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lundi, 29 août 2016

Burkini : mais que fait encore Manuel Valls dans cette galère ?

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C’est la question qui vient à l’esprit en observant l’issue (provisoire) de cet été burkini et le délitement de la majorité jusqu’au sein du gouvernement.

Le Premier ministre avait eu le courage, au cœur de la polémique sur le burkini, de soutenir les arrêtés des maires désireux de limiter ce nouveau défi d’un islam arrogant. Et il l’avait fait dans la clarté, en soulignant que le burkini était un signe d’affirmation politico-religieuse inacceptable, notamment par rapport à notre conception de la femme.

Peine perdue. Le Conseil d’État vient de lui donner tort en annulant l’arrêté du maire de Villeneuve-Loubet. Mais, plus grave pour le chef du gouvernement, son autorité a été défiée toute la semaine par un quarteron de ministres en mal de notoriété. C’est qu’au gouvernement, l’heure est désormais à la gestion de sa fin de carrière et à la préparation de l’après. Passons sur les caprices de mesdames Touraine, Lemaire et Vallaud-Belkacem. Le burkini était visiblement très tendance chez la gent féminine gouvernementale. On ne sait jamais, ça peut toujours servir un jour ou l’autre, électoralement. D’ailleurs, il paraît que Mme Vallaud-Belkacem serait poussée par les hollandais à se présenter à la primaire, au cas très probable où le Président serait contraint d’y renoncer par son impopularité. Imaginez : une ancienne ministre de M. Hollande issue de la diversité, franco-marocaine, et ayant soutenu le combat progressiste de certaines femmes pour porter le burkini sur la plage ! Pour une ex-ministre des Droit des femmes, cela serait d’une postmodernité décoiffante !

Mais, plus grave pour M. Valls, son propre ministre de l’Intérieur, cet indéfectible pilier du trio « gravité post-attentats », s’est lui aussi démarqué de la ligne du Premier ministre. Ne parlons pas de M. Hamon (souvenez-vous : le ministre de l’Éducation nationale, ou plutôt des vacances, en poste de juin à fin août 2014 !), qui demande au Président de « mettre un terme à la dérive » de M. Valls ! Que de dérives chez les socialistes…

Pauvre M. Valls… Que fait-il encore dans cette galère ? A-t-il envie d’être jusqu’au bout le pilote de ce pédalo dont le naufrage ne fait plus aucun doute ? N’a-t-il pas compris que survivre politiquement, désormais, passe obligatoirement par une rupture avec M. Hollande ?

La polémique sur le burkini lui en donne l’occasion : désavoué par ses ministres, peu soutenu par le Président, qui compte bien l’utiliser comme son dernier fusible avant le court-circuit final d’avril prochain, il partirait en héraut de la nouvelle gauche, lucide et intraitable sur la question de l’islamisation. Il ringardiserait immédiatement M. Macron, qui n’a pas su partir à temps, et dont on ne connaît d’ailleurs pas l’avis sur cette question. Et il partirait sur une question qui, n’en déplaise à M. Montebourg, n’a rien de « subalterne ». Et, cerise sur le gâteau, il prendrait à témoin les 65 % de Français favorables à l’interdiction du burkini et qui considèrent la décision du Conseil d’État comme une honte pour la France.

M. Valls, osez la cohérence, osez le courage, osez la démission !


Pascal Célérier
 

Le problème n’est pas celui de la laïcité mais de l’islam radical

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Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde, disait Camus. L’affaire dite du burkini, qui a enflammé les tabloïds et s’est soldée par un arrêt de principe du conseil d’État, révèle la confusion d’esprit ambiante.

Face à une offensive qui n’est pas anodine et vise à tester nos autorités, mais plus généralement notre capacité à réagir, rares sont les réactions appropriées ; la laïcité en est une, nécessaire mais insuffisante, voire contre-productive si elle est mal utilisée.

Il est clair que les femmes voilées qui ont été prises en photo ne sont pas les victimes innocentes d’une nouvelle Nuit de cristal visant à discriminer les musulmans. Il s’agit bien d’un test et d’un piège tendu aux autorités publiques.

Soit on ne réagit pas et, demain, à l’instar de l’incident de Sisco en Corse où, de l’aveu même du procureur de la République, des musulmans se sont approprié la plage en se comportant en terrain conquis, nous subirons la loi coranique.

Soit on prend des arrêtés mal ficelés, et on ne manquera pas de nous ressortir l’argument massue de l’islamophobie. Et de faire un parallèle avec les religieuses catholiques qui sont tout aussi voilées.

À cet égard, il est symptomatiques de voir la majorité des féministes prendre la défense du burkini et la presse de gauche prendre fait et cause pour le burkini, ces mêmes féministes qui défendent le droit des Femen d’uriner dans des églises en plein office. En réalité, c’est bien la haine de la France et de son identité qui anime tant les islamistes que leur contempteurs boboïsants grimés sous les masques fallacieux de la tolérance.

Face à cela, certains, de crainte de nommer les choses, se masquent sous l’argument de la laïcité : il faut également interdire les croix, les kippas. De sorte qu’on ne pourra dire que l’on opère une discrimination. Ce moyen est lâche car il ne nomme pas le réel problème qui est celui de l’islam en France et non celui de la laïcité. Or, ce ne sont ni les chrétiens ni les juifs ni, même, les bouddhistes qui posent des problèmes dans l’espace public.

Interdire la croix et la kippa revient ni plus ni moins à se couper le bras pour sauver sa vie.

À renier son identité et nos libertés et, de fait, à céder au relativisme totalitaire. La France n’est pas l’Albanie d’Enver Hodja.

Non, le christianisme n’est pas comparable à l’islam, quand bien même la France serait laïque.

Le problème n’est donc pas un problème religieux mais un problème politique et d’ordre public lié à une immigration massive et incontrôlée.

Dans son arrêt, le Conseil d’État n’y a pas vu la preuve d’un trouble à l’ordre public avéré, ce même Conseil qui avait décidé d’interdire préventivement un spectacle de l’humoriste Dieudonné pour atteinte à la dignité humaine. Outre le fait que le Conseil d’État est devenu une institution politique de plus en plus soumise au pouvoir – ce qui supposera un jour un remaniement de fond en comble -, ce n’est qu’en nommant clairement les choses que l’on arrivera à interdire, au nom de l’ordre public, de telles manifestations. Oui, l’islam radical, qui est parfaitement identifiable objectivement (par des paroles, gestes, écrits ou tenues vestimentaires), nous défie et veut notre mort. Ne sommes-nous pas en état d’urgence ?

Certains pays musulmans, où le concept de laïcité est pourtant inexistant, ont su prendre des mesures face aux extrémistes radicaux, à l’instar de l’Égypte, qui a interdit la burka dans les lieux publics.

Si l’on ne se considère pas en guerre avec l’islam radical et politique en nommant clairement l’ennemi, il sera impossible d’interdire juridiquement de telles manifestations. Cela ne peut se faire qu’en changeant radicalement de paradigme politique et même juridique, passant par une remise en cause de la CEDH.

Toutes les arguties juridiques respectant le cadre que le système nous donne ne suffiront pas.

Comme le disait Trotski, qui était un fin dialecticien : « Celui qui s’incline devant des règles établies par l’ennemi ne vaincra jamais. »

Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde, disait Camus. L’affaire dite du burkini, qui a enflammé les tabloïds et s’est soldée par un arrêt de principe du conseil d’État, révèle la confusion d’esprit ambiante.

Face à une offensive qui n’est pas anodine et vise à tester nos autorités, mais plus généralement notre capacité à réagir, rares sont les réactions appropriées ; la laïcité en est une, nécessaire mais insuffisante, voire contre-productive si elle est mal utilisée.

Il est clair que les femmes voilées qui ont été prises en photo ne sont pas les victimes innocentes d’une nouvelle Nuit de cristal visant à discriminer les musulmans. Il s’agit bien d’un test et d’un piège tendu aux autorités publiques.

Soit on ne réagit pas et, demain, à l’instar de l’incident de Sisco en Corse où, de l’aveu même du procureur de la République, des musulmans se sont approprié la plage en se comportant en terrain conquis, nous subirons la loi coranique.

Soit on prend des arrêtés mal ficelés, et on ne manquera pas de nous ressortir l’argument massue de l’islamophobie. Et de faire un parallèle avec les religieuses catholiques qui sont tout aussi voilées.

À cet égard, il est symptomatiques de voir la majorité des féministes prendre la défense du burkini et la presse de gauche prendre fait et cause pour le burkini, ces mêmes féministes qui défendent le droit des Femen d’uriner dans des églises en plein office. En réalité, c’est bien la haine de la France et de son identité qui anime tant les islamistes que leur contempteurs boboïsants grimés sous les masques fallacieux de la tolérance.

Face à cela, certains, de crainte de nommer les choses, se masquent sous l’argument de la laïcité : il faut également interdire les croix, les kippas. De sorte qu’on ne pourra dire que l’on opère une discrimination. Ce moyen est lâche car il ne nomme pas le réel problème qui est celui de l’islam en France et non celui de la laïcité. Or, ce ne sont ni les chrétiens ni les juifs ni, même, les bouddhistes qui posent des problèmes dans l’espace public.

Interdire la croix et la kippa revient ni plus ni moins à se couper le bras pour sauver sa vie.

À renier son identité et nos libertés et, de fait, à céder au relativisme totalitaire. La France n’est pas l’Albanie d’Enver Hodja.

Non, le christianisme n’est pas comparable à l’islam, quand bien même la France serait laïque.

Le problème n’est donc pas un problème religieux mais un problème politique et d’ordre public lié à une immigration massive et incontrôlée.

