement).

"Vous n'allez pas nous reservir le couplet sur l'islam opposé à l'égalité entre hommes et femmes ?" Non. Car l'incompatibilité de l'islam et de l'Occident -- en fait, de l'islam et de l'idée même de démocratie -- est plus fondamentale. L'islam définit non seulement un ensemble de normes, mais un droit qui se veut complet et immuable, car il prend sa source dans la parole d'Allah. C'est dans la complétude divine de son droit, le fiqh, que réside la différence ontologique entre islam et christianisme. On ne réforme pas la parole de Dieu, on ne discute pas la volonté de Dieu dans une assemblée médiocrement humaine telle qu'un parlement. Abroger une sourate du Coran, ce serait abroger Dieu.

Ainsi les questions vestimentaires sont-elles remises dans une juste perspective, celle du symptôme de la diffusion, en Europe, d'une doctrine islamique radicalement opposée aux fondements de notre civilisation (ie, toute norme est questionnable et réformable). Voici la vraie question : celle de l'avenir, en Europe, de la doctrine islamique, et non de "l'islamisme", "des musulmans" ou de tel ou tel vêtement. [...]"

Michel Janva

Le salon beige

État de droit, réactions politiques et laïcité, tout comprendre sur la polémique autour du burkini

En quelques jours, le vêtement de bain est devenu l'objet d'une crise sociétale et politique de grande envergure.

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Le burkini, ou quand un vêtement déchaîne la société et la sphère politique. Depuis le début du mois d'août, cette tenue de bain, destinée aux femmes musulmanes désireuses de se baigner sans se découvrir, divise le gouvernement et suscite l'incompréhension à l'étranger. Le burkini, contraction des mots "burqa" et "bikini", couvre entièrement le corps et les cheveux mais laisse les mains et le visage à l'air libre. Le vêtement a été créé en 2003 en Australie par Aheda Zanetti, une styliste d'origine libanaise. 

Tout a commencé le 3 août : un événement privé organisé dans un parc aquatique à Plan-de-Campagne, près de Marseille, indigne les élus de droite et d'extrême-droite. L'association Smile 13, qui se présente comme une "association socio-culturelle, sportive et d'entraide pour femmes et enfants", propose sur sa page Facebook une journée burkini, le 10 septembre, dont sont exclus les maillots une et deux pièces. "Le parc autorise exceptionnellement Burkini/Jilbeb de bain", est-il indiqué.

Vague d'arrêtés municipaux

Très vite, des élus montent au créneau. "Je prends un arrêté municipal interdisant cette manifestation sur la commune au motif qu'il est susceptible de troubles à l'ordre public", a déclaré le sénateur des Bouches-du-Rhône Michel Amiel au Parisien. C'est toutefois le maire Les Républicains de Cannes, David Lisnard, qui a ouvert le bal des arrêtés anti-burkini le 11 août. Les contrevenantes sont passibles d'une amende de 38 euros. Lionnel Lucas, député-maire de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes) a emboîté le pas de son homologue cannois dans la foulée. Lundi 15 août, Ange-Pierre Vivoni (PS), édile de Sisco (Haute-Corse), a également pris le parti d'interdire le port de ce vêtement après une violente rixe inter-communautaire durant le week-end du 15 août. 

La classe politique divisée

D'abord concentré dans les familles politiques de droite et d'extrême-droite, le débat s'est envenimé jusqu'à diviser au sein du gouvernement. Féministe et opposée au burkini, la ministre de l'Éducation Najat Vallaud-Belkacem a estimé que "la prolifération" des arrêtés n'était "pas la bienvenue". Celle-ci a très vite été recadrée par le Premier ministre Manuel Valls, affirmant que ces mesures prises à l'échelle municipale "ne sont pas une dérive". Dans le même temps, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a affirmé qu'elle considérait le burkini comme une "stigmatisation dangereuse pour la cohésion de notre pays". 

Dans l'opposition, le sujet devient une arme de campagne, à trois mois de la primaire à droite. François Fillon a ainsi déclaré qu'il trouvait regrettable que le Front national appelle à l'État de droit et pas Nicolas Sarkozy. "Cet été, j’ai été gêné et malheureux de voir Marine Le Pen défendre l’Etat de droit et se permettre de tancer certains responsables de mon parti sur ce sujet."

Les communes ont-elles le droit de le bannir ?

Aucune loi n'interdit le port de ce vêtement sur l'ensemble territoire français. Il est en principe tout à fait possible de porter cette tenue sans être inquiété. En France, il est interdit de porter le voile intégral, comme la burqa et le niqab qui couvrent le visage, depuis la loi de 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public. D'après la justice, les maires sont toutefois en droit de l'interdire pour leur commune

Après la décision de David Lisnard, un recours a été porté devant le tribunal administratif de Nice (Alpes-Maritimes). Contre toute attente, le recours, notamment porté par le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) et la Ligue des droits de l'Homme, a été rejeté. Dans les motivations de la décision, le juge expose un contexte marqué par les attentats de Nice, il y a un mois et demi, qui pourrait pousser à ne pas interpréter le port de ce vêtement comme "un simple signe de religiosité". Au lendemain de cette décision, le CCIF a annoncé son pourvoi en cassation devant le Conseil d'État.

