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mercredi, 10 août 2016

Suède, Islam et immigration

Suède, Islam et immigration - Extrait du documentaire un oeil sur la planète diffusé sur France 2 le lundi 13 septembre 2010 à 22h40


Suède, Islam et immigration par abder_rahman

Philippot (FN) : « Condamner un homme pour des lardons devant une mosquée est une application de la loi islamique »

Le vice-président du Front national a défendu l’homme condamné à de la prison avec sursis pour avoir déposé des lardons devant une mosquée de Meurthe-et-Moselle au lendemain de l’attentat touchant une église de Normandie. «C’est l’application de la loi islamique» a carrément tranché Philippot.

Un homme se disant « choqué » et « perturbé » par l’assassinat d’un prêtre près de Rouen par des jihadistes a été condamné à six mois de prison avec sursis à Nancy pour avoir, en réaction à cet attentat, déposé des lardons devant une mosquée en Lorraine. Le prévenu, un charcutier-traiteur au chômage, âgé de 38 ans, était jugé vendredi devant le tribunal correctionnel de Nancy, en comparution immédiate, pour « violences commises en raison de l’appartenance de la victime à une religion ».

Florian Philippot, vice-président du FN et chef de file du parti dans la région Grand-Est a apporté son soutien ce jeudi 4 août à cet homme condamné par la justice. Ce matin, sur RMC, il a assuré «c’est certes un acte crétin, un acte qu’il faut condamner (…) par une amende, un rappel à la loi» mais «six mois de prison avec sursis pour avoir déposé des lardons dans une boîte aux lettres de mosquée, je ne sais pas ce qu’il peut motiver une condamnation aussi lourde si ce n’est l’application de la justice islamique» a osé le bras droit de Marine Le Pen.

«Le procureur demandait même six mois ferme avec détention immédiate pour des lardons dans une boîte aux lettres» a fustigé M. Philippot. «C’est une sorte de délit de blasphème» assure-t-il. «A Bayonne, pour apologie du terrorisme, un homme a été condamné à un mois de prison avec sursis pour avoir menacé d’égorger des Français» a dénoncé le frontiste.

Source : Fdesouche

Allemagne: cinq personnes agressées au couteau à Magdebourg

Selon la presse allemande, un homme armé d'un couteau aurait fait cinq blessés dans la ville de Magdebourg, près de Leipzig. Selon le quotidien Rheinische Post, une femme de 64 ans ferait partie des blessés.

Les forces de police se sont rapidement rendus sur les lieux du drame. Le suspect serait toujours en fuite. Les recherches seraient suspendues pour la nuit, et reprendraient demain matin, selon une source proche de l'enquête citée par les médias allemands.

Source : Le Figaro

mardi, 09 août 2016

Les policiers maitrisent un arabe hurlant « Allah Akbar ! » sur les Champs-Élysées

La scène s’est déroulée sur l’avenue des Champs-Élysées samedi matin à 11h40. Un homme s’est présenté devant le 84 Galerie des Champs-Élysées et a commencé à crier une série d’ « Allah Akbar » (Dieu est le plus grand). L’intervention de la police fut très rapide, maîtrisé l’individu a été embarqué et conduit au commissariat. 

Source : islamisation.fr

A Paris, la police disperse quotidiennement les groupes de migrants

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Orhan Majidi et Hamid Ahmadzai, deux jeunes Afghans, campent tant bien que mal, depuis deux mois, avec une dizaine de leurs compatriotes, sur la même rampe du parking de l’immeuble de France terre d’asile, boulevard de la Villette, dans le 19e arrondissement de Paris. A chaque voiture qui veut entrer ou sortir, il faut déménager un matelas, des affaires… Etudiant, arrivé par la Turquie, Orhan ne veut pas s’éloigner, fût-ce de quelques mètres, du local de l’association qui lui a donné rendez-vous le 17 août pour lui fournir le précieux récépissé de dépôt d’une demande d’asile qui lui ouvrira probablement les portes d’un centre d’accueil. Hamid, lui, attendra dix jours de plus.

A deux pas, près du bassin de la Villette, et de l’autre côté, rue Pajol, ce sont plutôt de petits groupes de Soudanais, Erythréens, Ethiopiens qui viennent compléter cette cartographie de l’exil du monde vers Paris. Les conditions sont précaires, sans toilettes, autour d’un point d’eau unique, et les migrants sont condamnés à l’errance. Presque chaque jour, vers midi, la police les déloge, les emmène au commissariat pour identification et, parfois, délivre des obligations de quitter le territoire, avant même qu’ils aient pu formuler la moindre demande d’asile.

Ce qui a changé, depuis juillet, c’est que les évacuations ne s’accompagnent plus, comme auparavant, du travail d’encadrement d’associations spécialisées et encore moins de propositions d’hébergement : « Face à eux, les migrants n’ont plus que des policiers », constate Loïc Horellou, riverain et bénévole dans un collectif de soutien protéiforme qui prodigue repas, couvertures et tentes, et aide dans les démarches administratives. Les forces de l’ordre ont, en effet, pour mission de prévenir toute formation de nouveau regroupement.

 « Chasse à l’homme »

Les pouvoirs publics n’ignorent pas que la route venant de Libye via l’Italie jusqu’à Paris est très empruntée, comme en témoigne la tension à la frontière de Vintimille et Menton (Alpes-Maritimes), où, vendredi 5 août, à l’issue d’une manifestation, 140 migrants ont tenté de franchir : « C’était la chasse à l’homme dans les rues de Menton », témoigne Martine Landry, militante locale d’Amnesty International. Treize militants de No Border ont été placés en garde à vue.

« Entre 50 et 60 personnes arrivent chaque jour à Paris, les rassemblements se forment très vite et il n’est pas question, pour la ville, de revivre le scénario de l’été 2015, avec ses campements indignes », plaide Dominique Versini, adjointe à la maire de Paris chargée, notamment, de la solidarité.

« Voilà un an que notre quartier, entre la gare de l’Est où débarquent les Afghans, la gare du Nord, chemin vers Calais, et l’unique point d’enregistrement de France terre d’asile, boulevard de la Villette, accueille de multiples campements et c’est difficile à vivre pour tout le monde, habitants, commerçants et, surtout, migrants », explique Loïc Horellou. Chaque évacuation de campement se traduit, pour en empêcher la reformation, par l’édification de grilles toujours plus hautes et robustes, entravant la circulation dans le quartier. Entre les stations de métro Jaurès et La Chapelle, l’espace sous la ligne aérienne, refuge commode, est désormais totalement condamné.

5000 places d’accueil temporaires créées

Depuis août 2015, la préfecture de la région Ile-de-France – l’accueil des migrants est une compétence d’Etat – a démantelé 26 campements et mis à l’abri près de 15 000 personnes, un véritable tour de force, apprécié des migrants puisque seulement 80 d’entre eux en sont partis.

La rumeur d’une évacuation, qui signifiait jusqu’à récemment la promesse d’un toit, attire les candidats : « Lors de la dernière mise à l’abri, le 22 juillet, nous avions, la veille, recensé 1 500 personnes et trouvé, avec beaucoup de difficultés, autant de places, mais ce sont 2 600 personnes que nous avons découvertes le matin », raconte Sophie Brocas, préfète de Paris, qui s’avoue à court de lits et a dû, en toute hâte, réquisitionner cinq gymnases. La préfecture cherche des solutions pérennes : entre 80 et 100 migrants partent, chaque semaine, vers des hébergements en province.

En 2016, 5 000 nouvelles places d’accueil temporaire ont été créées, dont 2 000 en Ile-de-France, et 216 millions d’euros ont été débloqués. « L’Etat fait des efforts, mais notre système est engorgé et absurde tant qu’il n’y a pas de solidarité entre villes. Bien accueillir 15 000 réfugiés par an est pourtant à notre portée, estime Pierre Henry, directeur général de France terre d’asile, mais il faut des centres d’accueil dans une trentaine de grandes villes, après un recensement et une identification indispensables. ». « Notre projet d’ouvrir, fin septembre, un lieu humanitaire de premier accueil, à Paris, est en marche, avec l’accord de l’Etat, mais il en faut d’autres, partout en France », suggère Mme Versini.

 Isabelle Rey-Lefebvre
 


Attentat de Charleroi : la convergence (annoncée) des catastrophes ! (+ vidéo)

A Charleroi, l’auteur de l’attaque à la machette qui a défiguré deux policières est :

  • un Algérien, en séjour illégal
  • toujours présent en Belgique après deux ordres de quitter le territoire
  • en liberté malgré le fait qu’il était connu pour plusieurs faits de délinquance
  • radicalisé sans que les services de renseignement ne l’aient identifié.

L’énumération de ces faits est une tragique illustration que RIEN mais RIEN ne fonctionne dans ce pays : les lois, la justice, les services de renseignement ! C’est une faillite totale !

Il n’y a plus rien à améliorer ou à changer « un peu ». Il faut tout changer de fond en comble !

Pour y arriver, il faut qu’aux prochaines élections, la population sache qu’elle pourra exprimer toute sa déception, sa colère et sa volonté de changement au travers d’un seul vote : celui en faveur de NATION !

Et ce sera la seule priorité de nos membres et militants : faire savoir au plus grand nombre que NATION existe, expliquer nos propositions et faire comprendre que le vote NATION est la seule manière pour qu’on puisse enfin faire pression sur les partis traditionnels et qu’ils inversent leurs politiques absurdes et dangereuses pour l’avenir de ce pays.

Plus que jamais, NATION est la seule alternative, l’unique opposition !

Source : Nation.be

Le Danemark veut interdire de sortie les réfugiés

Les mineurs à risques pourraient être consignés dans les centres d'accueil.