Dans son arrêt, le Conseil d’État n’y a pas vu la preuve d’un trouble à l’ordre public avéré, ce même Conseil qui avait décidé d’interdire préventivement un spectacle de l’humoriste Dieudonné pour atteinte à la dignité humaine. Outre le fait que le Conseil d’État est devenu une institution politique de plus en plus soumise au pouvoir – ce qui supposera un jour un remaniement de fond en comble -, ce n’est qu’en nommant clairement les choses que l’on arrivera à interdire, au nom de l’ordre public, de telles manifestations. Oui, l’islam radical, qui est parfaitement identifiable objectivement (par des paroles, gestes, écrits ou tenues vestimentaires), nous défie et veut notre mort. Ne sommes-nous pas en état d’urgence ?

Certains pays musulmans, où le concept de laïcité est pourtant inexistant, ont su prendre des mesures face aux extrémistes radicaux, à l’instar de l’Égypte, qui a interdit la burka dans les lieux publics.

Si l’on ne se considère pas en guerre avec l’islam radical et politique en nommant clairement l’ennemi, il sera impossible d’interdire juridiquement de telles manifestations. Cela ne peut se faire qu’en changeant radicalement de paradigme politique et même juridique, passant par une remise en cause de la CEDH.

Toutes les arguties juridiques respectant le cadre que le système nous donne ne suffiront pas.

Comme le disait Trotski, qui était un fin dialecticien : « Celui qui s’incline devant des règles établies par l’ennemi ne vaincra jamais. »

Me Frédéric Pichon
 


Le Conseil d’État donne raison aux lobbies islamistes

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Dans une ordonnance qui restera probablement célèbre, le Conseil d’État s’est prononcé contre l’arrêté anti-burkini de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes). Le tribunal administratif de Nice qui l’avait validé, le 22 août, est ainsi désavoué par la « plus haute juridiction administrative française », au motif que « l’arrêté litigieux a porté une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales que sont la liberté d’aller et de venir, la liberté de conscience et la liberté personnelle ».

Le Conseil d’État, organe de police administrative prenant des décisions politiques, a donné raison aux lobbies islamistes, validant l’apartheid sexuel sur les plages françaises. Thierry Tuot, conseiller d’État à l’origine de l’ordonnance, est aussi connu pour être un « spécialiste de l’immigration » ayant publié plusieurs ouvrages ultra-immigrationnistes. Cet homme n’est pas neutre. Dans un rapport, commandé par Jean-Marc Ayrault en 2013, Thierry Tuot suggérait que les noms des rues soient modifiés « en écho avec l’histoire des migrations ». Il y dénonçait aussi « la célébration du passé révolu d’une France chevrotante et confite dans des traditions imaginaires », défendant pour sa part une France « inclusive ». N’en jetez plus !

Ainsi donc, la gauche dite « libertaire » (sic) et une partie des « libéraux » (sic) ont tiré leurs dernières cartouches en défendant la liberté des femmes à ne pas être libres. Ouf, les libertés publiques sont sauvées ! Les musulmanes pourront porter leurs saunas portatifs sur les plages surchauffées du littoral, exhibant grossièrement leur particularisme religieux étranger aux vacanciers du monde entier. L’histoire est-elle finie ? Non, le législateur peut tout changer, et s’opposer aux juges immigrationnistes du Conseil d’État. Cela s’est déjà produit en 1989. Le Conseil d’État défendait alors le port du voile à l’école…

Je crois que l’affaire du burkini, tout comme le voile à l’école ou les polémiques sur le halal, ne sont pas anecdotiques. Ce sont les effets les plus visibles, les plus indésirables de la question fondamentale de notre temps : les nations modernes, comme la France, fondées sur le contrat social sont-elles viables quand se rajoutent de nouveaux co-contractants, qui n’étaient pas prévus à l’origine et qui refusent d’appliquer la majorité des clauses ? Le burkini est une tenue de combat islamique, validée à la demande de sa créatrice par une fatwa du très radical cheikh Hilali, qui a applaudi aux attentats du 11 septembre.

Comment certains peuvent-ils oser parler de persécution des musulmans en France ? Comment peut-on être aussi indécent que Jean-Luc Mélenchon, comparant le sort de l’islam en France aujourd’hui à celui des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale ? Certains textes de la droite dite catholique m’ont semblé tout aussi inquiétants, notamment celui de Patrice de Plunkett, s’achevant par une saillie contre les bikinis, habillant les « corps-objets » que voudrait imposer une « laïcité totalitaire ». Aussi délirant que gênant.

Parce que le burkini ne serait pas le produit d’une idéologie politico-religieuse faisant de la femme un objet ? Objet de possession masculine, objet de fantasmes frustes de frustrés, objet de déni de la part des femmes elles-mêmes. Les débats relatifs au port de la burka de bains agissent comme un révélateur, montrant notamment que nos sociétés commencent à nourrir un problème dans leur appréhension des corps, particulièrement celui de la femme. Bien plus qu’une forme de décadence morale toute fantasmée en Occident semble surgir un nouveau puritanisme, suffisamment lâche pour laisser l’islam de conquête lutter en première ligne à sa place.

La lutte contre le port du burkini en France est fondamentale car c’est avant tout une lutte contre l’islamisation. Nos sociétés sont mises au défi par des conquérants qui ne font plus mystère de leurs intentions, refusant de s’intégrer, incapables de s’assimiler.

Gabriel Robin

Boulevard Voltaire

Le beau-frère du tueur de Charlie Hebdo mis en examen et écroué

Mourad Hamyd, beau-frère de Chérif Kouachi, l’un des auteurs de la tuerie de Charlie Hebdo, a été mis en examen et écroué ce samedi, soupçonné d’avoir voulu rejoindre les rangs du jihad en Syrie, a-t-on appris de source judiciaire.
    
L’étudiant français de 20 ans a été mis en examen par un juge antiterroriste à Paris pour « association de malfaiteurs terroriste » et placé en détention provisoire.

Le jeune homme avait été remis vendredi 26 août à la France par la Bulgarie en exécution d’un mandat d’arrêt européen émis par le magistrat pour « association de malfaiteurs terroriste en vue de préparation d’actes de terrorisme ». Fin juillet, il avait été arrêté à la frontière turco-bulgare alors qu’il tentait de se rendre en Turquie, porte d’entrée des candidats au jihad en Irak ou en Syrie.

En janvier 2015, Mourad Hamyd avait été placé en garde en vue pendant 48 heures, au lendemain de l’attentat contre l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, qui avait fait 12 morts, avant d’être relâché sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui.

Boulevard Voltaire



Et si nous prenions exemple sur le Qatar ?

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En plein débat sur le burkini, il eût été judicieux que les médias français se remémorent la campagne de communication lancée au Qatar en 2013 à destination des touristes et des expatriés. Cela aurait éclairé les discussions en France sur le bon sens qui prévaut depuis toujours en matière de savoir-vivre dès lors que l’on quitte son pays. Et qui se résume par la célèbre formule d’Ambroise de Milan, fabuleux adage et conseil de haute valeur : à Rome, fais comme les Romains ; si tu es ailleurs, vis comme on y vit ! Il s’appuyait, dit-on, sur la correspondance de saint Augustin lors de son séjour à Rome et qui, disait-il, s’était fait aux usages.

Cette campagne de communication initiée par la Qatarie Najla Al Mahmoud, une association de femmes, invitait instamment les non-Qataris a respecter les usages, les mœurs et la culture du pays. Quoi de plus légitime ? C’est exactement ce qu’attendent les Péruviens, les Lapons, les Chinois et peu ou prou tous les peuples du monde quand ils accueillent des étrangers ayant d’autres mœurs. Les Français – disons de souche, pour reprendre une expression homologuée naguère par François Hollande – souhaiteraient, je suppose, qu’on leur accorde les mêmes droits que ceux que l’on applaudit partout ailleurs.

Mais, par je ne sais quelle loi supérieure, ces mêmes Français (qui constituent encore pour quelques années le socle du peuple vivant sur ce territoire) devraient accepter sans broncher que tout un chacun puisse y venir et y demeurer en donnant force de loi à des us et coutumes venus d’ailleurs.

Le site Internet oumma.com, qui donnait en France l’information de cette campagne de communication, se réjouissait à l’époque (là encore légitimement) de cette initiative : « La Qatarie Najla al Mahmoud espère en effet éveiller les consciences occidentales en les appelant à déambuler dans les rues moins dévêtues, tout en relayant le fort mécontentement général qui envahit la population à la vue de ces accoutrements jugés offensants en terres musulmanes. »

Or, il se trouve qu’une majorité de Français ne souhaitent pas, de toute évidence, côtoyer à la plage des femmes en burkini. À la limite, on se contrefout des raisons, bonnes ou mauvaises. Même si, par exemple, ils ont bien compris qu’il s’agit d’une énième revendication communautaire. C’est leur droit. Point. Comme c’est le droit des femmes qataries de s’indigner à la vue d’une mini-jupe ou d’un couple d’amoureux s’embrassant langoureusement.

Les deux Qataries qui ont travaillé à cette campagne, outre qu’elles exhortent, selon umma.com, « tous les étrangers, hommes et femmes, à opter pour des tenues décentes, notamment en veillant à dissimuler les épaules et les genoux », rappellent d’une sentence définitive : « Que vous le vouliez ou non, ces pays ont leur propre culture qui doit être respectée et protégée par leurs propres peuples. »

Comme elles ont raison ! C’est admirable de simplicité et de lucidité. C’est beau !

L’injustice scandaleuse est qu’il nous est interdit à nous, Français non musulmans, d’avoir raison comme elles. D’avoir raison avec elles.

Arnaud Besnard

Boulevard Voltaire

Après la décision du Conseil d’Etat, Manuel Valls veut continuer à débattre du burkini

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Manuel Valls estime vendredi que la décision du Conseil d’Etat de suspendre un arrêté anti-burkini à Villeneuve-Loubet «n’épuise pas le débat qui s’est ouvert dans notre société» sur cette question.