Le Conseil d'État suspend un arrêté

Le Conseil d'État a finalement décidé vendredi 26 août 2016, de suspendre l'arrêté anti-burkini de la commune de Villeneuve-Loubet. Pour justifier leur décision, le collège de trois juges, saisi par la Ligue des droits de l'homme (LDH) et le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), a argué que toute interdiction de ces tenues de bain devait s'appuyer sur des "risques avérés" pour l'ordre public. Le Conseil français du culte musulman (CFCM) s'est félicité de cette décision "de bon sens" en la qualifiant de "victoire du droit".

Très attendue, cette décision de la plus haute juridiction administrative fait jurisprudence : le cas de Villeneuve-Loubet est tranché pour l'exemple, au vu de la trentaine d'arrêtés municipaux similaires pris en France cet été. 

Que risquent les maires qui souhaitent maintenir leur arrêté ?

En réaction à la décision du Conseil d'État, plusieurs maires ont annoncé leur détermination à maintenir leur arrêté anti-burkini. Le maire socialiste de la commune de Sisco (Haute-Corse), en proie à de vives tensions lors de ce mois d'août, a fait savoir à l'AFP qu'il avait pris son arrêté "pour la sécurité des biens et personnes" de sa commune et ne comptait pas l'abroger.

"Pour l'instant, les autres maires peuvent faire comme si de rien n'était en sachant bien qu'à court terme, ils s'exposent à des recours devant les tribunaux administratifs, qui, bien sûr, appliqueront la décision du Conseil d'État", a expliqué un avocat, maître François Molinié, au Figaro. "Les maires pourront alors, à leur tour, invoquer les risques pour la sécurité et faire appel de ces décisions devant le juge des référés du Conseil d'État."

Clémence Bauduin

Rtl.fr

Il y a Hollande, et il y a Hollande…

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Il y a celui dont l’élection en 2012 a largement bénéficié du vote musulman, et il y a le pays, là-bas, aux Pays-Bas, où le Parti pour la liberté de Geert Wilders, (Partij voor de Vrijheid, PVV), fondé en 2006, en tête des sondages pour les législatives de mars 2017 et en avance sur tous les partis de la coalition gouvernementale, vient de présenter un aperçu de son nouveau programme.

Geert Wilders, homme politique qualifié par la propagande de « populiste et nationaliste », qui, depuis l’assassinat du réalisateur Theo van Gogh par un musulman peu modéré, adopte un discours que l’on peut qualifier, selon les critères contemporains, d’assez « islamophobe ». Relaxé suite à son documentaire Fitna (« Guerre »), sur l’islamisation de l’Europe qui lui a valu un procès pour « incitation à la haine raciale et à la discrimination raciale et religieuse », Wilders bénéficie toujours d’une fatwa de mort à son encontre, conséquence directe de ses positions peu conciliantes à l’égard de la religion d’amour et de paix, et de son substrat le Coran, qu’il assimile à une « idéologie fasciste » et à Mein Kampf, respectivement.

« Je n’ai rien contre les individus, mais nous avons un problème avec l’idéologie islamique. Je ne veux pas renvoyer ceux qui sont ici et veulent s’assimiler, mais je leur dis de se débarrasser de cette idéologie, que je qualifie de fasciste. » Et de rajouter : « Je le dis de manière plus claire : ma culture est meilleure que la culture islamique. Nous ne traitons pas les femmes, les homosexuels, les relations politiques au sein de la société comme cette culture attardée. Les individus sont égaux. »

Dans un pays, longtemps considéré comme « modèle d’intégration multiculturelle » accordant des droits spécifiques aux différentes communautés (écoles, lieux de culte, médias, droit de vote des étrangers non européens aux élections locales), le climat s’est un tant soit peu dégradé, notamment vis-à-vis de la communauté musulmane, victime de la stigmatisation et de l’amalgame. Sur la base du souhait de millions de ses concitoyens qui en « ont tout simplement assez de l’islamisation de leur pays, de l’immigration de masse, de l’asile, du terrorisme, la violence et l’insécurité », voici quelques-une des propositions de celui qui déclara « jour noir pour l’histoire parlementaire », au prétexte de binationalité, l’élection d’une Néerlando-Marocaine au poste de présidente de la chambre basse du Parlement :

1. Désislamiser les Pays-Bas.

– Réduction à zéro du nombre de demandeurs d’asile et d’immigrants en provenance de pays musulmans et fermeture des frontières.
– Retrait de tous les permis d’asile accordés pour des périodes spécifiques et fermeture des centres d’asile.
– Interdiction stricte du foulard islamique dans les fonctions publiques.
– Interdiction de toute forme d’expression islamique qui viole l’ordre public.
– Détention préventive des musulmans radicaux.
– Dénaturalisation et expulsion des criminels ayant une double nationalité.
– Interdiction de territoire des djihadistes de retour de Syrie.
– Fermeture de toutes les mosquées et des écoles islamiques et interdiction du Coran.

2. Retrait de l’Union européenne et souveraineté nationale.

3. Implémentation de la démocratie directe par la mise en place du référendum contraignant.

Que du nauséabond, vous dis-je.

Pierre Mylestin

Boulevard Voltaire