L'hiver dernier, le Danemark avait attiré l'attention internationale avec l'adoption d'une loi permettant la saisie de biens et d'argent des demandeurs d'asile arrivant dans le pays. Tout réfugié est désormais censé ne pouvoir conserver, au maximum, que l'équivalent de 1.340 euros en liquide, ainsi que les objets ayant « une valeur sentimentale ». Le cash d'un montant supérieur et les autres objets de valeur doivent être saisis pour couvrir les dépenses engagées par l'Etat durant le séjour de leurs propriétaires. Dans les faits, il a fallu attendre près de cinq mois après l'entrée en vigueur de la loi pour que la police débusque des réfugiés y contrevenant. Le 28 juin, près de 10.700 euros étaient confisqués à l'aéroport de Copenhague, auprès d'un groupe de cinq Iraniens tentant d'entrer avec de faux papiers. Face aux critiques, le gouvernement libéral réitéra alors son message : « S'ils en ont les moyens, les demandeurs d'asile doivent payer. »

A peine cette controverse retombée, la classe politique réfléchit à d'autres moyens de régler certains problèmes suscités par l'augmentation, en 2015, du nombre de demandeurs d'asile (21.000 pour 5,6 millions de Danois). Le débat porte désormais sur la liberté de mouvement des jeunes réfugiés masculins. A l'origine, des plaintes déposées pour viol contre deux mineurs et attentat à la pudeur contre trois autres, à l'occasion d'un festival de musique. Ces jeunes sont âgés de 14 à 17 ans.

La fermeté prônée

Blâmée, la direction du centre les hébergeant a rétorqué que l'appel était fait trois fois par jour et qu'elle ne pouvait exiger plus. A moins d'interdire de sortie tous les jeunes réfugiés masculins susceptibles de comportements répréhensibles. C'est en tout cas l'idée avancée par les deux principales formations politiques : le Parti social-démocrate (opposition) et le Parti du peuple danois (DF), qui soutient le gouvernement minoritaire au Parlement. La ministre de l'Immigration, la libérale Inger Støjberg, y est également favorable. Selon elle, « la pédagogie n'est pas la bonne voie à suivre, il faut plus de fermeté ».

Les partis vont maintenant définir le profil de ceux qui seraient soumis à cette interdiction (a priori, les mineurs seulement), comment la mettre en place et la faire respecter. S'il existe une majorité au Parlement pour l'adopter, ce n'est pas le cas, à l'heure actuelle, d'une autre proposition de DF (21 % dans les sondages) : geler l'immigration en provenance des pays musulmans pendant cinq à six ans.

Antoine Jacob
Source : Les Echos

Grande mosquée de Tours : Un " gouffre financier "

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Les fondations sont faites mais il reste tout à construire. Pour une ardoise de plusieurs millions. Les dons ne suffiront pas. Trop tard pour prévoir plus petit.

Ce n'est pas un cadeau, mais un gouffre financier, un boulet, laisse tomber Mebarek Bouchekioua, une des « figures » de la communauté musulmane tourangelle, ex-trésorier, proche de son président Salah Merabti. Cet ancien cadre de la SNCF, né en Algérie, venu à Tours dans les années 60, parle sans détours sur un sujet devenu sensible : le chantier de la grande mosquée de Tours, dans la zone du Menneton.

Alors qu'au sommet de l'État, on remet sur le tapis le financement « du culte musulman » de France, à Tours, la communauté islamique tend le dos. Elle traîne son dossier de grande mosquée depuis plus de vingt ans. Les travaux ont débuté en 2008. Aujourd'hui, on ne voit toujours qu'une immense dalle de béton sortie de terre.
 TERRAIN. Sur d'anciens jardins ouvriers, 2 ha le long de la voie ferrée, en fond de zone industrielle, il n'est pas adapté, en contrebas de la rue Charles-Bedaux, et il est mal desservi par les transports en commun. Acheté 50.000 francs à la Ville, du temps de Jean Germain, il a fallu le racheter 80.000 € suite à un recours d'opposants au tribunal administratif, « dix fois plus, et on a dû taper dans la caisse destinée à la construction », précise avec amertume Mebareck Bouchekioua. Premier coup dur.
 BÂTIMENTS. Les fondations sont achevées, mais au prix fort. Il a fallu couler des pieux dans le sol pour asseoir la structure. Cette première tranche achevée, sous-sols, parkings, « c'est 40 % de fait ». Reste la seconde à entreprendre, la plus importante, salles de prières et d'ablutions hommes et femmes à l'étage, sanitaires, logement pour l'imam, aménagements intérieurs, dôme et (petit) minaret. Un appel d'offres vient d'être lancé pour trouver « une entreprise sérieuse ». Les travaux débuteraient au mieux début 2017. Pour une ouverture dans un, deux, trois ans ?
 FINANCES. Le total des travaux était estimé en août 2002 à 4,9 millions TTC, rien que pour le « centre cultuel », la partie religieuse. Combien au final ? Mebarek Bouchekioua y va avec des pincettes sur la note définitive, mais assure : « On ne vit que des dons de nos fidèles. La loi est claire et précise. On n'a pas touché un centime d'euro de la collectivité, et rien de l'étranger, malgré les promesses. » Les dons des fidèles ? Le système a ses limites, « même si, parfois, on a de gros donateurs, généreux, anonymes », glisse l'ex-trésorier. Dans la communauté, il y a des médecins, des avocats, des chefs d'entreprise qui sortent le carnet de chèques au besoin.
Une certitude, l'aumône du ramadan de juin dernier a rapporté 25.000 €, 14.000 € d'avoir général, comme l'indique le tableau des comptes à la vieille mosquée de la rue Lobin à Tours. Et l'avoir général affiché était de 828.838 € à la date de ce 2 août 2016, « une somme destinée au chantier ». Salah Merabti, président de la communauté, parlait récemment de « 1,2 million d'euros nécessaires pour finir le gros œuvre », et évoquait l'ouverture de la grande mosquée « en 2017 ». Trop optimiste ?
 SALLE CULTURELLE. Ce devait être la cerise sur le gâteau, et c'était dans le « contrat » signé par l'ancien maire. Prévue à côté des installations religieuses, destinée aux animations extérieures, conférences, échanges interreligieux, elle devait être financée par les collectivités locales, Région, Ville, Agglo. Tout le monde fait le mort aujourd'hui. Vu les évènements nationaux et la présidentielle qui pointe son nez, les musulmans ne voient pas le bout du tunnel.

indiscret

> La mosquée de la rue Lobin à Tours a la particularité d'être la propriété de la Grande Mosquée de Paris. Celle-ci « en est propriétaire sans l'avoir achetée. On lui a légué nos locaux dans le passé pour éviter toute récupération locale. » Alors, aidera-t-elle à la construction de la grande mosquée de Tours ? Silence radio. Vendre les locaux de la rue Lobin pour payer le chantier du Menneton ? Pas envisagé du tout.
> Le président de la communauté musulmane tourangelle, Salah Merabti, vient d'écrire au recteur Dalil Boubakeur pour lui signifier qu'il faut « unifier les lieux de culte » et faire « qu'aucune structure n'échappe aux contrôles ».
> Salah Merabti, septuagénaire, a des soucis de santé et doit se reposer. Dans son entourage, certains n'ont pas apprécié la façon dont il a été accueilli et entendu au commissariat de Tours en juin, suite à la découverte d'un homme jugé « dangereux » qui se cachait dans les sous-sols du chantier de la grande mosquée. Le président (depuis vingt ans), apprécié des siens, a déjà annoncé qu'il cherchait un successeur.
> Petite phrase de Mebarek Bouchekioua : « Les autorités nous demandent plus que ce qu'elles nous donnent. »

 

billet

Pas dans la rue

Les musulmans de Tours poussent les murs et bricolent leurs locaux « pour ne pas prier dans la rue, car cela donne une mauvaise image de nous », se désole Mebarek Bouchekioua, un des piliers de la communauté, qui ajoute avec humour : « Quand on prie, on est tellement serrés les uns contre les autres que, si on jette une pièce en l'air, elle ne retombe pas par terre ! » Le chantier de la grande mosquée est lancé depuis bientôt dix ans. Impossible de faire marche arrière, de réduire la voilure, sinon, c'est le scandale financier et religieux assuré. Le coup est parti. Il faut aller jusqu'au bout, à marche forcée, avec l'argent des fidèles. L'État, lui, s'interroge sur « l'islam de France », son financement, la formation des imams, la sécurité. Un autre chantier, bien plus vaste, coûteux et polémique.

Olivier Pouvreau
 

Sexe, drogue et djihadisme

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Peut-on être salafiste et dragueur ? Tenter par deux fois de rejoindre le djihad tout en se trémoussant dans des boîtes de nuit ? C’est, en tout cas, le parcours d’Adel Kermiche, le tueur du père Jacques Hamel. Journalistes et « experts » nous expliquent que le défunt moudjahid passait le plus clair de son temps entre les bars, la drague et le visionnage de vidéos islamistes. Il aurait même épousé religieusement plusieurs jeunes filles avant de les répudier une fois le mariage consommé.

Voilà une image qui contraste avec la réputation d’austérité et de puritanisme communément apposée aux adeptes de l’islam radical. Mais ce portrait peu orthodoxe n’est pas exclusif à Kermiche…

Souvenez-vous de Merah. N’était-il pas décrit comme un jeune fêtard bien éloigné des préoccupations théologiques ? Quant à Salah Abdeslam, d’anciens amis le disent coutumier des maisons closes belges et consommateur régulier de drogues en tous genres. Et pour finir, Mohammed Lahouaiej, le terroriste niçois : celui-ci n’observait pas le ramadan, fumait du haschisch et buvait de l’alcool. Plus étonnant, c’était aussi un séducteur hors pair multipliant les conquêtes féminines… et masculines. Comme quoi, « tout est pur à ceux qui sont purs ».