«C’est un débat de fond, qui vient après d’autres : il y a trente ans, la question du foulard dans les écoles, puis la loi de 2004 sur le port de signes religieux, et celle de 2010 sur le voile intégral dans l’espace public», ajoute le Premier ministre sur sa page Facebook, ajoutant que «rester silencieux, comme par le passé, c’est un petit renoncement. Une démission de plus». Le Conseil d’Etat a mis vendredi un coup d’arrêt aux interdictions du burkini. Dans ce qui est peut-être sa décision la plus attendue des dernières années, la haute cour administrative a rappelé les maires au «respect des libertés garanties par les lois». Il a suspendu l’arrêté de Villeneuve-Loubet (Côte d’Azur) et recadré toutes les municipalités ayant interdit en France le port de ces tenues de bain islamiques.

« C’est dénoncer un islamisme mortifère, rétrograde »

«Cette ordonnance du Conseil d’Etat n’épuise pas le débat qui s’est ouvert dans notre société sur la question du burkini. Ce débat n’est pas anodin», explique Manuel Valls dans cette tribune, intitulée «Assumons le débat sur le burkini». Il avait soutenu en août les maires prenant ces arrêtés et créé ainsi des crispations au sein même de son gouvernement.

«Bien sûr, il ne faut pas être dupe de ceux à droite et à l’extrême droite qui exploitent ce débat pour pointer du doigt les musulmans», met-il en garde. «Mais au-delà, une question fondamentale se pose : dénoncer cette tenue, est-ce stigmatiser les musulmans, ou bien est-ce justement le port de signes prosélytes de cette nature qui est un risque pour tous les musulmans de France, alors assimilés à l’islamisme politique militant ?».

«Je veux répondre clairement : dénoncer le burkini, ce n’est en aucun cas mettre en cause une liberté individuelle. Il n’y a pas de liberté qui enferme les femmes ! C’est dénoncer un islamisme mortifère, rétrograde», fait-il valoir.

Le burkini, un islamisme politique ?

Selon lui, «le burkini n’est pas un signe religieux, c’est l’affirmation dans l’espace public d’un islamisme politique».

«L’Etat est là pour réaffirmer ce qui fait, depuis plus d’un siècle, la condition de notre vie en société : la laïcité», souligne le chef du gouvernement. «Elle n’est pas la négation du fait religieux. Elle n’est pas un instrument pour viser ou exclure une religion en particulier», enchaîne-t-il.

La voix du nord

Le burkini divise la classe politique française

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En France, des juristes se sont réunis vendredi 26 août 2016 lors du Conseil d’Etat – la plus haute juridiction administrative du pays –  pour trancher sur la question du burkni : les arrêtés interdisant son port sur les plages ont été rejetés. Cette décision va-t-elle permettre de mettre fin aux dérives islamophobes ? Difficile de le penser.


Plusieurs maires de France ont annoncé le maintien desdits arrêtés, notamment dans la ville de Villeneuve-Loubet sur la Côte-d’Azur. La classe politique, pour sa part, était en ébullition. Nicolas Sarkozy, candidat aux élections présidentielles de 2017 et chef du parti Les Républicains, persiste et signe en affirmant qu’il continuera son combat. Rappelant qu’il avait même réclamé une loi pour interdire le burkni.
Alain Juppé, autre grande figure de la Droite française et concurrent direct de Nicolas Sarkozy dans les primaires du parti Les Républicains, s’est opposé à cette interdiction.

Un gouvernement qui se déchire et une classe politique en manque de créativité


Du côté du gouvernement socialiste, des divisions sont notables. Najet Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education Nationale, a déclaré qu’il s’agit d’une liberté individuelle. Elle a été aussitôt recadrée par Manuel Valls, Premier ministre, qui a réaffirmé son opposition au port du burkini.


La Gauche de la Gauche, incarnée par le Front de Gauche de Jean-Luc Mélenchon (un grand ami de Hamma Hammami), s’est également dite contre le burkini, mais qu’il ne s’agit pas d’une question urgente.
En d’autres termes, sans compter les autres réactions, notamment celles du Front National à l’extrême Droite, nous avons une classe politique française en ébullition qui s’acharne sur un débat stérile. Un vrai faux problème.


Rappelons-le : la France est frappée de plein fouet par la crise : chômage, baisse de la croissance et des investissements, déficit budgétaire, etc.  Les politiques n’ont-ils pas trouvé mieux à faire que de s’occuper de qui va porter quoi sur les plages ?


Nous assistons à une incroyable décadence du débat chez nos amis français. Incapable d’apporter des solutions à son peuple subissant les aléas d’une grave crise économique et sociale, la classe politique a donc décidé de jouer à son jeu favori : prendre la religion musulmane pour un bouc émissaire et faire déchaîner les passions pour pouvoir récolter les voix de l’extrême droite française. Sa vanité n’a d’égal que son manque de créativité.

M.F.K

realites.com

Le maire de Toulouse veut une loi pour interdire le burkini

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Quelques heures après la décision du Conseil d’Etat de suspendre l’arrêté anti-burkini de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes), Jean-Luc Moudenc a publié une vidéo sur son compte Twitter dans laquelle il prend position sur le burkini.

 Le maire de Toulouse s’est déclaré en faveur d’une loi sur l’interdiction du burkini en France.

”La semaine dernière j’avais émis des doutes sur la validité juridique des arrêtés anti-burkini. Le Conseil d’Etat a cassé l’arrêté d’un collègue, ce qui dans l’immédiat a pour effet de donner la victoire à un camp qui est le camp de l’obscurantisme”, a-t-il indiqué.

"Un acte politique qui provoque la République"

Pour le maire de Toulouse, le burkini est ”un acte politique qui provoque la République, alors que nous avons fait le choix depuis un siècle de séparer la politique et la religion Je considère qu’il faut maintenant que le Parlement s’empare de ce dossier et que le législateur tranche et interdise le burkini”, a-t-il souligné.

Jean-Luc Moudenc rejoint ainsi la position de plusieurs élus du parti Les Républicains (LR), qui ont déclaré qu'ils déposeraient une proposition de loi pour "sécuriser" les décisions des maires prenant de tels arrêtés.

A ce jour, 31 ont pris un arrêté anti-burkinis en France ces dernières semaines. En région Occitanie, seule la commune de Leucate (Aude) a pris un tel arrêté. 

La dépêche

dimanche, 28 août 2016

Berlin. Des militants anti-immigration escaladent la porte de Brandebourg

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Des militants du groupuscule d'extrême droite allemand Mouvement identitaire ont escaladé samedi la porte de Brandebourg, au coeur de Berlin, et déroulé une banderole pour protester contre « l'islamisation » de l'Allemagne via une immigration massive.

La quinzaine de militants d'extrême droite a passé 50 minutes juchée au sommet de ce monument proche du Reichstag, le siège du parlement allemand, avant de redescendre, a déclaré la police allemande.

Plus d'un million de migrants, pour bon nombre des musulmans, ont été accueillis au cours de l'année 2015 sur le sol allemand, en provenance du Moyen-Orient ou d'Afrique pour l'essentiel.

Selon l'institut de recherche allemand IAB, 16 000 migrants continuent d'arriver en moyenne chaque mois en Allemagne.

Le soutien en faveur des organisations anti-immigration est en augmentation en Allemagne ces derniers temps et le parti de la droite dure AfD (Alternative pour l'Allemagne) devrait en engranger les bénéfices lors des scrutins régionaux prévus en septembre dans la cité-Etat de Berlin et dans le Land de Mecklembourg-Poméranie occidentale.

Ouest France

Des extrémistes de droite protestent

Une quinzaine de membres d'un groupuscule d'extrême droite allemand ont grimpé sur la Porte de Brandebourg.

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Une quinzaine de membres du groupuscule d'extrême-droite entendaient protester contre la politique d'accueil des migrants par le gouvernement, a indiqué la police locale.

Ces militants du groupe «Mouvement Identitaire» ont réussi à monter en milieu de journée sur l'édifice situé en plein coeur de la capitale allemande et à y déployer deux banderoles sous le quadrige situé au sommet, dont l'une proclamait: «Frontières sûres, avenir sûr».

Plusieurs dizaines de policiers ont alors investi les abords du monument et convaincu les protestataires d'en descendre. Tous ont été contrôlés et relâchés dans la foulée, mais ils doivent «compter avec des poursuites pour infraction à la législation sur le droit de rassemblement et intrusion illégale» dans un bâtiment public, a indiqué une porte-parole de la police locale. L'action a duré au total environ une heure.

Pour une Europe «forteresse»

Sur sa page Facebook, le groupuscule a indiqué avoir choisi à dessein une journée portes ouvertes annuelle du gouvernement allemand ce samedi, consacrée cette année notamment aux questions de l'intégration des migrants, pour organiser son action.

L'objectif était «d'envoyer un message clair contre la politique erronée du gouvernement, qui viole le droit et a totalement échoué au vu de la crise migratoire» à laquelle est confronté le pays, a indiqué le mouvement. Celui-ci a demandé que l'Europe se transforme en «forteresse» pour «stopper l'immigration de masse incontrôlée».

L'AfD surfe sur les craintes

Plus d'un million de migrants, notamment des réfugiés fuyant la guerre en Syrie, sont arrivés en Allemagne en 2015, suscitant des craintes dans la population sur la capacité du pays à les intégrer. Le rythme des arrivées a nettement baissé cette année, tout en restant assez élevé (un peu plus de 200'000 au premier semestre).

Cette situation permet à la droite populiste incarnée notamment par l'Alternative pour l'Allemagne (AfD), qui surfe sur les craintes dans l'opinion, mais aussi à d'autres groupes de la mouvance, de gagner en popularité.

La chancelière Angela Merkel a durci sa politique en matière d'accueil depuis le début de l'année. Mais elle refuse de fermer les frontières du pays aux réfugiés et assure que l'Allemagne en tant que première puissance économique européenne a la capacité de les intégrer, ce qui lui vaut des critiques au sein de son propre camp politique conservateur.