Sous des airs de commérages frivoles, ces informations nous offrent un nouvel angle de vue sur les mentalités au sein de la nébuleuse islamiste. Nous découvrons que ces terroristes ne sont pas d’austères moines-soldats débarrassés des tentations, partageant leurs journées entre la prière et le maniement des armes. Au contraire, il s’agit souvent de bons vivants, amateurs de soirées arrosées et de jolies poulettes. Tous ont eu affaire à la justice pour des délits de droit commun : vols, coups et blessures, trafic de stupéfiants, etc.

Si tous ces terroristes vont au combat la fleur au fusil, c’est bel et bien pour rejoindre la Jannah, le paradis islamique où l’on boit du « vin qui n’enivre pas » et « des liqueurs pures », où l’on y trouve des « vertueuses et belles vierges ». Bien loin du paradis chrétien où l’on a uniquement droit à la « béatitude éternelle » et à la « présence de Dieu ».

La fameuse tradition des « soixante-douze vierges », bien que non coranique, s’est vite répandue dans le monde musulman dont les guerriers endurcis étaient prêts à tomber sans faillir. Ils craignaient d’autant moins la mort qu’ils étaient persuadés de se retrouver au paradis, comme martyrs, et de se livrer corps et âme à tous les plaisirs des sens.

C’est tout naturellement que leurs successeurs moudjahid profitent dans cette vie de ce que Dieu leur fait miroiter dans l’autre. Car pourquoi s’en priver ? Il faut croire que l’hédonisme postmoderne a même déteint sur l’islamisme. De cet accouplement satanique, un hybride est né : mélange improbable entre une course aux plaisirs effrénée et un fanatisme sanguinaire.

Nicolas Kirkitadze

Source : Boulevard Voltaire



La remigration doit devenir notre mythe mobilisateur

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Après l’attentat de Nice, Paris a vu fleurir des publicités clandestines pour le roman Le Grand Rembarquement ; titre à cheval entre les concepts de Grand Remplacement et de Remigration. On pourra toujours dénoncer la nature contre-productive de telles campagnes, promptes à effaroucher le bourgeois des métropoles mondialisées. Et pourtant : la remigration doit devenir notre mythe mobilisateur.

Mythe, non pas dans le sens d’utopie irréalisable, mais dans le sens sorélien du terme : un horizon qui attise la ferveur révolutionnaire, à l’image du mythe de la grève générale pour le mouvement ouvrier. Hostile au déterminisme marxiste légitimant passivité et laisser-faire, Georges Sorel mise sur la volonté, l’activisme et l’enthousiasme révolutionnaire : l’Homme n’est pas cette brindille malmenée par le flot de l’Histoire mais peut, au contraire, en détourner le cours – notamment par la violence.

Car le projet d’une remigration est bien de nature révolutionnaire. Pour Antonio Gramsci (qui partageait, lui aussi, une vision non déterministe, non fataliste du marxisme), toute révolution, pour réussir, doit être précédée d’une conquête des esprits, d’une lutte contre « l’hégémonie culturelle » (bourgeoise chez lui, sans-frontiériste chez nous). Pour Gramsci, si dans les années 1920 la révolution communiste tarde toujours à advenir en Occident (contrairement aux prévisions de Marx), c’est que la classe ouvrière est domestiquée par l’idéologie dominante (ironiquement, le nationalisme était alors identifié comme l’une de ses composantes). Aux intellectuels communistes de fournir aux ouvriers les armes idéologiques de leur libération.

C’est ici qu’il nous faut combiner Gramsci et Sorel, qui écrit : « On peut indéfiniment parler de révoltes sans provoquer jamais aucun mouvement révolutionnaire, tant qu’il n’y a pas de mythes acceptés par les masses. » Aussi, l’idée d’une remigration doit-elle être activement diffusée. Elle doit se tailler une place maîtresse dans le débat public et imprégner les esprits, que l’ont soit pour ou contre.

En outre, la perspective d’une remigration possède de nombreuses vertus, pour nous, comme pour nos ennemis en puissance. Si ce programme est souvent présenté comme criminel, il est en fait pacificateur. Il pourrait empêcher qu’une guerre larvée ne se transforme en guerre ouverte, offrant une porte de sortie aux envahisseurs qui seront rapidement – qu’ils ne s’y trompent pas – assiégés et réduits. Pour eux, il doit être synonyme d’espoir : nous ne sommes pas condamnés à un face-à-face meurtrier, le monde est vaste et vous êtes libres d’émigrer vers votre terre d’origine (« hijra » pour les musulmans pratiquants ; « retour vers la terre des ancêtres » pour les autres).

La remigration en appelle également à leur honneur : « Vous qui avez perdu toute dignité, à vivre aux crochets d’un pays que vous haïssez, devenez des hommes et retournez bâtir votre véritable patrie. » Et pour flatter les plus belliqueux, nous rajouterons : « Retrouvez-nous ensuite, en uniforme, sur les champs de bataille d’une guerre conventionnelle, comme le grand Saladin qui jadis affrontait les croisés. »

Bien sûr, cette « aliyah musulmane » se heurtera aux âpres réalités économiques des pays d’origine, comme cette Algérie dont la manne pétrolière évanescente la précipite chaque année davantage vers une nouvelle implosion.

Enfin, si l’horizon de la remigration peut sembler chimérique, souvenons-nous que l’Histoire est peuplée de chimères qui ont fini par s’incarner.

Romain d’Aspremont

Source : Boulevard Voltaire



Pas de piscine pour les mécréants

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La polémique sur « la privatisation » d’un parc aquatique interdit aux hommes et soumis à des exigences vestimentaires dictées par la religion concernant les femmes illustre parfaitement l’ignorance de nos politiques face au communautarisme. La droite et le FN condamnent, tout en avouant une certaine impuissance.

La gauche, notamment, Patrick Mennucci et Samia Ghali, dénoncent une polémique inutile, Patrick Mennucci concluant même à la légalité du bain habillé et de la privatisation d’un lieu. Quand on pense que Patrick Mennucci est député et donc législateur, cela prête à sourire.

Cette initiative de l’association Smile13 pour Plan de Campagne n’est pas isolée, l’association AHSA, en partenariat avec soeursdemarseille.forumactif.biz, organisant le même type de baignade à Aubagne en précisant que « c’est exclusivement pour les femmes musulmanes pudiques », « bikini interdit ».

Tout d’abord, il convient de préciser que ces deux initiatives ne sont en aucune façon des « privatisations » telles que des enterrements de vie de garçon, par exemple. En effet, il s’agit de la location d’un espace privé par des associations qui proposent au public, contre rémunération, la fourniture d’un bien ou d’un service, en l’espèce l’accès à un espace aquatique.

Nous sommes donc parfaitement dans le cadre des articles 225-1 et 225-2 du Code pénal, qui punissent « les comportements discriminatoires, notamment en refusant la fourniture d’un bien ou d’un service, en entravant l’exercice d’une activité économique quelconque ou bien de subordonner la fourniture d’un bien ou d’un service à une condition fondée sur des éléments discriminatoires, en l’espèce le sexe et la religion ».

Ces associations écartent toutes deux les garçons de plus de 10 ans et subordonnent l’accès à cette prestation, pour l’une, aux femmes couvertes de la poitrine jusqu’au genoux et respectant la « awra » (NDA : pudeur), pour l’autre, aux femmes musulmanes pudiques, qui respectent la « awra », couvertes de la poitrine jusqu’au genoux, avec interdiction du bikini.

La condamnation en date du 25 avril 2016 d’un épicier pour discrimination par le tribunal correctionnel de Bordeaux en raison d’horaires d’ouverture différenciés à raison du sexe des clients est étrangement similaire à cette affaire. Dans les deux cas, le sexe et la religion sont intimement liés.

En effet, la discrimination des garçons de plus de 10 ans repose sur la volonté de ne pas exposer d’hommes pubères à la vue des participantes.

De même, la discriminations des femmes qui ne sont pas couvertes des genoux à la poitrine, les invitant à respecter la « awra », ou bien même en subordonnant l’accès aux seules femmes musulmanes et en proscrivant le bikini repose sur des motifs religieux, en l’espèce l’obligation qui est faite aux participants d’être croyantes ou bien de respecter des prescriptions religieuses ou interprétées comme telles par les organisateurs.

Me Richard Daudanne

Source : Boulevard Voltaire



Et si les terroristes allaient en enfer ?

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Pour se faire entendre des terroristes ou candidats au terrorisme, peut-être faudrait-il parler le même langage qu’eux ? Apparemment, ces gens croient à une vie après la mort. Jusqu’ici, ils n’ont entendu que les promesses de Daech, peut-être relayées par quelque imam salafiste : s’ils meurent en tuant un mécréant, ils iront tout droit au paradis.

Cela, quel que soit leur comportement sur cette terre : délinquance (le Coran condamne les voleurs à avoir la main coupée : c’est donc un péché !), alcool, tabac, fornication, consommation de porc sont effacés d’un coup par le sacrifice ultime.
Peut-être faudrait-il leur rappeler que la religion chrétienne, singulièrement la catholique, est d’un autre avis : qui meurt en commettant un meurtre, sans avoir donc eu le temps de se repentir, risque fort d’aller en enfer.

L’Église ne l’affirme certes pas comme une certitude (elle ne préjuge jamais de ce qui arrive dans l’au-delà), mais elle en signale très fort le risque.

À cela, les conciles n’ont rien changé : c’est toujours le dogme. Qui peut le leur dire ? Pourquoi pas les évêques, avec toute l’autorité qui est la leur ?

On dira qu’ils ne le croiront pas : ils sont musulmans et seul compte pour eux, pense-t-on, le Coran (qu’ils n’ont généralement pas lu).

Ce n’est pas certain.

D’abord, le Coran parle de l’enfer à presque chaque page. C’est une notion qu’ils connaissent bien. Une autorité religieuse qui leur en parlerait aussi gagnerait auprès d’eux en crédit. Plus, en tout cas, que par des paroles onctueuses sur le dialogue des religions. Ensuite, les vrais musulmans ont une déférence superstitieuse pour toute autorité religieuse, même et surtout chrétienne. Pas ceux qui ont tué le père Hamel, dira-t-on. Qu’en sait-on ? Ils ont probablement exécuté un ordre, peut-être en se forçant.

La menace de l’enfer contribuerait au moins à semer chez eux le doute : « Et si je me trompais ? Et si ce monsieur en habit chamarré portant mitre, si c’était lui qui avait raison ? » Alors, adieu les 72 vierges : en lieu et place, une éternité à griller. C’est tout de même un risque.

Surtout si une partie de leurs imams relayaient cette menace de l’enfer. Quand le leur dire ? L’invitation faite aux musulmans à leur initiative d’assister à la messe dimanche dernier aurait pu être une occasion. Mais ils n’étaient pas très nombreux : en cette saison, la plupart sont en vacances dans leur pays d’origine. Il y en aura sans doute d’autres.

En tous les cas, il n’y a aucun risque à dire que ceux qui meurent en tuant risquent l’enfer. Et, principe de précaution oblige, peut-être que certains candidats au djihad y regarderont à deux fois avant de commettre un nouvel attentat.

Roland Hureaux

Réflexions sur l’État de droit

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État de droit ! Nos politiques se gargarisent de ce mot, pour eux l’alpha et l’oméga de la démocratie. Au nom de l’État de droit, aucune mesure vigoureuse et immédiate n’est possible contre ceux qui nous agressent. L’État de droit est garant des libertés publiques, y compris de celles des assassins pris les armes à la main. Rien ne se peut qui ne soit décidé par un juge, susceptible d’appel, rejugé, avec nouvel appel, cassation, Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), sans oublier le laxisme judiciaire, le pouvoir discrétionnaire du juge d’application des peines et le droit de grâce présidentiel.

Imaginons, un instant, que la déchéance de la nationalité française frappant un criminel binational soit une mesure administrative, non susceptible d’appel, d’effet immédiat, avec saisie des biens et placement sans limite de temps dans un centre de rétention en attendant l’expulsion vers l’autre pays. Hors le placement, c’est à peu près ce qui se passe pour les délits routiers. La mesure serait de grande conséquence. Mais rien de tel n’est possible dans l’État de droit. Les dernières déchéances n’ont été prononcées qu’après cinq années de procédure, et encore les déchus se sont-ils tournés vers la CEDH avec de bonnes chances d’éviter l’expulsion !

L’État de droit s’est construit avec la démocratie dont il est une des composantes. Ses mécanismes et ses effets sont le reflet d’une civilisation, de ses lois, de ses traditions, de son histoire. Il s’exprime dans la paix, par le libre consentement des citoyens. S’il advient que des allogènes se mêlent nombreux au peuple qui a mis en place son propre État de droit, et qu’ils apportent avec eux les ingrédients d’une civilisation différente, elle-même porteuse des éléments d’un autre État de droit. Alors l’État de droit initial trouve rapidement ses limites.

Lorsque la paix est compromise et qu’il faut se résoudre à la guerre, quelle que soit la forme que prend cette guerre, lorsque la paix civile elle-même est menacée, alors l’État de droit est caduc. Son maintien est paralysant. Il rend inopérants les mécanismes de défense et les pervertit. Ils en viennent à fonctionner à contre-courant, et frappent ceux qui refusent l’inertie. De nombreux criminels potentiels courent les rues cependant qu’est condamné le porteur de lardons. Porter des lardons, armes par destination, devient plus grave que manifester violemment – et injustement — contre la police, avec destruction de biens publics, incendie de voiture, caillassage de commissariat, agression de passants, pillage de magasins. Le lardon, c’est six mois (avec sursis, mais tout de même !). L’émeute, c’est… rien ! Ou si peu de chose.

L’heure est venue de mettre un terme pour un temps à l’État de droit, et de l’ordre dans la maison. En dépit des dénégations officielles et de la conviction des idéologues, contre les enseignements de la sociologie moderne, malgré les avis du pape, il vit en France deux peuples et l’État de droit n’en protège qu’un, qui n’est pas celui des autochtones. Cette orientation malsaine est porteuse de terribles lendemains. Il est temps, grand temps, d’y renoncer.

Claude-Paul Rouquet

Source : Boulevard Voltaire



Fini les jérémiades… À la guerre comme à la guerre !

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L’inflation des commentaires oiseux et des polémiques débiles démontre la confusion des gouvernants dont le verbiage révèle qu’ils ne savent plus que dire face à la fatalité subie. Désormais, les actes monstrueux répétitifs sont signés au nom de l’ennemi qui a déclaré la guerre à la France et à l’humanité. Face aux fous d’Allah, le peuple refuse de s’agenouiller et de se laisser égorger, car le mal n’a jamais terminé son œuvre de haine et de mort.

Seuls les actes immédiats et forts comptent plus que les paroles ou le report à la prochaine réunion du Parlement. Le gouvernement et la classe politique doivent se dépêtrer des embarras des droits de l’homme et de l’État de droit, qui sont invoqués comme un barrage infranchissable à la barbarie, dans l’esprit de la ligne Maginot qui évite de prendre les efficaces mesures de riposte. La réaction doit se situer sur plusieurs niveaux d’une politique globale, cohérente avec l’état de guerre et conforme à l’état d’urgence.

D’abord, il importe d’attaquer l’ennemi avant qu’il ne reprenne l’initiative et ne pas attendre le choc suivant pour compléter la liste à court terme des mesures à prendre. Au préalable, il importe de créer un climat de fermeté et de dissuasion. Il ne s’agit certes pas de stigmatiser ou de compromettre certains milieux, pour éviter les reproches de l’amalgame. Il suffit seulement de traiter différemment l’islam religieux, appelé à s’ouvrir à sa réforme, et l’islamisme, forme de barbarie terroriste.

Quelques décisions préventives feraient comprendre opportunément le sens de la lutte menée par le gouvernement :

– Convoquer les représentants de la population musulmane afin d’exiger, en toute clarté, la condamnation explicite, non pas seulement des actes mais également des auteurs de ces odieux assassinats. À cet effet, ces monstres devraient être exclus de la religion musulmane. L’Église catholique n’hésite pas à recourir à l’excommunication à l’encontre des hérétiques et des ennemis de la foi. Il n’est plus possible de tenir un double langage.

– Procéder à l’expulsion de plusieurs imams repérés et poursuivre la fermeture des mosquées salafistes.

– Interpeller systématiquement et progressivement les individus fichés « S », qui doivent être mis hors d’état de nuire, après interrogatoire et perquisition révélant des moyens juridiques de transfert à la justice. On ne peut pas attendre le prochain carnage pour anticiper la riposte.

– L’application stricte de la loi républicaine en obligeant le respect de la laïcité, excluant sur la voie publique tous les signes ostentatoires de religion (vestimentaires, alimentaires, langage).

Une politique globale doit également combattre à la source le terreau favorable au terrorisme, notamment deux formes d’immigration trompeuse. D’une part la suppression de la binationalité de circonstance, d’autre part la disparition du droit du sol, conformément au Code civil qui ouvre la nationalité française à l’enfant né d’un père ou d’une mère français. La voie de la naturalisation contrôlée demeure ouverte à tous ceux qui veulent sincèrement devenir français. La noble tradition française du droit du sol correspondait à la protection de ceux qui étaient victimes de persécutions, qui avaient besoin d’aide humanitaire, ou qui représentaient l’élite de la culture et de l’art. C’était l’honneur de la France d’en faire des citoyens français. Or, actuellement, le droit du sol fait naître une jeunesse, nationale malgré elle, qui éprouve de la haine pour la France, parce que la République, affaiblie et privée de ses ressorts, est incapable non seulement de proposer un emploi, mais surtout de délivrer un message exaltant de patriotisme.

Tout angélisme est faiblesse. Toute résignation est trahison. Toute résilience est hypocrisie. Toute passivité complice est signe d’intelligence avec l’ennemi.

Paul Bernard

Source : Boulevard Voltaire



lundi, 08 août 2016

AMIENS Deux mosquées en projet mais…en manque d’argent

Comment se financent les deux projets de mosquées en cours actuellement à Amiens ? L’une, la grande mosquée d’Amiens, est à la peine ; l’autre, plus petite, beaucoup moins.

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Il nous faudrait un milliardaire, même non musulman, qui nous donnerait un ou deux millions d’euros pour démarrer tout de suite le gros œuvre.  » Ahmed Assal, 51 ans, le président de l’Association cultuelle et culturelle des Français musulmans de Picardie (ACCFMP), fait le point avec humour du chantier de construction de la grande mosquée d’Amiens, boulevard de Roubaix, appelée à remplacer la mosquée historique du boulevard de Beauvillé. Le permis de construire a été accordé en mars 2014, les travaux de terrassement ont eu lieu en avril 2015. Et depuis plus rien, si ce n’est un trou d’environ 3000 m² sur 4 m de profondeur qui marque l’emplacement du futur parking souterrain et des 5 500m² de bâtiments prévus pour accueillir 3000 personnes.