Tdg.ch

Le burkini emblématique du communautarisme musulman qui refuse de s'intégrer

Mathieu Bock-Côté, docteur en sociologie, écrit dans Le Figarovox que le burkini n'est pas un morceau de vêtement, mais un des signes visibles d'une forme d'agressivité identitaire à l'endroit des sociétés occidentales.

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"[...] Ce qui heurte autant le commun des mortels dans le burkini, c'est qu'il représente un symbole agressif et militant du refus de l'intégration au monde occidental par une frange de l'islam qui ne doute pas de son droit de conquête. Il est devenu emblématique d'un communautarisme qui se définit contre la société d'accueil et qui entend même contester de la manière la plus visible qui soit sa manière de vivre et ses représentations sociales les plus profondes. Si le burkini heurte autant, c'est qu'il symbolise, bien plus qu'un refus de la laïcité. Il représente un refus de la France et de la civilisation dans laquelle elle s'inscrit. C'est le symbole militant d'une dissidence politique hostile qu'un relativisme inquiétant empêche de voir.

Le burkini inscrit une frontière visuelle au cœur de l'espace public entre la nation et un islam aussi rigoriste que radical qui réclame un monopole sur la définition identitaire des musulmans, qu'il ne faudrait d'ailleurs pas lui concéder. Combattre le burkini s'inscrit ainsi dans une longue bataille qui s'amorce à peine contre un islamisme conquérant qui veut faire plier les sociétés européennes en imposant ses codes, et cela, en instrumentalisant et en détournant plus souvent qu'autrement les droits de l'homme, car il travaille à déconstruire la civilisation qui a imaginé les droits de l'homme. C'est dans une même perspective que la France a décidé d'interdire le voile intégral dans les rues ou les signes religieux ostentatoires à l'école. Il n'y a rien de ridicule à prendre au sérieux la portée politique de tels vêtements. 

En un sens, il faut pousser l'islam à prendre le pli du monde occidental. Une pédagogie compréhensive ne suffira pas: il faut, d'une manière ou d'une autre, rappeler que la civilisation occidentale n'est pas optionnelle en Occident et que la culture française n'est pas optionnelle en France. C'est ainsi qu'à terme pourra émerger un islam de culture française acceptant d'évoluer dans un pays laïc de marque chrétienne. De ce point de vue, l'interdiction du burkini est légitime, même si certains peuvent préférer d'autres solutions. Les pays anglo-saxons qui se gaussent et ridiculisent la France en l'accusant de faire de la politique autour d'un maillot de bain témoignent d'un aveuglement politique effarant. En sermonnant la France, ils célèbrent leur propre vertu de la tolérance, sans se rendre compte qu'ils ont déjà capitulé en banalisant des pratiques ségrégationnistes.  [...]"

Michel Janva

Le salon beige

Le burkini n'est pas un problème de laïcité mais une tentative de banalisation du totalitarisme islamiste

Catherine Kintzler, philosophe, spécialiste de la laïcité, professeur émérite de l'Université Lille-III, déclare au Figarovox :

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"Je ne suis pas juriste, mais tout le monde sait que le principe de laïcité au sens strict vaut pour ce qu'il est convenu d'appeler «la sphère publique». Par exemple, un fonctionnaire ne peut pas porter un signe religieux lorsqu'il est en fonction, un local administratif ne peut afficher aucun signe religieux, un magistrat ne peut pas invoquer un motif religieux dans ses interventions publiques. En 2004, devant les nombreux problèmes posés par des affichages très visibles et générateurs de conflits, la loi a étendu l'exigence de neutralité aux élèves de l'école publique en leur interdisant le port de signes religieux ostentatoires dans les établissements - on pourrait d'ailleurs penser à le faire à l'université dans les situations d'enseignement, comme l'avait suggéré le naguère le HCI.

 

Mais dans les espaces ordinaires accessibles au public (rue, transports, etc.), l'expression des opinions est libre, dans le cadre du droit commun. Donc, je pense que le port du «burkini» sur une plage publique, pas plus que celui d'une soutane ou d'une kippa dans la rue, ne relève d'une question de laïcité: c'est une fausse question laïque. D'ailleurs en 2010, l'interdiction du port de la cagoule dans ces espaces n'est pas fondée sur la laïcité, mais sur un motif de sécurité publique. En revanche, qu'on ait affaire ici à une «fausse question laïque» ne veut pas dire que ce «burkini» ne soulève aucun problème, ni qu'il soit anecdotique.

[...] Le port du «burkini», à l'évidence, relève du communautarisme: c'est une tentative de stigmatisation envers toutes celles qui, de confession musulmane, le refusent et refusent le port du voile, refusent l'uniformisation de leur vie. 

[...] D'autre part, il ne suffit pas de ramener le port du «burkini» à un simple geste communautariste au sens social. Cela va bien plus loin et touche le domaine politique: un jalon s'ajoute à tous ceux posés par une version ultra-réactionnaire et totalitaire de l'islam politique depuis une quarantaine d'années. La forte coïncidence chronologique avec les attentats tragiques de ces derniers mois - et tout particulièrement le massacre du 14 juillet à Nice - le situe comme une provocation politique. Laurence Rossignol a raison de parler d'un «étendard»: on est bien au-delà du moment d'expression religieuse! Ce qui compte ici n'est pas un événement isolé, mais la série, sa continuité et sa cohérence. Une fois de plus, dans un contexte aggravé, on a affaire à une tentative de banalisation du totalitarisme islamiste. Ce «burkini» est très récent, personne ne s'y trompe - on se demande même ce que les islamo-totalitaires vont encore inventer pour pourrir la vie des gens. [...]"

Michel Janva

Le salon beige

La justice tranche en faveur du burkini, des maires résistent

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La plus haute juridiction administrative française a suspendu hier l’arrêté anti-burkini du maire de Villeneuve-Loubet au nom des libertés fondamentales. Les autres interdictions dans une trentaine de communes sont aussi visées. La droite et l’extrême droite réclament une loi.

Le burkini n’est plus interdit sur les plages de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes). Le Conseil d’État a suspendu hier l’arrêté exigeant une tenue « respectueuse des bonnes mœurs et de la laïcité ». Cette décision de la plus haute juridiction administrative était très attendue après plusieurs semaines de polémique autour du maillot de bain islamique. Elle fait jurisprudence et devrait donc entraîner la nullité des autres arrêtés anti-burkini pris dans une trentaine de communes. Les rares femmes verbalisées, notamment à Cannes et à Nice, vont pouvoir contester leur verbalisation.

« Pas de troubles à l’ordre public »

Le Conseil d’État estime que l’interdiction municipale portait « une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales que sont la liberté d’aller et venir, la liberté de conscience et la liberté personnelle ». Pour les juges, les femmes en burkini ne font pas peser de risques de troubles à l’ordre public, même dans le contexte des attentats de Nice et de Saint-Étienne-du-Rouvray. Le Conseil d’État a balayé le seul argument juridique qui aurait pu permettre aux maires de justifier l’interdiction de cette tenue de bain.

« C’est une grande décision du Conseil d’État, qui défend les libertés fondamentales et limite le pouvoir des maires lorsqu’il porte atteinte à ces libertés », a commenté Me Patrice Spinosi, l’avocat de la Ligue des droits de l’homme. Le Collectif contre l’islamophobie en France y voit « un désaveu cuisant » pour des maires « qui ont fait prévaloir les préférences et les goûts discriminatoires supposés d’une certaine partie des baigneurs au détriment du droit et de la cohésion nationale ».

Des maires maintiennent leur arrêté

Plusieurs maires ont annoncé hier soir qu’ils maintenaient leur arrêté anti-burkini malgré l’ordonnance du Conseil d’État. À Nice, les femmes portant un burkini « continueront d’être verbalisées », tant que l’arrêté municipal n’est pas invalidé. La Ligue des droits de l’homme et le Collectif contre l’islamophobie ont annoncé qu’ils allaient attaquer toutes les interdictions encore en vigueur. Les tribunaux administratifs qui seront saisis devraient logiquement suspendre les arrêtés contestés, puisque la décision du Conseil d’État fait jurisprudence.

Le maire socialiste de Sisco (Haute-Corse) a décidé aussi de maintenir son arrêté pris au lendemain d’une violente rixe entre des Marocains de Furiani et des villageois dans la commune mi-août. « Je ne me sens pas concerné par la décision du Conseil d’État. Mon arrêté n’était pas de la prévention, je l’ai pris pour la sécurité des biens et personnes de ma commune, je risquais d’avoir des morts », explique Ange-Pierre Vivoni. Malgré la décision du Conseil d’État, on n’a encore pas fini d’entendre parler du burkini, au moins jusqu’à la fin de l’été.

Luc Chaillot

Bien public

Vitrolles (13) : Un homme qui portait une croix autour du cou agressé

Une information Europe 1 du 26 août:

« Quatre hommes ont pris à partie et agressé un homme qui portait une croix autour du cou, jeudi soir à Vitrioles. 

Un homme de 22 ans qui portait une croix autour du cou a été pris à partie et frappé par quatre personnes jeudi soir, vers 23 heures à Vitrolles, dans les Bouches-du-Rhône, selon les informations d’Europe 1.

Les quatre hommes, qui sont toujours en fuite et dont l’identité est pour l’heure inconnue, ont commencé par le traiter d’ignorant avant de le frapper. Blessé, le jeune homme est cependant hors de danger. »

Islamisation.fr

Juppé: suspendre le regroupement familial n'est "pas une attitude humaine"

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Alain Juppé, candidat à la primaire de la droite, estime qu'en matière d'immigration, la suspension du regroupement familial, proposée par son rival, Nicolas Sarkozy, "n'est pas une attitude humaine", dans un entretien publié samedi dans Le Figaro.

"Il veut suspendre le regroupement familial?; à mes yeux, ce n’est pas une attitude humaine", réagit Alain Juppé, candidat à la primaire de droite face à l'une des mesures proposée par Nicolas Sarkozy, entré en lice lundi dans la compétition.