Indépendance

 Ahmed Assal résume les comptes : «  On a déjà récolté 900 000¤, uniquement auprès des fidèles amiénois. On a payé le terrain, les études, le terrassement. Il nous reste 300 000¤ en caisse. On a besoin d’un million d’euros pour réaliser les fondations et la dalle.  » Et après ? «  On veut éviter d’aller chercher l’argent à l’étranger, on fera d’abord des quêtes dans toutes les mosquées de France mais si cela ne suffit pas, on ira voir en Arabie Saoudite, au Qatar ou en Algérie, de toute façon, les Fondations de ces pays sont à Londres, on n’aurait pas loin à aller. »

Youssef Yahiaoui, 42 ans, secrétaire de l’association, précise : «  Pour être autorisé à faire des quêtes dans les mosquées ou pour obtenir des dons de fondations étrangères, il y a des règles. La première, c’est que les projets doivent être concrets, réels. En général, ils n’aident que les projets qui ont déjà démarré, ils veulent d’abord voir l’effort des fidèles. »

Tout cela n’a pas l’air d’inquiéter outre mesure Ahmed Assal. «  On se donne cinq ans au minimum pour terminer le chantier, le délai n’est pas un problème. Pour la mosquée du boulevard Beauvillé, le terrain avait été acheté en 1983 et la construction a été terminée en 1990. Et le projet remontait à… 1978, année où a été fondée notre association  » explique-t-il. Pour l’heure, l’objectif serait de réaliser les fondations et la dalle «  à l’automne 2016  ». Quant à aller chercher des dons à l’étranger, «  on en décidera en septembre 2017  », affirme Ahmed Assal, qui prévient aussitôt : «  On acceptera les dons de l’étranger, mais on est très clair, c’est nous qui gérons. » Créée par des rapatriés d’Algérie, fédérée à la Grande Mosquée de Paris, qui nomme et salarie son imam, la mosquée du boulevard Beauvillé est réputée en effet pour être très soucieuse de son indépendance.

66% des Allemands hostiles aux négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE – Sondage

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65% des Allemands ne sont pas favorables à l’accord conclu avec la Turquie pour que ce pays retienne chez lui les candidats à l’immigration du Moyen-Orient vers l’UE. 66% des sondés sont hostiles à l’entrée de la Turquie dans l’UE. Ce sondage arrive alors que les élections au Bundestag se rapprochent, qui pourraient mettre en difficulté la chancelière allemande.

52% sont carrément opposés à l’accord concernant les immigrés, tandis que 13% ne se prononcent pas et 35% aimeraient au contraire qu’ils se poursuivent selon un sondage publié dimanche par le Bild am Sonntag. Cela représente plus des deux tiers des 502 personnes interrogées le 4 août par l’institut de sondage d’opinion Emnid. 52% demandent un gel immédiat de l’aide financière versée à la Turquie en vertu de cet accord. L’Union européenne a déjà versé des milliards d’euros pour que la Turquie retiennent les migrants sur son sol dans le cadre de cet accord et devrait encore verser plusieurs tranches de 3 milliards d’euros. Un autre volet de cet accord est l’accélération de l’intégration de la Turquie musulmane dans l’Union européenne.

De plus, 66% des sondés allemands demandent la rupture des négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE, alors que l’accord migratoire implique au contraire de les accélérer.

De son côté Erdogan a à plusieurs reprises menacé l’Union européenne de rompre la partie du contrat concernant la rétention des immigrés sur le sol turc, et de les envoyer vers l’UE pour la submerger. 

Les Allemands manifestent à travers ce sondage leur hostilité à l’immigration massive engendrée par l’ouverture des frontières aux clandestins étiquetés « réfugiés » pour peu qu’ils entrent sans papiers, et par les appels de la chancelière Merkel en direction des immigrés, notamment en 2015. Des appels qui ont engendré des déferlantes migratoires qui ne cessent de rebondir depuis, et qui ont affecté en plus de l’Allemagne tous le pays membres de la convention de Schengen dont la France fait partie.

Si les accords précaires avec la Turquie venaient à se rompre, il faudrait que l’UE applique réellement les engagements de la convention de Schengen sur la protection des frontières de l’Union, ce qui à ce jour s’est toujours montré illusoire.

Quoiqu’il en soit, la crise migratoire risque de peser lourdement contre le parti d’Angela Merkel, à l’approche des élections au Bundestag.

Mais le directeur de la chancellerie fédérale, Peter Altmaier, a martelé vendredi dans une interview au Berliner Zeitung qu’il n’existait pas d’alternative à l’accord avec la Turquie. Et pour faire bonne mesure le ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a rejeté la volonté exprimée ces derniers jours par l’Autriche de geler les négociations d’adhésion avec Ankara, sans la moindre discussion, semble-t-il, comme si l’Allemagne seule dirigeait la politique de l’Union. Du reste, dernièrement, Angela Merkel a réitéré sa volonté d’accueil des clandestins. Souhaitons que les Allemands expriment dans les urnes leur volonté exprimée dans ce sondage. 

emiliedefresne@medias-presse.info

Source : Mpi

Video - Lobby de l' immigration en suède


Lobby de l' immigration en suède par charles733

Italie et immigration – Mort d’un policier durant des affrontements avec des migrants et des No Border

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Les affrontements d’hier dans la ville frontalière de Vintimille entre migrants soutenus par des No Border et des bataillions de policiers les empêchant de passer en France, par mer ou par terre, ont fait un mort : du côté des policiers.

L’un d’eux a été emporté par un infarctus alors qu’il prêtait main forte à ses collègues pour contenir la furie des clandestins soutenus par les extrémistes pro-immigration. Il avait 53 ans.

Selon la police qui a perquisitionné le siège des No Border de la région, ce sont ces activistes de gauche qui sont derrière cette flambée de violence de la part des migrants et leur exode sauvage vers la France. Ce sont eux, visage couvert, qui auraient commencé à lancer des bouteilles et des pierres contre la police.

Deux No Border ont été arrêtés et 11 expulsions ont été prononcées. Trois citoyens français ont également été arrêtés par la police italienne à la frontière du Pont San Ludovico, en territoire italien. Selon des sources policières, les trois avaient des battes et des couteaux ainsi que des capuches noires. En effet une manifestation de No Border à haut risque est prévue demain dans le but officiel d’aider les migrants à aller dans le pays de leur choix, ici la France, terre de Cocagne, dans le but officieux de semer la pagaille, le désordre et l’anarchie.

Le gouverneur de la Ligurie a exprimé sa colère pour le décès du policier du à l’incurie du gouvernement :

« Colère pour les irresponsables qui alimentent les tensions et provoquent des affrontements dans un climat déjà dramatique. Ça suffit avec les No Border, zéro tolérance. Que le gouvernement intervienne. La situation de la sécurité de la ville frontalière est entrain de devenir intolérable. Nous demandons au plus vite une intervention ferme du gouvernement pour rétablir l’ordre à la frontière et garantir la sécurité des habitants de Vintimille. Nous demandons au préfet de la Ligurie d’interdire la manifestation des No Border prévue demain. »

Désordre, violence, mort, ce sont les conséquences prévisibles et prévues de la suicidaire politique migratoire promue par les élites bien-pensantes laïques et ecclésiastiques depuis des décennies. La bombe à retardement est entrain d’exploser…

Francesca de Villasmundo

Source : Mpi

Terrorisme: pour 65% des Français, Hollande et Valls ne prennent pas "tous les moyens nécessaires"

Un sondage sévère. Deux Français sur trois (65%) estiment que François Hollande et le gouvernement de Manuel Valls « ne mettent pas en oeuvre tous les moyens nécessaires à la lutte contre la menace terroriste », un chiffre en forte hausse depuis janvier, affirme samedi un sondage Elabe pour Atlantico.

Cette opinion est en hausse de 19 points par rapport au précédent sondage réalisé les 4 et 5 janvier après les attentats du 13 novembre 2015, indique Elabe qui note que ces résultats « marquent un tournant dans l’opinion publique ».

34% pensent à l’inverse qu’ils prennent tous les moyens nécessaires, une opinion en baisse de 19 points. Seulement une majorité de sympathisants de gauche (67%, dont 74% des sympathisants socialistes, en baisse respectivement de 15 et 18 points par rapport à janvier) exprime un jugement positif.

Une lutte antiterroriste « pas efficace » pour 77% des Français

Les jugements négatifs atteignent 78% (+26) chez les sympathisants de la droite et du centre, dont 85% (+23) parmi les partisans des Républicains. Les sympathisants Front National sont les plus sévères avec 95% d’opinion négative (+ 16 points).

Par ailleurs, 77% des personnes interrogées affirme « pas efficace » la lutte menée contre la menace terroriste, soit une hausse de 24 points, contre 22% qui la trouvent « efficace » (en baisse de 25 points). Les sympathisants du Parti Socialiste sont les seuls à juger, à une courte majorité toutefois (55%, -28 points par rapport à janvier), que la politique menée par l’exécutif est efficace.

A l’inverse, 94% (+28) des sympathisants LR et 97% (+20) de ceux du Front National jugent sa politique inefficace. 63% des partisans FN la jugent « pas efficace du tout », contre 35% pour la droite et le centre et 10% pour la gauche.

Le sondage a été réalisé par internet les 2 et 3 août auprès de 1.000 personnes selon la méthode des quotas.

Source : Boulevard Voltaire

Mantes-la-Jolie: opération antiterroriste après l'interpellation d'un Afghan à Paris

L’opération antiterroriste a duré près de deux heures. Ce vendredi après-midi, en plein centre-ville de Mantes-la-Jolie (Yvelines), les policiers d’élite de la BRi (Brigade de recherche et d’intervention) ont mené une perquisition en lien avec l’arrestation, vendredi matin à Paris, d’un Afghan soupçonné de préparer un attentat, selon Le Parisien qui révèle l’information.

Un immeuble qui abritait des jeunes Afghans

Après son interpellation place Stalingrad, le suspect avait en effet donné l’adresse d’un « ami », en centre-ville de Mantes-la-Jolie. Selon des riverains, interrogés par le quotidien régional, quatre jeunes Afghans aux activités inconnues, étaient hébergés actuellement dans cet immeuble, loué par un Mantais.

Sans être mesure, à ce stade, de confirmer l’information, Le Parisien raconte qu’un homme encagoulé, qui pourrait être le réfugié afghan, était présent aux côtés des fonctionnaires. Les autorités n’ont pas encore communiqué sur les fruits de cette perquisition, qui a conduit au bouclage du secteur de la rue Porte-aux-saints pendant près de deux heures.

Source : Boulevard Voltaire

Belgique: deux policières blessées à la machette par un individu criant "Allahou akbar"

Deux policières ont été blessées à Charleroi, en Belgique, après avoir reçu des coups de machette assénés par un homme criant « Allahou akbar ». L’une des fonctionnaires souffrirait de plaies profondes au niveau du visage, la seconde serait que légèrement blessée, rapporte le quotidien Le Soir

Cette agression s’est déroulée à proximité de l’hôtel de police de cette ville, située à une cinquantaine de kilomètres de la frontière avec la France. L’homme s’en est pris aux deux policières avant d’être stoppé par un troisième agent. Il a été hospitalisé dans un état grave après avoir été blessé par balle. L’homme, qui n’a pas encore été identifié, est décédé peu de temps après son arrivée à l’hôpital, a confirmé la police de Charleroi sur son compte Twitter.

Une machette dans son sac

« Vers 15h58, un individu s’est présenté au checkpoint de l’hôtel de police de Charleroi. Il a immédiatement sorti une machette du sac de sport qu’il portait. Il a porté des coups très violents aux visages des deux policières qui se trouvaient en faction en criant ’Allahou akbar’ », a détaillé un porte-parole de la police de Charleroi. Précisant que les deux policières étaient hors de danger.

Le Premier ministre a condamné avec « force » cette agression, tandis que le ministre de l’Intérieur belge a dénoncé « un acte ignoble » sur Twitter. Apportant son soutien aux policiers, Jan Jambon a annoncé que l’Organe de coordination pour l’analyse de la menace (OCAM), service belge en charge de l’antiterrorisme, était sur place. Il n’a pas décidé de relever le niveau d’alerte qui est de 3 sur 4 en Belgique. Un périmètre de sécurité a également été mis en place autour de l’hôtel de police.



Saint-Denis: des touristes coréens, perdus dans une cité, se font détrousser

Une erreur d’orientation qui va certainement gâcher le séjour en France de quatre touristes coréens. Ces quatre personnes ont été dévalisées par « un groupe d’individus » après s’être perdus dans la cité Gabriel-Péri, à Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis. Ils ont été attaqués et ont reçu quelques coups et se sont faits détroussés mais n’ont pas souhaité se rendre aux urgences.

Vendredi, entre 21h30 et 22 heures, les touristes coréens tentaient de rejoindre leur hôtel et n’ont pas trouvé leur chemin, précise une source policière. Ils se sont retrouvés dans la cité Gabriel-Péri, situé à un kilomètre de la basilique de Saint-Denis où reposent les rois de France, et qui constitue la principale attraction de la ville.

Mardi, « entre cinq et dix individus » ont détroussé un car de touristes chinois vers 8 heures près de l’aéroport de Roissy au nord de Paris. Plusieurs bagages et effets personnels ont été dérobés. Deux touristes ainsi que leur traducteur ont été légèrement blessés.

Source : Boulevard Voltaire



La famille d'Adama Traoré dépose deux plaintes contre les forces de l'ordre

La famille d’Adama Traoré a déposé deux plaintes dénonçant l’attitude des forces de l’ordre pendant et après l’arrestation pendant laquelle le jeune homme est décédé le 19 juillet dans le Val-d’Oise. La première de ces plaintes, avec constitution de partie civile, a été déposée auprès du doyen des juges d’instruction du tribunal de Pontoise pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner », a indiqué Yassine Bouzrou, avocat de la mère et de quatre des frères et soeurs d’Adama Traoré.

Dans une autre plainte, qui devait être déposée auprès du procureur de Pontoise, la famille accuse une gendarme de « faux en écritures publiques aggravés, dénonciation calomnieuse, modification de scène de crime ».

La gendarme voulait-elle protéger ses collègues? 

Contacté par l’AFP, le procureur de Pontoise Yves Jannier n’avait pas été informé du dépôt de ces plaintes. Il déclarait n’avoir « aucun commentaire à faire sur les voies procédurales choisies par les parties ».

La gendarme mise en cause dans la seconde plainte est accusée d’avoir noté à tort sur procès-verbal qu’Adama Traoré avait tenté de s’interposer à l’interpellation de son frère et commis des violences contre un gendarme.

« Il est donc permis de penser » que ce procès-verbal a été rédigé « dans le dessein de protéger ses collègues et de nuire à la manifestation de la vérité dans le cadre de l’enquête relative aux causes de la mort de Monsieur Adama Traoré », est-il écrit dans la plainte.

Technique d’interpellation controversée

La mort d’Adama Traoré, 24 ans, qualifiée de « bavure » par ses proches, a entraîné plusieurs nuits de violences dans la petite ville de Beaumont-sur-Oise et dans les communes voisines. Les causes de son décès restent à ce jour inconnues.

Lors de son arrestation, le jeune homme avait été maintenu au sol sous « le poids des corps » de trois gendarmes, selon une source proche de l’enquête citant les déclarations de l’un des militaires. Cette technique destinée à le maîtriser pourrait, selon Me Yassine Bouzrou, être à l’origine du « syndrome asphyxique » constaté lors de deux autopsies.

La section de recherches de Versailles (gendarmerie) et l’Inspection générale de la gendarmerie sont chargées des investigations, menées depuis le 20 juillet sous l’autorité d’une juge d’instruction. Ce samedi, le corps d’Adama Traoré doit s’envoler pour le Mali, où il sera inhumé. 

Source : Boulevard Voltaire

Fichés S. Enquête sur les radicalisés de Toulouse

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Les fichés S sont des milliers à être jugés dangereux. Match a enquêté sur la filière djihadiste de Toulouse.

«Le vendredi 13 novembre, j’étais devant ma télévision. Quand j’ai vu les blessés et les morts au Bataclan, je ne me suis pas senti concerné. Je n’ai ressenti que de l’indifférence. » Le ton est psalmodique et les paroles, glaçantes. Samir* n’a pas 30 ans. C’est un immense type pataud et amorphe, en survêtement, assis sur un muret, au pied d’un grand immeuble de la périphérie toulousaine. Samir est sans travail, sans ambition, mais avec une foi robuste. C’est bien là l’essentiel, nous dit-il d’une voix traînante, aussi mal assurée que sa démarche. Il n’a pas peur de prononcer ces mots inaudibles. Il n’a peut-être rien fait mais il a le profil de ceux qui peuvent passer à l’acte : « Pour moi, l’islam est incompatible avec la République française d’aujourd’hui, bien trop athée. Dans ce pays, je ne vis pas, je survis. Je suis né ici, mais je ne me sens pas chez moi. Nous devrions vivre seulement entre musulmans dans un califat, ailleurs. Ou ici. Car l’islam est la seule vraie religion. » Samir est convaincu des bienfaits de la charia et… de la lapidation. « C’est un moyen efficace et juste de dissuasion et de justice, lâche-t-il, nerveux. On devrait appliquer les deux en France. C’est à la laïcité, à vous, de vous adapter à notre culte, pas l’inverse. » Sinon ? « Sinon, à force de ne pas être entendue, la communauté musulmane pourrait se rebeller. Vous êtes loin de la réalité. Pour moi, la guerre civile est inévitable. » L’échange nous laisse pantois.

Les radicalisés: une minorité infime mais très visible, véhémente

 Dans les quartiers nord de Marseille, ou en banlieue parisienne et dans les cités défavorisées de tout le territoire français, c’est souvent le même discours, prononcé ici ou là par des grappes d’hommes et de femmes radicalisés. Ils sont une minorité infime mais très visible, véhémente. Au Mirail, à Toulouse – quartier rendu tristement célèbre par Mohamed Merah –, dans les halls ou devant la sandwicherie, ils sont une cinquantaine, peut-être une centaine sur des milliers d’habitants, à cogiter et à répandre leur fiel, comme Samir. Dans ce secteur, les Frères musulmans se sont imposés. Aux alentours, ce sont les salafistes ; plus loin, les tablighs. A chaque bloc de béton, son mouvement radical et fondamentaliste. Dans les rues, à l’entrée des mosquées, des femmes – dont beaucoup sont des converties – et des petites filles portent la burqa ; des hommes arborent la longue barbe et le qamis, cette longue tunique traditionnelle qui laisse apparaître les chevilles. « Autrefois, ils rasaient les murs, affirme un habitant. Désormais, ils paradent… »

Il y a quatre ans, ils étaient accros au shit, aux filles et au rap. Aujourd'hui, beaucoup sont très pieux

Samir et sa bande sont des copains d’enfance, des camarades de classe. Lorsque nous les avons rencontrés, il y a quatre ans, ils étaient accros au shit, aux filles et au rap. Aujourd’hui, beaucoup sont devenus très pieux. La musique, qui leur est interdite, résonne pourtant dans leurs bolides. « Une mauvaise habitude ! reconnaît Samir. Nous attendons l’application de la charia pour y remédier… » La foi n’a pas annihilé tous leurs vices. Surtout, elle n’apaise ni les rancœurs ni la rogne. Ces jeunes hommes se sentent menacés et parfois persécutés, victimes d’une conspiration mondiale. Ils décrivent un état de guerre larvé contre l’islam. Ils ont un slogan : « Musulmans avant d’être français ! » arguent-ils, survoltés. Féti*, la vingtaine, est le plus en colère. Grand, baraqué, avec un visage étroit et une petite barbe soignée. Il parle vite et fort, d’un ton furieux et vif. « J’ai épousé ma femme car elle portait le voile intégral. La religion, c’est la base », m’explique-t-il en citant Darwin, le Coran, l’eugénisme, le Black Power et l’esclavagisme. « Dieu a plus de droits sur moi que ma propre mère. » Féti se revendique antisémite. Il dénonce les complots « des juifs sionistes et des francs-maçons ». Mohamed Merah – un voisin et même « un ami » pour certains – n’est pas le vrai auteur des crimes, renchérit-il : « La tuerie, c’est le Mossad [les services secrets israéliens] ! »

Aujourd'hui, la population côtoie des radicaux, et certains les respectent, c'est ça le danger!