A contrario, l'ex-Premier ministre souhaite conserver le regroupement familial "à condition que la personne qui souhaite faire venir sa famille puisse justifier d'un revenu de travail".

Interrogé par Le Figaro sur ses potentiels points de convergence avec l'ancien président de la République, Alain Juppé confie certains points d'entente, notamment sur "le rétablissement des peines planchers, l'effectivité des peines, la construction de places de prison".

Outre la position sur le regroupement familial, M. Juppé cite parmi ses divergences avec M. Sarkozy le recours aux ordonnances. "Nicolas Sarkozy considère que gouverner via les ordonnances est une mauvaise méthode. Je suis au contraire persuadé que c’est la voie à suivre", estime le maire de Bordeaux. "Grâce à elles, d’ailleurs, nous sommes sortis de la crise sociale de 1995 et j’ai mené à bien la réforme de l’Assurance-maladie".

Favori des sondages devant Nicolas Sarkozy, qui entend combler l'écart creusé, Alain Juppé rappelle qu'il souhaite "rassembler la droite dans ses différentes sensibilités", à l'exception de l'extrême droite de par "des points de désaccord définitifs".

"Et s'il y a des électeurs du FN qui, notamment après le Brexit ouvrent les yeux et veulent revenir, eh bien qu'ils reviennent", poursuit-il.

Challenges.fr

Burkini : Juppé opposé à une loi de "circonstance"

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Le maire de Bordeaux et candidat à la primaire estime qu'il est temps d'arrêter de "jeter de l'huile sur le feu", dans un entretien accordé au "Figaro".

La polémique des arrêtés anti-burkini a agité la classe politique ce vendredi, et Alain Juppé semble suivre le message d'apaisement lancé par Bernard Cazeneuve. Dans un long entretien au Figaro, le maire de Bordeaux et candidat à la primaire de la droite se dit opposé à une loi « de circonstance » interdisant le burkini, après la décision du Conseil d'État qui a mis un coup d'arrêt à ces interdictions. Il se distingue de son rival, Nicolas Sarkozy, et de plusieurs élus de droite qui réclament une loi pour clarifier la situation. Alain Juppé se veut tranchant et affirme : « Résistons à la tentation d'exiger des lois de circonstance au fil des polémiques médiatiques », afin de ne pas « jeter de l'huile sur le feu ».

S'il reconnaît avoir soutenu les maires qui ont pris des arrêtés anti-burkini ces dernières semaines, l'élu Les Républicains estime que ce sujet doit être traité de manière apaisée et après un temps de réflexion. « La question du port de signes religieux ostentatoires est importante, notamment en ce qu'elle peut constituer pour la femme une forme d'enfermement. Il faudra l'aborder clairement, comme je le propose, dans un accord global entre l'État et les représentants du culte musulman », indique-t-il dans le quotidien, avant d'inviter à « calmer le jeu d'un côté comme de l'autre ». L'ex-Premier ministre s'était déjà déclaré contre l'interdiction du voile à l'université prônée par Nicolas Sarkozy, alors président de LR et pas encore candidat à la primaire des 20 et 27 novembre 2016.

Alors que Nicolas Sarkozy explique que l'identité française est « menacée » et brocarde le concept d'identité heureuse promu par Alain Juppé, notamment dans son ouvrage sorti lundi, celui-ci « réaffirme » cet « objectif ». « Je suis convaincu que cela correspond à une attente profonde de l'opinion », explique-t-il.

Désaccord sur le regroupement familial

Alain Juppé passe aussi à l'offensive face à Nicolas Sarkozy dans cet entretien. Il tacle notamment la suspension du regroupement familial proposée par son rival en estimant que cette attitude n'est « pas humaine ».

« Il veut suspendre le regroupement familial ; à mes yeux, ce n'est pas une attitude humaine », réagit le candidat à la primaire de droite. A contrario, l'ex-Premier ministre souhaite conserver le regroupement familial « à condition que la personne qui souhaite faire venir sa famille puisse justifier d'un revenu de travail ».

Interrogé par Le Figaro sur ses potentiels points de convergence avec l'ancien président de la République, Alain Juppé confie certains points d'entente, notamment sur « le rétablissement des peines planchers, l'effectivité des peines, la construction de places de prison ». Outre la position sur le regroupement familial, Juppé cite parmi ses divergences avec Sarkozy le recours aux ordonnances. « Nicolas Sarkozy considère que gouverner via les ordonnances est une mauvaise méthode. Je suis au contraire persuadé que c'est la voie à suivre », estime le maire de Bordeaux. « Grâce à elles, d'ailleurs, nous sommes sortis de la crise sociale de 1995 et j'ai mené à bien la réforme de l'Assurance-maladie. »

Favori des sondages devant Nicolas Sarkozy, qui entend combler l'écart creusé, Alain Juppé rappelle qu'il souhaite « rassembler la droite dans ses différentes sensibilités », à l'exception de l'extrême droite de par « des points de désaccord définitifs ». « Et s'il y a des électeurs du FN qui, notamment après le Brexit, ouvrent les yeux et veulent revenir, eh bien qu'ils reviennent », poursuit-il.

Le Point

Philippot veut interdire la « grande croix » dans l’espace public

Invité ce matin par Jean-Jacques Bourdin sur RMC-BFMTV, le vice-président du Front National est revenu sur l’affaire du Burkini et s’est dit favorable à l’interdiction des signes religieux « dans la rue », c’est à dire « le voile, la grande croix et la kippa ». Pour Florian Philippot, ce sont là « les mêmes signes religieux ostensibles ». S’il a expliqué que le personnel religieux et les manifestations traditionnelles ne seraient pas concernés, ce dernier confirme toutefois la nouvelle ligne du FN (qu’il a lui-même implantée) consistant à appliquer un laïcisme radical. Quitte à mettre dans le mec sac les catholiques et les musulmans radicaux…

La video, cliquez ici

Le Bréviaire des patriotes

Immigration-Juppé épingle l'attitude "pas humaine" de Sarkozy

Alain Juppé s'oppose fermement à son rival Nicolas Sarkozy pour la primaire de droite sur les questions liées à l'immigration et à l'islam dans un entretien au Figaro, à paraître samedi.

Alors que l'ex-chef de l'Etat propose de suspendre le regroupement familial en cas d'alternance en 2017, l'ex-Premier ministre juge cette attitude "pas humaine".

Nicolas Sarzoky "veut suspendre le regroupement familial. A mes yeux, ce n'est pas une attitude humaine. Je pense qu'il faut le maintenir à condition que la personne qui souhaite faire venir sa famille puisse justifier d'un revenu du travail", explique le maire de Bordeaux.

De même, Alain Juppé prend le contre-pied de son rival sur le port du burkini après la décision, vendredi, du Conseil d'Etat de suspendre un arrêté municipal interdisant ce type de vêtement pour femmes musulmanes sur une plage.

Nicolas Sarkozy a demandé jeudi une loi interdisant sur tout le territoire français le port du burkini, et vendredi, la plupart des ténors des Républicains ont appelé à modifier la loi pour permettre aux maires de prendre des tels arrêtés.

Mais Alain Juppé, tout en reconnaissant avoir soutenu les maires concernés, se dit fermement opposé à toute loi "de circonstance" et appelle à "ne pas jeter de l'huile sur le feu".

Gérard Bon

Zonebourse

Burkini : un désaveu pour le Premier ministre ?

Nathalie Saint-Cricq, journaliste politique, revient en direct sur la décision du Conseil d'État, qui divise la classe politique.

"D'une certaine manière, à travers la décision du Conseil d'État, le Premier ministre Manuel Valls, est juridiquement désavoué, mais aussi fragilisé politiquement face à une certaine gauche, hostile à cette laïcité de combat qu'il incarne", explique la journaliste Nathalie Saint-Cricq. Mais Manuel Valls pourrait aussi à terme être politiquement gagnant. D'abord parce que les Français dans un récent sondage ont condamné le port du burkini à 64%. Et puis, en y voyant un symbole politique d'asservissement des femmes, Manuel Valls a une cohérence. "Foulards à l'école, burka, cela fait vingt ans qu'il est sur cette même ligne", poursuit Nathalie Saint-Cricq.

Un débat loin d'être clos

Une grande partie de la droite et de l'extrême droite demande une loi sur le burkini et sur le respect de la laïcité dans l'espace public."La droite accuse le gouvernement de laxisme et en pleine primaire, il va falloir que le gouvernement trouve une réponse adaptée, car il n'est pas sûr que la ligne de François Hollande 'ni provocation, ni stigmatisation', soit de nature à rassurer les Français", conclut la journaliste.


Burkini : la décision du Conseil d'État est-elle un désaveu pour le premier ministre ?

Francetvinfo

 

L’islamisation du sport est en route, et honteusement !

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Si l’islam n’existait pas, le monde serait perdu, les médias ne sauraient plus de quoi et de qui parler, les gouvernements n’auraient plus aucune raison de déclarer la guerre à un ennemi non identifié. En conséquence de quoi, l’islam inonde notre quotidien. Avec, pour effet immédiat, de se voir favorisé partout, à toutes occasions et d’une manière éhontée.

Comme viennent de le souligner, notamment Le Salon beige et l’Observatoire de la christianophobie, le deux poids deux mesures, s’il est un plat favori de notre président Hollande, il l’est aussi d’un Obama qui n’hésite pas à ne jamais nommer l’ennemi, d’un Trudeau qui n’en peut plus de tolérer tout et n’importe quoi, donnant sa bénédiction à ses policières de la célèbre police montée pour qu’elle adopte un uniforme niqabé, et tout récemment des plus éminentes autorités sportives internationales, celles du CIO.

Suivant l’admiration d’une Hillary Clinton pour sa sportive niqabée Ibtihaj Muhammad, il semblerait que le Comité international olympique n’ait rien eu à redire à la tenue agressivement mahométane de cette dernière, en violation parfaite de l’article 50 §2 de la Charte olympique du 2 août 2016 qui est très clair : « Aucune forme de publicité ou de propagande, commerciale ou autre, ne peut apparaître sur les personnes, les tenues, les accessoires ou, plus généralement, sur un quelconque article d’habillement ou d’équipement porté ou utilisé par les concurrents, officiels d’équipe. » Tout contrevenant pouvant être radié. Les joueuses de volley-ball égyptiennes en tenue très voilée n’ont pas eu la moindre remarque non plus.

Eurosport a trouvé, même, qu’il s’agissait là d’une manifestation positive de lutte contre les préjugés, propos relevés par Daniel Hamiche sur son site. Le directeur du site christianophobie.fr a été outré, et nous avec, et des millions de sportifs chrétiens également, par le fait que ce même Comité international olympique a sévèrement réprimandé avec menaces de remettre une lettre de protestation à la délégation brésilienne au motif que, lors de la remise des prix du football masculin, Neymar arborait sur le front un bandeau avec l’inscription « 100 % Jésus ». Bandeau avec lequel il n’a jamais joué mais qu’il a ceint seulement lors de sa remise de médaille d’or.

Daniel Hamiche a donc évoqué auprès du service de presse du CIO cette question de ce deux poids deux mesures. Réponse lui a été aussitôt faite dans les termes les plus courtois et les plus hypocrites possible. « Nous avons été en contact avec l’athlète et son CNO [Comité national olympique] et leur avons rappelé les principes de la Charte olympique. Meilleures salutations. » Très peu satisfait de cette réponse, Daniel Hamiche a souhaité une déclaration plus précise et satisfaction lui a été faite par cet e-mail digne d’un jésuite : « Nous vous prions de vous adresser aux fédérations internationales concernées, à savoir la FIE [Fédération internationale d’escrime] et la FIVB [Fédération internationale de volley-ball]. Les fédérations sont, en effet, responsables d’établir les règles relatives à la pratique de leurs sports respectifs (y compris celles régissant les tenues vestimentaires) et de veiller à leur application. »

Et voilà comment une autorité internationale se « dhimmitise », léchant les babouches des adeptes de Mahomet de peur de faire des vagues. L’islamisation gagne partout non seulement des points, mais des territoires entiers de notre planète dont les dirigeants sont terrorisés de se voir accusés d’islamophobie.

En mai prochain, l’islamisation devrait être l’enjeu des élections, car d’elle dépend l’avenir de la France, de l’Europe et du monde.

Floris de Bonneville

Boulevard Voltaire

Burkini: les réactions à la décision du Conseil d'Etat

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Le Conseil d'Etat a mis vendredi 26 août un coup d'arrêt aux interdictions du burkini qui ont essaimé durant l'été, notamment dans des villes du sud-est de la France. Les élus de tout bord, les représentants d'organisations de la société civile mais aussi des leaders religieux ont rapidement réagi à cette décision très attendue qui devrait faire jurisprudence. Mais la polémique pourrait reprendre dès la rentrée parlementaire puisque le principal parti de droite souhaite porter un projet de loi.

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) se réjouit de la suspension de l'interdiction du burkini à Villeneuve-Loubet, en déclarant qu'il s'agit d'une « décision de bon sens », une « victoire du droit, de la sagesse ».

« Cette décision de justice a symboliquement vocation à servir de modèle » et « les musulmans doivent être fiers de la France et de son État de droit », a réagi le recteur de la mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, dans un communiqué.

Pour la Ligue des droits de l'homme qui avait saisi la plus haute juridiction administrative, cette décision « aura vocation à faire jurisprudence ».

Les maires font de la « résistance »

Plusieurs maires ont d'ores et déjà averti qu'ils ne retireraient pas leur arrêté. Parmi eux, Ange-Pierre Vivoni, le maire socialiste de Sisco en Haute-Corse, qui avait pris son arrêté au lendemain d'une violente rixe entre des Marocains de Furiani et des villageois dans sa commune mi-août. Idem pour Lionnel Luca, le maire (Les Républicains) de Villeneuve-Loubet, dont l'arrêté est le premier concerné. L'élu affirmant attendre une loi. « Loin d'apaiser, cette décision [du Conseil d'Etat] ne peut qu'aviver les passions et les tensions », a déclaré Lionnel Luca. « Seule une loi peut les prévenir. (...) Je m'y emploierai dès la rentrée parlementaire [...] L'islamisation progresse dans notre pays. Il y en a qui peuvent se réjouir, ils ont gagné un petit pas supplémentaire. »

Le premier édile (LR) des Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône), Roland Chassain, n'a pas l'intention de rendre les armes. « Il faut que l'on adapte le droit dans ce pays et que ce soit une loi générale sur l'ensemble du territoire français. S'il n'y avait pas eu de troubles sur ma commune, je n'aurais pas pris l'arrêté. » Roland Chassin avait indiqué sur son blog que les services de sa ville avaient été « confrontés à des personnes ou des groupes de villes voisines qui voulaient privatiser des espaces de plages ».

La droite veut légiférer

Ainsi, les Républicains (LR) déposeront à la rentrée parlementaire une proposition de loi visant à « sécuriser » les décisions des maires qui ont pris des arrêtés anti-burkini, a annoncé vendredi Guillaume Larrivé, porte-parole du parti, juste après la décision du Conseil.

A l'extrême droite, Marine Le Pen réclame elle aussi que le législateur prenne « ses responsabilités ».

La gauche, de son côté, semble soulagée malgré les divisions qui perdurent. « J'espère maintenant que la polémique est dernière nous, indique Razzy Hamadi, député PS. Je ne doute pas que la droite et l'extrême droite vont maintenant demander une loi. Cette loi sera inévitablement en opposition, y compris avec nos principes constitutionnels, sur le même argument de disproportionnalité. »

Fin de la polémique ?

Le Premier ministre, Manuel Valls, s'est déclaré en faveur des arrêtés municipaux interdisant le port sur les plages de ce maillot de bain islamique. Mais trois de ses ministres s'y sont frontalement opposés. Cette ordonnance est « une claque pour le Premier ministre », a déclaré à Reuters le secrétaire général du Conseil français du culte musulman (CFCM), Abdallah Zekri.

Le chef du gouvernement, qui se retrouve très isolé, s'est exprimé vendredi soir sur sa page Facebook : « Cette ordonnance du Conseil d’Etat n’épuise pas le débat qui s’est ouvert dans notre société sur la question du burkini. Ce débat n’est pas anodin. C’est un débat de fond, qui vient après d’autres (...) Il n'y a pas de liberté qui enferme les femmes ! C'est dénoncer un islamisme mortifère, rétrograde. Une vision que je n'accepte pas au nom même de la place que l'islam doit trouver dans notre société (...) Le silence serait sans doute plus confortable, pour ne pas risquer les généralisations, pour ne pas aviver des plaies ouvertes au sein de la société française. Mais rester silencieux, comme par le passé, c'est un petit renoncement. »

Manuel Valls refuse donc de modérer sa position et affiche la cohérence de ses convictions, lui qui avait voté, avec la droite, la loi sur l'interdiction du voile intégral dans l'espace public. Quitte à s'isoler un peu plus dans son camp, il se positionne comme celui qui, à gauche, a le courage de s'attaquer à ce débat très sensible. La raison est simple : les thématiques de la République, de la laïcité, de la sécurité sont au coeur de son positionnement politique et c'est autour d'elles qu'il veut continuer à construire son image. Et puis le risque politique pris par le Premier ministre à court terme est calculé : les sondages montrent qu'une majorité de Français est opposée au burkini.

Regis Duvignau

Rfi.fr

Burkini : le Conseil d'Etat calme le jeu, pas les politiques

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La suspension de l'arrêté anti-burkini de Villeneuve-Loublet par le Conseil d'Etat ce vendredi ravive la polémique.

La décision du conseil d'Etat est tombée ce vendredi 26 août après-midi : la plus haute-juridiction administrative française a finalement décidé de suspendre l'arrêté "anti-burkinis" de la commune de Villeneuve-Loubet. Une sentence qui devrait faire jurisprudence et pouvoir s'appliquer en cas de nouvelles contestations de la trentaine d'arrêtés municipaux similaires pris en France depuis le début de l'été.

Sauf que l'arbitrage rendu par le Conseil d'Etat est loin d'avoir calmé la classe politique qui se déchire désormais sur l'interprétation à donner à cette décision. Etat des lieux.

La droite clivée, l'extrême-droite dans l'outrance

C'est peu dire que l'extrême-droite a mal accueilli l'ordonnance rendue ce vendredi. A peine la décision du Conseil d'Etat connue, les élus du Front national se sont rués sur les réseaux sociaux et les plateaux de télévision pour dénoncer  ce qu'ils qualifient de victoire des "islamistes", pointant du doigt un "recul face au communautarisme" et la "soumission" de la juridiction "aux pressions islamistes". 

Dans un communiqué, Marine Le Pen qualifie même le débat sur le burkini - que ses troupes ont pourtant largement contribué à monter en épingle - de "révélateur des conséquences de plus en plus néfastes de l’immigration massive et du communautarisme que les gouvernements de droite et de gauche ont organisés depuis de nombreuses années". Rien que ça.

Mais là où la décision du Conseil d'Etat semble faire l'unanimité contre elle à l'extrême-droite, chez Les Républicains, la question est en passe de devenir centrale dans la bataille qui oppose les ténors du parti dans la course à la primaire de la droite et du centre. Pour ou contre une nouvelle loi, il faut désormais choisir.

Dans un entretien au "Figaro" à paraître samedi, Alain Juppé déclare ne pas être favorable à une loi "de circonstance" interdisant le burkini. Une opposition claire et ferme à son principal rival Nicolas Sarkozy, qui répète à l'envie - comme la grande majorité des autres candidats - son intention de légiférer sur le sujet en cas de retour à l'Elysée.

"Résistons à la tentation d'exiger des lois de circonstance au fil des polémiques médiatiques", tacle le maire de Bordeaux.