Comme ses complices, il affectionne le comique Dieudonné et déteste dans l’ordre les homosexuels, les flics et le rappeur Booba. Les discours que nous entendions en mars 2012 étaient déjà enragés. Depuis, il y a eu les attaques contre « Charlie » et l’Hyper Cacher, les attentats du 13 novembre, l’état d’urgence, sa prolongation après Nice et l’assassinat de l’abbé Hamel, le maintien des assignations à résidence… La vie quotidienne est devenue pesante. D’où la tentation du repli sur soi et sur sa communauté. « Avant, au bar, on pouvait commander une bière ; désormais, c’est impossible, reconnaît un policier du commissariat. Le propriétaire d’un snack s’est fait réprimander car sa télé était branchée sur une chaîne musicale… Aujourd’hui, la population côtoie des radicaux, et certains les respectent, c’est ça le danger ! Des commerces à dominante islamique font pression sur les autres. » Autre inquiétude pour les autorités : le trafic de drogue, qui rapporte jusqu’à 24 000 euros par jour au Mirail. La frontière entre délinquance et radicalisation est fine, poreuse. « Ce n’est pas encore Marseille, mais on en approche, continue l’officier. Le vendredi, les dealers lâchent les murs pour aller prier. Certains ne résistent déjà pas à l’appel du fondamentalisme religieux. Il faut faire la guerre aux trafiquants, c’est l’objectif prioritaire du préfet et du procureur. »

Féti s’est radicalisé seul, en lisant le Coran, nous assure-t-il. Puis, il admet avoir regardé des vidéos sur Internet et participé à des réunions avec un certain Abderazak, qui se présentait comme « salaf ». Des assemblées clandestines dans des appartements qui rappellent celles des disciples d’Olivier Corel, l’« émir blanc », cerveau présumé de la cellule djihadiste d’Artigat. Son domicile fut un lieu de rencontres, de cours coraniques, de prosélytisme. Y sont venus Mohamed Merah, son demi-frère Sabri Essid, ou encore Fabien et Jean-Michel Clain, partis l’an dernier en famille en Syrie. Au Mirail, on connaît bien ces deux frères d’origine réunionnaise. Au début des années 2000, après les attaques au World Trade Center, ils se sont rapprochés d’une mosquée du quartier, la mosquée El-Hussein. A l’époque, ils vomissaient seulement leur haine de l’Occident. Quinze ans plus tard, ils revendiquent les attentats du 13 novembre. Mais pas seulement.

La filière toulousaine est ancienne, expérimentée et liée aux autres cellules européennes

Le 13 juin dernier, à Magnanville, Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider, deux fonctionnaires du ministère de l’Intérieur, ont été assassinés par Larossi Abballa. Dans l’appartement d’un proche de ce dernier, l’e-mail et le numéro d’écrou de Fabien Clain. Selon Christophe Rouget, du Syndicat des cadres de la sécurité intérieure, environ 40 individus sont partis de Toulouse vers la Syrie depuis 2011, dont beaucoup de familles. C’est une des villes les plus touchées par le départ au djihad. En 2014, elle comptait une centaine d’islamistes radicalisés et nocifs ; aujourd’hui, presque 300. La filière toulousaine est réputée car ancienne, expérimentée et liée aux autres cellules européennes, notamment belges. « Elle s’est aussi développée grâce aux mariages entre clans », nous apprend le policier.

Justement, depuis un an, Samir et Féti croisent un nouveau couple de voisins. Une personnalité : Farouk B., l’une des figures du djihadisme belge. L’homme s’est installé dans un appartement au Mirail, à la Reynerie, avec sa nouvelle épouse, une étudiante toulousaine. A 31 ans, Farouk est retourné à l’université pour étudier l’arabe et le russe.  C’est un petit gabarit, musclé et trapu. Intelligent et dangereux, il est proche des frères Clain qu’il a rencontrés en 2003, en Belgique. Six ans plus tard, Farouk et Fabien étaient ensemble au Caire, alors base arrière des apprentis djihadistes. Cette année-là, le 22 février, une bombe a ravagé le parvis de la mosquée Al-Hussein, à l’entrée du souk Khan el-Khalili. Cécile Vannier, une lycéenne de 17 ans, y a laissé la vie. Vingt-quatre autres personnes ont été blessées. Farouk B. est soupçonné. Quelques mois plus tard, avec Clain, il menaçait le Bataclan… Pas très étonnant que son arrivée à Toulouse inquiète les services de renseignements. Par crainte d’attentat lors des matchs de l’Euro disputés dans la Ville rose, il a été assigné à résidence à 800 kilomètres de sa famille et habite dans un petit bourg dans l’Aube. « Son retour ne laisserait rien présager de bon, déplore un agent des renseignements. C’est le genre de mec qui peut convaincre des gosses de partir s’engager dans les rangs de Daech ou de faire un massacre en France. »

Si Féti critique « la forme mais pas le fond de la politique de l’Etat islamique », Samir confie qu’il est prêt à se laisser embrigader. « L’islam est en train de mourir, nous lance-t-il. Ceux qui se battent pour sa survie ont raison. Les soldats de Daech sont dans la vérité. Je soutiens moralement leurs actes et leurs propos, je n’ai pas peur de le dire ! » Un « détail » le retient encore, les divisions des djihadistes : « Mais si Daech et les autres groupes trouvent une unité, alors je partirai ! »


* Les prénoms ont été changés.

Emilie Blachère

Source : Paris Match

Daech aurait promu un Français chargé de superviser des attentats en Europe

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Dans une longue enquête publiée ce mercredi, le New York Times détaille comment Daech a mis en place un réseau terroriste en Europe. Selon le journal, un Français et un Syrien ont piloté les opérations du 13 novembre à Paris depuis la Syrie.

Des djihadistes triés sur le volet et envoyés depuis les zones irako-syriennes, des leaders qui "pensent" les opérations... S'appuyant sur des documents des services de renseignements américains et européens et sur l'interview d'un ancien soldat de Daech emprisonné en Allemagne, le New York Times révèle ce mercredi, dans une longue enquête, comment l'organisation Etat islamique (EI) a implanté un vaste réseau terroriste dans le monde et en particulier en Europe. 

La cellule responsable de la planification des opérations extérieures, explique le journal, est l'EMNI: une sorte de service qui mélange policiers chargés de la sécurité intérieure et espions chargés d'organiser les attentats à l'étranger. Les deux "cerveaux" présumés des attentats du 13 novembre à Paris en seraient issus: Abou Souleymane et Abou Ahmad. Ce sont eux qui auraient choisi les recrues à envoyer, les cibles à attaquer et auraient validé les grandes lignes du projet.  

 Abou Souleymane, un superviseur français

Ces deux hommes, qui vivent en Syrie, seraient des "lieutenants" d'Abou Mohammed al-Adnani, porte-parole de l'EI et l'un des membres les plus hauts gradés de l'organisation. Abou Souleymane serait un Français d'origine marocaine et tunisienne, âgé d'une trentaine d'années. Selon le New York Times, il a été promu à la tête de la section "Europe", Daech disposant de services par régions, après les attaques parisiennes, considérées par l'EI comme une réussite. Une information déjà évoquée par la lettre spécialisée TTU en avril dernier, qui précisait que l'homme est un "combattant aguerri", marié à une Française et père de deux enfants. 

Le nom de ce djihadiste avait été évoqué par un otage du Bataclan. Selon lui, durant l'attaque, deux des terroristes ont eu un flottement et se sont demandés s'il fallait appeler "Abou Souleymane" pour savoir quoi faire. A l'époque, ce surnom avait été attribué à un autre djihadiste français, mais il semblerait qu'il s'agissait d'une confusion.  

Abou Ahmad, un recruteur syrien

Toujours d'après le quotidien américain, si Abdelhamid Abaaoud, mort dans l'assaut de Saint-Denis, n'était pas le commanditaire, il disposait toutefois d'une latitude logistique pour mettre en oeuvre, sur place, les opérations du 13 novembre. Il était donc considéré plus qu'un simple soldat. 

Quant au second lieutenant de l'EMNI qui a validé le projet, Abou Ahmad, il s'agirait d'un Syrien d'une trentaine ou quarantaine d'années. Son nom est ressorti au cours de l'audition de l'Algérien Adel Haddadi, arrêté en Autriche et suspecté d'avoir échoué à rejoindre les commandos du 13 novembre pour attaquer Paris. Selon ses déclarations devant les enquêteurs, Abou Ahmad a dirigé tous les préparatifs en Syrie côté terroristes non européens. C'est notamment lui qui aurait envoyé les deux kamikazes irakiens du Stade de France.  