L'ex-Premier ministre - qui avait approuvé les arrêtés d'interdiction - s'était déjà déclaré contre l'interdiction du voile à l'université prônée par Nicolas Sarkozy, alors président de LR et pas encore candidat à la primaire des 20 et 27 novembre 2016. "Dans l'état de tension et de souffrance dans lequel se trouve la société française, nous serions tous bien inspirés d'arrêter de jeter de l'huile sur le feu", avance Alain Juppé, sans citer l'ancien président de la République.

Les maires (et Manuel Valls) persistent

La droite affûte ses couteaux mais Manuel Valls est probablement celui dont le positionnement sur la question du burkini est le plus fragilisé par l'ordonnance de ce vendredi. Via un post Facebook - qui signe son isolement dans son propre camp - le Premier ministre estime que la suspension de l'arrêté anti-burkini à Villeneuve-Loubet "n'épuise pas le débat qui s'est ouvert dans notre société" sur cette question. Il persiste et signe, malgré les appels à l'"apaisement" lancés par son ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve dans la journée.

"C'est un débat de fond, qui vient après d'autres : il y a trente ans, la question du foulard dans les écoles, puis la loi de 2004 sur le port de signes religieux, et celle de 2010 sur le voile intégral dans l'espace public", écrit Manuel Valls :

"Je veux répondre clairement : dénoncer le burkini, ce n'est en aucun cas mettre en cause une liberté individuelle. Il n'y a pas de liberté qui enferme les femmes ! C'est dénoncer un islamisme mortifère, rétrograde", tempête-t-il.

Au gouvernement pourtant, le sujet est sensible et les vues de Matignon sont loin d'être partagées, d'autant que les hésitations de François Hollande ne donnent à personne l'assurance d'être soutenu par l'Elysée. La ministre de l'Eduction Najat Vallaud-Belkacem et celle de la Santé Marisol Touraine s'étaient inquiétées de la "dérive" des arrêtés municipaux, alors que Manuel Valls apportait son soutien aux maires, offrant à l'opposition le spectacle d'une nouvelle cacophonie gouvernementale.

Enfin, comme si cela ne suffisait pas, plusieurs édiles à l'origine des arrêtés anti-burkinis ont déjà fait savoir que la décision de ce vendredi ne changerait rien, ou presque. Les maires de Leucate, Nice, Fréjus ou Sisco ont annoncé qu'ils ne se rangeraient pas à l'avis du Conseil d'Etat, tant que "leur" arrêté ne sera pas invalidé. "L'arrêté de Fréjus est toujours valable", a confirmé le maire frontiste de Fréjus David Rachline :

"Aucune procédure n'est en cours contre notre arrêté", a-t-il affirmé, rappelant que le texte court jusqu'au 12 septembre.

Et tant pis pour ceux qui espéraient - enfin - voir la polémique s'éteindre d'elle-même.

Lucas Burel

Le nouvel obs

Le Conseil d’Etat suspend l’arrêté anti-burkini

La décision du conseil d’Etat suspendant l’arrêté municipal interdisant le port de la combinaison de plongée communément appelée Burkini par le maire de la Ville de Villeneuve-Loubet est de nature à préserver le droit de toute dérive politicienne.

Cette décision exemplaire, tant attendue par tous les défenseurs des libertés, contribuera à apaiser les esprits et, nous l’espérons, à mettre un terme aux graves stigmatisations dont sont victimes les musulmans français depuis quelques semaines. Elle vient conforter la confiance des musulmans français dans la justice republicaine.

La confusion et l’amalgame sciemment entretenus sur ces tenues de bain, très rares sur les plages de France, auxquelles on voudrait donner une signification religieuse ne peut que choquer les musulmans déjà éprouvés comme l’ensemble de la communauté nationale, par la série d’attentats que notre pays a connu récemment.

Paris, le 26 août 2016

Recteur Dalil Boubakeur

Mosquée de Paris

Burkini : comment sortir de la dictature des juges ?

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Grâce au Conseil d’État – dont les membres habitent des quartiers sans immigrés -, le burkini va bientôt se répandre sur nos plages. Et les femmes en maillot de bain ou en bikini n’y auront bientôt plus de droit de cité qu’au risque d’être harcelées. Car l’islam ignore le « vivre ensemble » et la réciprocité. Il ignore l’individualisme et le relativisme. Il cherche à imposer sa loi et ses règles, à tous et surtout à toutes, en se jouant de nos principes.

La place du burkini n’est donc pas une question de droit, c’est une question politique. Ce n’est pas davantage une question de « laïcité », c’est une question de civilisation.

C’est donc aux politiques et au peuple de répondre à la question suivante : oui ou non acceptez-vous l’islamisation de la France ?

Si c’est non, il faut en tirer les conséquences et dire non au financement des mosquées, non à l’abattage halal, non aux délires sanitaires de l’Aïd, non aux accoutrements salafistes, non aux prêches en langue arabe, non au voile islamique et au burkini.

Cela implique, bien sûr, que le peuple reprenne sa souveraineté et abatte la tyrannie des juges : on attend des candidats à l’élection présidentielle – de Sarkozy à Marine Le Pen – qu’ils nous disent quelles réformes constitutionnelles ils proposent pour reconstruire le pouvoir législatif aujourd’hui accaparé par la Cour européenne des droits de l’homme, le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État, toutes institutions sans légitimité démocratique. Et ne nous laissons pas enfumer, cela dépasse de très loin les traités de l’Union européenne ! Le souverainisme sans l’identité, c’est comme une belle à qui manquerait un œil.

Les propos de campagne ne valent rien s’ils ne sont pas accompagnés des réformes constitutionnelles qui rendront leur mise en œuvre possible. Nicolas, Marine, il faut nous dire comment on sort de la Convention européenne des droits de l’homme, comment on échappe à la censure du Conseil constitutionnel, comment on rend possibles les expulsions de clandestins et de délinquants malgré les tribunaux judiciaires et administratifs, comment en met un terme au regroupement familial et à l’immigration nuptiale.

Quant aux Français, sans attendre la fin du spectacle présidentiel, il pourrait prendre le Conseil d’État au mot : il nous dit doctement, depuis les ors du Palais-Royal, que le burkini ne présente pas de « risque de trouble à l’ordre public ». Tout simplement parce que les oligarques du Conseil d’État croient que les Français s’accoutument à l’inacceptable et tolèrent la conquête symbolique de leur espace public. Le Conseil d’État spécule sur la faiblesse des Français. Et s’ils le démentaient ?

Oui, il serait temps que les braves Français entrent en résistance et qu’à l’exemple des Corses de Sisco, ils refusent la privatisation de leurs plages et de leurs rues. Bravo, les Corses qui résistent ! Bravo au maire de Sisco qui maintient son arrêté anti-burkini malgré les gnomes du Palais-Royal! Quand le pouvoir est illégitime (et le pouvoir judiciaire est sans légitimité démocratique !), la désobéissance civile est plus qu’un droit : un devoir.

Les burkinis et les voiles islamiques ont toute leur place : dans les pays musulmans, mais ni en France ni en Europe.

Vous voulez vivre comme en Arabie au VIIIe siècle ? C’est votre droit, mais à condition de retourner dans votre pays d’origine.

Halte à la colonisation islamique ! Le temps de la résistance et de la dissidence est venu. C’est l’affaire de tous.

Jean-Yves Le Gallou

Boulevard Voltaire



Le parti néerlandais d’extrême droite veut « fermer les mosquées » et « interdire le Coran »

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Le parti néerlandais d’extrême droite PVV, en tête des sondages pour les législatives de mars 2017, veut « fermer toutes les mosquées » et « interdire le Coran », selon son programme électoral publié jeudi par son président, le député Geert Wilders.

« Toutes les mosquées et écoles musulmanes fermées, interdiction du Coran », indique, sans plus de détails, le document d’une page intitulé « Projet – Programme électoral PVV 2017-2021 » publié sur le compte Twitter du député qui écrit: « les Pays-Bas à nouveau à nous »

Le parti pour la liberté (PVV) souhaite « désislamiser » le pays, annonce-t-il, notamment en fermant les frontières et centres de demandeurs d’asile ainsi qu’en interdisant l’arrivée de migrants originaires de pays musulmans, le port du foulard dans la fonction publique et le retour aux Pays-Bas de personnes parties en Syrie.

Surfant sur la pire crise migratoire en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, dans un pays qui se targue pourtant de tolérance multiculturelle, le PVV est en tête des sondages ces derniers mois, en avance sur les partis de la coalition gouvernementale, les travaillistes du PvdA et les libéraux du VVD, menés par le Premier ministre Mark Rutte.

Les sondages prédisaient l’année dernière au PVV jusqu’à 38 sièges sur les 150 que compte la chambre basse du Parlement, mais la tendance s’est ralentie. Début août, un sondage Ipsos lui allouait 27 sièges, quinze de plus que ses douze sièges actuels.

Pureactu

Juppé opposé à une loi de "circonstance" interdisant le burkini

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Opposé à Nicolas Sarkozy sur les questions liées à l'islam et l'immigration, le candidat à la primaire de la droite, Alain Juppé, s'est prononcé vendredi contre une loi interdisant le burkini, tout en appelant à "ne pas jeter de l'huile sur le feu".

Alain Juppé s'est fermement opposé à  Nicolas Sarkozy, son rival pour la primaire de la droite, sur les questions liées à l'immigration et à l'islam dans un entretien publié vendredi 26 août sur le Figaro.fr.

Suite à la décision du Conseil d'État de suspendre l'arrêté prohibant le port de vêtement religieux sur les plages de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes), Alain Juppé a pris le contre-pied de Nicolas Sarkozy, qui milite pour une interdiction pure et simple du burkini dans l'Hexagone. L'ex-Premier ministre s'est dit fermement opposé à toute loi "de circonstance" exigée "au fil des polémiques médiatiques". "Aujourd'hui, dans l'état de tension et de souffrance dans lequel se trouve la société française, nous serions tous bien inspirés d'arrêter de jeter de l'huile sur le feu", a estimé le maire de Bordeaux.