Des cellules dormantes en France

Enfin, raconte encore le quotidien américain, Daech ne manquerait pas de cellules dormantes en France. Cette information provient du djihadiste détenu en Allemagne et interviewé par le journal. A son arrivée en Syrie avec un compatriote pour mener le djihad, cet Allemand aurait été chargé de rentrer chez lui en vue de commettre une attaque.  

L'EMNI lui aurait expliqué que Daech manquait de volontaires là-bas et au Royaume-Uni. A la question de son camarade qui s'étonnait qu'ils ne mentionnent pas la France, les espions djihadistes auraient hurlé de rire et rétorqué: "Ne t'inquiète pas pour la France". C'était en avril 2015, quelques mois avant les tueries parisiennes. 

Source : L'Express

Une immigrée algérienne évoque l'islamisation de la France

Aquila est arrivée en France en 2004, après 30 ans de vie chaotique en Algérie. Elle y a connu la guerre civile, le terrorisme familial, social et celui du Daesh algérien de l’époque, le GIA (Groupe Islamique Armé). Dans ce qu’elle présente comme “son premier et son dernier livre”, elle donne sans concession ni censure sa vision de l’islam, de l’islamisation de la France, du terrorisme qui nous frappe en Occident, et de la guerre civile qui a déjà commencé. 

Le livre sort officiellement en librairie le 5 septembre 2016.

Michel Janva

Source : L'information nationaliste

Un Australien suspecté d'un projet d'attentat

 Un homme âgé de 31 ans a comparu devant un tribunal australien pour préparation d'une attaque terroriste après plusieurs perquisitions des services de lutte antiterroriste. Philip Galea a été inculpé pour des actes commis en préparation d'un acte terroriste et pour avoir rassemblé et fabriqué des documents susceptibles de faciliter un acte terroriste, après avoir été interpellé hier lors d'une descente de police à Melbourne.

La police n'a pas divulgué la cible des attaques en préparation, disant qu'elle se situait dans l'Etat du Victoria, dans le sud de l'Australie, où se trouve Melbourne.

 

"Je vais combattre ces accusations et je pense qu'elles constituent une conspiration contre le mouvement patriote", a dit le suspect devant la cour des Magistrats de Melbourne, selon la Australian Associated Press. Il est lié par la presse australienne à des groupes d'extrême-droite comme Reclaim Australia ("Reprendre l'Australie") et True Blue Crew.

Source : Le Figaro

L'UE et la hantise de l'EI

La recrudescence des attentats dans plusieurs pays de l'Union européenne, depuis presqu'une année, a généré un climat de crainte et de doute qui pèse sur les populations, peu habituées à une situation aussi délétère. C'est la sensation générale d'une épée de Damoclès au-dessus non seulement de plusieurs capitales comme Paris, Bruxelles, Berlin ou Londres, mais également de bon nombre d'autres villes de moindre facture. Il ne se passe plus un jour sans que les services de sécurité n'annoncent des arrestations de suspects, des placements en garde à vue et des expulsions de personnes représentant une «menace potentielle» à l'ordre public.


La hantise est devenue telle que ces services sont en état d'alerte maximum. Voici une semaine, en Belgique, un homme a été inculpé de «tentative d'assassinat à caractère terroriste». Frappé le 22 mars par deux attentats dans le métro et l'aéroport (32 morts), le plat pays est entré, à l'instar de la France, dans une tourmente caractérisée par un niveau d'alerte 3 sur une échelle de 4! En France, justement, depuis les attentats du 13 novembre 2015 (130 morts), l'état d'urgence a été régulièrement prorogé et les arrestations se chiffrent par dizaines, les perquisitions et les interpellations par centaines. En vain. Un attentat à Nice, le14 juillet, a fait 85 morts alors que huit jours plus tard, à Munich, un autre faisait neuf morts dans un centre commercial. Partout, la même fébrilité, l'angoisse à fleur de peau et les amalgames à en veux-tu en voilà. N'importe quel fait divers revêt désormais la texture de l'attentat «vraisemblablement terroriste»!


Bien sûr, un coupable a été désigné: les médias font dans la surenchère. Ils se précipitent sur l'évènement avec une légèreté et un cynisme de mauvais aloi et paraissent, pour beaucoup, verser de l'huile sur le feu. L'ombre de l'Etat islamique est omniprésente sur les réseaux sociaux, mais pas seulement. Certaines chaînes ont pris l'habitude de bouleverser leur programme pour se ruer sur le moindre fait. Plutôt que de «rater» le scoop, elles préfèrent verser dans le ridicule en traitant une agression à l'arme blanche comme un attentat terroriste «probable», avec une pluie d'images sur les interventions des forces de l'ordre et du Samu. Mais qu'on ne s'y trompe pas. Ce ne sont pas ces médias, aussi irresponsables soient-ils, qui nourrissent la psychose, au contraire, ils sont nourris, naturellement, par cette psychose elle-même. Ainsi, l'ombre de l'EI a grandi au fur et à mesure de cette agitation fébrile et sa capacité de nuisance, auprès d'une catégorie, à vrai dire mineure, celle des desperados des zones abandonnées à leur triste sort, s'en va crescendo. Certes, en Allemagne, après la fusillade d'un germano-iranien rongé par l'idéologie d'extrême droite, la police a appelé à la prudence dans le discours et mis en garde contre les amalgames.


Peine perdue. La responsabilité est beaucoup plus grande du côté des politiques mais, là encore, ce sont les Cassandre, ceux qui en appellent à la vindicte et à la guerre des civilisations, perchés sur le dôme de leur ambition électorale, et prêt à tous les extrémismes pour y parvenir, qu'on entend, souvent, le plus. Ils sont consciemment, et aussi violemment, les catalyseurs des peurs et des haines latentes, parfois à peine, et le sang des innocents stimule leur audace et leur discours ravageur. A la suite de quoi, inexorablement, l'ombre de l'EI croît de jour en jour pendant que ses détracteurs prétendent la combattre et la réduire...

dimanche, 07 août 2016

Attaque islamiste à Charleroi : NATION solidaire avec les policiers

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On vient d’apprendre que deux policières ont été attaquées et blessés à coup de machettes à Charleroi par un individu criant « Allahu akbar ». Cri manifestement souvent utilisé ces derniers temps par des « déséquilibrés mentaux ».

Même si elle ne nous le rend pas toujours, NATION marque bien évidemment sa solidarité avec la police.

Le Mouvement NATION constate que, comme il l’avait prédit, les attaques islamistes vont continuer et se multiplier sur notre sol. Il va falloir intégrer le fait que nous sommes en guerre et que donc :

  • il va falloir désigner l’ennemi sans complexes
  • il va falloir prendre les mesures qui s’imposent pour mener et gagner cette guerre

Avant hier, le commissaire en chef de la police de Bruxelles appelait ses policiers à traquer « les racistes » sur le net en dehors de leurs heures de service. On ignore s’il va proposer la même chose contre les islamistes. Ce serait bien plus utile, bien plus courageux mais il est vrai beaucoup moins politiquement correct !

Source : Nation

"Il faut rendre moins opaque le financement des mosquées en France"

Dans une interview accordée à Sputnik, le sénateur français Hervé Maurey donne son avis sur le financement des lieux de culte en France, notamment le financement étranger des mosquées, et insiste sur la nécessité d’une plus grande transparence à cet égard.

 

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De nos jours, le gouvernement français s'interroge sur la manière dont il pourrait rendre moins opaque la construction des lieux de cultes. Certes, la Loi de 1905 ne peut pas être bouffée, cette loi qui interdit à l'État, aux départements et communes de subventionner l'exercice des cultes.

 

Cependant, il existe des moyens, indirects, de soutenir la construction ou l'acquisition de lieux de culte, selon le guide pratique que le ministère de l'Intérieur a récemment publié sur son site Internet. À titre d'exemple: les baux emphytéotiques, les garanties d'emprunt bancaire et la subvention culturelle, pour n'en citer que quelques-uns.

Le sénateur Hervé Maurey, qui a travaillé sur ce rapport, estime néanmoins qu'il ne s'agit pas là d'une entrave à la Loi 1905:

"La loi de 1905 a évolué du fait de la jurisprudence qui l'interprète de manière assez souple et du fait aussi de dispositions complémentaires, telles que les baux emphytéotiques ou les garanties d'emprunt (..). Quand la loi de 1905 a été adoptée la France était un pays en très grande majorité chrétien. Le fait religieux a évolué, la loi de 1905 a su évoluer, a su s'adapter."

La principale ressource reste néanmoins le don des fidèles aux associations qui gèrent les lieux. Là encore, la traçabilité est difficile. Le rapport juge que "le financement du culte musulman se rapproche de celui des autres cultes, notamment du culte catholique, qui provient à 80% des dons des fidèles". Il existe cependant une autre source, et non la moindre: les dons venus de l'étranger: de l'Algérie, du Maroc ou de l'Arabie saoudite. Au total, une vingtaine de mosquées françaises ont déjà reçu ce type d'aide, d'après le bilan d'un rapport datant de 2015.

 

Selon le sénateur Hervé Maurey, il est indispensable de rendre cette procédure plus transparente:

"On n'en sait rien parce qu'on n'a pas d'information sur la manière dont les mosquées sont financées. Nous, ce qu'on fait pour le Sénat, c'est que l'on ait justement la transparence, que l'on sache combien coûte quelle mosquée et surtout qui la finance. (…) On met tout dans un même sac et on est dans l'amalgame et l'approximation. Donc, c'est pour cela, encore une fois, qu'il faut une vraie transparence".

Source : Sputniknews