Contre l’interdiction du voile à l’université

De même, Alain Juppé s'était déclaré contre l'interdiction du voile à l'université prônée par Nicolas Sarkozy, alors président de Les Républicains (LR) et pas encore candidat à la primaire des 20 et 27 novembre 2016.

"La question du port de signes religieux ostentatoires est importante, notamment en ce qu'elle peut constituer pour la femme une forme d'enfermement", a expliqué le maire de Bordeaux au Figaro. "Il faudra l'aborder clairement, comme je le propose, dans un accord global entre l'État et les représentants du culte musulman", a-t-il poursuivi. "La République doit engager un dialogue avec nos compatriotes musulmans pour fixer les règles du jeu dans un accord solennel sur les principes de la laïcité", qui comprendra "une charte de la laïcité".

À la question avec qui négocier cet accord, il répond : "C'est le problème". "La représentativité du Conseil français du culte musulman est parfois contestée (...) Il faut qu'il soit vraiment représentatif des musulmans de France, sans connexion avec des États étrangers, ce qui suppose que nos compatriotes musulmans prennent leurs responsabilités pour s'organiser", explique-t-il. "Ce n'est pas les culpabiliser ni les stigmatiser de dire cela", ajoute-t-il.

"Des comportements de prosélytisme proches de la provocation"

Dans son entretien, Alain Juppé réfute avoir jamais parlé "d'accommodements raisonnables", un concept venu du Canada et contesté par les tenants d'une laïcité offensive.

"Je le dis à nos compatriotes musulmans : on note aujourd'hui dans cette religion un durcissement, un retour à ce que certains considèrent comme la rigueur originelle, qui peut aboutir à des comportements de prosélytisme proches de la provocation. Il faut calmer le jeu d'un côté comme de l'autre", ajoute le maire de Bordeaux.

Enfin, alors que Nicolas Sarkozy propose de suspendre le regroupement familial en cas d'alternance en 2017, l'ex-Premier ministre juge cette attitude "pas humaine". "Je pense qu'il faut le maintenir à condition que la personne qui souhaite faire venir sa famille puisse justifier d'un revenu du travail", explique l'édile.

France24

L’Islamisation c’est l’introduction progressive des règles de la charia dans notre société…

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Qu’est ce que l’islamisation ?


L’Islamisation c’est l’introduction progressive des règles de la charia dans notre société…

Interdiction du porc dans les cantines, rayon halal dans les magasins, port du vêtement islamique, etc, tout cela fait partie de la charia;
Ces règles sont d’ores et déjà en vigueur en France, tout comme la finance islamique introduite en France sous le gouvernement Sarkozy par la ministre Christine Lagarde !

Ces dernières années, la France (et l’Europe) s’islamise à vitesse grand V, les lois de la charia REMPLACENT celles de la République, celles de notre société occidentale

Parmi les autres lois de la charia il y a, entre autre, la lapidation ainsi que le mariage des petites filles de 9 ans….

C’est un droit et un DEVOIR pour nous européens de défendre notre pays, de défendre notre société, de défendre notre culture, de défendre notre liberté contre des gens qui tentent d’introduire la charia dans notre société.

France Revolution

vendredi, 26 août 2016

Pays-Bas. Le parti d'extrême droite veut interdire mosquées et Coran

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Le parti néerlandais d'extrême droite PVV, en tête des sondages pour les législatives de mars 2017, veut « fermer toutes les mosquées » et « interdire le Coran », selon son programme électoral publié jeudi par son président, le député Geert Wilders.

« Toutes les mosquées et écoles musulmanes fermées, interdiction du Coran », indique, sans plus de détails, le document d'une page intitulé « Projet - Programme électoral PVV 2017-2021 » publié sur le compte Twitter du député qui écrit : « les Pays-Bas à nouveau à nous »

Le parti pour la liberté (PVV) souhaite « désislamiser » le pays, annonce-t-il, notamment en fermant les frontières et centres de demandeurs d'asile ainsi qu'en interdisant l'arrivée de migrants originaires de pays musulmans, le port du foulard dans la fonction publique et le retour aux Pays-Bas de personnes parties en Syrie. 

Parti en tête des sondages

Surfant sur la pire crise migratoire en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, dans un pays qui se targue pourtant de tolérance multiculturelle, le PVV est en tête des sondages ces derniers mois, en avance sur les partis de la coalition gouvernementale, les travaillistes du PvdA et les libéraux du VVD, menés par le Premier ministre Mark Rutte. 

Les sondages prédisaient l'année dernière au PVV jusqu'à 38 sièges sur les 150 que compte la chambre basse du Parlement, mais la tendance s'est ralentie. Début août, un sondage Ipsos lui allouait 27 sièges, quinze de plus que ses douze sièges actuels. 

En procès pour incitation à la haine

Le député d'extrême droite, dont le procès pour incitation à la haine et à la discrimination doit s'ouvrir en octobre, rappelle également sa promesse de tout faire pour que soit tenu aux Pays-Bas un référendum sur une sortie de l'Union européenne et ce, malgré une première tentative ratée fin juin avec une motion au parlement rejetée par une écrasante majorité. 

Le parti de Geert Wilders veut également mettre fin au financement en matière d'aide aux pays en voie de développement, d'art ou encore d'innovation, tout en renforçant « considérablement » le budget de la police et de la défense. 

Source : Ouest France

Islamisation : « L'assimilation c'est terminé. Place à la remigration »

 

Source : aucoeurdunationalisme

Quel est l’impact économique de l’immigration ?

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Le débat sur la politique migratoire n’a jamais été aussi brûlant, à la fois dans la classe politique, mais aussi dans l’opinion publique. Certains n’hésitent d’ailleurs pas à brandir des études économiques diverses et variées au secours de leur argumentaire.

La science économique la plus standard (néo-classique) nous enseigne qu’un afflux d’immigrés est équivalent à un choc d’offre de travail, qui, si le marché du travail est suffisamment flexible, est facilement absorbé au bout d’un court laps de temps. Mais la réalité est autrement plus complexe, puisque certaines rigidités nécessaires (SMIC, contrats de travail, etc.) ralentissent les ajustements et créent donc des situations de chômage (ce que l’on voit actuellement en Allemagne avec l’afflux de réfugiés).

Dans son rapport du Conseil d’Analyse économique en 2009, G. Saint-Paul rappelle que cela peut conduire à une perte nette de richesse du fait de l’indemnisation de ce surcroit de chômage par les natifs.

Des économistes ont alors essayé d’estimer l’impact de l’immigration sur le PIB et le marché du travail, mais les conclusions divergent fortement. Quand Jean et Jimenez (2011) trouvent qu’un apport d’immigrés augmente temporairement le chômage des natifs, Damette et Fromentin (2013) concluent qu’il le réduit à court terme.

Le CEPII français trouve quant à lui qu’une hausse de 10 % de la part des immigrés dans une catégorie d’emploi dégrade d’environ 3 % le taux d’emploi des natifs ayant des caractéristiques individuelles similaires.

Concernant le PIB, Albis et al (2015) montrent, à l’aide d’une modélisation VAR (Vecteur autorégressif), que l’immigration a un effet positif, quand Kiguchi (2013) conclut l’inverse. Enfin, sur les finances publiques françaises, l’OCDE estime le coût de l’immigration à environ 10 milliards d’euros par an quand Chojnicki (2011) estime l’impact positif.

Cependant, cette dernière étude a recours à une méthodologie s’apparentant à de la  » cavalerie » , consistant à comptabiliser seulement les contributions actuelles des immigrés en omettant les créances futures auxquelles elles donnent droit (pensions de retraite, etc.).

Or, en intégrant l’ensemble du cycle de la vie d’un immigré, son coût avoisine les 8 700 euros selon Chojnicki (notamment en raison du fait que les immigrés sont plus âgés). Plus globalement, l’OCDE estime que la contribution nette au système social et fiscal d’un ménage immigré entre 25 ans (âge du chef de famille) et la fin de sa vie est de 80 000 euros inférieurs à celle d’un ménage natif.

Seulement, toutes ces études font l’impasse (par manque de données) sur l’immigration de deuxième génération, c’est-à-dire la contribution des enfants d’immigrés. Pourtant, Algan et al (2010) montre que les enfants d’immigrés des pays en développement ont un taux d’emploi inférieur à celui de leurs parents, contrairement aux secondes générations des pays d’Europe du Sud par exemple.

Pour estimer l’impact de l’immigration sur la croissance du PIB, on recourt à une modélisation VECM (vector error correction model), fréquemment utilisée en économétrie, qui permet de simuler l’impact d’un choc d’immigration sur le PIB par habitant et le taux de chômage par exemple.

En utilisant les données de l’OCDE (pour calculer le taux de migration), et de l’INSEE (pour le PIB par habitant et le taux de chômage) sur la période 1984-2013, on trouve que l’augmentation permanente de 1 % du taux d’entrées légales d’étrangers conduit à une baisse de 0,17 % du PIB par habitant au bout de 5 ans (soit environ 10 euros par an), et une hausse de 0,3 % du taux de chômage.

Pourtant, avec une méthodologie similaire, mais sur une période plus restreinte, Albis et ses confrères (étude mentionnée plus haut) ont trouvé, pour la France, un impact positif de l’immigration sur le PIB (5 euros par an pour l’augmentation du 1 % du taux de migration).

Ceci accrédite la thèse selon laquelle les outils statistiques et économiques actuels ne permettent pas toujours de conclure à un effet économique bénéfique de l’immigration, mais aussi que l’immigration avec un grand I, homogène et monolithique n’existe pas. Les effets économiques dépendent du niveau de qualification des immigrés, de l’état du marché du travail du pays d’accueil et de bien d’autres paramètres.

Alois Navarro

Source : Fdesouche